Télécharger la plaquette Production d`eau chaude solaire
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Production d’eau chaude solaire Exemples bourguignons Crédit photo : Mairie de Saint-Benin-d’Azy On entend souvent dire que la Bourgogne est peu ensoleillée et que les jours de soleil en hiver ne suffisent pas à couvrir nos besoins en énergie. Il est pourtant intéressant de savoir, que sur une année, on peut récupérer en moyenne 500 kWh avec un mètre-carré de capteur thermique orienté au sud, soit l’équivalent de l’énergie contenue dans 50 litres de fioul et couvrir jusqu’à 60% des besoins d’eau chaude sanitaire ou industriellle. La vraie question est de savoir si les besoins en eau chaude à faible température (inférieure à 65°C) peuvent être couverts, sur une grande partie de l’année, par une énergie renouvelable et gratuite : la réponse est généralement « OUI » ! Si le solaire nécessite des capteurs, un système de stockage et un système d’appoint pour couvrir les besoins en cas de journées à faible ensoleillement, il présente des avantages en termes d’économie d’énergie fossile et d’utilisation pertinente d’une énergie locale, renouvelable, disponible gratuitement sur tout le territoire et avec zéro émission de gaz à effet de serre. Questions préalables pour réussir son projet... Mes besoins d’eau chaude sont-ils importants entre mars et octobre ? Y a-t-il un suivi des consommations d’eau chaude ? Y a-t-il un projet, une opportunité de rénovation de l’installation dans les mois à venir ? Quelle énergie sera remplacée, combien me coûte-t-elle ? Hors période de chauffage, le solaire me permettra-t-il d’arrêter la production classique ? Existe-t-il un emplacement, exposé au sud, où installer mes capteurs ? Cet emplacement est-il proche du lieu de stockage de mon eau chaude ? Les incontournables pour un projet d’eau chaude solaire collective ou industrielle Une étude sérieuse avant de se lancer A partir d’un besoin d’environ 700 litres d’eau chaude par jour (représentant environ 20 m² de capteurs), une étude de projet, permettant de vérifier la faisabilité technique et économique, est vivement recommandée. Cette étude peut être aidée à hauteur de 50 à 70% de son coût. Prévoir un suivi des performances Souvent oubliés en raison d’un surcoût important, les équipements de comptage des consommations d’eau chaude et d’énergie produite par le solaire permettront un suivi rigoureux des performances sur le long terme. Comment ça marche ? Les différents capteurs : - les capteurs non vitrés ou capteurs souples : ils sont adaptés pour répondre à une production estivale d’eau chaude à une température d’environ 30°C/40°C. Ces capteurs très simples sont constitués de matériaux plastiques souples (moquette solaire) ou rigides, sans vitrage ni isolation. Ils conviennent généralement pour couvrir économiquement les besoins de piscines extérieures. Ils sont en général posés sur un sol stabilisé et ils doivent être vidangés en hiver. Crédit photo Mairie de Saint-Bénin-d’Azy - les capteurs vitrés : ce sont les capteurs les plus courants, ils sont constitués d’une face vitrée permettant l’élévation de température (effet de serre), d’une plaque métallique recouverte d’un revêtement sélectif absorbant (absorbeur) où circule de l’eau glycolée qui transfère les calories vers un échangeur ou un ballon de stockage et d’une face arrière avec une isolation thermique. - les capteurs sous-vide : ils se présentent sous forme de tubes transparents, le principe étant la circulation d’un fluide caloporteur dans un absorbeur. Grâce au vide d’air dans le tube, on obtient des températures élevées et à puissance égale, la surface à installer est moindre par rapport à des capteurs vitrés. Le stockage du solaire Le fluide, qui circule en boucle dans les capteurs, sert de convoyeur de la chaleur vers le lieu de stockage. Ce fluide cède sa chaleur soit via un échangeur à plaques relié au ballon de stockage, soit via un serpentin intégré dans le ballon de stockage. La taille du ballon est liée au volume d’eau chaude que l’on souhaite utiliser par jour. A noter dans le cas des piscines, c’est le bassin de natation qui sert directement de stockage. Le système d’appoint Le système d’appoint doit pouvoir couvrir 100% des besoins d’eau chaude lors d’un ensoleillement insuffisant ou lors d’une opération de maintenance sur l’installation. En fonction de la taille de l’insallation, le système d’appoint sera soit couplé au ballon solaire soit séparé du ballon solaire (à partir de 20 m² de capteurs). Dans tous les cas, il est important d’adapter le schéma hyraulique de l’installation aux besoins du maître d’ouvrage. Les schémas les plus simples sont les plus éprouvés et garantissent un bon fonctionnement de l’installation. Stockage solaire avec échangeur sur la boucle solaire Crédit : ADEME Echangeur optionnel à partir de 20 m² Distribution de l’Eau Chaude Sanitaire Départ bouclage ECS Retour bouclage ECS Ballon solaire Ballon d’appoint Eau froide Energie d’appoint Circuit solaire Arrivée Eau froide En savoir plus... De nombreux sites web apportent des précisions sur la conception et le dimensionnement des installations, ainsi que sur les aspects techniques, juridiques et fiscaux. Il est utile de les consulter pour suivre l’actualité. Syndicat des énergies renouvelables : www.enr.fr Association des professionnels de l’énergie solaire ENERPLAN : www.enerplan.asso.fr (cf. rubrique « énergie solaire thermique ») Plateforme interprofessionnelle sur l’eau chaude solaire collective : www.solaire-collectif.fr Référencement des matériels solaires thermiques domestiques : www.o-solaire.fr Portail des installateurs d’énergies renouvelables (cf. QualiSol - appellation recommandée par l’ADEME) : www.qualit-enr.org ADEME Bourgogne : www.bourgogne.ademe.fr EXEMPLE A SUIVRE Production d’eau chaude solaire dans une industrie : SANOFI-AVENTIS À QUÉTIGNY (21) Fin 2008, à l’occasion d’un projet de rénovation globale de son système de production et de distribution d’eau chaude industrielle, sanofi-aventis a lancé une étude de faisabilité pour la mise en place d’une installation solaire thermique et un audit complet de leur système de production et de distribution d’eau chaude. La solution solaire a été retenue et 150 m² de capteurs vitrés ont été installés en juin 2009. Ils assurent une couverture de 48 % des besoins du site pour le lavage des sols des salles de production et du matériel de production. Descriptif de l’installation ‘‘ Utilisation : eau chaude industrielle (lavage des sols et des matériels) Surface de capteurs : 150 m² Type de capteurs : 65 capteurs vitrés de marque ESE installés sur châssis en toiture terrasse (orientation Sud et inclinaison à 45° par rapport à l’horizontale) Stockage solaire : 2 ballons de 5 000 litres soit 10 000 litres Production solaire annuelle (estimation étude) : 93 000 kWh soit 617 kWh par m² de capteurs Taux de couverture (estimation étude) : 48% Système d’appoint : gaz naturel (chaudière à hydro- accumulateur de 4 000 litres) Investissement : 194 051 € HT Aides financières : 55% soit 108 000 € par le programme Fonds Chaleur 2009 (ADEME) Économie annuelle : 4 650 € HT (base : gaz à 0,05 € / kWh) - (estimation ADEME) Temps de retour : 41 ans hors subventions / 18 ans avec subventions CO2 évité par an : 24 tonnes (base : 206 g/kWh) Prix de revient du kWh solaire (investissement divisé par 20 années de production) : 0,10 € hors subventions / 0,06 € avec subventions Bertrand HELIOT, Responsable maintenance générale sanofi-aventis « Notre groupe est engagé très concrètement dans le développement durable et c’est un investissement important pour l’avenir que nous venons de réaliser. Le temps de retour de l’opération est de l’ordre d’une quinzaine d’années avec les aides obtenues. C’est certes un peu long pour un industriel mais c’est en termes de préservation des ressources non renouvelables qu’il faut apprécier cette réalisation. L’opération a été bouclée en seulement 7 mois, 3 mois d’étude et 4 mois de travaux. Nous sommes très satisfaits du solaire, il nous permet d’économiser environ la moitié de l’énergie nécessaire au chauffage des 12 000 litres d’eau à 60°C que nous utilisons chaque jour. C’était opportun de le faire au moment du renouvellement de notre équipement de production et nous sommes fiers de cette réalisation qui est la plus importante en Bourgogne pour la production d’eau chaude solaire. » Une partie des 65 capteurs vitrés installés en toiture-terrasse de l’établissement de Quétigny (crédit photo : sanofi-aventis) EXEMPLE A SUIVRE Production d’eau chaude solaire dans un établissement touristique : « LA MÉTAIRIE » À MÉZILLES (89) En Puisaye, près du chantier médiéval de Guédelon et du château de Saint-Fargeau, la ferme de la Métairie accueille des groupes d’enfants et d’adultes pour des stages pédagogiques ou des séjours de découvertes notamment sur l’environnement. En 2006, lors de la construction d’un bâtiment d’hébergement, les propriétaires ont installé un chauffe-eau solaire. Très satisfaits, ils ont équipé le bâtiment principal avec une seconde installation solaire en 2009, à l’occasion de travaux de modification de la chaufferie, supprimant l’utilisation du fioul au profit de plaquettes forestières (bois déchiqueté) produites localement. Descriptif de l’installation Utilisation : eau chaude sanitaire Surface de capteurs : : 29 m² au total - Bât.1 (hébergement ) : 19,8 m² - Bât.2 : habitation / restauration : 9,2 m² Type de capteurs : inclinaison à 45° par rapport à l’horizontale - Bât.1 : capteurs vitrés de marque Buderus installés en toiture, orientation Sud - Bât.2 : capteurs vitrés de marque Viessmann installés en toiture, orientation Sud-ouest Stockage solaire : Bât.1 : ballon de 1 000 litres / Bât.2 : ballon de 500 litres Production solaire annuelle (estimation 2010) : Bât.1 : 9 870 kWh / Bât.2 : 4 600 kWh TOTAL : 14 470 kWh soit 500 kWh par m² de capteurs Taux de couverture : environ 60 % des besoins annuels pour les 2 bâtiments Système d’appoint : Bât.1 : ballon électrique 500 litres Bât.2 : chaudière à bois (raccordée au ballon solaire) Investissement : 26 520 € HT dont Bât.1 : 16 920 € HT / Bât.2 : 9 600 € HT Aides financières : 40 % soit 10 727 € dont Bât.1 : 6 767 € et Bât.2 : 3 960 € par les programmes PREMED 2006 et PECB 2009 (ADEME - Conseil régional) Économie annuelle (estimation 2010) : 870 € HT (base : 0,06 €/kWh) Temps de retour : 30 ans hors subventions / 18 ans avec subventions CO2 évité par an : 580 kg par an (base : 40 g/kWh) Prix de revient du kWh solaire (investissement divisé par 20 années de production) : 0,09 € hors subventions / 0,055 € avec subventions Philippe SAVOURE, ‘ Propriétaire de la ferme pédagogique de Mézilles « Notre établissement étant ouvert de mars à octobre, il nous a semblé très judicieux d’utiliser l’énergie solaire relativement abondante pendant cette période. Nous avons réalisé une première installation en 2006 lors de la construction d’un bâtiment d’hébergement de 29 lits avec 19,8 m² de capteurs. En 2009, très satisfaits de cette première expérience, nous avons équipé un second bâtiment avec 9,2 m² de capteurs supplémentaires lors du remplacement d’une chaufferie fioul par une chaudière automatique à bois déchiqueté. Nous produisons gratuitement 100 % de nos besoins en eau chaude de juin à août. De plus, cela présente l’avantage d’arrêter complètement la chaudière bois pendant cette période. Nous cherchons aujourd’hui une solution pour assurer une partie du chauffage des locaux avec le surplus disponible lors de journées froides et ensoleillées. Même si les investissements sont importants, il nous paraît cohérent d’avoir fait ce choix sans attendre que les ressources énergétiques non renouvelables manquent ou deviennent financièrement inabordables. Nos équipements sont aussi utilisés au niveau pédagogique pour sensibiliser les groupes d’enfants que nous recevons. » A gauche, le bâtiment d’hébergement et ses 19,8 m² de capteurs A droite, le bâtiment d’habitation et de restauration et ses 9,2 m² de capteurs (crédit photo : Philippe SAVOURE) EXEMPLE A SUIVRE Production d’eau chaude solaire dans un équipement communal : La piscine de la Communauté de Communes du Pays Clayettois à La Clayette (71) La solarisation de piscines extérieures permet des économies de fonctionnement importantes avec un investissement très raisonnable. C’est la garantie d’une facture énergétique peu élevée et le plaisir de se baigner dans une eau chauffée avec une énergie locale et renouvelable. En 2007, la Communauté de Communes du Pays Clayettois (CCPC) a installé l’équivalent de la surface de ses bassins en capteurs solaires non vitrés posés au sol (moquette solaire) pour assurer un chauffage « éco-logique » de ses bassins et en est très satisfaite. Descriptif de l’installation Utilisation : chauffage de piscine Surface de capteurs : : 432 m² Type de capteurs : capteurs souples non vitrés (moquette solaire) de marque Giordano posés sur sol stabilisé Stockage solaire : bassins extérieurs de 25x12 m et 12 x 10 m (équipés de couvertures isolantes) et pataugeoire Production solaire annuelle (estimation 2010) : 160 000 kWh soit 370 kWh par m² de capteurs (pour 100 jours d’ouverture moyenne annuelle) Taux de couverture : pratiquement 100% des besoins annuels (lié à l’ensoleillement de l’année) Système d’appoint : réchauffeurs électriques (existants) Investissement : 122 540 € HT (capteurs et raccordement) Aides financières : 50% soit 61.270 € par le programme PREMED 2006 (ADEME - Conseil régional) Économie annuelle (estimation 2010) : 8 000 € HT (base : électricité à 0,05 €/kWh) Temps de retour : 15 ans hors subventions / 7,5 ans avec subventions CO2 évité par an : 6,4 tonnes par an (base : 40 g/kWh) Prix de revient du kWh solaire (investissement divisé par 20 années de production) : 0,04 € hors subventions / 0,02 € avec subventions Bernard BAJARD, ‘‘ Vice-président de la CCPC en charge des équipements sportifs « Depuis 2002, date du transfert de la gestion de la piscine municipale de La Clayette à la Communauté de Communes, nous avons cherché des solutions pour baisser son coût de fonctionnement. En 2006, nous avons réalisé des travaux pour réduire les pertes d’eau et mis en place les couvertures isolantes des bassins. En 2007, suite à la visite d’autres piscines équipées dans notre département, nous avons installé les capteurs solaires. Nous en sommes très satisfaits car, pendant la période d’ouverture de fin mai à début septembre, ils assurent, selon l’ensoleillement de l’année, pratiquement 100% de nos besoins. Globalement nous avons réduit de 75% la consommation d’électricité de la piscine. Nous sommes passés de 283 800 kWh en 2005 à 71 160 kWh en 2010. Avec l’entreprise Veolia, qui assure l’ensemble de la maintenance de la piscine, nous n’avons, à ce jour, rencontré aucun problème particulier. La durée de vie de l’installation étant estimée à une quinzaine d’année, nous allons pouvoir rembourser aisément l’investissement tout en ayant la satisfaction de participer à la lutte contre le changement climatique. » FONCTIONNEMENT PISCINE SOLAIRE - SCHEMA DE PRINCIPE Moquette solaire posée au sol Piscine Filtre Énergie d’appoint 432 m² de capteurs souples posés au sol chauffent les bassins (crédit photo : Communauté de Communes du Pays Clayettois) EXEMPLE A SUIVRE Production d’eau chaude solaire dans l’habitat social : Les 7 pavillons locatifs de Mâcon-Habitat à Dompierre-Les-Ormes (71) En 2009, avec la volonté d’avancer dans les constructions économes en énergie, le bailleur social Mâcon-Habitat a bâti 7 pavillons locatifs (5 T4 et 2 T5) à ossature bois intégrant des chauffe-eau solaire. Avec 12 cm de laine de verre dans les murs, 30 cm en plafond, des menuiseries à double vitrage et une ventilation double flux avec récupération d’énergie, ces pavillons dépassent la réglementation thermique en vigueur (RT 2005) et bénéficient d’un gain de 34% sur les consommations de référence pour les T4 et de 37% pour les T5. Les chauffe-eau solaire couvrent 60% des besoins en eau chaude sanitaire. Descriptif de l’installation Utilisation : eau chaude sanitaire Surface de capteurs : : 4,6 m² par pavillon soit 32,2 m² au total Type de capteurs : capteurs plan vitrés de marque Viessmann avec intégration en toiture (orientation Sud +20° ou +15° selon les pavillons et inclinaison à 20° par rapport à l’horizontale) Stockage et appoint par pavillon : ballon solaire de 300 litres avec appoint par résistance électrique intégrée Production solaire annuelle (estimation étude) : 13 520 kWh pour les 7 pavillons Pour un T4 = 1 840 kWh soit 390 kWh par m² de capteurs (base 160 litres par jour à 60°C) Pour un T5 = 2 160 kWh par pavillon soit 460 kWh par m² de capteurs (base 200 litres par jour à 60°C) Taux de couverture (estimation étude) : environ 60 % des besoins annuels Investissement : 26 465 € HT soit 3 780 € HT par pavillon Aides financières : 70% soit 18 510 € dont 15 870 € (60%) par le programme PECB 2008 (ADEME - Conseil régional) et 2 640 € (10%) par le Conseil général 71 Économie annuelle (estimation étude) : environ 205 €/an pour un T4 et 240 €/an pour un T5 (base : électricité à 0,10 €/kWh) Temps de retour : il n’y a pas de temps de retour sur l’investissement pour MACON-HABITAT car c’est le locataire qui bénéficie des économies réalisées, sinon il serait de 18 ans hors subventions (5,4 ans avec subventions) CO2 évité par an : 550 kg par an au total pour les 7 pavillons (base : 40 g/kWh) Prix de revient du kWh solaire (investissement divisé par 20 années de production) : 0,10 € hors subventions / 0,03 € avec subventions ‘‘ Patrice HUGOT, Directeur Général de Mâcon Habitat « C’est bien sûr dans une démarche globale de maîtrise de l’énergie que s’inscrit le recours à l’énergie solaire. Cette solution prend sa valeur si elle est associée à un ensemble de solutions économes en énergie sans réduction du confort. Les prix de l’énergie deviendront de plus en plus sensibles et c’est avec une vision d’avenir que nous avons fait ce choix. Si l’on veut maîtriser les charges annuelles de nos locataires, à terme il paraît envisageable que le reflexe « chauffe-eau solaire » trouve sa place, pour une grande part, dans toute construction neuve. Dans notre région, à raison d’un ratio optimal Les 7 pavillons locatifs équipés de chauffe-eau solaire (crédit photo EURL MULOT Eric) d’environ 1 m² de capteur installé par occupant, on peut réaliser en moyenne une économie d’énergie de 50 à 60% sur l’année pour la production d’eau chaude sanitaire. Même si l’investissement, avant subventions, est élevé, cette opération montre notre volonté concrète et appliquée à notre domaine d’activité, d’aller vers un développement durable et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. » Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie Direction régionale Bourgogne 1C, boulevard de Champagne - Tour Elithis BP 51562 21015 DIJON CEDEX Téléphone : 03.80.76.89.76 Courriel : [email protected] www.bourgogne.ademe.fr Pour plus d’information Lilian GENEY [email protected] © ADEME Bourgogne janvier 2012 // Rédactionnel Green Coaching Communication // Mise en page ADEME Bourgogne // Photos Olivier Perrenoud (photo d’ambiance) / ADEME Bourgogne Contact