photographie - Festival Photo de Dax
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photographie - Festival Photo de Dax
de la photographie 1 au 31 juillet 2013 er www.dax.fr Festival «Portraits du monde le monde en portraits» expositons gratuites Marathon photo dossier de presse Conférence Dossier de presse inauguration Concours photo animations samedi 6 octobre 2012 Infos au 05 58 56 80 07 - dax.fr a dax... ie h p a r g o t o h p a l Le festival de Partout la photographie Partout la photographie nous regarde et partout nous regardons la photographie. La photographie appartient à notre vie quotidienne, à notre univers mental qu’elle constitue et nourrit abondamment. La photographie nous entoure, dans les médias, la publicité, l’art. Des événements se multiplient. L’engouement pour les expositions est manifeste. Partout les talents se montrent, s’épanouissent. Chez les artistes évidemment mais aussi chez tous ceux que l’image questionne, attire, séduit. La photographie est en effet pratiquée par des millions d’amateurs, aidés par le récent développement des processus numériques qui permettent à chacun de vivre cet art selon son goût et son niveau d’acquisition technique. Dans ce domaine, la technologie a participé à la démocratisation d’une discipline artistique. A Dax, depuis trois ans, nous avons voulu nous engager dans ce mouvement. Après deux saisons pendant lesquelles le festival a eu lieu en automne, nous avons souhaité l’organiser en été pour que le public plus nombreux, dacquois mais aussi estival, profite davantage des installations. Une fois encore, elles sont très nombreuses, tant à l’extérieur, dans beaucoup d’endroits de la ville, que nous connaissons tous mais que les expositions permettent de lire avec un œil neuf, qu’à l’intérieur comme les nombreux bars de la ville qui s’associent à la manifestation ou bien entendu, à l’Atrium Culture où nous recevons cette année l’immense Lucien Clergue avec des images taurines qui célèbrent à leur façon le centenaire des arènes de Dax. Aux côtés des artistes et des professionnels, les amateurs ne sont pas oubliés. Un grand marathon est organisé pour eux qui permettra peut-être demain l’éclosion de nouveaux talents comme le concours de photographies qui a eu lieu ce printemps et dont les meilleurs clichés seront montrés sur les berges de l’Adour. Pour que tous aient accès aux images montrées à Dax dans tous les lieux de la ville, une fois encore, la municipalité a fait le choix de la gratuité pour toutes les expositions. Elle a aussi voulu provoquer des rencontres nombreuses entre le public, les artistes, les amateurs d’images, ainsi que les scolaires et les lycéens. Grâce à ce festival qui s’installe en ville au fil des saisons, vous ne verrez plus l’été à Dax avec le même regard. Bon festival. Stéphane Mauclair, Adjoint au Maire en charge des affaires culturelles al iv t s e f u d s n io t a Les anim Marathon Photo samedi 20 juillet 2013 6 heures / 6 thèmes Les participants ont rendez-vous à 8h à l’Esc’halles, 1er étage des Halles, place Roger Ducos avec : - leur matériel (appareil photographique numérique et une carte mémoire vide), - une pièce d’identité Début du marathon : 9 heures précises Fin du marathon : 17 heures précises Les photographies primées seront ensuite exposées sur le site de la Ville de Dax www.dax.fr. et sur le site dédié festival-photo.dax.fr Les gagnants se verront remettre des prix offerts par des partenaires. Les résultats seront donnés vers 19 heures. Tarif : 5 €. Inscriptions et règlement sur www.dax.fr Les mineurs doivent être accompagnés d’un adulte ANIMATIONS JEUNE PUBLIC Le 10 juillet, un rallye photo est organisé pour les enfants accueillis dans les centres de loisirs municipaux et le 24 juillet un marathon photo sera proposé aux jeunes du Centre social et Culturel. Thèmes : «Prise de vue en studio, en extérieur» et «Le portrait dans la mode» Ce stage amène les participants dans leur capacité à observer et à anticiper une situation donnée ainsi que dans la recherche d’une certaine maîtrise technique. L’objectif est d’adopter l’attitude et les bons réflexes qui permettent de capturer le réel et l’imaginaire. Transformer l’ordinaire en extraordinaire par un cadrage, une composition, un instant, un regard tout en jouant avec la lumière. Stage réservé aux professionnels ou aux amateurs avertis. Droit d’inscription : 150 € les 2 jours 30 places disponibles. Info & résa : Service Culture Tel. 05 58 56 80 07 [email protected] Inscription sur dax.fr et sur le site dédié festival-photo.dax.fr Animations Stage avec Pierre delaunay et Silvana Delaunay Bonvissuto lundi 15 et mardi 16 juillet 2013 e d e c n e r é f n o c e n U Lucien clergue Dans la lumière du maître d’Arles L’Arlésien Lucien Clergue, photographe des Gitans, de Picasso, des écrivains et de tous les artistes, président pour 2013 de l’Académie des Beaux-Arts, expose à Dax dans le cadre du festival de la photographie. C’est un grand événement pour la ville de Dax et pour le festival de la photographie. Le photographe Lucien Clergue présente en effet une exposition sur la tauromachie qui fait également le lien avec la célébration du centenaire des arènes dont le programme a débuté le 12 mai et doit se prolonger jusqu’en décembre. Lucien Clergue est né à Arles en 1934. Il apprend le violon avant de se consacrer entièrement à la photographie. Ses premiers travaux sont marqués par la mort, les bombardements, les corridas. Puis ce sera les nus de la mer, les paysages de Camargue et les éléments qui la compose: l’eau, le sable, les herbes, les signes du vent. Ses rencontres avec Cocteau puis avec Picasso en 1953 seront décisives. Une amitié très forte liera les deux hommes jusqu’à la disparition du maître en 1973. Cocteau s’inspirera des photos de gitans de Clergue pour décorer la Chapelle de Villefranche. Picasso illustrera le livre Corps Mémorable. Toute la vie de création artistique du photographe est alimentée par ses amitiés avec le monde artistique. Il découvre et lance le gitan Manitas de Plata avec qui il fera le tour du monde. Il côtoie des écrivains tels que Saint John Perse, Michel Tournier, des artistes de son temps, monde qu’il photographie régulièrement. En 1969, il crée les Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Il a publié plus de 75 livres, réalisé une vingtaine de courts et moyens métrages. Ses œuvres figurent dans les collections des plus grands musées. Il est le premier photographe a entrer à l'Académie des Beaux Arts. Dimanche 28 juillet à 19h à la Brasserie de l’Atrium jusqu’au 15 septembre 2013 M 21 20 Les expos 22 T S I C U 15 19 14 N 18 17 H B E 16 13 L G 9 J 12 11 8 6 5 10 D 7 F K 4 A Q R 3 2 P 1 à Dax lieux d’exposition O Vers Hôpital Thermal A-Marie Afdjene (Esc’Halles) • H-Lucien Clergue (Atrium Culture) • J-Silvana Delaunay Bonvissuto (Office de Tourisme) • L-Marc Jeudy et Jean-Baptiste Dassé (Galerie d’Art Municipale) • Q-Rue Balise et l’Abécédaire Urbain (Esc’Halles) • R-L’ADAPEI au Petit Musée (Hôtel de Ville) B-Lucie Alidjra et Pierre Delaunay (La Potinière) • C-Michel Beguin (Palmeraie) • D-Aude Bernard ( Place du Présidial) • E-Pierre Boulat (Fontaine Chaude) • F-Fabien Campoverde (Remparts St-Pierre) • G-Sylvain Cazenave (Centre Culturel) • I-Concours Photo (Berges de l’Adour) • K-Jacques Hamel (Cathédrale) • M-Serge Lafourcade (Mur des arènes) • N-Patricia Lascabannes (Berges de l’Adour) • O-Daniel Mettoudi et Loïc Guston (Jardins de l’Hôpital Thermal) • P-Bruno Morandi (Parc de la Mairie) • S-Gérard Tordjman (Balcon de l’Adour) • T-Jacques Torregano (Parc des arènes) • U-Benjamin Vanderlick (Place Thiers). 1/ Bar Darrigade 2/ Le Byron 46, cours Galliéni 10, rue de l’évêché 3/ Le Bouchon du ver luisant 4/ La Guitoune 5 / La Case 6, rue de la Halle place Roger Ducos 23, cours Foch 6/ French Coffee Shop 7/ Chez Magali Thierry Boyé 37, rue Neuve 9/ Casa Miguel 3, rue du Mirailh 11/ Le Sévigné Emilie Gachan Elodie Lafitte 43, rue des Carmes 9, rue de Borda 14, rue du Mirailh 12/ Thermes de l’Avenue 13/ Calypso Olivier Rougier 15/ L’Atmosphère 16/ Café Inn 17, avenue G. Clémenceau 27, boulevard St-Pierre Yves Chuiton 14/ Bar Le Bordeaux Willam Lucas 36, rue Neuve 8/ Le Valmont 10/ Le Chevalier Eric Lefort Jean-Michel Danard place de la Fontaine Chaude 6, place Fontaine Chaude 2 Rue Neuve 17/ Brasserie de l’Atrium 18/ Saxy Rock Café 19/ Casino Barrière Serge Lafourcade Maurice Cuquel Gégé le Brest Xavier Sallefranque Philippe Albin cours Foch Michel Sourbé 5 avenue Milliès Lacroix av. M. Lacroix Isabelle Louvier 20/ Cinéma Multiplex le Grand Club Claude Ortiz 21/ Barrera Sol Alain Lesgourgues 22/ Crédit agricole Olivier Saint-Laurans Club Photo de l’Association Culturelle de Dax 2 rue de la Tannerie Rue de Logroño 11 avenue du sablar Bertrand Caritey Bertrand Caritey Patrick Paul alles marie Afdjene Esc’H 13h30 - 18h L’exposition « Regards de Femmes » propose de s’interroger sur le fait qu’être une femme aujourd’hui est quelque chose d’aussi merveilleux que difficile. Les femmes peuvent arborer de multiples facettes. L’artiste nous prouve ici qu’elles ne sont pas enfermées dans des stéréotypes et des comportements attendus. L’exposition propose à la fois une unité au niveau des tirages photos et des supports de présentation, mais aussi une diversité tant dans le traitement des images que dans les tissus utilisés pour accompagner les univers représentés. à travers cette série, on a alors la possibilité d’appréhender l’unité et la diversité de la femme, car les femmes sont à la fois toutes similaires et toutes uniques. Cette exposition nous donne non seulement la possibilité de nous interroger sur les difficultés à penser à la fois conformité et distinction ; mais elle nous permet aussi de méditer et d’échanger sur la place et la mission des femmes dans notre société. rdin de la Potinière Ja a r j id l a ie c u l Les photographes Passionnée de photographie depuis environ 5 ans, Lucie Alidjra a suivi des cours aux BeauxArts de Poitiers avec David Falco pendant deux ans. Actuellement en classe de première Littéraire Arts plastiques, au lycée pilote international et innovant du Futuroscope, Lucie a participé deux fois au festival de BarrObjectif (16). En 2010 avec une série intitulée « J’t’ai vu la rue » et en 2012 avec une série sur les doudous « La dure vie des doudous ». C’est à la suite de cette exposition que la jeune photographe en herbe a eu l’opportunité d’exposer à Dax. Palmeraie in u g e b l e h ic m Photographe amateur averti, Michel Béguin quand il était jeune, tirait déjà ses images dans la maison familiale de Vendée. Membre d’un photo-club, il récolte souvent des prix dans les concours organisés par la Fédération photographique de France et d’autres institutions. Converti depuis une dizaine d’années au numérique, il a redécouvert la photo dans sa totalité : prise de vues, travail de labo avec l’ordinateur, puis tirage pour les expositions et les concours. Il a présenté de nombreux sujets au fil des années, notamment au festival Barrobjectif, dont certains résultent de voyages lointains. Attiré par l’Asie, il a réalisé des reportages sur les nomades Kirghizes, les porteurs au Népal, et le Transsibérien, qui lui a fait traverser toute l’Asie. Ce sont les images de ce voyage étonnant que le public pourra découvrir à Dax. ce du Présidial la P d r a n r e b e aud Aude Bernard avait, très jeune, travaillé au Moulin Rouge, plus qu’un cabaret une illustre institution parisienne. Aude, chargée de photographier les tablées de spectateurs, avait vite franchi le seuil des coulisses, y nouant des liens étroits avec les danseuses affairées à leur maquillage au milieu du désordre des éclats de strass et des envolées de plumes multicolores, des visages de femmes dont l’Art de la photographe saisit la profonde humanité tremblante du trac de l’avantscène. C’est une affaire de confiance absolue entre les danseuses guettant dans le miroir leur métamorphose et le regard de la photographe traversant le miroir pour saisir la vérité de chacune. Nul voyeurisme dans ce que Aude Bernard donne à voir, mais une plongée bienveillante au coeur des êtres, des images que n’aurait pas désavouées Robert Doisneau. Ses portraits, elle a choisi de les peindre le plus souvent en noir et blanc, gommant la distraction des couleurs promises à la scène pour renforcer la gravité des préparatifs. Dans un instant, toutes s’élanceront sous les projecteurs. Chacune deviendra alors élément d’un véritable ballet et c’est de l’Unité dansante que naîtra la Magie... Fontaine Chaude t a l u o b e r r ie p Pierre Boulat embrasse la carrière de photographe de presse en travaillant pour Samedi Soir après la Libération, puis pour France Dimanche et Paris-Match. En 1955, il est le premier français à travailler avec Life Magazine. C’est l’image d’un nuage en forme de champignon atomique, au-dessus de Paris, qui fut à l’origine d’une coopération de 23 ans. Deux reportages célèbres, l’un sur l’académie de West Point, et l’autre intitulé le « Regard d’un Français sur la femme américaine » achèvent d’asseoir sa notorieté. Il couvre alors l’actualité internationale et photographie de nombreuses personnalités. Il est le premier journaliste occidental à pénétrer en URSS en 1957, le premier aussi à entrer en Chine après l’instauration de la République populaire. En 1979 Il fonde avec sa femme Annie, l’agence Cosmos. 1982 marque le début d’une collaboration régulière avec Paris-Match qui lui permet de réaliser de grands reportages, jusqu’à sa mort en 1998. parts St-Pierre em R e d r e v o p m a Fabien c Raconter l’histoire de quelqu’un en une image. Un portrait, une pose. L’imprimer dans le temps en la figeant dans l’espace. Embrasser d’un œil la mémoire de l’autre. Regarder autrement un visage. Né en 1976 à Paris, Fabien Campoverde ets initié à l’adolescence par le photographe Bertrand Deprez. Pendant plusieurs années il exerce sa passion de manière dilettante. Au gré des voyages et de séjours aux quatre coins du monde enrichie par des rencontres il développe son envie d’aller plus loin et d’en faire son métier. Il croise le chemin du photographe australien Martin Mischkulnig qui est décisif dans ses choix et le pousse à se professionnaliser. Il suit une formation au centre australien de la photographie à Sydney. De retour à Paris, il travaille comme assistant auprès de grands photographes internationaux durant six années. Guidé par son regard et sa sensibilité, Fabien Campoverde développe une passion particulière pour le portrait. Depuis 2009 il est photographe indépendant à Paris. tre Culturel en C e v a n e z a c sylvain Véritable pionnier en France de la photographie de surf et de vagues, Sylvain Cazenave a planté le pied de son télé-objectif dans le sable de toutes les plages de la planète. Après avoir passé les premières années de sa vie en Afrique, dans les années 60, Sylvain s’installe à Biarritz avec sa famille où il découvre les joies du surf. Adolescent, il fera partie de l’Equipe de France de surf. Très vite, il se passionne pour la photographie tout en poursuivant ses études de sciences-économiques et d’anglais à la Faculté de Bordeaux. En 1976, il part à Tahiti. C’est la révélation. Il décide de consacrer sa vie à l’océan et de parcourir le monde à la recherche de la plus belle vague. Ses voyages l’emmèneront avec ses boîtiers et ses objectifs aux quatre coins de la planète : Australie, Californie, Fidji, Nouvelle-Zélande et bien sûr Hawaï. Aujourd’hui, ces lieux magiques n’ont plus aucun secret pour lui. Depuis 1990, Sylvain Cazenave est membre d’honneur de Surfrider Foundation, une association qui a pour rôle de protéger l’océan, les vagues et le littoral. ulture ium C Lucien clergue Atr 13h30 - 17h30 Lucien Clergue est né à Arles en 1934. Ses premiers travaux sont marqués par la mort, les bombardements, il photographie les charognes des bords du Rhône, les corridas. Puis ce seront les nus de la mer, les paysages de Camargue et les éléments qui la composent : l’eau, le sable, les herbes, les signes du vent. Ses rencontres avec Cocteau, puis avec Picasso seront décisives. Une amitié très forte le liera à ce dernier jusqu’à sa disparition en 1973. Toute la vie créative du photographe est alimentée par ses amitiés avec le monde artistique. Il côtoie des écrivains, des artistes de son temps qu’il photographie régulièrement. En 1969 il crée les Rencontres Internationales de la photographie. Il a publié plus de 75 livres. Ses œuvres figurent dans les collections des plus grands musées. Il est le premier photographe à entrer à l’Académie des Beaux-arts. Municipale rt A d’ ie er al G é s s a Jean-baptiste d 13h30-17h30 Passionnée par le tirage photographique, Christine Dassé a eu la chance de récupérer les plaques de verre de son grand-père, Jean-Baptiste, qui exerçait à Léon. Elle se consacre aujourd’hui à leur conservation avec de nouveaux tirages effectués dans les techniques et le respect de l’époque. J-B Dassé s’était installé en 1917 et il est devenu un artiste au regard d’une grande sensibilité, qui fixera sur plaques sensibles les événements de sa région. En regardant ses photos de nos jours, les contemporains découvriront, grâce à l’œil de l’artiste et au travail de l’ethnographe, qu’il deviendra indirectement, ce qu’était la vie landaise de 1917 à 1950. Ce patrimoine est exceptionnel, c’est l’œuvre d’un artiste de grand talent que sa petite fille a su magnifiquement restituer. in de la Potinière rd Ja y a n u a l e d Pierre Pierre Delaunay photographe professionnel à Ruffec depuis 32 ans, la ville ou il est né en 1962, est, comme Obelix, tombé tout petit dans la potion nommée «révélateur». Photographe humaniste et social, à travers sa sensibilité, il traduit dans ses images l’émotion qui se dégage des personnages et c’est ainsi qu’il fixe sur la pellicule des instants parfois étonnants. De nombreuses fois primé comme portraitiste, il expose ses œuvres en France et aussi à l’étranger. e de Tourisme ic ff O o t u s is v n o b Silvana delaunay 14h-18h D’origine italienne, Silvana Bonvissuto Delaunay, a très vite su s’imposer dans l’institution Delaunay Photographes de Pères en fils à Ruffec, depuis plusieurs générations. Les images de Silvana sont esthétiques, elles correspondent à la tendance actuelle où la photographie n’est pas seulement qu’un patrimoine familial, que l’on enferme au fond d’un tiroir, mais que l’on a envie d’exposer chez soi, comme élément de décoration. Le style est graphique, épuré. Les photos sont essentiellement réalisées dans des intérieurs modernes où le modèle est magnifié par des oppositions de couleur et d’avant plans flous. Issue du milieu de la mode Silvana attache une grande importance à la gestuelle des sujets photographiés. al s de l’Hôpital Therm in rd Ja n o t s u G Loïc 13h30-18h Loïc Guston est né dans le Sud-ouest de la France en 1960. L’essentiel de son travail photographique concerne l’architecture avec cette question : « Comment définir la photographie d’architecture et que devient l'architecture après la photographie ? ». Quand il explore les environnements urbains ou industriels il recherche une relation entre l’espace et le temps. Sa photographie s’intéresse aussi à l’humain. Reportage, portrait, « street photography »… chaque domaine est lié à des rencontres. es de la jacques hamel Grill Cathédrale D’origine normande, Jacques Hamel vit et travaille à Dax depuis 1991 comme formateur en informatique. En 1982, une photo d’identité sera le déclencheur qui lui fera découvrir l’art photographique. Cet événement marquant fera que cette passion, qu’il exercera en autodidacte, ne le quittera plus. Jacques Hamel est allé à Torreira, petite station balnéaire du Portugal. En posant son regard sur les pêcheurs, il s’est posé la question de leur avenir. Quelle jeune génération s’aventurera à prendre la relève de cette tradition aujourd’hui fragilisée ? Pourtant, nul doute, que leurs techniques s’inscrivent complètement dans la vision moderne du développement durable, respectueuse des ressources de la mer, loin, si loin, de celles des chalutiers industriels. Jacques Hamel a participé a diverses publications et expositions individuelles et collectives telles ques « Marines», « Sol y Sombra», et « Espagne intemporelle, entre profane et sacré». Il a réalisé les affiches du Festival Paso Passion de Dax en 2005, 2006 et 2007. Il est également l’auteur de l’affiche des Fêtes de Tyrosse 2007. Jacques Hamel fait partie des photographes sélectionnés pour le Festival de Photoreportage BarrObjectif 2013 avec sa série sur l’Espagne en septembre prochain. d’Art Municipale ie er al G y d u e j c r Ma 13h30-17h30 Après une carrière de 37 ans, Marc Jeudy, l’un des portraitistes les plus renommés de notre pays s’est retiré des affaires, mais pas de la photographie. Il lui arrive encore de réaliser des portraits et surtout de s’adonner à son plaisir favori : la manipulation des techniques anciennes, tels que les virages à partir de tirages argentiques. Il est un des rares en France à perpétuer ces pratiques si particulières qui peuvent déboucher sur de véritables œuvres d’art. Marc Jeudy, qui comme beaucoup de photographes ne connaîtra pas de véritable retraite, veut initier les jeunes et les moins jeunes à ces techniques ancestrales de la photographie, que plus personne un jour ne risque de connaître à cause du développement du numérique. s arènes os et mur de ll ba ca de io at P e d Serge lafourca 8h-17h Les arènes de Dax accueillent l’exposition monumentale du photographe dacquois Serge Lafourcade. Les 50 œuvres exposées sur les murs extérieurs et dans le patio de caballos, retracent les différentes étapes de la vie du toro bravo, depuis les campos d’une Espagne immémoriale jusqu’aux secrets, dessinés en clair-obscur, des corrales. A travers ces photographies, on découvre l’aspect le moins connu du monde de la tauromachie. Depuis plus de trente ans, les créations photographiques de Serge Lafourcade traduisent avec force et ampleur les passions de sa terre natale que sont la tauromachie, le rugby et l’esprit de convivialité. Au tournant des années 2000, son travail s’est tourné vers une expression monumentale de son art. Il manie aujourd’hui le grand format avec la même aisance et la même prodigalité qui firent de lui l’initiateur et l’animateur du renouvellement de la photographie de mariage. Auteur de plusieurs ouvrages de photographies dédiés au monde des taureaux de combats, la ville de Dax lui offre depuis plusieurs années une exposition permanente dans ses arènes. ges de l’Adour er B s e n n a b a c s patricia la Photographe autodidacte dans divers domaines culturels allants du festival de Jazz à Juan-les-Pins, au Festival International du Film de Cannes, c’est par le voyage et plusieurs périples dans le Sahara Algérien que le sens authentique et la sincérité des photos de Patricia Lascabannes prennent naissance. Patricia débute dans la photographie marine lors de régates régionales, c’est pendant la Nioulargue dans le golfe de Saint-Tropez que son coup de foudre pour les « Classiques » voit le jour. Plus de 10 ans de collaboration étroite avec le magazine spécialisé Yachting Classique, ayant servi de support à des portfolios thématiques tels que « Murmure de coques » ou « Les belles de Mer » entre autres. Après plus de 20 ans de photographies dans le monde prestigieux des yachts classiques Patricia Lascabannes, bien connue du circuit méditerranéen, mais aussi atlantique, nous invite dans son univers féminin, qui nous plonge dans les détails les plus intimes de sa sensibilité. C’est dans la subtilité de chaque détail que son regard s’est affirmé, agissant comme un révélateur de sa singularité. Atteindre le coeur des éléments pour en capturer l’essence. Un lever de voile en somme ! al l’Hôpital Therm de s in rd Ja i d u o t t Daniel me 13h30-18h Daniel Mettoudi est l’un des meilleurs spécialistes français de la photographie culinaire, et plus particulièrement des images destinées à figurer sur des emballages de produits alimentaires. Quand il échappe a ce qu’on appelle le packaging dans la profession, Daniel Mettoudi se libère. Les images qu’il réalise alors sont des magnifiques natures mortes qui peuvent devenir des éléments de décoration. Le photographe retrouve alors, comme dit l’auteur, « tous ses fondamentaux ». Parc de la Mairie i d n a r o m o n u br Né à Deauville d’une mère normande et d’un père toscan, Bruno Morandi passe tous les étés de son enfance au pays de son père, la Toscane. On devine que ces paysages de collines où la lumière ne quitte jamais le registre de la peinture ont influencé son regard ainsi que son goût du voyage. Plus tard, il suit des études d’architecture à Paris et entame ses premiers voyages qui l’emmènent au Népal, au Pakistan et en Inde. En 1990, Bruno Morandi devient photographe professionnel et réalise depuis des reportages pour de nombreux magazines comme “Le Figaro Magazine”, “Géo”, “Grands Reportages”, “Le Monde 2”, “Ulysse”, etc. Il a également publié une dizaine d’ouvrages chez Flammarion dont “Tableaux du Rajasthan” et “Toscane Eternelle”. Photographe indépendant, ses images sont entre autres distribuées par les agences américaines Getty et Corbis, Laif en Allemagne et Lightmediation en France. alcon de l’Adour B n a jm d r o t d gérar Gérard Tordjman est photographe professionnel à Paris depuis 1976. C’est un voyage en Scandinavie, à 17 ans, sur les traces de son frère mort, d’où il va ramener ses premières images, qui va décider en grande partie de sa carrière future. Il s’est trouvé une passion et un métier. Un métier qu’il va peu à peu maîtriser au point de devenir chef de laboratoire pour des maisons de disques. Il rêve d’une carrière de reporter mais les hasards, les rencontres et la vie en décident autrement. Il échappe cependant à la routine en voyageant. Photographe globetrotter, il rapporte de ses expéditions des photographies impressionnantes de beauté. Il aime les grands espaces et fait souvent de la route l’élément central de ses vues de paysages. « Voyager », écrit Lélia Mordoch, qui a accueilli ses images dans sa galerie de St-Germain-des-Prés, « c’est oublier, mettre sa vie en suspens pour capter l’inconnu, aller vers l’infini, poursuivre la ligne de fuite de l’horizon sur les routes sinueuses où s’égarent nos sens. Gérard Tordjman donne une âme à ses photographies, c’est ce qui nous captive, comme si nous étions derrière lui avec l’objectif... » éodore Denis h T c ar P o n a g e r jacques tor Jacques Torregano a embrassé la carrière de photographe, il y a presque quarante ans. Plutôt que la photographie appliquée, celle qui touche à la publicité, à l’entreprise, qu’on lui avait enseignée à l’école de Vaugirard, il s’est assez rapidement tourné vers le photojournalisme. Son passage dans la prestigieuse agence Sipa lui a donné l’occasion de parcourir le monde sur toutes les zones de conflit. Redevenu indépendant il s’est tourné vers les magazines pour lesquels il continue de réaliser les sujets les plus divers, et notamment des portraits, une spécialité dans laquelle il excelle. Comme beaucoup de photographes Jacques Torregano a ses jardins secrets. Celui qu’il nous révèle à Dax, c’est sa passion pour la tauromachie et surtout des hommes qui en sont le cœur, les toreros. On aura donc l’occasion de découvrir des portraits intimistes d’une grande beauté, récoltés au fil des années dans les coulisses des arènes. lace Thiers P ick l r e d n a v benjamin Le travail photographique de Benjamin Vanderlick nous invite à pénétrer dans un univers mal connu, dissimulé derrière une vitre sans tain devant laquelle nous pressons le pas. Il aura fallu passer la porte pour découvrir un univers chaleureux et vivant aux couleurs tantôt électriques criardes, tantôt d’une blancheur clinique. C’est aussi dans le monde de la nuit, dont on découvre les membres qui nous offrent chacun le prélude d’une histoire. Quelques bouteilles de bière, l’esquisse d’un pas de danse, un match de foot, un regard. Les images, bavardes, saisissent sur le vif dans les flous saturés, les instants de vie parfois calmes et laissant planer la mélancolie, parfois pleins de liesse dans les grands soirs. Les enfants jouent, les grandsmères cuisinent, les personnages semblent nous inviter à partager un verre en toute amitié. Dans ce même univers se croisent des solistes perdus dans le songe de leur nuit de rois... Loin des images forcées et préfabriquées des immigrations, l’auteur nous offre ici des instantanés donnant dignité et beauté à chacun des personnages. La poésie réaliste qui émane des photographies de Benjamin Vanderlick nous pousse à voir ce que nous n’aurions pas vu. Berges de l’Adour o t o h p s r u o c n 7 co e Les photos des participants au 7ème concours photo de la Ville de Dax, qui se tenait du 22 avril au 25 mai 2013 et avait pour thème «Regards insolites», ayant été sélectionnées seront exposées sur la promenade des Berges de l’Adour. Quelques chiffres 47 candidats ont participé à ce 7e concours photo 117 clichés ont été reçus. 26 participants sélectionnés par le jury se voient récompensés par cette exposition urbaine, installée le long des Berges éphémères durant tout le mois de juillet. 40 clichés choisis par le jury. Mais aussi... vr u o c é d à s o p x e s e d’autr ir Rue-balise Esc’Halles - 1er étage des Halles 13h30-18h Projet mené par le Centre Social et Culturel de Dax avec les élèves de l’Atelier d’Arts Plastiques municipal en collaboration avec les habitants du quartier de Cuyès. Reportage sur un territoire en évolution et ses habitants complices. La rue-balise représente les changements qui concernent les habitants, métaphore d'un lien qui rassemble chacun dans une cause commune. Le réseau comme symbole d'un lien universel. La photographie comme un instantané de vie. Ce projet culturel comme témoin d'une mémoire collective. Un regard vers un avenir nouveau. Bars, restaurants, commerces... galeries éphémères Entre le 1er et le 31 juillet, à Dax, dans les bars, les restaurants, l’Office de Tourisme ou encore ailleurs, les visiteurs pourront découvrir d’autres expositions de photographes locaux. Facile à repérer, un vinyle microperforé sur leur vitrine indique qu’il y a une exposition à l’intérieur. L’entrée est libre. de l’un à l’autre, changer de regard Petit Musée - Hôtel de Ville 13h30-17h30 L’ADAPEI des Landes, Association de parents oeuvrant depuis plus de 40 ans auprès de jeunes enfants, d’adolescents et d’adultes déficients mentaux gère plusieurs établissements dans le département. Parmi eux, l’IME « Les Pléiades », Institut Médico Educatif, est un service dédié plus particulièrement à l’épanouissement d’adolescents âgés de 12 à 20 ans nécessitant un accompagnement constant dans les actes de la vie quotidienne. Dans le cadre du Festival de la photographie à Dax, ces jeunes sont très heureux de présenter leurs photographies réalisées en collaboration avec Serge Lafourcade et Estelle Dejouy, monitrice-éducatrice. C’est une véritable première et ce projet n’aurait pu aboutir sans la coopération des parents et de toute l’équipe éducative. Cette exposition est une invitation pour chacun de nous à poser un regard nouveau sur les personnes différentes et leurs familles. La différence de « l’autre » est encore trop souvent source de peurs pouvant susciter un excès de sollicitude ou bien une gêne. Au travers de leurs photographies, ces jeunes adolescents montrent qu’être autrement n’est pas un frein à l’expression artistique. Bien au contraire, ici la photographie offre un espace où ils peuvent se sentir libre de s’exprimer sans les mots. au fest ié d é d t e n r e t in e it un s ival festival-photo.dax.fr, le sité entièrement dédié au festival. Retrouvez le programme, les expos, et chaque jour les photos des différents événements. Flashez-moi ! Informations contact presse tion service communica ville de dax 05 58 56 80 09 service culture ville de dax 05 58 56 80 07 festival-photo.dax.fr