Untitled - FSE - Fonds Social Européen en France
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SOMMAIRE OUVERTURE DOMINIQUE MEGARD - DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DU RÉSEAU DE COMMUNICATION PUBLIQUE CAP’COM MARC GASTAMBIDE - CONSEILLER AUX AFFAIRES EUROPÉENNES, DIACT MIEUX COMMUNIQUER SUR L’EUROPE, BIEN COMMUNIQUER SUR LES FONDS LAURENCE DE RICHEMONT - CHEF DE REPRÉSENTATION ADJOINT, REPRÉSENTATION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE EN FRANCE LUIGI NIGRI -MANAGER DE PROGRAMMES, RAPPORTEUR, UNITÉ FRANCE, DIRECTION GÉNÉRALE DE LA POLITIQUE RÉGIONALE, COMMISSION EUROPÉENNE COMMUNIQUER DANS LE RESPECT DES SPÉCIFICITÉS DE NOS PROGRAMMES 3 3 3 5 5 7 8 PIERRE BRUHNES - SOUS-DIRECTEUR DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES, MINISTÈRE DE L’OUTRE-MER 8 FRÉDÉRIC LAMBERT - CHEF DE LA MISSION EUROPE ET RÉGIONS, MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE 9 FRANÇOIS GAUTHIEZ -SOUS-DIRECTEUR DES PÊCHES MARITIMES, MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE 9 PATRICE BOREL CHEF DE SERVICE DU FINANCEMENT ET DE LA MODERNISATION, DÉLÉGATION GÉNÉRALE À L’EMPLOI ET À LA FORMATION PROFESSIONNELLE, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA COHÉSION SOCIALE 10 FORUM DES BONNES PRATIQUES LUC RIGOTTI ATTACHÉ À LA DIRECTION DES PROGRAMMES EUROPÉENS, MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE LOUIS MAZARI DIRECTEUR ADJOINT DU PÔLE AFFAIRES RÉGIONALES, DIRECTION DÉPARTEMENTALE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DE LA RÉUNION TABLE RONDE : CONCEVOIR ET RÉALISER UNE COMMUNICATION EFFICACE MYRIAM AFLALO, CHEF DU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES EUROPÉENNES, MINISTÈRE DE L’OUTRE-MER MARC GASTAMBIDE, CONSEILLER AUX AFFAIRES EUROPÉENNES, DIACT DOMINIQUE JEREMIASZ, CHARGÉE DE MISSION DGEFP, MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT FRÉDÉRIC LAMBERT, CHEF DE LA MISSION EUROPE ET RÉGIONS, MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE LUIGI NIGRI, MANAGER DE PROGRAMMES, RAPPORTEUR, UNITÉ FRANCE, DIRECTION GÉNÉRALE DE LA POLITIQUE RÉGIONALE, COMMISSION EUROPÉENNE 12 12 13 15 15 15 15 15 15 ATELIER A COMMENT ORGANISER UNE COMMUNICATION PARTAGÉE ? 16 ATELIER B COMMENT AMENER LES MÉDIAS À PARLER DES FONDS EUROPÉENS ? 19 ATELIER C COMMENT VALORISER LES PROJETS POUR MIEUX FAIRE CONNAÎTRE L'INTERVENTION EUROPÉENNE ? 21 ATELIER D COMMENT COMMUNIQUER POUR MOBILISER LES BÉNÉFICIAIRES POTENTIELS? 22 CONCLUSION 23 ANNEXE : LISTE DES PARTICIPANTS 24 Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 1 Ouverture Dominique MEGARD - Déléguée générale du réseau de communication publique Cap’Com Je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue à ce séminaire national, le premier du genre, que j’ai le grand plaisir d’animer. Cette manifestation correspond à une volonté profonde de mieux communiquer sur les programmes européens. Elle réunit tous les acteurs nationaux des fonds européens, constituant l’un des premiers axes d’une nouvelle dynamique ayant pour ambition de favoriser une efficacité accrue du dialogue entre les acteurs de la communication autour des différents fonds européens. Ceux-ci constituent en effet une incarnation concrète de l’Europe auprès des citoyens et des bénéficiaires. Marc GASTAMBIDE - Conseiller aux affaires européennes, DIACT Plusieurs de nos programmes pour la période 2007-2013 sont aujourd’hui transmis à la Commission européenne et la grande majorité devrait l’être à la fin du mois. L’élaboration des stratégies des fonds a légitimement occupé toute l’attention des partenaires régionaux, nationaux et communautaires. Les crédits européens sont en effet perçus par l’ensemble des acteurs du développement économique et social comme un levier indispensable des politiques mises en œuvre. Pourtant, ils n’apparaissent pas comme tels aux yeux de nos concitoyens qui ont souvent de l’Europe l’image d’une entité abstraite éloignée de leurs préoccupations quotidiennes. Or l’intervention des fonds européens répond directement à des attentes majeures de l’opinion. A l’occasion du cinquantième anniversaire du Traité de Rome et du Fonds Social Européen, il nous revient de rappeler l’un des fondements des politiques structurelles consistant à rapprocher par des projets concrets les citoyens de l’UE. Le déficit d’actions de communication autour de l’intervention de ces fonds ne fera qu’entretenir leur manque de visibilité, alors même qu’ils constituent une réponse privilégiée au besoin d’Europe si souvent exprimé. Cet exercice de rapprochement du citoyen et de l’UE est à notre portée. L’information a en effet toute chance d’être favorablement accueillie par le public car la demande existe réellement. L’indispensable travail de démonstration à mener devra s’accompagner d’un développement de notre capacité à faire émerger des projets conformes aux priorités que nous aurons définies. De la qualité de l’information dispensée sur les actions soutenues dépend l’adhésion à l’Europe. Aussi devons-nous engager dès maintenant une réflexion partagée sur les actions de communication à mettre en œuvre pour accompagner le lancement des programmes. Nos plans de communication pour 2007-2013 s’intégreront dans un cadre stratégique et réglementaire renouvelé. L’apport de l’intervention réglementaire apparaît trop rarement aux yeux du grand public. Partant, la circulaire du Premier ministre du 12 février 2007 marque une exigence renforcée en matière de communication sur les fonds structurels. Elle nous invite à y consacrer des moyens accrus – avec un objectif de 10 % des crédits d’assistance technique – et souligne la nécessité d’engager une dynamique partenariale. La nouvelle architecture mono-fonds des Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 3 programmes est marquée par une plus large déconcentration de la gestion des crédits et par un recours plus important aux subventions globales. Si chaque fonds a vocation à diffuser une information spécifique sur ses programmes ciblés sur ses bénéficiaires potentiels, il y a assurément une coordination à envisager sur certaines actions transversales, notamment pour les actions visant le grand public. Nous poursuivons cette voie au niveau national. La DIACT, le ministère de l’Emploi et de la Cohésion sociale, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche et le ministère de l’Outre-mer élaborent à cette fin un plan de communication interministériel. Outre ce séminaire, cette démarche a permis d’aboutir à la création d’un emblème commun à tous les projets marquant l’engagement de l’Europe pour le développement économique et social. L’architecture renouvelée des programmes 2007-2013 appelle la construction d’une communication partagée. La suppression des zonages ouvre les programmes à de nouveaux publics souvent moins accoutumés au fonctionnement des fonds européens. L’information sur l’accès au financement doit satisfaire aux principes de transparence, aussi convient-il de diffuser un message accessible et compréhensible de tous. Nos plans de communication devront d’abord refléter les stratégies des programmes. Le fléchage du FEDER sur l’innovation, la recherche et le développement durable est en ce sens très significatif. Ce programme offre une orientation radicalement nouvelle par rapport à 2000-2006, encore largement incomprise par l’ensemble des acteurs. De nombreux partenaires s’interrogent sur la capacité des acteurs locaux à soumettre des projets conformes à ces orientations. Nous avons la chance, contrairement à la période 2000-2006, de pouvoir anticiper le lancement des programmes. Nous devons tirer parti de la période qui s’offre à nous pour formaliser une stratégie d’animation mieux ciblée. L’avancement de nos programmes et leur valeur ajoutée dépendra de notre capacité à substituer à la logique de guichet qui a trop souvent prévalu une démarche proactive, une logique de projet portée au premier rang de la démarche communautaire. L’organisation de ce séminaire impliquant l’ensemble des acteurs de la communication sur les fonds européens n’aurait pas été possible sans la mobilisation de nos partenaires ministériels. Je les en remercie. La mise en œuvre d’une politique cohérente et efficace portée par tous ne sera possible qu’avec la mobilisation de chacun d’entre nous dans tous nos territoires. Je nous souhaite à tous les meilleurs succès dans ce sens. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 4 Mieux communiquer sur l’Europe, bien communiquer sur les fonds Laurence de RICHEMONT - Chef de représentation adjoint, représentation de la Commission européenne en France Je vous propose de dresser le cadre général de la politique de communication de la Commission, désignée comme l’une des priorités par le président Barroso. Elle bénéficie en effet d’un portefeuille à part entière confié à la vice-présidente de la Commission Margot Wallström et a vu une DG lui être dédiée pour la première fois. Le besoin de communication s’est renforcé aux cours des dernières années, mis notamment en évidence par les scrutins référendaires en France et aux Pays-Bas. Le défi que nous devons relever consiste donc à communiquer auprès de près d’un milliard d’européens aux cultures politiques très diverses, en définissant des politiques spécifiques et dans la langue du pays. Constat Notre enquête Eurobaromètre met en évidence un vrai désir de débat. Les Français jugent toujours en majorité que l’Europe est une bonne chose, à plus forte raison chez les jeunes, les catégories sociales supérieures et les personnes les plus informées sur l’UE. Cependant, le désenchantement constaté vis-à-vis de la classe politique s’accompagne de l’idée largement répandu selon laquelle la construction européenne est éloignée des préoccupations des citoyens. Le fonctionnement de l’UE est largement méconnu. Ainsi, une majorité de sondés pense que l’administration constitue le premier poste du budget de l’UE, ce qui est pourtant loin d’être le cas. Néanmoins, un fort désir d’information et de participation est exprimé de la part des citoyens. 36 % des Français estiment être bien informés sur l’UE, tandis qu’ils sont extrêmement majoritaires à réclamer que la classe politique aborde davantage ce sujet (87 %), formulant le même vœu à l’égard des médias (80 %). 76 % d’entre eux souhaitent être davantage associés aux prises de décision dans l’UE. Le désir d’information est donc lié à une envie de participer au processus décisionnel, comme l’a par ailleurs montré le Cercle de réflexion lancé à la représentation de la Commission en novembre 2005. Ce souhait est aussi clairement exprimé par les élus des collectivités territoriales en particulier, les partenaires sociaux et le monde associatif. En dépit des idées reçues, nous avons par ailleurs pu constater que le désir de débat sur l’UE doit pour une majorité de sondés prendre la forme de discussions publiques ouvertes au citoyen, plutôt que passer par des débats télévisés notamment. Les élus locaux et régionaux sont considérés comme étant le meilleur vecteur pour animer cette discussion, traduisant une volonté d’ancrer territorialement le débat sur l’Europe. Méthode La Commission a mis en place un processus en plusieurs étapes qui a abouti au Livre Blanc adopté en février 2006. En juillet 2005, un plan d’action interne à l’institution a notamment consisté à : Renforcer le rôle des représentations dans l’ensemble des Etats-membres ; Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 5 Améliorer la coordination et la programmation avec la mise en place de l’European Communication Network (ECN) ; Augmenter les points d’accès ouverts au citoyen ; Mobiliser les commissaires autour du plan D (Débat, Dialogue, Démocratie) et ouvrir davantage les représentations au public ; Développer les Relais Europe Direct ; Lancer une table-ronde sur la démocratie. La philosophie générale du Livre Blanc qui s’ensuivit consiste à rappeler que la communication constitue une politique à part entière. Pour pallier au déficit constaté en la matière, la Commission préconise un changement radical d’approche en passant d’une communication s’effectuant à sens unique des institutions vers le citoyen à la promotion d’un véritable dialogue. En outre, la communication doit davantage porter sur les préoccupations des citoyens, ce qui passe par l’adoption d’une démarche beaucoup plus décentralisée. Programme d’action La Commission prépare pour juin 2007 la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de communication. Le développement d’une base légale sur laquelle fonder cette politique commence à émerger, témoignant d’une volonté d’engagement pérenne et inscrit dans les textes. Le programme d’actions vise notamment à : Définir des principes communs : sur le droit à l’information et à la liberté d’expression et sur les principes d’inclusion, de diversité et de participation (d’où l’idée d’une Charte européenne sur la communication évoquée dans le Livre Blanc) ; Impliquer les citoyens par l’éducation civique et l’amélioration du lien entre les citoyens et les institutions ; Coopérer avec les médias en prenant mieux en compte les dimensions nationale, régionale et locale ainsi qu’en exploitant le potentiel des nouvelles technologies ; Mieux comprendre l’opinion publique via les enquêtes Eurobaromètre, encourager les travaux de recherche indépendants et coopérer étroitement avec les Etats-membres en mettant en place des réseaux d’expert en analyse de l’opinion ; Agir ensemble de façon coordonnée : entre Etats-membres, entre les instituions de l’UE, au niveau régional et local, avec les partis politiques et les organisations de la société civile. L’enjeu du développement de ces outils réside dans la mise en place d’une véritable sphère publique européenne. La communication sur l’Europe doit cesser de se cloisonner à chaque Etatmembre. Il est vrai que les partis politiques, les médias et le calendrier des débats sont autant d’éléments de nature nationale. Aussi devons-nous tenter de fixer un agenda européen sur des thèmes susceptibles d’intéresser tous citoyens de l’ensemble des Etats-membres. Ainsi, nous serons en mesure de favoriser l’émergence d’une démocratie participative à l’échelle européenne. En effet, le fossé séparant le citoyen des institutions européennes ne réside pas uniquement dans un manque d’information, mais également dans le sentiment de ne pas être acteur de l’Europe. Je salue à cet égard les actions de terrain engagées par les autorités Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 6 françaises, qui semblent avoir pris la mesure des enjeux collectifs que soulève la communication des institutions européennes. Luigi NIGRI -Manager de programmes, rapporteur, Unité France, Direction générale de la politique régionale, Commission européenne Je considère que ce séminaire fait suite à notre rencontre à Paris en 2001. Il incarne la reprise d’un dialogue qui s’était interrompu entre les acteurs de la communication. La communication horizontale de la Commission ne souffre pas d’absence de base légale : celle-ci s’est progressivement améliorée, aboutissant à un règlement en bonne et due forme pour la période 2000-2006. La difficulté réside plutôt dans la mise en œuvre d’actions reflétant l’esprit de cette base légale en termes de communication. Lors de notre rencontre en 2001, nous avions identifié des problèmes liés à l’utilisation des fonds structurels ; aussi l’accent avait-il été placé sur les bénéficiaires potentiels des fonds plutôt que sur le grand public. Si cette politique a concerné l’ensemble des Etats-membres, elle a paru d’autant plus marquée dans des pays où le dialogue entre les citoyens et l’administration est traditionnellement faible. En France, nous avons ainsi éprouvé des difficultés à faire admettre l’importance du travail de communication vis-à-vis du grand public. Or aujourd’hui, le contexte change. La circulaire du Premier ministre place le grand public au centre des préoccupations. Cet acte politique ne se limite pas à la réaffirmation de l’importance de l’enjeu, puisqu’il met en avant les mesures à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. Il nous incombe de donner suite à cet engagement politique. Pour ce faire, nous devons dans un premier temps dresser un bilan des politiques entreprises sur la base du règlement existant, afin de répondre à la demande des citoyens de se voir mieux informés sur les fonds structurels. Jusqu’à présent, cette information auprès du grand public n’a été que ponctuelle, ne s’inscrivant pas dans une véritable logique de continuité. Il convient donc de faire table rase des incertitudes sur l’opportunité de communiquer auprès du grand public. Nous devons être convaincus du bienfondé de cette démarche. La France est encore loin de l’objectif de visibilité de l’action communautaire. La publicité de l’action de l’UE ne semble pas toucher suffisamment le citoyen. Afin d’améliorer cette publicité, il conviendrait d’accroître une visibilité des réalisations de la période actuelle. En effet, si nous sommes efficaces en termes de savoir-faire, nous avons encore des lacunes en termes de « fairesavoir ». La valorisation des projets constitue le meilleur moyen pour témoigner de l’action de l’UE menée conjointement avec les Etats-membres. Pour assurer cette visibilité des programmes communautaires, il a jusqu’à présent manqué un fil conducteur à la politique de communication. Le nouveau logo évoqué précédemment par Marc Gastambide permet à ce titre de faire un lien effectif entre tous les projets relevant de la même politique régionale de l’UE visant à réduire les inégalités sociales et économiques. Il doit permettre de montrer les buts précis dans lesquels ont été engagées les dépenses, tout en faisant passer l’idée que cet argent investi l’est utilement en termes de compétitivité. La nouvelle période de programmation comporte quelques nouveautés. Au premier rang de celles-ci figure l’obligation de publier les listes des projets adoptés et des montants associés. J’insiste sur la nécessité d’évaluer nos stratégies de communication et ses résultats effectifs, de façon à pouvoir mesurer les efforts accomplis. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 7 Communiquer dans le respect des spécificités de nos programmes Pierre BRUHNES - Sous-Directeur des affaires économiques, Ministère de l’Outre-mer Cette journée s’inscrit dans la volonté de mettre en œuvre avec succès dans chacune de nos régions de nouveaux programmes opérationnels très largement financés par les fonds européens, que nous devons mieux faire connaître. Les régions d’outre-mer bénéficient pour les sept prochaines années d’un montant d’aides européennes proche de quatre milliards d’euros, pour une population devant atteindre moins de deux millions d’habitants en fin de programmation. La spécificité de la communication sur les programmes communautaires appliquée à l’outre-mer réside dans la nécessité de faire la promotion de trois programmes régionaux distincts (FEDER, FSE et FEADER). Sur la période actuelle, les DOM se sont déjà engagés dans cette voie. Les panneaux de réalisation et de participation financière de l’UE matérialisant son implication dans des projets structurants de nos régions sont particulièrement visibles et assurent à l’Europe une forte notoriété outre-mer. La mise en place d’actions de communication (plaquettes, supports publicitaires divers, spots télévisuels ou numéros verts) a contribué à la publicité de l’action communautaire. Nous devons néanmoins chercher à mieux faire encore pour la période de programmation 20072013. La démarche commune proposée à travers le plan interministériel et la circulaire du Premier ministre du 14 février 2007 s’incarne à travers la création de l’emblème commun, devant permettre de donner une vision d’ensemble cohérente et lisible des actions de communication à venir. Il nous appartient de rendre perceptible l’apport de l’intervention communautaire pour des habitants éloignés géographiquement de l’Europe métropolitaine. Il nous incombe de mettre l’accent sur des actions concrètes dans nos régions. La déclinaison dans chacune des régions d’une communication spécifique s’impose. A mon sens, pour la période 2007-2013, le but de la communication autour de l’aide européenne est de permettre à chaque habitant d’avoir facilement connaissance des différents programmes cofinancés par l’Europe et susceptibles de le concerner. Les citoyens doivent avoir conscience qu’ils peuvent facilement bénéficier des aides prévues par les programmes. Enfin, ils doivent pouvoir mesurer la réalité des actions concrètes de l’Europe dans leur vie quotidienne. Nous avons l’opportunité d’anticiper l’information susceptible d’être mise en œuvre sur les programmes opérationnels ; profitons-en pour bâtir des stratégies de communication plus volontaristes et plus pédagogiques. Nous devons également nous pencher sur les nouveaux moyens d’information à mettre en place pour rendre le citoyen plus réceptif et pour développer sa conscience du rôle et de la place de l’Europe dans les politiques de cohésion sociale. Le lancement des prochains programmes opérationnels nous donne l’occasion de construire une image de l’Europe outre-mer présente sur un très large champ d’actions visibles et s’appuyant sur les identités régionales. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 8 Frédéric LAMBERT - Chef de la mission Europe et régions, ministère de l’Agriculture et de la Pêche La communication est un enjeu important pour la réussite de la programmation de développement rural, compte-tenu notamment des fonds alloués pour la période 2007-2013. L’enveloppe allouée à la France pour le développement rural représente 6,4 milliards d’euros. Nous avons donc une responsabilité particulière pour réussir la programmation et la communication qui lui est dédiée. Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche attache un intérêt à une démarche de coordination interministérielle. Cette démarche s’illustre évidemment par la mise en place de la charte graphique et au-delà, par la réalisation d’actions communes pertinentes dont le séminaire de ce jour est l’illustration. Pour autant, l’intérêt d’une communication spécifique pour le FEADER existe. En tant que deuxième pilier de la PAC, le FEADER mérite une communication différenciée de celle réservée aux fonds structurels permettant de fournir des informations techniques et de cibler les messages sur divers publics. Cet exercice de communication est nouveau. Le FEADER fait désormais partie des fonds sur lesquels il conviendra de communiquer à l’avenir, au même titre que pour les programmes opérationnels. Un certain nombre d’actions ont néanmoins déjà été menées au cours de la programmation 2000-2006 concernant le plan de développement rural national. L’exigence de communication est cependant renforcée pour la période 2007-2013 et va se traduire par un plan spécifique au FEADER prévu dans la réglementation communautaire. Les attendus de ce nouveau plan de communication consistent à informer les bénéficiaires et le grand public des possibilités d’aide au titre du FEADER ainsi que ses réalisations concrètes. Nous devrons par ailleurs répondre à une exigence spécifique qui n’existe pas pour les fonds structurels, puisque l’autorité de gestion des programmes de développement rural devra publier une fois par an la liste des bénéficiaires, la liste des actions financées et leur montant sans critère de seuil : la transparence devra ainsi être totale. Le plan de communication du FEADER doit par ailleurs mettre en avant la déclinaison dans les programmes de développement rural des priorités définies dans le cadre des orientations stratégiques communautaires. Il s’agira également de communiquer sur des messages d’information sur les changements intervenus par rapport à la programmation précédente, ayant notamment consisté à davantage déconcentrer et territorialiser les projets pour mieux prendre en compte les spécificités locales. La démarche LEADER devra également être présentée comme étant intégrée au programme de développement rural. L’objectif du plan de communication du FEADER résidera dans l’émergence et la valorisation des projets. Les bénéficiaires des fonds participeront ainsi à une dynamique commune du développement du territoire, de façon à faire du monde rural un environnement vivant et attractif. François GAUTHIEZ -Sous-directeur des pêches maritimes, ministère de l’Agriculture et de la Pêche Le Fonds Européen pour la Pêche (FEP) est sans doute mal nommé, puisqu’il concerne également l’aquaculture. Il s’agit d’un fonds relativement modeste en volume, s’adressant à un secteur spécifique. Il n’en demeure pas moins un enjeu d’importance au plan local, notamment dans les zones littorales. Le FEP constitue le principal instrument financier communautaire en matière de Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 9 pêche. La communication autour de ce fonds sectoriel doit s’effectuer à destination des bénéficiaires, des partenaires de sa mise en œuvre mais également du grand public. Au cours des exercices antérieurs au FEP, l’IFOP (Instrument Financier d’Orientation de la Pêche) fut mis en œuvre dans des conditions éloignées des standards de gestion des grands fonds structurels, essentiellement pour des raisons de moyens. Sur la période 2000-2006, de gros efforts ont été réalisés afin de se rapprocher des modalités de mise en œuvre des fonds structurels, notamment en termes de communication. Nous avons ainsi procédé pour la première fois à la diffusion de plaquettes, affiches ou vadémécums. En termes d’ambition stratégique, nous entendons développer la lisibilité de nos objectifs en élaborant un plan d’avenir pour la pêche. La réforme de la politique européenne en matière de pêche en 2002 n’a pas contribué à améliorer l’image de cette politique auprès des citoyens européens. Nous avons par exemple attribué par le passé des subventions pour la construction de navires, tandis que nous utilisions par ailleurs des fonds publics pour en détruire. La cohérence de ce type de politique n’est pas toujours apparue au citoyen. Aujourd’hui, les orientations aux niveaux communautaire et national intègrent de façon beaucoup plus claire les objectifs de développement durable, facilitant la communication autour de notre politique. Une communication réussie passe par une concertation et par la transparence. Par rapport à la période de programmation précédente, nous comptons élargir considérablement la composition du Comité de suivi et renforcer au niveau local les partenariats. L’axe 4 du FEP, qui se rapproche de la démarche LEADER, revêt également un enjeu de communication important. Pour la mise en œuvre progressive de cet axe, nous avons privilégié la mise en œuvre d’une année d’appel à proposition durant laquelle nous déploierons un effort important d’information sur le terrain pour mobiliser les acteurs locaux. Patrice BOREL Chef de service du financement et de la modernisation, Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, Ministère de l’Emploi et de la Cohésion sociale Cette journée s’inscrit dans un riche contexte d’actualité au niveau national et européen, puisque nous fêterons prochainement le cinquantième anniversaire du Traité de Rome mais également celui de la création du FSE. Par ailleurs, nous attendons au cours de cette semaine les premières remarques de la Commission européenne. Nous espérons voir le programme officiellement approuvé avant l’été. Enfin, la circulaire du Premier ministre fixant les orientations pour une nouvelle dynamique en faveur de la communication sur les fonds structurels en 2007-2013 complète cette actualité. Les actions de communication doivent dorénavant s’inscrire dans une démarche volontaire et coordonnée afin de devenir davantage lisibles. Les stratégies de communication devront tenir compte de la spécificité propre de chaque fonds et du souci de développer une démarche de communication partagée. S’agissant de l’Europe et de l’emploi, l’Eurobaromètre montre que seulement 64 % des Français ont une appréciation positive de l’impact de l’UE sur les politiques sociales et de l’emploi. De façon corollaire, 66 % des Français se déclarent intéressés pour recevoir des informations sur les actions de l’Union. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 10 Un travail de renforcement de la communication sur le FSE doit être engagé, mettant en avant les investissements réalisés depuis cinquante ans dans le capital humain. L’expérience de la campagne globale FSE pour la période 2000-2006 a démontré l’intérêt d’une campagne coordonnée au plan national et régional. Cette campagne progressive a permis de favoriser le développement d’actions de communication en région pour renforcer l’identité spécifique du FSE. Elle a également permis de faciliter l’accès au programme pour les porteurs de projet par des documents spécifiques et de développer la communication institutionnelle avec les partenaires nationaux et régionaux pour diffuser les résultats du FSE. Enfin, elle a permis de sensibiliser le grand public par des campagnes médiatiques. Pour 2007-2013, la spécificité nationale du programme FSE amène à établir une stratégie de communication particulière. Elle devra bien sûr assurer une lisibilité et une transparence aux interventions du FSE, mais également comporter un volet national décliné pour chacune des régions. Ce plan sera comme en 2000-2006 mis en œuvre de façon progressive, avec un premier plan d’action défini jusqu’à la fin 2008. Le développement d’une démarche partagée avec les autres fonds, tant au plan national que régional, devra également être entreprise. Nous prévoyons un séminaire de lancement de la programmation 2007-2013 que nous organiserons à Marseille début juillet en lien avec nos collègues de la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de PACA. Cette manifestation constituera pour nous la première opération nationale de communication de lancement de la nouvelle période de programmation. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 11 Forum des bonnes pratiques Luc RIGOTTI Attaché à la direction des programmes européens, Ministère de la région wallonne S’il permet de spécifier naturellement la communication sur le territoire restreint des trois régions qui composent le pays, le contexte institutionnel belge introduit cependant un degré de complication dans la gestion de l’information sur les programmes européens. La région wallonne est compétente sur des matières telles que l’économie, l’emploi ou l’agriculture et s’occupe de fait de la gestion des fonds structurels sur son territoire. Le territoire de la région wallonne est compartimenté par programme, ce qui nous a posé quelques difficultés quand il s’est agi de promouvoir l’action des fonds européens. Nous avons dû différencier dans le temps l’avancement des programmes (« l’objectif 1 » ayant démarré avant les deux « objectif 2 »), impliquant l’élaboration de plans de communication distincts. Après avoir défini un cahier des charges, nous avons réalisé un appel d’offres. Les projets retenus ont nécessité un budget de deux millions d’euros pour « l’objectif 1 », contre plus d’un million d’euros pour « l’objectif 2 ». Pour des raisons budgétaires, nous avons choisi de découper en deux phases la campagne sur « l’objectif 1 ». Pour la première phase 2000-2004, nous avons opté pour un univers de référence au décalage avec le message technique que nous voulions faire passer au grand public, aussi des visuels liés au thème du sport ont-ils été choisis. Pour la seconde phase 2005-2008 sur « l’objectif 2 », une campagne aux visuels décalés et à la mise en avant de chiffres parlants sur les réalisations des fonds structurels a été conduite. Un emblème a également été créé pour servir de fil rouge aux déclinaisons de la campagne sur différents supports. Pour la période de programmation 2007-2013, la région wallonne entend mettre en œuvre un plan de communication global, à l’instar de la France. Nous comptons également combiner la transmission de messages informatifs et concrets à celle d’une communication davantage spectaculaire et accessible. Si les médias classiques ont été utilisés, nous avons veillé à cibler autant que possible les messages en leur donnant un ancrage territorial et local. Nous avons misé sur la distribution de brochures d’information dans les foyers des zones éligibles et sur Internet pour délivrer une information plus complète sur les fonds structurels. Nous avons par ailleurs fait le pari de l’originalité, en développant notamment en jeu en ligne destiné aux 11-13 ans dont l’objectif était de les initier concrètement aux fonds structurels européens. Nous comptions ainsi à la fois sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge, tout en attirant l’attention des parents de façon détournée sur ces sujets. Dans cette même optique, nous avons procédé à la réalisation d’un jeu de cartes. Une communication de terrain a par ailleurs été entreprise, via la distribution de folders lors de manifestations populaires importantes, dans le Hainaut notamment. Ce mode de communication a l’avantage de permettre d’établir un contact direct et humain avec le grand public. Nous avons également procédé à la déclinaison d’un spot télévisuel à destination du cinéma ainsi qu’à la réalisation de stands accompagnés de présentoirs garnis de brochures d’information, disposés dans les lieux de haute fréquentation (notamment les administrations). L’accent a aussi Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 12 été placé sur l’uniformisation de la signalétique sur les projets réalisés grâce aux fonds structurels européens, grâce à la distribution de plaques commémoratives à tous les porteurs de projet. Enfin, nous avons monté une action de communication à destination de la presse dans le cadre d’une conférence à mi-parcours du programme « objectif 1 ». Cette opération visait à inviter les journalistes à effectuer un survol en hélicoptère des réalisations majeures construites grâce aux cofinancements européens. Les résultats de cette action ont dépassé nos espérances, puisque pour un moindre coût, les retours se sont avérés très positifs pour l’image de la province du Hainaut et sur celle des programmes européens. En outre, elle a permis la constitution d’une banque d’images. L’ensemble de ces actions de communication nécessitent d’être soigneusement ciblées : certaines campagnes peuvent parfois être mal interprétées par des catégories qui pensent en être destinataires. Louis MAZARI Directeur adjoint du pôle affaires régionales, direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Réunion Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’un partenariat local (Etat, Région, Département) qui m'a mandaté de le représenter pour tous les fonds européens. Le projet que je vais vous présenter visait à créer un évènement permettant de parler d’Europe à travers les réalisations effectuées grâce aux fonds structurels. Nous avons ainsi lancé l’expérience du concours « Meilleurs projets d’Europe » à la Réunion pour le DOCUP 2000-2006. Un partenariat défini dans le plan d’action du DOCUP 2006 par le Comité de pilotage et validé par le Comité local de suivi poly-fonds a été mis en place localement (regroupant l’Etat, la région et le département). Pour ce concours, plusieurs catégories représentatives de l’ensemble des réalisations ont été déterminées (« meilleur projet petites entreprises », « meilleur projet public »…). Chaque catégorie a donc vu un projet récompensé. Nous avons veillé à impliquer l’ensemble des services instructeurs afin de constituer une base de données de projets respectant les critères définis suivants : le projet devait être programmé sur la période 2000-2003, entièrement réalisé et représentatif de l’efficacité de l’action publique et des objectifs du DOCUP. 67 dossiers ont ainsi été présélectionnés, donnant lieu à une information des maîtres d’ouvrage sur le concours. 53 réponses positives ont été retournées, soit autant de candidats pour l’ensemble des catégories. Des fiches descriptives rappelant les principaux objectifs de chacun de ces projets ont par la suite été réalisées par le Comité de sélection. Celui-ci s’est chargé de noter les projets selon quatre critères : • prise en compte des orientations générales de l’UE ; • cohérence avec la stratégie du DOCUP ; • exemplarité de la réalisation ; • impact du projet. L’ensemble de ce processus s’est étalé sur quatre mois : la consultation des services instructeurs a eu lieu en août 2004, tandis que la remise officielle des prix s’est faite à l’occasion d’un Comité Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 13 de suivi en novembre 2004. Un trophée réalisé par un artisan local a été remis au gagnant de chaque catégorie, qui gagnait également un voyage à Bruxelles. Le recours à des prestataires externes pour la conduite de ce projet n’a pas été nécessaire. Le coût total de l’opération a finalement atteint 25 000 euros. Les retombées médiatiques de l’opération se sont avérées concluantes, puisque la presse a consacré plusieurs sujets aux meilleurs projets. Nous avons notamment veillé à mettre en avant les bénéficiaires concernés dans la valorisation des projets exposés. Le site Internet « reunioneurope.org » a également profité de cette manifestation pour voir son contenu se diversifier et devenir moins aride. L’opération a grandement reposé sur l’implication des services instructeurs, à chaque niveau. Leur participation à ce type de manifestations sortant du cadre administratif donne du sens à leur action. Par ailleurs, la gestion externalisée des relations avec la presse peut éventuellement permettre d’assurer une plus grande diffusion de l’évènement. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 14 Table ronde : Concevoir et réaliser une communication efficace Myriam AFLALO, chef du Département des affaires européennes, Ministère de l’Outremer Marc GASTAMBIDE, conseiller aux affaires européennes, DIACT Dominique JEREMIASZ, chargée de mission DGEFP, Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Frédéric LAMBERT, chef de la mission Europe et régions, ministère de l’Agriculture et de la Pêche Luigi NIGRI, Manager de programmes, rapporteur, Unité France, Direction générale de la politique régionale, Commission européenne La table ronde est animée par Dominique MEGARD, déléguée générale du réseau de communication publique Cap’com. Dominique MEGARD La plupart des ateliers de ce matin ont révélé une soif de partenariats et un désir de simplification et d’accessibilité aux fonds européens par le grand public. La force du besoin de mise en réseau a été très clairement exprimée. Vous avez tous appelé à la création d’un espace d’échange et de mutualisation des bonnes pratiques, voire des moyens. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 15 ATELIER A Comment organiser une communication partagée ? Les participants étaient invités à débattre du partenariat envisagé pour l’élaboration et la mise en œuvre de leur plan de communication ainsi que de la création d’un réseau national des responsables de communication sur les programmes européens. Ils se sont interrogés sur les moyens pour s’organiser, au niveau régional notamment, afin d’élaborer une communication partagée, décloisonner les démarches et favoriser la mutualisation des bonnes pratiques. Des habitudes de rencontre, d’échange et de partenariat sont à créer au niveau des gestionnaires de fonds, mais également au niveau des collectivités afin de générer chez tous un « réflexe Europe ». Par ailleurs, la frontière entre l’animation et la communication doit être mieux définie, de façon à ce que l’une ne prenne pas le pas sur l’autre. Myriam AFLALO La communication s’adresse à des groupes cibles très divers. Nous avons d’abord fait le constat qu’il convenait de distinguer communication interne et communication externe. Pour les nonspécialistes que nous sommes, ce travail de clarification m’a semblé intéressant. La question de la frontière entre communication et animation est apparue particulièrement prégnante lorsque nous nous adressons à des porteurs de projet. Or je considère que nous pouvons parler d’animation dès l’instant où un porteur de projet sollicite de lui-même un recours aux fonds européens et se montre d’informations techniques visant à monter son dossier. Dominique MEGARD Pour autant, cela n’implique pas l’existence de frontières perméables entre ces deux domaines que nous constatons pourtant. Myriam AFLALO Tout à fait. Il convient de garder en tête les métiers de chacun : le nôtre concerne plus l’animation que la communication. A cet égard, il s’agit à mon sens de s’appuyer sur des professionnels de la communication. Luc RIGOTTI S’agissant du projet pour la région wallonne que je vous ai exposé, nous avons cherché à cloisonner les deux types de message. Un appel à projets public a été effectué auprès des bénéficiaires potentiels, parallèlement à la diffusion de messages grand public pour lesquels nous nous sommes appuyés sur notre propre expérience de communication sans faire appel à des prestataires externes. Dominique MEGARD Cet atelier a également abordé l’organisation de la communication au niveau régional. La Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 16 Commission et les autorités nationales ont exprimé le souhait de voir les actions vers le grand public renforcées. Comment conjuguer cet objectif avec la nouvelle architecture des programmes ? En outre, cette question appelle une réflexion sur les possibilités d’actions communes de communication aux différents fonds. Un fonds peut-il cofinancer une action de communication rendant compte de l’intervention des différents fonds sur le développement régional ? Luigi NIGRI D’un point de vue strictement réglementaire, chaque programme doit bénéficier de son propre plan de communication. Cela étant, cette obligation avait à l’origine pour objectif d’éviter que certains programmes ne fassent pas l’objet de plan de communication. Aussi convient-il de ne pas se créer d’obstacles artificiels. L’organisation monofonds nous incite à mener un effort de coordination entre fonds, tant au niveau communautaire que local. Gardons à l’esprit que le grand public constitue un interlocuteur unique, tandis que nous lui proposons des messages provenant de sources différentes. Cela ne contribue pas à assurer une information claire. Une approche coordonnée et complémentaire doit donc être élaborée de façon à ne pas brouiller les messages. Si un accord de fond est trouvé sur l’objectif et la méthode des programmes de communication, la répartition des ressources financières ne devrait pas poser de problème. Pasquin CRISTOFARI, directeur des affaires européennes et de la coopération, collectivité territoriale de Corse Je crains que sur un plan pratique, des difficultés se posent au prestataire externe pour proposer un plan de communication impliquant divers fonds, et donc des pratiques et des règles de cofinancement différentes. Comment assurer à ce prestataire qu’il bénéficiera d’un financement unique ? J’ai peur que la définition d’objectifs communs ne règle pas entièrement cette question. Luigi NIGRI Je n’interviendrai pas sur la question du montage financier final, qui est déjà compliqué en France. Toutefois, je ne fais pas de cette question une difficulté insurmontable. En tout état de cause, les choses ne sont pas arrêtées à ce stade de la réflexion. Si une action de communication est définie de manière conjointe dans le cadre des plans de communication de chacun des programmes, il est soit possible d’imaginer un financement au prorata de chacun des fonds de la région, soit un financement au prorata des fonds accordés à la région dans le cadre d’un plan d’action de plusieurs années (chaque année voyant un fonds différent bénéficier du plan d’action). Frédéric LAMBERT Sur cette question, nous espérons pouvoir nous appuyer sur les services de la Commission, qui devra favoriser autant que possible les approches multiformes. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 17 Luigi NIGRI Plus qu’un tronc commun, il est possible d’imaginer un plan de communication basé sur un fonds commun, lequel aurait le mérite de créer un minimum de complications pour le bénéficiaire. Il est vrai qu’en France, des clivages dans la gestion des fonds et entre financeurs existent. Dominique MEGARD Comment les autorités nationales intègrent-elles le cofinancement plurifonds sur ces plans de communication ? Marc GASTAMBIDE Nous commençons à peine à voir les différents services ministériels collaborer, tant nous sommes habitués à une organisation verticale. Le plan de communication interministériel a bien pour objectif de mobiliser et convaincre les acteurs. Pour ce faire, il convient de mettre en réseau les acteurs, coordonner et mutualiser nos moyens. Nous rencontrons des difficultés liées à la complexité du système comptable français, mais nous devons dépasser ces difficultés pour parvenir à travailler sur des objectifs communs. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 18 ATELIER B Comment amener les médias à parler des fonds européens ? Dominique MEGARD Les acteurs de la communication sur les fonds rencontrent des difficultés pour construire des relations de presse durables, le sujet étant perçu comme trop complexe par les journalistes. La nécessité de construire une relation suivie avec les journalistes est apparue. La nature des programmes sur lesquels nous souhaitons communiquer et leur faible contenu événementiel – sauf à le provoquer – sont-ils autant d’éléments compatibles avec cette exigence ? Quelques pistes de réponses ont pu être esquissées. Afin d’assurer un suivi auprès des journalistes, ceuxci doivent pouvoir contacter au sein de chaque autorité un interlocuteur connu et reconnu. Il convient également de veiller à tenir jour une liste de contacts et d’adresses d’interlocuteurs bénéficiaires. Les informations doivent être présentées de façon vivante et concrète en simplifiant le langage utilisé. Dans cette optique de vulgarisation, il a enfin été imaginé de proposer aux journalistes une sensibilisation au vocabulaire de l’Europe. Frédéric Lambert, quel message convient-il de privilégier pour les programmes de développement rural ? Frédéric LAMBERT En matière de développement rural, la programmation s’adresse à de multiples publics qu’il convient de cibler en proposant des messages adaptés. L’enjeu de la programmation 2007-2013 réside dans le décloisonnement du monde rural, aussi les acteurs de ces zones devront-ils parvenir à dialoguer autour d’un vocabulaire commun. La mise en place du « réseau rural » poursuit cet objectif d’échange et de valorisation des bonnes pratiques, lesquelles peuvent se trouver relayées par les voies classiques de la communication. Dominique MEGARD Quelles recommandations pourrions-nous formuler pour renforcer les actions de relationspresse? Dominique JEREMIASZ Dans ce domaine comme dans d’autres, il convient de conjuguer les talents. Nous avons essayé de faire en sorte qu’au niveau régional sur la période 2000-2006, nos collègues gestionnaires du FSE échangent avec les responsables de communication des DRTEFP, afin qu’ils montent des actions conjointes. Il s’avère que certaines ont pu être conduites avec succès. Nous pouvons donc nous appuyer sur les compétences qui existent au sein de nos administrations. La question des relations de la presse avec les services administratifs se confronte à un doubleenjeu : la technicité de nos sujets et le système de validation, voulant que les informations délivrées soient avalisées par la hiérarchie. Pour le journaliste, le bon interlocuteur sera celui qui sera capable de vulgariser les sujets et de trouver les bons circuits de validation interne auprès des responsables de communication. J’ajoute que le plan de communication a prévu une éventuelle formation dans le domaine des relations-presse. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 19 Philippe LALANNE, responsable communication à la DRTEFP Les deux exemples belge et réunionnais illustraient la volonté de communiquer localement en faisant preuve d’imagination dans la définition des actions et des supports. Elles présentaient toutefois des différences notables en termes d’externalisation (l’action réunionnaise ayant fait appel en interne aux services de l’Etat et aux collectivités territoriales locales). Cette différence de traitement pose question : laquelle convient-il d’adopter au niveau local ? En outre, ces deux opérations ne sont pas comparables financièrement. La question de l’échelle financière et des territoires se trouve ainsi naturellement posée. Marc GASTAMBIDE Le plan de communication interministériel devra répondre à cette question de fond. La circulaire du Premier ministre évoque le chiffre de 10 % des crédits d’assistance technique à destination de la communication pour aller dans cette direction. Il est néanmoins certain que nous nous trouvons à la veille d’un nouveau départ et qu’il nous faut encore trouver un langage commun, ce que des manifestations comme celle à laquelle nous participons permettent de faire. Dominique JEREMIASZ Avant de d’entreprendre des actions, il convient de définir un plan de communication « à double pédalage » : nous avons un plan à réaliser par programme opérationnel (avec en ce qui concerne le FSE un plan national avec une déclinaison régionale), qui doit en plus comporter une partie commune avec les autres fonds européens à l’échelle régionale et nationale. Il reste cependant vrai que la définition de plans de communication sur une période de sept ans constitue un exercice périlleux. Nous devons donc tracer les orientations d’action par public cible pour une durée d’environ deux ans. Myriam AFLALO Je tiens à ajouter que si nous avons procédé jusqu’alors en ordre dispersé sur les plans de communication, cela nous permet précisément de bénéficier d’une richesse non négligeable en termes de pratiques. En outre, une bonne communication grand public commence par une bonne communication interne et institutionnelle dans les Comités de suivi. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 20 ATELIER C Comment valoriser les projets pour mieux faire connaître l'intervention européenne ? Dominique MEGARD Les acteurs présents ont convenu que les projets sont les meilleurs vecteurs de communication sur l’action européenne. Des marges de progrès ont toutefois pu être identifiées grâce au partenariat, à l’évaluation permanente des pratiques ou à l’évocation de la stratégie avant celle du support (avec l’élaboration d’une feuille de route). Cet atelier a par ailleurs mis en évidence qu’il n’était pas si difficile de toucher le grand public, même avec des moyens limités. Enfin, il a une nouvelle fois été convenu que la professionnalisation de a communication passera par la mutualisation des bonnes pratiques. Dominique Jérémiasz, pour toucher le grand public, les autorités régionales ont-elles vraiment les moyens de prétendre communiquer sur certains supports qui peuvent paraître trop chers, notamment la télévision ? Dominique JEREMIASZ L’atelier de ce matin a prouvé que c’était effectivement possible à travers des actions simples et ciblées. Si, au plan national, la mutualisation de moyens peut conduire à l’achat d’espaces sur des chaînes nationales, il a été montré que les partenariats étaient également possibles en région, notamment avec les chaînes régionales (comme pour la Lorraine avec RT9). La qualité du partenariat conduit par le projet permet dans une grande mesure de trouver des systèmes de diffusion auprès du grand public qui n’ont pas des coûts inaccessibles. Serge RODRIGUEZ, chargé de mission Urban, Secrétariat général pour les affaires régionales Aquitaine Il convient de s’interroger sur les moyens pour prendre des rendez-vous avec la presse dans les déclinaisons du plan de communication national afin de les inscrire dans une temporalité échéancée. Quand la date de publication du plan de communication est-elle prévue ? Marc GASTAMBIDE Je partage votre souci de nous voir définir des échéances stratégiques. Le plan de communication interministériel constitue notre priorité, même si nous disposons encore de quelques mois pour le réaliser. Nous souhaiterions qu’il soit disponible et opérant dès que les programmes opérationnels seront adoptés par la Commission. Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 21 ATELIER D Comment communiquer pour mobiliser les bénéficiaires potentiels? Dominique MEGARD Les participants à cet atelier ont une fois de plus affirmé la nécessité d’un partenariat entre l’Etat, les collectivités et les financeurs ainsi que sur l’élaboration d’un discours commun créateur de liens entre les gestionnaires des fonds et les communicants. Il a également été jugé opportun de créer des partenariats au sein du public cible (chambres consulaires, associations). La nécessité d’une certaine liberté de ton par rapport à l’administration a également été invoquée comme une dimension à introduire dès lors que nous nous situons dans le cadre d’une nouvelle communication. L’instauration d’une proximité avec les bénéficiaires a par ailleurs été mise en évidence afin de mieux prendre en compte leurs habitude. Frédéric LAMBERT Nous nous situons ici en plein cœur du sujet, puisque ces questions déterminent directement la réussite du programme de communication. Nous devons arriver à faire émerger des projets répondant aux priorités nationales et européennes. Il convient de simplifier autant que possible les démarches du bénéficiaire, qui doit savoir où s’adresser et à quoi il s’engage. Nous avons par ailleurs mis en avant la nécessaire mobilisation des relais pour aider les porteurs de proje Actes du séminaire "Objectif Com : 2007-2013" - Paris le 14 mars 2007 22 Conclusion Sébastien DE GASQUET - Conseiller technique au cabinet du ministre délégué aux affaires européennes L’élaboration de la circulaire du Premier ministre en date du 12 février 2007 publiée au Journal Officiel du 23 février a nécessité un travail de longue haleine, auquel j’ai personnellement participé avec d’autres personnes que je revois ici avec plaisir. Nous avons dû faire passer l’idée qu’il s’agissait d’un enjeu politique pour convaincre nos concitoyens de l’utilité de l’Europe. Catherine Colonna a sillonné les régions pour mettre en valeur les projets cofinancés par l’UE, en chiffrant systématiquement les montants en jeu. Nous avons très souvent constaté au cours de ces visites que les bénéficiaires directs de ces projets n’avaient pas conscience que l’Europe avait participé au financement. Il a donc paru indispensable de mettre en évidence l’utilité de l’Europe. Nous avons donc dû entamer une démarche auprès des cabinets ministériels pour les convaincre de l’opportunité de ce texte. S’agissant du contenu de cette circulaire, il convient d’abord d’attacher de l’importance au fait que le Premier ministre ait souhaité la signer lui-même. Il s’agit clairement d’un signal politique qui a valeur d’engagement national. La philosophie de ce texte vise à insister sur les obligations, notamment sur l’obligation de publicité. Aussi n’avons-nous pas hésité à brandir explicitement la menace de non-versement du solde de la subvention en cas de non-respect de cette obligation de publicité afin de sensibiliser les porteurs de projet. En outre, cette circulaire entend développer les incitations à communiquer. Il ne doit en effet pas s’agir uniquement d’application de la réglementation, mais bien d’une démarche volontariste. Ainsi, nous précisons le montant de 10 % de l’assistance technique devant être consacré à la communication. Le développement de partenariats avec les collectivités locales est également incité, ainsi que la mise en œuvre d’évènements locaux de communication. La mobilisation des parlementaires européens sur la mise en œuvre des fonds est également encouragée. Enfin, nous soulignons la nécessité de communiquer de façon davantage attractive sur Internet – l’idéal étant de créer un site Internet dédié à l’Europe pour chaque région. Enfin, j’insisterai sur la nécessité de faire connaître cette circulaire aux porteurs de projet et aux élus locaux. Nous avons or notre part acheté cinq pages dans le Courrier des maires du mois de mars à cet effet. Je vous encourage donc à mobiliser vos moyens de communication, notamment avec les collectivités locales. Vasilije KUJACIC - Chargé de mission, Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires Nous aurons de nouvelles occasions d’échanger sur ces sujets, vraisemblablement au milieu de la période de programmation qui s’ouvre. Il serait également opportun d’imaginer de nouvelles occasions permettant de continuer d’échanger au fil de l’eau. Je signale en conclusion que Racine et le Cnasea ont travaillé ensemble à l’organisation de cette manifestation, ce qui constitue également une nouveauté à saluer. Séminaire "2007-2013 : Objectif Com" du 14 mars 2007 23 Liste des participants du Séminaire "Objectif COM : 2007-2013" Etat Nom civil M. MARTIN Olivier Alsace SGAR M. Philippe Alsace DRTEFP Mme HERTH Marie Alsace Conseil régional Mme DE GEETER Stéphanie Alsace CRCI Mme BILLA Sophie Aquitaine Préfecture de région M. CAILLAUD Mme BRUN Laurent Sabine Aquitaine Aquitaine SGAR SGAR Chargé de mission Europe Responsable Communication Chef du service politique régionale Chef de projet Responsable communication Mission Europe Chargée de mission M. Serge Aquitaine SGAR Chargé de mission URBAN Mme DUBO Sylvie Aquitaine DRTEFP Chef du service FSE Mme MARIE Caroline Aquitaine Conseil régional Chargée de mission Europe [email protected] Delphine Aquitaine Conseil régional Chargée de mission Communicat° Mme GOMONT Michèle Auvergne SGAR Chargée de mission Europe [email protected] Mme TROMAS Emilie Auvergne SGAR Mme SALABERT Véronique Auvergne DRTEFP Chargée de communicat° Mme FORCE Christiane Auvergne DRTEFP Responsable cellule FSE Mme PASTIAUX Cécile Auvergne DRDFE Chargée de l'égalité Mme HERGAT Mme BUI-XUAN Marie Christine Auvergne Auvergne DRAF Conseil régional M. Alain Basse-Normandie SGAR Mme JOYEUX Karine Basse-Normandie SGAR SREA - Pôle Dvt rural Chef du service FSE Chef de bureau service Europe Chargée du suivi de la communicat° Mme CHAPLAIN Sandrine Basse-Normandie DRTEFP Service FSE [email protected] M. POISSON Mme AUDOUARD Mme MORINIERE Frédéric Anna Hélène Basse-Normandie DRAF Basse-Normandie Conseil régional Basse-Normandie Conseil général de la Manche [email protected] [email protected] [email protected] M. Philippe Basse-Normandie Conseil général Calvados Mme CAMIN Cécile Basse-Normandie Europe Direct Basse-Normandie Mme CAUCHEBRAIS Alice Basse-Normandie Europe Direct Basse-Normandie Mme FEUGER Bénédicte Basse-Normandie CREAN Europe Direct Adjoint directeur Chargée de mission Chargée de mission Directeur Aff. éco et Communautaires Assistante informatrice Europe Assistante intervenante Europe Responsable Mme GRAVIER Marie-Hélène Bourgogne Préfecture de région Chargée de mission Europe [email protected] Mme BORDELOUP M. COLIN M. MENARD Emilie Jérôme Michel Bourgogne Bourgogne Bourgogne Préfecture de région Préfecture Côte d'Or DRTEFP Gestion FEDER Assistant de communicat° Mme SERVELLE Marie-Dominique Bourgogne DRTEFP Chargée de mission M. M. Frédéric Yannick Bourgogne Bourgogne Relais Europe Direct DRAF Mme MERCIER Michèle Bretagne SGAR M. Fabien Bretagne SGAR Mme HARZIC Edith Bretagne Préfecture - Ille-et-Vilaine Mme GAILLARD Mme LEFEVRE Mme DUBOURG Cécile Géraldine Laurence Bretagne Bretagne Bretagne DRTEFP DRTEFP Conseil régional Responsable Chargé de communication Chef de la cellule Animat° et Gest° Responsable Communication Chef service interministériel de communicat° Chargée de mission FSE Chargée de mission FSE Mme MACE Denise Bretagne Conseil régional Mme LENA Armelle Bretagne Conseil régional M. OLIVIER M. RAUX Mme HOUITAR Laurent Philippe Naïma Centre Centre Centre SGAR DRTEFP DRTEFP M. DUSSIN Pierre Centre DRTEFP M. BARBERA Pierre Centre DRAF Chef de mission prog. europ. Responsable coordinat° Direct° communicat° Chargé d'études Chargé de mission FSE Chargée de mission FSE Responsable service "comunicat°-format°documentat°" SREA - Responsable RDR Mme GALTIER Emerentienne Centre Conseil régional Chargée de mission Europe [email protected] Mme VELATTA Aude-Laure Centre Conseil régional Directrice Mme LALANNE RODRIGUEZ VALENTINTRINQUECOSTE GRIFFON LECLUZE BERGELIN VEYSSEYRE SCHAEFFER Prénom Région Organisme Fonction Email [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] marie.dominique@[email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Annexe Liste des participants du Séminaire "Objectif COM : 2007-2013" Etat civil Nom Prénom Région Mme LAUGEL Muriel Centre Mme COLAS Danièle Mme PY Vanessa M. Michel Organisme Fonction Email Association Française du Conseil Chargée de mission des Communes et Régions d'Europe Communicat° [email protected] Relais Europe Direct Responsable [email protected] SGAR Chargée de communicat° [email protected] DRTEFP Chef du service FSE [email protected] M. OLIVIER Mme GRIOT Jean-Marie Marie-Christine Centre ChampagneArdenne ChampagneArdenne ChampagneArdenne Corse Corse Mme MAMBERTI Hélène Corse ODARC Mme GOUJON Delphine Franche-Comté SGAR Mme LINARD Annick Franche-Comté SGAR Mme VIONNET Patricia Franche-Comté SGAR Assistante Objectif 2 Mme BERTRAND Christine Franche-Comté DRTEFP Chargée de communicat° Mme GUEDOT Mme COURTIN-HECKER Magali Annick Franche-Comté Franche-Comté DRTEFP Europe Direct Franche-Comté Chargée de mission FSE Mme GAPPA Suzy Guadeloupe SGAR Mme MOREAU France-Lise Guadeloupe DTEFP M. Jean-Pierre Guadeloupe Conseil régional Adjointe au chef de la cellule Europe Secrétaire générale / Comm. Chargé de mission Mme FREDERIC Béatrice Guadeloupe Conseil régional Chargée de communication [email protected] Mme FLORI Myriam Guyane Préfecture de région Chef du département Europe M. LOE-MIE Roland Guyane Conseil général Responsable cellule Europe [email protected] M. FERREIRA DOS SANTOS David M. MENU SCHMIT PELMARD Nicolas SGAC SGAC Haute-Normandie SGAR Mme COFFINIER Séverine Haute-Normandie SGAR Mme GLAIZOT Pascale Haute-Normandie SGAR Mme BOUCHER Martine Haute-Normandie DRTEFP M. Assistant parlementaire d'un député européen Chef du Dpt Europe Chargée de gestion Responsable communication Chargée de mission INTERREG Chef de bureau - Mission Europe [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Chargée de communication [email protected] Europe pascale.glaizot@hauteChargée de mission FSE normandie.pref.gouv.fr Coordinatrice cellule FSE [email protected] Responsable cellule [email protected] Interreg [email protected] Chef de projet [email protected] Responsable FSE Chef du service [email protected] communicat° Communication Europe Christopher Haute-Normandie Conseil régional Mme MUSY Mme RECOUPE Nadège Estelle Haute-Normandie Conseil régional Haute-Normandie Conseil régional Mme POUBEAU Nicole Ile-de-France Mme COMPARON Madeleine Ile-de-France DRTEFP Chargée de communication [email protected] Mme de COMARMOND Mme LE DU EDEL Hélène Anne-Marie Ile-de-France Ile-de-France Directrice adjointe Chargée de mission FSE [email protected] [email protected] M. BURN Fernand Ile-de-France DRAF Conseil régional Caisse des Dépôts et des Consignations Chargé de mission [email protected] M. PARCINEAU Hervé Ile-de-France DREW Préfecture de région Mme LEGEAI Emmanuelle Ile-de-France Yvelines Information Jeunesse M. M. Sébastien Jean-Claude Ile-de-France Ile-de-France UNA LEADER+ RCT Réseau Urban France Responsable cellule projets européens Responsable Relais Europe Direct 78 Chargé de communication Directeur Mme GORNISECZ Julie Ile-de-France Réseau Urban France Chargée de communication [email protected] Mme PREVOST M. CALTRAN Sophie Jérôme Ile-de-France Ile-de-France Echos des Villes DEMAIN TV Directrice M. FRAMBOISIER Jacques Ile-de-France Crédit Coopératif M. KATHRADA Idriss Ile-de-France NOVASIRHE M. M. BAPST MILLET Claude Bertrand RACINE CNASEA M. ALCOVERE Raymond Ile-de-France Ile-de-France LanguedocRoussillon LanguedocRoussillon LanguedocRoussillon FEVRIER GRISONI Mme OLIVE-LIGER Isabelle M. Jean-Philippe BROSSARD CCI Préfecture de région DRTEFP Conseil régional Responsable affaires européennes Responsable communication Directeur Chargé de communication Chargé de communication et des publications Responsable communication Directeur [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Annexe Liste des participants du Séminaire "Objectif COM : 2007-2013" Etat civil Nom Prénom Région Mme SARDA VERGES Claire LanguedocRoussillon Mme JUNG Sandra Limousin M. Organisme ADRET - Europe Direct SGAR Fonction Directrice Email [email protected] Jean-Claude Limousin SGAR Assistante de gest° Cellule Europe Cellule Europe Mme PICOT Sophie Limousin Préfecture Haute-Vienne Chargée de communication [email protected] Mme SAUVIAC Mme TAMARIT Mme VIGNAUD CATALIFAUDMme RICOUARD Frédérique Sophie Florence Limousin Limousin Limousin DRTEFP DRTEFP DRAF Chargée de mission FSE Chargée de mission Chargée de mission Hélène Limousin DRAF M. BUCHET David Limousin Conseil régional M. ARTHAUD François Lorraine SGAR Mme CROMBECQUE Chantal Lorraine SGAR Mme AIGUIER Annie Lorraine DRTEFP Mme BECK-EBERSOLD Bernadette Lorraine Conseil régional Mme GOICOECHEA Irache Lorraine Conseil général Chargée de mission Europe [email protected] M. DOUE Mme TOUATI Rémy Nora Lorraine Martinique C.R.I.S.T.E.E.L. DTEFP Chargé de mission Chargée de communicat° [email protected] [email protected] Mme MALAVAUD Hélène Midi-Pyrénées SGAR Chargée d'études [email protected] Mme KAUZMAN Audrey Nord-Pas-de-Calais SGAR Chargée de mission [email protected] Mme TOMBEUX Astrid Nord-Pas-de-Calais Préfecture du Nord Chef du bureau de la communication [email protected] M. Philippe Nord-Pas-de-Calais DRTEFP Responsable cellule FSE [email protected] Mme ZAPPALA Véra Nord-Pas-de-Calais Conseil régional Chargée de mission [email protected] M. FRIMAT Jérôme Nord-Pas-de-Calais Conseil régional Chargé de mission [email protected] Mme MEERSSEMAN Isabelle Nord-Pas-de-Calais C2RP ATR NPC Responsable pôle Europe [email protected] M. ANGELIBERT Christophe PACA SGAR M. BARRACO Anthony PACA DRTEFP Mme BROUILLET Caroline Pays-de-la-Loire Préfecture de région Mme BARBEREAU Maryse Pays-de-la-Loire Préfecture de région Pays-de-la-Loire Préfecture Loire-Atlantique LUC OUCHEN M. GERARDOT-PAVEGLIO Alain M. BOSSON [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Responsable Mission Europe Chargé de communication Adjointe au chargé de communication Responsable cellule FSE Responsable cellule fonds structurels Adjoint au chargé de mission Europe Chef de service Chef du bureau de la programmation et des interventions financières Chargée d'études Service communicat° interministérielle Chargé de mission FSE Chef du service Europe DRESTE [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Jean-Philippe Pays-de-la-Loire DRTEFP Mme CAILLAULT Fabienne Pays-de-la-Loire Conseil régional Mme PIERDET-SOUVERAIN Marielle Picardie SGAR Chargée de mission Europe [email protected] Mme BOVE Catherine Picardie SGAR Chargée de communication [email protected] Mme DEGOUY M. PAJOT M. LELEU Colette Eric Dany Picardie Picardie Picardie SGAR DRTEFP DRTEFP Webmestre Cellule FSE Chargé de communication Mme BRICOUT Nicole Picardie DRDAF Chargée de communication [email protected] M. Domenico Picardie DRDAF Chargé de mission [email protected] Marthe Picardie DRTEFP chef du service FSE [email protected] MENNA Mme CAROLE [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Nicolas Picardie Conseil Régional Mme DELPECH Erika Picardie Conseil Régional M. VASSEUR Mme BORLA Jean-François Emmanuelle Picardie Picardie Europe Direct Picardie Europe Direct Picardie Mme BEAU Sandrine Poitou-Charentes SGAR M. BARAY Charles Poitou-Charentes SGAR Responsable communication Chef de projet des prog. Européens Président Directrice Responsable des prog. européens Stagiaire pôle Europe M. CHALANDON David Poitou-Charentes Préfecture - Vienne Assistant technique FEDER [email protected] M. LESAICHERRE Benoît Poitou-Charentes DRTEFP Chargé de mission M. LAIGNIER [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Annexe Liste des participants du Séminaire "Objectif COM : 2007-2013" Etat civil Nom Prénom Région Organisme Mme SAILLY Anne Poitou-Charentes DRTEFP M. Christian Poitou-Charentes DRTEFP Mme GARCIA Véronique Poitou-Charentes DRAF M. BROSSARD M. DUFOUR Mme SECCHI Samuel Stéphane Jiannina Poitou-Charentes Poitou-Charentes Réunion Conseil Régional CARIF SGAR Louis Réunion DDTEFP Chamina Réunion Conseil régional M. BURGARD MAZARI Mme BANA Fonction Directrice régionale déléguée responsable mission FSE Chargé de communicat° Chargée de mission prog. Européens Chargé de mission Chargé de communicat° Chargée de communicat° Directeur adjoint du pôle affaires régionales Email [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] chamina.bana@cr-guadeloupe Point de contact espace alpin Mme PARIS Céline Rhône-Alpes SGAR Mme GORDO-PAQUIER M. GALIERE M. BADIOU Karine Pierre Laurent Rhône-Alpes Rhône-Alpes Rhône-Alpes SGAR SGAR DRTEFP Attaché de mission Responsable cellule FSE Mme PATTEIN Evelyne Rhône-Alpes DRTEFP Chargée de communication [email protected] Mme GASTALDI Marie Rhône-Alpes Conseil Régional Chargée de mission Mme DE RICHEMONT Laurence UE Représentation de la Commission européenne en France Chef de représentation adjoint Rapporteur Unité FranceDirection générale de la politique régionale M. NIGRI [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Luigi UE Commission européenne Mme de VALLOIS Fée UE Représentation de la Commission européenne en France [email protected] Mme LAMBOCEY Justine UE Représentation de la Commission européenne en France [email protected] M. HUET Guillaume National Représentation permanente de la France quprès de l'UE M. ALBERTINI Jean-Benoît National DIACT M. GASTAMBIDE Marc National DIACT M. GIVELET Xavier National DIACT M. M. M. Mme Mme Mme KUJACIC PENNEQUIN PIVETEAU KOUBSKA KOLEVA MARCORI Vasilije Gilles Vincent Pavlina Jana Claude National National National National National National DIACT DIACT DIACT DIACT DIACT DIACT Anne-Claire National DIACT Mme JUCOBIN M. BOREL Patrice National M. WAJSBROT Régis National Mme MEGARD Dominique National Mme JEREMIASZ Dominique National Mme BOUAZIZ Patricia National Mme VAILLANT Elisabeth National Mme FLORENTIN Brigitte National M. OSANNO Marc-Denis National M. SENN Laurent National GUY Miyako National RACK Claude National Mme DEVAUX Catherine National Mme ALLORY Dominique National M. Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement CAP 'Com Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Chargé de mission Directeur, adjoint au Délégué Conseiller Affaires européennes Conseiller responsable coopération internationale Chargé de mission Chargé de mission Conseiller Chargée de mission Equipe Europe Chargée de mission Chargée de mission Communicat° [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Chef de service DGEFP Chargé de mission DGEFP [email protected] Déléguée générale du réseau de communication [email protected] publique Cap'Com Chargée de mission [email protected] DGEFP Chargée de mission [email protected] DGEFP/FSE Chargée de mission [email protected] DGEFP Chargée de mission [email protected] FEDER Chargé de mission DGEFP [email protected] Dpt FSE Chef de mission adjoint [email protected] DGEFP - Dpt FSE Chargé de mission DGEFP [email protected] Dpt FSE Chef de la divis° intervent° [email protected] nationales Chargée de mission [email protected] DGEFP Adjoint communication [email protected] externe Annexe Liste des participants du Séminaire "Objectif COM : 2007-2013" Etat civil Nom Mme DELMAS M. Prénom Région Lucette National NESTOR Dominique National de PONCINS Etienne National Organisme Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Ministère déléguée aux affaires européennes Fonction Mission Communication DGEFP Email [email protected] Chef de projet à la DICOM [email protected] Directeur de Cabinet Mme MORA Fernanda National RACINE Responsable de la mission communication et capitalisation M. MOULINIER Alain National Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Directeur général de la forêt et des affaires rurales M. MAURER Luc National Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Chef secteur appui régional [email protected] et contractualisation M. GAUTHIEZ François National Sous-directeur des pêches maritimes Giordana National Frédéric National Mme DORMOY Michèle National M. Eric National Mme LLEDO Marie-José National Mme BLANCHARD Maguy National Mme MARILLIER-HUBY Claire National M. KOLLELA Patrick National Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Délégation à l'information et à la communication des ministères en charge de l'emploi et de la santé SGAE BRUNHES Pierre National Ministère de l'Outre-Mer Mme AFLALO Myriam National Ministère de l'Outre-Mer Mme BARIL Geneviève National Ministère de l'Outre-Mer Mme DIDIER Emilia National Ministère de l'Outre-Mer Mme TRILLON Titaina National Ministère de l'Outre-Mer M. FLORIDIS Christos National Ministère de l'Outre-Mer M. LEFEVRE Luc National Laura Eléna Roumanie Mme MAURIN M. M. LAMBERT BARDON M. MIHAI Constantin Viorel Roumanie M. M. RIGOTTI DUPEYRON Luc Alain Belgique National Caisse des Dépôts et des Consignations Ministère de l'Education et de la Recherche Ministère de l'Education et de la Recherche Ministère de la Région Wallonne France 3 M. HENRIOT Marc Etienne National UBIFRANCE Mme MARINAS [email protected] Chargée de mission [email protected] Chef de la mission Europe et régions [email protected] Chargée de communication [email protected] Délégué à l'information et à la communication DPMA - Bureau de la [email protected] pisciculture Chef mission gestion des [email protected] fonds structurels - DPMA Chef du bureau des relat° avec la presse Adjoint politique régionale Sous-directeur des affaires économiques Chef du Dpt des affaires européennes Chargée de mission - Dpt aff. europ. Chargée de mission - Dpt aff. europ. Chargée de mission - Dpt aff. europ. Chargé de mission - Dpt aff. europ. [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Représentation permanente [email protected] Directeur Coordinateur informat° communicat° Attaché Responsable formation Veille - Direct° de l'Information [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Annexe