Bulletin automne 2013 - L`Accolade Santé mentale

Transcription

Bulletin automne 2013 - L`Accolade Santé mentale
Automne 2013 - Volume 20, numéro 4
Équipe du journal
La codépendance et
ces parents qui aiment trop
Souffrez-vous d’une constante anxiété, de maux de tête, d’insomnie ou d’hypertension? Malgré les
efforts que vous faites pour aider
votre proche atteint, avez-vous
l’impression qu’il vit quand même
une panoplie de problèmes? Si
vous prenez du temps pour vous
reposer, pour faire une activité
que vous aimez, pour répondre à
vos propres besoins, avez-vous
l’impression de commettre un
crime envers votre proche? Avezvous l’impression d’en donner
beaucoup, mais de ne rien recevoir en retour? Si vous avez répondu oui à
la majorité de ces questions, ce texte s’adresse à vous.
L’article portera sur le lien entre la codépendance et les parents qui aiment trop leurs enfants. Tout d’abord, la codépendance fait référence à
une relation malsaine. Il est normal d’avoir des conflits dans une famille,
même une certaine lutte de pouvoir entre parent et enfant. Cependant, si
vous avez l’impression d’être en constante bataille avec votre proche, il se
peut qu’il y ait de la codépendance. Selon le Petit Robert (1993), l’amour
est une « disposition favorable de l’affectivité et de la volonté à l’égard de
ce qui est senti ou reconnu comme bon, diversifiée selon l’objet qui l’inspire ». C’est une affection ou une tendresse entre les membres d’une famille. Mais est-il possible d’avoir trop d’amour pour une personne ou un enfant? Selon plusieurs auteurs, il est bien possible de ressentir « trop »
d’amour pour quelqu’un. Nous verrons au cours de l’article de quelle façon la codépendance et le parent qui aime trop son enfant sont similaires.
Responsable
de la production
Line Lambert,
directrice générale
Collaborateurs
à la rédaction des textes
Line Lambert
Nathalie Haché
Michel Gamache
à la révision linguistique
Denise Drouin et
Clément Bourdeau,
Impression, diffusion
Lucie Longtin
Vous êtes maître de votre vie,
et qu’importe la prison, vous
en avez les clefs.
Dans ce numéro :
La codépendance et
ces parents qui
aiment trop
1
Témoignage
7
20e
Campagne
Conférences
9
Le lâcher prise
10
Formation
automne 2013
11
Un petit mot…
Formation 2014
(Suite page 2)
8
13
14
Centre de documen- 15
tation
(Suite de la page 1)
L’origine de la codépendance
Le concept de la codépendance est né du mouvement des Alcooliques Anonymes et de AlAnon. C’est un concept qui était utilisé pour représenter un couple où il
y avait abus de substances. Cependant, nous pouvons remarquer
d’autres situations telles la maladie mentale d’un proche, la transition
de l’adolescence vers l’âge adulte ou la présence de l’anxiété chez
un parent qui peuvent faciliter la création d’une relation codépendante (Metcalf, 2011). Puisque ces situations demandent une adaptation de la part de la famille entière, certaines personnes peuvent ressentir le besoin de tout faire pour aider leur proche à passer à travers la
situation difficile. Lorsqu’un parent intervient constamment dans les situations problématiques de l’enfant (surtout à l’âge adulte), nous pouvons parler d’un amour malsain.
L’origine de la codépendance dans une famille peut être complexe. Les personnes qui sont codépendantes ont souvent vécu dans une famille où il y avait déjà cette dynamique relationnelle. La
personne reproduit donc la relation qu’elle a connue dans son enfance. Les personnes ayant
grandi dans une maison où il y avait peu de dépendance, donc dans une famille saine, qui encourageait la responsabilité personnelle, l’indépendance et l’individualité, tout en ayant un lien
solide, semblent être moins attirées vers ce style de relation. Par contre les personnes ayant grandi
dans une maison où l’on doit tout sacrifier pour avoir de l’amour et tout accepter de la part de
l’autre semblent tomber plus facilement dans ce modèle (Metcalf, 2011).
Une personne ayant vécu dans une maison avec peu d’amour ou de présence de la part de ses
parents, peut ressentir le besoin de faire le contraire pour ses enfants. Ils peuvent tout faire pour
aider leur enfant, même si cela a des conséquences graves sur l’estime de soi et le développement de l’autonomie de leur enfant. Ce n’est pas pour mal faire qu’ils agissent de cette façon; ils
essaient tout simplement de donner ce qu’ils n’ont pas reçu eux-mêmes. Il arrive que ces parents
aient l’impression que s’ils ne donnent pas assez à leur enfant, ce dernier ne va pas les aimer
(Ashner, Meyerson, 2000). On doit donner plus et plus encore pour être accepté par les autres.
Ces personnes souffrent souvent d’un manque d’estime de soi, vivent de l’anxiété et de la culpabilité.
Les signes que vous êtes dans une relation de codépendance
Il y a quelques questions que nous pouvons nous poser afin de savoir si nous sommes dans une relation de codépendance.
1. Est-ce que la relation est plus importante à mes yeux que ma propre personne?
Il est normal lorsqu’on aime une personne de vouloir la rendre heureuse. On pourrait se dire : « Je
suis prêt à lui en donner beaucoup puisque je l’aime »; par contre, on devrait aussi se dire : « Je ne
devrais pas me détruire pour lui donner mon amour. Si tel est le cas, quelque chose ne va pas
bien. »
(Suite page 3)
2
Le cœur à chœur - Automne 2013
(Suite de la page 2)
2. Quel est le prix que je paie pour être en relation avec cette personne?
C’est aidant de faire une liste de choses que vous êtes prêt à perdre pour votre relation. Si vous êtes
en bas de cette liste, des questions devraient être posées, puisque cela n’est pas sain.
3. Suis-je le seul à mettre de l’énergie dans cette relation?
Si votre partenaire de tennis ne fait pas de retour de balle, le jeu ne sera pas intéressant. Cela est
aussi vrai pour une relation : lorsque seulement une personne met de l’énergie, la relation n’est pas
intéressante non plus (Lancer, 2012). Une relation saine demande l’implication des deux personnes.
Les caractéristiques de la codépendance ressemblent beaucoup à celles d’un parent qui aime
trop. Voici les caractéristiques qui ont été ressorties par Mélodie Beattie et d’autres chercheurs dans
le livre « Ces parents qui aiment trop » (Ashner, Meyerson, 2000, p. 337).
Le codépendant
Le parent qui aime trop
Anticipe les besoins d’autrui
Anticipe les besoins de son enfant
Ressent une rassurante sécurité lorsqu’il donne
à autrui
Se sent responsable des pensées, des choix,
des comportements et de la destinée d’autrui
Est mu par la compulsion à solutionner les problèmes des personnes significatives de sa vie
Néglige de répondre à ses propres besoins
Ressent une rassurante sécurité lorsqu’il donne à
son enfant
Se sent responsable des pensées, des actions,
des besoins et de la destinée de son enfant
Est mu par la compulsion de solutionner les problèmes de son enfant
Néglige de répondre à ses propres besoins
Fait pour les autres ce que ceux-ci sauraient
faire par eux-mêmes (Faire à la place de…)
Développe rarement ses propres intérêts et devient complètement absorbé par ceux de son
enfant
Se sent coupable et anxieux lorsque son enfant
est confronté à un problème
Laisse tout tomber pour courir à la rescousse de
son enfant même s’il a l’âge de se débrouiller
Ressent une vive colère si son aide ou ses suggestions ne règlent pas les problèmes en question
Fait pour son enfant ce qu’il pourrait accomplir
par lui-même
Ressent intensément la souffrance des autres
(plus encore que la personne concernée)
Ressent la douleur de son enfant plus intensément que l’enfant lui-même
Fait très peu d’effort pour entretenir sa vie sociale afin de demeurer disponible pour ceux
qu’ils aiment
Nie de douloureuses vérités à l’égard de ceux
qu’ils aiment, même si celles-ci sont incontournables
Néglige sa vie sociale et s’immisce dans la vie
de son enfant à plusieurs niveaux
Laisse tout tomber pour courir à la rescousse
de quelqu’un dans le besoin
Ressent une vive colère lorsque les solutions
qu’ils proposent ne règlent pas les problèmes
Nie de douloureuses vérités à l’égard de sa progéniture, même si elles sont incontournables
(Suite page 4)
Le cœur à chœur - Automne 2013
3
(Suite de la page 3)
Les conséquences d’une telle relation pour les parents
Pour certains parents, l’estime de soi passe par l’enfant; donc si l’enfant va bien, le parent se sent
bien et capable de gérer les difficultés. Souvent, ces parents voient leur enfant comme une extension d’eux-mêmes. Ceci veut dire que les réussites de l’enfant lui appartiennent tout autant
que les échecs où il se blâme et se voit comme un parent inadéquat. Pour faire augmenter son
estime, un parent qui aime trop pourrait bien dire à son enfant « Voici tout ce que j’ai fait pour
toi… » dans le but de se convaincre qu’il a tout fait pour l’enfant (Ashner, Meyerson, 2000), ce qui
va diminuer sa culpabilité. Le manque d’estime peut aussi faire ressortir le côté perfectionniste
chez un parent, non seulement face à lui-même, mais aussi face aux
proches. Une personne dans une relation codépendante, ou qui
manque d’estime de soi, a souvent l’impression qu’elle n’a pas le choix.
Elle doit accommoder l’autre personne, oubliant ses propres besoins.
Elle prend plutôt les besoins de l’autre comme ses besoins à elle. Donc
lorsque le problème de l’autre est réglé, ou que le besoin de l’autre est
comblé, la personne se sent bien à nouveau (Lancer, 2012).
Ce manque d’estime de soi peut provoquer un sentiment d’insécurité chez la personne. Elle peut
tenter de tout contrôler non seulement dans sa propre vie, mais dans la vie des gens autour d’elle.
Personne n’aime vivre dans l’insécurité et l’inconnu, mais pour une personne qui vit de la codépendance, c’est encore plus vrai. Comme les comportements, besoins, et sentiments de l’autre
ont un impact certain dans sa vie, la personne tente désespérément de le gérer, elle tente de
contrôler la situation et l’autre. Cette personne laissera le comportement et les problèmes des
autres empoisonner son existence. Puisque les personnes codépendantes ont cette tendance, on
peut avoir l’impression qu’elles sont obsédées par l’autre, par ce qu’il fait ou ce qu’il fera lorsque
la situation se produira. Cette personne prend toute la place dans la vie du parent (Lancer, 2012).
Le manque de frontières personnelles est aussi présent dans les relations où l’on retrouve de la codépendance. Ces frontières sont une ligne imaginaire entre les personnes, qui définissent nos sentiments, pensées et besoins. Les frontières saines sont légèrement souples, comme une règle de
plastique que vous pouvez plier sans qu’elle se brise. Cependant, si elles sont trop élastiques, des
intrusions sont possibles; on risque d’assumer les sentiments et les responsabilités des autres et de
perdre de vue les nôtres. Si les frontières sont trop rigides, la personne est perçue comme étant
froide ou distante. Les frontières rigides peuvent constituer une défense, non seulement contre les
autres, mais aussi pour nos propres sentiments. Dans les cas de relations codépendantes, les frontières sont souvent trop souples et mal définies. La personne codépendante tente d’avoir une emprise sur les sentiments et les comportements de son proche. Ce comportement malsain permet
de diminuer son anxiété à court terme. Il provient de l’insécurité et du manque d’estime de soi. À
long terme, il fait de nombreux ravages.
(Suite page 5)
4
Le cœur à chœur - Automne 2013
(Suite de la page 4)
Les conséquences d’une telle relation pour les enfants
Dans une telle relation, l’enfant a généralement l’impression de ne pas avoir de contrôle sur sa
propre vie. Il n’apprend pas à trouver des solutions à ses problèmes. Il ne développe pas ses ressources personnelles pour faire face à des situations frustrantes. Ces enfants mettent en doute la
confiance des parents envers eux. C’est la base de l’insécurité. Ces enfants peuvent aussi sembler
ingrats comme si ils n’appréciaient pas les sacrifices faits par les parents. Ils ne prennent pas leurs
responsabilités, car quelqu’un le fait à leur place. Ils peuvent devenir des adultes qui ne voient pas
l’importance de prendre leur vie en main ou d’être autonome, puisqu’ils ont un parent qui répond
à tous leurs besoins. Ces parents ne donnent pas à leurs enfants ce dont ils ont besoin pour grandir
et devenir responsables mais plutôt ce qu’ils croient que l’enfant a besoin, en fonction de leurs manques à eux. Le parent recrée le problème
du passé inconsciemment pour enfin le surmonter et en sortir gagnant.
Ces enfants deviennent donc le centre de l’univers du parent et celui-ci
peut même finir par tolérer des abus. Parfois le parent persiste à donner
encore plus pour être apprécié malgré une certaine violence. (Ashner,
Meyerson, 2000).
Finalement, le risque dans une telle relation c’est que le parent devient
épuisé et frustré du manque de reconnaissance de la part de l’enfant
adulte. À force de tirer sur l’élastique, il se brise et le parent abandonne.
L’enfant se retrouve devant rien car il n’a pas appris à prendre soin adéquatement de lui.
Pour vous aider nous vous proposons quelques pistes :
1. Renoncez à votre idéal du parent parfait
Il n’existe aucun parent parfait, aucun enfant parfait. Lorsque nous visons la perfection pour
nous-mêmes, souvent nous attendons la même chose de la part des autres. Il faut se rappeler
que nous ne pouvons pas répondre aux réels besoins des enfants si nos attentes sont démesurées, puisque nous n’acceptons pas leurs habiletés réelles, ni nos habiletés en tant que parents.
2. Apprenez à vous accepter et à vous valoriser chaque jour
En étant surengagé dans la vie de l’autre, on finit souvent par se négliger. Malheureusement,
une relation ne peut répondre à tous nos besoins. Il se peut que vous ayez appris au cours de
votre vie que c’est mal de se sentir important, de se féliciter. Cependant, c’est plutôt difficile
d’offrir aux autres ce que nous ne sommes pas en mesure de nous offrir. Tel que l'on doit faire
dans un avion, mettez votre propre masque à oxygène avant de le mettre à votre enfant!
3. Demandez de l’aide
C’est difficile de changer ses habitudes et de faire le deuil de la relation parfaite. C’est aussi
difficile d’accepter que nous ne puissions pas tout faire pour une autre personne. Les situations
provoquent de la colère difficile à gérer. L’Accolade offre des rencontres individuelles et des
groupes d’entraide qui pourraient vous aider.
4. Développez un réseau et des intérêts sains
Au lieu de diriger toute l’attention envers vos enfants pensez à tout ce que la vie peut vous apporter! Vous pouvez choisir de répondre à vos besoins sans blesser les autres. Il est bien possible
que vous ne soyez pas indispensable pour vos enfants même si vous le croyez. Il est aussi possible de conjuguer votre rôle de parent, conjoint (e), ami (e), artiste, etc.
(Suite page 6)
Le cœur à chœur - Automne 2013
5
(Suite de la page 5)
5. Débranchez votre pilote automatique
Il faut arrêter de réagir toujours en urgence! Arrêtez-vous avant d’agir, et demandez-vous quel
est votre rôle dans la situation actuelle de votre enfant. Le pilote automatique embarque lorsqu’il y a un problème : vous écoutez, vous vous inquiétez, vous tentez de trouver une solution,
vous suggérez, vous argumentez avec la personne, et finalement, vous êtes anxieux. Pesez sur
le bouton STOP et demandez-vous : la situation est-elle vraiment critique?
6. Un jour à la fois
Il y aura des échecs dans le changement. C’est normal. Cependant, il y a aussi de petites réussites, et il faut s’en souvenir et se féliciter. Il faut être patient envers soi-même! (Ashner, Meyerson, 2000)
Conclusion
Pour terminer, voilà une citation qui résume bien les parents qui aiment trop :
« Et n’oubliez pas qu’on pourrait vous accuser de choses pires que de trop aimer vos enfants! Vous
leur avez offert des portes sur le monde et leur avez offert de merveilleuses opportunités. Si vos enfants vivent des problèmes ou souffrent de carences affectives, ils ne sont pas les seuls. Renoncez à
votre culpabilité, elle ne vous aide en rien, ni vous, ni vos enfants. Il n’est pas trop tard pour effectuer des changements dans votre vie. La vie est un long processus et en apprenant de vos erreurs,
vous vous offrirez l’opportunité de grandir. » (Ashner, Meyerson, 2000, p.415)
Nathalie Haché, intervenante
Bibliographie
Ashner, L., Meyerson, M. (2000) Ces parents qui aiment trop : la difficulté de lâcher prise et ses conséquences. Montréal : Stanké Parcours.
Bernier, M. (s.d.) Je suis grand maintenant! Université de Laval. Tiré de
https://www.aide.ulaval.ca/cms/Accueil/Psychologie/Developpement/Grandir
Metcalf, E. (2011). Are you in a codependant relationship? WebMD. Tiré de
http://www.webmd.com/sex-relationships/features/signs-of-a-codependent-relationship
Lancer, D. (2012). Symptoms of codependency. Psych central. Tiré de
http://psychcentral.com/lib/symptoms-of-codependency/00011992
Veuillez prendre note
que nos bureaux seront fermés
lundi le 14 octobre.
6
Le cœur à chœur - Automne 2013
TÉMOIGNAGE
Bonjour, je suis une femme, professionnelle de la santé, divorcée et j’ai deux fils début vingtaine. J’aimerais partager avec vous
des moments difficiles que j’ai vécus, mais aussi mon cheminement qui m’a permis de retrouver l’harmonie dans ma vie. Ce témoignage est aussi une étape dans ce processus de bien-être. Il y a environ 3 ans, je revenais d’un voyage au Nouveau-Brunswick
lorsque le téléphone a sonné. Mon fils aîné était en prison, récidive d’alcool au volant, avec vol d’auto et en plus on me dit qu’il
n’a pas toute sa tête. Cette situation qui se répétait encore (ce n’était pas la première fois…) malgré tous les efforts afin d’éduquer, d’encadrer et encourager dans des projets constructifs, venait me frapper comme une roche sur la tête. Le découragement,
la culpabilité, l’impuissance et la peur du jugement, toutes mes pensées et mes émotions se sont entremêlées et je me suis effondrée.
Mon conjoint voulait m’éviter de souffrir en me suggérant de couper les liens avec mon fils. Pour lui, c’était sa solution, mais
pour une mère, c’était inimaginable. De plus, j’étais seule pour affronter cette situation, car ma famille immédiate n’était d’aucune aide; elle ne comprenait pas et me remettait la responsabilité des problèmes de mon fils sur mon dos. J’avais l’impression
que seuls mes amis au travail partageaient ma détresse. Alors qui donc pourrait m’aider? Existe-t-il des associations qui accompagnent les familles, et lesquelles, car mon fils avait plusieurs problématiques? Je me sentais vraiment seule au monde avec cette
pression de « sauver » mon fils puisque j’étais sa mère. J’étais convaincue que c’était ma responsabilité. J’avais toujours imaginé
une vie calme et des relations paisibles avec mes fils comme au cinéma, une vie dans laquelle tout le monde s’entraide, où l’on
règle les problèmes en famille et où tout finit bien. Quelle illusion !!! La réalité était loin de correspondre à mes rêves de famille
unie. Tenant à mes rêves, j’ai travaillé d’arrache-pied pour atteindre l’impossible, jusqu’à l’épuisement et la dépression.
Durant ces trois années, mon fils a continué à semer les problèmes : consommation, violence verbale et physique. Il avait de sérieux problèmes de comportements et parfois des troubles de pensée paranoïde, de persécution, un discours désorganisé, etc. Ça
lui a apporté des problèmes au niveau de la justice, des pertes d’emploi, des pertes de logement ainsi que quelques séjours en prison avec accusations légales. Je me suis efforcée autant comme autant de trouver des solutions afin de l’aider pour qu’il retrouve
le droit chemin, mais c’était peine perdue. Durant ma quête de recherche d’aide, j’ai eu la chance de frapper à une porte en or.
L’Accolade m’a accueillie sans jugement et en m’offrant une disponibilité selon mes besoins. Au début lorsque mon fils allait
bien, j’allais bien et je n’avais pas besoin d’intervenant. Lorsque mon fils allait mal, j’allais mal, mais l’Accolade était là. Les
rencontres avec monsieur Gamache m’ont permis d’accepter certains faits, de changer mes croyances, mes pensées et de travailler
mes émotions. Ce cheminement vers le lâcher prise s’est fait selon mes valeurs, mes limites et en respect de mon cheminement. Ce
ne fut pas toujours facile. J’ai dû arrêter mon travail à cause de mon état dépressif. J’ai dû changer mon approche dans ma relation avec mon fils. J’ai dû travailler ma culpabilité et accepter mes limites. Cette période fût le deuil de toute une période de ma
vie, de mes rêves et mes croyances concernant la vie familiale. Il m’a fallu accepter que je n’avais pas de pouvoir sur les décisions
de mon fils et que « d’être une bonne mère », ce n’est pas de contrôler, mais d’accepter que mon fils fasse ses propres choix,
prenne ses propres décisions, même si elles sont différentes des miennes et parfois destructrices. C’est d’accepter qu’il est ce qu’il
est et qu’il est le seul à pouvoir se changer.
Présentement, j’ai dû prendre une distance avec mon fils, mais j’espère de tout cœur qu’il trouvera le bonheur malgré ses difficultés. Pour ma part, j’ai appris en travaillant avec monsieur Gamache comment il est important de profiter de chaque petit bonheur de notre vie, de prendre soin de soi et de surtout ne pas s’oublier au détriment de l’autre même s’il a des problèmes de santé.
Aujourd’hui, j’ai repris mon travail; je vis une excellente relation avec mon autre fils et mon conjoint. Plus que tout, je prends le
temps de faire des choses pour moi tout en ayant confiance en mon aîné afin qu’il vive la vie qu’il a choisie.
Un gros merci à vous tous, spécialement au personnel de l’Accolade.
Une maman, membre de l’Accolade
Le cœur à chœur - Automne 2013
7
20e Campagne d’information et
d’éducation aux maladies mentales
Du 6 au 13 octobre 2013
La FFAPAMM et son réseau de 38 associations
membres, dont L’Accolade Santé mentale, lancera
cet automne sa 20e campagne d’information et
d’éducation à l’échelle provinciale. Les principaux
objectifs de la campagne 2013 sont :
 Accroître le rayonnement de la FFAPAMM et ses
associations membres via le site
www.Avantdecraquer.com.
 Améliorer la notoriété des associations auprès de
la population québécoise.
 Promouvoir l’excellence de nos services dans nos
organisations.
Pour en savoir davantage suivez-nous sur notre nouveau site web
www.accoladesantementale.org
Information et sensibilisation auprès des jeunes
L’Accolade Santé mentale offre différents services pour sensibiliser, accompagner et soutenir l’entourage des personnes ayant un
problème majeur de santé mentale. À ce titre, nous croyons qu’il
est important de sensibiliser les jeunes sur la maladie mentale ainsi
que sur les divers préjugés qui circulent sur le sujet. Selon les données du Centre de santé et des services sociaux Jardins-Roussillon
en 2008, environ 15 500 individus de 15 ans et plus vivant à domicile sur notre territoire ont connu un épisode de trouble mental ou un problème de dépendance. Le problème a des répercussions partout et dans toutes les sphères de la société, y
compris à l’école. De plus, les nouvelles drogues influencent l’apparition de certaines maladies mentales à l’adolescence.
Nous offrons aux diverses écoles du territoire des plages de rencontre avec les étudiants
en secondaire 4 et 5 pour les sensibiliser à la maladie mentale et explorer les préjugés en
coopération avec les enseignants et ce, tout à fait gratuitement.
Nous offrons aussi un atelier intitulé : Comprendre les maladies mentales pour mieux intervenir auprès d’une clientèle qui souffre de maladie mentale.
Pour nous rejoindre 450 699-7059 ou [email protected]
8
Le cœur à chœur - Automne 2013
CONFÉRENCES
Les nouveautés dans le traitement
des troubles psychotiques
br e
cto
o
3
Le Dr Pierre Lalonde, psychiatre, à l’institut universitaire en santé
mentale de Montréal nous entretiendra sur les différents types de
psychose, l'importance de l'implication des familles et les questions pertinentes à soumettre au psychiatre. Une période sera allouée aux questions des participants.
Cette conférence est organisée par Santé Mentale Montérégie
(regroupement des sept associations familles en Montérégie).
Quand : Jeudi 3 octobre 2013
Où :
Cégep Edouard-Montpetit, 260, boul. Gentilly Est, Longueuil
(salle A. Lassonde)
Heure : 19 h
Coût : Gratuit pour les membres de L’Accolade, 10 $ pour les nonmembres.
Une soirée à ne pas manquer!
Le nombre de place étant limité nous vous demandons de réserver SVP
au 450 699-7059 ou par courriel [email protected]
L’ABC des médicaments en santé mentale
Quels médicaments sont prescrits actuellement? Comment agit le médicament et quels sont ses effets positifs et négatifs? Peut-on changer de médicament?
À quel moment doit-on s’inquiéter comme proche?
bre
em
v
o
5 n
Une pharmacienne répondra à ces questions
ainsi qu’aux vôtres en toute simplicité.
Quand : Mardi 5 novembre
Où :
L’Accolade, 127, boul. St-Jean-Baptiste, Châteauguay
Heure : 19 h à 21 h
Coût : Gratuit pour les membres et 10 $ pour les non-membres.
Bienvenue à tous!
Pour réserver votre place, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059.
Pour réserver, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059.
Le cœur à chœur - Automne 2013
9
Le lâcher prise
Le lâcher-prise est une expression populaire très employée de nos jours. Dans le langage courant les gens
ne disent pas de lâcher prise, mais plutôt de décrocher, d’arrêter de s’en faire, de passer à autre chose.
Donc, lorsqu’on parle de lâcher prise, c’est parce
que la personne s’accroche à quelque chose qu’elle
ne veut pas lâcher.
qu’un mourir, que l’éducation devrait être gratuite,
etc. Accepter ne signifie pas de subir sans rien faire,
se résigner, être d’accord; accepter équivaut à accueillir et recevoir ce qui est. Par exemple, vous venez
d’avoir une crevaison et, bien que vous ne sautiez
pas de joie, vous êtes attentif à ce qui est (votre auto
qui commence à mal rouler) et vous décidez de vous
arrêter sur le bord de la route afin de changer le
pneu récalcitrant. Vous pouvez toujours faire arrêter
un bon samaritain afin qu’il fasse la besogne à votre
place. Cependant, vous pourriez aussi vous concentrer sur votre rendez-vous auquel vous ne devez absolument pas arriver en retard et continuer à rouler sur
votre pneu dégonflé en vous répétant un mantra positif comme : « tu peux y arriver, tu peux y arriver,
etc. ». Ne pas prendre en considération la réalité telle
quelle peut vous amener à avoir un accident. Lorsqu’on accepte ce qui est, on est plus en mesure de
poser des gestes qui donneront un résultat adéquat.
Dans ce cas, changer votre pneu et repartir en sécurité.
Imaginez-vous tenant fermement un objet que vous
ne voudriez pas laisser aller, vos doigts le serrant si fort
qu’ils en deviennent rouges. Il y a donc une douleur
associée au fait de retenir, de s’agripper. Vous pouvez faire un rapprochement avec cette douleur dans
votre vie présente lorsque vous ressentez des émotions négatives, lorsque vous avez des attentes irréalistes, lorsque vos relations interpersonnelles sont conflictuelles. En bref, lorsque vous ressentez un malaise
quelconque, c’est probablement parce que vous
vous agrippez à quelque chose. Le malaise devrait
donc être un signal d’alarme afin de faire bouger les En santé mentale, lorsqu’on accepte la maladie et
choses.
les aspects qu’elle comporte, peu importe de quelle
maladie nous parlons, cela nous amène à poser de
Le lâcher prise n’est pas une formule magique que bons gestes, plus profitables pour l’autre et soi-même.
l’on prononce et qui résout directement notre pro- Si je comprends et accepte qu’une personne en déblème. Ce n’est pas non plus une recette où la per- pression a de l’énergie grand comme un verre d’eau
sonne mélange tous les ingrédients afin d’avoir un au lieu de grand comme une piscine, mes attentes
plat appétissant. Toutes ces choses sont extérieures à envers elle seront différentes et mon comportement
nous, mais dans le lâcher-prise, c’est une exploration s’en trouvera changé. Si j’ai un proche atteint de TPL,
de l’intérieur de nous qui doit être effectuée.
je dois m’attendre à des sautes d’humeur et à des
gestes impulsifs. En gardant mon calme dans ces siPour ce faire, on doit prendre le temps de s’arrêter et tuations, il m’est beaucoup plus facile de réagir cord’identifier les pensées, les attentes, les désirs, les exi- rectement. Si mon proche souffre d’un quelconque
gences, etc., qui ont élu domicile dans notre cer- désordre psychotique, je dois m’attendre à ce qu’il
veau.
ne se voit pas nécessairement comme étant malade
et qu’il veuille arrêter sa médication ou carrément ne
C’est le point de départ, la première étape, et elle pas vouloir la prendre. Qui voudrait prendre une méconsiste à identifier la situation qui est conflictuelle. dication pour une maladie qu’il est convaincu de ne
Nous devons aussi identifier nos réactions, nos com- pas avoir?
portements et nos émotions dans cette circonstance.
Souvent lorsque cet exercice est bien réalisé, le lâ- En acceptant ces faits, vous devenez en harmonie
cher prise s’effectue comme par miracle, sans effort. avec la réalité au lieu d’essayer d’aller à contre-sens.
Le lâcher prise en tant que tel n’est pas si difficile; Le lâcher prise, c’est aussi l’acceptation du moment
l’aventure, c’est de trouver les liens qui nous retien- présent, quel qu’il soit.
nent.
Certains n’y arrivent pas, car leur regard est tourné
vers l’extérieur et leurs actions proviennent du désir
de changer l’autre ou bien ils essaient de contrôler
les circonstances.
Pour en savoir davantage, nous offrirons cet automne
un court atelier sur le lâcher prise afin de découvrir et
de mettre en pratique les bases de l’approche. Trois
rencontres afin d’apprendre à « décrocher » et à aller
de l’avant.
Une deuxième étape consiste à accepter la situation,
à accepter ce qui est. J’entends facilement la con- Michel Gamache, intervenant
testation disant qu’on ne peut pas accepter qu’un
enfant soit malade, qu’on ne peut pas laisser quel10
Le cœur à chœur - Automne 2013
FORMATION À L’AUTOMNE 2013
Composer avec le Trouble de personnalité limite (TPL)
But du programme : être en mesure de vivre auprès d’une personne souffrant d’un trouble
de la personnalité limite, de l’aimer et de l’aider tout en demeurant en contrôle de sa
propre vie.
e obr
t
c
o
ut 2
b
é
D
Objectifs visés




Développer vos connaissances sur la problématique du trouble de la personnalité limite.
Comprendre le trouble de la personnalité limite (TPL) ainsi que sa dynamique relationnelle.
Susciter la réflexion sur la relation que vous avez avec une personne souffrant de TPL.
Amener des changements dans la dynamique relationnelle.
Déroulement : Dix rencontres hebdomadaires, comprenant un contenu théorique et des exercices
pratiques, le tout enrichi par des échanges avec les participants (es).
Date des rencontres : Les mercredis à partir du 2 octobre
Endroit : L’Accolade Santé mentale, 127, boul. St-Jean Baptiste, Châteauguay
Heure : De 18 h 30 à 21 h
Lâcher prise
Dé
e
obr
t
c
o
21
but
But du programme : Élargir la prise de conscience des situations avec les quelles nous
sommes inconfortables.
Objectifs visés
 Mieux comprendre et intégrer la notion du lâcher prise.
 Distinguer les zones d’efforts et d’inconforts.
 Formuler des objectifs réalistes et réalisables.
Déroulement : Trois rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout
enrichi par des échanges avec les participants(es).
Date des rencontres : Les lundis 21 octobre - 4 novembre - 18 novembre
Endroit : Clinique externe de santé mentale , 26, rue St-Pierre ,Saint-Constant
Heure : De 18 h 30 à 20 h 30
Pour réserver votre place, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059.
Inscription limitée à 10 participants.
Un minimum d’inscriptions est nécessaire pour offrir la formation.
Le cœur à chœur - Automne 2013
11
Groupe de partage à Saint-Constant
L’entraide, c’est une aide naturelle que des personnes se donnent lorsqu’elles vivent des moments difficiles à surmonter. C’est
l’action de s’aider les uns les autres, c’est choisir de partager
ses expériences et apprendre de nos pairs. Grâce à l’entraide,
on peut trouver ses propres solutions. Un moyen efficace et enrichissant de régler des difficultés.
Venez participer au groupe de partage, un endroit où l’acceptation, la compréhension et l’échange avec les autres sont à
l’agenda.
Les rencontres, animées par un intervenant de L’Accolade, auront lieu de 19 h à 21 h, à la
Clinique externe de santé mentale à Saint-Constant, 26, rue St-Pierre.
Ouvert à tous ceux qui ont un proche atteint d’une maladie mentale.
Entrée libre. L’inscription n’est pas nécessaire.
Date des prochaines rencontres :
26 septembre, 24 octobre, 21 novembre et
19 décembre 2013
Groupe d’entraide thématique à Châteauguay,
toutes problématiques de santé mentale
Mardi 10 septembre 2013 :
Stress…. Élastique
Mardi 8 octobre 2013 :
La codépendance : Lorsque l’autre devient
plus important que moi
Mardi 12 novembre 2013 :
Savoir dire non
Mardi 10 décembre 2013 :
Noël approche, parlons-en!
Les rencontres ont toujours lieu le 2e mardi du mois, de 19 h 30 à 21 h 30.
Elles sont animées par Carole, membre de notre organisme.
Endroit : L’Accolade Santé mentale
Entrée libre. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire.
12
Le cœur à chœur - Automne 2013
Un petit mot …
Chers membres et partenaires de L’Accolade,
Je prends quelques minutes pour vous dire au revoir. La vie
m’appelle ailleurs. Comme plusieurs d’entre vous le savez, je retourne dans mon coin de pays natal, les Cantons de l’Est. Être à la
barre de L’Accolade fut un plaisir et j’espère de tout cœur avoir su
répondre à vos demandes et besoins.
Le milieu communautaire est sans contredit un espace de soutien primordial dans
notre société où tout va trop vite et où les valeurs fondamentales doivent être portées
avec force. Souffrir est difficile mais souffrir seul est encore pire. Nous avons besoin du
soutien de la communauté, de ses organismes et de nos villes et instances. Nous avons
aussi besoin de bénévoles impliqués dans nos causes.
Je vous souhaite un bel automne et je suis certaine que le conseil d’administration
veillera avec rigueur et professionnalisme sur l’organisme.
Au plaisir!
m
13 déce
bre Cette année encore nous pensons à vous et à votre besoin de vous amuser, de sortir de la maison, d’avoir
un répit et pourquoi pas danser un peu avec Disco
Norm. Nous vous accueillerons le vendredi, 13 décembre 2013, à la salle du Club Âge d’Or SaintJoachim de Châteauguay pour un souper convivial
et une soirée de Noël amusante.
Surveillez votre courrier en novembre pour l’invitation envoyée à tous nos membres. Si vous n’êtes pas
encore membre de L’Accolade, ce sera l’occasion de le
devenir !
Bienvenue à tous !
Le cœur à chœur - Automne 2013
13
tenant
n
i
a
m
s
lace ez‐vou
Inscriv erver votre p
s
pour ré
IR À VEN
S
E
T
A
D
FORMATION 2014
Défi Bipolarité
But du programme : Transmettre des éléments éducatifs pour mieux comprendre le trouble bipolaire.
Objectifs visés
 Développer vos connaissances sur la maladie.
 Améliorer l’efficacité de votre aide.
 Faciliter la compréhension de ce que vit votre proche atteint.
Déroulement : Six rencontres hebdomadaires, comprenant un contenu théorique et des exercices
pratiques, le tout enrichi par des échanges avec les participants (es).
L’art de mieux communiquer
But du programme : vous outiller afin de mieux maîtriser les techniques de communication.
Objectifs visés
 Améliorer les habilités de communication avec notre proche.
 Mieux comprendre et utiliser les techniques de communication.
 Susciter la réflexion afin d’identifier notre type de communication.
Déroulement : Six rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout
enrichi par des échanges avec les participants (es).
Atelier anti-stress
But du programme : Développer divers outils pour faire face aux stress de façon zen.
Objectifs visés
 Comprendre le stress pour s’en libérer.
 Essayer concrètement différentes techniques.
 Apprendre à faire face à diverses situations avec calme.
Déroulement : Trois rencontres comprenant un contenu théorique et des exercices pratiques, le tout
enrichi par des échanges avec les participants (es).
Pour réserver votre place, veuillez communiquer au 450 699-7059 ou au 1 866 699-7059.
Inscription limitée à 10 participants.
Un minimum d’inscriptions est nécessaire pour offrir la formation.
14
Le cœur à chœur - Automne 2013
Livres, vidéocassettes, audiocassettes, dépliants à votre disposition.
Voici quelques-unes de nos nouvelles acquisitions.
Responsable, oui!
Coupable, non!
Yves-Alexandre Thalmann
Imparfaits, libres et heureux
Christophe André
Pratiques de l’estime de soi
Pour une juste prise de responsabilités
Des « Ce n’est pas ma faute » aux «
Je me sens toujours coupable », la
prise de responsabilité et de culpabilité sont d’ailleurs régulièrement confondues l’une et l’autre.
Ne plus de soucier de l’effet que l’on
fait sur les autres. Agir sans craindre ni
l’échec ni le jugement. Ne plus trembler à l’idée du rejet. Et trouver tranquillement sa place au milieu des
autres.
Pourtant, une juste prise de responsabilités est essentielle au bien-être : trop peu, et on
se positionne en victime; trop, et on se culpabilise.
Entre les deux, l’équilibre délicat est atteint lorsque
chacun assume les responsabilités qui lui incombent,
et seulement celles-ci : la responsabilité de ses actes,
de ses paroles, de ses pensées et de ses sentiments.
Ce livre va vous aider à avancer sur
le chemin de l’estime de soi. À la construire, la réparer, la protéger. Il va vous aider à vous accepter et à
vous aimer, même imparfait. Non pour vous résigner,
mais pour mieux évoluer. Pour être enfin vous-même,
imparfait, mais libre et heureux…
Yves-Alexandre Thalmann est psychologue et spécialiste
en développement personnel.
Arrêtez de vous culpabiliser
Alain J. Marillac
Retrouver votre autonomie intérieure
Imparfaits, libres et heureux a remporté le prix
Psychologies Magazine du Mieux-Vivre.
Christophe André est médecin psychiatre à l’hôpital
Sainte-Anne, à Paris.
Penser moins pour être heureux
Steven C. Hayes
Ici et maintenant, accepter son passé,
ses peurs et sa tristesse
La conscience de nos actes implique le sens de leurs conséquences. Le fait de s’attarder sur la
portée d’un geste ou d’une parole
peut entraîner des scrupules et un
jugement sur soi, et générer un sentiment de culpabilité. Il faut savoir
que cette culpabilité découle d’une
incapacité à déterminer ce que l’on veut ou pas,
d’une méconnaissance de ses limites personnelles et
d’un sens démesuré des responsabilités.
Ce livre nous encourage à accepter nos vies telles qu’elles sont, avec
ce qu’elles comportent de peines
et de frustrations, pour les vivres
vraiment, dans la plénitude de l’instant présent. L’acceptation est l’antidote à une vie de souffrances inutiles.
Au quotidien, il est nécessaire de ramener tout événement à des proportions réalistes, de définir les zones
qui éveillent cette émotion, de voir ce que l’on a rejeté de soi et, enfin, d’agir sur l’estime que l’on se porte.
Voici un programme en 5 étapes pour dépasser nos
émotions douloureuses et nous réaliser enfin. Il s’agira
d’identifier les valeurs qui nous tiennent à cœur, et les
buts essentiels que nous désirons profondément atteindre.
Facile à dire, mais comment lâcher prise? Comment
porter sur nous-mêmes un regard bienveillant?
Alain J. Marillac est formateur en communication interper- Steven C. Hayes est professeur de psychologie à l’Université
du Nevada.
sonnelle au Québec et en France.
Le cœur à chœur - Automne 2013
15