Meurtre à Pompéi - Lycée Collège Saint Louis de Saint

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Meurtre à Pompéi - Lycée Collège Saint Louis de Saint
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Meurtre à Pompéi
Un livre dont vous êtes le héros,
imaginé et écrit par
les élèves latinistes de 2ndeB
(2006-2007)
Elèves :
CALNICIUC Carla, CHARPY Coline, de MAQUILLE Tanguy, de VILLOUTREYS Claire,
MAITRUGUE Benjamin, ORAIN Margaux, PLANQUE Pauline, VERNIER Caroline.
Professeur : Mme M. TESSON.
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Sommaire
- Meurtre à Pompéi
p. 3
- Lexique
p. 35
- Quizz
p. 36
- Jeux
p. 38
- Table des illustrations
p. 39
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Meurtre à Pompéi
Vous êtes le héros de cette histoire qui se déroule à
Pompéi au Ier siècle ap. JC, avant l’éruption du Vésuve,
sous le règne de l’empereur Caligula.
Vous êtes Mithridates, esclave dans la maison de Lucius
Fabius Maximus. Vous apprenez le grec à son fils et votre
famille est à son service depuis de nombreuses
générations.
Vous avez trente-cinq ans, vous êtes brun avec des
cheveux mi-longs et des yeux verts. Vous détestez les jeux
de hasard et avez la phobie des araignées.
Au cours de cette aventure, c’est vous qui prenez les
décisions. À chaque étape, vous aurez à faire un choix qui
déterminera la suite des événements, parfois au péril de
votre vie ou de celle des autres protagonistes. Ce choix se
fait en cliquant sur le lien paragraphe XX.
Après avoir soigneusement médité sur les chemins qui
s’offrent à vous, rendez-vous au paragraphe indiqué.
La suite ne dépend que de vous…
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1.
C'est une belle matinée de printemps à Pompéi. Vous sortez de votre cubicula et comme
chaque matin, vous faites le tour de la maison pour saluer tous les résidents, en
commençant par le gardien. Vous jetez un regard furtif vers la taberna* qui est fermée
depuis quelques temps, car vous appréciez bien l'homme qui la louait. Après ce court arrêt,
vous entendez du vacarme provenant des culinae*.
Intrigué, vous comprenez alors rapidement qu'une réception se prépare et vous
dirigez vers les cuisines pour en apprendre davantage. Rendez-vous au paragraphe 16.
Sinon, vous continuez votre chemin, rendez-vous au paragraphe 18.
PLAN DE LA DOMUS
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2.
Vous vous rapprochez d’un groupe de femmes.
Vous les entendez, en train de se raconter les derniers ragots, lorsqu’une demoiselle
se rajoute au groupe avec un petit rire en leur disant :
- J’ai vu la domina avec le banquier !
- Vas-y ! Raconte ! répondent les autres dames, avides de ragots.
- Ils se sont cachés derrière une colonne du péristyle !
- Non, ça n’est pas vrai ! disent en choeur les autres commères.
- Si ! J’ai vu la domina mettre un énorme bracelet dans la main du banquier. Il est en
or pur, assorti de diamants d’argent étincelants, avec une perle qui brille de mille
feux. En plus, il est orné de plaques d’ivoire, faisant resplendir l’objet. Il est aussi
beau que précieux.
- Si elle lui a donné ce bracelet ; c’est qu’ils sont amants ! dit une de ces pipelettes.
Le groupe se remet à glousser.
- En plus, ils se sont murmuré quelque chose à l’oreille, et le banquier est reparti.
Vous repartez vers les autres esclaves lorsque vous apercevez Lucius Fabius
Maximus ayant tout écouté. Vous remarquez le regard étrange que celui-ci porte
vers sa femme revenant justement avec ce fameux banquier qui quitte discrètement
la soirée.
Vous observez Lucius Fabius Maximus, croisant les regards des commères et
devenant rouge de colère, se diriger vers sa femme :
- Et bien, tu es satisfaite ?
- De quoi parles-tu ? questionne la domina.
- Oh arrête de faire semblant de ne pas comprendre de quoi je parle, tu m’as assez
humilié pour ce soir ! Si j’entends encore une seule fois parler de cet homme dans
ma maison je n’imagine même pas ce que je pourrais faire !
Après ces mots, Lucius Fabius Maximus s’isole dans une cubicula* laissant la
domina seule avec les invités. Cette dernière, perturbée, excuse son mari auprès de
la foule et frappe des mains pour que la musique reprenne.
Rendez-vous au paragraphe 14.
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3.
Vous quittez la pièce. Un esclave accourt vers vous rapidement et vous apprend que la
domina vous attend dans l'hortus.* Vous traversez le peristylum* à grands pas et entrez
dans l’hortus.
Le jardin est partagé en trois allées de fin gravier blanc qui débutent lors d’un
couloir extérieur soutenu par des colonnes en marbre et abrité par un toit en tuiles
rouges protégeant de la pluie et du soleil. Entre chaque allée, il y a un espace
suffisamment large pour que des arbres et arbustes fruitiers y soient plantés.
Le jardin se trouve au centre de la domus*, dont les murs qui bordent celui-ci sont
peints de fresques grandioses par leurs couleurs et leur beauté.
Les allées latérales ne touchent pas directement les bords de la domus. En effet de
hauts peupliers forment un mur naturel entre l’habitation et l’espace découvert.
De plus, il y a un espace consacré à une culture très variée de petites fleurs de
couleurs vives et chatoyantes. Du côté gauche, l’entrée de l’hortus dans le dos, se
trouve un grand saule pleureur sous lequel la maîtresse aime à s’allonger ou même à
s’asseoir sur le petit banc de marbre rose venu exprès de Chemtou en Tunisie. Entre
chaque allée, la pelouse est chaque jour taillée et arrosée afin qu’elle garde un vert
doux et beau. Au fond du jardin, on cultive un potager avec toutes sortes d’espèces
de légumes ainsi que des agrumes et d’autres fruits exotiques.
Vous y trouvez la domina qui fait nerveusement les cent pas sous le saule pleureur.
En vous voyant arriver, elle s’approche de vous et vous annonce qu’elle a une lettre
à vous dicter. Elle semble mal à l’aise et assez hésitante :
« Antonia Aemilia à son très cher ami salut.
Je suis très touchée par la confiance et l’amitié dont témoigne votre lettre. Soyez
sûr que cette affection est réciproque et que je ferai mon maximum pour vous.
Cependant je souhaiterais que notre correspondance demeure secrète. En effet, mon
époux désapprouverait très certainement.
Je crains de ne pas pouvoir vous témoigner mon affection autant que je le
souhaiterais, ne pouvant demander une telle chose à mon mari. Néanmoins j’ai
réfléchi à la situation, et, lors du dîner de ce soir, je donnerai un bijou en gage de
mon amitié.
J’espère avoir répondu au mieux à vos attentes. Adieu. »
Rendez-vous au paragraphe 25.
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4.
Vous vous rapprochez d’un groupe de femmes. Vous les entendez, en train de se
raconter les derniers ragots, lorsqu’une demoiselle se rajoute au groupe avec un
petit rire en leur disant :
- J’ai vu Antonia Aemilia avec le banquier !
- Vas-y ! Raconte ! répondent les autres dames, avides de ragots.
- Ils se sont cachés derrière une colonne du péristyle !
- Non, ça n’est pas vrai ! disent en chœur les autres commères.
- Si ! J’ai vu la domina mettre un énorme bracelet dans la main du banquier. Il
est en or pur, assorti de diamants d’argent étincelants, avec une perle qui brille
de mille feux. En plus, il est orné de plaques d’ivoire, faisant resplendir
l’objet. Il est aussi beau que précieux.
- Si elle lui a donné ce bracelet ; c’est qu’ils sont amants ! dit une de ces
pipelettes.
Le groupe se remet à glousser.
- En plus, ils se sont murmuré quelque chose à l’oreille, et le banquier est
reparti.
Vous voyez alors le banquier repartir en catimini, en longeant les murs. Mais vous
voyez aussi le dominus qui écoute attentivement les femmes. Il semble indigné et
ses yeux lancent des éclairs.
Rendez-vous au paragraphe 2.
5.
Vous arrivez à la domus pour donner votre cours de grec sans la moindre
petite idée de ce qui vous attend. A peine avez-vous franchi le seuil que Lucius
Fabius Secundus se précipite vers vous :
- Ils sont venus l’arrêter ! Des hommes sont venus l’arrêter, j’ai vu par la fenêtre de
ma chambre !
Le garçon s’exprime avec une telle précipitation, que vous ne comprenez pas le
moindre mot et lui demandez de répéter plus calmement :
- En l’arrêtant, les hommes l’on accusé d’avoir tué quelqu’un sur la place du forum,
ils ne lui ont même pas laissé le temps de me dire au revoir. Lucius Fabius Maximus
avait l’air très surpris, je ne comprends pas pourquoi ils m’ont pris mon père!
D’ailleurs, vous n’en revenez pas vous-même. Vous avez du mal à y croire et vous
vous promettez d’y réfléchir davantage à la fin de votre cours de grec. Après avoir
rassuré le bambin en lui promettant que tout finirait par s’arranger, vous reprenez le
cours, là où vous en étiez resté la veille.
Après votre cours, vous décidez d’aller au thermopolium* pour vous restaurer
rendez-vous au paragraphe 15.
Vous préférez vous rendre aux thermes pour vous délasser et rencontrer du monde
rendez-vous au paragraphe 32.
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6.
Vous vous retournez et apercevez Lucius Fabius Maximus qui s’élance violemment
vers sa femme et qui lui lance ces quelques paroles. Vous ne comprenez pas son
attitude étrange :
- Que faisais-tu avec cet homme? dit-il d’un ton agressif et méchant.
Antonia Aemilia faisant comme si rien ne s’était passé répond calmement :
- Je ne vois pas et ne comprends pas de quoi tu parles, calme toi voyons et profite de
la soirée.
- De quoi je parle, hurle Lucius Fabius Maximus. Et bien je vais te rafraîchir la
mémoire, tu es ma femme souviens t’en !
Il se retourne brusquement et se heurte à un esclave qui s’écroule à terre. Il dit :
- Relève-toi espèce d’incapable, ne me fais pas honte toi aussi.
Le dominus part ensuite dans la même direction que le banquier en bousculant et
en injuriant les convives qu’il croise. En arrivant à la porte du triclinium, il jette un
regard noir à sa femme qui est restée là, sans bouger au milieu de la foule.
Si vous voulez savoir comment se termine la soirée en l’absence du dominus,
rendez-vous au paragraphe 14 mais si vous voulez savoir où se rend le dominus
après la dispute, rendez- vous au paragraphe 27.
7.
Vous avancez dans le triclinium et découvrez deux hommes âgés qui parlent
politique.
Le premier, Caius Livius Emeritus, est un petit homme barbu qui semble très
intelligent, tandis que le second est très grand, un peu plus jeune que le premier et
est d’une grosse corpulence.
Intéressé, vous décidez de vous approchez discrètement et curieusement, pour
écouter leur conversation. Le barbu, allongé sur l’un des trois lits, entame la
conversation :
- Ce Caligula est vraiment fou ! Avez-vous entendu parler de ses derniers
dérapages ?
- Oui, un ami m’a dit cela, hier. J’ai été surpris d’apprendre qu’il voulait nommer
son cheval consul, mais de toute façon, nous pouvons nous préparer à toutes sortes
d’extravagance avec cet empereur…
- En effet, il est un peu bizarre ! Si vous permettez que je donne mon avis sur cette
affaire, j’oserai seulement dire qu’il devrait être démis de ses fonctions… Où va
notre empire comme ceci ? Il faudrait un empereur un peu plus…
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En prononçant ces derniers mots, le petit barbu tourne la tête, et arrête nette sa
discussion en vous apercevant. Comprenant que vous êtes de trop, vous vous retirez
discrètement.
Rendez-vous au paragraphe 2.
8.
Non, non. Vous êtes trop honnête pour fouiller dans la cubicula* de la domina.
Néanmoins vous jetez un coup d’œil rapide au cas où elle aurait laissé un indice
visible, lorsque la sœur de la domina, Verina Aemilia arrive :
« Que faites-vous donc dans la chambre de Antonia Aemilia? » s’exclame-t-elle.
Vous la regardez attentivement quelques secondes, puis décidez de tout lui
raconter :
« Je m’appelle Mithridates, je suis un esclave du dominus et également percepteur
de Secundus. Comme vous le savez sûrement, Lucius Fabius Maximus est en prison
et je suis persuadé de son innocence. J’ai bâti mon opinion grâce à des faits concrets.
Tout d’abord, la taberna* est fermée depuis un petit moment et d’après ce que l’on
raconte, le détenteur aurait de graves problèmes d’argent et risquerait de perdre sa
citoyenneté. Ensuite, lors d’une soirée donnée par Lucius Fabius Maximus, Antonia
Aemilia a donné un bracelet d’une grande valeur au banquier. De plus, même si
peu de personnes croient Lucius Fabius Secundus, il m’a affirmé que son père était
avec lui lorsque le crime a eu lieu et j’ai appris par un témoin ayant vu l’ombre de
l’assassin, que son ombre n’avait nullement l’allure de celle de Lucius Fabius
Maximus. Cependant, le plus surprenant demeure une certaine lettre ayant été
remise à Antonia Aemilia, d’après ce que m’a dit un esclave de la domus. Si on relie
toutes les informations, on peut donc en déduire que mon maître ne peut pas avoir
commis ce crime. ».
Après avoir exprimé votre point de vue avec une telle conviction, vous attendez
l’avis de Verina Aemilia qui a l’air surprise et convaincue à la fois :
« Vous venez de me donner là des arguments bien convaincants, Mithridates.
J’avoue avoir douté de l’innocence de Lucius Fabius Maximus mais après ce que je
viens d’entendre, nous ne pouvons pas le laisser mourir sans rien faire.
Rendez-vous au paragraphe 36 pour connaître les intentions de Verina Aemilia et de
l’esclave.
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9.
On voit, sur cette illustration,
la place du forum, à Pompéi.
À cette heure matinale, bien que les gens qui se pressent déjà là ne soient pas encore
très nombreux ni très bruyants, la place principale de Pompéi est déjà le siège des
premières agitations de la journée. Au long des rues, les tabernae* et les
thermopolia* ouvrent. Vous croisez des esclaves envoyés chercher de l'eau, des
prêtresses apprêtant les temples. Vous vous promenez sans but dans le Forum,
quand un hurlement interrompt vos rêveries. Vous vous retournez pour voir arriver
une femme échevelée, courant comme si sa vie en dépendait, manquant à chaque
pas de trébucher sur sa toge, et continuant de hurler. Un passant l'arrête, lui
demande de se calmer et de lui dire clairement ce qu'elle a vu.
- Un m…mort !!! Il y a un ca-cadavre…avec du sang partout… c'est affreux!!
bredouille-t-elle.
- Un mort ? Il y a un mort ? Qui a vu un mort ? Où un mort ?
Les promeneurs se sont regroupés, attirés par les cris hystériques.
- Là-là bas, dans une ruelle, à côté du temple d'Isis…
Elle n'a pas le temps d'en dire plus ; une voix d'homme venue de la ruelle en
question appelle :
- Il est ici ! Le cadavre ! Que quelqu'un appelle les cohortes !
Mais, en fait de police urbaine, ce sont des cohortes de curieux qui envahissent
l'endroit indiqué. Porté par la bousculade générale, vous ne pouvez que suivre le
mouvement. Vous parvenez à vous frayer un passage à coups de coudes parmi les
personnes agglutinées là et le corps rentre dans votre champ de vision. Ce n'est pas
un spectacle très ragoûtant. Le mort gît face contre terre, baignant dans son sang,
entouré de débris de poterie.
Vous entendez derrière vous les voix des curieux.
- Qui est-ce ?
- Je ne sais pas, je ne le vois pas…
L'homme qui a découvert le corps se penche pour le retourner. Le visage qu'il
découvre vous semble familier… Où avez-vous pu voir cette personne?
- Hé mais je le reconnais ! crie quelqu'un dans l'assistance (vous reconnaissez
Quintus Hostilius Emilienus, présent au dîner de la veille). Je l'ai vu hier à la
réception donnée chez Lucius Fabius Maximus!
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- Vous avez raison ! C'est… Spurius Plautius Lupinus, c'est bien cela ?
- Spurius Plautius Lupinus ? Celui que Lucius Fabius Maximus a jeté dehors ?
- Jeté dehors ?
- Si vous étiez là, vous n'avez pas pu ne pas le remarquer ! Lucius Fabius Maximus
était dans une colère noire !
- Ah ! Lui ? Je ne savais pas qu'on l'avait invité…
- Moi non plus… En tout cas, ce n'est pas Lucius Fabius Maximus qui pleurera sur
son sort.
- Antonia Aemilia, par contre… Elle et Spurius Plautius Lupinus semblaient bien
plus proches qu'ils ne l'auraient dû.
- Non, vous croyez que…?
Le cri d'une femme surexcitée interrompt les conversations.
- Regardez ce bijou ! C'est un bracelet de femme, à n'en pas douter, et de femme
riche !
- Je le reconnais ! renchérit une autre. Antonia Aemilia le portait hier à la fête… Oh,
cela me revient ! Elle l'avait donné à cet homme !
Les commentaires vont bon train jusqu'à l'arrivée de la cura urbis, la police
urbaine. A peine les cohortes avaient-elles demandé qui était le mort et si quelqu'un
avait des informations utiles à donner, qu’elles étaient envahies par les témoignages
plus ou moins enjolivés, des commentaires et des "si vous voulez mon avis", d'un
véritable troupeau d'observateurs très fiers d'apporter leur contribution plus ou
moins exacte. Quelques minutes plus tard, vous entendez l'un des hommes de la
cohorte urbaine demander qu'on envoie des statores, "policiers" chargés des
arrestations, chez le Lucius Fabius Maximus pour lui demander des explications.
Inquiet pour la suite des événements, vous retournez à la domus. Rendez vous au
paragraphe 23.
Vous devez faire une course avant de rentrer à la domus* allez au paragraphe 34.
10.
Vous allez vérifier si tous les invités sont là et si tous les plats sont prêts. Quand
soudain, vous voyez le banquier repartir en catimini, se cachant bien des regards.
Vous vous rendez au paragraphe 6.
11.
Vous avez décidé de rester dans votre lit ce matin. La soirée d’hier soir vous a épuisé
et vous avez besoin de sommeil. Cependant vous de dormez pas de l’œil du juste
puisque ce sont des coups sur la porte qui vous réveillent. Vous ajustez en vitesse
vos habits et vous dirigez vers la grande porte d’entrée. Vous apercevez le portier en
grande discussion avec des policiers. L’homme vous demande d’aller chercher vos
maîtres et c’est intrigué que vous obéissez.
La première phrase des hommes de loi est pour la domina
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- Est-ce que ce bracelet vous appartient ? demandent-ils d’un ton peu sympathique
en présentant un splendide bijou que vous reconnaissez être celui que le maître
offrit l’an passé à Antonia Aemilia.
- Oui, dit elle d’une voix de petit enfant confus que l’on aurait surpris en train de
faire une bêtise.
- L’avez-vous remis hier soir à Spurius Plautius Lupinus, avant qu’il ne s’en aille ?
Lucius Fabius Maximus se tourne alors vers sa femme d’un air furieux, accusateur
et triste à la fois.
La voix de la domina se remplit de larmes et sur son visage se réalise une étrange
transformation : on peut y lire de la honte à cause de ses yeux rougissants, et du
désespoir par ses joues qui se creusent.
- Je …Oui…, finit-elle par dire tout bas comme s’il s’agissait d’un secret.
Ils se retournent vers Lucius Fabius Maximus et lui posent cette question :
- Est-il vrai qu’hier soir vous vous êtes emporté contre votre femme et que la raison
de cette dispute était Spurius Plautius Lupinus ?
- Oui.
- Bien, Monsieur, au nom de la loi, je vous arrête.
Vous voyez alors la domina se précipiter vers son mari qui la repousse en lui
lançant ces paroles à la figure :
- Parle, dis nous pourquoi, il n’y a que toi qui puisses arranger les choses !
Mais constatant le silence désespéré de la femme, il se retourne vers les policiers :
- Dites moi au moins je vous prie le motif de mon arrestation.
- Le meurtre de Spurius Plautius Lupinus.
C’est alors qu’Antonia Aemilia stupéfaite s’enfuit en courant sous votre regard
ébahi, pour pleurer de honte et de tristesse dans sa chambre.
Vous, vous vous jurez de tirer tout cela au clair. Vous vous rendez au paragraphe 31.
12.
Le triclinium.
C’est là que les riches habitants des domus prennent
leurs repas, allongés sur l’un des trois lits, et se
servant au milieu de ces derniers.
Arrive enfin l'heure où l'on sert le gustatio*. Sur un plateau argenté venant de Grèce, se
trouve un panache d'huîtres et d'escargots ornés de quelques légumes frais. Un
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esclave trapu tourne autour de la petite table basse pour que vous puissiez vous
servir. On sert aux invités, comme accompagnement, dans de scintillantes coupes, le
mulsum* provenant d'Espagne. Lors de la prima mensa*, vous voyez arriver dans le
triclinium un grill doré où sont placés côte à côte quelques faisans, canards, chauds et
encore fumants. Lorsqu'un second esclave s'approche pour que vous puissiez en
prendre un ou deux, vous vous émerveillez en voyant la disposition parfaite de ces
volailles alignées! Ensuite, les plats défilent et s'enchaînent. Tout d'abord le poisson
nappé de son garum* et après arrive dans une magnifique caccabus* en terre cuite un
mélange de chou et de poireaux relevés grâce à l'harmonieuse combinaison d'ail et
de coriandre. Tout cela accompagné d'un vin coupé d'eau.
Si vous désirez rester dans le triclinium* et écouter les conversations, rendez-vous au
paragraphe 7. Si vous préférez aller dans la cuisine auprès des autres esclaves, rendez-vous
au paragraphe 20.
13.
Vous avez tellement peur de vous faire repérer, et dénoncer, que vous n’hésitez pas
à vous jeter sous le lit en entendant ces pas. La personne entre en effet dans la
cubicula*, où elle a sûrement entendu le bruit de vos recherches. Vous apercevez,
entre deux pans de la couverture, que c’est une femme qui ressemble énormément à
Antonia Aemilia. Vous en déduisez donc que ce doit être sa sœur. Vos hypothèses
se confirment, car elle a bien entendu du bruit, puisqu’elle demande :
- Y a-t-il quelqu’un ?
Bien évidemment, vous ne répondez pas, car vous tenez à votre peau. Et lorsque
celle ci s’apprête à partir, vous poussez soudainement un petit cri sec et aigu. Vous
venez en fait d’apercevoir une araignée sous le lit, juste au dessus de votre tête, vous
qui avez la phobie des araignées… La dame se penche sous le lit et vous voit, et elle
paraît furieuse. Vous ne savez que faire, que dire, car vous êtes figé par l’angoisse et
la honte…
Vous vous rendez au paragraphe 22, pour en savoir plus sur votre sort…
14.
Lucius Fabius Maximus parti, tous les convives se retournent vers Antonia Aemilia et
bientôt l’encerclent. Les regards fixés sur elle, elle fait mine de ne pas comprendre le
comportement étrange de son époux et dit : « Ne faites donc pas attention à mon
cher conjoint, je ne sais quelle mouche le pique ce soir ! » elle se met à rire, gênée.
Puis, pour que les invités ne s'attardent pas trop sur le sujet et pour qu'il n'y ait pas de
rumeurs lancées, elle fait appeler les esclaves musiciens pour qu'ils divertissent
l'assemblée. Peu à peu, après ce léger incident, la fête reprend son cours normal. Le repas
se termine avec la secunda mensa* où l'on amène des fruits juxtaposés sur une assiette
en or blanc ornée de petites friandises sucrées.
Les gens discutent de faits divers, s'amusent, et c'est ainsi jusqu'à l'heure où tout le monde
quitte la demeure. Après que le garde eut fermé la porte d'entrée, les esclaves vaquent à
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leurs activités : rangement, vaisselle... Etant épuisé de votre journée, vous allez en
direction de votre chambre pour y faire un petit somme bien mérité.
Vous ferez une grasse matinée le lendemain, rendez-vous au paragraphe 11.
Vous vous lèverez tôt le lendemain, rendez-vous au paragraphe 21.
15.
Thermopolium. C’est là que les pompéiens venaient
prendre un repas rapide, ce qui correspond au fastfood actuel. On y voit le comptoir en L, avec les grands
trous où l’on pouvait prendre de la nourriture. On
aperçoit également l’ouverture sur la rue.
La faim commence à se faire sentir, et vous éprouvez le besoin de sortir à cause de la
lourde ambiance qui règne dans la domus*. Vous décidez donc de vous rendre au
thermopolium*, en face de la domus* où vous travaillez, pour boire un peu de
soupe. Vous traversez donc la rue de l’Abondance, et ouvrez la porte du bâtiment.
A l’intérieur, il fait très chaud, à cause du nombre important de personnes s’y
trouvant. Mais ces personnes n’occupent pas le centre de la pièce, pour y laisser une
personne qui semble un peu dérangée, qui boit dans une grande jarre remplie de
passum* et qui raconte une histoire dont vous n’entendez pas un mot, à cause du
brouhaha alentour. Vous n’y prêtez pas attention, et décidez d’aller au fameux
comptoir en L, pour vous rafraîchir, et manger. Vous prenez un peu d’eau à la
fontaine, et vous allez vous asseoir dans un coin avec votre alléchante soupe.
L’homme bizarre se trouve encore dans le thermopolium*. Curieux de savoir ce qu’il
peut bien raconter pour rassembler autant de monde autour de lui, vous vous
approchez. Vous réalisez tout de suite que vous avez bien fait, en entendant
l’homme prononcer ces mots :
- Hier soir…j’traînais dans le coin…j’étais près de la domus d’en face. J’ai vu
quelqu’un qu’est sorti de la domus… c’était le banquier, je crois, celui qu’on a
retrouvé mort ce matin. Un peu plus loin dans la rue…j’ai vu une ombre, cachée
entre deux domus, qui attendait apparemment le banquier. C’était la silhouette d’un
grand type maigre, et j’peux pas vous en dire plus sur lui, parce que j’me souviens
pas de grand chose ! Ensuite, les personnes se sont poursuivies, et sont parties plus
loin. J’étais tellement fatigué que j’ai pas eu le courage de continuer mon chemin
pour voir ce qui s’passerait ensuite.
Beaucoup de personnes se mettent alors à rire et à se moquer du pauvre homme, en
lui disant d’arrêter de raconter des faits qui ne se sont pas déroulés. Vous n’êtes pas
tant convaincu que le reste du thermopolium que l’homme fabule.
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Vous n’osez pas aller parler à l’homme, et sortez du bâtiment.
Vous rentrez à la domus pour être sûr qu’on n’a pas besoin de vous avant de
continuer votre journée. Rendez-vous au paragraphe 24.
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16.
Avant même de rentrer dans la cuisine, vous entendez le va et vient des cuisiniers et
les aliments en train de frire. Lorsque vous entrez dans la cuisine, vous trouvez sur
votre gauche un évier demi-circulaire rempli de vaisselle qu’un esclave s’applique à
nettoyer. À votre droite se trouve une porte qui mène aux réserves de provisions.
Toujours à l’entrée, vous pouvez remarquer en face le fourneau sur-lequel un
cuisinier est en train de faire frire des fricassés de canard qui dégagent une odeur
alléchante pour le festin de ce soir et un autre cuisinier s’occupe de faire cuire le
poisson. Si vous vous avancez, vous rencontrez au fond sur la droite une marmite
qui fait bouillir le poireau qui accompagnera la viande. Un autre cuisinier se charge
d’ouvrir les huîtres pour le gustatio* de ce soir. Dans le même temps, un cuisinier
placé à côté du fourneau prépare la fameuse sauce condimentaire à base de poisson
appelé garum*. Vous entendez un esclave qui arrive pour annoncer aux cuisiniers
que le maître exige que l’on prépare également des volailles rôties pour ses
convives. Alors un cuisinier se met directement à l’ouvrage, ayant fini de remplir les
amphores de mulsum*, un mélange de miel et de vin. Toujours sur votre gauche,
sont suspendus les différents ustensiles comme les louches, les couteaux, les
casseroles, les moules, etc. Ainsi, vous découvrez l’agitation d’une cuisine pour
préparer un grand repas.
Rendez vous au paragraphe 18.
17.
Vous entrez dans la salle, toujours pensif, et apercevez tout de suite la petite mine
triste du garçonnet. Vous décidez de lui demander ce qui ne va pas :
- Bonjour Lucius Fabius Secundus, excusez-moi mais quelque chose ne va pas ?
L’enfant éclate en sanglots et essaie d’articuler quelques mots :
- Il est innocent… rien fait… personne me croit… il était avec moi parce que j’avais
fait un cauchemar… je le jure !!
Vous déduisez donc que Lucius Fabius Maximus a travaillé très tard pour se
changer les idées et oublier ce dîner catastrophique, a entendu son fils pleurer, donc
il est aller le réconforter, ce qui le disculpe irréfutablement! Mais…seulement à vos
yeux car, comme le dit si bien Secundus, personne ne peut croire un enfant. Vous
rassurer le petit en lui disant que tout va finir par s’arranger puis commencez le
cours de grec malgré la réticence de votre esprit qui préférerait réfléchir à une
manière de régler le problème de Lucius Fabius Maximus.
Le cours fini, vous avez quelques heures de liberté devant vous et décidez de sortir
en ville pour réfléchir et essayer peut-être d’en apprendre davantage…
Vous décidez d’aller au thermopolium* pour vous restaurer : rendez-vous au
paragraphe 15.
Vous vous rendez aux thermes pour vous délasser et rencontrer du monde :
paragraphe 32.
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18.
Péristyle dans l’hortus de la domus.
Vous quittez la pièce. Un esclave accourt vers vous rapidement et vous apprend que la
domina vous attend dans l'hortus*. Vous traversez le peristylum* à grands pas et entrez
dans l’hortus.
Le jardin est partagé en trois allées de fin gravier blanc qui débutent lors d’un
couloir extérieur soutenu par des colonnes en marbre et abrité par un toit en tuiles
rouges protégeant de la pluie et du soleil. Entre chaque allée, il y a un espace
suffisamment large pour que des arbres et arbustes fruitiers y soient plantés.
Le jardin se trouve au centre de la domus*, dont les murs qui bordent celui-ci sont
peints de fresques grandioses par leurs couleurs et leur beauté.
Les allées latérales ne touchent pas directement les bords de la domus. En effet de
hauts peupliers forment un mur naturel entre l’habitation et l’espace découvert.
De plus, il y a un espace consacré à une culture très variée de petites fleurs de
couleurs vives et chatoyantes. Du côté gauche, l’entrée de l’hortus dans le dos, se
trouve un grand saule pleureur sous lequel la maîtresse aime à s’allonger ou même à
s’asseoir sur le petit banc de marbre rose venu exprès de Chemtou en Tunisie. Entre
chaque allée, la pelouse est chaque jour taillée et arrosée afin qu’elle garde un vert
doux et beau. Au fond du jardin, on cultive un potager avec toutes sortes d’espèces
de légumes ainsi que des agrumes et d’autres fruits exotiques.
Vous y trouvez la domina qui fait nerveusement les cent pas sous le saule pleureur.
En vous voyant arriver, elle s’approche de vous et vous annonce qu’elle a une lettre
à vous dicter. Elle semble mal à l’aise et assez hésitante :
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18
« Antonia Aemilia, à son très cher ami, salut.
Je suis très touchée par la confiance et l’amitié dont témoigne votre lettre. Soyez
sûr que cette affection est réciproque et que je ferai mon maximum pour vous.
Cependant je souhaiterais que notre correspondance demeure secrète. En effet, mon
époux désapprouverait très certainement.
Je crains de ne pas pouvoir vous témoigner mon affection autant que je le
souhaiterais, ne pouvant demander une telle chose à mon mari. Néanmoins j’ai
réfléchi à la situation, et, lors du dîner de ce soir, je donnerai un bijou en gage de
mon amitié.
J’espère avoir répondu au mieux à vos attentes. Adieu. »
Votre maîtresse vous congédie et vous allez donner votre cours de grec à l’enfant de
la famille, Lucius Fabius Secundus.
Rendez vous au paragraphe 25.
19.
Salle principale de la Fullonica Stephani.
On voit le grand bassin, où les linges étaient
placés, et piétinés.
Vous pénétrez dans la fullonica et un foulon s’approche de vous et vous propose de
prendre votre linge, vous le lui donnez. A cet instant, le foulon dépose votre linge
dans une cuve remplie d’eau et d’urine. Etant épuisé par cette nuit agitée, vous
décidez de vous asseoir sur un banc un peu plus loin. De là, vous apercevez les
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19
foulons entrer dans la cuve et commencer à fouler le linge. A coté de vous, deux
hommes parlent si fort que vous ne pouvez vous empêchez de les écouter :
- Sais-tu que j’ai prévu d’ouvrir un thermopolium* dans la rue de Mercure ?
- Ah bon ? Et où vas-tu trouver l’argent nécessaire ? Sans vouloir t’offenser, tu n’en
as pas les moyens.
- Justement, je pensais faire appel à un banquier privé.
- Oui, c’est une bonne idée mais fais attention si tu ne rembourses pas à temps, tu
seras frappé de déchéances civiques. »
Vous sentez que vous êtes de trop, donc vous vous levez, avertissez le foulon, qui
était en train de vider dans la cuve le vase dans lequel les gens urinent, que vous
reviendrez plus tard. Vous reprenez votre chemin et rentrez à la domus.
Après votre petite visite à la fullonica, vous êtes prié d’aller au paragraphe 26.
20.
Vous rejoignez la culina*, et apercevez deux de vos compagnons, qui finissent de
préparer des plats à l’allure alléchante. Ces deux personnes sont assez différentes,
car le premier est jeune, assez grand, plutôt sympathique, et il est nouveau dans la
domus* comme esclave. Le second est plus petit, nerveux et il est l’un des plus vieux
serviteurs de votre maître. Vous décidez d’entamer une conversation, car cela fait
plusieurs heures que vous travaillez, et cherchez un moment de repos…
- Ca y est, la cena* va bientôt commencer, car la plupart des convives sont arrivés !
- Oui, je pense. Je les ai brièvement aperçus, entre deux services… Il me semble
avoir vu des personnes populaires à Pompéi, notamment un grand architecte, dont
j’ai le nom sur le bout de la langue ! C’est le petit homme aux cheveux blonds, sur
un des lits du triclinium. Sa femme est aussi là, mais elle est seulement boulangère.
Quand je les ai aperçus, ils discutaient avec l’artisan du bronze de la rue de
l’abondance, qui est le petit vieillard. Un peu plus loin, j’ai également pu voir le
directeur de la Grande Palestre, entretenir une discussion avec un autre directeur,
celui du Théâtre. Antonia Aemilia discutait avec un homme qui m’est inconnu !
répond le jeune.
- Cela fait beaucoup de monde, et ce soir, nous n’allons pas avoir beaucoup de
temps pour nous asseoir ! dit le petit nerveux.
Content d’avoir pu échanger quelque mots, durant cette longue soirée, vous prenez
congé de vos amis.
Vous passez près d’un groupe de femmes qui chuchotent. Vous vous rapprochez
pour écouter ce qu’elles disent, paragraphe 2.
Comme tout esclave discret qui se respecte, vous passez à côté du groupe de dames
sans écouter quoi que ce soit : paragraphe 10.
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20
21.
Rue de l’Abondance
Ce matin, en raison des phénomènes de la veille qui vous tracassent, vous vous
réveillez tôt et décidez de faire un tour au Forum avant que toute la maisonnée ne se
réveille. En sortant de votre cubicula*, vous remarquez que les esclaves sont déjà
tous à l’ouvrage. Vous vous dirigez vers la porte et lorsque vous sortez de la maison
vous vous situez dans la rue des Augustales et vous faites face à l’une des quarante
boulangeries qui existent à Pompéi. De votre place, vous pouvez observer le
boulanger qui pose ses pains prêts à être vendus sur le comptoir et déjà une queue
de dix mètres d’esclaves attend d’être servie pour pouvoir acheter du pain pour leur
maître. Vous humez l’air frais qui s’offre à vous et qui aujourd’hui est doux et
délicat. Hormis des esclaves, vous ne rencontrez personne dans la rue. En partant de
la maison vous prenez à gauche et longez comme cela la rue des Augustales.
Ensuite, à la deuxième intersection vous tournez à gauche, ce qui vous amène entre
le temple de Jupiter et le marché. Comme toujours, vous ne pouvez vous empêcher
d’admirer les six colonnes corinthiennes sur la façade du temple de Jupiter si
joliment sculptées. Vous vous étonnez avec surprise que le temple de Jupiter soit
désert mais après cette courte réflexion vous vous rendez compte qu’il est encore
très tôt ! Le marché, qui est sur votre gauche, est représenté sous la forme d’un
portique ouvert sur la place avec huit grands piliers en briques qui encadrent autant
d’entrées. Les commerçants commencent d’ailleurs tout juste à installer leurs
légumes, fruits et bien d’autres aliments encore… En marchant tout droit, vous avez
atteint votre objectif car à ce moment même vous vous trouvez dans le forum. Vous
avez d’ailleurs la chance de pouvoir contempler à votre aise le lever du soleil. En
effet c’est un spectacle non négligeable car le soleil tape sur le pavé qui recouvre la
place et l’éclaire merveilleusement. Tel est le panorama qui s’offre à vous et peutêtre êtes-vous satisfait de votre petite balade dans Pompéi…
Vous décidez de rester sur le forum, rendez-vous au paragraphe 9.
Vous décidez de continuer à déambuler dans la ville tranquillement puis de rentrer
donner votre cours de grec, rendez-vous au paragraphe 5.
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21
22.
Cette femme est en effet hors d’elle et elle vous dit, sur un ton à la fois violent et
ironique :
- Que faites vous ici ? Vous cherchiez quelque chose peut-être ? Je dois sûrement
pouvoir vous renseigner !
- Je cherche des indices, qui pourraient m’être précieux, afin de sauver mon
dominus !
Celle-ci ne vous croit pas une seconde, et veut vous emmener pour vous corriger :
- Je vais vous emmener vous faire battre ! Esclaves ! Venez, nous allons faire fouetter
ce barbare !
Les gardes arrivent, et Antonia Aemilia, qui vient de rentrer, a été alertée par les
bruits, et accourt, avec les gardes… Vous vous dites que vous êtes fichu !
La domina demande à sa sœur Verina Aemilia ce qui s’est passé, et sa sœur lui
explique tout. Vous expliquez en même temps à votre domina, que vous cherchiez
la lettre, et par bonheur, elle qui vous fait confiance, vous croit sur parole et
ordonne à sa sœur et aux gardes de vous libérer.
Elle vous demande même de l’accompagner, pour aller tout expliquer, et ainsi faire
libérer son mari ! Rendez-vous au paragraphe 28.
23.
Pour rentrer à la domus*, vous empruntez la rue de l’Abondance, bondée à cette
heure matinale par les commerçants, les chariots et même par les Pompéiens venant
acheter leurs mets pour le déjeuner. Arrivant à vous faufiler dans la foule qui se
presse aux abords des magasins grâce à votre agilité, vous apercevez enfin la ruelle
du Lupanar. Vous prenez à gauche pour y parvenir. Pouvant marcher sans être gêné,
vous décidez d’accélérer le pas pour arriver à devancer les statores*. Lorsque vous
êtes enfin à hauteur de la rue des Augustales, vous voyez les hommes de loi qui
malheureusement sont déjà là. Vous décidez de vous mettre à courir pour les
quelques mètres qu’il vous reste à faire, mais trop tard, le garde a déjà ouvert la
porte et le dominus ainsi que sa femme font leur apparition sur le seuil de la maison
quelques secondes plus tard.
Vous arrivez essoufflé et décidez de rester en retrait, mais cela ne vous empêche pas
d’écouter avec la plus grande attention les questions posées par ces individus
sachant bien sûr de quoi il s’agit.
La première phrase des hommes de loi est pour la domina.
- Est-ce que ce bracelet vous appartient ? demandent-ils d’un ton peu sympathique
en présentant un splendide bijou que vous reconnaissez être celui que le maître
offrit l’an passé à la domina.
- Oui, dit-elle d’une voix de petit enfant confus que l’on aurait surprit en train de
faire une bêtise.
- L’avez-vous remis hier soir à Spurius Plautius Lupinus, avant qu’il ne s’en aille?
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Le dominus se tourne alors vers sa femme d’un air furieux, accusateur, et triste à la
fois.
La voix de Antonia Aemilia se remplit de larmes et son visage réalise une étrange
transformation : on peut y lire de la honte à cause de ses yeux rougissants, et du
désespoir par ses joues qui se creusent.
- Je…Oui…, finit-elle par dire tout bas comme s’il s’agissait d’un secret.
Ils se retournent vers le dominus et lui posent cette question :
- Est-il vrai qu’hier soir vous vous êtes emporté contre votre femme et que la raison
de cette dispute était Spurius Plautius Lupinus?
- Oui.
- Bien, je vous arrête.
Vous voyez alors la domina se précipiter vers son mari qui la repousse en lui
lançant ces paroles à la figure :
- Parle, dit nous pourquoi, il n’y a que toi qui puisse arranger les choses !
Mais constatant le silence désespéré de la femme, il se retourne vers les policiers :
- Dites moi au moins je vous prie le motif de mon arrestation.
- Le meurtre de Spurius Plautius Lupinus.
C’est alors que la domina stupéfaite, s’enfuit en courant sous le regard ébahi de son
mari, pour pleurer de honte et de tristesse dans sa chambre.
Vous vous jurez de tirer cela au clair.
Rendez-vous au paragraphe 17.
24.
Cette illustration représente un amphithéâtre romain.
On y voit les gradins, et la scène.
Vous allez voir la domina pour voir si vous pouvez vous rendre utile auprès d’elle.
En vous remerciant, elle vous autorise à aller vaquer à vos occupations.
Après mûre réflexion, vous choisissez d’aller au théâtre, cela fait déjà bien
longtemps que vous n’y avez pas mis les pieds, alors pourquoi pas! Aussitôt dit,
aussitôt fait : vous sortez de la maison sans plus attendre et marchez d’un pas
déterminé en direction du grand théâtre.
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23
Vous entrez dans le théâtre et vous vous émerveillez une fois de plus des
somptueux gradins qui encerclent la scène. Comme dans l'amphithéâtre, les gradins
sont divisés en trois niveaux : ima, media et summa cavea*. L' ima* (du bas,
inférieur) cavea* est réservée aux riches et honorables Pompéiens, qui ont sur les
gradins leurs bisellia,* sièges honorifiques en bronze ou en pierre. La media cavea*
est destinée à la plèbe. La summa (du haut, supérieur) cavea* était réservée aux
femmes. Sur les tribunalia*, au-dessus des parodoi* (couloirs latéraux), prend place
celui qui a offert le spectacle ainsi que l'empereur ou son représentant. Quant à
vous, vous prenez place tout en haut des gradins, avec les autres esclaves.
Au loin dans la foule vous apercevez un esclave travaillant à la domus. Vous
décidez de le rejoindre et de regarder ensemble la comédie qui va vous être
présentée dans quelques instants. Ici est présentée une pièce qui offre une histoire
d’amour doublée d’une histoire d’argent, sur fond de conflit de générations. Le
servus* met en œuvre les stratagèmes les plus audacieux pour trouver l’argent
nécessaire à l’adulescens*. Ce qui lui servira à plaire à sa jeune promise. A la fin de
la pièce, tout s’arrange ; l’adulescens et la meretrix* peuvent s’aimer librement et le
senex* pardonne à son fils et au servus. La représentation terminée, les acteurs
reçoivent d’innombrables félicitations et applaudissements de la part des
spectateurs.
Content de cette comédie, vous vous retirez accompagné de votre ami esclave et
vous rendez tous deux à la domus, c’est à dire au paragraphe 26.
25.
Vous entrez dans la bibliothèque. Lucius Fabius Secundus vous y attend. Vous
êtes son percepteur et êtes chargé de compléter son éducation par un cours de grec.
En vous voyant arriver, il range son abaque 1 . Il était en train d'étudier les
mathématiques. Lucius Fabius Secundus est un bon élève ; quand il aura onze ou
douze ans, il pourra étudier chez le grammairien et même, à seize ans, chez le
rhéteur, ce qui lui permettra de devenir avocat ou homme politique. Mais pour
l'instant, c'est un petit garçon que vous avez sous les yeux, et votre rôle est de lui
enseigner le grec. Vous lui demandez de sortir sa tablette de bois couverte de cire et
son stylet, et d'écrire quelques caractères grecs :
Ω, λ, π, θ.
Vous lui faites corriger quelques erreurs, qu'il efface avec le bout plat de son
stylet, mais vous constatez avec satisfaction que, dans l'ensemble, sa leçon est bien
sue, son écriture est droite et peu hésitante.
Vous lui demandez ensuite de vous réciter un passage de l'Odyssée, la fameuse
rencontre d’Ulysse avec Nausicaa :
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24
Ὧς ὁ μὲν ἔνθ᾽ ἠρᾶτο πολύτλας δῖος Ὀδυσσεύς, κούρην δὲ προτὶ ἄστυ φέρεν μένος ἡμιόνοιιν. ἡ δ᾽ ὅτε δὴ οὗ πατρὸς ἀγακλυτὰ δώμαθ᾽ ἵκανε, στῆσεν ἄρ᾽ ἐν προθύροισι, κασίγνητοι δέ μιν ἀμφὶς ἵσταντ᾽ ἀθανάτοις ἐναλίγκιοι, οἵ ῥ᾽ ὑπ᾽ ἀπήνης ἡμιόνους ἔλυον ἐσθῆτά τε ἔσφερον εἴσω. αὐτὴ δ᾽ ἐς θάλαμον ἑὸν ἤιε· δαῖε δέ οἱ πῦρ γρῆυς Ἀπειραίη, θαλαμηπόλος Εὐρυμέδουσα, τήν ποτ᾽ Ἀπείρηθεν νέες ἤγαγον ἀμφιέλισσαι· Ἀλκινόωι δ᾽ αὐτὴν γέρας ἔξελον, οὕνεκα πᾶσιν Φαιήκεσσιν ἄνασσε, θεοῦ δ᾽ ὣς δῆμος ἄκουεν· ἣ τρέφε Ναυσικάαν λευκώλενον ἐν μεγάροισιν. ἥ οἱ πῦρ ἀνέκαιε καὶ εἴσω δόρπον ἐκόσμει.
Il y parvient sans difficulté, ce qui vous dispense de le punir. Vous l'aidez enfin
dans d’autres activités : tables de multiplication et cours de lyre. Après vous être
assuré qu'il maîtrise parfaitement ses devoirs, vous le libérez pour aujourd'hui et il
range rapidement ses affaires avant de courir s'amuser avec ses sœurs qui
l'attendent depuis quelques temps pour jouer avec lui avec les poupées en terre
cuite qu'il leur a fabriquées. Pour votre part, vous restez dans la bibliothèque et
vous consacrez à la lecture et à l'étude jusqu'à ce que le bruit et l'agitation vous
indiquent que la réception est sur le point de commencer. Rendez vous au
paragraphe 30.
26.
De retour à la domus*, vous vous dirigez vers l’hortus* pour essayer de tirer toute
cette histoire au clair. Vous vous installez alors à votre aise sur le petit banc de
marbre rose sur lequel votre domina aime aussi se reposer. En pensant à celle-ci,
vous entendez dire que la domina est actuellement absente.
Maintenant que vous êtes seul pour pouvoir réfléchir calmement, vous vous
remémorez tous les événements qui se sont passés depuis le repas de la veille.
Tout d’abord, la taberna* est fermée depuis quelques jours à cause notamment de
certains problèmes d’argent car Nemerius Marius Barbus doit une somme
considérable au banquier. Vous avez appris cela par les invités de l’autre soir.
D’autre part, comme vous n’avez pas pu vous empêcher d’écouter les ragots des
commères de Pompéi, la domina aurait donné un de ses bracelets d’une valeur
inestimable au banquier, ce qui a eu pour conséquence la colère noire du dominus
et le départ précipité du percepteur.
Ensuite, le lendemain du festin, vous savez qu’on a découvert le corps de Spurius
Plautius Lupinus, non loin du forum. Et, sans aucune preuve, on a accusé sans plus
tarder votre dominus car tout le monde sait que sa femme l’aurait soi disant trompé
avec Spurius Plautius Lupinus, ce qui l’aurait poussé à le tuer. Ce qui a donc amené
à l’arrestation du dominus.
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25
Cependant, un alibi pour disculper le dominus vous a été fourni par le petit
Lucius Fabius Secundus car celui-ci a affirmé que son père était venu le voir
pendant la nuit du meurtre pour le consoler d’un cauchemar qu’il avait fait.
Par la suite des événements vous avez compris que la domina n’a jamais eu de
liaison avec Spurius Plautius Lupinus.
Un témoin du meurtre de Spurius Plautius Lupinus vous a également confirmé que
l’ombre de Nemerius Marius Barbus n’a aucunement l’allure de celle de votre
maître. Pour finir, l’information d’un esclave de la domus vous a appris qu’une
mystérieuse lettre a été remise à Antonia Aemilia.
Cette dernière information vous laisse perplexe.
Sur un coup de tête vous décidez de profiter de l’absence de votre maîtresse pour
fouiller sa cubicula* et retrouver cette fameuse lettre qui, vous en êtes certain, est la
clef de l’énigme : rendez-vous sans plus attendre au paragraphe 29 !
Ou alors vous vous ravisez, fouiller la chambre de sa maîtresse est un acte puni
gravement quand on est un esclave, vous pourriez être battu, ou même renvoyé.
Rendez-vous au paragraphe 8.
27.
Après cette malheureuse dispute, vous voyez votre maître qui commence à
poursuivre l’homme avec qui la domina discutait, avant que tout ceci dégénère.
L’homme attrape son grand manteau et file dans la rue en courant. Le dominus le
suit quelques secondes plus tard. Vous décidez, pour que le dominus ne fasse pas
de mauvais geste, de le suivre, et à votre tour prenez un vêtement et courez dans les
rues sombres de Pompéi. Mais Lucius Fabius Maximus est déjà bien loin de vous.
Vous l’apercevez, une centaine de mètres plus loin, dans la pénombre de la rue de
l’Abondance. Toutes les boutiques sont fermées car il est déjà tard. Mais quelques
bougies illuminent le quartier, depuis l’intérieur des quelques domus où il y a des
réceptions ce soir là. Les pavés de la rue sont glissants et vous manquez de tomber
car il a beaucoup plu durant cette journée. Vous faites de votre mieux pour rattraper
votre maître et essayer de le contrôler, car il paraît vraiment déchaîné et a l’air d’en
vouloir à cet homme.
Vous le voyez de loin, tourner vers la porte Marine. Soudain, vous entendez un
grand :
- Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
C’est un cri terrifiant, venant du fond des entrailles. Horrifié, vous courez de toutes
vos forces, en espérant du fond du cœur qu’il ne soit rien arrivé, ni à votre maître, ni
à l’homme. Vous tournez, à l’endroit où votre maître vous a précédé quelques
secondes auparavant.
Tout à coup, en regardant les pavés, vous avez une vision d’horreur.
 Allez au paragraphe 35.
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28.
Votre domina se rend rapidement au tribunal où son époux doit être jugé sous peu.
Elle arrive essoufflée et dévoile tout ce qu’elle sait. Les statores comprennent alors
pourquoi la domina s’était tue lors de l’arrestation. Ils vont annoncer la nouvelle au
dominus qui a le droit de repartir avec sa femme.
Celui-ci n’en veut pas à sa conjointe qui voulait juste aider un ami. Cependant, il
faut toutefois retrouver cet ami disparu, qui a dû fuir l’autre soir après son geste
horrible ayant trop peur des conséquences. De grandes recherches commencent. On
diffuse la nouvelle dans les villes alentours.
Votre maître libéré, il rentre chez lui heureux. Il vous remercie de votre soutien et
de votre confiance et décide de vous offrir la liberté en vous affranchissant.
Rendez- vous au paragraphe 33.
29.
Vous décidez de fouiller la cubicula* de votre domina, tout en sachant les risques
que cela peut vous causer. Vous vous faufilez dans la domus et entrez dans la
cubicula en faisant le moins de bruit possible. En refermant la porte derrière vous,
vous entrez alors dans un univers que vous ne connaissiez pas auparavant. Vous
observez avec curiosité la pièce dans tous ses détails. En la regardant vous
comprenez rapidement que votre domina est très ordonnée. En effet, tout est bien
rangé, propre. A gauche de la porte, se trouve un lit qui vous a l’air d’être bien
confortable. Au dessus de celui-ci, une petite fenêtre laisse entrer quelques rayons
de soleil qui réchauffent et qui éclairent cette cubicula obscure. Votre regard ce
porte ensuite sur un coffre datant déjà de quelques années. Vous demandant ce
qu’il pourrait bien contenir, vous vous avancez tranquillement vers le fond de la
pièce. Vous soulevez avec prudence et sans bruit le couvercle, mais avec regret vous
vous apercevez qu’il ne contient que de vieux tissus n’ayant plus de valeur. Lorsque
vous vous relevez, vous remarquez une mosaïque représentant la naissance de
Vénus. Vous comprenez rapidement pourquoi cette représentation est exposée ici, et
non sous les regards des visiteurs. Elle dégage une certaine beauté tout comme votre
domina. Vous l’examinez pendant un petit moment et décidez ensuite de retourner
à vos recherches. A l’opposé de ce vieux coffre, se trouve un coffre plus récent et
richement décoré. Vous l’entrouvrez et découvrez une multitude d’objets. Vous
fouillez et tombez par hasard sur ce que vous cherchiez, la lettre. Elle disait ceci :
« Nemerius Marius Barbus à sa chère amie, salut.
Avec toute la confiance que j’ai pour vous, je me permets de vous écrire cette lettre
pour vous entretenir d’un problème auquel je dois faire face. J’ai pensé que vous
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pourriez m’aider car vous êtes la seule amie qui me reste dans cette phase difficile
de ma vie.
J’ai dû, il y a quelque mois, emprunter une certaine somme d’argent à Spurius
Plautius Lupinus, un banquier privé demeurant dans la rue de l’Abondance. Je me
trouve maintenant dans l’impossibilité de la lui rendre, et cette situation m’est très
pénible, d’autant plus que cet homme me presse de lui restituer son argent dans les
plus brefs délais.
C’est pourquoi, malgré ma honte, je me permets de vous prier de m’accorder un
quelconque soutien financier, dont je vous dédommagerai aussi vite que possible.
Quelle que soit votre réponse, je vous remercie de m’avoir accordé votre attention.
Adieu. »
Ayant peu de temps et ne sachant pas quand votre maîtresse sera de retour à la
domus, vous prenez la lettre et refermez rapidement le coffre, mais c’est à ce
moment là que vous entendez des pas venir dans votre direction. Etant piégé, vous
vous glissez sous le lit. Rendez-vous au paragraphe 13.
30.
Vous arrivez dans le triclinium* et apercevez les esclaves qui posent les divers plats,
plus beaux les uns que les autres, sur la table. Vous voyez les premiers invités : cinq
femmes, toutes vêtues de grandes toges longues, les cheveux remontés en un
chignon quelque peu négligé, leurs poignets et cous chargés de bijoux, riant à
grands éclats et racontant des rumeurs plus farfelues et invraisemblables les unes
que les autres. Quatre hommes en toge assez simple mais dont on imagine la
richesse rapidement discutent de politique alors que le percepteur et la domina se
sont discrètement éloignés pour parler dans l’hortus. Vous voyez le dominus
arriver. Ce petit homme bien en chair a tout d’un personnage sympathique malgré
le fait qu’il croule sous le poids de l’or. Celui-ci se dirige tout d’abord vers la
gigantesque mosaïque disposée sur le mur et représentant l’affranchissement d’un
esclave. Il s’éloigne ensuite afin de saluer le groupe de femmes qui papotent. Vous
expliquez à un autre esclave où vont s’allonger les invités et à un second où il faut
placer le vin. Rendez-vous au paragraphe 12.
31.
Après la scène à laquelle vous venez d’assister, vous voyez votre maîtresse courir et
s’enfermer dans sa chambre pour pleurer. Vous ne comprenez pas sa réaction car
elle aurait mieux fait de répondre à la question de son mari plutôt que de ne rien
dire, ce qui mettait en doute sa bonne foi et son innocence dans cette histoire à
laquelle vous avez du mal à donner un ordre logique.
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La journée passe sans que Antonia Aemilia ne sorte de sa chambre ; et comme
dans la maison et dans la ville on commence à murmurer, vous décidez d’aller voir
votre maîtresse pour comprendre certaines questions que vous vous posez. En
arrivant devant la porte de la cubicula* des maîtres, vous entendez ses pleurs ; vous
comprenez donc que la domina a pleuré toute la journée et qu’elle risque de ne pas
vous ouvrir. Cependant, en frappant doucement à la porte, vous vous annoncez :
- Maîtresse je suis Mithridate, s’il vous plait, ouvrez moi, je voudrais vous parler.
- Va-t’en je ne veux voir personne ! dit elle la voix pleine de larmes.
- Je voudrais vous aider ! insistez-vous encore.
- Non !! crie-t-elle. Je ne veux voir personne ! Laissez moi ! Partez ! et elle sombre à
nouveau dans une crise de larmes encore plus violente que la première.
Vous jugez bon de vous retirer sans plus insister de peur de la froisser plus encore.
Vous vous rendez à votre cours de grec, paragraphe 17.
32 .
Frigidarium
Caldarium
Vous sortez assez ébranlé de la domus et décidez d'aller aux thermes pour mettre
un peu d'ordre dans vos idées ; vous ne pouvez rien faire ni penser d'utile dans
l'état d'esprit où vous vous trouvez. Vous descendez donc la Rue des Thermes, et,
après avoir payé le prix dérisoire d'1/4 d'as, vous arrivez dans l'entrée des Thermes
du Forum. Les murs sont tapissés de petites annonces, affichées ou bien peintes à
même la paroi, qui vous présentent des jeux, des ventes, des expositions, des pièces
de théâtre. D'ordinaire, vous parcourez avec plaisir ces notes, mais aujourd'hui,
prévoir le bon temps que vous pourriez prendre n'est pas à l'ordre du jour. Vous
sortez donc sous le portique qui longe la palestre et le gymnase, avant de rejoindre
l'apodyterium 2 , dans la partie du bâtiment réservée aux hommes esclaves. Sans
même admirer les magnifiques mosaïques des sols, ni les fresques et statues qui
ornent les murs, vous vous changez et déposez vos affaires dans l'une des petites
2
Vestiaire.
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niches aménagées dans les murs. Puis vous entrez dans le tepidarium, pièce tiède
équipée pour les soins du corps. Vous commencez déjà à vous sentir mieux.
Au bout d'un moment, vous rejoignez le caldarium 3 . Vous y remarquez, dans le
labrum*, un homme à l'air tendu et à qui le bain chaud ne semble faire aucun bien.
Il est seul, vous aussi, et on imagine difficilement mieux qu'une bonne conversation
dans des thermes pour se changer les idées. Vous allez donc lui parler et entrez dans
le bassin d'eau chaude.
- Salut ! le hélez-vous.
Il se retourne brusquement, en ouvrant des yeux affolés comme s'il s'attendait à voir
la mort en personne l'interpeller. Vu l'état d'extrême nervosité de ce pauvre homme,
vous ne lui faites aucune remarque et engagez la discussion sur le premier sujet qui
vous vient à l'esprit.
- Ce bain chaud est très agréable, vous ne trouvez pas ?
L'autre vous répond d'un bref hochement de tête. Vous continuez la conversation
quelques minutes; c'est vous qui faites les questions et les réponses, l'homme ne
parlant que par monosyllabes, mais parler ainsi de tout et (surtout) de rien présente
l'avantage de concentrer vos pensées sur autre chose que sur votre dominus
emprisonné, votre domina désespérée, et sur le reste de votre liste de problèmes.
Soudain, votre interlocuteur vous interrompt brusquement, avec des yeux
suppliants comme si sa vie dépendait de votre réponse.
- Vous avez entendu parler du meurtre de Spurius Plautius Lupinus, le banquier ?
Allons donc. Et vous qui pensiez vous détendre.
- Oui… répondez-vous prudemment.
Il n'a pas besoin de savoir que vous êtes l'esclave du principal suspect.
- Et bien, j'ai…j'ai vu le meurtrier. Et le corps. La nuit dernière. Je ne sais pas s'il m'a
vu…Le tueur, je veux dire…Mais je n'ai rien fait, je n'ai rien pu faire, c'était
terrible…
Il parle de façon incohérente, semblant complètement paniqué. Mais vous aussi êtes
passablement sur les nerfs, et vous n'avez pas de temps à perdre : peut-être cet
homme peut-il disculper votre dominus !
- Qu'est-ce que vous avez vu ? le pressez-vous.
- Peut-être pas tout à fait tout, mais…Hier soir, je rentrais chez moi, quand j'ai
entendu un bruit, comme si l'on se servait d'une amphore pour en casser une autre,
mais je savais que ce n'était pas cela, un affreux craquement. J'ai eu un mauvais
pressentiment, mais je suis curieux, alors je suis allé voir…et… c'était horrible ! Il y
avait un mort, avec du sang partout, une vraie mare, blessé à la tête… J'ai entendu
un bruit de pas, rendez-vous compte, c'était le meurtrier, j'en suis sûr, il était encore
là, il m'a vu, il sait que je l'ai vu, j'en suis sûr !
- Vous l'avez vraiment vu ?
Mais pourquoi n'a-t-il pas été porter son témoignage aux cohortes urbaines?
- Non, pas vraiment, enfin juste un peu, il faisait nuit et… répond le témoin
hésitant, brisant vos espoirs éphémères.
3
Pièce avec des bains et douches chauds.
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30
- Je n'ai aperçu que son ombre. Elle était grande et allongée…Je sais bien que les
ombres ne sont pas de la même taille que les hommes dont elles sont le reflet, mais,
comparée à la mienne, elle était bien plus grande et fine…Je m'en souviens, car je
me suis dit qu'il devait être très grand…
Vous observez la stature de votre interlocuteur. Il est lui-même assez grand. Un
homme grand et maigre… Votre dominus est, lui, loin d'être mince, et, avec tout le
respect que vous lui portez, il est très petit.
- J'ai pris peur, vraiment, j'ai paniqué, je suis rentré en courant m'enfermer chez
moi…Vous m'écoutez ?
Vous prétextez avoir une affaire urgente à régler, et laissez là l'homme, médusé de
ce brusque changement d'attitude. Vous passez rapidement dans le frigidarium, et
vous sortez, ignorant pour la première fois les nombreux volumina* de la
bibliothèque et les salles de conférences animées. Une ombre fugitive n'est pas une
preuve, mais au moins vous êtes absolument certain maintenant que votre maître
n'a rien avoir avec cette sombre affaire, et cela réduit le nombre de suspects. Avec un
regain de courage, vous vous dirigez d'un pas ferme vers la domus, pour réfléchir au
calme à ce nouvel élément.
Vous vous souvenez que vous devez passer par la fullonica* où vous avez laissé du
linge. Rendez-vous au paragraphe 19.
33.
« Encore merci » vous dit votre dominus.
Vous entrez dans une salle plutôt sobre où un magistrat vous attend tranquillement.
Avec un sourire encourageant, il demande au dominus de commencer. Le dominus
déclare officiellement son intention de vous délivrer. Puis vous faisant faire le
demi-tour symbolique propre à la cérémonie d’affranchissement, il vous laisse
partir. Vous payez votre taxe sur votre propre pécule et vous sortez à l’air libre,
heureux d’avoir eu le statut de citoyen romain.
Vous trouvez votre ex dominus en train de contempler le ciel d’un bleu azur,
repensant à ce qui s’est passé et à toutes ces nuits douloureuses en prison où il a luimême été traité comme un esclave. Vous allez lui demander de rester travailler pour
lui. Il accepte avec grand plaisir en disant qu’il n’aurait pas aimé vous perdre.
L’homme qui est devant vous n’est plus votre dominus mais votre patronus*et il
vous paie maintenant pour enseigner le latin et le grec à son fils mais aussi pour
engager des hommes de main efficaces lors des campagnes électorales. La bourse
pleine, vous vous dirigez vers le théâtre pour regarder la tragédie de Phèdre, au
premier rang bien entendu.
Allez lire l’épilogue au paragraphe 37.
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31
Scène d’affranchissement
34.
Boulangerie Romaine. On peut voir le boulanger qui petrit la
pâte dans de gros moules.
Après la scène à laquelle vous venez d'assister, vous mettez quelques instants à
réaliser que, quelle qu'en soit votre envie, vous ne pouvez pas retourner directement
à la domus* : on vous a chargé d'aller acheter du pain.
Vous vous dirigez donc vers la boulangerie, dont les graffitis gravés sur les murs
vantent la qualité exceptionnelle. Malgré l'heure encore matinale, les rues sont
noires de monde, et les rumeurs courent déjà : vous entendez des personnes dans les
thermopolia* parler énergiquement du meurtre, et le nom de Lucius Fabius
Maximus est sur toutes leurs lèvres. Certains savent que vous êtes l'esclave de la
maison, et commencent à vous dévisager, et c'est soulagé que vous parvenez enfin
dans la boulangerie.
Au centre de la pièce, des esclaves font tourner, à l'aide de deux longues pièces de
bois, les meules de roche venue de la montagne voisine, transformant le grain en
bonne farine. Ils sont plusieurs car ces meules sont très lourdes : elles se composent
d'une pierre conique fixée sur la base, et d'une pierre biconique qui y tourne, le
catillus* ; le fait que le catillus soit entièrement creux ne l'empêche pas de peser son
poids ! Sa forme est par ailleurs très pratique : une fois sa partie basse usée, on
pourra le retourner et utiliser l'autre partie. Vous pouvez voir un peu plus loin un
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32
réservoir de pierre où est versée la pâte que des esclaves pétrissent à l'aide d'un
axe muni d'ailettes.
Sur votre gauche, vous voyez le four, d'où se dégage une délicieuse odeur, et sur
votre droite, le pain encore chaud est posé sur des supports de bois, prêt à être
vendu, et sa vue vous met l'eau à la bouche et vous prouve que les inscriptions des
murs de Pompéi sont parfaitement véridiques.
Votre émerveillement quotidien est de courte durée : vous vous rappelez les
événements de la matinée et, après avoir terminé vos achats, vous courez dans les
rues encombrées pour tenter de rejoindre votre domus. Mais vous n'êtes pas un
athlète, simplement un précepteur, et vous devez faire plusieurs haltes pour
reprendre votre souffle.
Lorsque vous parvenez enfin dans la domus, rouge et essoufflé, le silence funèbre
qui y règne vous donne un très mauvais pressentiment, hélas rapidement confirmé
par un esclave, qui vous apprend, sur le ton qu'il aurait pris pour vous annoncer le
décès de votre mère, que votre Dominus a été arrêté pour le meurtre de Spurius
Plautius Lupinus, et que la domina s'est enfermée dans sa chambre en pleurant et
refuse d'en sortir.
Vous vous asseyez, profondément abattu, votre pain inutile à la main. Vous avez
soudain une pensée pour le pauvre Lucius Fabius Secundus et vous vous dites que
vous devriez essayer de faire en sorte que tout demeure, autant que possible, comme
d'habitude pour lui, d'ici à ce que Lucius Fabius Maximus soit disculpé, car il ne fait
aucun doute que tel sera le cas… du moins vous l'espérez. Vous décidez donc d'aller
lui donner son cours de grec quotidien. Rendez-vous au paragraphe 17.
35.
Vous vous retrouvez agenouillé, devant un grand homme. Vous réalisez tout de
suite, que c’est l’homme que votre dominus poursuivait. A peine avez-vous le temps
de prononcer :
- Vous avez tué mon…
qu’un grand coup de couteau vous transperce le cœur. Vous vous voyez mourir, en
train de vous vider de votre sang. L’homme traîne vos deux corps, pour les
dissimuler. Vous avez une dernière pensée de haine pour cet homme et vous vous
effondrez, emportant le secret de la mort de votre maître avec vous…
36.
Vous décidez après en avoir discuté avec la sœur de la domina, de convaincre
la domina de tout révéler. Dès le retour de celle-ci, vous vous ruez vers elle,
accompagné de sa sœur :
« Ma sœur, il est tant de tout avouer pour sauver Lucius Fabius Maximus, il risque
de mourir ! Prie-t-elle sa sœur.
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33
_ Nous avons tous les indices en main pour démontrer l’innocence du dominus, il
ne nous manque plus que votre témoignage d’avoir reçu cette lettre dont votre sœur
m’a confié le contenu », renchérissez-vous.
Vous regardez attentivement l’attitude de la domina qui ne paraît néanmoins pas
surprise. Elle se dirige vers un coffre d’où elle sort une lettre. La lettre.
« Tenez, voici la fameuse lettre. J’avais peur pour mon ami mais je ne peux laisser
Lucius Fabius Maximus être accusé à tort. Je vais de ce pas témoigner en sa faveur
pour qu’il soit innocenté ».
Rendez-vous vite au paragraphe 28 pour connaître le dénouement !
37. EPILOGUE
Le soir tombe sur Pompéi, le soleil couchant baigne la ville d'une lumière orangée,
aussi sereine que la montagne qui l'ombrage. Vous vous sentez merveilleusement
bien, et savourez votre toute nouvelle liberté, qui fait de vous votre propre
propriétaire. La tranquillité du cadre, le soulagement de savoir votre maître, enfin
votre ancien maître, réhabilité, la joie d'avoir été affranchi vous plonge dans une
euphorie comme vous n'en aviez jamais connue. Vous parcourez les rues de la ville
en direction de la domus dans laquelle vous travailliez jusqu'à peu; Lucius Fabius
Maximus est désormais votre patron. Vous continuerez donc à lui rendre divers
services, comme enseigner le grec à son fils, mais aussi lui apporter votre aide dans
le domaine politique. Dans une poussée d'optimisme, vous vous dites que vous
serez au nombre, limité mais existant, des affranchis qui finissent par s'intégrer
parfaitement dans la société…
Vous arrivez devant la demeure de votre patron, et entrez. Vous êtes accueilli par
l'esclave portier qui vous félicite pour votre réussite et vous arrivez devant le petit
autel aux lares, le lararium*, à côté de l'impluvium*. Devant l'autel se trouvent
Lucius Fabius Maximus, qui vous salue chaleureusement, Antonia Aemilia qui vous
sourit timidement et sa sœur, et leur fils qui se jette pratiquement sur vous pour
vous souhaiter la bienvenue. Vous vous sentez à votre place, chez vous dans la pièce
ouverte baignée de lumière crépusculaire, tout en ne parvenant pas à vous faire à
l'idée que vous êtes là en tant qu'invité.
La cérémonie commence et Lucius Fabius Maximus rend hommage aux dieux
Lares de sa famille, représentés par de petites figurines, et leur offre de la bouillie,
des libations. Antonia Aemilia et Verina Aemilia déposent à leur tour des
couronnes de fleurs, car c'est un jour de fête ! Quant à Lucius Fabius Secondus il
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reste à côté de vous, vous prenant –et il n'a pas tort- pour le héros sauveur de son
père. Vous appréciez pleinement l'honneur qui vous est fait de participer à cette
cérémonie de célébration des ancêtres de la famille de votre patron et ami.
Vous avez le sentiment que cette soirée marque le début de votre nouvelle vie
d'homme libre, et que celle-ci s'annonce très bien !
FIN
Lararium
(sorte de maisonnette qui abrite les Dieux).
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LEXIQUE
Abaque : sorte de bouclier
Adulescens : le jeune homme
Apodyterium : le vestiaire
Bibliotheca : bibliothèque qui servait généralement de salle de classe.
Caccabus : une marmite
Caldarium : pièce avec des bains et douches chauds
Cena : le dîner
Cubicula : une chambre
Culina : une cuisine
Domina : maîtresse de maison
Dominus : le maître de maison
Domus : la maison
Forum : place du marché
Fullonica : lieu où l’on lave le linge
Frigidarium : pièce avec des bains et douches froids
Garum : sauce condimentaire à base de poisson
Gustatio : lors du dîner, c’est l’entrée
Hortus : le jardin
Labrum : un large bassin plat, contenant de l'eau, qui s'élevait du plancher à l'extrémité circulaire
d’une chambre thermale
Meretrix : une courtisane
Mulsum : mélange de miel et de vin
Peristylum : colonnade autour d’une cour
Prima mensa : le plat de résistance
Secunda mensa : le dessert
Senex : le vieux
Servus : une esclave
Taberna : petite boutique
Tepidarium : une pièce avec des bains et douches tièdes
Thermes : les piscines municipales
Thermopolium : boutique où l’on sert de quoi se restaurer
Triclinium : salle à manger
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QUIZZ
1 - Qui a surpris l’esclave pendant qu’il fouillait dans la chambre de la domina ?
2 - Où s’est-il caché pour ne pas que la sœur de la domina l’aperçoive fouiller ?
3 - Comment le témoin du crime a-t-il décrit l’ombre de l’assassin ?
4 - Quel a été le témoignage de Lucius Fabius Secundus pour la défense de son père ?
5 - Quelle preuve irréfutable prouvant l’innocence de Lucius Fabius Maximus la domina a-t-elle
remis à l’esclave ?
6 - Qu’a fait Lucius Fabius Maximus en gage de remerciement pour l’esclave ?
7 - Quelle matière Mithridate enseigne-t-il aux enfants de Lucius Fabius Maximus ?
8 -Où Mithridate a-t-il découvert le corps ?
9 - Dans Meurtre à Pompéi, quelle est selon vous la rue la plus importante ?
10 - Qui surprend Mithridate lorsqu’il fouille dans les affaires de la domina ?
11 - Comment s’appellent les gens qui travaillent dans les fullonicae ?
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Réponses du QUIZZ
1 - La sœur de la domina.
2 - Sous le lit.
3 - Grande et fine contrairement à la silhouette du dominus.
4 - Il a dit que ce dernier ne pouvait avoir commis le meurtre puisqu’il se trouvait avec lui (il avait
fait un cauchemar, souvenez-vous !)
5 - La lettre que le meurtrier lui a envoyée, lui demandant une aide financière.
6 - Il l’a affranchi.
7 – Le grec.
8 – Au Forum.
9 – La rue de l’Abondance
10 - La sœur de Antonia Aemilia
11 – Les foulons.
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JEUX
Charade
Mon 1er est l’endroit où se rend Mithridate pour se détendre.
Mon 2nd est la quatrième voyelle de l’alphabet.
Mon 3ème s’il est au nord est le lieu d’habitat du père noël.
Mon 4ème est la terminaison du génitif pluriel.
Mon tout est un endroit où l’on peut se restaurer à Pompéi.
Mots Croisés
Définitions horizontales :
1
3
6
7
10
11
13
14
15
16
Titre du livre
Salle à manger (en latin)
Personne chargée de l'éducation
Bibliothèque (en latin)
Nom du héros
Première partie du repas
Dîner (en latin)
Maître (en latin)
Maîtresse en latin)
Taverne (latin)
Définitions verticales :
1
2
4
5
8
9
12
13
Porte célèbre de Pompéi
Sorte de fast food latin
Place du marché (en latin)
Péristyle (en latin)
Sorte de boulier
Empereur à l’époque du récit
Bains romains
Cuisine (en latin)
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Table des illustrations
Couverture : Jardin de la Maison du Faune
http://www.ac-grenoble.fr/college/ponsard/italie05/ita06.jpg
Au paragraphe 9 : place du forum à Pompéi trouvé sur le site :
http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/Pompei/Images/Forum_3D.JPG
Au paragraphe 12 : triclinium trouvé
http://www.uccs.edu/~nlindenm/triclinicum.jpg
Au paragraphe 15 : Thermopolium trouvé sur le site
http://www.crdp-strasbourg.fr/imageEcole/pompei/image11.jpg
Au paragraphe 18 : peristyle avec l’hortus trouvé
http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/pompei/images/maison12.jpg
Au paragraphe 19 : des images de la fullonica trouvées :
http://community.iexplore.com/photos/journal_photos/laundry(5).jpg
Au paragraphe 21 : reconstitution de la Rue de l’Abondance issue de L'arte di costruire presso i romani de
J-P Adam, trouvée :
http://wwwtest.regione.vda.it/cultura/beni_culturali/monumenti/scavi_archeologici/img/lastre9.jpg
Au paragraphe 24 : l’amphithéâtre trouvé :
http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/Pompei/Images/amphi.JPG
Au paragraphe 32 : on trouve des images d’un caldarium et d’un frigidarium :
http://www.crdp-strasbourg.fr/imageEcole/pompei/image11.jpg
http://college.belrem.free.fr/maison/thermes/therme9.jpg
Au paragraphe 34 : image de la boulangerie trouvée :
http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/pompei/images/boulan5.jpg
Dans l’épilogue : on trouve une image représentant un lararium trouvé :
http://cti.itc.virginia.edu/~jjd5t/region-vi/g-amorini/lararium_jd-95.jpg
Dans l’épilogue : on trouve une reconstitution d’une scène d’affranchissement :
http://ecole.orange.fr/college.saintebarbe/rome/images/esclav3.gif
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