Profil de l`industrie des sciences de la vie et des
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Profil de l`industrie des sciences de la vie et des
Profil de l’industrie des sciences de la vie et des technologies de la santé du Grand Montréal 2 1 2 3 Sommaire Portrait de l’industrie Leaders de l’industrie Main-d’œuvre et formation ...............................................................................4 1.1 Une industrie créatrice de valeur pour le Grand Montréal ...............................................................................8 2.1 Pharmaceutique ............................................................................. 18 3.1 Des professionnels dans de nombreux champs d’expertise ............................................................................30 1.2 Une masse critique d’emplois et d’entreprises en SVTS ...............................................................................9 1.3 Un accès rapide aux grands marchés mondiaux ...............................................................................9 Témoignage de Riad Sherif B., président, Novartis Pharma Canada ............................................................................. 19 Témoignage de Martin Leblanc, président et chef de la direction, Caprion ............................................................................. 21 Témoignage de Ghislain Boudreau, vice-président Affaires publiques et Relations avec les intervenants, Pfizer Canada .............................................................................10 2.2 Technologies de la santé ............................................................................ 22 1.4 Un environnement de recherche et développement propice aux entreprises .............................................................................. 11 2.4 Fabrication/Recherche contractuelle ............................................................................ 26 1.5 Un climat d’investissement des plus favorables ............................................................................. 12 Témoignage de Neil Fraser, président et chef de la direction, Medtronic du Canada ............................................................................. 13 1.6 Une forte présence de filiales de sociétés étrangères ............................................................................. 15 2.3 Biotechnologies ............................................................................ 24 3.2 Établissements de formation : des programmes en SVTS de qualité supérieure ............................................................................ 32 Témoignage de Louise Proulx, ex-vice-présidente et directrice générale, Vertex Pharmaceutiques (Canada) inc. ............................................................................34 3.3 Une relève prête à répondre aux défis de l’industrie ............................................................................ 35 3.4 Des fonds de recherche universitaire parmi les plus importants au Canada ............................................................................ 36 Témoignage de Cyril Schiever, ex-président et directeur général, Merck Canada ............................................................................ 39 Profil de l’indu ndustrie des SVTS du Grand Montréal TABLE DES MATIÈRES 4 Capital de risque ....................................................................... 42 Témoignage de Yves Cornellier, président et chef de la direction, Alethia Biothérapeutiques ............................................................................44 Témoignage de Michelle Laflamme, présidente et chef de la direction, Emovi ............................................................................ 47 5 A Précisions méthodologiques ............................................................................ 82 B Sources ............................................................................ 86 À propos de Montréal InVivo ............................................................................ 88 À propos de Montréal International ............................................................................ 89 7 Organismes de recherche et autres regroupements stratégiques en innovation Coûts d’exploitation Environnement d’affaires 6.1 Des coûts d’exploitation en SVTS parmi les plus avantageux au sein des grandes métropoles d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest ............................................................................ 62 7.1 Stratégies et politiques ............................................................................70 5.1 Organismes de recherche en SVTS ............................................................................. 51 Témoignage de Sylvain Duvernay, chef de la direction, Uman Pharma ............................................................................ 63 Témoignage de Jean De Serres, président et chef de la direction, Héma-Québec ............................................................................ 53 6.2 Des coûts de main-d’œuvre spécialisée concurrentiels ............................................................................64 5.2 Autres regroupements stratégiques en innovation dans le secteur des SVTS ............................................................................54 Annexes 6 Témoignage de Rémi Quirion, scientifique en chef, Fonds de recherche du Québec ............................................................................ 57 6.3 De l’énergie électrique propre, abondante et à bon marché ............................................................................66 6.4 Des espaces à coût abordable ............................................................................66 Témoignage de David Howman, directeur général, Agence mondiale antidopage ............................................................................ 67 7.1.1 Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation (SQRI)/ Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) ................................................................ 70 7.1.2 Stratégie biopharmaceutique québécoise ..................................................................71 7.1.3 Politique du médicament .......................................................................71 Témoignage de Yves Roy, président, COREALIS Pharma Inc. ............................................................................ 72 7.2 Fiscalité et incitatifs ............................................................................ 73 7.2.1 Imposition des entreprises spécialisées en R-D : 1er rang en Amérique du Nord ..................................................................... 73 7.2.2 Des incitatifs hautement concurrentiels ..................................................................... 74 Témoignage de Claude Chevalier, président, Bio-K Plus International ............................................................................ 75 3 4 Sommaire Fruit d’une étroite collaboration entre Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) du Montréal métropolitain, et Montréal International (MI), ce profil vise à dresser un portrait actuel de l’industrie des SVTS du Grand Montréal. Il permet notamment de mettre en lumière les principales organisations du secteur, de même que les indicateurs de performance de la grappe des SVTS. L’industrie des SVTS dans le Grand Montréal, c’est : Une masse critique de leaders industriels, de travailleurs, d’étudiants et de jeunes diplômés Des entreprises de renommée internationale dans 4 sous-secteurs d’activité : Pharmaceutique, Technologies de la santé, Biotechnologies et Fabrication/Recherche contractuelle Environ 45 000 emplois répartis dans quelque 600 établissements 6e rang des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord pour la concentration d’emplois en SVTS en 2011 Plus de 27 000 étudiants inscrits à l’automne 2010 et près de 6 300 diplômés dans des programmes universitaires directement reliés ou connexes aux SVTS en 2010 Une expertise en recherche et développement (R-D) Au-delà de 12 000 chercheurs et professionnels œuvrant dans plus de 300 organismes de recherche publics et parapublics en 2011 Des domaines d’excellence reconnus internationalement, dont notamment : vieillissement, neurosciences et santé mentale, cancer, maladies cardiovasculaires et métaboliques, génétique, génomique et protéomique, etc. Près de 1,8 G$ en bourses et subventions offertes par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) de 2006 à 2011, un sommet au Canada. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal SOMMAIRE Des coûts totaux d’exploitation en SVTS parmi les plus avantageux au sein des grandes métropoles d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest Avantage-coût moyen de plus de 14 % en SVTS en 2012 par rapport aux grandes métropoles que sont Toronto, Philadelphie, Boston, San Diego et Londres Un environnement d’affaires, une fiscalité et des incitatifs hautement concurrentiels Un fardeau fiscal pour les entreprises de R-D en 2012 de deux à cinq fois moins élevé que celui d’autres grandes métropoles occidentales. L’offre de généreux incitatifs tels que les crédits d’impôts à la R-D des gouvernements du Canada et du Québec explique en grande partie cet avantage-coût Plus de 1,6 G$ d’investissements en capital de risque dans le secteur des SVTS entre 2001 et 2011, soit près de 33 % du total au Canada, un sommet au pays Des stratégies, politiques et autres initiatives propices au développement des affaires : Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation (SQRI)/Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI), Stratégie biopharmaceutique québécoise, Politique du médicament, etc. 5 UNE ARTÈRE QUI A DU CŒUR par BORIS CHAYER Université de Montréal Finaliste 2010, La preuve par l’image de l’Acfas Image de l’artère fémorale provenant d’une étude in vivo de l’agrégation des globules rouges. Certaines pathologies, tel le diabète, favorisent la propension des globules rouges à s’assembler dangereusement. Il est possible grâce à l’imagerie ultrasonore de cartographier, sans être invasif, ces amas de globules rouges à l’intérieur des veines et des artères. 1 Portrait de l’industrie 1 8 Portrait de l’industrie 1.1 Le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) du Grand Montréal est un moteur économique de première importance. Au fil des années, la métropole est parvenue à se positionner comme un pôle majeur des SVTS en Amérique du Nord. Une industrie créatrice de valeur pour le Grand Montréal Le PIB réel de l’industrie des SVTS du Grand Montréal pour l’année 2011 représentait près de 1 G$, soit environ 65 % du PIB en SVTS de la province de Québec et plus de 20 % du total canadien dans le domaine1. Le secteur a enregistré une croissance d’environ 2 % de son PIB entre 2008 et 2011 dans la région métropolitaine de Montréal2, et ce, au cours d’une période marquée par un important ralentissement économique. 1 2 Source : Statistique Canada, 2012. Le PIB a été calculé à partir des données disponibles pour deux des cinq secteurs définissant le secteur des SVTS sur le plan statistique : Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments et Fabrication de fournitures et de matériel médicaux. Ce chiffre sous-estime donc la valeur réelle du PIB total de l’industrie des SVTS. Le signe $ correspond au $CA, à moins d’indications contraires. Pour plus d tion, veuillez consulter les notes méthodologiques à l’annexe A. Source : Statistique Canada, 2012 Profil de l’industrie des SVTS S du Grand Montréal/Section 1 PORTRAIT DE L’INDUSTRIE 1.2 Une masse critique d’emplois et d’entreprises en SVTS L’industrie des SVTS du Grand Montréal regroupe environ 45 000 emplois répartis dans quelque 600 établissements3. Parmi cet effectif, au-delà de 12 000 chercheurs et professionnels œuvrent dans plus de 300 organismes de recherche publics et parapublics dédiés aux SVTS. Cette masse critique d’emplois représente plus de 18 % de l’emploi total en SVTS au Canada4. Le Montréal métropolitain se distingue également sur le plan de la concentration de travailleurs occupant un poste dans le secteur des SVTS. En effet, avec plus de 1,8 % de l’emploi total lié aux SVTS en 2011, la métropole se classait au 6e rang des plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord5. 1.3 Un accès rapide aux grands marchés mondiaux Situé à quelques heures des principaux marchés nord-américains et intégré à l’ALÉNA6 par de nombreuses voies routières et ferroviaires, le Grand Montréal profite également de la présence près du centre-ville de l’un des ports intérieurs les plus achalandés au monde en plus de deux aéroports internationaux majeurs desservant les grands marchés mondiaux. Les infrastructures de transport et la localisation géographique du Grand Montréal, véritable pont entre l’Amérique du Nord et l’Europe, font de la métropole montréalaise un emplacement de choix pour les entreprises désirant exporter facilement leurs produits à l’étranger. En 2011, l’industrie des SVTS du Grand Montréal a exporté pour plus de 820 M$ de marchandises. Entre 2006 et 2011, les exportations des SVTS de la métropole montréalaise ont représenté plus de 5 G$7. 3 Sources : Expertise recherche Québec, 2012 et Statistique Canada, 2012 Source : Statistique Canada, 2012 5 Sources : Bureau of Labor Statistics, 2012 et Statistique Canada, 2012 6 ALÉNA : Accord de libre-échange nord-américain 7 Source : Industrie Canada, 2012. Les exportations ont été calculées à partir des données disponibles pour deux des cinq secteurs définissant le secteur des SVTS sur le plan statistique : Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments et Fabrication de fournitures et de matériel médicaux. Ce chiffre sous-estime donc la valeur réelle des exportations de l’industrie des SVTS. Pour plus d’information, veuillez consulter les notes méthodologiques à l’annexe A. 4 9 10 témoignage Un champion de la R-D pharmaceutique Filiale de la plus grande entreprise biopharmaceutique mondiale, Pfizer Canada fait travailler quelque 2 300 personnes au pays, dont la grande majorité au Québec. La gamme de produits de Pfizer comprend des vaccins et des médicaments destinés aux humains et aux animaux, ainsi que de nombreux produits grand public parmi les plus utilisés au monde. Ses principaux champs d’intérêt thérapeutiques sont aujourd’hui l’oncologie, l’infectiologie, les sciences neurologiques ainsi que les maladies inflammatoires et dégénératives. Depuis 2000, Pfizer Canada a injecté plus de 1G$ dans la R-D. « Bien que Pfizer Canada soit une entreprise axée sur la R-D, elle n’a jamais disposé de ses propres centres de recherche. Nous avons toujours privilégié les études menées en partenariat avec des organisations spécialisées, aussi bien publiques que privées, comme cela est devenu la norme au cours des dernières années. Je crois que c’est un modèle performant qui assure le renouvellement et la pérennité de l’écosystème montréalais », note M. Ghislain Boudreau, vice-président Affaires publiques et Relations avec les intervenants. Pfizer a également fait partie des initiateurs québécois du concept de centres d’excellence axés non pas sur une discipline particulière, mais sur le développement même des médicaments, comme le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM), qui permet à plusieurs concurrents de collaborer à certaines étapes en vue de réduire le temps de mise au point, un modèle unique au Canada. « Du fait de la présence de nombreux centres universitaires reconnus et du pouvoir d’attraction du Grand Montréal, nous croyons beaucoup en l’avenir de la grappe montréalaise, mais il est clair que nous devons prendre soin de bien sélectionner et circonscrire les prochains créneaux d’excellence dans lesquels nous avons réellement la possibilité de devenir les meilleurs au monde », prévient M. Boudreau. GHISLAIN BOUDREAU Vice-président Affaires publiques et Relations avec les intervenants Pfizer Canada Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 1 PORTRAIT DE L’INDUSTRIE 1.4 Un environnement de recherche et de développement propice aux entreprises La forte concentration de la recherche et développement (R-D) industrielle dans le Grand Montréal repose, en partie, sur la compétitivité du fardeau fiscal supporté par les entreprises de la région, l’un des plus favorables en Amérique du Nord. Cet avantage-coût résulte de l’offre de généreux crédits d’impôt à la R-D, tant au Canada qu’au Québec8. Cet avantage de taille a largement contribué, à travers les années, à l’implantation dans le Grand Montréal d’entreprises dotées d’activités de R-D. À titre d’exemple, en 2011, Sanofi, GlaxoSmithKline et Pfizer Canada se classaient parmi les 20 premières entreprises canadiennes pour la valeur des dépenses en R-D, et ce, tous secteurs confondus. Outre la compétitivité des coûts de R-D, les entreprises retrouvent dans le Grand Montréal une main-d’œuvre qualifiée et abondante dans le domaine, sans laquelle des projets d’envergure internationale ne pourraient être réalisés. SÉLECTION D’ENTREPRISES EN SVTS INVESTISSANT LE PLUS EN R-D AU CANADA ET AYANT UNE PRÉSENCE DANS LE GRAND MONTRÉAL, 2009- 2011 Nom de l’entreprise Dépenses en R-D au Canada (en M$) Sous-secteur Sanofi * 492,5 Pharmaceutique GlaxoSmithKline 427,6 Pharmaceutique Pfizer Canada 368,4 Pharmaceutique Novartis Pharma Canada 298,0 Pharmaceutique Valeant Canada ** 273,3 Pharmaceutique Merck Canada *** 200,2 Pharmaceutique Pharmascience 98,5 Pharmaceutique Bioniche Life Sciences 47,2 Biotechnologies * inclut les dépenses de Sanofi Canada et de Sanofi Pasteur ** inclut les dépenses de Biovail en 2009, acquise en 2010 par Valeant *** inclut les dépenses combinées de Merck Frosst Canada et Schering-Plough Canada en 2009 TABLEAU 1 8 Voir la section 7. Environnement d’affaires 11 12 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 1 PORTRAIT DE L’INDUSTRIE SÉLECTION D’INVESTISSEMENTS ANNONCÉS EN SVTS, GRAND MONTRÉAL, 2007-2012 Nom de l’entreprise Montant Nombre Année de annoncé d'emplois l'annonce (M$) annoncés Type Sous-secteur d'investissement TELUS Solutions en santé 100 n.d. 2008 Expansion Technologies de la santé Canada Sandoz Canada 80 100 2007 Expansion Pharmaceutique Suisse États-Unis Pays d’origine de la maison-mère Medtronic CryoCath 51 200 2012 Expansion Technologies de la santé GlaxoSmithKline 50 60 2007 Expansion Pharmaceutique Royaume-Uni Pharmascience 40 180 2011 Expansion Pharmaceutique Canada Galderma Canada 38 30 2010 Expansion Pharmaceutique Suisse Merck Canada 33 n.d. 2011 Expansion Pharmaceutique États-Unis Pfizer Canada 32 n.d. 2012 Expansion Pharmaceutique États-Unis Schering Plough Canada* 31 n.d. 2009 Expansion Pharmaceutique États-Unis Sanofi 25 n.d. 2008 Expansion Pharmaceutique France Pfizer Canada 22 n.d. 2010 Expansion Pharmaceutique États-Unis Roche Diagnostics 20 n.d. 2007 Expansion Technologies de la santé France Wyeth Pharmaceutiques** 20 n.d. 2007 Expansion Pharmaceutique États-Unis Schering-Plough Canada* 18,5 n.d. 2007 Expansion Pharmaceutique États-Unis Alethia Biothérapeutiques 9,6 n.d. 2010 Expansion Biotechnologies Canada * acquise par Merck en 2009 ** acquise par Pfizer en 2009 TABLEAU 2 1.5 Un climat d’investissement des plus favorables Le Grand Montréal constitue un lieu stratégique en Amérique du Nord pour y faire croître une entreprise en SVTS. La stabilité de l’économie, l’effervescence des nouvelles technologies et les collaborations d’affaires potentielles, combinées aux nombreux incitatifs9, confèrent à la région un avantage comparatif de taille pour les entreprises du secteur souhaitant investir. Entre 2007 et 2012, plusieurs joueurs majeurs des SVTS ont fait l’annonce de projets d’investissement dans le Grand Montréal (voir Tableau 2). Notons que plus de 85 % de la sélection d’investissements présentée ci-après proviennent d’entreprises étrangères. 9 Voir la section 7. Environnement d’affaires 13 témoignage L’ingénierie au secours de la vie « Soulager la douleur, rétablir la santé et prolonger la vie », telle est depuis 1949 la devise de Medtronic, qui se présente aujourd’hui comme la plus grande entreprise en technologies médicales au monde, avec un chiffre d’affaires avoisinant les 16 G$ et quelque 45 000 employés. Établie en Ontario, Medtronic du Canada fait travailler quelque 800 personnes, dont près de la moitié dans la région montréalaise. Sa première thérapie marquante – un stimulateur cardiaque externe alimenté par une pile – a servi de base à des douzaines d’autres innovations, puis à l’adaptation d’autres technologies au corps humain, notamment des thérapies radiofréquences, des instruments mécaniques, des dispositifs d’administration de produits biologiques ou de médicaments et des outils de diagnostic. « Je regarde en fait Medtronic comme une entreprise d’ingénierie biomédicale dans la mesure où tous nos produits sont des produits d’ingénierie. Nous nous concentrons sur trois grands secteurs : cardiovasculaire, tête-nuque-colonne vertébrale et diabète », précise M. Neil Fraser, président et chef de la direction. NEIL FRASER Président et chef de la direction Medtronic du Canada En 2008, Medtronic a fait l’acquisition de la montréalaise CryoCath, entreprise née du transfert d’une technologie développée par l’Institut de cardiologie de Montréal. Aujourd’hui leader mondial dans le développement et la commercialisation de cathéters de cryothérapie et de dispositifs connexes destinés au traitement des affections cardiovasculaires, Medtronic CryoCath est l’une des divisions en plus forte croissance de l’entreprise. « On trouve dans le Grand Montréal la plus grande concentration d’institutions universitaires en Amérique du Nord après Boston et le gouvernement du Québec a vraiment su créer ici un environnement très accueillant pour les entreprises des sciences de la vie. Je prédis un bel avenir à notre grappe si nous sélectionnons bien nos domaines de recherche et restons à l’affût de ce que font les autres grappes similaires dans le monde », affirme M. Fraser. 14 MOONTRÉAL INTERNATIONNAL,, AU SERVICEE DES ENTREEPRISSES ÉTRANGÈRESS SPÉÉCIALLISÉEES EN SVTS L’un un n des es man a da d tss de Montréal Mo o Int n errnational (MI) es st la a rét éte enti tion on n et l’ l ex xpansion d’in d’in nvestissements dire di rect ctss ét ct é ra rang ng ger e s da dan ns le Gran and an d Montréal. Entre 2006 06 6 et 20 2 11 11,, 19 1 pro ojets d’i ’inv nvesstissement en nv SVTS, ay SV yan nt bé b né éficié é de l’a ’aid ide de MI, se sont n con oncr cré étisés dans le Grand Mo Montréall. Ce es pr proj ojet oj etss représentaient et p us de 325 M$ pl $ en n in inve ve est stisssements et plus de 1 00 00 nou uveau aux em au mploiis annoncés. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 1 PORTRAIT DE L’INDUSTRIE SÉLECTION DE FILIALES DE SOCIÉT IÉTÉS ÉTRA ÉTRANGÈRES EN SVTS PAR TRANCHE D’EMPLOIS (250 ETT PLUS), P GRA GRAND MONTRÉAL, 2012 1.6 Une forte présence de filiales de sociétés étrangères Les filiales d’entreprises étrangères en SVTS contribuent grandement au développement économique et au rayonnement international du Grand Montréal. Elles regroupent plus de 17 000 emplois répartis dans quelque 160 établissements10. Des entreprises telles que Laboratoires Charles River Services Précliniques Montréal, Merck Canada, Pfizer Canada, Sanofi, Sandoz Canada investissent des millions de dollars en capital et R-D, en plus de créer des milliers d’emplois, ce qui contribue à stimuler l’innovation et à rehausser le niveau de productivité du Grand Montréal. Nom de l’entreprise Tranche d’emplois Laboratoires Charles River Services Précliniques Montréal 1 250-1 499 Fabrication/Reche herche contractuelle États-Unis Pfizer Canada 1 250-1 499 Pharmaceutique États-Unis McKesson Canada 750-999 Logistique et distributi tion (soins de santé) États-Unis Sandoz Canada 750-999 Pharmaceutique Suisse Covidien 500-749 Technologies de la santé États-Unis Jubilant DraxImage 500-749 Pharmaceutique Inde Merck Canada 500-749 Pharmaceutique États-Unis AbbVie 250-499 Pharmaceutique États-Unis Bracco Imaging Canada 250-499 Technologies de la santé Italie Galderma Canada 250-499 Pharmaceutique Suisse Halo Pharmaceutical 250-499 9 Fabrication contractuelle e États-Unis Medtronic du Canada 250-4 -499 Technologies de la santté États-Unis Novartis Pharma Canada 25 250-499 Pharmaceutique Suisse Roche Diagnostics 250-499 Technologies de la santé Suisse Sanofi 250-499 Pharmaceutique France TABLEAU 3 10 Source : Montréal International, 2012 Sous-secteur ur Pays d’origine de la maison-mère 15 MICROCOSME DANS UNE GOUTTE DE MER par ANDRÉ ROCHON Université du Québec à Rimouski (UQAR) Lauréat 2010, La preuve par l’image de l’Acfas Spécimens du phytoplancton marin recueillis dans l’océan Pacifique, le long de la côte mexicaine. Ces organismes unicellulaires appartiennent au groupe des dinoflagellés. Ils sont responsables des marées rouges dites toxiques. Les mollusques contaminés peuvent causer chez l’humain qui en consomme une intoxication paralysante. 2 Leaders de l’industrie 18 Leaders de l’industrie 2.1 Plusieurs grands leaders de l’in ndustrie des SVTS ssont présents dans le Grand Montré éal, principalement dans quatre sous-secteurs d’activité : Pharmaceutique Technologies de la santté Biotechnologies 11 Fabrication/Recherche contractuelle c Au-delà de ces sous-secteurs ind industriels, Montréal jouit également de l’une des plus importantes concentrations d’organisations inte internationales en Amérique du Nord, après New York et Washington, et ce, tous secteurs confondus. Parmi la soixantaine d’organisations rganisations internationales localisée localisées dans la métropole, ropole, il y a notamment l’Agence mondiale mo antidopage, opage, la Fondation mondiale de l’hém l’hémophilie et la So ociété internationale d’urologie. Pharmaceutique De nombreuses entreprises multinationales pharmaceutiques ont établi leur siège social canadien dans la région de Montréal. Parmi celles-ci, on trouve notamment AbbVie, Bristol-Myers Squibb Canada, GlaxoSmithKline, Laboratoires Abbott, Merck Canada, Novartis Pharma Canada, Pfizer Canada, Sanofi et Servier Canada. Le Grand Montréal est reconnu comme l’une des rares métropoles au monde où une entreprise peut procéder à toutes les étapes de la mise au point d’un médicament, de la recherche initiale à la production du produit final et à la commercialisation, en passant par les essais précliniques et les essais cliniques obligatoires. Parmi les médicaments vedettes découverts dans le Grand Montréal figurent : 222® (analgésique), Arcoxia® (douleur) et Singulair® (asthme) de Merck Canada 3TC® (VIH-SIDA) de Shire Canada12 EGRIFTAMD (VIH-lipodystrophie) de Theratechnologies Fluvarix® (grippe) de GlaxoSmithKline Premarin® (ménopause, ostéoporose) de Pfizer Canada13 11 Les organisations évoluant dans ce sous-secteur sont communément appelées en anglais : Contract Manufacturing Organization (CMO) et Contract Research Organization (CRO). 12 Biochem Pharma a créé le 3TC® et a été acquise par Shire en 2000. 13 Sources : Investissement Québec, 2012; Montréal InVivo, 2012 (textes tirés des sites Internet) 19 témoignage Un omnipraticien bien implanté « Ce qui nous distingue des autres grandes entreprises pharmaceutiques, je crois, ce sont nos activités dans tous les secteurs de la santé, aussi bien dans le générique que dans la prévention, le diagnostic, la recherche ou encore la fabrication, ce qui fait de nous un partenaire particulièrement intéressant », estime le Dr Riad Sherif B., président de Novartis Pharma Canada Inc. et du conseil d’administration de Montréal InVivo. Chef de file mondial dans la santé, Novartis s’emploie à créer des produits et des services novateurs, notamment dans les secteurs des spécialités pharmaceutiques, de la nutrition de la santé familiale, des soins de la vue et de la santé animale. En 2011, Novartis Pharma Canada a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 750 M$ et a réinvesti près de 100 M$ en R-D. Basée à Dorval, l’entreprise compte plus de 600 employés au Canada. Chaque année, Novartis Pharma Canada mène des essais cliniques dans des centaines de centres au pays pour mettre au point de nouveaux traitements dans un vaste éventail de domaines : les maladies cardiovasculaires, le diabète, le syndrome du côlon irritable, la schizophrénie, les différents types de cancer, etc. RIAD SHERIF B. Président Novartis Pharma Canada « L’industrie de la santé traverse une période de changement et Montréal InVivo nous offre une plateforme d’échange et de collaboration unique pouvant faciliter notre adaptation à un nouveau modèle d’affaires. C’est le seul environnement que je connaisse où il est possible de réunir absolument tous les acteurs de l’industrie. L’autre grand avantage de la grappe montréalaise des sciences de la vie, c’est l’accès à un bassin de près de 200 000 étudiants universitaires, un vrai luxe en soi ! », assure le Dr Sherif B. Née en 1996 de la fusion de Ciba-Geigy et Sandoz, deux entreprises internationales d’origine suisse, Novartis exerce ses activités dans plus de 140 pays dans le monde entier. 20 Profil de l’industrie des SVTS du Grand M Montréal/Section 2 LEADERS DE L’INDUSTRIE SÉLECTION D’ENTREPRISES, SOUS-SECTEUR PHARMACEUTIQUE PAR TRANCHE D’EMPLOIS (100 ET PLUS), GRAND MONTRÉAL, 2012 Nom de l’entreprise Tranche d’emplois Pfizer Canada 1 250-1 499 Offre de produits de soins de santé comprenant des vaccins et des médicaments biologiques, destinés aux humains et aux animaux, ainsi que des préparations nutritionnelles et beaucoup d’autres produits grand public États-Unis Pharmascience 1 250-1 499 Fabrication de médicaments génériques, avec une gamme de produits qui couvre de nombreux champs thérapeutiques Canada Sandoz Canada 750-999 Développement, production, commercialisation et distribution d’une vaste gamme de produits génériques utilisés, entre autres, dans les domaines de l’anesthésie, des maladies infectieuses, de l’oncologie, de la cardiologie et de la prise en charge de la douleur Suisse Jubilant DraxImage 500-749 Découverte, développement, fabrication et vente de radiopharmaceutiques diagnostiques et thérapeutiques ainsi que d’autres technologies en lien avec la médecine nucléaire Inde Merck Canada 500-749 Développement de médicaments, vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand public et de santé animale et amélioration de l’accès aux soins de santé États-Unis AbbVie 250-499 Recherche axée sur les produits biopharmaceutiques de spécialité, notamment dans les domaines de l’immunologie et de la virologie États-Unis Galderma Canada 250-499 Mise au point et commercialisation de solutions thérapeutiques, correctives et esthétiques destinées aux patients en dermatologie Suisse Novartis Pharma Canada 250-499 Recherche, mise au point et commercialisation de produits dans le domaine de la santé Suisse Sanofi 250-499 Recherche, développement et commercialisation de solutions thérapeutiques concentrées dans sept plateformes de croissance : la prise en charge du diabète, les vaccins humains, les produits innovants, la santé grand public, les marchés émergents, la santé animale et le nouveau Genzyme France Aptalis 100-249 Offre de thérapies pour des besoins médicaux non comblés, y compris la fibrose kystique et les troubles gastro-intestinaux États-Unis Bristol-Myers Squibb Canada 100-249 Fabrication de produits biopharmaceutiques (cancer, troubles cardiovasculaires et métaboliques, maladies infectieuses dont le VIH/sida, maladies du système nerveux et maladies mentales graves) États-Unis GlaxoSmithKline 100-249 Conception de médicaments, de vaccins et de solutions de soins de santé Royaume-Uni Laboratoires Abbott 100-249 Développement de soins de santé fondés sur des données scientifiques tels que les produits diagnostiques, les appareils médicaux, les produits nutritionnels et les médicaments génériques de marque États-Unis Laboratoires Paladin 100-249 Acquisition ou obtention de droits de distribution sous licence de produits pharmaceutiques novateurs destinés principalement au marché canadien et à certains marchés internationaux Canada Lundbeck Canada 100-249 Commercialisation de produits pour le traitement de la dépression, de l'anxiété, de la maladie d'Alzheimer et de la schizophrénie et, depuis peu, pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique et des lymphomes non hodgkiniens Danemark Servier Canada 100-249 Recherche et développement de produits pharmaceutiques éthiques France 100-249 Fabrication et commercialisation des produits pharmaceutiques d’ordonnance et en vente libre (neurologie, dermatologie) Canada Valeant Canada TABLEAU 4 Activités Pays d’origine de la maison-mère Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 6 COÛTS D’EXPLOITATION 21 témoignage L’expert des services de protéomique Caprion offre une vaste gamme de services de découverte de cibles thérapeutiques et de validation clinique de biomarqueurs grâce à sa plateforme intégrée de protéomique CellCarta®. Son expertise comprend la découverte, la qualification et la vérification des biomarqueurs spécifiques d’une maladie, et ce, à toutes les phases des études précliniques ou cliniques. « Caprion est l’un des leaders, sinon le leader mondial, des services de protéomique, avec 70 employés, en majorité installés à Montréal. Notre plateforme technologique combine la biologie moléculaire et cellulaire, la spectrométrie de masse et la bioinformatique », résume M. Martin Leblanc, président et chef de la direction. Caprion travaille pour les plus grandes compagnies pharmaceutiques mondiales mais aussi pour de petites firmes de biotechnologie qui ont choisi de sous-traiter leurs recherches en protéomique et en cytométrie en flux. Rentable depuis 2006, l’entreprise a connu une croissance annuelle de ses activités oscillant entre 35 et 40 % ces dernières années, un rythme qui devrait se maintenir puisqu’elle a commencé à développer ses propres outils diagnostiques dans le domaine du cancer, des maladies infectieuses et du diabète. MARTIN LEBLANC Président et chef de la direction Caprion « On trouve dans le Grand Montréal un bassin important de compétences dans les disciplines scientifiques clés pour l’essor de Caprion, ainsi que dans le développement des affaires ou la gestion des biotechnologies et des services, un écosystème complet réunissant des acteurs capables de se concerter et de se doter de stratégies communes, ce qui en fait une grappe assez unique en Amérique du Nord. Le fait que nous ayons au Canada un système de santé public unique est également un avantage, car cela permet de bien arrimer la recherche clinique aux besoins de la médecine personnalisée, ce qui pourrait d’ailleurs inciter de plus en plus de compagnies à venir développer des médicaments chez nous », pense M. Leblanc. 22 2.2 Technologies de la santé L’industrie du Grand Montréal des technologies de la santé est composée : d’entreprises innovantes de calibre international telles que Covidien, Elekta, Medtronic du Canada, TELUS Solutions en santé, Zimmer CAS, etc. d’une majorité de petites et moyennes entreprises locales très créatives telles qu’ART Recherches et Technologies Avancées, Carré Technologies, Emovi, Kinova, etc. Les activités de R-D sont réparties en cinq domaines d’excellence : les appareils fonctionnels les technologies de l’information l’imagerie les biomatériaux les appareils diagnostiques et thérapeutiques Les applications sont nombreuses : radiologie, cardiologie, orthopédie, oncologie, neurologie, obstétrique, soutien à la décision clinique, dentisterie et téléchirurgie. HÉMA-QUÉBEC Les technologies de la santé représentent un secteur de convergence pour un grand nombre d’innovations scientifiques et une multitude de domaines de pointe en haute technologie. Nombreuses sont les entreprises de technologies de la santé du Grand Montréal qui doivent faire appel à la microélectronique, aux technologies de l’information et des communications, aux matériaux avancés, sans oublier les biotechnologies. C’est également un secteur d’avenir car la construction des futurs Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et Centre universitaire de santé McGill (CUSM) offrira des opportunités de croissance pour les entreprises de technologies de la santé.14 14 Sources : Investir au Canada, 2011, Investissement Québec, 2012 (textes tirés du site Internet) et Montréal International, 2011 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 2 LEADERS DE L’INDUSTRIE SÉLECTION D’ENTREPRISES,, SOUS-SECTEUR TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ PAR TRANCHE D’EMPLOIS, GRAND MONTRÉAL, 2012 Nom de l’entreprise Tranche d’emplois Covidien 500-749 Fabrication, distribution et offre de services dans quatre do omaines : appareils médica aux, solutions d'imagerie, produits pharmaceutiques et fournitures médic cales États-Unis Bracco Imaging Canada 250-499 Mise au point d’applications et d’équipements dans le dom maine de l’imagerie diagnostiq ique Italie Medtronic du Canada 250-499 Développement de systèmes de soins et technologies méd dicales de pointe pour soulag ger la douleur, rétablir la santé et prolonger la vie dans les domaines dess maladies cardiaques et vascu ulaires et du diabète, pour la chirurgie de la colonne vertébrale, la n neurochirurgie ainsi que pour la a chirurgie oto-rhino-laryngologique États-Unis Roche Diagnostics 250-499 Développement de soins de santé axés sur la recherche, e, alliant une expertise dans les se ecteurs pharmaceutique et diagnostique Suisse TELUS Solutions en santé 250-499 Développement de technologies et d’applications pou ur mieux organiser l’information et la transférer de façon sécuritaire, en plus de relier tous les interven enants impliqués Canada Société Analogic Canada 100-249 Développement de produits et de sous-systèmes él électroniques de haute précision desttinés aux secteurs de la santé, de la sécurité et de l'industrie e Canada emd technologies 50-99 Conception, fabrication et mise en marché de com omposantes électroniques à haute tensio on de qualité supérieure Canada PeriGen 50-99 Services professionnels technologiques spéc écialisée dans la réduction des risques et l'amélioration de la qualité clinique en obstétrique États-Unis Zimmer CAS 50-99 Conception et développement de solut utions de guidage chirurgical informatiques offrant aux chirurgiens un niveau de précision iné inégalé durant l'installation de prothèses États-Unis ART Recherches et Technologies Avancées 1-49 Recherche, conception, développ oppement et commercialisation de produits d’ima magerie optique destinés aux secteurs médica cal et pharmaceutique Canada Carré Technologies 1-49 Développe des logiciels iels et des appareils de mesure pour surveiller et enreg egistrer les signaux biologiques pourr l'a l'analyse en temps réel ou différé Canada Elekta 1-49 Mise au poin point d’outils et de systèmes de planification de traitement avant-gardistes av et sophistiqués dans lles domaines de la radiothérapie et de la radiochirurgie, ainsi q que des systèmes logiciels d'optimisation du flux de travail dans toute la gamme de soins on oncologiques Suède Emovi 1-49 Off Kinova ova 1-49 Des TABLEAU 5 Activités Pays d’origine de la maison-mère 23 24 ALETHIA BIOTHÉRAPEUTIQUES 2.3 Biotechnologies Les biotechnologies, comme leur nom l’indique, résultent d’un mariage entre la science des êtres vivants, la biologie, et un ensemble de techniques nouvelles issues d’autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire et l’informatique. Le Grand Montréal est le siège de plusieurs sociétés qui font leurs marques à l’échelle nationale et internationale. Alethia Biothérapeutiques, Bio-K Plus International, Caprion, MethylGene, Theratechnologies, Vertex Pharmaceutiques (Canada) sont quelques-unes des entreprises de ce sous-secteur des SVTS. Montréal est le moteur de la génomique au Canada. On y trouve des centres de recherche de renommée internationale, tels que : Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l’Université de Montréal (à l’Institut de Cardiologie de Montréal) De nombreux espaces de bureaux et de laboratoires sont disponibles pour les jeunes entreprises, notamment dans les centres suivants : Centre québécois d’innovation en biotechnologie (CQIB)15 Cité de la Biotechnologie et de la santé humaine du Montréal métropolitain (ou Cité de la Biotech) Complexe des sciences Pierre-Dansereau à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Incubateur J.-Armand-Bombardier de l’Université de Montréal et de l’École Polytechnique de Montréal Institut de recherche en biotechnologie du Conseil nationall de recherches du Canada (IRB-CNRC) Institut NÉOMED Technoparc Montréal Technopôle Angus16 15 Centre National Immune Monitoring Laboratory (NIML) Génome Québec et Université de Montréal Les organisations situées dans ce centre sont admissibless aux crédits d’impôts dans le cadre du programme Centre de développement des biotechnologies ogies de Laval (CDBL). 16 Sources : Investissement Québec, 2012 et Montréal InVivo, 2012 (textes tirés des sites Internet) Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 2 LEADERS DE L’INDUSTRIE SÉLECTION D’ENTREPRISES,, SOUS-SECTEUR BIOTECHNOLOGIES PAR TRANCHE D’EEMPLOIS, GRAND MONTRÉAL, 2012 Nom de l’entreprise Tranche d’emplois ois Activités Pays d’origine de la maison-mère BELLUS Santé 100-249 Développement de produits en santé répondant à des besoins médicaux critique ues non satisfaits ts Canada Bio-K Plus International 50-99 Production, commercialisation et distribution de produits 10 00 % probiotiques Canada Institut Rosell-Lallem emand nd 50-99 Développement, production duction et marketing de probiotiques pour la nutrition humaine Canada ProMeticic Scienc Scieences de la vie 50-99 Proposition de procédés pour le déve développement et la purific cation de produits biopharmaceuti tiqu ues, l’élimination d’agents pathogènes et la pro protéomie Ca anada Vertex Ph Pharmaceutiques (Canad ada) 50-99 Découverte, développement et commercialisatio ation de thérap pies innovantes pour guérir ou faire avancer considérablement le traitement contre l’hép hépatite C, la fibrose cystique, l’arthrite rhumatoïde e et d’autres maladies potentiellement mortelles États-U -Unis Ae Therapeutics Aegera (Pharmascience) 1-49 oppe ement préclinique et clinique à un stade Développement de thérapies ciblées. Accent sur le développ précoce grâce à l'intégration de la chimie médicinale « maison n », la biochimie, la biologie cellulaire, la pharmacocinétique et la pharmacologie in vivo/efficacité C Canada Alethia Biothérapeutiques 1-49 Spécialisation dans la recherche et le développement d’anticorps m monoclonaux thérapeutiques dirigés contre de nouvelles cibles d’importance clinique hautementt sspécifiques du tissu atteint Ca anada Angiochem 1-49 Développement d’une nouvelle classe de médicaments innovants pour ur traiter les maladies du cerveau et autres troubles cérébraux Cana ada Bioniche Life Sciences 1-49 Découverte, mise au point, fabrication et commercialisation de produits destinés de au marché mondial de la santé humaine et animale Canad da Caprion 1-49 Offre de services d'identification de biomarqueurs et de cibles protéomiquess Canad da gIcare Pharma 1-49 Développement de nouveaux médicaments gastro-intestinaux Canad da Kiadis Pharma 1-49 Développement de thérapies pour les patients atteints du cancer du sang (stade de avancé) et troubles connexes Pays-B Bas MethylGene 1-49 Mise au point de nouveaux médicaments ciblés pour le traitement du cancer et de maladies infectieuses Canad da Milestone Pharmaceutiques 1-49 Développement de médicaments pour le système cardiovasculaire qui conçoit de petites molécules innovatrices comme agents thérapeutiques en s’appuyant sur des mécanismes vallidés en clinique Cana ada New World Laboratories 1-49 Développement de plateformes thérapeutiques en médecine régénérative et médec cine personnalisée Can nada Oncozyme Pharma 1-49 Mise au point une nouvelle approche thérapeutique en oncologie basée sur l'inhibition d'un enzyme impliqué dans la multiplication des cellules cancéreuses : l'endo-exonucléase Ca anada Prognomix Pr 1-49 Découverte et application clinique des signatures génomiques prédictives de la su usceptibilité aux maladies et à leurs complications ainsi que de la réponse individuelle aux différen ntes thérapies C Canada Therat atechnologies 1-49 Découverte et développement de produits thérapeutiques novateurs de nature peptidique, plus particulièrement des peptides liés au facteur de libération de l’ho ormone de croissance e Canada TABLEAU 6 25 26 2.4 Fabrication/ Recherche contractuelle La compétitivité des coûts, la concentration d’entreprises pharmaceutiques et de biotechnologies, l’accès facile à une population de patients, le haut niveau de l’expertise médicale et l’ouverture du public à participer à des études cliniques font du Grand Montréal un marché de premier plan pour les entreprises de fabrication/recherche contractuelle. Les sociétés de fabrication/recherche contractuelle offrent une gamme complète de services, des études précliniques à la pharmacovigilance, en passant par la production selon les normes des Bonnes pratiques de fabrication (BPF)17. Quelques-unes des entreprises de calibre international sont : Algorithme Pharma Cato Recherche Canada COREALIS Pharma Inc. Laboratoires Charles River Services Précliniques Montréal Laboratoires ITR Canada BIO-K PLUS INTERNATIONAL Quintiles Canada Recherche Clinique ICON (Canada) Uman Pharma18 17 18 Good Manufacturing Practices en anglais Sources : Investissement Québec, 2012 (textes tirés du site Internet) Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 2 LEADERS DE L’INDUSTRIE SÉLECTION D’ENTREPRISES, SOUS-SECTEUR FABRICATION/RECHERCHE CONTRACTUELLE PAR TRANCHE D’EMPLOIS (100 ET PLUS), GRAND MONTRÉAL, 2012 Nom de l'entreprise Tranche d’emplois Laboratoires Charles River Services Précliniques Montréal 1 250-1 499 Offre de modèles de recherche de haute qualité et de services de soutien précliniques et cliniques États-Unis Algorithme Pharma 250-499 Offre de services de développement clinique des premières phases à une clientèle internationale de sociétés génériques, biotechnologiques et pharmaceutiques Canada Halo Pharmaceutical 250-499 Offre de services manufacturiers en développement et commercialisation de médicaments pour l’industrie pharmaceutique États-Unis Pharmetics 250-499 Fabrication à contrat de médicaments en vente libre et de produits nutritionnels spécialisés dans le secteur des produits de marque privée Canada Gamma-Dynacare 100-249 Transformation des informations et des services de laboratoire pour des solutions qui permettent d’améliorer la santé, le bien-être et le système de soins de santé canadien Canada Laboratoires Confab 100-249 Formulation, développement et fabrication de différentes formes posologiques de produits pharmaceutiques Canada Laboratoires ITR Canada 100-249 Offre de services d’essais précliniques aux industries pharmaceutique et de biotechnologie Japan Laboratoires Oméga 100-249 Offre d’une gamme complète de produits pharmaceutiques spécialisés Canada Recherche Clinique ICON (Canada) 100-249 Proposition de services de développement destinés aux secteurs pharmaceutique, des biotechnologies et des appareils médicaux. Spécialisation dans le développement stratégique, la gestion et l'analyse de programmes qui soutiennent le développement clinique Irlande Quintiles Canada 100-249 Offre de services cliniques, commerciaux, de consultation et de solutions de financement États-Unis Ropack 100-249 Développement de services d’emballage à contrat dans les domaines des produits pharmaceutiques et des produits de santé grand public Canada Uman Pharma 100-249 Développement, fabrication et commercialisation des produits pharmaceutiques injectables génériques Canada TABLEAU 7 Activités Pays d’origine de la maison-mère 27 LE STRESS D’ARABIDOPSIS par JUSTIN WRIGHT, PATRICK GULICK Université Concordia Finaliste 2012, La preuve par l’image de l’Acfas Détail d’une racine et d’une feuille d’Arabidopsis thaliana. Ces plantes expriment plusieurs gènes quand elles subissent un stress. Pour visualiser l’expression du gène Response to Drought (RD20), les chercheurs l’ont fusionné à un autre gène qui produit une pigmentation bleue. Le gène RD20 est déclenché, entre autres, par la sécheresse et le stress salin. Il influence alors le développement de l’architecture des racines. Le gène influence le développement de l’architecture des racines dans des conditions de stress. Cette recherche peut être stratégique à la lumière des récentes études démontrant une augmentation de la famine. 3 Main-d’œuvre et formation 30 3 Main-d’œuvr et formatio 3.1 Le Grand Montréal peut compter sur une masse critique d’emplois dans le secteur des SVTS et une relève de haute qualité issue des meilleurs programmes académiques des établissements d’enseignement. Des professionnels dans de nombreux champs d’expertise Une grande diversité de compétences, c’est ce qui définit les quelque 45 000 emplois de l’industrie des SVTS du Grand Montréal. Elle est attribuable aux nombreuses formations de qualité offertes par les établissements d’enseignement de la métropole, à la présence d’entreprises œuvrant dans les différents sous-secteurs d’activité des SVTS ainsi qu’au réseau d’organismes de recherche qui ciblent les besoins de l’industrie. En 2011, 25 % des employés de l’industrie biopharmaceutique au Québec détenaient un diplôme d’études supérieures (maîtrise, doctorat). Par ailleurs, toujours en 2011, la majorité des professionnels de l’industrie biopharmaceutique au Québec occupaient un des postes suivants : opérateur en bioprocédés ou en fabrication pharmaceutique, animalier, administration/finances, cadre intermédiaire, technicien de laboratoire, contrôle de qualité – R-D, chimiste et contrôle de qualité – fabrication19. 19 Source : Pharmabio Développement, 2011 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION 31 L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé sant McGill (IR-CUSM) et le Centre de recherc cherche du Centre hospitalier de l’Université é de Montréal (CRCHUM) : une nouvelle force en recherche 800 M$ $ investis inve dans deux centres de recherche hospital pitaliers universitaires majeurs et voisins 100 000 m2 pour une recher herche de calibre international 970 chercheurs reconnus par de mu multiples prix à travers le monde 82 M$ de subventions annuelles; 1er pôle e au Canada 2 200 publications scientifiques révisées par les pairs par année Parmi les 40 premiers employeurs au Québec (4 000 personnes) 200 M$ de chiffre d’affaires; 25 M$ de contrats avec l’industrie Acteurs clés du développement urbain : Montréal Technopole, Quartier de la santé Des installations ultra-modernes, pour des partenariats d’affaires majeurs20 20 Sources : IR-CUSM et CRCHUM, Forum québécois des sciences de la vie, 2012 La recherche au sein du CHUM et du CUSM représente près de 1 000 chercheurs reconnus mondialement. Grâce aux investissements de 800 M$ dans nos deux centres de recherche hospitaliers universitaires majeurs et voisins, Montréal devient un pôle de recherche translationnelle parmi les plus importants au monde. Dr Vassilios Papadopoulos, directeur de l’IR-CUSM, et Dr Jacques Turgeon, directeur du CRCHUM 32 COREALIS PHARMA INC. 3.2 Établissements de formation : des programmes en SVTS de qualité supérieure Abritant la très grande majorité des établissements d’enseignement et de recherche universitaires du Québec, le Grand Montréal se distingue par l’envergure de son réseau de formation offrant des programmes d’étude de pointe, et ce, dans les deux langues officielles du Canada (français et anglais). Avec huit universités proposant des programmes de SVTS, deux des quatre facultés de médecine du Québec et deux hôpitaux universitaires, des cégeps21, des écoles de métiers et de nombreux centres de recherche en SVTS, le Grand Montréal dispose d’un important bassin de futurs professionnels compétents, qui place la métropole parmi les leaders en Amérique du Nord pour sa vitalité intellectuelle. 21 Cégep : collège d’enseignement général et professionnel Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION Princip P cipaux établissements universitaires offr ffrant des programmes d’études en SVTS dans le Grand Montréal Formation à vocation générale Université de Montréal Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) Université McGill Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Université du Québec à Montréal (UQAM) Biopharma RHCon nnect, porta ail de ressources humain nes en scien nce es de la vie et en technologies d de la santté Université Concordia Université de Sherbrooke (Campus Longueuil) Formation en génie et recherche scientifique École Polytechnique de Montréal École de technologie supérieure (ÉTS) Institut national de la recherche scientifique (INRS) Cette initiative de Monttréal InVivo et de Pharmabio Développement, rendue e possible grâce à l’appui de Merck Canada et du Min nistère des es Finances et de l’Économie du Québec, m met en vitrine l’expertise de pointe en sciences de e la vie22. Lancement de la platefo orme ew web Biopharma RHConnect e en mars 2012 : http://www.biopharma--rhc hconnect.com/rh/home.php Entièrement confidentie tiielle, e Biopharma a RHC HConnect permet de mettre en n re relati tion on des employeurs et des candidats poten po entiels. Elle met en vitrine l’expertise de hau haut niv veau disponible dans le secteur biopharmaceu ceutique,, contribue à la recherche d’un nouvel em emploi, toutt comme il simplifie le recrutement d’expe xperts qualifiéss par les entreprises et organisations de l’industrie. Éga galement, Biopharma RHConnect permet à ceux xq qui désirent lancer leur entreprise d’identifier de des partenaires d’affaires aux compétences es complémen entaires. 22 Sources : Biopharma RHConnect, ct, 22012 et Montréal InVivo, 2012 33 34 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal Montréal/Section 2012 3 MAIN-D’ŒUVRE LEADER DE L’INDUSTRIE ET FORMATION témoignage La passion des défis Les scientifiques de l’américaine Vertex Pharmaceuticals ont été les premiers à découvrir la structure cristalline de la protéase du virus de l’hépatite C. « Vertex a été fondée en 1989 avec, dès l’origine, l’ambition de travailler sur des maladies difficiles à traiter, plus ou moins délaissées par les grandes compagnies. Au moment de l’acquisition de Virochem Pharma par Vertex en 2009, comme nous travaillions également sur l’hépatite C, Vertex nous a laissé carte blanche pour redéfinir l’objet de nos futures recherches », raconte Mme Louise Proulx, ex-vice-présidente et directrice générale. Regroupant 55 des quelque 2 500 employés de Vertex dans le monde, l’unité de recherche de Laval se concentre ainsi maintenant exclusivement sur les maladies inflammatoires de l’intestin, tout en visant à devenir le centre d’excellence du groupe pour le développement de médicaments en phases préclinique et clinique précoce. Les autres grands champs de recherche de Vertex sont la fibrose cystique, les maladies infectieuses virales et bactériennes, l’arthrite rhumatoïde, le cancer, les troubles neurologiques, la maladie de Huntington et la sclérose en plaques. Ses chercheurs ont été les premiers à tenter de trouver un médicament capable non pas de traiter les symptômes mais de corriger l’une des causes de la fibrose cystique. « Parmi les arguments utilisés pour convaincre le siège social d’investir dans le savoir-faire de notre équipe, j’ai fait valoir la richesse du réseau formé par la grappe montréalaise, les nombreuses possibilités de partenariat et la qualité de la recherche locale. Malgré le récent changement de modèle d’affaires des grandes pharmaceutiques, ces forces existent toujours. Pour continuer de nous développer, je crois qu’il nous faut miser sur nos institutions reconnues internationalement, par exemple en cardiologie et en neurologie, ainsi que sur les domaines d’expertise dans lesquels nous sommes déjà en pointe », conseille Mme Proulx. LOUISE PROULX Ex-vice-présidente et directrice générale Vertex Parmaceutiques (Canada) inc. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION 35 3.3 Une relève prête à répondre aux défis de l’industrie Les besoins des entreprises de l’industrie des SVTS sont en constante évolution et les nouveaux diplômés doivent être prêts à satisfaire immédiatement les dernières exigences du marché du travail. À cet effet, les établissements d’enseignement du Grand Montréal offrent au bassin de futurs jeunes professionnels une formation théorique et pratique adéquate, en collaboration avec plusieurs centres de recherche, contribuant ainsi à la compétitivité du secteur. Les tableaux suivants donnent un aperçu de l’offre de programmes de formation en SVTS du Grand Montréal et du nombre de diplômes décernés aux niveaux universitaire (baccalauréat, maîtrise, doctorat) et collégial technique (diplôme d’études collégiales – DEC). À noter qu’en 2010, le Grand Montréal pouvait compter sur un bassin de plus de 27 000 étudiants inscrits à l’automne et près de 6 300 diplômés dans des programmes universitaires directement reliés ou connexes aux SVTS23. NOMBRE DE DIPLÔMES DÉCERNÉS EN SVTS NIVEAU DE SCOLARITÉ UNIVERSITAIRE (BACCALAURÉAT, MAÎTRISE, DOCTORAT) POUR UNE SÉLECTION DE PROGRAMMES, GRAND MONTRÉAL, 2010P Baccalauréat Maîtrise Doctorat Total PROGRAMMES EN SVTS Santé communautaire et épidémiologie 558 154 28 740 Sciences fondamentales et appliquées de la santé 402 194 101 697 Sciences biologiques 383 136 53 572 Médecine 424 - - 424 Sciences infirmières et nursing 323 89 4 416 Biochimie 246 31 25 302 Pharmacie et sciences pharmaceutiques 168 48 27 243 Chimie 99 62 40 201 Génie chimique 127 26 26 179 Microbiologie 113 40 19 172 Médecine dentaire 111 8 5 124 Médecine et chirurgie expérimentale - 48 16 64 16 26 16 58 - 8 7 15 2 970 870 367 4 207 771 171 32 974 Génie électrique et électronique 539 239 85 863 Génie physique 104 56 41 201 Mathématiques 64 7 5 76 Génie biologique et biomédical Génétique Sous-Total (A) PROGRAMMES CONNEXES Génie mécanique Sous-total (B) Total (A+B) P : Données provisoires 23 Source : Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec, 2011 TABLEAU 8 1 478 473 163 2 114 4 448 1 343 530 6 321 36 3.4 Des fonds de recherche universitaire parmi les plus importants au Canada De 2005 à 2010, les principaux établissements universitaires montréalais ont géré des fonds de recherche de plus de 6 G$, soit près de 20 % du budget total au Canada, un sommet au pays. Au cours de cette période, les fonds montréalais ont crû au total de près de 18 % comparativement à une croissance de plus de 12 % pour l’ensemble du Canada, renforçant ainsi le statut de capitale de la R-D au pays du Grand Montréal24. La disponibilité de ces fonds est essentielle pour les chercheurs désirant travailler sur des projets d’avenir en SVTS. Elle renforce également la capacité de la métropole à attirer des talents de haut niveau dans le domaine. ALETHIA BIOTHÉRAPEUTIQUES Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION 37 FONDS CONSACRÉS À LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE PAR LES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT (EN M$) Top 5 des plus grandes régions métropolitaines du Canada, 2005-2010 1200 MONTRÉAL 1000 TORONTO 800 600 VANCOUVER 400 OTTAWA CALGARY 200 2005 2006 2007 2008 2010 Le gouvernement du Canada reconnaît la a qu qualité du système d’innovation du Grand Montréal. Les Institut uts de re recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de re recherche ches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRS RSNG) ont nt o octroyé respectivement plus de 1 147 M$ et 786 M$ en bo bourses et subventions dans le Grand Montréal de 2006 à 20 011, un somm met au Canada. La Fondation canadienne pour l’innovat ation et Génome Canada investissent également des millions ns de dollars dans la métropole. SUBVENTIONS ET BOURSES OCTROYÉES PAR LE CRSNG (M$) GRAPHIQUE 1 SUBVENTIONS ET BOURSES OCTROYÉES PAR LES IRSC (M$) Top 5 des plus grandes régions métropolitaines du Canada 2006 à 2011 1000 Top 5 des plus grandes régions métropolitaines du Canada 2006 à 2011 800 600 400 1500 200 1200 0 596 MONTRÉAL 900 600 786 1 147 VANCOUVER 235 184 OTTAWA CALGARY 1 142 300 GRAPHIQUE 3 623 0 MONTRÉAL TORONTO 552 TORONTO VANCOUVER 314 203 OTTAWA CALGARY 24 GRAPHIQUE 2 Source : RE$EARCH Infosource, 2011. Seuls les 50 établissements universitaires gérant les fonds de recherche les plus importants au Canada sont considérés par RE$EARCH Infosource. 38 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION Un système d’innovation qui b bénéficie d’un importantt ssoutien financier Fonds de recherche du Québec – Santé é (FRQ-S), un rôle de premier pla lan dans la planification et la coordination du développementt de la recherche québécoise en ns santé Le FRQ-S a alloué chaque année e jusqu’en 2012 près de 100 M$ $ en bourses et en subventions à la recherche publique en santé humaine, aussi bien au mo onde universitaire qu’aux centtres de recherche du réseau de la santé. Pour accomplir sa mission, et m maximiser les retombées écon onomiques et sanitaires de la recherche, le FRQ-S investit dans : l’appui des chercheurs et de es étudiants performants le soutien aux regroupemen nts de chercheurs (centress, groupes, réseaux) la valorisation de l’excellenc ce, de l’innovation et la diff ffusion des connaissances la responsabilité sociale et le es pratiques éthiques 2 la synergie et le partenariat25 Consortium québécois sur la découv verte du médicament ((CQDM), pour le renforcement du leadership québécois en matière d de découverte biopha armaceutique Le CQDM est un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’identifier, de financer et de soutenir des projets de recherche réalisés en pa artenariat avec les milieux m universitaires et le secteur privé de la recherche pharmaceutique. Les projets financé cés par le CQDM vise ent la mise au point de technologies et d’outils novateurs permettant d’accélérer le processus de d découverte du médicament.26 Génome énome Québec, maître d’œuvre du dévelop développement de la g génomique au Québec En appuyant plus de 60 projets, 750 cherc rcheurs et en asssurant la gestion des opérations du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill, Génom Génome Québec co ontribue à accélérer la découverte de nouvelles applications dans des secteurs stratégiques, no notamment en n santé. Grâce âce à l’effet mobilisateur créé par ses investissem investissements, Gén nome Québec a contribué à faire du Québec un chef de file danss le domaine des sciences de la vie et à maximiser les retom ombées socioéconomiques de la recherche en génomique.27 25 Source : FRQ-S, 2012 Source : CQDM, 2012 27 Source : Génome Québec, 2012 26 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal 2012 LEADER DE L’INDUSTRIE Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 3 MAIN-D’ŒUVRE ET FORMATION 39 témoignage Un géant en quête de partenaires Filiale de la multinationale pharmaceutique américaine, l’une des toutes premières au monde, Merck Canada emploie quelque 1 250 personnes au pays et y commercialise plus de 530 produits pharmaceutiques, produits grand public et produits de santé animale. Merck Canada se distingue dans un large éventail de domaines, dont la cardiologie, les maladies infectieuses, les maladies respiratoires, les vaccins, la santé de la femme et les produits solaires. En outre, elle dirige aujourd’hui ses recherches vers de nouveaux champs thérapeutiques, comme la virologie, l’oncologie et le diabète. Basée à Kirkland, l’unité canadienne arrive tout juste après la maison mère pour ce qui est du nombre d’essais cliniques menés par toutes les composantes du groupe dans le monde. « Depuis quelques années, nous repositionnons nos investissements en fonction de notre nouveau modèle d’affaires, avec une approche basée sur des partenariats, et l’environnement montréalais est très propice à cette transformation. Nous bénéficions ici d’un tissu scientifique fort, du soutien actif des pouvoirs publics et de politiques réglementaires et fiscales très avantageuses », explique M. Cyril Schiever, ex-président et directeur général. En 2011, Merck Canada a annoncé un investissement de 6,8 M$ dans AmorChem, un fonds québécois de capital de risque dans les sciences de la vie, et une participation de 5 M$ dans le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM), un organisme qui soutient la recherche biopharmaceutique au stade initial au moyen de projets mutualisés. Au printemps 2012, l’entreprise a également participé financièrement (40 M$) à la création de deux autres fonds québécois de capital de risque : le Fonds Biosciences Merck Lumira et le Fonds Lumira Capital II. « Je suis optimiste pour la grappe montréalaise en raison de sa diversité et de sa capacité d’innovation, mais cela ne nous dispense évidemment pas de la nécessité de renforcer notre masse critique et nos centres d’excellence dans un certain nombre de domaines stratégiques ni de continuer de stimuler l’innovation dans l’industrie biopharmaceutique avec des politiques publiques concurrentielles », souligne M. Schiever. CYRIL SCHIEVER Ex-président et directeur général Merck Canada AUTOROUTES CÉRÉBRALES par ÉTIENNE SAINT-AMANT, GABRIEL GIRARD, MAXIME DESCOTEAUX Université de Sherbrooke Lauréat 2011, La preuve par l’image de l’Acfas Réseau d’axones interreliant les différentes régions du cerveau. Les axones sont un prolongement des neurones permettant de faire transiter l’information dans tout le cerveau et jusque dans la moelle épinière. Cette forme d’imagerie pourra éventuellement aider les neurochirurgiens à limiter la destruction des réseaux neuronaux lors d’une opération. 4 Capital de risque 42 4 Capital de risque Le Montréal métropolitain a bénéficié de plus de 1 000 investissements en capital de risque dans le secteur des SVTS entre 2001 et 2011 pour un total de 1,6 G$. La région a d’ailleurs récolté la plus importante part d’investissements en SVTS au pays au cours de cette période, soit près de 33 %28. Les investissements en capital de risque dans le secteur des SVTS du Grand Montréal sont diversifiés et disponibles pour tout type de projets de développement, quelque soit leur phase. INVESTISSEMENTS EN CAPITAL DE RISQUE, SOUS-SECTEUR DES SVTS (%) Grand Montréal, 2001-2011 81 % 10 % 8 % 1 % Biopharmaceutique Dispositifs et équipement médicaux Logiciels et services informatiques médical/biotechnologie Soins de santé GRAPHIQUE 4 28 Source : Thomson Reuters, 2012 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 4 CAPITAL DE RISQUE 43 INVESTISSEMENTS EN CAPITAL DE RISQUE DANS LE SECTEUR DES SVTS PAR PHASE DE PROJET, GRAND MONTRÉAL, 2001-2011 Phase Nouveau développement Nombre d’investissements 799 847 609 Prédémarrage 20 300 25 Démarrage 258 252 219 Autres phases 521 295 365 Développement avancé 811 499 417 744 803 384 11 276 17 Redressement 10 760 6 Autres phases 44 660 10 1 611 346 1 026 Expansion Acquisition/Rachat d’entreprise Total SVTS BIO-K PLUS INTERNATIONAL Montant déboursé (en milliers de $) TABLEAU 9 44 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal 2012/Section 4 CAPITAL DE RISQUE témoignage Une biotech à l’ère de la médecine personnalisée Créée en 2002 grâce à un investissement de Génome Québec en vue de développer et d’exploiter des technologies de génomique fonctionnelle, Alethia Biothérapeutiques a été acquise en 2005 par ses dirigeants. Dès lors, l’entreprise s’est spécialisée dans les anticorps monoclonaux thérapeutiques. Elle est en voie d’achever sa mutation entre la recherche pure et le développement de médicaments. À bien des égards, c’est l’archétype de la petite entreprise de biotechnologie québécoise promise à un bel avenir, comme il y en a eu tant dans les dernières décennies. Dans son cas particulier, elle a eu le flair de miser sur un créneau particulièrement prometteur, celui des anticorps monoclonaux thérapeutiques : on estime que ce secteur, représentant 20 G$ en 2006, atteindra les 60 G$ de revenus en 2014. « Nous mettons au point des anticorps monoclonaux thérapeutiques dirigés contre des cibles d’intérêt mises en évidence par STAR, notre technologie de découverte brevetée. Ce qui fait notre particularité, c’est que nous commençons par la découverte de ces cibles. La propriété intellectuelle qui en résulte s’applique donc à la fois aux cibles retenues et aux anticorps développés pour les atteindre », explique M. Yves Cornellier, président et chef de la direction. L’entreprise concentre actuellement ses efforts sur la perte osseuse associée à certaines maladies graves, les carcinomes invasifs et la transition épithélio-mésenchymateuse associée au cancer. « Le Québec, et en particulier la région de Montréal, concentre près de la moitié de toutes les activités de l’industrie biopharmaceutique au Canada. Au fil des ans, nous avons pu bénéficier de plusieurs collaborations avec des universités et l’Institut de recherche en biotechnologie de Montréal (IRB-CNRC). La grappe montréalaise a tout ce qu’il faut pour permettre le développement d’un médicament de la recherche fondamentale jusqu’à la mise en marché, ce qui constitue un formidable atout en soi », affirme M. Cornellier. YVES CORNELLIER Président et chef de la direction Alethia Biothérapeutiques Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 4 CAPITAL DE RISQUE SÉLECTION DE SOCIÉTÉS DE CAPITAL DE RISQUE ACTIVES EN SVTS GRAND MONTRÉAL29 Nom de l’investisseur Capital sous gestion (en $) Investissement minimum par projet (en $) Investissement maximum par projet (en $) Banque de développement du Canada (BDC) Capital de risque 600 000 000 entre 250 001 et 500 000 entre 10 000 001 et 15 000 000 Investissements TVM Science de la vie VII 150 000 000 n.d. n.d. Fonds Lumira Capital II 100 000 000 n.d. n.d. Fonds CTI Sciences de la Vie 100 000 000 entre 750 001 et 1 000 000 entre 5 000 001 et 10 000 000 Fonds d’innovation des sciences de la vie de GlaxoSmithKline (GSK) Canada 50 000 000 n.d. n.d. Fonds de biosciences Merck Lumira 50 000 000 n.d. n.d. AmorChem 41 250 000 n.d. n.d. Fonds Bio-Innovation (Centre québécois de valorisation des biotechnologies - CQVB) 3 300 000 moins de 250 000 entre 1 500 001 et 2 000 000 Outre les sociétés présentées au Tableau 10, le Grand Montréal peut également compter sur la présence du Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et de Teralys Capital qui investissent dans des fonds de capital de risque en SVTS. D’autres sociétés telles qu’Anges Québec, Lumira Capital Corporation, MSBi Valorisation, Pappas Ventures, Persistence Capital Partners, Picchio Pharma et ProQuest Investments sont également actives dans le domaine. TABLEAU 10 29 Sources : Gilles Duruflé, 2012, Ministère des Finances et de l’Économie du Québec, 2012 et Réseau Capital, 2012. Les données de Réseau capital ont été extraites du site Internet le 17 septembre 2012. Seuls les investisseurs pour lesquels le secteur d’activité couvert était disponible ont été considérés. 45 46 Profil de l’industrie l’indus des SVTS du Grand Montréal/Section 4 CAPITAL DE RISQUE L’afflux x de nouveaux capitaux ux en SVTS dans le Grand Montréal en 2011 et 2012 Création du fonds Investissements TVM VM Science de la vie VII le 28 mai 2012 Pre emière clôture de 150 M$ De es investisseurs de premier p plan incluant Teralys Capital, Ely Lilly and Company, BDC Capital de risque, Fondaction et Advantus Capi pital Management, une filiale de Minnesota Life Insurance Company Foc calisation sur les opportun unités d’investissement en sciences de la vie et aux premières étapes de développement de médiicaments App pui à la création d’entrep prises fondées sur un actif thérapeutique unique30 Lancemen nt du Fonds de bioscie ences Merck Lumira et du Fonds Lumira Ctapital II le 26 mars 2012 Le Fo onds de biosciences M Merck Lumira (clôture visée de 50 M$) investit dans des sociétés québécoises biotech chnologiques en amo ont de la preuve de concept chez l’humain Le Fond ds Lumira Capital II (clôture initiale de 100 M$) se concentre plus en aval sur les sociétés biothérap peutiques et de disspositifs médicaux à un stade plus avancé de leur développement Ces fonds so sont fortement ap ppuyés par l’entreprise pharmaceutique Merck Canada qui y investit 40 M$. Teralys Capita tal, le Fonds de ssolidarité FTQ et d’autres partenaires participent également financièrement à ces projets. L Les deux fonds sont gérés par Lumira Capital31 Démarrage du Fonds d’a d’amorçage Am AmorChem le 18 février 2011 Capitalisation d’au moi oins 41,25 M$ Participation de divers parte artenaires,, dont d le gouvernement du Québec, par l’entremise d’Investissement Qué uébec (16,5 M$), le Fonds de solidarité rité FTQ Q (10,9 M$) et FIER Partenaires (5,6 M$), pour un montant total de e 33 M$ et le milieu privé (8,25 M$) Objectif d’avancement vers la commerciali alisation lisation des produits thérapeutiques, de diagnostic et d’instrumenta ation médicale qui proviendront des universités, de des entreprises et des centres de recherch recherche du Québec32 30 Source : Groupe CNW, 2012 Source : Groupe CNW, 2012 32 Source : Ministère des Finances et de l’Économie du Québec, 2011 31 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 4 CAPITAL DE RISQUE 47 témoignage Une start-up qui court à toutes jambes Créée en 2007 à la suite du transfert technologique d’un système d’analyse du genou en mouvement développé par le Laboratoire de recherche en imagerie et orthopédie (LIO) de l’École de technologie supérieure (ÉTS), Emovi a réalisé ses premières ventes en 2008 dans le milieu de la recherche, puis en 2011 dans le marché hospitalier. Appelée « KneeKG », cette technologie gagnante de plusieurs prix permet de faire l’examen 3-D du genou pendant la marche et d’optimiser les autres modalités d’évaluation, comme le rayon X et l’imagerie par résonance magnétique, en fournissant une information précise sur le mouvement et la condition de l’articulation. « Fonctionnant à l’aide d’un harnais muni de capteurs optiques, c’est un système d’analyse non invasif révolutionnaire qui permet d’examiner et de corriger la fonction articulaire avec une précision inégalée », explique Mme Michelle Laflamme, présidente et chef de la direction. La petite entreprise, qui a déjà vendu son système au Canada, en France et aux États-Unis, développe aussi d’autres logiciels, notamment dans le domaine de la fusion d’images en vue de la planification chirurgicale. Elle estime pouvoir doubler son chiffre d’affaires en atteignant 1,2 M$ en 2012. Pour l’instant, Emovi fait travailler neuf employés à Laval et Montréal, et un petit nombre de représentants à l’étranger. « Le Grand Montréal offre à une jeune pousse comme la nôtre un accès précieux à un réseau de chercheurs d’une qualité reconnue mondialement et à un bassin de partenaires potentiels habitués à travailler ensemble. C’est très stimulant, et essentiel à notre essor. La grappe des sciences de la vie, pour moi, c’est l’équivalent d’un marché, un environnement où des entreprises trouvent un avantage à se regrouper. Dans notre secteur, la plupart des petites entreprises de haute technologie se font habituellement racheter. J’aimerais faire mentir les statistiques en bâtissant justement des alliances propices à notre succès international », explique Mme Michelle Laflamme. MICHELLE LAFLAMME Présidente et chef de la direction Emovi FIBRES EN BOUQUET par NICOLAS SGARIOTO Université McGill Lauréat 2012, La preuve par l’image de l’Acfas La perte de masse musculaire, et par conséquent de sa fonction, s’appelle « sarcopénie ». Ce phénomène est causé, entre autres, par le vieillissement, des maladies neurologiques ou des problèmes de nutrition. Les techniques d’immunologie combinées à l’magerie permettent de déterminer précisément la composition des fibres et de comprendre les mécanismes entraînant cette « fonte musculaire ». 5 Organismes de recherche et autres regroupements stratégiques en innovation 50 5 Organismes g de recherche et autres regroupements g p stratégiques en innovation Les organismes de recherche en SVTS dans le Grand Montréal se concentrent notamment sur les secteurs d’excellence suivants : vieillissement; neurosciences et santé mentale; cancer; maladies cardiovasculaires et métaboliques; puis la génétique, la génomique et la protéomique33. On en dénombre plus de 300 regroupant plus de 12 000 travailleurs dans la métropole dont plus de la moitié sont des chercheurs réguliers. Les centres de transferts technologiques, les incubateurs d’entreprises et les parcs technologiques soutiennent également la croissance et la compétitivité de l’industrie. 33 Source : Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQ-S), 2012 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS 5.1 Organismes de recherche en SVTS SÉLECTION D’ORGANISMES DE RECHERCHE EN SVTS (PLUS DE 100 EMPLOYÉS) GRAND MONTRÉAL Nom de l’organisme de recherche Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) Axes de recherche - Cancer - Endocrinologie, diabète, nutrition et maladies rénales - Génétique médicale et génomique - Infection et immunité - Maladies cardiovasculaires et soins intensifs - Maladies mentales et toxicomanie - Neurosciences - Recherche évaluative en santé - Reproduction humaine et développement - Santé respiratoire - Troubles musculosquelettiques Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) - Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHU Sainte-Justine) Université de Montréal - Avancement et devenir en santé - Maladies du cerveau - Maladies musculo-squelettiques et sciences du mouvement - Maladies virales, immunitaires et cancers - Pathologies fœto-maternelles et néonatales - Santé métabolique Centre de recherche de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) - TABLEAU 11 Cancer Cardiométabolique Infection, immunité, inflammation Maladies musculosquelettiques Neurosciences Risques à la santé Santé mondiale Systèmes de soins et services Maladie coronarienne aiguë Maladie coronarienne chronique Chirurgie cardiaque Arythmies cardiaques Défaillance cardiaque Réadaptation et prévention Technologie diagnostique et thérapeutique Résonance magnétique cardiovasculaire (RMC) Nom de l’organisme de recherche Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM) Centre de recherche de l’Hôpital MaisonneuveRosemont (CRHMR) Université de Montréal Axes de recherche - Santé cardiovasculaire - Santé respiratoire - Traumatologie-orthopédie-soins intensifsmédecine d’urgence - Génétique et épidémiologie des maladies rénales - Neurosciences-santé mentale - Immunologie-oncologie Néphrologie Santé de la vision Lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine - Signatures biologique, psychologique et sociale de la maladie mentale - Traitement et réadaptation adaptés aux populations - Développement technologique et transfert des connaissances Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) - Autonomie et intégration sociale des personnes ayant une déficience physique, par la recherche fondamentale, clinique, épidémiologique, évaluative et appliquée, dans les domaines biomédical et psychosocial, sur tous les aspects du processus de production du handicap Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) Université de Montréal - Biologie intégrative des systèmes et chimie médicinale - Cancer - Immunité et infections virales - Maladies cardiovasculaires et métaboliques - Neurobiologie et développement Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) Université de Montréal - Biologie du cancer - Leucémie et biologie des cellules souches - Diagnostics moléculaires et thérapies ciblées 51 52 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS SÉLECTION D’ORGANISMES DE RECHERCHE EN SVTS (PLUS DE 100 EMPLOYÉS) GRAND MONTRÉAL Nom de l’organisme de recherche Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal (IRSPUM) Institut et hôpital neurologiques de Montréal Axes de recherche Nom de l’organisme de recherche Axes de recherche - Institut universitaire en santé mental Douglas Université McGill - Schizophrénie et troubles neurodéveloppementaux Services, politiques et santé des populations Troubles de l’humeur, d’anxiété et d’impulsivité Vieillissement et maladie d’Alzheimer - Éthique et santé des populations Inégalités sociales de santé et parcours de vie Soins et services de première ligne Internet et santé Partage et utilisation des connaissances Santé mondiale Consortium pour l’exploitation de banques de données administratives longitudinales (CEDAL) Déterminants sociaux de la santé Environnements et santé Systèmes de santé Santé mondiale Passage des connaissances à l’action - Tumeurs cérébrales - Biologie cellulaire des tissus excitables - Survie neuronale - Recherche clinique - Neuroscience cognitive - Systèmes neuronaux complexes - Épilepsie - Imagerie cérébrale - Neuroimmunologie - Maladies neuromusculaires - Neuroradiologie - Neurochirurgie Institut Lady Davis (LDI) de l'Hôpital général Juif (HGJ) - Institut Santé et société Université du Québec à Montréal (UQAM) - Santé et facteurs sociétaux - Santé mentale - Santé de la mère et de l’enfant - Santé sexuelle - Santé au travail Institut thoracique de Montréal (ITM) Centre universitaire de santé McGill (CUSM) TABLEAU 11 (SUITE) VIH et sida Vieillissement Cancer Maladies cardiovasculaires Épidémiologie Psychosociologie Réseau de recherche en santé des populations du Québec (RRSPQ) Réseau en Santé Respiratoire du Fonds de recherche du Québec - Santé (RSR) - Apnée obstructive du sommeil et facteurs de morbidité cardiovasculaires - Inflammation et remodelage - Bioaérosols et virus respiratoires - Fibrose kystique - Maladie pulmonaire obstructive chronique - Soins critiques respiratoires Réseau provincial de recherche en adaptationréadaptation (REPAR) Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQ-S) - Réadaptation en maladies cérébrovasculaires - Mouvement et performance fonctionnelle membre supérieur - Mécanismes explicatifs et interventions en mobilité (déplacement) - Mécanismes explicatifs et interventions en communication - Réadaptation au travail - Technologies de la réadaptation - Soutien à l’intégration sociale - Soins et services en réadaptation - Traumatologie - Échange et transferts de connaissances Réseau québécois de recherche sur le vieillissement (RQRV) - - Traitement des maladies respiratoires et recherche Cognition Santé mentale Nutrition Incontinence urinaire Réadaption Soins de longue durée Interaction et soutien social Soins et services de santé Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS 53 témoignage Un modèle de gestion et d’ambition Considérée comme l’un des chefs de file mondiaux dans son domaine pour la grande qualité de sa production, sa fiabilité et son efficience, Héma-Québec fournit plus de 500 000 produits aux hôpitaux québécois chaque année. Avec plus de 1 300 employés, cet organisme public constitué en 1998 est en fait aujourd’hui l’une des plus grandes entreprises de biotechnologie au Québec. Elle consacre systématiquement 5 % de son chiffre d’affaires à la R-D, ce qui se compare très favorablement aux efforts des organisations similaires. « Outre les produits sanguins, nous distribuons toute une gamme de produits et de tissus humains. Nous avons notre propre unité de R-D, nos propres installations de production à Montréal et Québec et notre propre réseau de distribution. De plus, nous nous préparons à fabriquer prochainement dans nos unités plusieurs dizaines de produits issus de cellules souches pour la recherche clinique, par exemple des substituts de la peau. Les produits cellulaires constitueront l’un de nos principaux axes de croissance dans les années à venir », annonce le Dr Jean De Serres, président et chef de la direction. JEAN DE SERRES Président et chef de la direction Héma-Québec En effet, soucieuse d’assurer son avenir et d’avoir un effet d’entraînement dans son milieu, l’organisation a maintenant l’ambition de devenir un leader mondial en production cellulaire, notamment en aidant d’autres spécialistes québécois des biotechnologies à mettre leurs innovations en marché, avec comme principaux avantages la pérennité de l’expertise locale, le contrôle des coûts et la sécurité des approvisionnements. « La grappe montréalaise possède une excellente capacité de recherche et d’innovation. Ni trop grande ni trop petite, forte de ses grands centres hospitaliers, elle est riche en personnel qualifié et excellente en recherche clinique. En nous concentrant sur des créneaux porteurs et en optimisant l’arrimage avec la grappe montréalaise des technologies de l’information, je suis convaincu que l’on pourrait obtenir des résultats tout à fait remarquables! », assure le Dr De Serres. 54 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS 5.2 Autres regroupements stratégiques en innovation dans le secteur des SVTS Montréal InVivo est un organisme de développement économique qui vise à créer un environnement d’affaires propice à l’innovation et au développement des entreprises et organisations actives de la grappe des SVTS. Montréal InVivo assume un leadership dans la mobilisation de tous les acteurs de la grappe autour d’objectifs communs pour assurer la compétitivité et la croissance des SVTS dans le grand Montréal et au Québec. Montréal InVivo constitue un levier stratégique qui, grâce à la concertation entre tous les acteurs, initie et coordonne des actions structurantes pour saisir collectivement les occasions de développement de la grappe. SOCIÉTÉS DE VALORISATION ET CENTRES DE TRANSFERTS TECHNOLOGIQUES GRAND MONTRÉAL Nom de la société de valorisation ou du centre de transferts technologiques Bureau de la recherche de l’Université Concordia Bureau de la recherche et Centre de développement technologique (BRCDT) École Polytechnique de Montréal Mission - Supporter le développement et la croissance de la recherche subventionnée et des bourses à l’Université Concordia - Assurer la liaison entre les organismes subventionnaires et les chercheurs - Promouvoir et développer les relations entre l’École Polytechnique de Montréal et l’industrie, tant en matière de recherche et développement, de transfert technologique que de partenariat et d’alliance stratégique - En étroite collaboration avec la société de valorisation Univalor, favoriser l’exploitation commerciale des résultats de la recherche réalisée à l’École Polytechnique et faciliter le transfert des technologies disponibles vers cette société Centre d’expérimentation et de transfert technologique de l’École de technologie supérieure (CETT-ÉTS) - Coopérer avec l’industrie et développer de nouvelles technologies et assurer leur transfert en entreprise Centre québécois de valorisation des biotechnologies (CQVB) - Accroître la capacité d'innovation des PME et les transferts de technologies dans le secteur des bio-industries au Québec Gestion Univalor - Accélérer le transfert à l’industrie des résultats de la recherche réalisée par les chercheurs de l'Université de Montréal, de ses écoles et de la plupart de ses centres hospitaliers affiliés Gestion Valeo - Augmenter le potentiel d’exploitation commerciale des résultats de la recherche universitaire MSBi Valorisation (MSBiV) - Fournir les fonds d’amorçage, les ressources humaines et le sens des affaires pour valoriser les technologies prometteuses développées à l’Université McGill, l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s, et leurs centres de recherches affiliés - Agir au cœur de la création d’entreprises dérivées, mais également du développement d’opportunités technologiques prêtes à être transférées à des sociétés existantes Société de valorisation des applications de la recherche (SOVAR) - Développer de nouvelles technologies issues d’activités de recherche universitaires et provenant de centres de recherche partenaires - Répondre aussi aux besoins d’entreprises à la recherche d’innovation Bureau de transfert de technologies de l’Université McGIll - Promouvoir les avancées technologiques de l’université et supporter leur transfert vers le secteur privé TransBIOTech - Offrir principalement des services de recherche mais aussi des services d’aide technique aux petites et moyennes entreprises TABLEAU 12 55 PARCS TECHNOLOGIQUES GRAND MONTRÉAL Nom du parc technologique VERTEX PHARMACEUTIQUES (CANADA) INC. Mission La Cité de la Biotech - Mettre à la disposition des personnes et des entreprises un centre d’affaires et de science de classe mondiale (terrains et solutions multilocatives) Technoparc Montréal - Travailler avec les cégeps, les universités, les organismes gouvernementaux et les entreprises pour développer des infrastructures scientifiques sur l'ensemble du territoire montréalais Technopôle Angus - Offrir un site urbain et écologique aux entreprises du secteur privé et de l’économie sociale ainsi qu’aux organismes institutionnels - Faciliter le travail de 250 chercheurs en sciences de la vie œuvrant dans l’édifice Bernard Lamarre TABLEAU 13 INCUBATEURS D’ENTREPRISES GRAND MONTRÉAL Nom de l’incubateur d’entreprises Mission Campus des technologies de la santé - Renforcer l’essor du secteur des dispositifs médicaux et participer activement au développement de la dynamique régionale dans les domaines des technologies de la santé Centre québécois d’innovation en biotechnologie (CQIB) - Offrir un service spécialisé en sciences de la vie et technologies de la santé - Accompagner intensivement les entrepreneurs dans les premières années de la création et du démarrage d’une entreprise Centre d’entreprises et d’innovation de Montréal (CEIM) - Offrir des services de conseil-gestion spécialisés et des services connexes pour le démarrage d'entreprises et leur développement en technologies de l’information, en nouveaux médias, en technologies vertes et industrielles et en sciences de la vie Centre d'entrepreneurship HEC-POLY-UdeM - Susciter l'intérêt pour l'entrepreneurship et l'innovation dans le milieu universitaire et de soutenir, de façon concrète, la création d'entreprises. Le Centre se veut un foyer d'émergence de projets innovateurs. TABLEAU 14 56 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS Créneaux d’excellen ence en recherche en SVTS TS au Québec et dans le Grand M Montréal Outre les soins de san nté personnalisés, selon le Fon onds de recherche du Québec – Santé (FRQ-S), le Québec (dont le Grand Montrréal) affiche une performance ce remarquable dans quatre domaines de recherche prioritaires pour la sa santé des Québécois, soient : le vieillissement les neuroscience es et la santé mentale le cancer les maladies cardiovasculaires et métabo oliques Vieillissement > Selon l’Institut de la sttatistique du Québec (2 2009), les personnes de 65 ans et plus au Québec devraient dépasser en nombre les 0-19 anss en 2022. Afin de répondre aux en njeux de santé liés au u vieillissement de la population, le milieu de la recherche du Québec s’est structuré pour favor oriser les collaboratio ons dans le domaine. Le Québec peut compter, entre autres, sur le Réseau québécois de rech cherche sur le vieillisssement (RQRV). Ce dernier s’appuie sur les re recherches de pluss de 425 membres34 provenant, entres autres, de l’Université Concordia, de l’Université de Montréal, de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et de l’Université McGill, et répartis au sein de huit regroupements thémati tiques : cognition n, santé mentale, nutrition, incontinence urinaire, réadaptation, soins de longue durée, interaction et so soutien social ett soins et services de santé. Ce regroupement de chercheurs a pour adresse le Centre de recherche du u Centre C hospittalier de l’Université de Montréal (CRCHUM). Neurosciences et santé mentale > La maladie mentale est très fréquente, au poin oint où, se elon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle sera la deuxième cause de détresse et d’invalidité d’ici ci q quelq ques années, devancée seulement par les maladies cardiovasculaires35. Que uelques organismes de recherche du Grand Montréal sont re reconnus econnus internationalement pour leurs avancées avancé danss le domaine, dont notamment : Le Ce Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé me entale ale Douglas (affilié à l’Université McGill) : avec un budg dget de 18,5 M$ par année, il accueille plus de 300 chercheurs rs é émérites et étudiants postdoctoraux en provenanc nce de partout dans le monde. Les percées scientifiq ques auxquelle uelles ils parviennent produisent 215 publicationss scientifiques s chaque année. Le Centre collabora ateur de l’Organisatio isation mondiale de la santé (OMS) à Montréal a d’ail ’ailleurs élu domicile sur le campus de l’Institutt36. 34 Source : Réseau québécois de recherche sur le vieillissement (RQRV), 2012 35 Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2012 36 Source : Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, 2012 (Texte tiré du site Internet) Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal 2012/Section 5 ORGANISMES DE RECHERCHE ET AUTRES REGROUPEMENTS STRATÉGIQUES EN INNOVATION DANS LE SECTEUR DES SVTS 57 témoignage Scientifique en chef du Québec Le Dr Rémi Quirion est depuis juillet 2011 le tout premier scientifique en chef du Québec et le président des conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec (Nature et technologies; Santé; Société et culture), lesquels visent à promouvoir et à soutenir financièrement la recherche, la diffusion des connaissances et la formation des chercheurs. « L’existence de ces trois fonds est unique au Canada. Ils ont contribué ces dernières décennies à rendre le Québec très compétitif dans des niches d’excellence, par exemple dans tout ce qui a trait au vieillissement, au cancer et aux maladies cardiovasculaires, pour ne parler que du fonds consacré à la santé », déclare le Dr Quirion. Bien que ces fonds soutiennent déjà des projets de recherche intersectorielle, il est souhaitable d’accentuer les efforts en ce sens pour favoriser le décloisonnement et promouvoir des collaborations susceptibles de maximiser l’impact des recherches entreprises. C’est dans cette optique que le Dr Quirion a invité au début de 2012 la communauté de la recherche du Québec à lui faire parvenir des commentaires et suggestions quant à des thèmes possibles de grands projets intersectoriels. Plus d’une soixantaine de propositions ont été soumises. Il ne reste plus qu’à sélectionner les pistes de recherche à privilégier. « Le Québec, et en particulier le Grand Montréal, est très bien positionné dans les sciences de la vie grâce à une forte concentration d’institutions et d’organisations œuvrant dans le domaine. Pour donner une nouvelle impulsion à ce secteur, il nous faut maintenant ouvrir davantage notre système de santé à l’innovation. C’était d’ailleurs la principale recommandation du grand Forum des sciences de la vie tenu en juin 2012 et nous y travaillons », assure le Dr Quirion. Passionné du fonctionnement du cerveau depuis ses études doctorales, le Dr Quirion, auteur de plus de 650 publications scientifiques, est l’un des chercheurs en neurosciences les plus cités au monde. RÉMI QUIRION Scientifique en chef Fonds de recherche du Québec 58 Neurosciences et santé mentale (suite) > L’Institut neurologique de Montréal (INM) : établissement d’enseignement et de recherche affilié à l’Univer ersité McGill. Ses 350 chercheurs sont répartis dans 12 unités de recherche qui couvrent tous les aspects de la neurologie. On y retrouve, entre autres : Le Centre d’imagerie cérébrale McConnell, l’un des trois plus importants groupes de recherche au monde en imagerie du cerveau, notamment en imagerie structurelle et fonctionnelle du cerveau u en 3D Le Centre de survie neuronale qui étudie les mécanismes de la nécrose des cellules nerveuses due d aux accidents vasculaires, aux crises d’épilepsie, au cancer et aux maladies neurodégénérative es L’Hôpital neurologique de Montréal qui fournit à l’INM un environnement idéal pour la recherc che et l’expérimentation auprès de patients. L’Hôpital est aussi reconnu pour son centre ambulatoire e qui facilite la recherche clinique auprès de patients externes37 Le Groupe de recherche en neurobiologie comportementale (GRNC) à l’Université Concordia de mêm me que le Centre de recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC) et le Groupe de recherche sur le système nerveux central (GRSNC) à l’Université de Montréal illustrent également l’expertise du Montréal métro opolitain dans le domaine des neurosciences et de la santé mentale. Voici quelques exemples d’entreprises actives dans ce créneau : BELLUS Santé, Les Biotechnologies O Osta, New World Laboratories et Nymox Pharmaceutical Corporation. Cancer > La recherche sur le cancer est un domaine prioritaire au Québec, et plus particulièrement dans le Grand d Montréal. L’une des principales forces du Grand Montréal se révèle être son approche multidisciplinaire de la reche erche sur le cancer et la collaboration étroite entre la recherche fondamentale et la recherche clinique. Voici quelques s-uns des organismes de recherche actifs dans la métropole : Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Universsité de Montréal (CRCHUM), Centre de recherche sur le cancer Rosalind & Morris Goodman de l’Université McGill, Centre C du cancer Segal de l’Hôpital général juif, Groupe d’oncologie moléculaire (GOM) de l’Université McGill, Institu tut de recherche en biotechnologie du Centre national de recherches du Canada (IRB-CNRC), Institut de recherche e en immunologie et en cancérologie (IRIC) à l’Université de Montréal, Institut du Cancer de Montréal. À cette liste s’ajoute le Réseau de recherche sur le cancer (RRC), un regroupement de chercheurs et de cliniciens ns de différents organismes, soutenu parle FRQ-S, qui crée de nouvelles opportunités pour la recherche et le transfer ert des connaissances vers la clinique dans le but d’améliorer les soins et les services aux patients en oncologie. Le Réseau est situé à l’Hôpital Notre-Dame du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Le Montréal métropolitain peut également être fier de pouvoir compter sur des entreprises très prometteuses dans le développement de nouvelles technologies pour le traitement du cancer. Parmi les acteurs clés, on peut mentionner : Alethia Biothérapeutiques, Bioniche Life Sciences, Elekta, MethylGene, Oncozyme Pharma, ProMetic Sciences de la vie et ProScan Rx Pharma. 37 Source urce : Investissement Québec, 2011 (Texte xte tiré du site Internet) 59 Maladies cardiovasculaires et métaboliques > Les maladies cardiométaboliques et respiratoires représente tent les principa ales causes de mortalité et de morbidité de la société et elles génèrent la majeure partie des coûts du u système de san anté38. Le Grand Montréal compte sur des centres de recherche de re renommée internat ationale tels que le Centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM), le Ce entre de recherche e du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), le Centre de recherche du Centre hosspitalier universitaire re (CHU) Sainte-Justine. Ces trois organismes participent aux activités du Réseau de recherche e en santé cardiométa abolique, diabète et obésité (CMDO) portant sur le diabète, la nutrition, l’activité physique et la physiopatholog gie humaine de même que les habitudes de vie, les facteurs de risque et les interventions pop pulationnelles à traver ers les cycles de vie. Voici quelques exemples d’entreprises actives dans ce créneau u : Alexion Pharmaceutticals, BELLUS Santé, Milestone Pharmaceutiques et Prognomix. 38 Source : Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), 2012 COREALIS PHARMA INC. LA FORÊT DES AFFAMÉS par STEVE CHARETTE Université Laval Lauréat 2012, La preuve par l’image de l’Acfas Ces petits « arbres » hauts de deux millimètres sont appelés « corps fructifères ». Ils sont formés par l’agglutination de milliers d’amibes affamées. Ces organismes unicellulaires mangent des bactéries pour leur besoin en énergie. En période de famine, après avoir englouti tout le voisinage, leur instinct de survie les pousse à travailler en groupe. 6 Coûts d’exploitation 62 6 En choisissant le Montréal métropolitain, les entreprises en SVTS peuvent s’installer à proximité de leurs clientèles cibles tout en étant rentables sur le plan financier. Le Grand Montréal constitue en fait l’une des grandes métropoles d’Occident qui offrent aux entreprises les coûts de main-d’œuvre, d’énergie et de location d’espaces les plus compétitifs. Coûts d’exploitation 6.1 Des coûts d’exploitation en SVTS parmi les plus avantageux au sein des grandes métropoles d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest Selon KPMG (2012), le Grand Montréal jouit d’un avantage-coût moyen de plus de 14 % en SVTS par rapport aux grandes métropoles que sont Toronto, Philadelphie, Boston, San Diego et Londres. COÛTS TOTAUX D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE EN SVTS (MONTRÉAL = 100), PAR SOUS-SECTEUR Sélection de grandes métropoles d’Amérique du Nord et d’Europe spécialisées en SVTS, 2012 125 120 115 110 105 100 95 90 MONTRÉAL Note : 1 $ US = 1 $ CA TORONTO PHILADELPHIE BOSTON SAN DIEGO Pharmaceutique R-D biomédicale Gestion d’essais cliniques Appareils médicaux Moyenne LONDRES GRAPHIQUE 5 63 témoignage Des génériques très ciblés Faisant partie depuis peu du groupe chilien CFR Pharmaceuticals, leader pharmaceutique en Amérique latine et sur d’autres marchés émergents, Uman Pharma est une entreprise de fabrication qui se spécialise dans le développement de produits génériques complexes. Ses forces sont le développement et la fabrication de médicaments cytotoxiques et hautement actifs sous formes galéniques stériles injectables et solides, notamment pour le marché de l’oncologie. Uman Pharma a lancé son premier produit en juillet 2012 en Europe et a obtenu quelques mois plus tard l’autorisation de commercialiser pas moins de quatre produits aux États-Unis dès 2013. Elle est passée d’une quarantaine d’employés en 2008 à 150 aujourd’hui. « Depuis que nous avons acquis l’usine de Bristol-Myers Squibb en 2008, nous avons développé une dizaine de nouvelles molécules injectables. À ma connaissance, Uman Pharma est la seule usine au Canada capable de fabriquer à la fois des produits cytotoxiques en solution, lyophilisés ou en seringues pré-remplies, ce qui constitue d’ailleurs l’un de nos avantages concurrentiels », affirme M. Sylvain Duvernay, chef de la direction. Le complexe de plus de 12 000 m2 de l’entreprise accueille deux unités de fabrication ainsi qu’une vingtaine de laboratoires équipés pour la R-D, la formulation de produit et le contrôle de la qualité. Uman Pharma s’oriente de plus en plus vers la production de ses propres produits et prévoit un agrandissement de 25 % de sa superficie dans les prochaines années. « Travailler dans le Grand Montréal, c’est bénéficier d’un accès à un bassin de main-d’œuvre de qualité, à un réseau d’entreprises très dynamiques au niveau de la R-D et à diverses aides gouvernementales, sans oublier la proximité physique avec le marché américain et la proximité réglementaire avec les pays européens du fait du système d’harmonisation entre le Canada et l’Europe », résume M. Duvernay. SYLVAIN DUVERNAY Chef de la direction Uman Pharma 64 SALAIRES DE BASE ANNUELS MOYENS ($), POUR UNE SÉRIE D’EMPLOIS TYPES EN SVTS SÉLECTION DE CINQ GRANDES MÉTROPOLES D’AMÉRIQUE DU NORD SPÉCIALISÉES EN SVTS, 2012 6.2 Professions Des coûts de main-d’œuvre spécialisée concurrentiels Les entreprises en SVTS dans le Grand Montréal peuvent bénéficier de coûts de main-d’œuvre concurrentiels en comparaison avec ceux des grandes métropoles américaines spécialisées dans le domaine. En effet, selon KPMG (2012), la rémunération totale39 moyenne d’un employé du secteur des SVTS du Grand Montréal est globalement plus compétitive que celles de Toronto, San Diego, Philadelphie et Boston. De manière plus ciblée, le tableau suivant démontre clairement que les salaires pour des professions en SVTS dans le Grand Montréal sont inférieurs en moyenne de 2 % à 10 % à ceux de ces grands centres urbains nord-américains spécialisés dans ce secteur. Pharmacien San Diego Boston 114 920 119 236 127 846 132 648 Pharmacologiste 95 553 100 974 96 795 99 098 105 313 Directeur de laboratoire médical 93 092 98 378 95 856 102 503 106 436 Infirmier spécialiste 87 989 92 995 90 631 97 123 100 630 Biochimiste 87 971 92 975 88 920 90 854 96 572 Ingénieur chimiste 86 972 91 921 91 690 96 167 101 345 5 Biophysicien 85 008 89 849 85 992 87 790 93 322 22 Superviseur recherche et développement (non-technique) 81 711 86 371 82 450 82 850 89 019 Ingénieur biomédical 80 399 84 986 80 482 84 209 88 736 Biostatisticien 77 927 82 378 78 707 80 539 86 535 Microbiologiste 76 452 80 821 76 775 78 152 83 081 Chercheur 75 693 80 021 76 193 77 890 83 720 20 Superviseur de laboratoire 72 800 76 965 74 693 76 444 81 746 Chimiste 72 043 76 167 73 334 74 994 80 229 29 57 117 60 433 58 577 59 582 63 613 3 Opérateur chimiste 47 838 50 660 48 187 46 431 51 051 Technicien de laboratoire médical 45 538 48 255 43 135 44 777 47 196 Note : 1 $ US = 1 $ CA Selon KPMG (2012), la rémunération totale comprend les catégories de coûts suivantes : le salaire annuel de base, les charges sociales obligatoires et les autres avantages sociaux. Toronto Philadelphie 108 770 Technicien d’installation et de maintenance des équipements biomédicaux 39 Montréal TABLEAU 15 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 6 COÛTS D’EXPLOITATION Toujours selon KPMG (2012), les charges sociales obligatoires et les autres avantages sociaux versés par un employeur du Grand Montréal sont inférieurs à la moyenne des autres grandes métropoles nord-américaines et européennes spécialisées en SVTS. D’ailleurs voici le détail des contributions obligatoires versées par un employeur à ses employés au Québec pour trois niveaux de salaire : CALCUL DES CONTRIBUTIONS OBLIGATOIRES POUR UN EMPLOYEUR ($), PROVINCE DE QUÉBEC (GRAND MONTRÉAL), 2012 Salaire brut (Annuel) Régime des rentes du Québec (5,025 %) 75 000 100 000 2 342 2 342 Régime québécois d’assurance parentale (employé 0,559 %, employeur 0,782 %) 516 516 516 Assurance-emploi (employé 1,47 %, employeur 2,058 %) 945 945 945 2 025 2 700 3 375 51 51 51 384 384 384 6 263 6 938 7 613 81 263 106 938 132 613 Commission des normes du travail (0,08 %) Commission de la santé et sécurité au Travail (CSST) (taux 0,6 % dans le secteur des services) Total des contributions Coût total pour l’employeur Par exemple, selon KPMG (2012), la valeur moyenne des incitatifs du Grand Montréal par employé en SVTS est de plus de 11 000 $US, comparativement à seulement 2 926 $US pour Boston, 1 967 $US pour Londres, 700 $US pour Toronto, 624 $US pour Philadelphie et 227 $US pour San Diego. Cet avantage-coût s’avère un atout majeur pour les entreprises des SVTS pour lesquelles les coûts de main-d’œuvre représentent un des postes de dépenses les plus élevés. 125 000 2 342 Fonds de service de santé (2,7 % si total des salaires est inférieur à 1 M$) À noter également que les gouvernements du Canada et du Québec offrent des incitatifs fiscaux qui allègent les coûts de main-d’œuvre d’une entreprise en SVTS, tels les crédits d’impôt à la R-D remboursables au Québec, contribuant ainsi à accentuer la compétitivité du Grand Montréal en SVTS40. Notes : La loi sur les normes du travail indique que les vacances doivent représenter au moins 4 % du salaire brut. Les jours fériés (+/- 10 jours, ou 4 % du salaire brut) sont inclus dans le salaire brut. TABLEAU 16 40 Voir section 7. Environnement d’affaires 65 66 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 6 COÛTS D’EXPLOITATION TARIFS MOYENS DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ($/KWH - AVANT TAXES) LOYER MOYEN D’UN ESPACE DE BUREAU ($US/PIED CARRÉ/ANNÉE) Sélection de grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord 1er avril 2012 Sélection de grandes régions métropolitaines nord-américaines spécialisées en SVTS, 2011 0,20 60 0,15 50 0,10 40 30 0,05 20 Note : Les tarifs correspondent à une moyenne pour les petites (40 kW), moyennes (500 kW, 1 000 kW et 2 500 kW) et grandes puissances (5 000 kW et 50 000 kW). Les factures ont été estimées par Hydro-Québec et pourraient différer des factures réelles. Taux de change utilisé dans l’étude: 1 $CA = 1,0084 $US (midi - 1er avril, 2012) 10 NEW YORK BOSTON SAN FRANCISCO TORONTO DÉTROIT MIAMI CHICAGO MONTRÉAL HOUSTON SEATTLE 0,00 0 MONTRÉAL TORONTO PHILADELPHIE LOS ANGELES(1)(2) SAN DIEGO Notes : (1) Ouest (2) Loyer moyen pour San Diego est non disponible. Le loyer moyen exclue les frais de service et les taxes locales. Les données portent sur des immeubles de classe A. Les espaces de bureau sont situés dans le centre des affaires, à l’exception de Los Angeles. Taux de change utilisé dans l’étude : 1 $CA = 0,9820 $US (31 décembre 2011) GRAPHIQUE 6 GRAPHIQUE 7 6.3 6.4 De l’énergie électrique propre, abondante et à bon marché Des espaces à coût abordable Le Québec est l’un des rares endroits dans le monde où l’énergie électrique est fabriquée abondamment et de manière écologique, tout en étant offerte à des prix très compétitifs. Selon Hydro-Québec (2012), le Grand Montréal occupe le 3e rang des plus grandes métropoles nord-américaines avec des prix moyens de l’énergie électrique avoisinant les 0,07 $/kWh avant taxes. Le Grand Montréal offre des espaces de bureau et des espaces industriels à des coûts extrêmement concurrentiels, aussi bien au centre-ville que dans les quartiers d’affaires adjacents de la Rive-Nord ou de la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent. En 2011, Cushman & Wakefield (2012) évaluait le loyer moyen d’un espace de bureau à un peu plus de 20 $US/pied carré/ année pour un immeuble de classe A dans le centre des affaires du Grand Montréal. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal 2012 LEADER DE L’INDUSTRIE témoignage Une organisation aussi internationale que Montréal L’Agence mondiale antidopage (AMA) a été fondée à Lausanne en 1999, à l’issue de la première Conférence mondiale sur le dopage dans le sport. Elle est financée à parts égales par les gouvernements du monde entier et le Mouvement olympique. Les activités principales de l’AMA découlent des responsabilités qui lui sont conférées par le Code mondial antidopage, compte tenu de la nécessité d’une approche globale de la lutte contre le dopage dans le sport. Elles comprennent notamment la sensibilisation, la recherche, le développement de programmes antidopage et la surveillance du respect de ce code. « L’AMA s’est installée à Montréal en 2002 à la suite d’un appel d’offres. Même si aucun pays n’est à l’abri, le Canada a acquis la réputation de prendre le problème du dopage au sérieux depuis l’affaire Ben Johnson, et cela a pesé dans la balance. De plus, l’offre conjointe des gouvernements du Canada et du Québec répondait parfaitement à nos besoins, et je dois dire que tous les engagements pris ont été tenus », affirme M. David Howman, le directeur général. L’AMA consacre entre 5 et 6 M$ par an à la recherche scientifique, notamment pour la mise au point de tests de détection, tout en menant parallèlement des recherches en sciences sociales en vue de développer des programmes d’éducation préventifs. « Montréal nous offre un cadre de travail et de vie idéal. D’une part, nous avons besoin d’un éventail d’expertises de très haut niveau et nous les trouvons facilement ici. D’autre part, nos 55 employés proviennent d’une trentaine de pays et Montréal leur offre un environnement cosmopolite particulièrement stimulant. Nous formons une organisation très internationale dans une métropole elle-même très internationale. Ce qui fait le charme de cette ville, c’est qu’on ne se sent pas en Amérique du Nord, on est à Montréal, c’est très différent ! », assure M. Howman. DAVID HOWMAN Directeur général Agence mondiale antidopage 67 DE MAMAN À BÉBÉ : UNE HISTOIRE DE COUCHES par Valérie Nadeau, Jean Charron Université Laval Finaliste 2011, La preuve par l’image de l’Acfas Le placenta, ici chez une souris, contient une double couche de cellules, les synT, spécialisées dans les échanges de molécules. Cette double couche (rouge, vert) permet la diffusion de l’oxygène des globules rouges maternels (jaune) vers ceux du fœtus (bleu). Elle permet également le transport des nutriments, de la mère vers le fœtus, et des déchets toxiques, du fœtus vers la mère. 7 Environnement d’affaires 70 Environnement d’affaires 7.1 Stratégies et politiques41 L’industrie des SVTS du Grand Montréal travaille de concert avec les gouvernements du Québec et du Canada pour développer un environnement d’affaires des plus concurrentiels pour les entreprises. Voici un bref aperçu des stratégies, politiques et autres initiatives d’intérêt développées dans les dernières années. Le projet mobili bilisateur ur en soin soins de santé personn nnali alisés (SSP), ) une initiative stru ucturante pourr uc u le secteur québé béco ois des SVTS La première stratégie couvrait la période 2007-2010 et était dotée d’un budget de 1,2 G$. Le premier bloc de 4 40 M$ dé dédié à ce program ramme pour la période 2011-201 015 vise à so outenir des sp projets de démonstration de e grande enve vergure e im impliquant plusie eurs partenaires et dirrigés, selon le e cas, as, par des industriels s ou une organisat ation apte à rép po ondre à des besoins d’utilisateurs pa ar une innovati ation n. Chacun des projets financés doiven nt par ailleur urs êtrre réalisés en partenariat avec des centre res de reche herche e et comporter une (ou des) PME (minimum m de 10 % des coûts totaux du projet). La SQRI 2010-2013 prévoit des investissements supplémentaires de près de 2 G$. Parmi les type es de projets pr envis sagés, on compte : 7.1.1 Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation (SQRI)/Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) L’un de ses quatre grands axes d’intervention porte sur le développement de grands projets mobilisateurs, ciblant, entre autres, les soins de santé personnalisés. Développ peme ent et consolid dation d’une plateforme intégrée d de validation v anallytique et clinique de solutio on en SSP La SQRI 2010-2013, qui prend fin en mars 2013, sera remplacée par la PNRI, annoncée dans le budget 2013-2014 du gouvernement du Québec et dont les détails seront dévoilés prochainement. Développe ement et démo onstration commerciale de biomarqueurs rq appliqu ués au SSP 41 Source : Ministère des Finances et de l’Économie du Québec, 2012 Développ pem ment et dém monstration commerciale de solution onss num mériquess et d’outils décisionnels en SSP Dé Dévelop ppemen nt et consolidation c d’une plateforme intégrée e pour la a dé démonstration de l’impact du déploiem ment de S SSP dans le système de santé 71 NÉOMED : à l’avant-garde d’une nouvelle approche pour combler l’écart qui existe dans la mise au point de médicaments 7.1.2 Stratégie biopharmaceutique québécoise Vient soutenir le développement des sociétés biopharmaceutiques et de biotechnologies Financement de 123 M$ du gouvernement du Québec pour la période 2010-2012 Cinq axes d’intervention : développement de la recherche, des entreprises de biotechnologie et des grandes sociétés biopharmaceutiques, maintien de la main-d’œuvre répondant aux besoins de l’industrie et promotion de l’image du Québec pharmaceutique dans le monde 7.1.3 Politique du médicament Une politique unique au Canada, qui met en place des éléments pour une meilleure collaboration entre l’industrie biopharmaceutique et le gouvernement, et qui reconnaît la valeur globale du médicament tant sur le plan de la qualité des soins de santé que sur le plan du développement économique. NÉOMED est un partenariat public-privé nouveau genre à l’avant-garde d’une approche visant à combler l’écart qui existe entre les innovations précoces et les besoins de la société en matière de soins de santé. NÉOMED emploie à temps plein une équipe interfonctionnelle et solide formée d’experts qui, ensemble, comptent plus de 130 années d’expérience au sein de l’industrie dans tous les domaines (universitaire, pharmaceutique, institutionnel et biotechnologique) et à tous les niveaux : recherche, développement, commercialisation et alliances. Il s’agit d’un partenariat public-privé financé conjointement par des partenaires privés (AstraZeneca et Pfizer pour le moment) ainsi que publics (pour l’instant seulement par le gouvernement du Québec). Les activités de NÉOMED prennent place dans l’ancien centre de recherche d’AstraZeneca dans le Technoparc Montréal à Ville Saint-Laurent. NÉOMED a déjà reçu 38 M$ CAN ainsi qu’un établissement de recherche doté d’équipement spécialisé pour assurer sa mission. NÉOMED offrira des occasions d’établir des partenariats en conseillant l’industrie en matière de découverte et de développement de médicaments, jumelées au financement nécessaire pour faire progresser les projets à un stade où ils deviennent attirants soit pour l’industrie biopharmaceutique, soit comme points de départ pour la création d’une compagnie en démarrage42. 42 Source : NÉOMED, 2012 72 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal Montréal/Section 2012/Section 7 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES témoignage Spécialiste de la galénique COREALIS Pharma conçoit et fabrique des produits pharmaceutiques sous formes solides (comprimés, capsules et granules) à partir des ingrédients actifs développés par ses clients de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique. Ses experts ont à leur disposition des laboratoires ultramodernes et une usine pilote de production de matériel clinique conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF). Ses installations, construites à l’origine pour un consortium de multinationales pharmaceutiques, permettent à l’entreprise de réaliser les mandats les plus complexes en formulation et développement de procédés pharmaceutiques ainsi qu’en fabrication de lots cliniques pour les phases I et II chez l’humain. « Les deux autres cofondateurs de COREALIS Pharma sont également issus de l’industrie pharmaceutique. Tout comme moi, ils ont pu constater qu’il y avait de la place pour une entreprise de développement galénique capable de tenir ses engagements. La clé de notre succès depuis 2005, c’est que nous respectons scrupuleusement les échéanciers convenus avec nos clients », assure le Dr Yves Roy, le président. La clientèle de cette firme de recherche à contrat est surtout composée de petites et moyennes entreprises de biotechnologie, basées en majorité dans le nord-est des États-Unis et la Californie. Les produits qu’elle met au point sont très variés et exigent des technologies de formulation et de fabrication pointues, à la fois innovatrices et fiables. « On a la chance d’appartenir à une grappe très complète, regroupant absolument toutes les compagnies de service imaginables, et aussi très compétitive grâce à la collaboration entre les industriels et les acteurs gouvernementaux. Nous devons tenter de consolider les partenariats entre nos organisations pour nous permettre d’améliorer l’accompagnement de nos clients internationaux tout au long du processus de développement d’un médicament, sous tous les aspects, et de faire ainsi de la région montréalaise un passage obligé pour un nombre croissant de firmes », suggère le Dr Roy. YVES ROY Président COREALIS Pharma Inc. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES 7.2 Fiscalité et incitatifs 7.2.1 Imposition des entreprises spécialisées en R-D : 1er rang en Amérique du Nord Les entreprises en SVTS du Grand Montréal demeurent compétitives et rentables, année après année, notamment grâce à l’un des fardeaux fiscaux les plus avantageux au monde. Selon KPMG (2012), les entreprises spécialisées en R-D dans le Grand Montréal peuvent bénéficier de charges fiscales liées à ces activités de deux à cinq fois moins importantes que celles d’autres grandes métropoles nord-américaines et européennes spécialisées en SVTS que sont Toronto, Londres, San Diego, Boston et Philadelphie. À ce chapitre, le Grand Montréal se classe au 1er rang nord-américain et au 2e rang mondial parmi l’ensemble des 55 grandes villes internationales de plus de deux millions d’habitants considérées par KPMG (2012). L’offre de généreux crédits d’impôts à la R-D des gouvernements du Canada et du Québec remboursables au Québec explique en grande partie cet avantage-coût. INDICE DE FARDEAU FISCAL GLOBAL POUR LES ENTREPRISES EN R-D (MOYENNE DES MÉTROPOLES DES ÉTATS-UNIS = 100) Sélection de grandes régions métropolitaines nord-américaines et européennes spécialisées en SVTS, 2012 120 100 80 60 40 20 0 MONTRÉAL TORONTO LONDRES SAN DIEGO BOSTON PHILADELPHIE GRAPHIQUE 8 73 74 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES AFFAIRES 7.2.2 Des incitatifs hautement concurrentiels Les gouvernements du Québec et du Canada offrent de nombreux incitatifs fiscaux et financiers favorisant les investissements et la recherche industrielle en SVTS. Afin de bien mettre de l’avant l’avantage concurrentiel du Grand Montréal, voici les principaux programmes offerts aux entreprises œuvrant en SVTS. SCÉNARIO ($) Programme de la recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE), 2012 Hypothèses : La société est une société privée sous contrôle étranger 20 employés admissibles @ 50 000 $/année 100 % de leur travail est lié à des activités admissibles Incitatifs fiscaux > Sous-traitants : 200 000 $ CRÉDITS D’IMPÔT À LA R-D Équipements : 150 000 $ Crédits d’impôt à la R-D offerts par les gouvernements du Canada et du Québec depuis le milieu des années 1980 Salaires ($) Crédit de 20 %43 pour le Canada et de 17,5% pour le Québec (remboursables au Québec) Dans son budget 2013-2014, le gouvernement du Québec a annoncé une hausse de 17,5 % à 27,5 % du taux du crédit d’impôt remboursable pour la R-D salaire relativement aux activités biopharmaceutiques. Ces deux mesures combinées peuvent permettre de réduire de plus de 50 % les coûts reliés à la R-D Fédéral Québec 1 000 000 1 000 000 Montant de remplacement @ 65 % 650 000 Sous-traitants(1) 200 000 Équipements Crédit RS&DE du Québec(2) Crédit fédéral @ 20 % et crédit du Québec @ 17,5 % Total 100 000 150 000 (192 500) 1 807 500 1 100 000 361 500 192 500 554 000 Notes : (1) Au Québec, seulement 50 % du montant payé au sous-traitant est admissible aux fins du crédit provincial. De plus, seuls les salaires et les coûts de sous-traitance (50 %) relatifs à la R-D donnent droit aux crédits d’impôt pour la R-D. Les dépenses relatives aux matériaux, à l’équipement et aux frais généraux n’y donnent pas droit. (2) Dans le calcul du taux de crédit combiné, le taux du crédit d’impôt provincial est porté en réduction de celui du crédit d’impôt fédéral. Ce scénario ne tient pas compte des nouvelles mesures annoncées dans le budget de 2012 du gouvernement du Canada. Ces dernières seront adoptées dans les années à venir. Il ne tient pas compte également de la hausse de 17,5 % à 27,5 % du taux du crédit d’impôt remboursable pour la R-D salaire relativement aux activités biopharmaceutiques, annoncée dans le budget 2013-2014 du gouvernement du Québec. TABLEAU 17 43 À compter du 1er janvier 2014, le taux général de crédit d’impôt à la R-D passera de 20 % à 15 %. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES 75 témoignage L’inventeur du premier probiotique efficace contre le C. difficile L’histoire à succès de cette entreprise de biotechnologie spécialisée dans les probiotiques et les biothérapeutiques débute en 1983, lorsque M. Claude Chevalier, alors président du Bureau laitier du Canada, fait la connaissance du Dr François-Marie Luquet, diplômé de l’Institut Pasteur et microbiologiste français de renom. Ce n’est toutefois qu’une dizaine d’années plus tard que le projet de créer un produit thérapeutique à partir de cultures d’origine humaine maintenues vivantes et actives dans un substrat alimentaire finit par voir le jour. Depuis, l’entreprise ne cesse de croitre et poursuit des activités intensives de R-D. « Les recherches cliniques et médicales ont révélé que, en plus de réduire les problèmes de transit intestinal, Bio-K+ était efficace dans la prévention des infections au C. difficile en milieu hospitalier et des diarrhées associées à la prise d’antibiotiques. Frais ou en capsule, c’est le seul produit reconnu par Santé Canada en prévention primaire », explique M. Claude Chevalier, président de l’entreprise. Les souches uniques et exclusives de Bio-K+ sont protégées par brevet et homologuées à l’Institut Pasteur en France et l’Institut Armand-Frappier au Québec. C’est aujourd’hui le probiotique le plus recommandé par les médecins québécois et nord-américains. Largement distribués au Canada et aux États-Unis, les produits de la marque seront bientôt disponibles en Europe et en Amérique du Sud. « Nous bénéficions dans le Grand Montréal d’un environnement industriel très favorable, de programmes incitatifs, de crédits à la recherche, d’un accès à de nombreux talents, et même d’une situation géographique stratégique entre les plus grands marchés mondiaux. Si nous prenons soin d’accompagner nos entreprises au-delà de la phase de mise en marché pour leur permettre d’atteindre rapidement une dimension internationale, nous conserverons ici une grappe des sciences de la vie de tout premier plan », croit M. Chevalier. CLAUDE CHEVALIER Président Bio-K Plus International 76 CRÉDIT D’IMPÔT REMBOURSABLE POUR UN PROJET DE RECHERCHE PRÉCOMPÉTITIVE EN PARTENARIAT PRIVÉ Cette mesure fiscale permanente, offerte par le gouvernement du Québec depuis 2006, vise à favoriser le regroupement d’entreprises qui traitent à distance afin qu’elles réalisent, en partenariat, des projets de R-D d’une plus grande envergure qui n’auraient probablement pas été réalisés par chacun des partenaires individuellement. CONGÉ FISCAL POUR LES CHERCHEURS ET EXPERTS ÉTRANGERS Mis sur pied pour les chercheurs étrangers en 1987 par le gouvernement du Québec Disponible pour les experts étrangers depuis 1999 Exempté d’impôt sur le revenu imposable au Québec pour une période maximale de cinq ans : 100 % du salaire pour les deux premières années Prend la forme d’un crédit d’impôt remboursable de 35 % sur les dépenses de R-D admissibles (dépenses courantes et dépenses en capital) effectuées au Québec et attestées par le Ministère des Finances et de l’Économie du Québec. 75 % pour la troisième année 50 % pour la quatrième année 25 % pour la cinquième année Dépenses courantes admissibles : :SaaOZOW`Sa :Sa[Ob{`WOcfQ]\a][[{aSbb`O\aT]`[{a :Sa^OWS[S\baTOWbauRSaa]cab`OWbO\baSbbWS`a :SaT`OWaRSZ]QObW]\RSZ]QOcf :SaW\abOZZObW]\a]cZS[Ob{`WSZ :SaT`OWaU{\{`Ocf Dépenses en capital admissibles : :S[]PWZWS` :¸{_cW^S[S\bRSPc`SOc /cb`SaPWS\aO[]`bWaaOPZSa PROGRAMME DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DES BIOTECHNOLOGIES (CDB) DE LAVAL Depuis le 31 mars 2004, ce programme de crédits d’impôt remboursables du gouvernement du Québec est offert aux sociétés nationales ou étrangères, locataires du CDBL, qui y réalisent des activités déterminées dans le domaine des biotechnologies et des sciences de la vie. Il vise à favoriser le regroupement de sociétés du secteur des sciences de la vie au sein d’un immeuble adapté à leurs besoins. DÉFINITION DES CRÉDITS D’IMPÔT POUR LE PROGRAMME DU CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DES BIOTECHNOLOGIES (CBD), 2012 Objet du crédit Forme Durée Salaire versé à un employé admissible 30 % du salaire admissible (Jusqu’à concurrence de 11 250 $ par employé) Peut aller jusqu’à 10 ans (Jusqu’au 31 décembre 2013) Bien admissible 30 % du coût d’acquisition ou des frais de location 3 ans (acquisition) 5 ans (Location) Installations spécialisées 30 % des frais de location admissibles 5 ans TABLEAU 18 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES Incitatifs financiers > ENVELOPPE DE 125 M$ POUR LES PARTENARIATS DE RECHERCHE PRIVÉ-PUBLIC DANS LE SECTEUR BIOPHARMACEUTIQUE Afin de s’assurer que le Québec demeure un lieu privilégié pour investir dans le domaine des sciences de la vie, le gouvernement du Québec a prévu dans son budget 2013-2014 une enveloppe d’appariement de 125 M$ sur cinq ans pour encourager les partenariats de recherche. Cette enveloppe permettra de soutenir des projets d’envergure, réalisés en partenariat entre des sociétés pharmaceutiques et des organismes de recherche publics, notamment des centres universitaires et hospitaliers spécialisés, évoluant dans des secteurs stratégiques pour le Québec. Les détails de cette mesure seront dévoilés prochainement. PROGRAMME ESSOR Ce nouveau programme d’appui au développement de projets d’investissement stratégique a été créé en 2012 et est financé par le Fond de développement économique du Québec et administré par Investissement Québec et le Ministère des Finances et de l’Économie du Québec. Cette aide financière, offerte sur une période maximale de 10 ans, ne peut excéder 50 % des coûts totaux du projet. Il s’adresse notamment aux entreprises à but lucratif, aux coopératives et aux entreprises d’économie sociale des secteurs suivants : secteur manufacturier édition de logiciels centres de recherche privés services environnementaux tourisme (sous réserve de certaines restrictions) Le financement prend la forme d’une contribution remboursable d’Investissement Québec, d’une garantie de remboursement de la perte nette subie par l’institution financière qui lui a accordé un prêt, une marge de crédit ou une lettre de crédit. Si toute autre forme de financement est impossible, l’entreprise peut recevoir une contribution non remboursable. Projets admissibles Les projets d’immobilisations dont les dépenses admissibles sont de 250 000 $ et plus, tels que : les projets d’investissement visant la création d’une nouvelle entreprise ou l’expansion (y compris la modernisation) d’une entreprise existante les projets d’implantation d’un procédé pour offrir un service ou d’une unité de production industrielle d’une technologie verte développée au Québec dont la performance a été démontrée les projets de construction, d’adaptation, d’agrandissement ou d’acquisition d’un bâtiment afin de créer de nouveaux espaces de R-D pour les entreprises actives en recherche qui n’ont pas d’infrastructure de recherche et celles qui réalisent des activités de recherche au Québec à l’intérieur d’infrastructures dont elles sont propriétaires les projets qui n’entraînent pas de dépenses d’immobilisations, dont l’accroissement de la masse salariale versée, cumulée au cours des trois premières années suivant la date de début du projet, est de 2 M$ et plus 77 78 AIDE FINANCIÈRE POUR LA CRÉATION D’EMPLOIS ET LA FORMATION PROGRAMME D’AIDE À LA RECHERCHE INDUSTRIELLE (PARI) DU CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES CANADA (CNRC) Assistance technique et financière du gouvernement du Québec, adoptée en 1998 pour répondre aux besoins en main-d’œuvre des entreprises. Le PARI fournit du soutien financier aux PME désirant mettre au point des technologies leur donnant un avantage concurrentiel. Il partage le risque et le financement avec les entreprises pour des projets de R-D si l’évaluation de l’entreprise et du projet satisfait aux exigences du programme. La contribution peut prendre une des formes suivantes : Un maximum de 25 % des coûts admissibles pour la mise en œuvre d’un plan de formation Un maximum de 50 % des coûts engendrés par l’implantation d’un service de gestion des ressources humaines Un fonds spécial existe aussi pour les « projets économiques d’envergure » créateurs d’emplois. Pour être admissible et bénéficier des contributions présentées précédemment, l’entreprise doit notamment : Programme offert depuis plus de 60 ans par le gouvernement du Canada et dédié spécifiquement aux PME (500 employés ou moins) Aide technologique pour tous les stades reliés au processus d’innovation afin d’accroître une activité ou un produit et de l’exploiter commercialement Les solutions proposées touchent plus de 10 000 PME par année et comprennent : Conseils techniques et commerciaux spécialisés Présenter un projet avec des répercussions importantes sur l’emploi dans sa région d’implantation Aide financière Présenter un projet qui fait suite à l’annonce d’un investissement significatif Réseaux de contacts nationaux et internationaux Créer 50 nouveaux emplois à temps plein d’une durée d’au moins 24 mois Accès à l’information commerciale Ce programme cultive aussi des partenariats avec plus de 100 organisations membres et plus de 1 000 fournisseurs privés, constituant autant d’entités capables de proposer de précieux conseils aux PME Le budget 2012 du gouvernement du Canada a affecté 110 M$ additionnels par année afin de doubler l’aide allouée aux entreprises dans le cadre de ce programme. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal/Section 7 ENVIRONNEMENT D’AFFAIRES PROGRAMME DE GARANTIES D’EXPORTATIONS Ce programme d’Exportation et développement Canada (EDC) permet aux entreprises admissibles d’offrir aux institutions financières une garantie supplémentaire sur les prêts consentis et d’ainsi obtenir plus facilement un financement pour percer de nouveaux marchés, accroître la production, exécuter une nouvelle commande ou encore soutenir des investissements à l’étranger. EDC offre aux banques des garanties pour des prêts qui permettront, entre autres : de financer des travaux en cours et des stocks dans le cadre de contrats d’exportation PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU QUÉBEC (PDEQ) Ce programme du gouvernement du Canada entré en vigueur en 2005, est orchestré par l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec. Il vise ultimement à favoriser le développement des entreprises admissibles au Québec en contribuant directement au soutien à l’entrepreneuriat et à la performance des entreprises. L’Agence peut aider à : Créer ou démarrer une entreprise Planifier la relève de l’entreprise Améliorer la productivité d’atteindre un fonds de roulement adéquat de financer l’achat d’équipement Voici la couverture maximale offerte : 75 % des montants garantis supérieurs à 500 000 $ et jusqu’à concurrence de 10 M$ 90 % des montants garantis jusqu’à concurrence de 500 000 $ Jusqu’à 100 % des prêts lorsque des entreprises au Canada font des investissements directs à l’étranger ou souhaitent établir une marge de crédit opérationnelle pour leur filiale à l’étranger Innover, adopter une technologie ou assurer un transfert technologique Commercialiser ou exporter Structurer un réseau Selon le type de projet, l’Agence peut accorder une contribution remboursable, une contribution non remboursable ou une subvention. 79 L’ÉPINEUSE par CYRENA RILEY, RICHARD CLOUTIER Université du Québec à Rimouski (UQAR) Finaliste 2011, La preuve par l’image de l’Acfas Cette jeune raie épineuse fait partie des poissons cartilagineux (Chondrichtyens), tout comme les requins et les chimères. Le cartilage d’Amblyraja radiata (en bleu) est tapissé par de fines plaques minéralisées (en rouge). Ces petites tuiles de calcification, appelées tessères, représentent un type de minéralisation unique dans le monde animal. Ce phénomène indique que l’ossification n’a pas été le seul mécanisme utilisé dans l’évolution. Annexes 82 Annexe A Précisions méthodologiques 01. Portrait de l’industrie PIB > Définition statistique Les codes du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) définissant l’industrie des SVTS sont : 3254-Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments 3391-Fabrication de fournitures et de matériel médicaux 4145-Grossistes-distributeurs de produits pharmaceutiques, d’articles de toilette, de cosmétiques et d’autres produits 5417-Services de recherche et de développement scientifique 6215-Laboratoires médicaux et d’analyses diagnostiques Le PIB du Québec en SVTS en 2011 a été calculé à partir des données disponibles pour deux des cinq secteurs définissant le secteur des SVTS sur le plan statistique : code 3254, Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments et code 3391, Fabrication de fournitures et de matériel médicaux. Ce chiffre sous-estime donc la valeur réelle du PIB du Québec en SVTS. Le PIB du Grand Montréal en SVTS a ensuite été estimé à partir du ratio « emploi en SVTS dans le Grand Montréal/emploi en SVTS du Québec », dont la valeur est de 65 % (L’emploi pour le Grand Montréal et le Québec a été calculé à partir des données sur l’emploi pour les cinq codes SCIAN présentés précédemment). Ce ratio a été finalement appliqué au PIB du Québec en SVTS. Emploi total > L’emploi en SVTS du Grand Montréal a été calculé à partir des données sur l’emploi pour les cinq codes SCIAN présentés précédemment (emplois privés – source : Statistique Canada, Enquête sur la population active - EPA) et des données sur l’emploi dans les centres de recherche publics et parapublics situés dans la métropole (Source : Expertise Recherche Québec). Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal ANNEXES Concentration de l’emploi en SVTS > Investissements récents > La concentration de travailleurs en SVTS d’une région correspond au ratio de l’emploi en SVTS sur l’emploi total. Les données sur l’emploi pour les cinq codes SCIAN présentés précédemment provenant de l’Enquête dur la rémunération et les heures de travail (EERH) de Statistique Canada et du Bureau of Labor Statistics (BLS) ont été utilisées pour calculer les différents ratios des plus grandes métropoles nordaméricaines. L’EERH a été préférée à l’EPA puisque l’EERH exclue les travailleurs autonomes, ce que fait également le BLS (Quaterly Census of Employment and Wages – QCEW). Cette méthodologie est utilisée uniquement pour comparer différentes juridictions sur une même base. Les données sur la valeur des investissements et sur l’emploi présentées au Tableau 2 proviennent d’annonces publiques compilées par Montréal International. Certaines données ont été arrondies. Filiales de sociétés étrangères > Les données sur l’emploi des filiales de sociétés étrangères au Tableau 3 ont été vérifiées par Montréal International auprès des entreprises, en personne, au téléphone ou par courriel. 02. Leaders de l’industrie Exportations > Les exportations du Québec en SVTS ont été calculées à partir des données disponibles pour deux des cinq secteurs définissant le secteur des SVTS sur le plan statistique : code 3254, Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments et code 3391, Fabrication de fournitures et de matériel médicaux. Ce chiffre sous-estime donc la valeur réelle des exportations du Québec en SVTS. Les exportations du Grand Montréal en SVTS ont ensuite été estimées à partir du ratio « emploi en SVTS dans le Grand Montréal/emploi en SVTS du Québec », dont la valeur est de 65 % (L’emploi pour le Grand Montréal et le Québec a été calculé à partir des données sur l’emploi pour les cinq codes SCIAN présentés précédemment). Ce dernier a été finalement appliqué au chiffre d’exportations du Québec en SVTS. Les données sur l’emploi pour chacune des entreprises présentées aux tableaux 4 à 7 proviennent des bases de données d’icriq.com, de Montréal International et de Montréal InVivo. Certaines données ont été vérifiées par Montréal International auprès des entreprises, en personne, au téléphone ou par courriel. La description des activités des entreprises provient de leurs sites Internet respectifs. 03. Main-d’œuvre et formation Diplômes universitaires > Les données présentées au Tableau 8 proviennent du MELS. Des ratios ont été utilisés pour estimer les diplômes universitaires des établissements se retrouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal : 70 % pour l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), 55 % pour la TÉLUQ (Télé-université), 50 % pour l’École nationale d’administration publique (ENAP) et 10 % pour l’Université de Sherbrooke. 83 84 Fonds consacrés à la recherche par les établissements universitaires > Les fonds consacrés à la recherche universitaire par chacune des métropoles canadiennes, au Graphique 1, ont été calculés à partir des données disponibles pour les 50 établissements universitaires gérant les fonds de recherche les plus importants au Canada selon RE$EARCH Infosource. Les universités composant le top 50 varient avec les années. Pour le Grand Montréal, les ratios suivants ont été utilisés par Montréal International pour estimer les fonds consacrés à la recherche universitaire par les établissements se retrouvant partiellement dans la région métropolitaine de Montréal de 2005 à 2010 : 60 % pour l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), 50 % pour l’École nationale d’administration publique (ENAP) et 50 % pour la TÉLUQ (Télé-université). Un ratio pour l’Université de Sherbrooke n’a pu être estimé. Les données présentées au Graphique 1 sous-estiment donc la valeur réelle des fonds consacrés à la recherche universitaire dans le Grand Montréal. Subventions et bourses octroyées par les IRSC et le CRSNG > 05. Organismes de recherche et autres regroupements stratégiques en innovation dans le secteur des SVTS Organismes de recherche en SVTS > Les organismes de recherche présentés au Tableau 11 proviennent d’Expertise Recherche Québec. Les informations sur les axes de recherche de chacun des centres sont issues de leurs sites Internet respectifs. Autres regroupements stratégiques en innovation dans le secteur des SVTS > La liste des organismes présentés aux tableaux 12 à 14 proviennent du site Internet de Montréal InVivo. La description des activités de chacun des organismes est tirée de leurs sites Internet respectifs. 06. Coûts d’exploitation Coûts totaux d’exploitation > Les données par métropole canadienne présentées aux graphiques 2 et 3 ont été calculées à partir des données par établissement universitaire provenant des bases de données des IRSC et du CRSNG. Les données présentées au Graphique 5 sont tirées de l’étude « Choix concurrentiels » publiée par KPMG en 2012. Cette dernière compare la compétitivité de 26 éléments de coûts significatifs, particulièrement sensibles à l’emplacement géographique et au secteur d’activité. Quatre sous-secteurs ont été considérés pour calculer la moyenne pour les SVTS : appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, pharmaceutique et R-D biomédicale. Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal ANNEXES Coût de la main-d’œuvre > L’étude « Choix concurrentiels » de KPMG en 2012 propose des scénarios de coûts pour quatre sous-secteurs d’activité des SVTS : appareils médicaux, gestion d’essais cliniques, pharmaceutique et R-D biomédicale. Chacun de ces scénarios comptent respectivement 124, 66, 50 et 100 travailleurs. Afin d’obtenir le coût moyen de la main-d’œuvre par employé en SVTS par métropole à la page 64, le coût moyen de la maind’œuvre pour les quatre scénarios a été divisé par le nombre moyen de travailleurs. Outre le salaire de base, voici la définition que donne KPMG des principales catégories composant le coût total de la main-d’œuvre : Charges sociales obligatoires : régimes publics de retraite et d’assurance maladie, assurance chômage et compensation des travailleurs Autres avantages sociaux : jours fériés et vacances payés, régimes privés d’assurance maladie et autres bénéfices discrétionnaires Tarifs moyens de l’énergie électrique > Les données présentées au Graphique 6 proviennent de deux sources, un sondage auquel ont répondu seize entreprises et, des estimations de factures effectuées par Hydro-Québec et validées, dans la majorité des cas, par les entreprises concernées. 07. Environnement d’affaires Indice de fardeau fiscal global > Les données présentées au Graphique 8 sont issues de l’étude « Choix concurrentiels, Rapport spécial : Pleins feux sur la fiscalité, Édition 2012 » publiée par KPMG. Pour évaluer le fardeau fiscal supporté par les entreprises selon le secteur d’activité et la localisation, KPMG a recours à l’indice de fardeau fiscal global. C’est le total d’impôts payés par une entreprise dans un pays ou une région métropolitaine spécifique et un secteur d’activité spécifique sur le total d’impôts payés par une entreprise semblable aux États-Unis. L’indice total d’imposition de référence est celui des États-Unis et est égal à 100. L’impôt total est la somme de trois composantes, soit l’impôt sur le revenu des sociétés, les autres impôts des sociétés et les taxes salariales. L’impôt sur le revenu des sociétés est déterminé en fonction du secteur et de la localisation de l’entreprise. Les autres impôts corporatifs comprennent l’impôt sur le capital, les taxes de ventes les impôts fonciers et diverses taxes professionnelles. Les taxes salariales incluent les coûts des régimes prescrits par la loi et les autres taxes liées aux salaires. Ces deux dernières catégories varient également en fonction du secteur d’activité et de la localisation de l’entreprise. KPMG utilise l’indice de fardeau fiscal global pour comparer le fardeau fiscal des entreprises dans 14 pays et 113 villes, pour une moyenne de 19 secteurs d’activités et de manière désagrégée pour les secteurs de la R-D, des services aux entreprises, manufacturier et numérique. Le secteur de la R-D correspond à une moyenne des trois sous-secteurs d’activité suivants : gestion d’essais cliniques, mise à l’essai de systèmes électroniques et R-D biomédicale. 85 86 Annexe B Sources COMPILATIONS : MONTRÉAL INTERNATIONAL Graphique Source Page 1 RE$EARCH Infosource, Canada’s Top 50 Research Universities 2011 37 2 IRSC, 2012 37 3 CRSNG, 2012 37 4 Thomson Reuters, 2012 42 5 KPMG, « Choix Concurrentiels, Guide de KPMG sur les coûts liés au choix d’un pays où exercer ses activités, Édition 2012 » 62 6 Hydro-Québec, « Comparaison des prix de l’électricité dans les grandes villes nordaméricaines, Tarifs en vigueur le 1er avril 2012 » 66 7 Cushman & Wakefield, Office Space Across the World 2012 66 8 KPMG, « Choix concurrentiels, Rapport spécial : Pleins feux sur la fiscalité, Édition 2012 » 73 Profil de l’industrie des SVTS du Grand Montréal ANNEXES COMPILATIONS : MONTRÉAL INTERNATIONAL Tableau Source Page 1 RE$EARCH Infosource, Canada’s Top 100 Corporate R&D Spenders 2011 11 2 fDi Markets, 2012; Montréal International, 2012 12 3 Montréal International, 2012 15 4, 5, 6, 7 icriq.com, 2012; Montréal International, 2012; Montréal InVivo, 2012 20, 23, 25, 27 8 Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS), SPRS, DSID, Portail informationnel, système GDEU, données au 2011-05-03 35 9 Thomson Reuters, 2012 43 10 Gilles Duruflé, 2012; Ministère des Finances et de l’Économie du Québec, 2012; Réseau Capital, 2012 45 11 Expertise Recherche Québec, 2012; sites Internet des entreprises 51, 52 Montréal InVivo, 2012; sites Internet des entreprises 54, 55 12, 13, 14 15 Economic Research Institute, 2012 64 16 BDO Canada, 2012 65 17 Deloitte, Tax Incentive Program in Québec –IT, January 2011; Québec eBusiness Development Tax Credit, March 2011 74 18 Investissement Québec, 2012 76 87 88 À propos de MONTRÉAL INVIVO www.montreal-invivo.com L’objectif de Montréal InVivo L’objectif poursuivi par Montréal InVivo est de favoriser le développement économique de la grappe des SVTS afin que le Grand Montréal et le Québec soient reconnus parmi les régions les plus performantes et compétitives en Amérique du Nord dans le développement et la commercialisation de produits et services provenant de ses secteurs stratégiques et parmi les cinq premiers pôles mondiaux en santé et sciences de la vie. Grâce à l’apport de ses membres, partenaires, bailleurs de fonds et employés, Montréal InVivo contribuera ainsi de façon soutenue à la création de richesse et à la mise en place d’un écosystème métropolitain performant. L’atteinte de cet objectif doit se faire par la réalisation d’initiatives : Mission Montréal InVivo est un organisme de développement économique qui vise à créer un environnement d’affaires propice à l’innovation et au développement des entreprises et organisations actives de la grappe des SVTS. pertinentes par rapport aux principaux besoins de la grappe des SVTS Montréal InVivo assume un leadership dans la mobilisation de tous les acteurs de la grappe autour d’objectifs communs pour assurer la compétitivité et la croissance des SVTS dans le Grand Montréal et au Québec. gagnantes pour la société québécoise, que ce soit sur le plan économique, scientifique ou social Montréal InVivo constitue un levier stratégique qui, grâce à la concertation entre tous les acteurs, initie et coordonne des actions structurantes pour saisir collectivement les occasions de développement de la grappe. porteuses pour la croissance et la performance des organisations actives dans la grappe de SVTS Axes stratégiques d’intervention Appuyer plus fortement les domaines de recherche les plus porteurs Accélérer le passage de la recherche à la commercialisation et le soutien à l’entrepreneuriat Accroître les collaborations entre les partenaires et les liens avec les décideurs Accroître la notoriété et les échanges nationaux ou internationaux de la grappe Assurer la présence d’une chaîne performante de financement Miser sur un bassin de main d’œuvre qualifié, créatif et flexible 380, rue Saint-Antoine Ouest, Bureau 8000 Montréal (Québec) H2Y 3X7 Tél.: (514) 987-9380 [email protected] À propos de MONTRÉAL INTERNATIONAL www.montrealinternational.com 89 Mandats Attraction, rétention et expansion d’investissements directs étrangers Attraction, rétention et expansion d’organisations internationales Attraction, accueil et rétention de travailleurs étrangers qualifiés Promotion et renforcement de l’attractivité économique et du rayonnement international du Grand Montréal Offre de services Guichet unique, MI offre un ensemble de services personnalisés, gratuits et confidentiels. L’organisation s’appuie sur l’expertise d’une cinquantaine de professionnels, véritables spécialistes dans leur domaine. Mission Créé en 1996, Montréal International (MI) est un organisme à but non-lucratif issu d’un partenariat privé-public. Sa mission est de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d’accroître son rayonnement international. MI est financé par quelque 130 membres des secteurs privé et institutionnel, les gouvernements du Québec et du Canada, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), ainsi que la Ville de Montréal. Soutien stratégique Expertise sectorielle Issu d’un partenariat privé-public, MI est en mesure d’aider efficacement les entreprises étrangères à réaliser leurs projets d’implantation, d’expansion ou d’alliance stratégique. MI offre de précieux conseils pour les aider à capitaliser sur les occasions d’affaires propices à leur développement. En plus de coordonner l’ensemble des services liés à l’avancement de projets porteurs, MI offre aux entreprises étrangères qui souhaitent investir dans la région des renseignements et des conseils spécifiques touchant leur secteur d’activité. Connaissance des programmes financiers et fiscaux Les entreprises qui souhaitent s’établir dans le Grand Montréal peuvent tirer profit de plusieurs programmes gouvernementaux. De par son expertise et son solide réseau de contacts, MI est en mesure d’orienter les investisseurs étrangers vers les incitatifs et les sources de financement appropriés pour leurs projets. capitaliser sur les occasions d’affaires propices à leur développement. 380, rue Saint-Antoine Ouest, Bureau 8000 Montréal (Québec) H2Y 3X7 Tél.: (514) 987-8191 [email protected] Mobilité internationale MI accompagne les entreprises et les institutions qui souhaitent s’adjoindre de travailleurs stratégiques étrangers, notamment en facilitant le processus d’obtention des documents requis et en favorisant l’intégration des travailleurs et de leur famille dans le Grand Montréal. Données pour la sélection de site MI compile une panoplie de données comparatives clés sur l’environnement d’affaires du Grand Montréal (maind’œuvre, coûts, fiscalité, innovation, qualité de vie, etc.) Relations gouvernementales MI jouit de relations solides avec de nombreux partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux, avec les réseaux d’affaires et financiers, ainsi qu’avec les établissements universitaires et les centres de formation et de recherche. « PROFIL DE L’INDUSTRIE DES SCIENCES DE LA VIE ET DES TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ DU GRAND MONTRÉAL » est une production conjointe de Montréal InVivo et de Montréal International DESIGN GRAPHIQUE Kévin Carignan Studio Créatif Be Roseline Gougeon Poisson Rose Design PHOTOS Luce Tremblay-Gaudette © lucetg.com Les photos présentées en début de chapitres proviennent des éditions 2010 à 2012 du concours « La preuve par l’image » organisé par l’Association francophone pour le savoir (Acfas) en partenariat avec Radio-Canada et le Festival Eurêka! L’Acfas est un organisme à but non lucratif contribuant à l’avancement des sciences au Québec et dans la Francophonie canadienne (www.acfas.ca). TEXTES DES ENTREVUES Frédéric Simonnot Perception communications TRADUCTION Textes : Charles S. Bourgeois Vidéos : Mélanie Caillierez VIDÉOS Introduction : Étienne Matuszewski Matiano Multimedia Captation vidéo et montage (entrevues) : Luc Laflamme Ognian Gueorguiev Charlaine Ricard Productions Aura Inc. www.montreal-invivo.com www.montrealinternational.com Document disponible uniquement en version électronique English version available