Dossier de presse 2009 - Saint-Josse-ten-Noode
Transcription
Dossier de presse 2009 - Saint-Josse-ten-Noode
Commune de Saint-Josse-ten-Noode Dossier de presse sommaire Saint-Josse aujourd’hui : arrêt sur image Le mot du Bourgmestre Une équipe : le collège échevinal Le Cpas : l’action sociale aujourd’hui Saint-Josse horizon 2013 / 2020 Evoquer le passé pour comprendre Les principaux dossiers Logement Emploi Enseignement Cohésion sociale Prévention Urbanisme et travaux publics Contrats de quartier Développement durable Culture Sport Affaires européennes Economie Un mot sur la communication Les finances publiques Annexes page page page page page page 3 7 10 19 21 24 page page page page page page page page page page page page page page page 27 29 30 31 32 34 41 42 42 43 43 44 47 48 49 janvier 2008 2 Saint-Josse aujourd’hui : arrêt sur image janvier 2008 3 Que dire de Saint-Josse aujourd’hui ? En quelques chiffres clés, on obtient déjà une première image : la plus forte densité de population (équivalente à celle d’une ville comme Bombay), la moyenne d’âge la plus basse de Belgique, parmi les plus hauts taux de cohabitation de nationalités différentes, l’indice le plus bas de contribution de la population aux recettes communales… des extrêmes d’entrée de jeu. Sans-papiers en grève de la faim, affaire Angelica, émeutes dans la ville, tel est le visage connu de Saint-Josse. La plus petite des communes bruxelloises réserve pourtant bien des surprises. Une entité réputée « pauvre » qui affiche un bilan financier en équilibre et même en boni pour la 7 janvier 2008 année consécutive, soit une situation relativement enviable en comparaison avec bien 4 Un village planétaire dans la ville ? Des dizaines de commerces encore épargnés par la vague uniformisante de la mondialisation confèrent à ce km² tennoodois une ambiance colorée, un visage humain. De 23.000 habitants le soir, on passe allègrement la barre des 100.000 personnes en journée. 153 nationalités, 60 langues, … mais également une mixité sociale bien plus importante qu’il n’y paraît. A Saint-Josse, se côtoient des fonctionnaires européens, des cadres supérieurs, des « bobos » et des artistes, des sans-papiers et des sans-abris, des « belgobelges » qui ne quitteraient la commune pour rien au monde, des jeunes qui s’y installent au départ de leur vie professionnelle et qui s’y enracinent lorsque leur situation financière s’améliore, des nouveaux venus du monde entier. Bénabar a habité Saint-Josse pendant quinze ans. Marc Grauwels, flûtiste de réputation internationale, s’y est installé il y a dix ans, s’y est marié récemment et parle de sa commune avec le sourire. Selon lui, il est naturel que Saint-Josse attire les artistes… “tout le monde se connaît”. La grande majorité des habitants et des usagers de la ville ne souhaitent que vivre en paix, améliorer le quotidien et accéder à une vie meilleure. janvier 2008 5 janvier 2008 6 Le mot du Bourgmestre Après 30 ans de présence politique dans une commune mais aussi une douzaine d’années au Parlement bruxellois dès le départ de sa création, on a des cartes en main pour lire le profil socio-économique d’une population, le décoder et explorer de nouvelles pistes, sans tabou. A priori, Saint-Josse a tout d’une bombe à retardement. Les chiffres bruts ont de quoi effrayer, notamment le taux de non-emploi, une population très hétérogène et globalement moins formée que la moyenne. La revue de presse est implacable : SaintJosse n’existe que trop souvent de manière négative. Pourtant, cette commune reste une « terre d’accueil », un endroit pareil à nul autre, discrètement prisé par certains, un territoire en projet, un petit bout de ville où l’esprit village fait que tout le monde se connaît. Et c’est précieux. Comment faire pour que la bombe n’explose pas ? Comment faire pour que les 23.000 habitants de Saint-Josse puissent y vivre mieux ? Il faut tenir compte de l’évolution de la population. Certes, le nombre de Belges augmente mais ce sont des « nouveaux belges ». Il faut prioritairement assurer la cohésion sociale en cultivant les différences comme une richesse. C’est plus facile à dire qu’à faire. janvier 2008 7 Il n’est écrit nulle part que c’est gagné mais bien souvent, les clichés sont cultivés à l’extérieur de Saint-Josse. Beaucoup de gens vivent à Saint-Josse et s’y sentent bien. Pour nombre d’entre eux, c’est un choix délibéré de s’y installer ou d’y rester. Les écouter permet d’affiner son jugement. Bien sûr, il y a des risques d’échec. Au sein du collège échevinal, nous apprenons à aborder cette question du « vivre ensemble » à chaque fois de manière différente. C’est en travaillant sur les dossiers, un à un, inlassablement que nous espérons éradiquer à la base les phénomènes de déviance ou de non-intégration. C’est à l’occasion de ce premier « pot presse » que nous vous convions à poser un regard neuf sur la commune. La nouvelle exposition du Botanique, « Un certain regard », est parfaitement dans le ton de cette invitation. Là, il s’agit d’art brut et d’une collaboration avec le Créham. Plus globalement pour Saint-Josse, il s’agit de s’intéresser au travail qui y est mené, aux réalisations, aux compétences, des échevins bien sûr mais aussi des agents communaux, du CPAS et de tous ceux qui directement ou parfois indirectement ont un impact positif sur ce km² bien vivant. janvier 2008 8 janvier 2008 9 Une équipe : le collège échevinal De l’expérience, des personnalités, des compétences, de la présence et de l’investissement. D’entrée de jeu en 2006, le Collège a été amené à mettre en œuvre un programme ambitieux qui décuple les efforts déjà entrepris pour l'accueil de la petite enfance, l'enseignement et l'encadrement des jeunes ou la formation, le logement et l'emploi. En 2006, la liste du Bourgmestre remporte 16 sièges sur 27 et élargit sa majorité absolue au Cdh. Jean Demannez (PS) Né en 1949, Jean Demannez a été, après des études sociales, délégué permanent au Tribunal de la Jeunesse, puis secrétaire en charge de la gestion des logements sociaux de Saint-Josse. Échevin depuis 1976, collaborateur dans plusieurs cabinets ministériels, il devient député régional bruxellois en 1989. Il y sera vice-président de l'assemblée et de la commission de l'aménagement du territoire, de la politique foncière et de l'urbanisme. En 1999, il succède à Guy Cudell au mayorat de la commune de Saint-Josse-ten-Noode. En 2001, après 12 années de mandat, il décide de quitter le Parlement bruxellois et devient Président de la CIBE (Vivaqua). Tennoodois depuis quatre générations, le grand-père de Zacharie est aussi un musicien passionné dans le milieu du jazz et du rock. Il est le fondateur de la Jazz Station et organise chaque année le festival St-Jazz-ten-Noode. Compétences : Urbanisme, environnement, information et participation, personnel et contentieux, secrétariat, Prévention et Police. janvier 2008 10 Eric Jassin (CDh) Né en 1965, le seul échevin CDh de Saint-Josse est Conseiller Communal depuis 1994. Depuis son entrée au Collège en 2006, il a abandonné la plupart de ses autres activbités pour se consacrer entièrement à son mandat communal. Il est aussi administrateur à l’Association de la Ville et des Communes depuis 2000 et membre du Bureau de l’Arrondissement B.H.V. En tant qu’échevin depuis un an, il a revu entièrement les cérémonies de mariage et organise personnellement les interviews des futurs époux avec le souci d’éviter les mariages blancs. Dans ses fonctions liées aux classes moyennes, il travaille sur un règlement des night shops et des phone shops ou encore la règlementation des étals extérieurs. En collaboration avec Atrium SaintJosse, il a aussi participé à la mise en place de cendriers à l’entrée de plusieurs commerces tennoodois. Il a aussi fait installer des Bancontact au sein de l’Administration et veille à améliorer les services à la population. Compétences : Classes Moyennes, Tourisme, État civil et Population, Tutelle du CPAS. NB : Emir Kir, Premier échevin, est empêché. janvier 2008 11 Mohammed Jabour (PS) Parallèlement à sa vie professionnelle où il est gestionnaire d'entreprises, Mohammed Jabour a toujours consacré une large partie de son temps au milieu associatif. En 1981, il crée l'Association des Jeunes Marocains, puis sera membre de Démocratie Plus ou animateur de radio Culture 3. Son implication dans la vie politique n'est qu'une suite logique de son désir du bien-être de la collectivité. Membre du Collège échevinal depuis 2000, il a côtoyé bon nombre de citoyens, ce qui lui a permis de cerner davantage leurs difficultés et leurs attentes. Né à Tanger en 1961, marié et père de trois enfants, il s’implique tout particulièrement dans l’aide à la jeunesse. Sous son impulsion, le service jeunesse de la commune a connu une restructuration afin de mieux répondre aux demandes des ados. A la tête des finances lors de son mandat précédent, il a conduit l'administration à remettre à jour les comptes communaux, soit un rattrapage de 4 ans de comptes en 20 mois. Mandataire au nom de la commune à l’Académie de Musique, aux Bains de Saint-Josse, à la Maison de la Famille, … il compte les sous, pas son temps. « Quand on est Échevin d'une commune comme la nôtre, le temps ne compte plus. Il y a tant à faire pour construire un projet de vie en commun. Avec les équipes qui travaillent sur le terrain, notamment au sein des Maisons de Jeunes, nous cherchons chaque jour à renforcer les dialogues et les rencontres. » Compétences : Travaux publics et espaces verts, Patrimoine non locatif, Jeunesse et Plaines de jeux, Musée et Académies. janvier 2008 12 Nezahat Namli (PS) Née en 1965 et mère de quatre enfants, l'Échevine de la petite enfance est discrète, mais présente partout où elle peut l’être et très à l'écoute des habitants. Elle exprime sa motivation d'être en politique avec enthousiasme, en insistant toujours sur sa volonté d'aider les tennoodois. Lors de son mandat précédent, Mme Namli avait également la propreté publique en charge. Même si beaucoup reste à faire, la présence sur le terrain des services de propreté 7 jours sur 7, la lutte contre les incivilités, la création d’un service de recyclage au parc à conteneurs sont autant d’actions positives qui améliorent le bien-être de tous. « Six années de présence au collège me persuadent encore plus de consacrer des moyens substantiels à l'accueil de la petite enfance, au troisième âge, à la propreté publique et à la sécurité. Pour les secteurs qui étaient sous ma responsabilité, l'augmentation du nombre de places d'accueil pour les touts petits, le développement du Winnie-kot - qui préfigure une « Maison de l'enfance » -, la mise en place d'une coordination des acteurs s'occupant de la petite enfance sont des résultats tangibles.» Compétences : Petite enfance, famille, troisième âge. janvier 2008 13 Mohamed Azzouzi (PS) Vice-Président du Parlement bruxellois Architecte de formation, né en 1963, Mohamed Azzouzi est marié et père de deux enfants. Il entend honorer la confiance réitérée des électeurs en mettant son expérience et son enthousiasme au service de tous les concitoyens de Saint-Josse. « Je souhaite ardemment apporter ma contribution à un programme ambitieux et progressiste pour notre commune. Avec votre soutien, je voudrais promouvoir une politique de proximité et de convivialité au service et à l’écoute des citoyens pour mieux répondre à vos attentes et à vos besoins. Pour cela, une dynamique de dialogue et de concertation avec tous les habitants de la commune, ainsi qu’une collaboration étroite avec le monde associatif, me semblent fondamentales. Je suis également convaincu que la diversité culturelle est une richesse inestimable. Elle doit être soutenue et encouragée dans le respect de tous. De par mon expérience professionnelle, l’amélioration de la qualité de notre environnement est à mes yeux essentielle.» Compétences : Finances, Mobilité et mobilité réduite, Relations internationales et Coopération. janvier 2008 14 Ahmed Medhoune (PS) Après avoir enseigné tant dans le secondaire qu’à l’université en Belgique et outreAtlantique, Ahmed Medhoune est membre du Comité directeur de l’ULB. Directeur d’administration, il est à la tête du Département des Services à la communauté (services médicaux, sociaux, culturels, etc). Chercheur, enseignant (ULB, ICHEC) et expert auprès de diverses organisations nationales et internationales, il est particulièrement connu dans le monde enseignant et associatif pour ses travaux et ses actions dans le domaine de l’éducation et de l’immigration. Le Tutorat scolaire, c’est lui. Depuis 1989, plus de 16 000 élèves du secondaire ont été soutenus par plus de 1600 étudiants de l’ULB. Pour cette action, l’UNESCO lui remettait le Prix Comenius 2004. Depuis lors, Schola ULB développe le Tutorat à travers la Belgique et organise le Forum des Innovations en Education. Il est citoyen d’honneur de Schaerbeek et a été élu « homme de l’année » par les lecteurs du Vlan. « Né à Tanger en 1962, je suis devenu un enfant de Saint-Josse. J'y ai suivi ma scolarité primaire et secondaire entre la passion du basket et celle du théâtre. Marié et père de deux enfants j'habite Saint-Josse depuis plusieurs années. Je souhaite y être utile et apporter à la gestion de la commune mes 20 années d'expérience professionnelle et militante dans les domaines sociaux et de l'éducation. » Compétences : Régie et patrimoine locatif, Culture et Bibliothèque, Emploi et Formation. janvier 2008 15 Béatrice Meulemans (SPA) Mariée et mère de trois enfants, Béatrice Meulemans habite Saint-Josse depuis 1978. Très active dans les comités de quartier, elle est particulièrement sensible au dialogue interculturel. Licenciée en histoire de l’art et archéologie, elle dispose d’un certificat interuniversitaire d’archéologie africaine (Oxford, Sapienza,…). Elle est aussi productrice en chef à l a VRT et militante syndicale à l’ACOD (CGSP flamande) depuis 20 ans et membre du bureau ACOD-VRT. Membre également de la Commission d’égalité des chances de la VRT pour les femmes, les personnes issues de l’immigration, les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes peu scolarisées. Ses engagements en témoignent, Béatrice Meulemans est une militante sensible à la condition des plus défavorisés. Enfin, elle est également membre du conseil d’administration de diverses organisations culturelles, comme Ars Musica, la Jazz Station, Romani phuu. Compétences : Culture et enseignement néerlandophones, Cultes, Plan d’intégration et cohabitation, Egalité des chances. janvier 2008 16 Hava Ardiclick (PS) Née à Emirdag en 1958, elle arrive en Belgique avec sa famille en 1964. Assistante sociale, elle travaille dans le monde associatif où elle accompagne les nouveaux arrivants et participe à la création de "La Voix des Femmes". Soucieuse d'aller plus avant, elle engrange ensuite une licence en gestion, puis devient médiatrice sociale au début des années 90. Assistante de concertation de la Zone de Police, elle intervient avec son équipe comme interface entre la police et la population dans de nombreuses situations qui vont des conflits de voisinage aux urgences en passant par la formation des policiers, la sécurisation ou les problèmes dans les écoles. Mariée, grand-mère, elle aime la lecture, les voyages et les mots croisés. Elle aime la convivialité et le sentiment de proximité qui font l'originalité de Saint-Josse. Affectée professionnellement à Evere, elle a vécu vit son entrée dans la politique locale comme une réponse à un besoin d'immersion dans sa commune d'adoption, là où elle s’est forgé une conviction de militante. "Sécurité, condition de la femme et mobilité sont mes principales préoccupations. Mon expérience professionnelle repose sur la proximité avec les gens, c'est de cette même façon que j'envisage mon engagement dans la vie politique". Compétences : enseignement fondamental et secondaire, ATL – extra-scolaire, Sports et Affaires sociales. janvier 2008 17 Patrick Neve, Secrétaire communal On a parfois tendance à l’oublier mais le rôle d’un secrétaire communal dans une commune est tout à fait essentiel. L’articulation entre le Collège et l’Administration, c’est lui. Discret tout en étant central, c’est la seule personne qui participe à tout : aux séances du Collège et du Conseil communal mais également aux réunions de coordination entre les différents services de l’Administration dont il est le plus haut fonctionnaire. Né à Gand en 1958, marié et père de deux enfants, Patrick Neve est entré en service à l’Administration de Saint-Josse en 1981 au service des Finances. Autodidacte, il a progressivement gravi les échelons. Dès 1983, il entre au service du personnel en tant que rédacteur. Chef de bureau puis de division, il ne quittera les Ressources Humaines qu’en 2003 pour devenir Secrétaire communal. Tel que la loi le prévoit, le véritable chef du personnel de l’Administration est le secrétaire communal, sous l’autorité du Collège. janvier 2008 18 Le CPAS : l’action sociale aujourd’hui Après avoir travaillé plusieurs années sur les aspects quantitatifs des services proposés aux plus démunis, en termes d’effectifs, de budgets, de matériels, … le CPAS affine son approche et travaille davantage sur les aspects qualitatifs. L’aide sociale s’est considérablement enrichie d’une qualité d’écoute et d’une capacité à intégrer un large panel de nuances. De plus en plus de professionnels considèrent en effet celles-ci comme étant indispensables dès lors que l’on veut offrir des services de qualité. Le travail s’en trouve plus difficile, demande plus de compétences et prend peut-être aussi plus de temps. A la tête du CPAS de Saint-Josse, Anne-Sylvie Mouzon est un personnage clé pour comprendre le travail social sur cette commune. Elle en maîtrise les rouages grâce à de solides compétences techniques, juridiques et institutionnelles. Présente également dans une importante série d’associations tennoodoises, elle vise à ce que le CPAS s’inscrive clairement dans des logiques assez naturelles de coordination sans s’éloigner pour autant du travail de terrain. On peut considérer aujourd’hui que c’est un pari gagné au niveau de la santé. Le prochain « chantier » d’Anne-Sylvie concerne le logement… A suivre. janvier 2008 19 janvier 2008 20 Saint-Josse, horizon 2013 / 2020 Des projets à long terme Projet Horizon 2013 Il s’agit des projets FEDER (Fonds européen de développement régional) et du programme « Objectif 2013 : investissons ensemble dans le développement urbain ». La Jazz Station a bénéficié de ces subsides à sa création. Aujourd’hui, le projet sur Saint-Josse consiste en une Maison de l’enfance dotée d’une crèche et comprenant également des logements, dans un partenariat public/privé. Les travaux devraient démarrer en 2009. Projet Horizon 2020 Tant le Gouvernement Fédéral dans le cadre de la PGV (Politique des Grandes Villes) que la Région de Bruxelles Capitale via les Contrats de Quartier invitent les communes à concevoir des projets de développement qui s’inscrivent sur le long terme. A Saint-Josse, un projet Horizon 2020 sera placé sous la conduite d’une Agence locale de développement et mobilisera ses principales forces vives : l’Administration, la Régie Communale Autonome, Atrium, La Mission locale, etc. Ahmed Medhoune est l’échevin compétent sur ce projet, ayant en charge les Contrats de Quartier, la CLDI, la Politique des Grandes Villes et les projets Feder. janvier 2008 21 Un projet d’envergure pour le petit bout de ville qu’est Saint-Josse. Un projet aux multiples facettes qui a l’ambition de donner un visage attirant et qui mêle contraintes urbanistiques, cohésion sociale, travaux publics, dynamique culturelle : . la rénovation et la restructuration progressive des quartiers les plus défavorisés; . l'aménagement des espaces publics, des voiries, des espaces verts, des zones piétonnes en privilégiant la participation des habitants à leur projet de quartier; . la réhabilitation des immeubles à l'abandon; . l'amélioration de la mixité sociale; . l'amélioration de l'information destinée aux habitants en matière de primes à la rénovation et le regroupement éventuel de ces demandes par quartier en vue d'obtenir de meilleures offres de prix; . une meilleure coordination des chantiers successifs; . le maintien d'un mécanisme de solidarité des investisseurs privés via les charges d'urbanisme et l'affectation exclusive des moyens qui en découlent au profit du logement, de l'espace public et des équipements collectifs; . la création d'une équipe d'intervention rapide pour effectuer de petits travaux dans l'espace public; . l'amélioration du mobilier urbain en relation avec un projet de formation-insertion de travailleurs locaux; . l'encouragement des fêtes de quartier pour aller à la rencontre de l'autre. janvier 2008 22 janvier 2008 23 Evoquer le passé pour comprendre A son origine, Saint-Josse-ten-Noode offre la physionomie d’un village sans histoire, un lieu de séjour recherché par la noblesse et les patriciens bruxellois qui s’y construisent une « maison de plaisance ». Le plus illustre d’entre eux , Philippe le Bon, y fait ériger, en 1465, le château des ducs de Brabant. Il y fit également planter des vignobles réputés ce qui explique la présence d’une grappe de raisin sur les armoiries de la commune. De toutes les communes situées le long du «pentagone», Saint-Josse est certainement celle qui connaît le développement le plus précoce et le plus rapide, et ce, sous le régime hollandais, dès la démolition des remparts de la ville et l’aménagement des boulevards de ceinture. A partir des axes reliant les faubourgs à la capitale se dessinent et se lotissent, en une vingtaine d’années, des quartiers neufs, industrieux ou résidentiels. A la fin du XIXème siècle, la commune offre deux visages : celui des hôtels de maître et celui de la fourmilière des rues industrielles qui grimpent de la Senne aux hauteurs de la rue Royale puis descendant vers le Maelbeek par les rues Traversière et du Moulin. La population ouvrière y est nombreuse. L’habitat, déjà, dense. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c’est sur la modernisation de la place SaintJosse et de la chaussée de Louvain que se concentrent les efforts de l’administration communale. Enrayer l’hémorragie des habitants, principalement des contribuables aisés, est devenu un objectif prioritaire. A la fin des années 50, la commune a résolument pris le parti d’élever ses constructions en hauteur. Les théories urbanistiques de l’époque s’appliquent parfaitement à son cas particulier : celui d’une entité urbaine privée de terrains libres et bon marché et constituée de quartiers denses hérités du XIX ème siècle. janvier 2008 24 En 1960, Saint-Josse a largement entamé sa mutation. La commune a soutenu la construction du centre Rogier, destiné à revitaliser la quartier de la gare du Nord que les travaux de la jonction avaient entièrement détruit. C’est aussi sur les terrains dominant la perspective du boulevard Botanique que s’était érigé l’immeuble moderne de la Prévoyance sociale. A cette époque aussi, la place Madou s’apprête a subir une mutation complète. Encerclée et traversée par des axes routiers en continuel développement, il semble à la commune que, si elle ne veut pas subsister comme un simple lieu de transit, refuge des populations défavorisées venues occuper ses anciens quartiers, elle doit se transformer radicalement ou mourir… Bien des artistes sont nés à Saint-Josse, y ont habité ou y ont eu leur atelier. D’autres fréquentèrent les foyers d’art qu’étaient les Salons de l’Astronome Quetelet (à l’ancien Observatoire) ; la maison Van Cutsem-Charlier et les Etablissements Mommen. Cette tradition culturelle de la commune se retrouve aujourd’hui au Botanique, au Musée Charlier, au Théâtre de la Vie, à l’Infini Théâtre, au Théâtre Le Public, à l’Atelier de la Dolce Vita… Parmi les personnages illustres qui ont résidé dans la commune, citons Georges Muller (dont la machine hydraulique installée à Saint-Josse acheminait, en 1600, l’eau du Maelbeek à Bruxelles), Karl Marx, Friedrich Engels, Charles Rogier, Metternich, Charles de Bériot, Jean-Baptiste Houwaert… Rappelons enfin qu’en 1855, 142 des 253 hectares que comptait Saint-Josse ont été rattachés à la Ville de Bruxelles pour créer le « Quartier Léopold »… janvier 2008 25 janvier 2008 26 Les principaux dossiers : le logement Engagement qualité pour 2009 ! Certains habitants consacrent jusqu’à 50% de leurs revenus pour leur logement, sans pour autant rencontrer leurs attentes légitimes de confort. Un maillage complexe pour rencontrer plus de 750 demandes de logements sociaux. Toutefois, les efforts de la commune se concentrent davantage aujourd’hui sur une amélioration de la qualité des logements proposés aux habitants. Effort quantitatif Si on additionne les unités de la Commune elle-même propriétaire de 300 logements, partiellement affectés à des logements sociaux, de l’AIS qui vient de passer le cap des 100 logements et des 800 logements des HBM, on obtient un nombre non négligeable de logements accessibles. A cela s’ajoutent les chantiers en cours ou prévus via les contrats de quartier ou encore les 30 ateliers/logements des Ateliers Mommen. Effort qualitatif Gestion informatisée, création d’une nouvelle équipe entièrement affectée à l’entretien et à la maintenance des logements sociaux, une organisation plus cohérente entre les différents acteurs, des partenariats privé-public, un guichet « Information-logement », les investissements en matière d’économie d’énergie, … Lutte contre les logements vides, les marchands de sommeil et l’insalubrité mais également la sauvegarde du patrimoine comme avec les Ateliers Mommen qui abritent une cité d’artistes. Cette année encore, la Commune affecte un million d’euros à la réhabilitation de logements des H.B.M. grâce à l’utilisation judicieuse des charges d’urbanisme. janvier 2008 27 janvier 2008 28 Les principaux dossiers : l’emploi Décentralisation d’ACTIRIS & création d’une Maison de l’emploi à Saint-Josse Afin de rapprocher ACTIRIS (ex-Orbem) du citoyen, une antenne sera progressivement présente dans chacune des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale pour offrir à terme l’ensemble des services d’inscription et de coaching aux chercheurs d’emploi dans leur commune. En ce début d’année 2008, Saint-Josse est à l’agenda de cet important chantier. Il est aussi question d’y créer une « Maison de l’emploi » sous la forme d’un guichet unique à l’attention des demandeurs d’emploi. Les partenaires locaux (Mission locale, CPAS), les pouvoirs publics locaux et ACTIRIS analysent l’opportunité d’y regrouper l’ensemble de l’offre locale en matière d’emploi et d’insertion socioprofessionnelle. Notons également que la Mission locale pour l’emploi accueille régulièrement des employeurs sur place pour des entretiens d’embauche en direct. Des résultats concrets : 41 emplois en 2007, 66 emplois prévus en 2008. Le STIC (insertion par la formation dans les métiers du bâtiment) va étendre ses activités dans des domaines comme le jardinage, la rénovation de façades, l’entretien et la rénovation de trottoirs et du mobilier urbain. Il contribuera à la mise en œuvre du volet socio-économique du contrat de quartier du Méridien. janvier 2008 29 Les principaux dossiers : l’enseignement L’apprentissage de la langue française demeure l’un des objectifs prioritaires. Des classes destinées aux enfants primo-arrivants ainsi q’une classe passerelle sont déjà en place pour l’apprentissage du français en tant que langue étrangère. Le projet d’une salle informatique destinée à l’apprentissage du français au Lycée Guy Cudell répond à un double objectif de favoriser l’accueil et la maîtrise de la langue mais également d’ouvrir l’école aux nouvelles technologies. Le coût de cette opération est de 28.000 euros. Plusieurs écoles se sont dotées d’un site internet. En le gérant, elles s’approprient par la même occasion la gestion de leur image. Visites de diététiciennes et organisation de petits-déjeuners sont autant d’initiatives soutenues par la Fondation Roi Baudouin. Des classes théâtre sont en cours de préparation en partenariat avec le Théâtre le Public tandis qu’une collaboration avec une ganterie italienne de renommée permet l’achat de machines à coudre pour une section couture. Enfin, un point d’honneur sera marqué dans l’aide aux devoirs. Dans cette optique, les programmes de tutorat, le parrainage, les écoles de devoirs et les dispositifs de soutien déjà en place par les associations seront poursuivis, encouragés et étendus. Une politique de réduction des coûts liés à l’école pour les familles en situation précarisée sera également développée. Enfin, un projet visant à améliorer la sécurité aux abords du lycée est également en gestation. Cela passe par une éducation au refus de violence. janvier 2008 30 Les principaux dossiers : la cohésion sociale Le contrat communal de cohésion sociale comprend 27 associations qui mènent des projets depuis janvier 2006, en respectant tout à la fois le cadre du décret et les objectifs communaux du plan quinquénal 2006-2010. Parmi elles, 12 bénéficient de subsides sur projets inscrits pour un an, reconductibles. Citons le travail de l’asbl Inseractions Cette association est reconnue et agréée, comme A.M.O. (Action en milieu ouvert), par le secteur Aide à la Jeunesse de la Communauté Française. Implantée dans le quartier Botanique depuis 1991, elle accomplit les missions : - d'accompagnement de jeunes - de prévention au décrochage scolaire - d'alternative au placement - de soutien des parents - d’animation et de projets communautaires L’asbl organise une permanence sociale pour les enfants, les jeunes et leurs parents, des activités éducatives, culturelles, créatives et sportives comme un atelier d’animation et de formation au reportage ou encore un atelier d’expression théâtrale qui s’adresse aux jeunes de 12 à 15 ans et aux enfants de 7 à 11 ans. . janvier 2008 31 Les principaux dossiers : la prévention Si Bruxelles ne vit pas les mêmes difficultés que Paris avec ses banlieues, c’est en partie dû à l’absence du phénomène de ghetto mais aussi grâce à l’action de services de prévention particulièrement impressionnants. A Saint-Josse, le service Prévention de l’Administration communale représente plus de 110 agents pour 1 km². Le nouveau dispositif « Plan Sécurité » de la Région Bruxelles-Capitale octroie encore des moyens supplémentaires pour l’année 2008. Ce plan vise essentiellement à soutenir la présence des stewards aux abords et sur le chemin des écoles, la création de stewards dits « de nuit » et la création d’une cellule contre le décrochage scolaire qui, dans le cas de Saint-Josse, se complète par des actions de tutorat et d’aides à l’étude. Les services de la Coordination, le MAJ (service de Médiation et d’Aide juridique) ainsi que le nouveau ETCA (service chargé des projets transversaux et de la communication interne et externe de la prévention) seront installés dans le nouveau bâtiment public de la rue de Brialmont fin janvier 2008. Quant au projet expérimental « La Maraude», destiné au suivi des personnes sans domicile fixe, il sera considéré comme un projet à part entière. Citons enfin que deux agents sont affectés à l’égalité des chances. L’accent est mis sur l’encadrement et le lobbying des femmes de tous secteurs et de tous niveaux à SaintJosse. Le Collège envisagera prochainement la possibilité de créer ou d’appuyer la création d’un service « femmes-relais » dans la commune. janvier 2008 32 janvier 2008 33 Les principaux dossiers : l’urbanisme Saint-Josse est la plus petite des 19 communes bruxelloises. Sa superficie est d’1 km² et son relief est caractérisé par les vallées de la Senne (quartier Nord) et du Maelbeek (place Saint-Josse). C'est une commune densément bâtie dont la plus part des immeubles d'habitation ont été construits entre 1830 et 1900. L'architecture est essentiellement néo-classique. A l’instar de Schaerbeek mais dans une moindre mesure, la commune comporte aussi quelques belles maisons de style Art Nouveau que les dernières Journées du Patrimoine ont mises à l’honneur. Seul le quartier Nord et quelques immeubles le long de la petite ceinture sont plus modernes : la tour Madou, l'immeuble Astro, le PS Building (devenu P&V), l'ancienne tour du cadastre et l'immeuble dit IBM qui abrite la police fédérale datent de la fin des années 60 et les autres immeubles de bureaux qui se sont développés dans le courant des années 90, en particulier dans le quartier Nord. Ce quartier est le résultat du « Plan Mahattan » imaginé en 1971 et qui a vu s'ériger l’immeuble qui abrite le Sheraton ainsi que les tours WTC. Le quartier a été entièrement rasé à l'époque mais il a fallu attendre 1990 et la construction de la Morgan (premier immeuble construit sur l'actuel boulevard Albert II) pour le voir se relever. On peut également remarquer la fracture que constitue la jonction nord-midi entre le quartier ultra moderne des «affaires» et le quartier de logements situé entre la place Saint-Lazare et la rue Royale. janvier 2008 34 Urbanisme (suite) : la Place Rogier En 2000, plusieurs projets de bureaux très importants ont vu le jour le long de la rue du Progrès et de la place Rogier (tour Dexia, immeuble City Atrium qui abrite la DIV et Covent Garden). Suite aux études d'incidences sur ces projets, la commune s'est rendu compte qu'il fallait un plan d'ensemble pour le quartier afin d'éviter l’ encombrement des voiries de surfaces. Le schéma directeur pour la place Rogier a alors vu le jour et la mise en commun des accès aux parkings des différents immeubles s'est présentée comme solution afin de limiter les accès et les mouvements en voirie. La commune avait également développé un projet communal pour la place et les voiries communales adjacentes ainsi que pour la rénovation des espaces de conférence en sous-sol. En 2005, le Ministre de la Mobilité a décidé de lancer un concours sur l'aménagement de la place Rogier qui regroupe les voiries régionales et communales, y compris le boulevard du Botanique entre la rue Gineste et le boulevard du Roi Albert II. Ce projet a fait l'objet d'une demande de permis d'urbanisme. Celle-ci a été soumise à l'avis de la Commission de Concertation le 13 juillet 2007 où un avis très mitigé a été rendu et soumis à de nombreuses conditions. Le permis n'est toujours pas délivré. En ce qui concerne les sous-sols, une demande de certificat mixte d'urbanisme et d'environnement, portant sur le réaménagement des salles et le renouvellement du permis d'environnement (exploitation) du parking a été soumise à étude d'incidences. Cette étude a été présentée à la même commission de concertation. Des plans modificatifs ont été demandés pour les sous-sols. Depuis, le certificat d'environnement a été délivré mais pas encore le certificat d'urbanisme puisqu‘il faut attendre le permis concernant la surface pour pouvoir adapter les plans du sous-sol. janvier 2008 35 Urbanisme (suite) : le pont de Brabant Mise en lumière du Pont de Brabant Le projet de rénovation et de mise en lumière du Pont de Brabant participe à l'animation du quartier en créant un lien commercial entre la rue Neuve et la rue de Brabant. Il s'agit d'un projet initié par la Fondation Roi Baudouin dans le cadre de la revitalisation des noyaux commerciaux et l'intégration des noyaux dits «allochtones». Le projet a pu voir le jour grâce aux fonds européen de la politique des Grandes Villes et à la collaboration d'investisseurs privés qui ont repris tous les commerces situés sous le Pont. Ceux-ci sont en voie d'achèvement et accueilleront tout prochainement un Brico, un Shop & Go et d'autres commerces destinés à un public masculin : des vêtements pour hommes notamment. janvier 2008 36 Urbanisme (suite) : Fortis et GESU Projet d'immeuble Fortis au N° 2, place Saint-Lazare Il s'agit d'un immeuble de bureau de 33.000 m² comprenant environ 175 places de parking. La demande de permis mixte (urbanisme et environnement) a été soumise à l'avis de la commission de concertation le 23 novembre 2007. Ce projet permettra également de réaménager l'espace public de la place et du boulevard Saint-Lazare. Projet GESU Il s'agit de l'implantation d'un hôtel de luxe ***** de 150 chambres dans l'ancien couvent des missionnaires jésuites situé sur le terrain entre les rues Royale, Traversière, de la Comète et Brialmont. Le projet comprend également une brasserie accessible à l'ensemble du quartier, des salles de séminaire et un espace wellness. Les bâtiments historiques (églises couvent, chapelle, etc.) sont préservés. Le dossier a été monté en collaboration avec le service des Monuments et Sites en préservant au maximum le patrimoine ainsi que le jardin central. Toutefois, une demande de classement du site a été introduite par l'asbl Pétition Patrimoine, ce qui suspend le dossier, risque de rallonger les délais d'au moins deux ans et qui pourrait même le mettre en péril. janvier 2008 37 janvier 2008 38 Les principaux dossiers : les travaux publics Place Saint-Josse Dans le cadre de l’Accord de Coopération de 1993, Beliris, en collaboration avec la commune de Saint-Josse, procèdera au réaménagement de la place Saint-Josse. Le projet d’aménagement s’inscrit dans le cadre de revitalisation des noyaux commerciaux et concerne l’ensemble de la place Saint-Josse, une partie de la chaussée de Louvain et l’amorce des rues attenantes. Le projet a pour objectif l’amélioration de l’accessibilité piétonne de la zone commerciale. A cette fin, il sera effectué la réfection et l’élargissement des trottoirs, le rétablissement de l’unité de la place par la mise à niveau et l’emploi de matériaux uniques. Les traversées piétonnes seront raccourcies. Un parvis sera également créé devant l’église. Par ailleurs, le projet prévoit une centralisation des arrêts de bus sur la place ainsi que des aménagements spécifiques pour les malvoyants et les personnes à mobilité réduite. Le trafic automobile sera fluidifié grâce à l’adaptation du réglage des feux de signalisation. La place elle-même sera unifiée grâce notamment à la mise en sens unique de la rue des deux églises entre la place Saint-Josse et la rue de l’Artichaut. Des bancs, des poubelles et un effort d’harmonisation du mobilier de terrasse complèteront le dispositif et amélioreront la convivialité. Enfin, des mesures en faveur des transports publics et des vélos seront mis en place : site propre et piste cyclable. A cet effet, le tracé de la chaussée de Louvain sera rectifié. Timing : Début des travaux le 21 janvier 2008 pour une durée de 115 jours ouvrables. janvier 2008 39 Eclairage public : lampes économiques et « Cosmos » retrouvées Le renouvellement de l’éclairage public (régional / communal) sur l’axe entre la Place Madou et la Place Quételet a démarré le 10 janvier 2008. Le chantier est prévu jusqu’au mois d’août 2008. A noter que le pouvoir éclairant sera beaucoup plus fort grâce à l’utilisation de nouvelles lampes. On obtient une augmentation des performances de 215 %, ce qui est un plus pour la sécurité, mais on n’en préserve pas moins l’environnement ! En effet, le nouvel éclairage sera nettement moins énergivore. Par ailleurs, les 4 lampes Cosmos qui avaient disparu lors des travaux de réfection de la Tour Madou sont réapparues et vont rejoindre les 9 existantes. Ces lampes Cosmos datent de 1958 et avec le kiosque de la place Saint-Josse, c’est à peu près tout ce que la commune recèle de trésors de ces années marquées par l’exposition universelle (thème des prochaines Journées du Patrimoine). 120 m de voirie « Marie Poplin » Les travaux de la voirie dite « Marie Poplin » sont en cours d’achèvement pour une inauguration prévue fin février, début mars 2008. Il s’agit d’un tronçon de 120 m au niveau de la nouvelle rue de Brabant qui traverse le Covent Garden pour rejoindre la rue Gineste. janvier 2008 40 Contrats de Quartier : le Méridien C’est quoi ? Il s’agit d’un contrat dont l’objectif est de revitaliser le quartier, d’améliorer le bien-être et le confort des habitants et riverains. Le contrat de quartier s’articule autour de trois axes : le logement, l’espace public et les projets socio-économiques. D’une durée de 4 ans, il est prolongé de 2 ans pour l’achèvement des travaux. Les principaux intervenants financiers sont la Commune, la Région et Beliris. En 1836, Adolphe Quetelet, astronome et mathématicien, a tracé « le grand Méridien de Bruxelles ». C’est en référence au passage de ce méridien dans ce quartier que le nom du contrat a été décidé. Concrètement, il s’agit d’acquisitions d’immeubles ou de terrains, de construction ou de rénovations, d’affectations à du logement social ou assimilé, de la création ou de réaménagement d’espaces publics, d’espaces verts même verticaux pour des façades par exemple, de réfection de trottoirs, de voiries, etc. Au-delà, c’est aussi une réflexion sur le « vivre ensemble » dans un lieu donné, sur la mobilité, les flux de personnes, … Le dernier volet va plus loin. Il s’agit là de favoriser la participation active des habitants, d’organiser des formations, de créer de l’emploi et d’encourager les usagers à embellir eux-mêmes leur cadre de vie. Le contrat Méridien de Bruxelles est détaillé dans une plaquette annexée au présent dossier. janvier 2008 41 Les principaux dossiers : suite Développement durable Une personne travaille à temps plein et exclusivement sur ces matières au sein de l’Administration communale. Elle est affectée au service de l’Urbanisme. Le Collège vient en outre d’y adjoindre les services d’une personne supplémentaire pour travailler uniquement sur les économies d’énergie, au niveau des bâtiments de l’Administration communale mais également de l’ensemble du patrimoine communal. Par ailleurs, les services de prévention sont aussi largement impliqués dans leur travail sur la propreté, la citoyenneté, … Culture L’offre culturelle est particulièrement impressionnante pour un si petit territoire. Aux côtés du Botanique et du Théâtre Le Public, on retrouve de nombreux acteurs comme la Jazz Station, le Musée Charlier, les ateliers de la Dolce Vita et les Ateliers Mommen, le Théâtre de la Vie, le Centre Culturel arabe, les académies et la bibliothèque mais aussi des artistes et des événements qui font vibrer Saint-Josse toute l’année. L’intensité et la qualité de cette vie culturelle mérite que l’on y consacre un dossier spécifique, ce qui sera le cas prochainement. L’occasion aussi de faire découvrir des artistes méconnus ou des talents émergeants. janvier 2008 42 Les principaux dossiers : suite Sport Le sport est bien évidemment un formidable outil de cohésion sociale mais aussi de construction de soi. Les travaux réalisés et encore en cours au stade Georges Pètre, les chèques-sport dont 100 enfants ont pu bénéficier en 2007, l’organisation de journées portes ouvertes et de journées sportives pour les écoles sont autant d’initiatives destinées à la promotion du sport pour tous. En 2008, une marche d’orientation dans la forêt de Soignes sera organisée pour les parents d’élèves. La question de la gestion des infrastructures sportives est encore à l’ordre du jour pour une décision collégiale. Affaires européennes Il y a dix ans, personne n’aurait pu imaginer que des services de la Commission européenne viendraient s’installer à Saint-Josse. Outre la dimension symbolique de cette installation, la présence quotidienne de quelque 2.000 fonctionnaires a aussi un impact sur le tissu commercial de proximité. Il est question de créer un nouveau département affecté aux relations européennes au sein de l’administration. janvier 2008 43 Les principaux dossiers : économie Atrium : un interlocuteur pour les commerçants et les investisseurs Créée en 2005 par la Région Bruxelles-Capitale, Atrium est l’Agence Régionale pour l’Investissement urbain et le Management transversal des quartiers commerçants. Pas moins de 17 quartiers commerçants Bruxellois disposent d’une antenne Atrium, dont Saint-Josse. Atrium Saint-Josse favorise : - La création d’activités en incitant l’implantation de commerces de qualité; - L’aménagement de l’espace et l’accessibilité (amélioration de l’organisation spatiale, services); - La convivialité et l’attractivité (mise en valeur des points forts, construction d’une image novatrice, promotion, sécurité, propreté, …) Le site internet Melting Shopping (www.meltingshopping.be) est tout à la fois un outil pratique pour les usagers et une belle vitrine de promotion pour les commerçants. Atrium Saint-Josse est aussi un interlocuteur privilégié pour les acteurs économiques centrés autour de la Tour Madou et du Quartier Nord mais aussi pour les candidats investisseurs grâce à une série d’outils marketing comme les Shémas prospectifs, d’analyse et de gestion comme Oligo ou encore des bases de données. janvier 2008 44 On apprend par exemple qu’à Saint-Josse, 14 % des commerces sont actifs dans le secteur de l’alimentation tandis que 18 % dans le secteur de l’horeca. Les personnes seules et les employés, à revenus faibles et moyens forment la majorité des chalands qui proviennent à 92 % de la région bruxelloise. 70 % d’entre eux effectuent des achats quotidiens pour des montants assez élevés ou encore que le fait de travailler dans le quartier constitue un élément déterminant dans le fait d’y faire des achats. L’analyse des profils des chalands qui font des achats en Région bruxelloise démontre enfin que les critères « Communauté – Valeurs humaines et Proximité » caractérisent le pôle Nord de Bruxelles. Les 3 quartiers commerçants de Saint-Josse : Le Cœur de Saint-Josse : un quartier en pleine mutation. Ce quartier a vu son nombre de cellules commerciales inoccupées passer rapidement de 15 % à moins de 10 % depuis l’installation de 800 fonctionnaires européens dans la Tour Madou. La chaussée de Louvain draine jusqu’à 10.000 chalands certains samedis. Les travaux en cours au niveau de la place Saint-Josse de même que la construction d’un immeuble voisin de la Tour Madou et destiné à accueillir 90 logements et 850 m² de surfaces commerciales ne manqueront pas d’avoir un impact positif sur cette zone de chalandise déjà très forte. janvier 2008 45 Le Botanique : un quartier en pleine rénovation Ce quartier est marqué par la plus importante mixité commerciale et culturelle. De nombreux commerces d’origine turque, des restaurants traditionnels et des commerces de proximité au public d’habitués entourent le Centre culturel de la Communauté française. En face de l’hôtel Bloom se profile également le projet d’hôtel 5 étoiles qui devrait conforter Saint-Josse en 2ème position dans l’offre hôtelière bruxelloise. La Place Rogier et le Quartier Nord : Manhattan de 15.000 employés Au-delà des grands hôtels, des projets comme la Dexia Tower et ses 4.500 employés, le Covent Garden qui accueillera également des fonctionnaires européens et le projet Fortis banque d’ériger une tour rue de Brabant (dont une partie se trouvera sur le territoire de Saint-Josse) représentent de réelles opportunités de développement pour la commune. janvier 2008 46 Un mot sur la communication La commune de Saint-Josse vient de créer un nouveau service communication. Pour l’instant, ce service est composé d’une responsable, d’une attachée de presse, d’un attaché multimédia et d’une attachée pour l’organisation des événements. L’équipe devrait s’étendre à deux voire trois personnes supplémentaires dans l’optique de gérer en interne la conception graphique des supports de communication et la gestion du site internet. Les principaux « chantiers » de ce nouveau service sont : - les relations avec la presse - la création d’une image générique pour Saint-Josse - l’information aux habitants et aux autres usagers de la Commune - la communication événementielle - la cohérence et la cohésion de l’ensemble de la communication sur la Commune L’objectif étant très clairement de faire connaître Saint-Josse dans ses différentes dimensions, d’en donner une image non pas idyllique mais proche des réalités (au pluriel) et de proposer voire d’organiser quelques événements qui permettent de découvrir d’autres visages de ce village très particulier. janvier 2008 47 Les finances publiques Pour la 7ème année consécutive, la Commune de Saint-Josse-Ten-Noode présente un bilan financier en équilibre. Le budget soumis au Conseil communal du 19 décembre 2008 par Mohamed Azzouzi, échevin des Finances, a été approuvé par une large majorité. Ce budget affiche un boni de 825.000 € et plus de 8 millions d'euros à l'exercice cumulé. Cette situation devrait se poursuivre jusqu'en 2010 selon le plan de gestion. Une santé financière d'autant plus enviable que la Commune est confrontée à l'indice le plus faible de Belgique en matière de revenus par habitant, ce qui représente toujours un élément de fragilité des finances communales. Les recettes ne proviennent donc pas de la poche des citoyens mais bien des différentes taxes dont le précompte immobilier qui présente des additionnels à la 4ème place au niveau bruxellois. Incontestablement, ce sont les 500.000 m² de bureaux concentrés entre la place Rogier, le Quartier Nord et la Place Madou qui dopent les recettes communales. Le précompte immobilier représente à lui seul près de 20 millions d'euros, soit un tiers des recettes de la Commune. 2007 aura été l'année de la mise à jour des comptes communaux pour Saint-Josse qui présentait jusqu'alors certains retards. Il faudra pourtant encore quelques mois pour que l'analyse financière des comptes puisse révéler de nouvelles pistes d'affectations des bonis, notamment en matière d'investissements. janvier 2008 48 Annexes La plaquette de présentation du Contrat de quartier Le Méridien de Bruxelles La plaquette d’Atrium Saint-Josse Quelques pages extraites d’une étude d’Atrium reprenant des informations chiffrées sur le profil des chalands présents sur le territoire de Saint-Josse Un texte de Jean-Michel Sorel de la Maraude, travailleur de rue en contact quotidien avec les sans-abris Le Joske : bulletin communal d’information trimestriel – N° 21 de décembre 2007 Une liste des personnes présentes Un CD reprenant les documents et les photos janvier 2008 49
Documents pareils
18/02/2014 - Saint-Josse célèbre les 50 ans d`immigration turque et
ont souvent travaillé dur dans l'espoir d'une vie meilleure. L'installation,
envisagée d'abord de manière provisoire, s'est révélée définitive avec
l'arrivée des familles. La Belgique s'est ainsi i...