RECOUVRIR DES SURFACES DE COULEUR : LA PEINTURE A L

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RECOUVRIR DES SURFACES DE COULEUR : LA PEINTURE A L
RECOUVRIR DES SURFACES DE COULEUR :
LA PEINTURE A L’EPONGE:
Vieilles éponges découpées en cubes.
Tremper les petits carrés d’éponge dans la peinture, essorer et tamponner la surface à colorer.
LA PEINTURE EN COTON :
Tremper le morceau de coton dans la peinture assez liquide. Tamponner la surface.
Peindre avec de gros pinceaux brosses, bricolage, au rouleau, au pinceau. Différents effets
peuvent être obtenus quand la surface est recouverte de peinture fraîche :
- Tamponner à l’éponge ou au coton (peinture mi-épaisse)
- Rayer avec un peigne (peinture assez épaisse)
- Faire des empreintes de doigts
- Mettre du sel (sur les encres)
LA BRUINE :
Tremper une brosse à dents dans la peinture liquide, essorer avec le doigt et frotter la brosse
avec le doigt au-dessus du support à couvrir. On peut aussi frotter la brosse sur un peigne ou
un chinois.
PEINTURE AVEC LES MAINS, LES PIEDS :
On trempe ses mains (ou ses pieds) dans la peinture et on pose les empreintes. On peut
superposer des empreintes de différentes couleurs.
Il existe 3 couleurs primaires : cyan ( bleu), jaune et magenta (rose foncé) et 2 valeurs :
noir/blanc. Les mélanges de ces 5 permettent d’obtenir toutes les couleurs possibles.
-
Violet : rouge + bleu
Orange : jaune + rouge
Vert : jaune + bleu
Marron : jaune+ rouge + bleu
Pour faire le mélange, on commence toujours par la couleur la plus claire et on ajoute la plus
foncé par touches successives à obtention de la couleur souhaitée.
Le drawing-gum :
Matériel : drawing-gum, coton-tige, papier mi-rigide.
Sur un fond uni, faire un dessin avec un coton-tige trempé dans le drawing-gum.
Lorsque le dessin est sec, on recouvre l’ensemble de la feuille avec la technique de peinture
de son choix.
Lorsque tout est bien sec (une nuit de séchage est idéale), on retire le drawing-gum
en le frottant avec une gomme (mieux que le doigt qui risque d’être humide et de faire baver
la peinture). Le dessin apparaît sur le fond.
La peinture à la javel :
Matériel : eau de javel pure (non diluée), cartoline/carton, peinture mi-liquide.
Sur un fond sec à la peinture, on fait un dessin au pinceau (ou au coton-tige) trempé
dans l’eau de javel non diluée. Le dessin apparaît en décolorant la peinture.
 Sur certaines couleurs de fond, ou certaines peintures, cette technique ne marche
pas ! (vérifier avant de le proposer). On obtient un bon résultat sur les fonds en
gouache rouge, bleu, marron, orange….
La peinture à la ficelle :
Matériel : 2 catalogues (genre la Redoute), feuilles papier machine, laine, peinture miliquide.
On pose une feuille de papier machine sur un catalogue. On trempe un bout de laine (environ
30 cm) dans la peinture, on l’essore, on le dispose sur la feuille en laissant dépasser un petit
bout de fil du catalogue. On superpose une deuxième feuille de papier machine, puis on pose
le catalogue. En appuyant sur le catalogue, on retire la ficelle. On obtient la trace de la ficelle
sur les deux feuilles, en miroir. Il est possible de renouveler l’opération sur les mêmes feuilles
supports avec des ficelles d’autres couleurs.
L’encre soufflée, ou peinture à la paille :
Matériel : feuilles papier machine, peinture mi-liquide, pailles (une par couleur, et par
enfants).
On fait une tâche de peinture liquide d’environ 1 cm de diamètre sur la feuille et on souffle
dessus avec la paille en orientant l’air dans des directions différentes.
Attention !
Toujours vérifier que les enfants savent souffler dans la paille et qu’ils ont bien compris que
la consigne était de souffler et non d’aspirer. On peut faire un essai en faisant souffler de l’eau
sur une feuille avant de passer à la peinture.
Les papiers :
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Canson : papier assez épais, granuleux qui supporte les couvertures assez liquides. Le
canson peut être blanc ou des couleurs, vives ou pastels.
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Cartoline : papier de différentes épaisseurs relativement rigide mais qui accepte une
peinture liquide. La cartoline, contrairement au canson est lisse, n’a pas l’aspect
granuleux.
-
Le papier à dessin : il existe en différents grammages, et s’utilise en fonction de la
peinture qu’il va accueillir (80g, papier machine standard, 120 g…). L’épaisseur du
papier doit être adaptée à la liquidité de la peinture. Plus la peinture utilisée est liquide,
plus le grammage doit être important.
-
Le papier affiche : c’est un papier relativement fin, une face colorée et une face
blanche gommée. Il est utilisé pour le papier déchiré, le découpage collage et permet
de recouvrir les surfaces de couleurs par collage. Ce n’est pas un papier adapté pour
peindre dessus.
-
Le papier kraft : blanc, brun ou de couleurs, il permet de faire des fresques et des
travaux de grandes dimensions. Il supporte mal les peintures liquides. Pour remplacer
le kraft, lorsqu’on utilise de la couleur non liquide (craies, craies grasses, feutres,
crayons de couleurs, tampons), on peut se servir de nappes en papier ou de restes de
rotatives de presse.
-
Le reste de rotative de presse, ou le papier journal : les fins de rotatives peuvent être
récupérées dans les imprimeries de journaux. Elles peuvent portés des papiers plus ou
moins épais et plus ou moins glacés qui auront diverses utilisations. Le papier journal,
sous forme de journaux ou en fin de rotative va être utilisé pour faire le papier mâché.
Les couleurs :
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la gouache : peinture la plus répandue en CVL et pratique parce que l’on peut obtenir
toutes les dilutions. Attention : la rouge tâche les vêtements !
-
la peinture en poudre : elle permet d’obtenir une peinture liquide ou très liquide< ; elle
peut remplacé les encres , mais les couleurs sont généralement moins chatoyantes
qu’avec l’encre. Pour l’utiliser, on met un peu de poudre au fond d’un gobelet et on
ajoute l’eu progressivement. Les mélanges de couleurs s’obtiennent en fabriquant
d’abord la couleur primaire la plus claire, peu liquide et en ajoutant progressivement la
poudre de la seconde primaire progressivement.
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Les encres ou colorex : elles sont très liquides et ont des couleurs vives. Très simples
d’utilisation, elles ont le gros défaut de tâcher les vêtements des enfants et les
mains !!!!
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Les craies : on peut colorer des surfaces en frottant la craie couchée sur le papier .
Attention à ne pas utiliser un papier trop glacé. Le dessin à la craie est fixé en
vaporisant sur l’ensemble de la laque à cheveux (moins onéreuse que le vernis en
bombe !!!).
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Faire briller sa peinture : pour donner à la peinture un aspect plus brillant, il suffit de
mélanger du sucre glace et de l’eau pour faire un sirop. C’est avec ce sirop qu’on
diluera sa peinture au lieu d’utiliser de l’eau pure; au séchage, la peinture prendra un
aspect plus brillant.
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Vernir à la colle : pour donner un aspect vernis à des dessins ou autres fabrications, on
peut utiliser la colle transparente en litre. L’effet est le même que lorsqu’on utilise du
vernis à gouache. La colle se pose au pinceau, comme le vernis, le temps de séchage
est moins long, et la colle ne fait pas de bulles. Cette technique peut être utilisée sur
tout support : argile, papier mâché, pâte à sel, dessins, peintures…
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Le papier mâché : découper ou déchirer des bandelettes de papier journal. Les encoller
avec de la colle à papier peint, et recouvrir le support avec une certaine épaisseur de
bandelettes. Lisser avec les mains pleines de colles les couches de papier. Différents
supports peuvent être utilisés : sacs plastiques bourrés de papier, structure en grillage,
carton mis en volume avec des boulettes de papier qui seront recouvertes de papier
mâché, ballons de baudruches, masques de plastiques modèle, branchages …