Rôle des accessoires

Transcription

TOUTE LA LUMIERE SUR L’ECLAIRAGE
Initiation à l’éclairage de studio
G
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UIDE DE L’ECLAIRAGE
V.3.0
2009
PAR CLARKE
Des stages mensuels pour vous perfectionner
S
TAGE
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chaque mois
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Programme du stage ‘NLIGHT
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> Les accessoires
Matin

Le rôle de l’éclairage comme moyen d’expression
Le choix des sources et des accessoires dans un plan d’éclairage
Les mesures et réglages d’une scène d’éclairage
Identifier la qualité, la quantité et la direction des lumière à partir d’une photo
Repas

Créer son portfolio : recommandations (déjeuner débat)
Après-midi

Prises de vues : portrait à la manière des studios Harcourt, lingerie à la manière
d’Aubade et nu à la manière de Clarke (split lighting)
Analyse d’images
Sommaire du guide
> Présentation
Guide pratique

Introduction

Les accessoires et leur rôle

La mesure de l’éclairage

Les coefficients de réflexion

Construction d’un plan d’éclairage de base

Étude de 3 compositions d’éclairage
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Introduction
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> Rappel

L’action des 4 éléments sur l’image photographique

lors de la prise de vue photographique d’une scène en mouvement, quatre éléments importants
interviennent :
1° L’appareil de prise de vues,
2° Le système optique,
3° L’émulsion photographique ou le capteur CCD,
4° La lumière, c’est-à-dire l’éclairage.
L’appareil n’a qu’une importance très relative sur l’image obtenue, il protège le film de la lumière
parasite, il n’est différent d’un autre que par son format ou ses facilités de manipulation.
L’objectif n’a que peu d’influence sur le rendu de l’image, les différentes focales ne modifient pas la
perspective mais le cadrage. Il n’est en rien responsable de la qualité artistique de l’image.
L’émulsion ou le capteur reproduisent la réalité de la manière la plus fidèle possible, l’influence sur le
rendu de l’image reste limité et conditionne assez peu sa qualité intrinsèque.
La lumière avec la composition de l’image, sont les comoposantes fondamentales de l’expression
photographique. La perception de la lumière reste très difficile à décrire, elle éveille en nous des
sentiments, des souvenirs… Grâce à elle, il est possible de présenter un sujet sous les aspects les
plus divers afin de provoquer un impact sensible et émotif. C’est par elle que s’ouvre à nous la liberté
d’intervenir sur la réalisation effective de l’image photographique.
Une bonne photo
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> Introduction

Définition

Le présent cours n’a pas pour objectif de vous apprendre a réussir une bonne photo, mais de vous
permettre de maîtriser les éléments techniques qui y contribueront. Dans ces éléments techniques
qui représentent environ 10% du résultat, la lumière rentre en compte pour la plus grande partie.
Réussir une bonne photo
C’est 80% de composition (et de cadrage)
10% de
technique
10% de
chance
Les indices de lumination (IL)
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> Introduction
> Présentation

Il est souvent question d’IL dans les notices, définition :

Les IL expriment une valeur de couple diaphragme/vitesse
Les IL sont représentés sous forme d’un tableau d’équivalence
L’indice IL 0 correspond au couple f1 à 1’’
L’indice IL 1 correspond au couple f1,4 à 1’’, ou f2 à 2’’…
Lorsqu’un réglage indique + 1 IL cela correspond soit à une ouverture plus petite, soit à une vitesse
plus grande
Comparatif

Réglage de f5,6 au 1/125 à f8 au 1/60 = IL 0
Réglage de f5,6 au 1/125 à f8 au 1/125 = + 1 IL
Réglage de f8 au 1/60 et f8 au 1/125 = + 1 IL
Réglage de f8 au 1/125 et f8 au 1/60 = - 1 IL
Tableau d’équivalence
Éclairage ponctuel ou diffus
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> Introduction

Influence sur le contraste et la saturation des couleurs

Une source de lumière est dite ponctuelle lorsque que l’on peut la comparer à la lumière du soleil,
dans ce cas le contraste est fort avec une bonne saturation des couleurs. C’est typiquement le cas
d’un éclairage au bol. Éclairage directe.

Une source de lumière est dite diffuse lorsque que l’on peut la comparer à une lumière par ciel
couvert, dans ce cas le contraste est plus faible et la saturation moins importante. C’est typiquement
le cas d’une boîte à lumière ou d’un parapluie. Éclairage directe ou indirecte.

Plus la source de lumière est petite plus elle est ponctuelle et contrastée.

Plus on éloigne une source de lumière d’un sujet plus elle devient ponctuelle, une boîte à lumière
très éloignée devient par conséquent ponctuelle. En résumé, si on approche une boîte à lumière très
près d’un modèle, par exemple 30 cm, on obtient un éclairage très doux et peu contrasté.
Éclairage ponctuel ou diffus
> Rôle des accessoires
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L’éclairage de studio >>> les accessoires de base
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Torche
Boîte lumière
Bol
Snoot
Coupe-flux
Nid d’abeille
Parapluie
Réflecteur
actif
Éclairage flash ou continu
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Torches compactes ou couplées
avec un générateur
symétrique ou asymétrique
Connexion de 1 à 4 torches
Éclairage flash
TC 5500 °K
Torche Mandarine
Éclairage halogène
TC 3200 °K
Torche Fresnel
Eclairage halogène
focalisable
TC 3200 °K
Générateurs pour flash
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Générateur symétrique
+
-
25 à 750 joules
+
-
12,5 à 750 joules
+
-
12,5 à 750 joules
1500 joules

Générateur asymétrique
1500 joules
Plus pratique ! Comparativement à l’utilisation de 2 générateurs symétriques qui peuvent entraîner
en basse puissance quelques soucis d’asservissement du 2ème flash via la cellule infra rouge.
Montage cluster par câble synchro
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Générateurs ne pouvant être asservis par la cellule IR
Fiche Y de
dérivation
La température couleur
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Correction TC selon la source employée et l’environnement influent

Faire un réglage manuel
de la balance des blancs
avec la charte Kodak
33,3% R
KODAK

En argentique, utiliser un
filtre bleu type 82 A sur
l’objectif ou bien des
gélatines sur les sources
de lumière
33,3% V
33,3 % B
Éclairage flash
lumière du jour
TC 5500 °K
50% R
30% V
20% B
Éclairage halogène
soleil couchant
TC 3200 °K
Les gélatines
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Pour corriger la température couleur

Dans le cas d’un éclairage mixte : ambiance tungstène + flash on coiffera les flash d’une gélatine
Full CT Orange 204 (5700
3200 °K), ayant une incidence – 0,3 IL sur l’exposition.

Dans le cas d’un éclairage mixte : ambiance lumière du jour + tungstène, on coiffera les torches
d’une gélatine Full CT Blue 201 (3200
5700 °K), ayant une incidence – 1 IL sur l’exposition.
Pour corriger l’exposition

Il arrive parfois que l’on souhaite
approcher une torche très près du modèle,
d’une part pour n’éclairer qu’une partie
de son visage et d’autre part pour obtenir
un éclairage plus doux (typiquement le
style Harcourt) et que par ailleurs les
appareils numériques ne disposant pas
d’une sensibilité inférieur à 100 ISO,
nous ayons recours à une gélatine
‘’Neutral Density 209’’ ayant une
incidence de – 1 IL sur l’exposition.
Elles sont juxtaposables pour augmenter
l’effet. La valeur se multiplie.
Gélatine 209
Gélatine 204
Gélatine 201
Correction TC sur le ring flash : gélatine 204
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Les calques
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Pour corriger les tons ou créer une ambiance

Afin de réchauffer le teint d’un visage trop pâle, on aura recours à une gélatine de type Pale Amber
Gold 009 appliquée localement grâce à l’usage d’une torche équipée d’un bol et d’une grille, ce qui
aura pour effet de préserver les tons du reste de l’image.
Pour diffuser la lumière

Afin de diffuser la lumière avec un effet
plus ou moins important, on a recours à
des calques. Il en existe une variété
permettant de répondre aux besoins les
plus complexes.
Citons un calque standard à diffusion
modérée, le White diffusion 216 à
l’atténuation régulière (- 0,7 IL).
Il se décline en demi ou huitième de
diffusion. Un autre calque, le Hanover
Frost 253 à l’effet légèrement givrant,
atténuant les ombres et permettant de
réduire le point chaud de la torche.
Gélatine 009
Calque 253
Calque 216
Rôle des accessoires
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Inventaire d’un studio

Boîte à lumière : éclairage direct diffus généralement global
Les différents bols : éclairage direct dur plus ou moins ponctuel
Nid d’abeille : effet focalisant sur une zone +/- grande
Snoot (Cône) : éclairage direct sur une petite zone (faisceau étroit)
Bol beauté : éclairage direct doux enveloppant
Torche à découpe : 4 couteaux permettent de découper le faisceau de lumière et d’appliquer un effet
plus ou moins flou. Dispose également d’un porte gobo
Parapluie : éclairage indirect diffus, ponctuel ou global en fonction du diamètre
Pinceau à lumière : éclairage direct, effets spéciaux
Réflecteur : atténue légèrement les ombres
Calques : diffuse la lumière en fonction de la granulation et de l’opacité du calque
Gélatine : effets spéciaux et correction de la TC (température couleur)
Fond : détache le modèle, donne de la force en créant son isolement, il peut recevoir une lumière
dégradée créée par la torche de fond
Panneaux coupe flux : élimine les lumière parasites, maintient les ombres
Charte gris neutre : permet de faire le point blanc, gris et noir grâce à la fonction ‘’réglages de
niveaux’’ disponible à partir d’un logiciel de traitement de l’image
Le flashmètre

Les fonctions :

Mesure l’éclair du flash (lumière incidente)
Mesure la lumière ambiante (réfléchie ou incidente)
Saisie d’une valeur de correction (filtre ou gélatine)
Réglage de la sensibilité ISO
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Le flashmètre
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La conversion des valeurs

Le flashmètre indique une valeur en 10ème de diaphragme et l’appareil indique une valeur en 1/3 ou
demi diaphragme
Exemple f5.6 ou f8 sont des valeurs entières. La valeur f6.3 correspond à f5.6 + 1/3 d’IL, f7.1
correspond à f5.6 + 2/3 d’IL.
Pour ces mêmes valeurs f6.3 et f7.1, le flashmètre indique :[f5.6 3] ou [f5.6 7]
Il convient de régler l’appareil photo soit en tiers ou demi diaphragme, selon le cas, afin de
s’approcher au mieux de la mesure du flashmètre.
La mesure en lumière incidente

Coiffer le flashmètre de son diffuseur coulissant et effectuer la mesure proche du modèle en direction
des sources de lumière puis du photographe.
La mesure
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> Réglages
Si l’on dirige la cellule vers le sujet, il s’agit d’une mesure
par réflexion. La cellule reçoit la quantité de lumière
renvoyée par le sujet. Le diffuseur sphérique doit être
enlevé, la cellule est en mode posemètre.
Autre possibilité : mesurer la lumière du flash éclairant le
sujet, il s’agit d’une mesure par incidence. Adapter le
diffuseur sphérique et mesurer en direction des différentes
sources pour analyser les contrastes, puis en direction de
l’appareil photo pour obtenir le réglage. La cellule est en
mode flashmètre.
Dans les deux cas, on admet que le sujet comporte
une densité moyenne de tons représentable par un
gris moyen de 0,70 ; ce qui correspond au pouvoir
de réflexion de 20% de la carte grise Kodak. Si le sujet ne
se trouve pas dans cette relation moyenne,le photographe
doit alors interpréter les données fournies ou bien éclairer
davantage les parties sombres ou peu réfléchissantes.
La vitesse de synchronisation
> Réglages
Comment doser l’ambiance et le flash ?

Faire une mesure en lumière
réfléchie du paysage

Reporter la vitesse et
l’ouverture sur le boîtier
avec +/- 1 IL selon si l’on
souhaite ‘’détacher’’ le modèle
du décor

Régler les torches en fonction de
l’ouverture obtenue avec une
correction de +/- 1 IL, faire une
mesure en lumière incidente
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La vitesse de synchronisation
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> Réglages
Explications

Les boîtiers à obturateur à rideaux synchronisent en général à partir du 250ème jusqu’à
‘’n’’ secondes. Certains appareils professionnels disposant d’un obturateur central à
lamelles synchronisent à toutes les vitesses.

En studio aveugle, le choix de la vitesse n’a pas d’incidence sur le rendu, à condition
de travailler sur pied en dessous du 60ème.

Dans le cas d’une prise de vue en extérieur, il faut doser la puissance du flash en
fonction de la lumière ambiante. Soit on souhaite un équilibre entre les deux, soit on
souhaite légèrement sous exposer l’ambiance pour détacher le personnage du décor.
Le dosage s’effectue en jouant sur la vitesse de synchronisation.

Exemple : la mesure faite au posemètre en lumière réfléchie (diffuseur off) indique f5.6
au 8ème de seconde pour un paysage à la tombée du jour, il faudra régler le flash de
manière à mesurer sur le flashmètre un éclair à f5.6 dirigé sur le personnage, en
utilisant la méthode de la mesure en lumière incidente (diffuseur on). Ensuite il faudra
régler la vitesse de synchronisation au 8ème ou 16ème de seconde selon l’effet désiré.
Les coefficients de réflexion
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> Réglages
Principe

La caractéristique fondamentale d’un objet est son coefficient de réflexion. Il est défini
comme le rapport de la quantité de lumière qu’il réfléchit sur celle qu’il reçoit.

Par exemple, la neige réfléchit environ 90% de la lumière qu’elle reçoit, tandis que le
charbon n’en renvois que 1%. Selon la manière dont ils sont éclairés, un objet clair
faiblement éclairé et un objet sombre fortement illuminé peuvent très bien renvoyer la
même quantité de lumière vers l’appareil photo.

Le posemètre intégré au boîtier ne peut mesurer que la lumière réfléchie par le sujet. Il
ne peut donc différencier un tas de neige à la tombée de la nuit d’un tas de charbon
en plein soleil, puis qu’il perçoit la même quantité de lumière. Portant l’exposition doit
être différente pour obtenir une neige blanche et un charbon sombre et non gris. Pour
un posemètre un sujet reflète à priori 18% de la lumière qu’il reçoit.

Il est donc nécessaire de surexposer les sujets très réfléchissant et de sous-exposer
les sujets les sujets peu réfléchissants.
L’histogramme
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> Réglages

Comment lire un histogramme

Difficile de contrôler l'exposition de votre photo si vous prenez votre écran LCD comme référence. Avec
son puissant rétro-éclairage vous avez l'impression que la lumière est suffisante. Faites plutôt confiance
à l'histogramme !
L'histogramme qu'est-ce que c'est ?
C' est une représentation graphique des pixels de l'image que vous vous apprêtez à capturer. Ce
graphique qui ressemble un peu à une coupe en relief s'affiche sur l'écran LCD ou dans le viseur
suivant les modèles d'appareil. Il permet de visualiser la répartition des composantes tonales et de la
lumière de votre photo. Ainsi vous pouvez vérifier la qualité de l'exposition avant de déclencher.

Comment le lire ?
L'histogramme évoque un paysage avec plus ou moins de pics élevés ou de lignes plates en fonction
des valeurs tonales de votre photo. La gauche du graphique correspond aux tons foncés et la droite
aux tons clairs . Si des pics apparaissent à gauche ou à droite vous risquez de perdre des informations
dans les tons foncés ou clairs. Une exposition équilibrée sera donc représentée par un histogramme qui
s'étale sur toute la longueur du graphique sans atteindre les bords.
L’histogramme
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> Réglages
Comment lire un histogramme

En résumé :
Un pic à gauche révèle des zones majoritairement sombres et un risque éventuel de
sous-exposition, un pic à droite révèle des zones majoritairement claires et un risque
éventuel de surexposition , un pic au centre révèle une luminosité homogènees pics à
gauche et à droite révèlent une image fortement contrastée. Néanmoins l'histogramme
doit se lire en prenant en compte la scène que vous vous apprêtez à photographier : un
paysage enneigé ou une scène nocturne montreront nécessairement des pics à droite ou
à gauche de l'histogramme.

Comment rectifier l'exposition ?
Vous n'effectuerez une compensation d'exposition que si l'histogramme ne paraît pas
correspondre à la scène photographiée. L'objectif sera alors d'obtenir un histogramme
dont les crêtes se concentrent au milieu du graphique. L'histogramme révèle une sousexposition : augmentez l'exposition à + 0.5 ou +1 IL. L'histogramme révèle une
surexposition : diminuez l'exposition à -0.5 ou -1 IL.
Le rôle des différents éclairages
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> Plan d’éclairage

Lumière clé (key light)

La source d’éclairage principale [ P ] doit être assez puissante pour être dominante, elle donne un
faisceau de lumière dirigée (dure). Elle a pour mission de situer le modèle dans l’espace, de créer
son relief, de définir sa forme et son volume. C’est de son emplacement par apport à l’axe du modèle
et du photographe que dépend l’aspect général et l’atmosphère de la photo.
Lumière d’ambiance (fill light)

La source d’éclairage d’ambiance [ A ] ou source de remplissage (fill-in) doit être d’une surface
assez grande pour donner un large faisceau de lumière diffuse (douce). On peut utiliser un réflecteur
passif en remplacement d’une torche d’ambiance. Son rôle est d’éclaircir les zones d’ombre formées
par la source clé, mais sans en créer de nouvelles.
Le rôle des différents éclairages
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Lumière d’effet (kick light)

La source d’éclairage d’effet [ E ] est une torche à faisceau étroit, munie d’un cône ou d’un nid
d’abeille. Elle est placée en semi contre-jour afin de silhouetter agréablement le modèle en créant
une auréole de lumière qui en souligne les contours et le décolle de l’arrière plan.
Lumière de fond (back light)

La source d’éclairage du fond [ F ] sert à éclairer séparément le décor du modèle, d’autant plus qu’il
s’en trouve éloigné ; le fond ne recevant alors qu’un faible quantité de lumière de la source clé qui
décroît selon la loi du carré de la distance. Cette source combinée généralement à des panneaux
coupe flux sert également à créer des images en valeur high key.
Composition d’un éclairage de base
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Un éclairage classique
comprend les éléments
suivants :
1.
2.
3.
4.
p
L’éclairage principal
Une dilution des ombres ou
la création de reflets
Des accents ou des effets
de lumière
L’éclairage du fond ou du
décor
La dilution des ombres peut
être assurée par un réflecteur
passif.
q
o
n
Mesurer la composition de l’éclairage

Tolérance

Selon si l’on travaille en
argentique ou en numérique
les réglages peuvent être
différents, du fait de la
tolérance d’une émulsion
qui est supérieure à celle
du capteur, ce qui est
encore plus vrai en N&B.
Mesure

Commencer par l’éclairage
principal et finir par le
fond. Faire une dernière mesure
pour le photographe, qui
sera le ratio de l’ensemble.
La mesure doit être effectuée
en lumière incidente, le
flashmètre dirigé vers la
torche, la cellule coiffée
du diffuseur blanc.
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Exemple 1 >>> A la manière des studios Harcourt
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Exemple 1 >>> A la manière des studios Harcourt
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Panneau avec opercules
Snoot
p
o
Bol court
n
Panneaux coupe flux
Calque médium
ou grille moyenne
Bol long
Exemple 2 >>> A la manière Aubade
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Exemple 2 >>> A la manière Aubade
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n
o
Parapluie blanc
Panneaux coupe flux
Exemple 3 >>> Portrait mode & beauté
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o
Snoot
n
Bol beauté
Panneaux coupe flux
Atelier 6 >>> Crazy lighting
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Exemple 4 >>> Crazy lighting
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Snoot
p
o
Grande boite à lumière
Panneau
operculé
avec gélatines
de couleur
Panneau coupe flux
[
Panneau réflecteur
Bol court
Torche à découpe
n
Exemple 5 >>> expliquer l’éclairage utilisé
Mono source en
contre jour avec
un accessoire
gobo
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Diriger le modèle professionnel

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La relation

Il est important que le modèle prenne connaissance du scénario, de la charge de travail et des
horaires
Participer aux préparatifs et donner son avis au styliste ainsi qu’aux coiffeur et maquilleur
Veiller à son confort et à son état général
Communiquez avec elle et encouragez la pendant la séance afin qu’elle vous suive dans l’histoire
En général

Les mannequins professionnels savent poser et s’adapter à de multiples ambiances. Il faut
simplement leur donner une direction générale de votre travail et elles feront le reste. Elle sont assez
volubiles, il ne faut donc pas trop les enfermer dans des éclairages trop exsangues afin qu’elles
libèrent leurs mouvements. Il est donc très important qu’un assistant surveille et puisse diriger
manuellement les éclairages d’effet, ainsi que les réflecteurs.
Les modèles amateurs sont en général moins habituées à varier les poses, et ne savent pas toujours
se mettre en valeur, elles ont besoins de plus de direction de la part du photographe, sauf exception
les danseuses, chorégraphes ou comédiennes. Il faut donc procéder à des pauses et reprendre avec
calme et patience la séance photo.
Diriger le modèle amateur

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Préalable

Faire connaissance. Dans la procédure de photo de charme consistant à révéler le caractère du
modèle, lui demander ce qu’elle voudrait être, ce qu’elle ressent dans son quotidien, son travail, ce
qui la motive...

Regarder son book attentivement si elle en possède un. Montrer le vôtre…

Ne vous mettez pas la pression. Posez-vous la question de ce que vous allez faire, préparez votre
séance à l’avance. On part toujours avec une idée et on finit avec une autre car l’atmosphère
change, vous n’êtes plus seul, vous évoluez ensemble avec le modèle.
Décrire au mieux les mises en scènes que vous souhaitez faire, si besoin inspirez vous de photos
publiées ou de différents éléments qui les composent.

Ne soyez pas trop bavard, vérifier si le modèle comprend toute la démarche de votre séance, ne
soyez pas compliqué. Commencez par faire des essais de poses habillées.
Diriger le modèle amateur
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Pendant la prise de vues

Dominez vos émotions, c’est le modèle qui a le dessus ! Elle vous donne tout d’elle même, c’est à
vous de relever le défi, de révéler sa personnalité sa photogénie… N’ayez pas trop d’hésitation sur le
choix des poses, la séance doit être fluide.

La confiance va s’établir progressivement et réciproquement, les choses vont devenir plus facile et
votre langage sera différent et plus précis. Déclenchez, même si ce n’est pas parfait, il ne faut pas
culpabiliser le modèle ! Travailler les poses avec votre modèle, mimez là ! Exprimez votre
enthousiasme lorsque vous sentez que les poses vous plaisent.

Faites des coupures pour parler de votre ressenti, du travail qui vient d’être fait et de la prochaine
séquence. Prévoyez un peignoir.

Il y a toujours une sorte de ‘’contrat ‘’ entre le photographe et le modèle. Chacun ayant son objectif
ou sa propre idée sur la séance. Il doit y avoir équilibre entre les deux.

Il faut être détendu et en bonne forme psychologique.
Protégez vos droits et ceux du modèle

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Le droit à l’image

Protégez les droits du modèle et les vôtres en faisant signer l’autorisation d’usage sur l’utilisations
des images. Formulaire disponible sur le site http://www.initphotostudio.com/modeles.htm

Demandez une photocopie de la carte d’identité. Ceci doit être fait avant de commencer !

Soyez clair sur les utilisations commerciales éventuelles, rémunération (en %), photos libres de
droits ou en droits gérés, copyright…

Si vous décidez en accord avec le modèle de publier certaines photos sur les banques d’images, les
autorisations en bonnes et dues formes vous seront demandées.
Vos questions en ligne
Bonne continuation !
Pour continuer et partager votre passion :
rendez-vous sur le forum technique www.nlight.fr
Clarke +33 6 30 43 10 82
Vous n’êtes pas autorisés à divulguer à des tiers, directement ou
indirectement, les informations techniques, tutoriaux, photos, dessins,
conseils, en totalité ou en partie, ni à les reprendre à votre compte
sur quelque support que se soit, dans un but pédagogique collectif,
informatif ou commercial, sans l'accord écrit de l'auteur.
Tous droits réservés à Clarke Drahce auteur photographe.
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