Guide 2008 des Déchetteries et des prestataires de l`Hérault
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Guide 2008 des Déchetteries et des prestataires de l`Hérault
CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 1 Déchetteries et Prestataires de l'Hérault CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 2 Sommaire Edito .............................................................................................................................................................. 2 Introduction.................................................................................................................................... 3 Comment utiliser ce guide ? ........................................................................ 4 Charte de l’Hérault .......................................................................................................... 5 Informations sur la gestion des déchets ................ 6-12 Secteur Centre Hérault ...................................................................................... 14 Secteur Hauts Languedoc ............................................................................ 16 Secteur Centre Sud.................................................................................................... 18 Secteur Montpellier .................................................................................................. 19 Secteur Piscénois ............................................................................................................ 22 Secteur Pic St-Loup Etang ............................................................................ 23 Secteur Béziers .................................................................................................................. 25 Édito La planète est malade, nous devons tous réagir et adopter un geste citoyen. Nos entreprises doivent participer à cet effort. A ce titre, nous avons réédité le Guide des Déchetteries et des prestataires de l’Hérault qui vous permettra de connaître l’ensemble des lieux agrées pour l’élimination des déchets de chantier. La question de l’élimination des déchets du BTP est d’autant plus importante qu’ils représentent en tonnage un volume identique aux ordures ménagères dans notre Département. Il reste encore beaucoup à faire dans un contexte local relativement préoccupant. Cependant, grâce aux efforts de la CAPEB et de la CNATP Hérault, des solutions ont été trouvées en concertation avec des collectivités publiques et entreprises privées. Ce document répertorie ainsi les solutions concrètes auxquelles vous avez accès ainsi que quelques points réglementaires. Nous tenons à remercier vivement la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Hérault, l’ADEME, le Conseil Général de l’Hérault, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, la DDE Hérault et l’ensemble des collectivités locales et des prestataires spécialisés qui ont bien voulu répondre à nos questions et sans qui cet annuaire n’aurait pas pu voir le jour. Nos services se tiennent à votre disposition pour tous renseignements sur ce thème. Syndicalement Vôtre. 2 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 José TÉBAR Claude LOPEZ Président de la CAPEB Hérault Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Hérault CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 3 Introduction au Guide Pourquoi ce guide ? L’application de la loi du 13 juillet 1992 et du plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés amène la création de nouveaux équipements de traitement de déchets. Aujourd’hui, il n’existe plus de décharges brutes, chaque territoire s’étant équipé de déchetteries et de dépôts pour gravats. Même s’il y a beaucoup de similitudes entre eux, chaque équipement possède sa propre façon de fonctionner (déchets acceptés et horaires d’ouvertures différents). Il est essentiel de bien respecter les conditions d’accès de chacun des sites : - le refus de votre chargement impliquera forcément un surcoût que vous n’avez pas envisagé à la rédaction du devis - le non-respect de la réglementation en vigueur, aussi contraignante soit-elle, peut mettre en péril la pérennité de votre entreprise - l’environnement demeure une préoccupation importante dans notre Société : l’Artisanat du bâtiment améliorera d’autant son image qu’il accordera une attention à son environnement. Le combat que mène tout les jours la CAPEB pour vous obtenir des sites de proximité à des tarifs accessibles est validé par les efforts que chaque artisan réalisent pour respecter son environnement. En ce sens, la charte est un engagement, celui que prennent tous les acteurs, entreprises, collectivités publiques, particuliers qui veulent contribuer concrètement à un meilleur traitement des déchets du BTP. La charte désigne à l’attention de chacun les quelques points, propres à sa situation, sur lesquels il doit faire porter ses efforts. Ce n’est ni un contrat ni une contrainte administrative mais un outil qui doit permettre aux acteurs de la construction de faire des efforts communs vers un meilleur traitement de nos déchets. 44, avenue Saint Lazare 34965 MONTPELLIER cedex 2 Tél. : 04 99 77 22 80 Fax : 04 99 77 22 89 www.capeb-herault.fr Actions de la CAPEB HERAULT La CAPEB 34 agit depuis de nombreuses années pour que les artisans du bâtiment disposent de solutions de proximité et adaptées à leurs besoins. Directeur de la Publication : José TÉBAR Rédacteur en chef : Jacques BLANC Coordination : Responsable du Service économique Pascal CHRISTOL 04 99 77 22 83 [email protected] Rédaction et Synthèse : Conseiller économique, antenne de Béziers Cyril PAGES 04 67 76 91 98 [email protected] Conception, Réalisation et Impression : Soulié imprimeur Frontignan Imprimé à 3 000 exemplaires CAPEB La plupart des déchetteries sont maintenant accessibles aux artisans du bâtiment grâce aux efforts répétés de la CAPEB 34 qui a maintes fois rencontré les élus locaux et responsables des syndicats intercommunaux. La Charte ne remet pas en cause les Conventions signées avec les différentes Collectivités. Au-delà de cette action de sensibilisation de nos élus, la Capeb Hérault s’attache à vous informer sur vos obligations vis-à-vis de la gestion de vos déchets d’activité et des solutions que vous pouvez trouver pour limiter leur impact sur votre activité. Vous trouverez ainsi dans ce document des informations précises sur la nature des déchets, leur destination réglementaire et les solutions existantes sur le Département. Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 3 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 4 Comment utiliser ce guide ? I/ Recherche de l’équipement à utiliser en fonction du lieu de travail de l’entreprise. Nous avons délimité le Département de l’Hérault en différentes zones d’activité. Ce découpage est basé sur le Schéma Départemental de Gestion et d’Elimination des Déchets du BTP de l’Hérault. Le découpage est établi comme suit dans notre document : • Secteur Haut Cantons et Minervois : Communauté de Communes de Saint Pons, Communauté de Communes du Saint Chinianais, Communauté de Communes du Haut Languedoc, Sictom de la Haute vallée de l’Orb, SI Cesse et Brian, Communauté de Communes Orb-Jaur, Communauté de Communes du Faugères • Secteur Biterrois : Ville de Béziers, Sivom de la Vallée du Libron, Sivom d’Ensérune, Sicom Magalas-Puissalicon, Sitom du Littoral • Secteur Centre Sud : Sivom de la Mer et des Etangs • Secteur Montpellier : District de Montpellier, Sivom entre Vène et Mosson, Communauté de Communes de l’Etang de l’Or, Communauté de Communes Ceps et Sylves, Communauté de Communes Vignes et Pierres • Secteur Pic Saint Loup/Ganges : Communauté de Communes Séranne-Pic Saint Loup, Communauté de Communes de l’Orthus, Communauté de Communes du Pays de Lunel, Sivom du Pic Saint Loup, Sictom de Ganges • Secteur Centre Hérault : Syndicat Centre Hérault (Communauté de Communes du Clermontais, Sictom Gignac-Aniane, Sictom du Lodévois) • Secteur Piscinois : Sictom de la Région de Pézenas (couvre Agglomération Hérault-Méditerranée) Le document est classé par ordre alphabétique des Communes où se trouvent les équipements. Ils ont également été différentiés par couleur selon leur nature (rouge pour les sites publics et jaune pour les sites privés) > La première colonne définit le type d’équipement, sa localisation et ses coordonnées téléphoniques (ou celles de la Collectivité dont il dépend). > La deuxième colonne mentionne le type de déchets traités. > La troisième colonne mentionne les conditions tarifaires pour accéder aux équipements. Dans le cas où une convention est signée, la valeur se traduit en 4 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 terme de franchise pour la quantité tolérée. > La quatrième colonne indique les horaires d’ouverture. > La cinquième colonne “observations” indique les particularismes des équipements (limitation de tonnage du véhicule, conditions d’accès pour les artisans…) II/ Règles particulières concernant l’acceptation des artisans du BTP en déchetterie L’accès aux déchetteries pour les professionnels du BTP est souvent limité à un certain volume. Les artisans acceptés sont ceux qui ont leur siège social sur le territoire couvert par la déchetterie ou qui ont des travaux sur ce territoire (cette dernière facilité n’est pas toujours valable). Si un artisan n’appartenant pas à une de ces communes ou syndicat effectue des travaux sur le territoire, il lui sera possible, en général, d’aller déposer dans les déchetteries de ce syndicat (il lui faudra alors prouver la réalisation de ces travaux). Cette précision apparaît dans la colonne “observations”. D’autre part, les Conventions signées vous autorisent l’accès aux équipements sous certaines conditions. Ainsi, la Collectivité vous accorde une franchise pour un volume de déchets préalablement défini (généralement 1m3, parfois plus) : au-delà de cet accord, l’évacuation de vos déchets sera soit facturée si la déchetterie accepte le surplus, soit vous devrez vous rendre dans un équipement géré par le domaine privé. La franchise peut ainsi se définir comme l’acceptation des déchets pour une valeur équivalente à 1m3 (se définit en fonction du coût du m3 de l’équipement). Attention : ces accords vous permettent d’avoir accès à des sites à proximité de vos chantiers. Il en va de votre civisme qu’ils ne soient pas remis en cause : respectez les conditions d’accès et le personnel y travaillant. III/ Prestataires privés Il existe également des sociétés de privés de récupération de déchets industriels ou spéciaux. Nous ne les avons pas inclus dans l’inventaire précédent car leur activité n’est pas spécifique au bâtiment et ne concerne globalement qu’une marge des déchets que vous produisez (déchets toxiques notamment). Vous trouverez en fin de document un tableau récapitulatif des différentes entreprises et leur activité. En cas de besoin, nous vous conseillons de prendre contact directement avec elles pour connaître leurs conditions tarifaires. CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 5 Extrait de la Charte des déchets du BTP de l’Hérault ENGAGEMENTS DES MAÎTRES D'OUVRAGE PUBLICS à un repérage étendu des matériaux amiantés présents dans l'immeuble à démolir. Ce repérage est communiqué aux entreprises consultées. L'Etat et les autres maîtres d'ouvrage publics ont une responsabilité primordiale : en définissant au niveau de leurs marchés publics les conditions de traitement des déchets de chantier et en en budgétant le coût correspondant, ils induisent l'amélioration des pratiques de chantier, ils facilitent sur le plan économique le développement des filières d'accueil et de recyclage et ils ouvrent la voie à une généralisation des modes de traitement des déchets de chantier conformes aux impératifs de protection de l'environnement. Le maître d'ouvrage public signataire de la présente convention demande au conducteur d'opération, au maître d’œuvre, à l'architecte, aux ingénieurs, experts et bureaux d'étude intervenant pour son compte de le conseiller, dans la limite de leurs missions respectives, pour l'aider à tenir les engagements précités. Chaque maître d'ouvrage public signataire de la présente charte s'engage : I à indiquer dès le stade de la consultation les exigences minimales suivantes pour le traitement des déchets sur le chantier : Déchets d'emballage (cartons et palettes principalement) : ces matériaux peuvent être recyclés ou valorisés (matière ou énergétique) intégralement ; c’est pourquoi ils ne doivent en aucun cas être mélangés avec les autres types de déchets : selon la loi leur réception en centre d’enfouissement technique est interdite ; Déchets inertes (qui représentent la part la plus massive mais aussi la plus aisée à recycler) : ils ne doivent en aucun cas être mélangés avec les autres types de déchets (bois, carreaux et plaques de plâtre, plastiques, verre, ferrailles, cartons, matériaux d’isolation, etc.) ; Déchets industriels banals : chaque entreprise doit, à défaut d'entente entre les différents corps de métier présents sur le chantier, faire son affaire de l'élimination des déchets résultant de son activité ; elle s'interdit de les laisser sur le chantier ou, pire, de les agréger aux inertes ; Les déchets dangereux ou toxiques, le plus souvent liquides, ne doivent en aucun cas être déversés dans l'environnement ou les réseaux d'assainissement publics. I à prendre en compte dans le budget de chaque opération les coûts d'élimination des déchets, ce qui implique de rappeler systématiquement à toutes les entreprises consultées et en particulier à celles du second œuvre que leurs prix doivent tenir compte des coûts d'élimination des déchets. Pour cela le maître d’ouvrage s’oblige à : > Préciser lors de la consultation la quantité et la nature des déchets manipulés chaque fois que leur coût de traitement représente une part significative des travaux ; > Conditionner le paiement par la remise du bordereau de suivi ou de la facture attestant de la prise en charge des déchets sur le site prévu au marché. En cas de marché à prix global et forfaitaire, le maître d'ouvrage signataire invitera les entreprises à faire apparaître le coût des déchets sur une ligne supplémentaire de la décomposition du prix global et forfaitaire. Dans le cas des chantiers routiers et autres grands chantiers de génie civil, le maître d'ouvrage public s'engage à prendre en compte les alternatives offertes par les granulats de recyclage dans les études de faisabilité des projets qu'il pilote, préalablement à toute décision de réalisation. En accord avec les maîtres d'œuvre et à coût globalement équivalent, il s'oblige à utiliser en priorité des matériaux recyclés ou des inertes pour les usages leur étant accessibles. En cas de démolition, le maître d'ouvrage signataire : > S’engage à fournir à l’entreprise un diagnostic des déchets (en rapport avec l'importance de la démolition). Ce diagnostic, éventuellement confié au maître d'œuvre ou à un intervenant extérieur, permettra d'identifier les déchets en quantité et en qualité (inertes, banals, toxiques ou dangereux) ; il pourra le cas échéant fournir des indications sur les filières d'élimination locales ou sur les modes opératoires qui paraissent les plus adaptés pour augmenter la part recyclée des déchets ; > S'interdit de lancer l'ordre de service des travaux de démolition tant que la destination des produits de démolition n'est pas connue. Rappel : en application du décret n° 2001-840 du 13 septembre 2001, le propriétaire de l'immeuble à démolir doit faire procéder CAPEB ENGAGEMENTS DES MAÎTRES D'ŒUVRE ET EXPERTS Dans la limite de leurs missions et compétences respectives, les maîtres d'œuvre et les experts, c'est-à-dire les ingénieursconseils, les bureaux d'étude, les architectes, les conducteurs d'opération et autres assistants du maître d'ouvrage ont un rôle de conseil à tenir tant vis à vis des maîtres d'ouvrage que des entreprises et artisans. A ce titre, ils avertissent les maîtres d’ouvrage de l’incidence des contraintes réglementaires liées à la gestion des déchets de chantier sur le coût des travaux et les délais de leur exécution. Les maîtres d'œuvre signataires de la présente charte s'engagent à: avant le chantier : > Tenir compte du coût de traitement des déchets dans l'estimation prévisionnelle globale des travaux et décrire l'opération de sorte que les entreprises consultées puissent établir leur prix en pleine connaissance de leurs obligations ; > Rappeler aux entreprises de second œuvre que, sauf disposition différente prévue dans le cadre des chantiers les plus importants, l'évacuation des déchets générés par leur lot leur incombe et que leur prix doit en tenir compte ; > Rechercher, quand c'est techniquement possible et économiquement justifié, les dispositions qui limitent la quantité de déchets produits sur chantier et qui facilitent le recyclage ; corrélativement connaître et faciliter le recours à des matériaux recyclés. ou vers une usine spécialisée dans le recyclage ou le stockage des déchets ultimes ; à défaut, l'accueil des déchets toxiques en quantité dispersée (DTQD) sera sollicité auprès des déchèteries locales ; I S'interdire tout rejet dans l'environnement ou les réseaux d'assainissement publics de liquides dangereux ou toxiques ... I Présenter le bordereau ou la facture de prise en charge des déchets, lorsqu' un prix pour leur évacuation est prévu au marché ; I Ne brûler aucun déchet. Démolition : l'entreprise doit recevoir du maître d’ouvrage un diagnostic déchet comportant au minimum : le repérage des matériaux contenant de l'amiante (décret du 13 septembre 2001) : l’indication des éléments qui auront été démontés et emportés préalablement à la démolition en raison soit de leur valeur soit de leur dangerosité (huisseries, équipements de chauffage, sols ou revêtements plastifiés, etc.). ENGAGEMENTS DES ENTREPRISES EN CHARGE DE TRAVAUX DU SECOND ŒUVRE Ces entreprises ont deux responsabilités : 1°/ ne pas compromettre la mise en dépôt ou, mieux, le réemploi des inertes ; 2°/ faciliter le tri et le recyclage dans les filières industrielles de leurs propres sous-produits (cartons d'emballage, palettes, films plastifiés, bois, ferrailles, etc.). Les entrepreneurs du BTP et artisans signataires de la présente charte s’engagent : > à respecter les engagements ci-après et à les faire connaître à leurs salariés et sous-traitants : I Préserver les déchets d'emballage (cartons, films, palettes) et leurs possibilités de valorisation ultérieure ce qui veut dire, à défaut de pouvoir les remettre à un service de traitement et de collecte des communes (dans la limite de 1 100 litres par semaine) les diriger vers une filière agréée pour la collecte, le réemploi, le recyclage ou la production d'énergie (mise en stockage interdite par la loi) ; I Ne pas abandonner sur le chantier les déchets industriels banals ni les mélanger ou les agréger aux gravats accumulés sur le chantier ; ces déchets doivent être dirigées vers une installation adéquate : filière industrielle de recyclage, centre de collecte ou, à défaut, une déchèterie, publique ou privée ; I N'abandonner sur le chantier aucun déchet industriel spécial (DIS), dangereux ou toxique, tel que par exemple : restes de peinture, huiles, solvants, etc. Ces déchets doivent obligatoirement être dirigés vers un centre de collecte agréé ou vers une usine spécialisée dans le recyclage ou le stockage des déchets ultimes ; à défaut, l'accueil des déchets toxiques en quantité dispersée (DTQD) sera sollicité auprès des déchèteries locales ; I S'interdire tout rejet dans l'environnement ou les réseaux d'assainissement publics de liquides dangereux ou toxiques ... I Présenter le bordereau ou la facture de prise en charge des déchets, lorsqu' un prix pour leur évacuation est prévu au marché ; I Ne brûler aucun déchet pendant le chantier : > Veiller à la propreté du chantier > Lorsque la mission leur a été confiée et s’ils l’ont acceptée, suivre l'évacuation des déchets, en exigeant, s’il y a lieu, la présentation des bordereaux de suivi ou des factures attestant de leur prise en charge dans des centres appropriés à leur traitement ; ENGAGEMENTS DES ENTREPRISES EN CHARGE DE TRAVAUX DE TERRASSEMENT, DE GROS ŒUVRE OU DE DÉMOLITION Le premier objectif est de "protéger sur le chantier les matériaux inertes" de façon à faciliter leur mise en dépôt ou, mieux, leur réemploi, que ce soit sur place ou sur un autre chantier (après passage dans une centrale de tri et concassage si nécessaire). L'entreprise signataire de la présente charte s’engagent : > à respecter les engagements ci-après et à les faire connaître à leurs salariés et sous-traitants : I Préserver les déchets d'emballage (cartons, films, palettes) et leurs possibilités de valorisation ultérieure ce qui veut dire, à défaut de pouvoir les remettre à un service de traitement et de collecte des communes (dans la limite de 1 100 litres par semaine) les diriger vers une filière agréée pour la collecte, le réemploi, le recyclage ou la production d'énergie (mise en stockage interdite par la loi) ; I Protéger les déchets inertes, c'est-à-dire veiller à ce que les gravats et autres matériaux inertes accumulés sur le chantier soient stockés séparément des déchets industriels banals (DIB) tels que : ferrailles, bois, cartons, verre, plastiques, matériaux d’isolation, carreaux et plaques de plâtre, etc. ; I N'abandonner sur le chantier aucun déchet industriel spécial (DIS), dangereux ou toxique, tel que par exemple : restes de peinture, huiles, solvants, etc. Ces déchets doivent obligatoirement être dirigés vers un centre de collecte agréé Seuls les équipements permettant un traitement des déchets respectant la réglementation sont mentionnés ici. Malheureusement, les filières ne sont pas complètement créées, nous sommes encore en phase de transition. Il est possible que vous ne trouviez pas de destination réglementaire pour tel ou tel déchet. Ce document mentionne de nombreux équipements. On peut donc croire que toutes les filières nécessaires au traitement des déchets du BTP ont été crées, ce n’est pas le cas. C’est une situation que nous regrettons et nous faisons en sorte que cela soit corrigé. Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 5 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 6 La gestion des déchets dans le bâtiment : informations pratiques Quels déchets ? Les déchets inertes : ce sont des déchets en matière minérale qui ne se transforment pas, ne se dégradent pas, ne sont pas incinérables. Attention : tout gravât mélangé avec des DIB sera considéré comme DIB non trié (donc plus onéreux) Les déchets banals ou DIB : déchets non dangereux pour l’environnement Les déchets toxiques ou D.I.S ou DTQD : déchets dangereux ou toxiques Un cas particulier, les déchets de démolition : les déchets de démolition sont en grande partie constitués de déchets inertes, mais ils peuvent aussi être composés de déchets banals. Si déchets inertes et déchets banals sont mélangés, le tout sera considéré comme déchet banal, le traitement sera donc plus élevé. Le mieux est donc de ne pas mélanger ces déchets Inertes Déchets banals Déchets toxiques Terre Palette Solvant Tuile Carton Diluant Brique Papier Peinture, vernis Roche PVC Emballage souillé de produit toxique Béton mis en oeuvre Polystyrène Absorbant souillé de produit toxique Pierre Végétaux Huiles de vidange Sable Métaux Céramique et carrelage Verre Bois Divers encombrants (cumulus, radiateur, sanitaires) Bidon et film plastique non souillé Bidon et fut métallique non souillé Déchets de démolition comprenant des déchets banals Placoplâtre Liste non exhaustive 6 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 7 Quelle destination ? Le tableau suivant récapitule les possibilités de traitement de déchets en fonction : - de la catégorie du déchet produit, - de sa quantité Catégorie de déchets / Quantités De 0 à 2 m3 (environ) De 2 à 5 m3 (environ) Plus de 5 m3 (environ) Inertes Déchetterie*, Fournisseurs, CET3 , Carrière Centre de valorisation, CET3, Carrière (Biocama, Servant…) Déchets de démolition Déchetterie* Centre de tri des déchets du BTP ou CET2 Plâtre Certains CET3, Déchetterie*, Fournisseurs Certains CET3 sinon CET2 Certains CET3 Collecte par benne Amiante ciment Certains CET3 (Servant, Biocama) Certains fournisseurs (Point P) Déchets banals (DIB) Déchetterie*, Fournisseurs, Centre de tri de DIB, CET2 (si déchet non valorisable) Centre de tri de DIB, CET2 (si déchet non valorisable) Collecte par benne, Centre de tri de DIB, CET2 (si déchet non valorisable) Déchets toxiques Déchetterie* Fournisseur Collecteurs agrées Collecteurs agrées (liste en fin de document) * selon les conditions d’acceptation des artisans et selon les déchets acceptés. Quelles recommandations ? Ce qu’il ne faut pas faire : • brûler ses déchets en plein air !!!, • rejeter les déchets liquides à l’égout ou à même le sol, • abandonner ses déchets dans des endroits non appropriés (dépôts sauvages), • mélanger les déchets toxiques avec les ordures ménagères. Ce qu’il faut faire : • demander aux fournisseurs la reprise des déchets d’emballage, • connaître avant le chantier, à la rédaction du devis les déchets qui vont être produits et déterminer leur destination, • ne pas mélanger les déchets, notamment les déchets de démolition. • privilégier les produits non toxiques, • sensibiliser les salariés à ces règles • recycler les eaux de lessivage avant rejet • créer un bac de rétention pour les déchets toxiques CAPEB Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 7 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 8 Déchets particuliers Si l’évacuation des déchets banals et des inertes demeure parfois problématique, les difficultés rencontrées lors du traitement des déchets toxiques ne sont pas du même ordre. Les éléments que nous vous apportons ici vous aideront à anticiper sur l’élimination de ces déchets. L’amiante * MCA : matériaux contenant de l’amiante Réglementation La loi s’appuie sur deux décrets : le décret “travail” n°96-98 et le décret “santé” n°96-97, ce dernier définissant plus précisément les obligations des propriétaires quant à la présente d’amiante dans leur bâtiment. Le Décret “travail” fixe les règles de protection des travailleurs contre les risques liés à l’amiante. Pour ce faire, trois groupes d’activités sont distingués : • la fabrication et la transformation de matériaux contenant de l'amiante (activités dites de “section 1”), • le retrait ou le confinement (encoffrement, doublage, fixation par revêtement, imprégnation) d'amiante ou de MCA (activités dites de “section 2”), • les activités et les interventions sur des MCA ou des appareils susceptibles de libérer des fibres d'amiante (activités dites de “section 3”) et dont la finalité n'est pas de traiter les MCA. Pour chacun, le chef d’entreprise doit prendre les mesures concernant : - la formation et l’information des salariés - l’évaluation des risques - l’organisation du travail (et notamment d’un plan de démolition, de retrait ou de confinement de l’amiante) - la protection collective des salariés - la protection individuelle (en particulier la protection des voies respiratoires) par le port d'équipements adaptés, - la protection de l'environnement du chantier pour limiter les émissions éventuelles aux seuls postes concernés par les travaux, - les conditions de restitution des locaux après travaux, selon la nature des travaux et des MCA traités. Les règles de bases concernant les salariés • Il est interdit d’affecter des salariés sous CDD, intérimaires, âgés de -18 ans aux travaux de retrait et de confinement de MCA • Pour chaque poste/situation de travail à risque, une notice d’information doit être fournie aux salariés (et pour avis à la médecine du travail) • Avant toute affectation à ces travaux, les salariés doivent recevoir une formation spécifique aux risques encourus • Un suivi médical doit être opéré pour les salariés affectés au retrait et confinement des MCA • Limitation de la durée de port des EPI (fonction des contraintes imposées) • Tenue d’une liste des travailleurs exposés à ce risque • Mise à disposition des EPI réglementaires Les préalables au début de travaux de confinement/retrait de MCA • Le plan de retrait ou de confinement de MCA (PRC) : pour tous travaux de retrait/confinement de MCA friables ou non, l’entreprise établit un PRC annexé soit au plan de prévention soit au PPSPS. Le PRC définit les mesures afin : - De supprimer ou réduire au maximum l’émission et la dispersion de fibres d’amiante pendant les travaux - D’éviter toute diffusion de fibres hors zones de travaux - D’assurer les protections collectives et individuelles des salariés - De garantir l’absence résiduelle de pollution après travaux • Mise en place de l’entreprise sur le chantier - Cantonnement en des lieux sains, aérés et suffisamment grands pour accuellir en sécurité tous les travailleurs - Stockage des matériels et déchets : amiante stocké dans un espace approprié (si possible benne fermée et cadenassée) - Circulation des salariés : l’itinéraire des salariés sont précisés à tous - Balisage du chantier : les zones dangereuses doivent être balisées par un marquage “Danger amiante” et avec un accès limité. La gestion des déchets 1ère étape : choix de la filière d’élimination des déchets. Deux solutions : • l’inertage : différents procédés tel que la vitrification (fusion des déchets avec une torche à plasma) • l’enfouissement dans une installation de stockage : - de classe 1 : pour tous les déchets d’amiante (notamment MCA friables) - de classe 2 : pour les déchets d’amiante lié à des déchets non toxique : vinyle-amiante, amiante-ciment déconstruits - de classe 3 : dans des alvéoles spécifiques pour l’amiante-lié exclusivement 8 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 9 2ème étape : l’entreprise effectuant les travaux doit prendre toutes mesures pour conditionner et évacuer de la zone de travail les déchets au fur et à mesure. Le conditionnement varie en fonction de la nature des déchets pour éviter toutes dispersions de fibres. Pour les MCA friables, le principe de base est le double emballage. 3ème étape : Etiquetage : sur chaque conditionnement doit être apposé une étiquette conforme au modèle ci-contre (décret n°88-466 du 28/04/88). 4ème étape : Transport des déchets - les MCA friables sont soumis au règlement du transport de matières dangereuses. Notamment pour leurs emballages extérieurs pour le transport qui peuvent être : grands récipients en matière plastique/métalliques ou composites, des fûts en acier, conteneur fermé… - les MCA non friables sont transportés dans des bennes fermées (ou remorques bâchées) pour éviter toutes émission de fibres. 5ème étape : Document relatifs à l’élimination des déchets. Deux documents : - le certificat d’acceptation préalable : doit être demandé au centre d’élimination des déchets. Il précise les conditions d’acceptation - le bordereau de suivi des déchets (BDSA) : doit accompagner chaque unité de transport. Signé par tous les intervenants (de la maîtrise d’ouvrage à l’éliminateur final), il permet de reconstituer le processus de transfert des déchets. Des dispositions spécifiques existent selon si les MCA sont friables ou non friables. 1- Le retrait ou confinement de MCA friables Définition : matériaux susceptibles de libérer des fibres d’amiante sous l’effet de choc, vibrations… : flocages, calorifugeages… Toute entreprise intervenant sur des MCA friables doit détenir un certificat de qualification liée à cette activité. Règles à respecter : • les MCA doivent être imprégnés avant le retrait • concernant le transport , les prescriptions réglementaires liées au transport de matières dangereuses s’appliquent, notamment : l’engin de transport et sa conformité à l’ADR, RID ou autre ; l’apposition des plaques d’identification (orange) portant le code de danger “90” et le code du produit (variable) ; l’apposition des plaques de risque “classe 9” sur l’arrière et les côtés du véhicule. Les documents à avoir sur le chantier : • le PRC • les plans, croquis, schémas concernant l’implantation du chantier… • les notices d’utilisation des matériels (extracteurs d’air…) • les PV de vérification des installations et matériels • les fiches de données de sécurité des produits utilisés, • la liste des numéros de téléphone des personnes d'astreinte et des services de secours, • le registre du personnel et des visiteurs indiquant pour chacun le nom, la qualité, la date de l'habilitation, les heures d'entrée et de sortie, le type d'EPI utilisé, etc. Une copie des certificats d'aptitude médicale du personnel sera annexée à ce registre, • le registre d'affectation et d'entretien des appareils de protection respiratoire indiquant, par numéro de masque, le nom de la personne à qui il est affecté, la date du dernier contrôle, les résultats des contrôles effectués ainsi que les révisions faites (changement de visière, de bride, etc.), • le registre des filtres indiquant, par type de matériel (aspirateurs, appareils de protection respiratoire, épurateurs de l'air respirable, groupes déprimogènes, filtres à eau) et par numéro, les dates et heures de changement de chaque type de filtre, les dates et heures des contrôles de dépression avec la référence aux bandes d'enregistrement, des contrôles visuels et de fumée ainsi que la nature des réparations éventuelles effectuées • le registre des contrôles d'empoussièrement indiquant la nature et les dates des contrôles effectués pendant les travaux : prélèvements d'atmosphère dans la zone de travail, dans le tunnel, à l'extérieur de la zone de travail, bandes d'enregistrement du comptage en continu, prélèvements d'atmosphère réalisés pour le compte de l'entreprise avant les prélèvements de restitution faits par le maître d'ouvrage, etc., et les résultats et rapports correspondants, • le registre des déchets composé du document d'acceptation des déchets par les centres de traitement et les copies de tous les bordereaux de suivi des déchets. Tous ces registres peuvent être regroupés dans un seul document. Avant de commencer les travaux : - isoler la zone de travail - calfeutrement de la zone de travail - nettoyage des matériels à évacuer et de ceux restant en place - confinement (statique ou dynamique) - tunnel d’entrée et de sortie (et procédures d’entrée/sortie mises en place) Au moment des travaux, limiter les risques d’émission de fibres et l’exposition des travailleurs à ces émissions. CAPEB Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 9 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 10 2- Le retrait ou confinement de MCA non friables La mise en œuvre des principes généraux de prévention sont à mettre en place (PRC…). A noter : - le retrait des revêtements de sols collés en vinyle-amiante peut se traduire par un empoussièrement dans le local non négligeable : attention à la protection des salariés (appareil respiratoire…) - le retrait des plaques d’amiante-ciment moins sujet à empoussièrement peut comporter des risques (prise en compte dans le PRC). Réf bibliographique : Décret n°96-98 du 7 février 1996 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante. - Décret n°96-97 du 7 février 1996 modifié relatif à la protection de la population contre les risques sanitaires liés à une exposition à l'amiante dans les immeubles bâtis. - Décret n°88-466 du 28 avril 1988, modifié, relatif aux produits contenant de l'amiante. - Arrêté du 30 décembre 2002 relatif au stockage des déchets dangereux, JO du 16 avril 2003. - Arrêté du 14 mai 1996 modifié relatif aux règles techniques que doivent respecter les entreprises effectuant des activités de confinement et de retrait de l’amiante. - Circulaire 2005-18 du 22 février 2005 relative à l’élimination des déchets d’amiante lié à des matériaux inertes BO Equipement 2005/6. - Guide de prévention - Travaux de retrait ou de confinement d’amiante ou de matériaux en contenant – ed815- INRS - Recommandation R378 - CNAMTS Le Plomb Les peintures au plomb constituent une source de pollution intérieure au logement nuisible pour la santé des occupants. Si l’utilisation de ces peintures est interdite depuis 1948, nombre de logements conserve encore des traces de peinture (couche précédente notamment..). Si la loi, depuis 2003 (selon une directive européenne de 1998), l’impose pour les canalisations d’eau, elle ne pose pas (encore ?) cette obligation pour les couches préexistantes de peinture sous la condition que les murs soient en bon état. Il est envisageable que cela arrive dans quelques temps auquel cas les professionnels de la peinture devront s’y préparer. 1ère étape : le repérage des peintures au plomb - Plusieurs types d’analyse sont possibles : - bâtonnets réagissant à la présence de plomb - appareils portables à fluorescence X - analyse en laboratoire 2ème étape : la réalisation des travaux - Si le risque est avéré, deux types de travaux sont envisageables : - travaux palliatifs : intervention localisée aux zones dégradées dans les logements et les parties communes (en général, travaux d’urgence : recouvrement ou doublage des parties concernées) - travaux définitifs : intervention consistant à résoudre définitivement les risques liés à la présence du plomb 3ème étape : l’évacuation des déchets - Trois types de déchets : - déchets liquides provenant des décapages chimiques ou thermiques - équipements contaminés (sacs, EPI…) - produits de démolition (gravats, menuiseries..) Il est nécessaire de ne pas mélanger les déchets de peinture avec les autres déchets (DIB..) sous peine de voir leur évacuation difficile. Dans tous les cas de figure, il est indispensable d’une part de protéger les salariés (information des risques, port d’équipement de protection adapté) et d’autre part d’informer les occupants que les travaux entrepris génèrent un risque d’exposition au plomb. Référence réglementaire : Décret n°99-483 du 9 juin 1999 : Décret relatif aux mesures d'urgence contre le saturnisme prévues aux articles L. 32-1 à L. 32-4 du code de la santé publique et modifiant le code de la santé publique. Les DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) Ce sont les équipements qui fonctionnent grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques (y compris les composants, sous-ensembles et consommables tels que câble, piles… intégré au produit lors de sa mise au rebus). Sont concernés par exemple les appareils producteurs de froid. Les deux catégories d’équipements électriques et électroniques : • Les EEE ménagers sont : - Les équipements utilisés par les ménages, - Les équipements qui, bien qu’utilisés à des fins professionnelles ou pour les besoins d’associations, sont similaires à ceux des ménages en raison de leur nature et des circuits par lesquels ils sont distribués. Ce sont les équipements dits “mixtes” (c'est-à-dire à la fois ménager et professionnel). • Les EEE professionnels sont tous les EEE autres que ménagers. 10 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:08 Page 11 • DEEE Professionnels : Pour les DEEE professionnels mis sur le marché avant le 13 août 2005, également appelés “déchets historiques”, il n’existe aucune obligation. C’est l’utilisateur final qui est responsable de la gestion de ses déchets. L’organisation et le financement de l’enlèvement des DEEE sont à sa charge, sauf si le producteur de l’équipement et son utilisateur en ont convenu autrement dans le contrat de vente de l’équipement. Pour les DEEE professionnels mis sur le marché après le 13 août 2005, le producteur est tenu d’enlever ou de faire enlever et de traiter les DEEE. Pour s’acquitter de ses obligations, le producteur à la possibilité : - De mettre en place un système individuel d’enlèvement et de traitement des DEEE professionnels, - D’adhérer à un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics, - S’agissant du financement, de prévoir d’autres modalités avec l’utilisateur de l’équipement électrique et électronique professionnel. • DEEE Ménagers : Pour chaque catégorie d’équipement et au prorata des quantités mises sur le marché, le producteur est tenu d’enlever ou de faire enlever et de traiter les DEEE ménagers collectés sélectivement, quelle que soit la date à laquelle ces équipements ont été mis sur le marché. Enlèvement et traitement des DEEE ménagers : Les producteurs ont la possibilité : - De mettre en place un système individuel d’enlèvement et de traitement des DEEE collectés sélectivement, - D’adhérer à un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics (à ce jour : ECO-SYSTEMES, ECOLOGIC, ERP et RECYLUM) Les distributeurs sont, quant à eux, tenu d’accepter la reprise gratuite d’un appareil ménager usagé lors de l’achat d’un produit neuf du même type (obligation dite du “1 pour 1”). Contribution visible : Dans un but de sensibilisation du public, le producteur doit rendre visible au consommateur final les coûts unitaires supportés pour l’élimination des déchets. Cette contribution visible (également appelée “éco participation”, “éco contribution”, “visible fee”, etc.…) correspond au prix payé par le producteur à son éco organisme. Elle sera donc différente d’un EEE à un autre, en fonction du barème de l’éco organisme choisi par le producteur de l’EEE. Le coût de la contribution visible ne sera affiché que pendant une période transitoire (qui prendra fin au 13 février 2011 ou au 13 février 2013 selon les catégories d’équipements) correspondant à l’élimination des déchets historiques. Le montant de la contribution visible doit être indiqué par le producteur. Il n’incombe pas aux autres acteurs du canal de distribution d’un équipement (fournisseur, grossiste, artisan, Etc.…) de déterminer le montant de la contribution. La contribution visible doit apparaître en pied ou en bas de facture de vente délivrée par le producteur, le fournisseur, l’importateur, à son client grossiste, distributeur ou artisan. Les acheteurs doivent répercuter à l’identique ce(s) coût(s) unitaire(s) jusqu’au consommateur final, conformément au dernier alinéa de l’article L.541-10-2 du Code de l’environnement. La contribution visible : - Ne doit pas excéder les coûts de la collecte et du recyclage réellement supportés, - Doit être répercutée à l’identique, - Ne peut faire l’objet d’une remise. • Le cas particulier des lampes : Les lampes étant identiques par nature, quel que soit le type de lampe et d’utilisateur, un arrêté ministériel du 13 juillet 2006 impose aux producteurs de lampes de satisfaire aux obligations du décret relative aux DEEE ménagers, quel que soit le type de lampes et d’utilisateur. Il n’y aura donc pas de distinction entre lampes des ménages et lampes des professionnels. Référence réglementaire : La Directive 2002/95/CE relative à la Limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les EEE : concerne la conception des équipements. Impose l’élimination à la source de certains matériaux critiques sur le plan environnemental - La Directive 2002/96/CE relative aux DEEE : concerne la gestion des DEEE : principe du pollueur-payeur (fabricants responsables du cycle de vie des produits et du financement de leur collecte). Note finale Professionnels, vous êtes responsables des déchets que vous produisez et de leur destination. A ce titre, la Loi prévoit des sanctions financières pour les contrevenants : • Incendie involontaire : 15 000 € et 1 an de prison • Dépôts dans des périmètres de protection : 4 500 € et 1 an de prison • Déversement dans un cours d’eau de déchets dangereux : 450 € • Rejet ayant entraîné des effets nuisibles sur la faune et la flore : 75 000 € et 2 ans de prison • Brûlage à l’air libre : 450 € • Dépôt sauvage : 450 € • Abandon de déchets encombrants : 450 € Exemples maximum prévues par la Loi CAPEB Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 11 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:09 Page 12 Centres de récupération privés ENTREPRISE ADRESSE TÉLÉPHONE ACTIVITÉ / AUTRES COORDONNÉES ALMASOR JEAN 8, rue Adolphe Nourrit Montpellier 04 67 92 68 90 Récupération fers-métaux ASSAINISSEMENT Travaux OBERT (A.T.O) 2443, av. Maurin Montpellier 04 67 69 96 54 Collecte D.I.S (centre de transit) - Bessan : 04 67 00 24 53 BARTHES SARL 72, av. de la Méditerranée Frontignan 04 67 48 39 87 Recyclage de papiers - cartons Service de bennes BAUX 63, rue des Mésanges Le Berrou - Sète 04 67 53 18 88 Location de bennes Collecte de gravats BEC FRERES BP 221 Lunel 04 67 83 42 00 Traitement et valorisation de déchets inertes CRISPA PALETTES 2, ch. Départemental Balaruc les Bains 04 67 43 16 07 Recyclage palettes bois CULARD ETS 360, enclos Gabians Pérols 04 67 68 14 81 Collecte D.I.S Déchets DELTA RECYCLAGE Rue de la Libération Lansargues 04 67 86 71 50 Collecte et traitement D.I.B LARMANDE SARL 2, rue Daubinelle Béziers 04 67 31 09 99 Récupération fers - métaux - carton - papier - plastique - Thézan lès Béziers : 04 67 37 95 94 ONYX L-R 595, rue Mas Pierre Montpellier 04 67 06 16 16 Location de bennes et compacteurs, Déchets de chantier - Frontignan : 04 67 48 34 16 - Mauguio : 04 67 15 16 10 PALETTES 34 RN 113 - BP 69 Vendargues 04 67 87 24 88 Collecte et recyclage de palettes bois PEREZ ZI des Eaux Blanches Sète 04 67 48 62 82 Récupération fers et métaux SEARMIP ZAC Tournezy Montpellier 04 67 69 09 09 Collecte D.I.S - Lodève : 04 67 44 12 34 - Agde : 04 67 21 03 87 S.E.D.I.M 3, av. Compagnons Castelnau le Lez 04 99 77 33 33 Déchets industriels et ménagers SECA 28, rte Bessan Agde 04 67 94 40 94 Location de bennes à gravats SUD RECYCLAGE 361, av. Justin Bec St Georges d'Orques 04 67 75 87 86 Recyclage de papiers - cartons - déchets TAM ZI Les Broues Ganges 04 67 73 64 16 Fabricant de containers et bennes tous déchets TH RECUPERATION Halle marchandise Plan de la gare - Sète 04 67 48 06 32 Recyclage cagettes et palettes bois VALIKA 149, av. du Golf Baillargues 04 67 70 88 34 Recyclage de métaux ferreux et non ferreux ABDEL ROBERT La Malhaute Thézan les Béziers 04 67 37 93 43 Collecte de pneus COCHET CHARLES Ch. Bouas, Saint Martin Frontignan 04 67 48 44 72 Récupération de métaux SAINT PIERRE 150, rue du Mas de Bringard Montpellier 04 67 58 62 29 Récuperation de fer et métaux VALORECO 31, rue des Bouisette Montpellier 04 67 40 74 00 Récupération tous types de déchets VARRY-PARISI 169, ch. des Thermes Castelnau le Lez 04 67 72 67 55 Récupération de fer et métaux + DEEE APF INDUSTRIE ZI du Millénaire 335, rue Louis Lépine Montpellier 04 67 92 87 19 Traitement des DEEE 12 Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 - Sète : 04 67 74 00 75 - Béziers : 04 67 35 12 00 CAPEB CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:09 Page 13 Synthèse des sites de traitement des déchets d’activités CAPEB Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 13 CAPEB_Guide_2008:Mise en page 1 28/05/08 17:09 Page 14 Centre Hérault Le Caylar LODEVE St Jean de la Blaquière Site privé Déchetterie Clermont l'Herault Aniane Montarnaud Octon Aspiran CET 3 - inertes St André de Sangonis Le Pouget Gignac Plaissan Paulhan Equipement / Localisation Déchets traités Tarifs Horaires Observations ANIANE Déchetterie 06 65 30 23 70 Encombrants 12€/m 6€ le 1/2m3 Déchets Verts 8€/m3 40€/t à la plate-forme Ferrailles - Cartons 3€/m3 3 Valorisables triés (<1m ) - Bois 3€ DTQD 2€/kg 3 9-12h30 et 14h-17h30 Lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ Pour les inertes, se rapprocher des communes ASPIRAN Déchetterie Route de Canet 06 64 76 35 00 Encombrants 12€/m (6€ le 1/2m3) Déchets Verts 8€/m3 40€/t à la plate-forme Ferrailles - Cartons 3€/m3 Valorisables triés (<1m3) - Bois 3€ DTQD 2€/kg 3 9h-12h30 et 14h-17h30 Du lundi au samedi • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ • Pour les inertes, se rapprocher des communes CLERMONT L’HERAULT Déchetterie Route de Brignac 06 65 12 54 76 Encombrants 12€/m3 (6€ le 1/2m3) Déchets Verts 8€/m3 40€/t à la plate-forme Ferrailles - Cartons 3€/m3 Valorisables triés (<1m3) - Bois 3€ DTQD 2€/kg 9-12h30 et 14h-17h30 Du lundi au samedi • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ • Pour les inertes, se rapprocher des communes GIGNAC Déchetterie 06 65 30 43 45 Encombrants 12€/m3 9-12h30 • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les (6€ le 1/2m3) 14h-17h30 ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre 3 Déchets Verts 8€/m Lundi, mardi, mercredi, 40€/t à la plate-forme vendredi et samedi • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité Ferrailles - Cartons 3€/m3 d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ Valorisables triés (<1m3) - Bois 3€ DTQD 2€/kg • Pour les inertes, se rapprocher des communes LA VACQUERIE Déchetterie Annexe de la déchetterie du Caylar 06 65 30 88 89 Encombrants 12€/m (6€ le 1/2m3) Ferrailles 3€/m3 3 14h-17h30 • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les un Lundi sur deux ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre (début 7 janvier 2008) • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ • Pour les inertes, se rapprocher des communes LE CAYLAR Déchetterie 06 65 30 88 89 Encombrants 12€/m3 6€ le 1/2m3 Déchets Verts 8€/m3 40€/t à la plate-forme Ferrailles - Cartons 3€/m3 3 Valorisables triés (<1m ) - Bois 3€ DTQD 2€/kg 14h-17h30 Lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ • Pour les inertes, se rapprocher des communes LE POUGET Déchetterie 06 65 30 34 00 14 Encombrants 12€/m3 6€ le 1/2m3 Déchets Verts 8€/m3 40€/t à la plate-forme Ferrailles - Cartons 3€/m3 3 Valorisables triés (<1m ) - Bois 3€ DTQD 2€/kg Guide des Déchetteries et des Prestataires de l’Hérault 2008 9h-12h30 Lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi • Convention à signer avec le Syndicat Centre Hérault pour les ressortissants du territoire. Volume limité à environ 20m3/trimestre • Pour les artisans extérieurs et travaillant sur le territoire, nécessité d'un justificatif de travaux et remise d'un chèque de prépaiement de 60€ • Pour les inertes, se rapprocher des communes CAPEB