Le Cercle Berlioz
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Le Cercle Berlioz
Le Cercle Berlioz, pour la transmission du répertoire lyrique français 1 2 « Ecoute ! écoute ! Les esprits de la terre et de l’air Commencent pour ton rêve un suave concert. » - La Damnation de Faust 3 4 Offrez-vous votre premier rôle dans La Damnation de Faust Devenez mécène du Cercle Berlioz ! 5 6 introduction ‘‘ Le Cercle Berlioz Le nouveau Cercle Berlioz, créé cette saison à l’initiative de Stéphane Lissner, soutiendra chaque saison, la production d’une ou plusieurs œuvres du grand répertoire lyrique français. Il s’agit également pour ses généreux mécènes d’une occasion inédite de suivre depuis les coulisses, les grandes étapes de la conception d’un spectacle lyrique à l’Opéra national de Paris. Cette saison, le Cercle Berlioz apporte son soutien à La Damnation de Faust d’Hector Berlioz. 7 8 ‘‘ La Damnation de Faust Lorsqu’en 1840, Berlioz s’attelait à La Damnation de Faust – remaniant les Huit scènes de Faust écrites douze ans plus tôt – il était conscient de s’attaquer à l’un des sommets de la littérature dramatique, de surcroît nimbé de l’aura dont jouissait Goethe à travers l’Europe. Aussi composa-t-il un chef-d’œuvre à la hauteur de son sujet : une œuvre discontinue et poétique, une musique d’une liberté absolue qui excédait les dimensions de la représentation scénique. Alvis Hermanis, à qui il incombe aujourd’hui de donner une nouvelle vision de cette « Légende dramatique », n’en ignore rien : il sait les dangers que présentent ces scènes fragmentaires et incandescentes imaginées par Berlioz. En collaboration avec l’artiste vidéaste Katrina Neiburga, il a conçu un projet gigantesque, une scénographie d’images pures qui nous entraîne loin de ce monde, en résonnance avec les plus récentes avancées scientifiques de la recherche cosmologique. C’est la construction de ce projet artistique que nous vous proposons de découvrir étape par étape ; c’est à ce voyage au coeur de la création que nous vous proposons de prendre part ! 9 */Stéphane Lissner Directeur de l’Opéra National de Paris Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d’Aubervilliers puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l’université Paris-Dauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l’Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Il y crée l’Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu’il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen, Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson, Pina Bausch, William Forsythe … Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. 10 Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la République italienne. « Participer au Cercle Berlioz c’est suivre au fur et à mesure de sa fabrication la réalisation d’un spectacle. » 11 */Le Cercle Berlioz au cœur de la création De façon inédite, l’Opéra national de Paris vous transporte dans l’univers de la création d’un nouveau spectacle. Le Cercle Berlioz vous invite à découvrir les arcanes de la très attendue Damnation de Faust d’Hector Berlioz programmée en décembre 2015. Découverte de la maquette et du projet de mise en scène, confection des costumes, fabrication des décors dans les ateliers, répétitions et récitals privés, conversations avec les artistes de la production, un programme exceptionnel qui sera dévoilé aux membres du Cercle. Dans cette production, l’image occupe une place prépondérante : Alvis Hermanis collabore avec la vidéaste Katrina Neiburga pour projeter sur différents supports des images qui permettront de donner à cette œuvre un nouveau relief. 12 « Le vieil hiver a fait sa place au printemps ; La nature s’est rajeunie ; Des cieux la coupole infinie Laisse pleuvoir mille feux éclatants. » - La Damnation de Faust 13 */Le Cercle Berlioz et La Damnation de Faust Pour la première fois, l’Opéra national de Paris propose à ses donateurs une immersion au cœur de la création d’un nouveau spectacle. L’oeuvre choisie, La Damnation de Faust d’Hector Berlioz, marque un retour de grandes voix sur la scène de l’Opéra Bastille, avec Jonas Kaufmann et Bryan Hymel dans le rôle de Faust, Sophie Koch dans celui de Marguerite et Bryn Terfel dans le rôle de Méphistophélès. Le chef d’orchestre Philippe Jordan dirigera cette production à la distribution exceptionnelle. Le metteur en scène Alvis Hermanis et son équipe laisseront entrevoir, aux membres du Cercle, en exclusivité, le parti pris artistique et le processus de création tout au long des mois de travail en équipe. La démarche dramaturgique du compositeur, l’évolution de la ligne d’inspiration du metteur en scène, l’approche de l’œuvre par les grands interprètes invités et les différents corps de métiers de l’Opéra, feront l’objet de rendez-vous proposés aux membres du Cercle Berlioz. Ce parcours de découverte ne manquera pas de susciter étonnement et émerveillement et permettra d’appréhender l’œuvre, le soir de la Première, avec un regard d’initié. 14 Aucune production ne peut naître sans le soutien de généreux mécènes. Nous tenons, d’ores et déjà, à vous exprimer nos remerciements les plus vifs pour le rôle essentiel que vous aurez bien voulu prendre dans cette production. 15 16 les artistes de la création 17 */Alvis Hermanis Metteur en scène de La Damnation de Faust Né en avril 1965, Alvis Hermanis est un acteur, dramaturge, directeur de théâtre et metteur en scène letton. Il travaille actuellement au New Riga Theatre. Il a été l’un des instaurateurs du retour du théâtre en 1992 et y travaille depuis 1997, en tant que directeur artistique. Son style de direction est souvent associé au théâtre postdramatique. A côté du New Riga Theatre, Alvis Hermanis a dirigé différentes pièces en Autriche, Allemagne, Russie et Suisse, entre autres. Nombre des spectacles du New Riga Theatre ont tourné au travers de toute l’Europe. En 2007, Alvis Hermani refuse de recevoir l’Ordre des Trois Etoiles des mains du président Valdis Zatlers. Il le recevra en 2012 quand Zatlers aura déjà quitté son poste. En tant qu’acteur, il est apparu dans plusieurs films à la fin des années 80. Pour son rôle dans Fotogrāfija ar sievieti un mežakuili, il reçut le prix Lielais Kriistaps du meilleur acteur en 1987. En 2003, Alvis Hermanis avec son Jaunais Rigas Teatris gagna le prix de Jeune Directeur au Festival de Salzburg avec The Government Inspector de Nikolaj Gogol. Ce succès imprévu lui ouvre le chemin vers une longue carrière dans le théâtre de paroles allemand, qui commence à Francfort et à la Ruhrtriennale, puis à Berlin, Zurich et Vienne, où il continua à travailler au Burgtheater, le Théâtre National d’Autriche. En 2011, il présenta sa version de cinq heures de The Vast Domain d’Arthur Schnitzler qui fut fortement appréciée par la presse et le public. Au confluent de la dramaturgie germanique et de l’intensité du théâtre russe, le metteur en scène letton Alvis Hermanis est insaisissable : avide de rencontres, de renouvellement, d’expériences esthétiques inédites, il multiplie les collaborations, parcourt et explore des univers artistiques aussi surprenants qu’inattendus. Il s’associe à la vidéaste Katrina Neiburga pour concevoir la scénographie de cette nouvelle production de La Damnation de Faust. 18 19 */Katrina Neiburga Vidéaste de La Damnation de Faust Alvis Hermanis s’est associé à Katrina Neiburga pour concevoir la scénographie de La Damnation de Faust pour l’Opéra national de Paris. L’artiste multimédia Katrina Neiburga est l’une des figures les plus remarquables de l’art vidéo en Lettonie. Elle a suivi des études au Département Artstique de l’Académie de Lettonie en Communication Visuelle et a également passé un an à l’Académie Royale d’Art de Stockholm. Elle crée des installations, des projections vidéo et lumières pour des productions de théâtre et d’opéra ainsi que des concerts, participe à des expositions en Lettonie et à l’étranger – en Russie, Allemagne, Australie, Chine, Espagne, Finlande, Hongrie, Pologne, Suède, France, Autriche, etc. A l’Opéra national de Lettonie, elle a travaillé en tant que scénographe sur les productions d’Eugène Onéguine, et Puppet’s Opera, et en tant qu’artiste vidéaste sur les production du Hollandais volant et de Cantando y Amando. Parmi ses œuvres les plus récentes, l’installation documentaire Press house a été exposée non seulement à Riga, mais aussi à Helsinki et Budapest. 20 21 */Philippe Jordan Directeur Musical de l’Opéra national de Paris Né en 1974 à Zurich, Philippe Jordan est le Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical désigné du Wiener Symphoniker. A 40 ans, il est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. A 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans débute le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano - avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période il travaille comme assistant de Maestro Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994. De 1998 à 2001, il est Assistant de Daniel Barenboïm au Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra et de l’Orchestre Philharmonique de Graz. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants Opéras et festivals internationaux comme le Houston Grand Opera, le Festival de Glyndebourne, le Festival d’Aix-en-Provence, le Metropolitan Opera, le Royal Opera House Covent Garden, le Bayerischen Staatsoper de Munich, le Salzburger Festspiele et le Wiener Staatsoper. En 2007, il est nommé Directeur Musical de l’Opéra national de Paris à compter de la saison 2009-2010. 22 23 */Jonas Kaufmann Soliste - Faust dans La Damnation de Faust Au début de sa carrière, Jonas Kaufmann est particulièrement lié à l’Opéra de Zurich, où il chante Tamino de Die Zauberflöte, Don José de Carmen, Cavaradossi de Tosca, Florestan de Fidelio. Son interprétation du rôle d’Alfredo dans La Traviata au Metropolitan Opera de New York en 2006 le propulse sur le devant de la scène internationale et il est invité au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Chicago, au Covent Garden de Londres, à la Scala de Milan, au Deutsche Oper et au Staatsoper de Berlin, au Staatsoper de Vienne. En 2010, il fait ses débuts au Festival de Bayreuth dans le rôle-titre de Lohengrin mis en scène par Hans Neueunfels. Il chante le rôle-titre de Werther à l’Opéra national de Paris et au Staatsoper de Vienne, Don José à la Scala de Milan et au Festival de Salzbourg sous la direction de Sir Simon Rattle, le rôle-titre de Faust au Metropolitan Opera, Cavaradossi au Covent Garden, au Metropolitan Opera et à la Scala de Milan, Maurice de Saxe d’Adriana Lecouvreur au Covent Garden. Il aborde les rôles de Siegmund de Die Walkuere au Metropolitan Opera en 2011 et Bacchus d’Ariadne auf Naxos au Festival de Salzbourg en 2012. En 2013, il ajoute à son répertoire trois grands rôles verdiens, le rôle-titre de Don Carlo à Munich et Salzbourg, Manrico de Il Trovatore et Alvaro de La Forza del destino à Munich et chante le rôle-titre de Parsifal au Metropolitan Opera. En 2014, il incarne Werther au Metropolitan Opera de New York, puis il chante son premier Des Grieux de Manon Lescaut au Covent Garden, où il revient en 2015 pour le rôle-titre d’Andrea Chénier. Il se produit en concert (Requiem de Verdi sous la direction de Daniel Barenboim) et en récital avec le pianiste Helmut Deutsch (Winterreise). Il a donné en 2011 le premier récital en soliste sur la scène du Metropolitan Opera de New York depuis Luciano Pavarotti en 1994. 24 25 */Bryan Hymel Soliste - Faust dans La Damnation de Faust Cette étoile montante de l’opéra chante de grands rôles sur les scènes les plus prestigieuses. Salué par le Frankfurter Allgemeine Zeitung pour “ son jeu scénique et sa puissance vocale assortis d’un jeu d’acteur subtil ”, Hymel a remporté en 2013 l’Olivier Award pour sa contribution remarquable à l’opéra pour ses trois rôles dans Les Troyens, Robert le diable et Rusalka au Royal Opera House de Londres. Le New York Times a loué sa “ résistance et sa puissance ” lorsqu’il a chanté Enée sur la scène du Metropolitan Opera en 2012 dans Les Troyens – rôle qui lui a valu le Beverly Sills Artist Award décerné par le Met. En 2014, Hymel a été signé par Warner Classics. Il a déjà chanté La Damnation de Faust avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse lors d’une tournée européenne en 2013. Parmi les nombreuses récompenses qu’il a reçues figurent le Premier Prix 2009 du concours de la Fondation Gerda Lissner et les Premiers Prix 2008 des concours de la fondation Licia Albanese/Puccini, de Loren L. Zachary ainsi que de la Fondation Giulio Gari. Il a été grand finaliste des auditions du Metropolitan Opera National Council en 2000. Hymel a étudié le chant à l’Académie de Chant Lyrique de Philadelphie avec Bill Schuman et a participé au programme Merola de l’Opéra de San Francisco. 26 27 */Sophie Koch Soliste - Marguerite dans La Damnation de Faust Premier Prix à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jane Berbié, Sophie Koch fait ses débuts en France, mais sa carrière prend un essor international lorsqu’elle interprète Rosina du Barbiere di Siviglia et Dorabella de Così fan tutte au Covent Garden de Londres et le Compositeur d’Ariadne auf Naxos au Semperoper de Dresde. Après s’être imposée dans les rôles mozartiens, elle a ajouté à son répertoire l’opéra français, l’opéra italien et l’opéra allemand : Octavian (Der Rosenkavalier), Charlotte (Werther), Adalgisa (Norma), Brangäne (Tristan und Isolde), Concepcion (L’Heure espagnole), Mère Marie de l’Incarnation (Dialogues des carmélites), qu’elle a récemment chanté au Théâtre des Champs-Elysées et au Covent Garden de Londres, Fricka (Das Rheingold et Die Walküre), les rôlestitres de Mignon d’Ambroise Thomas et de Cléopâtre de Massenet, Margared (Le Roi d’Ys), Adriano (Rienzi). Elle se produit sur les plus grandes scènes lyriques (Staatsoper de Vienne, La Monnaie de Bruxelles, Teatro Real de Madrid, Capitole de Toulouse, Opéras de Zurich, Genève, Berlin, Dresde, Chicago, Festival de Salzbourg). Elle interprète le cycle complet du Ring à l’Opéra national de Paris et au Bayerische Staatsoper de Munich et elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York en 2014 dans le rôle de Charlotte. Elle a donné de nombreux récitals (Salzbourg, Musikverein de Vienne, Paris, Londres, Francfort, Berlin, Luxembourg, Bruxelles, Madrid). Elle a reçu le prix Christel Goltz, décerné par le Semperoper de Dresde. 28 29 */Bryn Terfel Soliste - Méphistophélès dans La Damnation de Faust Bryn Terfel est particulièrement renommé pour son interprétation des rôles de Figaro, Falstaff et Wotan. Il fait ses débuts en 1990 au Welsh National Opera dans le rôle de Giglielmo de Così fan tutte. L’année suivante, il chante le Sprecher de Die Zauberflöte à La Monnaie de Bruxelles et fait ses débuts américains dans le rôle de Figaro à l’Opéra de Santa Fe. Parmi les autres rôles qui ont marqué sa carrière, citons le Hollandais de Der fliegende Holländer, Méphistophélès de Faust, Leporello et le rôle-titre de Don Giovanni, Jochanaan de Salome, Scarpia de Tosca, le rôle-titre de Gianni Schicchi, Nick Shadow de The Rake’s Progress, Wolfram de Tannhäuser, Balstrode de Peter Grimes, les quatre diables des Contes d’Hofmann, Dulcamara de L’Elisir d’amore, le rôle-titre de Sweeney Todd. Il aborde le rôle de Hans Sachs (Die Meistersinger von Nürnberg) en 2010 au Welsh National Opera. Au cours de la saison 2011-2012, il a interprété Leporello et Scarpia à la Scala de Milan. En 2012, il incarne Wotan dans le Ring au Covent Garden de Londres et au Metropolitan Opera de New York, le Hollandais à l’Opéra de Zurich, Scarpia au Bayerische Staatsoper de Munich. En 2014, il interprète Sweeney Todd au Lincoln Center de New York, Mephistophélès et Dulcamara au Covent Garden de Londres. Il fait en 2015 ses débuts dans le rôle de Tevye de Fiddler on the Roof au Grange Park Opera. Il a à son actif une vaste discographie d’opéras de Mozart, Wagner et Strauss, couronnée par plusieurs Grammy, Classical Brit et Gramophone Awards ainsi qu’une dizaine d’albums solo de Lieder, comédies musicales, mélodies galloises et musique sacrée. 30 31 */Dominique Mercy Chorégraphe et danseur de La Damnation de Faust Dominique Mercy, né en 1950 à Mauzac en Dordogne, est un danseur français de danse contemporaine, membre depuis 1974 de la compagnie Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch, un pédagogue, et occasionnellement un chorégraphe. Ayant reçu une formation de danse classique dès l’âge de six ans, Dominique Mercy entre dans le corps de ballet du Grand Théâtre de Bordeaux en 1965 puis intègre le Ballet-Théâtre contemporain, à Amiens, lors de sa fondation en 1968. Après avoir travaillé aux États-Unis avec des chorégraphes de danse moderne, il rencontre en 1972, Pina Bausch qui lui propose de rejoindre sa jeune compagnie de danse contemporaine en Allemagne en 1974. Il deviendra avec Bausch le danseur principal de la compagnie — avec notamment un grand rôle titre dans Orphée et Eurydice (1975) qui fera référence — et parfois le cocréateur des pièces de la chorégraphe. Il collabore également à la fin des années 1970 à deux créations de Carolyn Carlson pour l’Opéra de Paris et travaille avec Peter Goss. Il fonde avec Jacques Patarozzi et Malou Airaudo, sa compagne rencontrée chez Pina Bausch (avec laquelle il a une fille, Thusnelda Mercy, elle-même danseuse chez Bausch), une compagnie appelée La Main, mais reviendra à partir de 1980 danser dans la troupe de Pina Bausch au sein de laquelle il devient également assistantchorégraphe. Depuis 1988, il enseigne également la danse à la Folkwang Hochschule d’Essen. Réputé pour sa technique hors du commun et un sens poussé de l’expressivité chorégraphique et théâtrale, il est devenu l’un des danseurs contemporains les plus célèbres. Il a reçu un Bessie Award en 2002 pour sa performance dans Masurca Fogo. Après le décès soudain de Pina Bausch le 30 juin 2009, il prend officieusement la direction, avec Robert Sturm l’assistant personnel de la chorégraphe, du Tanztheater Wuppertal pour assurer la continuité de la troupe, direction confirmée le 9 octobre par le conseil d’administration de l’institution. 32 33 */Christine Neumeister Directrice des costumes de l’Opera National de Paris Christine Neumeister est la Directrice des costumes de l’Opéra national de Paris depuis 2006. Elle est membre du « Costume Forum» de Opera Europa. Auparavant, elle a été l’assistante de Moidele Bickel ; elle a été intervenante à Hochschule der Künste Bremen (cours sur les corsets) et a également travaillé pour les producions de Bal Masqué à Montpellier, Falstaff à Lyon, Don Giovanni à Chicago. De 1999 à 2003, Christine Neumeister a travaillé à l’Opéra de Munich, au Hamburger Kammerspiele, au Festival de Bayreuth et à l’Opéra de Hambourg. Elle a effectué des études de management culturel à la HWP (Hochschule für Wirtschaft und Politik) de Hambourg. 34 35 */Un film de Felipe Sanguinetti Photographe et réalisateur C’est autour de La Damnation de Faust que le réalisateur Felipe Sanguinetti est aujourd’hui chargé de produire un film en quatre épisodes traitant en profondeur de la création de cette œuvre par le metteur en scène Alvis Hermanis et de ses coulisses. Felipe Sanguinetti est né à Buenos Aires en 1980. Après avoir effectué ses études en Argentine, il fait ses débuts au sein de l’entreprise Peluca Films. En 2005, Felipe s’installe à Paris où il s’établit en tant que photographe free-lance. Il deviendra ensuite l’assistant de Mario Testino. En 2010, son travail prend un tournant théâtral. En s’associant avec le metteur en scène Robert Carsen, Felipe commence à réaliser des documentaires sur les répétitions et les spectacles de nombreuses productions internationales telles qu’Iphigénie en Tauride avec Placido Domingo et Rinaldo à Glyndebourne. Il a également filmé et photographié le très acclamé Don Giovanni à La Scala, dirigé par le chef d’orchestre Daniel Barenboim et interprété par la soprano Anna Netrebko. En 2012, il a achevé son projet de documentaire sur l’opéra Falstaff au Royal Opera House de Londres, film dont la première a eu lieu au Metropolitan Opera de New York. Récemment, il a dirigé une série de vidéos ayant pour sujet la mode, l’art, la musique et le sport. Son travail inclut le portrait de l’actrice et mannequin Suki Waterhouse et du violoniste virtuose Charlie Siem. En 2013 et 2014, il a réalisé des projets pour Nowness qui a diffusé la première de son film Platée ; sa vidéo Couture Dream a été diffusée, quant à elle, dans l’édition anglaise de Vogue. Felipe a travaillé pour différentes marques de luxe telles qu’Hermès, Chanel, (pour qui il a réalisé des vidéos à Dubai avec Karl Lagerfeld et Amanda Harlech), Elie Saab, Clarins, Thierry Colson et Arjowiggins parmi tant d’autres. Actuellement il vit à Paris où il travaille sur ses films et projets photos. 36 37 38 les rendez-vous du Cercle Berlioz et les coulisses de la création 39 */Le calendrier de La Damnation de Faust 3 ans avant la Première Programmation Stéphane Lissner, Directeur de l’Opéra national de Paris, décide de présenter une nouvelle production de La Damnation de Faust d’Hector Berlioz sur la scène de l’Opéra Bastille. Il choisit d’en confier la direction musicale à Philippe Jordan, la mise en scène et les décors à Alvis Hermanis. Les premières discussions permettent d’esquisser les contours musicaux, dramaturgiques et scénographiques du projet. L’équipe artistique s’élargit : les lumières sont confiées à Gleb Filshtinsky, la vidéo à Katrina Neiburga, la chorégraphie à Alla Sigalova, la réalisation des costumes à Christine Neumeister… Distribution Jonas Kaufmann (/Bryan Hymel), Sophie Koch et Bryn Terfel tiendront respectivement les rôles de Faust, Marguerite et Méphistophélès. La distribution sera progressivement complétée dans les mois qui suivront. Philippe Jordan et le chef des chœurs José Luis Basso définissent ensemble les effectifs choraux. 1 an et demi avant la Première Dépôt des maquettes Les maquettes de décors sont présentées par l’équipe artistique aux responsables des ateliers de l’Opéra. Ces maquettes font l’objet d’une validation artistique mais aussi technique et budgétaire : • Les décors sont-ils réalisables sur la scène de l’Opéra Bastille ? • Peuvent-ils accueillir chœurs et figurants ? • Satisfont-ils aux exigences d’une programmation en alternance ? Les maquettes des costumes sont généralement présentées quelques mois après celles des décors. La réalisation des décors et des costumes peut alors commencer dans les ateliers de l’Opéra. 40 1 an Auditions avant la Le metteur en scène et la chorégraphe auditionnent les figurants et danseurs de la production. Première Technique Premiers essais de projection vidéo. 1 mois et demi avant la Première 5 semaines avant la Première Finalisation des décors Scènes piano Montage des décors. Début des répétitions musicales, scéniques et chorégraphiques pour les solistes, les chœurs, les danseurs et les figurants de la production. Les musicales ont lieu en studio. Les répétitions avec le metteur en scène ont lieu en salle Gounod, dans les décors. Elles sont accompagnées au piano : on parle de scènes piano. Essayage des costumes qui devront être finalisés lors de la Générale piano. 4 semaines avant la Première Lectures d’orchestre 2 semaines avant la Première Italiennes Début des répétitions en studio pour l’Orchestre et les Chœurs. Première rencontre entre les chanteurs et l’Orchestre. Générale piano La production arrive au plateau. Création lumières. Les scènes piano se poursuivent sur la scène de l’Opéra Bastille. Parallèlement, l’Orchestre continue à répéter en studio. Les scènes piano se terminent par la Générale piano qui file le spectacle intégralement en costumes, perruques et maquillage. 1 semaine avant la Première Scènes d’orchestre L’Orchestre rejoint la fosse. On répète d’abord scène par scène, avant de faire les premiers filages partiels. 4 jours avant la Première Pré-générale 2 jours avant la Première Générale On file pour la première fois l’intégralité du spectacle avec l’Orchestre, en conditions réelles, avec maquillage et costumes. Toutes les équipes techniques sont mobilisées. On file pour la deuxième fois l’intégralité du spectacle avec l’orchestre, cette fois devant public. Gala de Première 41 */Les rendez-vous du Cercle Berlioz Vendredi 22 mai 2015 Dîner Grands Donateurs dans une résidence privée En présence de l’un des principaux artistes de la production. Mercredi 3 Juin 2015 à 19h Récital privé autour de l’œuvre d’Hector Berlioz au Studio de Bastille avec la participation des jeunes chanteurs de l’Atelier Lyrique Le récital sera précédé d’une conférence de Bruno Messina, Directeur du Festival Berlioz. Lundi 15 juin 2015 de 10h à 13h Répétition privée de la 9ème Symphonie de Ludwig Van Beethoven à l’Opéra Bastille Rencontre avec Philippe Jordan, Directeur Musical de l’Opéra de Paris Octobre 2015 Rencontre avec les artistes de la production * Début novembre 2015 * Début des répétitions 42 Novembre 2015 Découverte des décors et des costumes * 6 semaines avant le lever de rideau Finalisation des décors * 4 semaines avant le lever de rideau Lectures d’orchestre 2 semaines avant le lever de rideau Générale piano 1 semaine avant le lever de rideau Scènes d’orchestre 2 jours avant le lever de rideau Répétition générale 8 Décembre 2015 Gala de Première * Les dates précises des événements de la rentrée seront annoncées au fur et à mesure. 43 */Plongez dans les coulisses de la création ! En soutenant le Cercle Berlioz, vous serez transportés dans l’univers de la création d’un nouveau spectacle et bénéficierez d’avantages exclusifs afin d’aborder le spectacle avec un regard d’initié : découverte de la maquette et du projet de mise en scène, de la confection des costumes et de la fabrication des décors dans les ateliers, répétitions et récitals privés, conversations avec les artistes de la production... Etre mécène du Cercle Berlioz c’est avant tout participer aux « coulisses de la création » et ainsi saisir ce qui se déroule derrière le rideau durant les mois de préparation de La Damnation de Faust. Les mécènes pourront découvrir différents corps de métiers tels que les chanteurs, la maîtrise d’enfants, les musiciens de l’orchestre, le metteur en scène, le directeur technique, le chef d’orchestre, les équipes costumes, ou encore de sculpture. Les mécènes du Cercle suivront de près les différentes étapes de la création, notamment en ce qui concerne la ligne d’inspiration du metteur en scène, la conception des décors et costumes, ou encore les répétitions et pourront ainsi aborder, le jour de la première, le spectacle avec un regard d’initié. 44 « Tous, pour goûter la vie, Tous cherchent dans les cieux Une étoile chérie Qui s’alluma pour eux ». - La Damnation de Faust 45 46 mécénat 47 */Pourquoi soutenir le Cercle Berlioz ? * Soutenir La Damnation de Faust, une œuvre emblématique du répertoire lyrique français à l’Opéra Bastille * Soutenir le Cercle Berlioz, un projet novateur et pédagogique qui réunit artistes et spectateurs dans une série d’échanges sur la conception d’une mise en scène d’opéra * Diversifier les engagements de votre entreprise dans un objectif de transmission des savoirs * Faire découvrir aux partenaires et employés de votre entreprise les grandes étapes de la création d’un spectacle * * * 48 Associer le nom de votre entreprise à celui d’un grand projet de l’Opéra de Paris Participer à un projet de mécénat qui marque un tournant dans l’histoire de l’Opéra de Paris et s’inscrit dans une optique pérenne Jouer un rôle essentiel de philanthrope de l’art lyrique 49 */On parle du Cercle Berlioz ! • Dans la presse (Les Echos, Le Figaro, La Croix, En Scène, etc.) • Sur le site internet du Cercle Berlioz (cercleberlioz.operadeparis.fr) • Sur le site internet de l’Opéra national de Paris (www.operadeparis.fr) • Sur le site internet de l’AROP (www.arop-opera.com) • Sur la page Facebook de l’Opéra national de Paris • Sur le compte Twitter de l’Opéra national de Paris • Sur Instagram • Dans le film du réalisateur Felipe Sanguinetti sur les coulisses de La Damnation de Faust : >> Ce film sera accessible en avant-première aux membres du Cercle Berlioz dans les coulisses en ligne du site (cercleberlioz.operadeparis.fr) >> Une projection de ce film est envisagée sur grand écran le soir du Gala de Première du 8 décembre 2015 à l’Opéra Bastille. 50 51 */ Les avantages des mécènes particuliers Devenir Co-président et soutenir le Cercle Berlioz à hauteur de 50 000 € par an, c’est bénéficier chaque année de* : • Un titre de Co-président pour le Gala de Première à l’Opéra Bastille le 8 décembre 2015** • Une table d’honneur de 10 personnes pour la soirée de Gala de Première (spectacle en catégorie Optima et souper au foyer panoramique inclus) • La présence des artistes de la production à votre table le soir du Gala • Invitation à des événements exceptionnels autour des artistes • Invitation aux rendez-vous du Cercle Berlioz (voir pages 44-45) • Organisation d’un évènement privé à l’Opéra de Paris sur demande (exemple : visite des coulisses et des ateliers) • La possibilité d’inviter jusqu’à 20 jeunes de moins de 28 ans à l’Avant-Première du spectacle le 5 décembre 2015 • Un accès exclusif aux coulisses en ligne sur cercleberlioz.operadeparis.fr • La mention de votre nom en association avec le Cercle Berlioz dans : > le film de Felipe Sanguinetti > sur le site cercleberlioz.operadeparis.fr > sur le site de l’Arop * Pour un don au titre de votre entreprise, le package doit être adapté en fonction de vos souhaits ** Pour un engagement sur 5 ans, le titre de Co-président Fondateur du Cercle Berlioz 52 53 */ Les avantages fiscaux Les avantages fiscaux pour les particuliers Donateurs imposables en France Réduction fiscale de 66% sur l’Impôt sur le Revenu (IRPP) Conformément aux dispositions de la loi du 1er août 2003, les donateurs imposables en France peuvent bénéficier d’une réduction fiscale sur l’impôt sur le revenu (IRPP) de 66% du montant de leur don dans la limite de 20% du revenu imposable. Organismes bénéficiaires éligibles à ce dispositif : l’Opéra national de Paris, l’Arop, la Fronp (Fondation pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris). Réduction fiscale de 75% sur l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) Conformément à la loi TEPA du 21 août 2007, les donateurs imposables en France peuvent bénéficier d’une réduction fiscale sur l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) de 75% du montant de leur don dans la limite annuelle de 50 000 euros, en faisant leur versement au bénéfice de la Fondation pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris, sous l’égide de la Fondation de France. Organisme bénéficiaire éligible à ce dispositif : la Fronp (Fondation pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris). Donateurs imposables à l’étranger Les personnes imposables dans l’un des dix-sept pays européens membres du réseau Transnational Giving Europe (TGE) et souhaitant faire un don à l’Arop peuvent bénéficier des avantages fiscaux en vigueur dans leur pays d’imposition par l’intermédiaire d’une fondation locale partenaire du réseau TGE. Les donateurs imposables aux Etats-Unis peuvent bénéficier des avantages fiscaux prévus par la législation américaine en faisant leur don au bénéfice des American Friends of the Paris Opera and Ballet (AFPOB). 54 Les avantages fiscaux pour les entreprises Entreprises imposables en France Réduction fiscale de 60% sur l’Impôt sur les Sociétés (IS) Conformément aux dispositions prévues par la loi du 1er août 2003 relative au mécénat d’entreprise, votre société peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 60% du montant de son concours. Conditions d’application : Don dans la limite de cinq pour mille du chiffre d’affaires. En cas de dépassement, l’excédent peut être reporté sur les cinq exercices suivants. La valeur des contreparties offertes en échange du don ne doit pas excéder 25 % du montant du don. Entreprises imposables à l’étranger Déductions fiscales pour les entreprises imposables dans un pays européen Les entreprises imposables dans l’un des dix-sept pays européens membres du réseau Transnational Giving Europe* et souhaitant faire un don à l’AROP peuvent bénéficier des déductions fiscales de leur pays d’imposition par l’intermédiaire d’une fondation locale partenaire du réseau TGE*. Déductions fiscales pour les entreprises imposables aux Etats-Unis Les entreprises imposables aux Etats-Unis peuvent aussi bénéficier des avantages fiscaux américains réservés aux mécènes de la culture en faisant leur don au bénéfice des American Friends of the Paris Opera and Ballet. 55 */ Revue de presse « Et puisque l’Opéra de Paris dispose d’unités de pointe, de la fabrication de costumes à celle des décors, Stéphane Lissner lance une initiative de nature à séduire un large public : le « Cercle Berlioz » permettra aux particuliers comme aux entreprises, moyennant de 1.500 à 50.000 euros, d’être associés à la genèse même d’un spectacle, de rencontrer ses créateurs. « La Damnation de Faust » ouvrira le bal. « Après le succès du financement de la Ceinture de Lumière autour du Palais Garnier par un appel aux dons qui a rapporté 1,7 million d’euros, nous étions soucieux de rebondir », précise Jean-Yves Kaced, directeur du développement. » - Les Echos, le 05/02/2015 « Aux côtés des vedettes lyriques que sont Kaufmann ou Terfel, une autre star mondiale sera présente en toile de fond, tout au long du spectacle : le scientifique Stephen Hawking. Ce dernier, incarné sur scène par le célébrissime danseur français - et ancien assistant de Pina Bausch - Dominique Mercy, servira de point de départ et d’arrivée, telle une allégorie de ce « rêve d’expansion de l’humanité».» - Le Figaro, le 15/04/2015 « Stéphane Lissner en arrivant à la tête de l’Opéra national de Paris avait annoncé une nouvelle politique de mécénat, pratique répandue aux Etats-Unis mais beaucoup moins en France. La création du Cercle Berlioz marque un premier jalon dans la mise en place de cette politique. Concrètement, il s’agit de faire appel au public pour subventionner certaines productions, d’opéras français dans le cas du Cercle Berlioz. En contrepartie, les généreux donateurs se verront ouvrir les portes des coulisses et pourront découvrir, étape par étape, la conception de l’oeuvre représentée : de la maquette et du projet de mise en scène aux répétitions en passant par la visite des ateliers et la rencontre avec les équipes artistiques. Le premier opéra à bénéficier de l’opération sera La Damnation de Faust, mise en scène par Alvis Hermanis et présentée à l’Opéra Bastille du 8 au 29 décembre 2015, avec Jonas Kaufmann en alternance avec Bryan Hymel dans le rôle-titre. » - Forumopera.com, le 16/04/2015 56 « L’ascenseur s’est mis en branle. Direction les sixièmes dessous: un aller simple pour l’envers des décors. «À partir de maintenant, tout est danger», prévient Patrick Gonzales. En vieux routier qui fait visiter l’Opéra Bastille depuis sa création, notre guide ne compte plus les kilomètres parcourus. Rien qu’en couloirs, le labyrinthe de Carlos Ott en totalise trente… et un millier de portes qui se ressemblent toutes. C’est dire si les quarante mécènes réunis pour inaugurer le Cercle Berlioz ne se lâchent pas d’une semelle. » - Le Figaro, le 21/04/2015 « Pour la première fois, l’Opéra national de Paris a fait le choix de dévoiler les rouages de la production aux spectateurs pasionnés d’opéra qui soutiennent La Damnation de Faust. » - En Scène, mai-juillet 2015 « Le mécénat général n’est plus vraiment d’actualité. Nous travaillons sur des levées de fonds par projet. Au cas par cas. Nous avons par exemple créé un « cercle Berlioz » afin de soutenir notre intégrale des opéras du compositeur, qui va courir sur les six prochaines années. » - Stéphane Lissner pour L’Express, le 04/02/2015 57 */Revue de presse Les Echos, 04 février 2015 La maison devrait tourner à plein régime sous la baguette de son nouveau maestro. C’est une première : Stéphane Lissner, le nouveau patron de l’Opéra de Paris, a donné sa conférence de présentation de saison dans les ateliers de fabrication de l’institution. Tout un symbole. A l’heure où l’argent public se fait rare, il faut appuyer sur l’accélérateur et non sur le frein. « L’Opéra de Paris est un centre de production. C’est en lançant des projets que l’on attire du public, des mécènes, des coproducteurs, des artistes de renom, des tournées, des captations audiovisuelles, des licences de marque, des privatisations d’espace... », observe-t-il. Si ses prédécesseurs, Gérard Mortier puis Nicolas Joël, avaient mis l’accent l’un sur la mise en scène, l’autre sur la voix, Stéphane Lissner vise l’excellence sur tous les registres. « Le ballet est déjà le meilleur du monde, nous allons remonter encore le niveau du lyrique. Paris, qui fait partie des cinq meilleures maisons d’opéra, peut se hisser au sommet. D’autant qu’entre la Philharmonie et les salles Garnier et Bastille, notre capitale bénéficie maintenant d’un ensemble d’équipements unique. » 58 Beaucoup de nouveautés Celui dont les maîtres à penser sont Pierre Boulez, Peter Brook et Patrice Chéreau, arrive auréolé de son passé aux commandes du festival d’Aix, du Théâtre du Châtelet, de la Scala de Milan, et doté d’un carnet d’adresses international. Il a ainsi apporté dans ses bagages le mécénat de Rolex. Mais si, depuis son arrivée, BNP Paribas comme GDF-Suez ont doublé leur mécénat, c’est surtout parce que ce chef d’entreprise a beaucoup de nouveautés à proposer : ses académies lyrique, chorégraphique, musicale, scénographique, pour faire émerger les talents de demain ; sa « troisième scène » numérique, pour sensibiliser les jeunes à l’opéra ; ses avant-premières à 10 euros réservées aux moins de 18 ans et aux enfants défavorisés... Et puisque l’Opéra de Paris dispose d’unités de pointe, de la fabrication de costumes à celle des décors, Stéphane Lissner lance une initiative de nature à séduire un large public : le « Cercle Berlioz » permettra aux particuliers comme aux entreprises, moyennant de 1.500 à 50.000 euros, d’être associés à la genèse même d’un spectacle, de rencontrer ses créateurs. « La Damnation de Faust » ouvrira le bal. « Après le succès du financement de la Ceinture de Lumière autour du palais Garnier par un appel aux dons qui a rapporté 1,7 million d’euros, nous étions soucieux de rebondir », précise Jean-Yves Kaced, directeur du développement. Doper les recettes propres D’autant que la nouvelle équipe a entrepris un vrai « road show » pour séduire les mécènes actifs ou potentiels, en France et à l’étranger. Après un dîner de gala à New York en présence du nouveau directeur de la danse Benjamin Millepied l’an dernier, Lissner se pliera à son tour à l’exercice le 19 février. L’ambition est de porter à terme le mécénat de 11 à 15 millions d’euros. Mais ce n’est pas tout : la billetterie aussi devrait croître de 5 % à 7 %. « Sur un budget d’environ 205 millions, 47 % viennent de la subvention publique, le reste de nos recettes propres, qui toutes doivent pouvoir augmenter », ne cache pas ce patron ambitieux. Indispensable, alors que sa programmation entend réunir le « top » des artistes internationaux. 59 */Revue de presse Le Figaro, 15 avril 2015 INFO LE FIGARO - L’établissement dirigé par Stéphane Lissner accueillera, en 2017-2018, Benvenuto Cellini dans une mise en scène du célèbre cinéaste britannique, membre des Monty Python. 60 Lundi, les membres du tout nouveau Cercle Berlioz (cercle de mécènes appelés à soutenir, chaque saison, la production d’une ou plusieurs œuvres du grand répertoire lyrique français) ont eu la primeur de quelques confidences sur les projets de Stéphane Lissner pour l’Opéra national de Paris. Ce dernier entend en effet mener, tout au long de son mandat - jusqu’en 2021 - un travail de fond autour d’Hector Berlioz. Travail de revalorisation qui commencera par La Damnation de Faust (prévue en décembre 2015) et culminera en 2019- date anniversaire de l’Opéra Bastille et de l’Académie nationale de musique - avec Les Troyens. Entre-temps, l’institution accueillera la production choc, aux dimensions circassiennes et spectaculaires, de Benvenuto Cellini, mise en scène par le cinéaste Terry Gilliam en juin dernier pour l’English National Opera. Ouvrage réputé difficile - voire impossible - à monter, ce premier essai de Berlioz à l’opéra constituait en réalité la seconde incursion de l’ex-membre des Monty Python dans l’univers lyrique, après une Damnation de Faust également montée à Londres en 2011. Acclamée par la presse britannique, cette production devrait donc faire les riches heures de Paris. Mais elle ne sera pas la seule à faire parler d’elle. Lissner et son équipe ont en effet levé une partie du voile qui couvre la prochaine production, déjà très attendue, de La Damnation de Faust. Si l’on en connaît déjà le casting idéal (Philippe Jordan à la baguette, Jonas Kaufmann et Bryan Himmel en Faust, Bryn Terfel en Mephistophélès et Sophie Koch en Marguerite), peu d’informations avaient en revanche filtré sur la vision du metteur en scène letton Alvis Hermanis. Un avatar de Stephen Hawking Les premiers membres de Cercle Berlioz (accessible à tous types de donateurs) ont pu en découvrir les premiers éléments de décor, et surtout le concept, qui reposera sur une idée aussi folle que forte: un audacieux parallèle entre le mythe faustien de Goethe et le programme Mars One. Ce projet privé affole scientifiques, sociologues et médias en affichant, depuis 2012, son ambition d’organiser, à l’horizon 2024, le premier vol habité (et sans retour) vers Mars, avec l’installation d’une colonie de volontaires sur la planète rouge! Aux côtés des vedettes lyriques que sont Kaufmann ou Terfel, une autre star mondiale sera présente en toile de fond, tout au long du spectacle: le scientifique Stephen Hawking. Ce dernier, incarné sur scène par le célébrissime danseur français - et ancien assistant de Pina Bausch - Dominique Mercy, servira de point de départ et d’arrivée, telle une allégorie de ce « rêve d’expansion de l’humanité ». Concernant les autres ouvrages de Berlioz ou du répertoire français prévus à l’horizon 2019, Lissner a évoqué pour la saison 2016-2017 Béatrice et Benedict en versions de concert et Samson et Dalila de Saint-Saëns, ainsi que, pour la saison 2018-2019, cette fois en version scénique, Les Huguenots de Meyerbeer, en plus des Troyens. Le Cercle Berlioz, tout juste lancé afin de soutenir ces projets, permettra aux spectateurs qui en font partie de suivre, en coulisses comme à distance via internet, toutes les étapes de création de ces différentes productions, et d’avoir un accès direct et privilégié aux artistes, metteurs en scène ou artisons qui en seront acteurs. 61 */Revue de presse La Croix, 20 avril 2015 La manifestation «Tous à l’Opéra» invite le public dans 28 maisons d’opéra, le week-end du 9 et 10 mai, alors que l’engouement pour l’art lyrique ne se dément pas: plus de 2,2 millions de spectateurs par an et un taux enviable de fréquentation de 94%. Spectacle visuel par excellence, l’opéra séduit et son public a même tendance à rajeunir, contrairement au public de la musique classique dont l’âge médian est de 61 ans, selon une récente enquête. L’âge moyen est de 46 ans à l’Opéra de Paris, et l’Opéra National du Rhin a même 30% de spectateurs de moins de 26 ans. «Il y a une curiosité incroyable parmi les jeunes lorsqu’on les invite à une répétition d’opéra», constate Raymond Duffaut, conseiller artistique de l’Opéra d’Avignon. 62 Pour autant, tout n’est pas rose au royaume de Verdi et Mozart. «Pour la première fois cette année, on assiste à une baisse sensible des subventions publiques (de l’ordre de 3%) et à une baisse de l’activité», constate l’étude conduite auprès de 25 maisons d’opéra (sur une trentaine en France) par la Réunion des Opéras de France (ROF). L’Opéra coûte cher: il faut un orchestre complet, des chanteurs solistes, des costumes, des décors... Contrairement à des genres plus légers, le coût n’est pas amorti par le nombre des représentations: plus on lève le rideau, plus c’est cher. Résultat: face à la baisse des subventions, les 25 opéras étudiés ont réduit de 5% le nombre de levers de rideau l’an dernier (2.666 contre 2.819 en 2012). Outre le repli d’activité, le risque augmente de voir toujours les mêmes titres populaires à l’affiche. «La prise de risque artistique pourrait être moins grande dans les prochaines années», estime Laurence Dessertine, présidente de l’Opéra de Bordeaux et directrice de la Réunion des opéras de France. - «Top ten» «Avant on parlait du +top ten+ pour les grands titres d’opéras qui font le plein, ça a tendance à devenir un top five, parce que quand on sort de Traviata, de Nabucco, d’Aida et quelques titres comme ça, après c’est beaucoup plus aléatoire!» remarque Raymond Duffaut. Cette année, les Chorégies d’Orange qu’il dirige produiront 3 représentations de «Carmen» et deux du «Trouvère» de Verdi. Seule «Carmen» est capable de remplir à trois reprises les 8.300 places du théâtre antique d’Orange. Les Chorégies sont autofinancées à hauteur de 83%, une exception dans le paysage de l’opéra, où les subventions pèsent en moyenne 70%. Les maisons d’opéra panachent généralement les titres vedettes et les découvertes, comme «Les Caprices de Marianne», de Henri Sauguet, un ouvrage oublié du XXe siècle coproduit par 15 maisons d’opéras avec le Centre français de promotion lyrique (CFPL). «Il y a une curiosité du public», constate Raymond Duffaut, tout en déplorant la «frilosité vis-à-vis des créations contemporaines». Cette année, le CFPL travaille sur une création d’une pièce de Copi, «L’ombre de Venceslao», que va mettre en scène Jorge Lavelli, avec une commande de partition au compositeur argentin Martin Matalon. «On a une dizaine de villes co-productrices, c’est déjà formidable d’avoir décidé 10 maisons d’opéra à travailler sur une création», dit-il. Pour Laurence Dessertine, le retrait financier de l’Etat, les difficultés financières des collectivités et la nouvelle carte des régions vont obliger les maisons d’opéras à «changer leur modèle». «Il faudra sans doute davantage de recettes propres et de mécénat», estime-t-elle. Depuis son arrivée à l’opéra de Paris, Stéphane Lissner a mis les bouchées doubles pour séduire les mécènes. Il vient de lancer un «Cercle Berlioz», qui propose aux généreux donateurs une immersion dans la production d’un opéra («La Damnation de Faust»). 63 */Revue de presse En Scène, le journal de l’Opéra national de Paris / mai-juillet 2015 Pour réunir le complément de financement nécessaire au nouveau spectacle de La Damnation de Faust, l’Opéra national de Paris fait appel à la générosité de son public et créé « Le Cercle Berlioz ». Tous ceux qui répondront à cet appel pourront découvrir les étapes de la création d’un opéra. UNE IMMERSION AU CŒUR de la très attendue Damnation de Faust d’Hector Berlioz fait son grand retour sur la scène de l’Opéra Bastille en décembre 2015. C’est à Alvis Hermanis qu’a été confiée la mission de donner une nouvelle lecture de cette « légende dramatique » créée en 1846 à l’Opéra Comique. Ce chef-d’œuvre s’attaque à l’un des sommets de la littérature dramatique, écrit par Goethe et traduit par Gérard de Nerval, le mythe de Faust. Alvis Hermanis sait les dangers que représente une œuvre d’une telle ampleur, composée de scènes fragmentaires et incandescentes. En collaboration avec l’artiste vidéaste Katrina Neiburga, il a conçu un projet gigantesque, une scénographie d’images pures qui entraîne le spectateur loin de ce monde, en résonance avec les plus récentes avancées scientifiques et la recherche cosmologique. Pour habiter cet espace unique, Alla Sigalova est en charge de la chorégraphie à laquelle Dominique Mercy prête son style si particulier. Sous la direction de Philippe Jordan, des grandes voix donnent à cet opéra toute sa force et toute sa beauté. Jonas Kaufmann reprend le rôle de Faust, Sophie Koch tient celui de Marguerite et Bryn Terfel celui de Méphistophélès. Ce sont les coulisses de ce nouveau spectacle que les membres du Cercle Berlioz peuvent dès à présent découvrir. Pour la première fois, l’Opéra national de Paris a, en effet, fait le choix de dévoiler les rouages de la production aux spectateurs passionnés d’opéra qui soutiennent La Damnation de Faust. Le Cercle Berlioz marque le premier pas d’un dialogue nouveau entre l’Opéra national de Paris et ses mécènes et permettra à ses membres d’aborder l’œuvre, le soir de la représentation, avec un regard d’initié. 64 LES RENDEZ-VOUS DU CERCLE BERLIOZ Tout au long des mois de travail, les membres du Cercle Berlioz sont invités par l’équipe artistique à pousser les portes des coulisses pour découvrir les étapes et les secrets du processus de création. Le premier rendez-vous du Cercle a lieu le 13 avril 2015, dans un lieu insolite de l’Opéra Bastille. Cet évènement marque le début d’une série de rencontres exceptionnelles qui plongent les membres du Cercle Berlioz au cœur de la vie de l’Opéra national de Paris et de La Damnation de Faust. Les membres sont conviés à des rendez-vous réguliers leur dévoilant l’évolution du spectacle et le parti pris artistique défini par le metteur en scène et le directeur musical. Ce parcours de découverte les conduira des coulisses et lieux cachés de l’Opéra Bastille aux répétitions en passant par des rencontres avec les artistes ou encore un récital privé autour de l’œuvre d’Hector Berlioz. Jour après jour, les membres du Cercle suivent la construction de ce projet artistique en prenant part à un fascinant voyage au cœur de la création. LES COULISSES EN LIGNE Cette immersion dans l’univers si singulier de l’opéra est assurée par un accès, réservé aux membres du Cercle Berlioz, aux coulisses en ligne de La Damnation de Faust. Les membres du Cercle passent ainsi derrière la scène de l’Opéra Bastille pour découvrir, où qu’ils soient, les mystères des coulisses, les témoignages des artistes, les métiers de l’Opéra et les temps forts de la production d’un nouveau spectacle. Vidéos des ateliers de décors et costumes, interviews des artistes et des équipes techniques, documents originaux rares… sont autant de secrets qui sont révélés en ligne. Plongez au coeur de la création. Offrez-vous votre premier rôle dans la Damnation de Faust. De façon inédite, l’Opéra national de Paris vous transporte dans l’univers de ses créations. Le Cercle Berlioz vous invite à découvrir les arcanes de la très attendue Damnation de Faust d’Hector Berlioz programmée en décembre 2015. Découverte de la maquette et du projet de mise en scène, confection des costumes, fabrication des décors dans les ateliers, répétitions et récitals privés, conversations avec les artistes de la production, un programme exceptionnel qui sera dévoilé aux membres du cercle. Devenez mécène de La Damnation de Faust en rejoignant le Cercle Berlioz ! cercleberlioz.operadeparis.fr 65 */Les mécènes MÉCÈNES DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS SAISON 15/16 _ MÉCÈNES PRINCIPAUX EY mécène principal de l’opéra national de paris Paprec Group Mécène principal du ballet de l’opéra national de paris _ PARTENAIRE OFFICIEL Rolex Montre de l’opéra _ LE CERCLE DES ENTREPRISES MÉCÈNES DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS AXA France Champagne Charles Heidsieck Eiffage Fondation BNP Paribas Fondation Orange Fondaion Total Fondation ENGIE Groupama MasterCard France Saint-Gobain Siemens 66 _ ASSOCIATIONS ET FONDATIONS Annenberg Foundation/ GRoW Blavatnik Family Foundation Eloise Susanna Gale Foundation Florence Gould Foundation Fondation Bettencourt Schueller Arop, Les Amis de l’Opéra Fondation pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris The American Friends of the Paris Opera & Ballet _ GRANDS DONATEURS Monsieur et Madame Gregory Annenberg Weingarten Monsieur Pierre Bergé Monsieur et Madame Len Blavatnik Monsieur et Madame Laurent Diot Monsieur Jean-François Dubos Maître et Madame Bernard Duc Monsieur et Madame Romain Durand-Milanolo Monsieur et Madame Barden N. Gale Monsieur et Madame Henry Hermand Monsieur et Madame Claude Janssen Monsieur et Madame Philippe Journo Madame Yvette Le Coze Madame Sabine Masquelier Docteur Léone-Noëlle Meyer Sir Simon et Lady Robertson Madame Lily Safra Monsieur et Madame Jean-François Théodore Monsieur et Madame William Torchiana Monsieur et Madame Akiko Usui 67 68 merci 69 70 Crédits photos pour cet ouvrage : Gregor Hohenberg Lucie&Simon Filippo Minelli Patrick Nin Felipe Sanguinetti Brian Tarr Sascha Weidner 71 72