Télécharger le dossier - Compagnie Métro Mouvance

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La Compagnie
Métro Mouvance présente
une petite forme pour stimuler nos méninges un sourire aux lèvres…
à l’occasion du 50ème anniversaire
de la création du Ministère de la Culture.
André & Marguerite
(Entretien de Veules les Roses)
André Malraux
…C’est une chose incontrôlable,
ça vous tombe dessus un fou rire.
Eh ben, il ya des gens, ils n’ont pas ça,
ils n’ont pas ce dérèglement, ils peuvent toujours
cesser de rire. Ils rient, mais à tout moment
ils peuvent cesser de le faire.
C’est terrifiant.
C’est ça qui est terrifiant, de ne pas connaître ça,
cette ivresse de la rigolade, disons le mot.
On est la proie du rire, le rire s’empare de vous
et puis ça dure quelque fois…
Proposition pour tout type d’évènement :
rencontre, colloque,
colloque, séminaire, exposition, signature,
ouverture de saison ou de lieu…
lieu…
Marguerite Duras
André & Marguerite
(Entretien de Veules les Roses)
La Compagnie Métro Mouvance et le Théâtre de Thouars ont créé lors des journées
du patrimoine 2008, un spectacle-conférence autour des discours inauguraux d’André
Malraux, prononcés dans le cadre de la création du Ministère de la Culture en France
dans les années 60.
Ces écrits témoignent d’une pensée humaniste et d’une démarche égalitaire qui se
sont imposées dans les années qui suivaient la 2ème Guerre Mondiale.
Nous pouvons nous interroger sur l’absence de ces questions
artistiques et culturelles au cours des dernières élections nationales :
"comment réagirait Malraux devant ce vide, s’il devenait aujourd’hui
témoin de notre vie publique ?"
Nous avons tenté de répondre à cette question de façon
poétique et ludique pour mieux faire resurgir le fond, c'est-à-dire
l’absence évidente de curiosité du plus grand nombre pour la chose culturelle et surtout
pour l’acte artistique. Nous nous étonnons et nous inquiétons du désintéressement ou du
désarroi de nombreux responsables face à cet état de choses.
Où a-t-on vu et sous quelle époque, une civilisation se développer sans ses
questions ? Comment l’argent, devenu Roi, repousse-t-il toute aventure de l’esprit ? En
effet, on n’éprouve plus vraiment la valeur d’une vie ou d’une situation, on la mesure !
Tyrannie des chiffres et funeste malentendu : aux humains qui s’entassent dans le train de
la modernité, on parle de la vitesse du convoi, de la quantité des wagons ou des
kilowatts dépensés. Mais jamais de la destination. Ainsi le « combien » devient-il une des
figures de la bêtise contemporaine.
Aborder la question de l’humain est devenue une chose difficile - cela frappe
comme une évidence aujourd’hui !
Un comédien réincarne ces paroles qui alimentent notre réflexion et notre action de
transmission des valeurs dans les Théâtres et auprès des populations qui nous sont confiées.
On se plaît à rêver que Malraux soit interpellé par une spectatrice : une artiste exemplaire,
Marguerite Duras…
Celle-ci témoigne de sa vie d’écrivain au quotidien, de son engagement artistique et
politique. Elle ne répond pas directement au discours inaugural, mais apporte sa pensée au regard
du monde et nous émeut par la force de ses convictions...
Pour clore cette petite causerie de 35 minutes,
minutes ils se racontent "de ces histoires bêtes" qui font
rire aux larmes.
Nous avons oublié ces joutes intellectuelles des années 70.
André et Marguerite nous y invitent avec humour et grandeur
Déroulement du spectacle-conférence :
1er temps : Un comédien - Arno Feffer - lit le discours inaugural de la Maison de la Culture de
Grenoble (1968), puis construit un personnage qui retrouve progressivement le souffle lyrique du
tribun si célèbre. Il alterne retours à la lecture, moments de théâtralisation et complicités avec le
public. Ce premier temps est soudainement pénétré par la voix de l’actrice qui, dans quelques
instants, incarnera Marguerite Duras et qui emprunte les mots d’Antigone au pied de l’Acropole :
« Je ne suis pas venue sur la terre pour partager la haine, mais pour partager l’amour ».
2ème temps : A la fin du discours d’André Malraux, Marguerite Duras poursuit les
applaudissements du public avec provocation et prend le relais de la parole non plus dans un
discours politique mais dans une parole intime pour exprimer le parcours initiatique de toute
écriture : la solitude, l’engagement, la souffrance, la peur… Si André Malraux participe d’une
évocation, Fatima Soualhia Manet incarne réellement Marguerite Duras : son intonation, ses
postures, son rythme, son impertinence, elle est là devant nous.
3ème temps : Les deux comédiens se retrouvent hors du champ de jeu et évoquent cette
rencontre imaginaire de Veules les Roses durant laquelle ils se racontaient des voyages, des
anecdotes et des histoires bêtes. Il est question de valse, de coupes de champagne, de cigarettes…
Un final drôle et fraternel où deux intellectuels aux vies si différentes se retrouvent pour un
petit moment volé à la postérité.
Le spectacle se joue dans tout espace,
avec des conditions techniques très légères
(jauge à partir de 25 personnes environ).
Interprétation : Arno Feffer & Fatima Soualhia Manet
Mise en espace : Dominique Terrier
avec le regard d’Yves Chuillet
Production 2008
Compagnie Métro Mouvance / Compagnie conventionnée
Coproduction
Théâtre de Thouars / Scène Conventionnée
Ville de Thouars
Avec le soutien du Ministère de la Culture (DRAC Poitou-Charentes), de la Région Poitou-Charentes, du
Département des Deux-Sèvres et de la Ville de Thouars.
Spectacle créé à L’ATELIER (notre lieu de résidence à Thouars)
lors des Journées Européennes du Patrimoine les 20 & 21 septembre 2008.
Quelques extraits
André…
Ensuite, la maison de la culture ne répond nullement à un besoin de distraction. Que l’on m’entende bien, certes on ne
vient pas ici pour s’ennuyer. Mais finissons-en avec un malentendu, né il y a trente ans, lorsque la culture était tenue
pour une occupation privilégiée des loisirs.
Il n’y a pas de culture sans loisirs, c’est évident, J’insiste sur ceci : ne voir dans la culture qu’un emploi des loisirs, c’est
assimiler le public des maisons de la culture à la bourgeoisie de naguère. La distraction de cette bourgeoisie, c’étaient
les tournées.
La collectivité qui s’inscrit aux maisons de la culture attend de nous tout autre chose que les tournées pour tous.
Le Théâtre national populaire de Paris n’a pas dû sa vaste audience à la diffusion des pièces de boulevard.
Voici donc, pour la première fois, une civilisation que ses rêves frôlent ou possèdent, et qui n’ordonne pas ses rêves.
On a beaucoup dit que la machine excluait les rêves, ce que chaque expérience contredit. Car la civilisation des
machines est aussi celle des machines de rêves, et jamais l’homme ne fut à ce point assiégé par ses songes,
admirables ou défigurés. Jamais on n’avait vu, au service du génie russe Tolstoï, une actrice suédoise et un metteur en
scène américain faire pleurer les hommes, de New-York à Calcutta.
Pour la première fois, les rêves ont leurs usines, c’est adire en définitive tout ce qui est lié à des transmissions dans le
domaine de l’esprit- cinéma, télévisions, radio-, ces machines de rêves appartiennent ou bien a l’état ou bien au secteur
privé. Quand elles appartiennent à l’industrie privée, quels buts recherchent-celles-ci ? Certainement pas de dispenser
de la culture, mais bien plutôt de gagner de l’argent. Pour cela, elle doit obligatoirement faire appel au maximum à
l’instinct car c’est ce qui rapporte le plus. Pour la première fois l’humanité oscille entre l’assouvissement de son pire
infantilisme et La Tempête de Shakespeare.
C’est pourquoi ce que nous tentons ici, ce que nous voulons tenter dans toute la France, ce que d’autres tentent ailleurs,
a tant d’importance.
Chaque civilisation a connu ses démons et ses anges. Mais ses démons n’étaient pas nécessairement milliardaires et
producteurs de fictions.
l’humanité / keystone
[...] D’abord, les maisons de la culture sont un
phénomène historique.
Quels que soient le talent et l’activité d’un animateur,
il obtient des résultats saisissants parce qu’il répond à un appel.
Des maisons de la culture sont en train de naître dans le monde entier. A Assouan, la somptueuse maison n’abrite
encore qu’un cinéma et des expositions de produits de la région ; elle est pleine d’attente, mais elle est pleine.
Marguerite…
Je passe ma vie à travailler, j’ai une passion pour le travail…C’est-à-dire qu’il faudrait réviser cette notion-là
parce qu’elle est fausse …
Je passe ma vie à m’occuper à des choses qui me plaisent…
L’été, ça me, m’ennuie beaucoup…les vacances des gens, ça m’ennuie beaucoup je sais
qu’ils en ont besoin, je sais heu….je sais qu’on les oblige à des loisirs de commande… Oui…
Les gens partent, et... avant de partir, ils suivent comme ça, la, la, le circuit des réclames,
des… et ils ont un été de commande et c’est affreux à penser parce que, en général ils font
pas ce qu’ils ont envie de faire, c’est toujours pareil… C’est toujours pareil.
Peut être j’aurais envie de pêcher sur la Garetemple, du côté de Limoges…Avec des
amis…Puis, y ‘a une belle église à Saint -Savin, une église Romane, personne ne la
connaît, une église peinte.
C’est pareil, le travail. Ils travaillent comme on leur demande de travailler et ils prennent leurs vacances comme on leur
dit de les prendre (ahrr)….Si vous pensez vraiment à ça, c’est affreux …C’est affreux.
Ils vont se baigner, ils prennent des bains de soleil/ qu’est ce qu’il y a de plus emmerdant qu’un bain de soleil, mais ils le
font/ ils prennent des bains de soleil/ ils brunissent/ ils brunissent parce que/ il faut brunir…Les pauvres, c’est affreux
ça… Ils ne savent même plus ce dont ils ont envie…Voilà.
Quand les gens vous disent qu’ils font un, un, un, film sur les, sur les, sur les chaînes de Renault… parce que,
y’a, bon, les chaînes de Renault, y’a ,y’a , y’a, six cent types ,où /je sais pas, ou peut être deux mille types qui font la
même chose / alors du fait qu’ils font la même chose, ils sont pareils et on parle des chaînes de Renault /sans savoir du
tout, sans avoir jamais interrogé un , un, un des types qui le fait !
C’est, c’est… y’ a là-d’dans, dans, dans, une sorte de mépris, de mépris de l’être humain, qui est, qui est
abominable…Dans cette espèce de, de, de ,fonction égalitaire de, de ,de, de la situation sociale, de la, du travail…On
croit que, que, du fait qu’il y a des millions de gens qui font la même chose, ils sont identiques… C’est ,c’est là, là, là, où
le Marxisme est d’une extrême pauvreté soudain…Heu…et c’est là où ça va va plus… depuis , depuis, une dizaine
d’années, on le sent, ça/ c’est que l’individu a perdu ses droits.
…….
Non, mais c’est ce que l’on a fait de Marx et c’est ce que l’on a fait de Freud qui est qui est désolant, c’est pas, c’est ni
Marx, ni Freud ….c’est, c’est un petit peu toujours la même chose…..hein, vous êtes d ‘accord ?
On est de gauche ou est pas de gauche. Je suis de gauche complètement, mais c’est maintenant que je suis de
gauche, maintenant que je ne méprise plus personne, que j’ai le respect de l’autre totalement.
C’est terrible à penser mais vraiment…Mais vraiment, cette, cette, espèce de perdition de l’idée révolutionnaire.
À cause du Stalinisme, c’est… j’en suis inconsolable, inconsolable…
ARNO FEFFER
THEATRE
- JUSTE LA FIN DU MONDE (J.L. Lagarce)
- L’AFFAIRE DE LA RUE DE LOURCINE (Labiche)
- SOME EXPLICIT POLAROID (Ravenhill)
- HOTEL DES VOYAGEURS (Maupassant)
- L'EPREUVE (Marivaux)
- L'ILE AUX ESCLAVES (Marivaux)
- LA FUGITIVE (J.P. Sarrazac)
- LIT NUPTIAL (S. Belbel)
- EXTRAITS D'OPERETTE
- LE MONTE PLAT (H. Pinter)
- LA FILLE BIEN GARDEE (E. Labiche)
- UN RAT QUI PASSE (A. Kristof)
- L'EPIDEMIE (A. Kristof)
- HUIS CLOS (J.P. Sartre)
- IVANOV (A. Tchechov)
- L'APPARITION (Création du Théâtre Artériel)
- MEPHISTO (K. Mann)
- VISAGES CONNUS, SENTIMENTS MELES (B. Stauss)
- CLASS ENEMY (N. William)
- APRES MAGRITTE (T. Stoppard)
- L'HYMNE (P. Cohen)
Dominique TERRIER
Jérôme DESCHAMPS
Patrick VERSCHUEREN
Patrick VERSCHUEREN
Gilles KNEUSE
Anne ALVARO
J.Y. LAZENNEC
Denis BUQUET
M.C. ORRY
J.J. MAUFFRAS
Michel RASKINE
Michel RASKINE
Michel RASKINE
Michel RASKINE
Eric LACASCADE
Nicolas FROMENT
Vincent GOETHALS
JOS VERBIST
JOS VERBIST
P. VERSCHUEREN
P. VERSCHUEREN
TELEVISION
- GRANNY.COM
- BOULEVARD DU PALAIS
- DIVINE EMILIE
- AVOCATS ET ASSOCIES
- JULIE LESCAUT
- L'INSTIT
- LE FACTEUR VIII
Christiane LEHERISSEY
Christian BONNET
Arnaud SELIGNAC
Pascal CHAUMEIL
Alain WERMUS
Edouard NIERMANS
Alain TASMA
CINEMA
- INQUIETUDES
- DRAGON ROUGE
- LA PARENTHESE ENCHANTEE
- DROLE DE FELIX
- PLACE VENDOME
- DISPARUS
- LA FEMME DU COSMONAUTE
- LA DIVINE POURSUITE
- TIRE A PART
Gilles BOURDOS
Hélène ANGEL
Michel SPINOSA
Olivier DUCASTEL
Nicole GARCIA
Gilles BOURDOS
Jacques MONNET
Michel DEVILLE
Bernard RAPP
FATIMA SOUALHIA MANET
THEATRE :
2008 / NATURE MORTE DANS UN FOSSE de Fausto Paravidino
Mise en scène du collectif DRAO au Théâtre 71 de Malakoff
2007-2006/ PUSH UP de Roland Schimmelpfenning
Mise en scène du Collectif DRAO au Théâtre de la Tempête
2006 / DE PIERRE CORNEILLE À HOWARD BARKER… Mise en scène de Dominique Terrier
2006-2004 / DERNIERS REMORDS AVANT L’OUBLI de Jean-Luc Lagarce
Mise en scène du collectif DRAO au Théâtre de la Tempête
2004 / LISA 1 et 2 de Fanny Mentré. Mise en scène de l’auteur au Théâtre de l’Aquarium
2002-2003 Chantier Jean-Luc Lagarce / Mises en scène de Dominique Terrier
J’ETAIS DANS MA MAISON ET J’ATTENDAIS QUE PLUIE VIENNE &
VAGUES SOUVENIRS DE L’ANNEE DE LA PESTE
2003 / LA CONVERSATION de Lorette Nobécourt. Mise en scène de Valérie Thomas
2002/ IMPROVISATION MEDEE de Christophe Casamance. Mise en scène de l’auteur
2001 / PROMETHEE de Rodrigo Garcia. Mise en scène de Serge Tranvouez au TGP
2001-2000 / SFAX de Claudine Pellé. Mise en scène de l’auteur - création à Ilotopie
2000 / AGAR DES CIMETIERES de Brahim Hanai. Mise en scène de Serge Tranvouez
1999-2000 / PIECES BREVES de Joseph Danan. Mise en scène de Jean Deloche
1999 / LE MISANTHROPHE de Molière. Mise en scène de Christophe Casamance
1998 / HELENE d’Euripide. Mise en scène de Camila Saraceni
1997 / HAMLET de Shakespeare & DOM JUAN de Molière. Mise en scène de Daniel Mesguich
1996 / CHABADA(BADA) de Fanny Mentré. Mise en scène de Alain Milianti
1995 / LES CAHIERS DE MALTE LAURIDS BRIGCE de Rilke. Mise en scène de Camila Saraceni
1995 / MINE DE RIEN de Rachid Boudjedra. Mise en scène de l’auteur à la Métaphore
1994 / LE SILENCE de Nathalie Sarraute. Mise en scène de Camila Saraceni
1993 / AU JOUR LE JOUR de Stéphane Keller. Mise en scène de l’auteur
1992 / LAURA 43.49.37.11. de Xavier Schaeffers et Fatima Soualhia Manet - création au Nouveau
Théâtre de Belgique
1992 / LES COUPLES ET PARAVENTS de Eduardo Manet. Mise en scène de Fanny Mentré
1991 / PRINCESSES. Mise en scène de Jean-Pierre Vincent au Théâtre des Amandiers de Nanterre
1991-1990 / LES PRÉCIEUSES RIDICULES de Molière. Mise en scène de Jean-Manuel Florensa
1990 / LE NOMBRIL ROSE de Gilles Nicolas. Mise en scène de Gilles Nicolas
1989 / ANDROMAQUE EN 1042 VERS. Mise en scène de Fanny Mentré
1987 / LE CAS KLEIN de J-M Florensa. Mise en scène de l’auteur
1988 / LE PRIMERISSIMO de Eduardo Manet. Mise en scène de l’auteur
1986/ MA’DEA de Eduardo Manet. Mise en scène de l’auteur
MISE EN SCENE :
2005 / JUSTE LA FIN DU MONDE de J.L. Lagarce (en collaboration avec Dominique Terrier).
TELEVISION :
1993 / JULES de Christian Pagallino
1988 / PAUSE CAFE de Charles Bistch
1987 / LE PASSAGER DU TASSILI de Sarah Maldoror
FORMATION :
1987-1990 : à l’école Florent (classe libre en 1989).
A également suivi des stages avec : Camila Saraceni, Gilles Nicolas, Stéphanie Loik, Denise Perron, Claire
Heggen, Eugénio Barba, Christian Rist, Lisa Wurmser, Daniel Mesguich, Elisabeth Chailloux, Sylvain
Maurice, Jean-Louis Hourdin, Serge Tranvouez, Philippe Adrien , Brigitte Jaques-Wajeman et François
Régnault (théâtre).
Bruno Nuytten et Kim Massee (caméra).
Depuis 2002 : elle fait partie du collectif DRAO.
Dominique TERRIER
Né le 11 septembre 1954 sur les bords de la Manche
FORMATION
- Etudes Universitaires en Histoire et Sciences Sociales (Caen et Paris) « DE en Education spécialisée »
délivré par le Ministère de la Justice
- Etudes Théâtrales avec Augusto Boal et avec les comédiens–mimes de Paris auprès de Isaac Alvarez
(co-fondateur de l’Ecole Lecoq)
- Etudes Chorégraphiques avec Catherine Atlani et Mic Guillaumes
COMEDIEN / DANSEUR
En 1983, il rejoint le Ballet des Cités-Théâtres de Catherine Atlani à Rouen. Il partage les activités de la
compagnie durant une saison et danse dans « Le Cœur Suspendu » d’après Andrée Chédid.
Joue également pour : Le Théâtre du Quadrant 1984 Rouen / Le Gestuaire/danse/théâtre 1985 Nantes /
Le Théâtre des objets animés 1986 Elbeuf / Le Théâtre du Safran 1988 Rouen / Le Théâtre Maxime
Gorki – Scène Nationale 1990 Petit Quevilly / La Compagnie Metro Mouvance de 1985 à 91 – Rouen
METTEUR EN SCENE
En 1985, il est co-fondateur à Rouen, de la Compagnie Métro Mouvance qui mène une recherche stylistique
sur la confrontation du théâtre aux autres formes scéniques. La rencontre en 89 avec Yves Barbier (poète)
conduit la compagnie à une réflexion sur « l’utilisation des moyens du théâtre pour traiter le texte
poétique » : comment donner à voir et à entendre la Poésie ?
Il dirige : « Vida » poème dramatique d’Yves Barbier (1990) / « Louise Labbe » et « René Char » 2
lectures/parcours (1991) / « Passion de Jean Nicolas Arthur Rimbaud » d’Yves Barbier (1991) /
« Chronique des branches » en relation avec l’auteur Adonis (1992) / « A propos d’Ismène » d’après
Yannis Ritsos (1993) / « Dans quel sang marcher ? » d’après Arthur Rimbaud (1994) / « Invitez-moi à
passer la nuit dans votre bouche » d’après Joyce Mansour (1992-95)
Dominique Terrier passe au répertoire en 1996 avec « Polyeucte, martyr » de Pierre Corneille, « Pour
Phèdre » de Per Olov Enquist en 1999 et « Suréna » de Pierre Corneille en 2000.
Il recentre sa pratique autour de l’œuvre du dramaturge Jean-Luc Lagarce. En particulier, de 2001 à 2005, il
monte les textes : « J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne », « Les règles du savoir-vivre
dans la société moderne », « Histoire d’amour (repérages) », « Vagues souvenirs de l’année de la peste »,
« Du luxe et de l’impuissance et autres textes » et « Juste la fin du monde ».
Il répond à deux commandes :
- « La preuve par onze » de Olivier Gosse, commande de l’Union Sportive Quevillaise pour son centenaire 2002
- « La convention de Pokott » de Jacques Develay, dans le cadre des activités de la compagnie en pays
thouarsais - 2004
En 2007/2008, il organise l’implantation de la Compagnie Métro Mouvance en Poitou-Charentes, dans
un lieu de résidence permanent à Thouars nommé L’ATELIER. La Compagnie, sous sa direction, reste alors
conventionnée par le Ministère de la Culture (passant de la DRAC Haute-Normandie à la DRAC PoitouCharentes), et bénéficie des conventionnements des collectivités territoriales (Région, Département, Ville),
en association du Théâtre de Thouars.
En 2008, il met en scène « Traverses, l’âge d’or… » dans deux versions : en déambulation patrimoniale et
plateau.
Il prépare pour 2009 « Un cœur sous une soutane » et pour 2010 « Molière et le sentiment du divin ».
AUTRES
- Assistant du chorégraphe Mic Guillaumes (1990-95)
- Concepteur-lumière pour de nombreuses compagnies et théâtres dont Le Volcan/Scène Nationale au Havre.
- Membre de la structure pédagogique Maxime Gorki/SN de Petit Quevilly - 1989 à 95
- Intervenant à l’Université de Rouen (Sciences de l’Education et inter-Art) sur les pratiques artistiques (Théâtre et
Danse) en 95-96 et 98-99.
- Membre du jury du Conservatoire de Rouen (2000 à 2003)
- Membre du jury du festival du Cinéma Nordique - Rouen (2001)
CONTACT :
Compagnie
Métro Mouvance
L’ATELIER / Chapelle Anne Desrays
4 rue des Ursulines
79100 Thouars
05 49 67 18 68
[email protected]
♦ Laure Leveau - coordinatrice des activités de L’ATELIER et de la Compagnie Métro Mouvance
♦ Dominique Terrier - responsable artistique - 06 76 28 69 83
La Compagnie Métro Mouvance est conventionnée par le Ministère de la Culture (DRAC Poitou-Charentes),
la Région Poitou-Charentes et le Département des Deux Sèvres pour les années 2008-2009-2010.
Elle est soutenue par la Ville de Thouars et associée au Théâtre de Thouars, Scène Conventionnée.