L`AFFAIRE CAÏUS - La Nouvelle Fabrique
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L`AFFAIRE CAÏUS - La Nouvelle Fabrique
L’AFFAIRE CAÏUS Un spectacle en forme d’enquête Librement adapté du roman historique de littérature jeunesse d’Henry Winterfeld Conception et adaptation collective : La Nouvelle Fabrique Création 2014 1 L’EQUIPE Conception et adaptation : Marie-Cécile Ouakil et Clémentine Allain Interprétation et mise en scène : Clémentine Allain, Thomas Fitterer, Marie-Cécile Ouakil et Colin Rey Costumes : Eve Ragon Durée : 1h A partir de 6 ans. L’ESPRIT DE LA NOUVELLE FABRIQUE La Nouvelle Fabrique est une compagnie théâtrale fondée à Lyon en 2oo9, qui réunit plusieurs artistes associés, pour la plupart anciens élèves de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre). Héritière de cette première expérience artistique commune, la compagnie compte à ce jour quatre comédiens dont un metteur en scène, autour desquels gravitent au gré des créations une scénographe, un créateur son, un créateur lumière et une costumière. Forts de notre formation commune et de nos expériences individuelles, nous sommes animés par la volonté et le désir de fédérer nos singularités et nos savoir-faire. Le foisonnement des idées, l’esprit d’initiative, l’envie et l’énergie de chacun, le désir de créer des spectacles de qualité et de faire découvrir au plus grand nombre des textes, des auteurs, des univers singuliers et inédits : voilà l’essence de notre compagnie. 2 LE PARTENARIAT AVEC LE MUSEE GALLO-ROMAIN Depuis 2010, La Nouvelle Fabrique a le plaisir d’être invitée par le Musée gallo-romain Lyon-Fourvière à créer des formes théâtrales légères, entièrement pensées pour le lieu qui les reçoit, au gré des expositions temporaires accueillies par le musée. Par leur caractère souvent déambulatoire, ces spectacles constituent pour le public – qu’il soit adulte ou enfant – une façon ludique et inventive de découvrir ou de redécouvrir le musée et ses collections. Oraisons pour les morts, juin 2010 En juin 2010, La Nouvelle Fabrique investissait pour la première fois le Musée gallo-romain avec Oraisons pour les morts, spectacle déambulatoire joué trois fois dans le cadre de l’exposition temporaire Post Mortem, les rites funéraires à Lugdunum. Balayant 2500 ans d’écriture théâtrale (avec Sophocle ou Epicure, aussi bien que Shakespeare, Christian Bobin ou Laurent Gaudé), ce spectacle porté par trois acteurs accompagnait le visiteur dans l’exposition pendant une heure où se côtoyaient des Electre, des Andromaque, des veuves, des fossoyeurs, des sages et des guerriers pour dire la multitude des morts et des rites funéraires à travers les siècles. La représentation scolaire de la semaine s’était poursuivie par une date en « nocturne » le samedi soir et une « tout public » le dimanche après-midi. 3 En décembre 2012, le Musée gallo-romain a ouvert à nouveau ses portes à La Nouvelle Fabrique pour accompagner l’exposition Péplum, lors d’une représentation exceptionnelle pensée pour l’occasion : Io Saturnalia ! A table avec les Romains. A mi-chemin entre l’ambiance festive du banquet et la réflexion philosophique, ce spectacle déambulatoire invitait les spectateurs de tous âges à prendre place à la table des plus grands auteurs latins. Une occasion de goûter la fameuse « liberté de décembre » fêtée lors des Saturnales romaines ! Cette année enfin, en avril 2014, La Nouvelle Fabrique a créée L’affaire Caïus au Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, dans le cadre du festival international QUAIS DU POLAR. Dans la foulée, le spectacle a été repris dans les Jardins de la Fontaine de Nîmes, à l’occasion des fameuses « Journées romaines » du mois de juin (précisions en pages suivantes). 4 UNE ENQUETE AU CŒUR DE ROME « Caïus est un âne. » (Caius asinus est) Avec cette phrase qu’il inscrit sur sa tablette comme une provocation, Rufus amuse toute la classe. Mais Caïus, cible de la moquerie, ne partage pas cet enthousiasme : comment Rufus ose-t-il l’insulter, lui, le fils d’un puissant sénateur ? Pourtant, dès le lendemain, la farce d’écoliers tourne au drame : la même phrase profanatrice a été écrite, en grosses lettres écarlates, sur la façade du temple de Minerve ! Or, dans la Rome impériale, cet acte sacrilège relève du crime. Une enquête est ouverte pour retrouver l’auteur (ou les auteurs) de cet acte odieux… Tellus sermonnant les écoliers devant la profanation, Place de Minerve, (Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, mai 2014) L’affaire Caïus nous plonge au cœur de la Rome impériale du Ier siècle, au moment où celle-ci tend vers son apogée. Presque sans qu’on s’en aperçoive, cette histoire policière « à l’antique » nous apprend beaucoup sur la vie quotidienne à Rome (l’école, la vie religieuse et politique, les informations…) et les jeunes spectateurs s’identifient facilement à ces écoliers d’il y a un peu moins de 2000 ans, dont ils découvrent la vie (presque) quotidienne, au cœur de la capitale d’un des plus puissants empires de l’histoire. 5 UN « CLUB DES CINQ » AU TEMPS DE JULES CESAR… En réponse à l’invitation du Musée gallo-romain Lyon-Fourvière à participer dans ses murs à la 10ème édition « Anniversaire » du Festival International QUAIS DU POLAR, La Nouvelle Fabrique a inventé ce spectacle tout public qui s’inspire librement du bestseller jeunesse d’Henry Winterfeld, L’affaire Caïus (1953). La salle de classe de l’école Xantos (Musée gallo-romain, mai 2014) Publié en 1955 dans la collection « Bibliothèque verte » chez Hachette Jeunesse, ce roman policier ancré dans la période antique romaine est bien connu des professeurs de latin des collèges. Etudié en France en classes de 6ème et de 5ème, il offre la matière idéale pour créer un spectacle à la fois divertissant et pédagogique, à destination des élèves du primaire et du collège. A partir de la matière narrative offerte par le roman, nous proposons une forme théâtrale ludique et participative, en plusieurs étapes, soit en déambulation dans les différents lieux d’exposition des musées, soit dans le cadre extérieur d’une cour de récréation, d’une place ou d’un jardin publique… 6 Tellus soumis à l’interrogatoire des jeunes enquêteurs qui l’ont démasqué (Jardins de la Fontaine à Nîmes, juin 2014) Théâtrale mais interactive, cette aventure mêle la représentation de scènes adaptées du roman, jouées par nos comédiens, et un jeu de piste en forme d’enquête collective. Mucius faisant la collecte auprès des jeunes spectateurs pour pouvoir payer le voyant Lukos (Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, mai 2014) Les jeunes spectateurs sont sans cesse sollicités, aussi bien comme témoins des scènes dramatiques contenant les indices indispensables à la résolution de l’intrigue, que comme participants actifs de l’enquête, amenés à démêler les mobiles des personnages, 7 proposer une résolution de l’intrigue et démasquer le ou les coupable(s) Motivés par la recherche d’informations exhaustives, nos détectives en herbe sont invités à mener l’enquête en prenant part à l’action ! Le professeur Xantippe fait lire à un élève la lettre laissée par Rufus à l’attention de ses camarades (Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, mai 2014) Antonia et de jeunes enquêteurs (Jardins de la Fontaine à Nîmes, juin 2014) 8 L’AVIS DE NOS JEUNES SPECTATEURS Retours des élèves de 6ème du collège Jean Moulin (Lyon). « Je trouve que L’Affaire Caïus est un super spectacle car on bouge de partout. On a eu un petit cours, donc on pouvait ressentir qu’on était des élèves et en même temps les amis de Rufus. Les claquesdoigts de Lukos, c’est une bonne idée ! » « La pièce était très bien réalisée. Beaucoup d’actions. croyait. C’était super ! Je me suis éclaté ! » On s’y « Le spectacle était vivant. On ne s’ennuyait pas. » Mucius et les enfants devant la grotte du voyant Lukos (Jardins de la Fontaine à Nîmes, juin 2014) « C’était très drôle ! J’ai bien aimé l’ambiance dans laquelle on était, le déguisement de Lukos, ses pétards et ses cris. J’ai aussi bien aimé le suspense, le mystère… J’ai aussi aimé la fin qui était bien faite, et les comédiens qui avaient du talent. » 9 « Les déguisements étaient bien faits. On a bougé donc le spectacle n’était pas ennuyant. On a appris quelques mots en grec. » « J’ai bien aimé quand Lukos nous faisait peur et quand on a dû interroger Tellus pour savoir ce qui s’était passé. Et j’ai bien aimé la bagarre. J’ai bien aimé quand Caïus se faisait toujours interroger et qu’il ne savait rien ! » « J’ai adoré le fait d’appartenir à l’histoire. Tout m’a plu dans ce spectacle et j’ai vraiment aimé le moment où on est allé chez Lukos.» « C’était bien, c’était drôle. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on puisse participer. C’était très interactif ! Les comédiens jouaient bien la comédie. » Tellus surprend les enfants Place de Minerve (Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, mai 2014) « J’ai bien aimé le fait de se déplacer dans le musée ! » « Ce qui m’a plu, c’est que ce n’était pas une pièce normale où on regarde les acteurs. Là, les élèves participaient aussi. J’avais l’impression de vivre les scènes. » 10 « J’ai aimé la mise en scène du spectacle. Le fait qu’il soit interactif nous a fait aller dans tous les sens. Je pense que tout le monde a aimé avoir peur face à Lukos (son costume était réussi). » « J’ai adoré quand on jouait nous-mêmes la pièce. En plus, c’était très réaliste. Les comédiens jouaient très bien. Lukos m’a fait trop peur, mais il était quand même drôle. Les bonbons aussi étaient très bons. » « J’ai adoré cette pièce. Au début, j’ai cru qu’on allait être assis et regarder les comédiens jouer. Mais je me suis réjouie quand on a joué nous aussi. On était vraiment dans l’histoire. J’ai surtout aimé quand Rufus et Caïus se sont battus dans la classe. » « J’ai adoré le début avec le cours de grec de Xantippe, et aussi la fin, quand nous bâillonnons et ligotons Tellus (Lukos). Le fait de se promener dans le musée nous fait un peu le découvrir, même inconsciemment. » Antonia propose à Mucius une offrande pour payer Lukos (Jardins de la Fontaine à Nîmes, juin 2014) « Ce qui m’a plu, c’est le fait que nous nous déplacions comme dans une ville, en visitant et en entrant dans les bâtiments pour élucider l’affaire, et le fait aussi qu’on participe et donne nos avis dans l’affaire. » 11 DEVELOPPEMENT ET DIFFUSION DU SPECTACLE Forts de la réussite de L’Affaire Caïus depuis sa création en mai 2014 au Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, nous souhaitons reprendre ce spectacle, d’une part dans le cadre des musées antiques (en région Rhône-Alpes et au-delà), et d’autre part en milieu scolaire (écoles primaires et collèges). En effet, depuis sa création, la Nouvelle Fabrique est une compagnie théâtrale engagée dans l’action artistique en milieu scolaire, notamment en lycées1. Notre volonté de proposer L’affaire Caïus aux classes de primaires et de collège s’inscrit dans cette démarche, que nous souhaitons développer. Dans ce cadre pédagogique, la préparation de la représentation de L’Affaire Caïus peut donner lieu à une série de répétitions ouvertes (dans la classe et / ou la cour de récréation, au CDI, dans le réfectoire…), avant la venue de la classe au musée, pour découvrir le spectacle. Nous invitons les instituteurs ainsi que les professeurs de français, de latin et d’histoire à nous contacter à l’adresse suivante : [email protected] pour discuter des conditions d’accueil du spectacle dans leur établissement ou de l’organisation de leur venue dans un musée partenaire de La Nouvelle Fabrique (à Lyon, le Musée gallo-romain de LyonFourvière). Lycée général Saint-Exupéry (Croix-Rousse), Lycée technique de Cuzin (Caluire), Lycée Branly (Saint Just), Lycée Jacquard (Oullins), Lycée Notre-Dame-de-Bellegarde (Neuville). 1 12 COÛT DE CESSION PRIX DE CESSION INDICATIF POUR 1 REPRESENTATION DANS LA JOURNEE 1 2 3 4 Représentation Représentations Représentations Représentations 1 3 4 6 650 200 850 400 € € € € net net net net de de de de taxe taxe taxe taxe PRIX DE CESSION INDICATIF POUR 2 REPRESENTATIONS DANS LA MÊME JOURNEE 2 Représentations dans la même journée : 2 500 € net de taxe Le prix de vente n’inclut pas les frais de déplacement, de restauration et d’hébergement. 5 Personnes en tournée : 4 comédiens, 1 administrateur. Les droits d’auteur sont à la charge de l’organisateur. Contact administration / production : Colin Rey, 06 15 28 64 29 [email protected] 13 CONTACTS Pour tout renseignement sur le projet artistique : Marie-Cécile Ouakil / 06 64 16 22 94 / [email protected] Pour toute question administrative ou financière : Colin Rey / 06 15 28 64 29 / [email protected] Pour plus de renseignements sur la compagnie et les archives de nos spectacles, consulter notre site : http://lanouvellefabrique.free.fr Rufus se cachant chez lui (Musée gallo-romain Lyon-Fourvière, mai 2014) 14