17/06/2016 - Orchestre National du Capitole

Transcription

17/06/2016 - Orchestre National du Capitole
Saison 2015-2016
VENDREDI - 20H
17 juin
DIRECTION
Bruno Mantovani
violon
Conception www.vifdesign.fr/ photos © Marco Borggreve /licences n°1-1078579, n°2-1078643, n°3-1078644
Renaud Capuçon
hautbois
Olivier Stankiewicz
schOenberg
mantovani
berio
schubert
schoenberg Cinq pièces pour orchestre /
mantovani Jeux d’eau pour violon et orchestre /
berio Chemin IV pour hautbois et cordes /
schubert Symphonie n° 5 en si bémol majeur /
halle aux grains 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr
RENAUD CAPUÇON
ENCHANTE LE XXe SIÈCLE
Trois maîtres du XXe et du XXIe siècle dialoguent : maillon
essentiel dans l’évolution de l’orchestre, les Cinq Pièces pour
orchestre d’Arnold Schoenberg marquèrent durablement la génération
de Darmstadt qui émergea aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.
Au sein de celle-ci se distingue la figure de l’Italien Luciano Berio, dont
l’influence est manifeste sur l’œuvre du méditerranéen Bruno
Mantovani, né cent ans après Schoenberg.
ARNOLD SCHoENBERG (1874-1951)
Cinq pièces pour orchestre, op. 16
Vorgefühle (Pressentiments) - Molto allegro
Vergangenes (Le Passé) - Andante
Farben / Sommermorgen an einem See (Couleurs/Matin d’été sur le lac) - Moderato
Peripetie (Péripétie) - Molto allegro
Das obligate Rezitativ (Récitatif obligé) - Allegretto
durée de l’œuvre : 18 min
BRUNO MANTOVANI (NÉ EN 1974)
Jeux d’eau pour violon et orchestre
durée de l’œuvre : 23 min
LUCIANO BERIO (1925-2003)
Chemins IV pour hautbois et cordes
durée de l’œuvre : 10 min
FRANZ SCHUBERT (1797-1828)
Symphonie n°5 en si bémol majeur, D.485
Allegro
Andante con moto
Menuetto
Allegro vivace
ARNOLD SCHOENBERG (1874-1951)
Cinq Pièces pour orchestre op. 16
En 1909, Arnold Schoenberg
livre les Trois Pièces pour piano,
Erwartung et les Cinq Pièces pour
orchestre, remettant ainsi en cause
les grammaires établies dans
l’ensemble des domaines musicaux :
instrumental, vocal, symphonique.
Le compositeur autrichien décrit
alors sa pièce orchestrale comme
une « œuvre qui n’a rien de
symphonique, bien au contraire :
pas d’architecture, pas de structure,
simplement une succession chatoyante
et ininterrompue de couleurs, de
rythmes et d’atmosphères. » De fait,
dans les Cinq Pièces pour orchestre,
l’ensemble des paramètres musicaux
est réévalué : abandon de la syntaxe
tonale, recomposition de la notion
de thème, redistribution des rôles à
l’intérieur de l’orchestre.
Ces révolutions en musique sont
particulièrement éclatantes dans
Farben, pièce centrale du cycle.
Le compositeur fait circuler un
même accord formé de cinq sons
d’un pupitre à l’autre, donnant au
timbre orchestral la première place.
Le système subtil des relais, la
douceur des nuances, les mutations
instrumentales progressives,
presqu’imperceptibles, donnent
le sentiment d’une musique irisée,
en constante évolution, dépouillée
des repères formels et rythmiques
traditionnels. Cette technique de
« Klangfarbenmelodie » (« Mélodie
de timbre et de couleurs ») modifie
radicalement la conception même
de l’orchestre, traité moins comme
un ensemble hiérarchisé qu’à la
manière d’une palette picturale.
BRUNO MANTOVANI (NÉ EN 1974)
Jeux d’eau pour violon et orchestre
Forgé par la musique française,
Bruno Mantovani se souvient
évidemment de la transparence
des textures orchestrales chère à
Maurice Ravel, un autre musicien de
l’eau. Si, chez Ravel, l’évocation de
l’eau passait par le piano (Jeux d’eau,
1901), le violon s’avère l’interprète
propre à évoquer l’élément liquide
dans l’œuvre de Mantovani : « Ma
démarche est plutôt scientifique et
naturaliste. De ce point de vue, je
pense que le violon est plus proche de
la réalité de l’eau que ne l’est le piano :
l’eau se heurte au milieu naturel
comme l’archet à la corde. »
durée de l’œuvre : 28 min
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C’est alors à une autre pièce de
Ravel que l’on pense en écoutant
les marines mantovaniennes :
Une Barque sur l’océan. À l’instar
de son aîné, l’eau invoquée par
Mantovani n’est pas seulement
ondoiement docile et miroitant.
Elle se révèle faite de heurts
orchestraux, d’une mise en tension
entre l’orchestre et le soliste, de
rythmes non exempts de brutalité.
Le violon, instrument de la ligne
mélodique, se trouve alors amplifié,
démultiplié par l’orchestre, nouvelle
barque traversée par les houles
instrumentales.
LUCIANO BERIO (1925-2003)
Chemins IV pour hautbois et cordes
Formé par le musicien florentin Luigi
Dallapiccola, fervent admirateur
d’Arnold Schoenberg, Luciano
Berio contribua lui aussi à remettre
en cause les postulats musicaux du
siècle passé. Le cycle des Sequenze,
ensemble de pièces solistes,
réévalue la virtuosité traditionnelle :
« Composer pour un virtuose digne de
ce nom n’est aujourd’hui valable que
pour consacrer un accord particulier
entre le compositeur et l’interprète et
aussi comme témoignage d’un rapport
humain », note le musicien.
Composée en 1969 à l’intention du
hautboïste – et compositeur – suisse
Heinz Holliger, la Sequenza VII pour
hautbois trouva six ans plus tard un
développement dans Chemins IV
pour hautbois et onze cordes. Berio
amplifie et recompose le matériau
de la pièce soliste à l’intention d’un
ensemble d’interprètes. « Pourquoi
cette insistance à vouloir élaborer
et transformer le même matériau
musical ? Peut-être est-ce un tribut à
la croyance que rien en soi n’est jamais
fini. Même l’œuvre accomplie est un
rituel et un commentaire de quelque
chose qui est venu avant, de quelque
chose qui viendra après, comme
une question qui ne provoque pas
seulement une réponse mais encore un
commentaire d’une autre question et
d’une autre réponse. Dans Chemin IV
les surfaces et les développements
harmoniques en transformation
continue sont perpétuellement
mis en perspective par la présence
permanente d’un son – le si toujours
présent – qui fonctionne comme un
« point de repère », comme un pivot,
même quand le paysage sonore des
transformations et des densités semble
l’absorber et le détruire. »
(Luciano Berio).
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FRANZ SCHUBERT (1797-1828), Symphonie n° 5
Le 13 juin 1816, Franz Schubert, alors
âgé de 19 ans, note dans son journal :
« Ô Mozart, immortel Mozart, combien
de bienfaisants pressentiments
d’une vie lumineuse et meilleure
tu as imprimés dans nos âmes ! »
Cette dévotion envers le maître de
Salzbourg trouve une expression
musicale dans la Symphonie n° 5 qui
clôt le cycle des œuvres de jeunesse.
La symphonie, composée pour un
effectif orchestral relativement
réduit (une flûte, bois par deux, deux
cors, pas de trompette), retrouve
la grâce spirituelle et l’esprit du
classicisme viennois. La sérénité qui
s’en dégage, les inflexions souriantes
de ses thèmes, l’élégance de son
orchestration apparaissent comme
un véritable hommage du jeune
musicien à ses deux maîtres esmusique : Mozart et Haydn.
Schubert exploite une organisation
classique, soit deux mouvements
extrêmes allegro de forme sonate
encadrant un mouvement lent et
un menuet. Le premier mouvement
s’ouvre sous le signe de la grâce.
Lancé par les flûtes immédiatement
rejointes par les violons, le thème
liminaire commence sur la pointe
des pieds. L’entrée progressive de
l’orchestre accentue le frémissement
initial et convoque l’esprit de la
danse.
À la gaîté succède la douceur :
amorcé par les cordes, prolongé
par les bois, le deuxième thème
passe dans les tonalités mineures.
La suite de mouvement fait alterner
ces deux éthos. D’abord travaillé
lors du développement, le premier
thème est ensuite redonné dans sa
tonalité initiale de si bémol majeur
dans la réexposition. Une conclusion
enjouée clôt le mouvement.
Dans l’équilibre d’une symphonie,
il est d’usage que le mouvement
lent apporte une détente bienvenue
après la complexité formelle du
premier mouvement. En faisant
succéder à l’insouciance initiale,
une page d’abord caractérisée
par son intériorité, Schubert en
contourne l’usage : la longueur du
mouvement est une invitation à une
rêverie non exempte de mélancolie.
L’ensemble voit deux parties se
succéder et la première revenir.
Cette organisation tripartite est
ici redoublée selon le schéma
suivant : ABABA. L’organisation très
classique du premier thème exposé
aux cordes colorées par les bois est
contrebalancée par le second : ses
accents brutaux, ses modulations
mineures, son rythme obsédant
font surgir des spectres douloureux,
sitôt effacés par le retour apaisé du
premier thème.
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Comme Beethoven, son illustre
aîné, Schubert pousse à ses extrêmes
limites le genre du menuet, ultime
témoignage de la suite de danse.
Exécuté à la vitesse requise par le
musicien, le mouvement se situe à
la frontière entre un menuet et un
scherzo et illustre bien la position
intermédiaire du musicien, entre
classicisme et romantisme. Le
mouvement commence de manière
spectaculaire, en sol mineur. Lancé
fortissimo par un arpège ascendant,
il rappelle le tragique menuet de la
Symphonie en sol mineur de Mozart.
Le trio, en sol majeur, apporte une
détente bienvenue : flûte et violons y
font alterner un thème aux inflexions
champêtres. Mais cette respiration
est bien vite chassée par le retour du
tragique qui clôt avec agitation le
mouvement.
C’est dans le finale que Schubert
déploie sa science formelle : le
musicien y déroule une forme sonate
d’une orthodoxie que n’auraient
reniée ni Haydn ni Mozart. Le
premier thème allègre est d’abord
lancé par les cordes avant que lui
succède un pont vers le deuxième
thème. Schubert met à profit
cette transition pour apporter des
couleurs mineures qui contrastent
avec le second thème à l’élégance
toute classique. L’œuvre se conclut
après la réexposition sans effusion
sentimentale mais avec une sobriété
et un art consommé du théâtre
qui témoignent de la maturité
nouvellement acquise par le jeune
compositeur.
Charlotte Ginot-Slacik
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BRUNO MANTOVANI
DIRECTION
Parmi ses prochains engagements :
l’Orchestre de l’Opéra de Marseille
dans Berlioz - Schumann - Mantovani,
l’Orchestre Symphonique de la Radio
de Francfort dans un programme
Dutilleux-Berg-Labitzke-Mantovani,
l’Ensemble Intercontemporain
© Pascal Bastien
Bruno Mantovani est un des
acteurs majeurs de la scène
musicale contemporaine française
et internationale. Directeur
du Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris,
ses compositions sont jouées dans
le monde entier, Gewandhaus
Leipzig, New York Philharmonic
Orchestra, Concertgebouw
Amsterdam, Scala de Milan,
Carnegie Hall et Lincoln Centre
New York, BBC Cardiff, Chicago
Symphony, Radio de Francfort,
BBC London, Orchestre de Paris,
Orchestre de l’Opéra de Paris,
Orchestre Philharmonique de
Radio-France, Orchestre National
de France, NHK Tokyo, RAI Turin,
RSO Vienna...
avec Gruppen de Stockhausen
à la Philharmonie de Paris et
Istanbul, l’Orchestre National de
Lyon (Berlioz-Respighi-Debussy),
La Junge deutsche Philharmonie
à Cologne dans un programme
Messiaen...
Il est, en tant que chef d’orchestre,
l’invité régulier d’orchestres tels
que l’Orchestre National de France,
l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, l’Orchestre de Paris,
l’Orchestre national du Capitole de
Toulouse, la Camerata Sao Paulo,
l’Orchestre Colonne, le Simon
Bolivar, le Shanghai Philharmonic
Orchestra, Incheon - Seoul, Sainghai
symphonic Orchestra, Ensemble
Intercontemporain, Ensemble
Lemanic, dans des œuvres de Liszt,
Schumann, Wagner, Mozart, Bartók,
Debussy, Ravel, Roussel, Lalo,
Schoenberg, Weber, Ligeti, Messiaen,
Boulez, Berio, Varèse, Stockhausen,
Murail, Attahir, Mantovani, Ohana,
Jarrell, Chen - Wen, Leroux, Borowski,
Robin…
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RENAUD CAPUÇON
violon
© Paolo Roversi
Né à Chambéry en 1976, Renaud
Capuçon étudie au Conservatoire
National Supérieur de Musique de
Paris avec Gérard Poulet et Veda
Reynolds, puis avec Thomas Brandis
à Berlin et Isaac Stern. En 1998
Claudio Abbado le choisit comme
Konzertmeister du Gustav Mahler
Jugendorchester ce qui lui permet
de parfaire son éducation musicale
avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa,
Daniel Barenboim et Franz WelserMoest. En 2000 il est nommé « Rising
Star » et « Nouveau talent de l’Année »
aux Victoires de la Musique puis
« Soliste instrumental de l’année » en
2005. En 2006, Prix Georges Enesco
décerné par la Sacem.
Renaud Capuçon collabore avec les
plus grands chefs et les orchestres
les plus prestigieux du monde
comme le Philharmonique de
Berlin avec Bernard Haitink ou
David Robertson, Los Angeles
Philharmonic avec Gustavo
Dudamel et Andris Nelsons,
Orchestre de Paris avec Wolfgang
Sawallish ou Christoph Eschenbach,
Orchestre Philharmonique de Radio
France avec Myung-Whun Chung,
Chamber Orchestra of Europe avec
Semyon Bychkov, Philadelphia
Orchestra avec Charles Dutoit,
Gewandhaus Orchester avec Kurt
Masur, Staatskapelle de Dresde avec
Daniel Harding, State Academic
Symphony Orchestra of Russia de
Moscou avec Vladimir Yurowsky.
Récemment il s’est produit avec :
Chicago Symphony Orchestra
avec Bernard Haitink, Los Angeles
Philharmonic avec Daniel Harding,
Boston Symphony avec Christoph
von Dohnanyi, Philharmonia
Orchestra avec Juraj Valculha,
Seoul Philharmonic avec MyungWhun Chung, Chamber Orchestra
of Europe avec Yannick Nezet10
Seguin, WDR Cologne avec Jukka
Pekka Saraste, l’Orchestre National
de France avec Daniele Gatti… Il a
donné la Création mondiale du
Concerto pour violon de Pascal
Dusapin avec le WDR Cologne, ainsi
qu’un cycle de musique de chambre
Brahms/Fauré de 5 concerts au
Musikverein à Vienne.
Points forts de cette saison
2014/2015 : Orchestre de Paris/P.
Jarvi, Philharmonique de
Radio France/Chung, Swedish
Radio Orchestra/Harding, Oslo
Philharmonique/Saraste, Tonhalle
Zurich Orchestra/Bringuier,
Bamberg Symphony/Nott, Santa
Cecilia Orchestra Rome/Bychkov,
R A I T u r i n / Va l c u l h a , S e o u l
Philharmonic, NHK Symphony/
Denève, une résidence avec le
Vienna Symphony et Philippe
Jordan au Musikverein à Vienne et
des tournées avec le Symphonique
de Lucerne/Gaffigan, Orchestre du
Capitole de Toulouse/Sokhiev au
Japon, Oslo Philharmonic/Saraste,
Scottish Chamber Orchestra/
Ticciati et Isreal Philharmonic.
Passionné de musique de chambre,
il collabore avec Martha Argerich,
Nicholas Angelich, Yuri Bashmet
Frank Braley, Yefim Bronfman,
Gérard Caussé, Myung-Whun
Chung, Hélène Grimaud, Khatia et
Marielle Labèque, Mischa Maisky,
Truls Mork, Maria Joao Pires, Michael
Pletnev, Jean-Yves Thibaudet, dans
les plus grands festivals comme le
Gstaad, Hollywood Bowl, La Roque
d’Anthéron, Lucerne, Lugano,
Menton, Salzburg, Saint-Denis,
Rheingau Verbier… En été 2012 il
est au Festival de Salzburg sous la
direction d’Ivor Bolton, ainsi qu’au
Festival de Hollywood Bowl avec le
Los Angeles Philharmonic et Lionel
Bringuier.
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Discographie chez EMI/Virgin
Classics : avec Martha Argerich
Trios Haydn/Mendelssohn et Triple
de Beethoven, Berlioz/Saint-Saëns/
Milhaud/Ravel avec la Deutsche
Kammerphilharmonie/Daniel
Harding, L’Arbre des Songes/Dutilleux
avec le Philharmonique de Radio
France/M.-W.Chung Mendelssohn/
Schumann avec le Mahler Chamber
Orchestra/Daniel Harding, Mozart
avec le Scottish Chamber Orchestra,
Louis Langrée et Antoine Tamestit,
la musique de chambre de Schubert,
Ravel, Saint-Saëns, ainsi que
Brahms sonates, trios et quatuor de
Brahms avec Nicholas Angelich, son
frère Gautier et Gérard Caussé, les
concertos de Beethoven/Korngold
avec le Rotterdam Philharmonic et
Yannick Nézet-Seguin, l’Intégrale
des Sonates de Beethoven avec Frank
Braley et l’intégrale Fauré avec N.
Angelich, G. Capuçon, M. Dalberto,
G. Caussé et le Quatuor Ebène. Après
les concertos de Brahms et Berg avec
le Philharmonique de Vienne et
Daniel Harding, ainsi que l’Histoire
de Babar – Poulenc/Debussy/Ridout
avec Laurence Ferrari et Jérôme
Ducros, son premier Best of « Violon
Roi », un coffret de 3 CD retraçant
son parcours, vient de paraître un
récital avec Khatia Buniatishvili
(Frank – Grieg – Dvořák).
Renaud Capuçon joue le Guarneri
del Gesù « Panette » (1737) qui a
appartenu à Isaac Stern, acheté pour
lui par la Banque Suisse Italienne
(BSI).
Il est promu « Chevalier dans l’Ordre
National du Mérite » en juin 2011.
Il est le fondateur et directeur
artistique du nouveau Festival de
Pâques d’Aix-en-Provence et depuis
la rentrée 2014 professeur de violon
à la Haute Ecole de Musique de
Lausanne.
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OLIVIER STANKIEWICZ
hautbois
© Thomas Bartel
Olivier Stankiewicz, dont l’activité
musicale très étendue témoigne
déjà d’une curiosité et d’une
virtuosité remarquables, s’attache
à toujours élargir son champ
d’activités et à trouver de nouvelles
sources d’inspiration. Sa carrière
débute dès l’âge de 16 ans avec
l’Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo. Nommé en mai
2015 hautbois-solo du London
Symphony Orchestra, il occupa le
même poste à l’Orchestre National
du Capitole de Toulouse (ONCT)
de 2011 à 2015. Il crée notamment,
sous la direction de Tugan Sokhiev
et avec l’ONCT le concerto pour
hautbois Nur du jeune Benjamin
Attahir – commande de l’ONCT et
création mondiale. Il se produit
également avec l’Orchestre royal
de chambre de Wallonie, le Gunma
Symphony Orchestra et le Tokyo
Sinfonietta. Révélation classique
de l’ADAMI en 2013, il remporte le
1er prix de la 10e « International Oboe
Competition of Japan ».
En 2015, il remporte les auditions
européennes « Young Concert
Artist ». Comme chambriste, il
compte parmi ses partenaires
Thomas Dunford, Jean Rondeau et
Hervé N’Kaoua avec lesquels il se
produit dans de nombreux festivals,
dont le festival international de
Prades, les Estivales de Musique en
Medoc. Au sein du Duo Widmung,
fondé avec le pianiste Alvise
Sinivia, et dont le répertoire est
partiellement issu d’adaptations du
répertoire vocal, il joue au Toppan
Hall de Tokyo. Olivier Stankiewicz se
distingue par sa volonté de toujours
fonder sa pratique musicale sur une
compréhension approfondie des
partitions. Se formant au CNSMDP
auprès de David Walter, Jacques Tys
et Jean-Claude Jaboulay, il étudie
également la théorie musicale et la
direction d’orchestre. À l’affût du
dernier cri musical, il commande
des oeuvres, improvise, cofonde le
collectif WARN!NG
13
PROCHAIN CONCERT
samedi 25 juin
20H - HALLE AUX GRAINS
DIRECTION
piano
Thomas SØndergård
Inon Barnatan
beethoven
TCHAÏKOVSKI
En live
c’est encore
mieux !
Tous
les concerts
sont à 5 €
pour les moins
*
de 27 ans
* Dans la limite des places
et catégories disponibles
© Marco Borggreve
© Ole Kaland
BEETHOVEN Léonore III, ouverture en do majeur, op. 72B /
BEETHOVEN Concerto pour piano et orchestre n°4 en sol majeur, op.58 /
TCHAÏKOVSKI Symphonie n°2 « petite Russie » en ut mineur, op.17 /
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FORMATION ORCHESTRALE
Sharon Roffman
PREMIERS VIOLONS
Sylvie Vivies
Mary Randles
Sébastien Plancade
Aude Puccetti
Stéphane Guiocheau
Julia Raillard
Jean-Baptiste Jourdin
Frédéric Piat
Marjolaine Charles
Guillaume Devin
Isolde Ferenbach
Sandrine Martin
Florian Perret
Aleksandra Kolasinska
Marie Sauvan
SECONDS VIOLONS
Audrey Loupy
Chiu-Jan Ying
Edwige Farenc
Ji Yun Jeong
Alyson Demarle
Julie Guedon-Joly
Alain Arias
Marie Cauchefer
Laura Fougeroux
Laurent Pellegrino
Charlotte Vergnes
Johan Veron
Charlotte Gaillard
Aurélie Fauthous
ALTOS
Domingo Mujica
Juliette Gil
Lambert Chen
Isabelle Mension
Tymoteusz Sypniewski
Gilles Apparailly
Audrey Leclercq
Antoine Feytis
Jean-Charles Fraga De
Oliveira
Pauline Guenichon
Eliezer Rangel Roman
Marie-Florence Ricard
BASSONS
VIOLONCELLES
SAXOPHONE
Pierre Gil
Philippe Tribot
Elise Robineau
Christopher Waltham
Benoît Chapeaux
Thomas Dazan
Aude Dubois
Blandine Boyer-Terrieux
Nanon Fustier
Johanna Marie Gallou
Philippe Lecocq
CONTREBASSES
Damien-Loup Vergne
Pierre Hequet
Michel Renault
Victor Garcia Gonzalez
Conor Mc Carthy
Tarik Bahous
Guillaume Girma
Jean michel Hecquet
Estelle Richard
Marion Deleplancque
Mylène Poulard
Vivian Angelloz
CORS
Jacques Deleplancque
Jean Wilfrid Grongnet
Simon Bessaguet
Antoine Morisot
Marion Souchard
Harmonie Moreau
TROMPETTES
Rene-Gilles Rousselot
Fabien Versavel
Nicolas Pardo
Florian Begarie
TROMBONES
Aymeric Fournes
Juliette Tricoire
Antoine Tacquenier
Valentin Perez
FLÛTES
TUBA
Sandrine Tilly
Florence Fourcassie-Tardy
Leslie Richmond
Solène Streiff
Sylvain Picard
TIMBALES
HAUTBOIS
Thibault Buchaillet
Christophe Dewarumez
Arnaud Lassus
Aurélien Hadyniak
Louis Seguin
Jean Michel Picard
Gabrielle Zaneboni
Guillaume Deshayes
CLARINETTES
David Minetti
Laurence Perry
Jean-Paul Decamps
Emmanuelle Brunat
Coralie Ordulu
Emilien Prodhomme
PERCUSSIONS
HARPE
Fabrice Pierre
PIANO
Inessa Lecourt
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PREMIER VIOLON Solo
Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr