Diagnostic Update Octobre 2010

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Diagnostic Update Octobre 2010
Octobre 10
Diagnostic
Update
Votre cas clinique
Un cas de trichomonose et de giardiose félines
Hypothèses diagnostiques
L’âge de l’animal, le caractère chronique ou récidivant de la diarrhée, la présence occasionnelle de sang dans les selles et l’échec
de traitement aux corticoïdes orientent vers une entéropathie chronique plutôt d’origine infectieuse.
Dr. vét David Monpeyssen
31190 Auterive
Signalement et motif de consultation
Elior est un chaton Bengal Silver de 7 mois présenté en consultation en Juin 2010 pour une diarrhée intermittente.
Examens complémentaires
Des selles sont prélevées afin de réaliser une recherche exhaustive des principaux agents infectieux rencontrés lors des diarrhées
du chat, en particulier les virus et les protozoaires flagellés.
Un bilan diarrhée PCR du chat est ainsi demandé au Laboratoire
IDEXX Alfort.
Anamnèse et commémoratifs
Elior est correctement vacciné contre le coryza, le typhus et la leucose. Le dernier rappel de vaccin a eu lieu il y a quelques jours.
Depuis mars 2010, Elior présente de nombreux épisodes de
diarrhées, plus ou moins marqués, accompagnées parfois de
vomissements. A chaque fois l’état général est bon à très bon.
Les selles sont semi-formées à liquides avec parfois la présence
de sang. Malgré des traitements anti-infectieux et antiparasitaires,
ainsi qu’une alimentation hypoallergénique, les diarrhées sont récidivantes.
En l’absence de réalisation d’une biopsie digestive - qui aurait permis d’exclure une maladie inflammatoire de type lymphoplasmocytaire ou éosinophilique - un traitement immunosuppresseur aux
corticoïdes est réalisé, sans succès.
Examen Clinique
Elior présente toujours une diarrhée intermittente. A l’examen clinique, la palpation abdominale révèle un épaississement des intestins. L’état général est très bon. L’examen clinique ne révèle pas
d’autre anomalie.
Agents pathogènes recherchés :
Bilan Diarrhée RealPCR™ IDEXX Chat
• Tritrichomonas fœtus
• Giardia spp.
• Cryptosporidium spp.
• Toxoplasma gondii
• Salmonella spp.
• Clostridium perfingens (gène entérotoxine A)
• Coronavirus félin (FeCoV)
• Parvovirus félin (panleucopénie)
La recherche est positive pour 3 agents pathogènes : Parvovirus
félin, Tritrichomonas fœtus et Giardia spp.
Diagnostic
Du fait qu’Elior présente un bon état général et qu’il vient d’être
récemment vacciné contre le typhus, la positivité du test PCR au
Parvovirus félin est attribuée au dernier vaccin réalisé.
L’examen des selles par PCR permet donc de confirmer une diarrhée infectieuse à Tritrichomonas fœtus et à Giardia spp.
Traitement et suivi
L’animal reçoit un traitement spécifique pour chacun de ces deux
agents pathogènes, ainsi qu’un complément nutritionnel pour la
flore intestinale :
• StomorgylND 10 (métronidazole, spiramycine) :
1,5 comp/j pendant 1 mois.
• Trichorex ND (ronidazole): 1 mesurette/ 400 mL d’eau
pendant 15 jours.
• FortifloraND pendant 2 mois.
En accord avec la propriétaire, il est décidé de d’abord traiter Elior
pour sa giardiose, et ensuite de passer au traitement de la trichomonose.
Pendant le traitement de la giardiose, Elior est apathique et mange très peu.
Son poids passe de 3.8 kg à 3.5 kg. En fin de traitement, il est
noté une amélioration passagère des selles: 3 jours de selles dures, puis de nouveau un aspect de type bouse.
Après 3 jours de pause, le traitement au TrichorexND est instauré.
Malgré l’acidité de l’eau, il continue à boire régulièrement et supporte très bien le traitement.
Il retrouve progressivement un très bon appétit et passe à 4.1
kg. Elior est en pleine forme et la consistance des selles s’est
nettement améliorée.
Comme c’est souvent le cas, le suivi attentif et motivé de la propriétaire a joué un rôle important dans le succès du traitement.
Discussion
Des parasites flagellés intestinaux très proches
Ce cas est intéressant car il présente une diarrhée infectieuse à
deux protozoaires flagellés différents, mais très proches l’un de
l’autre.
La morphologie (forme de type trophozoïte) et la taille de Giardia spp. et de Tritrichomonas fœtus sont en effet assez similaires.
Dans les deux cas la transmission de la maladie est oro-fécale.
Les localisations des parasites se situent dans le tractus digestif
avec une préférence pour le gros intestin pour Tritrichomonas
fœtus et l’intestin grêle pour Giardia spp (plus rarement dans le
gros intestin).
Mais aussi très différents
Le diagnostic de ces deux maladies infectieuses repose sur
l’anamnèse, les signes cliniques et la détection des parasites
dans les selles.
Si la giardiose est une maladie parasitaire assez bien connue depuis longtemps et facilement traitée, ce n’est pas le cas de la
trichomonose féline dont la connaissance est plus récente.
La différence importante entre ces deux agents pathogènes réside dans leur sensibilité aux traitements anti-protozoaires. Si
Giardia spp est très sensible aux anti-protozoaires classiques, Tritrichomonas fœtus est résistant à ces molécules. Toutefois une
étude récente a mis en évidence l’efficacité d’un traitement au
ronidazole (30 mg/kg PO 2 fois par jour, pendant 2 semaines).
Ce traitement est efficace pour stopper les signes de diarrhée et
pour éliminer le protozoaire.
Des difficultés liées au traitement
L’utilisation du ronidazole est difficile et ne dispose pas d’AMM
en France chez le chat, mais uniquement chez les pigeons. Il est
donc nécessaire d’avertir le propriétaire à ce sujet. Il a été reporté
des effets secondaires, en particulier des troubles nerveux tels
qu’agitation, tremblements, léthargie, anorexie, ataxie, et hypersensibilité au bruit. Ces effets ne sont néanmoins pas fréquents.
Quelques données générales sur la trichomonose
féline
Tritrichomonas fœtus, l’agent de la trichomonose du chat, est en
fait l’agent causal de la trichomonose génitale bovine, responsable de troubles de la reproduction chez les bovins.
La pathogénicité de ce parasite a été récemment démontrée chez
le chat.
Bien que la prévalence réelle de Tritrichomonas fœtus soit réellement inconnue avec précision, une étude récente américaine réalisée sur 117 chats provenant de chatteries a mis en évidence un
taux d’infection de plus de 30%.
L’infection touche surtout les jeunes chats de moins d’un an,
mais les chats plus âgés peuvent aussi être infectés.
Après une infection expérimentale ou naturelle, le jeune chaton
présente des diarrhées chroniques et récidivantes du colon. Un
portage asymptomatique est également possible. Parmi les facteurs déclenchant la maladie, on trouve le stress environnemental, une déficience immunologique, mais surtout la densité de la
population.
Sans traitement, le chat reste infecté en permanence. La diarrhée peut stopper spontanément, mais les chats présentent souvent des épisodes récurrents de diarrhée après un stress. L’état
général est souvent bon, mais la fréquence de défécation est
augmentée avec des selles plus liquides, qui peuvent contenir du
sang et/ou du mucus.
Quels sont les chats devant être testés pour Tritrichomonas fœtus?
En priorité les jeunes chatons issus de collectivités avec des diarrhées chroniques, suspects d’être infectés par Giardia spp, en
particulier si les traitements classiques anti-infectieux sont inefficaces.
Quels sont les outils diagnostiques pour détecter les
chats infectés par Tritrichomonas fœtus ?
Le diagnostic d’une infection à Tritrichomonas fœtus peut se faire
sur un examen direct des fèces au microscope ou par coproculture sur un milieu bien spécifique. La première méthode présente
néanmoins une faible sensibilité (14%) et une faible spécificité
(confusion possible avec Giardia spp.). Les spécimens doivent en
outre être fraîchement prélevés. La deuxième méthode présente
des inconvénients liés aux difficultés d’interprétation, à la nécessité d’utiliser des échantillons récents et à un délai de résultat pouvant aller jusqu’à 11 jours.
L’ADN de Tritrichomonas fœtus peut être amplifié à partir de fèces
par PCR. Il s’agit de la méthode la plus sensible de détection
dans ces échantillons. Cette méthode est plus pratique que la
culture et le délai de résultat est également plus court. La conservation des prélèvements est également plus simple car l’ADN est
relativement stable à température ambiante.
Ce qu’il faut retenir de ce cas.
• Les co-infections lors de diarrhées félines ne sont pas rares.
•Lors de suspicion du caractère infectieux d'une diarrhée, il est
nécessaire de réaliser une recherche étiologique exhaustive.
•La PCR est une technique simple et fiable pour le diagnostic
étiologique des diarrhées infectieuses du chat.
•Penser à Tritrichomonas fœtus lors de diarrhées félines
chroniques ne répondant pas aux traitements classiques.
Bilan Diarrhée RealPCR™ IDEXX Chat
•Tritrichomonas fœtus
•Giardia spp.
• Cryptosporidium spp.
•Toxoplasma gondii
•Salmonella spp.
•Clostridium perfingens (gène entérotoxine A)
•Coronavirus félin (FeCoV)
•Parvovirus félin (panleucopénie)
Quels sont les avantages des Bilans Diarrhées
IDEXX ?
• Détecter de nombreux agents pathogènes à parti d’un seul spécimen de selles.
• Outil complet pour identifier plus rapidement et précisément les
agents infectieux impliqués dans les diarrhées canines et félines.
Attention, à l’exception des suivis d’élevages, ces bilans ne doivent pas être utilisés en tant que tests de dépistage chez les
animaux en bonne santé.
Focus
Les Bilans PCR Diarrhées canins et félins
des Laboratoires IDEXX
Pourquoi réaliser des tests PCR en présence de
diarrhées ?
Il faut d’abord rappeler que les diarrhées sont un motif de consultation très fréquent. Bien que souvent négligée, la recherche
d’agents infectieux à l’origine des diarrhées reste utile et importante car elle permet de cibler le traitement étiologique.
Généralement ce type d’examen n’est que trop rarement effectué.
Si les traitements anthelminthiques et antibiotiques de large spectre sont entrepris en première intention, la diarrhée peut persister.
Si la démarche n’est pas couronnée de succès, des biopsies intestinales sont parfois entreprises pour poser un diagnostic définitif et enfin instaurer un traitement spécifique.
Au final, il n’est pas rare d’observer un mécontentement du propriétaire et la santé de l’animal compromise, suite à:
•L’échec du traitement ;
•La diarrhée récurrente ou persistante ;
•L’absence de diagnostic définitif ;
•Une dépense de traitement inutile.
Quelle est la composition des Bilans Diarrhées
RealPCR™ IDEXX chiens et chats ?
Bilan Diarrhée RealPCR™ IDEXX Chien
•Giardia spp.
•Cryptosporidium spp.
•Salmonella spp.
•Clostridium perfingens (gène entérotoxine A)
•Coronavirus entéritique canin
•Parvovirus canin 2
•Maladie de carré
Quelles sont les indications des
Bilans PCR Diarrhées ?
1. Identifier les agents pathogènes pouvant causer ou contribuer
aux diarrhées canines et félines.
2. Poser un diagnostic à temps et initier un traitement adapté.
3. Outil de surveillance et de suivi de certaines populations canines et félines (élevages, chatteries, etc.).
4. Identifier certaines zoonoses afin de minimiser le risque d’exposition.
Comment doit-on interpréter les résultats ?
• Toujours à la lumière de l’anamnèse, de l’examen clinique, des
vaccins et des autres résultats de laboratoire
• Par exemple, un résultat Parvovirus PCR positif chez un chiot
de 3 mois avec des vomissements aigus, une diarrhée sanguinolente et une leucopénie est très diagnostique d’une entérite à
parvovirus.
• A l’inverse, un résultat Coronavirus PCR positif chez un chien de
5 ans correctement vacciné avec une diarrhée chronique intermittente, un bon appétit et une bonne santé apparente traduit
probablement un simple portage; d’autres examens seront donc
nécessaires pour déterminer la cause de la diarrhée. Mais ce
chien peut déjà être considéré comme un excréteur chronique
de coronavirus, donc comme une source d’infection pour les
autres chiens.
En pratique, que faut-il envoyer ?
• Matériel nécessaire: 5 g de fèces (1 mg minimum) dans un
flacon stérile ; garder au frais.
• Limites:
- les tests PCR ne permettent pas de détecter les porteurs «
silencieux », en particulier s’ils n’excrètent pas activement les
agents pathogènes.
- un résultat négatif peut être dû au traitement, à l’apparition de
nouvelles souches (en particulier parvovirus) ou un nombre
d’agents pathogènes inférieur à la limite de détection du test.
• Délai: 3 j en moyenne (2-4j).
Les deux tableaux suivants présentent la liste des agents pathogènes fécaux recherchés dans les bilans diarrhées RealPCR™
IDEXX canins et félins et résument ces caractéristiques essentielles pour chaque agent :
• Signes cliniques fréquents
• Prévalences rapportées dans la littérature et observées à partir
des résultats des bilans diarrhées RealPCR™ sur une période
de 5 mois
• Signification clinique d’un résultat PCR et risque de zoonose
• Autres tests diagnostiques complémentaires en cas de résultats
positif
• Traitements recommandés
Il est intéressant de constater que les données de prévalence
extraites de la littérature pour la plupart des organismes sont similaires à celles observées par IDEXX. Les différences peuvent
provenir de la nature des populations animales étudiées et des
tests diagnostiques utilisés pour détecter les agents pathogènes
dans ces études.
Agents pathogènes recherchés dans les Bilans Diarrhées RealPCR™ IDEXX
Clostridium
perfingens (gène entérotoxine A)
Salmonella spp.
Cryptosporidium spp.
Giardia spp.
Tritrichomonas fœtus
Type
Bactérie Gram +
Bactérie Gram +
Coccidie
Protozoaire
Protozoaire
Espèces
Chien, Chat
Chien, Chat
Chien, Chat
Chien, Chat
Chat
Signes cliniques
· Diarrhée aigue / chronique / intermittente IG
et GI
· Diarrhée canine nosocomiale 1
· Diarrhée hémorragique
(chiens)
· Fièvre / sepsis
· Anorexie, diarrhée
(hémorragique
ou pas), vomissements, perte de
poids
Diarrhées
· aiguë
· chronique
· intermittente IG et GI
Diarrhées
· aiguë
· chronique
· intermittente IG
et GI
· Diarrhée chronique ou
récurrente du GI
Prévalence
(littérature)
· 7% - 14 % chez chiens
non diarrhéiques 1,2
· 41% chez chiens diarrhéiques 1,2
· 0% - 1.9% chez
animaux non diarrhéiques 3,4
· 0% - 1.4% chez
animaux diarrhéiques 3,4
· 7.3% des chatons 5
· 4.7% des chats errants 6
· 3% – 10% Etude prévalence PCR chiens 7,8
· En général 8% des
chiens 9
· 36%-50% chiots 9
·jusqu’à 100% des
chiens dans refuges
& chenils 9
· En général 4% des
chats 9
· 9.8% des chats de
refuge 6
· 31% chats de race
d’élevage 10
· 31% des chats de race
d’élevage 10
· 14.4% des chats avec
diarrhée en Angleterre 11
Prévalence
IDEXX
RealPCR b
· 39% des chiens
· 37.8% des chats
· 0.1 % des chiens
· 0.4% des chats
· 6% des chiens
· 5.4% des chats
· 8.3% des chiens
· 5.1% des chats
· 9.2% des chats
Signification
clinique de la
détection
· Détection probablement
significative c
· Pas de risque de
zoonose
· Détection probablement significative c
· Risque de zoonose
· Détection significative d
· Risque de zoonose
· Détection significative d
· Risque de zoonose
· Détection significative d
· Pas de risque de
zoonose
Autres tests
diagnostiques
recommandés
·R
enforcer un résultat
positif du gène de
l’entérotoxine A de
C. perfringens par un
test ELISA détectant
l’entérotoxine 2,f
· Culture et sensibilité
Traitements
· Ampicilline / amoxicilline
· Métronidazole
· Tylosine
· Résistance aux tétracyclines
·Régime riche en fibres
· Controversé
· Seulement si maladie systémique
· Fluoroquinolones,
chloramphénicol,
triméthoprime /
sulfamides et amoxicilline
· Traitement souvent
inefficace
· Azithromycine
· Tylosine
· Paromycine (Attention:
néphrotoxique)
· Fenbendazole
· Febentel /praziquantel /pyrantel
(Drontal® Plus)
· Métronidazole
(moins efficace)
· Ronidazole 12
(attention, pas d'AMM)
Toxoplasma gondii
Coronavirus entéritique canin a
Coronavirus félin
(FeCoV)
Parvovirus
canin 2 a
Virus Panleucopénie féline a
Maladie de Carré a
Type
Coccidie
Virus ARN
Virus ARN
Virus ADN
Virus ADN
Virus ARN
Espèces
Chien, Chat
Chien
Chat
Chien
Chat
Chien
Signes cliniques
· Habituellement
asymptomatique
· Diarrhée de l’IG
« auto-limitante »
· Signes cliniques
typiquement
légers en l’absence
de coinfection
· Diarrhée aiguë
quelquefois précédée de vomissements
· Présence ou absence de fièvre
· Entérite à Coronavirus: diarrhée
transitoire, légère,
vomissements
· PIF: fièvre, perte
de poids, anorexie
· sèche: gastroentérite possible
avec constipation, diarrhée
chronique; uvéite,
signes neurologiques, etc.
· liquide: épanchements, ascites
· Anorexie aiguë,
diarrhée (hémorragique ou pas),
vomissements,
déshydratation
· Fièvre, sepsis
· Anorexie aiguë,
vomissements,
déshydratation,
avec ou sans diarrhée
· Fièvre, sepsis
· Forme légère:
symptômes
respiratoires: toux,
jetage
· Formes systémiques: fièvre
· Forme respiratoire:
toux, jetage
· Forme gastro-intestinale: anorexie,
vomissements,
diarrhée
· Forme neurologique: convulsions,
myoclonies, ataxie
Prévalence
(littérature)
0.9% des fèces de
chats 13
· 15%-26% animaux
de compagnie 14
· 59.3% des chiens
de refuge sans diarrhée 15
· 73.3% des chiens de
refuge avec diarrhée
· jusqu’à 80% des
chats d’élevage,
de refuge,
d’appart. 16
· Environ 25% des
chats d’appart.
avec 1-2 chats
et chats de ville
(ext.) 16
· aucune donnée
publiée
· prévalence
élevée chez les
jeunes chiots ou
non vaccinés
avec symptômes
correspondants
19.2 % des chats
avec diarrhée à la
clinique LudwigMaximillians (Univ.
Munich) 18
· aucune étude
publiée
· probablement
élevée chez les
jeunes chiots ou
non vaccinés avec
signes cliniques
appropriés dont
gastro-intestinaux
Prévalence
IDEXX
RealPCR b
0.5 % des chats
0.6% des chiens
60.2 % des chats
3.5% des chiens
3.2% des chats
1.2% des chiens
Signification
clinique de
la détection
· Peut être non
significative e
· Risque élevé de
zoonose pour les
femmes enceintes
· Risque de
zoonose pour les
personnes immunodéprimées
· Peut être non significative e
· Pas de risque de
zoonose
· Peut être non
significative e
· Probablement
pas une cause de
diarrhée
· Indique les porteurs chroniques
· Pas de risque de
zoonose
· Significative d
· Pas de risque de
zoonose
· Significative d
· Pas de risque de
zoonose
· Significative d
· Pas de risque de
zoonose
Autres tests
diagnostiques recommandés
·E
LISA IgG et
IgM si présence
de signes extra
intestinaux
· Détection des
porteurs chroniques avec test
PCR FeCoV sur
fèces 1f/sem pdt
4 sem 17
· Si PIF suspectée : résultat PCR
positif sur liq. biol.
en faveur
NFS: leucopénie
souvent fréquente
NFS: leucopénie est
fréquente
· NFS: lymphopénie
(fréquente)
· Radio thoracique
en présence de
signes respirtoires
Traitements
· Clindamycine
(préféré)
· Combinaison
pyriméthamine sulfamides
· Rarement indiqué
en cas de signes
gastro-intestinaux
· Aucun traitement
efficace sur la PIF;
traitement symptomatique
· Symptomatique
· Symptomatique
· Traiter les infec·T
raiter les infections
tions secondaires
secondaires
· Symptomatique
·Identifier et traiter les
infections secondaires ou associées
IG : intestin grêle
GI : gros intestin
a : La vaccination avec un vaccin vivant modifié peut entrainer des résultats positifs plusieurs semaines après
la vaccination.
b : Données IDEXX sur des tests RealPCR réalisés sur 918 prélèvements de chiens et 944 prélèvements de
chats collectés sur une période de 5 mois.
c : La détection est probablement significative : l’agent pathogène peut être la cause des signes cliniques
observés, ou contribue aux signes cliniques ou peut indiquer un état de portage.
d : La détection est significative : l’agent pathogène est probablement la cause des signes gastro-intestinaux
observés.
e:L
a détection n’est pas significative : l’agent pathogène n’est probablement pas la cause des signes
gastro-intestinaux observés.
f : sur prélèvements frais
· Symptomatique
· Anticonvulsifs en
cas de crise
· Traiter les infections secondaires
Diagnostic
Update
Références
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Franck Guetta, DVM
Reference Laboratory Medical Associate
Directeur de la publication
Laboratoire IDEXX Alfort
Laboratoire IDEXX Alfort
17 Allée Jean-Baptiste Preux
94 140 Alfortville
Tél : 0 810 433 999 (01 43 53 83 00)
Fax: 0 810 433 990
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