Rapport annuel 2011 de la Banque Cantonale du Valais
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Rapport annuel 2011 de la Banque Cantonale du Valais
Rapport annuel 2011 Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 23 mai 2012 La confiance rapproche Grand bisse de Lens Derborence Gorges du Durnand, Bovernier Lonza, Lötschental Lac de Tanay Barrage de la Grande Dixence, Val des Dix Stellisee, Zermatt L’embouchure du Rhône dans le lac Léman Glacier d’Aletsch Nota bene Trait d’union entre les continents, source de vie, elle intrigue par sa puissance, par ses vertus, par les mystères de ses profondeurs. Indissociable du canton du Valais, dont elle sculpte les reliefs, elle est la colonne vertébrale de sa géographie. Alors que l’Homme a souvent tenté de la diriger, elle sait lui rappeler qu’elle se laisse seulement apprivoiser, qu’il ne peut tout décider. Elle sait se montrer bienveillante, accueillir les loisirs des habitants du canton, les distraire et les émerveiller. Elle se laisse dompter par l’économie, nourrissant de ses richesses champs et vergers, mettant sa qualité à la disposition des assoiffés, sa force en faveur de l’électricité. Au-delà de sa beauté, c’est surtout son énergie et celle qu’elle produit qui la rend si particulière pour les Valaisannes et Valaisans. Fil conducteur de ce rapport annuel, elle s’illustre dans toute sa richesse et sa diversité, calme ou courante, libre ou guidée, précieuse : l’eau. Des erreurs ont pu se glisser dans les citations d’auteurs accompagnant les images de ce thème photographique. Elles ne sauraient engager la responsabilité de la Banque Cantonale du Valais, ni celle des auteurs du présent document. Sommaire Valeur financière Message de la présidente du Conseil d’administration Message du président de la Direction générale La Banque Cantonale du Valais en bref Mission, stratégie et concrétisation opérationnelle Chronologie et faits essentiels 2011 Informations aux investisseurs Reflets conjoncturels Evolution du bilan Compte de résultat Annexe aux comptes annuels 2011 Utilisation du bénéfice résultant du bilan Rapport de l’organe de révision Publication selon les prescriptions sur les fonds propres Gouvernement d’entreprise 2 4 7 10 16 20 21 26 27 31 Structure de la Banque et actionnariat Structure du capital Conseil d’administration Direction générale Rémunérations, participations et prêts Droits de participation des actionnaires Prises de contrôle et mesures de défense Organe de révision Politique d’information Membres de direction Audit interne Valeur ajoutée 56 60 60 70 77 78 78 78 79 80 81 49 50 Une accessibilité toujours plus performante Réseau BCVs Succès du modèle d’affaires de la banque de détail La Banque des entreprises La marque BCVs, un atout pour l’activité de gestion de fortune La BCVs labellisée SwissClimate CO2e-évalué 83 88 92 100 108 114 Valeur partenariale Les ressources humaines La Banque Cantonale du Valais en images Encourager le dynamisme valaisan 117 122 124 52 Carte de visite BCVs 1870 1920 1926 1936 1950 1964 1997 1951 3960 3963 3963 3900 3930 3984 3945 3954 3985 3904 3906 3952 3920 Succursales MONTHEY, Place Centrale 6 MARTIGNY, Av. de la Gare 20 FULLY, Rue Maison de Commune 21 VERBIER, Place centrale SION, Rue des Cèdres 8 CONTHEY, Av. de la Gare 39 HAUTE-NENDAZ, Rte de la Télécabine 2 SION, Av. Grand-Champsec 80 SIERRE, Av. Général-Guisan 29 CRANS-MONTANA 2, rue Centrale 33 CRANS-MONTANA 1, Av. de la Gare 1 BRIG, Bahnhofstrasse 3 VISP, Kantonsstrasse 6 FIESCH, Furkastrasse 36 GAMPEL, Bahnhofstrasse LEUKERBAD, Alpenthermestrasse 6 MÜNSTER, Gommermärt, Furkastrasse 145 NATERS, Bahnhofstrasse 8 SAAS-FEE, Dorfplatz 9 SUSTEN, Sustenstrasse 14 ZERMATT, Bahnhofstrasse 52 Thierry Cornut Claude Moret Fanny Gay-des-Combes, François Resenterra Claude Roux Michel Rappaz Team clientèle région Sion Jacques Pitteloud Team clientèle région Sion Philippe de Preux Marc-André Clivaz Marc-André Clivaz Mario Kalbermatter Mario Kalbermatter Arlette Blatter Yvette Mussari-Amacker Elmar Mathieu Arlette Blatter Eliane Salzmann Odilo Lomatter Elmar Mathieu Roger Petrig 55 représentations/ 68 bancomat (appareil de retraits automatiques) / 11 versomat (appareil de versements automatiques) / 1 appareil multifonction (retraits et versements) Coordonnées BCVs CCP N° 19-81-6 Clearing N° 765 SWIFT BCVSCH2LXXX 01Valeur financiere[1-27].indd 1 Siège principal Rue des Cèdres 8 1950 Sion Tél. +41 848 765 765 (F) Tél. +41 848 952 952 (D) Fax +41 27 324 66 66 Courriel : [email protected] (F) [email protected] (D) Téléphone 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 765 765 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 0848 952 952 Fax 024 473 77 01 027 720 51 15 027 720 51 12 027 775 56 01 027 324 67 19 027 324 68 41 027 289 59 01 027 324 68 10 027 452 44 01 027 486 12 01 027 486 10 01 027 922 28 10 027 948 80 01 027 970 19 01 027 933 98 01 027 472 97 51 027 974 19 21 027 922 28 80 027 958 97 31 027 474 97 71 027 966 97 01 en bleu : succursales régionales Numéros gratuits 0800 859 101 : Prêt personnel 0800 859 100 : Produits crédits 0800 559 100 : E-banking Site internet www.bcvs.ch (F) • www.wkb.ch (D) 1 03.04.12 11:08 valeur financière Message de la présidente du Conseil d’administration Karin Perraudin L’exercice 2011 se clôture une nouvelle fois pour la Banque Cantonale du Valais (BCVs) par des résultats historiques, les dixièmes consécutifs. Cette performance, réalisée dans un environnement difficile, met en évidence la compétence opérationnelle avérée de la BCVs et l’engagement exemplaire de ses collaboratrices, collaborateurs, cadres et de sa Direction générale. Au nom du Conseil d’administration, je leur exprime ici toute ma gratitude. Les changements intervenus en 2011 au sein des organes de la Banque – élection d’une nouvelle présidente et d’un nouveau vice-président – n’ont pas incité le Conseil d’administration à modifier sa stratégie. Les priorités consistent donc à poursuivre sur le chemin balisé par les options stratégiques fixées en début de mandat, en dépit des difficultés auxquelles est confronté le 2 01Valeur financiere[1-27].indd 2 secteur bancaire dans son ensemble. Cela constitue en soi un magnifique défi. La qualité des actifs, la gestion des risques, la maîtrise des coûts, la diversification des sources de revenus et le renforcement des fonds propres figurent au centre de la feuille de route du Conseil d’administration de la BCVs. En 2011, les contraintes exogènes n’ont pas manqué que ce soit la morosité du contexte macroéconomique, la forte volatilité des marchés boursiers ou encore le durcissement incessant du cadre réglementaire, notamment dans les domaines des fonds propres et de la gestion de fortune. L’évolution des réglementations en matière de gestion de fortune et de la législation transfrontalière ont modifié fondamentalement la donne. Récemment, le Conseil fédéral a présenté ses lignes directrices concernant la place financière suisse, privilégiant la stratégie dite de « l’argent déclaré » (Weissgeldstrategie). Cet environnement international en pleine mutation transforme en avantage le fait que la BCVs ne dispose pas de relais internationaux, l’affranchissant ainsi de toute pression étrangère. Cela étant, la Banque met tout en œuvre pour appliquer à la lettre les différentes prescriptions concernées et anticiper les tendances qui s’ébauchent. Les performances bénéficiaires réalisées durant l’exercice sous revue permettent de solidifier l’assise financière de la BCVs en y prévoyant une dotation importante de 59,5 millions de francs. A ce montant, généré par la capacité bénéficiaire de la Banque, s’ajoutent les 75 millions de francs de l’emprunt obligataire subordonné, émis par la BCVs en décembre 2011, également reconnus comme fonds propres par la législation bancaire. Entre 2001 et 2011, les fonds propres pouvant être pris en compte ont crû de plus de 481 millions de francs pour s’élever, à fin 2011, à 946 millions de francs. Le taux de couverture durant cette même période s’est sensiblement amélioré pour atteindre 187,6 % au terme de l’exercice sous revue. Le renforcement des fonds propres fait partie des fondements stratégiques de la Banque et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, des fonds propres en suffisance sont nécessaires pour accompagner la politique de crédits. Entre 2001 et 2011 – pour prendre la période durant laquelle la BCVs a aligné ses dix exercices records – les avances à la clientèle ont enregistré une croissance de plus de 4,2 milliards de francs ou de 73 % dont plus d’un milliard de francs pour le seul exercice 2011. Ensuite, la récente crise financière a incité les régulateurs à édicter de nouvelles directives sous l’égide des accords de Bâle III dont la mise en vigueur est prévue au 1er janvier 2013. Les exigences de fonds propres vont se durcir dans le cadre d’une nouvelle classification basée entre autres sur la taille des établissements. La catégorie correspondant à celle de la BCVs exige au minimum 140 % de couverture des exigences légales de fonds propres en période favorable, contre 120 % actuellement. Par ailleurs, des exigences de fonds propres additionnels au cas par cas peuvent être demandées par la FINMA (Autorité 03.04.12 11:08 fédérale de surveillance des marchés financiers) et un nouveau dispositif réglementaire est à l’étude : le volant anticyclique. Ce nouvel instrument, en phase de consultation, obligerait les banques, en réaction à l’évolution du marché du crédit, à détenir temporairement davantage de fonds propres. Enfin, les modifications des prescriptions sur les fonds propres ont supprimé l’allègement des exigences accordé aux Banques Cantonales. La démarche suivie par la BCVs permet de prendre en compte tous ces critères et d’anticiper, dans la mesure du possible, les nouvelles directives qui se dessinent. En outre, la BCVs s’est fixée comme objectif d’atteindre à terme 200 % de couverture des exigences légales de fonds propres. L’accroissement des fonds propres de la BCVs augmente d’autant la valeur du patrimoine détenu par l’actionnariat. Ce renforcement s’opère sans porter préjudice à la politique de rémunération du capital. Le propriétaire voit son investissement se valoriser sur deux tableaux, reflétant ainsi la belle santé financière de sa Banque. En effet, les résultats 2011 réjouissants nous permettent de proposer à l’Assemblée générale du 23 mai 2012 un dividende de 23,50 francs par action au porteur, pour la dixième année consécutive en augmentation. Quant au canton du Valais, il se voit proposer une rémunération de 14 % sur le capital d’actions nominatives, également en croissance pour la neuvième année successive. Une autre priorité a occupé le Conseil d’administration en 2011, la succession de Jean-Daniel Papilloud, en sa qualité de président de la Direction générale. En décembre 2011, le Conseil d’administration a porté son choix sur Pascal Perruchoud, membre de la Direction générale de la BCVs et responsable de la division clientèle. A l’issue de l’Assemblée générale ordinaire du 23 mai prochain, Jean-Daniel Papilloud quittera définitivement ses fonctions opérationnelles et siègera au Conseil d’administration en qualité de vice-président. Entré à la BCVs en 1992, Jean-Daniel Papilloud boucle son vingtième exercice consécutif en qualité de président de la Direction générale. Sous sa direction, la BCVs a connu un essor réjouissant ; elle 01Valeur financiere[1-27].indd 3 se trouve en effet aujourd’hui dans une situation financière très saine tant du point de vue de sa capacité bénéficiaire, de sa solidité et de sa productivité que de sa rentabilité. Je tiens, au nom du Conseil d’administration, à le remercier chaleureusement pour son engagement de tous les instants en faveur de la BCVs, pour l’excellence de sa contribution et pour sa collaboration appréciée de manière permanente. Grâce à son charisme et à ses innombrables qualités humaines, il a su instaurer un climat d’entreprise basé sur les valeurs de respect, de collaboration, de loyauté et d’entrepreneur au sein de la BCVs. Je me réjouis de l’accueillir prochainement au sein de notre Conseil où il pourra nous faire profiter de son immense expérience. Après un nouvel exercice historique, que nous réserve celui que nous venons d’entamer ? L’année 2012 a débuté sur fond de ralentissement économique dont il faut apprécier l’importance selon les branches économiques. Pour la BCVs, 2012 s’inscrit comme l’année de la consolidation des positions assortie d’une croissance qualitative. Prévoir un exercice dans la ligne de celui que nous venons de boucler représente un défi dont la réussite dépendra beaucoup de deux facteurs exogènes importants : l’évolution des taux d’intérêts et le comportement des marchés boursiers. Malgré un contexte difficile et toujours plus complexe, le modèle d’affaires éprouvé de la BCVs, nous permet d’envisager avec confiance et sérénité l’exercice 2012. Karin Perraudin 3 03.04.12 11:08 valeur financière Message du président de la Direction générale Jean-Daniel Papilloud valaisan. En quatre ans, le bilan a crû de plus de 3,3 milliards de francs, les avances à la clientèle de plus de 3 milliards de francs et les fonds de la clientèle de plus de 2,6 milliards de francs Durant cette même période, la Banque a enregistré l’ouverture de 34 500 nouvelles relations d’affaires. Le climat boursier maussade avec ses indices à la baisse a entraîné une diminution du volume des fonds gérés par les banques en général. Toutefois, la BCVs est parvenue à limiter cette baisse et – déduction faite de l’effet marché – a même enregistré un apport d’argent frais dans ses dépôts en gérance, avoisinant les 6 milliards de francs à fin 2011. Quelques mots maintenant sur la capacité bénéficiaire de la BCVs qui se distingue à nouveau par sa vigueur. Dans un marché bancaire à la traîne, la BCVs parvient à augmenter son revenu brut de 5,6 millions de francs pour atteindre quasiment les 220 millions de francs. Elle accomplit la performance d’augmenter toutes ses sources de revenus, tant celles liées à son métier de base – l’activité de crédit – que celles provenant de la gestion de fortune et du négoce. Ajoutez à cela des charges d’exploitation opérationnelles en baisse et la BCVs est en mesure de présenter un bénéfice brut La clôture d’un exercice annuel donne la mesure du temps qui s’écoule. Le mien, à la tête de la Direction générale de la Banque Cantonale du Valais, est compté puisque le 23 mai 2012 à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire je transmettrai le témoin à mon successeur, Pascal Perruchoud. Les résultats annuels 2011 correspondent au vingtième exercice consécutif – et également au dernier - que j’ai le privilège de boucler en qualité de président de la Direction générale de la BCVs. Un exercice 2011 réjouissant pour terminer un chapitre passionnant Vingt ans à la tête de l’opérationnel de la BCVs m’ont fourni le privilège d’écrire une partie de son histoire et les résultats 2011 me permettent de mettre un terme très positif à ce chapitre. En dépit d’un environnement difficile, la BCVs a en effet réalisé à nouveau des résultats historiques, caractérisés par une forte progression du volume des affaires et une augmentation des revenus. Au 31 décembre 2011, le bilan frôle pour la première fois les 11,5 milliards de francs et exprime ainsi la sensible croissance de volume des affaires de la BCVs et sa présence toujours plus affirmée sur le marché opérationnel en croissance pour la dixième année consécutive. A noter qu’à charge de l’exercice 2011, une provision de 16,2 millions de francs a dû être constituée en vue de couvrir l’engagement économique envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs pour pendre en compte le découvert généré par l’abaissement de son taux technique recommandé par les experts en prévoyance. 1992 – 2011 : Vingtième bouclement Mon premier bouclement annuel, celui du 31 décembre 1992, était le dernier de la Banque Cantonale du Valais dans son statut d’établissement public. En effet, dès le 1er janvier 1993, la BCVs se transformait en société anonyme de droit public, première banque d’ailleurs en Suisse à procéder à cette transformation. Plus que l’aspect purement comptable, je souhaite brièvement aborder cette période sous l’angle de la valeur ajoutée créée par la Banque pour ses différentes parties prenantes. En effet, la BCVs forge ses succès grâce à une philosophie d’entreprise basée sur l’optimisation du profit dans le cadre d’un partenariat durable avec ses actionnaires, ses collaboratrices et collaborateurs, sa clientèle et l’économie de son canton. 1992 - 2011 : vingtième bouclement En milliards de francs En millions de francs 219.7 11.5 9.9 x 1.69 8.5 x 1.87 6.1 x 1.87 5.3 130.3 x 2.11 4 6 x 1.42 x 4.24 127.11 x 1.95 92.51 65 65.3 1.4 Bilan 4 31.12.1992 01Valeur financiere[1-27].indd 4 Avances à la clientèle Fonds de la clientèle x 3.44 53.5 15.5 Charges d’exploitation Dépôts en gérance (1993-2011) 31.12.2011 31.12.1992 Revenu brut Bénéfice brut Bénéfice d’exercice 31.12.2011 Sans la constitution de la provision pour les engagements économiques de la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs. 1 03.04.12 11:08 L’actionnariat La clientèle Dès le 1er janvier 1993, la Banque a ouvert son capital-actions au public par la mise à disposition de 400 000 actions au porteur à la valeur nominale unitaire de 100 francs ; le solde du capital – 110 millions de francs – étant détenu par l’Etat du Valais sous la forme de 2 200 000 actions nominatives d’une valeur nominale unitaire de 50 francs. En dix-neuf exercices de société anonyme de droit public (1993-2011), la BCVs aura versé à titre de dividende 252,6 millions de francs, soit 102,9 millions de francs aux actionnaires au porteur et 149,7 millions de francs à l’actionnariat nominatif. En outre, la BCVs s’est acquittée de 107,3 millions de francs d’impôts (communes, canton, confédération) durant ces vingt dernières années. Cotée à 300 francs à son lancement en 1993, l’action au porteur BCVs a connu une progression de 498 francs pour atteindre 798 francs au 31 décembre 2011, soit une croissance de 166 %. Le rendement annuel de l’action a oscillé tout au long de ces années entre 2,78 % et 4,39 %. Quant à la performance cumulée durant cette même période (01.01.1993 au 31.12.2011) elle atteint 243,9 % alors que celle du SPI Banque ascende, quant à elle, à 120,2 %. De plus, l’évaluation du capital-actions au porteur et nominatif peut se calculer également selon la valeur comptable des fonds propres qui ont quasiment quadruplé entre 1992 et 2011, passant de 221,1 millions de francs à 871 millions de francs. Autre source de satisfaction, l’élargissement de l’actionnariat. Jusqu’au début des années 2000, l’actionnariat de la BCVs comptait moins de 3000 personnes physiques et morales. Au 31 décembre 2011, 14 610 actionnaires au porteur (actionnaires connus ayant déposé leurs actions dans un dossier-titres de la BCVs) étaient dénombrés. Cette évolution est également corroborée par la participation du public au capitalactions de la BCVs. De 14,5 % en 1993, ce pourcentage atteint au 31 décembre 2011 25,6 % ce qui représente 384 000 actions au porteur détenues par le public sur un total de 400 000. La valeur ajoutée apportée à la clientèle trouve sa concrétisation dans l’évolution de la marche des affaires de la Banque, preuve de la pertinence du modèle commercial proposé par la BCVs sur le marché bancaire. La forte croissance des avances à la clientèle, dont une partie importante concerne les entreprises et collectivités du canton, témoigne d’une politique de crédit active, s’inscrivant pleinement dans le cadre de la mission économique de la BCVs. Cette dernière consiste à contribuer à l’essor harmonieux de l’économie valaisanne dans le cadre des règles prudentielles de la branche. En outre, pour une banque, la confiance agit comme le carburant pour un moteur ; elle est essentielle à son fonctionnement. La capacité à accueillir de nouveaux clients constitue certainement le meilleur indicateur en la matière. Au fil des années, le 01Valeur financiere[1-27].indd 5 modèle d’affaires de la BCVs a su séduire toujours plus de clients. Depuis la crise financière de 2008, la BCVs a pu décompter l’arrivée de plus de 34 500 nouvelles relations d’affaires. Le succès, c’est aussi une question d’image. C’est d’autant plus vrai dans le secteur des services financiers, soumis à une concurrence effrénée. Pour réussir sur un marché saturé, il faut se distinguer à travers un positionnement clair, original et sans ambiguïtés. Ce constat influence la politique d’entreprise de la BCVs depuis fort longtemps. Les valeurs de compétence, de proximité et de pérennité qui la composent jouent un rôle prépondérant dans le succès du modèle d’affaires de la BCVs. La communication de cette personnalité aux actionnaires, aux clients et au grand public doit s’inscrire dans la cohérence entre l’être et le paraître afin de garantir confiance et crédibilité. Ainsi, la problématique de l’image figure au chapitre des 5 03.04.12 11:08 valeur financière Jean-Daniel Papilloud priorités stratégiques de la Banque. Il y a seize ans, la BCVs a mis sur pied un processus lié à son identité institutionnelle, recouvrant les champs de l’apparence, du comportement professionnel des collaboratrices et des collaborateurs et de la communication. Depuis lors, des études barométriques régulières ont permis de connaître la perception de l’image de la BCVs auprès du public, de prendre les mesures en termes de communication et au niveau des processus internes, d’apporter les correctifs, de suivre les évolutions et d’apprécier les efforts. L’image de la BCVs s’est fortement améliorée au fil des années. Le profil de la BCVs demeure aujourd’hui excellent. On dit de l’image qu’elle est fragile si elle est bonne, parce que vite ébranlée ; solide si elle est mauvaise, elle mettra des années à se redresser. Vigilante, la BCVs forge sa bonne image à travers une identité clairement définie et surtout vécue au quotidien par ses collaboratrices et collaborateurs. Les collaboratrices et collaborateurs En vingt ans, la BCVs, en qualité d’employeur de référence a versé en salaires et autres frais de personnel (notamment prestations sociales et de prévoyance) plus d’un milliard de francs, précisément 1,019 milliard de francs. L’effectif du personnel de la BCVs s’est toujours distingué par une stabilité constante. Au 31 décembre 1992, la BCVs comptait 471 collaboratrices et collaborateurs contre 507 aujourd’hui. Dans le même temps, les solutions informatiques et de bureautique ont permis d’automatiser bon nombre de processus internes (trafic de paiements, crédits, titres,...). L’augmentation de l’effectif, dans ce contexte, prend une dimension particulière. Elle permet de mettre en exergue le rôle d’employeur de référence de la BCVs alors que la mode managériale sacrifie parfois volontiers l’emploi au profit de la fameuse shareholder value. Les vingt exercices consécutifs 1992-2011 représentent un bénéfice brut cumulé de 1,449 milliard de francs et un bénéfice d’exercice cumulé de 511,3 millions de francs. Vingt ans à la tête de l’opérationnel de la BCVs ne se réduisent évidemment pas à vingt bouclements annuels. C’est avant tout une magnifique aventure professionnelle et humaine ; une succession d’évènements, de défis, de rencontres et de satisfactions. C’est aussi le privilège d’avoir participé au développement de la BCVs. Vingt ans à la tête de l’opérationnel de la BCVs, c’est également, au moment de transmettre le témoin, la fierté de laisser une banque financièrement saine, caractérisée par une capacité bénéficiaire avérée, une maîtrise des processus et des coûts éprouvée et surtout dotée de compétences humaines étendues. A l’heure de tourner la page, c’est avec beaucoup d’émotion que j’adresse mes remerciements à l’ensemble des collaboratrices, des collaborateurs et des cadres de la BCVs pour leur engagement de tous les instants et leur précieuse contribution au succès de notre Banque. Une reconnaissance particulière va à tous mes collègues de la Direction générale que j’ai côtoyés durant vingt ans. Grâce à leur soutien, leurs compétences et leurs qualités humaines, le mandat de diriger la Banque Cantonale du Valais fut encore plus passionnant. Enfin, j’adresse ma gratitude aux cinq présidents et présidente du Conseil d’administration ainsi qu’à tous les administrateurs avec lesquels j’ai œuvré ; je les remercie pour la confiance témoignée ainsi que pour le climat d’estime mutuelle qu’ils ont su, toutes et tous, insuffler à notre collaboration. Le fait de quitter prochainement mes fonctions opérationnelles ne se fera naturellement pas sans émotion. Cela étant, je m’en irai le cœur léger, car je sais que la BCVs, sous la direction de Pascal Perruchoud et de ses collègues de la Direction générale, sera placée en d’excellentes mains. Je leur souhaite d’ores et déjà plein succès pour l’avenir. Pour terminer, j’aimerais vous dire, Mesdames, Messieurs, Chers actionnaires, toute ma reconnaissance pour la confiance que vous m’avez témoignée et l’honneur que vous me faites de m’avoir désigné à la vice-présidence du Conseil d’administration de notre Banque Cantonale du Valais. Jean-Daniel Papilloud 6 01Valeur financiere[1-27].indd 6 03.04.12 11:08 La Banque Cantonale du Valais en bref Carte d’identité de la BCVs Nom et abréviation Banque Cantonale du Valais (BCVs) Fondation 1917 : création | 1993 : transformation en société anonyme Statut juridique Société anonyme de droit public au sens de l’article 763 alinéa 1 du Code des obligations, instituée par la Loi sur la Banque Cantonale du Valais du 1er octobre 1991. Garantie de l’Etat L’Etat du Valais garantit l’ensemble des engagements de la BCVs. Cotation SIX Swiss Exchange Capital-actions 150 millions de francs divisés en : • 2'200'000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 50.– chacune • 400'000 actions au porteur d’une valeur nominale de CHF 100.– chacune But statutaire Offrir les services d’une banque universelle conformément aux intérêts généraux du canton. Contribuer au développement harmonieux de l’économie valaisanne dans les limites des règles prudentielles de la branche. Actionnariat Actionnaire nominatif : Etat du Valais Actionnaires au porteur (titres déposés à la BCVs) : 14'610 au 31.12.2011 Action au porteur • Cours au 01.01.2011 : CHF 687.– • Cours au 31.12.2011 : CHF 798.– Réseau 76 points de vente • 21 succursales • 55 représentations 68 distributeurs automatiques de billets (Bancomat), 11 appareils de versement (Versomat), un appareil multifonction (retraits et versements) Certifications • ISO 9001 – système de management de la qualité • ISO 14001 – système de management environnemental • Label Valais Excellence • Swiss Climate CO2e - évalué bronze Effectif 507 collaboratrices et collaborateurs y compris les apprentis / 441,4 emplois à temps complet Age moyen du collaborateur(trice) 42,8 ans Bénéfice 2011 • Bénéfice brut opérationnel : 127,1 millions de francs • Bénéfice de l’exercice : 53,5 millions de francs Chiffres clés - Evolution sur 5 ans en milliers de francs 2011 Bilan au 31 décembre • Total du bilan • Avances à la clientèle • Fonds de la clientèle • Fonds propres (pouvant être pris en compte) 2010 2009 2008 2007 11'488'836 9'855'376 8'457'977 946'011 10'332'136 8'804'683 7'739'550 811'716 9'995'654 8'256'011 7'635'676 732'829 9'220'231 7'243'821 6'929'056 669'029 8'179'408 6'844'220 5'826'815 632'139 5'979'359 6'243'002 6'008'541 5’087'097 5'963'299 Résultats • Résultat des opérations d’intérêts • Résultat des opérations de commissions et des prestations de service • Résultat des opérations de négoce 170'030 30'428 11'557 167'405 29'986 9'632 158'464 28'186 10'150 145'398 30'344 7'340 137'414 32'256 10'240 • Revenu brut • Charges d’exploitation • Bénéfice brut • Amortissements • Correctifs de valeurs, provisions et pertes • Bénéfice de l’exercice 219'654 -92'5151 127'1391 -11'368 -6'021 53'518 214'014 -93'249 120'765 -11'382 0 51'710 206'209 -89'914 116'295 -14'283 -6'771 48'514 193'989 -84'827 109'163 -21'137 -787 45'269 190'064 -85'945 104'119 -22'400 -624 41'139 Effectif total En unités de travail à temps complet 441,4 429,9 427,4 426,2 428,2 Ratios (en %) Taux de couverture de fonds propres Charges/Produits avec les amortissements Charges/Produits sans les amortissements 187,6 47,291 42,121 181,8 48,89 43,57 175,8 47,882 43,60 184,8 49,681 et 2 43,731 177,8 52,082 45,22 Dépôts en gérance 1 2 sans la constitution de la provision pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs sans les amortissements liés au projet de migration informatique 01Valeur financiere[1-27].indd 7 7 03.04.12 11:08 Grand bisse de Lens Construit au milieu du 15e siècle, le Grand bisse de Lens s’était dégradé après l’abandon de son exploitation. Sur l’initiative des habitants de la région et des communes de Lens et d’Icogne, il a été récemment réhabilité et remis en eau. Va, Bisse, que mille et mille grelots froissent tes flots impatients ! Va, eau des hautes solitudes ! On t’attend. Les prés, les champs, les vignes, les jardins s’épuisent avant d’étancher, grâce à toi, la soif des herbes que le long été menace de famine. Va, Bisse, roule ton eau vers les terres nourricières ! (...) Tu es la promesse du pain, du lait, du vin dans les maisons des montagnes. Maurice Zermatten « Maurice Zermatten, L’âme et le cœur du Valais » Témoignages recueillis par Micha Grin, Pillet – St-Maurice, 2000 01Valeur financiere[1-27].indd 8 03.04.12 11:08 01Valeur financiere[1-27].indd 9 03.04.12 11:08 valeur financière Mission, stratégie et concrétisation opérationnelle Universalité des prestations, proximité des relations Société anonyme de droit public, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) est cotée à la Bourse suisse. Elle développe les services d’une banque universelle et contribue au développement harmonieux de l’économie valaisanne dans les limites des règles prudentielles de la branche. Entreprise conquérante, la BCVs forge ses succès grâce à une philosophie d’entreprise basée sur l’optimisation du profit dans le cadre d’un partenariat durable avec ses actionnaires, ses collaboratrices et collaborateurs, sa clientèle et l’économie de son canton. La valeur ajoutée humaine, caractérisée par la compétence et la responsabilisation de chacune de ses collaboratrices et de chacun de ses collaborateurs, constitue le socle de la stratégie de croissance. La Banque Cantonale du Valais fut fondée en 1917. Etablissement public appartenant entièrement à l’Etat du Valais, la BCVs a bénéficié, à sa constitution, de la garantie de son unique propriétaire sur tous les engagements. La Banque a étroitement contribué à l’essor économique du Valais, participant à tous les grands chantiers qui ont transformé le Valais d’hier, essentiellement agricole, en canton pluri-économique d’aujourd’hui. Elle a aussi marqué de son empreinte la construction des liaisons internationales, l’assainissement de la plaine du Rhône, la modernisation et l’intensification de l’agriculture, le développement du tourisme ou encore la construction des barrages. Après 75 ans d’existence sous la forme juridique d’établissement de droit public, la BCVs s’est transformée, le 1er janvier 1993, en société anonyme de droit public ouvrant ainsi son capitalactions au public. Elle fut la première Banque Cantonale de Suisse à opérer cette mutation de statut. Compétence, pérennité et ancrage valaisan 10 La Banque Cantonale du Valais ne bénéficie pas d’un statut privilégié. Au contraire, elle est soumise à la concurrence effrénée d’un secteur en pleine mutation. Dans ce contexte, elle a réussi à imposer sa marque, distincte et pleinement cohérente avec son histoire, son activité et son environnement. 01Valeur financiere[1-27].indd 10 Le positionnement de la Banque est clair et original, basé sur le courage et la défense des origines. L’ancrage de la BCVs dans le Valais est évident, sa proximité reconnue et saluée, sa légitimité et son identité défendues. Seule banque valaisanne, la BCVs n’en est pas moins intégrée dans un système globalisé. L’identité de la Banque Cantonale du Valais est construite sur la compétence, la pérennité, la proximité et la durabilité. Ces spécificités dictent son quotidien et voient leur pertinence confirmée par les résultats en forte progression de ces dernières années. La Banque Cantonale du Valais cultive une politique d’entreprise en totale cohérence avec sa personnalité. Rigoureuse, basée sur les principes modernes de conduite d’entreprise, la gestion de la BCVs est concrétisée, entre autres, par une maîtrise permanente des risques et des coûts. Dans le cadre de ses objectifs d’entreprise, la Banque recherche une croissance de qualité ainsi qu’une rentabilité optimale afin de réaliser des bénéfices durables. Cette stratégie de développement qualitatif vise à assurer la pérennité financière de la Banque, à couvrir les risques inhérents aux affaires, à constituer des réserves suffisantes, à garantir un rendement adéquat du capital mis à disposition et enfin à assurer des places de travail. La prise et la gestion des risques font partie intégrante des activités de la Banque. Pour la BCVs, la gestion optimale des risques est un facteur de succès de l’entreprise. Les collaboratrices et les collaborateurs constituent la ressource essentielle de la Banque. Ils font preuve d’une attitude entrepreneuriale. Chacune et chacun, dans son domaine d’activités, est responsable de la marche des affaires de son entreprise. En effet, chaque métier de la Banque exige de nos jours une valeur ajoutée, c’est-à-dire un esprit positif, de l’imagination, des solutions originales. En bref une volonté de créer et de prendre part. La Banque Cantonale du Valais jouit d’une excellente réputation forgée au quotidien grâce à son modèle d’affaires frappé au sceau de la proximité, de la solidité, de la qualité et de la sécurité. Dans un marché bancaire caractérisé par une concurrence toujours plus vive, la marque Banque Cantonale du Valais doit sans conteste susciter la confiance et la fiabilité et inspirer la sécurité. Indépendance Unique société anonyme cotée à la Bourse suisse (SIX Swiss Exchange) en Valais, la BCVs est pourvue d’une personnalité juridique moderne. Sa gouvernance d’entreprise répond aux standards les plus élevés en la matière. Parallèlement, elle bénéficie d’un ancrage valaisan fort, grâce notamment à la détention de son capital-actions par de nombreux Valaisannes et Valaisans sous forme d’actions au porteur et par l’Etat du Valais s’agissant des actions nominatives. Ici réside le cœur de son positionnement dont l’objectif consiste à mêler harmonieusement universalité et proximité. Pour ce faire, l’indépendance et l’objectivité uniquement doivent dicter les décisions stratégiques et les concrétisations opérationnelles. En effet, seule une Banque Cantonale forte, compétente, indépendante, dépolitisée et proche du marché constitue le meilleur atout pour s’acquitter du mandat de prestations confié par le législateur et, par conséquent, pour dynamiser l’économie valaisanne. En outre, la BCVs bénéficie de la garantie de l’Etat pour tous ses engagements non subordonnés et assume une mission en faveur de l’économie valaisanne. Rappelons que la garantie de l’Etat, intégrale et sans limite, s’applique – à l’exception des engagements subordonnés – à tous les avoirs de la clientèle auprès de la BCVs, c’est-à-dire à tous les avoirs déposés et inscrits dans ses livres (comptes privés, épargne, à terme, 3e pilier ou encore obligations de caisse émises par la BCVs). 03.04.12 11:08 Positionnement La Banque Cantonale du Valais est soumise à une concurrence effrénée. Pour renforcer sans cesse sa présence sur le marché, la BCVs doit s’appuyer simultanément sur ses quatre atouts distinctifs. La proximité. Pour la BCVs, seule Banque valaisanne, la proximité ne s’exprime pas seulement au moyen d’un réseau dense de points de vente. La proximité signifie aussi et surtout le partage des préoccupations et des défis du Valais, de ses habitants et de son économie. L’acquittement de sa mission à l’égard de l’économie cantonale en constitue incontestablement l’une des meilleures concrétisations. L’universalité. Les besoins de la clientèle ne se confinent pas dans un cadre limité. Le service bancaire doit par conséquent faire preuve de globalité afin de répondre aux attentes toujours plus vastes des consommateurs de prestations financières. Pour la BCVs, cela se traduit par un développement permanent des compétences de ses ressources humaines, une gamme universelle de produits ainsi qu’une informatique de pointe. L’émotion. La Banque veut insuffler de la chaleur dans une activité caractérisée par la froideur des chiffres. Les relations avec la clientèle sont basées sur la personnalisation des contacts. L’appréciation humaine apporte pleinement sa valeur ajoutée. La pérennité. Le futur suscite beaucoup d’intérêt. Tantôt, la BCVs innove en créant des produits spécifiques ; souvent elle s’engage dans des partenariats visant à mettre en œuvre de nouveaux concepts, à ouvrir de nouveaux horizons. Dans ce contexte, elle voue une attention particulière à la jeunesse. Une stratégie pertinente Depuis un certain nombre d’années déjà, la qualité des actifs, la maîtrise des coûts, la diversification des sources de revenus, la gestion des risques et le renforcement des fonds propres forment le cadre stratégique de la BCVs. De manière opérationnelle, la Banque vise un double objectif : poursuivre l’amélioration de la rentabilité et accroître notamment le volume des avances à la clientèle et des dépôts en gérance. Le Conseil d’administration, élu lors de l’Assemblée générale du 29 avril 2009, a fixé les objectifs pour la période quadriennale 2009-2013, souhaitant voir la Banque poursuivre avec plus de vigueur encore sa progression sur le chemin du succès. Les changements intervenus en 2011 au sein des organes de la Banque – élection d’une nouvelle présidente et d’un nouveau vice-président – n’ont pas incité le Conseil d’administration à modifier sa stratégie. Au contraire, ce dernier souhaite œuvrer dans la continuité. La Banque Cantonale du Valais fonctionne bien et sa réputation est très bonne. Les priorités consistent donc à poursuivre sur le chemin balisé par les options stratégiques fixées en début de mandat en dépit des difficultés auxquelles est confronté le secteur bancaire dans son ensemble. Cela constitue en soi un magnifique défi. Gestion d’entreprise Dans un marché bancaire soumis à rude épreuve par le contexte économique, financier et réglementaire, et en proie à de profondes mutations, l’avenir porte beaucoup d’interrogations et de doutes. Même si la BCVs a su tirer son épingle du jeu dans le contexte très difficile des dernières années, il faut faire preuve de 01Valeur financiere[1-27].indd 11 vigilance pour aborder l’avenir même s’il peut, pour la BCVs, s’envisager avec sérénité grâce à son modèle d’affaires éprouvé. La volonté du Conseil d’administration est de fédérer toutes les parties prenantes autour d’objectifs stratégiques communs. Grâce à un climat de respect mutuel entre le Conseil d’administration, la Direction générale et les collaboratrices et collaborateurs, chacun aura à cœur d’inscrire son action au service d’une unité de doctrine. Enfin, un esprit d’équipe efficace sera essentiel pour atteindre les objectifs fixés. Valeur ajoutée humaine L’activité bancaire est avant tout une affaire de femmes et d’hommes. La valeur ajoutée humaine y joue, en effet, un rôle fondamental. La BCVs peut compter sur des collaboratrices et des collaborateurs de premier plan, sachant répondre avec compétence aux attentes de la clientèle. La continuité du conseil représente un élément clé dans un domaine d’affaires basé essentiellement sur les relations. Aussi, il convient de valoriser de manière encore plus prononcée les nombreux talents de la BCVs, de renforcer le programme de formation continue et de contribuer à ouvrir encore plus de possibi- lités de progression pour favoriser un épanouissement professionnel des employés. L’acquisition de compétences externes s’inscrit également dans cette démarche. Cette quête de l’excellence des prestations fournies doit continuer à déployer avec encore plus d’intensité ses effets positifs auprès des actionnaires de la BCVs et de ses clients. Croissance Depuis un certain nombre d’années maintenant, l’accroissement des revenus et leur diversification figurent au rang des priorités stratégiques de la Banque. Il s’agit, dans ce cadre, de mettre un accent spécifique sur la pluralité des sources de recettes. Les domaines traditionnels (crédits, affaires hypothécaires, épargne, etc.) poursuivront leur croissance organique et demeureront, grâce à leur contribution majoritaire aux gains, le métier de base de la BCVs. En revanche, le secteur de la gestion de fortune – pour clients privés et institutionnels – ne voit pas son développement limité à celui du canton. Au contraire, le marché est universel et la BCVs a une belle carte à jouer dans un canton à forte dimension touristique comme le Valais. La BCVs met en œuvre une stratégie d’expansion afin d’augmenter 11 03.04.12 11:08 valeur financière la part des revenus liés aux opérations de commissions. Sa politique commerciale cible essentiellement la clientèle domiciliée en Suisse, en particulier en Valais. Dans ce contexte, la Banque s’attache également à dynamiser sa démarche d’accompagnement en matière d’accueil et de domiciliation de clients étrangers. Elle dispose pour cela d’atouts à faire valoir : sa stratégie de proximité, la globalité de son offre bancaire ou encore la compétence attestée par les performances comparées de ses véhicules de placement. Une banque, trois métiers Avec 11,5 milliards de francs de bilan, la Banque Cantonale du Valais occupe une place importante sur le marché bancaire valaisan dont elle détient environ 30 % des parts de marché. Elle occupe 507 collaboratrices et collaborateurs, ce qui la place parmi les employeurs de référence du Valais. Certes localisée physiquement en Valais, la BCVs est cependant complètement intégrée dans les standards internationaux de l’activité bancaire. Son offre est globale, comme le sont les attentes de sa clientèle valaisanne, suisse et étrangère. Son organisation se fonde sur une stratégie de différenciation basée sur les besoins et les attentes de ses clients. La constitution de segments homogènes permet à la Banque de proposer une offre adaptée de prestations, un accompagnement et un conseil performants et personnalisés. La BCVs pratique les activités de banque de détail, de gestion de fortune (clientèle privée et institutionnelle) et de banque des entreprises. Elle dispose d’un large réseau de points de vente répartis sur l’ensemble du territoire valaisan (21 succursales, 55 représentations, 68 Bancomat, un appareil multifonction/ retrait-versement et 11 Versomat). En outre, dans le cadre de sa stratégie de distribution de type multi-canaux, elle propose les services globaux de banque électronique, les prestations de base de banque téléphonique et s’appuie également sur un vaste réseau de prescripteurs. Sa zone d’activité est divisée en cinq régions : Haut-Valais, Sierre, Sion, Martigny et Monthey. Efficience des processus dans les centres de compétences et services La réalisation des activités et les prestations ainsi fournies répondent au meilleur rapport qualité-prix-rapidité. Chaque domaine est analysé sous l’angle de la qualité. La BCVs poursuit avec vigueur la coopération avec les autres Banques Cantonales pour disposer de centres de compétences communs dans les secteurs toujours plus pointus de l’activité bancaire. Risques La prise et la gestion des risques font partie intégrante des activités de la Banque. Pour la BCVs, la gestion optimale des risques est un facteur de succès de l’entreprise. La Banque formule et met en application sa politique générale des risques chaque année. Cette politique permet de prendre en compte la gestion préventive des risques comme partie intégrante de la stratégie de la Banque. Elle exprime la volonté et la philosophie de la Banque quant à la prise de risques, et définit l’organisation, les compétences et les responsabilités pour chaque type de risque. Elle fixe de manière impérative les standards qualitatifs et quantitatifs permettant l’identification, la mesure, la prise, la gestion, le contrôle et la surveillance des risques, ainsi qu’un système de limites pour l’ensemble de la Banque et pour chaque risque en particulier et dans son organisation, le principe de la séparation de fonctions. Exercice 2011 Croissance affirmée des affaires et des résultats dans un environnement difficile La Banque Cantonale du Valais réalise de nouveau des résultats historiques, les 10e consécutifs, en dépit des difficultés boursières et d’un ralentissement économique. 12 La vitalité de la BCVs se traduit notamment par une capacité bénéficiaire en constante progression : le revenu brut croît à 219,7 millions de francs (+2,6 %), le bénéfice brut opérationnel à 127,1 millions de francs (+5,3 %) et le bénéfice de l’exercice à 53,5 millions de francs (+3,5 %). Une charge exceptionnelle est constituée par une provision de 16,2 millions de francs pour couvrir l’engagement économique envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs pour combler le découvert généré par l’abaissement de son taux technique. En 2011, le bilan atteint la somme de 11,5 milliards de francs. La Banque a 01Valeur financiere[1-27].indd 12 développé son volume d’affaires actives et passives, amélioré encore sa rentabilité (ratio coûts/revenus avant amortissements et sans la provision pour la caisse de retraite de 42,1 %) et poursuivi la consolidation de son assise financière. En effet, ses résultats réjouissants lui permettent de prévoir un renforcement de ses fonds propres de 59,5 millions de francs. Ils fourniront également l’opportunité au Conseil d’administration de proposer à l’Assemblée générale du 23 mai 2012 une augmentation du dividende à 23,50 francs (21,50 francs pour l’exercice 2010) pour chaque action au porteur et à 14 % (12,5 %) sur les actions nominatives. Ces performances, réalisées dans un environnement incertain, traduisent la pertinence des choix stratégiques et opérationnels adoptés par la Banque. Plus d’un milliard de francs de nouveaux crédits Dans le cadre de son métier de base – l’activité hypothécaire et commerciale – la BCVs renforce sensiblement ses positions. Les avances à la clientèle enregistrent une hausse de plus d’un milliard de francs pour se fixer à 9,855 milliards de francs. Cette forte croissance témoigne de la volonté de la Banque d’assumer sa responsabilité envers les différents acteurs économiques 03.04.12 11:08 principalement à un apport important de nouveaux fonds de la clientèle. Cette nouvelle augmentation démontre la capacité de la Banque à fidéliser la clientèle et la confiance que cette dernière lui accorde. Ces progressions volumétriques confirment la pertinence du modèle d’affaires rassurant de la BCVs. Couronnée de succès depuis dix ans maintenant, cette stratégie axée sur la durabilité et la sécurité suscite un intérêt encore plus marqué en ces temps économiques incertains et permet à la BCVs de recueillir des gains manifestes de confiance. (collectivités de droit public et PME) et les privés. Dans un environnement particulier de taux bas, la BCVs a maintenu sa politique empreinte de prudence en matière d’octroi de crédits portant notamment sur les normes d’avance, la tenue de la charge et la capacité du débiteur à amortir la dette Les recettes des opérations d’intérêts essentiellement liées à cette activité de crédits constituent la principale source de revenus de la Banque ; en 2011 elles poursuivent leur croissance à un haut niveau pour franchir pour la première fois le cap des 170 millions de francs. Les 2,6 millions de francs ou 1,6 % d’augmentation ont été générés par l’accroissement du volume des crédits. De plus, la Banque a pris des mesures ciblées de gestion structurelle du bilan. Solide assise financière la BCVs peut prévoir une dotation de 59,5 millions de francs aux fonds propres : • 30,5 millions de francs de réserves pour risques bancaires généraux ; • 29 millions de francs d’attribution à la réserve légale, proposition qui sera faite par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale du 23 mai 2012. Ce renforcement permet à la fois à la Banque de soutenir le développement de ses activités et de prendre en compte et d’anticiper les modifications des prescriptions sur les fonds propres ainsi que les nouvelles exigences des autorités financières. Depuis 2001, les fonds propres pouvant être pris en compte ont été renforcés de plus de 481 millions de francs pour atteindre à fin 2011 946 millions de francs. Le taux de couverture est passé durant cette même période de 137,6 %1 à fin 2001 à 187,6 % au terme de l’exercice sous revue, ce qui équivaut à un Tier 1, y compris l’emprunt subordonné, de 15 %. Pour le seul exercice 2011, grâce aux performances bénéficiaires accomplies, Fonds de la clientèle en forte progression Les fonds de la clientèle s’élèvent au montant encore jamais atteint de 8,458 milliards de francs en progression soutenue de 718,4 millions de francs ou 9,3 % due Calcul des fonds propres selon l’ordonnance sur les fonds propres et la répartition des risques (OFR) Situation des fonds propres pouvant être pris en compte par rapport aux exigences légales (en milliers de francs) 2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 Fonds propres nécessaires selon les dispositions légales 322'203 330'478 355'547 361'952 416'868 446'571 504'362 Fonds propres pouvant être pris en compte 516'166 587'821 632'139 669'029 732'829 811'716 946'011 Excédent de couverture 193'963 257'343 276'592 307'077 315'961 365’145 441'649 Couverture des exigences légales1 160,2 % 177,9 % 177,8 % 184,8 % 175,8 % 181,8 % 187,6 % 1 Pour des raisons de comparaison, la couverture des exigences légales est prise en compte sans l’exigence des fonds propres demandée par la CFB (actuellement FINMA) et levée depuis le 24 novembre 2005. Avances à la clientèle, fonds de la clientèle et total du bilan 11.5 En milliards de francs 6 6.4 8.3 8.2 7.9 7.2 6.9 6.8 5.6 5.8 2005 2007 10.3 10 9.2 7.1 Revenu brut 8.8 7.7 2009 2010 190.1 9.9 8.5 7.6 En millions de francs 151 194 206.2 214 219.7 167.5 4.5 2003 Avances à la clientèle 01Valeur financiere[1-27].indd 13 2008 Fonds de la clientèle 2011 Bilan 2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 13 03.04.12 11:08 Derborence En 1714, un versant du massif des Diablerets s’écroule sur un alpage recouvrant mazots, bétail et êtres humains. Déstabilisée, une arête de la tête de Balme s’effondre à son tour en 1749, donnant naissance au lac de Derborence. Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien. C’est l’hiver au-dessous de vous, c’est la morte-saison tout le long de l’année. Et si loin que le regard porte, il n’y a plus que des pierres et des pierres et toujours des pierres. Depuis deux cents ans à peu près… Charles-Ferdinand Ramuz « Derborence » Limmat Verlag - Zürich, 2003 01Valeur financiere[1-27].indd 14 03.04.12 11:08 01Valeur financiere[1-27].indd 15 03.04.12 11:08 valeur financière Chronologie et faits essentiels 2011 Décision de mettre fin à la participation dans la BGG – 20 janvier 2011 La Banque Cantonale du Valais décide de mettre fin à sa participation de 20 % dans le capital-actions de la Banque Genevoise de Gestion (BGG) qu’elle détient depuis le 21 avril 2009. La BCVs avait opéré cette prise de participation dans une perspective de devenir à terme l’actionnaire majoritaire de la BGG. Cet objectif n’étant plus atteignable, la BCVs réoriente sa stratégie tout en gardant ouverte la possibilité d’une présence à terme sur la place financière genevoise. Démission du Président du Conseil d’administration – 11 avril 2011 F. Bernard Stalder annonce sa démission de la présidence du Conseil d’administration de la Banque Cantonale du Valais. Désigné à ce poste lors de l’Assemblée générale du 29 avril 2009 pour une période de quatre ans, il se retire à mi-mandat. Des raisons personnelles et privées l’ont incité à mettre un terme à son mandat. Conformément aux statuts régissant l’activité de la BCVs, Karin Perraudin, viceprésidente du Conseil d’administration, assure la suppléance. Assemblée générale – 4 mai 2011 à la salle polyvalente de Conthey L’Assemblée générale ordinaire de la Banque Cantonale du Valais s’est tenue le mercredi 4 mai 2011 à la Salle polyvalente de Conthey en présence de 906 actionnaires. Ces assises annuelles ont clôturé le 18e exercice de la Banque Cantonale du Valais SA. Grâce aux excellents résultats 2010, les actionnaires ont approuvé le versement d’un dividende de 21,50 francs par action au porteur, soit une hausse de 13,2 %. Il s’agit là de la neuvième augmentation successive. Concernant les actions nominatives détenues par l’Etat du Valais, un dividende de 12,5 %, en croissance pour la huitième année consécutive, a été accepté par l’Assemblée générale. Compte tenu de la démission du président du Conseil d’administration, F. Bernard Stalder, intervenue le 11 avril 2011, Karin Perraudin, vice-présidente du Conseil d’administration assure la suppléance conformément aux dispositions statutaires et préside de ce fait l’Assemblée générale. S’agissant des élections complémentaires nécessaires, le processus est engagé selon les exigences légales. Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée ultérieurement, conformément aux statuts. Dotation de 79 millions de francs aux fonds propres Dans son allocution, Karin Perraudin a notamment abordé le raffermissement de l’assise financière de la BCVs. Les performances bénéficiaires réalisées durant l’exercice 2010 ont permis de renforcer les fonds propres de la Banque en y prévoyant une dotation de 79 millions de francs. Au 31 décembre 2010, les fonds propres 16 Assemblée générale des actionnaires, salle polyvalente de Conthey, mercredi 4 mai 2011 01Valeur financiere[1-27].indd 16 pouvant être pris en compte atteignent 811,7 millions de francs en croissance de 78,9 millions de francs en une année. Le taux de couverture des exigences de fonds propres de la BCVs atteint 181,8 % contre 175,8 % un an auparavant, prenant ainsi la bonne direction pour répondre aux exigences de la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers). Depuis 2001, les fonds propres pouvant être pris en compte ont connu une croissance de 347,1 millions de francs ou 74,7 %. Cette substance investie dans la BCVs augmente d’autant la valeur du patrimoine détenu par l’actionnariat, lequel s’est vu annuellement verser un dividende en augmentation. Pouvoir œuvrer parallèlement sur ces deux fronts met en évidence la belle santé financière de la BCVs, confirmée de manière éclatante par l’exercice 2010. Karin Perraudin a également relevé la pertinence de la stratégie arrêtée : les excellents résultats 2010 confirment l’efficacité de sa traduction opérationnelle. Parmi les choix effectués, la politique d’expansion du private banking occupe une place centrale dans une perspective d’accroissement et de diversification des revenus. Pour l’exercice 2010, malgré un contexte boursier empreint de beaucoup de volatilité, les résultats obtenus sont encourageants et porteurs de beaucoup d’espoirs. Exercice 2010 – neuvième record d’affilée pour la Banque Cantonale du Valais Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale de la BCVs, a informé les actionnaires présents de la bonne santé de leur Banque. Dans un environnement économique et financier toujours incertain, la Banque Cantonale du Valais affiche de nouveau un résultat record, le neuvième consécutif. Ce nouvel exercice historique fait figure de performance puisqu’il succède à deux années exceptionnelles pour la BCVs. Le bénéfice brut progresse à 120,8 millions de francs (+3,8 %), le résultat intermédiaire à 109,4 millions de francs (+14,8 %) et le bénéfice de l’exercice à 51,7 millions de francs (+6,6 %). En 2010, le bilan dépasse pour la première fois la barre des 10 milliards de francs et les dépôts confiés à sa gérance celle des 6,2 milliards de francs. La BCVs a en outre développé son volume d’affaires, amélioré ses revenus (+3,8 %), 03.04.12 11:08 maintenu sa bonne rentabilité (ratio coûts/revenus avant amortissements de 43,6 %) et poursuivi avec vigueur la consolidation de son assise financière. Ce résultat très réjouissant forgé dans un environnement en pleine évolution, reflète la présence toujours plus forte de la BCVs sur le marché bancaire valaisan, concrétisée par une augmentation des revenus découlant de la gestion structurelle du bilan, de l’accroissement du volume des crédits et des activités de conseil à la clientèle. Il exprime également la qualité de gestion de la BCVs, matérialisée par une maîtrise des processus et des coûts. Les nombreux actionnaires ont aussi renouvelé le mandat de révision, selon le Code des Obligations, à la société PricewaterhouseCoopers SA à Sion. Labellisation SwissClimate CO2e – 24 mai 2011 La Banque Cantonale du Valais a obtenu la labellisation SwissClimate CO2e-évalué, catégorie bronze. Cette reconnaissance, décernée par l’entreprise Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par la SQS (Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management), atteste de la politique climatique active de la BCVs. Cette étape a consisté, pour la Banque, à l’établissement de son bilan carbone et à la définition de mesures de réduction des émissions des gaz à effet de serre. L’obtention du label SwissClimate CO2eévalué s’inscrit dans le prolongement des certifications ISO 9001, ISO 14001 et du label Valais Excellence décrochés par la BCVs en février 2010. L’attribution de ce label repose sur une déclaration d’intention de la BCVs s’engageant à réduire de façon continue et significative ses émissions de gaz à effet de serre. En effet, la BCVs veut promouvoir dans son activité l’utilisation de systèmes qui contribuent à la réduction des émissions de CO2, en termes d’équipements ou de fournitures à acquérir, de comportement des collaborateurs, de produits et services proposés à la clientèle ainsi que lors d’événements auxquels elle participe. Le label SwissClimate CO2e-évalué, obtenu par la BCVs est renouvelable annuellement. 01Valeur financiere[1-27].indd 17 Nouveau site internet – 27 juin 2011 Active depuis avril 2004, la plate-forme internet de la Banque Cantonale du Valais a fait peau neuve. Le nouveau site de la BCVs est disponible toujours à la même adresse : www.bcvs.ch. Visuellement plus coloré et épuré, il propose des contenus réaménagés, de nouvelles fonctionnalités ou encore une nouvelle approche rédactionnelle. Une version mobile est également à disposition des internautes. Résultats semestriels – 27 juillet 2011 La BCVs parvient, au terme de ce premier semestre, à renforcer encore une fois ses résultats à un niveau élevé. Ces derniers confirment l’excellente santé de la BCVs se concrétisant notamment dans la poursuite de la croissance de sa capacité bénéficiaire (+2,9 % pour le bénéfice brut de 61,8 millions de francs) et dans l’augmentation des fonds propres (dotation de 23,5 millions de francs). La BCVs a en outre développé son volume d’affaires, tant dans le domaine des avances à la clientèle que dans celui des fonds de la clientèle où elle a su fidéliser les nombreuses et nouvelles relations d’affaires. Elle a également amélioré sa bonne efficience avec un ratio coûts/revenus avant amortissements abaissé à 43,1%. En dépit d’un environnement global difficile et d’un contexte boursier morose, la BCVs tire une fois de plus son épingle du jeu, grâce à son modèle d’affaires éprouvé. Le bilan poursuit vigoureusement sa progression ; après avoir dépassé pour la première fois la barre des 10 milliards de francs en 2010, il se rapproche de la cote de 11 milliards de francs. A la fin du premier semestre, il atteint en effet 10,9 milliards de francs, en augmentation de 587,4 millions de francs. Le Conseil d’Etat propose une présidente et un vice-président – 24 août 2011 Le Conseil d’Etat du Canton du Valais a procédé à la désignation des candidatures aux élections complémentaires du Conseil d’administration de la BCVs, suite à la démission de F. Bernard Stalder, le 11 avril 2011, du poste de président du Conseil d’administration. Le Conseil d’Etat propose Karin Perraudin à la présidence du conseil d’administration de la BCVs et Jean-Daniel Papilloud comme viceprésident. L’actuelle vice-présidente et l’actuel président de la Direction générale seront présentés lors de l’assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2011. La BCVs obtient la 1re place du classement Obermatt-BankenRanking 2011 – octobre 2011 Dans son édition d’octobre 2011, le magazine Schweizer Bank a publié le classement du Obermatt-Banken-Ranking 2011. La BCVs y obtient la première place tant au niveau général que pour la performance opérationnelle. Cette évaluation construit son analyse sur la performance de la plupart des établissements bancaires de Suisse, mesurée sur la croissance du bénéfice brut et la performance de l’action. Selon ce classement, les établissements menant une politique empreinte de prudence et défendant des valeurs axées sur la sécurité et la qualité notamment, se voient gratifier d’une meilleure note. Rendez-vous des actionnaires du Haut-Valais – 27 octobre 2011 à la Simplonhalle de Brigue Les actionnaires du Haut-Valais se sont retrouvés le 27 octobre à la Simplonhalle de Brigue. Placée sous le signe de la convivialité, cette soirée a permis aux actionnaires de la Banque Cantonale du Valais d’être informés de la marche des affaires de leur entreprise. A cette occasion, Mario Kalbermatter, membre de direction et responsable de la région du Haut-Valais, Karin Perraudin, alors vice-présidente du Conseil d’administration, Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale et Martin Kuonen, membre de la Direction générale se sont adressés aux 1000 personnes présentes. Malgré un contexte économique et boursier toujours incertain, la Banque Cantonale du Valais continue sur la lignée des records comme en témoignent les résultats semestriels 2011. La BCVs a poursuivi le renforcement de ses fonds propres, une politique de solidité essentielle notamment pour soutenir le développement de son activité de crédits et pour répondre au durcissement des exigences légales. Assemblée générale extraordinaire – 10 novembre 2011 au CERM de martigny L’Assemblée générale extraordinaire de la Banque Cantonale du Valais s’est tenue, sous la présidence de Karin Perraudin, le jeudi 10 novembre 2011 au CERM de Martigny, en présence de 999 actionnaires. Ces derniers ont désigné Karin Perraudin, jusqu’alors vice-présidente, à la présidence du Conseil d’administration. 17 03.04.12 11:08 valeur financière Jean-Daniel Papilloud au Conseil d’administration après vingt ans de présidence de la Direction générale de la BCVs Rendez-vous des actionnaires du Haut-Valais, Simplonhalle de Brigue, jeudi 27 octobre 2011 Entré à la BCVs en 1992, Jean-Daniel Papilloud boucle son vingtième exercice consécutif en qualité de président de la Direction générale. Sous sa direction, la BCVs a connu un essor réjouissant. Au vu de ses qualités et expériences professionnelles étendues, il répond parfaitement aux exigences de la fonction de viceprésident du Conseil d’administration. Licencié HEC, Jean-Daniel Papilloud a effectué tout son parcours professionnel au sein du secteur bancaire auprès de grandes banques helvétiques en Suisse et à l’étranger. En conformité avec les exigences légales, son entrée en fonction est subordonnée à la cessation de toute activité opérationnelle. Assemblée générale extraordinaire des actionnaires, CERM de Martigny, jeudi 10 novembre 2011 Jean-Daniel Papilloud, actuel président de la Direction générale de la BCVs, a été élu nouvel administrateur et désigné à la viceprésidence du Conseil d’administration. Cette Assemblée générale extraordinaire, dont la convocation avait été annoncée lors des assises annuelles ordinaires du 4 mai 2011, a permis de procéder aux élections complémentaires suite à la démission, le 11 avril 2011, de F. Bernard Stalder du poste d’administrateur et de président du Conseil d’administration. neuf années au sein du Conseil et plus particulièrement ses deux dernières années de vice-présidence, lui confèrent indiscutablement les qualités pour assumer la présidence du Conseil d’administration. Première femme à accéder à cette fonction au sein de la BCVs, Karin Perraudin est également l’une des seules femmes à présider le Conseil d’administration d’une banque en Suisse. Karin Perraudin, administratrice de la BCVs depuis 2002 18 Membre du Conseil d’administration de la BCVs depuis 2002, la nouvelle présidente occupait depuis 2009 la fonction de vice-présidente. Elle assume depuis le mois d’avril 2011 la suppléance de la présidence. Elle est au bénéfice d’une licence HEC et d’un diplôme fédéral d’expertecomptable. Elle a exercé ou exerce diverses fonctions dans les domaines commercial et fiduciaire. Sa formation et ses expériences professionnelles, auxquelles il convient d’ajouter l’expérience acquise durant ses 01Valeur financiere[1-27].indd 18 Karin Perraudin, présidente du Conseil d’administration de la BCVs Jean-Daniel Papilloud, vice-président du Conseil d’administration de la BCVs dès le 23 mai 2012 Poursuite de la stratégie Dans son allocution, Karin Perraudin a affirmé la nécessité d’œuvrer dans la continuité. Les changements intervenus au sein des organes de la Banque ne vont pas inciter le Conseil d’administration à modifier sa stratégie. La Banque Cantonale du Valais fonctionne bien, son modèle d’affaires a fait ses preuves et sa réputation est très bonne. Ainsi, les priorités pour l’avenir consistent à poursuivre sur le chemin balisé par les options stratégiques fixées en début de législature, en dépit des difficultés auxquelles est confronté le secteur bancaire dans son ensemble. Cela constitue en soi un magnifique défi. La qualité des actifs, la gestion des risques, la maîtrise des coûts, la diversification des sources de revenus et le renforcement des fonds propres figurent au centre de la feuille de route du Conseil d’administration de la BCVs. 03.04.12 11:08 Tendance opérationnelle positive pour la BCVs durant le 2e semestre Jean-Daniel Papilloud a rappelé dans son intervention les réjouissants résultats semestriels ; réalisés dans un contexte difficile, ils ont en effet dépassé largement les prévisions budgétaires, traduisant ainsi la pertinence des choix stratégiques et opérationnels de la BCVs. S’agissant des perspectives annuelles, il a évoqué la politique monétaire de la Banque Nationale Suisse et notamment les mesures prises pour lutter contre l’appréciation du franc suisse qui maintiennent pour l’heure les taux d’intérêt à un bas niveau. Cette situation doit renforcer encore plus la vigilance qui doit prévaloir dans la politique d’octroi de crédits. Par ailleurs, les chutes boursières du mois d’août 2011 ont occasionné des baisses sensibles sur les portefeuilles de placements tant pour les privés que pour les caisses de pension, exerçant ainsi une influence négative sur l’activité de gestion de fortune du secteur bancaire. Les inconnues liées à l’évolution des taux d’intérêts et des marchés boursiers rendent difficiles les projections. Toutefois, la BCVs, grâce à son modèle d’affaires éprouvé, envisage avec sérénité et confiance les perspectives annuelles, prévoyant un exercice opérationnel 2011 dans la ligne de l’excellent exercice 2010. Pascal Perruchoud, futur président de la Direction générale – 6 décembre 2011 Parmi les nombreuses candidatures externes et internes, le Conseil d’administration a porté unanimement son choix sur Pascal Perruchoud pour succéder à Jean-Daniel Papilloud en qualité de nouveau président de la Direction générale de la BCVs. Au bénéfice d’une solide formation académique et d’un riche parcours professionnel, Pascal Perruchoud possède toutes les qualités stratégiques, managériales et commerciales pour assumer la conduite opérationnelle de la BCVs. Jusqu'alors membre de la Direction générale de la Banque et responsable de la division clientèle, il prendra progressivement ses nouvelles fonctions. JeanDaniel Papilloud, actuel président de la Direction générale, l’accompagnera dans cette phase de transition jusqu’à l’Assemblée générale ordinaire de la Banque du 23 mai 2012 ; à partir de cette date, ce dernier cessera toute activité opérationnelle et siègera au Conseil d’administration de la Banque en qualité de vice-président. 01Valeur financiere[1-27].indd 19 Licencié en sciences économiques, Pascal Perruchoud est également titulaire d’une licence en droit et détenteur du brevet d’avocat. A ce parcours universitaire s’ajoutent plusieurs séjours linguistiques et professionnels en Australie, à New-York et à Bâle. Le nouveau CEO est au bénéfice d’une expérience bancaire de plus de vingt-cinq ans. Il a débuté son activité en 1985 auprès de la Caisse d’Epargne du Valais, œuvrant dans le domaine juridique, immobilier et pour le compte de la clientèle des entreprises. Ensuite, la responsabilité du département des crédits lui a permis d’acquérir une large expérience dans le domaine du financement et du management. Durant cette période, il effectue un stage auprès de la Direction générale de la SBS à Bâle et participe à l’International Banking Seminar à New-York, toujours auprès de cet établissement. Pascal Perruchoud, président de la Direction générale de la BCVs dès le 23 mai 2012 En 1990, il entre à la Banque Cantonale du Valais en qualité de chef du service juridique avant de reprendre successivement la responsabilité des départements crédits administration et clientèle des entreprises et des privés. En 1998, il est nommé membre de la Direction générale et prend la direction de la division valorisation. Depuis 2009, il est à la tête de la division clientèle. Originaire de Chalais, Pascal Perruchoud est né en 1958. Marié et père de deux enfants, il est domicilié à Sion. pour laquelle elles se distinguent les unes des autres par leur organisation juridique et structurelle. Les Banques Cantonales assument délibérément leur responsabilité sociale et économique à l’égard de leurs clientes et clients, de leurs collaboratrices et collaborateurs ainsi qu’à l’égard des cantons auxquels elles appartiennent. Avec un total de bilan avoisinant les 440 milliards de francs, les Banques Cantonales dans leur ensemble détiennent environ 30 % du marché bancaire suisse. Elles figurent ainsi parmi les plus importants fournisseurs de services financiers du pays et constituent un groupe fort à l’échelon local et national. Au cœur de leur activité entrepreneuriale figurent le suivi et l’entretien de relations pérennes et stables avec leurs clients dans le cadre d’un modèle d’affaires fondé sur la sécurité. En globalité, les Banques Cantonales emploient 18 700 collaboratrices et collaborateurs et disposent en Suisse de près de 830 succursales. Les Banques Cantonales possèdent divers centres de compétences et de production notamment dans les domaines des fonds de placement et de la prévoyance, de la gestion de patrimoine, des cartes de crédit, de la formation et de l’informatique. La coopération avec ces institutions communes offre des avantages de taille, permet de rassembler les forces et compétences, de dégager des synergies, de réduire les coûts unitaires et d’acquérir un précieux savoir-faire. Ces institutions communes distribuent leurs produits et services essentiellement par l’intermédiaire des Banques Cantonales, certaines le font aussi directement ou avec d’autres partenaires. La devise « production centralisée, distribution locale » est gage d’une exploitation optimale des points forts – l’ancrage local et la proximité avec la clientèle – des Banques Cantonales, sans que l’autonomie de chaque institut n’ait à en souffrir. Les Banques Cantonales misent aussi sur des collaborations bilatérales ou multilatérales. Afin de compléter leur offre et d’accompagner les clients hors de nos frontières, elles entretiennent des partenariats avec des banques étrangères. Les Banques Cantonales La BCVs appartient au groupe des Banques Cantonales réunissant vingtquatre instituts indépendants, couvrant l’ensemble de la Suisse. Leurs propriétaires – que ce soit pour la totalité du capital ou en tant qu’actionnaires majoritaires – sont les cantons. C’est la raison 19 03.04.12 11:08 valeur financière Informations aux investisseurs Dividende, dixième augmentation successive L’action au porteur BCVs a connu une année 2011 faste malgré la forte volatilité régnant sur les marchés financiers. Elle réalise une performance de 19,3 % comprenant également le versement d’un dividende de 21,50 francs par action. Le cours de l’action BCVs a connu une croissance de 111 francs passant de 687 francs au 31 décembre 2010 à 798 francs une année plus tard. Dans le même temps, l’indice SPI (Swiss Perform Index) accuse une régression de 7,7 % et celui relatif spécifiquement aux titres bancaires – le SPI Banque – un recul de 29,3 %. Grâce aux résultats réjouissants de l’exercice 2011, le Conseil d’administration suggérera une fois de plus à l’Assemblée générale ordinaire – fixée au 23 mai 2012 – une augmentation du dividende de 9,3 % à 23,50 francs pour l’action au porteur. Le rendement de ce titre de propriété, basé sur le cours de 798 francs au 31 décembre 2011, s’élèverait à 2,9 %. Cette recommandation fait suite à neuf augmentations successives. Ainsi, le dividende de l’action au porteur BCVs entre 2001 et 2011 a crû de 13,50 francs ou 135 %. Une progression du dividende pour l’action nominative – la neuvième augmentation consécutive – est également à l’ordre du jour. 14 610 actionnaires Après une période de forte croissance, l’actionnariat de la BCVs s’est stabilisé et compte, au terme de l’exercice sous revue, 14 610 actionnaires au porteur (actionnaires connus ayant déposé leurs actions dans un dossier-titres de la BCVs). Pour mesurer le chemin parcouru, rappelons qu’en 2001 seules 2936 personnes physiques et morales détenaient des titres de propriété de la BCVs. Evolution du dividende de l’action au porteur BCVs 2001 10 Dividende versé par action au porteur (CHF) Evolution en % 2002 12 20 % 2003 12.5 4,2 % 2004 13 4% 2005 13.75 5,8 % 2006 15 9,1 % 2007 16 6,7 % 2008 17 6,25 % 2009 19 11,8 % 2010 21.5 13,2 % 2011 23.5 9,3 % Evolution relative de l’action BCVs 225 200 Banque Cantonale du Valais Secteur bancaire Actions suisses (SPI) 175 150 125 100 75 50 25 0 Sources: Reuters EcoWin juin déc. juin 2007 déc. 2008 Cotation Prix nominal de l’action Numéro de valeur Numéro ISIN Symbole de cotation juin déc. juin 2009 juin 2010 SIX CHF 100.– 28'873 CH0000288735 Telekurs WKB Bloomberg WKB Reuters WKB.S 2007 400'000 487.00 503.00 481.00 16.00 3,3 % 2008 400'000 466.00 487.00 462.00 17.00 3,6 % 2009 400'000 578.00 578.00 464.00 19.00 3,3 % Nombre d’actions Cours de fin de période Cours extrêmes au plus haut au plus bas Dividende par action Rendement du dividende déc. déc. 2011 2010 400'000 687.00 740.00 575.00 21.50 3,1 % 2011 400'000 798.00 810.00 680.00 23.50* 2,9 %* *selon proposition à l’Assemblée générale du 23.05.2012 Répartition possession d’actions selon le détenteur 69.49% Personnes physiques Répartition des clients actionnaires selon leur domicile 90.44% Valais Hors Valais Personnes morales 20 Caisses de retraite/ Institutionnels 21.56% 01Valeur financiere[1-27].indd 20 Etranger 8.95% 3.71% 5.85% 03.04.12 11:08 Reflets conjoncturels Situation économique L’année écoulée restera mémorable : crises de la dette souveraine américaine et européenne, triple catastrophe japonaise, printemps arabe, bruits de bottes iraniennes et nord-coréennes ... Alors que le monde tourne la page 2011, c’est l’incertitude qui domine les premiers paragraphes de 2012. Malgré le pessimisme ambiant, quelques bonnes nouvelles éparses – l’intervention de la Banque Centrale Européenne (BCE), l’accélération de la reprise américaine et le retour du Japon à une situation normale – plaident davantage en faveur d’un optimisme prudent. Tous les regards sont tournés vers la zone euro, qui doit absolument éviter l’effondrement de sa monnaie unique. Les politiques budgétaires et monétaires ont inscrit au chapitre des priorités la réduction des déficits publics, au détriment des plans de soutien conjoncturel. Pour cette raison, l’économie européenne entre dans une phase de récession qui devrait être brève et peu profonde (-0.5 % en 2012). La bonne surprise pourrait venir des EtatsUnis. L’économie américaine pourrait croître de 2 % en 2012. Contrairement à l’Europe, Washington a modéré le rythme de son retour à l’austérité. La dette des ménages continue à se résorber, l’immobilier se stabilise et le marché du travail retrouve des étincelles de vie. Comme en Europe pourtant, l’instabilité politique pourrait effrayer entrepreneurs et investisseurs et mettre un frein regrettable à la croissance. Conjoncture suisse En comparaison internationale, la Suisse demeure un exemple de stabilité économique et de responsabilité politique. Sa croissance est restée forte au premier semestre 2011. Malgré sa bonne position relative, notre économie n’est pas pour autant isolée des turbulences internationales. La situation défavorable du change et l’affaiblissement de la conjoncture n’ont pas épargné les entreprises suisses, étayant les craintes d’érosion des marges et de recul de l’emploi. A court de mesures conventionnelles, la Banque Nationale Suisse (BNS) a mis en œuvre une politique draconienne en fixant un plancher de CHF 1.20 pour un euro. Sa détermination a convaincu les marchés financiers, qui ont accepté ce seuil. Bien qu’elle soulage légèrement les exportateurs, cette décision laisse l’industrie et les services dans une zone encore douloureuse. Malgré le recul des exportations et des dépenses d’investissement, la croissance suisse, avec 1,9 % en 2011 (+2,10 % en 2010), se situe encore à un niveau positif grâce à la construction et à la BCVs – Indicateur économique du Valais 5.0 Indicateur économique BCVs Trend 4.0 3.0 2.4 2.6 Variation annuelle en % 2.0 1.0 1.0 0.4 0 0.7 0.8 1.3 0.9 0.8 -0.1 -1.0 -0.7 -2.0 déc. 11 nov. 11 oct. 11 sept. 11 août 11 juillet 11 juin 11 mai 11 avril 11 mars 11 févr. 11 janv. 11 déc. 10 -3.0 01Valeur financiere[1-27].indd 21 Conjoncture valaisanne Avec un taux de croissance annualisé de 1,5 % en 2011 (+2,1 % en 2010), l’économie valaisanne a considérablement perdu de son essor. Après un début d’année en fanfare, la situation économique s’est continuellement détériorée. Ce ralentissement touche toutes les branches, aussi bien du secondaire (+2,0 % en 2011, versus +3,3 % en 2010) que du tertiaire (+1,5 % vs +2,2 %). Grâce à des impulsions fortes de la construction, le secteur secondaire montre des signes plus prometteurs. Les services souffrent d’autant plus que leur exposition aux métiers du tourisme est grande. La situation sur le marché du travail valaisan s’est constamment améliorée pendant 2011. Le chômage a reculé aussi bien dans le domaine des services que dans le secteur secondaire. Le refroidissement économique attendu en 2012 devrait déployer ses effets sur l’emploi par une stagnation du nombre d’actifs. Pour 2012, le Valais doit se préparer à un refroidissement conjoncturel, avec une croissance économique cantonale estimée à 0,8 %. La force durable du franc et la faiblesse de la zone euro pèseront à la baisse sur la demande. La construction et le secteur public resteront les piliers de l’activité économique. L’économie valaisanne devrait retrouver des couleurs en 2013. Indicateur économique BCVs 0.0 0.1 consommation privée et publique. Selon le groupe d’experts de la Confédération, la santé de l’économie domestique devrait éviter la récession en 2012. Dès le second semestre, la situation devrait se détendre. Fin d’année à reculons L’économie valaisanne termine l’année 2011 en encaissant un choc. Selon l’indicateur économique BCVS, le PIB cantonal se contracte de 0,3 % au dernier trimestre. Pour le mois de décembre, la contraction atteint 0,7 %. Après trois trimestres de 21 03.04.12 11:08 valeur financière croissance positive, le Valais est rattrapé par la détérioration conjoncturelle et monétaire. Chute des exportations nominales Pour les entreprises valaisannes exportatrices, le dernier trimestre est sombre. Leurs ventes à l’étranger encaissent une baisse de 14,3 % en termes nominaux. Toutes les principales branches affichent des reculs à deux décimales : -19,8 % pour les machines, -13,7% pour la chimie et -10,2 % pour la métallurgie. Effet stabilisateur de la construction Jusqu’à la fin de l’année, la construction a joué à plein son rôle de stabilisateur de l’économie valaisanne. Alors que les exports et le tourisme traversent la tempête, elle maintient une croissance positive. Les carnets de commandes étaient encore bien remplis au 4e trimestre. Selon les données de la Société suisse des entrepreneurs, les réserves de travail étaient alors 19,7 % supérieures à leur niveau de l’année précédente. L’hôtellerie souffre de la demande étrangère Le tourisme valaisan souffre de la force du franc. Le nombre des nuitées enregistre un recul de 5,5 % au dernier trimestre par rapport à l’année précédente. Malgré le maintient de la demande domestique, l’effondrement de la demande étrangère (-14,6 %) tire le résultat vers le bas. Les marchés d’Europe de l’Ouest sont les plus touchés, avec des baisse de 20 % pour l’Allemagne et le Royaume Uni. Augmentation du chômage Le chômage saisonnier bondit de 3,9 % à 5,3 % en décembre 2011. Après correction des variations saisonnières, la hausse atteint deux dixièmes de point. Bien qu’en-deçà (-1,2 %) de son niveau de l’année précédente, le taux de chômage démontre par son évolution que la détérioration conjoncturelle commence à déployer ses effets sur le marché du travail. Le Produit Intérieur Brut de la Suisse romande En 2010, la Suisse romande a bénéficié pleinement de la reprise économique. Son produit intérieur brut (PIB) a en effet progressé de 2,6 % à 120,6 milliards de francs en termes réels. Cela confirme la dynamique réjouissante affichée par l’économie romande depuis plusieurs années, qui se reflète dans la croissance de la population. Les six cantons formant la Suisse romande représentent le quart de l’économie suisse. Le PIB romand est publié pour la quatrième année consécutive par les six Banques Cantonales romandes et le Forum des 100, en collaboration avec l’Institut CREA de macroéconomie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. 22 Premier constat, le PIB romand progresse plus rapidement que sa population : +2 % par an en termes réels pour le premier entre 1995 et 2010, deux fois plus que la hausse annuelle moyenne du nombre d’habitants sur la même période. Le gâteau grandit plus rapidement que le nombre de convives et il y a un enrichissement général. Deuxième conclusion : c’est avant tout la croissance économique qui stimule la démographie. Selon l’analyse de MicroGIS (analyse spatiale et représentation cartographique au service des activités économiques), une phase d’expansion économique en Suisse romande est suivie d’une augmentation sensible de la population trois ans plus tard. En chiffres, 1 % de croissance supplémentaire se traduit par 0,25 % d’habitants en plus. Cela s’est notamment observé après les périodes de haute conjoncture de 1997 à 2000 et de 2004 à 2007. En outre, même lorsque l’économie stagne, 01Valeur financiere[1-27].indd 22 le nombre d’habitants poursuit sa hausse. Quand la croissance est inférieure à 0,75 %, la population augmente plus rapidement et il en résulte un appauvrissement. Enfin la démographie a aussi un effet positif sur la croissance avec un décalage de trois à cinq ans, mais moins marqué que la relation qui existe dans l’autre sens. La croissance romande plus rapide que celle de l’Union européenne Autre observation : le lien entre conjoncture et démographie est plus prononcé en Suisse romande qu’au plan helvétique, de même que la croissance romande est tendanciellement plus élevée que la moyenne nationale depuis 2000. Elle est aussi plus rapide que la croissance de l’Union européenne. D’ailleurs, la Suisse romande fait partie des régions des pays industrialisés dont le PIB a retrouvé en 2010 son niveau d’avant la crise. Ce niveau de 2008 a été dépassé encore plus distinctement qu’il ne l’a été en Suisse ou aux EtatsUnis, par exemple. Et d’autres économies industrialisées importantes sont encore en dessous, comme l’Union européenne. Quelques différences s’observent toutefois en Suisse romande au niveau des secteurs. Ainsi, le primaire continue de faire face à des vents contraires. Le secondaire, qui avait ressenti fortement les effets de la crise de 2009, avec une contraction de plus de 4 %, a connu un rebond de 2,7 % en 2010, similaire à celui de l’ensemble de l’économie romande. Le tertiaire sort également d’une année 2010 similaire à la moyenne romande. Quant au secteur quaternaire, il affiche un rebond plus dynamique que l’économie romande, avec une croissance approchant les 4 % en 2010. Ce secteur regroupe des branches industrielles et du tertiaire pour lesquelles le savoir-faire et la capacité d’innovation sont déterminants. 03.04.12 11:08 La Suisse romande face à l’Europe Croissance comparée des PIB suisse, romand et européen (valeurs réelles) 6% 4% 2% -2% -4% -6% 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011* 2012* Union européenne (27 pays) Suisse romande Peu d’écart d’un canton à l’autre La reprise de 2010 a été partagée par tous les cantons romands. Les écarts entre les rythmes de croissance affichés par chacun ont été bas : la différence entre le plus et le moins élevé a été de 1,5 %. De 1993 à 2010, cette différence n’avait été inférieure qu’à deux reprises seulement. Selon les prévisions du CRÉA, elle devrait encore se resserrer en 2011 (1,2 %), avant de s’élargir quelque peu (2 %) en 2012. Les taux de croissance relativement proches, malgré des structures économiques assez différentes, s’expliquent notamment par le fait que l’environnement est globalement porteur pour la plupart des branches. En outre, la Suisse et ses cantons sont en bonne santé et ne souffrent pas de déséquilibres budgétaires ou de niveaux d’endettement qui entraveraient leur croissance. De plus, le système financier fonctionne bien et les entreprises trouvent le financement dont elles ont besoin. Des progressions relativement proches des PIB cantonaux ne signifient toutefois pas l’absence de différences. Grâce à l’embellie que connaissent les activités financières, après la crise traversée en 2008 et 2009, Genève affiche des taux de croissance de plus de 3 % en 2010. Vaud et Valais sont pour leur part proches de la moyenne romande. La grande sensibilité au climat conjoncturel des secteurs d’exportation et la reprise un peu plus lente dans celui des machines expliquent la situation quelque peu en retrait de Fribourg, Neuchâtel et du Jura. Sources: CRÉA, SECO, Eurostat 0% Suisse Allemagne Suède *Prévisions Evolution comparée des PIB cantonaux et du PIB romand (valeurs réelles) 6% 4% 2% 0% -2% -4% Source: CRÉA Les six cantons romands ont connu en 2010 un rebond qui fait partie des plus dynamiques d’Europe occidentale. A 2,6 %, la progression de leur PIB a été comparable à celle qu’a connue la Suisse durant la même période et supérieure à celle de l’Union européenne (+1,8%), selon les statistiques d’Eurostat disponibles en mars 2011. Certains pays européens, comme l’Allemagne (+3,6 %) et la Suède (+5,5 %), se sont illustrés en 2010 par un rebond de leur PIB sensiblement plus marqué qu’en Suisse romande. Cependant, sur une période plus longue, cette dernière tient parfaitement la comparaison avec ces champions de la croissance. D’ailleurs, elle s’est installée dans le peloton de tête des régions les plus performantes d’Europe occidentale au début des années 2000. Sur dix ans, entre 2001 et 2010, la progression moyenne du PIB s’est inscrite à 2 % pour la Suisse romande, un chiffre supérieur à la moyenne suisse (+1,6 %) et européenne (+1,3 %). Plus réjouissant peut-être : la Suisse romande, comme la Suisse dans son ensemble, a fait preuve en 2009 d’une résistance très appréciable à la crise. Elle n’a pas échappé à la récession, mais les effets de celle-ci ont été beaucoup moins sensibles que dans les pays voisins. 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011* 2012* Suisse romande Vaud Genève Valais Fribourg Neuchâtel Jura *Prévisions Population 2010p Superficie (km2) Habitants/km2 PIB 2010 (nominal*, CHF mio) PIB/habitants (CHF) Emplois (2008**) Equivalents plein temps (EPT, 2008**) PIB nominal/EPT (CHF, 2008**) Fribourg 277'297 1'671 166 13'546 48'850 117'389 96'862 140'403 Genève 458'299 282 1'623 43'459 94'826 277'100 242'116 178'046 70'220 839 84 4'311 61'390 36'861 31'117 140'968 Neuchâtel 171'803 803 214 11'344 66'032 90'788 77'381 148'680 Valais 310'764 5'224 59 17'308 55'695 141'023 116'519 145'514 Vaud Suisse romande 712'664 2'001'047 3'212 12'032 222 166 42'621 132'589 59'805 66'260 339'935 1'003'096 286'667 850'662 145'537 154'321 Suisse 7'856'600 41'285 190 546'245 69'527 4'192'645 3'511'136 154'991 Jura p Provisoire 01Valeur financiere[1-27].indd 23 * Après impôts moins subventions Source : CRéA Les cantons romands en quelques chiffres et comparaisons avec la Suisse romande et la Suisse 23 ** Année du dernier recensement fédéral des entreprises 03.04.12 11:09 Gorges du Durnand, Bovernier Construites en 1877, des passerelles emmènent les visiteurs, sur près d’un kilomètre, le long du tumultueux torrent du Durnand, à la découverte de ses quatorze cascades. Ces gorges font partie des plus belles d’Europe. Nymphe, se revêtant toujours de ce qui la dénude, que ton corps s'exalte pour l'onde ronde et rude. Sans repos tu changes d'habit, même de chevelure ; derrière tant de fuite, ta vie reste présence pure. Rainer Maria Rilke « Petite Cascade », « Les quatrains valaisans » Editions de la Nouvelle Revue Française - Paris, 1926 01Valeur financiere[1-27].indd 24 03.04.12 11:09 01Valeur financiere[1-27].indd 25 03.04.12 11:09 valeur financière Evolution du bilan L’année 2011, caractérisée par un ralentissement économique, a été en outre marquée par une conjonction de faits extraordinaires : catastrophe nucléaire de Fukushima, dégradation de la solvabilité à long terme de la dette américaine, aggravation de la problématique de la dette souveraine européenne... Ilot privilégié, la Suisse a également été rattrapée par les effets négatifs de la crise. Citons notamment le recul des exportations en raison du tassement conjoncturel et l’envolée du franc suisse. Ce contexte agité a occasionné une volatilité des cours sur les marchés financiers. En dépit d’un environnement global difficile, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) réalise un résultat opérationnel réjouissant, caractérisé par une forte progression du volume des affaires et une augmentation des revenus. La somme du bilan a connu une forte hausse de 1,157 milliard de francs (+11,2 %) et a dépassé pour la première fois la barre des 11 milliards de francs en se fixant à 11,489 milliards de francs. ACTIF 26 Dans le cadre de la gestion des liquidités, les créances sur les banques totalisent 787,9 millions de francs, en augmentation de 44,1 millions de francs. Les avances à la clientèle ont enregistré une croissance de plus d’un milliard de francs ou 11,9 % pour atteindre 9,855 milliards de francs. Les créances sur la clientèle témoignent du rôle important joué par la Banque Cantonale du Valais en faveur de l’économie avec une hausse de 467,2 millions de francs ou 19,6 % du volume des crédits octroyés principalement aux entreprises et aux collectivités publiques. Les créances hypothécaires ont enregistré une croissance importante de 583,5 millions de francs ou de 9,1 %. Elles représentent 7,005 milliards de francs ou 71,1 % des avances à la clientèle. Dans un marché immobilier très dynamique et dans un contexte particulier de taux bas, la BCVs a maintenu l’application de ses critères d’octroi de crédits empreints de prudence. Compte tenu de la très forte volatilité régnant sur les marchés financiers, la Banque a réalisé, durant le 2e semestre 2011, son portefeuille de titres destinés au négoce. Cette décision a été prise dans le cadre d’une stratégie de prudence visant à limiter l’exposition aux risques. Les immobilisations financières (398,7 millions de francs) comprennent les titres acquis à des fins de placement ainsi que les immeubles destinés à la revente. La variation de ce poste pour un montant de 35,9 millions de francs est due principale- 01Valeur financiere[1-27].indd 26 ment à des remboursements ou des ventes par anticipation de titres de créances pour un montant de 31,1 millions de francs. La position des immeubles à vendre a, quant à elle, reculé de 4,8 millions de francs pour se fixer à 32,7 millions de francs. Les immobilisations corporelles, essentiellement formées des immeubles à usage de la Banque et des autres immeubles, se chiffrent à 85 millions de francs. Des investissements nets de 2,9 millions de francs et des amortissements pour 5,2 millions de francs ont été comptabilisés dans cette rubrique. PASSIF Dans le cadre de son refinancement, la Banque a davantage recouru au marché interbancaire. Ainsi, les engagements envers les banques progressent de 102 millions de francs ou 15,2 % à 774 millions de francs. La sensible progression des fonds de la clientèle reflète la confiance et la sécurité suscitées par la BCVs. Les fonds de la clientèle atteignent, en effet, au 31 décembre 2011 le montant de 8,458 milliards de francs en progression considérable de 718,4 millions de francs. Les postes engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements (+ 324,1 millions de francs) et autres engagements envers la clientèle (+ 438,3 millions de francs) ont tous deux contribué à cette progression. Dans un contexte baissier des taux d’intérêts, les obligations de caisse ont, en revanche, accusé une baisse de 44 millions de francs. Durant ces quatre dernières années, la BCVs a enregistré l’ouverture de plus de 34 500 nouvelles relations d’affaires et une croissance de ses fonds de la clientèle de 2,631 milliards de francs ou 45,2 %. Les prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts ont crû de 227 millions de francs (25,8 %) pour se fixer à 1,108 milliard de francs. Cette situation s’explique par l’émission de deux emprunts obligataires. Le premier, émis en mai 2011, a porté sur un montant de 180 millions de francs et le second, émis en décembre 2011, a consisté en un emprunt subordonné de 75 millions de francs visant à renforcer les fonds propres réglementaires de la Banque. Les emprunts auprès de la Centrale de Lettres de Gage des Banques Cantonales suisses ont, quant à eux, diminué, suite à des remboursements nets de 28 millions de francs. Les correctifs de valeurs et provisions s’élèvent à fin 2011 à 143,4 millions de francs en augmentation de 9,1 millions de francs ou 6,8 %. Cette situation est due notamment à la constitution par la Banque d’une provision de 16,2 millions de francs servant à couvrir l’engagement économique de la Banque envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs. Les correctifs de valeurs et provisions pour risques de défaillance et autres risques diminuent de 7,1 millions de francs suite aux utilisations et constitutions nettes durant l’exercice sous revue. Les réserves pour risques bancaires généraux, assimilées à des fonds propres, ont progressé de 236,9 millions à 267,4 millions de francs, après affectation de 30,5 millions de francs et renforcent l’assise financière de la Banque. Les fonds propres se composent du capitalactions inchangé durant l’exercice et des réserves (y compris les réserves pour risques bancaires généraux). Après la proposition de répartition du bénéfice qui sera soumise à l’Assemblée générale, ils se chiffrent au 31 décembre 2011 à 837,6 millions de francs, en augmentation de 52,9 millions de francs. 03.04.12 11:09 Compte de résultat Dans un secteur bancaire confronté à de nombreux défis, la Banque Cantonale du Valais parvient à réaliser une fois de plus, des résultats opérationnels réjouissants. Sa principale source de revenus, le résultat des opérations d’intérêts, poursuit sa progression à un haut niveau. Avec 2,6 millions de francs ou 1,6 % de croissance, cette rubrique atteint la barre des 170 millions de francs. La forte croissance des avances à la clientèle a permis notamment de compenser les effets de la pression sur les marges, conséquence d'un contexte de taux hypothécaire historiquement bas et d’une concurrence vive. En surplus, la Banque a pris des mesures ciblées de gestion structurelle du bilan. Les opérations de commissions et de prestations de service se sont effectuées dans un climat boursier particulièrement maussade. La problématique de la gestion de l’endettement des Etats-Unis et l’aggravation de la crise de la dette européenne ont déclenché au gré des annonces politiques et économiques des corrections importantes sur les marchés financiers. En dépit de cet environnement défavorable, la Banque réalise un résultat des opérations de commissions et de prestations de service de 30,4 millions de francs, en progression de 0,4 million de francs. La valeur totale des dépôts-titres accuse un repli de 263,6 millions de francs à 5,979 milliards de francs en raison principalement de l’influence négative des marchés boursiers. Le résultat des opérations de négoce atteint avec 11,6 millions de francs (+ 20 %) un très bon niveau en raison principalement de la forte augmentation du résultat des opérations de change. L’impact de l’appréciation du franc suisse par rapport notamment à l’euro et au dollar a eu une répercussion moindre sur les opérations de change que durant l’exercice antérieur. Les autres résultats ordinaires présentent, à 7,6 millions de francs, une augmentation de 0,6 million de francs due essentiellement aux résultats des aliénations d’immobilisations financières. Le revenu brut poursuit sa forte progression à 219,7 millions de francs en augmentation de 5,6 millions de francs ou 2,6 %. Cette performance réalisée dans un contexte ardu traduit la pertinence des choix stratégiques et opérationnels décidés par la Banque. Les charges d’exploitation opérationnelles enregistrent globalement une diminution 01Valeur financiere[1-27].indd 27 de 0,7 million de francs ou 0,8 % à 92,5 millions de francs. Les deux postes de cette rubrique participent à ce résultat. Les charges du personnel, à hauteur de 65,5 millions de francs, sont en baisse de 0,9 %. Les coûts liés à l’augmentation des effectifs (11,5 emplois à temps complet supplémentaires) ont été compensés, dans la comparaison annuelle, par le versement d’une prime au personnel, l’an dernier, pour l’atteinte des 10 milliards de francs de bilan. Les autres charges d’exploitation présentent une légère diminution à 27 millions de francs démontrant ainsi une bonne maîtrise des coûts. La rubrique des charges d’exploitation fait l’objet également d’une écriture extraordinaire relative à la constitution d’une provision de 16,2 millions de francs pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs (voir rubrique correctifs de valeurs et provisions du bilan). En effet, l’abaissement du taux technique recommandé par les experts en prévoyance a nécessité cette mesure. Ainsi, les charges d’exploitation s’élèvent globalement dans ce contexte particulier à 108,7 millions de francs. La Banque réalise un bénéfice brut opérationnel de 127,1 millions de francs en augmentation de 6,4 millions de francs ou 5,3 %. Ce résultat réjouissant, forgé dans un environnement en pleine évolution, reflète la présence toujours plus forte de la BCVs sur le marché bancaire valaisan, concrétisée par une augmentation des revenus découlant de l’activité clientèle et de ses volumes d’affaires. Il exprime aussi, à travers une maîtrise des coûts et des processus avérée, la qualité de gestion de la BCVs. Les amortissements sur l’actif immobilisé de 11,4 millions de francs demeurent stables (- 0,1 %). Les correctifs de valeurs et provisions nécessaires sont destinés à la couverture des risques identifiés au moment du bouclement annuel. Le poste correctifs de valeurs, provisions et pertes – au sein duquel la détermination des besoins en provisions pour risques de défaillance est définie sur la base d’une évaluation individuelle des créances – se chiffre à 6 millions de francs. Cette détermination témoigne d’une approche prudentielle de la Banque. L’attribution de 30,5 millions de francs aux réserves pour risques bancaires généraux (assimilables à des fonds propres) est comptabilisée dans les charges extraordinaires. Un montant de 29 millions de francs sera proposé à l’Assemblée générale à titre d’attribution à la réserve légale. Ainsi, la Banque a pu, par ses propres moyens, affecter en totalité 59,5 millions de francs, au renforcement de ses fonds propres auxquels s’ajoutent les 75 millions de francs de l’emprunt subordonné qui sont également reconnus comme fonds propres par la législation bancaire. Le bénéfice de l’exercice atteint 53,5 millions de francs en hausse de 1,8 million de francs ou 3,5 %. Ce résultat permettra au Conseil d’administration de proposer à l’Assemblée générale du 23 mai 2012 une augmentation du dividende à 23,5 % (21,5 % pour l’exercice 2010) pour les actionnaires au porteur et à 14 % (12,5 % pour l’exercice 2010) pour l’actionnaire nominatif. Il s’agit respectivement de la dixième et de la neuvième hausse consécutive. 27 03.04.12 11:09 VALEUR FINANCIèRE / Bilan au 31.12.2011 / Compte de résultat de l’exerCiCe 2011 Bilan au 31.12.2011 en francs ACTIFS • Liquidités • Créances résultant de papiers monétaires • Créances sur les banques • Créances sur la clientèle • Créances hypothécaires • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Immobilisations financières • Participations • Immobilisations corporelles • Valeurs immatérielles • Comptes de régularisation • Autres actifs Total des actifs ANNEXES 3.1 3.1, 3.6 3.2 3.2, 3.3, 3.6 3.2, 3.3, 3.4 3.4 3.4 3.5 Total des créances sur les sociétés du groupe et les participants qualifiés Total des créances de rang subordonné PASSIFS • Engagements envers les banques • Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements • Autres engagements envers la clientèle • Obligations de caisse • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts • Comptes de régularisation • Autres passifs • Correctifs de valeurs et provisions • Réserves pour risques bancaires généraux • Capital-actions • Propres titres de participation • Réserve légale générale • Autres réserves • Bénéfice reporté • Bénéfice de l’exercice Total des passifs ANNEXES 3.8 3.5 3.9 3.9 3.10 Total des engagements envers les sociétés du groupe et les participants qualifiés dont, engagements de rang subordonné (Etat du Valais) Autres engagements de rang subordonné (emprunt obligataire) OPÉRATIONS HORS BILAN Engagements conditionnels Engagements irrévocables Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires Instruments financiers dérivés • Valeurs de remplacement positives • Valeurs de remplacement négatives • Montants du sous-jacent Opérations fiduciaires ANNEXES 3.1, 4.1 3.1 3.1 4.2 4.3 31.12.2011 214'122'774.88 1'114'088.50 787'894'059.76 2'850'369'057.42 7'005'006'968.65 443'561.55 398'719'680.40 16'552'656.40 85'003'032.65 9'816'813.20 38'397'680.65 81'395'844.38 11'488'836'218.44 31.12.2010 162'432'456.48 1'119'866.00 743'799'549.90 2'383'158'370.90 6'421'524'413.32 6'346'668.85 434'613'113.30 22'994'981.35 87'369'019.37 9'805'503.18 22'604'197.93 36'368'350.97 10'332'136'491.55 49'300'000.00 5'882'183.55 39'000'000.00 5'840'313.75 31.12.2011 773'959'271.04 4'337'520'062.84 3'863'178'722.73 257'278'000.00 1'108'000'000.00 47'679'203.68 95'501'602.72 143'356'549.48 267'400'287.15 150'000'000.00 -11'815'500.97 356'254'169.75 46'543'568.09 462'518.34 53'517'763.59 11'488'836'218.44 31.12.2010 671'968'733.44 4'013'444'045.09 3'424'832'350.87 301'274'000.00 881'000'000.00 48'105'738.50 50'177'134.83 134'275'093.46 236'900'287.15 150'000'000.00 -1'807'781.22 327'254'169.75 42'900'201.34 102'325.18 51'710'193.16 10'332'136'491.55 61'869'110.30 50'000'000.00 75'000'000.00 57'481'425.50 50'000'000.00 0.00 31.12.2011 42'339'312.73 186'300'756.80 19'201'400.00 31.12.2010 56'892'331.82 316'707'643.30 19'201'400.00 2'359'953.29 85'642'259.86 1'931'764'204.67 101'086'980.00 9'556'140.80 38'939'782.79 1'395'231'783.68 59'680'566.00 28 02Comptes_bilan[28-54].indd 28 03.04.12 11:38 Compte de résultat de l’exercice 2011 en francs PRODUITS ET CHARGES DE L’ACTIVITÉ BANCAIRE ORDINAIRE Résultat des opérations d’intérêts • Produit des intérêts et des escomptes • Produit des intérêts et des dividendes des portefeuilles destinés au négoce • Produit des intérêts et des dividendes des immobilisations financières • Charges d’intérêts Sous-total résultat des opérations d’intérêts ANNEXES 2011 2010 5.1 243'137'782.53 64'915.25 10'962'249.28 -84'134'791.41 170'030'155.65 239'946'755.46 45'360.30 11'419'352.57 -84'006'964.54 167'404'503.79 1'392'793.58 29'816'724.79 7'366'662.61 -8'147'735.45 30'428'445.53 2'017'305.25 29'234'981.94 6'673'900.59 -7'940'404.33 29'985'783.45 11'557'161.38 9'631'629.63 2'674'115.30 1'680'282.65 827'331.18 4'248'644.32 -1'791'987.20 7'638'386.25 802'635.50 1'574'945.15 903'860.75 4'164'580.03 -453'658.00 6'992'363.43 219'654'148.81 214'014'280.30 -65'509'605.11 -16'200'000.00 -27'005'472.14 -108'715'077.25 -92'515'077.25 -66'125'430.15 0.00 -27'123'690.13 -93'249'120.28 -93'249'120.28 110'939'071.56 127'139'071.56 120'765'160.02 120'765'160.02 ANNEXES 3.4 3.9 2011 -11'368'080.34 -6'021'470.95 93'549'520.27 109'749'520.27 2010 -11'382'404.32 0.00 109'382'755.70 109'382'755.70 5.5 5.5 5.5 5.7 2'238'475.02 -67'859.35 -30'500'000.00 -11'702'372.35 53'517'763.59 7'026'019.49 -348'582.03 -50'000'000.00 -14'350'000.00 51'710'193.16 53'517'763.59 462'518.34 53'980'281.93 51'710'193.16 102'325.18 51'812'518.34 29'000'000.00 29'000'000.00 15'400'000.00 9'400'000.00 180'281.93 13'750'000.00 8'600'000.00 462'518.34 Résultat des opérations de commissions et de prestations de service • Produit des commissions sur les opérations de crédit • Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres et les placements • Produit des commissions sur les autres prestations de service • Charges de commissions Sous-total résultat des opérations de commissions et de prestations de service Opérations de négoce Résultat des opérations de négoce 5.2 Autres résultats ordinaires • Résultat des aliénations d'immobilisations financières • Produit des participations • Résultat des immeubles • Autres produits ordinaires • Autres charges ordinaires Sous-total autres résultats ordinaires Revenu brut Charges d’exploitation • Charges de personnel • Caisse de retraite et de prévoyance BCVs • Autres charges d’exploitation Sous-total charges d’exploitation Sous-total charges d’exploitation opérationnelles ¹ 5.3 3.7, 5.3 5.4 Bénéfice brut Bénéfice brut opérationnel ¹ BÉNÉFICE DE L’EXERCICE • Amortissements sur l’actif immobilisé • Correctifs de valeurs, provisions et pertes Résultat intermédiaire Résultat intermédiaire opérationnel ¹ • Produits extraordinaires • Charges extraordinaires • Réserves pour risques bancaires généraux • Impôts Bénéfice de l’exercice Répartition du bénéfice • Bénéfice de l’exercice • Bénéfice reporté Bénéfice résultant du bilan • Attribution à la réserve légale générale • Distribution sur le capital-actions 14.00 % sur les actions nominatives de 110 millions de francs 23.50 % sur les actions au porteur de 40 millions de francs Bénéfice reporté 29 ¹ sans la constitution de la provision pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs 02Comptes_bilan[28-54].indd 29 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / taBleau de finanCement au 31.12.2011 Tableau de financement au 31.12.2011 en milliers de francs FLUX DE FONDS DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (FINANCEMENT INTERNE) 2011 Sources de fonds • Résultat de l’exercice • Amortissements sur l’actif immobilisé • Correctifs de valeurs et provisions • Réserves pour risques bancaires généraux • Comptes de régularisation actifs • Comptes de régularisation passifs • Dividende de l’exercice précédent Flux de fonds du résultat opérationnel FLUX DE FONDS DES TRANSACTIONS RELATIVES AUX CAPITAUX PROPRES • Propres titres de participation • Autres réserves Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres FLUX DE FONDS DES MUTATIONS DANS L'ACTIF IMMOBILISÉ • Participations • Immeubles • Autres immobilisations corporelles • Programmes informatiques Flux de fonds des mutations dans l’actif immobilisé FLUX DE FONDS DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE Opérations à moyen et long terme (> 1 an) • Engagements envers les banques • Engagements envers la clientèle • Emprunts obligataires • Obligations de caisse • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage • Fonds d’épargne et de placement • Autres engagements • Créances sur la clientèle • Créances hypothécaires • Immobilisations financières • Autres créances Opérations à court terme • Engagements envers les banques • Engagements envers la clientèle • Créances résultant de papiers monétaires • Créances sur les banques • Créances sur la clientèle • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce Etat de liquidités • Liquidités Flux de fonds de l’activité bancaire 53'518 11'368 26'228 30'500 121'614 10'392 3'643 14'035 6'441 542 6'983 2010 Emplois de fonds Solde 1'533 1'883 6'139 9'555 2'054 82'988 115'404 -6'365 9'754 424 10'178 95 176 -2'572 271 66'000 19'150 21'204 94'200 9'321 9'321 857 1'426 1'368 2'216 6'992 12'002 -11'731 105'000 33'000 21'000 255'000 43'996 28'000 50'526 34'000 234'202 14'181 324'076 45'324 180'733 589'034 105'253 545'089 35'598 10'772 45'027 14'944 167'990 417'346 6 220'943 46'802 1 44'094 297'720 161'878 84'426 5'903 1'272'243 Solde 940 20'400 20'400 Emplois de fonds 51'710 11'382 1'372 50'000 57 15'793 426 22'350 38'626 Sources de fonds 289 51'690 1'346'294 -74'051 57'176 817'578 900'904 -83'326 30 02Comptes_bilan[28-54].indd 30 03.04.12 11:38 Annexe aux comptes annuels 2011 1. Commentairesrelatifsàl’activitéetmention del’effectifdupersonnel Généralités Société anonyme de droit public, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) offre les prestations de service d’une banque universelle de proximité. Un large éventail de produits répondant aux exigences de tous les types de clientèle et une forte présence physique concrétisée par 76 points de vente, deux éléments qui permettent à la BCVs de jouer un rôle dominant sur le marché bancaire valaisan. Bénéficiant de la garantie de l’Etat pour tous ses engagements non subordonnés, la BCVs remplit la mission qui lui est assignée. Elle met tout en œuvre pour contribuer au développement harmonieux de l’économie valaisanne, dans les limites des règles prudentielles de la branche. La conduite de la BCVs est basée sur des critères éprouvés de gestion d’entreprise, ponctuée par des objectifs de rentabilité, de croissance et de maîtrise des coûts. Au 31 décembre 2011, l’effectif total de la Banque s’établissait à 441,4 personnes (429,9 en 2010) après conversion en emplois à temps complet. Dans sa politique de gestion des risques et d’entreprise, la BCVs concentre ses activités sur les domaines indiqués ci-après. Opérations au bilan Les opérations d’intérêts constituent, avec une part d’environ 77 % du revenu brut, la principale source des recettes. Les avances sont en général accordées moyennant des couvertures hypothécaires sur des logements, mais également sur des bâtiments commerciaux et industriels. Les crédits commerciaux sont octroyés dans tous les secteurs économiques. Les corporations de droit public sont des partenaires privilégiés. Les opérations interbancaires sont en majeure partie des opérations à court et moyen terme. Pour les capitaux à long terme dont elle a besoin, la Banque a recours au marché des capitaux. La BCVs est membre de la Centrale de lettres de gage des Banques Cantonales suisses (CLG) et participe donc régulièrement aux emprunts émis par cet organisme. Elle peut aussi émettre, à intervalles irréguliers, des emprunts en son propre nom. La Banque détient un portefeuille stratégique de titres dans le cadre de placements à moyen et 02Comptes_bilan[28-54].indd 31 long terme, enregistré dans les immobilisations financières. La Banque gère le risque de taux de son bilan notamment par le biais de swaps de taux. Les dépôts de la clientèle, y compris les obligations de caisse, s’élèvent à 73,6 % du bilan. Opérations de négoce La BCVs exécute pour le compte de sa clientèle des opérations de négoce. Elle pratique en outre, pour son propre compte, un négoce actif de titres de créance (obligations) et de titres de participation (actions). Pour ce qui est du négoce des titres de créance pour propre compte, la Banque privilégie les titres d'émetteurs de première qualité. Des futures de taux d’intérêts peuvent être utilisés pour la couverture des risques de taux des portefeuilles destinés au négoce. Le négoce des titres de participation porte essentiellement sur des actions européennes et leurs dérivés. Les opérations de négoce pour propre compte sur les monnaies étrangères sont limitées à des devises pour lesquelles un marché liquide existe. Dans le cadre des opérations de négoce, la Banque participe à des émissions de titres. Le change ainsi que les opérations sur les devises et métaux précieux sont effectués dans le cadre de limites précises, sans positions ouvertes importantes. Opérations de commissions et de prestations de service La gestion de fortune, les opérations relatives aux dépôts fiduciaires, le trafic des paiements ainsi que le négoce de titres et de dérivés pour le compte de la clientèle représentent l'essentiel des opérations de commissions et de prestations de service. La Banque fournit en outre des prestations de service dans le domaine de l’asset management. Les opérations de prestations de service sont destinées à la clientèle privée et institutionnelle ainsi qu’aux entreprises. Autres domaines d’activité Pour répondre aux exigences de liquidités, la Banque gère son propre portefeuille de titres, en majorité à taux d’intérêt fixe pour la mise ou la prise en pension de titres (Repo ou Reverse Repo). S’agissant des immeubles, ceux à usage de la Banque permettent à la BCVs d’exercer son activité. Quant aux immeubles émanant de réalisations forcées dans le cadre d’affaires de crédits en souffrance, la volonté manifeste de la Banque est de les revendre au mieux. Gestion des risques La gestion optimale des risques est un facteur de succès pour la BCVs. La limitation et la gestion des risques font partie des priorités des organes de la Banque. Ils ont mis en place une organisation afin d’identifier, mesurer, gérer, contrôler et surveiller les risques. De plus, un système d'information du management (MIS) adapté aux différents échelons de Direction permet aux membres de la Direction générale et aux membres du Conseil d’administration d'être informés régulièrement de la situation patrimoniale et financière de la Banque, de l'état de ses liquidités, de ses résultats ainsi que des risques y relatifs. Les explications suivantes ainsi que les indications se trouvant dans le chapitre « Publication selon les prescriptions sur les fonds propres » tiennent compte des aspects qualitatifs et quantitatifs exigés selon Circ.-FINMA 08/22 « Exigences de publication liées aux fonds propres dans le secteur bancaire ». Les principaux éléments de la gestion des risques sont : • une politique de risque globale, • l’application des principes reconnus pour la mesure et gestion des risques, • la définition des différentes limites de risques accompagnées d’une surveillance et d’un reporting correspondants, • l’assurance d’un reporting ponctuel et global sur tous les risques, • la promotion de la connaissance des risques à tous les niveaux de direction. La politique des risques est définie par la Direction générale et approuvée par le Conseil d’administration. Elle définit la philosophie de risques, les responsabilités, 31 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 l’organisation et les procédures en matière de gestion des risques. Le Conseil d’administration approuve les limites de risques stratégiques basées sur la capacité à assumer des risques et surveille le respect de celles-ci ainsi que l’application de la politique des risques. Pour l’exécution de sa fonction de surveillance, le Conseil d’administration reçoit chaque trimestre un rapport détaillé sur les risques. La Direction générale est informée chaque mois. Le système d’information interne assure un reporting approprié à tous les niveaux. La surveillance des risques de la BCVs se subdivise en 5 domaines : • Risques de crédit • Risques de taux • Autres risques de marché • Risques de liquidités • Risques opérationnels Au sein de la Direction générale, la responsabilité des opérations de négoce et celle du contrôle des risques sont attribuées à des personnes distinctes. Le Conseil d’administration s’est prononcé sur les limites de risques en décembre 2011, en regard de la situation des risques encourus par la Banque. Risques de crédit En raison de son engagement important dans les activités de crédit, la BCVs est inéluctablement exposée au risque de crédit. Les principes essentiels de la gestion du risque de crédit sont expliqués ci-dessous : 32 a) Avances à la clientèle La politique de crédit englobe la totalité des avances à la clientèle qui pourraient entraîner des pertes si les contreparties se trouvaient dans l'incapacité de rembourser leurs engagements. La Banque limite les risques de crédit en les répartissant, en se montrant exigeante sur la qualité des débiteurs et par le biais de marges de couverture. La qualité des clients est évaluée selon des critères de solvabilité uniformes. L’organisation des compétences en matière d’octroi de crédits est centrée sur les risques. L’octroi des crédits aux organes est de la seule responsabilité du Conseil d’administration. Son système de rating donne à la Banque l'assurance que les conditions proposées à la clientèle sont en adéquation avec les risques. Une actualisation des ratings et une communication régulière avec la clientèle permettent à la Banque d'exercer une surveillance efficace des risques 02Comptes_bilan[28-54].indd 32 de défaillance pendant toute la durée des crédits. Les experts immobiliers de la Banque apportent leur concours aux instances de crédit ainsi qu'aux clients pour toutes questions techniques et d'évaluation relatives à des biens immobiliers. Pour l’évaluation de biens immobiliers, la Banque a édicté des procédures. Le montant des prêts est fonction de la capacité du client à assumer le service de la dette et de la valeur des gages retenue par la Banque. Les amortissements des créances hypothécaires sur les objets commerciaux et industriels sont fixés en conformité avec la durée de vie économique de l’objet remis en garantie. Des spécialistes en restructuration et en évaluation d'entreprises sont à la disposition de la clientèle et des conseillers pour traiter des questions de nature particulièrement complexe. La gestion des risques de crédit est assurée par un système moderne d'agrégation et d'analyse des risques de défaillance prenant en compte l'ensemble des secteurs d'activité. Les correctifs de valeurs et les provisions sont réexaminés et réajustés au minimum annuellement. Pour mesurer et gérer les risques de défaillance, la Banque évalue les crédits selon un système de rating comprenant 10 classes. Ce système permet à la Banque d’appréhender de manière précise les risques propres à chaque crédit et d’en tenir compte de manière adéquate lors de l'élaboration des conditions proposées à la clientèle. La Banque ne procède pas à la constitution de correctifs de valeurs forfaitaires. b) Risques de contreparties dans les activités interbancaires Dans les activités interbancaires, un système de limite à plusieurs niveaux est appliqué pour la gestion des risques de contreparties et de défaillance. La BCVs ne travaille qu’avec des contreparties de premier ordre. Le montant de la limite dépend essentiellement du rating et du pays. La Banque applique l’approche standard suisse pour le calcul des fonds propres nécessaires aux risques de contrepartie. Elle ne recourt pas aux notations délivrées par les agences de notations reconnues pour la pondération de ses positions. Risques de taux Etant donné que la marge d’intérêt constitue la source principale de revenus de la BCVs, et en conformité avec les exigences légales, cette dernière attache une grande importance à la gestion des risques de taux. Des limites stratégiques et opérationnelles sont définies et approuvées par le Conseil d’administration. Les risques de taux inhérents aux opérations au bilan et hors bilan sont pilotés et surveillés de manière centralisée par le comité ALM de la Banque. Basée sur la méthode des taux de marché, la surveillance est axée sur la valeur actualisée des capitaux propres. Un outil informatique moderne permet au comité ALM d'effectuer des calculs de durée ainsi que des tests de résistance au stress. Au besoin, ce dernier peut aussi faire appel à des spécialistes externes. Autres risques de marché Le marché en général et les positions provenant des opérations sur titres et les devises en particulier font l’objet d’un contrôle constant basé sur un système de limites appropriées, exprimées en notionnel et en terme de « VaR » (Value-at-Risk). Les portefeuilles de titres destinés au négoce ainsi que les portefeuilles d’immobilisations financières font également l’objet de limites notionnelles d’investissement et par émetteur. La Banque applique l’approche « de minimis » pour le calcul des fonds propres nécessaires aux risques de marché. Risques de liquidités Les risques de liquidités sont contrôlés selon les dispositions légales applicables en la matière. La négociabilité des positions pour propre compte est surveillée de façon régulière. Risques opérationnels Les risques opérationnels sont définis comme des « risques de pertes directes ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable aux procédures, au facteur humain, aux systèmes ou à des événements extérieurs ». Des règlements et des directives internes portant sur l'organisation et les contrôles permettent de limiter ces risques. Le système de contrôle interne est régulièrement vérifié par l’Audit interne, qui rend directement compte de ses travaux au Comité d’audit et au Conseil d'administration. Le Compliance Officer contrôle le respect par la Banque des dispositions légales et réglementaires en vigueur ainsi que les devoirs de diligence propres aux intermédiaires financiers. Il suit les développements législatifs en cours auprès des autorités de surveillance ou d’autres organismes. Le Compliance Officer veille également à l’adaptation des directives 03.04.12 11:38 internes aux nouvelles dispositions législatives et réglementaires. La Banque applique l’approche de l’indicateur de base pour le calcul des fonds propres nécessaires aux risques opérationnels. Externalisation d’activités (Outsourcing) Les prestations informatiques, considérées comme essentielles à l’activité de la Banque, sont outsourcées auprès d’IBM Suisse SA à Lausanne (Hébergeur), de Dialogue Logique SA à Lausanne (Gestion d'infrastructures) et de Swisscom IT Services SA à Fribourg (Application Management). Ces externalisations remplissent les exigences de la FINMA et font l’objet de contrats de services détaillés (Contrat de base, Contrat de projet, Contrat de maintenance ou Services Level Agreement). Afin de garantir la confidentialité des opérations, les collaborateurs des prestataires concernés de services sont tous soumis au secret bancaire. 33 02Comptes_bilan[28-54].indd 33 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 2.Principescomptablesetprincipesd’évaluation Principes de base La tenue de la comptabilité ainsi que les principes comptables et d'évaluation sont conformes aux prescriptions de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, du Code des obligations, de la Loi fédérale sur les banques et à son ordonnance, aux dispositions statutaires, aux directives de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) ainsi qu'au règlement de cotation de la SIX Swiss Exchange. Les comptes sont établis selon le principe de l’image fidèle et reflètent l’état réel du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la Banque. Ils représentent également le bouclement individuel statutaire. Les participations majoritaires étant insignifiantes dans l'optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque n’établit pas de bouclement consolidé. Saisie des opérations et inscription au bilan Toutes les opérations sont enregistrées dans les livres le jour de leur conclusion et évaluées dès ce jour en vue de la détermination du résultat. Conversion des monnaies étrangères Les transactions en monnaies étrangères sont comptabilisées aux taux de change en vigueur à la date des transactions. Les gains et pertes résultant du règlement de ces transactions ainsi que de la conversion, aux taux de change en vigueur à la date du bilan, des actifs et passifs en monnaies étrangères, sont comptabilisés au compte de résultat. Les taux de change utilisés pour la conversion des monnaies étrangères sont les suivants : USD EUR 31.12.2011 0.9347 1.2141 31.12.2010 0.9369 1.2515 Principes généraux d'évaluation Les actifs et passifs ainsi que les affaires hors bilan publiés sous une même rubrique font toujours l'objet d'une évaluation individuelle. 34 Liquidités, créances résultant de papiers monétaires, créances sur les banques et engagements au passif Ces éléments sont portés au bilan à leur valeur nominale ou à leur valeur d'acquisi- 02Comptes_bilan[28-54].indd 34 tion. Pour les risques identifiés, la Banque constitue des correctifs de valeurs et provisions au passif du bilan. Prêts (créances sur la clientèle et créances hypothécaires) Les créances compromises, c'est-à-dire les créances pour lesquelles il est peu probable que le débiteur soit en mesure de faire face à ses engagements futurs, sont évaluées individuellement et la dépréciation de valeur est couverte par des correctifs de valeurs individuels. Les opérations hors bilan telles qu'engagements fermes, garanties et instruments financiers dérivés sont également comprises dans cette évaluation. Une créance est considérée comme compromise lorsque des indices probants rendent les paiements contractuels futurs dus au titre du capital et/ou des intérêts peu vraisemblables. Les intérêts échus depuis plus de 90 jours sont dits en souffrance. La Banque renonce à comptabiliser au compte de résultat les intérêts en souffrance et les comptabilise directement à la rubrique correctifs de valeurs et provisions. La dépréciation de valeur correspond à la différence entre la valeur comptable de la créance et le montant dont la Banque peut escompter la récupération, compte tenu de la solvabilité du débiteur et du produit net de la réalisation des sûretés éventuelles. Lorsqu'une créance est considérée comme entièrement ou partiellement irrécupérable ou que la Banque renonce à la récupérer, elle est amortie par le débit du correctif de valeur correspondant. La Banque répertorie les créances en 10 classes de rating. Pour les créances appartenant aux classes 1 à 6, le service de la dette est assuré, les sûretés fournies par les clients sont adéquates et les critères de solvabilité sont remplis. Les créances des classes 7 et 8 présentent un profil de risque supérieur. Aucun correctif de valeur n’est constitué par la Banque sur ces créances. Dans la classe 9 figurent des créances en souffrance dont les paiements des intérêts sont en retard de plus de 90 jours. Les crédits de la classe 10 sont compromis et font l'objet de correctifs de valeurs individuels en capital et intérêts. Une créance n’est plus considérée comme compromise si les arriérés (capital et intérêts) ont été réglés, le service de la dette a repris normalement, et d’autres critères de solvabilité sont remplis. Opérations de mise et prise en pension de titres (Repurchase et Reverse Repurchase) Les ventes de titres assorties d'une obligation de rachat (Repurchase) et les acquisitions de titres assorties d'une obligation de revente (Reverse Repurchase) sont assimilées à des opérations de financement garanti. Le montant des liquidités reçu ou donné en garantie des mises et prises en pension de titres est porté au bilan, intérêts courus y compris. Les titres reçus et remis sont uniquement portés au bilan, ou retirés de celui-ci, s'il y a cession des droits contractuels attachés à ces titres. La valeur de marché des titres reçus ou remis est contrôlée quotidiennement, de manière à permettre de remettre ou d'exiger, si besoin est, des sûretés supplémentaires. Le produit des intérêts d’opérations de revente et les charges des intérêts d’opérations de rachat sont délimités sur la durée des transactions sous-jacentes. Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce Les portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce sont toujours évalués et portés au bilan à leur juste valeur (fair value). La juste valeur découle soit du prix donné par un marché liquide et efficient au niveau de la formation des prix soit du prix établi par un modèle d'évaluation. Dans les cas exceptionnels où il est impossible d'établir la juste valeur, l'évaluation et l'inscription au bilan s'effectuent selon le principe de la valeur la plus basse. Les gains et pertes de cours sont comptabilisés dans le résultat des opérations de négoce. Le produit des intérêts et des dividendes des portefeuilles destinés au négoce est comptabilisé dans le résultat des opérations d’intérêts. Immobilisations financières Dans la mesure où la Banque n'a pas l'intention de les conserver jusqu'à l'échéance, les titres de créance à revenu fixe, n’appartenant pas aux portefeuilles destinés au négoce, sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse. Le solde des adaptations de valeurs est comptabilisé sous la rubrique « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires ». Une réévaluation allant au plus jusqu'aux coûts d'acquisition est comptabilisée si 03.04.12 11:38 le prix du marché, qui était tombé audessous de la valeur d'acquisition, remonte par la suite. Cette adaptation de valeurs est également comptabilisée sous la rubrique « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires ». Les titres de créance destinés à être conservés jusqu'à l'échéance sont évalués à la valeur d'acquisition compte tenu de la délimitation sur la durée de l'agio ou du disagio. Les gains et pertes résultant des opérations d'intérêts aliénées avant l'échéance ou remboursées par anticipation sont délimités sur la durée résiduelle de l'opération, c'est-à-dire jusqu'à l'échéance initialement prévue. Les dépréciations de valeur pour raison de solvabilité sont comptabilisées sous la rubrique « Correctifs de valeurs, provisions et pertes ». Les titres de participation et les métaux précieux sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse. Les immeubles et les participations repris dans le cadre des activités de crédit et destinés à la revente sont portés au bilan comme immobilisations financières et évalués à la valeur la plus basse, correspondant au montant le moins élevé résultant de la comparaison du coût d’achat et de la valeur de liquidation. Participations Cette rubrique comprend des sociétés détenues dans un but de placement permanent ainsi que des participations ayant une activité liée au secteur bancaire. Elles figurent au bilan à la valeur d’acquisition, déduction faite des amortissements commandés par les circonstances. Immobilisations corporelles Les investissements dans de nouvelles immobilisations corporelles, qui sont utilisées durant plus d'une période comptable et qui sont supérieures à la limite inférieure d'activation, sont portés au bilan à leur valeur d'acquisition. Les investissements dans des immobilisations corporelles existantes sont activés si la valeur de marché ou d'usage est durablement augmentée ou s'ils entraînent une augmentation de la durée de vie. Lors de l'évaluation postérieure, les immobilisations corporelles sont portées au bilan à leur valeur d'acquisition, sous déduction des amortissements cumulés. Les amortissements sont effectués selon un plan sur toute la durée d'utilisation prévue de l'immobilisation. Si l’examen fait apparaître un changement de la durée d'utilisation ou une diminution de valeur, la Banque amortit la valeur 02Comptes_bilan[28-54].indd 35 comptable résiduelle selon un plan correspondant à la nouvelle durée d'utilisation ou procède à un amortissement non planifié. Les amortissements effectués selon un plan, de même que les amortissements supplémentaires non planifiés, sont comptabilisés au débit de la rubrique « Amortissements sur l'actif immobilisé » du compte de résultat. Les taux d’amortissements prévus pour les différentes catégories d’immobilisations corporelles sont les suivants: • Immeubles, sans les terrains : amortissements dégressifs de 3 % • Autres immobilisations corporelles : amortissement linéaire de 20 % Les gains réalisés lors de l'aliénation d'immobilisations corporelles sont comptabilisés à la rubrique « Produits extraordinaires », les pertes à la rubrique « Charges extraordinaires ». Valeurs immatérielles Les valeurs immatérielles acquises sont portées au bilan dès lors qu’il est prévu que ces valeurs procureront des avantages économiques futurs à la Banque pendant plusieurs années. Les valeurs immatérielles sont évaluées et inscrites au bilan au coût d'acquisition. Elles sont amorties au compte de résultat sur la durée d'utilisation estimée. La méthode utilisée pour l'amortissement est généralement la méthode linéaire. La période d'amortissement n'est pas supérieure à cinq ans. L'actualité de la valeur est réexaminée régulièrement. Si cet examen fait apparaître un changement de la durée d'utilisation ou une dépréciation de valeur, la Banque amortit la valeur comptable résiduelle selon un plan correspondant à la nouvelle durée d'utilisation ou procède à un amortissement non planifié. Engagements de prévoyance Les engagements de prévoyance et les actifs leur servant de couverture sont isolés dans la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs juridiquement autonome. L'organisation, la gestion et le financement des plans de prévoyance sont conformes aux dispositions légales, aux statuts des fondations, ainsi qu'aux règlements de prévoyance en vigueur. Les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs sont comptabilisés dans les correctifs de valeurs et provisions de la banque. Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées comme charges de personnel. Impôts Les impôts courants sont des impôts sur les bénéfices et sur le capital. Les impôts courants de la période correspondante sont déterminés selon les prescriptions fiscales en vigueur et comptabilisés comme charge de la période comptable au cours de laquelle les bénéfices ont été réalisés. Engagements conditionnels, engagements irrévocables, engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires La présentation de ces éléments dans les opérations hors bilan se fait à la valeur nominale. Pour les risques prévisibles, la Banque constitue des provisions dans les passifs du bilan. Correctifs de valeurs et provisions En application du principe de prudence, la Banque constitue des correctifs de valeurs et des provisions individuels pour tous les risques de perte reconnaissables. Les correctifs de valeurs et provisions qui, au cours d'une période comptable, ne sont plus économiquement nécessaires sont dissous et portés au compte de résultat. Propres titres de créance et de participation Les propres titres de créance sont compensés avec les positions du passif correspondantes. La position en propres titres de participation est portée en déduction des fonds propres, à concurrence des coûts d'acquisition, sous une rubrique distincte. Les paiements de dividendes et les résultats des aliénations ultérieures sont directement attribués aux « Autres réserves ». Instruments financiers dérivés Concernant la politique d’entreprise et le Risk Management, nous nous référons aux commentaires relatifs à l’activité. Opérations de négoce Tous les instruments financiers dérivés, à l'exception de ceux qui sont utilisés pour des opérations de couverture, sont évalués à leur juste valeur. Les valeurs de remplacement positives ou négatives sont portées au bilan sous les rubriques « Autres actifs » ou « Autres passifs ». La juste valeur découle soit du prix résultant d'un marché efficient et liquide, soit du prix offert par les teneurs de marché, soit du prix établi à l'aide de modèles d’évaluation. 35 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 La Banque peut compenser au bilan les valeurs de remplacement négatives et positives avec une même contrepartie dans les limites prévues par des accords de compensation juridiquement valables. Le résultat, réalisé et non réalisé, des transactions sur instruments financiers dérivés utilisés à des fins de négoce est comptabilisé à la rubrique « Résultat des opérations de négoce ». Opérations de couverture La Banque utilise aussi des instruments financiers dérivés dans le cadre de la gestion des actifs et des passifs notamment pour piloter les risques de taux et les risques de change. Les opérations de couverture sont évaluées selon les mêmes principes que les opérations de base cou- vertes. Les résultats des opérations de couverture sont saisis sous une rubrique de résultat identique à celle qui enregistre les résultats correspondants de l’opération couverte. Le solde des résultats des opérations de « Macro-Hedges » utilisées pour couvrir les risques de taux est enregistré dans le résultat des opérations d’intérêts. Le résultat des dérivés que la Banque utilise dans le cadre de la gestion structurelle du bilan pour gérer les risques de taux est délimité sur la durée (« accrual method »). Selon ce principe, la composante du taux est délimitée sur la durée jusqu'à l'échéance du contrat. Les intérêts accumulés sur les opérations de couverture sont présentés dans le « Compte de compensation » sous « Autres actifs » ou « Autres passifs ». Les effets de couverture ainsi que les buts et stratégies visés par les opérations de couverture sont documentés lors de la conclusion des opérations. La Banque vérifie périodiquement l'efficacité de la couverture. Les opérations de couverture ne remplissant plus, ou plus que partiellement, leur fonction de couverture sont assimilées, pour leur fraction excédentaire, à des opérations de négoce et traitées comme telles. Modification des principes comptables et des principes d'évaluation En 2011, la Banque n’a pas procédé à des adaptations de ses principes comptables et d’évaluation. 3. Informations se rapportant au bilan 3.1 APERÇU DES COUVERTURES DES PRÊTS ET DES OPÉRATIONS HORS BILAN en milliers de francs NATURE DES COUVERTURES Garanties hypothécaires Prêts • Créances sur la clientèle dont collectivités de droit public • Créances hypothécaires - immeubles d’habitation - immeubles commerciaux - artisanat et industrie - autres Total des prêts Hors bilan • Engagements conditionnels • Engagements irrévocables • Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires Total hors bilan 442'856 1'263 31.12.2011 31.12.2010 31.12.2011 31.12.2010 Total 2'850'369 1'137'713 377'657 364'796 2'029'856 1'580'817 5'763'910 651'071 379'751 210'275 9'855'376 8'804'682 9'149 115'547 9'390 124'696 164'832 9'390 6'993 23'800 70'754 19'201 113'755 220'976 42'339 186'301 19'201 247'841 392'801 5'763'910 651'071 379'751 210'275 7'447'863 6'859'069 377'657 150'501 En blanc 2'029'856 985'949 Montant brut Créances compromises Autres garanties Valeur estimée de réalisation des sûretés Montant net Correctifs de valeurs individuels 31.12.2011 283'942 153'357 130'585 126'206 31.12.2010 288'235 154'978 133'257 134'089 36 02Comptes_bilan[28-54].indd 36 03.04.12 11:38 3. Informations se rapportant au bilan 3.2 PORTEFEUILLES DE TITRES ET DE MÉTAUX PRÉCIEUX DESTINÉS AU NÉGOCE, IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES ET PARTICIPATIONS en milliers de francs 31.12.2011 31.12.2010 0 0 265 179 444 0 264 0 5'812 271 6'347 0 VALEUR COMPTABLE 31.12.2011 31.12.2010 JUSTE VALEUR 31.12.2011 31.12.2010 Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Titres de créance - cotés - non cotés • Titres de participation Métaux précieux Total des portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités Immobilisations financières • Titres de créance - dont destinés à être conservés jusqu’à l’échéance (accrual method) - dont portés au bilan selon le principe de la valeur la plus basse • Titres de participation - dont participations qualifiées • Métaux précieux • Immeubles destinés à la revente Total des immobilisations financières dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités 323'576 321'875 1'701 42'453 0 0 32'691 398'720 164'709 354'769 353'068 1'701 42'363 0 0 37'481 434'613 197'778 Raison sociale, siège 31.12.2010 0 16'553 16'553 0 22'995 22'995 31.12.2011 Activité 364'929 363'171 1'758 56'170 0 0 37'481 458'580 206'775 31.12.2011 Participations • Avec valeur boursière • Sans valeur boursière Total des participations 3.3 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS ESSENTIELLES en milliers de francs 331'237 329'507 1'730 56'054 0 0 32'691 419'982 172'761 Capital 31.12.2010 Quote-part Quote-part Sous « Participations » au bilan : BGG, Banque Genevoise de Gestion SA, Genève Exploitation d’une banque de dépôts et de gestion de fortune et exercice d’une activité de négociant en valeurs mobilières Direction de Fonds de placement 10'000 1'000 28 28 Madon SA, Sion Activité commerciale dans le domaine mobilier, immobilier et commerce 100 100 100 Immobilien Rathaus AG, Sion Activité commerciale dans le domaine mobilier, immobilier et commerce 100 100 100 Investissements Fonciers SA, Lausanne 6.29 20 Les sociétés dominées étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque n’établit pas de comptes consolidés. Les participations minoritaires possédées par la Banque étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque renonce à les évaluer selon la méthode de mise en équivalence. La Banque ne détient pas d’autres participations essentielles dans les immobilisations financières. Le 19 avril 2011, la Banque a réduit sa participation minoritaire auprès de BGG Banque Genevoise de Gestion SA, Genève par l’échange de 14'330 actions au porteur BCVs. Le résultat de cette transaction a directement été attribué aux « Autres réserves » tel qu’indiqué dans les principes comptables et principes d’évaluation figurant à l’annexe 2. 37 02Comptes_bilan[28-54].indd 37 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 3. Informations se rapportant au bilan 3.4 PRÉSENTATION DE L’ACTIF IMMOBILISÉ en milliers de francs Participations • Evaluées selon la méthode de la mise en équivalence • Autres participations Total des participations Immobilisations corporelles • Immeubles - Immeubles à l’usage de la Banque - Autres immeubles • Autres immobilisations corporelles • Objets en leasing financier Total des immobilisations corporelles Valeurs immatérielles • Goodwill • Programmes informatiques Total des valeurs immatérielles 2011 Valeur d’acquisition Amortissements cumulés et adaptations de valeur (mise en équivalence) Valeur comptable au 31.12.2010 24'384 24'384 -1'389 -1'389 0 22'995 22'995 147'300 -77'605 69'695 30'683 7'024 -16'477 -3'556 185'007 -97'638 14'206 3'468 0 87'369 17'415 17'415 -7'609 -7'609 0 9'806 9'806 • Valeur d’assurance incendie des immeubles • Valeur d'assurance incendie des autres immobilisations corporelles • Engagements : Termes de leasing futurs résultant de leasing d’exploitation Changements d'affectation Investissements 0 Désinvestissements 0 -6'441 -6'441 -1 -1 1'533 -108 -2'132 -434 -413 -2'695 -542 -5'240 0 -6'128 -6'128 1'883 0 3'416 0 6'139 6'139 31.12.2011 163'056 31.12.2010 161'215 23'714 24'139 582 790 Amortissements Adaptations Valeur comptable de valeur en au 31.12.2011 cas de mise en équivalence / reprise d’amortissements 0 0 16'553 16'553 0 68'988 13'359 2'656 0 85'003 0 0 9'817 9'817 La Banque n’a pas activé au 31 décembre 2011 de frais de fondation, d’augmentation de capital et d’organisation. 3.5 AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS en milliers de francs • Valeurs de remplacement des instruments financiers dérivés • Compte de compensation • Actifs et passifs divers Total des autres actifs et autres passifs 31.12.2011 Autres actifs Autres passifs 31.12.2010 Autres actifs Autres passifs 2'360 85'642 9'556 38'940 73'016 6'019 81'395 0 9'859 95'501 24'204 2'608 36'368 0 11'237 50'177 38 02Comptes_bilan[28-54].indd 38 03.04.12 11:38 3. Informations se rapportant au bilan 3.6 ACTIFS MIS EN GAGE OU CÉDÉS EN GARANTIE DE PROPRES ENGAGEMENTS ET ACTIFS FAISANT L’OBJET D’UNE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ en milliers de francs 31.12.2011 Montant ou valeur comptable du gage Actifs mis en gage • Actifs engagés en faveur de la BNS 31.12.2010 Engagements effectifs 12'012 Montant ou valeur comptable du gage 0 Engagements effectifs 16'029 0 • Créances hypothécaires engagées en faveur de la Centrale de lettres de gage des Banques Cantonales suisses 1'172'328 857'985 1'060'425 885'737 Total des actifs mis en gage Actifs sous réserve de propriété 1'184'340 0 857'985 1'076'454 0 885'737 31.12.2011 31.12.2010 0 0 31.12.2011 31.12.2010 25'465 28'225 Opérations de prêt et de mise / prise en pension de titres 3.7 ENGAGEMENTS ENVERS LES PROPRES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE PROFESSIONNELLE en milliers de francs En qualité de banque dépositaire Au titre de la prévoyance professionnelle En dehors des assurances sociales régies par la loi, la Banque possède deux plans de prévoyance dont les supports juridiques sont différents : • Un plan de prévoyance de base en primauté des prestations géré par la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs et assurant l’ensemble du personnel dans le cadre de la LPP. • Un plan de prévoyance complémentaire en primauté de cotisations géré par la Mutuelle Valaisanne de Prévoyance et assurant les membres de direction et de la direction générale hors du cadre de la LPP. Engagements économiques et charges de prévoyance en milliers de francs CP BCVs Plan complémentaire Total Découvert selon SWISS GAAP RPC 26 31.12.2010 0 0 0 Part économique de l’entreprise 31.12.2011 -16'153 0 -16'153 Variation par rapport à l’exercice précédent et avec effet sur le résultat durant l’exercice Cotisations ajustées à la période 31.12.2010 0 0 0 16'153 0 16'153 6'888 959 7'847 Charges de prévoyance dans les frais de personnel 2011 23'088 663 23'751 2010 6'829 705 7'534 La charge ordinaire de prévoyance du plan de prévoyance en primauté des prestations est de 6.9 millions de francs. La charge du plan de prévoyance complémentaire en primauté des cotisations correspond à la contribution effective de l’employeur pour l’exercice 2011, soit un montant de 0.7 million de francs. En conformité avec les RPC 16 et les DEC-FINMA, les répercussions économiques intervenues dans les comptes de la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs en 2011 (abaissement du taux technique) ont été prises en compte et une provision de 16.2 millions de francs a été constituée. 3.8 EMPRUNTS OBLIGATAIRES ET PRÊTS DES CENTRALES D’ÉMISSION DE LETTRES DE GAGE en milliers de francs TAUX Emprunts obligataires Emprunt obligataire subordonné Emprunt obligataire Total des emprunts obligataires Prêts de la Centrale de lettres de gage des Banques Cantonales suisses Total 3.000% 2.375% ÉMIS EN 2011 2011 ÉCHÉANCE 2018 2021 31.12.2011 75'000 180'000 255'000 853'000 1'108'000 31.12.2010 0 0 0 881'000 881'000 39 02Comptes_bilan[28-54].indd 39 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 3. Informations se rapportant au bilan 3.9 CORRECTIFS DE VALEURS ET PROVISIONS, RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX en milliers de francs Etat au 31.12.2010 Utilisations conformes à leur but Recouvrements, intérêts en souffrance, différences de change Nouvelles constitutions à charge du compte de résultat Dissolutions au profit du compte de résultat Etat au 31.12.2011 Correctifs de valeurs et provisions pour risques de défaillance et autres risques : • Correctifs de valeurs et provisions pour risques de défaillance (risques de recouvrement et risques-pays) 134'089 -17'089 • Correctifs de valeurs et provisions pour autres risques d’exploitation 50 -57 5'016 24'765 -20'575 126'206 887 -65 815 • Provisions de restructuration • Provisions pour engagements de prévoyance Autres provisions Total des correctifs de valeurs et provisions à déduire : • Correctifs de valeurs compensés directement à l’actif Total des correctifs de valeurs et provisions selon le bilan 0 0 136 134'275 -17'146 5'016 41'852 -20'640 0 16'200 136 143'357 0 134'275 -17'146 5'016 41'852 -20'640 0 143'357 Réserves pour risques bancaires généraux 236'900 16'200 30'500 267'400 3.10 CAPITAL-ACTIONS ET ACTIONNAIRES DÉTENANT DES PARTICIPATIONS DE PLUS DE 5 % DE TOUS LES DROITS DE VOTE en milliers de francs 31.12.2011 Valeur nominale totale Capital-actions • Actions nominatives • Actions au porteur Total du capital-actions 110'000 40'000 150'000 Nombre de titres 2'200'000 400'000 2'600'000 31.12.2010 Capital donnant droit au dividende 110'000 40'000 150'000 Valeur nominale totale 110'000 40'000 150'000 Nombre de titres 2'200'000 400'000 2'600'000 Capital donnant droit au dividende 110'000 40'000 150'000 Capital autorisé et capital conditionnel La Banque ne dispose pas de capital autorisé et de capital conditionnel. Droit au dividende Selon article 8 des statuts, le dividende de base des actions nominatives et au porteur est calculé sur la base d’un taux identique jusqu’à 5 %. Le dividende supplémentaire est versé sous forme dissociée. Le taux de dividende supplémentaire appliqué aux actions au porteur est un multiple du taux du dividende supplémentaire appliqué aux actions nominatives. Ce multiple est fixé en fonction de la capacité financière de la Banque ainsi que de la situation des marchés financiers. Droit de vote Selon l’article 21 des statuts, les actionnaires exercent leur droit de vote proportionnellement au nombre d’actions qu’ils détiennent, chaque action donne droit à une voix. 31.12.2011 Nominal 31.12.2010 Taux de participation en % Nominal Taux de participation en % Propriétaires importants de capital et groupes de propriétaires de capital liés par des conventions de vote Avec droit de vote Etat du Valais 110'000 73.33 110'000 73.33 Participations croisées La Banque ne dispose pas de participations croisées de part et d’autre dépassant le 5 % de l’ensemble des voix ou du capital. Restrictions de transfert et inscriptions des « nominées » Aucune restriction, si ce n’est celle prévue à l’article 7, al. 2, de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais : « Le Canton détient une participation donnant droit à au moins 51 pour-cent du nombre des actions et du droit de vote ; il ne peut aliéner cette participation minimale ». 40 02Comptes_bilan[28-54].indd 40 03.04.12 11:38 3. Informations se rapportant au bilan 3.11 JUSTIFICATION DES CAPITAUX PROPRES en milliers de francs Capitaux propres au 1er janvier • Capital-actions • Réserve légale générale • Propres titres de participation • Autres réserves • Réserves pour risques bancaires généraux • Bénéfice au bilan Total des capitaux propres au 1er janvier (avant utilisation du bénéfice) + Agio + Attributions aux autres réserves (dividendes encaissés sur propres titres de participation) + Attributions aux réserves risques bancaires généraux - Dividendes prélevés sur le bénéfice de l’exercice précédent - Achats de propres titres de participation + Ventes de propres titres de participation + Résultat d’aliénation de propres titres de participation + Bénéfice de l’exercice Total des capitaux propres au 31 décembre (avant utilisation du bénéfice) Dont : • Capital-actions • Réserve légale générale • Propres titres de participation • Autres réserves • Réserves pour risques bancaires généraux • Bénéfice au bilan PRIX DE TRANSACTION MOYEN Propres titres de participation (actions au porteur) • Propres titres de participation détenus au 1er janvier + Achats - Ventes Etat au 31 décembre 749.53 736.83 2011 2010 150'000 327'254 -1'807 42'900 236'900 51'812 807'059 150'000 297'254 -2'240 42'476 186'900 49'252 723'642 0 350 30'500 -22'350 -20'400 10'392 3'294 53'518 862'363 0 91 50'000 -19'150 -9'321 9'754 333 51'710 807'059 150'000 356'254 -11'815 46'544 267'400 53'980 150'000 327'254 -1'807 42'900 236'900 51'812 NOMBRE DE TITRES 2011 2'799 27'217 -14'104 15'912 NOMBRE DE TITRES 2010 3'932 14'009 -15'142 2'799 Au 31 décembre 2011, la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs détient 2’736 actions au porteur de la BCVs. Dans le cadre de sa politique de rémunération à long terme et orientée vers le succès durable de l’entreprise, la Banque a acquis durant l’année 2011 et conserve dans ses livres 1’078 actions valorisées à Fr. 666.– (en 2010, acquisition de 893 actions valorisées à Fr. 559.– ) destinées aux programmes d’intéressement. L’échange d’actions effectué le 19 avril 2011 avec BGG Banque Genevoise de Gestion SA, Genève est présenté à l’annexe 3.3. 41 02Comptes_bilan[28-54].indd 41 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 3. Informations se rapportant au bilan 3.12 STRUCTURE DES ÉCHÉANCES DE L’ACTIF CIRCULANT ET DES FONDS ÉTRANGERS en milliers de francs ÉCHÉANT à vue Actif circulant • Liquidités • Créances résultant de papiers monétaires • Créances sur les banques • Créances sur la clientèle • Créances hypothécaires 214'123 3 67'225 7'187 36'667 • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Immobilisations financières Total de l’actif circulant Dénonçable 31.12.2011 31.12.2010 Fonds étrangers • Engagements envers les banques 733'250 1'007'205 557'333 373'816 470'084 1'740'455 1'856'330 110'002 1'511'235 1'253'498 16'246 916'238 722'047 150'824 4'593'654 4'330'495 335'000 196'646 230'000 785'763 3'657'067 834'746 1'214'046 49'010 2'097'802 1'629'221 Immobilisé Total 214'123 1'114 787'894 2'850'369 7'005'007 444 12'313 32'691 32'691 37'481 2'669'862 2'547'507 4'337'520 434'474 40'346 4'337'520 4'013'444 398'720 11'257'671 10'152'994 773'959 4'337'520 2'657'549 31.12.2011 31.12.2010 dans plus de dans plus de 5 ans 12 mois jusqu’à 5 ans 1'111 163'336 115'607 619'938 • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts Total des fonds étrangers dans plus de 3 mois jusqu’à 12 mois 444 39'947 365'596 323'922 • Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements • Autres engagements envers la clientèle • Obligations de caisse dans les 3 mois 369'456 70'781 344'000 132'812 3'863'179 257'278 57'700 13'339 60'000 21'000 449'000 578'000 869'820 546'149 657'883 626'985 1'155'812 1'255'441 649'039 302'994 1'108'000 0 0 10'339'936 9'292'520 3.13 CRÉANCES ET ENGAGEMENTS ENVERS LES SOCIÉTÉS LIÉES ET CRÉDITS AUX ORGANES en milliers de francs Créances sur des sociétés liées Engagements envers des sociétés liées Crédits aux organes 31.12.2011 196'720 302'199 18'661 31.12.2010 180'477 295'007 18'775 Rémunérations, participations et prêts aux organes Les indications relatives aux rémunérations, participations et prêts aux organes sont traitées dans le chapitre 6. Sont considérées comme sociétés liées, les établissements de droit public du canton ou les entreprises d’économie mixte dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée. Sont considérés comme crédits aux organes, les créances sur les membres du Conseil d’administration, les membres de la Direction générale ainsi que toutes les sociétés contrôlées par ces personnes. 42 02Comptes_bilan[28-54].indd 42 03.04.12 11:38 3. Informations se rapportant au bilan 3.14 ACTIFS ET PASSIFS RÉPARTIS ENTRE LA SUISSE ET L’ÉTRANGER en milliers de francs 31.12.2011 Suisse Actifs • Liquidités • Créances résultant de papiers monétaires • Créances sur les banques • Créances sur la clientèle • Créances hypothécaires • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Immobilisations financières • Participations • Immobilisations corporelles • Valeurs immatérielles • Comptes de régularisation • Autres actifs Total des actifs 178'397 1'114 544'055 2'781'710 7'004'177 179 276'926 16'553 85'003 9'817 37'172 81'395 11'016'498 Passifs • Engagements envers les banques • Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements • Autres engagements envers la clientèle • Obligations de caisse • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts • Comptes de régularisation • Autres passifs • Correctifs de valeurs et provisions • Réserves pour risques bancaires généraux • Capital-actions • Propres titres de participation • Réserve légale générale • Autres réserves • Bénéfice reporté • Bénéfice de l’exercice Total des passifs 469'155 4'098'178 3'636'237 257'278 1'108'000 43'875 95'501 143'357 267'400 150'000 -11'816 356'254 46'544 463 53'518 10'713'944 3.15 TOTAL DES ACTIFS RÉPARTIS PAR PAYS OU PAR GROUPES DE PAYS en milliers de francs • Suisse • Europe - Allemagne - France - Royaume-Uni - Luxembourg - Belgique - Autriche - Autres • Amérique du Nord - Etats-Unis - Autres • Autres continents Total des actifs 31.12.2010 Etranger 35'726 243'839 68'659 830 265 121'794 1'225 472'338 304'804 239'342 226'942 3'804 774'892 31.12.2011 11'016'498 Suisse Etranger 101'564 1'120 333'705 2'358'464 6'420'694 3'915 307'072 22'995 87'369 9'806 21'048 36'368 9'704'120 60'868 410'095 24'694 830 2'432 127'541 1'556 628'016 230'720 3'801'335 3'215'610 301'274 881'000 41'776 50'177 134'275 236'900 150'000 -1'808 327'254 42'900 102 51'710 9'463'225 441'249 212'109 209'223 6'330 868'911 31.12.2010 95.89% 9'704'120 93.92% 46'193 0.40% 154'273 1.49% 64'835 0.56% 67'743 0.66% 25'022 98'350 87'906 63'611 29'745 0.22% 0.86% 0.77% 0.55% 0.26% 72'525 98'701 84'658 13'482 61'536 0.70% 0.96% 0.82% 0.13% 0.60% 32'523 15'597 8'556 11'488'836 0.28% 0.14% 0.07% 100.00% 65'321 8'281 1'496 10'332'136 0.63% 0.08% 0.01% 100.00% 43 02Comptes_bilan[28-54].indd 43 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 3. Informations se rapportant au bilan 3.16 BILAN PAR MONNAIES en milliers de francs Actifs • Liquidités • Créances résultant de papiers monétaires • Créances sur les banques • Créances sur la clientèle • Créances hypothécaires • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Immobilisations financières • Participations • Immobilisations corporelles • Valeurs immatérielles • Comptes de régularisation • Autres actifs Total des positions portées au bilan Prétentions à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options Total des actifs CHF EUR USD Autres 168'680 1'114 399'553 2'730'456 7'005'007 444 397'058 16'553 85'003 9'817 37'765 80'821 10'932'271 58'144 10'990'415 44'087 623 733 160'418 91'793 197'356 23'338 30'567 4'782 Passifs • Engagements envers les banques • Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements • Autres engagements envers la clientèle • Obligations de caisse • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts • Comptes de régularisation • Autres passifs • Correctifs de valeurs et provisions • Réserves pour risques bancaires généraux • Capital-actions • Propres titres de participation • Réserve légale générale • Autres réserves • Bénéfice reporté • Bénéfice de l’exercice Total des positions portées au bilan Engagements de livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options Total des passifs 767'993 4'337'520 3'324'732 257'278 1'108'000 47'190 95'292 143'357 267'400 150'000 -11'816 356'254 46'544 463 53'518 10'943'725 58'087 11'001'812 -11'397 Position nette par devise 1'662 2 533 298'495 48'822 347'317 630 221'947 37'220 259'167 41 36'123 40'113 76'236 1'397 66 4'503 288'461 220'228 29'758 489 179 30 289'858 48'854 338'712 220'962 37'211 258'173 34'291 40'147 74'438 8'605 994 1'798 44 02Comptes_bilan[28-54].indd 44 03.04.12 11:38 4. Informations se rapportant aux opérations hors bilan 4.1 ENGAGEMENTS CONDITIONNELS en milliers de francs • Garanties irrévocables • Engagements résultant d’accréditifs • Autres engagements conditionnels Total des engagements conditionnels 4.2 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS OUVERTS en milliers de francs 31.12.2011 31.12.2010 42'318 21 0 42'339 56'892 0 0 56'892 INSTRUMENTS DE NÉGOCE Valeurs de remplacement positives Valeurs de remplacement négatives 0 0 INSTRUMENTS DE COUVERTURE Montant des sous-jacents Valeurs de remplacement positives Instruments de taux • Swaps Total 0 Valeurs de remplacement négatives Montant des sous-jacents 55 83'213 1'747'465 55 83'213 1'747'465 Devises / métaux précieux • Contrats à terme 2'305 2'429 184'299 Total 2'305 2'429 184'299 0 0 0 2'305 8'270 2'429 8'317 184'299 264'093 55 1'286 83'213 30'623 1'747'465 1'131'139 Total avant impact des contrats de netting : 31.12.2011 31.12.2010 Total après impact des contrats de netting : 31.12.2011 Valeurs de remplacement positives (cumulées) Valeurs de remplacement négatives (cumulées) 1'824 85'106 La Banque n’avait pas fait du netting en 2010. 4.3 OPÉRATIONS FIDUCIAIRES en milliers de francs 31.12.2011 31.12.2010 • Placements fiduciaires auprès de banques tierces 101'087 59'681 Total des opérations fiduciaires 101'087 59'681 45 02Comptes_bilan[28-54].indd 45 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 5. Informations se rapportant au compte de résultat 5.1 PRODUIT ESSENTIEL DE REFINANCEMENT DANS LA RUBRIQUE PRODUITS DES INTÉRÊTS ET DES ESCOMPTES Le produit des intérêts et des escomptes n’a pas été crédité de charges de refinancement pour les portefeuilles destinés au négoce. 5.2 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE NÉGOCE en milliers de francs 2011 2010 -121 11'455 223 11'557 119 9'282 231 9'632 2011 2010 • Salaires et indemnités • AVS, AI, APG et autres contributions légales • Contributions aux institutions de prévoyance • Autres charges de personnel • Charges de personnel opérationnelles 50'633 4'912 7'551 2'414 65'510 51'727 4'915 7'534 1'949 66'125 • Constitution d’une provision pour les engagements économiques de la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs 16'200 0 Total des charges de personnel 81'710 66'125 2011 2010 3'043 10'002 5'611 8'349 27'005 2'956 10'301 5'460 8'407 27'124 • Opérations de négoce sur titres • Devises et change • Métaux précieux Résultat total des opérations de négoce 5.3 CHARGES DE PERSONNEL en milliers de francs 5.4 CHARGES D’EXPLOITATION en milliers de francs • Coût des locaux • Coût de l’informatique, des machines, du mobilier et des autres installations • Frais des communications et publicité • Autres charges d’exploitation Total des charges d’exploitation 5.5 COMMENTAIRES DES PERTES ESSENTIELLES, DES PRODUITS ET CHARGES EXTRAORDINAIRES AINSI QUE DES DISSOLUTIONS ESSENTIELLES DE RÉSERVES LATENTES, DE RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX ET DE CORRECTIFS DE VALEURS ET DE PROVISIONS DEVENUS LIBRES 2.1 millions de francs (6.9 millions de francs en 2010) ont été comptabilisés dans les produits extraordinaires pour la dissolution nette des correctifs de valeurs et provisions pour risques de défaillance et autres risques. 30.5 millions de francs (50 millions de francs en 2010) ont été portés au débit des charges extraordinaires pour la constitution de réserves pour risques bancaires généraux. 5.6 RÉÉVALUATIONS AU SEIN DE L'ACTIF IMMOBILISÉ AU PLUS À CONCURRENCE DE LA VALEUR D'ACQUISITION (ART. 665 ET 665A CO) La Banque n’a pas procédé à des réévaluations au sein de l’actif immobilisé. 5.7 IMPÔTS La Banque ne constitue pas de provisions pour impôts différés car toutes ses réserves sont taxées. Les charges pour impôts courants sont comptabilisées dans le compte de résultat. 46 02Comptes_bilan[28-54].indd 46 03.04.12 11:38 6. Rémunérations, Participations et Prêts aux Organes 6.1 CONSEIL D’ADMINISTRATION en milliers de francs Rémunérations • En espèces - Honoraires fixes - Honoraires variables • Actions - Actions (variable) • Rémunérations additionnelles - Consulting/Mandats Total des rémunérations Karin Perraudin Présidente Jean-Pierre Bringhen Secrétaire Chantal Balet Emery Jean-Yves Bonvin Olivier Dumas 2011 152 0 2010 97 0 2011 72 0 2010 58 0 2011 61 0 2010 53 0 2011 61 0 2010 57 0 2011 62 0 2010 57 0 32 17 12 12 10 10 10 10 10 10 0 184 0 114 0 84 0 70 0 71 0 63 5 76 5 72 0 72 0 67 16 10 8 6 6 5 7 6 6 6 Prêts • Garanties hypothécaires • Autres garanties • En blanc Total des limites des prêts Total des soldes des prêts 900 0 0 900 800 300 0 0 300 300 380 0 0 380 380 384 0 0 384 384 563 0 40 603 563 419 0 40 459 423 0 0 200 200 110 0 0 200 200 74 0 600 0 600 600 0 600 0 600 600 Détention d’actions • Détention d’actions BCVs 130 104 121 103 37 22 100 85 92 77 2011 61 0 2010 58 0 2011 62 0 2010 58 0 2011 61 0 2010 58 0 2011 41 0 2010 178 0 2011 633 0 2010 674 0 10 10 10 10 10 10 0 32 104 121 0 71 0 68 5 77 5 73 0 71 0 68 0 41 0 210 10 747 10 805 6 6 7 6 6 6 4 19 66 70 4'019 0 100 4'119 4'019 4'451 0 104 4'555 4'210 0 0 80 80 0 0 0 80 80 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5'100 5'100 109 5'862 600 420 6'882 6'472 5'554 600 5'524 11'678 6'100 76 60 35 20 45 30 120 636 621 • Charges de prévoyance - Contributions de l’employeur aux charges sociales Rémunérations • En espèces - Honoraires fixes - Honoraires variables • Actions - Actions (variable) • Rémunérations additionnelles - Consulting/Mandats Total des rémunérations • Charges de prévoyance - Contributions de l’employeur aux charges sociales Prêts • Garanties hypothécaires • Autres garanties • En blanc Total des limites des prêts Total des soldes des prêts Détention d’actions • Détention d'actions BCVs Stephan Imboden Fernand Mariétan Ivan Rouvinet F. Bernard Stalder * TOTAL La Banque n’attribue aucune option et aucune prestation en nature aux membres du Conseil d’administration. Les membres du Conseil d’administration n’ont aucun cautionnement. * Démissionnaire au 11 avril 2011 47 02Comptes_bilan[28-54].indd 47 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011 6. Rémunérations, Participations et Prêts aux Organes 6.2 DIRECTION GÉNÉRALE en milliers de francs Jean-Daniel Papilloud Président Rémunérations • En espèces - Rémunérations fixes (nettes) - Rémunérations variables (nettes) • Actions - Rémunérations variables en actions (nettes) Total des rémunérations nettes • Charges de prévoyance - Contributions de l’employeur et de l’employé aux charges sociales et de prévoyance Total de la Direction générale 2011 472 124 2010 473 126 2011 1'482 374 * 2010 1'431 402 177 773 183 782 524 2'380 525 2'358 338 343 1'044 1'181 1'709 750 45 2'504 2'373 4'717 2'872 45 7'634 7'131 4'769 2'476 45 7'290 6'459 Martin Kuonen Membre DG Prêts • Garanties hypothécaires • Autres garanties • En blanc Total des limites des prêts Total des soldes des prêts 1'679 750 45 2'474 2'343 * Georges Luggen jusqu’au 30 juin 2010 ; Nicolas Debons dès le 1er septembre 2010 Dans le cadre des directives relatives aux systèmes de rémunération adoptées par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), la BCVs renforce l’orientation à long terme de sa politique de rémunération. Pour la Direction générale, une composante de rémunération à long terme et orientée vers le succès durable de l’entreprise est intégrée et versée sous forme d’actions. Celle-ci est différée sur une période de deux ans et s’élève en 2011 à 436 mille francs, dont 46 mille francs (pro-rata) pour le Président de la Direction générale (en 2009/2010 : 300/468 mille francs, respectivement 134/180 mille francs). Ces montants ne sont pas encore attribués et ne figurent pas dans le tableau des rémunérations ci-dessus. La banque n’attribue aucune option aux membres de la Direction générale. Les membres de la Direction générale n’ont aucun cautionnement. En 2011, la Banque n’a versé aucune indemnité de départ. Jean-Daniel Papilloud Détentions d’actions • Détentions d’actions BCVs Martin Kuonen Pascal Perruchoud Nicolas Debons Total de la Direction générale 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2'223 2'637 1'651 1'665 639 920 71 0 4'584 5'222 6.3 CONDITIONS PARTICULIÈRES Les membres du Conseil d’administration n’ont pas droit à des conditions particulières. Le personnel et les retraités bénéficient, pour un montant maximal de 0.6 million de francs, d’un taux de faveur de 1 % par rapport au taux de base sur les avances à taux variables et d’une marge de 0.5% sur les prêts à taux fixe. La BCVs octroie en plus à son personnel des avances lui permettant de racheter des années de prévoyance, remboursables en 5 ans au taux de l’épargne ordinaire. La BCVs compte des prêts consentis à 7 anciens membres de la Direction générale pour un montant total de 2.251 millions de francs aux conditions fixées pour le personnel. La BCVs n’a pas de crédits ou des prêts non conformes à la pratique du marché consentis aux proches des membres du Conseil d’administration et de la Direction générale. 48 02Comptes_bilan[28-54].indd 48 03.04.12 11:38 Utilisation du bénéfice résultant du bilan LA PROPOSITION SUIVANTE SERA SOUMISE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONCERNANT L’UTILISATION DU BÉNÉFICE RÉSULTANT DU BILAN en milliers de francs • Dividende de 14.00 % sur les actions nominatives de 110 millions de francs • Dividende de 23.50 % sur les actions au porteur de 40 millions de francs • Attribution à la réserve légale générale • Report à nouveau Bénéfice résultant du bilan 15'400 9'400 29'000 180 53'980 La Présidente du Conseil d’administration Karin Perraudin Le Président de la Direction générale Jean-Daniel Papilloud 49 02Comptes_bilan[28-54].indd 49 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / rapport de l’organe de révision Rapport de l’organe de révision 50 02Comptes_bilan[28-54].indd 50 03.04.12 11:38 Rapport de l’organe de révision 51 02Comptes_bilan[28-54].indd 51 03.04.12 11:38 VALEUR FINANCIèRE / puBliCation selon les presCriptions sur les fonds propres Publication selon les prescriptions sur les fonds propres 1. APPROCHES CHOISIES La publication des informations nécessaires se fait d’une part dans le chapitre sur la gestion des risques (informations qualitatives) (voir annexe, chapitre « gestion des risques ») et d’autre part dans ce chapitre-ci (informations quantitatives). Pour le calcul des exigences de fonds propres pour les risques de crédit, risques de marché et risques opérationnels, la Banque Cantonale du Valais peut choisir sous Bâle II entre différentes approches. La Banque Cantonale du Valais a opté pour les approches suivantes : Risques de crédit : Risques de marché : Risques opérationnels : Fonds propres pouvant être pris en compte et nécessaires • Approche standard suisse (AS-CH) • Approche « de-minimis » • Approche de l’indicateur de base 31.12.2011 31.12.2010 en milliers de francs Fonds propres de base brut 1) Eléments à porter en déduction des fonds propres de base 2) Fonds propres de base pouvant être pris en compte Autres déductions des fonds propres de base ajustés 3) Fonds propres de base ajustés pris en compte Fonds propres complémentaires - Créance hybride de l’Etat du Valais - Emprunt obligataire subordonné Fonds propres pouvant être pris en compte 849'379 -11'816 837'563 -16'552 821'011 786'518 -1'808 784'710 -22'994 761'716 50'000 75'000 946'011 50'000 811'716 Risques de crédit Risques sans contrepartie Risques de marché Risques opérationnels Réduction suite à des correctifs de valeurs et provisions à porter en déduction 4) Fonds propres nécessaires 5) 441'265 32'427 1'111 29'877 -318 504'362 385'902 33'051 717 27'224 -323 446'571 187.6% 181.8% Taux de couverture des fonds propres 6) Après utilisation du bénéfice. Art. 23 OFR: positions longues nettes des propres titres de participation. 3) Art. 31 OFR. 4) Selon l’art. 62 OFR et dans l’approche standard suisse, les correctifs de valeurs et provisions portés au passif du bilan sont déduits forfaitairement des fonds propres nécessaires. 5) Y compris déduction de 22.112 millions de francs selon art 33 al. 3 OFR (40.952 millions de francs au 31 décembre 2010). 6) Fonds propres pouvant être pris en compte en % des fonds propres nécessaires. 1) 2) 52 02Comptes_bilan[28-54].indd 52 03.04.12 11:38 Publication selon les prescriptions sur les fonds propres 2. RISQUES DE CRÉDIT Engagements de crédit par type de contrepartie 1) en milliers de francs Gouvernement central et banques centrales Positions du bilan Créances résultant de papiers monétaires Créances sur les banques Créances sur la clientèle Créances hypothécaires Titres de créance dans les placements financiers Comptes de régularisation Autres actifs 4) Sous-total au 31.12.2011 Banques et négociants en valeurs mobilières Autres institutions 2) Entreprises Clientèle privée et petites entreprises 3) Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux Autres positions 38'398 6'019 50'669 1'114 787'894 2'850'369 7'005'007 366'294 38'398 23'302 11'072'378 30 115'547 42'339 186'301 166'246 347'753 11'320'219 10'392'128 1'114 787'894 1'791 1'498 57'100 3'289 14'716 859'710 1'256'265 39'878 12'078 454'714 197'543 242'900 1'135'011 6'763'922 1'308'221 110 896'381 2'457 7'901'390 269 55'754 25'449 15'000 16'591 1'364'244 1'051'431 956'031 869'523 Opérations hors bilan Engagements conditionnels Engagements irrévocables 5) Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires Total 2'588 3'664 52'718 52'718 19'201 19'201 Total au 31.12.2011 Total au 31.12.2010 3'289 5'980 859'710 816'771 7'917'981 7'242'231 52'718 58'439 Groupes de contrepartie selon OFR, sans liquidités et des positions sans contrepartie ainsi que des engagements à caractère participatif. Corporations de droit public, banque des règlements internationaux (BRI), fonds monétaire international (FMI), banques multilatérales de développement et institutions collectives. 3) Les critères internes pour une petite entreprise sont les suivants : nombre de collaborateurs < 50, total du bilan < 10 millions de francs, chiffre d’affaires net < 15 millions de francs. 4) Sans compte de compensation pour les adaptations de valeurs non comptabilisées au compte de résultat. 5) Sont déclarés les engagements irrévocables influençant la couverture des fonds propres. 1) 2) Engagements de crédit par classes de pondération de risque en milliers de francs Gouvernement central et banques centrales Banques et négociants en valeurs mobilières Autres institutions Entreprises Clientèle privée et petites entreprises Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux Autres positions Dérivés Total au 31.12.2011 Total au 31.12.2010 0% 25 % 1'791 200'366 363 22'113 114'202 42 35 % 50 % 75 % 100 % 125 % 150 % 1'498 445'009 545'345 169'915 5'399 4'802 43'079 5'561'474 3'672 575 338'877 1'166'243 5'613'027 143'959 1'474'956 5'142'406 181'083 366'019 60 57'352 27'810 22'505 67'405 1'255'895 2'566 4'692 154 102'331 420'518 650'299 821'328 32 116'153 45'433 229 110 604'775 1'489'768 1'939'186 475'002 1'444'447 1'581'113 >=250 % Total 3'289 859'710 1'364'244 3'006 956'031 7'917'981 2'876 52'718 30'249 22'469 30'249 29'267 165'332 914 28'351 11'320'219 35'011 10'392'128 109'743 65'967 ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT Engagements de crédit en milliers de francs Gouvernement central et banques centrales Banques et négociants en valeurs mobilières Autres institutions Entreprises Clientèle privée et petites entreprises Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux Autres positions Dérivés Total au 31.12.2011 Total au 31.12.2010 Couverts par des sûretés financières reconnues Couverts par des garanties 3'366 116 125'952 152'070 349'187 6'965'466 120 120'120 129'554 117'188 7'586'843 8'199'637 Autres engagements de crédit 3'289 859'710 1'208'808 606'728 826'563 52'718 45'092 914 3'603'822 2'075'303 Total 3'289 859'710 1'364'244 956'031 7'917'981 52'718 165'332 914 11'320'219 10'392'128 3. RISQUES DE TAUX En cas de variation de ± 100 points de base (bp) de la courbe des taux d’intérêts, la valeur de marché des fonds propres de la Banque oscillerait entre -111.1 millions de francs (en cas de hausse des taux de 100 bp) et +120.8 millions de francs (en cas de baisse des taux de 100 bp). L’impact sur les revenus varierait de, respectivement -28.1 millions de francs et -1.0 million de francs. 20 millions de francs des réserves pour risques bancaires généraux sont alloués pour couvrir en partie la sensibilité des revenus. 02Comptes_bilan[28-54].indd 53 53 03.04.12 11:38 Lonza, Lötschental Affluent du Rhône, la rivière prend sa source au fond du Lötschental, la plus L’hiver peut bien entasser ses neiges dans la grande vallée latérale valaisanne au vallée, dès juillet, ce pays brûle. Les nuages nord du Rhône. Longue de 22 kilomètres, gorgés d’eau se sont trouvés trop lourds la Lonza traverse l’ensemble de cette vallée. pour franchir les cols. Ils se sont inutilement déchargés sur les hautes pierrailles et la partie habitée de la montagne n’a recueilli que l’écho des lointains orages. Maurice Zermatten « Valais » Editions Jean Marguerat - Lausanne,1947 02Comptes_bilan[28-54].indd 54 03.04.12 11:38 banque cantonale du valais | RaPPoRt annuel 2011 | gouveRnement d’entRePRise | sommaiRe • Structure de la Banque et actionnariat 56 • Structure du capital 60 • Conseil d’administration 60 • Direction générale 70 • Rémunérations, participations et prêts 77 • Droits de participation des actionnaires 78 • Prises de contrôle et mesures de défense 78 • Organe de révision 78 • Politique d’information 79 • Membres de direction 80 • Audit interne 81 Gouvernement d’entreprise 03Gouvernement[55-82].indd 55 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe de la banque et actionnaRiat Gouvernement d’entreprise La Directive de la SIX Swiss Exchange (Bourse suisse) concernant le Corporate Governance – ou gouvernement d’entreprise - s’applique à toutes les sociétés émettrices qui ont leur siège en Suisse et dont les droits de participation sont cotés à la SIX Swiss Exchange. • Structure opérationnelle de la BCVs voir pages 58 et 59. • Sociétés cotées et non cotées incluses dans le périmètre de consolidation La Banque ne détient pas de participations vis-à-vis des sociétés cotées et non cotées, à consolider. Le gouvernement d’entreprise désigne l’ensemble des principes qui, tout en maintenant la capacité de décision et l’efficacité, visent à instaurer au plus haut niveau de l’entreprise, dans l’intérêt des actionnaires, la transparence et un rapport équilibré entre les tâches de direction et de contrôle. La Directive Corporate Governance engage les émetteurs à publier des indications essentielles sur la direction de leur entreprise (ou d’expliquer les motifs pour lesquels ces indications ne sont pas publiées). En sa qualité de société anonyme cotée à la Bourse suisse, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) est soumise à ces exigences qui ont été appliquées – à l’instar de toutes les sociétés cotées à la Bourse suisse – pour la première fois à son rapport de gestion 2002. Structure de la banque Participations croisées La Directive Corporate Governance a été révisée sur la base de la disposition entrée en vigueur le 1er juillet 2009. Conformément aux prescriptions de l’art. 663b bis du L’organigramme et la structure opérationnelle présentés ci-après décrivent l’organisation de la BCVs : • Organigramme de la BCVs voir encadré ci-dessous. Il n’existe pas de participations croisées supérieures à la limite des 5 % des droits de vote ou du capital entre la Banque et d’autres sociétés. Code des obligations (CO) concernant la transparence des indemnités versées aux membres du Conseil d’administration et de la Direction, les indications relatives aux rémunérations, participations et prêts doivent désormais, en raison du droit fédéral, être publiées dans l’annexe aux comptes annuels. Toutefois, les indications concernant le contenu et la procédure de fixation des rémunérations et des programmes de participation sont, comme précédemment, publiées dans le chapitre Corporate Governance du rapport de gestion. Structure de la banque et actionnariat Actionnaires importants Les actionnaires importants sont présentés à l’annexe 3.10 des comptes annuels. Durant l’année de référence, aucune annonce au sens de l’art. 20 de la Loi fédérale sur les bourses et le commerce des valeurs mobilières (LBVM) n’a été portée à la connaissance de notre Etablissement. Organigramme de la BCVs au 31.12.2011 Assemblée générale des actionnaires Réviseur bancaire selon la Loi fédérale sur les banques Réviseur selon le Code des obligations Conseil d’administration Audit interne Direction générale Division private banking Division clientèle Division finances, risques & services RéseAu 56 Région Haut-Valais 03Gouvernement[55-82].indd 56 Région sierre Région sion Région Martigny Région Monthey 03.04.12 14:04 57 03Gouvernement[55-82].indd 57 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe de la banque et actionnaRiat Structure opérationnelle de la BCVs au 31.12.2011 PRésiDenT De LA DiReCTiOn généRALe JeAn-DAnieL PAPiLLOuD COMMuniCATiOn JeAn-yVes PAnnATieR MEMBRE DE DIRECTION ORgAnisATiOn sTéPHAne keLLeR MEMBRE DE DIRECTION MARCHé DiVisiOn PRiVATe bAnking DiVisiOn CLienTÈLe PAsCAL PeRRuCHOuD niCOLAs DebOns MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE éTAT-MAJOR éTAT-MAJOR COnTROLLing VenTe insTiTuTiOnneL & COnseiL PATRiMOniAL AsseT MAnAgeMenT gRégOiRe LuyeT sTéPHAne JeAn fAbRiCe COnsTAnTin MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION ReTAiL & MARkeTing enTRePRises & VALORisATiOn JeAn-yVes PAnnATieR MEMBRE DE DIRECTION MARkeTing / RéseAu & PResTATiOns VALORisATiOn & COnTenTieuX insTiTuTiOnneL MARCHés finAnCieRs & TRésOReRie bAnque DiReCTe HAuT-VALAis sieRRe MARiO kALbeRMATTeR PHiLiPPe De PReuX MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION AsseT MAnAgeMenT, géRAnTs inDéPenDAnTs & ADVisORy siOn MARTigny MOnTHey MiCHeL RAPPAz CLAuDe MOReT THieRRy CORnuT MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION 58 03Gouvernement[55-82].indd 58 03.04.12 14:04 RessOuRCes HuMAines éLiAne gAsPOz MEMBRE DE DIRECTION LegAL & COMPLiAnCe ginO sCHnyDRig MEMBRE DE DIRECTION seCRéTARiAT généRAL & TRADuCTiOn CenTRes De COMPéTenCes DiVisiOn finAnCes, Risques & seRViCes MARTin kuOnen MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE éTAT-MAJOR Risques & finAnCes CLAuDe-ALAin kARLen MEMBRE DE DIRECTION iT-MAnAgeMenT CRéDiTs PResTATiOns DAnieL ROssi CHRisTiAn ROuX PHiLiPPe MéTRAiLLeR MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION MEMBRE DE DIRECTION iMMeubLes & séCuRiTé Risk MAnAgeMenT infORMATique AnALyse CRéDiTs PAieMenTs éCOnOMAT COMPTAbiLiTé infRAsTRuCTuRe iT COnTRôLe CRéDiTs quALiTé Des DOnnées gesTiOn TiTRes CAisse CenTRALe 59 03Gouvernement[55-82].indd 59 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe du caPital – conseil d’administRation Structure du capital Capital, capital autorisé et conditionnel, modifications du capital Le capital-actions de la Banque se chiffre à 150 millions de francs. La BCVs ne dispose pas de capital autorisé et de capital conditionnel. Son capital n’a subi aucune modification durant les trois dernières années. La justification des capitaux propres figure dans l’annexe 3.11 des comptes annuels 2011. ACTiOns eT bOns De PARTiCiPATiOn en milliers de francs Capital-actions Actions nominatives Actions au porteur Total du capital-actions 31.12.2011 31.12.2010 Valeur nominale totale Nombre de titres Capital donnant droit au dividende Valeur nominale totale Nombre de titres Capital donnant droit au dividende 110 000 2 200 000 110 000 110 000 2 200 000 110 000 40 000 400 000 40 000 40 000 400 000 40 000 150 000 2 600 000 150 000 150 000 2 600 000 150 000 Bons de jouissance La Banque n’a pas émis de bons de jouissance. Restrictions de transfert et inscriptions des « nominees » • Restrictions de transfert et inscriptions des « nominees » Aucune restriction n’existe, si ce n’est celle prévue à l’article 7, al. 2 de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais : « Le canton détient une participation donnant droit à au moins 51 pour-cent du nombre des actions et du droit de vote ; il ne peut aliéner cette participation minimale.» Conseil d’administration au 31.12.2011 fernand Mariétan Chantal balet emery Membre du Conseil d’administration Membre du Conseil d’administration • Droit au dividende Selon l’article 8 des statuts, le dividende de base des actions nominatives et au porteur est calculé sur la base d’un taux identique jusqu’à 5 %. Le dividende supplémentaire est versé sous forme dissociée. Le taux de dividende supplémentaire appliqué aux actions au porteur est un multiple du taux du dividende supplémentaire appliqué aux actions nominatives. Ce multiple est fixé en fonction de la capacité financière de la Banque ainsi que de la situation des marchés financiers. • Droit de vote Selon l’article 21 des statuts, les actionnaires exercent leur droit de vote proportionnellement au nombre d’actions qu’ils détiennent, chaque action donne droit à une voix. Emprunts convertibles et options La Banque n’a émis ni emprunts convertibles, ni options. stephan imboden Membre du Conseil d’administration 60 03Gouvernement[55-82].indd 60 03.04.12 14:04 Jean-yves bonvin ivan Rouvinet Olivier Dumas Membre du Conseil d’administration Membre du Conseil d’administration Membre du Conseil d’administration karin Perraudin Jean-Pierre bringhen Présidente du Conseil d’administration Membre du Conseil d’administration 61 03Gouvernement[55-82].indd 61 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation Conseil d’administration Composition du Conseil d’administration de la bCVs au 31 décembre 2011 62 PRénOM/nOM fOnCTiOn MeMbRe COMiTé/COMMissiOn PReMieR MAnDAT karin PeRRAuDin 14 novembre 1974 Présidente • Commission stratégique (présidente) • Comité d’audit Jean-Daniel PAPiLLOuD 30 novembre 1950 Vice-président, nommé à l’Assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2011, entrée en fonction à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire du 23 mai 2012. Chantal bALeT eMeRy 7 juin 1952 Membre • Commission de rémunération et de nomination 2009 2013 Jean-yves bOnVin 4 décembre 1951 Membre • Commission stratégique 2002 2013 Jean-Pierre bRingHen 24 juillet 1956 Membre • Commission stratégique • Commission de rémunération et de nomination 2005 2013 Olivier DuMAs 4 juin 1951 Membre • Commission de rémunération et de nomination (président) 2005 2013 stephan iMbODen 27 avril 1956 Membre • Comité d’audit 2009 2013 fernand MARiéTAn 12 février 1952 Membre • Commission de rémunération et de nomination 2009 2013 ivan ROuVineT 25 juillet 1950 Membre • Comité d’audit (président) 2009 2013 2002 éCHéAnCe Du MAnDAT 2013 Aucun des membres du Conseil d’administration en activité au 31 décembre 2011 n’exerce ou n’a exercé de fonctions exécutives au sein de la Banque Cantonale du Valais. 03Gouvernement[55-82].indd 62 03.04.12 14:04 nATiOnALiTé fORMATiOn PARCOuRs PROfessiOnneL ACTiViTé ACTueLLe Suisse licence HEC à lausanne, diplôme fédéral d’experte-comptable Senior auditeur auprès de la succursale sédunoise d’un cabinet d’audit international Directrice administration et finances de la société Union Fruits SA, Charrat Suisse licence en droit de l’Université de lausanne ; brevet d’avocate et de notaire Différentes fonctions au sein du pouvoir judiciaire en Valais ; secrétaire d’associations économiques puis durant huit ans membre du comité de direction et responsable romande d’economiesuisse Associée du cabinet F.B.l. associés – genève – lausanne – Sion Suisse licence en sciences économiques et sociales de l’Université de St-gall ; licence en droit de l’Université de genève ; brevet d’avocat Réviseur auprès d’une société fiduciaire internationale ; fonctions directoriales auprès d’une grande banque helvétique en Valais ; directeur d’un groupe de presse Associé d’une étude d’avocats, Sion Suisse Doctorat en sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg Chargé de cours et professeur à l’Université de Neuchâtel et à HEC lausanne ; membre de direction de Bringhen SA, mandats de conseils en stratégie d’entreprise ; juge au tribunal du travail Directeur général du groupe Bringhen, Viège Suisse Ingénieur dipl. ETS/UTS en mécanique à lausanne, brevet fédéral d’agent d’exploitation, programme supérieur pour dirigeants (INSEAD, Fontainebleau) Différentes fonctions de cadre et directoriales auprès de sociétés métallurgiques et d’assurances valaisannes et suisses ; responsable de la représentation valaisanne d’Aar & Tessin SA d’Electricité (Atel) Directeur d’Electricité d’Emosson SA, Martigny Suisse licence en droit de l’Université de genève ; licence en sciences politiques de l’Université de lausanne ; brevet d’avocat et de notaire Avocat et notaire auprès d’une étude sédunoise, puis propriétaire de sa propre étude à Sierre Etude d’avocat et notaire, Sierre Suisse licence en sciences politiques de l’Université de lausanne ; licence en droit de l’Université de lausanne ; brevet d’avocat et de notaire Avocat et notaire à Monthey, président de la ville de Monthey dès 1996 Etude d’avocat et notaire, Monthey Suisse Maîtrise fédérale de banque Fonctions de cadre au sein de plusieurs grandes banques helvétiques en Valais Consultant indépendant PME-privé 63 03Gouvernement[55-82].indd 63 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation Autres activités et groupements d’intérêts MeMbRes Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises karin PeRRAuDin Propriétaire • K. Perraudin Fiduciaire, Saillon Présidente du Conseil d’administration • Immokap SA, Saillon Chantal bALeT eMeRy Membre du Conseil d’administration • gilliard-Juat & Cie SA, Sion • Robert gilliard SA Vins, Sion • Vaudoise Assurances Holding SA, lausanne • Vaudoise générale, compagnie d’assurances SA, lausanne • Vaudoise Vie, compagnie d’assurances SA, lausanne • Mutuelle Vaudoise, Société coopérative, lausanne Jean-yves bOnVin Président du Conseil d’administration • Calligraphy.ch SA, Sierre • Calyps SA, Sion • Calyps Services SA, Sion • Calyps genève SA, genève • Calyps Basel Ag, Basel • Calyps Ticino SA, lugano Membre du Conseil d’administration • Télérad SA, Sion • Calyps Holding SA, Fribourg Président du Conseil d’administration • Bringhen Ag, Viège • Sanibat SA, Sion • S-Tim Protec Ag, Sursee • Crea Ceram Ag, Viège • Creasan Ag, Volketswil • Arte Matto Sàrl, genève • JHB Ag, Viège Membre du Conseil d’administration • Schneider Sanitär Ag, Biglen • Sanval SA, Martigny Secrétaire et membre du Conseil d’administration • Santag Ag, Thoune Directeur général • groupe Bringhen, Viège Directeur actuaire • H. Bringhen, Handels und Immobilien Ag, Viège Président du Conseil d’administration • IdeArk SA, Martigny Vice-président du Conseil d’administration • Forces Motrices du gd-St-Bernard SA, Bourg-St-Pierre Vice-président • Coopérative CERM, Martigny Membre du Conseil d’administration • Energie Electrique du Simplon SA, Simplon Dorf • Sinergy Commerce SA, Martigny • Sinergy Infrastructures SA, Martigny • Forces Motrices de Fully SA, Fully • Radio-Rhône SA, Martigny • TMR SA, Martigny Jean-Pierre bRingHen Olivier DuMAs 64 03Gouvernement[55-82].indd 64 03.04.12 14:04 fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL POuR Le COMPTe De gROuPes D’inTéRêTs Membre du Conseil de fondation • Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion Membre du Conseil de fondation • Fondation leenaards, lausanne • Schweizerische Stiftung für die Erforschung der Muskelkrankheiten, Berne • Fondation louis Moret, Martigny Présidente du Conseil de fondation • Caisse de pension Vaudoise Assurances, lausanne • Fondation de financement de la caisse de pension Vaudoise Assurances, lausanne Président • Association Aéro Club du Valais • Association Sion Airshow Membre du Conseil de fondation • Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale du Valais, Sion Membre permanent • Service social de protection des travailleurs et des relations du travail, canton du Valais Président • Association Valaisanne des Producteurs d’Energie Electrique (AVPEE), Sion • Fondation IDIAP, Martigny • Association CREM, Martigny • Association Canal 9, Sierre Vice-président du Conseil de fondation • Fondation B. et S. Tissières, Martigny MAnDATs POLiTiques 65 03Gouvernement[55-82].indd 65 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation Autres activités et groupements d’intérêts MeMbRes Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises stephan iMbODen Président du Conseil d’administration • Caisse valaisanne des allocations familiales de l’industrie du bâtiment (CAFIB), Sion • Parkhaus Imboden Ag, Zermatt • Staldbach Ag, Viège Vice-président du Conseil d’administration • Ulrich Imboden Ag, Viège • Kieswerk Vispe Ag, Viège • Régence Balavaud SA, Vétroz • Rail Services SA, Conthey • Baumaterialien Imboden Ag, Viège Membre du Conseil d’administration • Moix et Zorzi SA, Sion • gotec SA, Sion • Culivinum SA, Vétroz • le Relais du Cervin SA, Conthey • Imboden Holding Ag, Viège • Dienstleistung Imboden Ag, Viège Président du Conseil d’administration • BioArk SA, Monthey • gESSIMO SA, Monthey Vice-président du Conseil d’administration • Société du gaz de la plaine du Rhône SA, Aigle • Holdigaz SA, Vevey Membre du Conseil d’administration • Transports publics du Chablais SA (TPC) • CERT SA, bureau d’ingénieurs, Sion • Ecole Nouvelle Alpina SA, Champéry • Holdigaz Management SA, Vevey • Holdigaz Services SA, Vevey • Holdigaz Trading SA, Vevey fernand MARiéTAn ivan ROuVineT Tous les membres du Conseil d’administration en fonction au 31 décembre 2011 satisfont aux critères d’indépendance fixés dans la circulaire FINMA 08/24. 66 Election et durée du mandat Organisation interne Le Conseil d’administration se compose statutairement de neuf membres et comprend un président, un vice-président et sept autres membres. Selon l’article 14 de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, al. 1 et 2, les membres du Conseil d’administration sont nommés pour une période de quatre ans et sont rééligibles. La durée totale de leur mandat ne peut excéder douze ans ; de plus, les administrateurs sont tenus de se démettre de leur fonction au terme de la période administrative durant laquelle ils atteignent l’âge de 65 ans révolus. Sous la rubrique « Membres du Conseil d’administration » sont mentionnées la date de la première élection de chacun des membres ainsi que l’échéance de leur mandat. Selon l’article 12 de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, al. 1, le Conseil d’administration exerce la haute direction et la surveillance de la banque et de la gestion des affaires. Il détermine la politique générale de la banque et définit dans des principes directeurs la manière dont se concrétise la mission de la banque en faveur de l’économie valaisanne. 03Gouvernement[55-82].indd 66 • Répartition des tâches au sein du Conseil d’administration Le Conseil d’administration est présidé par Karin Perraudin. Jean-Daniel Papilloud, nommé à l’Assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2011, assumera la fonction de vice-président dès le terme de l’Assemblée générale ordi- naire du 23 mai 2012. Les autres membres sont Jean-Pierre Bringhen, secrétaire, Chantal Balet Emery, Jean-Yves Bonvin, Olivier Dumas, Stephan Imboden, Fernand Mariétan et Ivan Rouvinet. Le Conseil d’administration peut s’organiser en commissions, dont il fixe les compétences et l’organisation dans son règlement. Il a ainsi constitué en son sein un comité et deux commissions ayant pour tâche de préparer les décisions et de lui soumettre des propositions (voir détail sous la rubrique « Membres du Conseil d’administration »). • Méthode de travail du Conseil d’administration L’Assemblée générale élit les membres du Conseil d’administration et désigne, sur 03.04.12 14:04 fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL POuR Le COMPTe De gROuPes D’inTéRêTs MAnDATs POLiTiques Vice-président • Association Kids & 4 legs, Sion Secrétaire • Fonds Valaisan de la Recherche, Sion Membre du Conseil et membre du comité de placement • Caisse de pension de la Fédération Suisse des Avocats Président • Institut Central des Hôpitaux valaisans (ICHV), Sion • Musée de la fausse monnaie, Maison Farinet, Saillon Président du Conseil de fondation • Fondation de retraite anticipée du secteur valaisan de la santé (RETASV), Sierre • Prévoyance Santé Valais (PRESV), Sierre Membre du Conseil de fondation • Fondation Suisse pour les Cyberthèses, Monthey • Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale du Valais, Sion • The Ark, Sion Membre du Conseil de fondation • Fondation Madeleine Dubuis, Sion proposition du Conseil d’Etat, son président et son vice-président. Le Conseil d’administration prend ses décisions à la majorité des membres présents. Il délibère valablement dès que six membres sont présents. Le Conseil d’administration se réunit en principe chaque deux semaines selon un calendrier préétabli. Des séances supplémentaires sont possibles. Le président de la Direction générale et les membres de la Direction générale ainsi que, le cas échéant, le ou les collaborateurs qu’ils mandatent, assistent à la séance avec voix consultative. En 2011, le Conseil d’administration s’est réuni en séance plénière à vingt reprises. En principe, elles ont eu lieu chaque deux lundi ; la matinée est 03Gouvernement[55-82].indd 67 réservée pour les travaux préparatoires (séances de la présidence du Conseil d’administration avec le président de la Direction générale, consultation des dossiers pour tous les membres), alors que la séance (« open end ») commence en début d’après-midi. La présidente ainsi que le président de la Direction générale ont rencontré à une reprise le conseiller d’Etat du Valais, chef du Département des finances, des institutions et de la santé. • Evaluation de la performance du Conseil d’administration Le Conseil d’administration procède annuellement à une évaluation écrite des objectifs fixés et du mode de travail et de fonctionnement. De plus, les Président de la ville de Monthey commissions et le comité rapportent par écrit au Conseil d’administration leurs activités. Compétences Le Conseil d’administration exerce la haute direction et la surveillance de la Banque. Il adopte et revoit régulièrement la stratégie d’affaires, fixe l’organisation et approuve la politique des risques. Il assume, au demeurant, les tâches que lui assigne la loi (article 716a CO). Conformément à l’article 24 des statuts, le Conseil d’administration assume notamment les compétences suivantes : - Il détermine la politique générale de la Banque (plans, budgets et bilans prévisionnels). 67 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation COMiTé eT COMMissiOns Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn Comité/commissions, tâches et délimitation des compétences l’organisation du Conseil d’administration est régie par le Règlement du Conseil d’administration. En plus des séances plénières, le Conseil d’administration s’organise en commissions. les commissions ainsi créées s’intitulent Comité d’audit, Commission de rémunération et de nomination et Commission stratégique. Ces commissions n’ont pas de compétence propre. Elles ne font que rapporter au Conseil d’administration, qui demeure la seule instance de décision. Pour les travaux administratifs, les Commissions peuvent utiliser l’infrastructure de la Banque. Comité d’audit le Comité d’audit se compose de quatre membres au maximum du Conseil d’administration, dont le mandat est de deux ans. les membres du Comité ne sont en principe pas immédiatement rééligibles. le Comité se réunit chaque fois que les circonstances l’exigent, mais au minimum quatre fois l’an. le Comité d’audit peut notamment faire des propositions dans les domaines suivants : Mission générale • Il informe régulièrement le Conseil d’administration et lui signale tout événement particulier en rapport avec sa mission. • Il peut, sur demande du Conseil d’administration, procéder à tout contrôle complémentaire. • Il peut attribuer des mandats dans le cadre de ses fonctions. surveillance et évaluation de l’intégrité des bouclements financiers • Il procède à une analyse critique des comptes annuels et intermédiaires (publiés) et apprécie notamment l’évaluation des principaux postes du bilan et hors bilan. • Il s’assure de la permanence des méthodes comptables adoptées et du provisionnement adéquat des risques. • Il discute les bouclements comptables et la qualité des procédures comptables sousjacentes avec le membre de la Direction générale responsable de l’établissement des états financiers, ainsi qu’avec le réviseur responsable et le chef de l’Audit interne. • Il propose au Conseil d’administration la validation des comptes annuels et semestriels. 68 1 surveillance et évaluation de l’efficacité de l’Audit interne • Il propose au Conseil d’administration le programme à moyen terme et annuel de l’Audit interne. • Il s’assure de la qualité, de l’indépendance et de l’adéquation des ressources de l’Audit interne. • Il est informé, par le biais des rapports, des résultats des contrôles effectués par l’Audit interne. • Il prend les dispositions pour entretenir des contacts réguliers avec le chef de l’Audit interne. • Il assure la liaison et évalue la collaboration entre l’Audit interne et la Révision externe dont il est le partenaire privilégié. surveillance et évaluation de l’efficacité de la Révision externe • Il évalue les prestations et les rémunérations de la Révision externe et s’assure de son indépendance. • ll évalue une fois par an, l’analyse des risques de la Révision externe, sa stratégie d’audit et le plan d’audit axé sur les risques. • Il procède à une analyse critique des rapports de la Révision externe sur l’audit des comptes annuels et l’audit prudentiel et les commente avec le réviseur responsable. • Il s’assure que les insuffisances constatées sont corrigées par la Banque et que les recommandations de la Révision externe sont mises en œuvre. surveillance et évaluation du contrôle interne • Il surveille et évalue l’efficacité du contrôle interne lors de l’établissement des états financiers. • Il évalue le bon fonctionnement du contrôle interne sur le plan de la fonction de compliance et celle du contrôle des risques. • Il s’assure qu’en cas de modifications significatives du profil des risques de l’établissement le contrôle interne est adapté de manière appropriée. Il peut, sur demande du Conseil d’administration, procéder à tout contrôle complémentaire. En 2011, le comité d’audit était composé d’Ivan Rouvinet (président), Stephan Imboden et Karin Perraudin 1 ; il s’est réuni à neuf reprises. En principe, le chef de l’Audit interne participe à toutes les séances du comité. Pour sa part, l’organe de révision externe y a accès en tout temps. En fonction des points traités, les membres de la Direction générale concernés, ainsi que d’autres spécialistes de la Banque y participent aussi. Commission de rémunération et de nomination la Commission de rémunération et de nomination se compose de quatre membres au maximum du Conseil d’administration. leur mandat est de deux ans. la Commission se réunit chaque fois que les circonstances l’exigent. Elle a reçu les missions suivantes : • vérifier la politique de rémunération en vigueur au sein de la Banque ; • préaviser le système de rémunération, respectivement les rémunérations des organes dirigeants de la Banque ; • veiller à la relève de la Direction générale et préaviser les nominations de membres de la Direction générale. Olivier Dumas (président), Chantal Balet Emery, Jean-Pierre Bringhen et Fernand Mariétan formaient la Commission de rémunération et de nomination en 2011. Cette commission a tenu cinq séances durant l’année sous revue. En principe, le président de la Direction générale y participe. Commission stratégique la Commission stratégique se compose de quatre membres au maximum du Conseil d’administration. leur mandat est de deux ans. la Commission se réunit chaque fois que les circonstances l’exigent. la Commission stratégique a notamment les missions suivantes : • étudier la stratégie pour que la Banque reste une banque de proximité ; • étudier la stratégie informatique de la banque. la Commission stratégique était constituée en 2011 de Karin Perraudin (présidente), Jean-Yves Bonvin et Jean-Pierre Bringhen. Quatre rencontres ont eu lieu. En principe, le président de la Direction générale y participe. Selon les points de l’ordre du jour, les membres de la Direction générale concernés ainsi que d’autres membres de Direction sont conviés à y prendre part également. Nommée au Comité d’audit lorsqu’elle occupait la fonction de vice-présidente du Conseil d’administration. les réunions du comité et des commissions font l’objet de procès-verbaux. le comité et les commissions établissent des recommandations à l’intention du Conseil d’administration. 03Gouvernement[55-82].indd 68 03.04.12 14:04 - Il fixe l’organisation en approuvant le Règlement d’organisation et de gestion. - Il exerce la surveillance et le contrôle interne des gros risques au sens de l’article 83, al. 1, de l’Ordonnance sur les Fonds Propres. - Il décide des prises de participation et des opérations conformément au Règlement d’organisation et de gestion. - Il nomme le président et les membres de la Direction générale, le réviseur bancaire ainsi que le chef et le personnel de la Révision interne. - Il examine et discute les rapports du réviseur bancaire ainsi que les comptes annuels. - Il examine et discute le rapport de gestion relatif à l’exercice écoulé et soumet à l’Assemblée générale le bilan et le compte de pertes et profits, de même que ses propositions relatives à la répartition du bénéfice et, le cas échéant, ses propositions sur le mode de couverture des pertes et sur la constitution de réserves spéciales. - Il approuve la politique des risques et en réexamine périodiquement l’adéquation. En plus des compétences intransmissibles et inaliénables qui lui sont attribuées par la loi et les statuts, notamment à l’article 24, le Conseil d’administration a entre autres les compétences suivantes : - Il adopte tout règlement ayant trait à la mise en place de l’organisation opérationnelle de la Banque (création et suppression de divisions et changements de compétences au niveau de la Direction générale). - Il décide des prises de participation et des opérations conformément au tableau des compétences. - Il approuve le choix des banques et des négociants correspondants. - Il fixe la rémunération de la Direction générale. - Il fixe la rémunération du chef de la Révision interne. - Il approuve le règlement du personnel et la politique générale des traitements. Les statuts, selon les articles 24 et 30, et le Règlement d’organisation et de gestion de la Banque fixent de manière détaillée la répartition des compétences entre le Conseil d’administration et la Direction générale. Les compétences de la Direction générale sont formulées à l’article 30 des statuts. La Direction générale a la charge de l’ensemble de la gestion de la Banque. Sous réserve des compétences du Conseil d’administration mentionnées notamment 03Gouvernement[55-82].indd 69 ci-devant, elle accomplit toutes les opérations permettant d’atteindre le but fixé par la loi, conformément au Règlement d’organisation et de gestion. La Direction générale exécute les décisions du Conseil d’administration et émet des propositions relatives aux affaires de la compétence du Conseil d’administration. La Direction générale est chargée de la gestion et de la surveillance directe des affaires de la Banque. Ses attributions principales sont notamment les suivantes : - Elle est responsable de l’application des dispositions de la Loi sur les banques, de la Loi sur les bourses et le commerce de valeurs mobilières et des ordonnances d’exécution de ces lois ainsi que des directives, circulaires et conventions émises par l’Autorité de surveillance des banques et les organisations professionnelles, de même qu’elle veille au respect des statuts et des règlements de la Banque. - Elle est responsable de la mise en place de la politique des risques approuvée par le Conseil d’administration et d’émettre les directives nécessaires. - Elle surveille l’exécution des prescriptions en matière de liquidités, de fonds propres et de répartition des risques et en informe le Conseil d’administration. - Elle définit la politique commerciale et promotionnelle de la Banque et s’assure de sa mise en application dans l’ensemble du réseau. - Elle émet les instructions et directives nécessaires à la conduite des affaires ainsi qu’à leur surveillance et veille notamment au bon fonctionnement du système de contrôle interne. - Elle élabore les budgets annuels de fonctionnement et d’investissement et surveille leur utilisation. - Elle décide de la création et du remplacement des postes de travail ; engage les employés et fixe le cadre de leur rémunération ; nomme et révoque les cadres. - Elle assure la coordination de l’activité des divisions. Devoir d’information Les membres du Conseil d’administration informent le Conseil d’administration de tout mandat d’administrateur, de dirigeant ou de cadre qu’ils assument ou envisagent d’assumer dans une autre société. De même, ils informent le Conseil d’administration, aussitôt que le cas se présente, des relations d’affaires qu’ils entretiennent avec des personnes physiques ou morales en rapport avec la Banque, lorsque celles- ci sont étroitement liées avec des dossiers traités. Instruments d’information et de contrôle à l’égard de la Direction générale Le Conseil d’administration exerce sa surveillance et son contrôle sur la Direction générale en s’appuyant notamment sur le Comité d’audit, sur l’organe de révision externe et sur l’Audit interne qui est chargé d’effectuer des contrôles réguliers portant sur toute l’activité de la Banque. Le suivi et le contrôle des opérations de la Direction générale se font par le biais d’informations régulières. La Direction générale informe le Conseil d’administration des affaires courantes importantes ou d’intérêt général. Toutes les opérations traitées par la Direction générale sont transmises au Conseil d’administration sous forme de procès-verbal des séances de Direction générale. • Flux et fréquence d’information au Conseil d’administration De manière à ce que le Conseil d’administration puisse exercer les tâches de surveillance qui lui reviennent, la Direction générale lui présente et lui commente de manière appropriée les informations pertinentes et requises selon le tableau de la page 76. Plus précisément, la Direction générale informe adéquatement le Conseil d’administration de la situation générale dans les domaines d’activité de la Banque, de l’évolution des résultats et des litiges ainsi que des créances compromises ou douteuses et les décisions d’amortissements. Les objets et la fréquence des informations soumises pour information et/ou pour décision au Conseil d’administration sont planifiés dans le détail, selon un rythme spécifique pour chaque type d’information et de décision. S’agissant des activités de crédit (corebusiness) de la Banque, la Direction générale remet en plus, semestriellement, au Conseil d’administration la liste des dépassements de comptes importants, les « Watching lists » avec engagements globaux importants ainsi que, trimestriellement, le relevé de tous les gros risques constatés (position risque atteignant ou dépassant les 10 % des fonds propres disponibles) selon le formulaire établi par la FINMA. Dans le cadre de la gestion de l’image de la Banque Cantonale du Valais, le Conseil d’administration prend 69 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale connaissance régulièrement de la politique de communication d’entreprise de la BCVs, des actions menées et des résultats obtenus. Une analyse tant qualitative que quantitative est portée trimestriellement à sa connaissance. Cette approche s’inscrit également dans le processus global de la gestion des risques de réputation. Direction générale au 31.12.2011 • Audit interne L’Audit interne, indépendant de la Direction générale, est subordonné directement au Conseil d’administration. Disposant d’un droit d’examen illimité à l’intérieur de la Banque, il est chargé d’effectuer des contrôles réguliers portant sur toute l’activité bancaire. Le responsable ainsi que les collaborateurs de l’Audit interne sont nommés par le Conseil d’administration. Annuellement, ce dernier approuve sur préavis du Comité d’audit, le programme d’audit annuel établi par le responsable de l’Audit interne. Il reçoit les rapports de l’Audit interne accompagnés des prises de position de la Direction générale et les discute dans le cadre de ses séances. L’Audit interne, qui remplit les critères de qualité professionnelle de l’ASAI (Association suisse d’audit interne), collabore avec la révision externe dans le sens des dispositions de la loi bancaire. • Organisation interne de la Direction générale La Direction générale peut, dans le respect des prescriptions la concernant, déléguer ses tâches et compétences à l’exception de ses compétences intransmissibles et inaliénables. Dans ce contexte, le fonctionnement de base de la Direction générale est renforcé par des comités chargés, au nom de la Direction générale, de préparer et d’exécuter certaines décisions, d’exercer des compétences ou des contrôles importants (voir page 76). Martin kuonen Pascal Perruchoud Membre de la Direction générale, responsable de la division finances, risques & services Membre de la Direction générale, responsable de la division clientèle 70 03Gouvernement[55-82].indd 70 03.04.12 14:04 Jean-Daniel Papilloud nicolas Debons Président de la Direction générale Membre de la Direction générale, responsable de la division private banking 71 03Gouvernement[55-82].indd 71 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale Direction générale Composition de la Direction générale de la bCVs au 31 décembre 2011 PRénOM/nOM fOnCTiOn nATiOnALiTé fORMATiOn Jean-Daniel PAPiLLOuD 30 novembre 1950 Président de la Direction générale (jusqu’au 23 mai 2012) Suisse licence HEC à lausanne ; International Banking Course, londres ; diplôme CPCg, centre de perfectionnement des cadres genevois ; cours suisse de direction d’entreprise, centre romand de promotion du management nicolas DebOns 22 août 1964 Membre de la Direction générale Suisse licence ès sciences commerciales et industrielles de l’Université de genève, mention : gestion d’entreprise, option finance Martin kuOnen 4 décembre 1962 Membre de la Direction générale Suisse lic. oec. HSg ; diplôme fédéral d’expert-comptable Pascal PeRRuCHOuD 11 mars 1958 Membre de la Direction générale (Président de la Direction générale dès le 23 mai 2012) Suisse licence HEC à lausanne ; licence en droit de l’Université de genève et brevet d’avocat ; International Banking Course, New York 72 03Gouvernement[55-82].indd 72 03.04.12 14:04 PARCOuRs PROfessiOnneL ACTiViTé ACTueLLe enTRée en fOnCTiOn Parcours professionnel auprès de grandes banques helvétiques ; formation et expérience dans l’ensemble des services bancaires à lucerne, lausanne, londres, lugano, Berne et Zürich ; fonction de direction auprès de grandes banques à Monaco, genève et Sion Président de la Direction générale 1er janvier 1992 Parcours professionnel et formation financière auprès d’une grande banque helvétique à londres et genève ; différentes fonctions de cadre et directoriales dans les domaines de la Bourse, des marchés financiers, de la gestion de fortune, des institutionnels et du conseil à la clientèle Membre de la Direction générale, responsable de la division private banking 1er septembre 2010 Responsable de mandat auprès d’un cabinet d’audit international, spécialisé dans le conseil aux entreprises et les analyses économiques, responsable de l’étatmajor de la BCVs, en charge du Financial Management, du Risk Management et IT-Management Membre de la Direction générale, responsable de la division finances, risques & services 1er octobre 2003 Différentes fonctions de cadre dans le domaine juridique et des crédits auprès d’une banque valaisanne ; responsable successivement du service juridique, des départements crédits administration et crédits clientèle de la BCVs, ensuite membre de la Direction générale de la BCVs, responsable de la division valorisation Membre de la Direction générale, responsable de la division clientèle 1er janvier 1998 73 03Gouvernement[55-82].indd 73 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale Autres activités et groupements d’intérêts MeMbRes De LA DiReCTiOn généRALe fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises Jean-Daniel PAPiLLOuD Président du Conseil d’administration • Investissements Fonciers SA, lausanne Membre du Conseil d’administration • Société suisse de crédit hôtelier, Zürich • ASSBA Caisse interprofessionnelle d’allocations familiales • Union des Banques Cantonales suisses Délégué • Mobilière Suisse, Société coopérative, Berne Représentant hors conseil • Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, Sion Martin kuOnen Représentant hors conseil • Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, Sion Pascal PeRRuCHOuD Membre du Conseil d’administration • Centre de Compétences Financières SA, Sion nicolas DebOns Il n’existe aucun contrat de management entre la Banque et des sociétés extérieures au groupe. 74 03Gouvernement[55-82].indd 74 03.04.12 14:04 fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL Au sein De gROuPes D’inTéRêTs Président du Conseil de fondation • Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion Membre du comité • Union Commerciale Valaisanne « UCOVA », Sion Vice-président du Conseil de fondation • Fondation Epargne 3 de la Banque Cantonale du Valais, Sion • Fondation libre passage de la Banque Cantonale du Valais, Sion Vice-président du Conseil de fondation • Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion Membre du Conseil de fondation • Fonds valaisan de cautionnement Membre du Comité • Association Valaisanne des Banques, Sion Président du Conseil de fondation • Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale du Valais, Sion • Fonds valaisan de cautionnement MAnDATs POLiTiques 75 03Gouvernement[55-82].indd 75 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | RémunéRations, PaRticiPations et PRêts Périodicité HAuTe suRVeiLLAnCe (information) Mensuelle • Rapport Financial Management • Evolution des taux / Politique des taux • Procès-verbal du comité AlCO (Asset and liability Committee) Trimestrielle • Rapport Risk Management • Rapport SCI (Système de Contrôle Interne) • Portefeuille Nostro • Rapport « indice de performance » • gros Risques semestrielle • • • • • • • • Controlling vente (pénétration du marché – secteurs et régions) liste des dépassements Crédits importants Immeubles à vendre Inventaire des suspens suite aux missions de l’Audit interne Inventaire des Notes émises par l’Audit interne Procédures en cours Evolution des créances compromises ou douteuses et décisions d’amortissement Annuelle • • • • • • Rapport sur le risque Compliance Rapport du chef de l’Audit interne Rapport sur l’audit prudentiel Rapport sur l’audit des comptes annuels Plan d’audit annuel Rapport d’activités des divisions / marchés quadriennale • Plan d’audit à moyen terme HAuTe DiReCTiOn (décision) • Stratégie d’investissement • • • • • • • Budget / stratégie des divisions Politique salariale Rémunération Règle compétences (manuel crédit) Choix des banques et négociants correspondants Auto-évaluation annuelle du Conseil d’administration Politique de bouclement / Etablissement des comptes annuels et du rapport annuel • limites de risques • Planification des fonds propres • Politique de risques • Politique de crédits selon le besoin •Diverses tâches RePRésenTATiOn De LA DiReCTiOn généRALe Au sein Des COMiTés MissiOns PRinCiPALes Comité crédits Martin Kuonen (président) Jean-Daniel Papilloud Pascal Perruchoud • Décisions liées aux affaires de crédits importantes dans le cadre des compétences. Comité Alco (Asset and Liability Committee) Martin Kuonen (président) Nicolas Debons Pascal Perruchoud • Elaboration de propositions concernant la gestion active du bilan global, la politique des taux d’intérêts (actif/passif) ainsi que les stratégies et activités de refinancement et l’utilisation d’instruments financiers dérivés pour des opérations de couverture, des placements. Comité clientèle Pascal Perruchoud (président) Nicolas Debons Jean-Daniel Papilloud • Suivi de la performance de l’activité clientèle dans le contexte concurrentiel et mesure des actions marketing. Comité de placement nostro Nicolas Debons (président) • Définition des directives de gestion du portefeuille titres Nostro (négoce et immobilisations financières) dans le cadre de la stratégie d’investissement et des limites déterminées par la Direction générale et décidées par le Conseil d’administration. • Surveillance de la gestion des différents portefeuilles de titres « Nostro ». 76 03Gouvernement[55-82].indd 76 03.04.12 14:04 Rémunérations, participations et prêts De manière générale, le système de rémunération en vigueur au sein de la BCVs vise notamment à promouvoir le développement des compétences et du professionnalisme des collaboratrices et des collaborateurs ainsi que la performance individuelle et collective. Principes • Conseil d’administration La rémunération du Conseil d’administration tient compte du temps consacré (séances plénières et en souscommissions) et se réfère à un benchmark annuel de banques de taille comparable, cotées en bourse. Une rémunération variable est versée au Conseil d’administration en fonction de l’atteinte des objectifs globaux de la Banque tels que définis dans la stratégie quadriennale et dans le business plan afférent. • Direction générale La politique salariale réservée aux membres de la Direction générale doit assurer que les compétences et expériences nécessaires soient réunies et que les membres soient motivés et attachés à l’entreprise à long terme. La BCVs entend offrir des rémunérations concurrentielles, comparables à celles des Banques Cantonales ; un groupe de Banques Cantonales comparables, cotées en bourse, est utilisé comme benchmark. La rémunération individuelle du président de la Direction générale et de chacun des membres de la Direction générale est revue annuellement et décidée sur la base de l’atteinte des objectifs quantitatifs et qualitatifs. La détermination de la rémunération variable est réalisée sur la base de la performance individuelle du membre de la Direction générale et en fonction de la marche des affaires de la Banque. Le modèle permettant de déterminer la partie variable prend particulièrement en compte l’évolution du Cash flow (bénéfice brut), du résultat intermédiaire et du ratio « charges/produits ». La progression de la rémunération variable de la Direction générale est proportionnelle à l’évolution des deux premiers critères, à condition que la recette nette d’intérêts couvre 1,5 fois les charges. Cette approche prend ainsi en compte la composante « risques » qui est incluse dans le résultat intermédiaire et la composante « efficacité » qui ressort au travers du ratio charges/ produits. 03Gouvernement[55-82].indd 77 La bonne marche des affaires de la Banque durant l’exercice sous revue a exercé une influence positive sur les critères déterminant la rémunération (voir annexe 6.2 des comptes annuels). • Cadres et collaborateurs Le salaire de base fixe est déterminé pour chaque collaboratrice et collaborateur selon la fonction occupée et en tenant compte des pratiques du marché. A cet égard, un benchmark est effectué avec les Banques Cantonales Latines pour l’ensemble des fonctions de la banque. L’évolution du salaire de base fixe, dans le cadre du niveau du poste, dépend de l’appréciation annuelle des prestations et de l’expérience. La prime à la performance individuelle se base sur le système de management par objectifs. En début d’année, les objectifs individuels (quantitatifs, qualitatifs, comportementaux et formation) sont définis pour chaque collaboratrice et collaborateur et formalisés sur le formulaire d’appréciation annuelle des prestations. L’année suivante, les objectifs annuels d’une part et les activités courantes, les tâches de conduite et les critères requis pour la fonction d’autre part sont évalués. L’ensemble de ces critères, pondérés différemment selon les fonctions, sont pris en compte dans le calcul des propositions de performance individuelle, évitant ainsi une corrélation directe entre les résultats et la performance individuelle. Eléments • Conseil d’administration La rémunération versée aux membres du Conseil d’administration se compose d’honoraires fixes. Le montant des appointements est déterminé par le Conseil d’administration. Une rémunération variable est également versée sous forme d’actions au porteur BCVs bloquées pour une période de deux ans. La rémunération variable des membres du Conseil d’administration a représenté au maximum 20 % de la rémunération fixe. • Direction générale, cadres et collaborateurs Les rémunérations sont constituées d’un salaire de base fixe et d’une rémuné- ration variable individuelle. Pour la Direction générale et les membres de direction, les rémunérations sont constituées d’un salaire de base fixe, d’une rémunération variable individuelle ainsi que d’une rémunération différée sur deux ans, sous forme d’actions. Pour cette dernière, les résultats des deux années suivantes doivent confirmer ceux de l’année de référence. Ainsi, la BCVs renforce l’orientation à long terme de sa politique de rémunération. Ces objectifs à long terme ayant été atteints, la rémunération différée mentionnée dans le rapport annuel 2009 a été distribuée en mars 2012. A préciser encore que la rémunération variable individuelle de la Direction générale est payée pour 40 % en espèces immédiatement et pour 60 % sous forme d’actions bloquées pour une période minimale de deux ans. Le cours de bourse déterminant correspond au cours de clôture de l’année sous revue, moins le dividende. En outre, cette partie variable a représenté au maximum 40 % de la rémunération fixe et variable cumulées. De plus, dans le cadre des prestations de la Banque en faveur de son personnel, tous les employés peuvent prendre part au capital-actions de la BCVs via un plan de participation. Les cadres et les collaborateurs ont la possibilité d’acquérir respectivement 12 et 6 actions à un cours préférentiel fixé au moment de la libération des actions. Les actions sont bloquées pour une durée de 5 ans. S’agissant des frais de représentation, les membres de la Direction générale, les membres de direction ainsi que les cadres en contact avec la clientèle sont défrayés par le biais d’un forfait adapté aux dépenses présumées. Les membres de la Direction générale et les membres de direction sont au bénéfice d’un plan de prévoyance sur-obligatoire financé par la Banque selon l’annexe 3.7 des comptes annuels. • Indemnités de départ Il n’existe aucune convention en matière d’indemnités de départ. Compétences et processus de fixation • Conseil d’administration Le montant des appointements est déterminé par le Conseil d’administration. 77 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise dRoits de PaRticiPation des actionnaiRes – PRises de contRôle et mesuRes de défense – oRgane de Révision • Direction générale Dans le cadre de l’adoption des budgets et des comptes annuels, le Conseil d’administration fixe le montant global des rémunérations versées à la Direction générale. La Commission de rémunération et de nomination fixe et évalue les objectifs quantitatifs et qualitatifs et définit les rémunérations individuelles et en informe le Conseil d’administration pour décision. • Cadres et collaborateurs Dans le cadre de l’adoption des budgets et des comptes annuels, le Conseil d’administration fixe le montant global dévolu à la rémunération du personnel. La Direction générale définit les critères généraux de répartition. Sur la base des propositions calculées de manière centralisée selon des critères préalablement définis, les responsables de conduite, en collaboration avec leurs supérieurs hiérarchiques, valident les rémunérations. Droits de participation des actionnaires Limitation et représentation des droits de vote • Limitation des droits de vote Aucune disposition n’existe en la matière. • Règles statutaires concernant la participation à l’Assemblée générale Selon l’article 19 des statuts, les personnes qui entendent assister à l’Assemblée générale doivent justifier de leur qualité d’actionnaires ou de leurs pouvoirs de représentation. Quorums statutaires Selon l’article 21, al. 1, des statuts, toutes les décisions se prennent à la majorité absolue au premier tour, puis à la majorité relative au deuxième tour, y compris les décisions prévues à l’article 704 du Code des obligations. Convocation à l’Assemblée générale La convocation à l’Assemblée générale est régie, conformément à la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, par les règles statutaires suivantes : • Art. 15 des statuts – Convocation ordinaire 1 L’Assemblée générale ordinaire est convoquée par le Conseil d’administration. 2 L’Assemblée générale ordinaire se réunit dans les six mois qui suivent la clôture de l’exercice, au siège social de la Banque ou à tout autre endroit choisi dans le canton par le Conseil d’administration. 78 • Art. 16 des statuts – Convocation extraordinaire 1 Une Assemblée générale extraordinaire a lieu lorsque le Conseil d’administration le décide ou lorsqu’un ou plusieurs actionnaires représentant ensemble dix pour-cent au moins du capital-actions en font la demande, par écrit, en indiquant le but visé. 03Gouvernement[55-82].indd 78 2 Le réviseur selon le Code des obligations peut convoquer une Assemblée générale extraordinaire, si les circonstances l’exigent. Inscriptions à l’ordre du jour • Art. 17 des statuts - Ordre du jour 3 Au moins quinze jours avant l’Assemblée générale, des actionnaires, qui représentent des actions totalisant une valeur nominale d’un million de francs, peuvent requérir, par écrit, l’inscription d’un objet à l’ordre du jour, en indiquant les objets de discussion et les propositions ; ces derniers seront communiqués aux actionnaires en début de séance. Inscriptions au registre des actions Aucune disposition particulière n’existe en la matière. Prises de contrôle et mesures de défense Obligation de présenter une offre Il n’existe aucune clause statutaire « d’opting out » ou « d’opting up » fondée sur l’article 22 LBVM. Clause relative aux prises de contrôle Il n’existe aucune clause relative aux prises de contrôle dans les accords et les programmes élaborés en faveur des membres du Conseil d’administration et/ou de la Direction générale. Organe de révision Durée du mandat de révision et durée de la fonction du réviseur responsable Cette société assume également le mandat de réviseur bancaire. PricewaterhouseCoopers SA a été désigné pour la première fois organe de révision de la Banque Cantonale du Valais lors de l’Assemblée générale du 25 avril 2002. Beresford Caloia, expert-réviseur, assume la fonction de réviseur responsable, depuis l’exercice 2009. Honoraires de révision Les honoraires de la société de révision pour l’exercice 2011 s’élèvent à CHF 295’272.00. Ce montant se détermine selon le principe « Accrual ». Honoraires supplémentaires Les honoraires additionnels à charge de l’exercice 2011 s’élèvent à CHF 218’582.70. Ce montant se détermine selon le principe « Accrual ». Instruments d’information sur l’organe de révision Le Conseil d’administration évalue chaque année les qualifications, l’indépendance ainsi que les prestations du réviseur. Il approuve les honoraires relatifs aux mandats de l’organe de révision. Le Comité d’audit qui rapporte au Conseil d’administration assure la surveillance et l’évaluation de l’efficacité de la révision externe. Ce comité s’entretient avec le réviseur responsable sur l’état du système de contrôle interne et son adéquation avec le profil de risques de la banque. L’organe de révision externe a accès en tout temps au Comité d’audit. Durant l’exercice 2011, l’organe de révision externe a pris part à six réunions du Comité d’audit sur les neuf qui ont eu lieu. L’Assemblée générale a désigné comme ré viseur selon le Code des obligations PricewaterhouseCoopers SA, à Sion. 03.04.12 14:04 Politique d’infoRmation – adResse de contact – agenda Politique d’information La Banque Cantonale du Valais applique une politique d’information transparente à l’égard de ses actionnaires, de ses clients, du marché des capitaux et du public. Le rapport annuel, la conférence de presse des résultats annuels ainsi que le communiqué de presse des résultats semestriels constituent les canaux d’information centraux. Les faits d’actualité font l’objet de communiqués de presse. De plus, la Banque Cantonale du Valais utilise différents autres moyens pour informer de manière adéquate et spécifique ses différents partenaires : actionnaires, public, personnel, communauté financière, clients... En sa qualité de société anonyme cotée à la SIX Swiss Exchange (Bourse suisse), la BCVs est également soumise à la Directive concernant la publicité événementielle. Cette directive définit le devoir d’information des sociétés cotées dans le cadre des faits susceptibles d’influencer les cours ; elle a pour but de garantir que le public soit informé de manière véridique, claire et complète sur les événements importants survenus dans la sphère d’activité de ces sociétés. En conformité avec ces prescriptions, la BCVs fonde sa politique d’information sur le principe de l’égalité de traitement des destinataires de l’information. Elle s’attache ainsi scrupuleusement à diffuser l’information selon ce principe afin de garantir à tous les participants au marché la prise de connaissance des faits susceptibles d’influencer le cours de son action dans les mêmes conditions. Dans ce contexte, la Banque offre, sur son site internet (www.bcvs.ch/www.wkb.ch), à toute personne intéressée, la possibilité de s’inscrire sur une liste « mailing » pour recevoir gratuitement et à temps des informations sur les faits susceptibles d’influencer les cours. Cette Newsletter électronique donne également la possibilité à la Banque de diffuser des informations générales sur son activité et la marche de ses affaires. Publications • Rapport annuel Dans son rapport annuel, la Banque donne aussi le compte rendu de la concrétisation de la mission que le législateur lui a assignée. Le rapport annuel est mis à disposition des actionnaires dans tous les points de vente de la Banque ainsi que lors de l’Assemblée générale. Sur demande, ce document est adressé par courrier. Il peut égale- 03Gouvernement[55-82].indd 79 ment être consulté sur le site internet www.bcvs.ch/www.wkb.ch • Lettres aux actionnaires Au minimum deux lettres aux actionnaires sont publiées par exercice : au mois d’avril, à l’occasion de la publication des comptes annuels et au mois d’août, en relation avec les résultats semestriels. En fonction des circonstances, des éditions supplémentaires sont possibles. En plus d’une mise à disposition dans ses points de vente, la Banque adresse de manière personnalisée cette lettre à tous les actionnaires dont les actions sont déposées dans un dossier-titres BCVs. Manifestations • Assemblée générale Selon l’art. 17 des statuts, la convocation et l’ordre du jour à l’Assemblée générale sont publiés vingt jours au moins avant le jour de la réunion, dans le Bulletin officiel du Canton du Valais et dans la Feuille officielle suisse du commerce (FOSC). Cette convocation est également diffusée dans quelques quotidiens et journaux locaux du Valais. En outre, tous les actionnaires connus (dont les actions au porteur BCVs sont déposées dans un dossier-titres de la BCVs), y sont convoqués par courrier personnel. Adresse de contact Relations avec les investisseurs et la presse : Jean-Yves PAnnAtIER Membre de direction Responsable département Retail, Marketing & Communication Téléphone +41 (27) 324 60 30 Fax +41 (27) 324 60 39 e-mail [email protected] Agenda 26 juillet 2012 Publication des résultats semestriels 2012 6 mars 2013 Publication des résultats annuels 2012 17 avril 2013 Publication du rapport annuel 2012 15 mai 2013 Assemblée générale ordinaire à la salle polyvalente de Conthey • Rendez-vous des actionnaires Annuellement, en automne, deux rencontres régionales d’actionnaires sont organisées dans le Haut-Valais et le Valais romand. C’est l’occasion pour les membres des organes de la Banque d’évoquer les aspects stratégiques, de commenter les résultats semestriels et d’aborder les perspectives annuelles. C’est aussi l’opportunité pour les actionnaires de poser des questions et d’obtenir des compléments d’information si nécessaire. Site Internet (www.bcvs.ch/www.wkb.ch) La rubrique « gouvernement d‘entreprise » du site de la Banque met à disposition des actionnaires différentes informations : communiqués de presse, résultats annuels/ semestriels, manifestations ou encore Loi et statuts. En outre, les actionnaires ont également la possibilité de commander les publications de la Banque et de s’y abonner, de même qu’à la Newsletter. 79 03.04.12 14:04 banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | membRes de diRection – audit inteRne Membres de direction grégoire Luyet Membre de direction responsable département entreprises & valorisation Mario kalbermatter Membre de direction responsable région Haut-Valais Michel Rappaz Membre de direction responsable région Sion Jean-yves Pannatier Membre de direction responsable département retail, marketing & communication Claude Moret Membre de direction responsable région Martigny stéphane Jean Membre de direction responsable département institutionnel & conseil patrimonial Thierry Cornut Membre de direction responsable région Monthey Philippe de Preux Membre de direction responsable région Sierre 80 03Gouvernement[55-82].indd 80 03.04.12 14:04 Philippe Métrailler Membre de direction responsable département prestations fabrice Constantin Membre de direction responsable département asset management stéphane keller Membre de direction responsable département organisation eliane gaspoz Membre de direction responsable département ressources humaines Christian Roux Membre de direction responsable département crédits gino schnydrig Membre de direction responsable département legal & compliance Claude-Alain karlen Membre de direction responsable département risques & finances Daniel Rossi Membre de direction responsable département IT-Management Audit interne Max savioz Responsable de l’Audit interne 81 03Gouvernement[55-82].indd 81 03.04.12 14:04 03Gouvernement[55-82].indd 82 03.04.12 14:04 Valeur ajoutée Une accessibilité toujours plus performante A l’heure de l’immédiateté, l’accessibilité des services et des conseils constitue une valeur de différenciation concurrentielle essentielle pour les entreprises. A cet égard, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) ne cesse de renforcer la qualité et la performance de ses différents canaux de distribution. Au chapitre des innovations : la création d’une agence entièrement électronique et de deux nouvelles succursales physiques. Avec un portefeuille global de plus de 150 000 relations d’affaires sur l’ensemble du Valais, l’organisation du réseau de la BCVs relève quasiment d’un travail de haute précision, nécessitant l’imbrication harmonieuse de chaque pièce dans le puzzle des différents moyens de contact avec la Banque. Pour la BCVs, la clé du succès réside dans une combinaison judicieuse des différents canaux de distribution physique et électronique laissant ainsi le soin à chaque client de choisir son moyen de contact avec la Banque. Au centre du réseau se trouvent évidemment les 21 succursales qui constituent avec les 55 représentations, la colonne vertébrale de la relation clientèle. Autour de ce canal physique, la BCVs propose une large palette d’autres moyens de contact : des appareils de retraits (Bancomat), des appareils de versement (Versomat), un service de Banque Directe proposant tous les canaux alternatifs (e-banking, e-trade et centre d’appels), des zones « 24 heures » et naturellement un site internet. Création d’une succursale électronique En 2007 déjà, la BCVs avait lancé les prémices de la succursale bancaire électronique en utilisant le téléphone – couplé aux outils de banque en ligne – comme moyen de contact. Ce projet a débuté par la mise en place d’un numéro d’appel unique (0848 765 765 pour le Valais romand, 0848 952 952 pour le HautValais). Dans un deuxième temps, les services proposés par téléphone se sont enrichis de renseignements sur le solde des comptes, d’informations sur les produits bancaires ou encore du traitement des demandes de formulaires. Ensuite, le centre d’appels et l’équipe e-banking ont été regroupés dans une même entité appelée « Banque Directe », à laquelle ont été confiées une activité de conseil par téléphone et une assistance admi- 04Valeur ajoutee[83-116].indd 83 nistrative. Pour ce faire, des postes de téléconseillers(ères) ont été créés. En 2010, un projet visant à déléguer à la Banque Directe le suivi global des clients faisant preuve d’un comportement électronique a été initialisé. Après une phase pilote couronnée de succès, ce projet a été implanté. La Banque Directe est devenue aujourd’hui un canal de distribution à part entière ; elle suit et conseille tous les clients de type « électronique », c’està-dire ceux n’utilisant que le Bancomat pour les retraits et versements, le e-banking pour les paiements et la consultation des comptes et le téléphone pour les renseignements et les conseils. Cette innovation répond pleinement aux attentes de cette clientèle spécifique pour laquelle la notion de rapidité et de fonctionnalité revêt une importance toute particulière. Il s’agit véritablement là de la concrétisation de l’idée de la banque à domicile. En parallèle, la Banque a créé un produit spécifique – le compte Privé online – pour accompagner le recours aux services électroniques de cette typologie de clients. Ce produit est particulièrement avantageux pour les personnes renonçant aux services bancaires traditionnels tels que les retraits d’argent au guichet ou encore les paiements sans utilisation du e-banking ; le compte Privé online est en effet dépourvu de frais de gestion. De plus la carte Maestro BCVs, en l’occurrence offerte, permet le retrait gratuit de liquidités auprès de tous les Bancomat de la BCVs et des Banques Cantonales suisses, soit plus de 1300 appareils sur l’ensemble du territoire helvétique. Le trafic de paiements en Suisse est gratuit grâce au e-banking. La carte de crédit Mastercard/ Visa est offerte la première année tandis que la carte Prepaid est gratuite jusqu’à 30 ans. Tous ces avantages cumulés représentent une économie globale de plus de 190 francs, consentie aux clients favorisant l’utilisation des canaux électroniques et des appareils automatisés dans leur gestion des affaires bancaires quotidiennes. Nouveau site internet La plate-forme internet de la BCVs a fait peau neuve en 2011. Toujours disponible à la même adresse – www.bcvs.ch – ce site, visuellement plus coloré et épuré, propose des contenus réaménagés, des fonctionnalités inédites et une nouvelle approche rédactionnelle. Douze ans déjà que la BCVs met à disposition de sa clientèle une solution internet devenue un support incontournable d’informations et de transactions entre la Banque, ses clients et le public en général. Au fil des années, le site internet a beaucoup évolué, revisitant à plusieurs reprises son architecture, intégrant au fur et à mesure de nouvelles propriétés. En 2010, la BCVs a ouvert un chantier conséquent de renouvellement de son site, portant notamment sur la refonte totale de son organisation générale, de son ergonomie et de son graphisme. La transformation du site internet de la BCVs offre aujourd’hui à ses visiteurs une navigation simplifiée. La page d’accueil allégée permet une vue d’ensemble structurée du contenu de la plate-forme, par domaine, ainsi qu’un accès rapide à des fonctions telles que calcul du numéro IBAN, blocage de cartes, cours de l’action BCVs, etc. Les descriptifs des produits proposés par la Banque ont été entièrement revus. Ils permettent notamment aux visiteurs de connaître « L’essentiel en un coup d’œil » ou, s’ils le souhaitent, d’obtenir des informations complètes ainsi que « L’avis du conseiller ». De nouvelles rubriques et fonctionnalités ont fait leur apparition, en particulier un glossaire de termes bancaires et financiers et un outil de géolocalisation des points de vente. Les utilisateurs de smartphones (téléphones avec fonctions d’assistant numérique personnel) peuvent profiter d’une version allégée du site internet, conçue spécialement pour leur usage. La plate-forme www.bcvs.ch, apporte en tout temps des réponses aux principales questions de la clientèle existante ou 83 03.04.12 11:18 VALEUR AjoUtéE potentielle. En plus des informations relatives aux prestations, taux et frais, il propose des outils de calculs pour le cours de change des monnaies, des calculs d’impôts ou des simulations de prêt personnel. La BCVs dispose en parallèle d’un programme e-banking pour la consultation de soldes de comptes ou de trafics de paiements ainsi que d’un module e-trade pour les opérations boursières (voir encadré page 85). La BCVs a profité de cette cure de jouvence pour changer de serveur d’hébergement et de système de gestion, au profit de nouveaux modules de dernière génération répondant à de hautes exigences en termes de sécurité et de fiabilité. Un choix de moyens de contact pour une relation efficace La mise à disposition de canaux automatiques et électroniques pour les opérations bancaires de base renforce la dimension relationnelle, élément central de la stratégie de distribution de la Banque. La valeur ajoutée humaine gagne en acuité car le conseiller bénéficie de plus de temps pour accompagner efficacement son client dans ses démarches financières plus complexes telles qu’affaires de crédits, conseils en placements, gestion de fortune ou planification financière. Guichets automatiques Au 31 décembre 2011, la BCVs dispose de 68 Bancomat (appareils de retraits automatiques), de 11 Versomat (appareils de versements automatiques) et d’un appareil multifonction (retraits et versements). La BCVs poursuit son programme de renouvellement des Bancomat afin de doter son réseau d’appareils munis des dernières évolutions en termes de qualité et de sécurité. Implantation de deux nouvelles succursales Les succursales proposent toute la palette de prestations et de conseils de la BCVs et se situent dans des régions à forte densité de population, soit en plaine ou en stations. Elles constituent la forme la plus aboutie de la présence de la BCVs dans le marché. Les représentations, quant à elles, permettent à la BCVs d’assurer une présence physique dans des localités plus petites ou dans les vallées. Le réseau de la BCVs est régulièrement analysé et les besoins de la clientèle constamment réévalués. Le fort développement démographique et économique de certaines régions a incité la BCVs à adapter et à renforcer l’offre de ses prestations dans certaines localités en 2011. Ainsi, à Fully la représentation a fait place à une succursale. Evolution similaire à Conthey où une succursale traite le suivi de la clientèle de Vétroz et de Conthey en remplacement des deux anciennes représentations. Succursale de Conthey-Vétroz 84 Avec environ 12 000 habitants, l’agglomération Vétroz-Conthey est la « 6e ville » du canton en termes de population. L’absence de barrière géographique entre les zones d’habitation des communes de Vétroz et de Conthey, une forte évolution démographique de la région et un développement commercial soutenu ont prêché en faveur d’une approche intégrée. La pertinence a recommandé de transformer les deux représentations de Vétroz et de Conthey en une succursale pour mieux tenir compte des attentes bancaires d’une région en plein développement. Inaugurée le 14 mai 2011 par une journée « portes ouvertes » assortie d’animations pour petits et grands, la succursale de Conthey-Vétroz se situe dans les locaux 04Valeur ajoutee[83-116].indd 84 Comparaison retraits Bancomat/caisse Nombre de retraits de clients BCVs 1'226'442 667'857 65% 35% 679'957 667'503 66% 34% 2006 66% 34% 2007 Bancomat 668'835 67% 33% 2008 1'405'225 1'393'255 1'368'849 1'342'659 1'299'548 655'022 68% 32% 2009 2010 621'005 69% 31% 2011 Caisse Banque Directe (téléphonique) Le numéro d’appel unique 0848 765 765 (0848 952 952 pour le Haut-Valais) aboutit à la succursale électronique de la BCVs. Quinze conseillers et spécialistes assurent la gestion des affaires bancaires à distance. Cette cellule prend en charge l’ensemble des appels téléphoniques et traite directement, ou transmet aux collaborateurs concernés, les demandes d’informations sur la Banque et ses prestations. La Banque Directe assume aussi le suivi de la clientèle électronique. La gestion du e-banking dépend également de ce centre. Evolution des appels entrants à la centrale téléphonique Nombre d’appels entrants 33'000 28'056 26'999 1er trimestre 26'041 27'109 26'520 24'882 24'562 2e trimestre 2009 25'887 3e trimestre 2010 27'120 25'886 27'079 4e trimestre 2011 03.04.12 11:18 Un choix de moyens de contact pour une relation efficace Banque électronique La Banque électronique BCVs propose une gamme complète de prestations. A côté de la partie publique de son site www.bcvs.ch/www.wkb.ch, les outils de banque en ligne couvrent tous les besoins : e-banking BCVs pour le trafic des paiements, la gestion et la consultation des comptes, e-trade BCVs pour les opérations de bourse, e-link BCVs pour la gestion des paiements et des liquidités pour les moyennes et grandes entreprises ainsi que diverses autres fonctionnalités comme par exemple PayNet e-facture pour les factures électroniques, e-document pour la mise à disposition des justificatifs bancaires sous format électronique ou encore une messagerie sécurisée. Evolution du nombre de contrats e-banking BCVs actifs 37'404 Nombre de contrats 25'561 17'790 12'428 7'876 2'300 2000 2003 2005 2007 2009 2011 Taux d’automatisation des paiements 45.2% 23.9% 37.4% 34.2% 30.6% 13.2% 11.4% 13% 54.4% 56.4% 62% 2007 2009 2011 14.1% 19.3% 35.5% 49.4% 2003 2005 Paiements non électroniques (manuels) Autres paiements électroniques (e-link, LSV) Paiements e-banking (e-banking, Paynet) Disponible depuis le 27 juin 2011, le nouveau site internet de la BCVs connaît une fréquentation en hausse. La structure du site a été entièrement revue afin de faciliter l’accès des visiteurs aux informations et de leur permettre un gain de temps. Evolution du nombre de visiteurs sur le site internet de la BCVs depuis le lancement de sa nouvelle version (27.06.11) Nombre de visiteurs Succursale de Fully 63'898 60'244 57'168 53'736 Juill. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 85 Août 55'769 Sept. 56'344 Oct. Nov. rénovés et agrandis de l’ancienne représentation de Conthey-plaine, au centre du bassin Vétroz-Conthey, au cœur de la zone commerciale. Elle est dotée d’une zone automatique équipée d’appareils dernier cri ; deux appareils de retraits (Bancomat) et un appareil multifonctions (retraits/ versements) sont à disposition de la clientèle 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Les horaires d’ouverture ont par ailleurs été étendus. La représentation d’Erde demeure, assurant une proximité idéale aux villages des hauts de la commune de Conthey. La rénovation des locaux pour accueillir la nouvelle succursale Conthey-Vétroz a permis d’aménager une zone de conseil permettant à la clientèle d’effectuer toutes ses opérations bancaires telles que retraits, versements, ouvertures de comptes, souscriptions à des moyens de paiement ou encore opérations de change. Cet espace, voisin de la zone automatique, est animé par trois conseillers bancaires. Ces professionnels accueillent les clients, prennent note de leurs besoins, les renseignent sur les conditions, les soldes de comptes et répondent à toute autre question de base en lien avec leurs affaires bancaires. Ils leur proposent un rendezvous avec un spécialiste en fonction de la complexité de la demande et les assistent au besoin pour l’utilisation des appareils automatiques dans la zone « 24 heures ». Les informations ainsi recueillies constituent une base concrète pour définir des démarches d’amélioration, le but étant de toujours mieux satisfaire le client et de le fidéliser. Des conseillers à la clientèle spécialisés en financement, en placement, en prévoyance et en planification financière partagent désormais leur temps de travail entre la succursale régionale de Sion et celle de Conthey-Vétroz. Ces professionnels bancaires sont présents régulièrement à la succursale de Conthey-Vétroz, sur rendez-vous, en fonction des souhaits de la clientèle. Déc. La succursale de Fully a élu domicile dans les locaux rénovés de l’ancienne représentation. Elle est dotée d’un Bancomat accessible en tout temps. Les horaires ont été revus et adaptés afin de correspondre aux attentes des clients. La population fulleraine était conviée à l’inauguration de la succursale le 10 décembre 2011. Au programme : visite des locaux et apéritif pour les adultes, jeux d’adresse, grimage et clown pour les plus jeunes. Deux conseillers à la clientèle sont 85 03.04.12 11:18 VALEUR AjoUtéE Les équipes de conseil des nouvelles succursales de Conthey et de Fully L’activité bancaire est avant tout une affaire de femmes et d’hommes. La valeur ajoutée humaine y joue un rôle fondamental. La qualité du conseil représente un élément clé dans un domaine d’affaires basé essentiellement sur les relations. En plus du savoir-faire, la BCVs possède des atouts de premier ordre: la proximité de ses conseillers et une compétence décisionnelle locale. Ces avantages sont constitutifs de la confiance, valeur essentielle lorsqu’il s’agit de confier la gestion de son argent. Le team de la succursale de Conthey-Vétroz, de gauche à droite : Marie-Paule Chételat, conseillère à la clientèle, Sébastien Zambaz, Aline Lerjen et Marie-Jo Berthod, tous trois conseillers bancaires, Patrick Praz, Pierre-André Papilloud, Michel Gillioz et Claude Rappaz, tous quatre conseillers à la clientèle désormais présents en permanence à la succursale de Fully. Il s’agit de Fanny Gay-des-Combes et de François Resenterra, tous deux conseillers à la clientèle des privés et des indépendants et domiciliés à Fully. De plus, des spécialistes de la gestion de fortune et du conseil aux entreprises de la succursale régionale de Martigny sont à disposition de la clientèle, sur rendez-vous. Deux conseillères bancaires – Véronique Voutaz et Jocelyne Gillioz – complètent le team. Leur mission principale consiste à anticiper les souhaits bancaires de la clientèle, à lui proposer des solutions et à lui assurer un service personnalisé. Pour la BCVs, la clé de la réussite réside dans la proximité assortie de la compétence. L’ouverture de la succursale de Fully illustre parfaitement cette approche dont le succès est aussi le fait de la recherche permanente de l’excellence opérationnelle et de la mise à disposition d’une gamme de prestations et de services adaptés et répondant à toutes les attentes. La qualité du conseil demeure à l’évidence le point névralgique de cette stratégie de proximité, mâtinée de compétences et de savoir-faire. La succursale régionale de Sierre fait peau neuve Le team de la succursale de Fully, de gauche à droite : Fanny Gay-des-Combes et François Resenterra, tous deux conseillers à la clientèle, Jocelyne Gillioz et Véronique Voutaz, toutes deux conseillères bancaires 86 Inauguration de la succursale de Fully, samedi 10 décembre 2011 04Valeur ajoutee[83-116].indd 86 La Banque Cantonale du Valais a mené une réflexion globale concernant ses zones d’accueil de la clientèle. Elément clé de la relation avec le client, ces lieux permettent à ce dernier de retirer ou de verser de l’argent, de demander conseil, de prendre un rendez-vous avec un spécialiste ou d’attendre son conseiller. Ces espaces véhiculent une atmosphère, impriment une image auprès des visiteurs. Dès lors, le plus grand soin doit être porté tant à leur aménagement qu’à leur animation. Ils doivent à la fois refléter les particularités de la BCVs, cultiver ses valeurs et présenter une unité visuelle entre eux. Ce contexte, ainsi que la croissance de la clientèle, ont incité la BCVs à revoir fondamentalement la configuration des zones clientèle de sa succursale régionale de Sierre. Inauguré le 18 juin 2011, ce point de vente revisité propose désormais des emplacements agrandis, lumineux et plus fonctionnels. Il est en outre doté d’une zone automatique équipée d’appareils dernier cri : deux appareils de retraits (Bancomat) et deux automates de versements (Versomat). Les travaux ont porté principalement sur les zones clientèle afin de les rendre plus spacieuses, conviviales et fonctionnelles. 03.04.12 11:18 Des cloisons ont été abattues, des sources de lumière renforcées et les espaces mis en valeur. Grâce à cette nouvelle organisation des surfaces, la prise en charge et le traitement de la clientèle par les conseillers bancaires peuvent être encore améliorés. L’augmentation sensible du nombre de clients ces dernières années a rendu ces travaux de rénovation nécessaires afin de pouvoir continuer à proposer un service de haute qualité. Enfin, la Banque Cantonale du Valais a profité de ce chantier pour adapter le bâtiment aux normes parasismiques selon les prescriptions valaisannes en vigueur. Zone de conseil réorganisée à la succursale de Sierre La rénovation des locaux a permis d’aménager une zone de conseil permettant à la clientèle d’effectuer toutes ses opérations bancaires de base telles que retraits, versements, ouvertures de comptes, souscription à des cartes bancaires et à d’autres moyens de paiement ou encore opérations de change. Ce secteur de conseil, voisin de la zone automatique, est animé par cinq conseillers bancaires. Ces professionnels agissent également en qualité de conseiller cœur business. Leur rôle est d’être à l’écoute des clients, de prendre note de leurs attentes, de les renseigner et de les orienter vers les guichets ou des conseillers, selon leurs souhaits. Ils apportent également une assistance pour l’utilisation des distributeurs automatiques de billets. Anticiper pour assurer le service à la clientèle Durant l’année sous revue, la Banque Cantonale du Valais a finalisé son plan intitulé Business Continuity Management (BCM) selon les recommandations de l’Association suisse des banquiers. Cette démarche doit permettre de s’assurer qu’en cas de sinistres graves, tels qu’incendies ou catastrophes naturelles par exemple, la banque puisse reprendre et poursuivre ses principales activités commerciales dans les plus brefs délais. L’identification des activités à rétablir prioritairement porte tout naturellement sur les processus liés au service clientèle tels que l’accueil téléphonique (Banque Directe), le trafic des paiements, la saisie des ordres de bourse, etc. Une crise est une situation à risques nécessitant des décisions critiques. Il peut s’agir d’événements à caractère accidentel (incendies, explosions, etc.), de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, etc.), de pandémie ou de défaillances d’installations techniques des bâtiments, de l’alimentation électrique ou des systèmes informatiques. Ces menaces déterminées, des scénarios de réaction ont été établis. Des tests sont effectués périodiquement. La mise à jour du plan BCM selon les évolutions de chaque domaine intervient dans le cadre de sa révision annuelle. L’équipe de conseillers bancaires de la succursale de Sierre, de gauche à droite : Elisabete Rey, Fabienne Marty, Hubert Travelletti, Filomena Pascale et Isabelle Biollaz, responsable Inauguration de la succursale de Sierre, samedi 18 juin 2011 – visite des nouveaux locaux 87 04Valeur ajoutee[83-116].indd 87 03.04.12 11:19 VALEUR AjoUtéE Carte du réseau des appareils automatiques de la BCVs 68 BanComat + 11 VerSomat + 1 appareiL mULtiFonCtion aU 31 déCemBre 2011 eVoLUtion de L’état dU parC deS BanComat de La BCVs Bancomat Versomat Multifonction 2007 67 5 présence d’un appareil automatique BCVs dans la localité présence de plusieurs appareils automatiques dans la localité 2008 67 5 2009 65 8 2010 66 8 2011 68 11 1 Bouveret Vouvry Collombey Monthey 5 Troistorrents Morgins St-Maurice Champéry Crans Montana Chermignon Anzère Savièse Grimisuat Uvrier Conthey 4 Sion 13 Ovronnaz Saillon Fully Sierre 5 Réchy / Chalais Veysonnaz Vissoie Haute-Nendaz Saxon 7 Noës Thyon-les-Collons Verbier Martigny Le Châble Orsières Finhaut Réseau physique de la BCVs réGion montHeY responsable régional : Thierry Cornut responsables : • Clientèle des entreprises : Pierre-Yves Moulin • Clientèle private banking : Thierry Cornut • Clientèle des privés : Frédéric Dubosson • etat-major administration : Alain Premand Succursale régionale : Monthey réGion martiGnY représentations: • Bouveret : Michel Rapaz • Champéry : Etienne Délez • Collombey-muraz : Gilles Beneyton • morgins : Bernard Dubosson • troistorrents : William Défago • Vouvry : Viviane Barraud responsable régional : Claude Moret responsables : • Clientèle des entreprises : Pierre-Henri Florey • Clientèle private banking : Laurent Rimet • Clientèle des privés : Frédéric Roth • etat-major administration : Nadia Besse Succursale régionale : Martigny responsables succursales : Fully : Fanny Gay-des-Combes/ François Resenterra Verbier : Claude Roux réGion Sion représentations : • Bagnes : Benoit et Léonard Fellay • Finhaut : Monique Pallud • isérables : Dominique Vouillamoz • Leytron, ovronnaz : Claude Philippoz • Liddes : Christiane Michaud • orsières : Antoine et Jean-Paul Tornay • Saillon, Saxon : Pierre-Yves Puippe • St-maurice : Georges-Albert Barman • Vernayaz : Joseph Volluz responsable régional : Michel Rappaz responsables : • Clientèle des entreprises : Danièle Reynard • Clientèle private banking : André Grand • Clientèle des privés : Gérard Zambaz • etat-major administration : Olivier Fournier Succursale régionale : Sion responsables succursales : Conthey/Vétroz : Team clientèle région Sion Haute-nendaz : Jacques Pitteloud Sion-Hôpital : Team clientèle région Sion 88 04Valeur ajoutee[83-116].indd 88 03.04.12 11:19 : Münster Leukerbad Susten Lax Gampel Naters Raron Visp Brig / Glis Grächen Saas-Grund Saas-Fee Zermatt réGion Sierre représentations : • anzère, ayent : Grégoire Dussex • ardon, Chamoson : Jean-Claude Romailler • Basse-nendaz : Bernard Carthoblaz • erde : Gilles Berthousoz • evolène : Michel Mauris • Grimisuat : Michel Vuignier • Hérémence : Augustin Mayoraz • nax : Marylise Maury • Savièse : Pierre-Olivier Varone • St-martin : Bernard Crettaz • Vex, Les Collons : Jean-Louis Rudaz • Veysonnaz : Claire-Dominique Fournier 04Valeur ajoutee[83-116].indd 89 responsable régional : Philippe de Preux responsables : • Clientèle des entreprises : Joël Tudisco • Clientèle private banking : Philippe de Preux • Clientèle des privés : Gerhard Steiner • etat-major administration : Jean-Charles Sartorio Succursale régionale : Sierre réGion HaUt-VaLaiS responsables succursales : • Crans : Marc-André Clivaz • montana : Marc-André Clivaz représentations : • anniviers-Vissoie : Joseph Genoud • Chalais, Vercorin : Alain Perruchoud • Chippis : Joseph Rudaz • Grône : Marie-Louise Genolet-Vuissoz • Lens : Ariane Emery responsable régional : Mario Kalbermatter responsables : • Clientèle des entreprises : Erwin Schnydrig • Clientèle private banking : Beat Venetz • Clientèle des privés : Damian In-Albon • etat-major administration : Petra Brantschen Sarbach / Marie-Christine Eberhardt Succursales régionales : Brig, Visp responsables succursales : • Fiesch : Arlette Blatter • Gampel : Yvette Mussari • Leukerbad : Elmar Mathieu • münster : Arlette Blatter • naters : Eliane Salzmann • Saas-Fee : Odilo Lomatter • Susten : Elmar Mathieu • Zermatt : Roger Petrig représentations : • Bellwald : Hans Ritz • Bürchen, Unterbäch : Thomas Lehner • eischoll : Josef Brunner • Gondo : Susanne Tscherrig • Grächen : Armin Andenmatten • Kippel : Leander Jaggi • Leuk : Olivier Grand • randa : Albin Brantschen • raron : Yvonne Kämpfen • riederalp : Riederalp Mörel Tourismus • Saas-Grund : Bernhard Andenmatten • Salgesch : Hugo Cina • Stalden : Nathalie Schaller-Holzer • St-niklaus : Stefan Sarbach • Varen : Gilbert Loretan • Visperterminen : Elsbeth Zimmermann 89 03.04.12 11:19 Lac de Tanay Du haut de ses 1400 mètres d’altitude, il charme le promeneur de son écrin de montagnes, entre Le Grammont et Les Jumelles. Le lac de Tanay est une réserve naturelle depuis les années 60. Il accueille notamment de très nombreux amphibiens. Il y avait un lac seul dans la montagne et je m’y suis baignée (...). J’ai vu le soleil boire cette coupe de source et tomber ivre-mort derrière les rochers. S. Corinna Bille « Le Lac », « La Montagne déserte » Poèmes, Eliane Vernay – Genève, 1978 04Valeur ajoutee[83-116].indd 90 03.04.12 11:19 04Valeur ajoutee[83-116].indd 91 03.04.12 11:19 VALEUR AjoUtéE Succès du modèle d’affaires de la banque de détail Le modèle d’affaires de la Banque Cantonale du Valais prouve une fois de plus sa pertinence et permet à la Banque de réaliser un exercice 2011 très réjouissant dans son activité de banque de détail. La performance de la BCVs dans le marché du grand public se mesure tout particulièrement dans la croissance du volume des affaires et dans les gains de confiance concrétisés par l’accueil de nouveaux clients. En totale cohérence avec son positionnement et ses valeurs, le modèle d’affaires de la BCVs se distingue par un subtil dosage de proximité, de qualité et de solidité. Il balise son activité opérationnelle et s’inscrit dans la durée. Que le temps conjoncturel soit au beau fixe ou que les turbulences se déchaînent sur les marchés financiers, que les nuages des effets néfastes de la crise de la dette publique européenne s’amoncellent, la BCVs garde le cap de sa politique commerciale dont l’aiguille de la boussole indique toujours la sécurité. La sécurité pour la BCVs se concrétise tout d’abord dans sa stratégie privilégiant les activités de type traditionnel auprès d’une clientèle de proximité. En effet, le métier de base de la BCVs demeure son activité hypothécaire réalisée dans sa quasi-globalité sur le territoire valaisan. La marque Banque Cantonale du Valais rassure. Ainsi, durant les exercices 2008 et 2009, marqués par des bouleversements extrêmes sur les marchés financiers, la BCVs avait su avec beaucoup d’habileté tirer son épingle du jeu et renforcer sensiblement ses positions. Caractérisée par un retour à une situation normalisée, l’année 2010 avait, pour sa part, permis à la BCVs de battre de nouveaux records. Quant à l’exercice sous revue, empreint pourtant d’une dégradation du climat conjoncturel, il est synonyme, une fois de plus, de succès pour la BCVs. Gains de confiance et de clients 92 Durant l’année 2011, la BCVs a enregistré l’ouverture de 8068 nouvelles relations d’affaires, soit plus du double de la moyenne des années antérieures à la crise financière de 2008. Mieux encore, depuis lors, la BCVs a pu décompter l’arrivée de plus 34 500 nouveaux clients. Cette capacité à accueillir de nouveaux clients représente à l’évidence la meilleure preuve de la confiance suscitée par la BCVs auprès du public. Pour la BCVs, l’explication du succès réside dans la proximité assortie de la 04Valeur ajoutee[83-116].indd 92 compétence. Ancrée dans son canton et disposant d’un réseau de vente adéquat, la BCVs connaît bien ses clients et son environnement. Elle est à même de leur fournir une assistance individuelle et personnalisée en matière de financement, de gestion de patrimoine, de planification financière ou encore de prévoyance. Le succès de cette démarche n’est pas uniquement dû à une présence physique forte ; elle est aussi le fait de la recherche permanente de l’excellence opérationnelle et de la mise à disposition d’une gamme de prestations et de services adaptés et répondant à toutes les exigences. Dans la palette des prestations en faveur de la clientèle grand public, les produits de financement constituent la charpente de l’activité de la banque de détail. Emblématique du lien de confiance réciproque entre la Banque et son client, le prêt hypothécaire matérialise, à travers le fait de prêter pour l’un et d’emprunter pour l’autre, l’importance de la relation entre les deux partenaires. Une telle collaboration, qui représente souvent le projet d’une vie, nécessite des deux parties le respect de règles et de critères. Pour le débiteur, il s’agit notamment de pouvoir faire face aux charges de l’emprunt et d’amortir sa dette. Quant au créancier, il lui appartient d’analyser avec soin la demande de financement et de conseiller adéquatement le client. Si nécessaire, ce dernier pourra même être invité à ne pas solliciter un crédit si les conditions requises ne sont pas réunies. Une politique prudente est bénéfique à la fois pour les clients et pour la banque. La BCVs marque en effet sa forte présence sur le marché hypothécaire sans pour autant faire de concessions aux critères de circonspection recommandés face à la demande accrue de crédits, encouragée par la situation particulière des taux bas. La qualité de son portefeuille de crédits figure également au chapitre de ses priorités. La BCVs applique strictement les directives en matière d’octroi de cré- dits, notamment concernant les normes d’avances, la tenue de la charge et la capacité du débiteur à amortir la dette. Dans la poursuite du dynamisme caractérisant le marché immobilier ces dernières années, les prêts hypothécaires octroyés à la clientèle privée ont enregistré une hausse substantielle de 404,4 millions de francs ou 8,6 %. Cette activité en plein développement reflète la forte demande de logements en Valais, générée par la combinaison de trois facteurs : l’augmentation de la population, le faible taux de vacance d’habitations et les taux d’intérêts hypothécaires historiquement bas. S’agissant des fonds de cette même clientèle, déposés notamment sur des comptes épargne, comptes privés ou comptes à terme, la progression atteint 158,3 millions de francs ou 5,2 %. Conseil-éco, un éclairage sur le financement hypothécaire Dans le domaine du financement, le crédit hypothécaire est sans aucun doute le plus plébiscité par la clientèle de la BCVs. Cela n’a rien de surprenant : selon des données de l’Office fédéral de la statistique, plus de 60 % des Valaisans sont propriétaires de leur logement, contre une moyenne suisse de moins de 35 %. Mais devenir propriétaire, cela implique plusieurs éléments à prendre en compte. De nombreuses questions se posent et il est parfois difficile de s’y retrouver parmi les nombreux conseils et recommandations provenant de maints endroits. Les conseillers à la clientèle de la BCVs peuvent répondre aux questions des futurs propriétaires, mais parfois ces derniers n’en sont qu’au stade de la réflexion, étape ne nécessitant pas encore, selon eux, de contacter un institut de financement. A cet égard, la Banque a créé, en septembre 2011, une boîte à questions publique active à l’adresse [email protected]. Parmi, toutes les réponses apportées par la BCVs, une d’entre elles est publiée mensuellement dans la rubrique « Conseil-éco » du Nouvelliste. 03.04.12 11:19 Les thématiques déjà abordées ont permis d’apporter un éclairage sur un certain nombre d’interrogations : les fonds propres nécessaires à l’acquisition d’un bien, l’utilisation ou non du 2e pilier comme fonds propres, les charges relatives à un crédit hypothécaire ou encore l’amortissement direct et indirect. La Banque de détail poursuit sa progression La Banque de détail – métier principal de la Banque Cantonale du Valais – assure le conseil et le suivi des personnes physiques, des indépendants et des professions libérales. Dans cette activité de gestion de la clientèle grand public, la BCVs, réalise à nouveau un exercice très réjouissant. Elle enregistre l’ouverture de plus de 8000 nouvelles relations d’affaires, une croissance sensible du volume des prêts hypothécaires et des avoirs de la clientèle ainsi qu’un accroissement constant des prestations principales détenues par la clientèle privée. En outre, pour la seule année 2011, la BCVs bénéficie avec satisfaction d’une croissance nette de plus de 1800 clients privés. Aménager son avenir financier La vie est ponctuée d’événements, parfois imprévus. Qu’il s’agisse d’étapes agréables comme les études, le mariage, la naissance d’un enfant, l’acquisition d’un logement, ou de moments difficiles, tels qu’un divorce, une maladie ou un décès, toutes ces circonstances influent inévitablement sur la situation financière personnelle. La Banque Cantonale du Valais propose à sa clientèle un service de planification financière, afin d’apporter une solution à chaque étape de la vie. L’objectif de la planification financière et de l’approche de la situation individuelle consiste à garantir à chaque client la couverture de ses besoins financiers de façon optimale. Il s’agit d’assurer son bien-être et celui de ses proches à court, moyen et long terme. La BCVs apporte son expertise à chacun de ses clients dans un but d’optimiser les ressources en tenant compte des besoins individuels en placement, prévoyance, fiscalité et succession. De plus, avec une planification adaptée et la prise de mesures qui en découle, le niveau de vie peut être maintenu en cas d’invalidité, de départ à la retraite ou de décès par exemple. Les questions matrimoniales et successorales sont prises en considération pour préserver le patrimoine des survivants. Le conseiller spécialisé de la BCVs et le client établissent et analysent l’état de la situation financière de ce dernier. Ils envisagent ensuite l’avenir en tenant compte des projets du client, notamment en termes de retraite, et également de sa sécurité financière en cas de difficulté. Si chaque situation nécessite une approche personnalisée et un examen individuel, la Banque Cantonale du Valais organise chaque année des rencontres thématiques afin de sensibiliser les participants à l’importance de planifier son avenir financier et de se prémunir contre les imprévus. Changement de vie au féminin Pour la cinquième année consécutive, la Banque Cantonale du Valais a souhaité porter une attention particulière à la planification financière des femmes. Ces dernières sont particulièrement sujettes à des 04Valeur ajoutee[83-116].indd 93 Evolution des prestations 56'442 58'228 59'878 61'918 Nombre de prestations 64'499 49'034 51'465 53'440 31'353 32'870 34'953 36'441 36'715 36'775 36'597 30'119 19'442 19'909 20'200 20'719 21'109 21'605 22'495 23'227 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Prêt hypothécaire 2011 Dépôt-titres Compte privé Evolution du volume des prêts hypothécaires à la clientèle privée 5'113'892 En milliers de francs 3'979'584 2008 4'709'451 4'286'554 2009 2010 2011 Evolution du volume des fonds de la clientèle privée 3'198'755 En milliers de francs 3'013'912 3'040'480 2'908'481 2008 2009 2010 2011 Hypothèque : la BCVs obtient la note de 5.1, mention bien Pour la troisième année consécutive, le site internet comparis.ch a réalisé un sondage auprès de ses utilisateurs. Près de 3600 internautes au total, choisis de manière aléatoire, ont été interrogés en mars 2011 afin de donner leur opinion sur leurs fournisseurs d’hypothèque. Cette note a été conçue par ce comparateur en ligne afin de guider et d’informer la clientèle. Après avoir obtenu la note de 5.0 lors de l’évaluation 2010, la Banque Cantonale du Valais a Hypothèques enregistré une légère augmentation (0.1) et Bien : 5.1 reçoit en 2011 la note de 5.1, correspondant à Enquête de satisfaction la mention « bien ». Elle se rapproche par consé03/2011 quent du 5.2 obtenu en 2009. evaluation en détails Compétence et disponibilité des collaboratrices et des collaborateurs Déroulement de la souscription de l’hypothèque Taux proposé et frais facturés Prestations proposées pour la situation financière Clarté et compréhensibilité de l’information au client note globale 5.4 5.2 4.8 4.9 5.2 5.1 93 03.04.12 11:19 VALEUR AjoUtéE « t’es pas la seule ! », oser le changement de vie Le 29 mars à Monthey et le 7 avril à Sion, les soirées dédiées à la planification financière au féminin, organisées par la Banque Cantonale du Valais, ont accueilli l’équipe de la série télévisée « T’es pas la seule ! ». Qui n’a pas rêvé, une fois au moins, de tout recommencer ? C’est le thème de cette série diffusée en 2011 sur la Télévision Suisse Romande (TSR). L’héroïne, Eve, véritable citadine, hérite d’un vignoble. Elle choisit de relever le défi et d’assumer les responsabilités qui incombent à une viticultrice. Elle se retrouve toutefois confrontée à de nombreuses difficultés : apprendre dans l’urgence un nouveau métier, partagée entre vie familiale et professionnelle, amis et ennemis. Tournés en Suisse romande, dans la région lémanique, les vingt épisodes mettent en scène la femme suisse, moderne, qui se bat pour arriver au bout de ses projets. Avec ce programme, Pauline Gygax, coproductrice de la série, souhaitait conquérir les familles avant tout. Elle est particulièrement fière du casting, à « 99 % romand ». De gauche à droite : Jean-Yves Pannatier, membre de direction de la BCVs, Elodie Frenck, comédienne, Stéphane Jean, membre de direction de la BCVs, Pauline Gygax, productrice, Joëlle Mainguet-Suares, responsable marketing du magazine Femina et Reinhard Steiner, membre de direction de Swisscanto marius robyr, la passion comme moteur Invité des conférences « Anticiper c’est assurer son avenir », organisées par la Banque Cantonale du Valais, Marius Robyr a partagé avec le public son énergie de tous les instants. Instituteur de formation, il parfait sa formation qui le conduit comme professeur au cycle d’orientation de Crans-Montana. Il y a enseigné de longues années au cours desquelles il a pu transmettre ses valeurs aux nombreux élèves qui ont croisé son chemin : l’amour du travail bien fait, le goût de l’effort et l’irremplaçable vertu de l’exemple donné. Volontaire, il s’est également engagé dans une carrière militaire. Nommé officier général en 2000, il reçoit le commandement de la brigade de forteresse 10, avec le grade de brigadier, le plus élevé que peut atteindre un officier de milice. Amoureux de la montagne, il s’investit dès 1984 dans l’organisation de la Patrouille des Glaciers. Dès 1990, il prend le commandement de cette course légendaire. Il la dirige pour la dernière fois en 2008 et y participe en 2010, en tant que sportif cette fois. Personnalité pétrie d’énergie et de dynamisme, Marius Robyr préside le comité d’organisation des courses de ski alpin de la Coupe du monde à Crans-Montana. Il planche également sur la mise en œuvre d’autres grands événements sportifs sur le Haut-Plateau. Homme entier, honnête et efficace, Marius Robyr a reçu du Conseil d’Etat valaisan le Prix Rünzi en 2004, « en sa qualité de commandant de la prestigieuse course de la Patrouille des Glaciers, à titre de reconnaissance pour lui avoir donné un éclat international, par son solide ancrage militaire et civil, tout en sauvegardant un sain esprit de compétition hors mercantilisme et avoir ainsi contribué à la promotion de l’image du Valais au cœur des Alpes ». 94 04Valeur ajoutee[83-116].indd 94 modifications de leur situation financière, ne serait-ce que dans le cas de la naissance d’un enfant ou de la reprise d’un emploi à temps partiel. En partenariat avec le magazine Femina, et Swisscanto, centre de compétences des Banques Cantonales suisses en matière d’ingénierie financière, la BCVs a convié le public féminin à aborder le thème du changement de vie. Deux conférences – le 29 mars à Monthey et le 7 avril à Sion – ont réuni au total 567 participantes sur le thème « Comment réussir un changement de vie ? ». Stéphane Jean, membre de direction et responsable du département Institutionnel & conseil patrimonial de la Banque Cantonale du Valais, a évoqué pour l’auditoire garni les aspects financiers liés à un changement de vie. Rappelant que la vie est faite de changements, il a insisté sur la nécessité de connaître sa situation financière, de savoir vers quel objectif s’orienter et de se renseigner sur les mesures à prendre. Optimiser sa situation financière présente de nombreux avantages, notamment celui de pouvoir influencer son revenu et sa fortune imposable et ainsi souvent de diminuer ses impôts. Dans un second temps, Pauline Gygax, productrice de la série « T’es pas la seule ! », diffusée sur la Télévision Suisse Romande (TSR) de février à juin 2011, a décrit le tournage des vingt épisodes ainsi que les coulisses de la production d’une série télévisée. Elle était accompagnée de Françoise Mayor, coproductrice, lors de la conférence de Monthey, et de la comédienne Elodie Frenck, l’interprète du rôle d’Arielle dans la série, lors de la conférence de Sion. Anticiper c’est assurer son avenir Pour les deux soirées – le 6 octobre à Sion et le 15 novembre à St-Maurice – organisées en collaboration avec L’Hebdo et Swisscanto, la BCVs a fait cohabiter deux univers à priori bien distincts : le ski alpinisme et la prévoyance financière. Organiser, anticiper, planifier, savoir prendre les bonnes décisions tout en limitant au maximum les risques,... autant d’actions communes aux deux thèmes abordés au cours de ces conférences. En effet, que l’on prépare sa retraite ou une course de ski alpinisme de très grande ampleur, la logique et la manière de procéder obéissent à des mécanismes similaires et le maître-mot demeure dans les deux cas la sécurité. L’importance de prévoir sa retraite et de le faire suffisamment tôt ont été mis en exergue. De nombreux paramètres sont à prendre en compte. Pour cela, il est nécessaire de s’adresser à 03.04.12 11:19 un spécialiste en planification financière. Après une première phase d’analyse de la situation financière du client, une projection de ses revenus au moment de la retraite est réalisée. Elle permet d’évaluer les revenus futurs et d’identifier les éventuelles lacunes. Ces revenus tiennent compte des trois piliers (AVS, LPP, 3e pilier) ainsi que des potentiels revenus immobiliers et mobiliers (issus de comptes et/ou dépôt-titres). Enfin, l’objectif de la dernière phase est de combler les lacunes tout en économisant des impôts. Cela peut se faire par l’épargne via le 3e pilier ou encore par le rachat d’années de cotisations au 2e pilier par exemple. Cependant, comme dans tous les domaines de la planification financière et du conseil patrimonial, chaque situation demande une analyse individuelle. Les conseillers et les spécialistes de la Banque Cantonale du Valais mettent à disposition de la clientèle leurs compétences et leur expertise pour toutes les questions relatives à la prévoyance privée et professionnelle, à la planification financière ou encore à la fiscalité. En seconde partie de soirée, Marius Robyr, commandant de la mythique Patrouille des Glaciers de 1990 à 2008, a partagé avec l’assistance garnie son expérience unique au cœur de la plus célèbre course de ski alpinisme du monde. Homme d’action et de détermination, Marius Robyr connaît mieux que quiconque l’importance d’une bonne préparation en équipe. Les trois piliers de la prévoyance Le système de prévoyance suisse repose sur le « système des trois piliers ». Chacun d’entre eux a un fonctionnement et un objectif différent. Le 1er pilier est celui de l’AVS (assurance vieillesse et survivants) et de l’AI (assurance invalidité). Cette assurance populaire obligatoire est basée sur le principe de la solidarité entre les générations. Les rentes versées proviennent des cotisations perçues dans le même temps auprès des générations actives. Il s’agit d’une prévoyance étatique qui doit couvrir les besoins vitaux des personnes à la retraite (AVS) ou invalides (AI). Le 2e pilier comprend la LPP (prévoyance professionnelle) et la LAA (assurance accident). Les cotisations sont versées par le travailleur et son employeur. Le montant ainsi cumulé est destiné au travailleur. Il complète la rente AVS afin de permettre au bénéficiaire de maintenir son niveau de vie antérieur à l’âge de la retraite. La Banque Cantonale du Valais propose un compte de prévoyance libre passage. Il est destiné aux personnes cessant provisoirement leur activité professionnelle. La caisse de pension verse alors le montant accumulé sur ce compte bloqué. Le concept des trois piliers 1er pilier 2e pilier 3e pilier Prévoyance étatique Prévoyance professionnelle Prévoyance privée Besoins vitaux Maintien du niveau de vie Besoins individuels AVS/AI LPP/LAA 3A 3B Le 3e pilier est une prévoyance dite privée. Il se décompose en une prévoyance liée (3a) et libre (3b). La prévoyance liée bénéficie d’avantages fiscaux de la part de la Confédération. Pour les clients de la BCVs, cette prévoyance peut être faite avec le compte Epargne 3. Moyennant certaines conditions (limite maximale de versement), le montant versé sur ce compte bloqué est déductible du revenu imposable. Qui plus est, les intérêts obtenus ne sont pas soumis à l’impôt anticipé et une partie du capital peut être investi dans des fonds de placement Swisscanto assortis de perspectives de rémunération intéressantes. La prévoyance libre (3b) comprend les comptes épargne, actions, obligations, parts de fonds de placement, etc. Comme son nom l’indique et au contraire de la prévoyance 3a, les avoirs sont disponibles librement. En revanche, ils ne profitent pas d’avantages fiscaux. Brunchs consacrés à la planification financière La Banque Cantonale du Valais a convié ses clients à des rencontres matinales consacrées à la planification financière. Ainsi, à travers cinq manifestations organisées à Monthey, Martigny, Sion, Sierre et Brigue, la Banque a pu aborder ce thème d’une importance capitale lorsqu’il s’agit d’envisager son avenir financier. Les spécialistes de la planification financière ainsi que les conseillers clientèle ont répondu aux nombreuses questions des participants et convenu de rendez-vous ultérieurs afin de procéder à une analyse individuelle et globale de leur situation financière, préalable indispensable à la pertinence des décisions. Evolution des comptes Epargne 3 et Libre passage ouverts auprès de la BCVs 9'637 Nombre de comptes 8'917 8'142 7'395 5'359 4'456 4'358 2005 6'534 5'925 2006 Epargne 3 4'553 2007 4'751 2008 5'130 2009 5'322 2010 5'539 2011 Libre passage 95 04Valeur ajoutee[83-116].indd 95 03.04.12 11:19 VALEUR AjoUtéE L’accueil de la clientèle, clé de voûte de la stratégie de la banque de détail La Banque Cantonale du Valais réalise un exercice 2011 très réjouissant dans son métier principal de banque de détail, couronné par un volume d’affaires en sensible croissance et l’accueil constant de nombreux nouveaux clients. Pour réussir sur un marché aussi concurrentiel que celui de la banque grand public, il faut se positionner en leader sur une valeur stratégique. Pour la BCVs, la recette réside dans la proximité assortie de la compétence. Cette année, très réjouissante en termes de résultats pour la banque de détail, constitue l’opportunité de rendre hommage aux équipes en charge des zones de clientèle. Ces collaboratrices et ces collaborateurs jouent un rôle primordial tant la qualité de leur accueil et de leurs conseils peut influencer la globalité et la solidité de la relation que le client entretient avec la Banque. En effet, les zones de rencontre constituées par le réseau physique des succursales et des représentations forment l’ossature de la stratégie de proximité de la Banque avec sa clientèle. Chaque jour, un nombre important de personnes franchissent le seuil d’un point de vente de la BCVs. Les conseillers bancaires en charge de ces lieux apportent de la valeur ajoutée aux transactions bancaires de base proposées aux clients en répondant à leurs attentes et en relevant leurs besoins et leurs appréciations des services déjà proposés par la BCVs. Les informations recueillies constituent une base concrète pour définir des démarches d’amélioration. Le but est de toujours mieux satisfaire le client et de le fidéliser. La BCVs mobilise toutes ses énergies pour garantir un accueil de qualité à chacun de ses clients. Le team d’accueil et de conseil de la région de monthey De gauche à droite : Béatrice Bueche, Eric Berra, Emmanuelle Berra, Carine Dénervaud, Anya De Lorenzi, Kujtim Bajrami, responsable caisse région Monthey et Valérie Nydegger Les teams d’accueil et de conseil de la région de martigny De gauche à droite : Véronique Voutaz (Fully), Jocelyne Gillioz (Fully), Claudio Piola, responsable caisse région Martigny, Sandra Murisier Farinet, Nadia Witschard et Virginie Gay Manquent sur la photo : Jimmy di Blasi et Danièle Vouilloz De gauche à droite : Carine Perraudin (Verbier), Stéphanie Farrand (Verbier), Magali Troillet (Verbier) et Stéphanie Michaud (Verbier) Les teams d’accueil et de conseil de la région de Sion 96 De gauche à droite : Jean-Daniel Délèze, responsable caisse région Sion, Monique Morard, Christian Morard, Nicole Fragnière, Loïc Gillioz, Béatrice Studer, Yves-Robert Germanier et Huguette Roux 04Valeur ajoutee[83-116].indd 96 De gauche à droite : Aline Lerjen (Conthey), Maurice Aymon, Marilyne Morard, Sébastien Zambaz (Conthey), Marie-Jo Berthod (Conthey) et Daniel Broccard (HauteNendaz) 03.04.12 11:19 Les teams d’accueil et de conseil de la région de Sierre De gauche à droite : Fabienne Marty, Elisabete Rey, Isabelle Biollaz, responsable caisse région Sierre, Hubert Travelletti, Sonia Galliano et Filomena Pascale De gauche à droite : Charles-André Emery (Crans), Olivier Bonvin (Montana), Frédérique Demeule (Montana) et Daniel Nanchen (Crans) Les teams d’accueil et de conseil de la région du Haut-Valais De gauche à droite : Karin Zimmermann (Visp), Edy Schmid, responsable caisse région Haut-Valais, Ingrid Juon-Amherd (Visp) Yvette Mussary, responsable succursale (Gampel), Ivan Borter (Susten – Leukerbad) et Evelyne Pfammatter (Gampel) De gauche à droite : Susanne Thomet (Saas-Fee), Rolf Bodenmann (Saas-Fee), Judith Perren (Zermatt), Andy Bauer (Zermatt), Dolores Meichtry (Susten – Leukerbad) et Ulrike Urben (Leukerbad) Les teams d’accueil et de conseil de la région du Haut-Valais De gauche à droite : Claudine Kalbermatter (Brig), Fabian Mutter (Brig), Alexandra Seiler Groen (Brig), Daniel Schmid (Naters) et Daria Bayard (Naters) 04Valeur ajoutee[83-116].indd 97 De gauche à droite : Corinne Rovina (Münster), Rita Volken (Münster – Fiesch), Sebastian Truffer (Fiesch) et Elisabeth Schmidhäusler (Münster – Fiesch) 97 03.04.12 11:20 Barrage de la Grande Dixence Val des Dix Inauguré en 1961, l’édifice cumule tous les records. Avec ses 285 mètres, il est le plus haut « barrage-poids » du monde et le plus massif d’Europe. Près de six millions de mètres cubes de béton ont été nécessaires pour contenir l’or bleu et le transformer en électricité. Et tout à coup j’ai vu la Dixence. Elle est à l’échelle des montagnes (...). J’en fus saisi et je me dis, mes fleurs à la main : réjouis-toi ! Va revoir cette œuvre en tous cas, elle est la base, la pierre d’angle, de touche, d’achoppement du nouveau pays. Le nombril du Valais est là et la pierre commence son roman : broyée, émiettée, dévalant sur un caoutchouc vers d’autres installations et finissant par devenir le béton d’un grand mur. Je suis entré dans la montagne au fond d’une vallée couverte de crocus, secouée d’avalanches, et j’en suis sorti dans une autre, très loin. Maurice Chappaz « Journal intime d’un pays » Treize Etoiles, 1960 04Valeur ajoutee[83-116].indd 98 03.04.12 11:20 04Valeur ajoutee[83-116].indd 99 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE La Banque des entreprises L’activité en faveur des entreprises s’inscrit pour la Banque Cantonale du Valais dans un cadre particulier. En effet, plus que d’exercer un métier bancaire, il s’agit véritablement pour elle de s’acquitter d’une mission que le législateur valaisan lui a confiée. Ce mandat, au demeurant un magnifique signe de confiance à son égard, l’invite à contribuer à l’essor de l’économie valaisanne. Ainsi, le lien unissant la BCVs aux entreprises est ancré dans la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, c’est dire sa solidité. Il s’agit d’une grande responsabilité, car soutenir le développement de l’économie du canton exige de la part de la Banque un engagement de tous les instants, des compétences larges et diverses et une persévérance à toute épreuve. A cet effet, seule une Banque Cantonale forte, solide et indépendante peut jouer ce rôle et façonner sa démarche opérationnelle en conséquence. Aussi, la constante et forte progression de la capacité bénéficiaire et de la solidité de la BCVs durant cette dernière décennie lui permet de marquer toujours plus de son empreinte l’économie valaisanne. Pour s’acquitter de son contrat de confiance, la BCVs entretient une relation personnalisée avec chacun des acteurs économiques : entrepreneurs, indépendants, associations professionnelles ou encore institutionnels économiques et politiques. Cependant, la finalité de sa démarche se précise sous la forme d’un partenariat avec le poumon de l’économie valaisanne, c’est-à-dire les petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI). Ce partenariat, de nature trilogique, met en scène une politique de crédit adaptée, un accompagnement durable et professionnel des entrepreneurs et une information économique utile. Un partenariat à plusieurs facettes 100 Définir le rôle joué par la BCVs auprès des entreprises à travers sa seule capacité à octroyer des crédits revient à occulter les innombrables facettes de son partenariat avec les acteurs économiques de son canton. Le lien entre la BCVs et le chef d’entreprise ne se résume en effet pas à la seule interaction entre un prêteur et un emprunteur. Cette relation se construit avant tout sur un partage des risques. En conséquence, pour la BCVs, entreprendre pour les entreprises ne signifie pas uniquement financer, mais aussi conseiller, informer, susciter, échanger ; en un mot accompagner. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 100 La BCVs met également sa compétence au service de l’information économique et du conseil aux entreprises. L’observation conjoncturelle, la publication d’indicateurs économiques, la mise en place de conférences thématiques sont autant d’éléments concrets de ce soutien aux PME dans les mutations incessantes des conditions du marché. BusiNETvs : se rencontrer pour progresser En collaboration avec la HES-SO Valais (Haute Ecole de Suisse Occidentale Valais), la Banque Cantonale du Valais a créé, il y a plus de six ans, la plate-forme BusiNETvs. Cette dernière a pour but de faciliter les rencontres entre entrepreneurs et avec les étudiants. A l’heure d’internet et de l’instantanéité, rares sont les entreprises qui peuvent se maintenir ou évoluer seules, sans se tenir informées ni pouvoir s’appuyer sur un réseau de personnes et d’entreprises. La rencontre de l’économie et de l’académie permet de tisser des liens entre entrepreneurs, enseignants et étudiants, de confronter théorie et pratique, voire même de déboucher sur d’éventuelles collaborations. Il s’agit également de renforcer l’utilisation des services et du savoir-faire des instituts de compétence de la HES-SO et des filières de formation en matière de recherche appliquée. Le transfert de connaissances encourage les PME (petites et moyennes entreprises) et PMI (petites et moyennes industries) valaisannes à accroître leur capacité d’innovation. Les entreprises ont aussi la possibilité de se familiariser avec les nouvelles technologies, les innovations du marché et les tendances actuelles en matière de management. Quatre rendez-vous ont lieu chaque année ; ils se déroulent, à l’exception de la rencontre mise sur pied dans le HautValais, dans les locaux de la HES-SO à Sierre. La première partie de la soirée est consacrée à une présentation générale du thème sélectionné. Ensuite, plusieurs entreprises apportent leurs témoignages et un(e) étudiant(e) de la HES-SO Valais présente le résultat d’un travail de recherche. Une large place est ensuite réservée aux discussions, échanges et au réseautage par petits groupes. Totalement gratuites, les rencontres BusiNETvs nécessitent toutefois une inscription préalable, via le site www.businetvs.ch. Des thématiques concrètes Les thèmes abordés lors des rencontres BusiNETvs relèvent du quotidien des entreprises. Depuis sa création, il y a six ans, BusiNETvs a abordé une multitude de problématiques allant des ressources humaines à la fiscalité, en passant par le management ou encore le marketing et la communication. L’évolution informatique, le financement, le commerce international ou l’innovation ont également fait l’objet de conférences. Les rencontres de 2011 ont fait la part belle à des tendances d’actualité. Le 21 avril 2011, quelque 90 participants se sont réunis autour du « Coaching : effet de mode ou apports réels pour l’entrepreneur ? ». Issu du milieu sportif afin d’améliorer les performances, le coaching a très rapidement trouvé un prolongement aussi bien au sein des entreprises que pour l’accompagnement d’un développement personnel. Après une introduction d’Eric Michellod, professeur à la HES-SO Valais, Nathalie Gay, Job coach à l’œuvre suisse d’entraide ouvrière du Valais, Gilbert Caillet-Bois, directeur informatique d’Hotela, Eliane Gaspoz, responsable des ressources humaines de la BCVs et Jean-Christophe Bruniaux, coach mental au FC Sion ont apporté tour à tour leur éclairage sur cette thématique. Enfin, Karina Gjerpe, étudiante de l’Ecole suisse de tourisme a mis en exergue la valeur ajoutée que le coaching pourrait apporter aux étudiants de la HES-SO Valais. A l’affiche du second rendez-vous de l’année, le 19 mai 2011, les entreprises et le développement durable. Le concept des trois piliers – économique, environnemental et social – est appréhendé dans les sociétés industrielles. Si l’intégration de telles valeurs dans la stratégie d’entreprise correspond naturellement à la définition 03.04.12 11:20 d’une vision à long terme, faire vivre une démarche de développement durable dans la gestion opérationnelle demeure un véritable défi. Daniel Amrein, directeur de PME-durable et professeur à la HES-SO Valais a tout d’abord rappelé la définition du développement durable. Stéphane Keller, responsable du département organisation de la BCVs, Yves Romanens, directeur des Salines de Bex, Françoise Vonmoos Jamolli de PME-durable, Michael Dupertuis, cofondateur d’Ecowizz.net et Joëlle Mastelic, professeur à la HES-SO Valais ont présenté des exemples concrets de réalisations durables et responsables. Pour le troisième rendez-vous, cap sur le Haut-Valais. Le 29 septembre 2011, BusiNETvs a pris ses quartiers à Brigue pour un rendez-vous en langue allemande autour des soutiens dédiés à la création et au développement des PME. Le lancement et le développement de sa propre entreprise requiert du temps, de l’argent, des connaissances spécifiques et surtout une capacité à prendre des risques. Malgré de solides projets, les fonds nécessaires font parfois défaut aux entrepreneurs ou les garanties leur manquent. Pourtant, il existe en Valais certaines institutions étatiques et privées spécialisées dans l’accompagnement des PME, leur apportant un soutien à travers une aide financière, un cautionnement ou de précieux conseils. Antoine Perruchoud, responsable de l’Institut Entrepreneurship & Management et professeur à la HES-SO Valais, ainsi qu’Alvaro Karlen du Centre de Compétences Financières et Paul-André Vogel de Cimark ont procédé à un état des lieux du soutien à la création et au développement d’entreprises en Valais. Ensuite, Viktor Schnyder, Managing Director de Lugaia AG, Daniel Ferdinand Lauber, hôtelier du CERVO Mountain Boutique Resort et Andy Varonier, Directeur général de C. Varonier & Söhne AG, ont évoqué leurs expériences. Christian Bachmann, co-fondateur de Destinazo, a cité l’aide reçue par la structure Business eXperience de la HES-SO Valais. Enfin, Mario Kalbermatter, membre de direction de la BCVs et responsable de la région du HautValais, a clos les interventions en abordant le partenariat entre la BCVs et les PME valaisannes. Ce même thème a constitué le menu de la dernière rencontre de l’année, cette fois-ci en français à la HES-SO Valais à Sierre, le 17 novembre 2011. Le Valais investit beaucoup en matière d’aide à la création d’entreprises. La BCVs et sa fondation de cautionnement BCVs-DECLIC, le Centre de Compétences Financières (CCF) ou encore 04Valeur ajoutee[83-116].indd 101 L’acquittement de la mission économique en quelques chiffres L’article 2 de la Loi cantonale régissant l’activité de la Banque Cantonale du Valais stipule notamment que « la banque contribue au développement harmonieux de l’économie valaisanne, dans les limites des règles prudentielles de la branche ». Au 31 décembre 2011, la BCVs dénombre dans son portefeuille clientèle 4021 sociétés avec personnalité juridique, en progression nette de 3,1 % ou 121 unités. En dix ans, cette croissance s’est chiffrée à 1266 entreprises ou 46 %. Ces entreprises détiennent des prestations de crédits auprès de la BCVs pour un montant record de 1,811 milliard de francs, en hausse de 354,3 millions de francs ou 24,3 % par rapport à 2010. L’année 2011 a permis de consolider le volume des crédits consentis au cours des exercices précédents, mais également d’en poursuivre significativement la progression et ce malgré un contexte économique montrant quelques signes de dégradation. Encore plus présente dans des périodes moins favorables, la BCVs démontre une fois de plus la force de son partenariat avec les PME. Evolution du nombre de sociétés avec personnalité juridique clientes de la BCVs depuis 2004 25.50 En % 21.72 17.32 8.71 10.08 2.53 2005 2006 2008 2009 2010 2011 N.B. : pas de données de comparaison en 2007 en raison de la migration informatique. Evolution du volume des prêts détenus par les sociétés avec personnalité juridique En milliers de francs 1'811'208 1'456'919 1'149'488 794'941 2002 886'756 2004 975'905 2006 2008 2010 2011 101 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE L’acquittement de la mission économique grâce à une stratégie opérationnelle adaptée La Banque Cantonale du Valais remplit la mission que le législateur lui a confiée à travers une politique active de crédits aux entreprises (petites, moyennes, grandes) et aux collectivités de droit public. Si, pour la Banque, toutes les demandes sont analysées sans exclusion de branches, le choix du financement se porte sur les projets aux chances avérées de succès. Dans ce métier bancaire à l’impact immédiat sur l’économie valaisanne, la BCVs marque sa distinction par sa capacité à déceler, même dans des branches moins favorables, des entreprises dont les perspectives restent intactes et à en faire des clientes ou à renforcer les relations existantes. Grâce à sa proximité et à son ancrage local, la BCVs connaît en effet très bien le tissu économique des PME ; elle peut donc évaluer les risques au cas par cas, en fondant son analyse, non seulement sur un examen statistique de chiffres, mais aussi sur les perspectives futures et les aspects qualitatifs tels que la qualité du management ou la pertinence de la stratégie suivie. La Banque n’a pas pour mission de se substituer à l’entrepreneur dans sa démarche entrepreneuriale. En revanche, elle agit comme un partenaire pour apporter son expertise bancaire et financière. L’addition de la volonté de réussir de l’entrepreneur et des solutions, notamment financières, proposées par la Banque, participe sans conteste à la réussite du projet pour les deux partenaires. Répartition du volume des crédits aux sociétés avec personnalité juridique (par secteur d’activité) 34.6% 5.1% 0.1% 3% 9.6% 7.5% 0.9% 7.3% 0.4% 8.1% 15.1% 2.3% 6% Activités financières Agriculture, secteur primaire Commerces (sans vins) Commerces vins Construction Enseignement, santé, autres services collectifs et personnels Hôtellerie, restauration Immobilier, services aux entreprises Industries Production d’énergie Remontées mécaniques Services domestiques, organismes extraterritoriaux Transports et communications Répartition régionale des crédits aux sociétés avec personnalité juridique Sierre 16,2 % monthey 13,7 % Sion 32 % martigny 21 % 102 04Valeur ajoutee[83-116].indd 102 Haut-Valais 17,1 % la Fondation The Ark disposent d’une batterie de moyens pour apporter conseil et aides financières ciblées aux start-up et PME du canton. Après une introduction de Blaise Crettol, collaborateur de l’Institut Entrepreneurship & Management et professeur à la HES-SO Valais, Albert Gaspoz, chef du Centre de contact auprès du service du développement économique du canton du Valais, a présenté les outils de Business Valais pour le soutien aux PME et start-up. Grégoire Luyet, responsable du département entreprises & valorisation de la BCVs, a ensuite évoqué le partenariat entre la Banque et les PME valaisannes. Trois représentants d’entreprises ont apporté leurs témoignages : Eric Valette directeur technique et financier de Planet Horizon Technologies SA, Yan Berchten, CEO de Snowpulse SA et enfin Nicolas Elsig, co-fondateur de MokaStudio Sàrl. Avant de passer à l’échange et au réseautage, Fabio Saya, co-fondateur de b2link, entreprise créée dans le cadre du projet Business Experience de la HES-SO Valais, a également partagé son expérience avec l’auditoire. Prix Créateurs BCVs Après le succès des deux premières éditions, en 2007 et 2009, le Prix Créateurs BCVs, concours de l’idée la plus innovante, a été reconduit en 2011. Fruit d’un partenariat entre la Banque Cantonale du Valais et Business Valais, le Prix Créateurs BCVs s’attache à promouvoir l’esprit d’entreprise et la créativité entrepreneuriale en Valais. Il récompense le projet le plus novateur, quel que soit le domaine d’activités. Pour pouvoir prétendre au prix 2011, les projets devaient être portés par des individus ou des sociétés du Valais ou du Chablais vaudois. En outre, leur mise en œuvre ne devait pas excéder une année. Les entreprises existantes pouvaient également participer à la condition de présenter une nouvelle idée de produit ou service. Le Prix Créateurs BCVs 2007 avait été attribué à O’Soleil pour la commercialisation des lingettes de protection solaire. En 2009, c’est le bouchon Diesel, conçu par Patrick et Fabrice de Gol qui avait remporté le prix. De nombreuses candidatures Pas moins de 53 projets ont été déposés pour cette troisième édition du Prix Créateurs BCVs. Tourisme, industrie, nouvelles technologies, artisanat et services, les entrepreneurs de tous les domaines d’activités ont proposé des idées, mettant ainsi en lumière un potentiel d’innovation très important en Valais et dans le Chablais 03.04.12 11:20 vaudois. Le jury, composé de représentants du monde bancaire, institutionnel et économique, a choisi les trois finalistes, sur la base de critères objectifs comme l’innovation, la faisabilité technique ou encore l’apport économique pour la région. • Machine à café portable, par l’entreprise Gotec SA à Sion Sans fil, cette machine à café portable peut fonctionner sur batterie, via l’allume-cigare de la voiture ou sur une prise traditionnelle. Cinquante pourcents plus petite que les machines conventionnelles, elle se veut écologique. Par ailleurs, elle n’est que peu sujette à la formation de calcaire. L’appareil devrait être produit dès 2012. • Baie vitrée motorisée à mouvement vertical, par l’entreprise Bitz & Savoye à Sion Au lieu de coulisser à gauche ou à droite, la vitre se range intégralement dans une paroi, laissant la vue totalement dégagée. Fabriqué uniquement sur mesure, ce produit sera développé pour les particuliers et les commerces. • Camping-car dans la voiture, par l’entreprise MisC Sport et Loisir à Collombey La Swissroombox offre la possibilité de transformer sa propre voiture en camping-car. Grâce à un système modulaire installé dans le coffre, il est possible de cuisiner, manger, se doucher et dormir dans sa voiture. Aucune modification du véhicule n’est nécessaire et cette nouveauté s’adapte à tous les types de véhicules. Disponible sur commande, la Swissroombox est fabriquée exclusivement en Suisse. Le public a départagé ces trois finalistes, via un vote par SMS ou internet. Grâce à un partenariat avec tous les médias valaisans (Le Nouvelliste, Walliser Bote, Canal 9, Radio Rottu, Rhône FM et Radio Chablais), le trio final a été présenté à un large public. Cette troisième édition du Prix Créateurs BCVs s’est achevée le mercredi 8 juin 2011 à la salle polyvalente de Conthey par une soirée de gala au cours de laquelle André Kudelski, CEO du groupe éponyme, a partagé ses riches expériences d’entrepreneur innovant et visionnaire. Ingénieur en physique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), il a travaillé pour l’entreprise de son père en tant qu’ingénieur avant de séjourner en Californie, à la Silicon Valley. En 1991, il succède à son père à la tête de Kudelski SA. Reconnu par ses pairs, il obtient en 1995 le titre de Global Leader of Tomorrow décerné par le World Economic Forum et en 1996 un Emmy Award décerné par la National Academy of Arts and Sciences pour ses travaux en matière de contrôle d’accès pour la télévision. Le nombreux public présent à la salle polyvalente de Conthey a ainsi pu apprécier les anecdotes et conseils d’un spécialiste avisé. Enfin, en présence de quelque 700 personnes c’est la baie vitrée motorisée à mouvement vertical de l’entreprise Bitz & Savoye à Sion qui a remporté le Prix 2011, obtenant plus du 53 % des voix, sur un total d’environ 2300 votes. Le lauréat a reçu un montant de 10 000 francs en espèces, des prestations de coaching d’une valeur de 15 000 francs ainsi qu’un clip promotionnel d’un montant de 5000 francs. Une quatrième édition du Prix Créateurs est d’ores et déjà prévue en 2013. Espace Création pour les sciences de l’ingénieur et de la santé Le 9 septembre 2011, Espace Création inaugurait ses locaux à la rue de l’Industrie à Sion. Idéalement situés dans les anciennes surfaces de Valrhône, propriétés de la ville de Sion, initiatrice de la démarche, ces lieux accueillent depuis 2010 déjà des créateurs actifs dans les domaines des sciences de l’ingénieur et de la santé. A travers ce choix, la volonté consiste à encourager l’inventivité déployée dans les différents instituts de recherche valaisans et de la mettre en corrélation avec les compétences technologiques de la HES-SO Valais et la qualité d’avant-garde de l’industrie valaisanne. Cet espace se veut un « atelier » permettant aux idées de prendre forme ; il propose aux créateurs des locaux équipés, un accompagnement en matière de financement et surtout le soutien d’entrepreneurs à même de les encadrer et de les guider pour résoudre les difficultés Une dizaine de projets bénéficient déjà de l’appui d’Espace Création. Car si idée, motivation, courage et implication représentent les préalables indispensables à la naissance et au développement d’un concept, bénéficier de l’aide et du soutien de personnes expérimentées s’avère souvent crucial pour sa concrétisation et sa pérennité. Espace Création désire promouvoir l’attrait économique du Valais et de la région de Sion, et également, à terme, créer des emplois. Il se veut un complément à Lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs : La baie vitrée motorisée à mouvement vertical La baie vitrée lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs a pour nom « Swiss Magic Window ». Le système permet d’ouvrir la fenêtre de sa maison de haut en bas, comme dans une voiture. Ainsi, la vue sur l’extérieur est parfaite et intégrale, grâce à une fenêtre complètement ouverte, sans profils de guidage apparents. Au moment de la remise des prix, ce produit était fabriqué uniquement sur mesure par l’entreprise Bitz & Savoye SA et ses partenaires. Jusque-là, pour concevoir et installer la baie vitrée, chaque projet nécessitait de repartir du début : mesures, plans, difficultés à résoudre,... Désormais, le développement et la commercialisation de cette innovation pour les particuliers et les commerces font partie des objectifs de l’entreprise. L’idée est de proposer un kit standardisé, dans le but de limiter les coûts et de rendre le produit accessible au plus grand nombre. De gauche à droite : Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale de la BCVs, André Kudelski, CEO du groupe Kudelski SA, Raymond Bitz et Domenico Savoye associés de l’entreprise Bitz & Savoye SA, lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs et François Seppey, chef du service du développement économique du canton du Valais 04Valeur ajoutee[83-116].indd 103 103 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE l’initiative cantonale The Ark et aux autres entreprises de la même veine des villes de Sierre, Martigny et Monthey. Soutenir cette démarche a paru tellement évident pour la BCVs, tant en regard de sa mission en faveur de l’économie valaisanne que de son engagement au profit de l’innovation et de la création, concrétisé notamment par le Prix Créateurs BCVs. Partie prenante d’Espace Création, la BCVs est représentée au sein du comité stratégique par Pascal Perruchoud, membre de sa direction générale. Plus de 200 acteurs économiques et politiques ont pris part à l’inauguration des locaux d’Espace Création. Jean-Claude Biver, administrateurdélégué de Hublot SA, Benoît Dubuis, directeur d’Eclosion SA, Peter Klopfenstein, CEO d’Hydro Exploitation SA, François Seppey, chef de Service du développement économique du Valais, et Christian Bitschnau, conseiller municipal de Sion, se sont exprimés à l’occasion de la matinée dédiée à l’économie et placée sous le thème « Le Valais qui gagne ». Ensuite, Marcel Maurer, président de la ville de Sion, Pascal Perruchoud, membre de la Direction générale de la BCVs ainsi que différents représentants des autorités cantonales et communales ont étrenné officiellement l’Espace Création. Enfin, la première édition des « Trophées de l’énergie » a été lancée afin de favoriser la visibilité et la reconnaissance de projets novateurs dans le domaine de l’énergie. La remise des prix aura lieu en septembre 2012. Produit intérieur brut (PIB) romand 104 Pour la quatrième année consécutive, la Banque Cantonale du Valais a apporté sa contribution à l’étude et à la publication d’un PIB (produit intérieur brut) romand. Le PIB constitue la mesure de la performance économique d’un pays ou d’un territoire la plus communément utilisée. Essentiel pour analyser l’évolution de la situation économique dans le temps et la comparer entre les régions, cet indicateur fait aussi l’objet de prévisions. Les responsables de l’économie privée et les décideurs politiques peuvent, grâce à ces données, mieux préparer leurs décisions et mieux piloter leurs projets. En Suisse, la Confédération édite un PIB national avec des calculs cantonaux plutôt disparates. Depuis 2008, la Banque Cantonale du Valais, ses consœurs romandes et le Forum des 100, publient un PIB au plan romand assorti de prévisions. Afin de garantir une méthode rigoureuse et 04Valeur ajoutee[83-116].indd 104 transparente de calcul des données, les Banques Cantonales romandes ont confié le mandat à l’institut CREA (centre de recherches économiques appliquées de l’Université de Lausanne). Le Forum des 100, organisé le jeudi 12 mai 2011 à Lausanne, a servi de réceptacle à la présentation des résultats. Pour cette édition, l’étude accompagnant le PIB romand s’est intéressée en particulier à la relation entre la conjoncture romande et la démographie. Il ressort notamment que le lien entre la croissance et la démographie est plus prononcé dans les régions à fort développement que dans celles où le PIB progresse moins rapidement. Les points essentiels de l’étude du PIB romand : En 2010, la Suisse romande, c’est... • un PIB nominal de 132,6 milliards de francs • un quart (24,3%) du PIB nominal suisse • un PIB en hausse de 2,6% en termes réels (corrigés de l’inflation) • une dynamique économique plus accentuée qu’en moyenne nationale • un PIB qui est repassé au-dessus de son niveau d’avant la crise de 2009. En 2011, le PIB de la Suisse romande devrait... • afficher une progression supérieure à celle du PIB suisse. En 2012, le PIB de la Suisse romande devrait... • rester plus dynamique que la moyenne nationale. Les résultats de cette étude et des précédentes sont disponibles sur le site internet www.bcvs.ch, où ils peuvent être téléchargés. Le Valais : un canton à grande vitesse pour les échanges franco-suisses Caractère inédit pour cette rencontre du 21 juin 2011 puisqu’il s’agissait en effet de la première manifestation organisée en Valais par la Chambre Franco-Suisse pour le Commerce et l’Industrie (CFSCI) depuis sa création en 1894. Fruit d’une collaboration entre la Banque Cantonale du Valais, la société TGV Lyria et la CFSCI, cet événement a réuni une septantaine de personnes. Après les souhaits de bienvenue de Maurice Monbaron, président de la CFSCI, Pascal Perruchoud, membre de la Direction générale de la BCVs a brossé le portrait de l’économie valaisanne. Le parterre d’entrepreneurs valaisans, romands et français a notamment pu noter le troisième rang romand du PIB valaisan derrière les cantons de Genève et de Vaud. L’essentiel de la soirée a été consacré à une table ronde réunissant un panel d’entrepreneurs français et valaisans sur le thème « S’implanter et se développer sur les deux marchés ». Jean Bonnard, rédacteur en chef des magazines du journal Le Nouvelliste a assuré la modération de ces regards croisés. L’auditoire a ainsi pu découvrir le parcours semé de peu ou prou d’embûches administratives, les difficultés et les avantages de l’ouverture d’une succursale d’une société valaisanne en France d’une part et de l’implantation en Valais d’une entreprise française d’autre part. Jean-Noël Rey, vice-président de la CFSCI a complété ces témoignages en précisant le rôle de la Chambre, laquelle vise à créer des liens et des synergies entre les acteurs économiques de ces deux pays. A cet égard, la Chambre Franco-Suisse pour le Commerce et l’Industrie se positionne avant tout comme le relais opérationnel des entreprises souhaitant s’implanter commercialement dans l’un ou l’autre pays. Relève PME, assurer la pérennité d’une entreprise Créée en 2008, sous l’égide du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et avec le partenariat d’entreprises privées, notamment les Banques Cantonales romandes, la plate-forme Relève PME réunit entrepreneurs, chefs d’entreprises et cadres intéressés par une démarche de succession, de transmission ou d’achat d’entreprise. L’association Relève PME s’attache à promouvoir et à faciliter la succession d’entreprises. Elle représente, pour les entrepreneurs, une source d’informations et un soutien neutre. Relève PME veut maintenir et consolider le tissu entrepreneurial régional afin de pérenniser les centres de décisions et les emplois en Suisse, plus particulièrement dans les régions latines. Parmi les moyens mis en œuvre pour atteindre ses objectifs, Relève PME organise annuellement des rencontres informatives laissant la part belle aux échanges et discussions. Ainsi, le 24 mars 2011, près de deux cents entrepreneurs et autres acteurs économiques se sont retrouvés aux aurores à l’hôtel du Parc de Martigny pour débattre du thème « Comment assurer la pérennité de l’entreprise ? ». Au programme de cette rencontre matinale, citons un état des lieux de la réforme de l’imposition des entreprises et ses avantages pour cédants et repreneurs, des informations juridiques 03.04.12 11:20 relatives à la succession et des témoignages d’entrepreneurs. Le réseautage s’est déroulé dans un contexte convivial et roboratif, autour d’un brunch. Dans le cadre de son activité, Relève PME a coordonné la réalisation de la brochure « Succession 1.0, le grand changement de générations. L’adieu à l’œuvre de sa vie peut être une véritable chance ». Cet opuscule regroupe de nombreux témoignages, informations, conseils et statistiques. Un « vade-mecum », d’une quinzaine de pages, particulièrement utile, rassemble entre autres les informations essentielles relatives au droit familial, successoral, et fiscal, à l’évaluation de l’entreprise, au financement de la succession et à la nature des contrats. Cette brochure est téléchargeable sur la plate-forme internet de Relève PME : www.relevepme.ch. Journée de l’énergie Labellisée Valais Excellence et surtout Swiss Climate, la Banque Cantonale du Valais est sensible à la question des énergies renouvelables. Pour cette raison notamment, elle a apporté son soutien sous forme de sponsoring à la Journée de l’énergie de la Foire du Valais 2011. Organisée par le CREM (Centre de Recherches Energétiques Municipales) de Martigny, l’EPFL Energy Center (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et CleantechAlps de Sion, cette journée a eu lieu le mercredi 5 octobre 2011 à la salle Bonne de Bourbon à Martigny. L’accident nucléaire de Fukushima et dans la foulée la décision des autorités politiques suisses d’abandonner graduellement la technologie nucléaire d’ici 2035 ont forgé l’un des thèmes principaux de la journée : « Quel approvisionnement en électricité pour la Suisse ? » Les questions ont tout particulièrement porté sur la manière dont la Suisse va, à l’avenir, subvenir aux besoins énergétiques de sa population et de son économie et sur le rôle de l’électricité dans le mix énergétique. Autre point fort de la manifestation : les Smart Cities (villes intelligentes) et cleantech. L’initiative européenne « Smart Cities » ambitionne de faire collaborer les autorités locales, les citoyens, les entreprises, les organismes de recherche et les institutions financières, afin de rendre les villes européennes sobres en carbone et efficaces en énergie. Les potentialités offertes par une telle initiative pour les entreprises de Suisse romande en matière de développement énergétique, technologique et économique ont occupé les discussions. Les présentations de cette journée sont disponibles sur le site www.crem.ch. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 105 Décomposition sectorielle et par branche du PIB romand (valeurs moyennes 1992 - 2010, centre = branches, périphérie = secteurs) Secteur primaire Agriculture, sylviculture, chasse, pêche Secteur secondaire 2,3% 2,3% 25,2% Industries extractives 0,1% Alimentation, textile, cuir, bois, papier, édition 3,7% Chimie, caoutchouc, verre, pierre, métallurgie 5,5% Fabrication de machines, équipements, instruments 7,5% Production et distribution d’électricité et d’eau 2,9% Construction 5,5% Secteur tertiaire 72,5% Commerce de gros et de détails, réparation 13,9% Hôtellerie et restauration Transports, postes et télécommunications 2,9% 5,3% Activités financières et assurances 11,9% Activités immobilières, services aux entreprises 10,7% Administration publique, santé, éducation, sports 21,5% Autres (y. c. location d’immeubles par le propriétaire) 6,2% transmission d’entreprises : ce que les entrepreneurs devraient savoir Extrait de la brochure « Succession 1.0 », disponible au téléchargement sur la plateforme internet de Relève PME : www.relevepme.ch. Quelques recommandations pour réussir la transmission de son entreprise • Commencer à temps Outre la planification habituelle et le choix d’un successeur, il y a en particulier un certain nombre de délais légaux à respecter dans le processus de restructuration. Par ailleurs, des imprévus peuvent surgir (par ex. le renoncement d’un successeur potentiel) et il faut en tenir compte. L’ensemble d’un règlement de succession peut durer 10 ans. • examiner toutes les options La meilleure solution n’est pas toujours la plus proche et la préférée pas forcément réalisable. C’est pourquoi une succession réussie passe par l’examen de toutes les options. • planification complète Une planification complète évite les surprises désagréables et les détours coûteux. • recours à des conseillers et des experts Des consultants externes n’apportent pas seulement leur savoir-faire dans le processus de succession mais aussi un point de vue objectif. • prise en compte des émotions de tous les participants La succession recèle un fort potentiel émotionnel pour l’entrepreneur et il peut en aller de même pour les successeurs, en particulier s’il s’agit de ses enfants. Etre conscient des aspects émotionnels des uns et des autres permet d’éviter des malentendus qui, dans le pire des cas, peuvent provoquer l’échec de la succession. 105 03.04.12 11:20 Stellisee, Zermatt Prisé des amateurs de belles images, le lac de Stellisee est le miroir du Cervin, dans lequel se reflète la face nord-est du célèbre sommet. Lac alpin, sombre miroir de l’infini, ceint de rochers et de prairies. En toi le ciel a perdu son âme, des névés viennent s’y baigner comme autant de rêves cristallins. Hannes Taugwalder « Schwarzsee », « Dialogue avec le silence » Glendyn Verlag - Aarau, 1995 04Valeur ajoutee[83-116].indd 106 03.04.12 11:20 04Valeur ajoutee[83-116].indd 107 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE La marque BCVs, un atout pour l’activité de gestion de fortune Affirmer que l’année 2011 fut particulièrement volatile et profondément incertaine pour les marchés financiers relève de l’euphémisme. Déclarer que l’activité de gestion de fortune planétaire en a sensiblement pâti tient de l’évidence. Soutenir que la confiance demeure le seul critère de choix lorsqu’il s’agit de confier la gestion de son patrimoine à un tiers semble frappé au coin du bon sens. Dans ce contexte, la marque BCVs constitue encore plus que par le passé un atout de taille dans l’activité de gestion de fortune. En effet, grâce à son modèle d’affaires empreint de prudence, de solidité et de pérennité, la BCVs rassure. La forte volatilité des cours boursiers a rappelé avec éloquence la vocation première de la gestion de fortune, à savoir la conservation du patrimoine et sa valorisation sur le long terme. Cette approche faite à la fois de prudence de bon aloi, de durabilité du gain et de recherche de la performance à longue échéance constitue le modèle d’affaires de l’activité de gestion de fortune de la Banque Cantonale du Valais. De plus, l’universalité de ses prestations lui confère une expertise globale en matière d’approche patrimoniale. Ainsi, le conseil dispensé relève à la fois du placement, de l’épargne, de l’investissement boursier, de l’emprunt hypothécaire, de la prévoyance privée et professionnelle ou encore de l’optimisation fiscale. L’accompagnement de la BCVs prend en compte l’ensemble L’année boursière 2011 108 de la situation financière du client, ce que bon nombre de banques spécialisées ne parviennent pas à proposer compte tenu de leur modèle d’affaires axé exclusivement sur la gestion de fortune. En outre, la BCVs a toujours pratiqué une activité traditionnelle, ne succombant pas aux sirènes, fort accortes, d’un certain nombre de produits financiers dont la complexité n’a d’égal que le degré de risques imposé à l’investisseur. Un modèle de gestion éprouvé La philosophie de gestion de fortune de la BCVs privilégie avant tout l’adéquation de la stratégie de placement au profit du client. La gestion et la limitation des risques se situent au centre de la politique de placement de la BCVs. Tout comme Sous l’angle boursier, 2011 aurait pu s’intituler l’année de tous les dangers. Outre le ralentissement économique généralisé, l’année écoulée a été marquée par une conjonction d’évènements extraordinaires de différentes natures. La catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars, a été suivie de la dégradation, par l’agence Standard & Poor’s (S&P), de la notation de solvabilité à long terme de la dette américaine (de AAA à AA+). Cette dépréciation est intervenue en raison de l’incapacité des autorités politiques à s’entendre sur la gestion de l’endettement du pays. La crise de confiance déclenchée par cet événement a généré une violente correction des marchés boursiers (entre 15 à 25 %), difficilement prévisible. Le franc suisse et l’or se sont alors littéralement envolés contre l’ensemble des actifs risqués. Faiblement valorisés, les marchés ont par la suite récupéré une partie de leurs pertes, dans un contexte toutefois extrêmement incertain et volatil. Les développements de la crise de la dette européenne ont d’ailleurs rapidement volé la vedette aux Etats-Unis, déclenchant au gré des nombreux sommets et annonces politiques, des mouvements boursiers extrêmement aléatoires. Partie de la Grèce, la crise de la dette publique s’est intensifiée au point de contaminer une grande partie des pays européens : Portugal, Espagne, Italie et même la France, privée de sa notation AAA. Si l’économie américaine a repris un peu de couleurs dans le courant du deuxième semestre, la situation conjoncturelle en Europe s’est par contre encore dégradée : de plus en plus de nations ont vu poindre la récession. Les pays émergents, moins concernés par les problèmes du monde occidental, ont globalement affiché des croissances solides, proches même de la surchauffe. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 108 d’ailleurs la pérennité de la relation clientèle qui demeure l’une de ses valeurs essentielles. Cette approche, basée à la fois sur la circonspection et la prise de risques soigneusement calculée, ne contrevient pas à la performance comparée des mandats de gestion de la BCVs. Les résultats du nouveau mandat BCVs Actifs Sécurité® le démontrent (voir encadré page 110). Dans un contexte boursier empreint de bouleversements incessants, la meilleure parade réside plus que jamais dans le choix d’une stratégie de placement adaptée recourant aux meilleurs véhicules d’investissement du marché, le tout proposé avec un accompagnement constant et un conseil de qualité. Cette philosophie se situe au cœur de la stratégie commerciale de la BCVs. Ilot privilégié, la Suisse a également été rattrapée par la crise en milieu d’année. En effet, ses exportations ont été marquées par le tassement conjoncturel de ses principaux partenaires. L’envolée du franc suisse, fortement surévalué notamment vis-à-vis de l’Euro (la parité a été frôlée au début août 2011), a amené la Banque Nationale Suisse à prendre une décision inédite : fixer un niveau plancher de 1.20 pour l’EUR / CHF. Courageuse et salvatrice à court terme, pour éviter que la croissance helvétique ne plonge trop fortement, cette mesure n’en est pas pour autant dénuée de risques. Performances 2011 des marchés financiers 115 110 105 100 95 90 85 80 75 Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Obligations (Etats) Obligations (Entreprises) Actions Matières premières Hedge Funds 03.04.12 11:20 La concrétisation opérationnelle prend appui sur le principe d’architecture ouverte. La BCVs ne possède en effet pas de fonds « maison ». Elle agit en revanche comme un entrepreneur général dont les règles de base sont claires : trouver sur le marché les éléments nécessaires pour construire des allocations solides en adéquation avec le profil de l’investisseur. Cette pratique lui permet par ailleurs de garantir une adéquation parfaite entre la stratégie de placement, le profil du client et son degré de propension aux risques. Grâce à l’existence d’une plate-forme de négociation centralisée des Banques Cantonales Suisses, le Swisscanto Fund Desk à Londres, la BCVs est en mesure d’offrir à sa clientèle un assortiment étendu de fonds de placement, en toute simplicité. L’absence totale de conflit d’intérêt représente un élément central de l’offre de la BCVs : les gestionnaires peuvent choisir les meilleures solutions sans aucune contrainte interne. Seuls les besoins de la clientèle dictent les recherches de produits et non l’inverse. Enfin, la Banque est capable de mettre sur pied des solutions totalement individualisées, notamment pour les produits structurés, et ce à des conditions particulièrement attractives. La gestion de fortune, un des trois métiers de la BCVs La gestion de fortune constitue l’un des trois métiers de base de la BCVs, à côté de la banque des entreprises et de la banque de détail. Ce secteur couvre quatre domaines : la gestion de fortune privée (private banking), la gestion institutionnelle (pour les caisses de pensions notamment), la planification financière et la prévoyance privée et professionnelle. Activité réalisée auparavant de manière plutôt périphérique – le fondement étant constitué par les affaires hypothécaires et commerciales –, la gestion de fortune a pris, depuis la transformation de la BCVs en société anonyme, un envol considérable. Depuis 1993, le volume des dépôts confiés à la gestion de la BCVs a été multiplié par plus de quatre. Aujourd’hui, plus de 50 personnes sont entièrement dédiées à la gestion de fortune au sein de la BCVs. Plus de la moitié composent les solides équipes de gestionnaires de fortune, spécialistes et collaborateurs, réparties dans les succursales régionales des villes et les points de vente des principales stations. En outre, une cellule spécialisée, localisée à Sion, est entièrement consacrée à la gestion institutionnelle et à la planification financière. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 109 La BCVs garde le cap Le climat boursier maussade, avec ses indices à la baisse, a entraîné généralement dans la branche bancaire une diminution du volume des fonds gérés. Toutefois, la BCVs est parvenue à limiter cette diminution et – déduction faite de l’effet marché – a même enregistré un apport d’argent frais dans sa masse sous gestion. Notons aussi que pour le seul exercice 2011, la BCVs a enregistré une progression de 718,4 millions de francs de fonds de la clientèle (+ 9,3 %), expression de l’attractivité de la BCVs auprès de nouveaux clients. S’agissant des revenus générés par l’activité de gestion de fortune, la BCVs réalise, malgré une année chahutée, le deuxième meilleur résultat de son histoire. Dans un environnement défavorable, seules les qualités intrinsèques font la différence. Grâce à son modèle d’affaires avant tout rassurant, la BCVs traverse la tempête financière avec stabilité et habileté. Evolution des dépôts en gérance En milliards de francs 6.01 5.96 6.24 5.98 5.57 5.09 5.05 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Evolution du nombre de clients private banking depuis 2004 En % 58.46 62.85 52.44 37.97 28.54 20.70 11.07 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Evolution du résultat des opérations de commissions et de prestations de service En milliers de francs 32'256 30'344 29'986 30'428 28'186 28'212 25'183 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 109 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE Le solde de l’effectif forme le centre de compétences (Trading & Asset management) œuvrant en appui des entités de conseil et de vente. L’activité principale de ce centre réside notamment dans le choix de la politique de placements, dans la gérance centralisée des mandats de gestion ou encore dans la recherche et la mise à disposition de prestations et de produits novateurs. Ces spécialistes traitent directement avec les bourses du monde entier. La BCVs possède en effet une salle des marchés en prise permanente avec les places financières de la planète. Une plate-forme électronique, connectée au réseau international, suit en temps réel l’évolution des transactions. La clientèle privée au centre de l’attention 110 Au fil des années, le portefeuille de clients private banking n’a cessé de croître, preuve que la marque BCVs constitue une 04Valeur ajoutee[83-116].indd 110 0.0 -1.0 -2.0 -3.0 -4.0 -5.0 30.11.2011 31.12.2011 30.11.2011 31.12.2011 31.10.2011 30.09.2011 31.08.2011 31.07.2011 30.06.2011 31.05.2011 30.04.2011 31.03.2011 28.02.2011 31.01.2011 31.12.2010 30.11.2010 31.10.2010 30.09.2010 31.08.2010 -6.0 Mandat BCVs Actifs Sécurité® CHF Moyenne du marché: fonds d’allocation obligations CHF Benchmark Lipper Fond stratégiques obligations CHF Performances des mandats BCVs Actifs Sécurité® en EUR 2.0 1.0 0.0 -1.0 -2.0 -3.0 -4.0 31.10.2011 30.09.2011 31.08.2011 31.07.2011 30.06.2011 31.05.2011 30.04.2011 31.03.2011 28.02.2011 31.01.2011 31.12.2010 30.11.2010 31.10.2010 -5.0 30.09.2010 En 2010, la BCVs avait créé le mandat de gestion BCVs Active Portfolio®, caractérisé par un style de gestion dynamique visant un double objectif : limiter l’impact des baisses de cours sur le patrimoine de l’investisseur et le faire participer aussi à la progression des marchés financiers. Parmi, les trois stratégies d’investissement proposées – Sécurité, Défensif et Offensif –, la première convient particulièrement bien aux investisseurs les plus prudents, compte tenu des circonstances actuelles des marchés boursiers et de leurs perspectives. En effet, les investisseurs privilégiant une stratégie plutôt défensive ont opté ces dernières années pour des fonds de placement composés essentiellement d’obligations. Les titres obligataires, dont le prix fluctue à l’inverse des taux d’intérêts du marché, ont progressé de façon marquée ces dernières années, en raison de la très forte chute précisément des taux d’intérêt. Ces derniers ont encore baissé en 2011, suite à l’intervention de certaines banques centrales dans le contexte de la crise de la dette publique européenne et américaine. Le potentiel de baisse supplémentaire semble aujourd’hui épuisé, tant les taux étatiques des pays les plus sûrs frôlent déjà le plancher de zéro. Dans l’optique d’une normalisation de la situation économique, le potentiel de hausse des taux d’intérêts et de baisse du cours des obligations pourrait être important et, le cas échéant, exercer une influence défavorable sur les stratégies d’investissement axées sur la prudence. Afin de répondre à cette problématique, la BCVs propose le mandat de gestion BCVs Actifs Sécurité® en francs suisses et en euros. Cette stratégie de gestion active permet, pour un profil risque globalement identique à celui d’un fonds d’allocation obligataire, de limiter, en cas de hausse des taux d’intérêts, l’impact négatif sur la performance. Cet objectif peut être atteint grâce à une approche de gestion flexible. Les gérants de l’Asset Management BCVs modifient ainsi l’allocation du portefeuille et sélectionnent, indépendamment de tout benchmark, les titres et produits actifs permettant d’accroître sa stabilité. La période entre le 31 août 2010 (date de lancement du produit) et le milieu de l’année 2011 illustre tout à fait cette capacité de protection vis-à-vis des fonds d’allocation traditionnels, fortement exposés à l’évolution, alors légèrement haussière des taux d’intérêts. Au deuxième semestre, le retour des taux d’intérêts dans le contexte extraordinaire de la crise financière, a temporairement neutralisé ce phénomène. Pour 2012, même en cas de stabilisation des intérêts, les mandats BCVs Actifs Sécurité® devraient générer des résultats supérieurs aux mandats à gestion traditionnelle, privilégiant une approche plus indicielle. Performances des mandats BCVs Actifs Sécurité® en CHF 1.0 31.08.2010 Le mandat de gestion BCVs Actifs Sécurité® totalement adapté aux clients privilégiant la prudence dans leurs investissements Mandat BCVs Actifs Sécurité ® EUR Moyenne du marché: fonds d’allocation obligations EUR alternative de choix à côté des grandes enseignes suisses et internationales. L’évolution des réglementations en matière de gestion de fortune et de la législation transfrontalière ont modifié la donne. Ce contexte international en pleine mutation transforme en avantage le fait que la BCVs ne dispose pas de relais internationaux, l’affranchissant ainsi de toute pression étrangère. Cela étant, la Banque met tout en œuvre pour appliquer à la lettre les différentes prescriptions concernées. Sa stratégie commerciale s’articule autour de la clientèle domiciliée en Suisse, en particulier en Valais. L’objectif principal consiste à consolider et à accroître cette clientèle. L’accent est ici mis sur la croissance organique, la rétention des avoirs, la fidélisation des clients existants et le développement de nouvelles relations d’affaires. L’attractivité du Valais tant en qualité de terre de domicile que de lieu de vacances constitue un potentiel avéré de développement pour l’économie valaisanne en général et pour le domaine bancaire en particulier. La gestion institutionnelle, un domaine de pointe La clientèle institutionnelle prend une place particulière au sein de l’activité de gestion de fortune de la BCVs. En effet, elle constitue d’une part un volume d’encours très important. D’autre part, elle nécessite des adaptations constantes en termes de solutions d’investissement. Cette clientèle professionnelle constitue un stimulant perpétuel pour découvrir de nouvelles voies en termes de gestion de fortune. Souvent d’ailleurs, elle fait figure de pilote pour des idées novatrices. Le traitement de ce domaine singulier est du ressort d’une équipe de spécialistes, dédiés entièrement au service et aux relations avec les institutionnels. 03.04.12 11:20 Avec un environnement en perpétuelle mutation, l’information demeure l’outil essentiel des investisseurs institutionnels. Les aspects purement formels liés aux caisses de pension sont actuellement revus, sous l’égide de la réforme structurelle de la LPP (Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité). De nouvelles normes sont dès lors intégrées et elles doivent bien entendu être appliquées par toutes les institutions de prévoyance (IP), ce qui génère toujours plus de travail administratif. Lorsqu’on y ajoute les fluctuations importantes des marchés financiers, on comprend mieux la complexité du monde des IP, tenaillé entre les exigences de rentabilité, de sécurité et de liquidité et les réalités boursières. L’équipe des Institutionnels de la BCVs s’engage quotidiennement à conseiller et épauler sa clientèle avec un haut degré de professionnalisme. C’est dans cet état d’esprit que la BCVs a mis sur pied, depuis plus de dix ans, une manifestation s’adressant exclusivement aux institutionnels. L’année 2011 a vu se dérouler la 14e édition avec une large participation des caisses de pension valaisannes. A nouveau, la qualité des orateurs a été très élevée et a joué un rôle essentiel dans la réussite de cette journée. Julian Garel Jones, de Polunin Capital Partners Ltd à Londres, a largement parcouru les tenants et aboutissants des marchés émergents, un thème aujourd’hui central dans toute allocation d’actifs institutionnelle. Le professeur d’économie à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), et actuel membre du Conseil de banque de la Banque Nationale Suisse (BNS), Cédric Tille, a ensuite brossé un portrait très incisif sur l’environnement macroéconomique, avec une pertinence tout à fait remarquable. Enfin, la clientèle a pu apprécier l’intervention sur les hedge funds de Christophe Sarrasin, Head of Investment Manager Research chez Nestlé Capital Advisers à Vevey, une référence en la matière. Des experts en planification financière La Banque Cantonale du Valais a développé au fil des années un centre de compétences en matière de planification financière. Grâce à ses spécialistes et à des outils informatiques de pointe, la Banque réalise des analyses poussées de situations financières individuelles et propose toute une série de mesures visant à garantir la couverture optimale des besoins financiers du client dans les différentes étapes de sa vie. Grâce à l’analyse individuelle de planification financière de la BCVs, la situation patrimoniale est appréciée en toute transparence et la fiscalité optimisée. En outre, la restructuration et la diversification du patrimoine améliorent la répartition des risques ; l’évaluation complète permet en effet de définir précisément le profil risque de chacun. Les solutions proposées par la planification financière permettent d’assurer une garantie de revenus en cas d’invalidité, de décès et lors du départ à la retraite. Enfin, la prise en compte des questions matrimoniales et successorales contribue à préserver le patrimoine pour les survivants. Swisscanto, un partenaire privilégié Grâce à son partenariat avec Swisscanto, la BCVs dispose d’un réseau international et d’une gamme de prestations et de produits comparativement parmi les meilleurs du marché. Centre de compétences d’ingénierie financière des Banques Cantonales, Swisscanto Holding SA gère une fortune de plus de 52 milliards de francs dont plus de 42 milliards dans 121 fonds de placements. Cette société est l’un des leaders de la gestion d’actifs en Suisse, proposant des solutions de placement et de prévoyance aux particuliers, aux entreprises et aux institutions. Swisscanto est régulièrement primé au niveau national et international comme l’un des meilleurs promoteurs de fonds. Cette entreprise est connue pour son enquête sur les caisses de pension, réalisée et publiée chaque année et pour son rôle de pionnière dans le domaine des placements durables. En effet, Swisscanto a rapidement reconnu que le développement durable était plus qu’un effet de mode. Dès 1998, le premier fonds de développement durable était lancé, associant rendement et durabilité de manière performante. Depuis cette époque, les décisions d’investissement prennent en compte, outre les indices financiers traditionnels, des critères environnementaux et sociaux transparents, sur la base d’un concept de placement clair, compréhensible et orienté vers la performance. Cette entreprise collective des Banques Cantonales emploie 390 collaboratrices et collaborateurs à Zurich, Berne, Bâle, Pully, Londres, Francfort-sur-le-Main, Milan et au Luxembourg. Création d’une structure pour les gérants de fortune indépendants Parmi les nombreux acteurs du private banking, les gérants de fortune indépendants ou plus communément appelés les tiers gérants évoluent avec un statut particulier. Professionnels de la gestion de fortune à leur compte ou au sein d’une société indépendante, ils se focalisent sur le conseil et la gestion plutôt que sur les produits et leur structuration. Afin d’exercer leur métier, ils doivent pouvoir s’appuyer sur une infrastructure bancaire performante. Pour tous les gérants de fortune indépendants la choisissant comme banque dépositaire, la BCVs a créé à leur intention une cellule spécialisée rattachée au département Asset Management. Cette plate-forme offre ainsi aux tiers gérants un contact privilégié et l’expertise des équipes de spécialistes de la BCVs. Porte d’entrée unique, cette structure gère ainsi l’ensemble des demandes, assure la rapidité d’accès aux différents services de la Banque ainsi qu’aux tables de marché, délivre des solutions sur mesure en termes de reporting et de transfert des données. En outre, le positionnement universel de la BCVs à travers la pratique également des métiers de banque de détail et des entreprises constitue un avantage manifeste aux yeux des gérants indépendants devant répondre à des attentes multiples dans leur activité de conseil. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 111 Le service gérants indépendants/advisory De gauche à droite : Claude-Alain Bérard, conseiller gérants indépendants, Fabrice Constantin, membre de direction et responsable du département Asset Management, Didier Rion, conseiller gérants indépendants et Cynthia Lartigue, gestionnaire gérants indépendants 111 03.04.12 11:20 L’embouchure du Rhône dans le lac Léman La rencontre entre le Rhône et le lac Léman se caractérise par une faune et une flore spécifiques. Marécages, forêts alluviales et roselières servent en effet de lieu d’accueil à de nombreux oiseaux migrateurs et constituent un poste d’observation idéal. (…) le Rhône apporte avec lui l’altitude. Enfant de la haute montagne, il entraîne à sa suite son climat, son air pur ; il est fils des hauteurs, il en garde la sauvagerie et puis l’élan qu’il a pris sur leurs pentes, qui ne retombera à vrai dire, jamais et qu’il conservera tout le long de son cours. Charles-Ferdinand Ramuz « Muzot », dans « Rilke en Valais » Editions des Terreaux - Lausanne, 1946 04Valeur ajoutee[83-116].indd 112 03.04.12 11:20 04Valeur ajoutee[83-116].indd 113 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE La BCVs labellisée SwissClimate CO2e1-évalué La Banque Cantonale du Valais a obtenu en mai 2011 la labellisation SwissClimate CO2e-évalué, catégorie bronze. Cette reconnaissance, décernée par l’entreprise Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par la SQS (Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management), atteste de la politique climatique active de la BCVs. Dans ce contexte, la Banque a procédé à l’établissement de son bilan carbone et à la définition de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’obtention du label SwissClimate CO2e-évalué s’inscrit dans le prolongement des certifications ISO 9001 et ISO 14001 et du label Valais Excellence décrochés par la BCVs en février 2010. Le label SwissClimate CO2e1 a été décerné à la BCVs sur la base d’un bilan complet des émissions de gaz à effet de serre résultant de ses activités, selon la norme 14064-1 de l’International Organization for Standardization (ISO). Cette norme décrit les fondements et exigences se rapportant à la quantification et au monitoring des émissions des gaz à effet de serre et de leur réduction au niveau de l’entreprise. SwissClimate CO2e est le premier label climatique en Suisse contrôlé par une organisation indépendante, la SQS. Pour l’ensemble de l’année 2010, la BCVs a émis un peu plus de 1200 tonnes de CO2e. Ces émissions sont réparties en trois catégories : émissions directes relatives principalement au chauffage, émissions indirectes générées par la consommation de courant électrique et autres émissions indirectes concernant les trajets pendulaires des employés, les déplacements d’affaires, la consommation de papier et les envois. L’attribution de ce label repose sur une déclaration d’intention de la BCVs s’engageant à réduire de façon continue et significative ses émissions de gaz à effet de serre. Le label SwissClimate CO2e-évalué obtenu par la BCVs est renouvelable annuellement. Swiss Climate SA lutte contre le réchauffement climatique L’entreprise Swiss Climate SA, dont le siège est à Berne, encourage le développement de projets climatiques et dispense des conseils aux entreprises dans le domaine du climat. Elle fournit des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, principalement engendré par les émissions de gaz à effet de serre résultant des acti- 114 1 Le « e » signifie « équivalent » et indique que tous les gaz sont convertis en équivalent CO2. 04Valeur ajoutee[83-116].indd 114 vités humaines. Ainsi, seule une réduction de ces émissions peut mener à une stabilisation du réchauffement à long terme. Swiss Climate SA développe des actions concrètes pour l’utilisation durable des ressources naturelles, pour la réduction des émissions de CO2e et pour la promotion des énergies renouvelables. Un nouveau label transparent et certifié Dans le domaine de la protection du climat, de nombreuses démarches sont mises en place au sein des entreprises et des organisations. La transparence de ces activités et la communication des standards de référence font par contre souvent défaut. Ce constat a présidé à la création d’un nouveau label objectif et certifié garantissant un engagement significatif de la part d’une entreprise. Lancé en 2009, ce label compte aujourd’hui une vingtaine de membres, des entreprises et des institutions suisses. Il constitue une marque de qualité pour toutes les organisations et les entreprises poursuivant une stratégie climatique durable et globale et se positionne comme le seul indicateur du genre pouvant être appliqué à toutes les branches. Son attribution est soumise à l’approbation de la SQS (Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management). La SQS, leader suisse dans le domaine, est l’une des premières organisations mondiales de certification et d’évaluation. Après une année, la validité de la certification peut être prolongée par un nouveau bilan pour autant que les directives du label soient respectées. Une certification en trois étapes Le label SwissClimate propose une certification en trois étapes. La première étape – label CO2e-évalué bronze – consiste en l’établissement d’un bilan carbone certifié de l’entreprise et en la définition de mesures de réduction d’émissions des gaz à effet de serre. La seconde catégorie, intitulée CO2e-optimisé argent, suppose des participations dans des projets de réduction d’émissions internes ou externes à l’entreprise. Le montant des investissements nécessaires dépend des émissions totales générées par l’entreprise. Enfin, la dernière étape – CO2e-neutre or – atteste de la neutralité climatique et nécessite que toutes les émissions de l’entreprise soient compensées par l’utilisation finale de crédits carbones, conformes aux directives de Kyoto. La Banque Cantonale du Valais a passé avec succès la première étape et œuvre dans la perspective d’obtenir à terme le label argent, CO2e-optimisé. La BCVs, une banque verte Le modèle d’affaires de la BCVs repose aussi sur des valeurs de pérennité et de durabilité. Sa philosophie d’entreprise marque une grande proximité avec les préoccupations environnementales. Récipiendaire d’une mission économique confiée par le peuple valaisan, la BCVs partage les préoccupations du Valais, de son économie et de ses habitants ; la politique climatique en fait partie. Depuis, un certain nombre d’années déjà, la BCVs a mis son expertise bancaire au service de la protection de l’environnement en intervenant dans ses deux activités de base : le financement (Crédit Minergie®, Crédit rénovation, prêt personnel EcoDrive,...) et les placements (Swisscanto Green Invest, Swisscanto Cimate Invest, Swisscanto Water Invest, Swisscanto Swiss Red Cross Charity Fund,...). Avec le label SwissClimate, la BCVs franchit un pas supplémentaire ; elle démontre non seulement qu’elle se préoccupe de son taux d’émissions de CO2e mais également qu’elle poursuit une stratégie pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le bilan carbone lui permet en effet d’identifier ses principales sources d’émissions et leur potentiel de réduction. Sur cette base, la Banque met en œuvre un certain nombre de mesures visant à diminuer ses émissions. Des améliorations techniques permettront par exemple d’optimiser la gestion du chauffage ou de renforcer 03.04.12 11:20 La BCVs prend des mesures pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre Selon le bilan d’émissions de gaz à effet de serre établi pour la Banque Cantonale du Valais, les trajets pendulaires du personnel de l’entreprise représentent la principale source de ces émissions. Le chauffage et l’électricité arrivent de manière équivalente en deuxième position. L’obtention du label SwissClimate CO2e-évalué, catégorie bronze, a permis d’établir un état des lieux. Sur cette base, la BCVs s’est engagée par une déclaration d’intention à réduire ses émissions de CO2. Le catalogue de mesures établi à cet effet a déjà débouché sur un certain nombre d’actions concrètes. Bref passage en revue des mesures réalisées, en cours ou prévues. Communication & marketing Rapport annuel Impression sur du papier composé majoritairement de fibres recyclées certifié FSC (Forest Stewardship Council) Autres publications : Lettre économique, Lettre aux actionnaires, Portrait BCVs Impression sur papier 100% recyclé et auprès d’une imprimerie labellisée MyClimate (climatiquement neutre) et FSC Agenda BCVs Mise en place d’un processus visant à s’assurer de l’utilisation réelle de l’agenda papier BCVs avec comme résultat une diminution sensible du nombre d’agendas et par conséquent d’envois Promotion de la fonctionnalité e-document Encouragement actif de la clientèle à recevoir en format électronique ses justificatifs bancaires (voir encadré, page 116) Sponsoring : veiller à la protection du climat lors de sponsoring d’événements Partenaire de Sion Air Show. L’organisation de l’événement a pris des mesures de rachat des émissions de CO2 des démonstrations et entrepris les démarches pour une labellisation SwissClimate. Sponsoring : selon les opportunités soutenir des événements liés à la protection de l’environnement Partenaire principal de Velopass en Valais. Ce projet propose des vélos en libre service 7 jours sur 7 et 24h sur 24 à Sion et dans le Chablais (voir partie valeur partenariale, page 126) Partenaire de l’organisation de la journée de l’énergie dans le cadre de la Foire du Valais à Martigny (voir chapitre La Banque des entreprises, page 105) economat Favoriser les impressions recto/verso Mise sur pied d’un indicateur relatif aux tirages recto-verso (43.11 % de l’ensemble des tirages fin août 2011) Utilisation du papier de type FSC (Forest Stewardship Council) Remplacer l’utilisation du papier traditionnel par un papier FSC Agir en qualité de prescripteur auprès des fournisseurs Rendre attentifs les fournisseurs à l’enjeu climatique, notamment les imprimeurs, pour les inciter à obtenir les certifications spécifiques à leur branche (exemple label MyClimate) immeubles & infrastructures Optimiser la gestion du chauffage, principalement dans les succursales Modification de la régulation du chauffage et de la ventilation dans le cadre du plan de travaux prévus en 2012 auprès de certaines succursales (déjà effectuée en 2011 à Brigue, Viège, Zermatt et Sierre) Etude prévue de l’extension de la gestion du chauffage à distance Privilégier l’éclairage LED Modification partielle de l’éclairage avec des solutions LED dans le cadre du plan de travaux prévus en 2012 auprès de certaines succursales (déjà effectuée en 2011 à Brigue, Viège, Zermatt, Sion et Crans) Mise en place d’une alerte pour extinction des écrans et des appareils électriques Etude prévue ressources humaines Mesures en cours ou prévues Sensibiliser les collaborateurs en matière d’économie énergétique Soutenir les collaborateurs en matière de changements de comportement dans l’exercice de leur activité quotidienne (intensifier des impressions recto-verso, favoriser la communication par e-mail...) et prendre des mesures d’acceptation de ce changement, par le biais de conférence, cours... Proposer aux collaborateurs des « cours ecodrive » lors de déplacements pendulaires en véhicules privés Mettre en évidence les points actuels de la règlementation interne en matière d’économie d’énergie et les étoffer selon les cas Source des émissions de CO2e de la BCVs en 2010 Trajets de collaborateurs 36% Chauffage 22% Déplacements professionnels 4% Electricité 23% Envois 6% 04Valeur ajoutee[83-116].indd 115 Papier et imprimerie 9% 115 03.04.12 11:20 VALEUR AjoUtéE l’isolation des bâtiments. Des démarches comportementales mettront plus en évidence, entre autres, la nécessité de favoriser la communication et les supports électroniques ou l’utilisation du papier recyclé. La Banque agira également comme prescripteur en rendant ses partenaires et fournisseurs attentifs à l’enjeu climatique. Déclaration d’intention L’obtention du label Swiss Climate bronze CO2e-évalué est liée pour la BCVs à une déclaration d’intention prévoyant une amélioration constante du bilan des gaz à effet de serre, dont voici un extrait: « Le changement climatique global constitue un défi. Une politique climatique durable renforce la force innovatrice de l’économie et lui permet d’accéder à de nouveaux marchés. Pour la Banque Cantonale du Valais, il s’agit dans ce contexte de tenir compte du caractère supportable pour l’économie des mesures qui contribuent à réduire les émissions de CO2. La politique climatique ne peut cependant être performante que si elle renforce la compétitivité de production des biens et services. La BCVs veut promouvoir dans son activité l’utilisation de systèmes qui contribuent à la réduction des émissions de CO2, en termes d’équipements ou de fournitures à acquérir, de comportement des collaborateurs, de produits et services offerts à la clientèle ainsi que lors d’événements auxquels elle participe. » La quête de l’excellence La BCVs est la seule entreprise active en Valais au bénéfice d’un label Swiss Climate CO2e. Cette distinction s’inscrit dans la continuité de la double certification ISO 9001 et 14001 et du label Valais Excellence, obtenus il y a plus de deux ans. Ainsi, la BCVs est l’une des seules banques de Suisse à cumuler l’ensemble des reconnaissances liées tant au management de la qualité qu’à la protection de l’environnement. Certification ISO 9001 et 14001 Depuis 2009, la BCVs est certifiée ISO 9001 et 14001. La norme ISO 9001 définit les exigences pour les systèmes de la gestion de la qualité. Elle est fermement établie comme la norme appliquée mondialement pour donner l’assurance de qualité et augmenter la satisfaction des clients dans les rapports clients-fournisseurs. Le terme de gestion de la qualité recouvre ce que l’entreprise met en œuvre tant pour satisfaire aux exigences de qualité des clients qu’aux exigences réglementaires applicables ; le tout doit s’inscrire dans un cadre d’amélioration de la satisfaction des clients et de progression continue de la performance de l’entreprise dans la réalisation de ses objectifs. E-document, rapide, économique et écologique ISO 14001 définit les exigences pour les systèmes de management environnemental. Une telle méthode constitue un outil de gestion permettant à l’entreprise d’identifier et de maîtriser l’impact environnemental de ses activités, produits ou services. Elle offre en outre la possibilité de mettre en œuvre une approche systématique pour définir des objectifs environnementaux, les atteindre et démontrer qu’ils l’ont été. Label Valais Excellence La Banque Cantonale du Valais bénéficie également depuis 2009 du label Valais Excellence. Seule banque en Valais au bénéfice de ces reconnaissances de qualité, la BCVs partage totalement la vision ainsi que les valeurs de durabilité et de compétence défendues par le label Valais Excellence. Ce label a été créé pour distinguer les entreprises valaisannes à la fois les plus performantes et les plus citoyennes, soucieuses de leur rôle social et environnemental et désireuses de tendre vers une amélioration continue de leurs produits et services. La mission de la BCVs s’inscrit pleinement dans le cadre de référence du label Valais Excellence. En effet, elle œuvre en faveur du Valais, de son économie et de sa population. Elle partage de surcroît les défis et préoccupations des Valaisannes et Valaisans en leur proposant des prestations bancaires adaptées. Par sa certification, la BCVs soutient la vision d’un Valais moderne et performant. Evolution du nombre de e-documents produits Le programme e-banking BCVs propose, parmi ses nombreuses fonctionnalités, le e-document. Cette prestation permet à l’utilisateur de la plate-forme e-banking de recevoir en format électronique ses justificatifs bancaires (avis de débit, de crédit, relevé de compte périodique détaillé et autres). Ces documents sont accessibles rapidement, de manière confortable, sûre et sans papier. Ils sont conservés 180 jours et peuvent être consultés, imprimés et téléchargés sans aucune restriction. Cette prestation est avantageuse non seulement au niveau du confort pour l’utilisateur, mais également d’un point de vue écologique; plus de papiers inutiles, seuls les documents dont le client a besoin sont imprimés. L’inscription à cette prestation se fait par le biais de la rubrique « paramètres » de la plate-forme internet e-banking de la BCVs. Evolution du pourcentage de comptes inscrits au e-document par rapport au nombre total de comptes existants 8.26% 631'802 Nombre de documents 338'713 54'348 2009 2010 2011 Evolution du nombre de clients ayant reçu des e-documents 126'376 Nombre de clients 5.52% 59'169 2.60% 116 2'642 2009 04Valeur ajoutee[83-116].indd 116 2010 2011 2009 2010 2011 03.04.12 11:20 Valeur partenariale Les ressources humaines Marqué habituellement par une stabilité certaine, l’effectif de la Banque Cantonale du Valais a connu, en 2011, une croissance de près de 2,7 % pour atteindre 441,4 unités de travail à temps complet. Entièrement dédiés à l’activité de conseil, ces postes supplémentaires ont permis d’accompagner le formidable développement des affaires de la Banque ces dernières années. qualité, constitue un facteur d’importance dans la poursuite d’une stratégie de croissance. Dans ce contexte, la BCVs valorise de manière prononcée ses nombreux talents, renforce le programme de formation continue et contribue à ouvrir encore plus de possibilités de progression pour favoriser l’épanouissement professionnel des employés. L’acquisition de compétences externes s’inscrit également dans cette démarche. Les 11,5 postes supplémentaires créés ont servi, pour une bonne partie, à renforcer l’activité de conseil à la clientèle dans le domaine de la gestion de fortune. Pour rappel, le développement de ce secteur figure au centre des priorités de la BCVs. La création de deux nouvelles succursales en 2011 – Conthey/Vétroz et Fully – a également nécessité une dotation en ressources humaines complémentaires, tout comme d’autres activités de conseil aux entreprises. L’activité bancaire est avant tout une affaire d’hommes et de femmes. La valeur ajoutée humaine y joue un rôle fondamental. La gestion des effectifs, tant sous l’angle du nombre que de la tivité au sein de la BCVs (voir encadré ci-dessous). Dans un secteur bancaire marqué en permanence par des changements, la constance du personnel influence positivement la relation avec le client, contribuant manifestement à garantir sa pérennité. Plus qu’une prestation, le client attend en effet de sa banque un contact personnalisé, un suivi, un conseil. Un lien de confiance doit s’établir entre lui et la personne en charge de ses affaires financières. Cette confiance se construit et se cultive dans la durée. Pour permettre au métier de conseil, colonne vertébrale de l’activité de la BCVs, de se dérouler dans des conditions optimales, près de 200 fonctions La stabilité des effectifs, un atout Les collaboratrices et collaborateurs font preuve, comparativement à bien d’autres entreprises, d’une grande longévité d’ac- Eclairage statistique Traduit en nombre de collaboratrices et collaborateurs, l’effectif de la Banque Cantonale du Valais s’élève au 31 décembre 2011 à 507 personnes. Les femmes forment le 44 % de l’effectif total. La moyenne d’âge du collaborateur s’élève à 42,8 ans et celle de son ancienneté à 16,2 ans. Ce portrait permet encore de noter un taux de rotation des effectifs demeurant à un très bas niveau, 4,11 % en 2011. Evolution des effectifs (y.c. temporaires, apprentis et stagiaires) 479 429.5 427.7 426.2 441.4 429.9 427.4 507 496 491 485 482 Pyramide d’ancienneté au 31.12.2011 (sans les apprentis) 2006 Moyenne d’ancienneté : 16,2 ans 2007 2008 2009 2010 Nombre de postes à temps complet Ancienneté 2011 Nombre de personnes >40 1 6 36 - 40 31 31 - 35 6 En 2011, répartition des départs : 63 % cadres, 37 % collaborateurs 37 9 26 - 30 Taux de rotation des effectifs (nombre de départs/ effectif moyen de l’année) 5.59% 18 24 21 - 25 4.89% 29 16 - 20 33 11 - 15 35 6 - 10 37 3.79% 31 0 4.11% 3.29% 2.87% 37 38 60 0-5 4.04% 20 Femmes 05Valeur partenariale[117-128].indd 117 45 40 60 Hommes 80 100 120 Nombre de personnes 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 117 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE différentes s’avèrent nécessaires. Qu’il s’agisse de tâches de contrôle, d’analyse, de recherche, de logistique ou encore d’informatique, chacune apporte une pierre à l’édifice de la réussite de la BCVs. La formation pour préparer l’avenir aujourd’hui Dans un secteur bancaire fortement soumis à la concurrence, la formation constitue un outil de différenciation important. Elle sert de socle, de complément ou de développement pour l’expérience professionnelle acquise en pratique. Elle permet d’assurer adéquatement la relève. Dans ce contexte, la Banque Cantonale du Valais accorde une grande importance à la formation de base de ses 24 apprentis et six stagiaires. L’avenir passe également par le développement et le perfectionnement des connaissances et compétences du personnel. La formation continue joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’entreprise à moyen et long terme. L’apprentissage de commerce bancaire Au 31 décembre 2011, 30 jeunes gens occupent au sein de la BCVs les postes d’apprentis et de stagiaires. A l’image de l’effectif global, ce nombre se caractérise par une augmentation, en l’occurrence 24 % en cinq ans. L’essentiel de l’apprentissage se déroule à la place de travail. La BCVs organise un plan de formation permettant aux apprentis de découvrir les métiers principaux de la Banque. Ainsi, ils participent aux activités d’accueil et de guichet, de conseil à la clientèle et de gestion de fortune. Des stages auprès des services centraux tels que les paiements, la comptabilité ou encore les centres de compétences analyse crédits et marchés financiers complètent le programme. Encadrés par des formateurs expérimentés – collaboratrices et collaborateurs de la banque ayant suivi des cours pour les accompagner dans leur cursus –, les apprentis font l’objet d’évaluations régulières sous forme d’entretiens. L’apprentissage de commerce bancaire dure trois ans. L’emploi du temps se répartit entre l’activité à la place travail et les cours professionnels. Cette proportion varie selon le profil de formation suivi par l’apprenti. Il peut en effet choisir entre le profil E (élargi) et la maturité professionnelle commerciale. Dans le premier cas, il se rend aux cours professionnels deux jours en première année, puis un jour et demi par semaine pour les deux dernières années d’apprentissage. Au terme de sa formation, il obtient un Certificat Fédéral de Capacité (CFC). S’agissant de la maturité, deux jours de cours font partie de son planning hebdomadaire durant les trois ans. En plus du CFC, l’apprenti obtient, ses examens réussis, une maturité professionnelle commerciale. Celle-ci lui facilite l’accès à des formations supérieures. Les cours professionnels se déroulent au Centre de Formation Professionnelle de Sion et auprès de la Berufsschule à Brigue pour les apprentis germanophones. De plus, les apprentis suivent des cours spécifiques à la filière bancaire. Après un cours d’introduction de cinq jours, trente jours de formation sont répartis sur toute la durée de l’apprentissage. Ils ont lieu au Center for Young Professionnals in Banking à Lausanne pour les apprentis francophones et à Berne pour les germanophones. Ce programme permet à chacun de disposer de connaissances théoriques propres à sa branche d’activité et de se préparer aux examens finaux. Un programme de formation en 18 mois Les jeunes diplômés d’écoles supérieures de commerce et des collèges, intéressés par le monde bancaire peuvent effectuer un programme de formation de 18 mois à plein temps au sein de la Banque Cantonale du Valais. Cette première expérience professionnelle leur permet de se confronter aux exigences du domaine. Les stagiaires, encadrés par des formateurs, effectuent l’essentiel du programme à la place de travail. En outre, ils suivent parallèlement une solide formation théorique de 16 jours au Center for Young Professionals in Banking auxquels s’ajoute une intense préparation individuelle (travaux personnels et formation à distance). La formation, meilleur ingrédient pour préparer la relève Le succès sur la scène bancaire se prépare dans les coulisses de la formation. Acquérir constamment de nouvelles connaissances pour améliorer sans cesse Parcours terminé avec succès En 2011, sept apprentis de la BCVs ont obtenu leur Certificat Fédéral de Capacité (CFC) d’employé de commerce « Banque ». Labellisée «entreprise formatrice» par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT), la BCVs se positionne comme un acteur de référence dans le domaine de la formation des jeunes. La dimension pédagogique de la BCVs s’intègre pleinement dans sa mission économique. Contribuer à l’essor harmonieux de l’économie valaisanne se traduit aussi, pour la Banque, par un engagement en amont, consistant à promouvoir les conditions nécessaires pour fournir au marché du travail des professionnels de bon niveau. Au terme de leur formation, quatre apprentis ont bénéficié d’un contrat de travail auprès de la BCVs. 118 De gauche à droite : Gilles Bianco, Savièse (avec maturité professionnelle commerciale), Camille Bourgeois, Martigny, Maxime Bonvin, Icogne (avec maturité professionnelle commerciale), Claudine Kalbermatter, Steg (avec maturité professionnelle commerciale), Olivier Bonvin, Flanthey, Patricia Pfaffen, Visp et Dominic Zenklusen, Simplon Dorf 05Valeur partenariale[117-128].indd 118 03.04.12 11:34 son savoir-faire devient essentiel pour se démarquer à l’aune de la qualité et de la compétence. En outre, la lecture de la pyramide des âges de la BCVs met en évidence le soin à apporter à la relève. La stratégie en la matière s’articule sur l’évaluation du potentiel des personnes susceptibles d’endosser à terme des fonctions managériales ou des fonctions techniques supérieures. Dans ce contexte, la BCVs s’attache à privilégier la formation continue parmi ses employé(e)s pour leur permettre de progresser dans leurs activités professionnelles. Un accent tout particulier est porté sur le développement des qualités de management. Des formations idoines permettent de doter l’ensemble des cadres de conduite d’instruments nécessaires à l’accomplissement de leur activité d’encadrement. De plus, tous les nouveaux managers promus ou engagés suivent un cursus spécifique au moment de la prise en main de leur nouvelle fonction. Par ailleurs et selon les nécessités, des accompagnements individuels ou ciblés sont parfois organisés. En 2011, 80 responsables de conduite, quel que soit leur niveau de responsabilité managériale, ont pris part à la formation MASTERSHIP (voir encadré ci-contre). Dans la mise à niveau des connaissances et le perfectionnement constant, diverses solutions de formation s’offrent aux collaboratrices et collaborateurs, pour certaines organisées par la Banque elle-même, pour d’autres mises sur pied auprès d’instituts spécialisés. En fonction des qualifications requises par leur poste, les collaboratrices et collaborateurs peuvent suivre des cours de langue ou des séminaires relatifs à l’organisation du travail ou au développement de l’efficacité personnelle par exemple. Le domaine bancaire étant très réglementé, de nombreuses séances de mise à niveau des connaissances en la matière ont également eu lieu. Préparation à la retraite et planification financière La Banque organise, en collaboration avec Pro Senectute Valais, un séminaire pour ses collaboratrices et collaborateurs approchant le terme de leur activité professionnelle. Leurs conjoints ou partenaires y sont également conviés. Durant trois jours, ils ont l’occasion d’échanger et de passer en revue l’ensemble des sujets clés de cette étape de la vie. Ainsi, le programme de ce cours spécifique comprend les thèmes suivants : bien-être et santé, budget, assurances 05Valeur partenariale[117-128].indd 119 Renforcement continu des acquis En 2011, 1475 jours ont été réservés au renforcement des acquis. Depuis un certain nombre d’années maintenant, la BCVs a mis en œuvre un vaste plan de formation continue pour renforcer et valoriser les compétences existantes. En outre, 15 collaboratrices et collaborateurs ont terminé avec succès des formations de longue durée en 2011 alors que 43 personnes sont actuellement engagées dans ce type de cursus de perfectionnement. Ainsi, quatre personnes ont obtenu des diplômes de formation supérieure, à savoir un diplôme d’économie bancaire ES (Ecole Supérieure), un bachelor d’économie d’entreprise HES (Haute Ecole Spécialisée), un diplôme fédéral d’économie d’entreprise HES et un diplôme de practicien PNL (Programmation Neuro Linguistique). Nombre de jours de formation continue par année (sans les formations de longue durée) Nombre de jours 1'655 1'475 1'004 762 594 2006 2007 2008 564 2009 2010 2011 Nombre de collaborateurs suivant une formation continue de longue durée 52 Nombre de personnes 50 48 43 42 39 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Formation MASTERSHIP 2011 En 2011, un séminaire de management novateur, MASTERSHIP, a été suivi durant deux jours et demi par 80 cadres de la BCVs concernés par la conduite de collaboratrices et de collaborateurs. La formation MASTERSHIP se singularise par sa faculté à sensibiliser les participants à la pratique d’un management de qualité et à leur insuffler la culture du management, condition indispensable pour appliquer les outils de conduite. A cet effet, cette formation s’appuie sur une méthodologie privilégiant la dimension émotionnelle. Concrètement, le formateur dispose d’un référentiel extraordinaire de séquences vidéo, anecdotes, images, maximes, gestes... choisis pour leur fort impact en matière de message. Ainsi, chaque participant, par analogie, a ensuite à cœur de les intégrer dans sa pratique managériale quotidienne. Les participants ont été enthousiasmés par cette nouvelle approche. 119 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE sociales, gestion du temps et projets, couple, famille et relations sociales. Les participants témoignent lors de chaque édition de l’importance de consacrer du temps à la préparation de ce changement de vie. De plus, depuis 2011, la Banque donne aussi la possibilité aux collaboratrices et collaborateurs âgés de 48 ans et plus, de prendre part au module « planification financière » proposé dans le cours précité. Ainsi, ces derniers disposent de suffisamment de temps pour effectuer une planification financière adéquate. Durant, une demi-journée, les engagements hypothécaires, les placements ou encore la prévoyance sont abordés. Il s’agit d’inciter les participants à se poser les questions essentielles afin d’anticiper avec pertinence et sous l’angle financier la fin de leur activité rémunérée. Ces cours sont principalement donnés par les conseillers en planification financière de la BCVs. Osez tous les métiers Chaque année, le Secrétariat de l’égalité et de la famille, en partenariat avec le service de l’enseignement et celui de la formation professionnelle, aménage une journée en entreprise sous la dénomination « Osez tous les métiers ». La Banque Cantonale du Valais y participe activement depuis plusieurs années. Cette journée, destinée aux filles et garçons de sixième primaire, aspire à leur permettre d’explorer le monde professionnel en accompagnant un parent ou une personne de leur entourage au travail et de découvrir une profession. En 2011, une quinzaine de jeunes gens ont vécu cette journée au sein de la Banque Cantonale du Valais. Au programme, citons notamment une présentation de la banque et des métiers bancaires ainsi qu’une visite de la caisse centrale et des coffres forts. De plus, une apprentie de l’établissement leur a parlé de son parcours scolaire, de son expérience dans le cadre de sa formation au sein de la banque ainsi que des possibilités d’évolution professionnelle. Couronnée de succès, cette journée suscite toujours un réel intérêt auprès des jeunes participantes et participants. Caisse de pension La Banque Cantonale du Valais fournit à ses collaboratrices et à ses collaborateurs les prestations d’une caisse de pension autonome. Elle assure elle-même la gestion de la caisse et de sa fortune, sans contrat de réassurance pour la couverture des risques de vieillesse, décès et invalidité. Son plan de prévoyance se base sur le système de la primauté des prestations. Dans ce modèle, les prestations d’assurance sont déterminées à l’avance dans un règlement de prévoyance et ne dépendent pas directement du montant accumulé des cotisations. Au 31 décembre 2011, le nombre d’assurés actifs s’élève à 466 personnes dont 203 femmes. Le nombre de bénéficiaires de rentes se chiffre à 144 dont 103 rentes vieillesse, le tout pour un montant annuel de 7,1 millions de francs. A la même date, le taux de couverture de la caisse de Participation citoyenne des employés BCVs 120 Les collaboratrices et collaborateurs de la BCVs s’impliquent en tant que citoyens et mettent à profit leurs compétences en faveur de la vie sociale valaisanne. La BCVs, en tant qu’employeur, soutient l’engagement de ses collaboratrices et de ses collaboratrices dans la société civile. Au 31 décembre 2011, 234 mandats sont recensés. 40 % (92) concernent des mandats privés pour des sociétés ou associations à but économique. Le solde de 142 engagements se répartit notamment entre les mandats bancaires (40), les fonctions politiques (31), des mandats divers tels que des contributions d’enseignement (15) et des activités militaires ou de service du feu (6). Pour compléter le tableau, les 50 mandats répertoriés sous autres activités couvrent aussi bien les domaines culturel et sportif qu’associatif au sens large du terme. 05Valeur partenariale[117-128].indd 120 retraite du personnel de la BCVs se situe à 93,1 %, en raison notamment de l’abaissement de son taux technique recommandé par les experts en prévoyance. La Banque Cantonale du Valais a constitué, à charge de l’exercice 2011, une provision de 16,2 millions de francs en faveur de la caisse de retraite du personnel de la BCVs pour combler ce découvert. « Les racines donnent des ailes » avec VS-link Au terme de leurs études supérieures, les deux tiers des Valaisannes et Valaisans ne reviennent pas dans leur canton d’origine, selon une étude de l’Observatoire valaisan de l’emploi. Le marché de l’emploi dans le canton, bien que diversifié, demeure souvent méconnu. Il s’agit d’encourager les jeunes hautement qualifiés – diplômés d’écoles de degré tertiaire (Universités, Hautes Ecoles Spécialisées,...) – à revenir en Valais afin de faire bénéficier l’économie cantonale de leurs compétences et de leur formation. A cet égard, le réseau VS-link, projet du Département de l’Economie, de l’Energie et du Territoire (DEET) de l’Etat du Valais, a créé une bourse aux emplois sur internet (www.vslink.ch). Ce site regroupe l’ensemble des postes de travail et de stages vacants hautement qualifiés en Valais. Plus de 200 entreprises, près de 2400 diplômés et 800 étudiants y sont inscrits. L’édition d’un guide des emplois hautement qualifiés en Valais complète l’offre. Enfin, des rencontres réunissant entreprises, étudiants et diplômés favorisent le réseautage entre les diffé- Participation citoyenne des employés BCVs Mandats des collaborateurs BCVs au 31.12.2011 Privés 40% Politiques 13% Militaires Service du feu 3% Bancaires 17% Activités accessoires 6% Autres activités 21% 03.04.12 11:34 rentes parties prenantes. En mai 2011, le Forum VS-link étudiants/employeurs s’est déroulé à Sierre, dans les locaux de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO). A cette occasion, 37 entreprises ont tenu un stand, dont la BCVs représentée par sa responsable des ressources humaines, Eliane Gaspoz. Suivi de l’enquête de satisfaction des collaboratrices et collaborateurs En juin 2010, toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de la Banque Cantonale du Valais ont été invités à participer à une enquête de satisfaction. Chacun a pu faire connaître, de manière anonyme, sa perception de son travail, de son environnement et de son entreprise. La synthèse des résultats a permis d’engager une réflexion interne sur les amé- 05Valeur partenariale[117-128].indd 121 liorations à apporter pour mieux répondre aux attentes professionnelles des collaboratrices et des collaborateurs, tout en veillant à l’adéquation de ces dernières avec les orientations stratégiques de la BCVs. Dans les grandes lignes, les éléments jugés les plus satisfaisants par les collaboratrices et collaborateurs concernaient le climat de travail, l’activité en elle-même et les liens entre collaborateurs et avec leurs responsables directs. A l’inverse, les procédures fixant les différents processus internes de travail recueillaient une notation moins favorable, tant dans leur éventualité de rendre l’activité parfois plus fastidieuse que dans leur quantité. Il est vrai que la BCVs évolue dans un secteur caractérisé par une réglementation en constant durcissement. Pour donner suite à cette enquête, des mesures ont été identifiées, visant à renforcer la motivation interne avec comme corollaire un accroissement encore de la performance opérationnelle de la Banque. Parmi les axes d’amélioration retenus, citons tout particulièrement les modes de coopération entre les collaboratrices et collaborateurs en contact avec la clientèle et celles et ceux œuvrant dans les entités de support et de soutien ainsi que le mode de communication des règles et directives. Les mesures concrètes ont surtout porté sur des séances communes favorisant une meilleure compréhension de l’activité des uns et des autres et sur un nouveau processus, plus ciblé et mieux accompagné, de communication des règles et directives et de leurs modifications. 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE La Banque Cantonale du Valais en images La campagne de communication de la BCVs s’est enrichie de deux nouvelles images publicitaires en 2011. Dans la lignée des quatre précédents, ces visuels illustrent des êtres humains dans des scènes de la vie quotidienne. La vache d’Hérens, symbolisant la BCVs, les accompagne. Expression de son identité et de ses valeurs, la campagne de communication de la BCVs, initialisée en 2009, lui permet, dans un marché bancaire fortement concurrencé, de se distinguer par un positionnement distinct et original. L’affirmation d’une personnalité claire et bien marquée est en effet essentielle à la quête du succès et au développement de la marche des affaires. Le premier visuel de cette campagne de communication a été réalisé dans la région sédunoise. Il met en avant le compte Privé Online BCVs, un nouveau produit lancé au même moment par la Banque. Un second thème avait suivi la même année, se référant à la planification financière, un domaine de compétences de la Banque. En 2010, deux nouvelles images ont enrichi l’éventail des sujets. Le savoirfaire de la BCVs en matière de gestion de fortune et la qualité de ses prestations hypothécaires s’affichaient désormais en grand. Fidèles à la volonté de départ de cette campagne, ces deux photographies ont été réalisées en Valais, plus exactement à l’aéroport de Sion et à Fully. Toujours en 2010, la BCVs a mandaté l’institut MIS Trend afin de mener un « post-test », autrement dit une analyse d’appréciation des nouveaux visuels réalisés. Il s’agissait de connaître le degré d’acceptation de cette campagne par le public. Ainsi, 240 Valaisannes et Valaisans, constituant un échantillon représentatif de la population du canton, ont été interrogés à ce sujet. Les publicités de la Banque ont recueilli un taux important d’avis favorables (75 %), confortant cette dernière dans ses choix. Deux publicités complémentaires, illustrant les prestations de la BCVs en faveur des entreprises et dans le domaine de l’épargne, ont été diffusées en 2011. Les images ont été réalisées dans le Haut-Valais. Crédit d’exploitation BCVs: Contribuer au développement de votre entreprise. 122 05Valeur partenariale[117-128].indd 122 La confiance rapproche Figure centrale de la précédente déclinaison publicitaire de la Banque, la vache d’Hérens a vu son rôle évoluer dans la campagne actuelle. Seul acteur des précédents visuels, l’animal emblématique partage l’affiche avec des êtres humains dans des scènes de la vie quotidienne. Le client est au centre des préoccupations de la Banque. La vache d’Hérens symbolise la BCVs accompagnant le client, le motivant dans ses projets, ses déplacements, son travail et ses loisirs. Elle est là, fidèle, rassurante et sympathique. Arrivant au terme de son cycle de vie de quatre ans, la campagne actuelle devrait céder sa place en 2013 à un nouveau langage publicitaire. Dans l’intervalle, la Banque Cantonale du Valais procédera auprès du grand public à une mesure de son image et de son évolution. Les résultats de cette étude poseront les bases de sa prochaine communication visuelle. Conseil en placement BCVs: Investir aujourd’hui pour son avenir. La confiance rapproche 03.04.12 11:34 Glacier d’Aletsch Avec ses 23 kilomètres, le plus long fleuve de glace des Alpes s’étend sur Je me tiens derrière l’arête, à l’abri de toute 86 km2 et descend à plus de 900 mètres l’agitation de la vallée, de l’autre côté. de profondeur. Les eaux du glacier se L’étendue de glace absorbe mon regard, rejoignent dans la Massa. Cette dernière jusqu’au-delà de l’horizon. alimente le Rhône, qu’elle rejoint entre les villages de Naters et Bitsch. Raymund Wirthner « Au glacier d’Aletsch », « Le soir vient toujours » Roten Verlag - Brig, 1989 05Valeur partenariale[117-128].indd 123 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE Encourager le dynamisme valaisan L’engagement de la Banque Cantonale du Valais en faveur de son canton dépasse le seul cadre économique. En effet, la BCVs s’implique dans la vie associative valaisanne, contribuant ainsi à façonner le cadre de vie dans lequel elle exerce son activité et forge sa prospérité. Le Valais compte bon nombre d’associations et d’initiatives culturelles, sociales ou sportives, témoins du dynamisme des habitants de ce canton. Si les talents et les initiatives foisonnent en Valais, les moyens financiers pour concrétiser les projets ou simplement assumer les frais courants d’une société ou d’un club font parfois défaut. La BCVs apporte chaque année son soutien à la vie associative valaisanne, de façon visible, par des actions de sponsoring par exemple ou de manière plus discrète, par des insertions dans des carnets de fête, des dons, des cotisations. Au-delà de l’aspect strictement financier, la BCVs propose des prestations bancaires adaptées aux clubs et associations et à leurs besoins. Ces sociétés peuvent, grâce au compte Club et ses conditions avantageuses, bénéficier de surcroît de l’accès à la plate-forme en ligne www.vsmanif.ch. Cette dernière constitue une base de données et de conseils pour l’organisation de manifestations et fournit notamment des listes récapitulatives des points essentiels au bon déroulement d’un événement. Sponsoring et soutiens A travers sa politique de sponsoring, la Banque Cantonale du Valais témoigne de son implication en faveur de la vie associative de son canton, privilégiant des actions d’intérêt public et sans but lucratif. Cette approche s’inscrit aussi dans une perspective de communication avec des retombées positives en termes d’image, lui permettant de donner de la vitalité aux valeurs constitutives de sa marque. Tour d’horizon non exhaustif de ses partenariats 2011. BCVs Mount Asics Team 124 Les qualités développées par le BCVs Mount Asics Team correspondent à celles cultivées par la Banque Cantonale du Valais : esprit d’équipe, compétitivité, engagement, dynamisme, persévérance et formation. Le partenariat unissant la BCVs à cette équipe sportive prend appui sur ces valeurs communes. Le BCVs Mount Asics Team a vu le jour en 2008 grâce à l’initiative de deux amis 05Valeur partenariale[117-128].indd 124 passionnés de sport et de course à pied. Souhaitant partager son expérience avec les jeunes espoirs valaisans, Tarcis Ançay fonde avec Patrick Crettenand, amoureux comme lui de courses de montagne, le BCVs Mount Asics Team. Le Valais offre un cadre extraordinaire pour la pratique de la course en montagne et Tarcis Ançay compte parmi les nombreux athlètes valaisans excellant dans la discipline. Vainqueur de la légendaire course Sierre-Zinal en 2006 et second en 2009, il a été sacré trois ans de suite Champion suisse de Marathon au Marathon de Zürich. Les objectifs du BCVs Mount Asics Team consistent à découvrir et révéler de futurs champions, à leur faire bénéficier des conseils des plus anciens, à les motiver et les encourager à dépasser leurs limites. Le bilan de l’année 2011 s’inscrit comme le meilleur du team depuis sa création en 2008. Les 20 athlètes du BCVs Mount Asics Team sont apparus en tout 122 fois dans les compétitions de l’année, réalisant 75 podiums dont 28 victoires. En moyenne cinq athlètes ont pris part à chaque épreuve de l’agenda des courses de montagne. En 2011, l’équipe a accueilli cinq nouveaux membres, parmi lesquels César Costa, leader incontesté du BCVs Mount Asics Team durant la saison. Ce dernier a participé à quinze compétitions et décroché autant de podiums : treize victoires et deux seconds rangs, dont celui obtenu à la prestigieuse course Sierre-Zinal. Hormis une excellente performance à Sierre-Zinal, le BCVs Mount Asics Team a connu d’autres moments marquants en 2011. Citons notamment le Tour des Alpages – quatre athlètes du team parmi les sept premiers de la catégorie élite – et la Montée du Ventoux d’où l’équipe a ramené neuf trophées et la confirmation de son statut de team de performance sur la scène internationale. la rage de vaincre et le soutien populaire peuvent permettre de réaliser des exploits. La Banque Cantonale du Valais apporte sa contribution à l’équipe phare du canton, véritable porte-drapeau des treize étoiles valaisannes. Fête nationale de la race d’Hérens La Banque Cantonale du Valais fait partie du groupe restreint des partenaires principaux de cet événement primordial pour le canton. L’association de la Fête nationale de la race d’Hérens avec la BCVs prend tout son sens à travers les valeurs véhiculées par la manifestation, en adéquation avec le territoire de marque de la BCVs : l’esprit valaisan illustré par une vache conquérante et compétitive. En 2011, la Banque a renouvelé son soutien à cette manifestation pour les trois prochaines années, soit jusqu’en 2013. Les combats de reines font partie d’une tradition valaisanne vieille de plusieurs siècles. Dotées d’un tempérament vif et combatif, les vaches de la race d’Hérens s’affrontent afin d’établir une hiérarchie entre elles. Leur morphologie puissante rend leurs affrontements impressionnants ; ces bêtes à la robe noire ou brune foncée pèsent entre 500 et 800 kilos. Chaque année, au printemps, se tient un rendez-vous propre à cette race d’Hérens, FC Sion Déchaînant les passions, le club de football de la capitale valaisanne ne laisse personne indifférent. Les joueurs et leur staff démontrent régulièrement que malgré les difficultés, l’esprit d’équipe, 03.04.12 11:34 qui attire aussi bien éleveurs, passionnés, amateurs que curieux : la finale des combats de reines. Cantonale jusqu’en 2010, la finale est devenue nationale avec l’édition 2011 et par la même occasion, a été rebaptisée « Fête nationale de la race d’Hérens ». Jusque-là réservée exclusivement aux bêtes valaisannes (l’essentiel du cheptel national), la finale accepte désormais les vaches de la race d’Hérens élevées en Suisse. Durant deux jours, le samedi 7 et le dimanche 8 mai 2011, l’événement a également proposé un marché du terroir autour de produits tels que le pain de seigle, la viande séchée, le fromage et les vins valaisans. Quelque 12 000 personnes ont afflué à l’arène d’Aproz pour assister aux finales du dimanche et ainsi au sacre de Manhattan en qualité de Reine des Reines 2011, parmi près de 140 concurrentes. Fondation Gianadda, Martigny Alors qu’il envisage de bâtir un immeuble, Léonard Gianadda découvre, sur un terrain lui appartenant à Martigny, des ruines gallo-romaines. Peu après, son frère Pierre décède tragiquement. Afin de perpétuer son souvenir, Léonard Gianadda bâtit autour des vestiges du temple gallo-romain un centre culturel portant le nom de son frère disparu. Inaugurée en 1978, la Fondation Gianadda propose depuis plus de trente ans aux amateurs et passionnés, des expositions artistiques de très grande renommée. Grâce à la personnalité unique et au charisme de son fondateur, la Fondation Gianadda accueille des chefs-d’œuvres provenant des plus grandes collections, comme celle du Metropolitan Museum de New-York en 2006, du Musée Pouchkine de Moscou en 2005 ou encore de la Phillips Collection de Washington en 2004. Les expositions, au rythme de deux à trois par année, s’articulent autour d’un thème – images saintes, offrandes aux dieux d’Egypte, les trésors du monastère Ste-Catherine,... – ou d’un artiste – Monet, Nicolas de Staël, Rodin, Chagall, Picasso, Chavaz,... – souvent même d’une période ou d’une thématique d’un artiste particulier. La Fondation Gianadda contribue largement à promouvoir le canton du Valais bien au-delà des frontières suisses. Par son soutien, la Banque Cantonale du Valais veut marquer sa gratitude à la Fondation et à son créateur passionné, Léonard Gianadda, pour avoir fait de Martigny et du Valais un haut lieu de l’art à l’échelle internationale. 05Valeur partenariale[117-128].indd 125 Powermesse, Viège La Banque Cantonale du Valais est depuis plusieurs années l’un des sponsors principaux de la Powermesse. Devenu un rendez-vous incontournable des jeunes Haut-Valaisans, cet événement confirme chaque année son succès. A l’origine une foire marchande destinée à la jeunesse, la manifestation a beaucoup évolué, voyant disparaître les stands de produits au profit d’espaces dédiés au divertissement. Elle propose désormais, dans les locaux de la Liternahalle de Viège, concerts, animations et bars, toujours autour d’un thème défini. A l’occasion du 20e anniversaire de Radio Rottu, coorganisateur de la Powermesse avec la BCVs, l’édition 2010 avait déroulé ses fastes sur le thème « 20 Jahre Party ». Pour l’édition 2011, place a été donnée au « Spring break », du nom de la semaine de relâche dont bénéficient de nombreux étudiants nord-américains au printemps. Ce thème, à la fois synonyme de soleil et d’esprit festif, a réjoui les nombreux participants de cette manifestation phare du calendrier haut-valaisan. Romaine Zenhäusern, Viège Récompensée par le prix jeunesse 2006 de la Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Romaine Zenhäusern, jeune et talentueuse joueuse de tennis, bénéficie d’un soutien supplémentaire de la Banque pour l’aider et l’encourager dans sa carrière sportive. Cette athlète représente non seulement le Valais, mais incarne aussi la jeunesse, le dynamisme, la compétitivité et la compétence, des valeurs chères à la BCVs. Domiciliée à Viège et âgée de 18 ans, Romaine Zenhaüsern effectue ses premières saisons en tant que professionnelle du tennis dans le circuit féminin et le circuit junior de la Fédération internationale de tennis (ITF). Durant plusieurs années, la jeune sportive s’est entraînée en Allemagne, à l’Académie de tennis d’Eric Van Harpen, terminant en parallèle sa scolarité obligatoire. Actuellement, elle suit des cours auprès de l’école pour sportifs (Sportmittelschule) du Lycée-Collège Spiritus Sanctus à Brigue. Ses excellents résultats scolaires lui ont par ailleurs permis de passer directement en deuxième année au terme du premier semestre. Elle souhaite obtenir son diplôme afin de pouvoir se concentrer exclusivement sur le tennis ensuite. Afin d’intégrer, à moyen terme, le Top 100 du tour professionnel (WTA), Romaine Zenhäusern ne ménage pas ses efforts. Elle s’entraîne quotidiennement sur les courts de Sion et Montreux et effectue également des entraînements pour sa condition physique à Sion. En 2011, Romaine Zenhäusern a participé à de nombreuses compétitions européennes (Istanbul, Copenhague, Hambourg,...). Elle a inscrit au programme de la saison 2012 la participation à des tournois internationaux dans le monde entier ainsi que la poursuite de la compétition en Ligue nationale helvétique. Sion Air Show Du 16 au 18 septembre 2011, le Breitling Sion Air Show, plus grand meeting aérien en Suisse en 2011, a accueilli petits et grands, passionnés, amateurs et curieux à Sion, pour une grande fête de l’air sous toutes ses formes. En tant que l’un des sponsors principaux, la BCVs a apporté son soutien à cette manifestation. Dans le cadre exceptionnel des Alpes, les avions gagnent en visibilité ; malgré un ciel pluvieux, ces appareils ont ébloui les spectateurs. Evénement familial, accessible à tous et didactique, le Breitling Sion Air Show a proposé des animations inhabituelles alliant aviation passée, présente et future. L’aéroclub du Valais peut faire valoir une longue expérience d’organisation de meetings aériens. Déjà en 1982, 1986, 1989, 1997 et 2001, les avions ont rempli le ciel sédunois. En raison d’une météo capricieuse, l’édition 2011 n’a de loin pas battu le record de 100 000 spectateurs payants de 1997 ; elle a tout de même attiré bon nombre de passionnés souhaitant voir, en vol ou au sol, les patrouilles acrobatiques, les avions civils et militaires les plus anciens comme les plus modernes, ainsi que tout objet volant que l’on ne peut voir ailleurs. Parmi les nombreux participants à cette fête de l’air, il faut citer notamment la Patrouille suisse, la Patrouille de France, le SuperPuma display, le F/A-18 Hornet Solo display, les Eclaireurs-parachutistes, le Breitling Jet-Team,... Pour la première fois, Sion Air Show s’est orienté vers le développement durable et la protection de l’environnement, notamment par le rachat des émissions de CO2 des démonstrations. De plus, un programme de tri et de recyclage des déchets ainsi qu’un concept d’impression sur du papier FSC (Forest Stewardship Council – association pour une exploitation exemplaire des forêts) ont également été mis en place. Les organisateurs de la manifestation s’étaient par ailleurs engagés à utiliser prioritairement des matériaux et produits 125 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE issus de la région ou du commerce équitable. Enfin, la mobilité douce a été encouragée par des parkings payants et des partenariats avec des entreprises de transports publics. et internationaux pour des prestations alliant sport, performances et spectacle. Vingt-cinq « riders » se sont affrontés le vendredi afin de décrocher une place pour la compétition du samedi et tenter ainsi d’accéder aux finales. La compagnie de danse-escalade « Neo » a présenté également son spectacle « FLUO NEO » tout au long des deux jours de la manifestation. Née à Fully en 2005, cette compagnie réunit une centaine de membres et présente des spectacles d’un genre nouveau, alliant danse, escalade et voltige. Velopass, le réseau suisse de vélos en libre-service Slide and Sound, Martigny 126 Les 18 et 19 novembre 2011, la manifestation Slide and Sound célébrait sa 10e édition, au CERM de Martigny. Le nombreux public a pu fêter cette édition « anniversaire » grâce à un programme à la hauteur de l’événement. A la fois festival de musique et de films, foire professionnelle et plate-forme d’expression culturelle et artistique, Slide and Sound propose au grand public un éventail d’animations sur une surface avoisinant les 8000 mètres carrés. Partenaire principal de l’événement, la Banque Cantonale du Valais encourage l’esprit véhiculé par Slide and Sound : respect, dynamisme, esprit d’ouverture, rencontre, partage et compétence. Une halle de projection de 500 places spécialement aménagée a servi de cadre à la diffusion d’une sélection inédite de films dédiés aux sports de glisse, à l’aventure et à la montagne. L’alpiniste suisse alémanique Ueli Steck y a donné une conférence fortement courue. Mondialement connu, Ueli Steck doit sa réputation au rythme extraordinaire de ses ascensions en solitaire. En 2009 notamment, il a bouclé l’ascension de l’Eiger, des Grandes Jorasses et du Cervin. Une structure de plus de 60 mètres de long, conçue à partir de 600 palettes, faisait office de scène pour le Verbier Slide Dirt, véritable événement dans l’événement. Cette compétition de BMX (bicycle motocross, vélo de bicross particulièrement maniable) a réuni athlètes suisses 05Valeur partenariale[117-128].indd 126 La BCVs s’est intéressée à la démarche de Velopass, déjà bien connue dans les pays alentours, mais encore inexistante en Suisse. Outre l’aspect pratique et économique du vélo, c’est avant tout l’argument écologique de ces vélos en libre service que la BCVs souhaite encourager par son partenariat avec Velopass. Le vélo constitue un excellent moyen de se déplacer économiquement, écologiquement et rapidement en ville. Forts de ce constat, les initiateurs du concept « Velopass » ont développé un réseau permettant, sur abonnement ou à la journée, de louer un vélo 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Sensible à cette démarche prônant la mobilité douce, la Banque Cantonale du Valais a signé un contrat de partenaire principal du réseau Velopass en Valais. Cette démarche s’inscrit en complète adéquation avec le label Swiss Climate obtenu par la BCVs au printemps 2011. (voir le chapitre valeur ajoutée, page 114). En effet, déjà labellisée ISO 9001, ISO 14001 et Valais Excellence, la BCVs a obtenu, au printemps 2011, le label Swiss Climate CO2e-évalué, catégorie bronze. Cette reconnaissance, décernée par l’entreprise Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par la SQS (Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management), atteste de la politique climatique active de la BCVs. Cette étape a impliqué, pour la Banque, d’établir son bilan carbone et de définir des mesures de réduction des émissions des gaz à effet de serre. La BCVs poursuit et développe donc ses démarches en faveur de l’environnement et de sa protection. Grâce à un système d’abonnement au mois (15 à 60 francs) ou à la journée (6 francs), les utilisateurs peuvent retirer un vélo à l’une des bornes du réseau, et le déposer à cette même borne ou auprès d’une autre selon leur parcours. Velopass comptait, à la fin de l’été 2011, près de 900 vélos rattachés à quelque 80 bornes, dans onze réseaux différents en Suisse romande. Les fondateurs de Velopass cherchent non seulement à augmenter le nombre de ces réseaux et à en développer en Suisse alémanique notamment, mais ils travaillent en plus à multiplier les bornes de vélos disponibles dans les réseaux existants, pour répondre toujours mieux à la demande. Le système de vélos en libre-service se veut une alternative à l’usage de véhicules motorisés en ville et un complément aux réseaux de transports publics existants. Les bornes sont en effet toujours disponibles à des emplacements stratégiques, à proximité de gares ferroviaires, de centres commerciaux, de grandes entreprises, d’instituts de formation, de sites touristiques, etc. Velopass s’adresse principalement aux pendulaires ; l’abonnement à la journée peut également intéresser les touristes. Velopass propose près de 900 vélos en libre-service en Suisse romande Zermatt Summit La deuxième édition du Zermatt Summit a eu lieu du 16 au 18 juin 2011 à Zermatt. Cette plate-forme de rencontres et d’échanges s’attache à changer les cœurs et les esprits en proposant des modèles alternatifs afin de replacer l’humain au centre de l’économie, d’humaniser la globalisation. La Banque Cantonale du Valais marque son soutien au Zermatt Summit et figure au registre de ses membres. Au-delà de ses buts premiers, cette manifestation contribue également à promouvoir le Valais, son sens de l’innovation et ses qualités d’accueil, auprès de personnes provenant du monde entier. En 2011, plus de 200 entrepreneurs, économistes, politiciens, représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) et experts issus de tous les continents ont partagé la même vision d’une forme plus juste de mondialisation, plus orientée vers l’être humain et promouvant l’intérêt 03.04.12 11:34 commun. Sous la présidence de Christopher Wasserman, industriel suisse et président de la Fondation Zermatt Summit, de nombreux intervenants prestigieux se sont succédé pour évoquer leurs convictions, leurs expériences et leurs témoignages. Mentionnons parmi les conférenciers, la présence du docteur Shirin Ebadi, avocate iranienne et professeure d’université, prix Nobel de la paix 2003, d’Hernando de Soto, économiste, président de l’Institut pour la liberté et la démocratie, du docteur Francisco Van Der Hoff, cofondateur de Max Havelaar, docteur en économie politique et théologie ou encore de Jimmy Wales, fondateur et président honoraire de l’encyclopédie gratuite Wikipédia et de la Fondation Wikipédia. Collection d’art de la BCVs Au fil des ans, la Banque Cantonale du Valais a acquis et réuni un nombre important d’œuvres d’art. Ces dernières sont représentatives de la création picturale et monumentale valaisanne, de la fin du 19e siècle à nos jours. Afin d’en faire profiter un large public, la BCVs a créé un site internet consacré à cette collection. Disponible depuis janvier 2010, cette exposition virtuelle permet aux visiteurs de découvrir de magnifiques œuvres, témoins de la richesse et de la diversité de la création artistique valaisanne. La galerie en ligne de la collection d’œuvres d’art de la BCVs est accessible à l’adresse http ://art.bcvs.ch ou sur le site internet de la Banque, www.bcvs.ch, dans le menu La BCVs/Sponsoring et mécénat/ Galerie d’art. Les 32 premières œuvres exposées sont extraites de l’ouvrage « Quand une Banque devient Musée », réalisé en 1992 à l’occasion des 75 ans de l’établissement. La collection des œuvres d’art de la BCVs figure parmi les plus complètes et les plus représentatives de l’art pictural valaisan. La collection d’art de la Banque Cantonale du Valais a pris vie en 1942, à l’initiative d’Oscar de Chastonay, alors directeur de la BCVs, ami et défenseur des peintres. A travers sa politique d’achat d’œuvres d’art, la BCVs vise non seulement à décorer les espaces de travail, mais surtout à constituer un patrimoine tout en apportant une aide aux jeunes artistes. Perpétuée par les successeurs d’Oscar de Chastonay, la collection compte désormais plus de 550 œuvres : peintures, aquarelles, dessins, mais également sculptures, compositions murales, céramiques et bronzes notamment. 05Valeur partenariale[117-128].indd 127 Artistes ou paysages valaisans de qualité La Banque Cantonale du Valais privilégie l’acquisition d’oeuvres réalisées par des artistes valaisans – d’origine ou d’adoption. Des exceptions sont toutefois envisageables dans la mesure où une œuvre « étrangère » au canton représenterait l’un de ses paysages. La BCVs peut ainsi se targuer de posséder une collection à son image : valaisanne. Une attention particulière est portée aux qualités intrinsèques de l’œuvre. L’ensemble doit en effet demeurer d’un haut niveau. Réparties dans les différentes succursales de la BCVs, les peintures portent des signatures fameuses. A titre d’exemples, on peut citer Ernest Biéler (Jeunes Saviésannes, 1896), Charles-Clos Olsommer (La chapelle de Veyras, vers 1920, Femme endormie, vers 1915, Femme au foulard rouge, vers 1930) ou encore Albert Chavaz (Julia, 1943, Le panier de raisins, 1951, Femme au foulard bleu, 1965). Le patrimoine artistique de la Banque Cantonale du Valais ne se limite pas à l’art pictural. Des oeuvres dites « monumentales » constituent le second volet de sa collection, regroupant sculptures, peintures, mosaïques et céramiques. Souvent nettement plus visibles car de taille imposante, elles ont généralement été commandées pour un espace déterminé et ornent façades et halls des succursales de la BCVs. Fernand Dubuis 1908-1991, « Sion » Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais : les lauréats 2011 Le 20 décembre 2011, le Conseil de la Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais a eu le privilège de remettre pour 16 000 francs de prix aux récipiendaires 2011. La Fondation du 75e a été créée le 23 septembre 1991, à l’occasion des septantecinq ans de la BCVs. En vue de parfaire sa mission auprès de la population valaisanne, la Banque Cantonale du Valais souhaite soutenir activement les initiatives privées ou collectives d’intérêt général. Le but de cette fondation, dotée d’un capital de 500 000 francs, est de récompenser des entreprises ou des actions remarquables dans les domaines humanitaire, social et culturel, en vouant une attention particulière à la jeunesse. Depuis 1991, la Fondation du 75e a distribué pour 351 000 francs de prix à 86 récipiendaires. En 2011, le prix humanitaire et social d’une valeur de 8000 francs a été partagé entre deux associations. • Association Alzheimer Valais, Sion, 4000 francs En concertation avec les divers acteurs médicaux et sociaux, l’action d’Alzheimer Valais vise à accompagner et à privilégier le maintien à domicile, aussi longtemps que possible, des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ce qui correspond aux attentes et désirs des malades et de leurs proches. Il s’agit également d’amener les proches à envisager des mesures de placement ou de répit. L’association propose notamment des groupes d’entraide et organise des semaines de vacances encadrées pour les malades et leurs proches. • Fondation Sarah Oberson, Sion, 4000 francs Sarah Oberson a disparu en 1985, à l’âge de 5 ans. Le mouvement de solidarité constitué au moment des faits a abouti à la création d’une fondation à but humanitaire. Son but est de venir en aide aux familles en cas d’enlèvement, de disparition, de deuil ou de toute autre maltraitance concernant des enfants. La fondation souhaite également susciter et animer le dialogue sur les violations des droits de l’enfant. Elle a notamment collaboré avec la police cantonale valaisanne pour la mise sur pieds d’un système d’alerte enlèvement. Grâce à son prix jeunesse, la Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais a récompensé une initiative réunissant les deux parties linguistiques du canton du Valais et une jeune sportive haut-valaisanne • Chœur Valaisan des Jeunes, Varen, 4000 francs Le Chœur Valaisan des Jeunes souhaite donner aux jeunes Valaisans la possibilité de chanter un programme musical varié, avec une exigence de qualité élevée. Ce chœur compte environ 60 jeunes talentueux entre 127 03.04.12 11:34 VALEUR pARtEnARiALE 15 et 25 ans, venant de tout le Valais. Le Chœur Valaisan des Jeunes est né au sein de la commission de musique de la Fédération des Sociétés de Chant du Valais (FSCV). L’objectif de cette dernière est d’assurer la relève et d’éveiller l’intérêt des jeunes pour le chant choral. Le chœur sert également de pont entre les deux cultures (germanophone et francophone) du Valais. • Carole-Livia Troger (17 ans), tir sportif, Raron, 4000 francs Carole-Livia Troger pratique le tir sportif, un sport à la fois traditionnel et captivant selon ses propres termes, depuis trois ans. Elle concourt dans les catégories « Carabine à air comprimé 10m » et « Carabine petit calibre 50m ». Carole-Livia Troger a notamment terminé en tête du classement cantonal en 2009, ainsi que du classement cantonal par groupes en 2010. Cette même année, elle a obtenu la 9e place du classement national. Son objectif est de participer aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Les représentants des récipiendaires 2011 en compagnie du Conseil de la Fondation du 75 e de la BCVs : Martin Kuonen, vice-président, Karin Perraudin, membre, Thierry Cornut, membre, Mario Kalbermatter, membre et Jean-Yves Pannatier, administrateur. 128 05Valeur partenariale[117-128].indd 128 03.04.12 11:35 Impressum Responsable de la publication Jean-Yves Pannatier Membre de direction Responsable département Retail, Marketing & Communication, BCVs Coordination - textes Jean-Yves PANNATIER et Emilie PERREN Département Marketing & Communication, BCVs Recherche iconographique et auteur des photos Robert Hofer, Sion Sauf : Photo du rendez-vous des actionnaires du Haut-Valais, Foto Roli Adaptation graphique Alliance Graphique, Vercorin Mise en page et impression Schoechli Impression & Communication, Sierre ©BCVs Reproduction des textes autorisée avec mention de la source Le présent rapport est publié en français et en allemand; la version française fait foi. Imprimé sur un papier Satimat green 115 g/m2 composé de 60 % de fibres recyclées certifiées FSO et de 40 % de fibres vierges certifiées FSC
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