AsociAción Chajulense Va`l Vaq quyol (Chajul)

Asociación Chajulense Va’l
Vaq Quyol (Chajul)
Présentation
12/2012
Informations sur le pays
Nom du pays Guatemala
Capitale
Guatemala City
Population
14 099 032 d’ha. (juillet 2012, est.)
Population située en dessous du seuil
de pauvreté
54 %
Langues
espagnol (langue officielle) : 60 % ; langues
amérindiennes : 40 %
Principaux produits d’exportation
café, sucre, pétrole, habillement, bananes,
fruits et légumes, cardamome
Groupes ethniques
Métis (d’ascendance amérindienne et
hispanique, Mestizo en espagnol ou Ladino
localement) et Européens 59,4 % , K’iche’
9,1 %, Cakchiquel 8,4 %, Mam 7,9 % ,
Q’eqchi 6,3 % , autres groupes maya 8,6 % ,
groupes indigènes non-maya 0,2 % ,
autres 0,1 % (recensement de 2001)
Don Domingo Cruz est membre de Chajul de longue date. Il possède
une petite plantation de caféiers et appartient à Chajul depuis 16 ans.
« Avant la création de Chajul, je travaillais pour une grande exploitation
de récolte de café. Nous devions marcher pieds nus pendant 10 jours
pour arriver à la plantation, et la paie était très mauvaise. Aujourd’hui,
nous vendons notre propre récolte de café, de haricots et de maïs. »
Foto : Tom Bamber
La coopérative qui parle et
agit d’ « une seule voix »
1960-1996 : la guerre civile la plus longue de l’histoire de
l’Amérique latine fait rage au Guatemala. À l’intérieur du Triangle
Ixil, où opère aujourd’hui le partenaire d’Oikocredit Asociación
Chajulense Va’l Vaq Quyol (Chajul), des milliers de civils sont
assassinés, torturés ou disparaissent.
Dans la région, la majorité des victimes
descendent des Mayas. Aujourd’hui, les
cultivateurs de café et les producteurs de
miel de Chajul – qui sont pour la plupart
d’origine maya – respectent une maxime
maya traditionnelle : « Travaille le sol sans
lui faire violence ». Chajul est une association guatémaltèque de producteurs de
café, qui vend son café bio sous le label
commerce équitable depuis 1989.
C’est l’une des 290 coopératives partenaires d’Oikocredit dans le monde.
Informations supplémentaires
Oikocredit & Chajul
Chajul est partenaire de projet d’Oikocredit
depuis 1990, date à laquelle Oikocredit lui a
accordé un crédit de 204 000 EUR. Depuis,
Chajul a reçu trois nouveaux financements,
d’un montant total d’1,46 millions d’EUR, en
2001, 2009 et 2011. La ligne de crédit la plus
récente, d’un montant d’environ 364 000 EUR
a été décaissée début 2012. Chajul a consacré
tous les crédits accordés par Oikocredit au
renforcement de son fonds de roulement dans
le but d’accroître la commercialisation internationale de ses produits.
Pedro Lopez Garcia, membre de Chajul
Notre démarche
Foto : Tom Bamber
Oikocredit est l’un des premiers financeurs
privés du secteur de la microfinance. Nous
finançons de petites entreprises par l’inter­
médiaire des institutions de microfinance
dans de nombreux pays en développement.
Nous accordons aussi des prêts directement
à des coopératives commerciales et à des
organisations de commerce équitable ; nous
investissons en capital dans des petites et
moyennes entreprises.
Mission : la défense de l’environnement
Chajul, le nom complet de la coopérative, signifie « Une seule voix » en langue
Ixil. Elle compte désormais plus de 1 500 membres. Ses membres proviennent
de 60 villages de la région et sont en majorité des cultivateurs de café, bien
que l’organisation compte aussi quelques apiculteurs et fabricants d’objets
artisanaux. L’activité principale de Chajul est la transformation et l’exportation
de café, lequel est tout à la fois certifié biologique et porteur du label du
Commerce équitable. Il est commercialisé sous la marque déposée SHB
CHAJULENSE.
L’activité de Chajul est centrée sur l’environnement : la coopérative encourage
un modèle de développement durable dans les communautés Ixil et veille à ce
que toutes les activités - de la production aux exportations – soient respectueuses de l’écologie, économiquement durables, socialement équitables et
adaptées à la culture de la population.
Grâce aux revenus des exportations du café, l’association apporte son soutien
aux communautés environnantes avec des projets de réduction de la pauvreté :
éducation, gestion de l’environnement et amélioration des techniques de
production du café.
Éduquer pour obtenir un meilleur produit
Miguel Tzoy, coordinateur de la commercialisation de Chajul, explique que
l’association ne se contente pas de mettre à la disposition des cultivateurs
une plateforme de commercie équitable.
« Nos membres ont aussi été formés à la conservation des sols, aux engrais
bio, à la gestion des déchets, au recyclage et à la gestion de l’ombrage pour
les cultures caféières. »
Financée par des investisseurs privés,
particuliers ou institutions, Oikocredit offre à
ses investisseurs un double retour sur investissement : social et financier. En plus de gagner
de modestes dividendes, nos investisseurs ont
la garantie que leur argent est utilisé pour lutter
contre la pauvreté, promouvoir le commerce
équitable et protéger les ressources naturelles
de notre planète. En France, le label Finansol
garantit la solidarité et la transparence de
l’investissement proposé par Oikocredit.
Pour Oikocredit, la gestion des performances
sociales est une priorité. Grâce aux indicateurs
de performance sociale, nous nous assurons
que nos partenaires de projet s’adressent
bien aux groupes de population qu’ils ciblent,
et qu’ils offrent des services qui contribuent
à améliorer la vie de leurs clients.
Grâce à cet enseignement complémentaire, les agriculteurs produisent
des denrées de meilleure qualité et acquièrent les compétences qui leur
permettront de subvenir à leurs besoins. L’organisation est fière de valoriser la
participation des femmes dans toutes ses activités, et d’offrir des programmes
qui renforcent et réaffirment la culture maya traditionnelle.
Dans le cadre de ses activités de protection de l’environnement, l’association
participe également à l’éco-tourisme, avec un hébergement dans une auberge
située près de l’usine de transformation de Chajul et une visite de la chaîne
montagneuse des Cuchumatanes.
www.oikocredit.org