Être femme ou homme dans l`action de travail social : l`influence du
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Être femme ou homme dans l`action de travail social : l`influence du
Être femme ou homme dans l'action de travail social : l'influence du genre sur les rôles professionnels Jeudi 30 avril 2015 ITES Brest Conférence d’Emmanuel Da Silva, sociologue, Brest Bibliographie sélective sur la thématique de la conférence réalisée par Véronique Méneur Thèse DA SILVA Emmanuel. Singularisations de genre différenciées : une approche intersectionnelle de la conversion dans le travail social. Thèse de doctorat en Sociologie. Brest : UBO, 2010 Cette recherche interroge le processus de production sociale des individus contemporains dans les interactions situées en formation d’Assistant de Service Social L’analyse compréhensive sensible au «doing difference» montre que cette formation tend à produire, par différenciations successives, un personnage socialement reconnu et singulièrement genré. On verra dans un premier temps comment l’institution fait du genre, c’est-àdire organise la carrière de formation comme carrière de conversion de genre, en encadrant strictement la construction de la « posture professionnelle ». Dans un second temps, on détaillera les « arts de faire du genre » des étudiantes comme manière de garder la face, en situation de différenciation défavorable traduite en questionnement de genre. Ces singularisations de genre se situent toujours en oscillation entre confirmation ème de l’ordre socio-sexué et subversion de cet ordre. [Extr. 4 de couv.] Ouvrages ANDERFUHREN Marie, RODARI Sophie (sous la direction de). Sans garantie de mixité : Les sinueux chemins de l'égalité des sexes dans le travail social et la santé. Genève : IES Editions, 2014 Sans garantie de mixité déconstruit les avancées – aux apparences parfois trompeuses – en matière de mixité, dans le travail socio-sanitaire en particulier et plus généralement dans la formation. Les contributrices à ce recueil mettent en avant les mécanismes de reproduction de la non mixité, apportent des éléments de compréhension des politiques et des pratiques institutionnelles de promotion de la mixité, et examinent de ème manière critique le rapport complexe entre égalité et mixité. [Extr. 4 de couv.] 1 BADINTER Elisabeth. XY de l'identité masculine. Paris : Odile Jacob, 1992. 314p. Le mouvement des femmes a fait voler en éclats toutes les idées traditionnelles sur virilité et féminité. Longtemps la masculinité a paru aller de soi. Chaque homme se devait de ressembler à un idéal bien campé dans la culture. Désormais, au contraire, les hommes sont amenés à s'interroger sur une identité que la formule chromosomique XY ne suffit pas à définir. Dépassant la vieille querelle du féminisme contre phallocratie et machisme, Elisabeth Badinter dessine, dans cet essai, les contours encore flous du nouvel homme que notre siècle est en train d'inventer, et qui cessera enfin de refouler une part essentielle de luième même. Prélude à une nouvelle harmonie des sexes ? [Extr. 4 de couv.] BOURDIEU Pierre. La domination masculine. Paris : Seuil, 1998. (Coll. Liber) 142p. La domination masculine est tellement ancrée dans nos inconscients que nous ne l'apercevons plus. La découverte des permanences oblige à renverser la manière habituelle de poser le problème : comment s'opère le travail historique de deshistoricisation ? Quels sont les mécanismes et les institutions (famille, eglise, école, état) qui accomplissent le travail de reproduction ? Est-il possible de les neutraliser pour libérer les forces de changement qu'ils parviennent à entraver ? BUTLER Judith. Trouble dans le genre : le féminisme et la subversion de l'identité. Paris : La Découverte, 2006. 281p. Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d'une identité stable. Ce livre désormais classique pour les recherches sur le genre, aussi bien que les études gaies et lesbiennes, est au principe de la théorie et de la politique "queer" : non pas solidifier la communauté d'une contre-culture, mais bousculer l'hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s'agit pas d'inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui manifestent à la marge le dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle soumet à la question les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d'inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Michel Foucault, Sigmund Freud, Jacques Lacan et Claude Lévi-Strauss, mais aussi Simone de Beauvoir, Luce Irigaray, Julia Kristeva et Monique Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité, nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies. [Extr. 4ème de couv.] CLAIR Isabelle. Sociologie du genre. Paris : Armand Colin, 2012. (Coll. 128 Sociologie Anthropologie) 125p. Le concept de genre recouvre désormais un corpus incluant d'autres concepts qui l'ont précédé, tels que "rapports sociaux de sexe" ou "domination masculine". L'objectif de ce manuel est de mieux cerner la polysémie du genre et d'introduire aux recherches prolifiques qui sont rassemblées sous sa bannière. [Extr. 4ème de couv.] GOFFMAN Erving. L'arrangement des sexes. Paris : La Dispute, 2002. (Coll. Le Genre du monde) 115p. Erving Goffman, l'inventeur de l'infiniment petit en sociologie, cherche la domination masculine non seulement dans les discriminations ou les comportements couramment dénoncés comme sexistes, mais aussi et surtout dans les gestes du quotidien, dans chaque situation où la différence des sexes est mise en jeu, mise en scène comme expression d'une prétendue nature. L'arrangement, alors, c'est la construction sociale du genre, qui donne à des différences biologiques entre les sexes, non pertinentes dans la plupart des entreprises humaines, une si grande importance sociale. Il interroge chacun et chacune sur sa représentation du féminin et du masculin, et sur les rapports de sexe mis en œuvre dans les sociétés modernes. [Extr. 4ème de couv.] GUICHARD-CLAUDIC Yvonne, KERGOAT Danièle, VILBROD Alain. L'inversion du genre : Quand les métiers masculins se conjuguent au féminin... et réciproquement Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2008. (Coll. Des sociétés) 401p. On a pu remarquer l'évolution de la co-présence de femmes et d'hommes dans différents espaces sociaux. Elle se traduit par la fin de l'exclusivisme de genre attaché à certains métiers. Mais une évaluation chiffrée ne suffit pas pour comprendre la teneur de ces situations atypiques. En effet, le même métier ne s'exerce pas dans les mêmes conditions de travail, de rémunération, de promotion, etc, selon le sexe. Dans cet ouvrage, après des enquêtes qualitatives et diversifiées, se constatent des transformations ou des résistances, ce qui donne un nouveau regard sur le sens des logiques sociales qui sont à l'œuvre. Cette inversion des genres permet la remise en cause des processus de catégorisation et de hiérarchisation de ce concept. 2 GUIONNET Christine, NEVEU Erik. Féminins/Masculins : Sociologie du genre. Paris : Armand Colin, 2005. (Coll. U. Sociologie) L'auteur précise ici qu'il ne s'agit pas d'un ouvrage d'études féministes, mais de sciences sociales appliquées à la question du genre et sollicitant plusieurs disciplines. En effet, il cherche à saisir les rapports de genre comme un fait social, tout en privilégiant une approche compréhensive et attentive aux représentations. Pour cela, il étudie tout d'abord la socialisation et la construction des identités sexuelles, ensuite la manière dont les comportements sexuels sont encadrés par des normes variables. Il s'interroge sur la tension "libération" et "rationalisation" des comportements sexuels, enchaîne sur l'analyse du lien entre genre, vie privée et sociabiblité. Sont étudiés ensuite les liens entre genre et politique pour terminer par un chapitre questionnant simultanément une possible crise des identités masculines et féminines, la persistance ( ou non ) d'une domination masculine. HERITIER Françoise. Masculin/féminin I : La pensée de la différence. Paris : Odile Jacob, 2012 La différence des sexes structure la pensée humaine puisqu'elle en commande les deux concepts primordiaux : l'identique et le différent. La manière dont chaque culture construit cette différence met en branle toute sa conception du monde, sa sociologie et sa biologie, comme sa cosmologie. Changer le rapport du masculin et du féminin, c'est bouleverser nos ressorts intellectuels les plus profonds, élaborés au fil des millénaires. En ème démontant les mécanismes de la différence, ce livre offre des solutions pour parvenir à l'égalité. [Extr. 4 de couv.] QUILLIOU-RIOUAL Mikaël. Identités de genre et intervention sociale. Paris : Dunod, 2014. (Coll. Santé Social Métiers et pratiques) 280p. La question du genre est au cœur de vifs débats sociétaux. Cet ouvrage tente un premier état des lieux de la question en visant trois objectifs : appréhender la question du genre sous différents éclairages thématiques afin de mieux la définir ; sensibiliser la posture éducative des professionnels de terrain à une dimension peu traitée dans l'apprentissage initial ; proposer des supports éducatifs par le biais de fiches techniques descriptives afin de favoriser la mise en pratique d'outils de socialisation pour les publics de référence. [Extr. 4ème de couv.] Articles Bessin Marc, « Quand la mixité ne suffit pas : où en est l'introduction du genre dans le travail social ? », Les Cahiers Dynamiques 1/2013 (n° 58) , p. 22-30 Le genre interroge les pratiques et les objectifs socio-éducatifs tout en renouant avec une tradition critique qui remet en cause les hiérarchies entre les savoirs académiques et les pratiques professionnelles. Aussi, loin de proposer un point de vue académique venant dicter ce que les travailleurs sociaux doivent penser et faire à propos de la mixité, je préférerais convier à des formes de coopération induisant aussi une réflexivité du secteur sur la manière dont il reproduit l’ordre du genre. Disponible sur Cairn BESSIN Marc. Il y a un déni sur la question du genre dans le travail social. Actualités sociales hebdomadaires, n°2708, 6 mai 2011. pp.38-39 Les métiers sociaux sont, on le sait, très largement féminisés. Pour le sociologue Marc Bessin, qui travaille sur les enjeux de la sexuation dans le travail social, cette féminisation renvoie à la construction d'un genre considéré comme prédisposé à l'aide, à l'accompagnement, à l'altruisme... Il est urgent, estime-t-il, de prendre en compte la question du genre, au sens large, dans le travail social. [Extr. intro] CORNET Annie, FUSULIER Bernard. Questions du genre dans le travail social. Les Politiques sociales, n°1,2, 2008. Bruxelles : Marie-Anne Beauduin, 156p. Le champ du travail social est constitué de métiers fortement sexués. Il importe par conséquent de s'interroger sur le poids du genre, c'est-à-dire sur les rapports sociaux de sexe, les stéréotypes sexués qui traversent les schèmes de perception et d'interprétation du monde, les phénomènes de ségrégation et de hiérarchisation sociale selon les sexes. Comment s'attaquer aux causes systémiques et axiologiques des inégalités et injustices attachées aux différences de genre ? Dans le même temps, comment assurer l'égalité dans le respect des 3 différences ? Quels sont les a priori sexués qui traversent la relation d'aide ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre les auteurs de ce numéro. [Extr. 4ème de couv.] DARMON Laëtitia. Le travail social serait-il une affaire de femmes ? TSA, n°24, Juillet 2011-Août 2011. pp.1522 Persistants dans le champ social et médico-social, les stéréotypes de genre influent sur l'orientation des professionnels, l'organisation du travail des équipes et les modalités de prise en charge des usagers. Il y a urgence à les interroger pour que le travail social puisse servir de levier à une moindre reproduction des inégalités sexuées. [Extr. intro] DA SILVA Emmanuel. La « posture professionnelle » des assistantes sociales : quand l'éthique de la distance masque le contrôle de la conformation de genre. Atelier de Recherche Sociologie (ARS) (EA 3149), Université de Bretagne Occidentale – Université Européenne de Bretagne, Brest, France. www.unil.ch/webdav/site/liege/shared/TexteEmmanuelDaSilva.pdf Djaoui Elian, Large Pierre-François, « L'imaginaire dans les rapports de genres dans le champ du travail social », Sociologies pratiques 1/2007 (n° 14) , p. 103-117 Prenant pour objet d’étude la « monosexualité » du secteur du travail social, les auteurs proposent d’étudier les rapports de genres dans la perspective d’une sociologie des imaginaires sociaux. Ils montrent qu’un « imaginaire maternaliste » structure les représentations des professionnels, mais aussi les politiques sociales, les organisations du travail, les relations aux usagers… au point de questionner, finalement, les interprétations en termes de confrontation ou de domination entre les sexes. Disponible sur Cairn HELFTER Caroline. La question du genre, continent noir du travail social : Inégalités hommes-femmes. Actualités sociales hebdomadaires, n°2788, 21 décembre 2012. pp.20-23 Les travailleurs sociaux de sexe masculin sont-ils une espèce en voie de disparition ? Tel est le sentiment que donne l'évolution de leur taux de participation aux différentes filières de formation. Ce qui n'empêche pas les métiers du social de se désigner, se penser et se diriger au masculin. Parallèlement, les intervenant(e)s ont beau se réclamer de la plus stricte neutralité, ils et elles n'en contribuent pas moins à perpétuer un ordre "naturel" du monde. [Extr. intro.] QUILLIOU Mikaël. La question du genre sexué dans l’action socio-éducative in Quilliou Mikaël. DC1 : accompagnement social et éducatif spécialisé : DEES - DEME : Aspects sociologiques et positionnement éducatif. Paris : Dunod, 2012. 2ème édition (Coll. Action sociale Maxi fiches) 251 REVILLARD Anne, DE VERDALLE Laure. Dynamiques du genre. Terrains & travaux 1/2006 (n° 10) , p. 3-17 Cet article d’introduction au dossier sur les dynamiques de genre propose des éléments conceptuels, de définition et présente la diversité des études sur le genre. Disponible sur Cairn REVILLARD Anne, DE VERDALLE Laure. « Faire » le genre, la race et la classe. Terrains & travaux 1/2006 (n° 10), p. 91-102 Traduction du texte de Candace West et Sarah Fenstermaker intitulé “Faire” la différence (Doing difference), initialement paru en 1995 dans la revue Gender and Society. Disponible sur Cairn ZAOUCHE-GAUDRON Chantal, GAIRAUD Mireille, JOUVE Alain. Des femmes et des hommes : un enjeu pour le social ? Empan, n°65, Mars 2007. 160p. La question du genre et des stéréotypes de genre dans le secteur social mérite d’être (re)posée dans notre société qui prône des valeurs sexuées égalitaires. Qui sont, que font et où sont les femmes et les hommes ? Qu’en est-il des rapports sociaux de sexe et de leur évolution induite par les mutations sociétales de ces trois dernières décennies ? Qu’en est-il de la répartition des femmes et des hommes, de leur place, de leur rôle, de leur champ de compétences au sein de notre société et, de façon plus singulière, dans le travail social? ? Assistons-nous à une répartition somme toute très stéréotypée du genre dans le travail social ou une évolution se dessine-t-elle vers moins de clivage qui orienterait notre société vers plus d’humanité ? 4 Disponible sur Cairn Petites fabriques du genre : Identités, orientations et transformations sexuées en travail social. Le Sociographe, n°49, Mars 2015. pp.4-99 Être homme ou femme dans l’accompagnement social n’est jamais neutre. A l’heure des polémiques sur les « théories du genre », ce dossier montre l’intérêt des réflexions sur le genre dans les pratiques professionnelles en travail social. Mais si certaines visent à permettre l’émancipation des personnes par rapport aux déterminismes genrés, d’autres au contraire participent encore à une forme de clivage et d’assignation invisible des individus. De l’enfance à l’âge adulte, récits et analyses sur des postures professionnelles toujours délicates à trouver. [Extr. 4ème de couv.] Document disponible sur liseuse Disponible sur le site de Champ Social à partir des postes informatiques de l'ITES Le genre dans le travail social. Lien social, n°1152, du 27 novembre au 10 décembre 2014. pp.35-36 Questionnements d'étudiants en formation d'éducateur spécialisé sur leur pratique professionnelle à l'aide de la perspective de genre. L'interculturalité. Les Cahiers dynamiques, n°57, 2014. pp.22-115 Interculturalité ou multiculturalité ? Au modèle d'intégration, à la française, s'oppose fréquemment le "communautarisme" à l'anglo-saxonne. Ces deux approches ne sont pas sans conséquences sur le travail éducatif et sur les trajectoires de vie des adolescents. Pour de nombreux jeunes, il est même possible de parler de choc culturel et la question de la prise en charge éducative par des professionnels appartenant à différentes cultures est une interrogation récurrente. Le thème de ce dossier pose aussi la question de l'altérité et de la différence ; qu'elle soit ethnique ou liée au genre... [Extr. présentation] Disponible sur Cairn Le genre, représentations et réalités. Nouvelle revue de psychosociologie 2014/1 (n° 17). 232 pages. L’intrication « sexe et société » traverse l’actualité dans ses institutions : famille, mariage, filiation, parentalité, école, église, entreprise, partis politiques. Le genre, comme système de représentation sociale du masculin et du féminin, fait de la différence anatomique des sexes le marqueur selon lequel une société ordonne et hiérarchise ce que l’on est censé être ou faire afin d’être reconnu en tant qu’homme ou femme dans les étapes de la vie et les domaines d’expérience, assignant rôles et formes autorisées comme faits de nature, et stigmatisant ceux qui adoptent une sexualité ou des modes de vie non conformes. Dans une perspective psychosociale, la question se pose dans les termes de la subjectivité et dans ceux des systèmes sociaux, voire du discours de la science « marqué » par le genre, qui relèvent de l’indivision conflictuelle entre nature et culture. Les auteurs interrogent la place assignée aux sexes et particulièrement celle faite aux femmes non seulement dans leur sexualité mais dans la vie sociale et professionnelle, en termes de pouvoir et de travail. Cela concerne la formation, l’intervention, l’analyse des représentations et des assignations dans les pratiques les relations et les fonctions, terrains sur lesquels se mesurent biologie, religion, psychanalyse et sciences sociales. Comment les psychosociologues, eux-mêmes traversés par ces questions, prennent-ils part au débat social qui met en question les représentations et les relations dans leurs traditions les plus ancrées ? [Extr. intro.] Disponible sur Cairn Mixité et éducation : question de genre ? Les Cahiers dynamiques, n°58, Avril 2014. pp.22-132 Dans les années 1970, la féminisation des professions de la PJJ et l’intégration de la mixité dans les groupes de jeunes pris en charge marquaient une évolution importante dans la conception des rapports hommes/femmes, garçons/filles du secteur, ainsi qu’une rupture avec les rôles qui autrefois leur étaient assignés. Aujourd’hui, la prise en charge des filles en conflit avec la loi, notamment dans les établissements pénitentiaires pour mineurs ; l’éducation à la vie affective et sexuelle ; le problème de la parité, montrent que des questions subsistent. Comment ces relations sont-elles travaillées au sein des équipes et des groupes de jeunes ? La mixité quasigénéralisée des institutions a-t-elle effacé un traitement différencié des garçons et des filles ? Comment les professionnels se saisissent-ils de ces questions et adaptent-ils leurs pratiques ? [Extr. intro.] Disponible sur Cairn La formation et le genre. Recherche et formation, n°69, 2012. pp.9-98 Depuis une trentaine d’années, les recherches centrées sur la thématique du genre se sont multipliées dans le 5 champ des sciences humaines et sociales. La production de connaissances nouvelles a été l’occasion de développer divers modèles d’analyse associés à des concepts spécifiques (rapports sociaux de sexe, genre, etc.). Si les avancées scientifiques sont indéniables, les enjeux sociaux sont loin d’être négligeables. De nombreux travaux ont, par exemple, souligné l’importance du processus de socialisation dans la reproduction des modèles sexués traditionnels. D’autres ont montré comment l’école contribue à l’entretien des inégalités entre les sexes. Le champ de la formation se situe donc au cœur de questionnements renvoyant à des enjeux scientifiques et sociaux liés au genre. [Extr. intro.] Revues Travail, genre et société : www.travail-genre-societes.com Travail, genre et sociétés est une publication pluridisciplinaire et internationale qui se donne pour objet l’étude de la différence des sexes dans le monde du travail et aussi, plus largement, de la place des femmes dans la société. Le genre n’est pas un domaine spécialisé, c’est une grille de lecture du monde social. Disponible sur Cairn Cahiers du Genre : http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr Les Cahiers du Genre veulent mettre l’accent sur les débats théoriques relatifs aux rapports sociaux de sexe dans une perspective résolument pluridisciplinaire et internationale. Ils contribuent, par la diffusion de travaux de recherche de premier plan, à la production de nouveaux outils, concepts et analyses dans le champ des sciences sociales et humaines. Disponible sur Cairn 6
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