Nouvelles de Triel - Le Journal des Deux Rives
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Nouvelles de Triel - Le Journal des Deux Rives
1,6 euros Nouvelles de Triel N° 24 du 17 avril 2003 Editorial Edito : Recentrage p.1 Les caprices de la Seine Recentrage Les rapports entre les médias et le pouvoir politique sont toujours ambivalents, voire ambigus. En méditant sur la polémique du livre «Face cachée du Monde», tout de suite on pense à une transition d’un «contre pouvoir» à un «abus de pouvoir» de la part d’un journal dit de référence. Dans un contexte centralisé à Paris, le pouvoir et son contrepouvoir se sont trouvés confrontés à une simple question : où se trouve la ligne de partage et d’équilibre entre le pouvoir politique et les médias ? Nul ne sait répondre c o n ve n a b l e m e n t à c e t t e interrogation. Les polémiques, les mises au point, les menaces et les contre-menaces sont des expressions d’une démocratie affaiblie... Sur le plan local et dans l’ensemble de notre champ d’observation, cette question se pose également notamment avec des dossiers complexes comme les antennes de l’Hautil et le déclin économique du centre ville. Le débat a fleuri ! Mais le risque est de voir polluer notre débat local avec des incartades oscillant entre opinions et droits de réponses. Comme un lecteur l’a justement «J’assume... Vous ?» souligné : NDTet«évolue en organe d’opinion qui existera par ses critiques, oppositions». Si tel était le cas, les Nouvelles de Triel se tromperaient-elles dans leur ligne éditoriale ? Notre prise de position dans l’éditorial reflète une idée collective partagée par l’ensemble de la rédaction. Cependant, les articles de contributeurs n’engagent que les auteurs et appellent à un débat local. Ainsi, notre «recentrage» s’explique par une recherche de la ligne d’équilibre entre le pouvoir et la presse locale. LR. pages 17-18: La municipalité son Journal indépendant local BP 31 - 78510 Triel sur Seine droit de exerce réponse Evénements du mois p.3 - Deux débats du forum pour la démocratie - Exposition «Semaine de l’Environnement» par la Municipalité Salle Grelbin p.5 - « Carnaval des enfants, c’est le plus étonnant…Carnaval des petits, c’est toujours très gentil » p.7 - Mon voisin est un artiste p.8 - Accident grave ! - Souvenir : Il y a 60 ans un avion anglais s’est écrasé sur l’Hautil - Salon des collectionneurs à la Salle Greblin - NON au SIAAP p.9 - Budget 2003 : pas de pression fiscale... et il est temps de financer les investissements Dossier - Douce France (2) p.10 - Pierre Cardo, député-maire de Chanteloup-les-Vignes p.12 Loisirs-culture & sports p.14 - Un jour, un livre : Le développement durable : utopie ou réalité ? - L’enfant sauvage - «Direct from the USA» by Klo p.15 - Annonces associatives - Un vrai festival de théâtre - « La Dispute » Prix du Jury et du public aux rencontres théâtrales de Marly p.16 - Un comité consultatif de la Culture Courrier des lecteurs p.16 Droit de réponse p.17 Personnage du mois p.19 Les caprices de la Seine par Pierre Grand Il y a plusieurs années que nous n’avons pas subi d’inondations. La Seine n’a pas toujours été aussi sage et en particulier en 1910, (Suite à la page 2) (Suite de la page 1 ) elle a été en crue, la plus forte du siècle. A Triel, sur la rive droite, l’eau a inondé tous les quartiers situés entre la Seine et la Grande Rue (rue Paul Doumer). L’on se déplaçait en barque Place Foch, rue Trousseline, rue de Seine et dans toutes les rues avoisinantes. Sur la rive gauche, l’eau a atteint la ligne de chemin de fer. Toute la plaine était recouverte et là aussi, les déplacements s’effectuaient en barque. Les caves et certaines maisons étaient inondées, mais cela n’a pas servi de leçon, puisque des constructions ont été réalisées dans des zones inondables avec obtention de permis de construire sur lesquels il était indiqué que le sol des pièces habitables devaient se trouver à un niveau supérieur de 10 cm au dessus du niveau maximum atteint par les eaux lors de la crue de 1910. Le résultat est que à chaque petite crue de la Seine, les garages ou autres dépendances situés au dessous de ces fameux 10 cm, sont inondés et inhabitables, et il est certain que les constructions elles-mêmes qui ont les pieds page 2 - 17 avril 2003 - NDT servent de lieux de loisir avec location de pédalos, de barques et autres jeux nautiques; et il est à craindre que ces bassins ne puissent plus remplir leur rôle de régulateur de débit. dans l’eau ne sont pas dans de bonnes conditions de conservation. Depuis, des travaux ont été réalisés avec, en particulier, la confection de bassins de rétention sur la Marne afin de régulariser le débit en cas de crues. Mais des constructions ont vu le jour autour de ces bassins, et ceux-ci Des mesures viennent d’être prises pour interdire les constructions sur certaines zones devant en principe servir d’exutoire à la Seine en cas de montée des eaux, mesures bien tardives, qui si elles avaient été prises plut tôt, auraient évité bien des drames. Il est arrivé que pendant cer tains hivers, les eaux de la Seine soient prises par le gel. En p a r t i c u l i e r, pendant l’hiver de 1895, le fleuve était entièrement gelé et, les Triellois allaient d’une rive à l’autre en le franchissant à pied. Il paraît même qu’on pouvait le franchir en voiture à chevaux. A cette époque, la Seine en hiver charriait des glaçons fréquemment; il n’en est plus de même maintenant, car les stations d’épuration et certaines usines déversent dans le fleuve des eaux de refroidissement qui sont à une certaine température et qui réchauffent les eaux de la Seine, empêchant leur prise par le gel. Deux débats du «forum Unité républicaine ou régionalisme ? Comme l’a dit une spectatrice, Annick Béjean, il fallait être gonflé pour organiser dans cette période, un débat de ce type. Il y avait quand même une cinquantaine de personnes le 25 mars à Maurecourt. Christophe Quenet, maire-adjoint (Vert) de Conflans et animateur de Forum, introduisit le débat en rappelant les références historiques des Jacobins et des Girondins, sous la Révolution, ainsi que les différentes évolutions législatives depuis les lois de décentralisation Defferre-Mauroy, en 1982. Francine Bavay (Les Verts), viceprésidente de la Région Ile-deFrance expliqua les objectifs, pour elle, de la décentralisation. Rénover la vie démocratique, sans rompre la solidarité. Constatant qu’aujourd’hui, les Etats-nations ne font plus le poids face aux entreprises transnationales, elle prône, à travers la décentralisation et une démocratie participative, des méthodes de résistance plus efficaces, face à la mondialisation libérale. Elle est convaincue que le maillage Europe et régionalisme peut être efficace... s’il n’est pas au service du libéralisme. Opposée aux conséquences de la régionalisation libérale «Raffarin» (notamment avec ses conséquences pour les usagers et le statut des fonctionnaires), elle tient quand même à rappeler aux défenseurs des Etats-nations que ce sont ces Etats-nations qui ont livré au privé des secteurs entiers de l’économie, en ouvrant le capital, ou en privatisant. Elle fait part de son expérience de syndicaliste, dans ce domaine, à France Telecom (elle est syndiquée à Sud-PTT). Elle fait part également de son expérience de vice-présidente de la Région Ile-de-France, et se fé- pour la démocratie » licite, alors que la Région n’a pas ces prérogatives, de quelques choix sociaux que la gauche y a imposés. Elle nous fait un appel du pied pour organiser un prochain débat sur la démocratie participative, sujet qui, manifestement, lui tient beaucoup à coeur. Présente à Seattle à 1999 et à Porto Alegre depuis, elle se montre, là encore, très optimiste sur l’évolution du mouvement alter-mondialiste, qui, selon elle, bouge vers des positions plus «européennes» et «mondiales» qu’à ses débuts. Elle fait part de son volontarisme sur l’Europe, et se refuse, sur l’élargissement, à tout repli frileux, pensant que l’Europe à 25 sera une réalité, et qu’il faut s’emparer de cet outil pour le rendre plus juste, et permettre le développement et la solidarité vis-à-vis des nouveaux pays adhérents, sans négliger pour autant la bataille pour des services publics européens, pour un social européen. Bernard Teper (gauche républicaine), se dit d’abord ravi de l’organisation d’un tel débat, et déplore qu’en France, trop souvent, les réunions politiques ne soient que des réunions de chapelles, regroupant seulement les convaincus. S’affirmant Jacobin, il refuse pour autant d’enfermer le débat entre Jacobins et Girondins, expliquant que les enjeux sont ailleurs. Refusant le tout ou rien, il se veut pragmatique. Il reconnait quelques avantages à la décentralisation Def- ferre (il cite l’entretien des écoles, collèges et lycées), mais insiste sur ses inconvénients : elle n’a pas empêché l’aggravation des inégalités, elle a donné des pouvoirs jugés exhorbitants à ce qu’il appelle des «féodaux locaux». Il stigmatise notamment (il sera contesté sur ce point) le droit aux maires de délivrer des permis de construire, «machines à clientélisme, et donc, responsables de la ghéttoïsation de la société». Il tient à préciser sa définition de la République, dont il constate les abandons successifs des valeurs principales en France. Il cite huit points qui, selon lui, en sont les piliers. Il insiste fortement sur la défense de la laïcité (il est président de l’Union des familles laïques). Il en donne un contenu faisant la différence entre ce qui appartient au domaine privé, et au domaine public, notamment pour la religion et l’économie. Il utilisera parfois quelques formules fortes. Citant Anatole France, mais visant sans doute Chevènement, il dira : «Quand on se dit ni de droite ni de gauche, c’est qu’on est de droite». Il sera impitoyable sur le processus de Matignon et sur les autonomistes corses, jugés comme «ethnicistes, fascistes de type mussolinien», et n’aura pas de mots trop forts pour condamner la politique du gouvernement Jospin sur cette question. Sur le voile islamique, là aussi, il NDT - 17 avril 2003 - page 3 ne transige pas : «non au voile islamique dans les écoles publiques, oui à la construction privée de mosquées sur le territoire français». Il pense que Raffarin va privatiser l’école, la santé, la SNCF, sans le dire, en utilisant la régionalisation. Convaincu que malgré leurs défauts, les Etats-nations sont encore des remparts, Il finira en interpellant les défenseurs de la décentralisation : « Méfiez-vous de ce que, avec de bonnes intentions, vous êtes en train de permettre aux libéraux». Il est difficile de résumer les interventions de la salle. Gil Augis (PS Andresy), Rodrigo Acosta (Nouvelles de Triel), Victor Blot (maire adjoint de Conflans), Patrick Vachon (cheminot, et animateur d’Attac), Daniel Tual (PCF Chanteloup), Annick Béjean (Ligue des Droits de l’Homme Conflans), Christian Pataud (citoyen libertaire), Christophe Quenet (maireadjoint de Conflans), Sylvie Brodziak (Les Verts Conflans, universitaire), firent part, chacun avec sa sensibilité, d’une double volonté : plus de démocratie, plus d’efficacité, mais aussi besoin du rôle de l’Etat pour garantir l’égalité et la solidarité. Preuve que chacun avait la volonté de s’écouter, à la fin, devant un verre, un chevènementiste local fit part à Francine Bavay de sa similitude de vues sur l’essentiel de son discours, tandis qu’un Vert dira à Bernard Teper son accord sur la cohérence de son discours. Quand on entend cela, on se dit que tous les espoirs sont permis à gauche... si on sort des discours tout faits et des caricatures, et qu’on s’écoute ! Cassen Pierre page 4 - 17 avril 2003 - NDT «Retraites : Oui à l’égalité privé-public, mais pourquoi pas à 37,5 pour tous?» - 2 avril à Verneuil Que faire quand on attend 75 personnes à un banquet républicain sur les retraites, et qu’on apprend à 18 heures que le seul intervenant, Jacques Nikonoff, victime d’un gros coup de fatigue, ne viendra pas ? A part souhaiter que Jacques se retape vite, à part pester contre la direction d’Attac qui ne prend la peine de trouver une autre solution, prendre une grosse suée, et se débrouiller ! Veronique Varalli, présidente d’Yvelines Nord Attac, a trouvé in extremis, grâce à ses relations dans Yvelines Sud Attac, deux intervenants, Jorge Castro et Bernard Depaux, qui, appelés à 20 heures 30, ont sauté dans leur voiture et effectué les 30 kilomètres nécessaires pour nous sauver la soirée. Certes, le groupe Vent de Noroise de Maurecourt avait, par ses chants de marins, mis une bonne ambiance. Certes, on s’était échangé des informations sur la manifestation pour défendre les retraites le lendemain, à 13 heures, sur le concert contre la guerre qui se tiendra le lendemain soir à Conflans. Le coordinateur, Philippe Laville, président de la LDH de Conflans, nous en expliqua rapidement les enjeux. Mais l’auditoire était venu pour les retraites. Jorge et Bernard, chacun avec leur style, mais avec beaucoup de simplicité et de pédagogie, se livrèrent à une introduction qui devait permettre de lancer le débat. Ils affirmèrent ne pas vouloir se lancer dans une bataille de chiffres, mais expliquer les enjeux de société de la bataille des retraites. Solidarité ou marchandisation, répartition ou capitalisation ? Société de plein emploi, ou société de chômage massif ? Ils démontrèrent combien les fonds de pension étaient un risque grave pour le salarié, mais une aubaine pour ceux qui les vendaient à ces mêmes salariés. Sans nier les réalités démographiques, et le fait que les anciens voulaient vivre plus longtemps (et y réussissaient), ils amenèrent des arguments pertinents (bas salaires = basses cotisations, chômage = perte de cotisants, le PIB sera doublé en 2040...) qui tordaient le coup au discours de «bon sens» des libéraux. Ils rappelèrent que ces vingt dernières années, la répartition des richesses avait été quelque peu modifiée, le capital, qui, sur 100 F, payait 70 F au travail dans les années 80, n’en verse plus aujourd’hui que 60... sans oublier que ce sont les cotisations ouvrières qui ont le plus augmenté pour financer les caisses de solidarité (retraites, sécu). Ils mirent le doigt sur les conséquences pour le monde du travail de la réforme Balladur de 1993. Un salarié qui part en retraite avec 8500 F touchait avant, 6500 F (régime général et complémentaire), il ne touchera plus que 5500 F en 2008, quand on en sera au calcul des 25 meilleures années. Ils insistèrent sur le danger des choix d’une société de type anglo-saxonne. Les conséquences, pour les salariés, du transfert des cotisations sociales, salaire différé, versé par les entreprises, sur un impôt (il faut faire baisser le coût du travail), payé essentiellement par les contribuables, furent également remarquablement expliquées. Ils expliquèrent que le meilleur rempart contre cette offensive (les syndicats auront jusqu’au 8 avril pour faire part de leurs remarques au pré-pro- jet Fillon, qui le rendra public le 11 avril) était un front syndical uni, et que, quelles que soient les divergences, notamment avec la CFDT, il fallait conserver ce cadre unitaire, seul rempart efficace aujourd’hui pour limiter les dégâts pour le salariat. Jorge et Bernard voulaient lancer le débat, ils y parvinrent au-delà de toute attente. Tour à tour, Pascal Toussaint (PCF Verneuil), Jean-Louis Roulé (citoyen conflanais), Françoise Stirn (Les Mureaux), Patrick Vachon (cheminot d’Attac nord), Victor Blot (maire adjoint de Conflans), Christian Pataud (retraité libertaire de Triel), Christine Leygnier (maire adjoint PS de Maurecourt), Annick Béjean (LDH Conflans), Matteo Rossi (PS Maurecourt), Jacqueline Morisseau (association conflanaise), Philippe Laville (président LDH Conflans), Dany Bernard (association Carrièressous-Poissy), Christophe Quenet (Vert, maire-adjoint Conflans), Jean-Pierre Laspougeas (PCF Verneuil), Lionel (MJS Les Mureaux), Pierre (Forum), Dominique Ber- thou (Les Verts Triel) amenèrent leur contribution au débat. Des questions parfois pertinentes, voire iconoclastes (nous on aime) furent soulevées (nature du travail, fin du travail, y a-t-il de bons fonds de pension), mais l’essentiel allait dans le sens des interventions de Jorge et Bernard. L’attachement au modèle solidaire issu de la Libération, l’inquiétude quant aux échéances, la volonté de réaffirmer le retour aux 37,5 pour tous, les similitudes entre la stratégie sur les retraites et sur la santé (Christine Leygnier nous encouragea à faire la même réunion sur la Sécu), certaines contradictions entre privé et public, la gravité de la situation, les espoirs quant au mouvement social, mais aussi ses limites actuelles, les faiblesses syndicales actuelles, mais aussi la nécessité de renforcer les syndicats, des perspectives politiques aujourd’hui cruellement absentes à gauche, comment faire reculer ce gouvernement, enjeux pour toute la gauche du congrès du PS..., exaspération de l’impasse politique actuelle, vivement la fin des congrès... rapidement, le débat, sans quitter les enjeux des retraites, ne pouvait que dépasser ce simple débat, et aborder la question du rapport de forces actuel dans notre pays, entre le capital et le travail. Dans sa conclusion, Jorge soulèvera d’ailleurs malicieusement qu’il voyait aujourd’hui en France trois apologistes de la lutte des classes : Seillière, Kessler, et le «frangin» Sarkozy (UIMM, syndicat patronal). Une soirée qui aurait pu donc être compromise, et qui s’est remarquablement déroulée, permettant, dans la tradition Forum, un échange, une formation militante, mais aussi une mobilisation entre militants politiques (Verts, PS, PCF, libertaires, extrême gauche), associatifs et syndicaux. Dans l’unité. Avec la volonté de mettre en avant ce qui nous rassemble, plutôt que ce qui nous divise. Exposition «Semaine de ’Environnement» par la M u n i c i p a l i t é S a ll e G r e l b i n l Du 24 au 30 mars 2003 a eu lieu cette exposition pour démarrer toute une série d’activités et événements sous le signe de l’environnement. Tout était convenablement préparé mais le population trielloise s’est peu déplacée compte tenu de l’importance du sujet. Quoi faire ? Comment faire ? A qui d’adresser ? Pas de recette miracle ! Finalement, on a l’impression que les usagers s’intéressent à leur environnement quand il s’agit de leur petit «intérêt» lié à la construction ou pas d’un équipement générant une nuisance ou un bruit. La vérité est ainsi ! Heureusement, que les «environnementalistes» et non pas fondamentalistes NDT - 17 avril 2003 - page 5 sur l’Hautil étaient présents à la mare pour le commencement d’un nettoyage de printemps (et pas de blague de 1er avril SVP). Le 29 mars très tôt les pêcheurs ont déblayé les mauvais herbes aux alentours de la Mare de l’Hautil. Parfois on s’est arrêté pour prendre du souffle et un croissant * Une opération identique est prévue par l’association Pissefontaine mon village. Rens : 01 39 70 86 72 page 6 - 17 avril 2003 - NDT au beurre. Pour le café, il fallait attendre jusqu’à 11 h. La bonne ambiance et la convivialité ont fait oublier l’effort de nettoyer notre environnement au sens collectif du terme. Même les pêcheurs du Poisson d’avril ont abandonné leur outillage habituel et ont repris les outils de nettoyage. Quelle leçon à méditer ! Des Hautilois ont souligné le caractère urgent d’agir dans leur Planitre daté de février 2003 (BVH l’a distribué vers la fin mars) : La préservation de l’environnement «doit être une constante de la vie quotidienne, des actions pédagogiques auprès des habitants, petits et grands nous semblent nécessaires. L’Hautil n’échappe pas comme d’ailleurs l’ensemble d e l a c o m mu n e à u n e dég radation prog ressive de son environnement, mais le mouvement n’est pas irréversible.» Ainsi, ils ont envoyé un bulletin de participation -à remplir- à tous les Hautilois pour la journée de l’environnement (le samedi 3 mai 2003). Rendez-vous à la Chapelle à 9 h 30. Et nous autres*, que faisons-nous pour l’environnement ? Il est temps de se rattraper. Si vous allez participer à cette journée ailleurs à Triel, faitesle nous savoir pour indiquer à notre population qu’il y a des «environnementalistes» dans toute la commune. Ecrire à : [email protected] ou BP 31 - 78510 Triel sur Seine. RA « C a r n a v a l des des enfants petits , c , c’est le plus étonnant… ’est toujours très gentil » Carnaval Le samedi 29 mars, après l’école, un défilé de carottes, poireaux, bonbons, cuisiniers, fraises, instr uments de cuisine,… s’est répandu dans les rues au son de quelques instr uments de musique improvisés. C’était le premier Carnaval des enfants, organisé par la Mairie. Les enfants, avec les parents, et les instituteurs, ont défilé en partant de leur école avec des bonhommes Carnaval des chants, sans parler de la faiblesse de la sonorisation… Mais, l’énergie et la persévérance de quelques institutrices ont permis que les enfants chantent à Rémi Barrat. Au COSEC, rien n’a été possible. Ces quelques couacs n’enlevèrent rien à la bonne humeur et au plaisir des enfants ! Gag eons que l’organisation sera parfaite l’an prochain ! CC (Carottes Confites) jusqu’au COSEC (pour les écoles du haut de la ville) ou au Centre Rémi Barrat (pour les écoles du bas de la ville). Dans les maternelles et certaines classes des écoles primaires, des déguisements et quelques instr uments de musique avaient été confectionnés par les enfants et leurs institutrices sur le thème de la Gourmandise (thème transverse choisi, rappelons-le, cette année pour bon nombre d’activités culturelles organisées par la Mairie). Pour les plus grands, enfants et parents ont fait des efforts pour être dans le thème. Aux points de rassemblement, le principe était que les enfants des différentes écoles chantent ensemble quelques chansons sur le Carnaval, choisies et apprises dans toutes les classes, et qu’ensuite les bonhommes Car naval soient brûlés. L’organisation fut là un peu hésitante, personne n’ayant prévu de rassembler les enfants d’un même côté, de donner le signal de démarrage NDT - 17 avril 2003 - page 7 Souvenir : Il Mon voisin est un Accident ans ! grave s artiste Le 25 mars Mme Marie-Hélène Lopez Jollivet a invité la presse locale pour nous annoncer le démarrage de l’opération «Mon voisin est un artiste» dans les trois villes du Canton : Triel, Verneuil et Vernouillet. Cette opération se déroule du 30 mars au 27 avril 2003 dans les 83 commerces participants (après avoir casqué 10 euros au profit de l’association ad hoc APPACT pour héberger les travaux d’un artiste local). Le vernissage prévu pour le 30 mars fut le point de départ de cette opération : tous les habitants de ces trois villes (début d’une intercommunalité artistique ?) peuvent regarder les oeuvres de nos artistes locaux. Promenez vous dans notre centre ville et admirez les talents locaux chez les 22 commerces participants dont Triel Fleurs, le Restaurant Saint Martin, et la Patisserie Baillache. En comparaison, la ville de Verneuil compte 16 commerces participants et la ville de Vernouillet 14. Cela dit, la locomotive de cette opération reste le Centre Commercial Val-de-Seine avec 33 commerces participants dont Champion. La «mini-micheline» ATAC de Triel n’a pas daigné s’associer à cette opération. Il est clair que la direction à Roubaix a donné une consigne de ne plus participer financièrement à des événements locaux. Dommage pour les nombreux clients d’ATAC qui ne vont pas pouvoir admirer les artistes locaux dans le cadre de cette opération cantonale. Comme dit la formule consacrée : «un grand merci aux 22 commerces participants, ils aident la ville, favorisez-les !» RA page 8 - 17 avril 2003 - NDT Selon l’association Bien Vivre à l’Hautil, «un accident grave est arrivé le vendredi 21 mars vers 23 h au carrefour de la Gaule Rouge. Une voiture, immatriculée dans l’Eure, venant de Boisemont, a percuté la bordure du troittoir à droite de la deuxième chicane. La voiture s’est retournée et 4 des 5 passangers ont été blessés; dont deux avec fractures»*. Contacté par l’association BVH, le maire de Triel a précisé que «les travaux d’éclairage de ce nouveau carrefour étaient programmés d’ici une quinzaine de jours. En attendant, la commune va étudier avec la DDE la mise en place d’un éclairage provisoire». * Selon les voisins, il s’agirait du 8ème ou 9ème depuis l’aménagement du carrefour ! Salon des c o ll e c t i o n n e u r s à S a ll e G r e b l i n la Les 15 et 16 mars ce salon classique n’a pas attiré foule comme dans les années précédentes. Il y avait les irréductibles collectionneurs qui cherchent la carte postale unique, la monnaie rare... et les pièces antiques. On se pose des questions sur la suite à donner à cet événement qui pourtant se positionne comme un lieu de convivialité entre les anciens et les nouveaux habitants de Triel. un ’est l avion y a 60 anglais écrasé ’Hautil sur Le 9 mai 2003 aura lieu dans la forêt de l’Hautil la commémoration particulièrement émouvante d’un événement dramatique survenu en 1942. Sur la route qui va de Triel à Maurecourt, à quelque dizaines de mètres du carrefour de la Gueule Rouge, sur la commune d’Andrésy, une stèle a été érigée peu après la dernière guerre afin de pérenniser la mémoire des cinq aviateurs de la RAF qui ont péri le 2 avril 1942 dans leur avion abattu par la DCA allemande. Le 6ème homme, blessé est sauvé de l’embrasement du bombardier par un habitant, A. Guerbet et pris en charge par le voisinage. Des passionnés, après de nombreuses recherches et avec l’aide d’associations françaises et anglaises, ont retrouvé les descendants qui seront présents ainsi que les enfants des écoles et de nombreux officiels. A cette occasion un petit ouvrage a été publié dans lequel on trouve la relation détaillée et originale des évènements. Ecrite par le Général Schweisguth qui habitait tout près à la Barbanerie et recueillit le rescapé C. Malby, elle évoque une époque d’une étrange actualité. Mieux que la grande histoire, ce texte, plus de 60 ans après son écriture par un témoin direct, nous rappelle le souvenir des victimes et plus encore, que les grands événements ont été vécus par des gens courageux qui n’avaient pas conscience d’être des héros et méritent qu’on ne les oublie pas. CB Budget 2003 : pas de NON au SIAAP Le 27 mars au Conseil Municipal, le maire de Triel a annoncé la décision suivante concernant le permis de construire de l’usine de traitement des eaux usées du SIAAP (Syndicat Interdépar- pression fiscale ... et il est temental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) sur les terrains de la Ferme de Grésillons : NON ! En effet, la ville a donné un avis défavorable en avançant les arguments suivants : - le SIAAP n’inclut pas dans le permis de construire une participation à la ZAC de la Plaine (évaluée par l’aménageur Espace Conseil à 5 millions d’euros). - le SIAAP n’a pas encore la maîtrise foncière de la totalité du périmétre concernant l’usine moderne de traitement d’eaux. Par conséquent et afin de «sauvegarder l’intérêt des Triellois», le maire a martelé : «nous partons sur le sentier de la guerre !» Vite aux abris anti-nuisances. PX temps de financer les investissements (en euros) Le budget primitif a été voté le 27 mars 2003 au Conseil Municipal. En 2003, les grands axes de ce budget convergent avec les choix politiques choisis en 2001 : pas d’augmentation d’impôts et une gestion serrée des deniers publics. Bien que la situation financière ne s’améliore pas en absence d’une dynamique économique forte (un exemple récent : une société de déménagement «Les Déménageurs Basques» a quitté Triel pour aller aux Mureaux) qui conduit à une stabilité de la taxe professionnelle (TP). La pression fiscale reste inchangée par rapport à 2002 car les taux votés sont les suivants : - TH : 12 % - TFPB : 13,37% - TFPNB : 97,46 % - TP : 15,75 % Par rapport à 2002, l’augmentation de 20,6% dans les frais de fonctionnement (frais de personnel, achats de biens et de services, subventions...) marque ce budget 2003. Par contre, les investissements ont un caractère ambigu en raison des contraintes administratives liées aux subventions régionales et étatiques : soit ils augmentent de 46% si l’on prend en compte les investissements non effectués de 2002, soit ils chutent (-21% côté dépenses et -18% côté recettes) d’une manière significative. En tout cas, la commune doit faire appel à l’emprunt afin de mettre en oeuvre les 70 projets phares de sa mandature. Il faut financer NDT - 17 avril 2003 - page 9 la gestion d’une ville (par exemple la pénalité généré par la loi SRU) et les recettes sont archi-connues : soit on utilise la taxation, soit on fait appel aux emprunts. Le tableau suivant montre les subventions allouées aux associations. Stagnation est le maître mot, hors les deux postes qui connaissent une augmentation importante : le Parc aux Etoiles (+31,5%) et les Pompiers (+57,6%). Les associations sportives vont bénéficier d’une augmentation de 2,8% qui s’effacera presque en raison de l’inflation. Et même, les poids lourds (le Triel Basket Club +17,4% et le Judo Club avec 25%) camouflent la stagnation des autres subventions pour les sportifs de Triel. Enfin, il y a une solidarité intergénérationnelle car les anciens connaissent aussi une chute importante de subventions (-16,6%). Tout cela ne présage rien de bon pour notre avenir en matière de finances publiques locales. Subventions 2003 aux associations : Recentrage en faveur du Parc aux Etoiles et des Associations de pompiers ! Dossier : Douce France (2) Par Michèle Ballery Pour ce deuxième rendez-vous, je vous emmène en promenade sur les bords de la LOIRE, ce long fleuve tranquille, et plus précisément dans l’ultime phase de son parcours, là où elle se prépare à se confondre avec l’Océan, par un large et majestueux estuaire. Nous sommes en LOIRE-ATLANTIQUE. Le nom même du département désigne avec pertinence cet équilibre harmonieux entre les eaux douces et marines, celles de la Loire et celles de l’Océan. page 10 - 17 avril 2003 - NDT QUELQUES ADRESSES: - C.R.T. des Pays de Loire: 2, rue de la Loire 44204 NANTESTél : 02 40 48 24 20 - C.D.T. de la Loire Atlantique:2, allée Baco 44000 NANTESTél : 02 51 72 95 30 QUELQUES RECETTES: Médaillon de sandre au beurre blanc-Canard challandais au j u s d e M u s c a d e t - Po m m é nantais. Recettes détaillées en téléphonant au siège de notre rédaction. ....................................................... ....................................................... De NANTES , ville-phare, à ST-NAZAIRE, le PAYS NANTAIS recèle bien des richesses, qu’elles relèvent du patrimoine naturel, économique ou historique. Dame Nature y façonna une mosaïque de paysages. Rivières, lacs, étangs, marais jalonnent les rives du grand fleuve, présentant un milieu idéal d’épanouissement pour une faune et une flore exceptionnelles. A deux pas de l’estuaire, voici le Parc Régional Naturel de LA BRIERE, océan de roseaux de près de 40.000 ha, entrecoupés ça et là d’ilôts de plantes et de fleurs rarissimes.Une faune foisonnante s’y ébat, espèces rares et protégées, qu’elles concernent le monde mammifère (la loutre légendaire), ornithologique (le héron cendré, l’élégante cigogne blanche), ou aquatique (le sandre, le saumon qui, après avoir grandi dans les eaux de l’Atlantique, gagne les frayères de la Loire). Passons sur l’autre rive, remontons le fleuve jusqu’au LAC de GRAND-LIEU. Réserve naturelle, véritable paradis pour tout ce qui vole, nage, pousse : innombrables oiseaux multicolores, mystérieux batraciens, étonnants «levis», ces atolls de végétation flottante, analogues à certains massifs aquatiques des régions tropicales. Je pourrais encore vous emmener sur les bords de l’Erdre, la plus belle rivière de France, disait FRANCOIS Ier, mais le temps me manque. Traiter des mille et une facettes de l’activité économique de la région déborderait du cadre de cette flânerie au coeur du bocage nantais. ...Qu’elle soit - touristique( le prestige de LA BAULE dépasse nos frontières) - viticole (nous sommes en terroir du Muscadet), - piscicole (il faut avoir vécu, au CROISIC, l’arrivée des chalutiers et de leurs imposantes cargaisons de crevettes roses, lorsque la mer est agitée), - alimentaire (qui n’a pas croqué, avec délectation, pendant son enfance, dans les bords festonnés d’un Petit-Beurre LU, né des initiales de deux familles nantaises ayant uni leurs héritiers, les LEFEVRE et les UTILE ? Aujourd’hui, le site de l’usine LU, à NANTES, est reconverti en un lieu de rencontres culturelles, et la production du célèbre biscuit délocalisée), - industrielle (aux Chantiers navals de ST-NAZAIRE, sont nés les plus fabuleux bâtiments de l’histoire maritime, le «Normandie», le «France», ou plus récemment, le paquebot de croisières «Rhapsody of the seas», .... ... sa diversité décuple son intérêt. Dernière escale : NANTES. Sa visite me servira de fil d’ariane pour évoquer l’héritage historique de la Loire-Atlantique. Partagée depuis toujours entre son destin de ville de la Loire et son appartenance bretonne, NANTES, à l’origine,capitale du duché de Bretagne, arbore avec fierté la mémoire de FRANCOIS II, et de la bien-aimée DUCHESSE ANNE, sa fille, qui firent ériger au XVème siècle, l’impressionnant Château des Ducs de Bretagne. Avec ses puissantes tours, et ses courtines, il est le coeur de NANTES, et s’étire le long d’élégantes avenues.Théâtre de la signature de l’Edit de Nantes, par HENRI IV, en 1598, opulente cité au XVIII ème siècle, cette ville-carrefour devint le premier port négrier français, comptoir de la Compagnie des Indes. NANTES s’enorguellit, à juste titre, d’avoir vu naître d’éminents hommes politiques (Aristide BRIAND), militaires (le Général CAMBRONNE) ou hommes de lettres : Jules VERNE puisa, sans aucun doute, dans son enfance bercée par les mouvements maritimes du port de Nantes , son inspiration pour sa monumentale production de romans d’aventures extraordinaires. Plus près de nous,enfin, le cinéaste Jacques DEMY, considérait Nantes comme la toile de fond de toute sa jeunesse. Plusieurs hauts lieux de la ville servirent de cadres à ses films tel le Passage Pommeraye, galerie typique du XIXème siècle. Alliant sur trois niveaux, une élégante architecture métallique, protégée par une verrière, sa décoration se révèle aussi riche qu’éclectique.Voué tout autant au commerce de luxe qu’à la promenade, vedette de la vie nantaise, l’endroit est classé monument historique depuis 1976. Au gré de ce survol succinct, ai-je réussi à vous faire aimer ce pays, entre Loire et Mer, son histoire, ses parfums exotiques, ses paysages de lumière, sa douceur de vivre? ..................................................... ....................................................... ............................. NDT - 17 avril 2003 - page 11 : Intercommunalité Pierre Cardo, député-maire de Chantelouples-Vignes Pierre Cardo s’exprime sur les modalités à suivre afin de mettre en place une intercommunalité dans un territoire difficile à cerner, comme la Boucle de Chanteloup (78) Nouvelles de Triel : Quel est le projet de territoire à proposer à vos concitoyens dans un contexte évolutif sur le plan institutionnel et dans le cadre de la décentralisation phase II ? Pierre Cardo : Déjà, il faut réunir un certain nombre de communes; en sachant que les communes de la tranche 10.000 à 15.000 habitants n’ont pas les moyens d’offrir l’ensemble de services au public (équipement social, transports... piscine), le défi du projet territorial reste entier face aux pôles de développement économique tels Cergy-Pontoise et Poissy. Pour l’instant, les petites communes environnantes sont plutôt défavorisées dans la mesure où les moyens sont nettement inférieurs à ceux de villes qui ont déjà un potentiel et des moyens financiers sans commune mesure. En Vallée de la Seine, nous disposons d’un patrimoine historique, architectural, naturel et un potentiel énorme en termes de loisirs. Il faut exploiter davantage ce patrimoine; je serais tenté de dire que ce patrimoine est quasiment abandonné. NDT : Peut-on envisager ce patrimoine, presque abandonné, comme le socle d’un projet territorial dans page 12 - 17 avril 2003 - NDT le cadre d’une intercommunalité de demain ? P.C. : L’intercommunalité, comme objet de périmètre «pertinent» peut être discutée dès lors qu’on l’on dispose d’un projet. Ainsi, j’ai demandé que le Syndicat Intercommunal d’Etude et de Programmation (SIEP) de la Boucle de Chanteloup (6 communes) lance une étude/diagnostic touchant chacune des communes intéressées par l’intercommunalité. Il s’agit de cerner les avantages et inconvénients de l’inter-communalité dans toutes ses formes et ses déclinaisons. Cette étude est une aide à la décision car il faut que chacun sache à quoi il s’engage. Il en résultera une décision qui illustrera la volonté (jusqu’où il faut aller, quels sont les engagements et domaines de compétences à transférer ?) de faire ou non une intercommunalité de projet. A partir de ce moment, les élus des communes du SIEP devront discuter du contenu du projet. Sur le développement économique, par exemple, il faut aborder les modalités pratiques d’une manière précise : quels sont les apports à chacune des communes? Comment instituer un régime de taxe professionnelle ? Qu’est-ce que l’intercommunalité apporte en terme de service public de proximité ? Imaginez-vous au restaurant, vous allez manger et le menu n’est pas disponible ! Allez vous commander et manger sans savoir ceen qu’il y a ? Moi, personL’école 1938 nellement, non ! Je tiens à savoir ce que je vais manger et à quel prix ma commande se situe. NDT : Mais le facteur temps joue contre votre gourmandise ! Le temps presse et le projet se fait attendre ! Quel est, selon vous, le projet de la Boucle de Chanteloup ? Est-ce que vous avez une vision politique de cette Boucle quasi-abandonnée ? P.C. : Je suis capable de vous donner ma vision politique de la Boucle d’ici à moyen terme (15 ans). L’objectif est de la faire partager aux autres et notamment à ceux qui ont envie de travailler ensemble. Mon objectif se décline ainsi : éviter de devenir des satellites de grands pôles économiques (Cergy, Poissy). Les Mureaux, ce n’est pas un pôle qui dérange. L’ensemble des communes petites et moyennes- autour de ces grands pôles tendent à se restructurer pour avoir un projet intercommunal. Il en résulte un projet, un territoire, un nouveau départ ! Par la suite, on serait capable de négocier avec des pôles comme Poissy ou les Mureaux en leur disant : «on est adulte, voici notre projet». Une question s’imposerait : vat-on faire une intercommunalité avec Poissy ? Pour le moment, un pôle urbain comme Poissy possède beaucoup de projets, de moyens et peut effectivement avancer sans nous. Donc, il n’y a rien à négocier car concrètement Poissy n’a pas besoin de nous. Toute la difficulté réside dans le projet à élaborer qui sera synonyme de richesse future ! NDT : Concrètement les habitants sont récalcitrants à cette nouvelle entité intercommunale ici sur votre circonscription. Imaginez les craintes des habitants de communes qui feraient partie de l’intercommunalité englobant Chanteloup-les-Vignes ! Ces peurs ne sont-elles pas le reflet d’un besoin de pédagogie ? Comment y faire face ? P.C. : Il y a deux peurs qui se conjuguent actuellement. D’abord, celle des individus qui ont un mandat politique dans le secteur et une ambition politique, la peur du Député Maire de Chanteloup se confirme : Le Loup de l’Hautil (NDRL : Pierre Cardo avait comme résidence une maison dans la forêt de l’Hautil) fait politiquement peur. Deuxièmement, l’image défavorable que dégage la commune de Chanteloup-les-Vignes compte tenu des problèmes de banlieue. Parfois, les médias exagèrent car le moindre événement fait la Une du journal ! Alors que dans d’autres communes, ils se passent des choses au moins égales, voire pires, mais on en parle moins. Evidemment, cela inquiète. Il faut expliquer aux habitants de toutes les communes concernées et faisant partie de la Boucle de Chanteloup que si l’intercommunalité ne se fait pas, cela ne protègera pas les communes d’une problématique urbaine similaire à celle de Chanteloup. Si l’option de faire une intercommunalité voit le jour, la force d’être ensemble conduirait à mettre au point une politique globale qui tenterait de règler les problèmes liés à l’exclusion... et à la violence urbaine. On produirait des emplois nouveaux, on ferait du développement économique. Ainsi, on arriverait peut-être à juguler les problèmes de Chanteloup-les-Vignes. Il faut que les gens arrivent à comprendre l’idée suivante : on n’est pas là pour partager nos richesses actuelles; on est là pour construire un projet qui va créer de la richesse et c’est cette nouvelle richesse que l’on va partager ! Il n’est pas question de dire : «tiens donne-moi un peu de ton argent et je prends un peu de tes problèmes sociaux». Cela ne rime pas à grand chose. Il faut plutôt partir d’un partage de compétences dans des domaines variés : j’ai envie de mettre à la disposition de mes voisins mon savoir faire dans la prévention de la délinquance, dans les projets de GPV (Grand Projet de Ville), dans la conception et le suivi des Zones franches. En revanche, dans les domaines culturels ou sportifs, je souhaite que nos voisins nous fassent profiter de leurs savoir-faire. Là, on réussirait à faire des économies de structure. Les économies pourraient être mises à disposition pour créer de nouveaux services de proximité pour les usagers. Il faut aller en avant car nos petites communes sont éparpillées, chacun des maires raisonnent d’une manière individualiste et parfois «égoïste», terme peutêtre mal adapté. Le résultat serait dans quelques années de voir naître un pays dans la Boucle de Chanteloup avec son histoire, son projet où il se développerait un style de vie qui ne serait pas similaire à d’autres styles de vie dans d’autres intercommunalités. NDT - 17 avril 2003 - page 13 Le développement durable : utopie réalité ? ou Effet de mode ou réelle prise de conscience soudaine, un certain nombre de mots reviennent sans cesse dans le discours officiel ou les conversations privées, dans des colloques, dans les dîners en ville comme au café du commerce. Ecologie, environnement, responsabilité sociale, économique ou environnementale et l’inévitable développement durable. Sur le plan national début 2003 s’est installé le « Conseil National du développement durable », localement la Conseillère Générale du Canton organise des réunions sur le sujet, à Triel la Mairie a fait un gros effort avec l’opération « Le printemps de l’environnement », en mars une exposition à la fois pédagogique et informative autour d’activités concernant aussi bien l’énergie, l’eau que le jardinage. En mai (le 3) aura lieu un grand nettoyage des quartiers auquel enfants et adultes participeront activement. Et c’est là que je voulais en venir : la bibliothèque municipale a acquis un livre des éditions «Autrement» très ciblé et d’une L’ e n fa n t Invitée le 2 avril par nos Comédiens de la Tour, la Compagnie de théâtre de marionnettes, Cie PIPASOL d’Andrésy a mis en scène et joué ce classique de Jean Itard, «l’enfant sauvage». En forêt, un enfant sauvage nu, marchant à quatre pattes et dénué de langage oral est capturé. Il se retrouve prisonnier d’une société qui cherche à tout prix à le civiliser. Face à l’image insoutenable d’homme animal qu’il donne, la société l’exclut. Il est alors envoyé chez un profes- page 14 - 17 avril 2003 - NDT richesse documentaire inouïe : « Les nouveaux utopistes du développement durable » d’A-M Ducroux (Conseil en stratégie du développement durable). Ouvrage collectif, succession d’une trentaine d’articles, il permet en 330 pages de se faire une idée sur la question. Il répond aussi aux nombreuses questions que l’on se pose depuis des définitions comme « Le développement durable c’est « … s’efforcer de répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » jusqu’à « Y-at-il des adversaires au développement durable ?» auxquelles il apporte des réponses complexes mais prometteuses de débats … durables. Edité dans la collection « mutations » sa présentation n’est pas un inventaire mais « un premier grand panorama non partisan ». En effet « Pour la première fois cet ouvrage donne la parole à des acteurs qui portent un regard international sur le développement durable. Gouvernements, institutions, élus, entreprises, consultants, investisseurs, ONG, syndicats, associations, collectivités territoriales, médias et chercheurs, consommateurs et citoyens … tous sont impliqués dans la réflexion et dans l’action. C . B. sauvage seur qui s’intéresse à cet enfant pas comme les autres. L’éducation de Victor l’enfant sauvage commence mais celui-ci ne répond pas aux attentes du professeur. Seuls la tendresse et l’amour que lui portent la nourrice et sa fille permettent de découvrir un enfant plein de qualités. Une question se pose : Peuton éduquer un enfant sauvage ? C’est à vous d’y refléchir. Mme Lopez-Jollivet, Conseillère générale du Canton, l’a fait en participant à cet après-midi de théâtre de marionnettes. Mise en scène : Christine Delattre Musique : Hervé Zénouda «Direct from the USA» by Klo « Les français, vus du reste du monde » - 9 avril 2003 Ce septième article montre comment les français sont vus de l’étranger. Etant partie aux Etats-Unis avec un programme qui s’appelle AFS, j’ai des rencontres tous les mois avec des étudiants étrangers de toutes nationalités. La première impression que l’on a les uns des autres est très influencée par les préjugés du pays d’où l’on vient. J’ai enquêté autour de moi pour faire une top-list des préjugés que les autres nationalités (particulièrement américaines) ont sur les français... 1. nous ne prenons pas de douche très souvent, ce qui nous donne une odeur personnelle à éviter; 2. les femmes ne se rasent pas les jambes, ni les dessous de bras; Annonces 3. la France est le pays du romantisme, particulièrement les hommes qui sont de grands gentlemen. Une de mes copines d’Italie répète tout le temps la phrase: «J’ai mal à la tête et à la gorge», et trouve que c’est la mélodie la plus romantique au monde; 4. nous sommes arrogants, méchants et sadiques avec les pauvres touristes, surtout les américains; 5. la France est pleine d’antiquités, de vieux châteaux féeriques où vivent des princesses; 6. les français sont très « fashion », toujours au top de la mode et portent beaucoup d’attention à leurs vêtements; 7. nous passons notre temps à boire du bon vin et à manger dans des restaurants extra-chics 8. on se trimbale tous dans la rue avec une baguette de pain sous le bras (et un béret, à l’occasion). En conclusion, bien que ça n’apparaisse pas dans les résultats de mon enquête (car les préjugés ne sont jamais très gentils), les français sont mondialement bien appréciés et je suis fière de faire partie de la tribu. P.S: Le point de vue américain s’est beaucoup détérioré depuis 2 mois, mais ça, c’est un autre sujet que je ne veux pas aborder afin de garder mon calme. Peace. associatives Un TACOTS-RETRO L’Arche Espérance vous donne rendez-vous pour les promenades RETRO avec des voitures anciennes le dimanche 27 avril 2003 de 10 h à 18 h. Parking Place Foch (en bas de la rue du Pont à droite). Trois circuits dans Triel vous seront proposés. Stands de boissons et pâtisseries à votre disposition. Contact : Dominique Aerts au 01 39 27 22 24 Association AMRT Les amis de la Maison de Retraite Les Tilleuls vous invitent à participer en famille ou entre amis au dejeuner/spectacle «Irlandais» le 11 mai 2003 à partir de 13 h 00. Ce spectacle aura lieu en plein air dans le cadre verdoyant de la Maison de Retraite les Tilleuls derrière l’école Charles Dupuis. Pour s’inscrire (25 euros/personne), il faut envoyer un chèque à l’adresse suivante : AMRT - BP 73 - 78510 Triel sur Seine ou téléphoner au : 01 39 70 26 12 vrai festival de théâtre L’Ecole des Tréteaux, véritable école de théâtre pour la jeunesse, a présenté les créations de ses 7 ateliers les 27, 28, 29 et 30 Mars au théâtre Octave Mirbeau. Sorcières, lutins, trolls, monstre du Loch Ness, fantômes et châteaux hantés, tels ont été les personnages peuplant la scène… pour le plus grand intérêt des spectateurs, parents et amis. Mme C-H Cordonny nous a promis d’autres animations jusqu’au mois de juin, à suivre donc….. NDT - 17 avril 2003 - page 15 « La Dispute » Prix rencontres On a beau être habitué, ça fait toujours du bien… Très solennellement, le jury du Festival de Marly ce samedi soir d’avril (NDLR : 5 avril), sur le coup de minuit, arpente d’un pas lent et mesuré les planches du théâtre Jean Vilar, quelques cadeaux dans les mains. Le petit clan des Comédiens de la Tour, caché dans l’ombre des gradins, côté jardin, attend le verdict. La salle est pleine de comédiens amateurs, beaucoup sont de Marly car les compagnies locales sont automatiquement sélectionnées. La première récompense est remise … « OUPS ! » un coup de cœur. C’est mérité, c’était bien. Le second, c’est le prix des régisseurs « Gauguin et les Un comité la consultatif Culture page 16 - 17 avril 2003 - NDT Jury et de du public M a r ly petites marquises » un beau travail de vieux copains de Sartrouville … On est content pour eux ! Il reste à distribuer les principaux prix … Le cœur bat, le ventre se crispe et l’on repense à l’ovation des 120 spectateurs qui ont assisté à notre représentation mais on a envie de partir, d’être ailleurs, d’être sourd …. Le Président du jury s’avance lentement et annonce … « Prix de la Ville de Marly et Prix du Public… Les Comédiens de la Tour de Triel pour LA DISPUTE de Marivaux ». Tonnerre d’applaudissements. Une fraction de seconde, personne ne bouge dans le clan de Triel… puis très émue, Maryvonne Olivier, qui a commis avec talent et audace la Courrier de Au mois de mars 2003, ce comité s’est créé suite à une réflexion au sein de la puissance publique locale. Mme Delcayre, déléguée à la culture, a indiqué que cette boîte à idées générera une série de propositions pour faire avancer le dossier culturel à Triel. Même l’opposition «constructive», sous l’impulsion de M. Mamou, y participera. Espérons que cet outil mette en oeuvre plein de projets et qu’une programmation annuelle devienne le socle de notre politique culturelle. D’ailleurs, les rendez-vous ne manquent pas car bientôt la fête de la musique aura lieu dans toutes les villes de France. Espérons que celle de Triel soit un point marquant du mois de juin 2003. du théâtrales aux mise en scène, accompagnée de deux jeunes comédiens, Lorène et Guillaume, va recevoir ses prix et prononcer quelques mots pour remercier Marivaux, ses acteurs et les organisateurs. Encore deux prix après ceux reçus ces dernières années pour « Le journal d’une femme de chambre », « La valse du hasard », « Les Bonnes » … la liste gonfle, mais pas la tête. Au fait, vous avez manqué « La Dispute » ? Alors, faites un saut le dimanche 27 avril à 16h au Centre Culturel d’Epône, elle y est programmée. Philippe Prévost de lecteurs Bonjour, Je suis heureux à la lecture de votre édito du n°23. J’apprécie vos articles sur l’urbanisme, l’intercommunalité par l’apport d’informations enrichissantes qui permettent de comprendre des dossiers que je ne maitrise pas, loin de là ! Bravo pour vos suggestions, propositions : une véritable valeur ajoutée. A la lecture du numéro précédant, j’ai senti monté en moi l’inquiétude : ça y est cela évolue en organe d’opinion qui existera par ses critiques, oppositions. Je reçois bien la critique journalistique lorsqu’elle est fondée sur des faits et vise une meilleure compréhension de la situation et des personnes impliquées. Des opinions, j’en suis saturé. Ce dont j’ai besoin c’est de connaissances, de réflexions constructives. Comment mieux comprendre, faire avancer ... au niveau local. Alors je vous encourage à continuer votre «recentrage». Et à moi d’y contribuer par l’envoi d’articles : - M. Peyruchou a beaucoup de matières sur les nuisances aériennes et comment les limiter. Cela vous interesse qu’il fasse un article sur le sujet ? Sur la forme d’un interview ? - un papier sur le plan de circulation de Pissefontaine ? Cordialement, PhilippeLévy Droit de réponse (1) : NDT - 17 avril 2003 - page 17 Prémonition ou pas. Nous l’avons souligné dans le dernier édito (N° 23 du 17 mars 2003) que nous n’avons pas la vérité révélée sur les «raisons exclusives» ou non de la déliquescence de notre ville. Cela dit, un contentieux entre la municipalité et la Générale des Eaux reste d’actualité pour se départager les responsabilités de ce «désordre» affectant l’immeuble qui s’écroule. La parole aux experts... Affaire à suivre. LR Droit de réponse (2) : Nous donnons acte à la version prévoyante de la municipalité. La version d’une poignée de «barbares» de l’Hautil diverge de cette version donnée le 17 mars 2003. Notre analyse dans notre éditorial du 21 janvier 2003 se place sur le plan politique. LR Pour mémoire : Le démontage d’antennes de téléphone installées sur le toit d’une école à Saint-Cyr-l’Ecole dans les Yvelines a commencé le 9 avril. *Erratum* Daniel BIGET a reçu la Médaille de la Ville et non pas le Triel d’Or comme nous l’avions indiqué dans la page 4 du numéro 21 du 20 janvier 2003. page 18 - 17 avril 2003 - NDT Agenda : Avril 2003 - 20 avril - Randonnée à la Roche-Guyon - Côteaux de la Seine (circuit de 24 km) organisée par Triel Rando Nature. Rens : 01 39 74 29 36 - 21 avril - Concours de Pétanque « 40 ans du Club « sur le terrain près de l’Ecole Jean de la Fontaine - du 25 avril au 4 mai - Représentation «Cœur en Marge « de Franck Martinière Théâtre Octave Mirbeau Rés. : 01.39.27.94.59 - du 25 avril au 8 mai - Salon des Beaux Arts organisé par les Peintres de Triel et son Canton Salle Grelbin (Vernissage le 25 avril) - 25 avril - Goûter de printemps pour les plus de 65 ans - 14 h 00 Rémi Barrat - 25 avril - Réunion publique Quartier des Fontenelles, Sente des Roux - Senet à 20 h 30 - 26 avril - Bibliothèque - date limite de dépôt des textes pour le concours de nouvelles «intrigue policière» - 27 avril - Journée nationale de souvenir des victimes et des héros de la déportation - 10 h 15 Rassemblement Place de la Mairie - 10 h 30 : Départ en cortège au monument aux Morts du cimetière. La municipalité invite ensuite les personnes qui seront présentes à un vin d’honneur en salle du conseil municipal à l’Hôtel de Ville. - 27 avril - Balade Rétro par l’Arche Espérance Parking Foch de 10h00 à 18h00 Tél : 01 39 27 22 24 - 29 avril - Conférence «Débuter avec un instrument» Parc aux Etoiles 20h30 Mai 2003 - 3 mai - Nettoyage des quartiers et jeu concours à partir de 10 h; Spectacle à 17 h Place de la mairie. Rens : 01 39 70 22 22 - 11 mai - Défilé de mode organisé par Serge et Meryl «Prêt-à-porter Féminin et Masculin» - Salle Rémi Barrat à partir de 14 h 30; entrée 2 euros; Bons de réductions sur achats et places d’honneur réservées aux premières 100 personnes s’étant inscrites. Réservations : 01 39 75 08 03 ou 01 30 22 21 01 - 11 mai - Déjeuner spectacle «Irlandais» à 13 h 00 à la Maison de Retraite les Tilleuls - organisé par AMRT, entrée : 25 euros; Réservations : 01 39 70 26 12 - 16 mai - Aventures de Peer Gynt, spectacle pour enfants à partir de 8 ans Franck Martinière vous propose : Coeurs en marge Coeurs en marge : Un peu de poésie dans un monde de brutes Du 25 avril au 4 mai prochain, «Coeurs en marge» est à l’affiche au Théâtre Octave Mirbeau. Une peinture douce-amère de notre société, écrite et mise en scène par Franck Martinière. Informaticien à la ville, Franck Martinière est aussi acteur, auteur et metteur en scène par passion. Adolescent, il écrivait déjà chansons et poèmes tout en s’intéressant aux arts de la scène. Depuis, il n’a cessé d’exercer ses multiples talents : spectacle de café-théâtre, comédie dramaticopolicière, fresque historique sur la Révolution Française... Remarquée et primée en 2000 au premier concours d’écriture de Sartrouville (3e prix), la pièce «Coeurs en marge» s’articule en huit tableaux percutants. Pour la première fois, elle sera jouée sur scène le 25 avril prochain au théâtre Octave Mirbeau. «Nous travaillons ensemble depuis neuf mois, au rythme de une à deux répétitions hebdomadaires» raconte l’auteur. A ses yeux, juste le temps nécessaire pour atteindre le niveau de qualité que s’imposent les Comédiens de la Tour.Vice-président depuis quatre ans de l’association théâtrale trielloise, il avoue avoir puisé son dans le cadre du 4ème festival de théâtre pour la jeunesse «Odyssée 78» - Espace Maurice-Béjart Rens : 01 39 71 57 69 - du 16 au 25 mai - «Les affaires sont les affaires» d’Octave Mirbeau - Comédiens de la Tour - Théâtre Octave Mirbeau - inspiration dans la vie quotidienne, même s’il s’agit d’une authentique fiction. «A travers l’histoire de trois sans-abris qui bricolent et rendent petits et grands services aux riverains afin de subvenir à leurs besoins, j’ai voulu montrer que les exclus ne sont pas forcément ceux que l’on croit ! L’un d’eux, Le Baron, a travaillé en entreprise où il occupait un poste important. Davantage cultivé, il fait entrer la poésie dans la vie des deux autres...» Trois personnages attachants qui disposent de temps et de recul, ce qui leur permet de porter un certain regard sur le monde qui les entoure... Parmi les comédiens qui jouent les rôles principaux, on reconnaîtra Christian Haton, le médecin désabusé «d’Oncle Vania» de Tchekhov. Franck Loeuillot quant à lui s’est déjà fait remarqué dans «Duo de choc», il y a environ deux ans. Laurence Faucon enfin, qui tient ici pour la première fois un rôle important, a rejoint la troupe en 2001, après avoir pratiqué le théâtre de rue, un style de jeu particulièrement difficile. Bref, une soirée prometteuse en perspective... Réservation au 01.39.27.94.59 - 17 au 18 mai - 35ème anniversaire du Jumelage : visite de nos amis de la ville de Seligenstadt : activités au COSEC, tour de TACOTS etc... Rens : 01 39 70 22 12 NDT - 17 avril 2003 - page 19 >Agenda - Associations (page 19) Les Nouvelles de Triel - Disponible le 15 du mois. Directeur de publication : Rodrigo Acosta : BP 31 -Triel 78510 (01 45 41 44 04). Vente sur abonnement (joindre vos coordonnées et votre chèque à l’ordre des Nouvelles de Triel) par courrier ou aux points de vente (Librairie Chatelaines et Arts Graphiques). Vente au numéro aux points de vente. Publicité : 01 45 41 44 04 : ADIFF - SARL RC B411 035 553 Comité de rédaction : Rodrigo Acosta, Michèle Ballery,Claude Barouh, Christian Clabeaut, Christine Clément, Gérard Denys, Pascale Goetschel, Jacques Groshenry, Pierre Grand, Mireille Hervé, Esther Lapierre. Abonnement : 11 numéros/an : 15 euros (TVA incluse). Prix unitaire : 1,6 euros. Une info, une idée, un article envoyez-le : fax (0139276956) ou email ([email protected]). Les articles n’engagent que les auteurs et appellent à un débat. Impression : A.Diff. Chroniqueur perpétuel : Pollux Jambon de porc basque Patés, plats cuisinés, foie gras Centre Cial du Val de Seine 78540 VERNOUILLET Tél/Fax : 01 39 65 71 34 Tél/fax : 01 39 74 60 07 «LE VAL DE SEINE» Restaurant Brasserie vous propose : - Pizzas à emporter midi et soir - Pizzas sur place à midi - Bar - Brasserie Cuisine traditionnelle Plat du jour - Menu Achat - Vente - Réparation Scooter - Moteurs - ULM 811 Bd de l’Europe 78955 Carrières sous Poissy Votre spécialiste satellite DEPANNAGE - VENTE TELEVISION - VIDEO Centre Cial du Val de Seine 78540 VERNOUILLET 01 39 71 14 30 Centre Cial du Val de Seine 78540 VERNOUILLET 01 39 28 98 50 A Tout’ Heure Tous TECNI’MOTO 78 EURO VISION les midis lundi au ... TRIEL FLEURS du samedi www Cafétéria Self-Service Place de la Mairie 16, rue du Pont 78510 Triel sur Seine Centre Cial Val de Seine 78540 Vernouillet 01 39 65 81 88 01 39 70 67 33 RESTAURANT SAINT-MARTIN En face de la Poste à Triel 2-4 rue Galande 78510 Triel sur Seine Renseignements & réservations : 01 39 70 32 00 .trielfleurs.com PIZZERIA LES PIEDS SOUS LA TABLE 166 rue P. Doumer (à emporter - livraison à domicile) Dimanche et lundi de 18 h à 22 h du mardi au vendredi de 11 h 30 à 14 h 30 et de 18 h à 22 h Major de l ’ école B oulle en architecture intérieure, agréé Conseil Français des architectes d ’ in térieur , A rchi tecte D.P.L.G. par le page 20 - 17 avril 2003 - NDT