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 Savez vous planter des clouds ? Quelques contributions Afin de ne pas briser les carrières professionnelles de nos joyeux contributeurs, nous ne les identifions que par leurs initiales… Merci à tous !
Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Cloud Oui, je suis optimiste, il y a un espoir poétique dans nos métiers. Hier nous parlions d’hébergement externalisé, mutualisé, d’housing, d’ASP, Application Services Providers …. de SAAS, software as services , de Data Center …. concepts compliqués, mots incompréhensibles, solutions à rallonge, prix impossibles à comprendre, baies de stockage, gondoles de serveurs, débit sortant, entrant, tout ça sentait le silicium, le disque dur, les ventilos, les caves sans fenêtres ,l’air climatisé, les ingénieurs systèmes à grosses lunettes et gros pulls , faux plafonds , kilomètres de câbles, néons, consoles systèmes …Musique de rock industriel. Et tout à coup … whhhhhissssssshhhhhhhhh … The Cloud 5 lettres, C L O U D , fini les clichés …. C’est la même offre, la même machinerie, les mêmes opérateurs, les mêmes ventilos … mais whhhisssshhhhhh , c’est le Cloud … et là ça change tout , c’est beau , c’est frais, ça sent bon, …. air pur, oiseaux, vent frais, un peu de senteur marine, de feuilles qui frémissent, un soleil qui joue avec les nuages,des jeunes filles gambadant dans les prés, sonate pour Flute de Bach … Un mot, 5 lettres, et tout devient beau … Hier, les commerciaux rivalisaient de technicité, bardé de documents parlant de teraoctects et même de pétaoctets, photos de bâtiments, graphiques, gestion de burst, bande passante … Les commerciaux étaient d’ailleurs souvent d’anciens ingénieurs , le discours technique étant trop âpre pour les jeunes diplomés d’école de commerce. Et maintenant avec le cloud, les commerciaux, issus de formations littéraires, ou mieux arts plastiques arrivent en jupe blanche, la lyre à la main, une couronne de laurier sur la tête et déclament Beautiful cloud! with folds so soft and fair, Swimming in the pure quiet air! Thy fleeces bathed in sunlight, while below Thy shadow o'er the vale moves slow; Where, midst their labour, pause the reaper train As cool it comes along the grain. Beautiful cloud! I would I were with thee In thy calm way o'er land and sea: To rest on thy unrolling skirts, and look On Earth as on an open book; William Cullen Bryant (1794 – 1878) seventeen ninty four – eighteen seventy eight Oui, je suis optimiste, il y a un espoir poétique dans nos métiers. La révolution est en marche .. après le Cloud Computing, viendra the Deep Sea Archiving, the Bird Song interfaces and the G – eyes systems. Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Cloud Computing, a force d’en parler, de se développer, de croitre … eh bien … les nuages vont s’amonceler, gonfler, s’enfler,… Les ciels vont s’assombrir, noircir, s’epaissir .. Et finalement éclater, exploser, se déchainer, se déchirer Tonnerre – Eclairs …. Avènement du Rain Computing, Pluie de pixels, bourrasques d’octets, gouttes chargées de XML, flux torrentiels de WMS, rivières alphanumériques, fleuves d’informations brutes, avalanches de données….Terres inondées , submergées … . Mais … Nous y sommes, cela s’appelle l’Open Data … ce n’est pas de la fiction Open Data … Miction énurétique libératoire du numérique.. JYG
Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Un monde de Clouds Glané sur le Cloud des clous : Services Dell du Cloud Ne sont pas implantés à la Selle Saint-­‐Denis Monde du cloud Dès qu'ils sont plus de trois, ça fait vite du monde Cloud computing Il paraît même qu'il y en a qui calculent Open source cloud computing Les mêmes dans un monde libre Biberons Cloud sans bisphénol A – Made in France Le recrutement a été étendu dans les crèches, sans pour autant qu'on ait eu recours aux emplois-­‐jeunes CloudApp Détaillé par « du partage par le nuage » Cloud Magazine À force, faut bien expliquer ! Cloud Electronics Et puis l'intendance doit suivre … Dailymotion Cloud On fait des vidéos Cloud public OVH Couch surfing ? Soyez votre propre Cloud avec un NAS synology Restez poli je vous prie ! 2TB Cloud : 10€ C'est vraiment pas cher ! Welcome to Cloud We're welcome, dear ! Site officiel de la ville de Saint-­‐Cloud 14è position pour enfin accéder au réel La France veut investir dans le Cloud computing C'est bien ! Cloud : télécharger antivirus gratuit – l’intelligence collective Et ben, voilà ce qui arrive à force ! Intelligence collective, ça m'fait un peu peur sur ce coup-­‐là … Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Comment qu'y s'app'lait déjà ? (À lire avec l'accent de la terre) L'était bien étrange, souvent là alors qu'on avait l'impression qu'était ailleurs, comme la tête absente, dans les nuages, mais la réponse fusait, toujours juste, sortie d'on ne sait où cependant. On avait bien cherché à savoir où qu'y d'meurait. Le Georges, le Marcel avait bien essayé d'le suivre, à soir, après la veillée, quand il quittait l'assemblée d'la veillée et r'partait dans sa turne qu'on savait pas où qu'elle était. À chaque fois, l'avait disparu dans un passage duquel sortait du brouillard et impossible de le retrouver. Et pourtant, à la veillée suivante, on le trouvait là, dans un coin, tranquille et taiseux, mais suivant attentivement les échanges des participants de la soirée. Le nomb' de fois où qu'on a voulu connaître où qu'y rangeait ses affaires, et py les nôtr', pasqu'y avait l'habitude ed'dire : laissez donc, si vous savez pas où y ranger, j'vas vous l'faire, y'a d'la place tant qu'on veut chez moi. Et nous, de guerre lasse, on finissait par y laisser, tellement qu'on voulait pas s'fatiguer à savoir où ranger. Et c'est comme ça qu'on a fini par se d'mander qu'est-­‐ce qu'il en faisait, d'nos affaires, quand az'étaient chez lui. Et pourtant, on pouvait rien lui reprocher, pisqu'à chaque fois qu'on en avait besoin, az'étaient là et bien là, même qu'y avait l'compte et pis toute ! Une bien étrange affaire au fond … Ah si, ça m'revient maint'nant, comment qu'j'ai pu l'oublier. Son nom c'était le Claude ! PPH Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Planter des clouds : comment faire ? Il faut d'abord chercher les espèces quadricoles dans les terres lointaines de datacène. L'abbé Essel a rencontré Saint Cloud pour louer un micro pour sa soeur : un logis dans le ciel grâce au PaaS-­‐passe dans le sas. JFG Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Et maintenant, une chanson Sur l'œuvre originale de "Casimir" et donc la chanson culte de "l'île aux enfants", reprendre l'air sur le refrain : Voici venu le temps des rires et des chants Dans l'île aux enfants C'est tous les jours le printemps C'est le pays joyeux des enfants heureux Des monstres gentils Oui c'est un paradis et en chantant donc ces 2 paragraphes : Voici venu le temps du cloud computing de l'infonuagique qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques, oui c'est le paradis Voici venu le temps d'la virtualisation et bien évidemment de la mutualisation, pour aller jusqu'au bout de l'optimisation même si ce n'est pas une révolution! RB Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Petites pensées autour du Cloud et des nuages Certains d’entre vous viennent de passer quelques heures à réfléchir sur le Cloud, ses avantages, ses inconvénients, ses pièges, ses mirages, etc. Je sais qu’Henri, Pascal, Hanspeter, Alain, Hervé, Frédéric sont de bons orateurs et de fins penseurs, mais, puisqu’ici la littérature règne en maîtresse, c’est vers elle et ses grands écrivains, parfois anonymes, que je voudrais que nous nous tournions quelques instants. Laissons parler les proverbes et les citations (merci Evene), qui nous éclairent, eux aussi à leur manière, sur le petit monde du Cloud. Commençons notre promenade par ce célèbre proverbe japonais : « Le cloud qui dépasse appelle le marteau. » repris de manière plus prosaïque par nos amis québécois : « A force de taper sur le cloud, on finit par l’enfoncer. » Attention, j’espère que vous avez tous compris. C’est bien sur le Cloud qu’il faut taper et non sur le fournisseur de Cloud. Qui a vu quelqu’un armé d’un marteau chez le quincailler !!! Mais, nous dit-­‐on, à force de taper, on va l’enfoncer… hé oui, c’est le risque. Si vous enfoncez trop votre Cloud, il risque de traverser le mur et de se retrouver stocké en Chine ! On remarquera également dans ces deux proverbes, la présence du marteau, qui n’est pas sans évoquer la faucille. À cette heure où le Mélanchonisme aigue semble guider la société, il n’est pas inutile de rappeler le caractère fondamentalement communiste du Cloud, qui abolit la notion de propriété individuelle au profit du partage collectif dans les nuages (mais dans le respect des individus). Marx l’avait rêvé. Amazon et Google l’ont fait ! D’ailleurs, les russes avec le proverbe « N'accroche pas tout au même cloud. » nous donnent, une fois de plus, la preuve que leur vision du communisme a fini par être totalement déformée. Mais le cloud est aussi féministe comme l’atteste Alphonse Allais, fin penseur de l’âme humaine : « Le temps mit bientôt sur mon cœur ulcéré l’arnica de l’oubli. Un cloud chasse l’autre, une femme aussi. » Donc, si vous avez un problème de Cloud, parlez-­‐en à une femme, elle saura résoudre l’affaire. Mais tout n’est pas rose (ni rouge) au pays du Cloud, comme l’atteste ce proverbe hollandais : « Le cloud souffre autant que le trou. » N’y voyez aucune allusion sexuelle, (les hollandais sont au dessus de cela), mais une allusion au trou dans votre budget qui ne manquera pas de vous faire remarquer par les services financiers. L’ami Pierre Dac (que serai-­‐je sans lui), est encore plus précis : « Mieux vaut s'enfoncer dans la nuit qu'un cloud dans la fesse droite. » j’avoue que Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? je n’ose même pas commenter. Je propose d’ailleurs qu’Henri la mette cette citation en exergue de ses propositions d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur le sujet du Cloud. Comme disait José Arthur, qui décidemment avait tout compris à l’informatique moderne : « il est plus facile de planter un cloud que de finir un livre. » donc, entre écrire vos mémoires ou planter un projet informatique, vous vous apercevrez vite que le dernier est bien plus simple. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille renoncer à la littérature. Et certains seront certainement choqués de voir que j’ai utilisé sans vergogne l’acronyme anglais pour démarrer cette chronique. Or, nous savons tous, gens bien éduqués que nous sommes, que Cloud veut dire nuage. Et là encore, comme les auteurs sont prolixes pour guider nos pas… Commençons par le plus connu, qui orne les plaquettes de tous les offreurs de SAAS SOAS et autres joyeusetés : « Il n’est point de bonheur sans nuage ». Bon sang, mais c’est bien sûr. « Tous les nuages sont bordés d’argent » disent les anglais avec leur sens aigu du commerce. Et c’est Shakespeare qui tient à rassurer les futurs clients : « Tout nuage n’enfante pas une tempête ». Et il en connaît un bout en matière de tempête. À ceux qui se sentent perdus au milieu du gué de leur transition informatique « N’oublie pas que chaque nuage, si noir soit-­‐il, a toujours une face ensoleillée, tournée vers le ciel » (ça c’est d’un allemand). « La sagesse n’est qu’un gros nuage sur l’horizon » comme l’explique Amazon… S’adressant aux nouveaux penseurs de l’informatique qui ne cessent de pousser leurs clients vers de nouvelles architectures, « Lorsqu’il n’y a pas de nuages à l’horizon, il se trouve toujours quelqu’un pour déclarer que ça ne peut pas durer » s’exclamait Jean Simard ! Je voudrais finir cette chronique rapide en corrigeant Jérôme Laurence qui a écrit « Le schizophrène construit des châteaux dans les nuages. Le psychotique y vit. Le psychanalyste touche les loyers ». « Le consultant construit des châteaux dans les nuages. Le géomaticien y vit. Le fournisseur touche les loyers ». à bon entendeur, salut ! FDB Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ? Codicille : La charmante bourgade de Saint Cloude abrite une fois par an La fête des Soufflaculs, qui a lieu une fois par an et qui remonte au Moyen-­‐âge : les habitants sont vêtus de tuniques blanches, de loups et de soufflets qu'ils actionnent devant les dames, ou sous les jupes des dames. Ils font brûler le roi le soir venu et le tout est suivi d'un feu d'artifice. Et bien entendu également La fête des pipes, pour célébrer un savoir-­‐faire plus que centenaire. (Tout cela d’après Wikipedia) FDB Café géolittéraire du 3/04/2012 : Savez-­‐vous planter les clouds ?