Nouvelles de Triel - Le Journal des Deux Rives

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Nouvelles de Triel - Le Journal des Deux Rives
1,6 euros
Nouvelles de Triel
N° 24 du 17 avril 2003
Editorial
Edito : Recentrage
p.1
Les caprices de la Seine
Recentrage
Les rapports entre les médias
et le pouvoir politique sont
toujours ambivalents, voire
ambigus. En méditant sur la
polémique du livre «Face cachée
du Monde», tout de suite on
pense à une transition d’un
«contre pouvoir» à un «abus
de pouvoir» de la part d’un
journal dit de référence. Dans
un contexte centralisé à Paris,
le pouvoir et son contrepouvoir
se sont trouvés confrontés à une
simple question : où se trouve
la ligne de partage et d’équilibre
entre le pouvoir politique et les
médias ? Nul ne sait répondre
c o n ve n a b l e m e n t à c e t t e
interrogation. Les polémiques,
les mises au point, les menaces
et les contre-menaces sont des
expressions d’une démocratie
affaiblie... Sur le plan local et
dans l’ensemble de notre champ
d’observation, cette question
se pose également notamment
avec des dossiers complexes
comme les antennes de l’Hautil
et le déclin économique du
centre ville. Le débat a fleuri !
Mais le risque est de voir
polluer notre débat local avec
des incartades oscillant entre
opinions et droits de réponses.
Comme un lecteur l’a justement
«J’assume...
Vous ?»
souligné
: NDTet«évolue
en
organe d’opinion qui existera par
ses critiques, oppositions». Si tel
était le cas, les Nouvelles de Triel
se tromperaient-elles dans leur
ligne éditoriale ? Notre prise de
position dans l’éditorial reflète
une idée collective partagée
par l’ensemble de la rédaction.
Cependant, les articles de
contributeurs n’engagent que les
auteurs et appellent à un débat
local. Ainsi, notre «recentrage»
s’explique par une recherche
de la ligne d’équilibre entre le
pouvoir et la presse locale. LR.
pages
17-18: La
municipalité
son
Journal indépendant local
BP 31 - 78510 Triel sur Seine
droit
de
exerce
réponse
Evénements du mois p.3 - Deux débats du forum pour la
démocratie
- Exposition «Semaine de
l’Environnement» par la Municipalité
Salle Grelbin
p.5
- « Carnaval des enfants, c’est le plus
étonnant…Carnaval des petits, c’est
toujours très gentil »
p.7
- Mon voisin est un artiste
p.8
- Accident grave !
- Souvenir : Il y a 60 ans un avion
anglais s’est écrasé sur l’Hautil
- Salon des collectionneurs à la Salle
Greblin
- NON au SIAAP p.9
- Budget 2003 : pas de pression
fiscale... et il est temps de financer les
investissements
Dossier - Douce France (2)
p.10
- Pierre Cardo, député-maire de
Chanteloup-les-Vignes p.12
Loisirs-culture & sports p.14
- Un jour, un livre : Le développement
durable : utopie ou réalité ?
- L’enfant sauvage
- «Direct from the USA» by Klo p.15
- Annonces associatives
- Un vrai festival de théâtre
- « La Dispute » Prix du Jury et du
public aux rencontres théâtrales de
Marly p.16
- Un comité consultatif de la
Culture
Courrier des lecteurs p.16
Droit de réponse p.17
Personnage du mois p.19
Les caprices de la
Seine
par Pierre Grand
Il y a plusieurs années que nous
n’avons pas subi d’inondations. La
Seine n’a pas toujours été aussi
sage et en particulier en 1910,
(Suite à la page 2)
(Suite de la page 1 )
elle a été en crue, la plus forte
du siècle.
A Triel, sur la rive droite, l’eau a
inondé tous les quartiers situés
entre la Seine et la Grande Rue
(rue Paul Doumer). L’on se déplaçait en barque
Place Foch, rue
Trousseline, rue
de Seine et dans
toutes les rues
avoisinantes.
Sur la rive gauche,
l’eau a atteint la
ligne de chemin
de fer. Toute la
plaine était recouverte et là aussi,
les déplacements
s’effectuaient en
barque. Les caves
et certaines maisons étaient inondées, mais cela
n’a pas servi de
leçon, puisque des
constructions ont
été réalisées dans
des zones inondables avec obtention de permis
de construire sur
lesquels il était indiqué que le sol
des pièces habitables devaient se
trouver à un niveau supérieur de
10 cm au dessus
du niveau maximum atteint par
les eaux lors de la
crue de 1910.
Le résultat est que à chaque petite crue de la Seine, les garages
ou autres dépendances situés au
dessous de ces fameux 10 cm,
sont inondés et inhabitables, et il
est certain que les constructions
elles-mêmes qui ont les pieds
page 2 - 17 avril 2003 - NDT
servent de lieux de loisir avec
location de pédalos, de barques
et autres jeux nautiques; et il est
à craindre que ces bassins ne
puissent plus remplir leur rôle de
régulateur de débit.
dans l’eau ne sont pas dans de
bonnes conditions de conservation.
Depuis, des travaux ont été réalisés avec, en particulier, la confection de bassins de rétention sur
la Marne afin de régulariser le
débit en cas de crues. Mais des
constructions ont vu le jour
autour de ces bassins, et ceux-ci
Des mesures viennent d’être
prises pour interdire les constructions sur certaines zones devant
en principe servir d’exutoire à
la Seine en cas de montée des
eaux, mesures bien tardives, qui
si elles avaient
été prises plut
tôt, auraient
évité bien des
drames.
Il est arrivé
que pendant
cer tains hivers, les eaux
de la Seine
soient prises
par le gel. En
p a r t i c u l i e r,
pendant l’hiver de 1895, le
fleuve était entièrement gelé
et, les Triellois
allaient d’une
rive à l’autre
en le franchissant à pied. Il
paraît même
qu’on pouvait
le franchir en
voiture à chevaux.
A
cette
époque, la
Seine en hiver charriait
des glaçons
fréquemment;
il n’en est
plus de même
maintenant,
car les stations d’épuration et
certaines usines déversent dans
le fleuve des eaux de refroidissement qui sont à une certaine
température et qui réchauffent
les eaux de la Seine, empêchant
leur prise par le gel.
Deux
débats
du
«forum
Unité républicaine ou régionalisme ? Comme l’a dit une spectatrice, Annick Béjean, il fallait être
gonflé pour organiser dans cette
période, un débat de ce type. Il y
avait quand même une cinquantaine de personnes le 25 mars à
Maurecourt.
Christophe Quenet, maire-adjoint
(Vert) de Conflans et animateur
de Forum, introduisit le débat en
rappelant les références historiques
des Jacobins et des Girondins,
sous la Révolution, ainsi que les
différentes évolutions législatives
depuis les lois de décentralisation
Defferre-Mauroy, en 1982.
Francine Bavay (Les Verts), viceprésidente de la Région Ile-deFrance expliqua les objectifs,
pour elle, de la décentralisation.
Rénover la vie démocratique, sans
rompre la solidarité.
Constatant qu’aujourd’hui, les
Etats-nations ne font plus le
poids face aux entreprises transnationales, elle prône, à travers la
décentralisation et une démocratie
participative, des méthodes de
résistance plus efficaces, face à
la mondialisation libérale. Elle
est convaincue que le maillage
Europe et régionalisme peut être
efficace... s’il n’est pas au service
du libéralisme.
Opposée aux conséquences de
la régionalisation libérale «Raffarin» (notamment avec ses conséquences pour les usagers et le
statut des fonctionnaires), elle tient
quand même à rappeler aux défenseurs des Etats-nations que ce sont
ces Etats-nations qui ont livré au
privé des secteurs entiers de l’économie, en ouvrant le capital, ou en
privatisant. Elle fait part de son
expérience de syndicaliste, dans ce
domaine, à France Telecom (elle
est syndiquée à Sud-PTT).
Elle fait part également de son
expérience de vice-présidente de
la Région Ile-de-France, et se fé-
pour
la
démocratie
»
licite, alors que la Région n’a pas
ces prérogatives, de quelques choix
sociaux que la gauche y a imposés.
Elle nous fait un appel du pied
pour organiser un prochain débat
sur la démocratie participative,
sujet qui, manifestement, lui tient
beaucoup à coeur.
Présente à Seattle à 1999 et à Porto Alegre depuis, elle se montre,
là encore, très optimiste sur l’évolution du mouvement alter-mondialiste, qui, selon elle, bouge vers
des positions plus «européennes»
et «mondiales» qu’à ses débuts.
Elle fait part de son volontarisme
sur l’Europe, et se refuse, sur
l’élargissement, à tout repli frileux,
pensant que l’Europe à 25 sera une
réalité, et qu’il faut s’emparer de cet
outil pour le rendre plus juste, et
permettre le développement et la
solidarité vis-à-vis des nouveaux
pays adhérents, sans négliger pour
autant la bataille pour des services
publics européens, pour un social
européen.
Bernard Teper (gauche républicaine), se dit d’abord ravi de l’organisation d’un tel débat, et déplore
qu’en France, trop souvent, les
réunions politiques ne soient que
des réunions de chapelles, regroupant seulement les convaincus.
S’affirmant Jacobin, il refuse pour
autant d’enfermer le débat entre
Jacobins et Girondins, expliquant
que les enjeux sont ailleurs.
Refusant le tout ou rien, il se veut
pragmatique. Il reconnait quelques
avantages à la décentralisation Def-
ferre (il cite l’entretien des écoles,
collèges et lycées), mais insiste sur
ses inconvénients : elle n’a pas
empêché l’aggravation des inégalités, elle a donné des pouvoirs jugés
exhorbitants à ce qu’il appelle des
«féodaux locaux». Il stigmatise
notamment (il sera contesté sur
ce point) le droit aux maires de
délivrer des permis de construire,
«machines à clientélisme, et donc,
responsables de la ghéttoïsation de
la société».
Il tient à préciser sa définition de
la République, dont il constate les
abandons successifs des valeurs
principales en France. Il cite huit
points qui, selon lui, en sont les
piliers. Il insiste fortement sur la
défense de la laïcité (il est président
de l’Union des familles laïques).
Il en donne un contenu faisant la
différence entre ce qui appartient
au domaine privé, et au domaine
public, notamment pour la religion
et l’économie.
Il utilisera parfois quelques formules fortes. Citant Anatole
France, mais visant sans doute
Chevènement, il dira : «Quand on
se dit ni de droite ni de gauche,
c’est qu’on est de droite». Il sera
impitoyable sur le processus de
Matignon et sur les autonomistes
corses, jugés comme «ethnicistes,
fascistes de type mussolinien», et
n’aura pas de mots trop forts pour
condamner la politique du gouvernement Jospin sur cette question.
Sur le voile islamique, là aussi, il
NDT - 17 avril 2003 - page 3
ne transige pas : «non au voile
islamique dans les écoles publiques,
oui à la construction privée de
mosquées sur le territoire français».
Il pense que Raffarin va privatiser
l’école, la santé, la SNCF, sans le
dire, en utilisant la régionalisation.
Convaincu que malgré leurs défauts, les Etats-nations sont encore
des remparts, Il finira en interpellant les défenseurs de la décentralisation : « Méfiez-vous de ce
que, avec de bonnes intentions,
vous êtes en train de permettre
aux libéraux».
Il est difficile de résumer les interventions de la salle. Gil Augis
(PS Andresy), Rodrigo Acosta
(Nouvelles de Triel), Victor Blot
(maire adjoint de Conflans), Patrick
Vachon (cheminot, et animateur
d’Attac), Daniel Tual (PCF Chanteloup), Annick Béjean (Ligue des
Droits de l’Homme Conflans),
Christian Pataud (citoyen libertaire), Christophe Quenet (maireadjoint de Conflans), Sylvie Brodziak (Les Verts Conflans, universitaire), firent
part, chacun avec sa sensibilité,
d’une double volonté : plus de
démocratie, plus d’efficacité, mais
aussi besoin du rôle de l’Etat pour
garantir l’égalité et la solidarité.
Preuve que chacun avait la volonté
de s’écouter, à la fin, devant un
verre, un chevènementiste local fit
part à Francine Bavay de sa similitude de vues sur l’essentiel de son
discours, tandis qu’un Vert dira à
Bernard Teper son accord sur la
cohérence de son discours. Quand
on entend cela, on se dit que tous
les espoirs sont permis à gauche...
si on sort des discours tout faits et
des caricatures, et qu’on s’écoute !
Cassen
Pierre
page 4 - 17 avril 2003 - NDT
«Retraites : Oui à l’égalité privé-public, mais pourquoi pas à
37,5 pour tous?» - 2 avril à Verneuil
Que faire quand on attend 75
personnes à un banquet républicain sur les retraites, et qu’on
apprend à 18 heures que le seul
intervenant, Jacques Nikonoff,
victime d’un gros coup de fatigue,
ne viendra pas ? A part souhaiter
que Jacques se retape vite, à part
pester contre la direction d’Attac
qui ne prend la peine de trouver
une autre solution, prendre une
grosse suée, et se débrouiller !
Veronique Varalli, présidente
d’Yvelines Nord Attac, a trouvé
in extremis, grâce à ses relations
dans Yvelines Sud Attac, deux
intervenants, Jorge Castro et
Bernard Depaux, qui, appelés à
20 heures 30, ont sauté dans
leur voiture et effectué les 30
kilomètres nécessaires pour nous
sauver la soirée.
Certes, le groupe Vent de Noroise de Maurecourt avait, par
ses chants de marins, mis une
bonne ambiance. Certes, on
s’était échangé des informations
sur la manifestation pour défendre les retraites le lendemain,
à 13 heures, sur le concert contre
la guerre qui se tiendra le
lendemain soir à Conflans.
Le coordinateur, Philippe
Laville, président de la
LDH de Conflans, nous
en expliqua rapidement
les enjeux.
Mais l’auditoire était venu
pour les retraites. Jorge
et Bernard, chacun avec
leur style, mais avec beaucoup de simplicité et de
pédagogie, se livrèrent à une introduction qui devait permettre
de lancer le débat. Ils affirmèrent
ne pas vouloir se lancer dans une
bataille de chiffres, mais expliquer
les enjeux de société de la bataille des retraites. Solidarité ou
marchandisation, répartition ou
capitalisation ?
Société de plein emploi, ou société de chômage massif ?
Ils démontrèrent combien
les fonds de pension étaient un
risque grave pour le salarié, mais
une aubaine pour ceux qui les
vendaient à ces mêmes salariés.
Sans nier les réalités démographiques, et le fait que les anciens
voulaient vivre plus longtemps
(et y réussissaient), ils amenèrent
des arguments pertinents (bas
salaires = basses cotisations,
chômage = perte de cotisants,
le PIB sera doublé en 2040...)
qui tordaient le coup au discours
de «bon sens» des libéraux. Ils
rappelèrent que ces vingt dernières années, la répartition des
richesses avait été quelque peu
modifiée, le capital, qui, sur 100
F, payait 70 F au travail dans les
années 80, n’en verse plus aujourd’hui que 60... sans oublier
que ce sont les cotisations ouvrières qui ont le plus augmenté
pour financer les caisses de solidarité (retraites, sécu). Ils mirent
le doigt sur les conséquences
pour le monde du travail de la
réforme Balladur de 1993. Un
salarié qui part en retraite
avec 8500 F touchait avant,
6500 F (régime général
et complémentaire), il ne
touchera plus que 5500 F
en 2008, quand on en sera
au calcul des 25 meilleures
années.
Ils insistèrent sur le danger
des choix d’une société de
type anglo-saxonne. Les
conséquences, pour les
salariés, du transfert des
cotisations sociales, salaire différé,
versé par les entreprises, sur un
impôt (il faut faire baisser le coût
du travail), payé essentiellement
par les contribuables, furent
également remarquablement
expliquées. Ils expliquèrent que
le meilleur rempart contre cette
offensive (les syndicats auront
jusqu’au 8 avril pour faire part
de leurs remarques au pré-pro-
jet Fillon, qui le rendra public le
11 avril) était un front syndical
uni, et que, quelles que soient les
divergences, notamment avec la
CFDT, il fallait conserver ce cadre
unitaire, seul rempart efficace aujourd’hui pour limiter les dégâts
pour le salariat.
Jorge et Bernard voulaient lancer
le débat, ils y parvinrent au-delà
de toute attente.
Tour à tour, Pascal Toussaint (PCF
Verneuil), Jean-Louis Roulé (citoyen conflanais), Françoise Stirn
(Les Mureaux), Patrick Vachon
(cheminot d’Attac nord), Victor
Blot (maire adjoint de Conflans),
Christian Pataud (retraité libertaire de Triel), Christine Leygnier
(maire adjoint PS de Maurecourt),
Annick Béjean (LDH Conflans),
Matteo Rossi (PS Maurecourt),
Jacqueline Morisseau (association conflanaise), Philippe Laville
(président LDH Conflans), Dany
Bernard (association Carrièressous-Poissy), Christophe Quenet
(Vert, maire-adjoint Conflans),
Jean-Pierre Laspougeas (PCF Verneuil), Lionel (MJS Les Mureaux),
Pierre (Forum), Dominique Ber-
thou (Les Verts Triel) amenèrent
leur contribution au débat.
Des questions parfois pertinentes, voire iconoclastes (nous
on aime) furent soulevées (nature
du travail, fin du travail, y a-t-il
de bons fonds de pension), mais
l’essentiel allait dans le sens des
interventions de Jorge et Bernard. L’attachement au modèle
solidaire issu de la Libération,
l’inquiétude quant aux échéances,
la volonté de réaffirmer le retour
aux 37,5 pour tous, les similitudes entre la stratégie sur les
retraites et sur la santé (Christine Leygnier nous encouragea
à faire la même réunion sur la
Sécu), certaines contradictions
entre privé et public, la gravité
de la situation, les espoirs quant
au mouvement social, mais aussi
ses limites actuelles, les faiblesses
syndicales actuelles, mais aussi la
nécessité de renforcer les syndicats, des perspectives politiques
aujourd’hui cruellement absentes
à gauche, comment faire reculer
ce gouvernement, enjeux pour
toute la gauche du congrès du
PS..., exaspération de l’impasse
politique actuelle, vivement la
fin des congrès... rapidement, le
débat, sans quitter les enjeux des
retraites, ne pouvait que dépasser
ce simple débat, et aborder la
question du rapport de forces
actuel dans notre pays, entre le
capital et le travail.
Dans sa conclusion, Jorge soulèvera d’ailleurs malicieusement
qu’il voyait aujourd’hui en France
trois apologistes de la lutte des
classes : Seillière, Kessler, et le
«frangin» Sarkozy (UIMM, syndicat patronal).
Une soirée qui aurait pu donc
être compromise, et qui s’est
remarquablement déroulée, permettant, dans la tradition Forum,
un échange, une formation militante, mais aussi une mobilisation
entre militants politiques (Verts,
PS, PCF, libertaires, extrême
gauche), associatifs et syndicaux.
Dans l’unité. Avec la volonté
de mettre en avant ce qui nous
rassemble, plutôt que ce qui nous
divise. Exposition «Semaine de
’Environnement» par la
M u n i c i p a l i t é S a ll e G r e l b i n
l
Du 24 au 30 mars 2003 a eu lieu cette
exposition pour démarrer toute une
série d’activités et événements sous
le signe de l’environnement. Tout
était convenablement préparé mais le
population trielloise s’est peu déplacée
compte tenu de l’importance du sujet.
Quoi faire ? Comment faire ? A qui
d’adresser ? Pas de recette miracle !
Finalement, on a l’impression que les
usagers s’intéressent à leur environnement
quand il s’agit de leur petit «intérêt» lié à
la construction ou pas d’un équipement
générant une nuisance ou un bruit. La
vérité est ainsi !
Heureusement, que les «environnementalistes» et non pas fondamentalistes
NDT - 17 avril 2003 - page 5
sur l’Hautil étaient présents à la
mare pour le commencement
d’un nettoyage de printemps
(et pas de blague de 1er avril
SVP). Le 29 mars très tôt
les pêcheurs ont déblayé les
mauvais herbes aux alentours
de la Mare de l’Hautil. Parfois
on s’est arrêté pour prendre
du souffle et un croissant
* Une opération identique est prévue par l’association
Pissefontaine mon village. Rens : 01 39 70 86 72
page 6 - 17 avril 2003 - NDT
au beurre. Pour le café, il
fallait attendre jusqu’à 11
h. La bonne ambiance et la
convivialité ont fait oublier
l’effort de nettoyer notre
environnement au sens
collectif du terme. Même les
pêcheurs du Poisson d’avril
ont abandonné leur outillage
habituel et ont repris les outils
de nettoyage. Quelle leçon à
méditer !
Des Hautilois ont souligné le
caractère urgent d’agir dans
leur Planitre daté de février
2003 (BVH l’a distribué vers
la fin mars) : La préservation
de l’environnement «doit
être une constante de la vie
quotidienne, des actions
pédagogiques auprès des
habitants, petits et grands
nous semblent nécessaires.
L’Hautil n’échappe pas
comme d’ailleurs l’ensemble
d e l a c o m mu n e à u n e
dég radation prog ressive
de son environnement,
mais le mouvement n’est
pas irréversible.» Ainsi, ils
ont envoyé un bulletin de
participation -à remplir- à tous
les Hautilois pour la journée
de l’environnement (le samedi
3 mai 2003). Rendez-vous à la
Chapelle à 9 h 30. Et nous
autres*, que faisons-nous
pour l’environnement ? Il est
temps de se rattraper.
Si vous allez participer à cette
journée ailleurs à Triel, faitesle nous savoir pour indiquer à
notre population qu’il y a des
«environnementalistes» dans
toute la commune.
Ecrire à : [email protected]
ou BP 31 - 78510 Triel sur
Seine. RA
« C a r n a v a l
des
des
enfants
petits
,
c
, c’est le plus étonnant…
’est toujours très gentil »
Carnaval
Le samedi 29 mars, après
l’école, un défilé de carottes,
poireaux, bonbons, cuisiniers,
fraises, instr uments de
cuisine,… s’est répandu dans
les rues au son de quelques
instr uments de musique
improvisés. C’était le premier
Carnaval des enfants, organisé
par la Mairie.
Les enfants, avec les parents,
et les instituteurs, ont défilé
en partant de leur école avec
des bonhommes Carnaval
des chants, sans parler de la
faiblesse de la sonorisation…
Mais, l’énergie et la
persévérance de quelques
institutrices ont permis que
les enfants chantent à Rémi
Barrat. Au COSEC, rien n’a
été possible.
Ces quelques couacs
n’enlevèrent rien à la bonne
humeur et au plaisir des
enfants ! Gag eons que
l’organisation sera parfaite
l’an prochain !
CC (Carottes Confites)
jusqu’au COSEC (pour les
écoles du haut de la ville) ou
au Centre Rémi Barrat (pour
les écoles du bas de la ville).
Dans les maternelles et
certaines classes des écoles
primaires, des déguisements
et quelques instr uments
de musique avaient été
confectionnés par les enfants
et leurs institutrices sur le
thème de la Gourmandise
(thème transverse choisi,
rappelons-le, cette année
pour bon nombre d’activités
culturelles organisées par la
Mairie). Pour les plus grands,
enfants et parents ont fait
des efforts pour être dans le
thème.
Aux points de rassemblement,
le principe était que les
enfants des différentes
écoles chantent ensemble
quelques chansons sur le
Carnaval, choisies et apprises
dans toutes les classes, et
qu’ensuite les bonhommes
Car naval soient brûlés.
L’organisation fut là un peu
hésitante, personne n’ayant
prévu de rassembler les
enfants d’un même côté, de
donner le signal de démarrage
NDT - 17 avril 2003 - page 7
Souvenir : Il
Mon
voisin
est
un
Accident
ans
!
grave
s
artiste
Le 25 mars Mme Marie-Hélène
Lopez Jollivet a invité la presse
locale pour nous annoncer le
démarrage de l’opération «Mon
voisin est un artiste» dans les
trois villes du Canton : Triel, Verneuil et Vernouillet. Cette opération se déroule du 30 mars au 27
avril 2003 dans les 83 commerces
participants (après avoir casqué
10 euros au profit de l’association
ad hoc APPACT pour héberger
les travaux d’un artiste local). Le
vernissage prévu pour le 30 mars
fut le point de départ de cette
opération : tous les habitants
de ces trois villes (début d’une
intercommunalité artistique ?)
peuvent regarder les oeuvres de
nos artistes locaux. Promenez
vous dans notre centre ville et admirez les talents locaux chez les
22 commerces participants dont
Triel Fleurs, le Restaurant Saint
Martin, et la Patisserie Baillache.
En comparaison, la ville de Verneuil compte 16 commerces participants et la ville de Vernouillet
14. Cela dit, la locomotive de
cette opération reste le Centre
Commercial Val-de-Seine avec
33 commerces participants dont
Champion.
La «mini-micheline» ATAC de
Triel n’a pas daigné s’associer à
cette opération. Il est clair que la
direction à Roubaix a donné une
consigne de ne plus participer
financièrement à des événements
locaux. Dommage pour les nombreux clients d’ATAC qui ne vont
pas pouvoir admirer les artistes
locaux dans le cadre de cette
opération cantonale. Comme
dit la formule consacrée : «un
grand merci aux 22 commerces
participants, ils aident la ville,
favorisez-les !»
RA
page 8 - 17 avril 2003 - NDT
Selon l’association Bien Vivre
à l’Hautil, «un accident grave
est arrivé le vendredi 21 mars
vers 23 h au carrefour de la
Gaule Rouge. Une voiture,
immatriculée dans l’Eure,
venant de Boisemont, a percuté la bordure du troittoir à
droite de la deuxième chicane.
La voiture s’est retournée et
4 des 5 passangers ont été
blessés; dont deux avec fractures»*.
Contacté par l’association
BVH, le maire de Triel a précisé que «les travaux d’éclairage de ce nouveau carrefour
étaient programmés d’ici une
quinzaine de jours. En attendant, la commune va étudier
avec la DDE la mise en place
d’un éclairage provisoire».
* Selon les voisins, il s’agirait du 8ème ou
9ème depuis l’aménagement du carrefour !
Salon
des
c o ll e c t i o n n e u r s
à
S a ll e G r e b l i n
la
Les 15 et 16 mars ce salon
classique n’a pas attiré foule
comme dans les années
précédentes. Il y avait les
irréductibles collectionneurs
qui cherchent la carte postale
unique, la monnaie rare... et
les pièces antiques. On se
pose des questions sur la suite
à donner à cet événement
qui pourtant se positionne
comme un lieu de convivialité
entre les anciens et les
nouveaux habitants de Triel.
un
’est
l
avion
y
a
60
anglais
écrasé
’Hautil
sur
Le 9 mai 2003 aura lieu dans
la forêt de l’Hautil la commémoration particulièrement
émouvante d’un événement
dramatique survenu en 1942.
Sur la route qui va de Triel à
Maurecourt, à quelque dizaines
de mètres du carrefour de la
Gueule Rouge, sur la commune
d’Andrésy, une stèle a été érigée
peu après la dernière guerre
afin de pérenniser la mémoire
des cinq aviateurs de la RAF
qui ont péri le 2 avril 1942 dans
leur avion abattu par la DCA allemande. Le 6ème homme, blessé
est sauvé de l’embrasement du
bombardier par un habitant, A.
Guerbet et pris en charge par le
voisinage.
Des passionnés, après de nombreuses recherches et avec
l’aide d’associations françaises
et anglaises, ont retrouvé les
descendants qui seront présents
ainsi que les enfants des écoles
et de nombreux officiels. A cette
occasion un petit ouvrage a été
publié dans lequel on trouve
la relation détaillée et originale
des évènements. Ecrite par le
Général Schweisguth qui habitait tout près à la Barbanerie et
recueillit le rescapé C. Malby,
elle évoque une époque d’une
étrange actualité. Mieux que la
grande histoire, ce texte, plus
de 60 ans après son écriture par
un témoin direct, nous rappelle
le souvenir des victimes et plus
encore, que les grands événements ont été vécus par des
gens courageux qui n’avaient
pas conscience d’être des héros
et méritent qu’on ne les oublie
pas. CB
Budget 2003 :
pas
de
NON
au
SIAAP
Le 27 mars au Conseil Municipal,
le maire de Triel a annoncé la
décision suivante concernant le
permis de construire de l’usine
de traitement des eaux usées
du SIAAP (Syndicat Interdépar-
pression
fiscale
...
et
il
est
temental pour l’Assainissement
de l’Agglomération Parisienne)
sur les terrains de la Ferme de
Grésillons : NON !
En effet, la ville a donné un avis
défavorable en avançant les arguments suivants :
- le SIAAP n’inclut pas dans le
permis de construire une participation à la ZAC de la Plaine
(évaluée par l’aménageur Espace
Conseil à 5 millions d’euros).
- le SIAAP n’a pas encore la
maîtrise foncière de la totalité
du périmétre concernant l’usine
moderne de traitement d’eaux.
Par conséquent et afin de «sauvegarder l’intérêt des Triellois», le
maire a martelé : «nous partons
sur le sentier de la guerre !»
Vite aux abris anti-nuisances. PX
temps
de
financer
les
investissements
(en euros)
Le budget primitif a été voté le 27
mars 2003 au Conseil Municipal.
En 2003, les grands axes de ce
budget convergent avec les choix
politiques choisis en 2001 : pas
d’augmentation d’impôts et une
gestion serrée des deniers publics.
Bien que la situation financière ne
s’améliore pas en absence d’une
dynamique économique forte (un
exemple récent : une société de
déménagement «Les Déménageurs
Basques» a quitté Triel pour aller
aux Mureaux) qui conduit à une
stabilité de la taxe professionnelle
(TP).
La pression fiscale reste inchangée
par rapport à 2002 car les taux
votés sont les suivants :
- TH : 12 %
- TFPB : 13,37%
- TFPNB : 97,46 %
- TP : 15,75 %
Par rapport à 2002, l’augmentation
de 20,6% dans les frais de fonctionnement (frais de personnel, achats
de biens et de services, subventions...) marque ce budget 2003.
Par contre, les investissements
ont un caractère ambigu en raison
des contraintes administratives
liées aux subventions régionales et
étatiques : soit ils augmentent de
46% si l’on prend en compte les
investissements non effectués de
2002, soit ils chutent (-21% côté
dépenses et -18% côté recettes)
d’une manière significative. En
tout cas, la commune doit faire
appel à l’emprunt afin de mettre
en oeuvre les 70 projets phares
de sa mandature. Il faut financer
NDT - 17 avril 2003 - page 9
la gestion d’une ville (par exemple
la pénalité généré par la loi SRU)
et les recettes sont archi-connues
: soit on utilise la taxation, soit on
fait appel aux emprunts.
Le tableau suivant montre les subventions allouées aux associations.
Stagnation est le maître mot, hors
les deux postes qui connaissent
une augmentation importante :
le Parc aux Etoiles (+31,5%) et
les Pompiers (+57,6%). Les associations sportives vont bénéficier
d’une augmentation de 2,8% qui
s’effacera presque en raison de l’inflation. Et même, les poids lourds
(le Triel Basket Club +17,4% et le
Judo Club avec 25%) camouflent la
stagnation des autres subventions
pour les sportifs de Triel.
Enfin, il y a une solidarité intergénérationnelle car les anciens
connaissent aussi une chute importante de subventions (-16,6%).
Tout cela ne présage rien de bon
pour notre avenir en matière de
finances publiques locales.
Subventions 2003 aux associations :
Recentrage en faveur du Parc aux Etoiles et
des Associations de pompiers !
Dossier :
Douce France (2)
Par Michèle Ballery
Pour ce deuxième rendez-vous,
je vous emmène en promenade
sur les bords de la LOIRE, ce
long fleuve tranquille, et plus
précisément dans l’ultime phase
de son parcours, là où elle se
prépare à se confondre avec
l’Océan, par un large et majestueux estuaire.
Nous sommes en LOIRE-ATLANTIQUE.
Le nom même du département
désigne avec pertinence cet
équilibre harmonieux entre les
eaux douces et marines, celles
de la Loire et celles de l’Océan.
page 10 - 17 avril 2003 - NDT
QUELQUES ADRESSES:
- C.R.T. des Pays de Loire: 2,
rue de la Loire 44204 NANTESTél : 02 40 48 24 20
- C.D.T. de la Loire Atlantique:2,
allée Baco 44000 NANTESTél : 02 51 72 95 30
QUELQUES RECETTES:
Médaillon de sandre au beurre
blanc-Canard challandais au
j u s d e M u s c a d e t - Po m m é
nantais. Recettes détaillées en
téléphonant au siège de notre
rédaction.
.......................................................
.......................................................
De NANTES , ville-phare, à
ST-NAZAIRE, le PAYS NANTAIS recèle bien des richesses,
qu’elles relèvent du patrimoine
naturel, économique ou historique.
Dame Nature y façonna une
mosaïque de paysages. Rivières,
lacs, étangs, marais jalonnent les
rives du grand fleuve, présentant
un milieu idéal d’épanouissement pour une faune et une
flore exceptionnelles.
A deux pas de l’estuaire, voici
le Parc Régional Naturel de LA
BRIERE, océan de roseaux de
près de 40.000 ha, entrecoupés
ça et là d’ilôts de plantes et de
fleurs rarissimes.Une faune foisonnante s’y ébat, espèces rares
et protégées, qu’elles concernent le monde mammifère (la
loutre légendaire), ornithologique (le héron cendré, l’élégante cigogne blanche), ou
aquatique (le sandre, le saumon
qui, après avoir grandi dans les
eaux de l’Atlantique, gagne les
frayères de la Loire).
Passons sur l’autre rive, remontons le fleuve jusqu’au LAC
de GRAND-LIEU. Réserve
naturelle, véritable paradis pour
tout ce qui vole, nage, pousse
: innombrables oiseaux multicolores, mystérieux batraciens,
étonnants «levis», ces atolls de
végétation flottante, analogues à
certains massifs aquatiques des
régions tropicales.
Je pourrais encore vous emmener sur les bords de l’Erdre,
la plus belle rivière de France,
disait FRANCOIS Ier, mais le
temps me manque.
Traiter des mille et une facettes
de l’activité économique de
la région déborderait du cadre
de cette flânerie au coeur du
bocage nantais.
...Qu’elle soit
- touristique( le prestige de LA
BAULE dépasse nos frontières)
- viticole (nous sommes en terroir du Muscadet),
- piscicole (il faut avoir vécu,
au CROISIC, l’arrivée des chalutiers et de leurs imposantes
cargaisons de crevettes roses,
lorsque la mer est agitée),
- alimentaire (qui n’a pas croqué,
avec délectation, pendant son
enfance, dans les bords festonnés d’un Petit-Beurre LU, né des
initiales de deux familles nantaises ayant uni leurs héritiers,
les LEFEVRE et les UTILE
? Aujourd’hui, le site de l’usine
LU, à NANTES, est reconverti en un lieu de rencontres
culturelles, et la production du
célèbre biscuit délocalisée),
- industrielle (aux Chantiers
navals de ST-NAZAIRE, sont
nés les plus fabuleux bâtiments
de l’histoire maritime, le «Normandie», le «France», ou plus
récemment, le paquebot de
croisières «Rhapsody of the
seas», ....
... sa diversité décuple son intérêt.
Dernière escale : NANTES. Sa
visite me servira de fil d’ariane
pour évoquer l’héritage historique de la Loire-Atlantique.
Partagée depuis toujours entre
son destin de ville de la Loire
et son appartenance bretonne,
NANTES, à l’origine,capitale du
duché de Bretagne, arbore avec
fierté la mémoire de FRANCOIS II, et de la bien-aimée
DUCHESSE ANNE, sa fille,
qui firent ériger au XVème siècle,
l’impressionnant Château des
Ducs de Bretagne.
Avec ses puissantes tours, et
ses courtines, il est le coeur
de NANTES, et s’étire le long
d’élégantes avenues.Théâtre de
la signature de l’Edit de Nantes,
par HENRI IV, en 1598, opulente cité au XVIII ème siècle,
cette ville-carrefour devint le
premier port négrier français,
comptoir de la Compagnie des
Indes.
NANTES s’enorguellit, à
juste titre, d’avoir vu naître
d’éminents hommes politiques
(Aristide BRIAND), militaires
(le Général CAMBRONNE)
ou hommes de lettres : Jules
VERNE puisa, sans aucun
doute, dans son enfance bercée
par les mouvements maritimes
du port de Nantes , son inspiration pour sa monumentale production de romans d’aventures
extraordinaires.
Plus près de nous,enfin, le
cinéaste Jacques DEMY, considérait Nantes comme la toile
de fond de toute sa jeunesse.
Plusieurs hauts lieux de la ville
servirent de cadres à ses films
tel le Passage Pommeraye, galerie typique du XIXème siècle.
Alliant sur trois niveaux, une
élégante architecture métallique,
protégée par une verrière, sa
décoration se révèle aussi riche
qu’éclectique.Voué tout autant
au commerce de luxe qu’à la
promenade, vedette de la vie
nantaise, l’endroit est classé
monument historique depuis
1976.
Au gré de ce survol succinct,
ai-je réussi à vous faire aimer
ce pays, entre Loire et Mer, son
histoire, ses parfums exotiques,
ses paysages de lumière, sa douceur de vivre?
.....................................................
.......................................................
.............................
NDT - 17 avril 2003 - page 11
: Intercommunalité
Pierre Cardo, député-maire de Chantelouples-Vignes
Pierre Cardo s’exprime sur les modalités à suivre
afin de mettre en place une intercommunalité
dans un territoire difficile à cerner, comme la
Boucle de Chanteloup (78)
Nouvelles de Triel : Quel est le projet
de territoire à proposer à vos concitoyens dans un contexte évolutif sur
le plan institutionnel et dans le cadre
de la décentralisation phase II ?
Pierre Cardo : Déjà, il faut
réunir un certain nombre de
communes; en sachant que les
communes de la tranche 10.000
à 15.000 habitants n’ont pas les
moyens d’offrir l’ensemble de
services au public (équipement
social, transports... piscine), le
défi du projet territorial reste
entier face aux pôles de développement économique tels
Cergy-Pontoise et Poissy. Pour
l’instant, les petites communes
environnantes sont plutôt défavorisées dans la mesure où
les moyens sont nettement inférieurs à ceux de villes qui ont
déjà un potentiel et des moyens
financiers sans commune mesure.
En Vallée de la Seine, nous
disposons d’un patrimoine historique, architectural, naturel et
un potentiel énorme en termes
de loisirs. Il faut exploiter davantage ce patrimoine; je serais
tenté de dire que ce patrimoine
est quasiment abandonné.
NDT : Peut-on envisager ce patrimoine, presque abandonné, comme
le socle d’un projet territorial dans
page 12 - 17 avril 2003 - NDT
le cadre d’une intercommunalité de
demain ?
P.C. : L’intercommunalité,
comme objet de périmètre
«pertinent» peut être discutée
dès lors qu’on l’on dispose
d’un projet. Ainsi, j’ai demandé
que le Syndicat Intercommunal
d’Etude et de Programmation
(SIEP) de la Boucle de Chanteloup (6 communes) lance
une étude/diagnostic touchant
chacune des communes intéressées par l’intercommunalité.
Il s’agit de cerner les avantages
et inconvénients de l’inter-communalité dans toutes ses formes
et ses déclinaisons. Cette étude
est une aide à la décision car il
faut que chacun sache à quoi
il s’engage. Il en résultera une
décision qui illustrera la volonté
(jusqu’où il faut aller, quels sont
les engagements et domaines de
compétences à transférer ?) de
faire ou non une intercommunalité de projet.
A partir de ce moment, les
élus des communes du SIEP
devront discuter du contenu du
projet. Sur le développement
économique, par exemple, il faut
aborder les modalités pratiques
d’une manière précise : quels
sont les apports à chacune des
communes? Comment instituer
un régime de taxe professionnelle ? Qu’est-ce que l’intercommunalité apporte en terme de
service public de proximité ?
Imaginez-vous au restaurant,
vous allez manger et le menu
n’est pas disponible ! Allez vous
commander et manger sans
savoir ceen
qu’il
y a ? Moi, personL’école
1938
nellement, non ! Je tiens à savoir
ce que je vais manger et à quel
prix ma commande se situe.
NDT : Mais le facteur temps joue
contre votre gourmandise ! Le temps
presse et le projet se fait attendre !
Quel est, selon vous, le projet de la
Boucle de Chanteloup ? Est-ce que
vous avez une vision politique de cette
Boucle quasi-abandonnée ?
P.C. : Je suis capable de vous
donner ma vision politique
de la Boucle d’ici à moyen
terme (15 ans). L’objectif est
de la faire partager aux autres
et notamment à ceux qui ont
envie de travailler ensemble.
Mon objectif se décline ainsi :
éviter de devenir des satellites
de grands pôles économiques
(Cergy, Poissy). Les Mureaux,
ce n’est pas un pôle qui dérange.
L’ensemble des communes petites et moyennes- autour
de ces grands pôles tendent à
se restructurer pour avoir un
projet intercommunal. Il en
résulte un projet, un territoire,
un nouveau départ !
Par la suite, on serait capable de
négocier avec des pôles comme
Poissy ou les Mureaux en leur
disant : «on est adulte, voici
notre projet».
Une question s’imposerait : vat-on faire une intercommunalité
avec Poissy ?
Pour le moment, un pôle urbain
comme Poissy possède beaucoup de projets, de moyens et
peut effectivement avancer sans
nous. Donc, il n’y a rien à négocier car concrètement Poissy
n’a pas besoin de nous. Toute
la difficulté réside dans le projet
à élaborer qui sera synonyme de
richesse future !
NDT : Concrètement les habitants
sont récalcitrants à cette nouvelle entité
intercommunale ici sur votre circonscription. Imaginez les craintes des
habitants de communes qui feraient
partie de l’intercommunalité englobant
Chanteloup-les-Vignes ! Ces peurs ne
sont-elles pas le reflet d’un besoin de
pédagogie ? Comment y faire face ?
P.C. : Il y a deux peurs qui
se conjuguent actuellement.
D’abord, celle des individus qui
ont un mandat politique dans
le secteur et une ambition politique, la peur du Député Maire
de Chanteloup se confirme :
Le Loup de l’Hautil (NDRL :
Pierre Cardo avait comme résidence une maison dans la forêt
de l’Hautil) fait politiquement
peur.
Deuxièmement, l’image défavorable que dégage la commune de
Chanteloup-les-Vignes compte
tenu des problèmes de banlieue.
Parfois, les médias exagèrent
car le moindre événement fait
la Une du journal ! Alors que
dans d’autres communes, ils se
passent des choses au moins
égales, voire pires, mais on en
parle moins. Evidemment, cela
inquiète.
Il faut expliquer aux habitants
de toutes les communes concernées et faisant partie de la
Boucle de Chanteloup que si
l’intercommunalité ne se fait
pas, cela ne protègera pas les
communes d’une problématique urbaine similaire à celle
de Chanteloup. Si l’option de
faire une intercommunalité voit
le jour, la force d’être ensemble
conduirait à mettre au point une
politique globale qui tenterait
de règler les problèmes liés à
l’exclusion... et à la violence
urbaine. On produirait des
emplois nouveaux, on ferait du
développement économique.
Ainsi, on arriverait peut-être à
juguler les problèmes de Chanteloup-les-Vignes. Il faut que
les gens arrivent à comprendre
l’idée suivante : on n’est pas là
pour partager nos richesses actuelles; on est là pour construire
un projet qui va créer de la
richesse et c’est cette nouvelle
richesse que l’on va partager !
Il n’est pas question de dire :
«tiens donne-moi un peu de ton
argent et je prends un peu de
tes problèmes sociaux». Cela ne
rime pas à grand chose.
Il faut plutôt partir d’un partage de compétences dans des
domaines variés : j’ai envie
de mettre à la disposition de
mes voisins mon savoir faire
dans la prévention de la délinquance, dans les projets de GPV
(Grand Projet de Ville), dans la
conception et le suivi des Zones
franches.
En revanche, dans les domaines
culturels ou sportifs, je souhaite
que nos voisins nous fassent
profiter de leurs savoir-faire. Là,
on réussirait à faire des économies de structure.
Les économies pourraient être
mises à disposition pour créer
de nouveaux services de proximité pour les usagers. Il faut
aller en avant car nos petites
communes sont éparpillées,
chacun des maires raisonnent
d’une manière individualiste et
parfois «égoïste», terme peutêtre mal adapté.
Le résultat serait dans quelques
années de voir naître un pays
dans la Boucle de Chanteloup
avec son histoire, son projet où
il se développerait un style de
vie qui ne serait pas similaire
à d’autres styles de vie dans
d’autres intercommunalités.
NDT - 17 avril 2003 - page 13
Le
développement
durable
:
utopie
réalité
?
ou
Effet de mode ou réelle prise de
conscience soudaine, un certain
nombre de mots reviennent sans
cesse dans le discours officiel ou
les conversations privées, dans
des colloques, dans les dîners
en ville comme au café du commerce. Ecologie, environnement,
responsabilité sociale, économique ou environnementale
et l’inévitable développement
durable.
Sur le plan national début 2003
s’est installé le « Conseil National du développement durable »,
localement la Conseillère Générale du Canton organise des
réunions sur le sujet, à Triel la
Mairie a fait un gros effort avec
l’opération « Le printemps de
l’environnement », en mars une
exposition à la fois pédagogique
et informative autour d’activités
concernant aussi bien l’énergie,
l’eau que le jardinage. En mai (le
3) aura lieu un grand nettoyage
des quartiers auquel enfants et
adultes participeront activement.
Et c’est là que je voulais en venir : la bibliothèque municipale
a acquis un livre des éditions
«Autrement» très ciblé et d’une
L’ e n fa n t
Invitée le 2 avril par nos Comédiens
de la Tour, la Compagnie de théâtre
de marionnettes, Cie PIPASOL
d’Andrésy a mis en scène et joué
ce classique de Jean Itard, «l’enfant
sauvage».
En forêt, un enfant sauvage nu,
marchant à quatre pattes et dénué de
langage oral est capturé.
Il se retrouve prisonnier d’une société
qui cherche à tout prix à le civiliser.
Face à l’image insoutenable d’homme
animal qu’il donne, la société l’exclut.
Il est alors envoyé chez un profes-
page 14 - 17 avril 2003 - NDT
richesse documentaire inouïe :
« Les nouveaux utopistes du
développement durable » d’A-M
Ducroux (Conseil en stratégie
du développement durable).
Ouvrage collectif, succession
d’une trentaine d’articles, il
permet en 330 pages de se
faire une idée sur la question. Il
répond aussi aux nombreuses
questions que l’on se pose depuis des définitions comme « Le
développement durable c’est
« … s’efforcer
de répondre
aux besoins
présents sans
compromettre
la capacité des
générations
futures à satisfaire les leurs »
jusqu’à « Y-at-il des adversaires au développement
durable ?» auxquelles il apporte des réponses
complexes mais prometteuses
de débats … durables.
Edité dans la collection « mutations » sa présentation n’est pas
un inventaire mais « un premier
grand panorama non partisan ».
En effet « Pour la première fois
cet ouvrage donne la parole
à des acteurs qui portent un
regard international sur le développement durable. Gouvernements, institutions, élus, entreprises, consultants, investisseurs,
ONG, syndicats, associations,
collectivités territoriales, médias
et chercheurs, consommateurs
et citoyens … tous sont impliqués dans la réflexion et dans
l’action.
C .
B.
sauvage
seur qui s’intéresse à cet enfant pas
comme les autres.
L’éducation de Victor l’enfant sauvage commence mais celui-ci ne répond pas aux attentes du professeur.
Seuls la tendresse et l’amour que lui
portent la nourrice et sa fille permettent de découvrir un enfant plein de
qualités. Une question se pose : Peuton éduquer un enfant sauvage ? C’est
à vous d’y refléchir. Mme Lopez-Jollivet, Conseillère générale du Canton,
l’a fait en participant à cet après-midi
de théâtre de marionnettes.
Mise en scène : Christine Delattre
Musique : Hervé Zénouda
«Direct from the USA» by Klo
« Les français, vus du reste du monde » - 9 avril 2003
Ce septième article montre comment les français sont vus de l’étranger.
Etant partie aux Etats-Unis avec
un programme qui s’appelle
AFS, j’ai des rencontres tous les
mois avec des étudiants étrangers de toutes nationalités. La
première impression que l’on
a les uns des autres est très
influencée par les préjugés du
pays d’où l’on vient. J’ai enquêté autour de moi pour faire
une top-list des préjugés que
les autres nationalités (particulièrement américaines) ont sur
les français...
1. nous ne prenons pas de
douche très souvent, ce qui
nous donne une odeur personnelle à éviter;
2. les femmes ne se rasent pas
les jambes, ni les dessous de
bras;
Annonces
3. la France est le pays du romantisme, particulièrement les
hommes qui sont de grands
gentlemen. Une de mes copines
d’Italie répète tout le temps la
phrase: «J’ai mal à la tête et à
la gorge», et trouve que c’est la
mélodie la plus romantique au
monde;
4. nous sommes arrogants,
méchants et sadiques avec les
pauvres touristes, surtout les
américains;
5. la France est pleine d’antiquités, de vieux châteaux féeriques
où vivent des princesses;
6. les français sont très
« fashion », toujours au top de
la mode et portent beaucoup
d’attention à leurs vêtements;
7. nous passons notre temps à
boire du bon vin et à manger
dans des restaurants extra-chics
8. on se trimbale tous dans la
rue avec une baguette de pain
sous le bras (et un béret, à l’occasion).
En conclusion, bien que ça
n’apparaisse pas dans les résultats de mon enquête (car
les préjugés ne sont jamais
très gentils), les français sont
mondialement bien appréciés
et je suis fière de faire partie de
la tribu.
P.S: Le point de vue américain
s’est beaucoup détérioré depuis
2 mois, mais ça, c’est un autre
sujet que je ne veux pas aborder
afin de garder mon calme.
Peace.
associatives
Un
TACOTS-RETRO
L’Arche Espérance vous donne
rendez-vous pour les promenades RETRO avec des voitures
anciennes le dimanche 27 avril
2003 de 10 h à 18 h. Parking
Place Foch (en bas de la rue
du Pont à droite). Trois circuits
dans Triel vous seront proposés.
Stands de boissons et pâtisseries
à votre disposition.
Contact : Dominique Aerts au
01 39 27 22 24
Association AMRT
Les amis de la Maison de Retraite
Les Tilleuls vous invitent à participer en famille ou entre amis au
dejeuner/spectacle «Irlandais» le
11 mai 2003 à partir de 13 h 00. Ce
spectacle aura lieu en plein air dans
le cadre verdoyant de la Maison de
Retraite les Tilleuls derrière l’école
Charles Dupuis.
Pour s’inscrire (25 euros/personne),
il faut envoyer un chèque à l’adresse
suivante : AMRT - BP 73 - 78510
Triel sur Seine ou téléphoner au :
01 39 70 26 12
vrai
festival
de
théâtre
L’Ecole des Tréteaux, véritable
école de théâtre pour la jeunesse, a présenté les créations
de ses 7 ateliers les 27, 28, 29
et 30 Mars au théâtre Octave
Mirbeau. Sorcières, lutins,
trolls, monstre du Loch Ness,
fantômes et châteaux hantés,
tels ont été les personnages
peuplant la scène… pour le
plus grand intérêt des spectateurs, parents et amis. Mme
C-H Cordonny nous a promis
d’autres animations jusqu’au
mois de juin, à suivre donc…..
NDT - 17 avril 2003 - page 15
« La Dispute » Prix
rencontres
On a beau être habitué, ça
fait toujours du bien… Très
solennellement, le jury du
Festival de Marly ce samedi
soir d’avril (NDLR : 5 avril), sur
le coup de minuit, arpente d’un
pas lent et mesuré les planches
du théâtre Jean Vilar, quelques
cadeaux dans les mains. Le petit
clan des Comédiens de la Tour,
caché dans l’ombre des gradins,
côté jardin, attend le verdict. La
salle est pleine de comédiens
amateurs, beaucoup sont de
Marly car les compagnies
locales sont automatiquement
sélectionnées.
La première récompense est
remise … « OUPS ! » un coup
de cœur. C’est mérité, c’était
bien. Le second, c’est le prix
des régisseurs « Gauguin et les
Un
comité
la
consultatif
Culture
page 16 - 17 avril 2003 - NDT
Jury
et
de
du
public
M a r ly
petites marquises » un beau
travail de vieux copains de
Sartrouville … On est content
pour eux ! Il reste à distribuer
les principaux prix … Le cœur
bat, le ventre se crispe et l’on
repense à l’ovation des 120
spectateurs qui ont assisté à
notre représentation mais on a
envie de partir, d’être ailleurs,
d’être sourd …. Le Président
du jury s’avance lentement et
annonce … « Prix de la Ville
de Marly et Prix du Public…
Les Comédiens de la Tour de
Triel pour LA DISPUTE de
Marivaux ». Tonnerre d’applaudissements. Une fraction
de seconde, personne ne bouge
dans le clan de Triel… puis très
émue, Maryvonne Olivier, qui a
commis avec talent et audace la
Courrier
de
Au mois de mars 2003, ce comité s’est
créé suite à une réflexion au sein de
la puissance publique locale. Mme
Delcayre, déléguée à la culture, a indiqué que cette boîte à idées générera
une série de propositions pour faire
avancer le dossier culturel à Triel.
Même l’opposition «constructive»,
sous l’impulsion de M. Mamou, y
participera. Espérons que cet outil
mette en oeuvre plein de projets
et qu’une programmation annuelle
devienne le socle de notre politique
culturelle. D’ailleurs, les rendez-vous
ne manquent pas car bientôt la fête
de la musique aura lieu dans toutes
les villes de France. Espérons que
celle de Triel soit un point marquant
du mois de juin 2003.
du
théâtrales
aux
mise en scène, accompagnée de
deux jeunes comédiens, Lorène
et Guillaume, va recevoir ses
prix et prononcer quelques
mots pour remercier Marivaux,
ses acteurs et les organisateurs.
Encore deux prix après ceux
reçus ces dernières années
pour « Le journal d’une femme
de chambre », « La valse du
hasard », « Les Bonnes » … la
liste gonfle, mais pas la tête.
Au fait, vous avez manqué « La
Dispute » ? Alors, faites un saut
le dimanche 27 avril à 16h au
Centre Culturel d’Epône, elle
y est programmée.
Philippe Prévost
de
lecteurs
Bonjour,
Je suis heureux à la lecture de votre édito du n°23. J’apprécie vos articles sur
l’urbanisme, l’intercommunalité par l’apport d’informations enrichissantes qui
permettent de comprendre des dossiers que je ne maitrise pas, loin de là !
Bravo pour vos suggestions, propositions : une véritable valeur ajoutée.
A la lecture du numéro précédant, j’ai senti monté en moi l’inquiétude : ça
y est cela évolue en organe d’opinion qui existera par ses critiques, oppositions.
Je reçois bien la critique journalistique lorsqu’elle est fondée sur des faits et vise
une meilleure compréhension de la situation et des personnes impliquées.
Des opinions, j’en suis saturé. Ce dont j’ai besoin c’est de connaissances,
de réflexions constructives. Comment mieux comprendre, faire avancer ... au
niveau local.
Alors je vous encourage à continuer votre «recentrage». Et à moi d’y
contribuer par l’envoi d’articles :
- M. Peyruchou a beaucoup de matières sur les nuisances aériennes et comment
les limiter. Cela vous interesse qu’il fasse un article sur le sujet ? Sur la forme
d’un interview ?
- un papier sur le plan de circulation de Pissefontaine ?
Cordialement,
PhilippeLévy
Droit de réponse (1) :
NDT - 17 avril 2003 - page 17
Prémonition ou pas. Nous l’avons souligné dans le dernier édito (N° 23 du 17 mars 2003) que nous n’avons
pas la vérité révélée sur les «raisons exclusives» ou non de la déliquescence de notre ville. Cela dit, un
contentieux entre la municipalité et la Générale des Eaux reste d’actualité pour se départager les responsabilités de ce «désordre» affectant l’immeuble qui s’écroule. La parole aux experts... Affaire à suivre. LR
Droit de réponse (2) :
Nous donnons acte à la version
prévoyante de la municipalité. La
version d’une poignée de «barbares» de l’Hautil diverge de
cette version donnée le 17 mars
2003. Notre analyse dans notre
éditorial du 21 janvier 2003 se
place sur le plan politique. LR
Pour mémoire : Le démontage
d’antennes de téléphone installées sur le toit d’une école
à Saint-Cyr-l’Ecole dans les
Yvelines a commencé le 9 avril.
*Erratum*
Daniel BIGET a reçu la Médaille de la Ville et non pas le
Triel d’Or comme nous l’avions indiqué dans la page 4 du
numéro 21 du 20 janvier 2003.
page 18 - 17 avril 2003 - NDT
Agenda :
Avril 2003
- 20 avril - Randonnée à la Roche-Guyon
- Côteaux de la Seine (circuit de 24 km) organisée par Triel Rando Nature.
Rens : 01 39 74 29 36
- 21 avril - Concours de Pétanque « 40 ans
du Club « sur le terrain près de l’Ecole Jean
de la Fontaine
- du 25 avril au 4 mai - Représentation
«Cœur en Marge « de Franck Martinière Théâtre Octave Mirbeau
Rés. : 01.39.27.94.59
- du 25 avril au 8 mai - Salon des Beaux
Arts organisé par les Peintres de Triel et
son Canton Salle Grelbin (Vernissage le 25
avril)
- 25 avril - Goûter de printemps pour les
plus de 65 ans - 14 h 00 Rémi Barrat
- 25 avril - Réunion publique Quartier des
Fontenelles, Sente des Roux - Senet à 20 h
30
- 26 avril - Bibliothèque - date limite de
dépôt des textes pour le concours de
nouvelles «intrigue policière»
- 27 avril - Journée nationale de souvenir
des victimes et des héros de la déportation
- 10 h 15 Rassemblement Place de la Mairie
- 10 h 30 : Départ en cortège au monument
aux Morts du cimetière.
La municipalité invite ensuite les personnes
qui seront présentes à un vin d’honneur en
salle du conseil municipal à l’Hôtel de Ville.
- 27 avril - Balade Rétro par l’Arche
Espérance Parking Foch de 10h00 à 18h00 Tél : 01 39 27 22 24
- 29 avril - Conférence «Débuter avec un
instrument» Parc aux Etoiles 20h30
Mai 2003
- 3 mai - Nettoyage des quartiers et jeu
concours à partir de 10 h; Spectacle à 17 h
Place de la mairie. Rens : 01 39 70 22 22
- 11 mai - Défilé de mode organisé par
Serge et Meryl «Prêt-à-porter Féminin et
Masculin» - Salle Rémi Barrat à partir de 14
h 30; entrée 2 euros; Bons de réductions sur
achats et places d’honneur réservées aux
premières 100 personnes s’étant inscrites.
Réservations : 01 39 75 08 03 ou
01 30 22 21 01
- 11 mai - Déjeuner spectacle «Irlandais»
à 13 h 00 à la Maison de Retraite les Tilleuls
- organisé par AMRT, entrée : 25 euros;
Réservations : 01 39 70 26 12
- 16 mai - Aventures de Peer Gynt,
spectacle pour enfants à partir de 8 ans
Franck Martinière vous propose :
Coeurs en marge
Coeurs en marge : Un peu de
poésie dans un monde de brutes
Du 25 avril au 4 mai prochain,
«Coeurs en marge» est à l’affiche
au Théâtre Octave Mirbeau. Une
peinture douce-amère de notre
société, écrite et mise en scène par
Franck Martinière. Informaticien
à la ville, Franck Martinière est
aussi acteur, auteur et metteur en
scène par passion. Adolescent, il
écrivait déjà chansons et poèmes
tout en s’intéressant aux arts de la
scène. Depuis, il n’a cessé d’exercer
ses multiples talents : spectacle de
café-théâtre, comédie dramaticopolicière, fresque historique sur la
Révolution Française... Remarquée
et primée en 2000 au premier
concours d’écriture de Sartrouville (3e prix), la pièce «Coeurs en
marge» s’articule en huit tableaux
percutants. Pour
la première fois,
elle sera jouée
sur scène le 25
avril prochain au
théâtre Octave
Mirbeau. «Nous
travaillons ensemble depuis
neuf mois, au
rythme de une à
deux répétitions
hebdomadaires»
raconte l’auteur.
A ses yeux,
juste le temps
nécessaire pour
atteindre le niveau de qualité
que s’imposent les Comédiens
de la Tour.Vice-président depuis
quatre ans de l’association théâtrale
trielloise, il avoue avoir puisé son
dans le cadre du 4ème festival de théâtre
pour la jeunesse «Odyssée 78» - Espace
Maurice-Béjart Rens : 01 39 71 57 69
- du 16 au 25 mai - «Les affaires sont les
affaires» d’Octave Mirbeau - Comédiens
de la Tour - Théâtre Octave Mirbeau -
inspiration dans la vie quotidienne,
même s’il s’agit d’une authentique
fiction. «A travers l’histoire de
trois sans-abris qui bricolent et
rendent petits et grands services
aux riverains afin de subvenir à
leurs besoins, j’ai voulu montrer
que les exclus ne sont pas forcément ceux que l’on croit ! L’un
d’eux, Le Baron, a travaillé en
entreprise où il occupait un poste
important. Davantage cultivé, il
fait entrer la poésie dans la vie des
deux autres...»
Trois personnages attachants qui
disposent de temps et de recul,
ce qui leur permet de porter un
certain regard sur le monde qui
les entoure... Parmi les comédiens
qui jouent les rôles principaux,
on reconnaîtra
Christian Haton, le médecin désabusé
«d’Oncle Vania»
de Tchekhov.
Franck Loeuillot
quant à lui s’est
déjà fait remarqué dans «Duo
de choc», il y a
environ deux
ans. Laurence
Faucon enfin,
qui tient ici pour
la première fois
un rôle important, a rejoint la
troupe en 2001,
après avoir pratiqué le théâtre de
rue, un style de jeu particulièrement difficile. Bref, une soirée
prometteuse en perspective...
Réservation au 01.39.27.94.59
- 17 au 18 mai - 35ème anniversaire du
Jumelage : visite de nos amis de la ville de
Seligenstadt : activités au COSEC, tour de
TACOTS etc... Rens : 01 39 70 22 12
NDT - 17 avril 2003 - page 19
>Agenda - Associations (page 19)
Les Nouvelles de Triel - Disponible le 15 du mois. Directeur de publication :
Rodrigo Acosta : BP 31 -Triel 78510 (01 45 41 44 04). Vente sur abonnement (joindre
vos coordonnées et votre chèque à l’ordre des Nouvelles de Triel) par courrier ou aux
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de vente. Publicité : 01 45 41 44 04 : ADIFF - SARL RC B411 035 553
Comité de rédaction : Rodrigo Acosta, Michèle Ballery,Claude Barouh, Christian Clabeaut,
Christine Clément, Gérard Denys, Pascale Goetschel, Jacques Groshenry, Pierre Grand, Mireille
Hervé, Esther Lapierre.
Abonnement : 11 numéros/an : 15 euros (TVA incluse). Prix unitaire : 1,6 euros.
Une info, une idée, un article envoyez-le : fax (0139276956) ou email ([email protected]).
Les articles n’engagent que les auteurs et appellent à un débat. Impression :
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page 20 - 17 avril 2003 - NDT