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LE TRAITEMENT DE TEXTE Support de cours manuel élaboré par Jean-Marie Ottelé, professeur en informatique au LTECG e-mail: [email protected] page 2 jmo 2007 Le traitement de texte 1. Exemples p.ex. Writer d'OpenOffice, Word de MicroSoft, WordStar, MacWrite de Claris, Visio de IBM, WordPerfect de WordPerfect Corp., Epistole de Sillis, Intertext de Sillis, AmiPro de Lotus, Write Now de Softkey, Nisus Writer de Nisus, OpenOffice, etc. 2. Définition Un traitement de texte (e: word processing; d: Textverarbeitung) permet de: -saisir par clavier (eingeben) ou charger de disquette (laden) ⎫ -éditer (bearbeiten) et formater (formatieren) ⎬ un texte quelconque. -enregistrer sur disquette (abspeichern) ⎭ -imprimer sur papier (ausdrucken) Un traitement de texte utilise un document dans lequel on peut entrer, éditer, etc. un texte. Lors de l’établissement d’un texte à l’aide d’un traitement de texte on différencie deux types d’entrée: - entrée de textes (données) - entrée de commandes A l’aide des commandes on informe le système de traitement de texte quelles opérations doivent être exécutés. Les commandes peuvent être introduites de différentes manières à l’aide du clavier ou de la souris: - touches de fonction ... - touches de contrôle et alphanumériques... - menu page 3 jmo 2007 Le traitement de texte 3. Les habitudes commencer à oublier avant de Un traitement de texte n’est pas une machine à écrire moderne! Voici donc une liste de quelques habitudes qu’il faut oublier le plus vite possible: - Il ne faut plus taper la touche Return ou Enter à la fin de chaque ligne! On n'a plus besoin de se soucier de la fin de la ligne. En effet, si un mot ne peut plus être terminé dans une ligne, le traitement de texte va automatiquement à la ligne. - Un ordinateur dispose de touches séparées pour les numéros 0 et 1. Donc il faut utiliser le “1” au lieu d’un un “l” et le zéro “0” au lieu du “O”. - On n’entre pas deux ou même plus d’espaces de suite. Si on veut avoir des espaces plus grands quelque part, alors il faut: .......................................................................................... - On n’entre pas deux ou même plus de tabulations de suite. Si on veut avoir des espaces plus grands quelque part, alors il faut: ........................................................................................... - On n’entre pas plusieurs fois la touche Return de suite pour commencer une nouvelle page. Si on veut sauter sur une nouvelle page, alors il faut: ............................................................................. page 4 jmo 2007 Le traitement de texte 4. L’entrée du texte La situation de départ d'un traitement de texte est un document vide. La construction d’un document de texte débute par la saisie manuelle par clavier ou bien par une récupération des données provenant d’autres fichiers. 4.1 L’entrée par clavier La saisie se fait à partir des périphériques d'entrées de données; le plus souvent il s'agit du clavier. Le texte est stocké dans la mémoire centrale de l’ordinateur. Une partie de la mémoire est visualisée à l’écran permettant ainsi le contrôle du contenu. 1. La saisie du texte Page d'écran La saisie se fait à partir des périphériques d'entrées de données; le plus souvent il s'agit du clavier. Le texte est stocké dans la mémoire centrale de l’ordinateur. Une partie de la mémoire est visualisée à l’écran permettant ainsi le contrôle du contenu. On n'a plus besoin de se soucier de la fin de la ligne. En effet, si un mot ne peut plus être terminé dans une ligne, le système va automatiquement à la ligne. Pour commencer avec un nouveau paragraphe, on tape: Pour obtenir une ligne blanche, on tape: Pendant la saisie du texte on peut observer, comment avec chaque caractère entré, le curseur se déplace automatiquement vers la droite. On peut déplacer le curseur à l’intérieur du texte à l'aide des combinaisons de touches suivantes (ou de la souris): Le principe du “papyrus scroll” d’un traitement de texte. Pour commencer avec un nouveau paragraphe, on tape: ................................ Pour obtenir une ligne vide, on tape: ....................................... Pendant la saisie du texte on peut observer, comment avec chaque caractère entré, le curseur se déplace automatiquement vers la droite. page 5 jmo 2007 Le traitement de texte On peut déplacer le curseur à l’intérieur du texte à l'aide des combinaisons de touches suivantes (ou de la souris): A l’aide du clavier A l’aide de la souris Début de ligne Fin de ligne 1 page d’écran vers le haut 1 page d’écran vers le bas 1 caractère à droite 1 caractère à gauche 1 mot à droite 1 mot à gauche 1 ligne vers le haut 1 ligne vers le bas paragraphe précédent paragraphe suivant Début texte Fin de texte A une page précise Lors de la saisie ou la modification d'un texte, il faut déplacer le curseur à l’emplacement, où le nouveau texte doit commencer et on peut entrer le texte. A ce moment on peut différencier entre le mode d’insertion (e: insert; d: Einfügmodus) et le mode de recouvrement (e: overtype; d: Überschreibmodus): • le mode INSERT permet d'insérer les caractères entrés par clavier à la position du curseur. Le texte à la droite du curseur est déplacé automatiquement vers la droite pour faire place au texte inséré. • le mode OVERTYPE permet d'entrer directement un nouveau texte sur un ancien texte à la droite du curseur. Ceci est surtout intéressant pour la modification et la suppression de texte. 4.2 L’importation de données L’importation des données d’autres applications récupère les données provenant d’un autre traitement de texte, d’un tableur ou même d’une base de données dans un document du traitement de texte, sans les devoir rentrer par clavier. L’importation de données correctes provenant d’une autre application élimine ainsi la source de beaucoup d’erreurs de frappe, c’est autant de gagné en temps et en calme. Les traitements de texte sont capables de lire plusieurs formats de fichier. (voir aussi le chapitre: La gestion des fichiers à la page 26) page 6 jmo 2007 Le traitement de texte 5. La mise en forme sur le contenu (Édition) Après la saisie d’un texte, il doit le plus souvent être corrigé. Même la dactylo la plus douée fait parfois des erreurs de frappe. Nobody is perfect! Lors du travail sur une machine à écrire cette étape était plutôt ennuyeuse et exigeait beaucoup de temps et de papier, car des pages entières devaient être retapées. Les fonctions d’édition d’un traitement de texte permettent le plus souvent: - de copier (e: copy; d: kopieren) - d'effacer (e: delete; d: löschen) - de déplacer (e: move; verschieben) - d'insérer (e: insert; d: einfügen) - de chercher (e: search; d: suchen) - de remplacer (e: replace; d: ersetzen) ⎫⎪ ⎬ ⎪⎭ ⎧⎪ ⎨ ⎪⎩ des caractères (e: characters; d: Buchstaben) des mots (e: words; d: Wörter) des lignes (e: lines; d: Zeilen) des paragraphes (e: paragraphs; d: Absätze) des blocs (e: blocs; d: Blöcke) le texte entier. Il n'est donc jamais grave si on fait une erreur de frappe, car elle peut toujours être rapidement corrigée. On peut se déplacer dans le texte à l'aide des touches de flèches ou de la souris. ) Avant de pouvoir traiter une partie du texte, il faut d’abord sélectionner cette partie du texte. La partie du texte sélectionnée apparaît en s u rb rillan c e , c.-à-d. en vidéo inverse (e: highlighted). A l’aide du clavier A l’aide de la souris Sélectionner un caractère Sélectionner un mot Sélectionner une ligne Sélectionner une phrase Sélectionner un paragraphe Sélectionner des colonnes Sélectionner un bloc Sélectionner le texte entier page 7 jmo 2007 Le traitement de texte Couper dans le presse-papiers (e: cut; d: ausschneiden) 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 3: Troisième phrase 1: Première phrase 3: Troisième phrase couper 2: Deuxième phrase contenu original du presse-papiers avant après Cette commande supprime (coupe) un élément sélectionné. L'élément coupé est placé dans une mémoire temporaire encore appelée presse-papiers (ou corbeille, zone où sont placés les derniers éléments coupés ou copiés; e: clipboard; d: Zwischenspeicher). L’ancien contenu du presse-papiers est détruit par cette commande. Copier dans le presse-papiers (e: copy; d: kopieren) 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 3: Troisième phrase contenu original du presse-papiers 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 3: Troisième phrase copier 2: Deuxième phrase avant après Cette commande copie un élément sélectionné et le place dans le presse-papiers. Le texte marqué reste inchangé. L’ancien contenu du presse-papiers est détruit. Coller du presse-papiers (insérer; e: paste, insert; d: einfügen) curseur 1: Première phrase 3: Troisième phrase 2: Deuxième phrase coller 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 3: Troisième phrase 2: Deuxième phrase avant après Cette commande place (colle) le contenu du presse-papiers (dernier élément copié ou coupé) à l'emplacement du point d'insertion (curseur). page 8 jmo 2007 1: Première phrase couper page 9 1: Première phrase copier Pour déplacer un texte, on le sélectionne, puis on le copie dans le presse-papiers. 1: Première phrase 2: Deuxième phrase Copier du texte Pour déplacer un texte, on le sélectionne, puis on le coupe dans le presse-papiers. 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 2: Deuxième phrase Le texte sélectionné reste inchangé et apparaît aussi dans le presse-papiers. 1: Première phrase 2: Deuxième phrase Le texte sélectionné est effacé et apparaît dans le presse-papiers. Déplacer du texte 2: Deuxième phrase 1: Première phrase Puis on déplace le curseur à l'emplacement désiré et on y colle le contenu du presse-papiers. 1: Première phrase coller 1: Première phrase 2: Deuxième phrase 1: Première phrase Puis on déplace le curseur à l'emplacement désiré et on y colle le contenu du presse-papiers. 1: Première phrase coller Le traitement de texte jmo 2007 Le traitement de texte Déplacer du texte (e: move; d: verschieben) Pour déplacer du texte, il faut le COUPER dans le presse-papiers, puis le COLLER à l'endroit désiré. Copier du texte (f: dupliquer; e: copy; d: kopieren) Pour copier un texte, il faut donc le COPIER dans le presse-papiers, puis le COLLER à l'emplacement désiré. Effacer (e: delete, clear; d: löschen) Cette commande supprime un élément sélectionné, sans le mettre dans une mémoire temporaire. Lors de l’effacement des caractères sont éliminés et le texte se referme automatiquement. exemple: Ëposition du curseur ←→ Luxem bourg Effacer le caractère à la gauche du curseur Effacer le caractère à la droite du curseur Rechercher du texte (f: chercher, localiser; e: search; d: suchen) Cette commande cherche un mot ou un groupe de mots spécifié. La recherche commence à partir de la position du curseur ou se limite sur le texte sélectionné. page 10 jmo 2007 Le traitement de texte Remplacer du texte (e: replace; d: wechseln, ersetzen) Cette commande cherche un texte spécifié et le remplace par un autre. Pour remplacer du texte, on sélectionne la partie du texte dans laquelle on veut effectuer les changements, ou on met le curseur au début de la partie du texte où le processus de changement doit commencer. • L’option “Respecter les majuscules”/minuscules (e: match case) permet de ne remplacer que les mots écrits de la même façon que le mot entré en respectant les majuscules/minuscules. • L’option “Mot entier” (e: whole word) permet de ne remplacer que des mots entiers. • L’option “Remplacement global” (e: replace all) permet de remplacer le terme spécifié automatiquement dans tout le texte sélectionné. On peut cependant demander pour tout remplacement une confirmation par clavier. Les caractères génériques Les caractères génériques (e: jokers) permettent de remplacer des caractères inconnus lors d'une recherche. ? * Le point d'interrogation représente n'importe quel caractère situé à cet endroit. Par exemple, Dupon? trouvera: Dupong, Dupond, Dupont, etc. Du?ont trouvera: Dumont, Dupont, Duront, etc. L'astérisque représente n'importe quel nombre de caractères. Par exemple, Luxemb* trouvera: Luxembourg, Luxemburg, Luxemburgo, etc. Remarque: Lorsqu'on veut utiliser le point d'interrogation ou l'astérisque dans sa fonction propre, alors il faut: ................................................... Par exemple: "Qui?" page 11 jmo 2007 Le traitement de texte Annuler des commandes (e: undo; d: rückgängig machen) Pour annuler des commandes, on choisit:...................................... Le traitement de texte garde trace des modifications générales et des changements de mise en forme qu’on apporte à un document. Cette commande permet d’annuler les dernières manipulations. Répéter des commandes (e: repeat; d: wiederholen) Pour répéter les dernières manipulations, on choisit:...................................... Cette commande permet de répéter les dernières manipulations. Insérer un saut de page (e: page break; d: neue Seite beginnen) La division en pages se fait automatiquement par le traitement de texte. Mais parfois il est préférable de définir les sauts de page manuellement. On peut insérer un saut de page à l’aide de: ..................................................... Insérer des espaces insécables (e: nonbreaking space) Il peut arriver que l'on veuille conserver sur la même ligne des mots séparés par des espaces, par exemple pour des unités. p. ex 10000 €; 100 km On peut pour cela insérer des espaces insécables (e: nonbreaking space) à l’aide de: ....................................................... Quitter le traitement de texte (f: sortir; e: quit, exit; d: beenden) Pour quitter le traitement de texte, on choisit: ....................................................... page 12 jmo 2007 Le traitement de texte 6. La mise en forme sur la présentation (formatage) Un texte de bonne qualité offre un rythme de lecture confortable pour l’œil comme pour l’esprit. Après avoir amélioré la qualité du texte par les fonctions d’édition, il n’est donc pas moins important de se soucier de la qualité des caractères. Le formatage de texte change la présentation de caractères, de paragraphes et de pages. Il contribue à la lisibilité du texte et le rend donc plus facile à comprendre. Outre avec les touches de fonction et les menus, le formatage peut se réaliser à l’aide des outils spécialement conçus à ce besoin: La règle La règle (e: ruler; d: Lineal) est une ligne horizontale qui apparaît en haut de la fenêtre de texte sur laquelle s'affichent les positions des marques de tabulation et des retraits des différents paragraphes. Le retrait est la distance entre le début ou la fin d'une ligne et les marges gauche ou droite de la page. La largeur actuelle d’une ligne est définie par la règle. On la visualise à l’aide de ............................................................ Le ruban (e: ribbon). On le visualise à l’aide de ............................................................ La barre des outils (e: toolbar). On la visualise à l’aide de ............................................................ La barre des états (e: statuts bar). On la visualise à l’aide de ........................................................... page 13 jmo 2007 Le traitement de texte Les caractères non-imprimés . Les caractères et les indications non-imprimés (e: non printed characters) dans le texte permettent de contrôler l’entrée des espaces, des tabulations, des fins de paragraphe, des fins de section, des fins de page, de la fin du texte, etc. Ces caractères ou indications sont visualisés comme suit: Symbole(s) Touche(s) espace (e: space) espace insécable (e: non-breaking space) tiret insécable (e: non-breaking hyphen) tiret optionnel (e: optional hyphen) tabulation (e: tabulation fin de paragraphe (e: end of paragraph) saut de ligne (e: line feed) fin de section (e: section break) fin de page (e: page break) fin de texte (e: end of text) Texte caché (e: hidden text) On les visualise à l’aide de ........................................................ page 14 jmo 2007 Le traitement de texte 6.1 Le formatage de caractères Avant tout changement de la présentation des caractères (e: Format Character; d: Zeichenformatierung), ceux-ci doivent être sélectionnés. Les caractères peuvent comporter simultanément plusieurs types de formatage. Les caractères qu’on choisit, et la façon dont on les utilise, peuvent faire toute la différence entre un document qui attire l’attention et un autre qui ne présente aucun attrait et dont la lecture est difficile. 6.1.1 Les polices à caractères Une police de caractères (e: font; d: Schriftart) est une famille de caractères (lettres, chiffres, signes de pontuation et symboles) conçus pour être utilisés de façon combinée. Il existe plusieurs centaines de polices de caractères: ALGERIAN Arial AvantGarde Bauhaus Bodoni Bookman Courier Eurostile FreestyleScript Futura Garamond Mistral Palatino STENCIL ∆®©∞µ♥♣ Times ZapfChancery @Y&Æ;9c etc On différencie plusieurs grandes familles de polices: - Les polices à caractères proportionnels (d: proportionale Schriftarten) utilisent des caractères ayant différentes largeurs, p. ex.: HELVETICA - Les polices à caractères non-proportionnels ou à espacement fixe (d: nicht-proportionale Schriftarten) utilisent des caractères ayant des largeurs égales, p. ex.: COURIER - Les polices à caractères sérifs (e: serif; d: Serifen) utilisent des caractères avec empattement (d: Querstrich, Serifen) soulignant la ligne de base et facilitant dès lors la lecture de longs passages de texte, p. ex.: Garamond, Times - Les polices à caractères sans sérifs (d: serifenlos) utilisent des caractères sans empattement, composés uniquement de lignes principales, p. ex.: AvantGarde, Helvetica Le nombre de polices disponibles à l’utilisateur d’un traitement de texte dépend du nombre de polices installées dans le système et/ou de celles incorporées dans l’imprimante connectée. page 15 jmo 2007 Le traitement de texte 6.1.2 La taille d’une police La taille ou le corps d’une police (e: size; d: Schriftgrad) caractérise la hauteur (en points) des caractères dans laquelle ils seront imprimés, p. ex.: 6 Points; 9 Points; 12 Points; 24 Points; 36 Points Souvent l’imprimante connectée n’offre les polices que dans certaines tailles, p. ex. 9, 10, 12, 14, 18 et 24 points. 6.1.3 Les styles des caractères Les caractères peuvent obtenir les styles supplémentaires ci-dessous: - normal: ramène le texte au formatage initial - gras (e: bold: d: fett), - italique (e: italic; d: kursiv) - ombré (e: shadow; d: schattiert) - souligné (e: underline; d: unterstrichen) - souligné pointillé (e: dotted underline; d: punktiert unterstrichen) - souligné des mots (e: word underline; d: Wörter unterstrichen) - double souligné (e: double-underline; d: doppelt unterstrichen) - barré (e: strikethrough; d: durchgestrichen) - caché (e: hidden; d: verborgen) cache la partie du texte qui ne doit pas être imprimée sur papier, p. ex. des notes personnelles, des remarques, etc. exposant (e: superscript; d: hochgestellt) (p. ex. x3) - en - en indice ( e: subscript; d: tiefgestellt) (p. ex. H2O) - espacement condensé des caractères (e: condensed spacing) - espacement normal des caractères (e: normal spacing) - espacement étendu des caractères (e: expanded spacing) - PETITES CAPITALES (E: SMALL CAPS): (CARACTERES de taille normale) - TOUT EN CAPITALES (MAJUSCULES; E: ALL CAPS) - Les caractères d’un texte peuvent même être formatés en différentes couleurs. Ceci nécessite bien sûr une imprimante couleur lors de l’impression. page 16 jmo 2007 Le traitement de texte 6.1.4 Changer la casse On peut changer rapidement la casse (e: change case) des caractères sans avoir à tout retaper. On a les possibilités suivantes: - Majuscule en début de phrase (e: Sentence case) - tout en minuscules (e: lowercase) - TOUT EN MAJUSCULES (e: UPPERCASE) - 1re Lettre Des Mots En Majuscule (e: Title Case) - iNVERSER la cASSE (e: tOGGLE cASE) Pour changer automatiquement la casse des caractères il faut choisir: ............................................. 6.1.5 La lettrine U ne lettrine (e: drop cap) est un effet de style qui consiste à agrandir la première lettre, les premières lettres ou le premier mot d’un paragraphe. La lettrine peut être isolée dans la marge gauche ou habillée par un texte. On peut définir la police, la hauteur (en lignes) et la distance au texte de la lettrine. Pour formater une lettrine, il faut: - sélectionner les caractères appartenant à la lettrine - sélectionner le menu: ................................................ page 17 jmo 2007 Le traitement de texte 6.1.6 Conseils sur l'utilisation des polices et des styles Les différents conseils rassemblés ci-dessous devraient permettre d'éviter les fautes les plus courantes de mauvais goût. a. Police avec empattement / police sans empattement Comparez les deux exemples suivants: Police sans empattement (Arial) Les polices avec empattement facilitent la lecture de longs passages de texte. L’orientation verticale des blocs de texte en caractères sans empattement peut fatiguer les yeux. Police avec empattement (Times) Les polices avec empattement facilitent la lecture de longs passages de texte. L’orientation verticale des blocs de texte en caractères sans empattement peut fatiguer les yeux. C’est pourquoi qu’on choisit souvent une police de caractères avec empattement pour le texte du document et une police sans empattement pour les titres et les sous-titres. ATTENTION! Soldes rail.lu Mercier S.A. Les lignes simples et claires des polices sans empattement sont idéales pour les titres, les logos et autre texte court qui doivent être saisis au premier coup d’œil. Ils attirent l’attention et peuvent être facilement lus à distance. b. Police à caractères proportionnels / police à caractères non proportionnels Police à caractères non proportion– nelle (Courier) Utiliser de préférence les polices à caractères proportionnels qui offrent un meilleur confort de lecture. Police à caractères proportionnelle (Times) Utiliser de préférence les polices à caractères proportionnels qui offrent un meilleur confort de lecture. Utiliser de préférence les polices à espacement proportionnel qui offrent un meilleur confort de lecture. Cependant, pour certains tableaux, on pourra utiliser des polices à espacement fixe. page 18 jmo 2007 Le traitement de texte c. La combinaison des polices, styles et corps Comparez les deux exemples suivants: Super Super Soldes Soldes chez chez CORIC 30%-50% 30%-50% sur tous les articles sur tous les articles Les nombreux styles et corps des caractères du texte masquent plus le message de ce prospectus qu’ils ne le mettent en évidence. Dans ce prospectus, la même police de caractères est utilisée dans des corps et des styles différents: ceci permet de donner une unité à la conception graphique. & Comme les caractères peuvent comporter simultanément plusieurs styles, n’abusez pas des possibilités du formatage des caractères! Moins peut être plus! Au lieu de rendre un document plus attrayant, il peut devenir confus et difficile à lire. N'utilisez pas plus de trois ou quatre polices distinctes pour un article. Par exemple: . Arial 14 (titre) . Arial 12 (sous-titre) . Times 10 ou 12 (texte courant) . Times italique 10 (légende des figures) d. Les MAJUSCULES N'ABUSEZ PAS DES MAJUSCULES QUI SONT PLUS DIFFICILES à lire que les minuscules. Quand un texte doit contenir des mots devant impérativement être écrits en majuscules, il est préférable, si cela est possible, d'utiliser des "petites majuscules ". e. Les petites majuscules Le texte suivant montre la différence entre majuscules normales et petites capitales: Pour aller de PARIS à REYKJAVIK en ISLANDE, on doit effectuer un premier vol vers LONDRES, d'où l'on prend un second vol pour REYKJAVIK. Pour aller de PARIS à REYKJAVIK en ISLANDE, on doit effectuer un premier vol vers LONDRES, d'où l'on prend un second vol pour REYKJAVIK. Les petites majuscules améliorent la lisibilité. f. Les fines Faire attention aux caractères de ponctuation ";" et ":", ils doivent normalement être précédés d’une fine, c'est-à-dire d'un espace légèrement plus court que l'espace habituel. page 19 jmo 2007 Le traitement de texte 6.2 Le formatage du paragraphe Après avoir divisé le corps du texte en paragraphes par formation et suppression d'alinéas en coupant ou en enchaînant des lignes, on peut procéder au formatage des paragraphes (e: Format Paragraph; d: Absatzformatierung). Avant tout changement de la présentation d’un paragraphe (e: paragraph; d: Absatz), celui-ci doit être sélectionné. Ceci se fait en positionnant simplement le curseur sur ce paragraphe. Un paragraphe peut être aligné horizontalement sous les formes suivantes: - alignement gauche (e: left; d:linksbündig) - centré (e: centered; d: zentriert) - alignement droit (e: right; d: rechtsbündig) - justifié (e: justified; d: Blocksatz) - un texte est justifié, si toutes les lignes se terminent à la même colonne. - indentation ou retrait gauche (e: left indentation; d: linker Einzug) - distance entre le bord gauche du texte (pas le bord de la feuille!) et des premiers caractères du paragraphe actuel. - retrait de la première ligne (e: first line; d: Erstzeileneinzug) - distance entre le bord gauche du texte (pas le bord de la feuille!) et le retrait gauche de la première ligne du paragraphe actuel. Un nombre négatif pour le retrait de la première ligne entraîne un retrait négatif à condition de disposer un retrait gauche positif. - indentation ou retrait droit (e: right indentation; d: rechter Einzug) - distance entre les derniers caractères du paragraphe actuel et le bord droit du texte (pas le bord de la feuille!). - interligne (e: line spacing; d: Zeilenabstand) - distance entre deux lignes. - interparagraphe (e: paragraph spacing; d: Absatzabstand) - distance entre deux paragraphes. page 20 jmo 2007 Le traitement de texte 6.3 Le formatage du document a. Les marges On peut configurer les paramètres suivants lors du formatage du document (e: format document; d: Dokumentformatierung): MG = marge gauche: distance entre le bord gauche du papier et le bord gauche du texte (e: left margin; d: linker Seitenrand) MD = marge droite: distance entre le bord droit du texte et le bord droit du papier (e: right margin; d: rechter Seitenrand) MS = marge supérieure ou marge du haut: distance entre le bord supérieur du papier et le bord supérieur du texte (e: top margin; d: oberer Seitenrand) MI = marge inférieure ou marge du bas: distance entre le bord inférieur du texte et le bord inférieur du papier (e: bottom margin; d: unterer Seitenrand) LOP = longueur de page des feuilles utilisées lors de l’impression (e: page length; d: Länge des Papiers) LAP = largeur de page des feuilles utilisées lors de l’impression (e: page width; d: Breite des Papiers) MR = marge de reliure (e: gutter margin) MS Titre courant 3.3. Le formatage de page Lors du formatage de page d’une division (e: section) on peut configurer les paramètres suivants: MR MG MG = marge gauche: distance entre le bord gauche du papier et le bord gauche du texte (e: left margin; d: linker Seitenrand) MD = marge droite: distance entre le bord droit du texte et le bord gauche du papier (e: right margin; d: rechter Seitenrand) MS = marge supérieure ou marge du haut: distance entre le bord supérieur du papier et le bord supérieur du texte (e: top margin; d: oberer Seitenrand) MI = marge inférieure ou marge du bas: distance entre le bord inférieur du texte et le bord inférieur du papier (e: bottom margin; d: unterer Seitenrand) LOP = longueur de page des feuilles utilisées lors de l’impression (e: page length; d: Länge des Papiers) LAP = largeur de page des feuilles utilisées lors de l’impression (e: page width; d: Breite des MI LOP MD 1 LAP page 21 jmo 2007 Le traitement de texte b. La marge de reliure MR MR 2 3 page paire La marge de reliure (MR) désigne les marges intérieures de deux pages en regard dans un document. Les marges droites des pages paires (verso), et les marges gauches des pages impaires (recto) doivent être plus larges que les marges extérieures, laissant un espace supplémentaire pour la reliure. (e: gutter margin; d: Bundsteg) page impaire c. La position des entêtes et des pieds de page PE La position des entêtes (PE) est la distance entre le bord supérieur du papier et le bord supérieur de l’entête. Cette position doit biensûr être inférieure à la marge supérieure (MS). MS entête La position des pieds de page (PP) est la distance entre le bord inférieur du papier et le bord inférieur du pied de page. Cette position doit biensûr être inférieure à la marge inférieure (MI). pied de page -1PP MI d. L’alignement vertical Les pages peuvent être alignées verticalement sous les formes suivantes: - alignement vertical en haut - alignement vertical centré - alignement vertical en bas - alignement vertical justifié page 22 jmo 2007 Le traitement de texte 6.4 Conseils portant sur la mise en pages a. Généralités Ne pas trop tasser le texte. Le lecteur a besoin d'un minimum d'aération. Par exemple, il est bon de séparer deux paragraphes par un interligne. Choisir les longueurs de lignes suivantes: - pour un document monocolonne: ligne de 50 à 60 caractères; - pour un document multicolonne: ligne de 40 à 45 caractères; - pour un journal: ligne de 25 à 30 caractères. Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent varier selon le type de document produit. Par exemple, pour un texte scientifique contenant de nombreuses formules mathématiques ou chimiques, des lignes de 50 caractères seront souvent trop courtes. Placer systématiquement une légende au bas de chaque figure. Cela améliore la lisibilité du texte et facilite le repérage du lecteur. Numéroter chaque figure, ce qui permet de faire aisément référence dans le texte à une figure et d'établir une table des figures. Éviter des paragraphes trop longs. Selon le sujet, 10 lignes constituent un maximum. Éviter de placer deux illustrations côte à côte, sauf si une raison particulière le justifie. Harmoniser la présentation de pages en vis-à-vis. b. Disposition des titres de paragraphes Il est préférable que l'espace vertical qui précède un titre soit plus haut que celui qui sépare le titre de la première ligne du paragraphe qui suit le titre. Éviter d'avoir des titres trop longs pour tenir sur une ligne. Ce risque est faible quand on travaille en monocolonne mais se produit plus souvent quand on travaille en multicolonne. Pour réduire ce risque, on peut: - écrire les titres en minuscules qui sont moins larges que les majuscules; - supprimer l'article de début (si le titre s'y prête). Si la page est assez large, on peut disposer d'une marge gauche ou droite assez grande, ce qui permet d'y placer à l'occasion un titre ou une petite illustration. On peut faire commencer les titres dans la marge de gauche, ce qui augmente la place disponible pour les titres. page 23 jmo 2007 Le traitement de texte c. Conclusion La mise en pages est plus un art qu'une science et s'apprend progressivement. On peut cependant donner des conseils qui sont valables pour tous les débutants: - rester sobre; - aérer la page; - ne pas abuser des polices; - ne pas avoir des paragraphes trop longs; - ne pas abuser des majuscules. Pour le reste, il est bon d'analyser la mise en pages utilisée par des spécialistes et de s'inspirer des méthodes qu'ils utilisent. page 24 jmo 2007 Le traitement de texte 6.5 Le formatage de listes Une liste sert à faire une énumération, à créer un plan, etc. Il existe trois catégories de listes: Listes à puces (e: bullet) Listes numérotées (e: numbered) Listes hiérarchisées (e: multilevel) Les opérations debase sont: insérer des puces numéroter un paragraphe supprimer des puces ou des numéros modifier des puces ou des numéros créer des listes hiérarchisées 6.6 Le formatage automatique Les formats automatiques sont des combinaisons intégrées de formats qu’on peut appliquer à une plage de données. page 25 jmo 2007 Le traitement de texte 7. La gestion de fichiers La gestion de fichiers (e: file management; d: Dateiverwaltung) d’un traitement de texte doit offrir toutes les possibilités de manipulation de fichiers de texte stockés sur des mémoires externes, comme par exemple les disquettes ou le disque dur. 7.1 Créer un nouveau fichier Cette fonction crée un nouveau fichier vide (e: new file; d: neue Datei). Ceci se réalise à l’aide de: ................................................................... 7.2 Charger (lire, ouvrir) Cette fonction charge (e: load, open; d: einlesen, öffnen, laden) un fichier d’une mémoire externe dans la mémoire centrale de l’ordinateur où il peut être traité. Ceci se réalise à l’aide de: .................................................................. 7.3 Sauvegarder (écrire, enregistrer) Cette fonction sauvegarde (e: save; d: schreiben; speichern) un fichier, se trouvant actuellement en mémoire centrale de l’ordinateur, sur une mémoire externe. Afin de pouvoir retrouver le fichier par après, on lui donne un nom. Le nom d’un fichier se compose au maximum de ........ caractères, dont ..................................................................... . Pour enregistrer un fichier sous l’ancien nom à l'ancien emplacement (e: save): Pour enregistrer un fichier sous un nouveau nom ou / et à un nouveau emplacement (e: save as): 1. On définit le lecteur (e: drive), c.-à-d. la disquette ou le disque, sur lequel on veut enregistrer ce document à l’aide de: ................................................................... 2. 3. On définit le dossier dans lequel on veut enregistrer ce document à l’aide de: ......................................................................................................... Puis on entre le nom du document. Si le fichier à sauvegarder porte le nom d’un document existant déjà au même endroit, ce dernier sera détruit après avoir donné une confirmation. Si le fichier à sauvegarder porte le nom d’un fichier existant déjà, ce dernier sera détruit après avoir donné une confirmation. page 26 jmo 2007 Le traitement de texte Pour sauvegarder un fichier sous un autre format: • • • • ....................................................... Le format ASCII (e: text only) perd toute information concernant le formatage et garde uniquement le texte. Le format ASCII avec retour chariot (e: text only with line breaks) perd toute information concernant le formatage et garde uniquement le texte en ajoutant un retour chariot à la fin de chaque ligne. Le format RTF (e: Rich Text Format) ou (e: interchange format) garde une partie du formatage. Il est souvent possible de sauvegarder directement sous le format d’un traitement de texte précis, comme p. ex. Word 1.0 pour Windows, Word 2.0 pour Windows, Word 6.0 pour Windows, Word 97-2003 pour Windows, Word 5.5 pour MS-DOS, Word 6.0 pour MS-DOS, Word 5.1 pour Mac, Word 6.0 pour Mac, WordPerfect 5.1, etc. On peut constituer une copie de l’ancienne version (e: backup) avant de sauvegarder la nouvelle version. Ceci se réalise à l’aide de: ................................................................... On peut définir le lecteur de disquettes ou le disque dur et même le répertoire par défaut sur lesquels on désire travailler normalement. Ceci se réalise à l’aide de: ................................................................... On peut faire des sauvegardes automatiques en des intervalles réguliers. Ceci se réalise à l’aide de: ................................................................... & Comme le document sur lequel on travaille actuellement se trouve en mémoire centrale de l’ordinateur (= mémoire à court terme) toute panne d’électricité ou de système conduit irréparablement vers une perte de tous les changements faits depuis la dernière sauvegarde. Ceci peut provoquer des pertes importantes en temps, nerfs et argent. Il est donc vivement conseiller de faire régulièrement des sauvegardes. page 27 jmo 2007 Le traitement de texte 8. L'impression d'un texte Avant d’imprimer un document il est utile de contrôler la configuration des pages et la mise en page à l’écran. 8.1 Configurer les pages (e: page setup) Configurer les pages signifie: - définir la taille du papier utilisé: DIN A4 (21x29,7 cm), US letter, US legal, etc. - définir l’orientation de l’impression: sens d’impression normal (à la française ou en mode portrait) est du haut en bas d’une feuille. imprimer dans le sens de la largeur de la page (à l’italienne ou en mode landscape). On imprime p. ex. des tableaux ou des graphiques larges à l’italienne. - définir le facteur de réduction ou d’agrandissement. 8.2 Aperçu avant impression (e: print preview) La fonction “Aperçu avant impression” (d: Layoutkontrolle; f: vue avant impression; e: print preview) est très pratique pour savoir si votre texte est formaté de manière correcte. Elle vous permet de voir votre travail sur une page, comme si il était déjà imprimé. Malheureusement, ce mode ne permet pas d'effectuer des modifications dans le texte. On affiche l’aperçu avant l’impression à l’aide de: ........................................................ page 28 jmo 2007 Le traitement de texte 8.3 Lancer l’impression (e: print) L'impression (e: print; d: Drucken) est la dernière étape dans la chaîne de production d’un document à l’aide d’un traitement de texte. Après l’entrée du texte par clavier, la correction des erreurs à l’aide des fonctions d’édition et la mise en forme sur la présentation le grand moment est finalement venu où l’on peut voir le résultat de plusieurs heures de travail sur papier. - Imprimer plusieurs exemplaires d’une même page: ................................... - Imprimer uniquement quelques pages: ................................... - Imprimer uniquement le bloc sélectionné: ................................... - Imprimer uniquement les pages paires (e: even pages): ................................... - Imprimer uniquement pages impaires (e: odd pages): ................................... - Imprimer de la dernière à la première page: ................................... Avant de lancer l’impression, vérifiez que le pilote d’imprimante (e: printer driver) correspondant à l’imprimante connectée a été sélectionné. Ceci se fait à l’aide: ............................................................................ & Finalement il ne reste qu'à vérifier si l'imprimante est connectée, mise sous tension et en ligne (e: on-line). page 29 jmo 2007 Le traitement de texte 9. Le publipostage (lettre standard) Presque tous les textes sont finalement destinés à être édités sur papier et envoyés à un destinataire. Souvent il faut envoyer une lettre à un groupe de personnes (p. ex. tous les employés de l'entreprise, tous les clients,..). Dans ce cas, il est pratique de pouvoir fusionner un fichier (p. ex. fichier des employés, fichier des clients,...) avec la lettre. Cette facilité s'appelle publipostage (e: mailing; d: Serienbrief). Il s'agit un moyen très confortable pour composer des documents dans lesquels certains passages doivent être personnalisés. Ces documents sont encore appelés des lettres types ou lettres standard (e: form letter). Les démarches à suivre sont : 1. ¦ 2. § + Document principal Fichier données = 3. ¨ 1 Versions multiples du même document (lettres standard) 1. La partie qui reste identique dans chaque lettre de la série est enregistrée dans le document principal (e: main document). 2. Les éléments variables, quant à eux, sont déposés dans le fichier de données (e: data document). 3. Le document principal est finalement fusionné avec le fichier de données. page 30 jmo 2007 Le traitement de texte Les démarches à suivre en pratique sont : 1. Pour créer le document principal (e: main document ): a. b. c. d. e. f. g. 2. Pour créer le fichier de données (e: data document): a. b. c. d. 3. Pour fusionner (e : merge) les deux documents : a. b. c. d. page 31 jmo 2007 Le traitement de texte 10. Le vérificateur d’orthographe Le vérificateur d’orthographe (e: spell checker; d: Rechtschreibeprüfung) permet une correction automatique ou semi-automatique des fautes d'orthographe d'un document entier ou d'un texte sélectionné. D’abord il faut définir la langue dans laquelle le texte à vérifier fut écrit. Ceci se fait en: ....................................................................................... Cette vérification d’orthographe est basée sur l'utilisation de différents types de dictionnaires: - Le dictionnaire principal est le dictionnaire standard fournis avec le vérificateur d'orthographe. Le vérificateur d'orthographe vérifie les mots par rapport a ce dictionnaire en premier lieu. Chaque langue (p. ex. allemand, anglais, français) requiert des dictionnaires standard spéciaux. - En plus de ces dictionnaires standard, il existe des dictionnaires personnels qu'on peut créer et développer lorsqu'on révise des documents. Ce dictionnaire s’avérera très utile si on utilise une terminologie spécialisée pour ses documents, telle que des termes informatiques, juridiques ou médicaux. On démarre le vérificateur d’orthographe à l’aide de: ................................................................... Le vérificateur d’orthographe compare en suite tous les mots d'un texte à son fonds lexical (dictionnaire) de cette langue. Si un terme du document ne figure pas dans le dictionnaire, il le signale et émet des suggestions. Dans la phrase: "Il jout du piano assis", il indiquera que "jout" lui est inconnu. On choisit alors la suggestion correcte et on remplace le terme incorrect à l’aide de: ........................................................... Si le vérificateur a trouvé une faute d’orthographe mais ne connait aucune suggestion qui convient, alors on peut corriger manuellement la faute dans la fenêtre destinée à ce besoin. Si un terme du document n'est pas trouvé dans le dictionnaire, le vérificateur d’orthographe le signale en croyant qu’il s’agisse d’une faute. Dans la phrase: "Claudine habite à Mersch", il indiquera que "Mersch" lui est inconnu. - Dans ce cas on peut ajouter le terme inconnu au dictionnaire en: .......................................... - Ou dans le cas d’un terme qui n’apparait que rarement on peut lui faire ignorer cette “faute” en sélectionnant: ........................................................................ page 32 jmo 2007 Le traitement de texte 11. Le dictionnaire de synonymes La qualité d'un texte peut fortement ressentir du fait de la pauvreté du vocabulaire ou de la répétition de certains mots. Le dictionnaire des synonymes (e: thesaurus) permet d'une manière confortable d'échanger des termes revenant dans chaque deuxième phrase par un synonyme ou par un terme plus précis. On peut sélectionner un mot et demander au dictionnaire des synonymes du traitement de texte de rechercher un synonyme pour le mot en question. On appelle le dictionnaire de synonymes à l’aide de: ................................................................... Le dictionnaire fait alors apparaître une liste de définitions possibles du mot ainsi qu’une liste de synonymes regroupés par le sens des mots. 12. Le vérificateur de grammaire Si un correcteur orthographique est un bon moyen de nettoyer un texte de ses fautes typographiques, son principe même de fonctionnement réduit son champ d’action. Il ne trouvera aucune faute lexicale dans la phrase “Il jouent du pianos assise", puisque tous ces mots existent. Ces fautes, hors de portée d'un correcteur orthographique, ne peuvent être décelées que par un vérificateur grammatical (ou syntaxique) (e: grammar checker; d: Grammatikprüfung). Corriger la syntaxe signifie, entre autres, que l'on sache repérer les éléments constitutifs d'une phrase: sujet, verbe, complément etc. De plus, les termes d'une langue ne sont pas univoques. Enfin, beaucoup de langues se distinguent par leur vice à collectionner les exceptions. Après la vérification de l'orthographe, le document est analysé phrase par phrase par le vérificateur grammatical. Un moteur d'inférences (une suite de règles enchaînées logiquement les unes aux autres) réduit l’ambiguïté syntaxique des mots en analysant les rapports des mots entre eux. Cette analyse détermine par exemple si le terme "table" doit être compris comme un mot (la table) ou la conjugaison du verbe tabler (je table, que je table...). Cela fait, le programme analyse l'accord des valeurs syntaxiques. Le programme détecte les groupes nominaux et repère les éventuelles erreurs d'accord, puis les antécédents des pronoms relatifs. En dernier lieu, l’accord entre les verbes et leur sujet est vérifié, ainsi que celui des attributs et des participes passés. page 33 jmo 2007 Le traitement de texte Le vérificateur grammatical signale aussi: - quelques imperfections et lourdeurs de style: nombre élevé de pronoms relatifs dans une phrase, cascade de compléments, absence de forme verbale conjuguée. - les erreurs de typographie: vérification de l'équilibre des guillemets, parenthèses, accolades et crochets. - les mots redoublés, l’absence d'un point d’interrogation dans une phrase à forme verbale interrogative - les fautes d’élision (je aime) - une forme négative incomplète (manque d'un “ne”). - deux espaces blanc consécutifs - l'absence de majuscule après un point. - les phrases comportant plus de 50 mots. On appelle le vérificateur de grammaire à l’aide de: ................................................................... De même qu'un correcteur orthographique ne peut déceler des fautes grammaticales, de même un correcteur grammatical ne peut trouver des erreurs portant sur le sens d'une phrase. Une phrase à la syntaxe juste comme “Il a saigné son contrat” mais erronée dans le contexte, sera ignorée. Il est fort improbable que le correcteur sémantique voie le jour dans un avenir proche, comme on est ici confronté avec les même difficultés que pour les logiciels de traduction automatique. page 34 jmo 2007 Le traitement de texte 13. La césure - La qualité visuelle d'un texte dépend d'une grande partie de la disposition des mots à l'intérieur des lignes. Lorsqu'un mot n'entre pas dans une ligne, le traitement de texte le jette automatiquement au début de la ligne suivante. Les différentes lignes d'un paragraphe ne contiennent pas toujours pour cette raison le nombre maximal de caractères. Cette technique est appelée word-wrapping. Les 2 cas suivants peuvent se poser: 1. Un paragraphe aligné à gauche a des lignes de longueurs différentes p. ex. les fins de ligne inégales pour les paragraphes alignés à gauche proviennent du word-wrapping. Et encore une fois: les fins de ligne inégales pour les paragraphes... 2. Un paragraphe justifié risque de comporter des blancs de différentes longueurs entre les mots p. ex. voici une phrase avec de très longs blancs entre les mots Une solution peut apporter la coupure des mots en fin de ligne, également appelée césure. 13.1 La césure manuelle On peut effectuer une césure manuelle en insérant des tirets (-). Mais le grand inconvénient de cette manière de faire tient au fait que les tirets demeurent dans le texte lorsqu'on le modifie, même si le mot ne se trouve plus à la fin d'une ligne. 13.1.1 Le tiret conditionnel / optionnel On peut alors insérer un tiret conditionnel dans un mot qui n'apparaît que lorsque le mot est coupé en fin de ligne. Si on modifie le texte de telle manière que le mot comportant le tiret se trouve au milieu d'une ligne, alors le tiret sera invisible. L'insertion d'un tiret conditionnel se réalise à l'aide de ............................ On peut visualiser tous les traits d'union avec: ............................ page 35 jmo 2007 Le traitement de texte 13.1.2 Le tiret insécable On peut aussi insérer des tirets insécables. En effet, un mot contenant un tiret normal ("gardebarrière") peut être séparé en deux si le tiret se trouve à la fin de la ligne. Le tiret insécable conserve les deux parties du mot sur la même ligne. L'insertion d'un tiret insécable se réalise à l'aide de ............................ 13.2 La césure automatique Il est cependant plus confortable et aussi plus sûr d'utiliser la césure automatique. Le traitement de texte indique alors lui-même les endroits où une césure devrait être introduite. La césure automatique est possible pour le document entier ou seulement pour le passage sélectionné. Dans ce type de césure, le traitement de texte introduit des tirets optionnels. On a le choix entre une césure automatique avec ou sans confirmation. Avec confirmation, le traitement de texte sélectionne le mot concerné, et demande l'utilisateur si la césure doit être effectuée ou non. On peut accepter la césure ou sauter le mot, pour passer au mot suivant à couper. La césure automatique sans confirmation présente au premier abord l'avantage d'être beaucoup plus rapide que la césure avec confirmation, dans laquelle le traitement de texte s'arrête à chaque fois pour demander l'accord de l'utilisateur. Mais en contrepartie, il faut savoir que la césure peut comporter des erreurs, et qu'elle demande de toute façon une relecture. page 36 jmo 2007 Le traitement de texte 13.3 Les règles de césure Il est en fait difficile si l'on veut respecter à la fois les règles de la langue française et celles de l’esthétique. Ce chapitre présente donc les règles qui sont considérées d'usage courant. 13.3.1 Principes généraux de la langue française La coupure d'un mot ne peut être faite en français qu'entre deux syllabes, ce qui ne présente aucune difficulté avec certains mots, mais est moins évident avec certains autres. Les règles suivantes sont reprises du livre “Le bon usage” de Grevisse. - On ne sépare pas deux voyelles consécutives sauf si cette coupure correspond à un préfixe: Interdit O-asis Thé-âtre Monsi-eur Consci-ence Cré-ancier Autorisé Oa-sis Théâ-tre Mon-sieur Con-science Créan-cier Pro-éminent Anti-apoplectique Pré-existence - Quand il y a une seule consonne entre deux voyelles, la coupure se place avant la consonne qui suit la voyelle: Cha-peau; Cha-ri-té; Cou-teau - Quand il y a deux consonnes entre les voyelles, la coupure se fait entre lesdites consonnes, même si c'est la même lettre: Fer-mer; Tes-son; Es-poir; Cour-rir Une règle a cependant quelques exceptions: la coupure se fait avant les deux consonnes si elles représentent un seul son ou font partie d'une même syllabe: Ra-chat; Mi-gnon; Gra-phie; Sa-bler; Pro-preté - Quand un mot comporte trois consonnes consécutives, la coupure se fait généralement après la seconde consonne: Obs-tination; Comp-ter Cependant, on coupe après la première consonne pour ne pas couper une syllabe: Mar-cher; Ar-brisseau; Mor-phine; Ap-plaudir page 37 jmo 2007 Le traitement de texte - Quand un mot comporte quatre consonnes consécutives, on coupe généralement après la seconde consonne: Ins-truit à condition de ne pas couper une syllabe, ce qui entraîne des exceptions comme: Cam-phré - Cas particuliers: - On ne va pas à la ligne après une apostrophe: Interdit Autorisé Aujourd'-hui Aujour-d'hui Presqu'-île Pres-qu'île - On évite de couper un mot juste avant une syllabe se terminant par un e muet: Déconseillé Conseillé Rapi-de Ra-pide - On ne respecte pas les règles précédentes si elles sont en contradiction avec l'origine du mot: Interdit Autorisé Ins-table In-stable Res-tructurer Re-structurer Atmos-phère atmo-sphère - Quand un mot comporte les lettres X ou Y précédées d'une voyelle, la division du mot avant ou après ces lettres est interdite: Interdit : Ale-xandre; Alex-andre; Mo-yennant; Moy-ennant page 38 jmo 2007 Le traitement de texte 13.3.2 Règles typographiques Les règles précédentes précisent les endroits où la coupure est autorisée. Les typographes ajoutent des règles supplémentaires plus restrictives: - On ne coupe pas un mot après la première syllabe lorsque celle-ci est composée d'une seule lettre. - Dans les phrases comportant un verbe à la 3e personne et un t euphonique, on peut couper avant le t mais pas après: Interdit Aime-t-/il Pense-t-/elle Autorisé Aime-/t-il Pense-/t-elle - Les lettres correspondant à des abréviations comme M, Mme, Mlle, etc. ne doivent pas être séparées du nom auquel elles se rapportent, mais on peut couper au mot suivant. Quand un prénom abrégé précède ou suit un nom, il ne doit pas être séparé de ce nom. La coupure est autorisée quand le prénom est entier: Interdit Mme / Dupont J.J. / Rousseau Autorisé Mme de / Sévigné Jean-Jacques / Rousseau - Les nombres exprimés en chiffres ne doivent pas être coupés. - Un appel de note, ainsi que certains signes comme: +, c , etc., ne doivent pas être séparés du mot auquel ils se rapportent. - On évite d'effectuer des césures sur plus de trois lignes consécutives. Ces règles, dues essentiellement à des considérations esthétiques, rendent certaines coupures impossibles. Dans ce cas, pour éviter des “rivières de blanc”, on peut jouer sur l'espace intermot et sur la rectification d'approche. page 39 jmo 2007 Le traitement de texte 14. Les notes de bas de page / notes de fin Les notes de bas de page (e: foot-note; d: Fußnote) et les notes de fin (e: end note) sont destinées à apporter des informations supplémentaires au lecteur, sans surcharger le corps du texte. Une note de bas de page est un texte placé au bas de la page comme référence ou commentaire. Une note de fin est un texte placé à la fin d'un document ou d'une section comme référence ou commentaire. Dans la littérature scientifique, ces notes servent surtout à faire des renvois en bas de page aux ouvrages auxquels on se réfère, et à effectuer des remarques bibliographiques. Dans les notes de bas de pages, on peut également faire référence à d'autres chapitres d'un même document, dans lesquels par exemple le même thème est traité plus en détail. Les notes sont composées d'un appel de note figurant dans le corps du texte, qui est souvent constitué par un nombre, et d'un texte placé en bas de page ou en fin de document ou de chapitre, souvent séparé du texte courant par une ligne. Le texte de la note, ainsi que l'appel de note, sont la plupart du temps mis en forme avec une police de taille plus faible que le corps du texte. Insérer une note de bas de page ........................................ Supprimer une note de bas de page ........................................ Exemple: Madame Dupont travaille à Luxembourg1. Monsieur Dupont habite à Bruxelles2. 15. Les titres courants Header Un titre courant (e: header / footer; d: Kopf- / Fußzeilen) est un texte pouvant apparaître en haut ou en bas d’une page et pouvant contenir des numéros de page, des dates, l’intitulé du chapitre, ou autre texte. On entre des titres courants en: ………………………………………………………………… Footer Le titre courant des pages gauches (paires; e: even pages) peut être différent des pages droites (impaires; e: odd pages). ………………………………………………………………… La première page (e: first page) d’un chapitre ne comprend le plus souvent pas de titre courant. ………………………………………………………………… 1 2 Capitale du Grand-Duché de Luxembourg. Capitale de la Belgique. page 40 jmo 2007 Le traitement de texte Exercice: Les titres courants 1. Header 1 Footer 1 Header 1 Header 1 Header 1 Footer 1 2 1 Première page Pages paires Footer 1 3 Footer 1 4 Pages impaires Header 1 Footer 1 2. Header 1 Footer 1 Header 1 Header 1 Footer 1 2 1 Première page Pages paires Pages impaires Première page Pages impaires Footer 1 3 Footer 1 4 Header 1 Footer 1 3. Pages paires Header 1 Header 2 Footer 1 Footer 2 page 41 jmo 2007 Le traitement de texte 16. Les annotations L es annotations peuvent être comparées aux notes Post-It Si on travaille comme correcteur sur un document écrit par quelqu'un d'autre, la fonction d'annotation (e: annotation; d: Anmerkung) représente un outil très commode pour insérer des remarques, des idées, etc. sans changer le document original. On peut comparer les annotations aux notes Post-It. Comme pour les notes de bas de page, les annotations possèdent des appels d'annotation (d: Anmerkungs–zeichen; Verweiszeichen), qui se trouvent dans le texte et qui renvoient à une annotation située en bas de page. Le texte de ces annotations peut être édité et mis en forme comme n'importe quel texte. Au contraire des notes de bas de page, les annotations ne sont normalement pas visibles à l'écran, ni imprimées sur papier. Insérer une annotation ........................................ Supprimer une annotation ........................................ Afficher le texte d'une annotation ........................................ Imprimer les annotations ........................................ Il existe des traitements de texte permettant de faire même des annotations parlées (e: voice annotation). Ici le texte parlé du correcteur est enregistré à l'aide d'un microphone connecté à l'ordinateur et peut être écouté par après. page 42 jmo 2007 Le traitement de texte 17. Les renvois internes Par renvoi interne (f: référence croisée; e: crossreference; d: Kreuzverweis), on entend une information destinée au lecteur et le renvoyant à une page déterminée dans le document. Grâce à cette fonction, on n'est plus obligé de rechercher le passage de référence par ses propres soins pour y renvoyer le lecteur. Les renvois internes sont particulièrement nombreux dans les ouvrages spécialisés traitant de sujets complexes. Il existe plusieurs types de renvois internes et ils peuvent prendre l'aspect suivant: - renvois internes à des pages: voir également page 20 - renvois internes à des passages dans le texte: cf. sur ce sujet le chapitre 3: La mise en forme - renvois internes à des séquences numérotées: se reporter à la figure 2.3 L'application sans doute la plus courante des renvois internes est la référence à une page déterminée dans le document. Le traitement de texte met les renvois internes automatiquement à jour lorsque les numéros de pages sur lesquels on se réfère changent. Insérer un renvoi interne ........................................ Supprimer un renvoi interne ........................................ page 43 jmo 2007 Le traitement de texte 18. Les signets Quand les documents sont très longs, il est toujours pénible de devoir rechercher une page précise à l'aide des touches de direction. Heureusement on peut atteindre une page précise aussi à l'aide de la commande "Atteindre" (e: go to). Ce procédé fonctionne uniquement avec des documents correctement paginés. Mais le procédé a aussi ses inconvénients, notamment lorsqu'il s'agit de retrouver un passage au jugé. Si on connaît le contenu du passage, on peut toujours partir à sa recherche avec la commande "Rechercher". Mais ce n'est pas non plus une méthode très rapide, et pour peu que le critère de recherche apparaisse souvent dans le texte, on n'est pas du tout sûr d'aboutir. J.-M. Ottelé Devenir chef en 5 leçons On peut ainsi en fait épargner pas mal de temps et d'énergie en marquant dans le document des passages qu'on aura à rechercher par la suite. On y parvient en créant un signet (e: bookmark; d: Textmarke, Lesezeichen) nommé par un terme bien précis dans un passage de texte sélectionné. On peut alors revenir à tout moment à l'un ou l'autre de ces signets, et localiser ainsi rapidement le passage. Edit ion idm Déclarer (insérer) un signet: ........................................................ Sauter à un signet: ........................................................ Supprimer un signet: ........................................................ page 44 jmo 2007 Le traitement de texte 19. La tabulation La tabulation sert à positionner horizontalement les paragraphes. Son usage est indispensable en particulier pour certains formats de paragraphes. Exemple: 1. Ce paragraphe a été formaté de la manière suivante: Il a un retrait gauche de 1 cm, sauf pour la première ligne. Celle-ci commence sur le bord gauche de la page, et on a donc défini un retrait négatif de première ligne, égal à -1 cm. Lorsqu'on travaille avec une police proportionnelle, l'usage des tabulations est réellement incontournable. En effet, avec ce genre de polices, l'espacement entre les caractères est variable, et dépend de leur largeur effective. Exemple: Tableau fait avec une police non-proportionnelle avec de simples espaces Départ Heure Luxembourg 11.00 h Paris 24.00 h Tableau fait avec une police proportionnelle avec de simples espaces Départ Heure Luxembourg 11.00 h Paris 24.00 h 19.1 La définition des taquets de tabulation Pour poser des taquets de tabulation on procède de la manière suivante: 1. Insérer une marque de tabulation dans un texte à l'aide de la touche .......... 2. Positionner le taquet de tabulation par l'intermédiaire de ........................... 19.2 L'alignement des tabulations L'alignement du texte importe autant que la position exacte du taquet de tabulation. La marque de tabulation doit être insérée à gauche du mot qu'on veut déplacer. Pour les colonnes alignées à gauche, il n'y a rien de plus logique. La difficulté commence sans doute avec les tabulations avec alignement centré, à droite, etc. gauche droite centré décimal Le texte qui suit la marque de tabulation commence à la position définie Le texte qui suit la marque de tabulation se termine à la position définie Le milieu du texte se trouve sur la position définie Les virgules (ou les points) des nombres décimaux sont alignées sur la position définie. Le nombre de chiffres après la virgule n'est pas pris en compte. S'il n'y a pas de chiffre après la virgule, le texte est aligné à droite. page 45 jmo 2007 Le traitement de texte 19.3 Exercice: La tabulation Créez à l’aide de la tabulation le tableau suivant: Départ Luxembourg Paris Madrid Heure 6.00 h 9.00 h 12.00 h Destination Paris Madrid Frankfurt Heure 8.30 h 11.15 h 14.30 h Prix 10000,55 9750,5 12000,444 Compagnie Juxair Air Chance Lusthansa 20. Les tableaux Comme les textes, les tableaux (ou tables) expliquent et décrivent à l’aide de mots, mais ils réduisent la complexité syntaxique grâce à l’utilisation de formes langagières considérablement abrégées, habituellement des mots isolés ou de courtes phrases. Comme les images, les tableaux véhiculent le sens (du moins en partie) à travers l’exploitation de l’espace à deux dimensions. Le lecteur n’est pas obligé de lire une table linéairement comme un texte, mais il lui est possible d’y accéder par plusieurs points d’entrée. Exemple: superficie (en km2) Allemagne 357000 Belgique 31000 France 547000 Les populations des pays voisins du Luxembourg: table. population (en millions) 80 10 50 Créer un tableau Ajouter une ligne ou une colonne Effacer une ligne ou une colonne Convertir un texte en tableau Convertir un tableau en texte Ajuster la largeur d'une colonne Sélectionner le style des contours Convertissez le tableau créé à l’aide de tabulations sous 19.3. page 46 jmo 2007 Le traitement de texte 21. Formatage des bords et du fond Avec le formatage des bords des cadres (des contours) on peut regrouper optiquement des nombres à l’aide de traits et de boîtes. appliquer une bordure en haut appliquer une bordure en bas appliquer une bordure à gauche appliquer une bordure à droite appliquer une bordure intérieure appliquer une bordure extérieure supprimer toutes les bordures définir le style de trait Avec la coloration du fond de cellules on peut mettre des entêtes et des nombres clés en évidence. page 47 jmo 2007 Le traitement de texte 22. Le glossaire Le glossaire (e: glossary; d: Textbausteine) est une sorte de bibliothèque contenant des mots, des phrases ou des paragraphes qui reviennent périodiquement et qui peuvent être insérés en appuyant simplement sur une touche. Toutes lettres peuvent être construites sur base de ces paragraphes en les combinant entre eux. Il n'est donc plus nécessaire de tout retaper. De plus on peut les réutiliser à chaque fois qu'on en a besoin. Exemples: formules de politesse, entête avec adresse de l'entreprise, paragraphe avec accusé de réception, etc. Il y a trois opérations essentielles concernant un glossaire: 1. définir une nouvelle entrée dans le glossaire..................................................... 2. insérer une entrée du glossaire dans un document............................................ 3. effacer une entrée dans le glossaire .................................................................. 23. La numérotation des pages Une numérotation automatique des pages revenant sur toutes les pages d'un document peut être générée. Il existe deux moyens pour affecter une pagination aux pages d'un document: - La numérotation des pages peut être définie tout simplement avec:.......................................... - La numérotation des pages peut être insérée dans les entêtes (e: header) ou les pieds de page (e: footer). Cette méthode permet l'ajout d'un texte d'accompagnement aux numéros de pages et le changement de leur format. On peut définir le nombre avec lequel on veut commencer la numérotation automatique des pages avec: ........................................................................ On affiche le numéro de page courant à l'aide de : …………………. On affiche le nombre total de pages à l'aide de : …………………. 24. La numérotation des images Une numérotation automatique des images revenant sous toutes les images d'un document peut être générée. page 48 jmo 2007 Le traitement de texte 25. Le mode plan Le mode plan (f: gestionnaire d’idées; e: outline; d: Gliederungsansicht) permet d’afficher la structure d’un texte sous forme multi-indentée et d’accéder à chaque partie du texte en passant par sa structure, c.-à-d. ses titres et sous-titres. Il visualise la structure hiérarchique d’un texte, il montre la division en chapitres, sections, sous-sections et paragraphes.Il est en plus possible de générer automatiquement un schéma de numérotation des entêtes et une table des matières à partir de ce plan. Le mode plan d’un traitement de texte représente une liste d’idées organisées de manière à indiquer le rapport qu’elles ont entre elles. Un plan constitue la structure d’un document à partir de laquelle on développe et présente des informations. Un plan aide à rédiger de longues documents de haute qualité plus rapidement et plus efficacement. Il permet aussi de: - Structurer des informations et indiquer le rapport entre les idées. - Remanier tout le document au moyen de quelques touches ou de quelques mouvements de la souris. - Examiner le document en entier ou en partie encore plus rapidement qu’en le faisant défiler. Entrer dans le mode plan: ................................................ Attribuer des niveaux aux titres La structure d’un plan consiste en deux types de paragraphes: - Les titres, qui représentent les idées principales. - Le corps du texte, qui développe les idées principales. Hausser un titre d'un niveau ................................................ Abaisser un titre d'un niveau ................................................ Abaisser un titre en corps de texte ................................................ Escamoter ou développer les textes figurant au-dessous des titres Développer les sous-titres et le corps de texte sous un titre ................................................ Réduire les sous-titres et le corps de texte sous un titre page 49 ................................................ jmo 2007 Le traitement de texte 26. Le mode page Les traitements de texte 'traditionnels' ont le grand inconvénient qu'on ne voit pas sur l'écran la présentation exacte du texte imprimé. On doit donc attendre l'impression sur papier pour voir le résultat de sa création. Ce grave défaut fut écarté par la nouvelle génération de traitements de texte. Ils permettent de créer des documents qui s'imprimeront exactement tels qu'ils sont affichés à l'écran. Votre texte n'est pas truffé de codes, au contraire, ce que vous voyez à l'écran correspond parfaitement à ce qui est imprimé (WYSIWYG = What You See Is What You Get; tel écran, tel imprimer). Le mode age permet d’afficher votre texte tel qu’il sera imprimé, c.-à-d. avec les entêtes, les numéros de page, les notes de bas de page, etc. à l’emplacement correct et en montrant en plus les marges et tous les autres formatages de manière correcte. page 50 jmo 2007 Le traitement de texte 27. L’impression en colonnes Le nombre de colonnes peut varier dans un document de texte si on veut éditer un journal, une revue ou une autre publication. Un même document peut ainsi bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent. Pour la clarté de lecture et pour éviter des problèmes de césure des mots on limite le nombre de colonnes normalement à trois sur une feuille de format A4. La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Exemple d’un journal en multi-colonnes: Lëtzebuerger Zeitung Création d'un texte en colonnes La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différentUn texte dont le nombr. La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections. La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections.Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections.Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections. La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie ur une page doit être divisé en différentes sections. La lecture d'un texte en colonnes se fait comme dans un journal: on lit la première colonne puis on passe à la seconde puis à la troisième et ainsi de suite. Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections.Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections.Un même document peut bénéficier de plusieurs parties de texte, appelées sections dans la suite, avec un nombre de colonnes différent Un texte dont le nombre colonnes varie sur une page doit être divisé en différentes sections. ? 1ère section (S1) (1 colonne) ? section break (continuous) ? 2e section (S2) (3 colonnes) ? section break (continuous) ? 3e section (S3) (2 colonnes) Sur une page multi-colonne, des filets verticaux guident le lecteur et améliorent la lisibilité. Il est bon, dans ce cas, d'équilibrer les colonnes, c'est-à-dire de s'arranger pour qu'elles se terminent sur la même ligne horizontale. page 51 jmo 2007 Le traitement de texte 27.1 Le sens de lecture d'une page multi-colonnes Normalement, une page multi-colonnes se lit dans le sens suivant: d'abord la colonne la plus à gauche, puis celle qui se trouve immédiatement à sa droite, et ainsi de suite. Cependant, cette règle n'est pas appliquée telle quelle quand les colonnes sont coupées par des tableaux, comme le montre la figure suivante: 2 1 3 2 Tableau 1 4 5 Sens de lecture des colonnes dans le cas d' un tableau et d'une figure 4 Illustration 3 5 Ce sens trouble parfois le lecteur et il est souhaitable de le guider afin qu'il n'hésite pas sur la manière de poursuivre la lecture d'une colonne coupée par un tableau ou une illustration. 27.2 La fin de section (e: section break) A chaque fois que le nombre de colonnes change dans le texte il faut définir la fin d’une section en insérant un "section break". Ceci se réalise: - dans le menu: .................................. à l’aide de l’option ........................................ - des touches: .......................................................................................................... Avec cette fin de section (e: section break) on peut définir si la nouvelle section suivante suivra: - directement en dessous de la section précédente, - sur la page suivante, - dans la colonne suivante, - sur la page paire suivante ou - sur la page impaire suivante. On modifie le type de section à l'aide de: ………………………… page 52 jmo 2007 Le traitement de texte 27.3 Le formatage d'une section Pour chaque section on peut définir les paramètres suivants dans le menu ......................... sous l’option .................................................. : • le nombre de colonnes (e: column number): (1, 2, 3, etc.) • l'espace entre chaque colonne (EC) (e: column spacing). La largeur des colonnes est calculée automatiquement par l’ordinateur. MS Titre courant LOP EC LC LC MR MG MD MI LAP Pour une section à deux colonnes la largeur d’une colonne (LC) est calculée comme suit: largeur d’une colonne = LAP - MR - MG - EC - MD 2 avec LAP=largeur du papier, MR=marge de reliure, MG=marge gauche, EC=espace entre les deux colonness, MD=marge droite • le début de cette nouvelle section (e: start section): - directement en dessous de la section précédente (e: continuous), - sur la page suivante (e: next page), - dans la colonne suivante (e: next column), - sur la page paire suivante (e: even page) ou - sur la page impaire suivante (e: odd page). • l'alignement vertical (en haut, centré au milieu ou en bas) page 53 jmo 2007 Le traitement de texte 28. La gestion des fenêtres de document On peut avoir simultanément plusieurs documents de texte ouverts. Chaque document est alors visualisé dans une autre fenêtre. Ceci est surtout intéressant lorsqu’on veut créer un nouveau document à partir de documents existants. On peut faire les opérations suivantes: - ouvrir une fenêtre: ............................................................................... - fermer une fenêtre: ............................................................................... - déplacer une fenêtre: ............................................................................... - agrandir une fenêtre: ............................................................................... - réduire une fenêtre: ............................................................................... - changer la taille: ............................................................................... Comme les fenêtres inactives peuvent être cachées partiellement ou même entièrement par la fenêtre active on peut activer une autre fenêtre en choisissant: .............................................................................………………………………… Pour comparer 2 passages dans un même document, il faut suivre les étapes suivantes : La fenêtre d’un document peut en plus être divisée en deux, permettant ainsi de comparer deux passages de texte se trouvant à des endroits différents dans un même document. Diviser une fenêtre en deux parties: ............................................................................... Annuler la division en deux parties: ............................................................................... Pour comparer 2 documents différents, il faut suivre les étapes suivantes : .............................................................................………………………………… .............................................................................………………………………… Défilement synchrone: ...................................................………………………………… page 54 jmo 2007 Le traitement de texte 29. Les styles et les feuilles de styles 29.1 Les styles Dans un document de texte, chaque élément (titres, sous-titres, paragraphes, tableaux, listes, ...) bénéficie d’une présentation qui lui est propre: la police et la taille des caractères, les attributs (gras, italique, souligné), l’alignement (gauche, centré, droit, justifié), l’interligne, etc. Chaque fois qu’on rencontre un de ces éléments, on doit le formater manuellement à moins qu’on ait créé un style qu’on appellera par exemple Titre, Sous-titre1, Sous-titre2, etc. Le style contient donc la définition de la mise en forme des caractères, du paragraphe, de la section, etc. L’utilisation des styles offre l’avantage d’une présentation régulière et homogène des documents. Le formatage se réalise plus rapidement à l’aide des styles et la modification d’un style entraîne automatiquement le changement de la présentation de tous les éléments auxquels ce style est affecté. La création d’un nouveau style On crée un nouveau style à l’aide de: ...................................................... On entre: - l’équivalent clavier (e: key code) - le type du style (e: style type): caractère, paragraphe ou section - du commentaire (e: remark) - le nom du style (e: style ID) Puis on définit la police et les attributs des caractères, la tabulation, la mise en forme du paragraphe ou de la section, la forme de la bordure, etc. L’application d’un style Après avoir sélectionné un élément, on y applique un style à l’aide: - du menu ..................................................................................................... - du ruban ..................................................................................................... - du code de touche (e: key code) ................................………...................... page 55 jmo 2007 Le traitement de texte L’enregistrement d’un nouveau style On peut créer un nouveau style en enregistrant simplement les caractéristiques d’un élément déjà formaté préalablement. Après avoir sélectionné l’élément formaté, on enregistre son formatage à l’aide de: ...................................................... On entre l’équivalent clavier, le type du style, le commentaire et le nom du nouveau style. Puis on peut toujours modifier la police et les attributs des caractères, la tabulation, la mise en forme du paragraphe ou de la section, la forme de la bordure, etc. La modification d’un style On modifie un style à l’aide de: ...................................................... Puis on change les caractéristiques du style à l’aide de: ............................................................ La modification d’un style entraîne automatiquement le changement de la présentation de tous les éléments auxquels ce style est affecté. La recopie d’un style dans la feuille de styles On peut copier un style dans la feuille de styles à l’aide de: ...................................................... La suppression d’un style de la feuille de styles On supprime un style de la feuille de styles à l’aide de: ...................................................... L’enlèvement du formatage / style d’un élément Après avoir sélectionné l’élément, on y enlève tout formatage / style à l’aide: ..................................................................................................... page 56 jmo 2007 Le traitement de texte 29.2 Les feuilles de styles On regroupe les styles dans une feuille de styles (d: Druckformatvorlage; e: style sheet). Ainsi, on définit autant de feuilles de styles que de types de document: chaque service d’une entreprise, chaque utilisateur dispose de sa ou de ses propres feuilles de styles. La création d’une feuille de styles On crée une nouvelle feuille de styles à l’aide de: ...................................................... On donne un nom à la feuille de styles et puis on définit la police et les attributs des caractères, la tabulation, L’attachement / détachement d’une feuille de styles On attache et détache une feuille de styles à un document à l’aide de: ...................................................... 30. La numérotation des entêtes Il est possible de générer automatiquement un schéma de numérotation des entêtes (d: automatische Überschriftennumerierung; e: renumber) à partir du plan (d: Gliederungsansicht; e: outline). Pour numéroter automatiquement les entêtes il faut suivre les étapes suivantes: 1. ...................................................................................................................................... 2. ...................................................................................................................................... 3. ...................................................................................................................................... page 57 jmo 2007 Le traitement de texte 31. La table des matières En ouvrant un livre à la table des matières (f: sommaire; e: table of contents; d: Inhaltsverzeichnis), le lecteur trouvera les numéros de page des différents chapitres du livre. Ce mode d’accès donne au lecteur le plan (la structure) du livre, lui permettant de sélectionner un chapitre précis plutôt que d’entrer en plein chapitre à partir d’un terme. Pour des non-initiés, ce mode d’accès est le moyen le plus sûr (confortable) pour accéder à l’information recherchée. Extrait de la table des matières d’un livre: I. Introduction II. Généralités III. Historique 1. Historique de 1918 à 1945 2. Historique de 1946 à 1994 IV. Organisation de l’entreprise ... 1 3 6 6 9 13 La table des matières peut être générée automatiquement à partir du mode plan (ou à l'aide de marques dans le texte). Il faut suivre les étapes suivantes: 1. ..................................................................................................... 2. ..................................................................................................... page 58 jmo 2007 Le traitement de texte 32. L’index L’index est une liste de mots triée de manière alphabétique avec les numéros de pages associés. L’index d’un livre part d’un mot ou d’un groupe de mots pour retrouver les pages sur lesquelles ce mot ou ce groupe de mots est pris en compte. L’index oblige le lecteur de connaître absolument le mot clé (e: key word) pour retrouver l’endroit où ils apparaissent. Extrait de l’index d’un livre: ... camion chemin chemin de fer ... 9 5; 7; 20; 26 1; 20; 55 32.1 Définir les entrées de l'index Avant de créer un index il faut d’abord définir les mots qui doivent figurer dans cet index. Pour créer des entrées d’index il faut suivre les étapes suivantes: 1. ...................................................................................................................................... 2. ...................................................................................................................................... 3. ...................................................................................................................................... Remarques: a. Si on veut que l'entrée d'index montre à plusieurs pages, alors il faut insérer une marque de livre pour un ensemble de pages. ( p. ex. tout le texte dans un chapitre ). b. Si nécessaire, on peut éditer le texte dans l'entrée d'index comme on veut qu'il apparaisse dans l'index. c. Les codes de champ apparaissent quand ................................................................................. 32.2 Générer l'index Après avoir défini les entrées de l’index on peut rassembler les mots et les numéros de pages associés dans l'index. Chaque mot n’y figure qu’une seule fois. On génère l’index à l’aide de: 1. ..................................................................................................... 2. ..................................................................................................... Quand on ajoute de nouvelles entrées d'index ou quand on change la structure des pages, on doit mettre à jour l'index en refaisant cette dernière étape. page 59 jmo 2007 Le traitement de texte 33. Suivi des modifications Un traitement de texte permet souvent de garder trace des modifications apportées par d’autres personnes dans un document. On peut ainsi suivre l'évolution de ces modifications soit par auteur soit par version. Il est également possible d'insérer des commentaires de révision ou encore de regrouper les modifications ou les commentaires dans un document final. 33.1 Activer le mode « Garder trace des modifs » Avant de garder trace des modifications (e: track changes) il faut d’abord activer le mode « Garder trace des modifs ». Ceci se fait à l'aide de: ………………………………………… On peut se faire afficher différentes versions du document: • la version originale avec les marques de changement (e: original showing markup) • la version originale (e: original) • la version finale avec les marques de changement (e: final showing markup) • la version finale (e: final showing markup) 33.2 Accepter une modification Pour accepter une modification, il faut: ………………………………………… 33.3 Rejeter une modification Pour rejeter une modification, il faut: ………………………………………….. 34. Editeur d’équations On peut insérer des équations mathématiques tel que Vo = a ⋅ 1− (1 + i)− n i à l'aide de l'éditeur d'équations: ……………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………. page 60 jmo 2007 Le traitement de texte Notes: ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. page 61 jmo 2007 Le traitement de texte 35. La table des matières 1. Exemples .......................................................................................................................3 2. Définition ......................................................................................................................3 3. Les habitudes à oublier avant de commencer................................................................4 4. L’entrée du texte ........................................................................................................... 5 4.1 L’entrée par clavier.................................................................................................5 4.2 L’importation de données.......................................................................................6 5. La mise en forme sur le contenu (Édition)....................................................................7 Couper dans le presse-papiers (e: cut; d: ausschneiden) .........................................8 Copier dans le presse-papiers (e: copy; d: kopieren)...............................................8 Coller du presse-papiers (insérer; e: paste, insert; d: einfügen)...............................8 Copier du texte (f: dupliquer; e: copy; d: kopieren) ..............................................10 Effacer (e: delete, clear; d: löschen) ......................................................................10 Rechercher du texte (f: chercher, localiser; e: search; d: suchen) .........................10 Remplacer du texte (e: replace; d: wechseln, ersetzen) ........................................11 Annuler des commandes (e: undo; d: rückgängig machen)...................................12 Répéter des commandes (e: repeat; d: wiederholen) .............................................12 Insérer un saut de page (e: page break; d: neue Seite beginnen) ...........................12 Insérer des espaces insécables (e: nonbreaking space)..........................................12 Quitter le traitement de texte (f: sortir; e: quit, exit; d: beenden) ..........................12 6. La mise en forme sur la présentation (formatage).......................................................13 6.1 Le formatage de caractères ...................................................................................15 6.1.1 Les polices à caractères.................................................................................15 6.1.2 La taille d’une police ....................................................................................16 6.1.3 Les styles des caractères ...............................................................................16 6.1.4 Changer la casse............................................................................................17 6.1.5 La lettrine ......................................................................................................17 6.1.6 Conseils sur l'utilisation des polices et des styles.........................................18 6.2 Le formatage du paragraphe .................................................................................20 6.3 Le formatage du document ...................................................................................21 a. Les marges .........................................................................................................21 b. La marge de reliure ............................................................................................22 c. La position des entêtes et des pieds de page ......................................................22 d. L’alignement vertical .........................................................................................22 6.4 Conseils portant sur la mise en pages...................................................................23 a. Généralités .........................................................................................................23 b. Disposition des titres de paragraphes.................................................................23 c. Conclusion..........................................................................................................24 6.5 Le formatage de listes...........................................................................................25 6.6 Le formatage automatique ....................................................................................25 7. La gestion de fichiers ..................................................................................................26 7.1 Créer un nouveau fichier ......................................................................................26 7.2 Charger (lire, ouvrir) ............................................................................................26 7.3 Sauvegarder (écrire, enregistrer) ..........................................................................26 8. L'impression d'un texte................................................................................................28 8.1 Configurer les pages (e: page setup) ....................................................................28 8.2 Aperçu avant impression (e: print preview) .........................................................28 page 62 jmo 2007 Le traitement de texte 8.3 Lancer l’impression (e: print) ...............................................................................29 9. Le publipostage (lettre standard).................................................................................30 Les démarches à suivre en pratique sont : .............................................................31 10. Le vérificateur d’orthographe ...................................................................................32 11. Le dictionnaire de synonymes...................................................................................33 12. Le vérificateur de grammaire ....................................................................................33 13. La césure ...................................................................................................................35 13.1 La césure manuelle .............................................................................................35 13.1.1 Le tiret conditionnel / optionnel..................................................................35 13.1.2 Le tiret insécable .........................................................................................36 13.2 La césure automatique ........................................................................................36 13.3 Les règles de césure............................................................................................37 13.3.1 Principes généraux de la langue française ..................................................37 13.3.2 Règles typographiques ................................................................................39 14. Les notes de bas de page / notes de fin .....................................................................40 15. Les titres courants .....................................................................................................40 Exercice: Les titres courants......................................................................................41 16. Les annotations..........................................................................................................42 17. Les renvois internes...................................................................................................43 18. Les signets .................................................................................................................44 19. La tabulation..............................................................................................................45 19.1 La définition des taquets de tabulation...............................................................45 19.2 L'alignement des tabulations ..............................................................................45 19.3 Exercice: La tabulation.......................................................................................46 20. Les tableaux...............................................................................................................46 21. Formatage des bords et du fond ................................................................................47 22. Le glossaire ...............................................................................................................48 23. La numérotation des pages........................................................................................48 24. La numérotation des images......................................................................................48 25. Le mode plan.............................................................................................................49 26. Le mode page ............................................................................................................50 27. L’impression en colonnes..........................................................................................51 27.1 Le sens de lecture d'une page multi-colonnes ....................................................52 27.2 La fin de section (e: section break).....................................................................52 27.3 Le formatage d'une section .................................................................................53 28. La gestion des fenêtres de document.........................................................................54 29. Les styles et les feuilles de styles..............................................................................55 29.1 Les styles ............................................................................................................55 La création d’un nouveau style ..............................................................................55 L’application d’un style .........................................................................................55 L’enregistrement d’un nouveau style ....................................................................56 La modification d’un style .....................................................................................56 La recopie d’un style dans la feuille de styles .......................................................56 La suppression d’un style de la feuille de styles....................................................56 L’enlèvement du formatage / style d’un élément ..................................................56 29.2 Les feuilles de styles...........................................................................................57 La création d’une feuille de styles .........................................................................57 L’attachement / détachement d’une feuille de styles.............................................57 30. La numérotation des entêtes......................................................................................57 31. La table des matières .................................................................................................58 32. L’index ......................................................................................................................59 32.1 Définir les entrées de l'index ..............................................................................59 page 63 jmo 2007 Le traitement de texte 32.2 Générer l'index....................................................................................................59 33. Suivi des modifications .............................................................................................60 33.1 Activer le mode « Garder trace des modifs » .....................................................60 33.2 Accepter une modification..................................................................................60 33.3 Rejeter une modification ....................................................................................60 34. Editeur d’équations ...................................................................................................60 35. La table des matières .................................................................................................62 page 64 jmo 2007
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