Agriculture et alimentation Citoyennes

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Agriculture et alimentation Citoyennes
Agriculture et
alimentation Citoyennes
économie
société
environnement
DOSSIER DE PRESSE CONFÉRENCE
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
édito
Stéphane Le Foll
Ministre de l’Agriculture,
de l’Agroalimentaire
et de la Forêt
Porte-Parole du Gouvernement
Cette nouvelle édition du Salon International de l’Agriculture autour de la thématique
de l’Agriculture et de l’Alimentation Citoyennes est une très belle occasion de revisiter
la place donnée à chacun pour construire ou faire évoluer des modèles de production,
de consommation qui font largement partie de notre culture et de notre héritage.
En agriculture comme dans tous les autres domaines il est toujours important de donner du sens :
sens en tant que direction donnée à nos actions ! Ce Salon est une belle occasion pour chacun,
consommateur, producteur et plus généralement citoyen de France et même citoyen du monde,
de se poser des questions essentielles : que voulons-nous manger ?
Que voulons-nous produire ? Comment être acteur de nos choix ?
Comment être plus cohérent entre ce que nous voulons et ce que nous faisons ?
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Au-delà des clivages, ce questionnement est un indispensable appel
de chacun de nous à la responsabilité car tout citoyen peut,
par son mode de consommation et d’achat bousculer des habitudes,
éveiller des consciences et influer de manière majeure
sur la structuration des filières et l’offre alimentaire.
Contribuer à la sécurité alimentaire mondiale nécessite
un engagement citoyen de tous les instants en s’appuyant sur ce qui fonde
l’identité alimentaire de chaque nation.
J’en veux pour preuve en France l’intérêt chaque jour plus important pour la défense
de nos filières locales de production au travers du logo “Viandes de France”
ou l’appétence toujours plus grande pour les produits avec une origine,
une histoire ou un mode de production spécifique qui fonde notre modèle alimentaire
et agricole au travers de nos signes d’identification de la qualité et de l’origine.
Défendre l’origine France et la qualité qui lui est associée dans nos achats
de tous les jours ou comme quand nous prenons un repas dans la restauration
collective sont aussi des actes “militants” dans une économie mondialisée.
Le mode de commercialisation, la proximité physique ou géographique avec nos producteurs participent
non seulement du lien social mais aussi du contrat de confiance qui chaque jour cimente
le lien très fort entre ceux qui se nourrissent et ceux qui produisent.
L’attachement des Français à leur agriculture, à leurs terroirs démontre s’il en était besoin
une grande fierté qui est une cause à défendre, une cause de société.
La place de l’agriculture et de l’alimentation dans les récents débats de la COP 21
est une belle leçon d’espoir dans l’avenir et est une démonstration
au travers de l’agenda des solutions que chacun à son niveau peut demain devenir
un acteur décisif de l’avenir de la planète. L’agriculture au travers du projet visant à stocker plus de carbone
dans les sols pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et accroître la fertilité des sols
(le projet dit “4 / 1 000”), comme la lutte contre le gaspillage alimentaire sont des approches citoyennes
pour favoriser de nouveaux modes de production et de consommation,
comme d’ailleurs l’ensemble du projet agro écologique que je porte depuis mon arrivée
pour concilier production et protection de l’environnement.
Produire autrement, consommer autrement,
penser de manière plus collective sans gaspiller les ressources naturelles,
ni accélérer le réchauffement climatique sont les enjeux de demain.
Cela nécessite des décisions politiques mais pour réussir,
cela ne pourra se faire qu’avec chacun d’entre nous !
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#cerise
#Sia2016
#SIApro2016
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CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
édito
Jean-Luc Poulain
Président du CENECA
Président du Salon International de l’Agriculture
À l’heure où l’actualité place très souvent l’agriculteur au centre des débats,
comme un véritable acteur économique,
le Salon International de l’Agriculture retient pour son édition 2016,
la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes”.
Quels en sont les enjeux environnementaux,
les perspectives économiques ou les composantes sociétales…
le Salon mais également ses exposants, vont tenter d’apporter des réponses.
Car chaque acteur de la filière agricole, que ce soit dans le secteur animal,
végétal ou celui de la fabrication des produits du terroir,
participe à la mise en place de cette agriculture
au service de la collectivité en vue d’une alimentation optimale.
4
En complément du Salon, et parce que cette thématique
dépasse largement les frontières de notre pays,
le CENECA – propriétaire du Salon – est l’initiateur d’un forum international
qui se tiendra la veille de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture.
Preuve s’il en est, de la nécessité de réfléchir et acter pour une agriculture
et une alimentation citoyennes, les pouvoirs publics se joignent à l’organisation
de cette journée au travers de la Présidence de la République, des services du Premier Ministre,
du Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International
et du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Placé sous le Haut Patronage du Président de la République,
ce temps fort organisé autour de trois tables rondes,
réunira des personnalités de différents pays, des institutionnels, des politiques
et des partenaires privés pour aborder les perspectives internationales,
les innovations et les normes sanitaires.
Comme tous les ans, et encore plus cette année au travers de la vision
que le Salon va proposer de cette thématique, il s’ancre dans l’actualité
et se positionne comme le rendez-vous d’échanges et de partage
entre les populations agricoles et urbaines,
les professionnels des filières agricoles et agroalimentaires,
les politiques, les institutionnels et finalement tous ceux qui se sentent concernés
par l’évolution de l’agriculture.
Car au-delà de la photographie que propose le Salon, avec ses présentations animales
du Concours Général Agricole qui sont l’excellence en matière de génétique française ;
la présence des acteurs de la filière végétale ou celle des producteurs de nos régions,
participants actifs à la qualité de notre alimentation,
il s’agit bien pendant 9 jours de refléter et je dirais même d’accompagner
l’évolution de l’agriculture.
Le public ne s’y trompe pas, qui vient en nombre.
Avec près de 700 000 visiteurs annuels, soit environ 1 % de la population française,
et une exposition médiatique de tout premier ordre,
le Salon est bien ce temps fort consacré à un secteur primordial
de l’économie de notre pays : celui de l’agriculture.
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Cerise
8 ans
vache de race Bazadaise
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tribune
Jacques Carles
Délégué général,
Momagri
Placer l’édition 2016 du Salon International de l’Agriculture
sous la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes”
invite à s’interroger tant sur la place de l’agriculture dans la société
que sur les choix politiques concernant son avenir.
Car nous avons tous une responsabilité dans la définition des modèles agricoles
et des systèmes de production, afin de préserver notre indépendance alimentaire,
une diversité d’offre et de consolider l’activité sur nos territoires ruraux.
C’est non seulement notre compétitivité qui est en jeu,
mais aussi notre place sur les marchés, l’emploi de l’amont à l’aval
et les intérêts de notre pays.
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Soyons conscients des réalités du 21e siècle !
L’agriculture et l’alimentation occupent une place géostratégique
dans les priorités des grandes puissances : États-Unis, Chine, Inde, Brésil, Russie, Canada.
Et c’est aussi le cas pour les pays où le rapport de la production sur la consommation est déséquilibré,
notamment pour les pays en développement. Plusieurs facteurs y contribuent : l’accroissement démographique,
l’élévation du niveau de vie dans les pays émergents, mais aussi les fractures d’un monde
soumis à des conflits intenses. Sans compter l’instabilité grandissante de marchés agricoles.
Quelle place veulent y occuper l’Europe et la France ? Allons-nous continuer à laisser glisser
la PAC vers une zone de libre-échange où les agriculteurs désormais privés d’organisation de marché,
n’ont plus aucune visibilité économique. Car, ne nous leurrons pas : la réforme de la PAC qui vient d’entrer
en vigueur, place une partie du monde agricole dans une crise sans précédent et l’empêche de faire face
aux déséquilibres et aux incertitudes des marchés faute de moyens d’action adéquats.
Nombreux sont les agriculteurs à ne plus trouver d’avenir et de sens dans leurs activités.
Et c’est là que la responsabilité citoyenne doit s’exprimer ! Comment, par exemple, accepter le modèle
de développement pour l’Agriculture que la Commission européenne vient d’exposer dans ses perspectives 2025 ?
Celui d’une augmentation des exportations à bas prix couplée à une forte réduction de l’emploi agricole.
Tout cela dans un contexte de marché non régulé et ouvert à toutes les spéculations.
C’est, rappelons-le, le modèle de développement des pays pauvres
qui ne maîtrisent pas leur avenir agricole et alimentaire.
Veut-on de ce modèle pour notre pays et pour l’Europe,
alors que nous sommes un réservoir à nul autre pareil de savoir-faire,
de traditions, d’innovations et de qualité ?
En tant que délégué général de Momagri, je salue le CENECA d’avoir mis cette idée de citoyenneté
au cœur de la réflexion de l’édition 2016 du Salon. Car, c’est de cet esprit de citoyenneté
qu’est née chez des coopératives agricoles françaises l’idée de la création du think-tank, Momagri.
Parce qu’elles ont décidé de trouver des solutions à l’instabilité des marchés, à la volatilité des prix
et aux risques qui impactent les revenus des agriculteurs, Momagri dispose aujourd’hui
d’une capacité d’analyse et d’influence indispensable.
À un moment où le Monde commence à se mobiliser pour lutter contre le changement climatique,
il est temps de susciter un mouvement de même ampleur pour l’alimentation et l’agriculture.
Puisse ce Salon être la plateforme de lancement d’un tel mouvement !
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CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
agriculture
et alimentation citoyennes
“Agriculture et Alimentation Citoyennes” : le thème de cette 53e édition du Salon
International de l’Agriculture reflète à quel point les questions agricoles
et alimentaires sont plus que jamais un enjeu de société.
En effet, 82 % des Français
ont une bonne opinion de la profession
agricole, qu’ils jugent “utile” à 96 %1,
et l’agriculture française est la première
d’Europe en termes de chiffre d’affaires ;
mais dans le même temps, le monde
agricole doit faire face à une crise
d’une ampleur inédite qui risque d’avoir
des conséquences irréversibles.
Paradoxalement, alors que l’agriculture
est un des secteurs les plus stratégiques
pour l’avenir de l’humanité, c’est l’avenir
même de l’agriculture française
qui est en jeu aujourd’hui.
En effet, l’agriculture est un secteur
spécifique et stratégique,
dont le devenir impacte
quotidiennement chacun de nous.
Culture, économie, politique
et environnement s’entrechoquent
et se mêlent dans nos assiettes.
Du Printemps arabe au changement
climatique, il n’est pas un enjeu
géopolitique majeur qui n’implique
l’alimentation et l’agriculture.
Il n’est pas d’acte plus universel :
chaque jour partout à travers le monde,
ceux qui le peuvent se nourrissent
et ceux qui ne le peuvent pas
en souffrent.
L’actualité de ces derniers mois
en France le reflète pleinement :
de la crise des éleveurs
au made in France en passant
par les débats autour de la ferme
des 1 000 vaches et du Sommet
de la COP21, l’agriculture
et l’alimentation sont au cœur
de nos débats de société.
Pour résoudre les défis auxquels
l’agriculture française doit faire face,
les solutions de court terme ne suffiront
pas : il faut avant tout restaurer
la confiance et le respect
entre les différents acteurs,
autour d’un nouveau contrat social
qui redonne à l’agriculture
et à l’alimentation leur juste place.
Les initiatives en ce sens se multiplient,
et elles pourront réellement avoir
un impact avec l’engagement
de chacun d’entre nous.
L’heure
de tous les défis
Dans un monde toujours plus globalisé
et plus connecté, les défis auxquels
est confrontée l’agriculture française
sont aussi les défis de l’agriculture
au niveau mondial : comment nourrir
la population de manière saine,
sûre et soutenable ?
Le premier défi, c’est bien sûr de lutter
contre la faim et la malnutrition.
Aujourd’hui encore, près de 800 millions
de personnes souffrent de la faim dans
le monde2, et 2 milliards de personnes
souffrent d’une carence en vitamines
et minéraux3.
Source : Le Figaro,
“82 % des Français aiment leurs agriculteurs”,
22/02/2015.
1
Source :
FAO, FIDA et PAM, 2015.
L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015.
Objectifs internationaux 2015 de réduction
de la faim : des progrès inégaux.
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82 %
des Français
ont une bonne opinion
de la profession agricole
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Source : OMS,
http://www.who.int/features/factfiles
/nutrition/facts/fr/index3.html.
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L’objectif du Millénaire pour
le développement fixé en 1990
– réduire de moitié la part des individus
souffrant de la faim avant 2015 –
a quasiment été atteint,
alors que du fait de la croissance
de la démographie mondiale,
la population touchée
par l’insécurité alimentaire
n’a que faiblement diminué.
Et contrairement à ce que l’on pourrait
croire, la sécurité alimentaire
ne concerne pas que les pays pauvres :
alors même que les États-Unis
sont l’un des pays les plus riches
du monde, 14 % des foyers américains
souffrent d’insécurité alimentaire,
et dans l’Hexagone, 3,5 millions
de personnes ont recours à l’aide
alimentaire.
3,5demillions
personnes
ont recours à l’aide alimentaire
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Mais pour aller au-delà de ces défis
désormais bien connus de sécurité
alimentaire, il y a aussi l’objectif
d’indépendance alimentaire
et de préservation de cet actif
stratégique qu’est l’agriculture.
Il ne faut pas oublier que la sécurité
alimentaire ne peut être atteinte
qu’avec un effort concerté
pour renforcer les capacités agricoles.
Or celles-ci vont être soumises dans
les décennies à venir, à des contraintes
physiques de plus en plus importantes,
en particulier à cause des
bouleversements climatiques.
Le réchauffement planétaire en cours
aura des effets différents d’une région
du monde à l’autre, mais globalement
les impacts les plus négatifs se feront
sentir dans les zones déjà
les plus démunies. Plus généralement,
la désertification, l’appauvrissement
des terres cultivables et la pénurie
croissante d’eau vont exercer
une pression à la baisse sur les
rendements ; la sécheresse de 2010
en Russie a ainsi réduit la production
agricole d’un tiers par rapport
aux prévisions4. Dans le même temps,
les agriculteurs sont amenés à réduire
leurs propres émissions de gaz à effet
de serre, qui représentent 10 à 12 %
des émissions mondiales, et 21 %
des émissions de la France,
800demillions
personnes
objectifs :
la sécurité alimentaire
l’indépendance alimentaire
la préservation de l’agriculture
souffrent de la faim dans le monde
alors que de nombreuses études
sont en train de confirmer
que les productions agricoles
sont des activités exemplaires
d’absorption de carbone.
Mais là encore, si les pays pauvres
sont les premiers affectés
par cette nouvelle donne,
il serait illusoire de penser
que les pays développés
ne seront pas concernés.
La crise alimentaire de 2008-2009,
et plus généralement les crises agricoles
à répétition, révèlent les risques
existants dans nos filières agricoles
toujours plus distendues et toujours
plus soumises à l’instabilité
des marchés et aux aléas climatiques.
Les industries agroalimentaires
sont d’autant plus sous tension
que dans un effort constant
pour respecter les réglementations
toujours plus nombreuses,
elles rejettent des quantités importantes
de produits alimentaires aux différents
échelons de la chaîne de production.
140 kg de nourriture par Français
sont gaspillés chaque année,
sans pour autant rassurer
des consommateurs désabusés.
140 kg
de nourriture par Français
sont gaspillés chaque année
L’Agriculture
et l’Alimentation
Citoyennes,
un modèle
à promouvoir
Au premier abord, parler de citoyenneté
aujourd’hui peut sembler naïf
ou illusoire : entre le démantèlement
de l’État-providence, la montée
de l’abstentionnisme ou des votes
protestataires et les antagonismes
communautaires, l’heure semble être
plus au repli qu’à l’engagement,
à la construction de murs qu’à celle
de passerelles. C’est là que le concept
de citoyenneté vient interposer
une communauté d’intérêts
et de valeurs, ouverte et inclusive.
Cette “appartenance à la cité5”
n’implique pas le rejet de l’autre
mais la promotion de ce qui nous
est cher. Si la France a écrit
une Déclaration universelle
des droits de l’Homme et du citoyen,
c’est bien pour signifier que
la citoyenneté s’adresse à tous.
Dans ces conditions,
l’idée d’une Agriculture
et d’une Alimentation Citoyennes
représente à la fois une exigence
éthique et un engagement
personnel.
Ainsi, nos agricultures
ont quotidiennement l’obligation
d’adapter leur production
mais également leurs exploitations
afin de répondre au mieux
aux attentes des consommateurs.
Des défis qui ne sont pas nouveaux
et dont le succès repose en partie
sur l’investissement, l’innovation
et certainement le fait de capitaliser
sur la richesse de la tradition alimentaire
française. Nous sommes, certainement,
à l’aube des fondations d’un nouveau
modèle de production, mais aussi
de nouveaux modes de consommation :
c’est tout cela que résume l’expression
“Agriculture et Alimentation Citoyennes”.
Source : Libération, “Agriculture et climat,
une relation contre-nature ?”, 20/02/2015.
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DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Source : le sens étymologique du mot citoyenneté
Notre agriculture
est fragile,
et il est de notre
responsabilité
de la préserver.
L’exigence éthique repose
sur la conviction que l’agriculture
n’est pas un secteur comme les autres,
et qu’elle ne saurait être soumise
aux seules logiques de marché.
En effet, au niveau individuel,
l’alimentation est un droit fondamental
et une condition indispensable
à la réalisation du plein potentiel
de chacun. À l’échelle du pays,
l’agriculture est un acteur essentiel
dans la préservation de l’environnement
et la vie des espaces ruraux.
Mais elle ne peut remplir ces rôles
que si les produits agricoles reçoivent
un “juste prix”, qui reconnaît et valorise
la contribution sociale de l’agriculture
et lui permet d’assurer sa propre
pérennité. Pour le philosophe français
Paul Ricœur, être responsable
c’est assumer la responsabilité
de ce qui est fragile ;
notre agriculture est fragile,
et il est de notre responsabilité
de la préserver.
L’engagement personnel repose
sur la conviction que le consommateur
n’est ni impuissant, ni indifférent :
par ses comportements d’achat
et de consommation, il peut modifier
la donne économique en choisissant
de donner du sens à son alimentation.
La France a un rôle exemplaire à jouer
en la matière et si l’UNESCO a inscrit
le repas gastronomique des Français
au patrimoine culturel immatériel
de l’Humanité, c’est bien parce que
notre pays a une relation particulière
à l’alimentation. 60 % des Français
déclarent ainsi manger avant tout
pour se faire plaisir, et 75 % d’entre eux
sont fiers du modèle alimentaire
français.
Par ses comportements
d’achat et de consommation,
le consommateur peut modifier
la donne économique
en choisissant de donner du sens
à son alimentation.
Faisons leur confiance :
pour peu qu’on leur donne les clés
permettant de comprendre
tous les impacts et les conséquences
de leurs choix, les consommateurs
Français peuvent être pleinement
acteurs de leur alimentation.
Il est d’autant plus important
de défendre ce modèle qu’on mesure
aujourd’hui les ravages que peut
causer un rapport non harmonieux
à la nourriture : aux États-Unis
où règnent les boissons sucrées
et le grignotage compulsif,
plus des deux tiers des adultes
sont considérés comme obèses
ou en surpoids6. Cette situation
n’est pas une anomalie statistique,
ou le résultat de spécificités purement
américaines : l’exportation des coutumes
alimentaires américaines au Mexique
voisin a causé une explosion du taux
d’obésité en moins d’une génération,
pendant que le pays sortait de la
pauvreté pour accéder à un niveau
de revenu intermédiaire.
En France même, le taux d’obésité
chez les adultes a doublé en vingt ans,
même s’il n’atteint encore que 15 %
de la population.
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Parler d’Agriculture
et d’Alimentation Citoyennes,
c’est donc avant tout placer
le “bien manger” au cœur
du “bien vivre”, et adopter
une approche globale et réfléchie,
où les équilibres économiques
ne sont pas déterminés uniquement
par les marchés, mais aussi
par nos valeurs et nos choix
de société.
15% 70%
France
États-Unis
Taux d’obésité chez les adultes
aux états-unis et en france
60%
Source : Trust for America’s Health – Robert
Wood Johnson Foundation, The State of
Obesity : Better Policies for a Healthier America,
2015.
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des Français
mangent avant tout
pour se faire plaisir
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CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Des initiatives
concrètes à étendre
Les principes qui sous-tendent
l’Agriculture et l’Alimentation Citoyennes
ne sont pas de simples vœux pieux :
les initiatives concrètes, viables
et efficaces se multiplient
qui mettent l’accent sur la qualité
des produits, le respect
de l’environnement
et l’intégration sociale.
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Alors que les industries agroalimentaires
européennes sont parfois victimes
d’une crise de confiance, les labels
rassurent à juste titre, qu’il s’agisse
des appellations d’origine contrôlée,
du “made in France” ou du bio.
Si 88 % des Français consomment
des produits bio au moins une fois
par mois ils adhèrent aussi à toute
démarche créatrice d’emplois.
Certes, les surcoûts par rapport
à l’agriculture conventionnelle
sont parfois importants,
et une agriculture 100 % bio paraît
difficilement réalisable.
Pour le ministre de l’Agriculture,
de l’Agroalimentaire et de la Forêt
Stéphane Le Foll, cette démarche
qualifiée “d’agro écologie”,
même si elle ne répond pas aux critères
stricts du bio, constitue un mouvement
qui participe au développement
de l’agriculture française.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas
de promouvoir un nationalisme
économique intransigeant,
il est plus que jamais nécessaire
de choisir le modèle de production
agricole que nous voulons
pour la France et les générations
à venir.
Autre sujet porteur d’avenir :
l’intervention des nouvelles
technologies dans l’agriculture
dite “de précision” :
de l’imagerie satellite à l’inspection
des champs par des drones téléguidés,
ces outils futuristes permettent
par exemple d’optimiser l’irrigation
et l’épandage d’engrais,
réduisant simultanément l’impact
sur l’environnement et les coûts
de production.
Par ailleurs, la recherche agronomique
de pointe a un rôle essentiel
à jouer pour sélectionner et développer
des variétés plus productives
et plus résistantes. Mais le rôle
des nouvelles technologies
n’est pas limité à la production.
Les nouvelles technologies
de l’information et de la communication
offrent le potentiel de repenser
en profondeur les modalités
de distribution, avec l’organisation
de circuits plus courts
et plus transparents.
À rebours d’une vision pessimiste
de la science, qui verrait
dans la “montée des machines”
une tendance déshumanisante
et totalitaire, le progrès technique
contribue donc à recréer du lien social
à travers des espaces d’échange
et d’engagement.
L’enjeu est donc double :
d’une part éviter la course au “moins-disant”
et procurer aux agriculteurs un revenu suffisant
pour assurer la pérennité de l’agriculture française
et de ses savoir-faire ; d’autre part reconnaître
l’agriculture dans son rôle économique, social
et environnemental, en favorisant notamment
la prise en compte des facteurs de qualité.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
édito
Jacques Goudeau
Directeur du
Salon International de l’Agriculture
Bienvenue au Salon International de l’Agriculture
Le Salon replace l’agriculture au centre de nos régions, de notre société et de nos vies.
Il est au croisement des hommes, des expertises et des idées.
Chaque année, il est l’occasion, pour la profession de proposer au monde agricole,
mais aussi à la société toute entière, une photographie de cette agriculture
qui nous tient à cœur et qui prépare aujourd’hui celle qu’elle sera demain.
Alors… Bienvenue au Salon International de l’Agriculture visité par près de 700 000 personnes
venues d’horizons divers : professionnels de France et de l’international, public parisien et régional.
Si les objectifs de visite ne sont pas forcément les mêmes, tous viennent y découvrir la richesse
et la diversité d’un patrimoine des Régions de France et du monde.
Pour beaucoup, le mot agriculture ne traduit qu’une seule réalité : celle de l’exploitant agricole.
Celle de l’animal et du végétal. C’est à la fois cela et beaucoup plus que cela…
Car l’agriculture regroupe une immense famille d’activités : production, transformation,
logistique, aménagement de l’espace, protection de l’environnement…
Sans oublier l’agroéquipement, l’élevage (auquel il ne faut pas oublier d’associer le monde hippique)
et les soins animaliers… Mais aussi tous les secteurs liés au conseil, à l’animation, au commerce,
à la recherche ou à l’enseignement ! Tous s’adresseront aux publics avec le même souci d’échanger.
Pour cette édition, la 53ème, le Salon International de l’Agriculture
va se dérouler au rythme d’une thématique forte : Agriculture et Alimentation Citoyennes,
sujet de réflexion du colloque qui se tiendra la veille de l’ouverture, à l’initiative du CENECA,
et dont l’illustration sera relayée chez nos exposants à travers des projets, des espaces,
des animations et des jeux… Et qui se concentrera sur la Passerelle entre les Pavillons 1 et 2
où les visiteurs pourront découvrir l’initiative pédagogique inédite du Salon International de l’Agriculture.
Une scénographie mettant en scène “Agriculture et Alimentation Citoyennes”
à travers 3 pôles interactifs : environnemental, sociétal et économique.
L’objectif premier est d’apporter un éclairage sur l’actualité agricole et alimentaire d’aujourd’hui.
Le public ira à la rencontre d’animations et de contenus d’informations riches et ludiques.
Des expériences et des messages à photographier et partager sur les réseaux sociaux !
Une édition qui entretient le lien entre professionnels français et internationaux
parce que le Salon International de l’Agriculture est un réseau
et un espace d’échanges et d’affaires qui fait référence ici et dans le monde.
Une édition qui sera marquée par des animations et des événements inédits,
avant et pendant… Du colloque à la Passerelle.
Une édition qui a ses immanquables, la visite à l’égérie Cerise en fait partie,
que l’on soit personnalité politique, professionnel ou simple visiteur.
Une édition qui développe les bons plans et notamment
celui de télécharger l’appli qui vous dit tout… et plus encore.
Pendant 9 jours l’événement Salon International de l’Agriculture va au-delà de ce qu’il est d’usage
de qualifier de vitrine. Il veut expliquer, exposer, faire découvrir le monde agricole aux uns…
Il a pour ambition d’exposer avec fierté son expertise aux autres pour une juste reconnaissance
de la performance économique, sociale et environnementale.
Il a tout simplement l’audace de cultiver le lien entre ruraux et citadins.
Toute l’équipe d’organisation du Salon se joint à moi pour vous souhaiter une excellente visite.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
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DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
guide presse
C’est autour de la thématique “Agriculture et Alimentation Citoyennes”
que le Salon préféré des Français ouvre ses portes pour 9 jours
de découverte du monde agricole. Sur le Parc des Expositions de la Porte de Versailles,
les visiteurs – grand public et professionnels – toujours très nombreux vont découvrir
l’expertise, les filières et les animations des exposants qui ont choisi d’interpréter
et de relayer ce grand thème. Immersion totale, pour les uns comme pour les autres,
dans des expériences grandeur nature au cœur des univers du Salon :
l’élevage et ses filières,
les cultures et filières végétales,
les produits gastronomiques,
les métiers et services de l’agriculture.
Sans oublier…
l’immanquable rencontre
avec l’égérie de l’édition 2016.
Une ambassadrice du Sud Ouest
prénommée Cerise.
Des essentiels
qui méritent
le détour !
691 058
visiteurs en 2015
3 850
animaux
1 050
exposants
venant de 22 pays*
16vins338
et
4 656
produits d’origine fermière,
artisanale ou industrielle
en compétition au Concours
Général Agricole Vins et produits*
230detonnes
paille
1 080de tourbe
tonnes
100 detonnes
foin
1200
éleveurs
de
7 espèces
concernées :
bovins, ovins, caprins, porcins,
équins, asins et canins.
de
350
races
2400
animaux
de
présentés au Concours Général
Agricole des Espèces Animales
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
215
bottes de copeaux
280
tonnes
de fumier manipulées
pendant la durée du Salon
(*chiffres 2015)
13
#SIA2016
Dates
Du samedi 27 février
au dimanche 6 mars 2016
Paris Expo Porte de Versailles
Horaires
Tous les jours de 9 heures
à 19 heures
�
Prix d’entrée
Accueil & services
Visiteurs à mobilité réduite :
Le Salon s’attache à faciliter la visite
des personnes à mobilité réduite avec
un accueil spécifique
(proche de la Porte A, allée centrale).
Plein tarif
13 € TTC
14
Enfant de 6 à 12 ans
6 € TTC
Vestiaires
Gratuit pour les enfants
de moins de 6 ans
Des vestiaires sont à disposition
des visiteurs dans les Pavillons 1 et 7.1.
3 € TTC par objet déposé au vestiaire*.
Étudiants (sur présentation
d’un justificatif uniquement)
6 € TTC
Groupes scolaires
(uniquement en vente
avant le salon)
6 € TTC
Visiteurs handicapés
(sur présentation d’une carte
d’invalidité uniquement)
9 € TTC
Accompagnateur
(1 accompagnateur
par personne handicapée)
9 € TTC
Groupe de 15 à 49 personnes
11 € TTC
Attention Le Parc Paris Expo
Porte de Versailles
est en travaux… Privilégiez
les transports publics.
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*dans la limite des places disponibles.
Hotline
Pour toute demande d’information,
toute question,
les visiteurs peuvent joindre
la hotline du salon par téléphone
au 01 49 20 45 13 ou par e-mail
à l’adresse hotmail :
[email protected]
bons plans
Préparer sa visite
En achetant ses billets en amont sur le site www.salon-agriculture.com
Les billets sont en vente 24h/24 et 7j/7.
Télécharger l’application mobile
Pour faciliter la visite et être tenu informé des dernières actualités,
un réflexe : consulter l’appli du Salon et…
Organiser sa visite
et gérer ses contacts
Réaliser son propre parcours de visite.
Gérer ses sélections, les localiser et
retrouver ses notes en un coup d’œil !
Toutes les informations pratiques
du Salon y figurent
Cerise, l’égérie 2016
Découvrir tout ce qu’il y a à savoir
sur Cerise, l’égérie 2016
et où la croiser sur le Salon.
Liste complète des exposants
et de leurs produits
Retrouver tous les exposants
et les enregistrer pour ne pas
les oublier lors de la visite !
Billetterie
Réserver ses accès dès maintenant
sur la billetterie en ligne
News
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les dernières informations du Salon
#
Ma photo du #SIA2016
Un module pour prendre ses photos
“officielles” du Salon International
de l’Agriculture
Le programme
des concours animaux
Consulter le programme
de tous les concours animaux
du Concours Général Agricole
Accès au Salon…
Privilégier
les transports publics
Le Parc des Expositions
Paris Versailles est en travaux
et les parkings moins nombreux
alors pour gagner du temps…
dans le métro, le tram
ou le bus !
S’équiper
du Grand Plan
Le repérage sur le Salon est plus facile
avec le très grand plan disponible
gratuitement à toutes les entrées.
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15
“Familles bienvenues !”
Pour tous les visiteurs qui viennent accompagner d’enfants,
le Salon International de l’Agriculture propose une expérience
qui commence Porte B.
Afin de faciliter le confort de visite
des petits et grands, une entrée
à la porte B est spécialement dédiée
aux familles qui recevront un sac à dos
rigolo contenant un kit pour une visite
parfaite : des goodies, un bracelet
enfant, un plan pour repérer
les espaces enfants et la nurserie.
Et tout au long de la visite,
des espaces enfants sont prêts
à accueillir les familles qui souhaitent
faire une pause (Pavillon 4).
Accrocher le bracelet
“Zéro enfant perdu” au poignet des petits
Une visite du Salon sans stresser ?
16
Au vu de l’affluence dans les allées
et afin d’éviter tout drame,
si par mégarde un petit venait
à se perdre, le Salon propose
à tous les parents venant
avec leurs enfants de les équiper
d’un bracelet marqué de leur nom
et de leur numéro de téléphone.
Les bracelets sont disponibles porte B,
à toutes les caisses auprès des gardiens
et aux points d’informations.
Repartir avec le It Bag Cerise…
qui n’est pas rouge !
Le cabas du Salon International
de l’Agriculture 2016
à l’effigie de Cerise est disponible
dans toutes les boutiques ambulantes
au prix de 3 € TTC.
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rendez-vous 2016
Pavillon 1
Pavillon 2
La Passerelle
“Agriculture et Alimentation Citoyennes”, au-delà des mots… des enjeux à déchiffrer.
Rendez-vous sur la passerelle entre les Pavillons 1 et 2.
inédite : une scénographie mettant
en scène “Agriculture et Alimentation
Citoyennes” à travers 3 pôles
interactifs : environnemental,
sociétal et économique.
L’objectif premier est de faire le point
sur l’actualité agricole et alimentaire
d’aujourd’hui. Le public va à la rencontre
d’animations et de contenus
d’informations riches et ludiques.
Bien que la “citoyenneté” soit
une notion connue de tous, elle reste
souvent abstraite, voire conceptuelle.
Et pourtant, ce terme appliqué
à l’agriculture et l’alimentation revêt
un sens et des enjeux concrets.
Le Salon International de l’Agriculture
s’est donné pour mission d’éclairer
ses visiteurs sur la thématique 2016
à travers une initiative pédagogique
Des expériences et des messages
à photographier et partager
sur les réseaux sociaux !
En incarnant la thématique 2016,
la passerelle fait le lien entre le rôle
primordial d’une filière dynamique
et la réalité d’un secteur toujours
en mouvement.
Le Concours Général Agricole des Animaux
Le meilleur de la génétique et de l’élevage français
Le Concours Général Agricole des Animaux
est un élément d’attractivité essentiel
du Salon International de l’Agriculture.
Plus important concours d’animaux
du monde, ses programmes sont
retransmis sur internet et suivis
en direct par plus de 27 000
internautes dans le monde.
Il constitue, pour les éleveurs, la vitrine
de référence du meilleur de l’élevage
français, qui permet de multiplier
les échanges techniques et économiques
avec des acheteurs nationaux
et internationaux.
1200
éleveurs
de
2400
animaux
de
présentés au Concours Général
Agricole des Espèces Animales
de
350
races
7 espèces
concernées :
bovins, ovins, caprins, porcins,
équins, asins et canins.
Pavillon 4
Le restaurant du Concours Général Agricole
Pavillon 4, le restaurant du Concours
Général Agricole propose une pause
gourmande en dégustant les produits
d’excellence de la production agricole
française.
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Pavillon 2.2
Le poumon vert de l’Odyssée Végétale
Une immersion totale dans l’univers végétal !
Sous la thématique “Le végétal, c’est vital” articulée autour de quatre pôles :
“semer, protéger, récolter et transformer”.
18
Une exploitation agricole végétale
grandeur nature accueille les visiteurs :
corps de ferme, parcelles cultivées,
machines et outils de travail,
une véritable immersion dans
le quotidien des agriculteurs français
et de leurs filières. Un kiosque
pédagogique met également chaque
jour à l’honneur des professionnels,
des produits et des innovations
du monde du végétal.
L’Odyssée Végétale présente
l’importance des cultures végétales
françaises dans l’alimentation
des animaux, et les nombreux liens
avec le monde de l’élevage.
Zoom sur les animations 2016 :
Les partenaires de l’Odyssée Végétale :
• visites de cette ferme reconstituée
accompagnées d’agriculteurs,
L’Odyssée Végétale représente 10 partenaires
du monde végétal - l’Association
des Brasseurs de France, la Betterave
(AIBS - Association Interprofessionnelle
de la Betterave et du Sucre), le Sucre
(CEDUS - Centre d’Études et de
Documentation du Sucre), le Crédit Agricole,
FARRE (Forum des Agriculteurs Responsables
Respectueux de l’Environnement),
le GNIS (Groupement National
Interprofessionnel des Semences et plants),
Passion Céréales, Terre OléoPro (Filière
Française des Huiles et des Protéines
Végétales), l’UIPP (Union des Industries
de la Protection des Plantes), INTERFEL
(Interprofession des Fruits et Légumes Frais).
• quiz des cultures
et des filières végétales,
• bingo des graines,
• 1..2..3.. protégez les cultures,
du champ aux produits finis…
• escaladez le mur végétal,
• bienvenue à bord
de la moissonneuse-batteuse,
• le kiosque rencontres & découvertes
du végétal…
Pavillon 4
la Ferme pédagogique
Une vision réaliste et didactique
Grand rendez-vous organisé
par le Salon International
de l’Agriculture en partenariat
avec le SNVEL, la FNSEA
et grâce au soutien de la Fondation
Sommer et du GIPSA, la Ferme
pédagogique aborde le thème
du rôle social de l’animal domestique.
À travers une vision très réaliste
d’une ferme contemporaine,
cette animation phare apporte
un éclairage sur son fonctionnement
en chaîne, les différents professionnels
qui y interviennent ainsi
que les différences entre animaux
de rente ou de travail et leur rôle social.
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CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
#cerise
#PROFIL
Elle se prénomme Cerise
Elle est Bazadaise
Elle est l’égérie
de la 53e édition
du Salon International
de l’Agriculture
Quand Cerise s’apprête à charmer son public…
Elle le fait avec élégance et finesse,
ses formes rondes et amples
enveloppées dans une robe toute
en nuances de gris. La fesse arrondie,
la cuisse musclée, l’épaule oblique,
la poitrine profonde constituent certains
des signes caractéristiques d’une pure
Bazadaise. Ajoutez à cela une tête large,
relevée et bien éclairée, des cornes
à la base ovoïdes de couleur jaune cire
puis brune aux pointes, un mufle
et des muqueuses aux tons rosés
et vous avez le portrait de Cerise,
fille de Ugolin - son père -,
et de Sylvie - sa mère -.
Campée sur des aplombs solides,
la star de l‘édition 2016 du Salon
International de l’Agriculture attend
son public du haut de ses 8 ans.
Il y a fort à parier qu’elle ne passera
pas inaperçue !
Pour en savoir plus sur Cerise
Dans quel pâturage a-t-elle grandi ?
Cerise a grandi à Perquie dans
les Landes, dans l’exploitation familiale
de 160 hectares d’Angélique
et Joël Sillac. Agriculteur de père en fils,
Joël a repris la ferme de son père
il y a 25 ans et ses enfants poursuivent
la tradition avec des études agricoles.
Avec sa femme, ils élèvent aujourd’hui
un troupeau de 160 animaux composé
de 60 vaches, deux taureaux,
60 génisses, de jeunes veaux
et une douzaine de bœufs. Une note
d’originalité dans cet élevage de viande
bouchère de qualité puisque,
depuis 1993, deux vaches Vosgiennes
se mêlent aux Bazadaises.
C’est avec fierté que Joël va présenter
Cerise au Salon International
de l’Agriculture 2016 :
“Fierté de faire découvrir la race
et de montrer que ces animaux
sont adaptés à tous types
d’agriculture, de climats, de plaines
et de montagnes.
Fierté de montrer que la Bazadaise,
chargée d’histoire et respectueuse
des traditions, est une race tournée
vers l’avenir grâce à ses qualités
d’élevages et bouchères.
Mais aussi, fierté de rendre
hommage aux “pères” de la race
qui l’ont maintenue dans une période
d’uniformisation, et qui ont su
transmettre aux générations
suivantes l’envie de la développer.”
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CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
La Bazadaise,
ambassadrice
du Sud-Ouest !
La Bazadaise serait l’une des races
les plus anciennes du Midi,
son existence remonterait au temps
des Romains. Née au cœur des coteaux
du Massif Landais dans la commune
de Bazas, la race Bazadaise compte
aujourd’hui 4 000 vaches en France
élevées par 135 agriculteurs
principalement d’Aquitaine (Gironde,
Landes, Lot et Garonne, PyrénéesAtlantiques, Dordogne)
et de Midi-Pyrénées (Hautes-Pyrénées,
Haute-Garonne, Tarn, Ariège, Gers).
On trouve également des élevages
dans d’autres régions françaises
comme le Pays de Loire, le Limousin,
la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais
ou la Lorraine…
20
Utilisé à l’origine comme
race de travail pour le labour
des vignes et de débardage
des exploitations forestières,
l’effectif de la race s’est effondré
avec la mécanisation pour atteindre
moins de 1 000 têtes dans les années
1970. Les éleveurs s’orientent
désormais vers l’élevage allaitant
et la production bouchère grâce
à une qualité de la viande reconnue.
Actuellement, il persiste quelques
élevages de production de bœufs gras
particulièrement prisés.
À travers l’organisme de sélection
l’Excellence Bazadaise, qui veille
à définir les orientations de la race
et à préciser les objectifs de sélection
qui contribueront à l’amélioration
génétique et au développement
de la race, un programme technique
et génétique lancé dès 1978 a permis
d’enrayer le déclin de la race.
D’excellente qualité bouchère
et maternelle, la Bazadaise concilie
rusticité, aptitude au travail et s’adapte
à tous types de terrains et de climats.
Cela en fait une des races les plus
présentes au-delà de nos frontières
– en Angleterre, elle est particulièrement
appréciée pour sa facilité de vêlage,
en Espagne pour son rendement
en viande remarquable, en Amérique
du Sud et en Australie, elle est utilisée
en croisement sur diverses races
pour améliorer les croissances
des produits aux qualités appréciables.
Véritable symbole
de la région, c’est par tradition
que la race est fêtée notamment
à travers la fête des Bœufs Gras
de Carnaval – le jeudi qui précède
le Mardi Gras – et l’Hommage
au Taureau qui se déroule
chaque année le 24 juin
pour la fête de la Saint-Jean.
4 000
vaches Bazadaise en France
élevées par 135 agriculteurs
en Aquitaine et Midi-Pyrénées,
mais aussi le Pays de Loire,
le Limousin, la Bretagne,
le Nord-Pas-de-Calais
ou la Lorraine…
Cerise
une vache connectée…
#cerise
Une stratégie digitale pour partager
et interagir avec Cerise.
Pour partager “la saga Cerise”,
faire jouer les internautes
et diffuser des photos,
le Salon International de l’Agriculture
mise sur les réseaux sociaux
- Facebook, Twitter, Pinterest et le digital à travers le #cerise
Sur le site du Salon
www.salon-agriculture.com,
des “virgules vidéo” dévoilent
le making off du shooting,
l’interview de Joël - l’éleveur
de Cerise et d’autres “instantanées”
à retrouver également
sur l’application mobile.
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Immersion dans
les 4 univers du Salon
Pavillon 1
Pavillon 4
Pavillon 5.1
Pavillon 5.3
Pavillon 6
Élevage et ses filières :
plus de 3 850 animaux réunis en un seul et même lieu.
Pavillon 1
Les Bovins ; Les Ovins ;
Les Caprins ; Les Porcins
Pavillon 4
L’Aviculture ; La Basse-cour
Pavillon 5.1
Les Canins ; Les Félins
Pavillon 5.3
Élevage du monde
Pavillon 6
Les Équins ; Les Asins
Sans oublier
Le Concours Général Agricole
des Animaux sur les rings et… Cerise.
Lait, porc et bœuf : les principales filières françaises de l’élevage ont connu
encore en 2015 des crises sur fond de guerre des prix et parfois de surproduction,
dans un contexte d’effondrement des cours mondiaux et d’embargo russe.
Dans le même temps, l’élevage français et ses filières n’a jamais été aussi riche
de potentialités et si déterminé à se rapprocher des consommateurs
(en quête de qualité et de sécurité) et à créer des partenariats nouveaux
pour s’inscrire de façon dynamique dans la mondialisation, à des prix compétitifs.
Multiple, varié, connecté, innovant : l’élevage français a commencé à relever
de multiples défis. Ceux liés aux conditions d’élevage et de production,
aux coûts énergétiques, à la compétitivité sur le marché européen et mondial
tout en misant sur la qualité pour être concurrentiel sur ses marchés.
La production de viande et de lait, dans notre économie de marché,
doit ainsi répondre aux attentes de ceux qui la consomment, à l’échelle nationale
et internationale. Alors que l’agriculture est véritablement à un tournant,
les éleveurs et les entreprises qui valorisent leurs productions sont plus déterminés
que jamais à être à l’écoute du marché et de ses besoins. L’élevage a de l’avenir,
et cela tombe bien : la France est riche de ses terroirs, de ses savoir-faire,
de ses instituts techniques et de son innovation ! Notre élevage et ses filières
restent un atout indéniable pour nos territoires, à condition de bien accompagner
la valorisation des productions sur des terroirs particuliers
(soutien aux investissements, accompagnement de la filière).
1 Économie :
La France, terre d’élevages,
est l’État membre européen
qui concentre la plus grande
Surface Agricole Utile
(16,2 % de la SAU européenne)
avec 27,8 millions d’hectares
en 2010. Elle bénéficie d’une large
base d’agriculteurs qui produisent
une gamme étendue de produits
pour une industrie de transformation
forte et variée, afin de répondre,
par des voies de distributions
concentrées, à la fois à des exportations
croissantes et à la demande
de nombreux consommateurs.
Face à la concurrence accrue,
une plus grande valorisation des filières
d’élevage françaises est en cours.
Elle passe notamment par
l’information des consommateurs,
par la prise de conscience
qu’un achat responsable
est toujours possible.
En France, la filière bio, mais aussi
les circuits courts, le “Drive”
et de nouveaux modèles de distribution
locaux axés sur “le frais” font
la promotion de la proximité, du goût,
du prix juste et de l’information.
Ces innovations ont su anticiper
et montrer une voie : celle de l’exigence
de la traçabilité, du lien plus direct
avec les producteurs.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
21
27de milliards
d’�
chiffre d’affaires en 2013
pour l’industrie laitière
Aujourd’hui, ce lien et cette mise
en contexte se généralisent.
Objectif : fournir des productions
de qualité en impliquant tous les acteurs
de la filière. Au niveau international,
la filière laitière française a ainsi
les capacités de répondre aux besoins
des pays émergents, en ajustant
son offre à leur demande, en s’appuyant
sur la diversité et le dynamisme
de ses territoires. Notre industrie laitière
est une des pépites de notre industrie
agro-alimentaire, représentant
plus de 27 milliards d’euros de chiffre
d’affaires et 3,6 milliards d’euros
d’excédent commercial en 2013.
Les acteurs de l’élevage ne demandent
qu’à exprimer enfin leurs talents
et leurs potentialités face aux grands
enjeux des marchés de l’alimentation !
2 Sociologique / sociétal
Selon une étude Agreste,
“la consommation française
de viande a très légèrement
baissé sur un an”. Cette tendance
est principalement portée par une baisse
de 2,1 % de la consommation de viande
bovine et de 3,3 % de viande ovine.
Il existe néanmoins des contrastes
entre les filières. La consommation
de viande porcine, elle, a légèrement
augmenté comme la viande de volaille.
Très au fait des nouvelles attentes
des consommateurs en terme
de veille sanitaire et de transparence
sur les conditions d’élevage, les éleveurs
souhaitent répondre de façon durable
aux attentes du consommateur citoyen,
et par conséquent, à la relation
des hommes aux animaux qu’ils élèvent.
Cette question dépasse la sphère
agricole pour s’inscrire dans
une démarche sociétale plus large,
en incluant aussi les vétérinaires,
la société civile.
22
3 Environnement : une filière
qui se bat contre l’effet de serre !
Nourrir l’humanité, lutter
contre le changement climatique
et s’adapter, mais aussi réaliser
une véritable transition
agro-écologique et fournir
les matières premières
pour l’énergie, la chimie,
les matériaux. Les missions confiées
au monde agricole qui concerne
aussi particulièrement l’élevage,
sont multiples. En clair, il faudra mieux
utiliser les outils technologiques
disponibles pour améliorer la rentabilité
économique des élevages en amont
(génétique, robots de traite, smart data
etc.) et en aval (unités de biogaz
pour une meilleure autonomie
énergétique des exploitations) :
autant de démarches durables
et écoresponsables auxquelles aspirent
les éleveurs, bien décidés à mieux
valoriser leurs productions, aux côtés
des organismes engagés sur la même
voie d’une utilisation durable
de nos ressources naturelles.
Pavillon 2.2
Technologies, financements,
réglementation : les paramètres
pour véritablement lancer en France
la méthanisation sont encore à renforcer,
mais plus que jamais la volonté sociétale
et politique s’affirment. Autre piste :
les Paiements pour Services
Environnementaux (PSE) qui offrent
aussi aux éleveurs la place
de partenaires dans la gestion
quotidienne de l’environnement,
patrimoine commun. L’environnement
devient alors un sujet économique
durable en tant que fournisseur
d’un revenu supplémentaire pour
l’entreprise agricole. L’élevage,
lui-même impacté par le changement
climatique comme cela a été souligné
à la COP21 de décembre 2015,
devient un contributeur
à la lutte contre dérèglement
climatique, grâce aussi
au développement des nouvelles
technologies et à la fédération
de tous les acteurs.
Pavillon 2.3
Les cultures & filières végétales :
La bouffée d’oxygène. Pour découvrir les grandes cultures et les céréales.
Pour avoir une certaine vision de la vie au naturel. Pour tout savoir des nouvelles tendances pour le jardin.
En grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux), fruits et légumes,
filières viticoles, la France réaffirme en 2015 sa capacité à produire en quantité
et en qualité. Une régularité et une fiabilité appréciées sur les marchés internes
et étrangers, fruit de la conjugaison d’un véritable savoir-faire “des semences
à la plante récoltée”, et rendue possible, aussi, grâce à une véritable capacité
française de résilience par rapport aux aléas climatiques (résistance au gel
ou à la canicule, gestion de l’eau, santé des sols, variété des territoires).
Selon les prévisions établies
au 1er novembre 2015 par le Service
de la Statistique et de la Prospective,
la récolte de vin 2015 s’élèverait
ainsi à 47,9 millions d’hectolitres,
en hausse de 2 % par rapport
à 2014 et de 5 % par rapport
à la moyenne des cinq dernières
années. Selon l’INSEE, les fruits
et légumes ont connu quant à eux
une année relativement satisfaisante
malgré le poids grandissant des fruits
et légumes importés, et devrait
bénéficier de la nouvelle campagne
de communication “Fruits, légumes
et pommes de terre de France” destinée
à valoriser auprès des consommateurs
l’excellence de la production française
et garantir leur traçabilité et leur origine.
En blé tendre, la récolte 2015
dépasse les 40 millions de tonnes
pour la première fois, et le rendement
franchit la barre des 78 quintaux/ha,
avec des critères qualités satisfaits.
(Source : AGPB, août 2015)
De quoi envisager sereinement
une politique d’export à long terme
pour cette céréale, tandis que d’autres
- comme le maïs ou le colza connaissent davantage de difficultés
(baisse de rendement et prix déprimés).
La France compte également consolider
sa démarche de compétitivité
et d’autonomie protéique, grâce
à sa filière luzerne déshydratée
dynamique, ou plus largement
de la filière huiles et protéines végétales.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Enfin, selon la CGB dans son bilan
de campagne, la bonne récolte 2015
de betteraves ne devrait pas poser
quant à elle de problèmes d’écoulement,
avec un déficit anticipé de l’offre
sur les marchés mondiaux pour
les années à venir, la filière
(des planteurs aux fabricants de sucre)
étant bien déterminée et positionnée
pour profiter de ces nouvelles opportunités.
47,9 millions
d’hectolitres de vin récoltés
en 2015
40de blémillions
de tonnes
tendre récolté en 2015
1 Économie : agriculture, utilité
économique et dynamique humaine…
Fournir nos industries
agroalimentaires, continuer
à répondre à la forte demande
alimentaire à l’international,
conserver nos critères d’excellence
et apporter une contribution
significative à la reprise
de la croissance, à l’emploi,
à plus de durabilité de notre
économie : telles sont les grands
objectifs que se sont donnés
les acteurs des filières grandes
cultures et végétales.
Dans un contexte économique
mondialisé et fortement concurrentiel,
les productions végétales de la France
et notamment sa production céréalière
sont auréolées d’un gage de qualité,
de constance et de fiabilité unique
et enviable. Rappelons que 90 %
des producteurs français
sont exposés à la concurrence
des marchés internationaux.
Pour durer, ces derniers doivent
s’adapter pour relever ce défi
(équipement en machines agricoles,
réactivité face aux nouveaux marchés
émergents, souplesse des échanges
internationaux, exportations, valorisation
des productions…) et accroître
leur efficience en s’adossant
à des organisations et des entreprises
capables de leur fournir des activités
de soutien autre que la vente
(stockage, transport, investissements,
distribution etc.).
Une dynamique à mettre en œuvre,
en sachant que la France
a véritablement une carte à jouer
sur les marchés alimentaires
et non alimentaires (énergie, matériaux
et composés chimiques à partir
de matières premières renouvelables.)
issus de ses filières végétales.
2 Sociologique / sociétal :
l’agriculture durable a-t-elle
un avenir ?
Les céréales sont l’illustration
parfaite de la dimension stratégique
et humaine des questions agricoles
au 21e siècle.
Avec le blé par exemple, la responsabilité
“morale et politique” de la France dans
l’approvisionnement futur des pays
du sud de la Méditerranée, du Proche
et du Moyen-Orient - régions du monde
à forte croissance démographique,
à capacités agricoles limitées
et à évolutions politiques complexes est évidente.
Nourrir une population
en croissance, dans un contexte
de raréfaction des ressources et
de transformation des rapports
de forces économiques entre
les puissances, constitue
l’un des enjeux les plus complexes
de ce siècle.
(Source : “Géopolitique du blé - Un produit vital
pour la sécurité mondiale”, par Sébastien Abis,
juillet 2015).
Responsabilité et engagement,
notamment pour produire plus
et mieux, sont très fortement
attendus de la part de celles
et ceux qui cultivent.
Ceci confère un rôle crucial en 2015
à tous les acteurs de la filière agricole
française. Celui de (bien) nourrir
les citoyens, en France et ailleurs,
tout en respectant et en préservant
la santé des hommes, la biodiversité
et les ressources naturelles.
Sur le terrain et depuis de nombreuses
années, les acteurs de filières agricoles
ont intégré les changements de pratique
et développent la mise en œuvre
d’une agriculture durable : formation
et réduction des intrants, partage
de bonnes pratiques, gestion
des déchets, etc.
Citons deux démarches probantes
et originales, engagées de leurs côtés
par des agriculteurs : le CEDAPA
dans les Côtés d’Armor et Terr’Avenir
née en Picardie. Fondé dans les Côtes
d’Armor par André Pochon, le Centre
d’étude pour un développement agricole
plus autonome (CEDAPA)
est une association d’éleveurs
qui compte aujourd’hui plus
de 150 adhérents. Elle défend une
agriculture permettant de produire
autant mais en dépensant moins,
en polluant moins et en maintenant
l’emploi. Résolument humaine,
elle développe un appui individuel
pour les agriculteurs et capitalise
les expériences et les résultats
des agriculteurs qui depuis des
années conduisent des systèmes
autonomes et économes.
Terr’Avenir, quant à elle est
une démarche innovante en agriculture,
axée sur la RSE (responsabilité
économique et sociale des exploitations)
qui regroupe, en 2015, sept associations
sur toute la France. Attachés à leurs
productions, leur terroir et leurs racines,
les chefs d’entreprise agricole regroupés
au sein de la structure partagent
une même philosophie
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
du respect de l’environnement
et ont concrétisé cet attachement
par la mise en place d’un
Management Environnemental ISO
14001, reconnu internationalement
et contrôlé annuellement.
Forte de cette réussite, les associations
se sont développées. Aujourd’hui,
deux nouvelles régions en plus
de la Picardie et 103 entreprises
agricoles représentant 25 000 ha,
350 personnes, plus d’une quinzaine
de productions sont maintenant
engagées dans cette démarche
environnementale, économique
et sociétale.
3 Environnement :
focus sur les semences
Dans le plan d’action de la Mission
Agriculture-Innovation 2025 remis
aux ministres français en charge
de l’agriculture, de la recherche
et du numérique en octobre 2015,
la génétique et les biotechnologies
figurent ainsi parmi les quatre
principaux leviers d’innovations
technologiques au service
du progrès en agriculture
(aux côtés du numérique,
de la robotique, et du biocontrôle).
Deux composantes essentielles
d’un secteur puissant économiquement
au niveau international et stratégique
pour nos productions végétales :
le secteur des semences.
L’agriculture et l’amélioration
des plantes enrichissent la biodiversité,
en créant de nouvelles variétés adaptées
aux besoins des hommes, élargissant
ainsi le patrimoine génétique végétal.
Si, depuis quarante ans, la production
végétale française a atteint des volumes
et un rang d’excellence, une partie
de ce succès est dû à la recherche
et aux progrès effectués dans
la sélection des plants et semences.
Concentrés de valeurs techniques
et économiques, fruits de longs
travaux de recherche, les semences
constituent un levier parmi d’autres
pour relever les défis de produire
plus et mieux dans un contexte
de changement climatique
et d’accès restreint aux ressources
(en particulier l’eau et le sol).
(Source : GNIS )
23
Pavillon 3
Pavillon 7.1
Pavillon 5.1
Pavillon 5.2
Les produits gastronomiques
Une promenade savoureuse et riche en découvertes gustatives
avec les saveurs des Régions de France, et d’Outre-mer, vitrines de notre patrimoine
culinaire Pavillons 3 et 7.1 et les délices du monde Pavillon 5.1-5.2 pour explorer
33 destinations lointaines et apprendre les réalités agricoles et alimentaires
d’autres pays, échanger avec leurs producteurs.
Notre gastronomie et notre culture alimentaire représentent le plus grand gisement,
vivant et sans cesse enrichi, de patrimoine immatériel de notre pays.
La France a la chance d’avoir des agricultures placées sur des territoires
et des terroirs remarquables, pour justement produire des produits d’excellence
valorisés au fil du temps par les métiers de bouche mais aussi par une industrie
agroalimentaire unique au monde. “Du produit à la table de dégustation”,
ce sont autant d’hommes et de femmes engagés au sein d’un secteur
qui peut s’appuyer au niveau national comme international sur une exigence
permanente de qualité, de diversité et de sécurité.
24
Si les habitudes de consommation
n’évoluent pas toujours dans le bon sens
(déstructuration des repas notamment
hors domicile, grignotage, recherche
de produits pratiques et bon marché,
etc.), des signaux positifs sont
néanmoins perceptibles :
la cuisine redevient un plaisir
collectif célébré par des émissions
culinaires et des personnalités
du monde gastronomique,
les produits des régions de France
sont recherchés, les innovations
ou les idées les plus ambitieuses
voient le jour. Et surtout les
comportements évoluent aussi,
notamment parmi les nouvelles
générations. Dans cette nouvelle
“foodosphère”, en consommateurs
ultra‐connectés, surinformés,
responsables et sensibles
à leur approvisionnement
et aux arguments sur la lutte
contre le gaspillage, les jeunes
se réapproprient le patrimoine
gastronomique français et misent,
quand ils en ont les moyens,
sur plus de qualité et de proximité.
À notre pays, riche de ses produits
gastronomiques et de ces nouveaux
challenges, de pouvoir conjuguer
innovation et tradition, excellence
et approvisionnement de tous
ces différents marchés mais aussi
territoires et filières, tourisme
et culture culinaires, bon sens
et plaisir.
1 Économie : la gastronomie,
ce ciment culturel français
Les produits de nos régions
et de nos terroirs constituent un formidable
atout économique pour la France,
et ses grands acteurs ont su anticiper
les nouveaux défis “citoyens”
qui les attendaient et ont fait toute
la différence sur le long terme.
C’est le cas du leader dans le secteur
des vins et spiritueux français,
le Champagne, qui contribue de manière
déterminante à la vitalité de l’économie
nationale. À l’origine de 30 000 emplois
directs, il est le premier acteur
de sa filière sur l’export avec
une présence dans plus de 190 pays
et compte pour 13 % en volume
de la consommation mondiale des vins
effervescents. En 2003, la Champagne
a été la première région viticole
au monde à calculer son empreinte
carbone et à définir plusieurs axes
d’actions aboutissant à des solutions
particulièrement innovantes.
La filière Champagne fait
aujourd’hui partie des rares filières
économiques à avoir réduit
ses émissions en valeur absolue.
Aujourd’hui, 100 % des exploitants
du vignoble champenois sont intégrés
dans cette démarche (Source : CIVC).
Si le segment des vins et des spiritueux
est le plus dynamique, ceux de certains
produits frais et de produits transformés
de niche se portent également bien.
En 2013, la France a, par exemple,
exporté pour 64 millions d’euros
d’huîtres. Et la consommation de foie
gras à l’étranger augmente de 15 %
par an depuis 10 ans. Elle est portée
par une clientèle variée, composée
de gastronomes mais aussi
de restaurateurs et de détaillants
qui recherchent non seulement
30
000 emplois
directs originaires du marché
du Champagne
61,8 demilliards
d’�
chiffre d’affaires
pour la gastronomie française
13%
794
000 emplois
salariés pour les métiers
de la restauration
de la consommation mondiale
des vins effervescents
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cet incontournable de la haute
gastronomie française, mais aussi
ses produits “cousins” de la boucherie
fine comme les viandes auxquelles
sont associés naturellement le goût
et la qualité.
Sur le territoire, le poids
de la gastronomie est tout aussi
important puisqu’elle représente
près de 61,8 milliards d’euros
de chiffre d’affaires et 794 000
emplois salariés pour les métiers
de la restauration, soit le 5e secteur
pourvoyeur d’emplois ; plus de 145
milliards d’euros de chiffre d’affaires
et 475 000 actifs pour les métiers
de bouche ; plus de 1, 7 milliards d’euros
de chiffre d’affaires pour les arts
de la table. Enfin la gastronomie
représente 13,5 % des dépenses
des touristes étrangers. (Source : DGCIS 2013)
2 Sociologique / sociétal :
ces vieux métiers identitaires
qui retrouvent un intérêt
La fabrication de produits
gastronomiques permet
de sauvegarder de vieux métiers
qui auraient disparu avec
la globalisation. À l’heure où l’histoire
d’un produit, son ancrage territorial,
sa traçabilité et son impact sur
l’environnement constituent des critères
de sélection pour les consommateurs
et les clients de la restauration,
l’alimentation citoyenne remet en avant
celles et ceux qui ont misé sur
ces fondamentaux. Des métiers
traditionnels retrouvent des débouchés,
des savoir-faire ancestraux sont
à nouveau recherchés et transmis,
des passerelles se créent
entre entreprises et artisans…
À Cléder (Finistère), la Sarl La Légumière
a ainsi grandement contribué à remettre
au goût du jour nombre de légumes
oubliés, aujourd’hui revenus en grâce
dans nos paniers et assiettes. Au final
et après des années de recherche,
ce sont 24 variétés différentes et plus
de 5 000 tonnes qui sont produites
chaque année par l’entreprise familiale
pionnière en la matière.
Du côté de l’élevage (bovin, ovin,
ou volaille), des éleveurs engagés
promeuvent également une démarche
de qualité et de labellisation vers
de nouveaux débouchés auprès
de restaurateurs, gastronomes
et bouchers en quête de goût
et de pratiques ancrées sur le terroir,
les pratiques d’élevage naturelles,
et le bien-être des animaux.
Cette valorisation des terroirs
et des produits gastronomiques
qui en découlent, amènent
ainsi des producteurs à faire
alliance avec des artisans.
Des métiers se retrouvent
et s’enrichissent mutuellement,
un cercle vertueux se met en
place, pour un avenir prometteur.
Environnement : savoir bien
alimenter les établissements
gastronomiques
Lutter contre le gaspillage
alimentaire, manger local
et de saison, s’inscrire dans
une consommation durable :
ces gestes attendus de la part
des Français s’appliquent aussi
pour les autres maillons
de la chaîne alimentaire :
production agricole, marchés de gros,
3
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
entreprises de l’agroalimentaire, grande
distribution, restauration collective
publique ou privée, etc.
En plus du bénéfice environnemental,
l’encouragement des circuits courts
et de l’approvisionnement en mode
local participe à l’économie locale,
par la valorisation des savoir-faire
locaux et du patrimoine.
Les acteurs de terrain l’ont bien compris
et mettent en œuvre les solutions
adaptées. Ainsi pour mieux rapprocher
l’offre de la demande en temps réel
et avec efficacité, les initiatives éclosent
et utilisent les outils de communication
les plus efficaces.
Le site www.restoaquitaine.com
met en contact consommateurs,
collectivités et fournisseurs
pour proposer une restauration collective
bio, locale et de qualité en Aquitaine.
Dans l’Yonne, le “Club des acheteurs
publics” œuvre depuis le printemps
2015 notamment sur les circuits courts,
pour rapprocher les entreprises
et les donneurs d’ordre dans
la fourniture de produits destinés
à la restauration collective
en collaboration avec la Chambre
d’agriculture et le principal abattoir
dans le département.
Le “locavorisme francilien”
n’est pas en reste, sous l’impulsion
du Centre régional de valorisation
et d’innovation agricole et alimentaire
(Cervia), organisme créé en 2007
et associé à la Région Ile-de-France.
Cette association œuvre ainsi pour
la promotion et la valorisation du
territoire, des produits et des savoir-faire
agricoles et alimentaires franciliens
et soutient la pérennisation des
entreprises alimentaires sur le territoire.
25
Pavillon 4
Services et métiers de l’agriculture
Des métiers, des hommes, des savoir-faire.
Des cultures à l’élevage, en passant par la forêt, les enjeux de l’agriculture évoluent
en permanence, les attentes changent. Les principaux acteurs du monde agricole, les institutions,
les organisations et syndicats professionnels mettent à profit leur participation
pour présenter, valoriser et partager.
Portés par une conscience accrue des défis alimentaires et environnementaux
à venir, les agriculteurs et les agriculteurs en formation, mais aussi tous les métiers
associés des secteurs agricole, agroalimentaire et agroindustriel (machinisme,
chimie, etc.) modifient progressivement leur manière de produire, former, travailler
et communiquer. Partenariats nouveaux, ouverture aux marchés et aux tendances,
valorisation de leurs données, partages en temps réel de savoir-faire et de matériel,
recours aux drones et aux capteurs : la professionnalisation du métier d’agriculteur
s’accompagne d’une révolution technologique sans précédent.
“Le numérique va entraîner des bouleversements et des mutations très profondes,
et pas seulement dans le monde agricole. Il va falloir innover dans tous les domaines.
Et au-delà de l’aspect technologique, il va falloir innover socialement.
Il faut que cette profession change elle-même son organisation sociale”
Stéphane Le Foll
26
Impossible en effet de ne pas tenir
compte de la révolution numérique
de notre agriculture qui a pris une
ampleur et une dimension
nouvelles. En témoignent
l’apparition de nouveaux acteurs
privés, les nombreuses études
et articles de presse à ce sujet,
et les ouvrages incitant
les exploitants agricoles à investir
un autre champ : celui d’internet
et de sa palette de services.
De la production à la consommation,
en passant par la distribution
des produits agricoles, le numérique
est partout. Il modifie de nombreuses
logiques historiques de la chaîne
agricole en produisant une information
à chaque étape désormais accessible
et distribuable aux différents acteurs
de cette chaîne à commencer
par le consommateur, souligne ainsi
le Livre Blanc édité par Renaissance
Numérique en novembre 2015
“Les défis de l’agriculture connectée
dans une société numérique”.
Désormais moins cantonné à son espace
de production ou de négociation
via les acteurs traditionnels du secteur,
l’agriculteur et l’éleveur “acteurs
de la transformation des métiers”
disposent d’une plateforme d’outils
et de solutions étendues
pour rationaliser leurs missions
et rendre leur cycle de production
plus vertueux lors des premiers RDV
de l’agriculture connectée Angers
le 15 octobre 2015.
1 Économie :
le grand bond de la génétique
L’amélioration génétique
des espèces animales participe
activement aux démarches
entreprises pour produire plus
et mieux, en permettant de faire
naître des animaux sachant
s’adapter aux contraintes
des éleveurs. La France est justement
riche de ses instituts de recherche
- développement et fondamentale,
publics et privés -, qui accompagnent
les éleveurs dans leurs quête
de l’excellence et leurs nouveaux défis.
Lancé dès 1969 et généralisé à partir
de 1978, le dispositif national
d’identification puis de traçabilité
animale a progressivement intégré
toutes les innovations technologiques.
Outre la fiabilité du contrôle sanitaire
du cheptel national et des systèmes
d’information génétique, ce dispositif
exemplaire permet la traçabilité
des produits, de l’exploitation à l’assiette.
Avec la génétique animale, l’objectif
est de produire des animaux de qualité,
d’améliorer la race. France Génétique
Élevage est l’association qui travaille
à l’amélioration génétique de plus
de 50 races bovines, ovines et caprines
qui constituent un patrimoine génétique
exceptionnel. Pour valoriser ce potentiel,
plus de 70 000 éleveurs français
contribuent à la mise en œuvre
de programmes performants
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d’amélioration génétique.
Chacune de leurs étapes est conduite
par une organisation technique
spécialisée dans sa fonction, qu’elle
assume ainsi efficacement.
France Génétique Élevage est
responsable du pilotage, de la
coordination et de l’amélioration
constante de ce dispositif national
collectif de très grande envergure.
Elle assure l’intégration permanente
des nouvelles connaissances
scientifiques, innovations technologiques
et méthodes de Management
de la Qualité. Toutes les données
généalogiques, zootechniques, etc…
sont enregistrées via un seul Système
National d’Information Génétique
alimentant la base nationale de données
génétique. Chaque année, il permet
l’enregistrement, le contrôle
et la valorisation des informations
concernant plus de 4 millions
d’animaux, 26 millions de résultats
élémentaires de contrôle laitier,
4,5 millions d’inséminations,
1,6 millions de poids vifs…
Ce réseau d’échange de données
d’élevage et les services associés
sont mis en œuvre par les organisations
régionales de services informatiques
(ARSOE) regroupées au niveau national
au sein de FIEA.
(Source : France Génétique Élevage)
70 000
éléveurs
français contribuent
à l’amélioration génétique soit
4 millions
d’animaux concernés
2 Sociologique / sociétal :
formations : comment
évoluent-elles ?
Retour sur les formations proposées
aux jeunes agriculteurs et éleveurs
pour qu’ils gèrent au mieux
leur exploitation.
Depuis plusieurs années la double
performance économique
et environnementale des exploitations
agricoles est au programme
des établissements et réseaux
de l’enseignement agricole, partout
en France. Les chefs d’exploitation
sont de plus en plus impliqués “
du champ à l’assiette” et interpellés
par la société civile, devenant au fil
du temps des décideurs agricoles
investis, mieux diplômés, et plus
techniciens. Leurs défis sont immenses :
apprendre à valoriser leur activité
pour rentabiliser leur travail,
gérer autrement leur temps
disponible rendu possible
par la robotisation et le pilotage
à distance, la diversification
de leurs sources de revenus
et d’informations.
En plus de tous les enseignements
académiques et expérimentations
sur le terrain, il doit apprendre
aussi à se poser les bonnes
questions : Comment se définit
ma zone d’activité à l’échelle du monde,
de l’Europe, de mon pays, de ma région,
de ma commune ? Est-ce que mon
exploitation est identifiable, accessible,
cohérente ? Les consommateurs
peuvent-ils me trouver facilement ?
Comment dois-je aménager au mieux
mes différents espaces de travail,
de la salle de traite à mon bureau
en passant par ma zone d’habitation
privée ? Comment mieux valoriser
sur place mes produits : le magasin
de produits de la ferme, la chambre
d’hôte, la vente directe ? etc.
Tout en aménageant leurs exploitations
agricoles en tenant compte
des paramètres extérieurs (ancrage
territorial, environnement économique,
réseaux de transports) les agriculteurs
doivent apprendre à faire reconnaître
leurs compétences et leurs démarches,
y compris vers le consommateur final.
La question des nouveaux métiers
et des formations à mettre en place
ne cesse ainsi d’être soulevée
et débattue. Selon ses affinités,
l’agriculteur deviendra plus ou moins
“informaticien-électronicien-agriculteur”,
ou plus “commercial et data scientist”,
et devra aussi développer une aptitude
à l’ouverture vers le monde, permise par
le numérique et l’écoute en temps réel
de ses clients finaux.
Les jeunes en formation supérieure
agricole ont ainsi plus que jamais
la nécessité d’acquérir de réelles
qualités d’adaptation et d’innovation,
que ce soit en agronomie et zootechnie,
dans le management et la gestion
de l’entreprise agricole au quotidien
et la communication tout en utilisant
les outils numériques à disposition.
L’installation à la ferme et le repérage
de l’agriculteur dans son environnement
de travail et son lieu de vie (les deux
étant souvent intrinsèquement liés)
sont en effet une composante essentielle
d’épanouissement et d’optimisation
de l’activité professionnelle.
Plus nomade qu’auparavant,
l’agriculteur doit être formé
à l’ouverture sur l’extérieur,
conscient d’appartenir
à un territoire, à un réseau.
3 Environnement : cette évolution
économique majeure !
La sauvegarde de l’environnement
peut apporter des ressources
complémentaires importantes
aux agriculteurs.
En France, cette diversification prend
diverses formes sur l’exploitation
agricole : les mini-barrages
hydroélectriques, les éoliennes,
la biomasse (hors biogaz), le biogaz
(production d’énergie et d’électricité
à partir de décomposition de substances
organiques, que ce soit de plantes,
des eaux usées, des ordures ménagères,
du fumier ou du purin), la combustion
de paille ou de bois, l’énergie solaire
avec le photovoltaïque, etc.
Parfois appréhendée au départ
comme un moyen de réduire
leur consommation d’énergies fossiles,
la production d’énergies propres permet
à plus long terme donc de valoriser,
diversifier et pérenniser les exploitations
agricoles. Lancée plus tardivement
sur cette démarche, la France compte
bien mettre tous les moyens de conseil
et d’ingénierie en œuvre pour aider
les agriculteurs à aller dans ce sens.
Parmi les nouvelles énergies vertes,
la méthanisation, par la valorisation
des déchets en énergie, contribue
ainsi à l’économie circulaire.
Aujourd’hui cités en modèles
et fortement sollicités pour des conseils
et du partage d’expérience, Mauritz
et Jacques-Pierre Quaak, installés
en polyculture-élevage ont relié,
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dans leur ferme de Seine-et-Marne,
leur méthaniseur au réseau de gaz
naturel local, produisant et vendant
de l’énergie verte. Leur propriété
agricole de 350 ha est la première
en France à avoir produit du biométhane
avec au départ 5 millions d’euros
investis dans l’unité de méthanisation,
dont 30 % subventionnés notamment
par la Région et l’Ademe.
Le gaz est obtenu par méthanisation
du fumier et des poussières
de céréales, entre autres.
De quoi alimenter en chauffage
et saturer la demande de 3 500 foyers
des villages voisins. Chaque année,
12 500 tonnes de déchets
sont collectées. Au sein même
du méthaniseur, après dégradation
des déchets et en plus du biogaz
généré, deux autres substances sont
extraites et stockées. Appelé
le “digestat”, ces substances liquides
et solides permettent de remplacer 90 %
des engrais chimiques de l’exploitation !
La ferme des frères Quaak vient ainsi
de passer la barre des 2 millions
de mètres cubes de biométhane injectés
depuis le lancement de leur unité
le 28 août 2013.
(Sources : La République de Seine et Marne,
20 juillet 2015, Libération “Du biogaz briard
branché avec brio”, 28 mai 2015 et reportage
de La France agricole “Un gros travail d’information
pour une activité naissante en France”,
30 novembre 2012).
Travailler autrement et conforter
le dynamisme des exploitations :
l’énergie verte fait des émules
et les autres exemples sont nombreux,
comme à Saint Georges sur Loire,
à quelques kilomètres d’Angers,
où six éleveurs accompagnés
par les acteurs locaux (Chambre
d’agriculture, ESA d’Angers, entreprise
Naskeo) ont créé un groupement
d’intérêt économique et environnemental
(GIEE) de méthanisation par voie sèche.
L’électricité produite par cogénération
est réinjectée dans les réseaux
de distribution d’EDF et pourra chauffer
deux maisons de particuliers, le siège
de la communauté de communes,
et la maison de retraite.
(Source : Alim’agri, oct-nov-dec 2015)
En France, la réglementation évolue
et partout sur nos territoires,
des actions collectives sont entreprises
pour encourager les agriculteurs
sur cette voie et soutenir les initiatives
vers une énergie plus verte.
À la clef : des créations d’emplois,
une production d’énergie
non polluante et renouvelable,
une image et un rôle nouveaux
donnés aux exploitations agricoles
dans leur environnement direct.
27
2015 / INDICATEURS
DE L’AGRICULTURE
Répartition du territoire
En 2014, autour de 475 000 exploitations agricoles françaises produisent,
sur une surface agricole de 29 millions d’hectares, 73 milliards d’euros de produits
agricoles. Depuis 10 ans, avec une part variant de 17,7 % à 19,3 % de la production
en valeur de l’Union européenne à 28, la France est le premier producteur européen.
En France métropolitaine, la répartition des exploitations dans les différents secteurs
d’activité agricole est assez proche en 2013 de celle de 2010. Cependant, la part
du secteur des grandes cultures s’est accrue. Ce secteur reste le premier avec plus
d’un quart des exploitations. Près d’un autre quart concerne l’ensemble des élevages bovins.
Le nombre d’exploitations de forme sociétaire (154 000) continue de progresser.
Près de 8 sur 10 d’entre elles sont de grandes exploitations.
Les 84 400 exploitations agricoles à responsabilité limitée (EARL) constituent
plus de la moitié des formes sociétaires.
(Source : GraphAgri France 2015/Chiffres édités par le MAAF)
La SAU moyenne des exploitations a augmenté de 34 hectares en vingt-cinq ans
et de 5 hectares depuis 2010 pour atteindre 62 hectares. La disparition d’une partie
des exploitations permet l’agrandissement des exploitations pérennes.
28
475 000
exploitations agricoles françaises
FOCUS INSTALLATION
EN AGRICULTURE
En 2014, 4 945 décisions d’octroi
d’aides à l’installation
en agriculture ont été prononcées
et 4 432 DJA (dotation d’installation
aux jeunes agriculteurs)
ont été versées.
30 % des installations aidées
en agriculture en 2014 correspondent
à des installations hors cadre familial
(HCF). L’expression “installation hors
cadre familial désigne les installations
pour lesquelles l’exploitation du jeune
ne lui a pas été, et ne sera pas,
transmise par des membres
de sa famille jusqu’au troisième degré.
Ces installations recouvrent
des situations variées allant des urbains
sans lien préalable avec l’agriculture
aux enfants d’agriculteurs s’installant
sur d’autres territoires.
(Source : GraphAgri France 2015 /
Chiffres édités par le MAAF)
73 milliards
d’�
de produits agricoles
Focus ÉLEVAGE
• La France, 1er cheptel de bovin de l’UE
• 1er producteur de viande bovine de l’UE
• 4e exportateur mondial de produits laitiers
• 7e producteur mondial de viande
bovine et de lait
• Plus de 70 races bovines, ovines
et caprines
• 17 races bovines en programmes
de sélection
• 17 races bovines en programmes
de conservation
• 28 races ovines en programmes
de sélection
• 7 races caprines laitières
en programmes de sélection
• 49 produits laitiers avec un Signe
Officiel d’Origine et de Qualité
• 88 viandes avec un Signe Officiel
d’Origine et de Qualité
(Source France génétique élevage)
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FOCUS
Départements d’Outre-Mer :
la superficie agricole utilisée (SAU)
occupe 30 % de la surface totale
à la Guadeloupe et à la Martinique,
et à peine le cinquième à La Réunion.
En 2013, le nombre des exploitations
agricoles s’établit à 7 700
à La Réunion, 7 000 en Guadeloupe
et 3 000 en Martinique.
Ce nombre s’est stabilisé
à La Réunion et il a diminué de 10 %
aux Antilles depuis 2010.
Cette diminution touche
les exploitations de moins de 5 hectares
qui cependant restent très
nombreuses, soit les trois quarts
des exploitations en Guadeloupe
et les deux tiers à La Réunion
et en Martinique.
Principales productions
agricoles : canne à sucre,
banane, ananas, agrumes,
tubercules.
(Source : GraphAgri France 2015 /
Chiffres édités par le MAAF)
Alimentation
des Français
Forêt
Environ un cinquième des dépenses
de consommation des ménages
en France est consacré à
l’alimentation. En quantité annuelle
par habitant, la consommation
de fromage (24 kg en 2014) et de viande
(89 kg) s’accroît légèrement après
plusieurs années de stabilité
ou de baisse. La consommation
de céréales (113 kg, ingrédient
pour pâte alimentaire, semoule, farine,
glucose…) est stable. Celles de lait
et yaourt nature (62 kg) et de vin (42 l)
sont tendanciellement en baisse depuis
10 ans ou plus.
La diminution de la consommation
de produits lactés se confirme.
(Source : GraphAgri France 2015 /
Chiffres édités par le MAAF)
Le budget moyen mensuel dédié
à l’alimentation accuse une baisse
de 6,1 % versus 2014 et s’établit
en 2015 à 365 euros. Le prix reste
le premier critère de choix (75 % des
personnes interrogées), cependant
il perd du terrain au profit de critères
plus qualitatifs comme la qualité
gustative du produit, sa composition
nutritionnelle ou encore son origine
biologique et sa naturalité. Pour les
courses, 40 % des Français privilégient
les supermarchés, 35 % les
hypermarchés et 12 % le hard-discount.
(Source : Le Sofinscope - Baromètre opinion Way
pour SOFINCO).
365 �
Budget moyen mensuel
dédié à l’alimentation
40
%
Supermarché
35
%
Hypermarché
12
%
Hard-discount
Habitudes des courses alimentaires
des Français
Les forêts privées représentent
les trois quarts de la superficie
forestière en France métropolitaine.
Elles appartiennent à des personnes
physiques ou morales privées
ou à des organismes publics hors
régime forestier. Environ 3 millions
de propriétaires privés, selon
le cadastre, se partagent plus
de 10 millions d’hectares (Mha) de forêt
en 2012. Le stockage du carbone
atmosphérique en forêt contribue
à la lutte contre le changement
climatique. En moyenne, 76 tonnes
de carbone par hectare sont stockées
dans les arbres. Leur croissance permet
d’éliminer de l’atmosphère 20 millions
de tonnes de carbone par an (73 millions
de tonnes équivalent CO2), soit 14 %
de l’ensemble des émissions françaises
de gaz à effet de serre (512 millions
de tonnes équivalent CO2 en 2009)
(Source : GraphAgri France 2015 /
Chiffres édités par le MAAF)
Producteur
agricole de l’UE
En 2010, l’Union européenne a produit
331 milliards d’euros de produits
agricoles bruts (non transformés).
La France a contribué à 18,5 %
de ce total avec une production
qui s’élevait à 61 milliards.
Globalement, la France est le premier
producteur agricole européen même
si cette place varie selon les
productions. Les autres grands pays
producteurs de l’UE sont l’Allemagne
(13 % de la production européenne)
et l’Espagne et l’Italie (12 % de la
production européenne chacune)
(Source : APCA et Comptes de l’agriculture
– Eurostat)
331
milliards d’�
de produits agricoles brut dans l’UE
18,5%
de production française
Industries
agroalimentaires
En 2013, le secteur agroalimentaire,
au sens large, compte 85 800
entreprises (au sens d’unités
légales) et emploie 678 500 salariés
en équivalent temps plein (ETP) hors
intérim. Les entreprises agroalimentaires
emploient près de 6 % des salariés en
équivalent temps plein des entreprises
non financières et non agricoles
implantées en France, mais réalisent
10 % du chiffre d’affaires et 12 %
des exportations et 5 % de la valeur
ajoutée. Après un recul de 1,4 %
entre 2011 et 2012, la valeur ajoutée
des IAA a été stable entre 2012 et 2013.
L’agroalimentaire est un secteur clé de
l’appareil d’exportation français
(10 à 12 % des exportations françaises
totales). Les domaines phares sont :
vins et boissons, céréales
et produits laitiers.
(Source : APCA)
Pour 81 % des Français, la meilleure
façon de préserver sa santé est de bien
se nourrir (alimentation saine et variée).
3 Français sur 4 reconnaissent la qualité
des produits d’origine France.
79 % des Français se déclarent
prêts à payer pour un produit
de grande qualité.
FOCUS
Des agriculteurs connectés
• 9/10 agriculteurs font leurs
démarches administratives
de la PAC en ligne
• 79 % utilisent Internet pour des
motifs personnels et professionnels
• + 400 applications mobiles
existent pour assister les éleveurs
• 46 % des tracteurs céréaliers
sont équipés d’un GPS
• 56 % des parcelles reçoivent la 3G
et 12 % n’ont aucun accès
à un réseau
(Source : Livre blanc Renaissance Numérique
Les défis de l’agriculture connectée dans une
société numérique, reprenant notamment
l’enquête agrinautes agrisurfeurs 2014 BVA
Ticagri communiquée par C. Gentilleau,
fondateur de NTIC Agriconseil)
• En 5 ans l’usage des forums agricoles
à plus que doublé et celui des réseaux
sociaux s’est accru de 80 %
(Sources Enquête Agrinautes 2010
NTIC AGRI CONSEIL – IDDEM / Enquête
Agrinautes Agriseurfeurs 2014
NTIC AGRI CONSEIL – BVA)
• Internet représente 50 %
des sources d’information
des agrinautes, les forums
et les réseaux sociaux
ne représentent que 5%
(Source : ANIA, Baromètre ANIA / OPINION WAY
“Les Français et l’alimentation” ; juin 2015)
(Enquête Agrinautes Agriseurfeurs 2014)
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
29
#SIAPRO2016
Soutenir l’élevage et la filière végétale.
S’engager aux côtés de ses exposants pour faire connaître
et promouvoir les services et métiers de l’agriculture.
Inviter à découvrir l’excellence, le savoir-faire et la variété
des produits des régions de France et du Monde…
Autant de missions que le Salon International de l’Agriculture s’est fixé.
Autant d’engagements tenus !
De nouvelles
initiatives concrètes
et sur-mesure…
30
Toujours animé d’une ambition forte qui lui a permis de se positionner comme
rendez-vous incontournable pour le grand public, il est aussi l’un des centres
névralgiques de l’univers agricole. Parce que le Salon International de l’Agriculture
est une vitrine représentative du monde agricole… Et parce qu’il met un point
d’honneur à accompagner l’ensemble des acteurs et des délégations étrangères
en quête de contacts utiles, venus pour acheter des bêtes ou simplement découvrir
les méthodes de travail du secteur… En 2016, le Salon International de l’Agriculture
répond, une fois de plus, aux attentes de tous les publics venus fouler les allées de Paris
Parc des Expositions du 27 février au 6 mars. Ainsi, cette édition voit se développer
de nouvelles initiatives concrètes et sur-mesure en direction des visiteurs professionnels
du monde entier qui, comme chaque année, pourront multiplier rencontres d’affaires
et contacts fructueux dans les allées du salon ou en particulier dans les espaces
qui leur sont dédiés. Le Salon réserve un programme spécifique aux professionnels
de l’agriculture et plus spécialement aux éleveurs avec la création de services
ciblés tels qu’un accueil spécialisé, la mise à disposition de salle de réunion,
des visites guidées…
Un accueil sur-mesure pour les professionnels…
Et en particulier
pour ceux de l’élevage
et du végétal !
L’édition 2016 marque ainsi
le développement d’une
communication sur-mesure
pour répondre aux attentes
de cette cible spécifique
et lui permettre de faciliter
et d’optimiser sa visite.
En amont sur un espace dédié du site
internet tout visiteur professionnel
s’enregistre pour obtenir
une accréditation professionnelle.
Sur le Salon, à l’Accueil Professionnel
– entrée du Pavillon 1- un badge
nominatif leur est remis en échange
de l’accréditation.
Ce badge donne accès à “l’Espace
Professionnel” qui leur est réservé
Le Salon International de l’Agriculture
est un vrai rendez-vous
pour la génétique française.
Le lieu où se déroule le Concours
Général Agricole des espèces Animales
est ainsi un “immense centre d’affaires”
pour se retrouver autour
des programmes de présentation
ou de concours d’animaux mais aussi
pour consulter les dates et horaires
des ventes aux enchères prévues.
Le Salon met à la disposition
des professionnels de l’élevage
un Club d’Affaires International
à dimension humaine situé
naturellement le long du Ring
de Présentation du Pavillon 1.
Un espace privé pour des rencontres
professionnelles entre visiteurs
- acheteurs ou prescripteurs et experts de la génétique
ou d’organismes spécialisés.
Le Salon est, pendant 9 jours, une plateforme d’échanges,
de rencontres et de business pour les professionnels
des filières agriculture et agroalimentaires.
dans l’Espace 2 000 au 1er étage
du Pavillon 1. Un lieu privé, équipé
de wifi, favorisant les échanges
et permettant, de par sa configuration,
l’organisation de rendez-vous business.
Les visiteurs professionnels doivent
s’acquitter de leur titre d’accès
(13 € plein tarif).
Les visiteurs professionnels
internationaux peuvent obtenir
une lettre d’aide à l’obtention
de leur visa sur le site internet du salon
www.salon-agriculture.com.
Cette lettre est à joindre à leur dossier
de demande de visa, elle ne constitue
pas un titre d’accès au salon.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
concours
général
agricole
Des concours professionnels
Les finales du Concours Général Agricole se tiennent
dans le cadre du Salon International de l’Agriculture.
Initié en 1843 avec le concours de Poissy qui visait à promouvoir d’abord,
les animaux reproducteurs (bovins, ovins, porcins, volailles) puis, au fil des éditions,
les produits et savoir-faire de l’agriculture (grains, plantes fourragères, machines
agricoles), le Concours Général Agricole est devenu un incontournable du Salon
International de l’Agriculture et de son rayonnement.
Chaque année, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire
et de la Forêt, le Concours Général Agricole témoigne du haut niveau de la génétique
animale française et, de l’excellence des productions agroalimentaires nationales.
chiffres clés de la dernière édition
Concours des animaux
Concours des vins
Concours des produits
7bovins,
espèces
animales :
ovins, caprins, porcins,
3 846 producteurs
299 races
2400 animaux
16 338 vins dégustés
1 700 producteurs
3 571 dégustateurs
4 656 produits
dégustés d’origine
fermière,
de
éleveurs
1 200
3 741 vins médaillés
1 182 produits médaillés
Concours de jugement
des animaux par les jeunes
Concours des jeunes
professionnels du vin
9 125 jeunes
17 lycées
73 départements
522 candidats
équins, asins et canins.
de
385 finalistes
dont 49 étrangers venant de 23 pays
3 147 dégustateurs
71 finalistes
dont 26 jeunes européens de 17 pays
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
artisanale ou industrielle
31
CONCOURS GÉNÉRAL DES ANIMAUX
Un accélérateur commercial pour les professionnels
Le Concours Général Agricole des Animaux est un remarquable outil
de promotion de la génétique et de l’élevage français ainsi qu’un élément
d’attractivité essentiel du Salon.
La motivation des éleveurs
pour ce concours et la présélection
en amont, des meilleurs animaux
dans les concours régionaux,
sont des moyens très efficaces
de présenter ce que l’élevage français
fait de mieux en matière de génétique.
Il constitue, pour les éleveurs,
la vitrine de référence du meilleur
de l’élevage français qui permet
de multiplier les échanges
techniques et économiques
avec les acheteurs nationaux
et internationaux.
32
Tous les reproducteurs en compétition
au Concours Général Agricole
des Animaux sont issus des schémas
collectifs de sélection agréés
par le Ministère de l’Agriculture,
de l’Agroalimentaire et de la Forêt
et mis en œuvre, dans chaque race,
par les Organismes de Sélection (OS).
Les valeurs génétiques et commerciales
étant garanties, les reproducteurs admis
sont jugés sur leur conformation
morphologique avec une importance
particulière donnée aux caractères
productifs (par exemple pour les vaches
laitières, les mamelles et la capacité
corporelle ; pour les équidés de travail,
la maniabilité et l’adaptabilité
aux utilisations les plus diverses).
Les Prix obtenus sont ensuite valorisés
par les éleveurs lauréats pour
la notoriété et la promotion commerciale
de leur élevage et, à titre collectif,
par les OS, pour faire valoir les qualités
de leur race auprès des acheteurs
nationaux et surtout internationaux.
Le Concours Général Agricole de Paris
est ainsi une excellente place
pour l’accueil des professionnels
étrangers de la génétique animale
qui peuvent, en quelques heures,
et en un seul lieu, voir un
extraordinaire rassemblement
des meilleurs reproducteurs
de l’élevage français.
Plus important concours d’animaux
du monde, ses programmes
sont retransmis sur internet.
Pour le seul concours des bovins,
ces retransmissions sont suivies
en direct par plus de 27 000
internautes dans le monde !
27 000
internautes
visionnent le concours bovin
en direct sur Internet
Races en Concours et en présentation
En concours
En présentation
Bovins
19
15
ovins
15
36
caprins
-
10
porcins
5
4
équins
17
14
ânes
9
-
total
64
80
et…
plus de 180 races
de chiens !
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Le meilleur de la génétique
et de l’élevage français
Situés au cœur des différents Pavillons
du Salon International de l’Agriculture,
les animaux du Concours Général
Agricole, primés ou non, apportent
une contribution majeure au climat
d’affaires en permettant d’illustrer
les résultats des programmes
de sélection des races et de faciliter
les contacts commerciaux.
Les 300 races en concours
ou en présentation dans les 7 espèces
permettront au public de
découvrir l’étonnante diversité
de l’élevage français,
allant des races les plus connues
et les mieux représentées,
jusqu’aux races à petits effectifs,
voire en conservation.
Les animaux sont sélectionnés
dans les exploitations parmi
les lauréats des concours inter
régionaux. Il faut plus de 6 mois
pour qu’un animal soit prêt
à concourir. Compte tenu
du grand nombre de bovins
en concours ou présentés
et pour une meilleure gestion
du Salon, un système de “rotation”
des effectifs est mis en place depuis
plusieurs années. Pour ce faire,
un mouvement d’animaux
est organisé dans la nuit
du mardi 1er mars au mercredi
2 mars portant sur 220 animaux
sortants et environ 150 entrants.
LE CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE CHALLENGE AUSSI LES JEUNES
Le Concours Général Agricole a également pour mission de promouvoir les jeunes professionnels
et leurs filières de formation techniques et commerciales, à travers 3 concours :
Le Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ),
celui des Jeunes Professionnels du Vin (CJPV)
et le Trophée National des Lycées Agricoles (TNLA).
zoom sur
Au total, plus de 9 000 étudiants et jeunes professionnels sont en compétition
chaque année. Pour les finalistes, les finales Porte de Versailles sont la consécration
d’un parcours pédagogique ou des premiers pas professionnels.
Le CJAJ et le CJPV récompensent, à titre individuel, les élèves de l’enseignement
agricole, hôtelier ou commercial ainsi que les jeunes agriculteurs installés et jeunes
professionnels du vin récemment installés ou entrés dans la vie active.
Les participants aux finales à Paris sont issus des présélections organisées en régions.
Le Concours de jugement
des animaux par les jeunes
(CJAJ)
Le Concours Européen
des jeunes professionnels
du vin (CJPV)
Le CJAJ est destiné à des jeunes
de 15 à 25 ans, élèves
de l’enseignement agricole
qui se destinent aux professions
de l’élevage, ou jeunes agriculteurs
récemment installés.
Contrairement à de nombreux concours
organisés dans le cadre du CGA,
on récompense ici des hommes
et non des produits ou des animaux.
Le concours a été créé en 1955.
Il a pour objectifs de contribuer
à sensibiliser les jeunes élèves
de l’enseignement agricole, jeunes
agriculteurs ou aides familiaux,
à l’importance de la description
et de l’appréciation morphologique
des animaux et à soutenir les actions
de formation professionnelle réalisées
dans ce domaine.
Le concours est organisé au niveau
départemental. Les meilleurs de chaque
département viennent disputer la finale
nationale pendant le Salon International
de l’Agriculture. Une finale spécifique
est organisée pour des jeunes
européens. Ce prix européen est remis
au Salon, en même temps que les prix
aux lauréats du Concours des Jeunes
Professionnels du Vin (CJPV).
Le CJPV est ouvert aux jeunes européens
âgés de 18 à 25 ans, élèves
de l’enseignement agricole, hôtelier
ou commercial (privé ou public),
ou jeunes professionnels (jeunes
agriculteurs, aides familiaux, salariés
d’entreprises agricoles, hôtelières
ou commerciales). Sa vocation est
de sensibiliser les étudiants et les jeunes
professionnels du vin à l’importance
de la dégustation structurée et commentée
dans la pratique de leur métier
et, de fournir aux établissements un outil
d’émulation pédagogique. Qu’il s’agisse
des présélections régionales ou des
finales à Paris, les épreuves comprennent
une reconnaissance à l’aveugle de 5 vins
mono cépages, la notation de 4 vins
comparée à celle faite par un jury
professionnel, ainsi qu’une épreuve
optionnelle de communication
dont la thématique en 2016 est
“Du vin produit autrement :
vers une viticulture raisonnée
et raisonnable face aux grands
enjeux environnementaux,
économiques et sanitaires”.
Pour la finale, ces 3 épreuves
sont complétées, pour les 3 premiers
candidats français et les 3 premiers
européens, par une dégustation
commentée.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
9 000
de
étudiants et jeunes
professionnels
en compétition chaque année
Le Trophée National
des Lycées Agricoles
Le Trophée National des Lycées
Agricoles récompense les meilleurs
établissements à l’issue
de cinq épreuves en équipes :
réalisation d’un blog,
communication avec la création
d’une affiche, manipulation
d’un animal en toute sécurité,
présentation d’un animal,
implication des élèves sur le salon.
5 épreuves
en équipe
33
Or… Argent… Bronze…
Les médailles du Concours Général Agricole des Produits et des Vins,
une référence en France et à l’international
Une sélection et une évaluation rigoureuses
Chaque année depuis 1870,
le Concours Général Agricole
récompense ainsi, dans une sélection
rigoureusement indépendante
et sous contrôle direct de l’État,
depuis les prélèvements
chez les producteurs, jusqu’aux
dégustations en finales en passant
par les présélections en régions
(pour les vins), les productions
qui font la renommée
de la gastronomie française.
34
Les jurys sont composés
de plus de 10 000 jurés dégustateurs,
tous bénévoles, dont 6 700 participent
en finales. Il s’agit pour partie
de professionnels des produits
concernés (production, restauration,
commercialisation), et pour partie
de consommateurs avertis auxquels
le CGA propose des formations
d’initiation et de perfectionnement
à l’analyse sensorielle. L’organisation
des finales mobilise une équipe
de 140 commissaires, assistée
de 70 stagiaires (étudiants des écoles
Le Concours des Produits
Pour représenter la diversité
de la production agricole française,
les sélections du Concours
Général Agricole s’effectuent
parmi 25 catégories de produits
qui intègrent régulièrement
de nouveaux produits.
Au-delà des foies gras, charcuteries,
miels, fromages, vins et spiritueux,
de nouvelles catégories
sont régulièrement introduites
après une phase d’expérimentation.
Les huîtres ont rejoint le Concours
en 1996, suivies par les truites fumées
(1999), les jambons et saucissons
(2007), les saucisses de Morteau
et de Montbéliard (2010), la charcuterie
fermière (2012), le safran
et les confitures (2013).
En 2014, ce fut le lancement
du concours de la viande bovine
et celui, non moins remarqué du whisky.
L’année 2016, verra l’ouverture
du concours des viandes aux
viandes d’agneaux et de porc
sous signes officiels de qualité.
d’agriculture), pour la préparation
et la tenue des épreuves
de dégustations.
Les produits médaillés sont distingués
pour leur niveau de qualité
et pour leurs saveurs uniques
approchant l’excellence. Toutefois,
si le niveau de qualité des produits
présentés n’est pas jugé suffisant,
tout jury peut décider de n’attribuer
aucune médaille. Cette rigueur
et cette recherche du plus haut niveau
de qualité font du CGA, la référence
d’une alimentation plaisir, conviviale,
saine et authentique.
Le Concours se divise en deux
grandes familles : le Concours
des Produits et le Concours
des Vins.
10 000
de
jurés dégustateurs
dont 6 700 en finales
Le Concours des Vins
Ce concours accueille tous les vins AOC,
IGP mais aussi les vins sans indication
géographique, exclusivement issus
des régions viticoles françaises.
Il sélectionne et récompense
les meilleurs vins présentés
par les vignerons, négociants
vinificateurs et coopératives vinicoles.
Cet événement est très attendu
par les professionnels et le grand public,
en France comme à l’étranger.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Des médailles plébiscitées
par les consommateurs
Les produits et vins primés
sont ensuite facilement identifiables
par les consommateurs par le célèbre
médaillon à la feuille de chêne Or, Argent
ou Bronze (marque déposée).
Chaque année le palmarès
est consultable sur le site
www.concours-agricole.com.
Synonymes de confiance, d’authenticité,
de respect des savoir-faire des filières
agroalimentaires françaises,
les médailles du Concours Général
Agricole sont plébiscitées par
les consommateurs français.
(50 % d’entre eux achètent des produits médaillés
CGA / Source : Opinion Way - juillet 2015)
Les médailles sont également,
pour les producteurs distingués,
de formidables accélérateurs
de notoriété et de référencement
dans les circuits de distribution
en France et à l’export.
50%
des consommateurs
français achètent
des produits médaillés
Prix d’Excellence
Des êtres de cœur et de saveurs
Chaque année, le Concours Général Agricole décerne des médailles
d’Or, d’Argent et de Bronze à des vins et produits à la qualité remarquable.
Derrière cette qualité, ce sont des hommes et des femmes
qui se dévouent totalement à leur métier et à leurs produits.
Pour mettre en exergue ces talents, le Concours Général Agricole distingue
chaque année, pour chaque catégorie de produit, un Prix d’Excellence.
Ils sont décernés aux producteurs ayant participé aux trois dernières éditions
et ayant obtenu le meilleur résultat de leur catégorie sur cette période.
Le Prix d’Excellence récompense ainsi le savoir-faire d’un producteur
dans la durée et non pas la qualité d’un produit donné.
Le Prix d’Excellence
récompense
le savoir-faire
d’un producteur
dans la durée.
Ces hommes et ces femmes d’Excellence sont animés par la même envie
de défendre et de transmettre un patrimoine gastronomique séculaire.
Artisans ou chefs d’entreprises, produisant en métropole ou Outre-mer,
ils partagent la même passion pour leur métier, le même engagement au service
des consommateurs mais sont autant de parcours, d’aventures personnelles
à découvrir au Salon International de l’Agriculture.
Le Concours des Prairies Fleuries
Pour une production agricole de qualité,
respectueuse des équilibres agro écologiques
Depuis 2014, le concours
des Prairies Fleuries a rejoint
le Concours Général Agricole.
À la différence des jachères
fleuries, qui sont implantées
en lisière des champs cultivés,
les prairies fleuries, au sens
du concours, sont des herbages
(non semés) riches en espèces
qui sont fauchées ou pâturées
pour nourrir le bétail.
Il s’agit donc de prairies humides,
de pelouses sèches, de pelouses
de moyenne ou haute montagne,
de parcours, de landes…
Porté au niveau national par un collectif de structures dont l’Assemblée Permanente
des Chambres d’Agriculture, la Fédération des Parcs Naturels Régionaux,
Parcs Nationaux de France, qui bénéficient de l’appui technique de l’INRA
et d’un bureau d’étude Scopela, le Concours des Prairies Fleuries évalue
les modes de gestion permettant d’améliorer la biodiversité de ces parcelles.
Les Prix décernés, récompensent les éleveurs qui, par leurs bonnes pratiques
de gestion, ont su préserver et même enrichir ce précieux capital.
En 2016, un Concours Jury Élève Prairie Fleuries sera lancé et organisé
pour la première fois à titre expérimental. Il s’adressera aux jeunes
de l’enseignement agricole et distinguera les étudiants ayant réalisé
la meilleure analyse et la meilleure présentation.
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
35
concours général
agricole
des animaux
programme
des rings
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Pavillon 1
DIMANCHE
LUNDI
Trophée
du Meilleur
Pointeur
de Race
Montbéliarde
Trophée
du Meilleur
Pointeur
de Race
Prim’Holstein
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
programme à venir
SAMEDI
programme à venir
ring de présentation
9h
9 h 30
9 h 30
10 h
10 h
10 h 30
10 h 30
11 h
Trophée
du Meilleur
Pointeur
de Race
Normande
11 h
11 h 30
Concours
Race
Jersiaise
programme à venir
27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03
Trophée
du Meilleur
Pointeur
Européen
de Races
Bovines
Trophée
du Meilleur
Pointeur
de Race
Charolaise
11 h 30
12 h
Concours
Race Rouge
Flamande
12 h
12 h 30
Concours
Race Blanc
Bleu
12 h 30
13 h
13 h
13 h 30
13 h 30
14 h
11e Finale
Nationale
des
Ovinpiades
des Jeunes
Bergers
Concours
Race Pie
Rouge
des Plaines
Trophée
du Meilleur
Pointeur de
Race Blonde
d’Aquitaine
Remise
de prix
des Trophées
du Meilleur
Pointeur
de Race
Charolaise
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
(épreuve de
manipulation)
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
(épreuve de
manipulation)
14 h
14 h 30
14 h 30
15 h
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
(épreuve de
manipulation)
15 h
15 h 30
15 h 30
16 h
16 h
16 h 30
Vente aux
enchères
Race
Limousine
16 h 30
17 h
17 h
17 h 30
Vente aux
enchères
Race Blonde
d’Aquitaine
17 h 30
18 h
18 h
18 h 30
18 h 30
19 h
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
37
Pavillon 1
grand ring
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
Pesée
Trophée
du Meilleur
Pointeur de Race
Limousine
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
9h
9 h 30
9 h 30
10 h
10 h
10 h 30
programme à venir
27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03
10 h 30
11 h
11 h
11 h 30
11 h 30
12 h
Concours
Race
Simmental
Concours
Race
Montbéliarde
Concours
Race
Abondance
Concours
Race
Limousine
Concours
Race
Parthenaise
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
(épreuve de
présentation)
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
(épreuve de
présentation)
12 h
12 h 30
12 h 30
13 h
38
13 h
13 h 30
13 h 30
14 h
Journée
élevage
Finale
et remise
de prix
Trophée
du Meilleur
Pointeur
de Race
Montbéliarde
Concours
Race
Tarentaise
14 h
14 h 30
Concours
Race
Charolaise
14 h 30
15 h
Concours
Race
Prim’Holstein
15 h
15 h 30
15 h 30
16 h
16 h
16 h 30
Remise des
prix
Trophée
National
des Lycées
Agricoles
Concours
Race Rouge
des Prés
Concours
Race Salers
Concours
Race
Normande
Concours
Race
Gasconne
16 h 30
17 h
17 h
17 h 30
17 h 30
18 h
Concours
Race Aubrac
Concours
Race Blonde
d’Aquitaine
18 h
18 h 30
18 h 30
19 h
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Concours
Race
Bazadaise
Grand défilé
Pavillon 1
ring ovins et caprins
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Tonte des
moutons
Tonte des
moutons
Jeu Quiz
Jeu Quiz
27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03
9h
9 h 30
Concours
Race ovine
Bleu du Maine
9 h 30
10 h
10 h
10 h 30
Concours
Mouton
Vendéen
10 h 30
11 h
12 h
12 h 30
Présentation
Mouton Vendéen
Présentation
Races Ovines
des Massifs
12 h 30
13 h
Film sur les
métiers de
Transhumance la filière ovine
et races ovines
de PACA
Jeu Quiz
Concours
Race ovine
Hampshire
Présentation
Races Ovines
des Massifs
Présentation
Races Ovines
des Massifs
Tonte des
moutons
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Présentation
Races ovines
Texel & Île de
France
Animation
Chiens de
troupeaux
au travail
Jeu Quiz
Film sur les
métiers de
la filière ovine
39
Présentation
Races Ovines
des Massifs
Concours
Race ovine
Rouge de
l’Ouest
14 h 30
15 h
15 h
15 h 30
Concours
Race ovine
Texel
15 h 30
16 h
Concours
Mouton
Boulonnais
Trophées de
l’élevage ovin
Présentation
Mouton
d’Ouessant
Présentation
Mouton
d’Ouessant
Remise des
prix CJAJ
espèce caprine
16 h
16 h 30
16 h 30
17 h
Concours
Race ovine
Southdown
17 h
17 h 30
Concours
Race ovine
Charmoise
Concours
Berrichon
du Cher
Présentation
Races
caprines
17 h 30
18 h
18 h 30
19 h
Film sur les
métiers de
la filière ovine
11e Finale
Nationale
des
Ovinpiades
des Jeunes
Bergers
14 h
14 h 30
18 h
18 h 30
Concours de
Jugement des
Animaux par
les Jeunes
(CJAJ)
espèce ovine
Animation
Chiens de
troupeaux
au travail
Concours
Race ovine
Suffolk
11 h 30
12 h
13 h 30
14 h
Concours
Mouton
Charollais
Concours
Race ovine
Ile-de-France
11 h
11 h 30
13 h
13 h 30
Concours de
Jugement des
Animaux par
les Jeunes
(CJAJ)
espèce
caprine
Remise des
prix des
Ovinpiades
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Film
Film
Présentation
GÉODE
Concours
Races ovines
Avranchin,
Cotentin,
Roussin
Présentation
Races Ovines
des Massifs
Présentation
Races Ovines
des Massifs
Tonte des
moutons
Tonte des
moutons
Jeu Quiz
Jeu Quiz
Animation
Chiens de
troupeaux
au travail
Présentation
Race ovine
Mérinos de
Rambouillet
Animation
Chiens de
troupeaux
au travail
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Défilé
des races
lainières
Jeu Quiz
Tonte des
moutons
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Jeu Quiz
Tonte des
moutons
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Jeu Quiz
Jeu Quiz
Tonte des
moutons
Remise des
prix CJAJ
espèce ovine
Forum
lainier et
challenge de
la qualité
des laines
Film
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Animation
Chiens de
troupeaux
au travail
Jeu Quiz
Film sur les
métiers de
la filière ovine
Pavillon 1
ring porcins
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
Concours
Porc de
Bayeux
Présentation
de toutes
les Races
porcines
et pesée
DIMANCHE
27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03
9h
9 h 30
Présentation
Porc Basque
9 h 30
10 h
10 h
10 h 30
10 h 30
11 h
11 h
11 h 30
Présentation
régionale
du Sud-Ouest
(multi-espèces)
Présentation
de toutes
les Races
porcines
et pesée
Concours
Porc Blanc de
l’Ouest
Concours
Porc Basque
Concours
Porc Cul Noir
Limousin
11 h 30
12 h
12 h
12 h 30
12 h 30
13 h
40
13 h
13 h 30
13 h 30
14 h
Concours
des Meilleurs
Apprentis
Charcutiers
de France
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
Animation
Dégustation
des produits
de la filière
porcine
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
Animation
Dégustation
des produits
de la filière
porcine
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
14 h
14 h 30
Présentation
régionale
de l'Ouest
(multi-espèces)
15 h
15 h 30
16 h
16 h 30
16 h 30
17 h
17 h
17 h 30
17 h 30
18 h
Présentation
des animaux
Animation
Dégustation
des produits
de la filière
porcine
Animation
Démonstration
de dressage
14 h 30
15 h
15 h 30
16 h
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
Présentation
de toutes
les Races
porcines
et pesée
Présentation
régionale de
l’Ouest
(multiespèces)
Présentation
de toutes les
races
porcines et
pesée
18 h
18 h 30
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
Présentation
régionale
de l'Ouest
(multi-espèces)
Concours
Porc Gascon
Vente aux
enchères
Porc Cul Noir
Limousin
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
18 h 30
19 h
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Animation
Questionnaire
sur les Races
porcines
et les régions
Animation
Chaises
musicales
Pavillon 5.1
ring canins
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
GROUPE 9
GROUPE 2
GROUPE 1
GROUPE 6
MERCREDI
JEUDI
finales
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
27/02 28/02 29/02 1er/03 2/03 3/03 4/03 5/03
Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet Meilleur sujet
ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion ou champion
par discipline
par discipline
par discipline
par discipline
par discipline
par discipline
par discipline
de travail
de travail
de travail
de travail
de travail
de travail
de travail
10 h 30
10 h 55
10 h 30
11 h 40
6/03
GROUPE 7 GROUPE 4-8 GROUPE 3 GROUPE 5-10
Certificat
d’aptitude
de conformité
au standard mâle
10 h
10 h 25
Finale
Meilleur sujet
ou champion
par discipline
de travail
10 h 30
11 h
Finale
Certificat
d’aptitude
de conformité
au standard mâle
11 h
11 h 40
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité de conformité
au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle au standard mâle
11 h 05
11 h 35
Finale
Certificat
d’aptitude
de conformité au
standard femelle
11 h 40
12 h 20
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
Certificat
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
d’aptitude
de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au de conformité au
standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle standard femelle
11 h 40
12 h
Races
pastorales
françaises
mâles
et femelles
12 h 30
14 h 25
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
12 h 05
12 h 30
Races
françaises
à faible effectif
14 h 30
15 h 25
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
Champion
mâle
12 h 35
14 h 25
Animations
canines
15 h 30
16 h 25
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
Champion
femelle
14 h 30
15 h
Finale
Champion
mâle
16 h 30
16 h 45
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
15 h 05
15 h 30
Finale
Champion
femelle
15 h 35
16 h
Finale du Lot
reproducteur
d’élite
16 h 50
17 h 15
Lot
Lot
Lot
Lot
Lot
Lot
Lot
Lot
reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur reproducteur
17 h 20
17 h 45
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
Lot d’affixe
16 h 05
16 h 30
Finale du Lot
d’affixe
17 h 50
18 h
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
Meilleur de
la journée
16 h 35
17 h
GRAND
PRIX CGA
18 h
19 h
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
Animations
canines
17 h 05
18 h
Animations
canines
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
GROUPE 1 Chiens de Berger et de Bouvier
GROUPE 6 Chiens Courants et Chiens de Recherche au Sang
GROUPE 2 Chiens de type Pinscher et Schnauzer, Molossoïdes et chiens de Bouviers Suisses
GROUPE 7 Chiens d’Arrêt
GROUPE 3
GROUPE 8 Chiens leveurs de Gibiers, Rapporteurs et Chiens d’eau
Terriers
GROUPE 4 Teckels
GROUPE 9 Chiens d’agrément et chiens de compagnie
GROUPE 5 Chiens de type Spitz et de type primitif
GROUPE 10 Lévriers
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
41
Pavillon 6
ring équins
SAMEDI
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
Pesée
Pesée
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
Présentation
Percheron
et Trait Poitevin
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Trait Auxois
et Carroussel
Normand
27/02 28/02 29/02 1 /03 2/03 3/03 4/03 5/03 6/03
9 h 30 - 9 h 45
9 h 45 - 10 h
10 h - 10 h 15
er
10 h 15 - 10 h 30
10 h 30 - 10 h 45
Concours
de Jugement
des Animaux
par les Jeunes
(CJAJ)
espèce équine
10 h 45 - 11 h
11 h - 11 h 15
Présentation
France Ânes
et Mulets
11 h 15 - 11 h 30
11 h 30 - 11 h 45
Présentation
Fédération des
Chevaux de
Territoire
Présentation
Trait du Nord
et Breton
11 h 45 - 12 h
Concours
Modèles
et Allures
Ardennais,
Boulonnais, Trait
du Nord
Concours
Modèles
et Allures
Bretons, Trait
Poitevin, Trait
Auxois
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
12 h - 12 h 15
12 h 15 - 12 h 30
12 h 30 - 12 h 45
Trophée
National
de l’Âne
Trophée
Trait d’avenir
(traction)
12 h 45 - 13 h
Concours
Modèles
et Allures
Percherons,
Comtois, Cobs
Normands
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
42
13 h 30 - 13 h 45
13 h 45 - 14 h
14 h - 14 h 15
Présentation
Trait Auxois
et Carroussel
Normand
14 h 45 - 15 h
15 h - 15 h 15
15 h 15 - 15 h 30
15 h 30 - 15 h 45
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Présentation
Percheron
et Trait Poitevin
15 h 45 - 16 h
16 h - 16 h 15
16 h 15 - 16 h 30
16 h 30 - 16 h 45
16 h 45 - 17 h
17 h - 17 h 15
Présentation
Présentation
Trait Auxois
et Carroussel
Normand
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Trophée
Chevaux
de Territoire
Présentation
Percheron
et Trait Poitevin
Présentation
Présentation
Fédération des
France Ânes
et Mulets
Chevaux de Territoire
Présentation
Ardennais
et Comtoi
Trophée
Trait d’avenir
(attelage)
Trait Auxois
et Carroussel
Normand
17 h 30 - 17 h 45
17 h 45 - 18 h
18 h - 18 h 15
18 h 15 - 18 h 30
18 h 30 - 18 h 45
18 h 45 - 19 h
Programme provisoire arrêté au 18/12/2015
sous réserve de modifications
Trophée
National
de l’Âne
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
Présentation
Fédération des
Chevaux de Territoire
Présentation
Percheron
et Trait Poitevin
Présentation
Trait Auxois et
Carroussel Normand
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Présentation
Percheron et Trait
Poitevin
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Trophée
National
de l’Âne
Finale
Equi Trait
Jeune
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
17 h 15 - 17 h 30
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Présentation
Trait Auxois et
Carroussel Normand
Finale
Equi Trait
Jeune
Traction
Animale
Moderne
Présentation
Trait Poitevin
et Boulonnais
Traction
Animale
Moderne
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Trophée
National
de l’Âne
Présentation
Percheron et Trait
Poitevin
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
Présentation
Trait Auxois et
Carroussel
Normand
Trophée
National
de l’Âne
Présentation
Ardennais
et Comtois
Présentation
Ardennais et
Comtois
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Cob Normand
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Présentation
Ardennais
et Comtois
Remise
des prix CJAJ
Présentation
Fédération
des Chevaux de
Territoire
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Trait Auxois
et Carroussel
Normand
Présentation
Trait du Nord
et Percheron
DOSSIER DE PRESSE.
CONFÉRENCE 7 JANVIER 2016
Présentation
Ardennais et
Comtois
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
Présentation
Breton
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Trophée
de l’élevage
Présentation
France Ânes
et Mulets
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Trophée
National
de l’Âne
Trophée
Trait sportif
(marathon)
Présentation
Trait Auxois et
Carroussel Normand
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
14 h 15 - 14 h 30
14 h 30 - 14 h 45
Trophée
Trait sportif
(traction)
Présentation
Cob Normand
et Boulonnais
Présentation
Ardennais
et Comtois
Présentation
Ardennais
et Comtois
Présentation
Percheron
et Trait Poitevin
Présentation
France Ânes
et Mulets
13 h - 13 h 15
13 h 15 - 13 h 30
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Trophée
Trait sportif
(maniabilité)
Présentation
Fédération
des Chevaux
de Territoire
Présentation
Trait du Nord
et Breton
Présentation
Ardennais
et Comtois
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#SiaPRO2016
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