Compression veineuse (bas et bandes)
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Compression veineuse (bas et bandes)
OPC/PRO/120 – V1 Octobre 2012 Guide de recommandations de la compression veineuse SOMMAIRE Introduction 3 La compression médicale 4 Contre indications de la compression médicale 5 Classification des bas de compression 5 La compression médicale en prévention de la thrombose veineuse 6 La compression médicale dans le traitement de la maladie thrombo-embolique veineuse 7 La compression médicale dans le traitement du lymphoedème 8 La compression médicale dans les affections veineuses chroniques 9 Bas anti-thrombose disponibles à la pharmacie 12 Bandes de compression disponibles à la pharmacie 13 Comment prendre les mesures pour le choix de la taille du bas ou de la chaussette de compression ? 14 Pourquoi préférer les chaussettes aux bas-cuisse anti-thrombose ? 14 Comment poser des bandes ? 15 Comment poser des chaussettes ? 16 Comment poser des bas cuisse ? 16 Comment entretenir les bas et bandes de compression disponibles au CHIPS 17 Annexe 1 : Définitions 18 Annexe 2 : Classification Clinique Etiologique Anatomique Physiopathlogique – CEAP 20 Références bibliographiques 20 2 INTRODUCTION Ce guide a été réalisé suite à une évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine de la compression médicale effectuée au C.H.I.P.S. et en réponse à diverses questions du personnel médical et paramédical dans ce domaine. Il reprend les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), parues en décembre 2010, sur la compression médicale dans la prévention de la thrombose veineuse, les affections veineuses chroniques, dans le traitement du lymphoedème, et de la maladie thromboembolique veineuse. La HAS a élaboré ces recommandations à partir de l’analyse des données scientifiques identifiées par une revue détaillée de la littérature, de l’étude des données fournies par les fabricants et de l’avis d’un groupe de professionnels constitué de médecins praticiens généralistes et spécialistes ainsi que d’orthésistes. Ce guide s’adresse aux médecins prescripteurs de dispositifs de compression et aux infirmiers du C.H.I.P.S. Il permet de : - connaître le dispositif médical de compression à utiliser selon l’indication sous forme d’un arbre décisionnel, - connaître les dispositifs de compression disponibles au C.H.I.P.S, - rappeler la technique de pose du dispositif, - répondre à diverses questions pouvant se poser face à ces dispositifs. Sont exclus du domaine d’application de ce guide : - les traitements anticoagulants associés à la compression veineuse pour la prévention ou le traitement de la maladie thromboembolique ; - les autres mesures associées à la compression dans les affections veineuses chroniques ou le traitement du lymphoedème. 3 La compression médicale 1- en PREVENTION de la thrombose veineuse Dans un contexte médical L’utilisation d’une compression est recommandée pour prévenir une thrombose veineuse dans les situations à risque, notamment en cas d’alitement : - infections avec fièvre prolongée - cancers à risque de thrombose - insuffisances cardiaques - antécédents de thrombose veineuse En revanche, l’utilisation d’une compression après un accident vasculaire cérébral (AVC) n’a pas démontré son intérêt. Dans un contexte chirurgical L’utilisation d’une compression est recommandée pour prévenir une thrombose veineuse en cas d’intervention chirurgicale à risque thrombo-embolique veineux : - à faible risque - à haut risque : chir orthopédique, chir carcinologique abdominale….. Dans les 2 contextes : La compression est utile : - en complément du traitement anticoagulant - ou seule lorsque ce traitement n’est pas indiqué 2- en TRAITEMENT de la maladie thrombo-embolique veineuse Cette pathologie comprend les thromboses veineuses profondes proximales et distales et le syndrome post thrombotique. Le traitement curatif des thromboses veineuses fait appel aux médicaments anticoagulants ainsi qu’à la compression médicale et à la mobilisation précoce. 3- en TRAITEMENT du lymphœdème Avec les mesures hygiéno-diététiques, la compression est un élément clé du traitement. 4- dans les affections veineuses chroniques Les troubles veineux (varices, œdèmes, ulcères, …) sont l’indication la plus fréquente des dispositifs de compression. Les indications dépendent du stade de l’affection dans la classification Clinique Etiologique Anatomique Physiopathlogique – CEAP (annexe 2) 4 Contre-indications de la compression médicale CONTRE INDICATIONS ABSOLUES - l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) avec indice de pression systolique (IPS*) < 0.6. La normale de l’IPS est entre 1 et 1,2. Cette mesure peut être faite facilement avec un doppler de poche. Sinon, un IPS<0,6 est synonyme d’artérite sévère nécessitant la prescription d’un échodoppler artériel avec calcul de l’IPS. - la microangiopathie diabétique évoluée : Artérite grave diagnostiquée par les autres signes cliniques que la claudication (souvent absente chez le diabétique) ou l’IPS (sans valeur fiable chez le diabétique) - la phlegmatia coerulea dolens (phlébite bleue douloureuse avec compression artérielle) - la thrombose septique Une réévaluation régulière du rapport bénéfice/risque s’impose en cas d’AOMI avec un IPS entre 0.6 et 0.9, de neuropathie périphérique évoluée, de dermatose suintante ou eczématisée, ou d’intolérance aux fibres utilisées. CONTRE INDICATIONS RELATIVES En péri-opératoire de chirurgies de longue durée : du fait d’une hypotension artérielle relative (par rapport à la PA de base), d’une hyperpression intra-abdominale, de la position du patient (en déclive, double équipe, etc.) * IPS : rapport de la pression artérielle à la cheville (artère tibiale postérieure, rétromalléolaire interne) sur la pression artérielle humérale. Classification des bas de compression En France, selon la pression de compression mesurée au niveau de la cheville, les bas sont historiquement répartis en quatre classes : Classe pressions classe I entre 10 et 15 mmHg classe II entre 15,1 et 20 mmHg classe III entre 20,1 et 36 mmHg classe IV supérieur à 36 mmHg A l’étranger, d’autres classifications existent. En pratique, la prescription doit toujours comprendre la pression en mmHg, et éventuellement la classe. 5 Situations cliniques La compression médicale EN PRÉVENTION de la thrombose veineuse Contexte médical Contexte chirurgical AVC Cas général Dispositifs de compression Modalités Remarques Grossesse ou postpartum Chaussettes anti-thrombose de 15 à 20 mmHg (classe 2) Pas d’indication à la compression Port bilatéral Jour/nuit Médical et chirurgie haut risque Chirurgie faible risque Pendant 7 semaines minimum Pendant 7à 10 jours Bas* de 15 à 20 mmHg (classe 2) Avec affection veineuse chronique Bas* de 20 à 36 mmHg (classe 3) ou > 36 mmHg (classe 4) selon la gravité de l’affection Port pendant toute la durée de la grossesse Et pendant 6 semaines après l’accouchement voie basse Et pendant 6 mois après l’accouchement par césarienne Chez les patients ayant par ailleurs déjà une compression par bas, les chaussettes anti-thromboses ne sont recommandées que pendant la période d’alitement. Le relais est pris ensuite par le traitement compressif habituel. *Bas = chaussettes, bas-cuisse, collants 6 Modalités Dispositifs de compression Situations cliniques La compression médicale dans le TRAITEMENT de la maladie thrombo-embolique veineuse Thrombose veineuse du membre inférieur Thrombose veineuse du membre supérieur Bandes sèches à allongement court ou long Bandes sèches à allongement court ou long ou ou Bas* de 20 à 36 mmHg (classe 3) Prévention du syndrome postthrombotique Bas* de 20 à 36 mmHg (classe 3) Manchons de 20 à 36 mmHg (classe 3) Pendant 2 ans En association aux anticoagulants (en cas de contre-indication absolue des anticoagulants, compression seule) Après confirmation par échographie de l’existence d’un reflux veineux profond des veines repermeabilisées Remarques Le traitement doit commencer le plus tôt possible. La pression à retenir est la plus forte supportée par le patient. En pratique, le traitement est débuté par les bandes sèches à allongement court ou long, et lorsque l’œdème a régressé (membre revenu à un diamètre stable proche de la normale) grâce au traitement anticoagulant associé, La compression est poursuivie par l’utilisation des bas. *Bas = chaussettes, bas-cuisse, collants 7 Situations cliniques La compression médicale dans le TRAITEMENT du lymphoedème Lymphoedème du membre supérieur Dispositifs de compression et modalités Phase de réduction de volume Au moins 5 jours par semaine, pendant 1 à 6 semaines Lymphoedème du membre inférieur Bandes sèches à allongement court ou inélastiques et dispositifs de capitonnage Bandes sèches à allongement court ou inélastiques et dispositifs de capitonnage Manchons Bas en deuxième intention en deuxième intention Utiliser la pression maximale tolérée Phase de maintien Traitement au long cours avec réévaluation régulière du rapport bénéfices/risques Bas de 20 à 36 (classe 3) ou > 36 mmHg (classe 4) Manchon de 15 à 20, 20 à 36 ou > 36 mmHg Au moins 45 mmHg si possible (classe2, 3 ou 4) (par superposition) Bandes sèches éventuellement* Utiliser la pression maximale tolérée Remarques *Bandes sèches en deuxième intention ou si besoin en complément du manchon ou du bas, pour des bandages nocturnes Le choix entre les différents types de bas (chaussettes, bas-cuisse, collants, hémicollants) est fonction de la localisation du lymphoedème. Certains lymphoedèmes peuvent nécessiter l’utilisation de vêtements compressifs (panty) : Lymphoedèmes proximaux, pubiens ou sus-pubiens ou touchant la région fessière, chez les patients obèses, et malformations vasculaires de l’enfant. 8 Modalités Dispositifs de compression Situations cliniques La compression médicale dans les affections veineuses chroniques Après sclérothérapie ou chirurgie des varices Bas* de 15 à 20 mmHg (classe 2) ou 20 à 36 mmHg (classe 3) ou Varices >3 mm (stade C2) Œdème chronique (stade C3) Bas* de 15 à 20 mmHg (classe 2) ou 20 à 36 mmHg Bas* de 20 à 36 mmHg (classe 3) Bandes sèches à allongement court si bas impossible à enfiler 4 à 6 semaines Traitement au long cours (classe 3) ou Bandes sèches à allongement court ou long Traitement au long cours, avec réévaluation régulière du rapport bénéfices/risques Remarques La pression à retenir est la plus forte supportée par le patient. L’effet de la compression sur l’évolution de l’affection n’est pas démontré aux stades C0 et C1. La compression est le traitement de base à partir du stade C2 jusqu’à la cicatrisation de l’ulcère. Cependant la différenciation entre les stades C1 et C2 étant parfois difficile la compression peut être mise en place dès le stade C1 *Bas = chaussettes, bas-cuisse, collants 9 Situations cliniques La compression médicale dans les affections veineuses chroniques Pigmentation, eczéma veineux (stade C4a) Lipodermatosclérose, hypodermite veineuse, atrophie blanche (stade C4b) Bas* de 20 à 36 mmHg Dispositifs de compression (classe 3) ou Bandes à allongement court ou Bandes sèches inélastiques si patient ne marche pas ou Remarques Modalités Bandes enduites Traitement au long cours, avec réévaluation régulière du rapport bénéfices/risques La pression à retenir est la plus forte supportée par le patient. *Bas = chaussettes, bas-cuisse, collants 10 Dispositifs de compression Situations cliniques La compression médicale dans les affections veineuses chroniques Ulcère cicatrisé (stade C5) Ulcère ouvert (stade C6) Bas* de 20 à 36 mmHg (classe 3) ou > 36 mmHg (classe 4) Bandages multitypes en première intention Sauf si ulcère fraichement cicatrisé , protéger par pansement ou ou Bandes sèches à allongement court Bandes sèches à allongement court si patient marche ou Inélastiques si le patient ne marche pas ou Bandes enduites ou Remarques Modalités Bas* > 36 mmHg (classe 4) Traitement au long cours, avec réévaluation régulière du rapport bénéfices/risques Jusqu’à cicatrisation complète La pression à retenir est la plus forte supportée par le patient. *Bas = chaussettes, bas-cuisse, collants 11 12 13 Comment prendre les mesures pour le choix de la taille du bas ou de la chaussette de compression ? Bas cuisse Mesurer la plus grande circonférence du mollet ainsi que la longueur des jambes du talon au pli fessier. Chaussettes Mesurer la plus grande circonférence du mollet Pourquoi préférer les chaussettes aux bas-cuisse anti-thromboses ? Les données disponibles ne mettent pas en évidence de différence d’efficacité en fonction de la hauteur du bas. En revanche le risque de pose incorrecte et d’effet garrot lié au port du bas-cuisse fait préférer la chaussette. La HAS propose donc que seules des chaussettes antithrombose soient utilisées en prévention de la thrombose veineuse profonde. 14 Comment poser des bandes ? Informer le patient de l'intérêt des bandes de contention. Toujours poser les bandes de contention juste avant le lever du patient, ou après au moins 1h de position en décubitus. (Douche et crème hydratante éventuellement sur les jambes conseillées le soir) Laisser le patient confortablement allongé. Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydroalcoolique. La peau des jambes et des pieds doit être propre, sinon laver avec de l'eau et du savon, bien sécher. Mettre si besoin du talc sur le pied et la jambe pour faciliter la pose. Commencer la pose en partant du bord interne du pied, à partir du gros orteil, en posant la bande de biais afin que l’extrémité soit bien recouverte par la 1ere spire, pour une bonne tenue. Effectuer une pression toujours régulière, faire 2 tours autour du pied. Le talon peut ou ne pas être recouvert : un talon libre permet d'éviter les plis et permet la surveillance de l'état cutané : température, cyanose…A l’inverse, le talon recouvert évite la formation d’un œdème. Remonter autour de la cheville en recouvrant la spirale précédente à sa moitié. Afin de s’assurer que la bande exerce la pression attendue, vérifier que les repères visuels rectangulaires deviennent des carrés. (permet l’étalonnage de la compression) Remonter jusqu'au genou. Si la bande est trop longue, laisser la bande redescendre le long de la jambe, sans additionner les spires. Fixer la bande avec les griffes fournies ou à défaut du sparadrap. 15 Comment poser des chaussettes ? Passez la main à l'intérieur de la chaussette et saisissez-en le talon, Retournez la chaussette jusqu'au talon, Enfilez la chaussette jusqu'au bord du talon et la dérouler sur la jambe jusqu’au genou. Vérifier l'absence de plis. Ne pas rabattre la partie supérieure. (Les forces de pression s’additionnent, ce qui risque de trop comprimer la jambe) Comment poser des bas-cuisse ? Passez la main à l'intérieur du bas et saisissez-en le talon, Retournez le bas jusqu'au talon, Enfilez le bas jusqu'au bord du talon en vous assurant que la fenêtre de contrôle se situe bien sur la face dorsale du pied, Tirez le bas sur le mollet comme vous le feriez pour un bas traditionnel, et remontez-le vers le haut du mollet, sans forcer, Assurez-vous que la fenêtre de contrôle soit correctement positionnée au niveau des orteils, et que le bas ne présente aucun pli au niveau du talon, A l'aide de vos pouces, faites glisser le bas du genou à la cuisse, Ne pas rabattre la partie supérieure. (Les forces de pression s’additionnent, ce qui risque de trop comprimer la jambe) Adaptez le bas aux contours de la cuisse, sans l'étirer en longueur, A l'aide de vos pouces, positionnez régulièrement la bande de maintien autour de la cuisse, Au final Un bas de compression bien ajusté ne permet pas "d'attraper" le bas au niveau de la cheville. Vérifier les points sensibles de compression : bon positionnement de l’élastique de la chaussette ou de l’anti-glisse du bas cuisse. 16 Comment entretenir les bas et bandes de compression disponibles au CHIPS Les bas et les bandes sont à patient unique. Bas anti-thrombose - Comprinet Pro® (Lab. BSN medical) Lavage : avec une lessive ou un savon neutre jusqu'à une température de 90°C et maximum 10 fois Chlorage : interdit Séchage : en machine jusqu'à une température de 95°C Repassage : interdit Stérilisation : interdit Bandes de contention - Biflex 16+ et 17+ (lab. Thuasne) Lavage : avec une lessive ou un savon neutre, sans détergent à la main ou possibilité de lavage machine à 60°C jusqu’à 10 fois Essorer par pression pour ne pas déformer la bande. Chlorage : interdit Séchage : à plat loin d’une source de chaleur Repassage : à éviter si nécessaire, repasser à température moyenne Stérilisation : possible jusqu’à 3 fois autoclave à 134°C pendant 18 minutes. 17 Annexe 1 : Définitions • Les bandes à allongement long ou élastiques Les bandes à allongement long sont des bandes dont l’extensibilité est la plus élevée : supérieure à 100 %. Elles contiennent des fils élastiques et peuvent être sèches ou cohésives. Le comportement élastique apporte une pression constante, quasi similaire au repos et au travail. Il n’y a pas d’effet de massage. Ce type d’action est particulièrement recommandé pour les patients immobiles ou peu mobiles, incapables d’actionner leur pompe musculaire. Les systèmes élastiques doivent être retirés la nuit car la pression qu’ils exercent est difficilement supportable pendant le sommeil. La nécessité d’une application quotidienne peut, dans certains cas, être un frein important à l’observance. Elles sont difficiles à poser et nécessitent un apprentissage préalable Quelques exemples : Veinopress B2® et B3®…..urgo Flexobande®……………....BSN Disponible à la pharmacie : Biflex+®…… Thuasne , allongement dit « moyen » • Les bandes à allongement court ou peu élastiques Les bandes sont définies comme peu élastiques lorsqu’elles ont une extensibilité de 10 à 100%. Elles délivrent une faible pression de repos et une forte pression de travail ce qui produit un effet de massage significatif à la marche (SSI élevé). Elles sont efficaces chez des patients suffisamment mobiles, 18 Elles peuvent être habituellement gardées jour et nuit grâce à des pressions faibles au repos. Quelques exemples : Comprilan ®, Somos®……..BSN Flexideal®, biflexideal®….Thuasne Rosidal K®…………………..Lohmann • Les bandes multitypes ou multicouches Le système multicouche est une superposition de différentes bandes plus ou moins élastiques permettant d’obtenir un système compressif alliant les bénéfices des allongements courts et ceux des allongements longs, afin d’optimiser l’observance et donc le bénéfice thérapeutique. Elles sont supportables la nuit, et permettent un maintien en place du système jusqu’à 7 jours, sans perte de pression ni glissement. Quelques exemples : Profore®………Smith & Nephew UrgoK2®……...Urgo 19 Annexe 2 : Classification Clinique Etiologique Anatomique Physiopathlogique – CEAP Références bibliographiques www.has-sante.fr Fiches de recommandations de bon usage des technologies de santé : - Dans la compression médicale en prévention de la thrombose veineuse - Dans la compression médicale dans le traitement de la maladie thromboembolique veineuse - Dans la compression médicale dans les affections veineuses chroniques - Dans le traitement du lymphoedème www.urgomedical.fr www.thuasne.fr www.bsnmedical.fr www.prevenchute.com www.soins-infirmier.com 20
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