Dossier de presse
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DOSSIER DE PRESSE 13 JAN. 16 JAN. 2016 MER. JEU. VEN. | 20H SAM. | 16H masculines Chorégraphie Héla Fattoumi, Eric Lamoureux Viadanse – CCN Franche-Comté Avec | Marine Chesnais Sandrine Kolassa Johanna Mandonnet Clémentine Maubon Alissa Shiraishi Nele Suisalu Francesca Ziviani Création sonore | Eric Lamoureux Collaboration | Jean-Noêl Françoise Régie son | Thomas Roussel Création lumières | Xavier Lazarini Régie lumières | Jérôme Houles Conception costumes Elise Magne, Héla Fattoumi Réalisation costumes Sylvia Crine, Annaïg Le Cann Collaboration artistique | Stéphane Pauvret Photo : Anne de Gelas DANSE AVEC FAITS D’HIVER FESTIVAL DANSE PARIS 159 AVENUE GAMBETTA | 75020 PARIS RÉSERVATIONS | 01 43 64 80 80 | WWW.LETARMAC.FR Contact presse | David Sultan – [email protected] | 01 40 31 20 58 – 06 30 99 38 56 1 INFORMATIONS Chorégraphie | Héla Fattoumi, Eric Lamoureux Avec | Marine Chesnais, Sandrine Kolassa, Johanna Mandonnet, Clémentine Maubon, Alissa Shiraishi, Nele Suisalu, Francesca Ziviani Création sonore | Eric Lamoureux Collaboration | Jean-Noêl Françoise Régie son | Thomas Roussel Création lumières | Xavier Lazarini Régie lumières | Jérôme Houles Conception costumes | Elise Magne, Héla Fattoumi Réalisation costumes | Sylvia Crine, Annaïg Le Cann Collaboration artistique | Stéphane Pauvret Remerciement Mégane Giraud Production Centre Chorégraphique National de Caen / Basse-Normandie (CCNC/BN) Coproduction Arsenal - Metz en scènes, Norrlandsoperan (SE), Mâcon-Scène Nationale, Théâtre de Caen, Moussem.eu (BE) avec le soutien du programme culture de l’union européenne INFORMATIONS PRATIQUES mercredi, jeudi, vendredi à 20h, samedi à 16h 12€ à 25€ | Abonnement 12€ et 16€ Durée 1h15 3 bis Saint-Fargeau 61 et 96 Saint-Fargeau C’est possible aussi 3 Gambetta (7 minutes de marche) T3b Adrienne Bolland 177 et 121 av. Gambetta 11 Porte des Lilas 211 av. Gambetta 60 Pelleport-Gambetta 161 av. Gambetta (ça descend tout seul) Alissa, Clémentine, Johanna, Francesca, Marine, Nele et Sandrine. Sept corps, sept danseuses dans la pénombre. Séduisantes, provocantes, attirantes, désirantes. Féminines. Elles sont là, concupiscentes, lascives et alanguies comme se doivent les mauresques, les odalisques et les baigneuses... orientales. Mais l’une fait du jogging, l’autre une série de pompes, elles fument le cigare, se tapent dans les mains. Et au-delà de l’apparence, elles insinuent le doute, le trouble et la complexité. Elles sont onctueuses, sensuelles ou vulgaires, avec leurs jupes minimales, dans leurs pauses suggestives, sous les lumières tamisées et le rouge criard. 159 avenue Gambetta | 75020 Paris Pour venir jusqu’à nous RÉSUMÉ Elles sont soumises à l’observation clinique et au regard voyeur, mais elles pratiquent les jeux virils, les arts martiaux et ont le geste vainqueur. Plus tard, ailleurs, elles se livrent dans une nudité entraperçue, en sous vêtements, dans la transparence d’une lumière blanche... Poupées de magazines et de revues... occidentales. C’est élégant et subtil comme une interrogation fragile, une question suspendue, un instant d’incertitude sublimé. Avec ces belles et rebelles, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux se jouent du stéréotype, déjouent le cliché et lèvent le voile. Contact presse David Sultan – [email protected] | 01 40 31 20 58 – 06 30 99 38 56 2 Complexes, ambiguës... Masculines. 3 DU TROUBLE DANS LE GENRE Héla Fattoumi et Eric Lamoureux proposent à sept danseuses de performer les féminités et explorent les potentialités expressives du corps au-delà des simples artifices assignés au féminin. Imaginant un espace vide surplombé de sept caissons lumineux faisant référence au «plafond de verre»*, ils affublent sept interprètes d’un arsenal de postiches capillaires et autres prothèses corporelles – que ne renieraient pas Cindy Sherman ou ORLAN – pour produire un paysage féminin d’une inquiétante homogénéité. Chorégraphiant les transformations et les délitements de cette construction charnelle idéalisée, ils font sourdre et déjouent les effets les plus pernicieux et aliénants des stéréotypes accolés aux femmes. Des odalisques du XIXème siècle synthétisées par le peintre Jean-Dominique Ingres dans son Bain turc en passant par les Mauresques posant, muettes et nues, pour les cartes postales coloniales jusqu’aux représentations les plus contemporaines de la poupée sexuelle, c’est avec une certaine ironie qu’ils dévoilent une véritable fabrique à clichés. Par le biais de ces représentations, ils mettent à nu la défiguration de toute une frange de l’humanité par une autre et proposent, en réponse à cette mascarade de la fascination érotique du regard masculin, une horde de sept rebelles. Relevant presque littéralement les coffres lumineux qui constituaient de véritables barrières symboliques, les sept belles jusqu’alors horizontalisées et lascives vont ainsi déployer une geste frondeuse et expressive. Et à l’inverse, des compositions gestuelles combatives vont laisser place à des danses de bassins aux balancés aguicheurs. Elles font osciller le féminin et le masculin avec impétuosité pour tenter de s’éloigner de toute binarité. 4 Pour mettre du trouble dans le genre et dans l’utopie de faire disparaître ses diktats, puissent-elles être libres de jouer de tous les écarts possibles semblent nous dire Héla Fattoumi et Eric Lamoureux. BIOGRAPHIE Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/ LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1re œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale. Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husais : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes 5 du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla (Biennale de Lyon, 1998) Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11e promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ». Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 ; Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’« homosensualité » dans le monde arabomusulman ; Just to dance... (Espace des Arts de Chalonsur-Saône 2010 ; Tokyo), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Berlin, Tunis, Bruxelles, Malmö, Oslo...), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (ésam de Caen, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari lors de la 6e édition du Festival Danse d’Ailleurs ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée. Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Marrakech, Théâtre National de Chaillot) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et l’orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture. Ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl. Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des BeauxArts de Caen pour une Flânerie chorégraphique. Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon. Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC. En décembre 2014, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux sont nommés à la direction du Centre Chorégraphique national (CCN) de FrancheComté, ViaDanse. Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent 6 7 HÉLA FATTOUMI ET SON «TABLEAU» D’INGRES Bernard MAGNIER : Comment avez-vous découvert la danse ? Héla FATTOUMI : Je danse depuis l’âge de 5 ans. J’ai eu la chance de traverser toutes les catégories de danse. J’ai démarré avec la liberté de la danse rythmique puis éprouvé la rigidité et les douleurs du classique et, à l’adolescence, j’ai été attirée par l’érotisation des corps avec la danse jazz. Ce n’est qu’à 18 ans que la danse contemporaine m’a ouvert à un monde inconnu, celui de la création à travers des ateliers d’improvisation et de composition. Puis la rencontre avec des chorégraphes de l’époque effervescente et stimulante des années 80 a fait le reste… Vous souvenez-vous du premier spectacle de danse que vous avez vu ? Oui, c’était en 1983. J’ai encore en mémoire cette première fois où je suis allée au Théâtre de la Ville à Paris pour voir un spectacle de celle qui pour moi était une parfaite inconnue, Lucinda Childs, et plus encore le mouvement minimaliste qui caractérisait son travail… Magnifique mais terriblement répétitif ! «LA SCÈNE… UN HORS-LE-MONDE OXYGÉNANT» De votre première fois sur scène ? Je n’ai pas de souvenir marquant… Je suis passée des studios de danse aux plateaux de théâtre tout en douceur et sans grande difficulté. Au fond, je pense que la scène est un espace qui m’a toujours été familier dans lequel je me sens bien et, plus le temps passe, plus je le vis comme «un hors-le-monde oxygénant». Quels sont les chorégraphes qui ont compté dans votre parcours de création ? Je me rappelle surtout des premières pièces d’Anne Teresa de Keersmaeker, la fougue, l’exaltation, la précision des interprètes. Et de celles de Diverrès et Montet pour le mystère, l’urgence, la beauté radieuse qui émanaient de leurs pièces. Les grands spectacles qui vous ont marquée ? Nelken de Pina Bausch. Le plateau du Théâtre de la Ville jonché d’oeillets, la musique de Schubert, La jeune fille et la mort. Un choc émotionnel et esthétique. 8 9 «DE L’HORIZONTALITÉ IMMUABLE À LA VERTICALITÉ CONQUÉRANTE» Comment est né ce spectacle ? Masculines est le troisième volet d’un triptyque dédié aux représentations des femmes du monde arabo-musulman. Les deux premiers volets, Manta et Lost in Burqa, interrogent le corps féminin dans sa disparition derrière des burqas ou un voile intégral. À l’inverse pour Masculines, nous sommes repartis d’une autre image des femmes orientales, celle inscrite dans l’inconscient collectif, forgée par la littérature et la peinture orientalistes qui les représentent souvent nues et alanguies. Aviez-vous des images précises (tableaux, sculptures, films, photographies, spots publicitaires) lors de la conception de ce spectacle ? Lesquelles ? Nous sommes partis du chef d’œuvre d’Ingres, Le Bain Turc, tondo qui met en scène des odalisques voluptueuses et lascives. Peut-on dire que vous avez voulu dénoncer le cliché ? Dépasser le cliché ? Sublimer le cliché ? Nous nous sommes amusés avec les interprètes à reprendre ce tableau et à le déconstruire en le faisant évoluer vers des représentations de femmes d’aujourd’hui. L’enjeu de la pièce a été de partir de ces sept femmes alanguies au sol, exposées dans une horizontalité immuable, pour progressivement les redresser dans une verticalité conquérante. L’apparition récurrente du tableau opère une transformation du groupe qui tend vers l’affirmation d’une émancipation. Cette émancipation advient quand le tableau ne devient qu’une énergie vitale sans contour et sans catégorie de genre. «UNE CHORÉGRAPHIE EN DUO» Comment écrit-on en duo (homme/ femme) un tel spectacle ? Comme tous les spectacles que nous cosignons avec Éric Lamoureux depuis 25 ans ! Nous n’avons pas de méthode préétablie. Pour autant, nous nous rendons compte que de pièce en pièce, la méthode est de faire émerger un processus spécifique pour chacune de nos créations. Par exemple pour Masculines, la thématique sociétale a induit une recherche et une imprégnation forte de sociologues, anthropologues issus du champ des Gender studies, des expériences d’activistes liés aux féminismes occidentaux et orientaux. Cette matière tamisée et filtrée devient la du temps de travail en studio. Cette phase initiale de collectage d’éléments ressources (écrits, sons, images) se conjugue avec des temps de recherche dans l’espace par la mise en jeu de nos propres corps. 10 Quand arrive le temps de répétition avec notre équipe, alors, tout se passe à deux voix, à deux corps, à deux têtes, dans une fluidité surprenante. Ce qui ne veut pas dire que nous soyons toujours d’accord mais c’est dans ce dialogue de nos pensées en mouvement que réside cette création hybride qui produit toujours de l’imprévisible ! Y a t-il des éléments qui appartiennent plus à l’un qu’à l’autre ? De fait, on ne peut répondre à cette question car toute idée préalable de démarcation ou assignation des rôles est incompatible avec notre conception de la bicéphalité créative telle qu’on la pratique. In fine, pour cette pièce, il se trouve qu’Éric a conçu et signé la musique ; quant à moi, l’implication dans la création des costumes et l’accessoirisation des corps a été passionnante. Comment avez-vous élaboré ce spectacle ? La chorégraphie étaitelle très écrite au préalable ? Le travail du plateau a t-il été au contraire déterminant ? La première partie du spectacle qui correspond à l’exposition des clichés est très écrite. Les différentes séquences ont été bâties à partir d’improvisations demandées aux interprètes qui performent avec distance et ironie. Dans la deuxième partie, les danses chorales ont été travaillées à partir de matériaux dansés proposés par Eric et moi. L’interprétation de ces danses tient sur une écoute et à une respiration commune. Faire front ensemble. Les différents soli qui jalonnent la pièce délivrent chacun une parole singulière qui s’appuie sur une part d’improvisation cadrée laissée aux interprètes. De manière générale pour l’ensemble de la pièce et quel que soit le mode de composition choisi pour les séquences, nous avons fait un travail sur l’expressivité des visages amenant les interprètes à passer du sourire éthéré aux grimaces grotesques. Imaginez-vous un spectacle avec sept danseurs qui s’intitulerait… Féminines ? Nous y avions pensé en amont des répétitions de Masculines mais, une fois le spectacle créé en janvier 2013, nous avons renoncé. Très vite, il nous est apparu que Féminines ne pouvait se concevoir comme le revers de la pièce avec les femmes. Cette approche binaire aurait été en totale contradiction avec notre propos sur le genre qui est, à nos yeux, une réflexion sur la complexité des définitions, assignations liées au Féminin et au Masculin. propos recueillis en septembre 2015 11 SAISON 2015|2016 DANSE 14 > 17 OCT. 2015 THÉÂTRE 10>13 MAI 2016 NADIA BEUGRÉ SIMON BOULERICE QUARTIERS LIBRES DANS LE CADRE DU FESTIVAL D’AUTOMNE THÉÂTRE 17 NOV. > 4 DÉC. 2015 AU NOM DU PÈRE ET DU FILS ET DE J.M. WESTON EDGAR PAILLETTES TRAVERSÉES AFRICAINES DANSE 9 > 12 MARS 2016 OBJET PRINCIPAL DU VOYAGE JULIEN MABIALA BISSILA HERMAN DIEPHUIS DANSE 15 > 19 DÉC. 2015 DANSE 17 > 18 MARS 2016 SUITES CURIEUSES HÉLÈNE BLACKBURN DANSE 13 > 16 JAN. 2016 MASCULINES HÉLA FATTOUMI & ÉRIC LAMOUREUX THÉÂTRE 27 > 30 JAN. 2016 LES PAUVRES SONT TOUS LES MÊMES + LA LOI DU PLUS FORT MARIELLE PINSARD THÉÂTRE 10 > 13 FÉV. 2016 BLÉ CLINIC ORGASM SOCIETY DANSE 17 > 20 FÉV. 2016 MY MOTHER AND I CHANKETHYA CHEY PERFORMERS AUGUSTE OUEDRAOGO & BIENVENUE BAZIÉ THÉÂTRE 23 > 26 MARS 2016 CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL AIMÉ CÉSAIRE THÉÂTRE 30 MARS > 2 AVR. 2016 AFRICA PETER VERHELST DANSE 7 > 8 AVR. 2016 RUPTURE SIMON ABBÉ THÉÂTRE 13 > 16 AVR. 2016 MACHIN LA HERNIE SONY LABOU TANSI