Madame Bovary

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Madame Bovary
Gustave Flaubert
Le premier mois de Berthe et le rôle d’Emma comme mère
La situation peu avant la naissance de Berthe n’est pas la meilleure. Léon est Emma se rapprochent
de plus en plus et Charles est préoccupé à cause des problèmes financiers. Il n’a pas de clientèle et
beaucoup a été dépensé pour le déménagement, des réparations et « les toilettes de Madame ». Au
moins, la grossesse de sa femme le distrait un peu. Il est très excité et c’est le bonheur: Il s’occupe
d’elle d’avantage, l’embrasse, l’appelle « petite maman », et fait plein de plaisanteries un peu
ridicule. « C’était un autre lien de la chair s’établissant et comme le sentiment continu d’une union
plus complexe. »
Quand même, Emma veux savoir ce que s’est d’être mère. Mais elle ne peut pas faire les achats
qu’elle aimerait. « Elle ne s’amusa donc pas à ces préparatifs où la tendresse des mères se met en
appétit, et son affection, dès l’origine, en fut peut-être atténuée de quelque chose. » C’est là qu’elle
s’imagine, que son enfant pourrait être un garçon et elle le voit devant elle, « fort et brun, elle
l’appellerait Georges ». C’est lui qui aurait enfin les chances, les avantages, la puissance et la liberté
qu’elle n’a jamais eu. C’est lui qui pourra réaliser les rêves dont sa mère a été empêchée pendant
toute sa vie parce qu’elle est une femme dépendant de la loi, des conventions sociales et de ses désirs
en même temps. Alors la seule option pour pouvoir se réjouir de devenir mère est dans l’espoir que le
bébé soit un garçon. Le choc est programmé d’avance:
« – C’est une fille! dit Charles.
Elle tourna la tête et s’évanouit. »
Tout le monde vient féliciter la jeune mère et on s’occupe bientôt à chercher un prénom. Charles
propose de nommer la fille d’après la mère, mais pour Emma ce serait la chose la plus pire. ça
signifierait que la fille aurait le même destin que sa mère. Finalement elle choisit le nom de Berthe
qu’elle a entendu lors du bal au château de la Vaubyessard qui indique une chance d’avoir un
meilleur destin, de peut-être même appartenir, un jour, à la haute société comme les gens du bal.
Berthe est mise en nourrice. Bien sûr, ce-ci éloigne encore mère et fille et quand Emma va la visiter
dans ce simple logement, elle semble déplacée avec ses vêtements nobles. Elle ne sait pas comment
réagir sur un bébé, par exemple lors que Berthe vomit sur sa collette.
Emma sait qu’elle devrait aimer sa fille, finalement elle est sa mère. Mais elle n’arrive pas à l’aimer,
elle n’en est simplement pas capable. Elle la trouve laide et repoussante, c’est pourquoi elle se
comporte même d’une façon brutale envers l’enfant. Elle ne peut pas non plus assumer sa
responsabilité en tant que mère. De temps en temps, elle décide d’à nouveau se consacrer à son
ménage et son enfant, mais bientôt son tempérament la rattrape. Elle est d’un caractère inconstant,
elle n’a pas la patience pour être mère.
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