v. dialog intercreştin şi interreligios
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V. DIALOG INTERCREŞTIN ŞI INTERRELIGIOS L’ÉGLISE ORTHODOXE E T L’OECUMENISME. DIALOGUE AVEC ROME Pr.Conf.dr. Gheorghe Petraru 1. L’Orthodoxie dans le mouvement oecumenique L’Église Orthodoxe est engagée dans le mouvement oecumenique. Les relations de l’Église Orthodoxe avec les autres Églises se deroulent au niveau panorthodoxe ou au niveau de l’Église Orthodoxe locale. L’Église Orthodoxe Roumaine est devenue membre du Conseil Oecumenique des Églises en 1961, à la troisième Assemblée à NouvelleDelhi. La decision de participér au mouvement oecumenique de Geneve a eté pris par le Saint Synode de l’Église Orthodoxe Roumaine dans sa session plenière du 31 Âout 1961. Pour l’Église Orthodoxe Roumaine, le mouvement oecumenique est un processus d’ouverture des Églises les unes vers les autres ápres des siècles de separation. L’Église Roumaine a consideréCOE est la forme la plus organisé et la plus crédible d’oecumenisme parmi les oecumenismes chrétièns ou religieuses de notre temps, parce que on peut parler de l’oecumenisme de l’Église catholique ou d’ un oecumenisme des chrétièns évangeliques. Bien que, l’Orthodoxie est plus proche, en ce qui concerne la doctrine, de l’Église catholique, paradoxalement, les relations avec les Églises protestantes ont 312 Gheorghe Petraru une histoire plus riche dans le siècle XX. Il y a des éxplications de nature historique, politique. Sans doute, le début du XX-ème siècle connaît un changement de paradigme dans les relations des Églises. À Rome, avec les papes Benedict XV et Pius XI, et à Constantinopole avec le patriarche oecumenique Joachim III, dans un context politique animé par les idées du président americaine Wilson, se manifestait le désir de rennoncer à la vieille méfiance et retablir la sincerité et la confiance mutuelles dans l’amour entre les Églises, une realité et une experience chrétiènne plus riche aprés Concile Vatican II1. Les Églises Orthodoxess sont entrées dans le mouvement oecumenique avec la conscience de servir a l’unité chrétiènne par leur tresor dogmatique, spirituel, canonique et liturgique, avec leur fidelité par rapport à la tradition de l’Église indivise du premier millenaire. Prennant naissance dans l’action missionnaire et pour la credibilité de l’Évangile dans les territoirs de mission, l’idée oecumenique a jailli et est devenue la voie de la réalisation de l’unité visibles des chrétièns. Les chrétièns orthodoxes, catholiques et protestants avaient la possibilité de faire leur connaissance, de manifester un ésprit d’ouverture les uns envers les autres, de connaître les théologies des autres Églises, de pratiquer l’amour evangelique. En même temps, une memoire blessé par les souvenirs du passé persistait et les différences théologiques constituaient des murs serieux entre les Églises. L’histoire de la separation a été trés longue et, à son tour, le chemin de l’unité devait être long et difficile, une realité deja connue. L’Église Orthodoxe Roumaine a participé par ses théologiens au movement oecumenique, d’abord dans les conférences à Stockholm (1925) et a Oxford (1937), Vie et Action, et à Lausanne (1927) et Edinbourgh (1937), Foi et Constitution. L’Église Orthodoxe Roumaine a été engagé dans un dialogue théologique avec l’Église Anglicaine. Aux Conférences panorthodoxes, - d’ápres l’ile greque ou elles ont été organisés dans les années 1961, 1963, 1964 et 1968 elles ont été nommés Rhodos, et aux conférences preconciliares de l’Orthodoxie, dans les années 1976, 1982, 1986, tenues au Centre de la Patriarchie oecumenique de Chambesy-Suisse, pour la preparation d’un futur concile panorthodoxe, ont été établies les modalités d’engagement oecumenique des Églises Orthodoxes. Une certaine secularisation du COE et les L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 313 tendences d’un “oecumenisme oecumenique” à base theocentrique nontrinitaire mais religeuse au sens large de la notion, (Hans Küng, Konrad Raiser), c’est à dire l’idée de créer une religion unique mondiale pour tous les hommes vivant sur la terre et la language inclusif, ont determiné le refus des Églises Orthodoxes du Bulgarie et Georgie de continuer à participer à l’oecumenisme de Genève. L’aniverssaire jubilaire de la formation du COE a Amsterdam, 1948 marqué dans le monde orthodoxe à Iasi (Roumanie) et à Thessalonique (Grece) par des conferrences avec une participation oecumenique, a été une bonne occasion de reflechir aux résultats du ce mouvement. En même temps, les participants ont decidé de continuer la reflexion et l’action oecumenique. Generalement, il y a dans l’Orthodoxie l’ouverture oecumenique mais existent aussi des voix, des petits cercles, on peut les nommer fondamentalists, qui nient l’oecumenisme, le definissant comme la panhéresie du XX-eme siècle. L’Orthodoxie a apporté dans la pensée du COE une reflexion sur le mystère de la Trinité. Une consequence de cette approche est la recuperation pour la communauté oecumenique du Symbole de la foi formulé aux Conciles oecumeniques du Nicée et Constantinopole, les années 325 et 381. On a approfondi la relation entre la Sainte Trinité et l’écclesiologie par le concept de la communion. L’écclesiologie de la communion a le fondement dans la communion des Personnes de la Sainte Trinité. Alors, l’Église n’est pas simplement un groupe chrétièn, une association volontaire des hommes avec aspirations religieuses. L’Église est le Corps du Christ (I Corinthiens, 12, 27), une relation dans la grace, dans l’amour avec le Dieu trinitaire, ontologiquement naturelle, comme celle de vigne et du sarment qui porte du fruit (Jean, 15, 1-8; Colosiens 3, 11). L’Église est l’éspace spirituel du salut par le Fils éternel du Père dans la communion deifiante du Saint Ésprit (II Corinthiens, 13, 13). L’Église est une, sainte, une seule Église du Jésus le Christ de Dieu, son Maitre qui lui a donné son Évangile, son enseignement en communion avec le Saint Ésprit qui la remplit du don de la grace salvifique, deifiante (Ephesiens 4, 4-6). Le fondement de l’Église est Jésus le Christ (Actes, 20, 28) et le Saint Ésprit descendu comme des langues de feu sur les Âpotres a la Pentecote (Actes, 2, 1-3). L’Église reside dans l’union du divin avec l’humain, elle est l’organ, l’instrument et la manifestation de l’unité dans la grace sanctifiante pour le salut 314 Gheorghe Petraru éternel entre Dieu et les hommes par et dans Jésus le Christ. L’Orthodoxie insiste sur le caractère, la realité theandrique de la nature de l’Église, voire en accentuant l’ordre, la dimension divine de l’Église dont les fruits les plus évidentes sont les saints de l’Églises. L’Église a une double nature; divine et humaine, historique. Pourtant, “l’Église existe et vit par la communion trinitaire, etant appelé de reconstituer dans la vie des hommes la communion trinitaire specifique à Dieu”2. En même temps, elle est le peuple de Dieu en communion avec Dieu par l’hierarchie sacramentaire et canonique de l’Église. Donc, l’Église se manifeste dans l’histoire comme un organisme dont le modèle est le college apostolique qui a au centre Jésus le Christ. «Jésus le Christ et les âpotres» continuent dans la structure de l’Église post-apostolique sous la forme des «âpotres, des presbytéres et de l’Église» ou «les âpotres, les presbytères et les frères» (Actes, 15, 4-34) ou «les évêques et les presbytères» et «les presbytères et les diacres»3. L’Orthodoxie insiste sur la dimension spirituelle de la vie chrétiénne, c’est à dire sur la prière, ainsi que lex orandi determine lex credendi. La théologie speculative n’est pas nié ou remplacé par la vie spirituelle, par la Liturgie, le rite, le culte divin, mais on prefère la théologie doxologique avec un language liturgique et pastoral, missionnaire toutefois. Pendant que la théologie occidentale a pratiqué la polemique, ce qui a mené à l’ésprit de controverse, et la théologie bysantine et orthodoxe moderne a preferé les definitions generales, ce qui a mené au dogmatisme théologique, la théologie orthodoxe plus nouvelle a recouri à la forme doxologique et a l’interpretation spirituelle des dogmes de la foi. Toutes les aspects et toutes les elements de la vie écclesiale sont liés; doctrine, spiritualité, liturgie, étique, options sociales et politiques4. L’éxperience spirituelle est lié à la communion du Saint Ésprit, à la dimension pneumatologique de la vie chrétiènne, vie qui, en même temps, signifié un relation ontologique et dans l’amour avec Jésus le Christ. L’Orthodoxie a reussi de determiner la pensée et la pratique oecumenique d’unir la Liturgie et l’action sociale de l’Église pour le monde. La Liturgie est celebré dans l’église comme maison de Dieu. Les Églises orthodoxes, generalement, sont peintes et les icones exprime d’une maniere visuelle la Revelation. Aujourd’hui on assiste à une L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 315 extension de la presence de l’icône partout dans les églises et à une comprehension du langage icônique avec fonction revelatrice. L’icône signifie, en même temps, une recuperation de la Tradition sainte pour la communauté oecumenique qui s’articule à une longue tradition écclesiale. L’icône est le parole visuelle de la foi. Aussi, la Liturgie est un action publique, communautaire, qui depassé l’édifice de l’église par sa dimension eucharistique. En consequence, la Liturgie “suggère un ordre sociale et economique dominé par la raison de la solidarité et du partage. La communion des tous les fidèles avec la même et unique pain et le vin de l’unique coupe peut inspirer un model economique ou la pain n’est pas possedé d’une manière individualiste et n’est pas consommé d’une manière egoiste. Davantage, les injustes ne peuvent pas s’approcher du calice, parce que celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement se rendra coupable envers le corps et le sang du Seigneur”5. En ce qui concerne l’unité du monde, l’Orthodoxie a preferé “une interpretation dynamique et realiste”6, basée sur le sens biblique et patristique de l‘écclesialité de la création et de l’homme dans le Saint Ésprit qui assure l’integrité du cosmos. Il n’y a pas un dualisme ontologique Église – monde, mais une dualisme moral. C’ést pourquoi l’Église prie, intercesse pour le monde qui doit devenir une maison de la verité du Dieu et une éspace de Sa présence dynamique et salvifique. Le Christ du Dieu a pris Son Corps, s’est incarné pour le salut de l’homme dans ce monde et l’Ésprit est descendu de même dans et pour ce monde. Le monde n’est pas seulement l’éspace du péché, mais le monde est fondamentalement l’horizon de l’Alliance du Dieu avec son peuple reconcilié par le saint sacrifice du Seigneur pour le salut de l’homme et la transfiguration de toute la création. L’Église est serviteur du monde à la manière du service du Seigneur pour le monde, pour les hommes qui doivent identifier et celebrer dans leur existence la présence et l’oeuvre salvifique et aimante du Dieu. Le monde ne peut pas être absulutisé, sacralisé, comme système politique, economique, sociale fermé dans l’horizon de l’immanence, mais le monde donne aux chrétièns la possibilité et des nouvelles occasions pour decouvrir Dieu et servir les hommes dans l’amour et le sacrifice dans l’ouverture de la transcendence divine réele et objective. 316 Gheorghe Petraru L’Orthodoxie a été elle même influencé positivement par le mouvement oecumenique par une repensée et une reformulation du langage traditionel. En même temps, l’Orthodoxie s’est rendu comte que des élements du trésor théologique ont été diminué dans l’entendement et dans la pratique écclesiale par l’histoire. On peut exemplifier par le fondement eucharistique de l’Église et de sacerdoce, la dimension missionnaire de la Liturgie, la liaison entre ascèse, prière, les exercices spirituelle et la vie sociale, l’étique de la societé et la dimension philanthropique de l’Église historique. La participation orthodoxe dans le mouvement oecumenique a developpé l’aspiration, le sens de l’unité chrétiènne, le désir de partager les mêmes sacrements à l’unique l’autel du Seigneur7. 2. Les coordonnées de l’oecumenisme dans la perspective de l’Église orthodoxe et de sa théologie Le père D. Staniloae a formulé quelques principes sur l’engagement et la pratique orthodoxe dans l’oecumenisme. Elles sont les suivantes. 1. L’union des toutes Églises dans l’integrité de la doctrine et de la tradition apostolique, temoigné par l’Église indivise. Les âpotres ont saisi dans un système inebranlable de typologies la realité divine revelé dans Jésus le Christ le Sauveur, experié dans les differentes dons de l’Ésprit Saint8. Cettes tipologies peuvent être retrouvés partout dans le christianisme, partielement. Par exemple, on constate dans l’Orthodoxie le sens tres puissant de la presence du Dieu dans le monde et de l’action iluminatrice et sanctifiante du Saint Ésprit. Cette realité peut être combiné avec les méthodes pratiques de l’Église Romaine et avec l’evidence de l’expérience religieuse de chaque personne specifique au protestantisme. Mais, en même temps, on ne peut pas accepter, comme Église traditionelle, l’elimination de l’hierarchie sacramentaire, des sacraments qui conférent la grace divine dans la vie du chrétièn accomplissant les commandements evangeliques et pleine de vertues9. La théologie orthodoxe exprime et affirme fortement le fait que “le tresor originnaire de la foi chrétiènne et la typologie apostolique ont été confié a l’Église-institution. Seulement l’Église – institution peut sauvegarder ce tresor à la longue de l’histoire, acctuellement et pour le future du chrristianisme10. La valorisation plenière de la Tradition L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 317 apostolique par notre Seigneur, Jésus le Christ, dans son Ésprit est realisé dans la dimension de la catholicité de l’Église, c’est à dire l’actualisation toujours et partout de la même doctrine, de l’Évangile, et de la même grace sanctifiante du Saint Ésprit par les sacraments administrés par les prêtres, “des serviteurs du Christ et dispensateurs des mystères de Dieu” (I Corinthiens 4, 1). La catholicité au sens plenier est “le fruite, la fertilité active par tous les fidèles, en parfaite communion, du même tresor de verité et de vie apporté par Jésus le Christ”11. Alors, dans la personne theandrique de Jésus “est concentré et realisé éntierement toute la doctrine chrétiènne exprimé dans les dogmes de l’Église et toute la foi”12. 2. Catholicité comme unité dogmatique dans la diversité et l’independence des Églises locaux. Le but du mouvement oecumenique doit être, comme le pensait les premieres théologiens oecumenistes, la réalisation de l’unité visible des chrétièns. L’unité chrétiènne, neanimons, est donné par le Christ et l’Ésprit Saint. Le théologien N. Nissiotis disait que “dans la pensée théologique orthodoxe l’unité de l’Église est une realité absolue, préetablie par Dieu… L’unité entre les humains dans l’Église est la consequence, le reflet de l’événement de l’unité du Père avec le Christ dans le Saint-Ésprit, realisé dans l’Église historique à la Pentecote. L’Église historique indivise, l’Église une, est la consequence de la Revelation du Dieu et de Sa présence actuelle, realisé effectivement dans la communion avec les hommes. L’unité n’est pas un atribut de l’Église mais la vie même de l’Église”13. L’independence, l’autonomie des Églises locaux dans l’unité dogmatique, spirituelle, liturgique et canonique est exprimé par le canon 34 apostolique, étant une realité dans les Églises anciennes qui manifestaient leur unité dans une diversité rituelle legitime. L’Église est une realité historique, sacramentaire et eschatologique dont la verité et l’unicité sont revendiqués aujourd’hui par toutes les Églises traditionelles et voire par les nouvelles Églises, les dénominations, les sectes. Alors, le dialogue théologique est difficile. Le théologien protestant A. Birmele parle de “la prudence des dialogues oecumeniques”14 et le “consensus differentié” des Églises et des théologiens15. Une histoire des separation doit integrer aussi les differences acceptables, specifiques a une Église pour des siècles, gardant, aproffondissant l’unité. Cette idée, cette manière de penser et 318 Gheorghe Petraru pratiquer l’unité chrétiènne est juste, mais tout à fait, risquante au point de vue orthodoxe, étant donné le fait que le langage oecumenique est generalement inclusif, eludant l’erreur dogmatique, l’héresie, des attitudes consacrés dans l’histoire de l’Église pour definir et sauvegarder la verité chrétiènne. Les Églises Orthodoxes sont engagés et inspirés dans le mouvement oecumenique par les decisons des Conferrences panorthodoxes et celles des Synodes locaux et des decisions panorthodoxex au plus haut autorité. 3. Unité dans la communion. Realité et perspectives de la pleniere communion in sacris de l’Orthodoxie avec Rome Pratiquement, l’Église Orthodoxe respecte les autres chrétièns et leurs confessions mais il n’y a pas la communion dans le sacrement de l’ Eucharistie avec eux. La communion in sacris avec l’Église de Rome et autres Églises sera possible seulement dans les siuvantes conditions. 1. La reconnaissance mutuelle des Églises separés comme des plenières et legitimes Églises est la condition essentielle de la communiun eucharistique. Une longue separation de la chrétienté d’Orient et d’Occident ont contribué à une meconnaissance mutuelle, à une autosufficience, à une cantonation dans la propre Église locale, consideré universelle sans les autres chrétièns, ignorés, considerés comme heretiques ou schismatiques, quoiqu’ils gardaient leur Tradition avec des noms consacrés dans la vie de l’Église indivise, dans la théologie et la spiritualité chrétiènne commune. Cette realité peut s’inscrire dans la perspective de l’agnosticisme écclesiologique, une thèse afirmé par des théologiens russes du diaspora (G. Florowski). Mais, en depit de la separation, l’existence de l’Église universelle est un realité historique, disputé entre l’Ortodoxie et l’Église de Rome qui ont dans leur structure l’hierarchie sacramentaire, les sacrements, une Tradition commune du premier millenaire chrétièn. Les siècles suivantes ont contribué à une separation injuste et douloreuse parce que l’unité des chrétièns a été rompu et le commandement de l’amour entre les mêmes disciples du Seigneur Jésus le Christ a été refusé. L’Église universelle existe, elle est une realité dans l’histoires des hommes invités et participant à la communion avec Dieu, avec la Sainte Trinité dans l’infinité éternelle de l’amour divin. L’Église est l’horizon de la communion de l’Ésprit Saint, une communion réele, sentie spirituel- L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 319 lement et pensée et exprimé théologiquement comme verité dans une Tradition vive et interompu, avec le Fils et le Père. L’Église est l’éspace canonique et charismatique dans l’histoire des hommes rachetés par le sacrifice et la Ressurection du Seigneur dans la communion de l’Ésprit Saint, le Donneur de la vie nouvelle, de la grace deifiante. El existe réelement dans le coeur de notre histoire et l’image, l’expression la plus cohérente, la plus fidèle à l’Église apostolique et patristique est l’Église Orthodoxe. En ce sens l’évêque Jean Zizioulas affirme que “l’Église est une et seulement une et elle est une entité historique”16. Cette these contraste biensûr avec celle de l’Église catholique soeur qui afirme trés nettement dans les documents du Vatican II et ápres, dans des encycliques comme “Ut Unum sint”, et éxprime théologiquement par exemple de J.M.R. Tillard, que “l’Église catholique est la communauté dans laquelle subsiste – subsistit in – l’Église de Dieu en toute force et avec la plenitude des moyens de salut”17. Et, le signe de cette plenitude est, parmi des autres garants, “la présence en elle du ministère d’unité confié a l’évêque de Rome. Bien plus, elle tient qu’elle est seule à posseder un tel ministère”18. Nous nous situons ici dans le domain sensible de la doctrine romaine du primat papal que l’Église Orthodoxe le veut être resolu dans les discussions futures de la comission mixte du dialogue entre nos Églises dans le sens de la sinodalité de l’Église indivise et de la plenière communion eucharistique. La solution est celle de renoncer aux positions confessionelles inflexible sur le modèle et la pratique biblique et patristique de l’amour chrétien avec les differences specifiques determinés par l’inculturation evangelique dans des contexts culturels diverses mais avec la preservation des dogmes formulés par les conciles oecumeniques de l’Église indivise. Dans ce sens, l’appellatif nouvel utilisé par nos Églises, “Églises – soeurs” depassé les attitudes plus anncienes et plus polemiques et le langage specifique, esperons finies à jamais, quand les Églises Orthodoxes etaient nommes comme “schismatiques” ou simplement “les Orientaux”, et offert la chance d’une ouverture confiante et feconde sur le chemain vers l’unité chrétiènne. Le sens de l’Église – mère ou celle de l’Église – soeur est à découvrir dans les relations parmi les Églises des premiers siècles, dans le context des persécutions et du martyre qui créeait une “consanguinite de la doctrine – pro consanguinitate doctrinae”19, ou des relations d’amour entre les Églises locaux et les communautés 320 Gheorghe Petraru chrétiènnes trés proches geographiquement qui devaient vivre dans une “mutuelle concordie”19. 2. L’unité dans la communion visible des Églises et des chrétièns est une realité istorique permanente depuis la Pentecote. Cette unité est realisé et constitué autour d’un structure écclesiale essentielle, c’est à dire l’Écriture et la Tradition, les Sacrements, l’hierachie sacramantel offrant la mediation de la grace divine increé par le service rituel dans l’invocation de la présence du Seigneur Jésus le Christ dans le Saint Ésprit, en assurant l’unité de la foi du peuple de Dieu. L’unité est le don de Dieu qui a fondé Son Église unique, l’éspace sacramantel – spirituel et administrative – canonique de l’amour divine éternelle pour le salut de l’homme. Le Symbole de Nicée – Constantinople affirme trés clairement la dogme de l’unité chrétiènne – unam, sanctam catholicam, apostolicam Écclesiam – confessé, temoignée aujourd’hui et toujours dans l’Église Orthodoxe, fondé bibliquement (Un Seigneur, une foi, une Bapteme, Eph. 4,4-6), exprimé d’une manière reflexive théologiquement et veçu spirituellement dans la prière et liturgiquement dans le culte divin. 3. Le desir des Églises et des leurs chrétièns vise hic et nunc l’accomplissement de la reconciliation, de l’unité voulu par le Christ Même dans Sa prière (Jean 17), pour temoigner et donner au monde dechiré par l’injustice, la guerre, la polution, le péché, un réponse chrétièn prophetique, en ésperance et amour. L’Église est l’alternative spirituelle consacré dans notre histoire à l’alienation des hommes par consumerisme, hedonisme, faux spiritualités, secularisme. Toutefois, il y a besoin de l’unité chrétiènne pour la reconciliation des Églises par une metanoia generale, à cause de la longue separation et la manque d’être humble et dans l’etat evangelique de l’amour première, une realité écclesiologique protologique (Les Acts, 2, 42-46; 4, 32-35) et une promesse christique oecumenique et eschatologique (Jean, 10, 16). 4. Points de séparation entré les Églises Orthodoxes et l’Église Romaine et la perspective de l’unité Paradoxalement, l’Orthodoxie et Rome désirent l’unité, mais chacun d’elle affirme d’être la vraie Église, à cause d’être l’expression la plus fidèle du christianisme ancien, de l’Église indivise des Âpotres et des Pères – affirmation orthodoxe – et d’être fidèle et se soumettre à l’autorité de L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 321 l’Âpotre Pierre – affirmation romaine. Nos Églises sont en dialogue officiel de dizaines d’années, parfois en bonne collaboration de la commission mixte, parfois en désacord. On évite parfois, d’une manière diplomatique, d’aborder des questions théologiques et écclesiologiques delicates, sensibles pour ne pas risquer l’échec. Les points sensibles sont celles sur le primat papal, Filioque, la doctrine sacramentele avec le caractère indélébile du sacrement de la Confirmation, de l’Ordination, la nature du sacrement du mariage, l’Eucharistie avec l’azyma, les nouveaux dogmes mariales, le Purgatoire. Les plus importantes sont le primat de l’évêque de Rome, la doctrine Filioque, la communion eucharistique. 1. La probleme du primat est delicate, ayant l’origine dans une histoire longue et dans une pratique de la consolidation progresive jusqu’au concile Vatican I21. Pour les orthodoxes, très brèviement exprimé, la vraie image de l’Église est celle donné par Jésus même quand Il dit; “Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’emonde, afin qu’il en porte davantage encore. Déja vous étes emondés par la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi comme je demeure en vous! De même que le sarment, s’il ne demeure sur la vigne, ne peut de lui-même porter du fruit, ainsi vous non plus si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, vous étes les sarments; celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-la portera du fruit en abondance car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire” (Jean 15, 1-5). Donc, le fondement de l’Église est Jésus le Christ, pas du tout un des Âpotres ou l’ensemble du collège apostolique. L’Église est contenu dans le Christ – Vigne et nous, tous et toutes, sommes integrés dans Son Corps ou nous devons rester pour porter le fruit de la vie en communion transfigurante avec Dieu-Trinité22. Le pape a reste le seul patriarche de l’Occident chrétièn l’Église qui a connu une expansion extraordinnaire par les missions, pendant que l’Orient a developpé une structure écclesiale conforme au canon 34 apostolique apliqué à une organisation de l’Église dans l’éspace d’une culture et d’une nation, risquant parfois une polarisation et une primat panelenique23 ou panslaviste ou le nationalisme – philétisme. 2. La question du Filioque, “une difficulté seculaire”24, pèse encore lourdement dans le dialogue théologique des nos Églises parce que, voire dans le premier millenaire on peut distinguer une différence d’approche du mystère trinitaire. P. Evdokimov disait, en synthètisant une opinion 322 Gheorghe Petraru générale orthodoxe, que “en tant que méthode, la théologie trinitaire latine considère d’abord la nature une pour aboutir aux trois personnes: amans, amatus, amor; une certaine méthaphysique de l’essence les fait apparaître comme les modes d’existence de la nature une. Saint Augustin fait voir plutôt la Trinité en Dieu qu’un Dieu trine. Le Père et le Fils ensemble manifestent l’unité qui fait proceder l’Ésprit Saint, et c’est le Filioque qui sépare l’Occident et l’Orient. Les orientaux considèrent d’abord les trois Personnes et ensuite remontent à l’unité de la nature, en partant des hypostases distinctes”25. Cette différence a l’origine dans la traduction du terme greque ekporeusis par le terme latin processio dans l’Évangile et dans le Credo du Nicee-Constantinople; to ek tou Patros ekporeuoumenon et ex Patre procedentem26. Mais, il n’y a pas une équivalence semantique entré ekporeusis et processio. Ekporeusis, étymologiquement, signifie seulement la relation originaire, éternelle du Saint-Ésprit avec le Père sans principe – Aitia, arhe anarhos – de la Trinité . Processio est, au contraire, un terme plus commun, familière et signifie la communication de la Divinité consubstantielle du Père au Fils et du Père par et avec le Fils au Saint Ésprit27. La problème théologique Filioque est consideré dans la perspective orthodoxe recente dans quatre directions: a) V. Lossky affirme que, pour l’Orthodoxie, “la Trinité est le fondement inébranlable de toute pensée religeuse, de toute piété, de toute vie spirituelle, de toute expérience”28, parce que la relation du chrétièn avec l’Ésprit égal au Père et au Fils, pas subordonné à eux, représente le sens de la communion plenière avec Dieu, de la sanctification et de la déification. b) J. Meyendorff, analysant l’origine historique de la doctrine Filioque rapelle la doctrine palamite et les ouvertures créatrices d’une telle demarche29. c) B. Bobrinskoy, dans une ligne de pensée anterieure (B. Bolotov), voit, d’une part, le positif et, d’autre part, les limites et les insufficences de la doctrine romaine. Le positif est constitué par l’affirmation théologique sur l’Ésprit Saint comme l’amour mutuel et le lien d’amour du Père et du Fils, celle de l’Ésprit comme le don commun du Père et du Fils et celle du Fils éternel qui n’est pas étranger à la procession du Saint Ésprit30. Mais la compréhension psychologique augustinienne plane toujours dans ce cas et des interprètes de la doctrine trinitaire critiquent cette modèle théologique L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 323 fondé sur le neoplatonisme et voire sur le gnosticisme31. Quant aux insuffisances du Filioque, le théologien orthodoxe affirme, dans le sens de la Tradition orthodoxe, que “la notion d’une procession du Saint-Ésprit du Père et du Fils tamquam ab uno principio est radicalement inacceptable”, insistant sur la “concomitance” (Gregoire de Nysse) ou la “simultanéité” (Jean Damascène) des deux mouvements trinitaires, c’est à dire la génération éternelle du Fils et la procession éternelle du l’Ésprit par le seul Père32. d) Des théologiens comme Dumitru Staniloae, Nikos Nissiotis, Paul Evdochimov, Jean Zizioulas offrent une voie de reflexion théologique d’integration de la synthèse palamite au probleme de la procession du Saint Ésprit, en insistant sur le mystère trinitaire de l’amour et de la communion interpersonnelle parfaite, éternelle, vivante et dynamique, communion étendue dans l’horizon de l’Église. On cite l’interprétation du Gregoire de Cypre, qu’il “est reconnu que le Paraclet lui-même resplendit et se manifeste éternellement par l’intermediaire du Fils comme la lumière resplendit du soleil par l’intermédiaire du rayon… mai cela ne signifie pas qu’il possède son existence hypostatique par le Fils ou du Fils”33. Et Gregoire, aussi, afirme que l’Ésprit proccède du Père et repose dans le Fils dans le sens d’un arrêt dans le Fils comme destination finale, en fermant le cercle de la Trinité, la structure de l’amour infinie, et en sauvgardant l’absolutté de l’être divine triune en toute liberté et don de Soi de chaque personne trinitaire vers les autres deux ad intra et vers la création et l’homme ad extra pour rester sur Le Seigneur et dans l’Église, Son corps Mystique, idée reprise par Grégoire Palamas34. L’Ésprit Saint est l’Amour et la Verité. Cet amour est une Personne divine, pas un amour impersonelle entre le Père et le Fils, mais l’horizon infinie de l’amour trinitaire et un pont entre le Père et le Fils dans la joie de la communion étendu a l’Église comme grace increé et lumière déifiantes, verité spirituelle de la relation je-toi-nous. Donc, on évite, d’un part, la manque de générosité de l’être férme dans l’obscurité d’une existence impersonelle et, d’autre part, le désordre d’une pluralité infinie35. Au niveau de l’Église, la compréhension juste, claire des relations intratrinitaires, de la personalité divine éternelle du Saint-Ésprit nous garde, comme montrait le théologien Dumitru Staniloae, de confondre l’ÉspritSaint avec l’ésprit de l’Église, remplacant Filioque avec Écclesiaque, un 324 Gheorghe Petraru risque dans l’Église de Rome, ou de confondre l’Ésprit de Dieu avec l’ésprit humain, remplacant Filioque avec homineque36, le risque des chrétièns de la Reforme. La pneumatologie est maintenant une chapitre elaboré et approfondi dans les Traditions orientale et occidentale. Les orthodoxes, – et je fait appel à la voix autorisee de Metropolite Daniel qui affirme que le dialogue et les conclusions de la commission mixte dans les textes de convergence, comme le document romain sur Les traditions greque et latine concernant la procession du Saint-Ésprit represente une confirmation du caractère normatif et irrevocable du Symbole de Nicée – Constantinople –, esperent au “bon point de départ pour une reflexion plus systemathique et plus oecumenique de notre foi commune en la Sainte Trinité , généralement, et sur la possibilité de temoigner ensemble le même Symbole oecumenique, particulieremnt”37. Les catholiques romains “renonceraient à l’addition du Filioque dans la profession liturgique du Symbole de Constantinople, par un geste oecumenique de charité et d’humilité, qui reconnaitrait un tort historique, qui a été percu en Orient comme un péché contre l’amour et l’unité, et constituerait une invitation fraternelle à la communion. Mais une initiative aussi importante ne pourrait être unilaterale. Elle demanderait que les Églises otthodoxes ne la comprennent pas comme l’aveu du caractère hérétique du Filioque”38. Sur la voie de l’unité nous sommes avec les Saints de l’Église indivise: Augustin, qui en formalisant pour la première foi Filioque n’est pas hérétique dans l’Orient, Maxime le Confesseur, tolerant vis-à-vis de cette interprétation latine, et Leon III qui a refusé l’introduction de la formule dans le Symbole, formule introduit par le pape Benoit VIII à 1014. Il faut reconnaître la double manière de reflechir au seul mystère trinitaire, synthetisé, par exemple, de Theodore de Regnon au XIX-ème siècle, en reprenant une image patristique et proposant une schème à trois étoiles: on peut voir trois étoiles disposés en triangle ou disposés dans une ligne et voyant une seule étoile39. Dans les deux cas, on rapporte à la même Sainte Trinité expliqué dans des traditions théologiques et culturelles différentes de nos Églises, éloignes par la schisme de 1054 et cherchant avec nostalgie et un désir vraie maintenant l’unité voulu par notre Seigneur Jésus le Christ dans le monde d’aujourd’hui, un monde fragmenté, secularisé et resistante L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 325 à la verité et a l’amour de Dieu pour tous les hommes creés en l’image divine, rachetés par le sang du Christ et incorporés par la grace déifiante a Son Corp communautaire. 3. L’Eucaharistie et communio in sacris separe encore l’Orthodoxie de Rome. Chaque Église celébre sa Eucharistie pour sa communauté et les fidéles connaissent leur appartenence ecclesiale en se communiant à leur autel. Dans la perspective theologique orthodoxe, l’Eucharistie est le saint mystère et sacrifice du Seigneur comme don de Soi pour l’union parfaite des chretiens avec Dieu. L’Orthodoxie insiste sur l’aspect spirituel, mystique de l’Eucharistie, comme amour et don total de soi au Christ. L’Eucharistie couronne la vie du chretien comme la unité plenière avec le Christ et son Église.40 Dans ce sens, l’Église, aprés la syntagme tres connue, fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Église, la seule Église du Christ. L’Eucharistie parachève l’Église déja existente dans l’histoire des hommes depuis la Pentecote par l’union parfaite de ses membres avec le Seigneur glorifiée. L’Eucharistie constitue le veritable Corps du Christ ecclesial, chaque membre de l’Église devenant par la communion un part vif et temoignante de l’Église, en pregoutant la la gloire et la bonté du Royaume à venir. L’Eucharistie est partagé seulement par les membres de meme Église et la formule liturgique orthodoxe Ta agya tois agyois41 equivalente a communio in sacris est trés claire pour la pratique de la communion. Cette pratique, aussi, est caracteristique a l’Église catholique. Alors, la pratique de l’intercommunion ne crée pas, automatiquement, l’unité chrétiènne parce que cette unité existe, principielle et effective comme don du Christ. L’unite existe seulement dans l’Église celebrant l’Eucharistie qui est signe et moyen de l’unite mais “principalement comme le point culminant de l’unite de l’Église.”42 Alors pour les orthodoxes et pour les catholiques qui celebrent l’Eucharistie en plenière conscience de veritable Église du Christ il n’y a “pas de communion ecclesiale sans communion eucharistique et de communion eucharistique sans communion ecclesiale .”43 Mais , l’intercommunion n’existe pas entre les deux Églises soeurs et c’est pourquoi il y a besoin, pour avoir du partage eucharistique, d’accord au niveau ecclesiastique officiel44 ou de la recconaissance du caractere ecclesial plenier de l’autre Église.45 L’Europe, le monde a besoin de martyria chrétiènne unitaire pour la credibilité 326 Gheorghe Petraru evangelique et nous esperons d’etre au future prochain in communio sacris pour la gloire de Dieu. Orthodox Church and Ecumenism. Dialog with Rome Abstract: This article gives a short vision on the ecumenism of the Orthodox Church and on the dialog with the Roman Catholic Church. The article comprises four parts. The first is devoted to a short history of the ecumenical engagement of the Orthodox Church and to romanian membership in WCC after 1961. The second part deals with the coordinates of the ecumenism from the orthodox point of view and the insistence on the unity in faith in legitimate differences due to the incarnation of the Church in diverse cultures. The third part deals with the perspectives of the communion in sacris between Orthodox Church and Rome and the last part deals with two doctrinal points – the Primate of the bishop of Rome, Filioque and Eucharist- which still maintain the separation of these Churches. Notes bibliographiques: ***, Conferinţă în cadrul programului Socrates-Erasmus, susţinută la Universitatea Catolică din Louvain, Louvain-la-Neuve, martie, 2002. 1. Maurice Villain, Introduction à l’Oecumenisme, Casterman, Tournai, 1961, p. 1824. A History of the Ecumenical Movement, 1517-1948, edited by Ruth Rouse and Stephen Charles Neill, SPCK, London, 1967; Dictionary of the Ecumenical Movement, W.C.C. Pubications, William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids, Genava, 1991; Pr.prof. Ion Bria, Biserica Ortodoxă Română şi Consiliul Ecumenic al Bisericilor, “B.O.R.”, 10-12/1991; Joseph Fameree, Pour l’oecumenisme. Evolution de l’Église catholique depuis Vatican II, Revue Théologique de Louvain, 1/1996. 2. Pr.Prof. Ion Bria, Credinţa pe care o mărturisim, Editura Institutului Biblic si de Misiune al Bisericii Ortodoxe Romane (EIBMBOR) Bucureşti, 1987, pp. 119- 126; Pr.Prof.dr. Dumitru Stăniloae, Teologia Dogmatică Ortodoxă, vol. II, EIBMBOR, Bucureşti, 1978, pp. 195-301; J.M.R. Tillard, Églises d’Églises. L’écclesiologie de la communion, Les Editions du Cerf, Paris 1987. 3. Ibidem, p. 119. 4. Pr. Ion Bria, Biserica Ortodoxă Română şi Consiliul Ecumenic al Bisericilor, “B.O.R.”, CIX, 10-12/1991, p. 73. 5. Ibidem, p. 74. 6. Ibidem. 7. Ibidem. 8. Pr. Prof. Dumitru Stăniloae, Coordonatele ecumenismului din punct de vedere ortodox, “Ortodoxia”, XIX, 4/1967, p. 513: Idem, Iubire şi adevăr. Pentru L’ÉGLISE ORTHODOXE ET L’OECUMENISME 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 327 depăşirea dilemei ecumenismului contemporan, “Ortodoxia”, 2/1967, pp. 282-292. Idem, Coordonatele ecumenismului…, pp. 513-514; Olivier Clement, L’autre soleil. Autobiographie spirituelle, Stock, Paris, 1975, pp. 173-174. Ibidem, p. 515. Ibidem, p. 516. Pr.Prof.Dr. Dumitru Radu, Păstrarea dreptei credinţe, condiţie a dobândirii mântuirii, “B.O.R.”, CI, 1-2/1983, p. 69. Prof. Nikos Nissiotis, The Witness and the Service of Eastern Orthodoxy to the Undivided Church, Ecumenical Review, XIV, 2/1962, pp. 192-193; The orthodox Church in the Ecumenical Movement. Documents and Statements, 1902-1975, WCC, Geneva, 1983, pp. 231-232. A. Birmelé, Un choix fondamental dans le dialogue oecumenique moderne. La différence comme partie integrante du consensus, Nouvelle Revue Théologique, 124, 1/2002, p. 18. Ibidem. p. 10. Metropolitan John of Pergamon, The Self-Understanding of the Orthodox and their Participation in the Ecumenical Movement dans The Ecumenical Movement. The Churches and the World Council of the Churches. An Orthodox Contribution to the Reflexion Process on “The Common Understanding and Vision of WCC”, Edited by George Lemopoulos, World Council of Churches/Syndesmos, Geneva, 1996, p. 40; Pr.prof.dr. Ion Bria, Tratat de Teologie Dogmatica si Ecumenica, Editura România creştină, Bucureşti, 1999, p. 258. J.M.R. Tillard, Église d’Églises. L’écclesiologie de communion, p. 323. Cf. Pr.prof.dr. Ion Bria, Biserica – Una Sancta în lumina Tradiţiei ortodoxe. De la convergenţe teologice ecumenice spre “comunitatea conciliara”, Revista Teologică, Sibiu, 3/1997, pp. 29-30. Ibidem. Emmanuel Lanne, Tradition et communion des Églises. Recueil d’etudes, Leuven University Press, 1997, p. 629. Ibidem, p. 635. Joseph Famerée, Le ministere de l’évêque de Rome. Une perspective oecumenique, Revue Théologique de Louvain, 1/1997, p. 54; Yves Congar, Église et Papauté. Regards historiques, Cerf, Paris, 2002. Pr.prof.dr. Dumitru Radu, Ce este Biserica după învăţătura ortodoxă, Îndrumător bisericesc, misionar şi patriotic, Bucureşti, 1983, p. 58. Carnegie Samuel Calian, Theology wuithout Boundaries. Encounters of Eastern Orthodoxy and Western Tradition, Westminster/John Knox Press, Loisville, 1992, pp. 67-80. Pr. dr. Claudiu Cotan, Ortodoxia si miscarile de emancipare nationala din Sud-Estul Europei in secolul al XIX-lea, Editura Bizantina, Bucuresti, 2004. 328 Gheorghe Petraru 24. Les Traditions greque et latine concernant la procession du Saint-Ésprit, La Documentation Catholique, 2125/5 novembre 1995, p. 941: Irimie Marga, În dragoste şi adevăr. Dialogul teologic oficial ortodoxo-catolic de la Rodos la Balamand, Editura Paralela 45, Bucureşti, 2000, pp. 50-71. 25. Paul Evdokimov, L’Orthodoxie, Editions Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1965, p. 136. 26. Les Conciles Oecumeniques, 2. Les Decrets. De Nicée a Latran V, Sous la direction du G. Alberigo, Cerf, Paris, 1994, p. 72. 27. Les Traditions greque et latine…, p. 942. Metropolitan Daniel Ciobotea, Confessing the Truth in Love. Orthodox Perceptions of Life, Mission and Unity, Trinitas, Iaşi, 2001, p. 93. 28. Vladimir Lossky, Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient, Aubier, Paris, 1944, p. 64. 29. Jean Meyendorff, Introduction à l’etude de Grégoire Palamas, Paris, 1959, pp. 311-316. 30. Boris Bobrinskoy, Le Mystère de la Trinité , Cerf, Paris, 1996, pp. 304-305. 31. Colin E. Gunton, The Promise of Trinitarian Theology, T&T Clark, Edinburgh, 1993, pp. 58-61. 32. Boris Bobrinskoy, op. cit., pp. 304-305. 33. Grégoire de Chypre, P.G. CXLII 240: Pr.Prof. Dumitru Stăniloae, Relaţiile treimice şi viaţa Bisericii, “Ortodoxia”, 4/1964, pp. 507-515; Idem, Sfânta Treime, structura supremei iubiri, “Studii Teologice”, 5-6/1970, pp. 333-353; Idem, Teologia Dogmatică Ortodoxă, vol. 1, Bucureşti, 1978, pp. 318-319; Histoire des dogmes. Tome I, Le Dieu du Salut, par Bernard Sesbouë et Joseph Wolinski, Desclée, Paris, 1994, p. 330. 34. Pr.prof. Dumitru Stăniloae, Relaţiile treimice…, pp. 515-518. 35. Idem, Sfânta Treime, structura supremei iubiri..., p. 351. 36. Idem, Relaţiile treimice şi viaţa Bisericii..., p. 523. 37. Metropolitan Daniel Ciobotea, Confessing the Truth in Love..., pp. 103-104. 38. L’Histoire des Dogmes, Tome I, p. 338. 39. Hans Küng, Le Christianisme. Ce qu’il est et ce qu’il est devenu dans l’histoire, traduit d’allemand par Joseph Feisthauer, Seuil, Paris, 1999, pp. 422-423. 40. Pr.prof. Dumitru Stăniloae, Teologia Dogmatică Ortodoxă, vol. III, Bucureşti, 1978, p104-114; Îndrumări misionare, Bucureşti, 1986, pp. 527-547. 41. Willy Rordorf, Ta Agya tois Agyois, Irenikon, 3-4/1999, pp. .347-349. 42. Peter Bouteneff, La Koinonia et l’Unité eucharistique: un point de vue orthodoxe, Irenikon 3-4/1999, p. 620. 43. Martin Bourgine, Vers une seule communauté eucharistique, Irenikon 3-4/1999, p. 323. 44. Peter Bouteneff, op. cit. p. 629. 45. Joseph Famerée, Communion ecclesiale et communicatio in sacris appliquées à l’Eucharistie. Prise de position d’un catholique, Irenikon 3-4/1999, p. 597.