JCE TOULOUSE 18 Mars 2014
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JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Journée du Confort et de l’Eau RT 2012 Que faire et ne pas faire ! Solène DUPRAT (CARDONNEL Ingénierie) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 • La Philosophie de la RT 2012 • Les labels • Le BBIO • Saisie des données dans les logiciels • PAUSE • Le comptage • Le coût de la RT2012 en logement • L’éclairage • Retour d’expérience conception – chantier • La maintenance JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Journée du Confort et de l’Eau Philosophie de la RT 2012 Solène DUPRAT (CARDONNEL Ingénierie) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 en vigueur aujourd’hui • • 2 arrêtés fixant les objectifs: • Arrêté 26/10/2010 + Rectificatif : Habitation – Bureaux – Enseignement primaire et secondaire – Petite enfance • Arrêté 28/12/12 + Rectificatif : Hébergement pers. âgées dépendantes – hôtels – restauration – commerces – gymnase – santé – industriel – artisanal – aérogare – tribunal 1 arrêté validant la méthode : • Arrêté 20/07/2011 : Approbation de la Méthode Th-B-C-E (annexe : détails de la méthode) • 1 arrêté pour les attestations : • Arrêté 11/10/2011 : Attestations de prise en compte de la RT L’annulation de l’arrêté méthode par le Conseil d’État ne modifie pas les exigences de la RT 2012 qui continue de s’appliquer JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 : Les grandes nouveautés • • Exigences de résultats - 3 indicateurs : • Bbio (points) : Bilan Bioclimatique • TiC (°C) Approche du confort d’été • Cep (kWhep.m².an) Consommations d’énergie Exigences de moyens (suivant type de bâtiment): • Surface de baies vitrées minimales (habitation) • Perméabilité maximum et vérifiée in situ (habitation) • Installation EnR (maison individuelle) • Comptage énergie • Gestion de l’éclairage • Isolation et traitement des ponts thermiques… JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 : Les grandes nouveautés • Nouvelle surface : SHON RT – SU RT • Valorisation des réseaux de chaleur moins polluants (<150g CO2) • Valorisation des espaces tampons et solarisés • Contrôles de conformité • Larges panels de systèmes modélisables JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Une réglementation plus ancrée dans le process de construction • Dépôt de permis : ATTESTATION n°1 • • APD – PRO : • • Validation des solutions de conception et vérifications des exigences de moyens et de résultats DOSSIER DE CONSULTATION: • • Surfaces de baies vitrées – Bbio – Recours ENR – Résultats étude faisa. Pièces marché intégrant les exigences de la RT 2012 EXE : • Respect des pièces marchés ou vérification des variantes • Justificatifs des performances (matériaux, équipements techniques..) • Qualité de mise en œuvre JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Une réglementation plus ancrée dans le process de construction • RECEPTION : ATTESTATION n°2 • • Vérifications in situ – synthèse de l’étude thermique JUSQU’À 3 ANS APRES RECEPTION JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 : Ce qui reste inchangé • Des outils à disposition : • Commissions Titre IV et Titre V • Commission de Suivi des réglementations RT : • Fiches d’application • Foire aux questions • Un site internet : rt-bâtiment.fr JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 : Nouvelles responsabilités des acteurs • • • Les maitres d’ouvrage • Adapter la démarche de conception • Chef d’orchestre des attestations Les maitres d’œuvre • Concevoir et Valider • Responsabilité des pièces écrites • Mise à jour régulière de l’évolution des logiciels / informations… Les entreprises du bâtiments • Adaptation des méthodes de construction • Prise en compte dans les marchés des nouvelles exigences JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA RT 2012 : Nouvelles responsabilités des acteurs • • Les certificateurs / contrôleur techniques • Suivis réguliers et vérifications précises • Tests in situ Les fabricants JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 La Philosophie RT 2012 • Un outil de vérification pas à pas des exigences • Des acteurs de plus en plus concernés et plus tôt dans le projet : synergie • Des bâtiments performants et de qualité JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Journée du Confort et de l’Eau Labels et certifications JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Futurs labels RT 2012 • Label d’état HPE RT 2012 • En préparation par la DHUP; application premier semestre 2013 • Résidentiel collectif : Bbio max – 10% et Cep < 50 puis 45 kWh/m².an après 1/01/2015 • Tertiaire bureaux : Bbio max – 20 % et Cep max – 20% • Tertiaire enseignement, crèches : Bbio max – 10 % et Cep max – 10% • Perméabilité < 1 si mesure totale ou 0,8 si échantillonnage en résidentiel • Mesures d’étanchéité en tertiaire pour bât.< 3000 m² • Réseau de ventilation de classe A bât. < 3000 m²) • Obligation d’informer les occupants en résidentiel (guide des usagers) • Calculs réalisés par un BET ‘reconnu’ (en résidentiel et en tertiaire pour JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Futurs labels RT 2012 • Label d’état THPE RT 2012 • En préparation par la DHUP; application premier semestre 2013 • Résidentiel collectif : Bbio max – 20% et Cep < 45 puis 40 kWh/m².an après 1/01/2015 • Tertiaire bureaux : Bbio max – 20 % et Cep max – 40% • Tertiaire enseignement, crèche : Bbio max – 10 % et Cep max – 20% • Perméabilité < 1 si mesure totale ou 0,8 si échantillonnage en résidentiel • Mesures d’étanchéité en tertiaire pour bât. < 3000 m² • Réseau de ventilation de classe A (en résidentiel et en tertiaire pour bât. < 3000 m²) • Obligation d’informer les occupants en résidentiel (guide des usagers) • Calculs réalisés par un BET ‘reconnu’ JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Futurs labels RT 2012 • Label Effinergie + • Label avec un niveau d’exigence comparable auTHPE RT2012 • En cours d’élaboration par Effinergie • A priori : Bbio – 20% • Coefficient d’étanchéité à l’air – 20% (0,8 en collectif et 0,4 en maison individuelle) • Tests d’étanchéité sur les réseaux aéraulique JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 •Labels liés à la RT 2012 en résidentiel Exigence B Bio en MI et IC : HPE – 10%/ THPE – 20% Effinergie – 20% Cep max en immeuble 60 55 RT 2012 50 HPE 45 THPE 40 35 30 2012 2013 2014 2015 2016 • Exigence Cep en maison : HPE – 10% / THPE – 20% / Effinergie – 20% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Label BEPOS-Effinergie 2013 Pré-requis Respecter les critères du label Effinergie+ Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité Exigence principale : BILAN epnr < ECART autorisé Faire un bilan en 3 étapes : Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant Passage en énergie primaire non renouvelable Bilan d’énergie primaire non renouvelable Comparer avec un écart autorisé à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 21 / 20 Label BEPOS-Effinergie 2013 • Bilan INPUT – OUTPUT • Périmètre : Bâtiment Projet visé par le même permis de construire ou le permis d’aménager • Prise en compte de tous les usages énergétiques JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 22 / 20 Label BEPOS-Effinergie 2013 Bilanepnr < Ecartaccepté Bilanepnr = consommation en énergie primaire – production en énergie primaire Ecartaccepté = Cepref + Aueref – Prodref avec : Cepref : Consommation de référence du label Effinergie+ pour les usages réglementés Cepref = 40 * Mctype * ( Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Aueref : Consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT Prodref : Production de référence Prodref = 110 * Mpgéo * Mpniv Le coefficient McGES n’est pas utilisé, le bois et les réseaux de chaleur étant pris en compte par ailleurs. Les valeurs de référence pour les usages non pris en compte par la RT ne sont pas encore définies. Une valeur de 70 kWhEP/(m².an) est proposée pour les logements. Mpgéo facteur de modulation potentiel solaire local Mpniv facteur de modulation nombre de niveaux maximal autorisé Nombre de niveaux Mpniv 1à2 1,0 3 0,8 4 0,6 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 5 et plus 0,5 23 / 20 Label BEPOS-Effinergie 2013 Voies de progrès identifiées : • Prise en compte des questions de stockage, d’autoconsommation et des temporalités différentes des consommations et des productions • Définition de la notion d’écart accepté pour chaque typologie de bâtiments tertiaires selon les consommations pour les autres usages • Introduction d’autres notions d’urbanisme ou d’autres critères (masques) pour définir le potentiel de production EnR • Obligation du calcul de la consommation de l’énergie grise et de la consommation d’énergie liée à la mobilité JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 24 / 20 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 : Le Bbio Samia BEZNIA (VINCI Construction France) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Rappels Extrait de l’arrêté portant approbation de la METHODE DE CALCUL ThBCE 2012 (30 avril 2013) Le coefficient Bbio exprimé en points caractérise l'efficacité énergétique du bâti. Il permet d'apprécier celui-ci par rapport aux besoins de chauffage, de refroidissement et de consommations futures d'éclairage artificiel. Il s'appuie sur la valorisation des éléments suivants : la conception architecturale du bâti (implantation, forme, aires et orientation des baies, accès à l'éclairage naturel des locaux …) ; les caractéristiques de l'enveloppe en termes d'isolation, de transmission solaire, de transmission lumineuse, d'ouverture des baies et d'étanchéité à l'air ; et les caractéristiques d'inertie du bâti. LE BIOCLIMATISME c’est : l’idée d’adapter la construction au climat et à l'environnement pour que l'habitat s'autorégule aussi bien en hiver qu'en été. Le Bbio n’est pas le Ubât ! JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Rappels Le Bbio valorise la conception bioclimatique du bâti indépendamment des systèmes installés Le Bbio ne donne pas accès aux besoins au sens des déperditions et des apports PARAMETRES INFLUENTS Bch Bfr Becl Surface de baies Compacité du bâtiment Caractéristiques des parois Accès à l’éclairage naturel des locaux Ponts thermiques Caractéristiques des protections solaires Caractéristiques des baies Perméabilité à l’air du bâtiment Débits de ventilation Orientation des baies JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • • • • • • • • • Perméabilité à l’air du bâtiment Niveau de traitement des ponts thermiques Surface de baies Niveau d’isolation des parois Système d’isolation (ITE/ITI) Inertie Caractéristiques des baies Orientation des baies Accès à l’éclairage naturel JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas • RESIDENTIEL COLLECTIF 41 logements Zone H1a SHAB = 2 826 m² Exposition BR1 SHONRT = 3 702 m² Classe CE1 3 Q4Pa = 1,0 m /h.m² Béton + I T I • TERTIAIRE DE BUREAUX SURT = 1 265 m² Zone H2b SHONRT = 1 391 m² Exposition BR3 Q4Pa = 1,7 m 3/h.m² Béton + I T E Classe CE1/CE2 • AUTRE TERTIAIRE (EHPAD) •Perméabilité à l’air du bâtiment 130 lits Zone H3 SURT = 6 056 m² Exposition BR1 •Surface de baies SHONRT = 6 722 m² Classe CE1/CE2 3 Q4Pa = 1,7 m /h.m² Béton + I T E JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • RESIDENTIEL COLLECTIF Variation de la perméabilité à l’air JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • TERTIAIRE DE BUREAUX Variation de la perméabilité à l’air JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • AUTRE TERTIAIRE (EHPAD) Variation de la perméabilité à l’air JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • RESIDENTIEL COLLECTIF Variation de la surface de baies (% façades) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • TERTIAIRE DE BUREAUX Variation de la surface de baies (% façades) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas ETUDES PARAMÉTRIQUES • AUTRE TERTIAIRE (EHPAD) Variation de la surface de baies (% façades) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Identification des facteurs dimensionnants Compacité Inertie Niveau d’isolation des parois • • RÉSIDENTIEL Etanchéité à l’air Traitement des ponts thermiques Surface de baies TERTIAIRE DE BUREAUX Etanchéité à l’air Surface de baies Accès à l’éclairage naturel Exigences de moyens • AUTRE TERTIAIRE (EHPAD) Accès à l’éclairage naturel Distribution intérieure JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas BBC 2005 vs RT 2012 ? JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas BBC 2005 vs RT 2012 • RESIDENTIEL COLLECTIF Bbio non conforme Cep non conforme Garde-fous non conformes BBC 2005 RT 2012 CONTRÔLE DES GARDE-FOUS Ratio de surface vitrages / SHAB Ratio moyen PT L9 moyen projet 19% 0,36 0,99 seuil RT 17% 0,28 0,60 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas BBC 2005 vs RT 2012 • TERTIAIRE DE BUREAUX Bbio conforme Cep conforme Garde-fous conformes BBC 2005 RT 2012 CONTRÔLE DES GARDE-FOUS Ratio moyen PT L9 moyen projet 0,16 0,07 seuil RT 0,28 0,60 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Etudes de cas BBC 2005 vs RT 2012 • AUTRE TERTIAIRE (EHPAD) Bbio conforme Cep conforme Garde-fous conformes RT 2012 BBC 2005 CONTRÔLE DES GARDE-FOUS Ratio moyen PT L9 moyen projet 0,28 0,21 seuil RT 0,28 0,60 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 En conclusion CE QU’IL FAUT EN RETENIR : Il n’y a pas réellement d’équivalence entre BBC 2005 et RT 2012. La RT 2012 nous impose de penser d’abord conception bioclimatique avant de penser aux systèmes. En RT 2012, il est plus difficile de rattraper les « erreurs » de conception grâce aux systèmes. On identifie quelques leviers Mais… IL N’Y A PAS DE FORMULE MAGIQUE ! JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 MERCI DE VOTRE ATTENTION Questions / Réponses JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 SAISIE DES DONNEES DANS LES LOGICIELS Pascale LAIRE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 CONSTATS des logiciels RT 2012 • PLUS DE DONNÉES D’ENTRÉES POUR PLUS DE PRECISIONS DANS LES CALCULS Niveaux de détails demandés renforcés • INTEGRATION DES SOLUTIONS INNOVANTES Limiter le recours aux titres V JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 CONSTATS des logiciels RT 2012 • RENSEIGNEMENT DE L’EQUIPEMENT DANS SON ENVIRONNEMENT Les caractéristiques techniques des produits ne sont pas les seules variables à optimiser • LES RESULTATS DE CONSOMMATION RESTENT THEORIQUES Les logiciels RT considèrent que les équipements et les systèmes fonctionnent dans des conditions optimales JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 MISE EN AVANT DES PRODUITS CERTIFIES EXTRAIT METHODE DE CALCUL Th-BCE 2012 • Valeurs certifiées : « saisie directe de la valeur certifiée par un organisme indépendant accrédité selon la norme NF EN 45011** par le COFRAC ou tout autre organisme de certification (…) » ** la norme est liée aux produits concernés, ici les chaudières JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 EXTRAIT METHODE DE CALCUL Th-BCE 2012 • Valeurs justifiée : « saisie de la valeur justifiée diminuée de 10% par un essai réalisé par un organisme indépendant et accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17025** par le COFRAC ou tout autre organisme de certification (…) » ** la norme est liée aux produits concernés, ici les chaudières VALEUR JUSTIFIEE PAR LE PV D’ESSAIS -10% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 EXTRAIT METHODE DE CALCUL Th-BCE 2012 • Valeurs déclarée : Exemple : rendement des chaudières • Rpn = Min (0,8xRpn déclaré, Rpn utile max = 90%) • Rpint = Min (0,8xRpint déclaré, Rpint utile max = 93%) VALEUR DECLAREE PAR LE FABRICANT -20% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 EXTRAIT METHODE DE CALCUL Th-BCE 2012 • Valeurs par défaut VALEUR SEUIL calculée en fonction de la puissance du générateur, et directement intégrée dans le moteur de calcul Exemple : rendement des chaudières condensation • Rpn = A + B . Log Pn (kW) de 91 à 93,6% (de 1 à 400 kW et >) • Rpint = C + D . Log Pn (kW) de 97 à 99,6% (de 1 à 400 kW et >) Résultats supérieurs aux valeurs déclarées voire justifiées !!! JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 IMPACT CERTIFICATION CHAUDIERES VALEUR DE RENDEMENT CERTIFIEE Cep ref = 58 kWhep/m².an Nota : Cep max = 71,8 kWhep/m².an Bbio max - 21,4% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Réunion prescription nationale - 5 et 6 juin 2013 IMPACT CERTIFICATION CHAUDIERES VALEUR DE RENDEMENT JUSTIFIEE + 5,3 points / Cep ref Cep = 63,3 kWhep/m².an Nota : Cep max = 71,8 kWhep/m².an Bbio max - 21,4% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Réunion prescription nationale - 5 et 6 juin 2013 IMPACT CERTIFICATION CHAUDIERES SANS PV D’ESSAIS VALEUR DE RENDEMENT DECLAREE + 11,8 points / Cep ref Cep = 69,8 kWhep/m².an Nota : Cep max = 71,8 kWhep/m².an Bbio max - 21,4% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Réunion prescription nationale - 5 et 6 juin 2013 IMPACT CERTIFICATION CHAUDIERES VALEUR DE RENDEMENT PAR DEFAUT + 3 points / Cep ref Cep = 61 kWhep/m².an Nota : Cep max = 71,8 kWhep/m².an Bbio max - 21,4% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Réunion prescription nationale - 5 et 6 juin 2013 IMPACTS DE LA CERTIFICATION DES PRODUITS • DES CONSEQUENCES FORTES SUR LE RESULTAT DES CALCULS • DES EXIGENCES DE VERIFICATION DE LA PART DES ORGANISMES CERTIFICATEURS (PROMOTELEC, CERQUAL) PV D’ESSAIS CERTIFIES DEMANDES JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 IMPACTS DE LA CERTIFICATION DES PRODUITS • LES PRINCIPAUX PRODUITS CONCERNES : • Chaudières (rendements) • Ballons ECS (constante de refroidissement) • Pompes à chaleur (COP) • Ventilation Double Flux (rendement échangeur) • …… JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT DU PRODUIT • RÉSEAUX PRIMAIRES CHAUFFAGE COLLECTIF JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT DU PRODUIT • RÉSEAUX PRIMAIRES ECS COLLECTIVE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT DU PRODUIT • SAISIE DE LA GÉNÉRATION Optimiser l’environnement du produit à la saisie, peut faire gagner quelques précieux points de Cep JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 QUELQUES NOUVELLES VALEURS A RENSEIGNER • EN VENTILATION : • Prise en compte de la place des réseaux dans le volume chauffé • Perméabilité à confirmer par des essais sur sites JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 • EN VENTILATION La classe d’étanchéité est à préciser mais sera à vérifier par un essai sur site La situation des réseaux est à préciser JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 QUELQUES NOUVELLES VALEURS A RENSEIGNER • EN POMPE A CHALEUR Caractéristiques à saisir pour différents régimes de température JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 QUELQUES NOUVELLES VALEURS A RENSEIGNER • EN CHAUDIERE : • Rendement Certifié / Justifié / Déclaré / par Défaut • Puissance électrique des auxiliaires à charge nulle • Température Mini de fonctionnement JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 • EN CHAUDIERE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 QUELQUES NOUVELLES VALEURS A RENSEIGNER • EN EAU CHAUDE SANITAIRE : • Constante de refroidissement Certifiée/Justifiée/par Défaut • Position et hauteur des échangeurs/résistances du ballon JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 • EN EAU CHAUDE SANITAIRE : JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 • EN EAU CHAUDE SANITAIRE : JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LES LIMITES DE L’OUTIL • APPLICATION RESIDENTIELLE INIDIVIDUELLE BIEN MAITRISEE • MAIS DES LIMITES POUR LES APPLICATIONS RESIDENTIELLES COLLECTIVES ET TERTIAIRES • Echangeurs à plaques • Accumulateur Gaz + Stockage supplémentaire • Solaire avec plusieurs ballons JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE • DES OUTILS DEVELOPPES PAR LES FABRICANTS PERMETTENT • DE TROUVER FACILEMENT LES DONNEES, Y COMPRIS LES DONNEES CERTIFIEES • DE GAGNER EN Cep PAR LE BON RENSEIGNEMENT DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ET DE SON ENVIRONNEMENT JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 DES OUTILS D’AIDE A LA SAISIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 CONCLUSION • L’OUTIL EST PLUS OPTIMISE POUR LES SOLUTIONS RESIDENTIELLES INDIVIDUELLES • L’OUTIL EST UN PEU PLUS LIMITÉ, LORSQU’IL S’AGIT DE SOLUTIONS RÉSIDENTIELLES COLLECTIVES ET TERTIAIRES • IL FAUT RAISONNER EN SOLUTION GLOBALE EN INTEGRANT LE PRODUIT ET SON ENVIRONNEMENT • LES RESULTATS DE CONSOMMATION D’ÉNERGIE OBTENUS SONT CONVENTIONNELS … JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Une réglementation qui bouge ! +5% +15% +30% Le coût de la RT2012 en logement Christian SCHWARZBERG JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 78 Une estimation difficile… • Chaque projet est différent • Nouvelles techniques • Coûts de référence ? • Prix moyens ? JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 79 Le coût de la RT2012 • Méthode JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 80 Club de l’innovation JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 81 Le coût de la RT2012 • Méthode • Base de données JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 82 Base de données 470 devis 34 projets 2000 prix 1700 logements 110 000 m² JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 83 Base de données Social Privé 1490 €/m² 1730 €/m² 1270 €/m² 1330 €/m² 870 €/m² 1120 €/m² JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 84 Base de données 1210 €/m² 1730 €/m² 1110 €/m² 2 typologies retenues 1300 €/m² 1540 €/m² 1320 €/m² 990 €/m² 850 €/m² 1120 €/m² JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 85 Base de données Isolation thermique des parois verticales 28 Coefficient de régression R² = 0,64 Coût de l'isolant [€/m²surface installée] 26 24 22 20 23 € pour R=3,3 R= ± 1 ± 3 € 18 2,4 2,6 2,8 3 3,2 3,4 3,6 3,8 2 -1 Résistance thermique [m .K.W ] 4 4,2 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 86 Base de données JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 87 Le coût de la RT2012 • Méthode • Base de données • Etudes de cas JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 88 Etudes de cas Estimation surcoût Estimation surcoût 10 projets 16 bâtiments collectifs 58 maisons JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 89 15 logements collectifs R+2 Surface vitrée Bbio : 43,2 / 54,0 Pont plancher Cep : 44,6 / 45,0thermique intermédiaire Cep : 50,9 / 57,5 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 90 Surface vitrée 1/6 SHAB + 8 m² de vitrage Fenêtres + Volet roulant 370 €/u Linteau 24 €/ml Surcoût 2390 € Brique 47 €/m² Isolation 24 €/m² Enduit façade 20 €/m² Enduit intérieur 12 €/m² JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 91 Linéique plancher intermédiaire 0,62 < 0,60 Rupteur de pont thermique Surcoût 587 € JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 92 Surcoût RT2012 Comptage et affichage 500 €/logement Surface vitrée 23% Comptage 72% Pont thermique 5% Surcoût 10477 € soit 1% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 93 Le coût de la RT2012 • Méthode • Base de données • Etudes de cas • Le coût de la RT2012 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 94 Surcoût en collectif – RT2012 3,0 [%] 2% 1000 € par logement Surcoût 2,0 [%] 1,0 [%] 0,0 [%] 03 04 05 Avant le 1er janvier 2015 06 07 08 09 10 Après le 1er janvier 2015 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 95 Surcoût en collectif – Effinergie + 6,0 [%] 4% 2000 € par logement 5,0 [%] 4,3 [%] 4,0 [%] Surcoût 3,5 [%] 3,0 [%] 2,0 [%] 1,6 [%] 1,0 [%] 1,0 [%] 07 08 0,9 [%] 0,0 [%] 03 04 05 06 09 10 Avant le 1er janvier 2015 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 96 Surcoût en individuel 8,0 [%] Sans EnR 5,8 [%] 6,0 [%] 5% 5000 € par logement 5,0 [%] Surcoût Avec EnR 4,0 [%] 6% 6000 € par logement 2,0 [%] 0,5 [%] 0,5 [%] 0,0 [%] 01 RT2012 02 Effinergie+ JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 97 Le coût de la RT2012 • Méthode • Base de données • Etudes de cas • Le surcoût de la RT2012 • A retenir JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 98 Surcoût RT2012 collectif Synthèse RT2012 Effinergie+ 6% 4% 2% 0% Maison Collectif JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 99 Surcoût RT2012 collectif 100 % 80 % 30 % JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 100 Le coût de la RT2012 • Méthode • Base de données • Etudes de cas • Le surcoût de la RT2012 • A retenir • Enveloppe/équipements type RT2012 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 101 Enveloppe/équipement type RT • Isolation – Murs : Isolation intérieure PSE 10 cm – Toiture terrasse : PU 10 cm – Plancher : Sous chape PU 10 cm • Menuiseries – Fenêtres : PVC, Ug=1,1, VR bloc-baie – Porte d’entrée : Uw=1,6 • Ventilation hygro B – Extracteur basse consommation • Chauffage – Chaudière gaz à condensation standard JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 102 Enveloppe/équipement type RT 100% 75% 50% 25% Chaudière Condensation + performante Murs 12 cm Terrasse inaccessible 24 cm 0% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 103 Merci de votre attention JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 104 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 et Comptages Dominique BRIANE BETSO JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 REGLEMENTATION La RT 2012 et les obligations de comptage 3 Cas: - Logements - Logements sociaux Article 23 - Bâtiments tertiaires Article 31 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 REGLEMENTATION LOGEMENTS Art. 23. − Les maisons individuelles ou accolées ainsi que les bâtiments ou parties de bâtiments collectifs d’habitation sont équipés de systèmes permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement, excepté pour les consommations des systèmes individuels au bois en maison individuelle ou accolée. En cas de production collective d’énergie, on entend par énergie consommée par le logement la part de la consommation totale d’énergie dédiée à ce logement selon une clé de répartition à définir par le maître d’ouvrage lors de la réalisation du bâtiment. Ces systèmes permettent d’informer les occupants, a minima mensuellement, de leur consommation d’énergie. Cette information est délivrée dans le volume habitable, par type d’énergie, a minima selon la répartition suivante : – chauffage ; – refroidissement ; – production d’eau chaude sanitaire ; – réseau prises électriques ; – autres. (éclairage, cuisson, VMC …) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 REGLEMENTATION LOGEMENTS SOCIAUX Art. 23. − Les maisons individuelles ou accolées ainsi que les bâtiments ou parties de bâtiments collectifs d’habitation sont équipés de systèmes permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement, excepté pour les consommations des systèmes individuels au bois en maison individuelle ou accolée. En cas de production collective d’énergie, on entend par énergie consommée par le logement la part de la consommation totale d’énergie dédiée à ce logement selon une clé de répartition à définir par le maître d’ouvrage lors de la réalisation du bâtiment. Ces systèmes permettent d’informer les occupants, a minima mensuellement, de leur consommation d’énergie. Cette information est délivrée dans le volume habitable, par type d’énergie, a minima selon la répartition suivante : – chauffage ; – refroidissement ; – production d’eau chaude sanitaire ; – réseau prises électriques ; – autres. (éclairage, cuisson, VMC …) Toutefois, dans le cas d’un maître d’ouvrage qui est également le futur propriétaire bailleur du bâtiment construit, notamment les maîtres d’ouvrage de logements locatifs sociaux, cette information peut être délivrée aux occupants, a minima mensuellement, par voie électronique ou postale et non pas directement dans le volume habitable. Cette répartition peut être basée soit sur des données mesurées, soit sur des données estimées à partir d’un paramétrage préalablement défini. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 REGLEMENTATION BATIMENTS TERTIAIRES Art. 31. − Les bâtiments ou parties de bâtiment à usage autre que d’habitation sont équipés de systèmes permettant de mesurer ou de calculer la consommation d’énergie : – pour le chauffage : par tranche de 500 m2 de SUrt concernée ou par tableau électrique, ou par étage, ou par départ direct ; – pour le refroidissement : par tranche de 500 m2 de SUut concernée ou par tableau électrique, ou par étage, ou par départ direct ; – pour la production d’eau chaude sanitaire ; – pour l’éclairage : par tranche de 500 m2 de SUrt concernée ou par tableau électrique, ou par étage – pour le réseau des prises de courant : par tranche de 500 m2 SUrt concernée ou par tableau électrique, ou par étage ; – pour les centrales de ventilation : par centrale ; – par départ direct de plus de 80 ampères. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 COMPTER L’ENERGIE CONSOMMEE, POURQUOI ? - Mesurer pour savoir - Mesurer pour agir de façon ciblée - Agir - Mesurer pour vérifier Mesure JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE CIC + ECS COLLECTIVE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE PAC DOUBLE SERVICE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE CHAUDIERE MURALE GAZ JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE EFFET JOULE + ECS THERMO JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE EFFET JOULE + ECS COLLECTIVE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 PROBLEMATIQUE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 TYPES DE COMMUNICATIONS AVANTAGES Coût du compteur et de la cible - Architecture rigide (1 paire par compteur, nombre de câble important) - Perte d’index en cas de rupture du bus - Pas de surveillance de communication - Fiabilisation des données (index conservé en cas de rupture de bus) - Surveillance de la communication - Transmission numérique avec adressage (matricule du compteur) - Peu de contrainte d’installation (longueurs importantes, architecture souple, possibilité de rajouts de compteurs sur le bus) - Diversité des informations relevées (température, débit, puissance…) - Rapidité de communication - Prix plus élevé que l’impulsionnel mais en baisse - Demande un traitement informatique des données in situ ou à l’extérieur du site IMPULSIONNEL MODBUS ou MBUS INCONVENIENTS JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 EXEMPLE DE PRISE EN COMPTE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION DHUP DU 30 MAI 2013 PARUE LE 04 JUIN 2013. Systèmes de mesure ou d’estimation des consommations en logement JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Modalité de mise en œuvre: 1) Mesure ou estimation à minima mensuelle 2) Traitement des données: a) Ordinateur personnel b) Ordinateur distant c) Site internet d) Installé dans le bâtiment Nota : les constructeurs ou bailleurs n’ont pas obligation de fournir les équipements terminaux et abonnement internet ni de s’en assurer. 3) Option facultative à la charge du client interdite 4) Si Abonnement : prise en charge de l’abonnement pendant 3 ans par le promoteur 5) Utilisation des informations équipements (compteur embarqué sur équipements) 6) Obligation de présenter la méthode utilisée à l’occupant. 7) Répartition des consommations consultable sur un ou plusieurs écrans (afficheur équipement + afficheur tableau électrique). En logement social répartition à fournir par voie électronique ou postale. 8) En collectif : Estimation possible des consommations mensuelles de chauffage et/ou ECS suivant clé de répartition (surfaces habitables, tantièmes, étude thermique …) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Modalité de mise en œuvre: 9) Répartition des postes: a) Chauffage : Energie consommée et facturée permettant le chauffage. b) Refroidissement : Energie consommée et facturée permettant le refroidissement. c) Eau chaude sanitaire : Energie consommée et facturée permettant la production ECS. Nota: En générateur individuel les auxiliaires des postes a, b et c peuvent être comptés soit dans le postes correspondant soit dans le poste autres (e). d) Réseau Prises électriques : consommations de tous les appareils reliés aux prises électriques à l’exception des circuits spécialisés (au sens de la NFC 15-100) destinés au pôle cuisson, non reliés à une prise (ex : four avec une ligne électrique dédiée) e) Autres : consommations qui ne sont pas prises en compte dans les postes précédents : éclairage immobilier, circuits spécialisés pour plaques de cuisson et four électriques, cuisson autre qu’électrique, VMC, automatismes, etc… JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Exemple de systèmes Exemple 1 : Répartition des consommations par postes via une relève automatique des compteurs et éventuellement des informations de consommation issues des équipements consommant de l’énergie. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Exemple de systèmes Exemple 2 : « Un pas en arrière » Répartition des consommations par postes via une relève manuelle des compteurs et éventuellement des informations de consommation issues des équipements consommant de l’énergie. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Exemple de systèmes Exemple 3 : Ce que nous pensions être obligatoire avant la parution de la fiche (+ notion de report sur écran portable) Répartition des consommations par postes via une relève automatique des compteurs et sous compteurs JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 FICHE D’APPLICATION 30 MAI 2013 Exemples de systèmes non réglementaires o Une répartition figée sans prendre en compte les consommations du logement pendant son occupation. o Une répartition mensuelle sur la base des valeurs annuelles des consommations. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 et Eclairage Dominique BRIANE BETSO JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : CHAMPS D’APPLICATION Puissances prises en compte o Puissance d’éclairage o Puissance des systèmes de gestion de l’éclairage Eclairage exclus o Extérieurs o De parkings o De sécurité o Destinés à mettre en valeur des objets ou des marchandises o Destinées à la réalisation de process particuliers JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : NOUVEAUTES TERTIAIRE La RT2012 introduit dans le calcul de l’éclairage les consommations des auxiliaires de gestion/régulation Elle introduit la notion d’éclairage d’appoint immobilier pour les usages commerce et bureau. Elle introduit la notion d’accès à la lumière naturelle. Elle précise le type de commande et la régulation de l’éclairage. L’éclairage est caractérisé par: une puissance d’éclairage une puissance d’auxiliaire un type de commande (coefficient C1) Un type de régulation coefficient C2) la surface des locaux ayant un accès à la lumière naturelle Rat_ecl_nat CECL = Pecl x A x C1 x (Rat_ecl_nat x C2ae + (1- Rat_ecl_nat) x C2pae) + Paux x A JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : Coefficients C1 et C2 o Coefficient C1, caractérise le mode de commande de l’éclairage Aucun (éclairage permanent en occupation) C1 = 1 Interrupteur manuel (Exemple bureau : 0.9) Interrupteur manuel + système de programmation horaire (Exemple bureau : 0.85) Marche et arrêt automatiques par détection de présence/absence (Exemple bureau : 0.8) Marche manuelle/arrêt automatique par détection d’absence (Exemple bureau : 0.7) o Coefficient C2, caractérise le mode de gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairement naturel Impossible Manuelle (interrupteur marche/arrêt) Gradation automatique Allumage et extinction automatiques par franchissement d’un seuil d’éclairement Extinction automatique par franchissement d’un seuil d’éclairement o Ratioécl_nat, caractérise la part de chaque local ayant accès à la lumière naturelle JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : Coefficients C1 et C2 o Coefficient C2, caractérise le mode de gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairement naturel JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : Ratio éclairage naturel o Ratioécl_nat, caractérise la part de chaque local ayant accès à la lumière naturelle hLi étant la hauteur du linteau par rapport au sol [m] hTa la hauteur du plan de travail (plan de référence) par rapport au sol [m]. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : Cas particulier du bureau Si la puissance d’éclairage est inférieure à 10W/m², le moteur de calcul vérifie que la puissance, et la densité de flux installées permettent d’atteindre l’éclairement souhaité. Dans le cas contraire un éclairage mobilier assure le complément sur la base de 1W/m²/100lux JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : EXEMPLE Puissance éclairage et part d'accès à la lumière naturelle Projet bâtiment de bureau la MANTILLA Bbio max = 168.00 Pts - Cep max = 154.00 kWhep/m² Puissance éclairage % d'accés à la lumière naturelle 100.00% 70.00% 50.00% 25.00% 0.00% 7 W/m² 9 W/m² 12 W/m² BBIO % Eclairage Cep (kWhep/m²) % Eclairage Cep (kWhep/m²) % Eclairage Cep (kWhep/m²) % Eclairage 106.5 8.4% 84.3 13.4% 86.3 15.5% 89.3 18.4% 141.8 10.6% 101 25.4% 102.3 31.1% 118.2 34.6% 145.9 10.8% 102.3 26.2% 109.6 30.3% 120.9 35.4% 158.5 11.2% 105.9 28.1% 114.2 32.5% 127.1 37.8% 158.6 11.2% 105.9 28.1% 114.3 32.5% 127.1 37.8% Simulation du mode de gestion de l’éclairage pour le projet Pas de gestion Interrupteur manuel Interrupteur manuel et programmation horaire Marche et arrêt automatique Marche manuelle / arrêt automatique Cep % Eclairage 111.3 31.3% 107.9 29.5% 106.2 28.4% 104.5 27.5% 101 25.4% JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 – ECLAIRAGE : Logements Saisie limité au TLw (transmission lumineuse menuiserie) et à la taille de la menuiserie quelque soit les hauteurs du linteau. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE 2013 – Atelier RT 2012 JCE 2013 – Atelier RT 2012 Retour d’expérience La conception et la mise en oeuvre NATHALIE TCHANG BET TRIBU ENERGIE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA CONCEPTION JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Le bâtiment : des objectifs contradictoires à surmonter • projet techniquement et environnementalement performant viser la meilleure qualité d’ambiance pour le minimum de consommation énergétique • projet efficace financièrement à court terme minimiser l’investissement en visant néanmoins le plus « beau » et le plus grand JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Les étapes de conception d’un bâtiment performant 1 - Réduire les besoins par les choix architecturaux et les prestations du bâti 2 - Maîtriser les effets « collatéraux » de cette réduction des besoins 3 - Choisir des équipements performants (limitant les consommations d’électricité et d’énergies fossiles, utilisant des énergies renouvelables) 4 - Produire de l’électricité par énergies renouvelables JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Construire avec le climat… En logements approche bioclimatique largement connue Forte isolation thermique + organisation des espaces pour façades d’est à sud-sud ouest largement vitrées avec masques adaptés + grande inertie + possibilités de ventilation traversante (été) + éventuellement espaces vitrés de transition (véranda, bow-window,…) + puits canadien +… En bâtiments non résidentiels démarche mal cernée Compacter ou non ? Comment orienter le bâtiment ? Vitrer beaucoup ou non ? Comment vitrer ? Grande inertie thermique ou non ? … JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Paroi vitrée : trouver le meilleur équilibre JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Vents et bâtiment JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Capter l’énergie solaire orientations - inclinaisons 70 Solaire thermique 50 ECS 85 70 30 85 65 60 90 45 85 70 Solaire photovoltaïque Solaire passif fenêtres JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Attention aux solutions universelles ! Pas de solution universelle mais des solutions adaptées à chaque projet. Se poser les bonnes questions : -Double flux : maintenance ; 2x consos auxiliaires ; bruits intérieurs ; encrassement des filtres débits RA faibles - Isolants bio : FDES ; lambda 0,04 / 0,03 (industriels) ; durabilité ? - Ossature bois : FDES ? Provenance bois ? Inertie ? Etanchéité à l’air ? Incompatible avec DF et stockage apports solaires ! -Triple vitrage : Facteurs solaires hiver ? Pb menuiserie par vitrage - Chaudière bois : besoins chaud importants ? - Puits canadien : dimensionnement - Toiture végétalisée : confort d’été ? JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Maitriser les effets collatéraux Acoustique Choix des isolants Installations chauffage/ventilation SHAB/Su Incendie ITI C+D Choix des isolants (dont/parking) VMC Santé Légionnelles Qualité d’air intérieur Architecture ITE Performance énergétique Ventilation Baies Loggia Confort Été ; visuel Energies renouvelables Structurel Compatibilité isolant / support Energie renouvelables Economie Investissement, maintenance Accessibilité Isolation / circulations Gestion éclairage Consos ascenseurs Sécurité EVAPDC Accès VMC JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT2012 Choix techniques Des enjeux différents en logements et en tertiaires : Logements : - Excellente isolation - Solutions performantes ECS Tertiaire : -Quasi-impossibilité de climatiser les bâtiments CE1 car impossible de respecter Bbiomax -Poste majoritaire souvent lié à éclairage Attention : première fois qu’une RT s’exprime en valeur absolue donc période de rodage sur les niveaux indiqués JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Choix architecturaux . De nombreux choix architecturaux ont des répercussions immédiates sur la performance énergétique . Or les acteurs pas souvent conscients de ces répercussions . Exemples: - Implantation des points de puisages ECS en logement collectif nombre de colonnes d’eau pouvant doubler, et pertes associées également (# 5 kWh/m².an en plus ou en moins) - Choix du bardage sur ITE plus ou moins lourd dégradation de la performance thermique de la paroi (ponts thermiques structurels) - Utilisation du double flux: attention au positionnement du caisson perte de rendement si extérieur - Vitrages au nu extérieur beaucoup plus d’apports solaires, donc attention au confort d’été JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 LA MISE EN OEUVRE JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Pathologies dans les bâtiments BBC Pointer du doigt les malfaçons des constructions BBC afin : – D’effectuer une prise de conscience – D’avoir un label au niveau des attentes lors de la visite in-situ – D’améliorer le dialogue entre les différents corps d’état Objectif: – Améliorer les futures réalisations JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Nouvelles pathologies ? • Maxi 3 ans de retours effets à long terme non décelables aujourd’hui • Retours chantiers: – Pas (ou très peu) de sinistres liés à la performance énergétique – Il s’agit plutôt de difficultés ou dysfonctionnements connus mais aggravés par l’exigence de performance énergétique – Tout commence à la programmation et chaque acteur de la chaine a sa part de responsabilité : MOA ; MOE ; ENT ; MTN JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 1 -Pathologies rencontrées : étancheité JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 1 -Pathologies rencontrées : étancheité Etanchéité: problématique nouvelles ou accrues Utilisation abusive de mousse de polyuréthane: à refuser car -Tenue dans le temps très mauvaise - Emission de composés toxiques Utilisation ponctuelle tolérée JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 1 -Pathologies rencontrées : étancheité Etanchéité: problématique nouvelles ou accrues La mauvaise perméabilité participe à la ventilation du chantier! - Séchage des peintures - Séchage des chapes (20 semaines au lieu de 6 sur une MI) - Séchages des enduits (délais supplémentaires pour l’intervention du peintre) - Menuiseries bois tâchées et/ou en cours de moisissure Solution transitoire: installer une VMC provisoire sur chantier? La fragilité de l’étanchéité (membranes, pare-vapeur,…) est mise à mal par les essais d’étanchéité (jusqu’à 70 Pa de dépression pour le test selon NF13829 dégradations après les mesures! Si doublage intérieur : l’espace entre le mur et le doublage est froid! Cela induit aussi des problématiques de condensation si on y fait passer des réseaux aérauliques, ou de gel pour des réseaux hydrauliques JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 2 - Pathologies rencontrées: isolation JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 3- Pathologies rencontrées: enveloppe Isolation extérieure • Treillis de l’ITE mal mis, non jointif ou ne recouvrant pas la partie basse de la façade: •Raccordement isolation façade et isolation enterrée - Ponts thermique, mais aussi infiltration d’eau - drainage à prévoir (DTU) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 3- Pathologies rencontrées: enveloppe • Isolation extérieure • Stockage isolants sur chantiers: - Laines minérales: à l’abri de l’eau absolument - Polystyrène: à l’abri de l’eau mais surtout du soleil (bâches) L’absence de bon conditionnement entraîne : - pertes propriétés thermiques - pertes propriétés mécaniques - dilatation possible après la pose, entrainant des tensions sur les enduits et apparition de fissures, et donc d’infiltrations JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 3- Pathologies rencontrées: enveloppe Menuiseries extérieures Problématiques principales: - Étanchéité à l’air - Mais aussi étanchéité à l’eau! - Retours d’isolants (notamment en ITE) - Dimensionnement des entrées d’air ! - Si vitrages différents selon orientations attentions à la pose au bon endroit - Couche d’émissivité inversée JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 4. Pathologies rencontrées: systèmes ENR • Photovoltaïque - Infiltrations d’eau dans les modules, en particulier ceux qui ont des cadres et placés en milieu ambiant difficile - Perforation sur membrane photovoltaïque; sans doute provoquée par gravillon sous chaussure d’un intervenant - Ombrage - La durée de vie des modules dépend fortement du lieu (humidité, température, etc…), mais ils restent les composants les + fiables de l’installation PV JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 4. Pathologies rencontrées: systèmes ENR • Solaire thermique Isolation absente Supports insuffisamment bien fixés JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 4. Pathologies rencontrées: systèmes ENR • PAC et chauffe eau thermodynamiques - Mises en sécurité intempestives: . Soit à cause de l’emplacement (vent), . soit à cause de l’emplacement sur le réseau électrique (en bout de réseau) T° fraîche le matin - Problèmes acoustiques (principaux mauvais retours sur la PAC = acoustique) Performances réelles: attention aux chauffe eau thermo! - Dégivrage écoulement d’eau (potentiellement glace) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 4. Pathologies rencontrées: systèmes ENR • Energie bois - Étanchéité des poêles à bois très problématique (problème récurrent) Dysfonctionnement de la ventilation et perméabilité - Homogénéité de la température dans le logement mal assurée (impossibilité de conserver un régime bas de température) Poêles bûches peu adaptés au BBC - Problématique sur gros besoins: taille silos, accès camions JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 5. Pathologies rencontrées : chauffage • Plancher chauffant : peu réactif -> difficultés de réglages en fonction des diverses zones du bâtiment: il faut fragmenter les émetteurs aussi finement que possible -> 1 à 2 saisons de chauffe nécessaires • Mauvais emplacement des sondes: - sondes extérieures au Sud - sondes intérieures proches de l’émetteur (cas des robinets thermostatiques): il existe des sondes déportées JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 6. Pathologies rencontrées: ventilation • Double flux Plutôt récent dans les constructions: source de beaucoup d’erreurs. Les problématiques sont de plusieurs types: - Réglementaires (débits non tenus) - Acoustiques - Performantielles - Accès pour maintenance non prise en compte JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 6. Pathologies rencontrées: ventilation • Double flux - - - Encrassement rapide des filtres (dès la fin du chantier) De manière générale, qu’après 4 mois l’encrassement d’un filtre est tel que le débit soufflé correspond à 90% du débit nominal Au bout de 10 mois il ne reste plus que 30 % du débit nominal qui est soufflé Un déséquilibre se fait entre soufflage et extraction compensé par des infiltrations, ce qui est catastrophique en DF Un nettoyage important ou changement des filtres réguliers est impératif Si absence d’isolation sur gaines extérieures: il n’y a plus de calories à récupérer JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 7. Pathologies rencontrées: confort d’été • Enjeu nouveau et fort sur le bâtiment très isolé et étanche • Absence protection solaire pour cause de coûts • Conduites eau chaude sanitaire en dalle (ECS en été): c’est presque un radiateur dans la dalle! JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Pathologies rencontrées: suivi des installations - Bâtiment bureaux conçu BEPOS, mais une partie du PV non reliée pendant 1 an: 180.000 € de recettes en moins - Visite installations double flux en tertiaire: machine à l’arrêt, sans savoir depuis quand… - Problématiques rencontrée fréquemment: Non-compatibilité de langage entre les différents matériels (passerelle de communication) => Les nombreux déplacements pour affiner les réglages sont coûteux en temps JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Phase chantier • Un suivi de chantier rigoureux pour limiter les erreurs Présence accrue de l’équipe de MOE Généralisation de l’OPC et le Maître d’Œuvre d’Exécution JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Consommations prévisionnelles /conventionnelles Les calculs de consommations réglementaires ne sont pas des calculs prévisionnels mais des calculs conventionnels : • Scénarii d’occupation et température de consigne fixes • Calcul sur 8 zones climatiques et non par site météo • Besoins ECS , … La chasse aux points BBC/RT2012 peut s’avérer catastrophique: • - surdimensionnement installations solaires : crèches, EHPAD, gymnases, maisons individuelles… • - prescriptions de produits miracles non certifiés: isolants, ventilation, pompes à chaleur… • - prescriptions sur bugs de calcul: exemple boucle ECS non prise en compte en Rtex et mal prise en RT2005 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 175 Instrumentation Objectifs : • Comparaison des consommations conventionnelles et réelles des logements BBC • Analyse croisée énergétique/sociologique • Impact sur les factures JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Immeuble collectif H1a Logement A B C Consommation annuelle de chauffage en kWhep/m²Shon.an Conventionnelle corrigée Conventionnelle corrigée Conventionnelle(CC) du climat + usage du climat (CCCC) (CCCCU) 30.3 22.6 25.5 26.5 19.7 24.1 23.6 • Limites de la correction DJU (inertie, rendement générateur, apports…) • Mauvais fonctionnement des équipements JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Réelle 15.6 55.2 0 Immeuble collectif H1a T° Extérieure T° Séjour 18-févr. 16-févr. 14-févr. 12-févr. 10-févr. 8-févr. 6-févr. 4-févr. 2-févr. 31-janv. T° Chambre 29-janv. 22 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 -2 -4 -6 -8 -10 27-janv. Températures (°C) Evolution des températures dans le logement A sur la période la plus froide du 27/01/12 au 18/02/12 Evolution des températures d'air sur la semaine la plus froide dans l'appartement B 24 Température d'air (°C) 20 16 12 8 4 Extérieur 0 Séjour -4 -8 -12 Chambre enfants JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Immeuble collectif H1a Evolution des températures d'air sur la semaine la plus froide dans l'appartement C 28 24 Température d'air (°C) 20 16 12 8 Extérieur 4 Séjour 0 Chambre Parents -4 Chambre enfants -8 -12 Logement à forte occupation avec un séjour qui sert de chambre la nuit Logement non chauffé (vol thermique facilité avec l’ITE et chauffage individuel) Mauvaise pose de la sonde d’ambiance-> logement chauffé par le vol thermique JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Bilan JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Immeuble collectif H1a • Confort été Température d'air (°C) Evolution des températures d'air sur la semaine la plus chaude dans l'appartement B 38 36 34 32 30 28 26 24 22 20 18 16 14 12 10 Extérieur Séjour Chambre Parents Chambre enfants Ouverture des fenêtres en été : facteur d’amélioration ou de dégradation du confort d’été JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Bilan des consommations • Bâtiments confortables • Vol thermique « encouragé » car peu de déperditions en façade • Problèmes d’utilisation des équipements • Confort d’été lié au mode d’ouverture des fenêtres JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 : l’impact sur la mise au point et la maintenance Thierry CHAMPOLION ( SAVELYS ) JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Impact de la RT 2012 sur la maintenance : le constat • Un bâtiment conforme à la RT 2012 c’est : une enveloppe très bien isolée une faible perméabilité des équipements énergétiques sophistiqués et souvent interdépendants • La RT 2012 ne traite pas des conditions de mise en service et de maintenance des installations. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Equipements énergétiques d’une réalisation pas très ancienne JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Equipements énergétiques d’un projet RT 2012 Récup. VMC Thermostat ambiance + qualité de l’air Module gestion thermique Gestion domotique Chaudière gaz conden. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Recupération EU PAC Abso Gaz Passage d’un projet RT 2012 à une bonne performance énergétique • Chaque composant du système de production d’énergie doit être mis au point • Le système n’est efficient qu’après le paramétrage des interconnexions entre chaque composant. • Le paramétrage n’est possible qu’après compréhension de la logique du système. • Après la mise au point, la maintenance doit intégrer la mesure de la performance, son analyse et éventuellement la rectification des réglages. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 RT 2012 : Les points sensibles à prendre en compte en terme de maintenance et de mise en service • Prévoir (en terme de planning et de coût) la mise en service des équipements et des régulations dès le début du chantier. • Rédiger un mode de fonctionnement du système. • La durée du contrat de maintenance doit être compatible avec la complexité du système. • Les plans de formation des entreprises de maintenance doivent être construits pour répondre aux nouveaux besoins. • Les coûts investis en formation par une entreprise peuvent être pris en compte dans l’ analyse des offres. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 Un bâtiment RT 2012 performant c’est Une réglementation abouti. Un projet bien pensé. Des équipements performants et fiables. Une réalisation de qualité. Une mise en service bien réalisée. Des utilisateurs informés pour une bonne utilisation. Une maintenance appropriée intégrant une boucle de progrès. JCE TOULOUSE 18 Mars 2014 JCE TOULOUSE 18 Mars 2014