LAURE MINERVOIS ECOLE
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LAURE MINERVOIS ECOLE
C o n s e i l d’ A r c h i t e c t u r e d’ U r b a n i s m e e t d e l’ E n v i r o n n e m e n t Commune de Laure Minervois Economies d'énergie Constat Fiche Conseil Date Réf. Objet Le groupe scolaire de Laure Minervois a été construit dans les années 1960-70. La commune souhaite aujourd'hui pallier des défauts de confort et par la même procéder à une amélioration de la consommation énergétique des bâtiments. 15 01 2009 08/64/198 Eco d'E Le présent document a uniquement pour objet de permettre au maître d'ouvrage d'apprécier la faisabilité de ces travaux et de juger de leur opportunité. Si une décision de réalisation est retenue, il conviendra de choisir un maître d'œuvre qui, sur la base d'un programme bien défini, pourra fournir un projet avec une estimation et pourra mener à bien l'opération. La consommation énergétique actuelle des locaux se trouve dans la moyenne nationale. Il est néanmoins possible d'améliorer nettement et à plusieurs niveaux les performances thermiques des bâtiments et donc leur consommation. Des actions sont aussi à mener pour améliorer le confort, qui sera tout de même en grande partie corrigé par les actions qui seront mises en œuvre dans le cadre de l'amélioration thermique des lieux. C.A.U.E de l'Aude 90 bis avenue Pierre Sémard 11000 Carcassonne T : 04 68 11 56 20 – F : 04 68 11 56 21 M : [email protected] W : http://aude.caue-lr.org/ PE11 T : 04 68 11 39 54 M : [email protected] W : http://www.pole-ernergies11,org 1 Performance thermique ISOLATION DES TOITURES : Les toitures sont responsables de 30 % des déperditions d'une construction. C'est donc le lieu d'action à privilégier. L'isolation d'origine était composée de laine de verre. Au bout de 30 ans, cette laine a dû se tasser et se dégrader au point que son efficacité est aujourd'hui très faible. Pour se trouver en conformité avec la réglementation thermique en vigueur (RT 2005), il conviendrait d'ajouter 25 cm d'isolant dans les combles perdus. Le mode de pose le plus simple consiste à utiliser de l'isolant en vrac, mis en place par soufflage. Le choix de la ouate de cellulose serait préférable à une laine minérale pour plusieurs raisons : − c'est un matériau écologique, issu du recyclage du papier, − son inertie est supérieure à celle des laines minérales donc le confort d'été meilleur, − c'est un matériau respirant, qui gère donc bien les variations d'hygrométrie, − ses performances thermiques ne se dégradent pas en présence d'humidité, contrairement aux laines minérales − sa pose ne présente aucun danger pour la santé contrairement aux laines minérales (spécialement la laine de verre). Coût d'investissement : 8 000 € TTC environ en ouate de cellulose 5 000 € TTC environ en laine de roche Economies d'énergies : 10 000 à 20 000 kWh/an, soit 800 à 1600 € par an 2 CHANGEMENT DES FENETRES : Les châssis vitrés représentent en 7 et 10 % des déperditions d'une construction. Les châssis actuellement en place sont en acier à simple vitrage. Ils présentent un dessin et une technicité particulièrement intéressantes d'un point de vue architectural, avec notamment l'ouverture "à l'australienne" des 2 vantaux superposés qui favorisent la ventilation naturelle, servis par une mécanique précise et efficace. Malheureusement, les performances thermiques des châssis en acier sont mauvaises, en hiver comme en été. Le remplacement de l'ensemble paraît donc à terme inévitable. Il serait néanmoins intéressant de conserver au moins un exemplaire parfaitement démonté et stocké de ces châssis d'origine. Dans le respect de l'architecture des bâtiments, il conviendrait d'éviter l'usage du PVC qui serait inesthétique en plus d'être un matériau sans portée écologique (base de produits pétroliers, dégagement de COV au delà de 30°). La mise en place de châssis en aluminium à double-rupture de pont thermique serait un bon choix, qui permettrait : − de se rapprocher au plus près du dessin initial des ouvertures, − de maintenir une légèreté visuelle de l'ensemble, − de mettre en place un matériau recyclable Le vitrage à mettre en place sera du double-vitrage faiblement émissif (une couche métallique renvoie les rayonnements solaires vers l’extérieur), si possible à gaz argon (étudier les 2 possibilités, les gains de performance thermique complémentaire étant importants). Penser au dessin des nouveaux châssis, qui devrait se rapprocher du dessin initial, et dans tous les cas privilégier la ventilation naturelle par la présence d'ouvertures qui puissent être maintenues ouvertes facilement (voir chapitre SURVENTILATION). Coût d'investissement : 10 000 à 13 000 € TTC environ pour la façade sud Economies d'énergies : 15 000 kWh/an, soit 1 500 € par an 3 REMPLACEMENT DE LA CHAUDIERE Le chauffage des locaux est assuré par une chaudière à mazout, sauf pour le rez-de-chaussée de l'ancienne habitation, rénové avec un chauffage électrique. La chaudière date de 1972. Le brûleur a été changé en 1993, avec programmation et sonde extérieure mais sans thermostat intérieur. Le circuit de chauffage, a priori sans boucle, engendre de l’inconfort pour les occupants de certaines classes (trop chaud pour les plus proches, ou trop froid pour les plus éloignées). Des actions à court terme et à moyen terme peuvent être envisagées. A court terme : installer des robinets thermostatiques commandant les radiateurs afin de permettre de régler dans chaque classe Coût d'investissement : 1000 € TTC environ Economies d'énergies : 5 000 à 10 000 kWh/an, soit 400 à 800 € par an A moyen terme : changer la chaudière et refaire le circuit de chauffage, option particulièrement pertinente si la commune concrétise son projet d’extension pour une classe supplémentaire et dans l’optique d’une réhabilitation des deux anciens logements de fonction en logements communaux destinés à la location (pose de sous-compteurs pour ces logements). Deux options sont envisageables : 1. Chaudière fioul à condensation : Coût d'investissement : 7 000 à 10 000 € environ (hors circuit à refaire) Coût de fonctionnement : 5 000 €/an environ pour la totalité du bloc scolaire agrandi + 2 logements (chauffage et eau chaude sanitaire). Interrogation : - évolution du prix du fioul sur les 20 ans de la durée de vie de la chaudière, - énergie fossile et non renouvelable, - mauvais bilan CO2 2.Chaudière automatique à granulés de bois (hors circuit à refaire) : 4 Coût d'investissement : 15 000 à 20 000 € TTC environ (hors circuit à refaire), mais subvention actuelle ADEME/ Région de 50 % du coût pour les communes, Coût de fonctionnement : 3 000 €/an environ pour la totalité du bloc scolaire agrandi + 2 logements (chauffage et eau chaude sanitaire). Avantages : – plus économique annuellement et à long terme, – énergie renouvelable et matière locale (usine de production proche) Contrainte : - nécessite un entretien minimal (décendrage tous les 15 jours à un mois). A voir : - Il purrait être intéressant de demander un pré-diagnostic gratuit au Conseil Général de l'Aude, pour la mise en place d'une chaudière à plaquettes forestières dans le cas d'un "mini" réseau de chaleur avec l'école et les 2 logements. Confort des usagers Les actions à mener dans le cadre de l'amélioration des performances thermiques des bâtiments participent déjà largement à l'amélioration du confort d'hiver, comme d'été, avec notamment une meilleure isolation thermique de l'ensemble. Pour autant, 2 éléments complémentaires peuvent être améliorés. PROTECTION AU SUR-ENSOLEILLEMENT : Un des bâtiments bénéficie d'une façade orientée pratiquement en plein sud. L'architecte a mis en place au moment de la réalisation de l'édifice des avancées horizontales en béton (brise-soleil) dont l'ombre portée permet de lutter contre la surchauffe estivale de cette façade. Nous avons vérifié le bon dimensionnement de ces éléments par rapport à la latitude exacte de l'Aude, et il s'avère que ces dimensionnements sont justes. Les problèmes de surchauffe et d'éblouissement constatés doivent donc intervenir dans leur majorité à l'inter-saison, où le soleil est plus bas et les avancées en béton alors beaucoup moins efficaces. La solution à éviter absolument consiste à placer des stores à l'intérieur du volume, ce qui évite l'éblouissement mais a pour effet de constituer ou d'augmenter l'effet de 5 serre devant le vitrage, non protégé du soleil, et donc de renforcer les surchauffes au lieu de les supprimer. Le seul mode de protection efficace à l'inter-saison consiste à équiper ces façades vitrées de stores extérieurs à lamelles orientables sur guides (protection aux vents) pour éviter le rayonnement direct. Les lames orientables ont l'avantage de permettre un réglage manuel précis en fonction de l'ensoleillement du jour tout laissant passer la lumière naturelle. Ces stores pourraient être avantageusement fixés sous les brises soleils, à une dizaine de centimètres de la façade, afin de bénéficier de la protection à la pluie des lames de béton et d'assurer ainsi une meilleure pérennité des matériaux. Coût d'investissement : 12 000 € TTC environ pour protéger la façade sud, pour un matériel de qualité qui résistera aux conditions extérieures et notamment aux vents violents. LA SURVENTILATION : Dans le mode de construction bio-climatique, le rafraichissement utilise le moins possible les systèmes mécaniques, qui consomment de l'énergie. Ce mode de construction favorise le courant d'air nocturne, permettant d'accumuler la fraîcheur de la nuit, et de rafraichir ainsi naturellement les locaux. Cette option est assez facile à mettre en œuvre et n'engendre pas de surcoût: Il suffit d'intégrer aux châssis vitrés de remplacement des ouvrants étroits et hauts permettant la ventilation naturelle nocturne tout en empêchant la pénétration dans les locaux. Ces éléments doivent être implantés en façade Sud et Nord ou en façade Est et Ouest en fonction de l'orientation du bâtiment. 6 Ce mode de ventilation naturelle a été largement utilisé après-guerre par Le Corbusier notamment, et son fonctionnement simple est très efficace, même dans des zones chaudes comme dans les Alpes-Maritimes où il a construit son "Cabanon". Lame de ventilation verticale équipant la double villa Jaoul à Paris dessinée par Le Corbusier en 1951 7 CAUE11 Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement Commune d’Antugnac Fiche conseil date 02/10/2012 réf 1236010 objet Crèche Les Loupiots Réaménagement de la crèche Les Loupiots Contexte La crèche accueille actuellement 17 enfants dans ses locaux. Elle est située au rez-de-chaussée d’un bâtiment qui abrite la cantine scolaire au 1er étage et partage la cour de récréation avec l’école primaire. Cuisine Maison de l’Architecture et de l’Environnement 28 avenue Claude Bernard 11000 Carcassonne tél 04 68 11 56 20 mél [email protected] et réfectoire actuels de la crèche Cette crèche attend des conseils sur les questions suivantes : l’accès peu fonctionnel au dortoir des grands par le réfectoire et l’exigüité du bureau de la directrice. Les locaux doivent également répondre à une mise aux normes (exigences légales et réglementaires en terme d’hygiène et de sécurité) concernant l’office culinaire. Enfin, la visite sur place a fait ressortir le besoin de réponses concernant des désordres d’ordre acoustique et phonique. 1 CAUE11 Commune d’Antugnac Orientations Dysfonctionnements spatiaux de la crèche En 2000, la crèche avait consulté le CAUE pour l’agrandissement du dortoir et l’aménagement d’un coin réfectoire en vue d’accueillir davantage d’enfants. La mairie - mitoyenne de la crèche - a ainsi mis à disposition une partie de ses locaux : le second dortoir a été créé dans une des salles de la mairie, le réfectoire a quant à lui pris place dans la cour (qui s’étendait sur 60 m2 à l’époque contre 15 m2 aujourd’hui). Les toilettes pour le personnel de la crèche ont également été créé dans le local du chauffe-eau utilisé par la mairie. Aujourd’hui, la crèche souhaite réorganiser les lieux afin de permettre un accès au dortoir des grands sans obligatoirement passer par le réfectoire. Vu la configuration des lieux (la crèche exploite déjà au maximum la surface disponible), il est difficile d’envisager une proposition de réorganisation. Cette question pourrait toutefois être reconsidérée si un nouvel accord avec la mairie permettait de disposer de davantage de surface pour la crèche. D’autre part, le bureau de la directrice est inconfortable et assez peu fonctionnel (manque de place, rangements mal organisés, mauvaise isolation de la porte d’accès au patio). L’espace d’accueil des enfants au rez-de-chaussée (dépôt des poussettes et vestiaires) présente également des difficultés d’usage (encombrement aux « heures de pointe » notamment). La réorganisation spatiale de ces deux espaces pourrait donc s’envisager simultanément comme suit : - réduire l’espace d’entrée au bâtiment en aménageant un passage continu (d’une largeur minimale de 0,80 m) entre la porte d’entrée du bâtiment côté cour d’école et l’accès au patio (ce qui permettrait d’ailleurs de disposer d’un accès direct entre les containers d’ordures stockées dans le patio et la voirie), - déplacer les vestiaires au bout de la circulation d’entrée côté patio, sous les escaliers en les réorganisant de manière rationnelle (casiers installés aux murs, petits bancs en partie basse), - déplacer le dépôt des poussettes soit dans la cour (à l’emplacement dédié au stockage des vélos de la crèche sous le préau : dans ce cadre, une clôture légère peut être installée dans le coin pour ne pas gêner les autres enfants utilisateurs de la cour), soit dans le patio (profitant de l’accès dégagé par la porte située sous l’escalier), - réaménager le bureau en lien avec la salle de la crèche et les vestiaires dans un espace mieux conçu (la cloison créée côté cour d’école pourrait être en partie vitrée pour bénéficier de l’apport de lumière naturelle, les rangements seraient étudiés pour un usage plus fonctionnel). Ainsi, ce bureau ne serait plus tributaire de l’inconfort provenant de l’accès au patio (porte mal isolée sur laquelle il conviendrait d’effectuer des travaux), - réorganiser la pièce principale de la crèche (la proposition jointe offre une dizaine de m2 Plan de l’état existant supplémentaire à l’usage des enfants) en deux espaces : un espace d’entrée contigü au bureau, plus intime pour l’accueil des enfants, et un plus vaste espace dédié aux jeux et activités. Proposition Mise aux normes La crèche fonctionne avec la cantine de l’étage qui prépare les repas pour les scolaires : les plateaux du déjeuner sont livrés à la crèche. La mise aux normes impose que le process des repas suive le principe de « marche en avant ». Pour répondre à cet impératif, la crèche avait envisagé le scénario d’un ascenseur permettant l’accès à la cantine scolaire de l’étage pour les repas de midi, ce qui évitait la réorganisation de l’office culinaire de la crèche et ne nécessitait que le maintien d’une biberonnerie au sein de la crèche. Même si du point de vue des contraintes de sécurité, l’usage d’un ascenseur est envisageable, les allers-retours entre niveaux apparaissent peu pratiques au quotidien pour l’équipe et les enfants. Techniquement, comme le réfectoire et la cuisine de la crèche ne sont pas superposés au réfectoire de l’école à l’étage, la mise en place d’un ascenseur paraît difficile, à moins d’empiéter sur le patio commun à la mairie et à la crèche en rez-de-chaussée. D’autre part, un ascenseur engendre un coût d’installation et d’entretien considérable pour ce type de structure et pour un intérêt limité. C’est pourquoi les orientations qui suivent préconisent de réorganiser la cuisine-réfectoire de la crèche avec la mise en place du principe de « marche en avant ». Cette marche en avant permettra la progression logique des repas à travers les différentes zones de travail depuis l’aire de livraison jusqu’à l’assiette de l’enfant, sans possibilité de retour ni de croisement entre les secteurs propres et les secteurs souillés. Le schéma ci-contre propose l’application du principe attendu pour la crèche à travers un circuit et la distinction des différentes zones. 2 CAUE11 Commune de Antugnac Une alternative simple (mise en œuvre et coût) pourrait être envisagée en fermant l’espace cuisine existant et en maintenant l’espace réfectoire actuel. Le réfectoire : ici, l’accès entre salle de change et réfectoire est condamné. Actuellement, cet accès n’est pas utilisé. Cette fermeture permettrait à l’équipe de disposer d’un linéaire plus important pour du rangement le long du mur et également d’occuper l’espace différemment : cette zone de passage ne serait plus et pourrait donc être mise au bénéfice de l’espace repas, de manière permanente (mobilier pour le repas laissé en place). L’office culinaire : cette proposition permet l’application du principe de marche en avant (aucun croisement entre propre et sale). Une cloison est montée pour séparer la cuisine du réfectoire. Afin de conserver l’apport de lumière du patio vers le réfectoire (en plus de l’ouverture dans le plafond du réfectoire), des vitrages peuvent être envisagés en partie haute de la cloison. De part et d’autre de cette cloison, deux accès distincts desservent réfectoire et cuisine. En ce qui concerne la réorganisation de la cuisine, le plan suggéré ci-après propose : - un accès livraison sur la gauche de la cuisine avec zone de stockage (frais et sec en bleu) à proximité de la baie existante, - une zone intermédiaire de préparation des aliments (en violet), - et enfin un espace de plonge-poubelles en fin de parcours (en orange) sur la droite avec accès direct sur le patio pour déposer les ordures dans les containers (qui ensuite peuvent être sortis sur la voirie soit en passant par la mairie, soit par les vestiaires réaménagés sous l’escalier). Par mesure d’hygiène, les plans de travail de la zone de préparation-cuisson devront être en inox. Cuisine Réfectoire PATIO Salle de change Plan de l’état existant Principe d’aménagement proposé Vue existante Proposition Vue existante Proposition Vue existante Proposition Coupe de principe d’aménagement Les croquis proposés ci-contre laissent percevoir l’ambiance des lieux à terme. Il s’agit de dessins de principe (la proposition de la partie vitrée est arbitraire : un bandeau vitré peut par exemple être envisagé sur toute la longueur de la cloison en partie haute). 3 CAUE11 Commune d’Antugnac Correction acoustique et isolation phonique Le réfectoire au 1er étage présente des désagréments du point de vue du bruit : les enfants qui y déjeunent sont dans un brouhaha important et les bruits et chocs sur le sol se propagent dans la salle principale de la crèche au niveau inférieur. INTÉRIEUR n io - La fibralith est une première solution : à moindre coût, elle apporte une correction acoustique déjà satisfaisante. Les panneaux résistants aux chocs, constitués de longues fibres enrobées de ciment, peuvent rester apparents, être peints ou recevoir un enduit traditionnel. x fle Ré EXTÉRIEUR Absorption Concernant la correction acoustique à apporter pour le confort des enfants qui déjeunent, les murs existants sont une des causes de réverbération puisqu’ils réfléchissent directement le bruit à l’intérieur de la salle de réfectoire («réflexion» sur le schéma ci-contre). Un matériau poreux installé sur les murs, comme la fibralith ou le plâtre perforé, permettrait d’absorber ce bruit («absorption») et d’atténuer l’écho. Tra n sm issi on Principe de propagation du bruit - Une autre solution de revêtement intérieur est le plâtre perforé acoustique. Ces plaques posées sur des tasseaux permettent d’excellentes corrections acoustiques. Exemple à Saint-Paulet (11) Exemple à Sigean (11) (modèle Delta Aléatoire/Knauf) L’isolation phonique entre le réfectoire du 1er étage et la crèche est également une question posée. Deux solutions existent : isoler sur le sol du 1er étage ou sous le plafond du rez-de-chaussée. Isoler sur le sol comporte un inconvénient majeur : la surélévation du plancher engendré par ces travaux impliquera le détalonnage systématique des portes (recoupe des bas de portes) et également la reprise d’escalier pour récupérer le niveau du sol du 1er étage. C’est pourquoi l’isolation sous le plafond de la crèche est mieux adapté à ce cas de figure, d’autant que la hauteur sous plafond à cet endroit est très confortable. La solution ci-contre propose donc la pose d’un sous-plafond isolant : un faux plafond acoustique performant qui occupe une épaisseur d’environ 20 cm. Une double plaque de plâtre est montée sur suspentes acoustiques et surmontée d’un panneau souple de fibre de bois. Une lame d’air est laissée audessus du panneau de fibres. Attention toutefois, le résultat rique de n’être pas parfaitement satisfaisant en raison des transmissions latérales par les parois verticales. Il faudrait alors, en plus du plafond, doubler les parois pour réaliser une désolidarisation complète. Source : L’isolation phonique écologique , Jean-Louis Beaumier Concernant la salle principale de la crèche, la crèche se confronte également à des soucis d’inconfort acoustique. A noter que des travaux de reprise du révêtement de sol sont envisagés. Il serait judicieux de profiter de cette opportunité pour choisir un revêtement de sol en linoléum, matériau naturel au coût de mise en oeuvre abordable qui ne dégage pas de produit nocif (contrairement à d’autres sols plastiques) et qui, pour certains modèles, permettent un amortissement acoustique intéressant. Par exemple, le modèle Marmorette acoustic -marque Armstrong distribution Gerflor- obtient un fort amortissement acoustique (jusqu’à 18 dB de réduction des bruits de choc grâce à une sous-couche liège). L’opération pourrait ainsi jouer coup double et apporter un confort acoustique intéressant à l’occasion. Le présent document a uniquement pour objet de permettre au maître d’ouvrage d’apprécier la faisabilité de ces travaux et de juger de leur opportunité. Si une décision de réalisation est retenue, il conviendra de choisir un maître d’œuvre qui, sur la base d’un programme bien défini, pourra fournir un projet avec une estimation et mener à bien l’opération. 4 CAUE11 Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement Fiche conseil d’aide à la décision Commune de Rustiques date 25/10/2013 réf 13113155 objet Rénovation école Projet de rénovation énergétique de l’école élémentaire Contexte Monsieur le Maire de Rustiques et son équipe ont sollicité le CAUE pour être conseillés afin d’améliorer la performance énergétique de l’école élémentaire. Ils envisagent de faire réaliser des travaux pour assurer un meilleur confort thermique aux élèves et aux enseignants et pour réduire les consommations de chauffage. Etat des lieux L’école élémentaire est située, à l’entrée du village, à l’intersection entre l’avenue de l’Europe et le chemin de la Pège. Le bâtiment est de plain-pied, excepté sur la partie ouest, où un logement de fonction a été construit au premier étage. Depuis sa construction, dans les années 1960, peu de travaux visant à améliorer la performance énergétique du bâti et les économies d’énergie ont été menés. La raréfaction des énergie fossiles et l’augmentation constante du coût des énergies obligent à adopter des comportements économes et à rénover énergétiquement le patrimoine bâti. Maison de l’Architecture et de l’Environnement 28 avenue Claude Bernard 11000 Carcassonne tél 04 68 11 56 20 mél [email protected] localisation du site à l’échelle du village Vue de l’école à l’intersection entre le chemin de la Pège et l’avenue de l’Europe 1 CAUE11 Commune de Rustiques Orientations L’efficacité de l’enveloppe est le premier poste à étudier afin de s’assurer d’une rénovation thermique efficace. Elle dépend en particulier de la qualité et de la performance des parois opaques (murs et toiture) et de celles vitrées (menuiseries) dans la réduction des déperditions thermiques. Adapter nos comportements Limiter le gaspillage En suivant le scénario NégaWatt, le choix d’un mode de chauffage efficace et performant et l’installation d’un système de production d’énergie renouvelable viennent ensuite dans la logique de travaux. Réduire la consommation pour un même service Utiliser les énergies renouvelables Schéma du scénario Néga Watt - association Negawatt : www.negawatt.org Isolation de la toiture La toiture d’un bâtiment est sa zone la plus déperditive. Il est donc important de faire un état des lieux de la qualité actuelle de l’isolation en toiture. En cas de désordres (tassement, non homogénéité, présence de rongeurs, infiltration d’eau, …), l’isolation doit être enlevée afin de préparer un support sain et homogène. Un nouvel isolant est alors installé. Pour assurer un bon confort d’hiver, son épaisseur doit garantir, au minimum, une résistance thermique de 7m2K/W. Le confort d’été est également un paramètre essentiel à prendre en compte dans le choix d’un isolant. Pour cela il doit être suffisamment dense (densité > 40kg/m2) pour retarder l’entrée de la chaleur dans le bâtiment. La laine de bois (25 à 30cm) ou la ouate de cellulose (30 à 35cm), sont deux matériaux isolants proposant les caractéristiques décrites précédemment. Le coût moyen de 30cm de ouate de cellulose insufflée dans des combles perdus est d’environ 25€.HT/m2. Si son état actuel est bon, il peut être conservé. Une épaisseur d’isolant complémentaire doit alors être posée afin d’atteindre les performances (résistance thermique et densité) décrites précédemment. L’installation d’un nouvel isolant sur un système déjà existant nécessite une bonne qualité de mise en œuvre afin de ne pas venir créer de désordres (risque de condensation). Isolation des murs Une isolation thermique par l’extérieur (ITE) permet, en plus de modifier l’esthétique de la façade, d’améliorer considérablement la performance de l’enveloppe. Cependant cette intervention est relativement coûteuse (150 à 300€/m2) et elle nécessite une attention particulière au niveau de chaque menuiserie et particularité de façade afin de supprimer les ponts thermiques résiduels. Une isolation thermique par l’intérieur (ITI) peut également être envisagée. Cette solution est un peu moins onéreuse que l’ITE mais elle implique une diminution de la surface intérieure des salles de classe et leur immobilisation durant la durée des travaux Le bâtiment de l’école est de plain-pied avec de larges surfaces vitrées, il est plus judicieux dans un premier temps de privilégier l’amélioration de la performance des vitrages plutôt que l’isolation des murs. Cependant, des enduits correctifs (enduit chaux/chanvre, …) de quelques centimètres d’épaisseur (3 à 6) peuvent être projetés sur les murs intérieurs et extérieurs. Ils n’ont pas les mêmes caractéristiques que celles d’une isolation mais ils permettent de limiter un peu les déperditions. Ils améliorent le confort thermique notamment en intérieur avec un revêtement chaleureux et modifient les esthétiques des parois. Ils peuvent être une alternative intéressante à l’ITE ou l’ITI car moins onéreux et beaucoup plus facile à mettre en œuvre. La solution choisie ne doit pas venir perturber la structure et l’équilibre des murs actuels. Coupes schématiques Isolation thermique par l’intérieur pont thermique en nez de dalle Vue en plan : zoom sur la lisaison mur - fenêtre Isolation thermique par l’extérieur suppression du pont thermique Isolation thermique par l’extérieur création de ponts thermiques résiduels : ex : au niveau des percements et menuiseries 2 CAUE11 Commune de Rustiques Vues en plan : zoom sur la lisaison mur - fenêtre Traitement des ponts thermiques résiduels réduction du pont thermique résiduel ex : isolation mince des tableaux de fenêtres supression du pont thermique résiduel ex : position de la menuiserie au nu extérieur du mur Menuiseries Les menuiseries de l’école datent de son année de construction, elles sont en bois et en simple vitrage. Il est nécessaire de remplacer dans en premier temps celles des salles de classe car elles génèrent un inconfort important, l’effet paroi froide, malgré leur exposition plein sud. De nouvelles menuiseries installées, en double ou en triple vitrage, devraient limiter les déperditions et l’effet paroi froide. La déperdition maximum de ces fenêtres (Uw) ne doit pas dépasser 1,6W/m2K. Etant exposés au sud, il est important de tenir compte du facteur de transmission solaire (Sw) des vitrages choisis. Il traduit la capacité de la vitre à transmettre l’énergie solaire arrivant sur la paroi. Plus il est important et plus la quantité d’énergie transmise est grande, c’est-à-dire, les apports solaires gratuits pour se chauffer. Il est compris entre 0 et1. Le double vitrage permet en moyenne des économie de chauffage d’environ 10 % mais il améliore fortement le confort des usagers. La nature des menuiseries dépend de l’esthétique et de la qualité thermique voulues. Le bois est le matériau présentant les meilleures caractéristiques thermiques comparé à l’aluminium,sans rupteur de pont thermique, et au PVC. Aussi pour rester en cohérence avec le bâti, nous vous conseillons de choisir des menuiseries en bois, identiques à celles actuelles. Définition : effet «paroi froide» L’effet « paroi froide » est ressenti lorsqu’un individu se situe à proximité d’un élément froid (ex : menuiserie simple vitrage). La température qu’il va apprécier ne sera pas celle de l’air environnant mais la moyenne entre celle de l’air et celle de la paroi froide. Pour améliorer le confort thermique et éviter de surchauffer les pièces, il est important de supprimer cet effet. Volets Les volets limitent considérablement les déperditions thermiques en hiver. Il est donc important de les conserver et des fermer en fin de journée. En été, ils assurent également une protection solaire extérieure efficace contre l’éblouissement et les surchauffes. Actuellement ces volets sont difficilement manipulables. Deux solutions sont envisageables, leur maintenance ou leur changement. Leur conservation et leur entretien est le choix le plus économique et qui conserve l’état actuel extérieur du bâtiment. Si le choix de les changer est pris, pour garantir la qualité architecturale du bâti et ne pas venir dénaturer sa façade, il est conseillé de choisir le même type de volet que celui existant. Les coffres de volets roulants, en plus de réduire la surface de vitrage et donc les apports en lumière naturelle dans les salles de classe, viendraient brouiller la composition existante de la façade. Chauffage La chaudière actuelle fonctionne au fioul, énergie fossile dont le coût ne cesse d’augmenter. Elle est ancienne et ses performances sont limitées. Pour réussir la rénovation énergétique du bâtiment, il est important de privilégier un système de production et de diffusion de chaleur efficace, répondant aux besoins des usagers et économe. Le chauffage central et le réseau existant assurent une distribution de chaleur égale dans l’ensemble des espaces et une diffusion principalement par rayonnement. Ce mode d’échange thermique est efficace, économe et agréable pour chauffer les espaces. Définitions : les échanges thermiques conduction : échange de calories entre corps en contact direct convection : échange de calories au moyen d’un fluide intermédiaire tel que l’air ou l’eau rayonnement : transfert thermique de nature électromagnétique qui ne nécessite aucun vecteur intermédiaire Schéma : les principes de base des échanges thermiques Extrait du livre : l’isolation thermique écologique (p.20) de JP. Oliva et S. Courgey, EditionsTerre Vivante, 2010 3 CAUE11 Commune de Rustiques La production de chaleur (d’eau chaude circulant dans le circuit) peut être réalisée grâce à différents systèmes et sources d’énergie. La chaudière à condensation permet de réduire d’environ 10% à 20% les consommations d’énergie par rapport à celle actuelle. Elle nécessite de conserver la source fioul ou de se raccorder au gaz naturel. Dans les deux cas, le mode de chauffage dépend directement des énergies fossiles. La chaudière bois est adaptées pour des grands volumes et des puissances de chauffe importantes (supérieures à celles d’un maison individuelle). Elle est une solution pertinente dans le cas d’une école et d’un logement. Son coût d’achat est plus important que celui d’une chaudière à condensation mais celui de la matière première est quand à lui nettement inférieur et les prévisions d’augmentation sont moins alarmistes. La pompe à chaleur (PAC), même si elle fonctionne à l’électricité, est également une solution intéressante si la source de « prélèvement » de la chaleur, ou de captage des calories, est constante. En effet, la performance d’une PAC dépend principalement de la différence de température entre la source où s’effectue le prélèvement des calories et le fluide que l’on souhaite chauffer ainsi que des variations de cette différence. Une PAC qui utilise les calories de l’air extérieur pour chauffer l’eau circulant dans le circuits des radiateurs sera moins performante que celle utilisant les calorie du sol. La température du sol est quasiment constante toute l’année contrairement à celle de l’air qui varie fortement au cours de la journée et des saisons. En plus de l’achat de la PAC, il est nécessaire de prévoir un forage suffisamment profond et donc coûteux pour réaliser un système de géothermie efficace. 1. La chaleur prélevée à l’extérieur est transférée au fluide frigorigène qui se vaporise. 2. Le compresseur électrique aspire le fluide frigorigène vaporisé. La compression élève la température du fluide frigorigène. 3. Le fluide frigorigène cède sa chaleur à l’eau du circuit de chauffage, à l’eau sanitaire ou directement à l’air du lieu à chauffer. Le fluide frigorigène se condense et revient à l’éat liquide. 4. Le détendeur abaisse la pression du liquide frigorigène qui amorce ainci sa vaporisation. Schéma de fonctionnement d’une pompe à chaleur Extrait du Guide ADEME : « Installer une pompe à chaleur » Quelque soit le mode de production de chaleur choisi, il est essentiel qu’il soit adapté au réseau de diffusion existant. Energie renouvelable La mise en place de panneaux solaires photovoltaïques permet une production d’énergie. Le choix de la vente de l’électricité créée est plus intéressant financièrement. L’auto-consommation reste limité au secteur isolé, sans accès direct au réseau de transport d’électricité. Les panneaux photovoltaïque doivent être orientés au sud pour un meilleur rendement. Il est important de vérifier l’existence d’éventuels masques (ombres portées de bâtiments voisins ou de végétation) qui viendraient également diminuer l’efficacité de ce système. Le panneau photovoltaïque est un élément comme un autre du vocabulaire architectural et, à ce titre son intégration au bâti doit contribuer à enrichir l’imaginaire de tous ceux qui se préoccupent de la qualité architecturale et paysagère. Le guide Capteurs Solaires, intégration architecturale dans le bâti, co-rédigé par le STAP, le CAUE de l’Aude, la CAPEB et Pôle Energie 11, est un document qui vous aidera et vous accompagnera. Guide Capteurs solaires Intégration architecturale dans le bâti Le présent document a uniquement pour objet de permettre au maître d’ouvrage d’apprécier la faisabilité de ces travaux et de juger de leur opportunité. Si une décision de réalisation est retenue, il conviendra de choisir un maître d’œuvre qui, sur la base d’un programme bien défini, pourra fournir un projet avec une estimation et mener à bien l’opération. 4 CAUE11 Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement Fiche conseil d’aide à la décision CdC Piémont d’Alaric Problèmes thermiques de l’espace culturel Le Chai date 28/03/2014 réf 13110068 objet Thermique de l’espace culturel Etat des lieux Les problèmes relevés lors de la visite sur place sont essentiellement des problèmes de surchauffe d’été dûs à l’espace réalisé en polycarbonate qui joue le rôle de serre sur toute la longueur de la façade EST du bâtiment. Dès les premiers rayons de soleil, la serre monte en température sans possibilité de créer un courant d’air suffisant pour l’évacuer (les impostes au dessus des fenêtres sont insuffisantes). Cette chaleur emprisonnée se répand ensuite vers la médiathèque et les zones de travail sans possibilité là encore de l’évacuer : les fenêtres de toit sont sur châssis fixes. Salle de spectacles LT Air chaud Médiathèque Salle d’expositions Air chaud Serre LT Entrée Toilettes Accueil Améliorer le confort thermique Les pistes de travail émises par pôle énergie 11 pour améliorer le confort peuvent être reprises. Toutefois, il est regrettable que les qualités thermiques du bâtiment d’origine n’aient été prises en compte au moment de sa restauration. Aujourd’hui, quels que soient les travaux envisagés, ils ne permettront pas d’atteindre les performances qu’il était possible d’atteindre au départ. Maison de l’Architecture et de l’Environnement 28 avenue Claude Bernard 11000 Carcassonne tél 04 68 11 56 20 mél [email protected] 1 CAUE11 Protéger la serre La seule façon efficace pour éviter les surchauffes est de supprimer le rayonnement direct sur la toiture en polycarbonate et les vitrages. Pour cela il faudrait mettre en place une structure légère qui permettrait de tendre des toiles ou voiles d’ombrage et qui viendrait au dessus du toit de la serre. Les exemples ci-contre montrent que les solutions sont multiples et peuvent apporter une réelle valeur ajoutée à l’ensemble. Dans le cas du chai, c’est peut-être l’occasion d’apporter une touche de fantaisie à ce bâtiment très austère, en décalage avec sa fonction culturelle et artistique. Aussi il serait souhaitable de confier ces travaux à un maître d’œuvre et/ou d’associer à cette réflexion une école d’architecture avec une école d’arts sous la forme d’un concours d’idée. Cette ombrière pourrait être prolongée jusqu’au parking de l’espace culturel pour accompagner et guider les visiteurs d’un zone à l’autre. Ventiler la serre Les ouvertures existantes ne sont pas suffisantes pour ventiler efficacement la serre. La création d’entrées d’air au nord et au sud permettra d’abaisser la température. Côté nord de la serre, l’idéal serait de créer des prises d’air dans l’allège de la fenêtre, ou mieux encore de remplacer la fenêtre par une porte équipée d’un volet à claire voie (il est nécessaire que l’air puisse aussi circuler la nuit). Côté sud par contre, il serait souhaitable d’ouvrir l’imposte de la porte de façon à créer une ventilation transversale. Ces dispositions pourraient être complétées par un extracteur d’air si elles étaient insuffisantes, l’idée étant de faire circuler l’air dans la serre dans la journée pour éviter qu’il ne monte en température. Pour plus d’efficacité tous ces aménagements devront être pensés pour fonctionner la nuit de façon à profiter de la fraîcheur pour refroidir le bâtiment dans son ensemble. Il est également indispensable de modifier les fenêtres de toit dans la médiathèque de façon à pouvoir les ouvrir pendant la nuit et évacuer la chaleur accumulée. Il serait pertinent de faire appel à un thermicien spécialiste en bioclimatique qui pourra vous aider dans le choix et le dimensionnement des dispositifs à mettre en place. CdC Piémont d’Alaric Saragosse, Espagne : Ombrières sur le site de l’exposition universelle sur l’eau Saragosse, Espagne Nîmes : Esplanade Charles De Gaulle : Maître d’œuvre Alain Marguerit Ouverture des fenêtres de toit Ouvrir la serre au nord et au sud pour créer un courant d’air Le présent document a uniquement pour objet de permettre au maître d’ouvrage d’apprécier la faisabilité de ces travaux et de juger de leur opportunité. Si une décision de réalisation est retenue, il conviendra de choisir un maître d’œuvre qui, sur la base d’un programme bien défini, pourra fournir un projet avec une estimation et mener à bien l’opération. 2