Vêpres et litanies à la Vierge à Bologne en 1600

Transcription

Vêpres et litanies à la Vierge à Bologne en 1600
L’Ensemble vocal A SEI VOCI
Le Chœur NOVANTIQUA de Sion
proposent
Vêpres et litanies à la Vierge
à Bologne en 1600
Polychoralité italienne
autour d’Ascanio Trombetti
Avec le soutien de MusiquePro Valais
A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
1.
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
L’Ensemble vocal A Sei Voci : au cœur de la recherche
Comprenant le chanteur professionnel valaisan Stephan Imboden, A Sei Voci est
l’ensemble vocal de solistes le plus ancien de ce type en France (création en 1977).
Il se consacre essentiellement à la musique polyphonique vocale des XVIe et XVIIe
siècles, ainsi qu’aux liens qui peuvent exister avec la musique contemporaine. Se
produisant le plus souvent dans un répertoire a capella, qui est la forme la plus
exigeante et la plus aboutie de la musique vocale, la singularité de l’ensemble se
retrouve dans sa personnalité vocale et artistique, guidé par son directeur artistique
Jean-Louis Comoretto.
Tous les projets de créations proposés, comme le programme TROMBETTI présenté
ici, sont originaux et ont nécessité en premier lieu la recherche des sources
musicales dans diverses bibliothèques en France (Bibliothèque Nationale), en Italie
(Bibliothèque de Bologne) et en Allemagne (Bibliothèque de Munich). Ces
recherches ont été effectuées en partenariat avec le Centre Supérieur de la
Renaissance de Tours (CSRT), sous la direction de Jacques Barbier. L’Ensemble A
Sei Voci s’efforce toujours d’approcher au plus près la vérité musicologique, non pas
pour essayer de refaire à l’identique, mais plus simplement parce que ces musiques
sonnent d’autant mieux qu’elles respectent les règles d’interprétation de l’époque.
2.
Le concept
Le Chœur Novantiqua de Sion et l’Ensemble A Sei Voci proposent un programme de
musique italienne polychorale totalement original.
Aux confins du monde de la Renaissance et de l’époque baroque, les motets
d’Ascanio TROMBETTI, gorgés d’idées nouvelles, subliment l’avènement du style
nouveau. Véritable découverte dans la littérature musicale, non pas à l’ombre mais
en regard de la production monteverdienne, cette création est issue des recherches
de l’Ensemble A Sei Voci sur la musique de Bologne, menées en partenariat avec le
CSRT.
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Source unique conservée à la bibliothèque de Bologne, Il primo libro de motetti du
maître italien contient des pièces actuellement inédites, mais transcrites dans le
cadre de ces activités de recherche et de valorisation du répertoire vocal italien.
Le motet peut être considéré comme l’emblème de la recherche en matière de
polyphonie vocale, consécration d’un genre vieux de cinq siècles, mais en
perpétuelle innovation. Ces motets, exhumés du fonds de la bibliothèque de
Bologne, nécessitent pour certains un nombre important de choristes : ce sont des
œuvres polychorales. On trouve ainsi non seulement un large éventail de pièces en
double chœur de sept à dix voix, dont la vocalité est caractéristique des œuvres
baroques. En effet, les motets de TROMBETTI offrent de la musique polyphonique de
très grande qualité car ils présentent une écriture musicale extrêmement riche et
complexe digne des grands maîtres franco-flamands et associent la technique
italienne du double ou triple chœur.
L’audition des motets de TROMBETTI est d’autant plus importante que, face à une
production profane abondante, il n’a laissé que ce seul livre de motets publié in
extremis en 1589.
Dans ce programme de recherche, nous retrouvons également d’autres recueils de
musique sacrée, dont le volume des Sacra cantica composés par Serafino PATTA et
publiés en 1611, toujours à Venise. Des motets de compositeurs ayant travaillé à
Bologne, comme Andrea ROTRA, ou s’étant illustré à la même époque, comme
Alessandro GRANDI, enrichissent un programme dont les œuvres proposées
permettent d’apprécier l’apport et le développement du baroque dans l’Italie du Nord
à la fin du XVIe siècle.
3.
La polychoralité
La polychoralité (voir aussi l’expression italienne « cori spezzati », littéralement
« chœurs brisés ») désigne la dispersion dans l’espace des musiciens d’un ou
plusieurs chœurs et/ou d’un orchestre. On parle aussi de « chœurs multiples ». Les
voix « concertantes » ramènent à la pratique de l’alternance entre plusieurs
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
groupes : l’un composé par les solistes, l’autre par les chanteurs du chœur, euxmêmes pouvant être partagés en deux chœurs. Cette dispersion spatiale met en
exergue la polychoralité, c’est-à-dire la multiplication des sources sonores de la
polyphonie. Nous sommes en présence de plusieurs blocs sonores autonomes qui
dialoguent, s’opposent, concertent.
Si cette conception d’une disposition éclatée dans l’espace est très ancienne (elle
était déjà utilisée dans le Temple de Jérusalem et dans le chant antiphonique des
premiers chrétiens), son développement artistique ne se produira qu’au XVe siècle.
Le compositeur franco flamand Adriaan W ILLAERT, qui fut maître de chapelle à la
Basilique saint Marc de Venise de 1527 à 1562, utilisa la configuration particulière
des deux tribunes qui se faisaient face dans la Basilique pour établir durablement la
mode des « cori spezzati ».
Les élèves de Willaert, notamment Giovanni GABRIELI, exploitèrent de façon
étonnante les diverses possibilités de cette disposition : dialogues musicaux,
groupes de solistes, effets d’écho, opposition soli et tutti, le tout soutenu par un
continuo.
Willaert et Gabrieli firent de nombreux émules à travers l’Europe : le grand Heinrich
SCHÜTZ fit le voyage à Venise pour s’initier à ce style d’écriture et Claudio
MONTEVERDI lui-même, maître de chapelle de la Basilique de Venise de 1613 à 1643,
écrira ses fameuses Vêpres à la Vierge dans ce style antiphonique. Cette façon de
composer traverse les océans puisqu’on la pratique également à Mexico, avec
Francisco LÒPEZ CAPILLAS par exemple, au milieu du XVIIe siècle. Ces dialogues en
opposition de voix solistes, de chœurs et d’instruments aboutiront enfin à la cantate
d’église et à d’autres formes de musique religieuse comme l’oratorio.
C’est donc cette pratique, à la vénitienne, que nous allons retrouver chez les
compositeurs nord italiens de notre programme.
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
4.
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Le programme
Vêpres et litanies à la Vierge à Bologne en 1600
Ascanio TROMBETTI (Bologne 1544 – 1590)
Il primo libre de mottetti a 5, 6, 7, 8, 10 voci (Venise, 1589)
Virtute magna
Gaudebunt labia mea
Miserere nostri Domine
Alessandro GRANDI
Litanies Beatae Mariae Virginis
Ascanio TROMBETTI
Bonum est considere
G.P CIMA (1570 – 1622)
Canzona à 2 dessus et Basse continue
Ascanio TROMBETTI
Ad te Domine clamabo
Cantemus Domino
e
Seraphino PATTA (Milan, début XVII siècle)
Innova Domine
Andrea ROTA (Bologne, 1553 – 1597)
Letare, letare Jerusalem
Ascanio TROMBETTI
Laudem dicite Deo
Salve Regina
Gaude Maria virgo
Alessandro GRANDI
Domine ne in furore
Girolamo FRESCOBALDI (1583-1643)
Canzona decima terza detta « La Bianchina »
Ascanio GRANDI
Derelinquat impuis
Don Giuseppe CORSO detto « il Celano » (Celano 1630 – Modena 1690)
Mottetti nel tempo della pesta (Motets du temps de la peste)
Heu nos miseros
Adoramus te
Heu nos miseros (2)
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5.
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Biographie d’Ascanio Trombetti
Compositeur italien de la renaissance, Ascanio TROMBETTI, dit « Del Cornetto » (il
jouait du cornet), était un auteur de madrigaux gracieux et souvent complexes. Né en
1544 à Bologne dans une famille de musiciens, maître de Chapelle de San Giovanni
in Monte et enseignant au couvent de San Lorenzo, il ne cessa toute sa vie
d’alimenter ses nombreuses productions musicales, profanes et religieuses.
L’élégance des lignes mélodiques et des sonorités qui caractérisaient ses premières
productions s’est peu à peu associée à une écriture riche en contrepoint, surtout
dans ces dernières œuvres. La quantité de réimpressions de ses compositions, dans
la Venise des XVIe et XVIIe siècles, atteste de sa popularité considérable, popularité
que l’Ensemble A Sei Voci, grâce à ses activités de recherche et de revalorisation du
patrimoine, a souhaité mettre en évidence. La mort de TROMBETTI, en 1590, survint à
Bologne de manière aussi singulière que tragique : il fut assassiné par un mari
jaloux…
6.
La distribution
L’Ensemble A Sei Voci
Jean-Louis COMORETTO :
contre-ténor et direction artistique
Stéphanie REVIDAT
:
soprano
Sébastien OBRECHT
:
ténor
Hervé LAMY
:
ténor
Stephan IMBODEN
:
basse
Le Chœur Novantiqua de Sion
Bernard HÉRITIER
:
direction
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Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Six instrumentistes
Matthias Spaeter théorbe
Marie Garnier et Liselotte Emery cornets
Mara Miribung violoncelle
Stephan Schürch violone
Michel Bignens orgue
7.
Un projet reposant sur la collaboration entre
professionnels et amateurs
L’Ensemble A Sei Voci souhaite exploiter cette richesse polyphonique en créant des
passerelles entre les pratiques professionnelles, les grands amateurs en voie de
professionnalisation et les amateurs. La plupart des chanteurs puisent dans ce type
d’expérience la motivation nécessaire pour aller plus loin dans leur pratique. Le
Chœur Novantiqua de Sion, par sa grande expérience du répertoire baroque et par
le professionnalisme dont il fait preuve malgré son fonctionnement non professionnel
et le statut amateur de ses chanteurs, poursuit les mêmes buts. Il peut ainsi avancer
dans son travail en explorant des répertoires nouveaux, peu ou pas exploités, tout en
continuant son travail de formation vocal débouchant sur le départ en classes
professionnelles de quelques uns de ses chanteurs. Le travail de recherche auquel
se livre l’Ensemble A Sei Voci permet au Chœur Novantiqua de se lancer dans des
découvertes musicales passionnantes, découvertes que le chœur se fait un point
d’honneur de dévoiler au public valaisan, friand de ce genre d’exercice.
Ces deux ensembles ont déjà travaillé ensemble en janvier 2011, sur une œuvre de
Pietro Paulo BENCINI, œuvre également retrouvée et restaurée par l’Ensemble A Sei
Voci. Cependant, cette pièce ne correspondait pas aux principes polychoraux
énoncés ci-dessus.
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8.
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Curriculum vitæ des ensembles
A Sei Voci : un ensemble vocal, des choix et des convictions, une démarche, un
projet porteur de création et d’innovation musicale riche en collaborations artistiques.
Ensemble vocal français fondé en 1977, A Sei Voci s’est donné pour vocation de
faire découvrir ou redécouvrir des partitions – souvent inédites – de compositeurs de
la Renaissance, du Baroque italien et de la musique vocale contemporaine. Leur
approche s’appuie sur des recherches, menées en collaboration avec plusieurs
musicologues. Chaque projet donne lieu à un véritable travail de fond, alliant
restitution de manuscrits originaux, recherches sur l’interprétation, concerts, masterclasses, actions de sensibilisation, et enregistrements.
A Sei Voci a acquis une réputation internationale dans le répertoire polyphonique
ancien et également dans la musique contemporaine. L’ensemble a inspiré de
nombreux compositeurs (Thierry ESCAICH, Guy REIBEL, Jean-Yves BOSSEUR, Laurent
CUNIOT, Michel DECOUST, Michaël LÉVINAS, Suzanne GIRAUD, Philippe SERVAIN…).
La volonté de l’Ensemble A Sei Voci est de perpétuer aujourd’hui cette relation entre
des compositeurs du passé et une pratique contemporaine en irriguant les
différentes esthétiques, notamment la musique vocale ancienne, baroque, et de la
même façon, le jazz et la chanson. La participation de l’Ensemble A Sei Voci au
récent enregistrement de la création Gesualdo Variations – Les madrigaux
imaginaires du prince assassin, mais aussi au prochain disque de pièces sacrées du
compositeur Dominique PHINOT (XVIIe français), témoignent de cet engagement. La
diirection artistique de l’ensemble est assurée par Jean-Louis COMORETTO.
Stéphanie RÉVIDAT, soprano
Stéphanie RÉVIDAT étudie le piano, l’orgue et obtient
une maîtrise en musicologie avant d’étudier le chant
et de réussir son Prix au CNSM de Lyon en 1995,
dans la classe de M. HÖNIG. Elle commence dès 1994
une carrière de soliste dans un répertoire de musique
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Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
baroque et classique, en oratorio et en opéra. Entre 1996 et 1998, elle intègre
comme jeune soliste l’Atelier Lyrique puis la troupe de l’Opéra National de Lyon et se
forme à la scène. Stéphanie RÉVIDAT chante sous la direction de F. BRÜGGEN, W.
CHRISTIE, F. E. COMTE, J. CORREAS, B. HALLER et de bien d’autres encore, dans les
salles et les villes les plus prestigieuses de France (Opéra Comique, Châtelet…),
d’Europe (Amsterdam, Barcelone, Genève : Victoria Hall, Londres, Lisbonne…), du
Canada, des Etats-Unis et du Japon. Elle continue ainsi de chanter les répertoires du
XVIe au XXe tant en oratorio qu’en opéra.
Elle est ainsi l’interprète des rôles tels qu’Euridice (GLÜCK), Ilia (IDOMENEO), Pamina
et Papagena (MOZART), Ariane (DUFOURT), Lisa (VACCHI), Didon et Belinda
(PURCELL), Zima, Hébé, Fatime et Emilie (RAMEAU), Anna (NICOLAÏ), Erisbe (CAVALLI)
ou encore Pénélope (REBEL). En oratorio, elle chante régulièrement, entre autre,
dans la Création, les Saisons de HAYDN, la Messe en Ut, la Messe du
Couronnement, le Requiem de MOZART, la Passion selon saint Jean, des cantates (4,
51, 106, 202, 209…), etc. On pourra l’entendre cette année entre autre dans le rôle
de Pénélope dans Ulysse de REBEL dirigé par Ugo REYNE en Allemagne, dans la
Nelson Messe de HAYDN sous la direction de Franz BRÜGGEN à l’Opéra Comique, en
Scandinavie dans un programme de musique de chambre baroque. De sa
discographie, citons des motets de DANIÉLIS, Il San Alessio de LANDI (rôle d’Angelo),
les Madrigaux de D’INDIA, Zoroastre de RAMEAU, Dédale de DUFOURT (rôle d’Ariane),
Alceste de HÆNDEL (rôle de Calliope), les Leçons de Ténèbres de COUPERIN, etc…
Jean-Louis COMORETTO
Directeur artistique, contre-ténor
Après de nombreuses années passées à la Maîtrise de
la
Cathédrale
de
Toulouse,
à
un
moment
où
l’interprétation de la musique de la Renaissance et
Baroque est dans un grand renouveau, Jean-Louis
COMORETTO se laissera emporter, par passion, par cette
vague musicale. Les interprètes en sont aujourd’hui
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Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
connus et incontournables, comme CHRISTIE, GARDINER, KOOPMAN, HARNONCOURT,
HERREWEGHE, LEONHARDT et MALGOIRE pour les chefs et BOWMAN, DELLER JACOBS,
LEDROIT et VISSE pour les alti masculins. Ce sont précisément les enregistrements
d’Alfred DELLER qui vont décider Jean-Louis COMORETTO à travailler le falsetto, cette
voix de tête, pour interpréter les parties d’alto masculin. Sa fascination pour la
musique d’ensemble et la polyphonie est très vive (formation maîtrisienne). C’est
ainsi que quelques années plus tard, Jean-Louis COMORETTO intègrera un ensemble
de solistes de réputation internationale la Capella Reial de Catalunya sous la
direction de Jordi SAVALL. Rencontre précieuse, inoubliable avec un musicien
exceptionnel. Autre vocaliste et musicien exceptionnel, Dominique VISSE, qui fait
appel à Jean-Louis COMORETTO pour un parcours avec l’Ensemble Janequin. Ici
aussi, autre musicien, autre personnalité soucieux de perfection et d’authenticité.
Enfin, dernière rencontre capitale en ce qui concerne les ensembles vocaux
professionnels, celle de l’ensemble A Sei Voci et de son chef Bernard FABREGARRUS. Une longue amitié et complicité ont tracé une longue route de quatorze
années de collaboration. Cette relation privilégiée fut brisée par le décès brutal de
Bernard FABRE-GARRUS au cours de l’été 2006. Jean-Louis COMORETTO souhaite
aujourd’hui continuer à porter ce message artistique avec A Sei Voci. Il a été nommé
directeur artistique délégué de l’ensemble afin de poursuivre l’œuvre entreprise par
deux générations de musiciens.
Hervé LAMY, ténor
Ayant débuté dès dix ans avec les Petits Chanteurs de
Sainte Croix de Neuilly dont il assure maintenant la
formation auprès de François POLGÀR, Hervé LAMY
chante ensuite au Chœur Grégorien de Paris, lui-même
issu de cette maîtrise, et rejoint en 1982 la Chapelle
Royale puis l’Ensemble Vocal Européen dirigés par
Philippe HERREWEGHE. Après avoir été engagé par JeanClaude MALGOIRE, William CHRISTIE, Hervé NIQUET ou
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Christophe COIN, il collabore aujourd’hui à La Fenice, Akadêmia, Ricercar ou au
Centre Baroque de Versailles. Sans oublier, pour la musique ancienne, les
ensembles Gilles Binchois et A Sei Voci. S’il chante souvent la mélodie et l’oratorio,
Hervé LAMY fréquente néanmoins l’opéra : de son travail avec le metteur en scène
Christian GANGNERON, retenons Armida de HAYDN, le Pauvre Matelot de MILHAUD,
The Knot Garden de TIPPETT et, en 1998, Orfeo de MONTEVERDI. En 2000, il crée un
opéra de Jacques CASTÉRÈDE évoquant sainte Foy de Conques. Parmi les quelques
quatre-vingts enregistrements auxquels il a participé, outre les Lieder de MOZART et
les Dichterliebe de SCHUMANN, il faut noter quatre récitals de chant grégorien – forme
qu’Hervé LAMY pratique maintenant avec assiduité – dont Christus Rex, salué par un
Diapason d’Or.
Sébastien OBRECHT, ténor
Sébastien OBRECHT, ténor, reçoit une
riche formation de violoncelliste avant
de se consacrer au chant. En 2005, il
obtient
un
diplôme
supérieur
de
musique ancienne dans la classe
d’Howard CROOK au CRR de Paris.
Ses débuts sur scène dans Athalia de
HÆNDEL, sous la direction de Paul MC
CREESH, sont salués chaleureusement
par la critique. Dès lors, il travaille
avec les ensembles baroques les plus en vue du moment. Dans ce cadre-là, il se
produit dans les salles les plus prestigieuses d’Europe (Konzerthaus de Vienne,
Gulbekian Center de Lisbonne, Cité de la Musique à Paris…). Il participe également
à diverses émissions radiophoniques (Le cabaret classique de Jean-François ZYGEL ;
L’Atelier des chanteurs de Stéphane GOLDET ; Un Mardi idéal d’Arielle BUTEAU).
Grâce à sa curiosité et à la flexibilité de sa voix, son répertoire couvre quatre siècles,
de DOWLAND à nos jours, et les genres les plus divers tels que le madrigal, le lied, la
mélodie, l’oratorio, l’opéra, etc. Ses talents de comédiens en font un artiste
recherché par les metteurs en scène, notamment dans le rôle de Don José (Carmen,
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
BIZET), l’un de ses rôles phares, qu’il rechantera durant toute la saison 2010-2011
sous la direction de David W ALTER. En juillet 2011, il chantera l’évangéliste et les airs
de la Passion selon saint Jean de BACH (L’Orchestre Les Passions / Jean-Marc
ANDRIEU). Jusqu’en 2012, il incarne un Orphée chantant et s’accompagnant au
violoncelle dans Orphée de MONTALVO-HERVIEU au Théâtre National de Chaillot à
Paris et dans le monde entier. On peut retrouver Sébastien OBRECHT au disque dans
Codex Caioni et Pellegrino (Le Baroque Nomade / Jean-Christophe FRISCH / Arion)
ainsi que dans le Te Deum de Charles LEVENS (Ensemble Sagittarius / Michel
LAPLÉNIE / Ortus).
Stephan IMBODEN, basse
Stephan IMBODEN débute sa formation musicale à sept
ans auprès de la Schola des Petits Chanteurs de
Sion (Suisse). Après des études de piano et de
hautbois, il travaille au conservatoire de Lausanne dans
la classe de Juliette BISE où il obtient un diplôme
d’enseignement ainsi qu’un premier prix de virtuosité
avec félicitations du jury en 1987. Il est l’un des
membres fondateurs du Chœur Novantiqua de Sion.
Il complète sa formation à l’opéra de Lyon, puis se
perfectionne dans la musique baroque française à
Versailles. Son expérience scénique particulièrement
riche lui vaut d’être appelé à chanter de nombreux concerts et opéras, en Suisse, en
Europe et au Japon par des chefs réputés tels Philippe BENDER, Michel CORBOZ,
Gabriel GARRIDO, Martin GESTER, René JACOBS, Armin JORDAN, Louis LANGRÉE,
Jean-Claude MALGOIRE, John NELSON, Andrew PAROTT... En 2001, Stephan IMBODEN
a interprété les grandes œuvres du répertoire d’oratorio telles que les passions de
BACH, la Création de HAYDN, et a pris part à une production de l’Ensemble Gilles
Binchois à l’Abbaye du Thoronet. A son actif figurent plusieurs enregistrements radio
et TV, ainsi qu’une discographie comprenant des œuvres de BACH, BASSANI
(Diapason
d’Or),
BRAHMS,
CARISSIMI,
CHARPENTIER,
PENDELTON, RAMEAU, SAINT SAËNS et STRAVINSKY.
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MONTEVERDI,
MOZART,
A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Le Chœur Novantiqua de Sion
Fondé en 1980, le Chœur Novantiqua de Sion est constitué de vingt à quarante-cinq
chanteurs ayant suivi ou suivant une formation vocale individuelle en conservatoire.
Comme son nom le suggère (Nova & Antiqua), il aborde un répertoire très vaste
allant du chant grégorien aux créations contemporaines. S’il affectionne la musique a
cappella, il collabore aussi régulièrement avec des orchestres de renom (Orchestre
de Chambre de Lausanne, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre de Chambre
de Genève, Ensemble La Fenice de Paris, Ensemble baroque Swiss Consort...) pour
interpréter les grandes œuvres du répertoire : Vêpres de MONTEVERDI ; Fairy Queen
de PURCELL ; Messie, Israël en Egypte et Dixit Dominus de HÆNDEL ; Passions,
Messe en Si, Magnificat de BACH ; Theresienmesse et Création de HAYDN ; Messe en
Ut, Requiem de MOZART ; Carmina Burana de ORFF…
Le Chœur Novantiqua donne une quinzaine de concerts par année, en Suisse et à
l’étranger (Belgique, France, Hongrie, Tchéquie, Allemagne...). Il est régulièrement
invité par divers festivals : Nuits musicales en Armagnac, Festival de Saxe-Bohème,
Festival Bach de Lausanne, Festival Tibor Varga, Concerts d’abonnement de
l’Orchestre de Chambre de Genève et de Lausanne, Concerts de la Fondation
Gianadda à Martigny, Concerts de l’Abbatiale de Payerne, Concerts Bach de Lutry,
Concerts de la Cathédrale de Genève, Archipel, Festival de la Cité à Lausanne,
Agapé à Genève…
En 1987, il reçoit le prix culturel de la ville de Sion. Vainqueur du Tournoi
International de Musique de Rome en 1995, il a l’occasion d’entreprendre en 1996
une tournée de six concerts en Italie. En 1997, il enregistre le concert de Noël de la
RAI avec l’Orchestre symphonique national de la RAI de Turin. Au mois de
septembre 1999, sous la direction du ténor Peter SCHREIER et en collaboration avec
l’orchestre symphonique de Me Tibor VARGA, il interprète la Missa Solemnis de
BEETHOVEN. En 2007 le chœur interprète les Vêpres de RACHMANINOV sous la
direction du chef letton Kaspars PUTNINS. Il a aussi chanté sous les directions de
Michel CORBOZ, Thomas SANDERLING, Jesus LOPEZ-COBOS ou Coline SERREAU…
En 2008, le chœur travaille avec Florence MALGOIRE et l’Ensemble baroque du
Léman sur les Grands Motets de Rameau, participe aux Nuits de la Citadelle de
Sisteron et donne quatre concerts MOZART avec l’Orchestre de chambre de
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Lausanne. En 2009 et 2010, il tourne en Suisse avec un programme original de
musique baroque mexicaine.
Si le répertoire a capella et la musique baroque occupent une place importante dans
sa programmation artistique, il aime explorer d’autres genres musicaux. Au Théâtre
du Jorat, le Choeur Novantiqua a monté, dans des mises en scène de Jean CHOLLET,
les Carmina Burana de ORFF et L’Arlésienne de BIZET. En novembre 2003, le Chœur
Novantiqua a reçu le prix de consécration de l’Etat du Valais. Il a enregistré treize CD
dont certains ont été primés. Depuis sa fondation, il est dirigé par Bernard HÉRITIER.
Les musiciens
Matthias Spaeter
Matthias Spaeter est né en 1957 à Genève où il reçoit des
cours de guitare dès l’âge de six ans. Après des études
musicales complètes commencées à Genève et couronnées
des plus hautes distinctions au Conservatoire de Fribourg en
1977, il entreprend par lui-même l’étude de différents instruments de la famille du
luth.
Comme luthiste ou guitariste, il pratique un répertoire allant de la Renaissance aux
créations contemporaines, soit en soliste ou en duo avec différents chanteurs, soit
comme membre de divers ensembles ou encore au sein de productions d’opéras ou
d’oratorios. Il fréquente les plus grands noms de la musique baroque. Par ailleurs, il
a enseigné au Conservatoire de Musique de Fribourg, notamment dans la classe
professionnelle de guitare.
Marie Garnier-Marzullo, cornet
Marie Garnier-Marzullo débute ses études musicales au CNR de
Tours où elle obtient plusieurs premiers prix en trompette, écriture,
musique de chambre ainsi qu'une licence de musicologie à
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Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
l'université. Puis, élève d'André Presle au CNR de La Courneuve, elle y obtient son
premier prix de trompette avant de poursuivre ses études au CNSM de Lyon.
Parallèlement, elle débute alors le cornet à bouquin dans la classe de J.-P. Canihac
et achève ses études en 1995 par un premier prix de trompette et un premier prix de
cornet à bouquin.
Actuellement, elle partage ses activités musicales entre concerts et enregistrements
(plus d’une trentaine à ce jour) au sein de nombreux ensembles parmi les plus
connus en musique baroque.
Liselotte Emery, cornet
Liselotte Emery a découvert la musique ancienne à Strasbourg grâce à
son premier instrument, la flûte à bec. Elle y a obtenu un diplôme
d'études musicales en flûte à bec et en musique de chambre, ainsi
qu'un diplôme de perfectionnement. Après quelques années de
pratique de la flûte à bec et du hautbois baroque, c’est le cornet à
bouquin qui devient son instrument principal et avec lequel elle décroche en 2008 un
master.
Animée par le goût de la musique vivante, Liselotte Emery aborde le répertoire
ancien et les pratiques historiques. En tant que cornettiste, elle s'est produite dans la
plupart des festivals baroque européens. En 2012, avec quelques compagnons de
route, elle fonde l’ensemble l’Epingle du Jeu.
Michel Bignens, orgue
Michel Bignens est né et a vécu à Vevey jusqu’à l’été 2012.
Depuis, il habite à Saxon. Il étudia la théorie, l’orgue et le
clavecin aux conservatoires de Lausanne et Genève. Dès
1974, il est organiste titulaire de plusieurs églises des environs
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Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
de Vevey. Il enseigne régulièrement le solfège, le contrepoint et l’harmonie à
Lausanne, et donne cours et concerts tant en Suisse que dans les pays voisins.
Dès 1984, il pratique quotidiennement le manichordion – que les francophones
nomment « clavicorde » à la suite du supplément de l’Encyclopédie de Diderot et
D’Alembert– qu’il préfère aux autres claviers. Il improvise volontiers et, lorsqu’il en a
le temps, compose. Dès ses études, il est particulièrement attiré par la musique de
claviers d’avant 1630. Il s’est quelque peu spécialisé dans ce répertoire, ce qui ne
l’empêche pas de s’adapter au style des instruments qu’il touche.
Il aime également contempler la nature, en particulier certains insectes tels que les
sauterelles et criquets dont il goûte fort la stridulation, ainsi que les araignées. Les
déplacements de certaines d’entre elles – les salticides – inspirent sa technique de
clavier.
Mara Miribung, violoncelle
Mara Miribung, née en 1981 à Bozano, a étudié à la Guildhall
Schol of Music & Drama à Londres. Depuis son master obtenu
en 2005, elle est active comme musicienne de chambre et
d’orchestre dans plusieurs ensembles suisses et internationaux,
comme le Kammerorchester Basel, le Balthasar Neumann
Ensemble, le New Seasons Ensemble. Depuis 2011 elle vit en musicienne
indépendante en Suisse. Elle suit actuellement des études pour obtenir son master
en violoncelle baroque auprès de Christophe Coin à la Schola Cantorum Basiliensis.
Stephan Schürch, violone
Stephan Schürch est né dans une famille au sein de laquelle la
musique a toujours fait partie du quotidien.
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
A 9 ans, il suit son premier cours de piano. Un an plus tard, il commence le
violoncelle. C’est sur cet instrument qu’il suit plus tard une formation débouchant
avec succès sur un master.
La musique baroque a toujours été pour Stephan Schurch une affaire de cœur et
c’est ainsi qu’il franchit logiquement l’étape suivante. Il poursuit ses études à la
Schola Cantorum basiliensis auprès de Jordi Savall et Paolo Pandolpho, avec la
viole de gambe en instrument principal. Cet instrument lui ouvre les portes de la
scène baroque. Comme joueur de continuo fort sollicité, il joue principalement du
violone. Avec de nombreux ensembles il est invité à divers festivals de musique
ancienne.
Parallèlement à son activité musicale, il se forme comme luthier et la fabrication
d’instruments est devenue son activité principale.
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
A Sei Voci et le Chœur Novantiqua de Sion lors de leur première collaboration, janvier 2011
De gauche à droite, au premier rang :
Hervé Lamy, ténor d’ASV, Guy-Claude Bonvin ténor du Novantiqua, Pierre Héritier baryton du
Novantiqua, Jean-Louis Comoretto contreténor et directeur d’ASV, Sara Sartoretti soprano du
Novantiqua, Stéphanie Revidat soprano d’ASV et Bernard Héritier directeur.
Stephan Imboden, chanteur valaisan et basse professionnelle d’ASV. Stephan est issu des rangs du
Chœur Novantiqua.
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
9.
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Dossiers de presse (extraits)
A Sei Voci
« A Sei Voci s’affirme comme l’un de ces ensembles incontournables pour qui veut sortir des
sentiers battus. »
P. Meunier, Télérama
« Les génies de la musique ont besoin de prophètes, et l’ensemble A Sei Voci est bien en passe
de devenir celui de Josquin Desprez …. »
E. Taver, La Lettre du Musicien
« L’ensemble vocal A Sei Voci s’impose aujourd’hui comme l’un des plus grands stylistes de la
musique polyphonique de la Renaissance … »
Classica
« Suivez la voix ! (…) pour l’œuvre, l’ensemble vocal donne une première interprétation mondiale de
la Messe et psaumes pour les défunts du compositeur Mauritio Cazzati (…) La liberté d’écriture, le ton
inventif et à la fois recherché de cet auteur italien, le tout combiné à la science et à la maturité des
artistes qui incarnent ces lignes, tendent dès lors vers un langage d’une incroyable modernité. Dans
les méandres mélodiques de ces pages, dans leurs envolées lyriques, dans la justesse harmonique
que l’ensemble soutient à la perfection, tout convie l’auditeur à saisir l’incroyable modernité de ce
verbe musical. »
C .W., City Guide
« Ce que d’autres interprètes ont si souvent exprimé dans ces messes et motets en termes
d’ascèse extatique et d’austérité glacée est ici converti en jeux de lumière, en frémissement de
vie, en lignes mélodiques qui bondissent, s’enlacent et se répondent avec spontanéité. »
X. Lacavalerie, Télérama
« Des Anges Musiciens en tous cas. A Sei Voci s’est hissé à force de travail et d’amour de la
musique à la plus haute marche, celle où toute frontière est abolie, où l’art se fait religion. (…) Un
orchestre de chair qui fait entendre le tremblement de tonnerre comme le chant de l’oiseau, du
plus grave au plus aigu. Quel art de la fusion des timbres dans l’entrelacs des chants et contrechants ! »
J. Doucelin, Le Figaro
« Libre et triomphant, luxueux et sobre… Le relief individualisé ou fondu des voix, un tourbillon
festif, émotionnel ou dynamique arrachent l’auditeur à la gravité terrestre. »
O. Olgan, La Tribune
« Les anges musiciens de l’ensemble vocal ont imprimé le ton de cette soirée riche en émotions.
Les mélomanes ont apprécié le travail et la sensibilité de l’ensemble mais aussi le talent des
artistes en partageant avec eux un grand moment de bonheur (…) »
G. Guizol, Corse Matin
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
Chœur Novantiqua
« Je suis très heureuse d’être ici. Les chœurs suisses sont très bons et Bernard Héritier est un
chef de chœur extraordinaire, il a très bien préparé ce chœur, qui est souple, qui chante
magnifiquement juste. C’est un vrai bonheur… J’aimerais beaucoup retravailler avec lui. Mais ce
sera juste pour cette fois, car Bernard Héritier les dirige très bien. »
Coline Serreau, réalisatrice et chef de chœur, Paris, janvier 2011.
« Dimanche soir de retour de Sion après avoir assisté à un concert inoubliable... Le plus difficile
fut de revenir sur terre, j’ai vu beaucoup de concerts, entendu de grands artistes... mais j’avoue
que ce concert m’a transporté littéralement, une homogénéité incomparable une musicalité
inouïe... Si vous trouvez les mots pour décrire une telle émotion, faites-moi signe. Que M. Héritier
reçoive ainsi que le chœur en entier mes remerciements les plus sincères. »
Amédée Chatriand, peintre, Lausanne, octobre 2010.
« L’Ensemble baroque du Léman et le chœur Novantiqua de Sion, étaient réunis samedi 26 avril
2008, à la salle del Castillo, à Vevey, pour interpréter les trois Grands Motets de Jean–Philippe
Rameau. L’ensemble dirigé par la violoniste baroque, Florence Malgoire, éminente interprète de
la musique française qui enseigne à la Haute Ecole de musique de Genève, a fait une grande
impression par sa ferveur et son authenticité.
[…] les teintes subtiles du Quam dilecta, offraient des instants d’un pur bonheur. Tout au long des
pièces, les solistes, le chœur et les instrumentistes où brillaient les bois et les cordes, se sont
livrés avec générosité.
Comme à l’accoutumée, Novantiqua, préparé par son directeur, Bernard Héritier, a impressionné
par la précision des attaques, l’homogénéité de ses registres et une intonation impeccable. Du
bel ouvrage peaufiné par Florence Malgoire qui dirigeait l’ensemble avec une gestuelle roborative
à défaut de sobriété.
Le quatuor vocal, rompu au style baroque, s’est totalement investi. La radieuse soprano Isabelle
Poulenard et sa collègue, la touchante Noémie Rime, ont animé sans rivalité ce duo de divas.
L’élégant et fringant ténor Jean–François Novelli et la basse Stephan Imboden, poignant
d’intensité, se sont associés avec un incontestable métier.
L’Ensemble baroque du Léman et son chef, le bassoniste Jean-Philippe Iracane, ont démontré
une fois de plus, leur efficacité et leur maîtrise stylistique. »
Vevey Hebdo, 9 mai 2008
« Cette année, le Choeur Novantiqua de Sion viendra se joindre aux festivités d’Agapé. Florence
Malgoire était un peu inquiète avant la première rencontre, vendredi 18 avril dernier à Sion.
Forcément! Une première rencontre, c’est toujours un évènement! Et cet évènement a été une
grande rencontre! D’abord avec le chef, Bernard Héritier! Sa simplicité, son enthousiasme et
passion ont vite rejoint Florence et tout de suite, les discussions atteignaient l’essentiel. Le
choeur ensuite a montré toutes ses qualités, un son recherché, une attention à tous les détails,
dans les Grands Motets de Rameau, c’est nécessaire, et un phrasé naturel et vivant! Avec une
telle synergie, des solistes chanteurs tous acquis aux subtilités de la musique française, et un
orchestre hors pair, gageons que le festival sera lancé d’une manière vraiment unique mercredi
soir prochain par le chant de ces trois psaumes! »
Ariane Schwizgebel, Festival Agapé, Genève, avril 2008
« Le Festival de Sion s’est terminé à la cathédrale sur des notes somptueuses... Le Festival
international de musique de Sion – Valais a eu droit à un concert de clôture flamboyant vendredi
soir à la cathédrale de Sion. L’assistance – nombreuse – a eu le bonheur d’entendre la « Messe
en ut » et le « Requiem » de Mozart. Des œuvres magnifiquement interprétées par le Chœur
Novantiqua de Sion et l’Orchestre de chambre de Lausanne placés sous la direction de Bernard
Héritier. L’homogénéité du Chœur Novantiqua est un plaisir pour l’oreille. Et l’on admire surtout le
résultat du travail exigeant mené sur la durée par Bernard Héritier. Vendredi soir, le chef a
respecté l’ampleur et la vivacité spirituelles des œuvres religieuses de Mozart. Bien mieux qu’une
salle de concert, les voûtes de la cathédrale ont relayé les harmoniques mozartiennes pleines
des tensions et des contrastes de la condition humaine. Et preuve qu’un travail de fond paie
toujours : trois des quatre solistes […] ont été à leurs débuts des compagnons de route de
Novantiqua : Brigitte Fournier et la pureté de son timbre, Valerio Contaldo et sa brillance vocale
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
pénétrante, Stephan Imboden et sa voix chaleureusement ample. Tous font une carrière
internationale, tout comme la quatrième soliste Valérie Bonnard. Quant à l’Orchestre de chambre
de Lausanne, il a été parfait dans sa version réduite […] et baroquisée »
Le Nouvelliste, 22 septembre 2008, Vincent Pellegrini
Un niveau: la perfection. [...]
« La seconde partie est consacrée aux voix du Valais romand. Et quelles voix! Un son au service
de la musique, un son au service d’un texte dont la diction est merveilleusement présente. (...)
Bernard Héritier dirige ensuite avec une musicalité sans faille de petits bijoux profanes signés
Daetwyler. Quelle énergie, quelle santé vocale (ce rang de ténors me fait perdre le ton) et cette
palette dynamique qui semble infinie.
Les deux ensembles vocaux s’unissent dans deux mouvements des Vêpres de Rachmaninov.
Michael Müllhauser, ténor solo d’une tendre délicatesse et les chanteurs valaisans atteignent un
sommet qu’aucun choriste présent à Weinfelden n’eut pensé découvrir en venant à la Fête suisse
de chant. »
Chorus, juin 2008, Thierry Dagon
Elite-Gesang in voller Kirche
« Sicher ein Höhepunkt des Schweizer Gesangfests war am Samstag der Auftritt der beiden
Walliser Chöre. Anderthalb Stunden Chormusik vom Feinsten. Die Zeit schien stillzustehen.
WEINFELDEN – Ergreifend, was die Chorlandschaft Wallis zu bieten hat. Reagiert hat eine
übervolle katholische Kirche mit stehendem Applaus. Das Wallis, sprachlich zweigeteilt, hat aus
jeder Region einen Spitzenchor nach Weinfelden entsandt. Aus Brig kommt das «Oberwalliser
Vokalensemble», das seit seiner Gründung von Hansruedi Kämpfen geleitet wird. (...)
Hier blieb die Zeit stehen. Aber nur kurz. Im Wallis wird nicht nur herrlich gesungen, sondern
auch herrlich komponiert. Der zweite Chor des Abends, der «Chœur Novantiqua de Sion», bot
geistliche und weltliche Walliser Chormusik, ein Stück darunter auch aus der Feder des
Dirigenten Bernard Héritier. Dieser ebenfalls traditionsreiche Chor besticht durch Frische, Dichte
und Geschmeidigkeit des Klanges. Herrlich präsentierte er das Französische dieses Landesteils.
Wehmut gepaart mit Kraft und Wärme bestimmte den geistlichen Teil mit Walliser Tonsetzern.
Witz, Raffinesse, Experiment und eine kraftvolle folkloristische Note prägen die Musik des
Walliser Komponisten Jean Daetwyler. Ein keckes Trinklied, aufgeregt schwatzhaftes
Geschnatter oder Herbstgärten sind nur einige Themen dieser weltlichen Lieder aus dem
Rhonetal. Und der Chor «Novantiqua» aus Sion weiss all dies mit kraftvoller Eleganz
darzustellen.
Walliser Chorkunst auf internationalem Niveau: Beim «Oberwalliser Vokalensemble» herrschte
genau ausziselierter vokaler Feinsinn vor, beim Chor «Novantiqua» ein kraftvoller Zugang zur
Musik der eigenen Heimat. Gesanglich waren beide Chöre auf einem mitreissenden Top-Niveau.
Wenn solche Chöre sich am Schluss zu zwei Stücken aus Rachmaninows Vesper op. 37
zusammentun, kann das Ergebnis nur umwerfend sein, wie eben die beiden Programmteile
vorher schon. »
Thurgauer Zeitung, 16 juin 2008, Martin Preisser
« En 1585, Tomas Luis da Vittoria met en musique l’ensemble des répons de la Semaine sainte.
Dans le style du motet palestrinien, ces dix-huit pièces accompagnent le Christ dans sa Passion.
A la tête de l’ensemble Novantiqua de Sion, Bernard Héritier rend toute la profondeur de cette
musique presque mystique aux accents dramatiques. L’auditeur chemine ainsi du sombre jeudi
saint à l’abandon apaisé du samedi saint, alors que la lumière de la Résurrection pointe déjà
derrière la nuit. Intonation impeccable, culture vocale, équilibre, style: l’art de Novantiqua atteint
ici un sommet. La polyphonie y est rayonnante de ferveur priante, la monodie portée par une
simplicité qui conduit au coeur du mystère de Pâques. »
La Gruyère, 13 avril 2007
« Le chœur Novantiqua de Sion, sous la direction de Bernard Héritier, a interprété hier le
Concerto pour chœur de Schnittke. La qualité de l’écoute dont l’ensemble est doué lui permet de
ne pas se perdre dans la grande complexité de l’œuvre. La densité de la texture sonore,
harmonique et contrapuntique, n’empêche jamais les voix de sonner pleinement. Les registres se
divisent, puis se retrouvent dans l’apaisement d’un accord consonant. La maîtrise du chœur est
au service de la musique, majestueuse, fervente, méditative, jubilatoire ou angoissée. »
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A Sei Voci – Chœur Novantiqua de Sion
Polychoralité italienne autour d’Ascanio Trombetti
L’Express, l’Impartial de Neuchâtel, 28 août 2006
« L’avènement du chœur Novantiqua devait faire franchir à l’art choral valaisan un pallier décisif
par la beauté de ses timbres et par ses qualités de cohésion et de justesse […] Assurément, il
est difficile d’imaginer que l’on puisse hisser beaucoup plus haut le niveau d’un chœur amateur ;
ce fait est d’ailleurs largement reconnu par les partenaires du Novantiqua parmi lesquels figurent
l’Orchestre de Chambre de Lausanne ou l’Orchestre de la Suisse Romande »
Revue Musicale de Suisse romande, juin 2004
« Quand interviennent les voix du chœur Novantiqua de Sion, sous l’élégante et efficace direction
de Bernard Héritier, on découvre aussitôt, avec un rare bonheur, une formation d’une
quarantaine de voix jeunes, sûres, belles et souples, dont le talent illumine les interprétations
toutes en délicatesse, en sensibilité. L’Amour et Foi pour voix de femmes est d’une finesse, d’une
pureté d’exécution confondante. Les hommes ne sont pas en reste dans le chromatisme
chatoyant et les riches modulations d’Ubi caritas ».
Journal de Morges, septembre 2004
A Sei Voci et le Chœur Novantiqua de Sion lors de leur première collaboration, janvier 2011
Daniela Numico à l’orgue, Hager Hanana au violoncelle, Jean-Paul Talvard à la contrebasse et
Matthias Spaeter au théorbe.
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