jeudi 18 août - Festival Berlioz

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jeudi 18 août - Festival Berlioz
jeudi 18 août
21:00
Château Louis XI
programme
H. Berlioz Béatrice et Bénédict (Ouverture)
H. Berlioz Les Nuits d’Eté
F. Liszt Les Préludes, poème symphonique n°3
F. Liszt Mazeppa, poème symphonique n°6
La Chambre Philharmonique
Emmanuel Krivine direction
Anna-Caterina Antonacci soprano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
Cette soirée est organisée avec le soutien du
Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes
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Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Mazeppa », poème symphonique n°6
« Béatrice et Bénédict », ouverture
Souvent inspiré par Shakespeare, c’est d’après
la pièce « Beaucoup de bruit pour rien », que
sur le tard, en 1862, Berlioz s’essaye avec
« Béatrice et Bénédict » dans un genre nouveau,
l’opéra-comique. Humour et poésie y font bon
ménage, on retrouve l’esprit de l’œuvre dans
cette ouverture, avec toujours une étonnante
maîtrise des possibilités orchestrales.
Cette œuvre descriptive relate l’aventure d’un
chevalier, séducteur d’une noble dame à la cour
de Pologne, qu’on attacha nu sur un cheval
sauvage qui l’emporta jusqu’en Ukraine, où les
cosaques le délivrèrent et en firent un héros.
Écrite d’abord pour le piano, cette pièce magistrale trouva sa véritable dimension dans sa
version orchestrale dont la première audition
eut lieu, sous la direction de Liszt, toujours à
Weimar en avril 1854.
« Les Nuits d’ été »
Alain Boeuf
Vers 1840, en pleine époque romantique,
Berlioz contraint par des problèmes pécuniaires,
consacre une large partie de son temps à son
activité de feuilletoniste au « Journal des
Débats ». Son homologue dans « la Presse »,
titre concurrent, n’est autre que Théophile
Gautier, auteur des poèmes qui ont inspiré
Berlioz. Fil conducteur de ces « Nuits d’été »,
l’amour souvent fragile, parfois perdu, la mort
qui plane avec ses fantômes, les voyages sans
retour. Malgré une tonalité générale sombre, ce
charmant cycle de mélodies comprend quelquesunes des pièces les plus fraîches et les plus belles
de Berlioz. Composées au départ pour la voix et le
piano, ces six mélodies n’ont révélé leur véritable
charme que dans la version orchestrale qui,
bien que transparente, soutient constamment
la voix en même temps qu’elle lui apporte une
force nouvelle. La douceur des longs soirs d’été
irradie de chacune de ces mélodies. On retrouve
la prosodie si particulière de cette œuvre, qui
donne du fil à retordre à plus d’un interprète tout
au long des six mélodies : Villanelle, Le Spectre
de la rose, Sur les lagunes, Absence, Au cimetière
et L’Île inconnue.
Franz LISZT (1811-1886)
« Les Préludes », poème symphonique n°3
Des treize poèmes symphoniques que Liszt
composa pendant la trentaine d’années de
son activité créatrice, « Les Préludes » est le
plus connu et le plus souvent joué. Fortement
inspiré des « Nouvelles méditations poétiques »
de Lamartine, le compositeur résuma le sens
général de sa pièce en une phrase qu’il plaça en
exergue de sa partition: « Notre vie est-elle autre
chose qu’une série de Préludes à ce chant inconnu
dont la mort entonne la première et solennelle
note ?... ». On retrouve ici toute la puissance des
vastes déploiements sonores de ces musiques « à
programme ».
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La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine
(orchestre sur instruments d’époque)
Née sous l’égide d’Emmanuel Krivine,
la Chambre Philharmonique se veut l’avènement
d’une utopie. Orchestre d’un genre nouveau,
constitué de musiciens issus des meilleures
formations européennes animés d’un même
désir musical, la Chambre Philharmonique
fait du plaisir et de la découverte le cœur d’une
nouvelle aventure en musique. Dotée d’une
architecture inédite (instrumentistes et chef se
côtoient avec les mêmes statuts, le recrutement
par cooptation privilégie les affinités), et d’un
fonctionnement autour de projets spécifiques
et ponctuels, la Chambre Philharmonique est
aussi un lieu de recherches et d’échanges,
retrouvant instruments et techniques historiques appropriés à chaque répertoire. Depuis
ses débuts en 2004, la Chambre Philharmonique
a connu un engouement partout renouvelé (Cité
de la musique à Paris, Alte Oper à Francfort,
Philharmonie de Essen, Philharmonie du Luxembourg, Elle s’ouvre à la musique d’aujourd’hui
en créant des œuvres des compositeurs Bruno
Mantovani en 2005 (commande de La Chambre
Philharmonique) et Yan Maresz en 2006.
L’intégrale des symphonies de Beethoven,
donnée dans trois lieux partenaires (Cité de la
musique à Paris, MC2 à Grenoble et Théâtre
de Caen) et enregistrée pour Naïve, définit un
moment identitaire fondamental du projet artistique de l’orchestre. À ce titre, ce projet reçoit
le soutien exceptionnel de Mécénat Musical
Société Générale qui a permis la parution discographique du cycle complet en mars 2011. Le
coffret a été salué par la critique internationale
(Gramophon Editor’s Choice, CD of the month
Classic FM, etc.)
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La Chambre Philharmonique est subventionnée par
le Ministère de la Culture et de la Communication. La
Chambre Philharmonique est en résidence départementale en Isère. Mécénat Musical Société Générale est
le mécène principal de la Chambre Philharmonique.
www.lachambrephilharmonique.com
Emmanuel Krivine, direction
Emmanuel Krivine est l’un des plus grands
chefs d’orchestre de notre temps, et l’on ne doit
manquer ses concerts sous aucun prétexte.
(The Guardian/London)
D’origine russe par son père et polonaise par sa
mère, Emmanuel Krivine commence très jeune
une carrière de violoniste. Premier prix du
Conservatoire de Paris à 16 ans, pensionnaire de
la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il étudie
avec Henryk Szeryng et Yehudi Menuhin et
s’impose dans les concours les plus renommés.
A partir de 1965, après une rencontre essentielle avec Karl Böhm, il se consacre peu à peu à la
direction d’orchestre ; tout d’abord comme chef
invité permanent du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France de 1976 à 1983 puis
en tant que directeur musical de l’Orchestre
National de Lyon de 1987 à 2000 ainsi que de
l’Orchestre Français des Jeunes durant onze
années.
En 2001 Emmanuel Krivine débute une collaboration privilégiée avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dont il devient
le directeur musical à partir de la saison
2006/2007. Parallèlement à ses activités de
chef titulaire, Emmanuel Krivine collabore
régulièrement avec les plus grandes phalanges
mondiales telles que le Berliner Philharmoniker,
la Dresden Staatskapelle, le Concertgebouw
d’Amsterdam, le London Symphony Orchestra,
le London Philharmonic Orchestra, le Chamber
Orchestra of Europe, les orchestres de Boston,
Cleveland, Philadelphie, Los Angeles, etc.
En 2004, Emmanuel Krivine s’associe à la
démarche originale d’un groupe de musiciens
européens avec lesquels il fonde « La Chambre
Philharmonique ». Ensemble, ils se consacrent
à la découverte et à l’interprétation d’un répertoire allant du classique au contemporain sur
les instruments appropriés à l’œuvre et son
époque.
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Anna-Caterina Antonacci,
soprano
Grâce à un timbre de voix prodigieux qui s’étend
du soprano à mezzo-soprano, Anna-Caterina
Antonacci interprète des oeuvres qui vont de
Monteverdi, Purcell, Haendel, Gluck, Paisiello à
Mozart. Célèbre interprète de Rossini, elle chante
à la fois le serio et le buffo, est très appréciée dans
Bellini, Donizetti, Verdi, Bizet, Massenet et Stravinsky.
Depuis la saison 2003/2004, elle se consacre tout
spécialement au répertoire dramatique soprano
et a acquis de remarquables succès personnels :
“Cassandre” dans Les Troyens avec Sir John Eliot
Gardiner au Théâtre du Châtelet, “Electra” dans
Idoménéo à l’Opéra Néerlandais et au Maggio Musicale de Florence, Hans Heiling de Marschner à
Cagliari. Elle s’est produite dans “L’incoronazione
di Poppea” avec Jacobs au Théâtre des ChampsElysées et au Palais Garnier à Paris, a chanté Alceste à Parme et à Salzbourg, Medea à Toulouse et
au Châtelet, Vitellia dans La Clemenza di Tito au
Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra Garnier.
En 2006, elle a donné des récitals en hommage à
Pauline Viardot au Châtelet et au Wigmore Hall à
Londres et chanté Les Nuits d’été de Berlioz avec
Sir Colin Davis au Théâtre des Champs-Elysées.
Anna-Caterina s’est récemment lancée sur scène
dans une production de Carmen à l’Opéra Royal
de Covent Garden avec Antonio Pappano, puis
Carmen à l’Opéra Comique de Paris dirigé par Sir
John Eliot Gardiner. Elle a chanté Cléopâtre de
Berlioz toujours avec Sir John Eliot Gardiner à la
Scala de Milan, Les Nuits d’été avec Bartoletti à
Parme, Rachel dans La Juive à l’Opéra de Paris.
Elle interprètera bientôt Cassandre dans Les
Troyens au Royal Opéra de Londres dirigé par
Antonio Pappano, au Deutsche Oper de Berlin ainsi qu’au Théâtre Royal de Madrid, puis
Carmen au Grand Théâtre du Luxembourg,
Voix Humaine à l’Opéra Comique et enfin
Don Quichotte au Théâtre Royal de Madrid.
Anna-Caterina Antonacci est “Chevalier de
l’Ordre National de la Légion d’Honneur”.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Soirée en hommage à la cantatrice
Ninon Vallin (1886-1961)
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vendredi 19 août
17:00
Église de la Côte-Saint-André
programme
F. Liszt Les années de pèlerinage
Première année : Suisse
n°1 : La chapelle de Guillaume Tell
n°4 : Au bord d’une source
C. Debussy Images (1er livre)
H. Berlioz/F. Liszt Symphonie fantastique
Roger Muraro, piano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Roger Muraro, piano
Né à Lyon en 1959 de parents vénitiens,
Roger Muraro entreprend dans sa ville
natale des études de saxophone avant de faire
ses gammes au clavier en autodidacte. A 19
ans, il entre dans la classe d’Yvonne Loriod
au Conservatoire de Paris et fait la connaissance d’Olivier Messiaen. Il s’impose très
tôt comme l’un des interprètes majeurs
du compositeur français et lui consacre en
2001 (chez Accord-Universal Music) une
intégrale en 7 CD de son œuvre pour piano
seul qui a fait l’unanimité de la critique.
Son exécution sans partition des Vingt
Regards sur l’Enfant Jésus ou encore de la
somme du Catalogue d’oiseaux est considérée non seulement comme une gageure,
mais comme une appropriation intime de
l’œuvre de Messiaen à laquelle il s’identifie
totalement.
Doté d’une technique éblouissante – il a
été lauréat des Concours Internationaux
Tchaïkovsky de Moscou et Liszt de Parme
– son jeu se met toujours au service de la
poésie et de la sincérité. Son art à la fois
onirique et lucide, imaginatif et rigoureux
s’applique tout autant à Moussorgsky,
Ravel, Albeniz, Rachmaninov, Debussy,
qu’à Beethoven, Chopin, Liszt, Schumann
dont il sait dégager l’émotion, les couleurs,
le romantisme à fleur de peau et les
ambiances sonores. En février 2001, il reçoit
à Nantes une Victoire de la Musique dans
la catégorie Soliste instrumental ; durant
la saison 2002-2003, il fait ses débuts au
Carnegie Hall de New York avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France dirigé par
Myung-Whun Chung ainsi qu’avec
l’Orchestre de Paris sous la direction de
Yutaka Sado.
En décembre 2003, il donne à Paris l’intégrale de l’œuvre pour piano seul de Ravel.
Accueilli en récital dans les plus grandes
salles du monde, il collabore avec des chefs
d’orchestre de renom tels Daniel Barenboim,
Sylvain Cambreling, Valéry Gergiev, Marek
Janowski, Seiji Ozawa, Zubin Mehta, Kent
Nagano, Pinchas Steinberg,…
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ainsi qu’avec les plus prestigieuses formations (Philharmonies de Berlin et de Vienne,
Gewandhaus de Leipzig, Orchestres
Philharmoniques de Londres et d’Etat
de Russie, San Francisco Symphony
Orchestra, Orchestre National de France,
Philharmonique de Munich, de la Résidence
de La Haye…). En 2005, il est engagé par le
Festival de Salzbourg pour jouer la Turangalîla-Symphonie et participe, en tant
que soliste aux Proms’ de Londres avec le
BBC National Orchestra of Wales. Eclectique, ouvert sur un monde musical sans
frontière, Roger Muraro est à la tête d’une
riche discographie chez Universal/Accord.
Son dernier album intitulé « Regards sur le
20 ème siècle » a obtenu le Choc du Monde
de la Musique en 2008 : il offre un large
florilège de la création pianistique de
notre temps, convoquant Bartók, Boulez,
Dutilleux, Ives, Jolas, Schoenberg, Tremblay
et Messiaen dans un hommage à Claude
Helffer qui fit tant pour la connaissance
de la musique contemporaine. Son nouvel
enregistrement consacré à la version pour
piano de Liszt de la Symphonie fantastique
de Berlioz est disponible depuis janvier
2011.
Après avoir enseigné à Lyon, il dispense
désormais son expérience de pianiste et
son savoir de pédagogue aux étudiants
du Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris qui apprécient, comme le public du monde entier,
la générosité de son discours musical et
l’émotion qui se dégagent de ses interprétations toujours marquées du sceau de
l’intelligence et de la sensibilité. L’altruisme
de Roger Muraro apporte en effet ce
supplément d’âme hérité d’Yves Nat et
d’Alfred Cortot, maîtres romantiques
du clavier dont il se sent artistiquement
proche.
Michel le Naour
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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vendredi 19 août
21:00
Château Louis XI
programme
G. Onslow Le Colporteur (Ouverture)
F. Liszt Concerto pour piano n°1 en Mi b M
H. Berlioz Rêverie et caprice (Romance pour violon et orchestre)
N.-H. Reber Symphonie n°4 en sol M
Le Cercle de l’Harmonie
Jérémie Rhorer direction
Bertrand Chamayou piano
Julien Chauvin violon
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Georges ONSLOW (1784-1853)
« Le Colporteur », ouverture
Bien que compositeur d’origine britannique,
Georges Onslow est considéré comme un artisan
de l’école française de musique de chambre. C’est
à Paris qu’il vient parfaire son éducation musicale
en 1808 où, plus tard devenu membre de l’Institut, il succède à Cherubini, qui venait de mourir.
Auteur d’une dizaine de trio avec piano, de plus de
trente quintettes à cordes ou de quatuors, peu de
ses compositions sont actuellement jouées. Quant
à ses drames lyriques, ils ont disparu du répertoire et l’ouverture du « Colporteur » fait figure de
curiosité.
Franz LISZT (1811-1886)
«Concerto pour piano n°1 » en mi b
C’est Hector Berlioz qui dirigea la première audition
de ce concerto donné à Weimar le 17 février 1855,
Liszt étant au piano. Construit comme un vaste
poème symphonique, pendant longtemps cette
partition fut considérée comme injouable, de même
qu’on raillait une partie de triangle dans le Scherzo.
La forme de l’ouvrage, en quatre parties jouées sans
interruption, déconcerta. Cette forme, il est vrai,
échappe à la conception traditionnelle du concerto,
elle est de caractère rhapsodique, c’est à dire libre
et contrastée où l’inspiration tient plus de place
que les règles académiques. Les quatre parties qui
s’enchaînent sont : 1) Allegro maestoso, 2) Quasi
adagio, 3)Allegretto vivace, 4)Allegro marziale
animato.
Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Rêverie et Caprice » romance pour violon et
orchestre
Cette pièce, écrite en 1841, avait été créée par
Alard, à Paris le 15 février 1842. Bien que dédiée
au violoniste belge Alexandre Artôt, ce dernier ne
la joua jamais. Dans ses Mémoires, Berlioz évoque
un concert donné à Leipzig où « …deux répétitions suffirent à monter un long programme, où
figuraient,entre autres compositions difficiles, les
ouvertures du « Roi Lear », « des Francs-Juges » et
la « Symphonie fantastique ». David avait en outre
consenti à jouer le solo de violon (Rêverie et Caprice)
que j’ écrivis il y a deux ans pour Artôt, et dont
l’orchestration est assez compliquée. Il l’exécuta
supérieurement aux grands applaudissements de
l’Assemblée ».
Le Cercle de l’Harmonie
A la fin de sa vie, le chevalier de Saint-George
fonde un orchestre qu’il baptise Le Cercle de l’Harmonie. À la tête de cette formation et dans les murs
de ce qui était le palais des Bourbons-Orléans, le
Palais Royal, il fera entendre des œuvres majeures
de son époque. En avril 2005 à Deauville, en
relevant le nom du Cercle de l’Harmonie, Jérémie
Rhorer, chef d’orchestre et compositeur, et Julien
Chauvin, violoniste, décident de réunir autour
d’eux leurs partenaires de prédilection, afin de
servir le grand répertoire symphonique et lyrique
de la fin du XVIIIème siècle. Défendant ardemment
les plus grands chefs-d’œuvre de Mozart et
Haydn, ils se sentent naturellement attirés et
passionnés par le répertoire français, particulièrement celui d’une période charnière : celle qui
s’étend de l’Ancien Régime au Premier Empire.
Figurent parmi les premières réalisations du
Cercle de l’Harmonie : Idomeneo, Les Noces de
Figaro, Cosi fan tutte, le Requiem, les symphonies
de Mozart, l’Infedeltà delusa et “Extravaganza
à Eszterháza” de Joseph Haydn, Orphée et
Eurydice de Gluck, L’Amant Jaloux de Grétry,
les rumeurs autour de Zampa d’Hérold, Fra
Diavolo d’Auber… ainsi que plusieurs récitals.
En 2011 et pour trois ans, le Cercle de l’Harmonie
sera l’invité du Festival Mozart aux ChampsElysées dans le théâtre éponyme pour des représentations scéniques de Idomeneo, Cosi fan tutte
et Don Giovanni et pour l’intégrale de la musique
religieuse de Mozart, la Messe en ut et les Vêpres
d’un confesseur. Le Festival d’Aix-en-Provence
lui confie, en 2012, les 10 représentations
scéniques des Noces de Figaro dirigées par Jérémie
Rhorer et les 8 représentations scéniques de la
Finta Giardiniera dirigées par Andreas Spering.
Pour la mise en œuvre de ces projets, le Cercle de
l’Harmonie est l’invité de nombreux festivals.
Le Cercle de l’Harmonie mène une politique
active d’enregistrements. Les airs d’opéras de
Mozart, Salieri et Righini avec Diana Damrau
sont salués par la critique : un timbre de Platine,
un diapason d’or Arte, le Grand prix Gramophone, 10 de répertoire, sélection des 10 meilleurs
disques de l’année du New York Times, fff de
Télérama, Grand Prix de la critique allemande.
Le Cercle de l’Harmonie bénéficie du soutien de la
Fondation Orange, de la Fondation Swiss Life ainsi
que du concours de la ville de Deauville.
Alain Boeuf
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Jérémie Rhorer, direction
La critique française l’a consacré « Révélation
musicale » de l’année 2008. Né en 1973 à Paris,
Jérémie Rhorer a fait des études de clavecin,
d’analyse et de composition au Conservatoire
National Supérieur de Paris, avant de devenir
l’assistant de Marc Minkowski et, plus tard, de
William Christie.
En 2005 au Festival de Pâques de Deauville,
il crée avec le violoniste Julien Chauvin
Le Cercle de l’Harmonie. En 2008, le Festival
d’Aix-en-Provence, où il dirige L’Infedeltà
delusa de J.Haydn, récompense les mérites de
ce jeune interprète des partitions de Mozart,
en lui remettant le Prix Gabriel Dussurget.
Jérémie Rhorer est régulièrement invité à diriger
des ensembles renommés : Les Arts Florissants,
Les Musiciens du Louvre, les orchestres de l’Opéra
Bastille, l’Opéra National de Lyon, l’Opéra de
Rouen, l’ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre
Philarmonique de Radio France, Chamber
Orchestra of Philadelphia ...
Il s’est aussi fait un nom en tant que compositeur
et a été récompensé, entre autres, par le Prix
Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts et
obtenu plusieurs commandes de Radio France.
Jérémie Rhorer dirige trois nouvelles productions en 2009, Fra Diavolo à l’Opéra Comique, La
clemenza di Tito à l’Opéra de Lyon et Le nozze di
Figaro au Théâtre de la Monnaie. Cette saison il fait
ses débuts au Wiener Staatsoper avec Così fan tutte.
Le Théâtre des Champs-Elysées l’invite avec le
Cercle de l’Harmonie à diriger son festival Mozart
avec notamment trois productions scéniques,
Idomeneo en 2011, Cosi fan tutte en 2012 et Don
Giovanni en 2013.
Bertrand Chamayou, piano
Dôté d’un très vaste répertoire, impliqué dans la
création contemporaine et oscillant d’un style à
l’autre avec une facilité déconcertante, Bertrand
Chamayou impose aujourd’hui une assurance
et une imagination saisissantes. Remarqué par
Jean François Heisser dont il suit l’enseignement
au CNSMP, il a aussi travaillé aux côtés de
Maria Curcio à Londres.
Il a à son actif des réalisations ambitieuses comme
le cycle des 20 regards sur l’Enfant Jésus ou les 12
études d’exécution transcendante de Liszt.
Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a
présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra et
dirigé par Stéphane Denève, récompensé par l’Editor’s Choice de Gramophone. Lors de cette année
2011, Bertrand Chamayou célèbrera le bicentenaire
de Liszt en enregistrant et jouant le cycle entier des
Années de Pèlerinage.
Julien Chauvin, violon
Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général
à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert
Hazelzet, Jaap Ter Linden et Anner Bylsma pour
l’interprétation des œuvres des périodes baroque
et classique.
En 2003, il est lauréat du Concours International de
musique ancienne de Bruges et se produit depuis en
soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du
sud, aux festivals de Pâques de Deauville et de Cordes
sur Ciel ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam.
Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles
baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens
du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque
de Limoges. Il interprète également le répertoire
romantique et moderne (en étroite collaboration
avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich,
Thomas Adès et Philippe Hersant). Il se produit en
compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo,
Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Christophe
Coin et Patrick Cohen.
Depuis 2005, Julien Chauvin dirige avec le chef
d’orchestre Jérémie Rhorer le Cercle de l’Harmonie et il crée en 2007 le quatuor Cambini-Paris,
ces deux formations explorant tout un répertoire
français à redécouvrir, de la fin de l’Ancien Régime
à 1830. En 2009 pour le bicentenaire Haydn, paraît
un disque consacré aux concertos de Haydn avec
Atsushi Sakaï et Alexis Kossenko chez Eloquentia.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire de
la Musique classique comme Soliste Instrumental
de l’Année, comme en 2006, dans la catégorie
« Révélation ». Il s’est produit sur les grandes scènes
internationales : Salle Pleyel, Théâtre des ChampsElysées, Herkulessaal de Munich, Concertgebouw
d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,
Wigmore Hall, Auditori de Barcelone, conservatoire Tchaikovski de Moscou…
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samedi 20 août
17:00
Église de La Côte-Saint-André
programme
F. Liszt Les années de pèlerinage (extraits) :
Sposalizio, Sonnet de Pétrarque, n° 104
Jeux d’eau à la Villa d’Este, Orage
La Vallée d’Obermann, Les cloches de Genève
Venezia e Napoli (gondoliera, canzone , tarantella)
Bertrand Chamayou, piano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Bertrand Chamayou, piano
Bertrand Chamayou fait partie des artistes
français désormais incontournables de la scène
musicale. Dôté d’un très vaste répertoire,
impliqué dans la création contemporaine et
oscillant d’un style à l’autre avec une facilité
déconcertante, il impose aujourd’hui une
assurance et une imagination saisissantes, ainsi
qu’une remarquable cohérence dans son propos
artistique.
Lors de cette année 2011, Bertrand Chamayou
célèbrera le bicentenaire de Liszt en enregistrant et jouant sur de nombreuses scènes dans le
monde le cycle entier des Années de Pèlerinage.
Parmi ces scènes, le Théâtre des ChampsElysées à Paris, l’Auditorium de la Cité Interdite
à Pékin, le Musikfest de Brême, le Festival
Piano aux Jacobins, l’Opéra de Bordeaux,
la MC2 de Grenoble, l’Abbaye de l’Epau, le
Louisiana Museum à Humlebaek au Danemark,
il se produira par ailleurs au Festival de Lucerne,
et reviendra Salle Pleyel avec l’Orchestre de
Paris dirigé par Pierre Boulez. Il fera également
ses débuts à New York, au Lincoln Center dans
le cadre du Mostly Mozart Festival. En 2012, il
fera une tournée avec l’Orchestre de la SWR de
Stuttgart dirigé par Stéphane Denève, jouera
avec l’Orchestre National de Lyon et Neville
Marriner.
En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire
de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année. En 2006, il avait déjà reçu
une Victoire, dans la catégorie « Révélation »,
couronnant un parcours déjà très prometteur.
Il a été invité à se produire sur des grandes
scènes internationales comme la Salle Pleyel, le
Théâtre des Champs-Elysées, la Herkulessaal
de Munich, le Concertgebouw d’Amsterdam, le
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Wigmore
Hall, l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden
City Concert Hall de Pékin, … ainsi que dans
des festivals comme le Festival Gergiev de
Rotterdam, le Festival de Davos, le MecklenburgVorpommern Festspiele, la Schubertiade de
Schwartzenberg, le Festival de Schwetzingen,
le French May Festival de Hong-Kong, ..
Bertrand Chamayou a joué sous la direction de
chefs comme Andris Nelsons, Yutaka Sado,
Semyon Bychkov, Michel Plasson, Stéphane
Denève, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster,
Ludovic Morlot, Christian Arming aux côtés
de plusieurs orchestres de renom tels que
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l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic
Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de
Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de
Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart
le Hessischer Rundfunk Orchester de Francfort,
l’Orchestre National de France, l’Orchestre
National du Capitole, l’Orchestre Philharmonique de Liège, la Tapiola Sinfonietta, le Hong
Kong Sinfonietta, l’Orchestre Philharmonique
de Radio-France, le Royal Scottish National
Orchestra...
La musique contemporaine occupe une part
importante de son activité et il a travaillé avec
des légendes vivantes de la création comme
Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité
dans le cadre du festival «Présences» à donner
les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka
Salonen. Son activité de chambriste est de
même essentielle, et il se produit régulièrement
avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon,
Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine
Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou,
Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul
Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène,
Belcea, Ysaÿe...
Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été
remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste
Jean-François Heisser dont il a suivi par la suite
l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans
le même temps, il a travaillé assidûment aux
côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a
reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de
maîtres, dont ceux de Murray Perahia. Bertrand
Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards
sur l’Enfant Jésus ou les 12 études d’exécution
transcendante de Liszt, données maintes fois en
concert, et dont résulte un «live» salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il a
signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve)
couronné de très nombreuses récompenses.
Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a
présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra
dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu
plusieurs récompenses dont l’Editor’s Choice de
Gramophone.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
09/08/2011 13:57:29
samedi 20 août
21:00
Château Louis XI
programme
F. Liszt Dante Symphonie pour chœur et orchestre
H. Berlioz Tristia pour chœur et orchestre
Les Siècles
François-Xavier Roth direction
Chœur Britten - Jeune Chœur Symphonique
Nicole Corti direction de chœur
Sébastien Bretagne et Maxime Mauger création vidéo
d’après les aquarelles de F. Blake
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
Cette soirée est organisée avec le soutien du
Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes
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Franz LISZT ( 1811-1886)
« Dante Symphonie » pour chœur et orchestre
Inspiré par le poète italien Dante et sa « Divine
Comédie », Franz Liszt aborde ce vaste sujet comme
un poème symphonique qui lui permet de traiter
les thèmes sous formes de variations. Depuis des
années, il s’interrogeait sur la manière d’aborder
Dante en musique. En 1839, dans une lettre à Berlioz
il écrit : « Dante a trouvé son expression pittoresque
dans Orcagna et Michel-Ange ; il trouvera peut-être
un jour son expression musicale dans le Beethoven
de l’avenir ». Installé à Weimar à partir de 1842,
après avoir consacré l’essentiel de ses compositions
au piano, il se tourne vers l’orchestre.
Durant les années suivantes, s’ouvrit une
nouvelle période de sa vie, durant laquelle il transformera la modeste cité allemande en un centre
musical de première grandeur. Pour le musicologue Serge Gut : « A partir de ce moment, il fut
culturellement français, musicalement plutôt
allemand, et, pourrait-on ajouter, sentimentalement plutôt hongrois ». C’est entre 1853 et
1858 qu’il composa plusieurs chefs-d’œuvre,
et acheva cette « Dante symphonie » en 1856.
Il garda deux partie de l’œuvre de Dante, L’Enfer
et Le Purgatoire, substituant au Paradis un
Magnificat avec Chœur de femmes et d’enfants
qui s’enchaîne au mouvement précédent.
Dédiée à Richard Wagner, l’œuvre fut créée le 7
novembre 1857 à Dresde.
Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Tristia » pour chœur et orchestre
En 1848, Berlioz mit la dernière main à un triptyque
comprenant une Mort d’Ophélie, composée après
son voyage en Russie, une Méditation religieuse et
une Marche funèbre pour Hamlet, toute récente.
Le tout groupé sous le titre général : Tristia, emprunté
à Ovide. Dans ses mémoires, Berlioz parle à propos
de « Tristia » d’une méditation religieuse à six voix
avec accompagnement d’orchestre, sur la traduction
en prose d’une poésie de Moore : « Ce monde entier
n’est qu’une ombre fugitive dédiée à ceux dont l’ âme
est triste jusqu’ à la mort ».
Alain Boeuf
Les Siècles
En 2003, le chef d’orchestre François-Xavier Roth
décide de créer un orchestre d’un genre nouveau :
Les Siècles. Formation unique au monde, réunissant
des musiciens d’une nouvelle génération, jouant
chaque répertoire sur instruments historiques,
mettant en perspective, de façon pertinente et
inattendue, plusieurs siècles de création musicale.
Ils se produisent régulièrement à Paris (Cité de la
20août_21h_LesSiècles.indd 3
Musique et Salle Pleyel, Opéra-Comique), Aix-enProvence, La Côte-Saint-André, Soissons, Laon,
Caen, Nîmes et sur les scènes internationales à
Wiesbaden, Francfort, Cologne, Amsterdam,
Tokyo,
Essen,
Londres,
Luxembourg
...
Leur enregistrement Bizet-Chabrier a été récompensé d’un Diapason d’Or par la revue du même
nom, nommé « Disc of the Week » sur BBC 3 et
Classic FM et a reçu 5 étoiles dans le magazine
allemand Fono Forum.
Ils ont tout récemment créé un label
« Les Siècles Live » pour lequel trois
opus
sont
sortis
en
coédition
avec
Musicales Actes Sud : La Symphonie fantastique de Berlioz, un disque Saint-Saëns
(Symphonie n°3 et Concerto pour piano n°4)
et les Trames 2, 4 et 8 de Martin Matalon.
Soucieux de transmettre au plus grand nombre leur
passion, les musiciens de l’ensemble proposent
très régulièrement des actions pédagogiques dans
les écoles, les hôpitaux, les prisons.
Les Siècles sont l’acteur principal de l’émission de
télévision Presto sur France 2. En 2011-2012, ils
se produiront, entre autres à l’Opéra Comique de
Paris, à la Cité de la Musique, à la salle Pleyel, au
Grand Théâtre de Provence, au Théâtre de Nîmes,
au Festival de l’Epau, au Festival Rheingau en
Allemagne, à Venise, Rome et à Bruxelles.
Mécénat Musical Société Générale est le mécène
principal des Siècles. L’orchestre est conventionné
par le Ministère de la Culture et la DR AC de Picardie.
Il est soutenu par le Conseil général de l’Aisne, le
Conseil général de Seine-Saint-Denis et le Conseil
général 92, l’ART MENTOR FOUNDATION, le
Palazzetto Bru Zane - Centre de musique roman­
tique française, la Fondation Echanges et Biblio­
thèques, Katy & Matthieu Debost. Le projet de la
Dante Symphonie des Siècles est soutenu par la
Spedidam, société de perception et de distribution
qui gère les droits des artistes interprètes en matière
d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des
prestations enregistrées.
François-Xavier Roth, direction
François-Xavier Roth est l’un des chefs les plus
charismatiques et entreprenants de sa génération.
En 2000, il remporte le 1er Prix du concours international de direction d’orchestre Donatella Flick à
Londres et devient pour deux saisons, chef-assistant
du London Symphony Orchestra. En 2003, il crée
« Les Siècles », orchestre jouant sur instruments
anciens ou modernes. Son répertoire s’étend du
17ème siècle aux créations contemporaines, du
répertoire symphonique ou lyrique à la musique
d’ensemble.
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En 2011-2012, il est nommé Chef Dirigent du
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg,
et Associate Guest Conductor du BBC National
Orchestra of Wales, entretient des relations privilégiées avec le London Symphony Orchestra,
l’Ensemble InterContemporain et l’Orchestre
Philharmonique de Radio France. Parmi ses
prochains engagements, signalons des concerts
avec le London Symphony Orchestra, le SWR
Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg,
l’Ensemble InterContemporain, le Finnish Radio
Symphony Orchestra, le Gulbenkian Orchestra, le
Munich Chamber Orchestra, les Prom’s avec le BBC
National Orchestra of Wales...
En
direction d’opéras, Mignon d’Ambroise
Thomas à l’Opéra Comique, les Contes d’Hoffmann au Komische Oper de Berlin ou Les Brigands
d’Offenbach récemment à Paris ont été acclamés
par la critique. A l’avenir, François-Xavier Roth
dirigera Orphée et Eurydice de Gluck, Idoménée de
Mozart et Caravaggio de Suzanne Giraud.
Le Chœur Britten
Crée en 1981, le Chœur trouve son nom lors d’un
remplacement pour Ceremony of Carols de Britten.
Repéré rapidement dans le paysage français, il passe
de 12 puis 16 à 18 interprètes et devient professionnel en 2001. En 2010, le Choeur Britten reçoit
le prix de la Fondation Schueller-Bettencourt par
l’Académie des Beaux-Arts. Son répertoire qui va
du Moyen-Age à nos jours, est spécialisé en musique
du 20 ème et 21ème siècle. Une attention est portée
aux compositrices (Adrienne Clostre, Christine
Mennesson, Edith Canat de Chizy).
Le «son» spécifique et neuf est reconnu à travers
les centaines de concerts données en Europe et en
Amérique, mais aussi dans le cadre d’enregistrements originaux (Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz,
Canat de Chizy...) salués comme événements par la
critique.
Encourageant «un voyage de l’oreille» entre les
époques, dans tous les styles et configurations
musicales, le Chœur est associé à des projets
intégrant des formes artistique variées : danse, mise
en scène, photographie, art-vidéo...
Le titre de « compagnie vocale » confirme son
ouverture à tous les arts et aux pratiques culturelles
les plus novatrices, passant très naturellement
d’une formation à voix égales (féminines) à un
effectif mixte si le répertoire envisagé l’exige.
Le Chœur Britten est membre de la FEVIS
(Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Le Chœur Britten est soutenu
par le Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes),
la région Rhône-Alpes, le département du Rhône
et la Ville d’Irigny, la SPEDIDAM, la SACEM,
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Musique Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la
Création Musicale (FCM) et par Musique Française
d’Aujourd’ hui (MFA).
Jeune Chœur Symphonique
Dans le cadre des actions de son pôle pédagogique,
le Chœur Britten accompagne la naissance d’une
phalange chorale destinée à stimuler l’insertion
professionnelle de jeunes chanteurs rhônalpins.
Du fait de sa qualité, le jeune Chœur Symphonique a vocation à s’associer au Chœur Britten pour
qu’existe en région, un ensemble choral à effectif
large, adapté au répertoire symphonique ou d’oratorio. Après le Festival Berlioz, on pourra l’entendre
avec l’Orchestre National de Lyon pour Daphnis
et Chloé de Ravel, sous la direction d’Emmanuel
Krivine.
Pour la préparation du Jeune Chœur Symphonique, Nicole Corti est assistée par Anass Ismat (1er
assistant), Catherine Roussot, Mariana Delgadillo
et Quentin Guillard.
Nicole Corti, direction de chœur
Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti est
aussi une pédagogue passionnée. C’est à partir de
son expérience sur le terrain (fondation et direction
de l’Ecole de Musique d’Irigny (1974), la création
du Choeur Britten) que Nicole Corti s’est bâti une
renommée internationale.
Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti
a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris.
Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie
et la réalisation de concerts, du baroque à nos jours,
ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle y a par
ailleurs dirigé l’hommage national aux obsèques
du Président Mitterrand. Parallèlement à ces
responsabilités parisiennes, Nicole Corti continue
à renforcer le travail concertant du chœur en France
et à l’étranger, poursuivant également ses actions
pédagogiques dans de nombreuses institutions liées
à la pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD
de Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur
de direction de chœur au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
A deux reprises, la qualité de son travail est récompensée par le prix Liliane Bettencourt de l’Académie
des Beaux-Arts ( en 2002 avec la Maîtrise de NotreDame de Paris et en 2010 avec le Chœur Britten).
Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National du
Mérite ».
Plus d’ informations sur www.festivalberlioz.com
09/08/2011 18:25:29
dimanche 21 août
17:00
Église de Penol
programme
H. Berlioz/Schad Scènes de la damnation de Faust
M. Ravel Gaspard de la nuit
W. Krüger Fantaisie dramatique sur Faust de Gounod
F. Liszt Méphisto Polka
B. Godard Les farfadets, la Fée d’amour
F. Liszt Valse de Faust de Gounod
David Violi, piano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
21août_17h_DavidVioli.indd 1
09/08/2011 14:04:26
David Violi
Né en 1982 à Nancy, David Violi commence
ses études musicales au Conservatoire de
sa ville natale et obtient les premiers prix
à l’unanimité de piano et de musique de
chambre, ainsi qu’un diplôme de concert. Il
est ensuite admis au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Lyon
dans la classe de Géry Moutier.
Après avoir obtenu le Diplôme National
d’Etudes Supérieures Musicales mention
très bien (premier prix), ainsi qu’un premier
prix à l’unanimité de musique de chambre,
il est reçu en cycle de perfectionnement.
Au cours de ses études, il a pu recevoir les
conseils de Jean-Marc Luisada, Jean-Claude
Pennetier, Maria Joao Pires. Marqué par la
rencontre avec Marc Durand à Montréal, il
travaille ensuite auprès d’Anne Queffélec
et Billy Eidi. Il a également la chance de
recevoir l’enseignement précieux d’Aldo
Ciccolini.
Lauréat du concours Yamaha des conservatoires, de la Fondation «Yamaha Music
Foundation of Europe», prix Grandpiano 2005, il remporte le premier prix
du concours international de piano de
Sakai (Japon). Il est alors soutenu par le
programme Déclic de Culture France.
Passionné de musique de chambre, ses partenaires sont le violoniste Pascal Monlong, le
flûtiste Loic Schneider, le Quatuor Ardéo...
Ses prochains engagements l’amèneront à
Venise, Florence, Rome, Paris, Bordeaux,
Metz (Arsenal), Toulouse (festival Piano
aux Jacobins) Bamberg (Philharmonie),
Stuttgart (üdwestrundfunk)...
« J’ai eu l’occasion d’entendre ce pianiste à
plusieurs reprises, et j’ai été impressionnée
par sa sensibilité musicale, sa maturité et
son talent. »
(Marie-Josèphe Jude)
« Une personnalité romantique et passionnée,
débordante de générosité. »
(Anne Queffélec)
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
David Violi est invité à se produire en récital
ou avec l’orchestre de Chambre d’Osaka au
Japon à Sakai (Sofia hall, Toga Bunka Kaikan
hall) et Shizuoka. En France, il se produit à
l’Auditorium du Musée d’Orsay, à l’Opéra
Comique de Paris, au festival de musique de
chambre Maurice Ravel, au Festival Chopin
à Paris, au Festival de La Roque d’Anthéron,
à La Folle Journée de Nantes, au Festival de
Radio France à Montpellier…
Il est aussi régulièrement invité à la Maison
de Radio France. David Violi a été artiste
en résidence au «Banff Centre for the arts»
(Canada), et s’est produit dernièrement
au Circulo bellas artes de Madrid, Salle
d’Orgue à Chisinau, au Palazzetto Bru Zane
de Venise...
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dimanche 21 août
21:00
Chapelle de la Fondation d’Auteuil
programme
T. Dubois Le Paradis Perdu
Les Cris de Paris
Geoffroy Jourdain direction
Jennifer Borghi mezzo-soprano
Chantal Santon soprano
Mathias Vidal ténor
Alain Buet baryton
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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09/08/2011 19:04:01
Théodore DUBOIS (1837-1924)
« Le Paradis perdu »
A l’heure où les crimes sanglants de l’insurrection
parisienne – la Commune – sont encore dans toutes
les mémoires, à l’heure où s’érige à Montmartre le
Sacré-Cœur pour expier les atrocités de cet épisode
historique douloureux, la Ville de Paris, dans les
années 1870, organise un grand concours d’oratorio,
avec pour mission de faire rejouer dans les églises
de la capitale des ouvrages destinés à rééduquer
le peuple et raffermir la foi catholique. Le Paradis
perdu de Théodore Dubois est composé à cette
occasion et sortira vainqueur ex-acquo du concours
avec Le Tasse de Benjamin Godard. Composé pour 4
solistes principaux, chœur et orchestre, l’œuvre est
immédiatement créée avec succès mais la partition
complète fut ensuite égarée et perdue, si bien que
sa recréation, aujourd’hui, suppose une réinstrumentation allégée « à la manière » du XIXe siècle.
Dubois trouve dans ce sujet biblique aux péripéties
habilement contrastées un livret propre à faire
valoir ses qualités d’organistes et de compositeur
de musique religieuse, tout en sachant s’ouvrir au
monde opératique ambiant. Le duo d’Adam et Eve
n’est pas sans rappeler les harmonies vaporeuses de
la scène du jardin de Faust de Gounod tandis que
les chœurs religieux témoignent de l’héritage de
Franck autant que de celui de Saint-Saëns..
Les Cris de Paris
Dans le panorama choral français, Les Cris de Paris
font figure de modèle et… d’électron libre, cultivant
un esprit de folie et multipliant les programmes
originaux et audacieux, loin du «prêt-à-chanter».
Créés par Geoffroy Jourdain en 1998, et professionnalisés en 2005, Les Cris de Paris interprètent
le répertoire vocal polyphonique du début du 16 ème
siècle à nos jours. Cet ensemble réunit une trentaine
de chanteurs, curieux et passionnés, en particulier
par la création contemporaine. Son projet artistique
puise son dynamisme dans la diversité des profils
artistiques des chanteurs qui le composent : directeurs d’ensembles, chefs de chœur, compositeurs,
arrangeurs, comédiens chanteurs, pédagogues...
Tous ont choisi de mettre leur complicité et leur
énergie au service d’expériences musicales et
scéniques innovantes. Leur insatiable curiosité
les amène également à se jouer des frontières
qui délimitent le territoire de la musique dite
« classique », et à réinventer les formes traditionnelles de la diffusion du spectacle vivant et des
supports enregistrés.
A l’automne 2008, ils remportent à l’unanimité du
jury le Prix Audi Talents Awards pour le spectacle
musical La La La – Opéra en chansons, joué au
Théâtre de Cornouaille en janvier 2010 et mis en
scène par Benjamin Lazar. Plus récemment, Les
Cris de Paris se sont illustrés sous la direction de
21août_21h_LesCrisdeParis.indd 3
Geoffroy Jourdain dans Cachafaz d’Oscar Strasnoy
et mis en scène par Benjamin Lazar.
Les Cris de Paris sont aidés par le ministère de la culture
et de la communication/direction régionale des affaires
culturelles d’Ile-de-France au titre de l’aide aux
ensembles conventionnés. Ils bénéficient du soutien de la
Ville de Paris, de Musique nouvelle en liberté et de l’aide
ponctuelle de la Fondation Orange, de l’Onda, de la
Sacem, de l’Adami, de la Spedidam et du CNV. Ils sont en
résidence pour trois ans à l’Abbaye de Royaumont.
Geoffroy Jourdain, direction
Geoffroy Jourdain s’implique très tôt dans la
direction d’ensembles vocaux. Il obtient en 1998
le Certificat d’Aptitude à l’enseignement du chant
choral. Appelé dès 1998 à collaborer avec Laurence
Equilbey, il co-dirige jusqu’en 2010 le jeune chœur
de Paris, centre de formation pour jeunes chanteurs,
département du CNR de Paris.
De 2002 à 2010, il partage également avec Didier
Bouture la direction du Chœur de l’Orchestre de
Paris. Il est le fondateur et directeur musical du
chœur de chambre professionnel Les Cris de Paris,
de plus en plus présent sur la scène européenne,
et particulièrement impliqué dans la création
contemporaine. Ses diverses fonctions ont amené
Geoffroy Jourdain à collaborer étroitement avec de
nombreux orchestres et ensembles. En compagnie
de Benjamin Lazar, il crée en 2008 « La La La – Opéra
en chansons », et en 2010, « Cachafaz » d’Oscar
Strasnoy, d’après Copi.
En mai 2011, invité par l’Atelier lyrique de l’Opéra
Bastille, il dirige Orphée et Eurydice de Glück dans
une mise en scène de Dominique Pitoiset et Stephen
Taylor. Geoffroy Jourdain est lauréat 1999 de la
Fondation Marcel Bleustein-Blanchet et lauréat
2000 de la Fondation de France (prêt d’honneur
Marc de Montalembert).
Jennifer Borghi, mezzo-soprano
Jennifer Borghi se forme au conservatoire de
Mannheim en Allemagne et suit les enseignements de Jane Rhodes, Grâce Bumbry et Charles
Spencer. En 2008, sa participation à l’Académie de
La Chigiana à Sienne et de Villecroze, dirigées par
Christophe Rousset, lui permet d’étudier des rôles
des œuvres de Monteverdi, Rameau et Haendel.
En Allemagne, elle se produit au Nationaltheater
de Mannheim, à l’ Opéra de Heidelberg, de BadenBaden et à l’Eutiner Festspiele. Elle joue en Italie
en 2007 avec le « Circuito lirico lombardo » interprétant Lucia di Lammermoor et Madame Butterfly
et chante dans le Como Festival, le Grachtenfestival Amsterdam et le Capri Opera Festival. Elle
collabore avec les chefs d’orchestre Christophe
Rousset, Marco Zambelli, Guy van Waas, Sébastien
09/08/2011 19:04:01
d’Hérin, Roberto Benzi, Giovanni Pacor, Pietro
Mianiti, dans un répertoire qui s’étend du baroque
jusqu’à la musique contemporaine.
En 2010-2011, ses engagements, issus de collaborations avec Les Talens Lyriques, Les Agrémens, le
Centre de Musique Ancienne Pietà de’ Turchini de
Naples et Les Nouveaux Caractères, la conduisent
à se produire avec la Salle philharmonique de
Liège, le Palazzetto Bru Zane/Centre de Musique
Romantique Française, l’Opéra royal de Versailles,
le Festival de Beaune, la Cité de la Musique et le
Theater an der Wien.
Chantal Santon, soprano
Chantal Santon Jeffery étudie le chant au CNR
de Paris puis se perfectionne auprès de Margreet
Honig, Florence Guignolet et Malcom Walker.
Elle débute en soliste à la scène en 1999 dans Der
Freischütz de Weber dirigé par Myung-Whun
Chung au Théâtre des Champs-Élysées (eine
Brautjungfer).
Elle a depuis incarné de nombreux rôles sur des
scènes prestigieuses, sous la direction de Jonathan
Darlington (La petite Renarde Rusée de Janacek),
Jean-Christophe Spinosi (Ernestina dans l’Occasione fa il ladro de Rossini), Hervé Niquet (Médée
de Charpentier, King Arthur de Purcell), David
Stern (Sandrina dans La Finta Giardiniera de
Mozart, la Comtesse des Noces de Figaro, Elvira
dans Don Giovanni, Didon dans Didon et Enée
de Purcell, Leonora dans Prima la Musica poi le
parole de Salieri), Guy Condette (Donna Anna dans
Don Giovanni), Pierre Roullier (Têtes Pansues
de Pontier)… Elle collabore régulièrement avec la
compagnie nationale l’Arcal depuis 2001, dans une
grande variété de répertoires et de formes (Opéra
d’apart, Wolfgang Caro mio, L’Étrangère, My Way
to Hell…). Elle aime donner en récital avec piano
Debussy, Duparc, Strauss, Wagner, Brahms, Liszt,
Chostakovitch… Elle a récemment enregistré pour
le Matin des Musiciens de Stéphane Goldet (France
musiques). À paraître, des oratorios de Brossard
avec la Rêveuse.
Mathias Vidal, ténor
Mathias Vidal sort diplômé du CNSM de Paris en
2003. Il est aussi lauréat de l’Audition Annuelle
du CFPL. En 2007, il est révélation classique de
l’ADAMI. Dans un répertoire fourni et varié,
signalons le comte Almaviva dans Il Barbiere di
Siviglia, mis en scène par Julia Migenes, Malcom
dans Macbeth à l’Opéra de Rennes, Cecco dans
deux productions de Il Mondo della Luna de Haydn
en France et en Europe ou encore Brighella dans
Ariadne auf Naxos à Metz, La Périchole à Dijon,
Lille et Angers-Nantes Opéra. Il a été à l’affiche de la
création mondiale de L’Amour Coupable d’après La
21août_21h_LesCrisdeParis.indd 4
Mère Coupable de Beaumarchais à l’opéra de Rouen
; il a été le Lucano du Couronnement de Poppée
avec les Arts Florissants de William Christie au
Teatro Real de Madrid et à la Salle Pleyel, rôle qu’il
retrouvera en 2011-2012 avec le Concert d’Astrée à
Lille, Dijon et Amsterdam.
Il participe à plusieurs ensembles : Les Solistes de
Lyon, La Capella Reial de Catalunya, La Grande
Ecurie et La Chambre du Roy, Les Folies Françoises,
le Parlement de Musique ou encore Les Paladins.
En concert, il chante notamment sous la direction
de Jean-Claude Casadesus, Laurent Campellone,
Jean-François Hesser, Pascal Verrot, Arie van Beek,
Jacques Grimbert et avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre National de
Lille, l’Orchestre National des Pays de la Loire.
Alain Buet, baryton
Après des études au CNR de Caen et au CNSM de
Paris, le travail avec Richard Miller marque l’engagement d’Alain Buet dans la musique. Sa carrière de
soliste et de pédagogue s’enrichit par des rencontres
stimulantes avec les chefs Robert Weddle, JeanClaude Malgoire, Olivier Schneebeli, Antony
Hermus, Hervé Niquet, William Christie, Olari
Elts, Emmanuelle Haïm, Raphael Pichon, Jérémie
Rohrer, Laurence Equilbey, David Stern, Arie van
Beek, Jacques Mercier, Jean-Marc Andrieu, Johan
Fargeot, Martin Gester, … des instrumentistes :
Laurent Stewart, Zhu Xiao Mei, Emmanuel Strosser,
Alexandre Tharaud, Marie-José Delvincour, Claire
Désert, Rémy Cardinale…
Une voix claire et chaude, un goût de la découverte
le portent vers un vaste répertoire du 16 ème au
21ème siècle, profane et religieux. Il est invité par les
meilleurs festivals internationaux : Beaune, Epau,
La Chaise Dieu, Les Promenades Musicales en Pays
d’Auge, Les folles journées de Nantes, Septembre
Musical de l’Orne, Versailles (Chapelle Royale et
Opéra), Fez, Innsbruck, Istanbul, Cremone, Parme,
Beethoven Fest à Bonn, Leipzig, Festival J.S. Bach à
Lausanne, Amsterdam (Concertgebouw), … Grâce à
Jean-Claude Malgoire, son expérience de la scène se
développe, notamment à travers une tournée internationale en 2007-2008 avec Les Arts Florissants.
Alain Buet est fondateur et animateur de l’ensemble
Les Musiciens du Paradis et enseigne le chant
depuis 2007 au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris.
Plus d’ informations sur www.festivalberlioz.com
09/08/2011 19:04:01
lundi 22 août
21:00
Église abbatiale de Saint-Antoine l’Abbaye
programme
F. Liszt Qui seminant in Lacrimis
Cantantibus organis
L. van Beethoven Meer still (adaptation pour piano de C. Reinecke)
Symphonie n°9 (transcription pour piano et chœur de Liszt)
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Bernard Tétu direction
Maurizio Baglini piano
22août_21h_SolistesDeLyon.indd 2
09/08/2011 11:42:44
Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
« Symphonie n°9 » Transcription pour piano de
Liszt
Lorsqu’il compose ce chef-d’œuvre universel,
Beethoven est plongé dans les abîmes de la
douleur. Aux affres de la surdité s’ajoutent pour
lui la souffrance de sa grave maladie des yeux et
une situation financière désespérée. Il continue à
se battre contre ses éditeurs, on le menace même
de la justice pour avoir enfreint certaines conventions. Les aides qu’il sollicite demeurent vaines.
L’Empereur déteste ce démocrate orageux. Son
ami Schindler explique : « il éprouve la difficulté
de se loger, à s’accorder avec les propriétaires
ou avec les locataires, ses voisins. Comment un
honnête bourgeois accueillerait-il sans déplaisir
ce demi-fou qui rentre la tête nue, qui hurle dans
sa cuisine, dont on entend les Ha ! Ha ! répétés, qui
écrit sur les volets et sur les murs ? »
C’est dans cette période terrible de son existence
que Beethoven reprend l’idée à laquelle il songea
toute sa vie, mettre en musique « l’Hymne à
la joie » de Schiller. Il aborda ce texte dans le
dernier mouvement de son ultime symphonie. Il
en modifie l’ordonnancement et, selon le grand
chef beethovénien Hermann Scherchen : « aux
yeux de Beethoven, de tous les éloquents vocables
de Schiller, seuls surnagent les trois termes de la
devise de la Révolution française : Liberté, Égalité,
Fraternité. (…) Voilà la seule idée que Beethoven
a voulu retenir pour l’exprimer à sa manière, et
la symphonie s’achève par le grand bouleversement de l’ âme : joie, joie, joie…, unique force
permettant à l’ homme d’avancer le plus loin sur
le chemin de la perfection ».
Considéré comme le plus grand pianiste de son
temps, Franz Liszt se livra à plusieurs transcriptions pour son instrument. Dans ses « Lettres
d’un bachelier ès musique », il écrit en 1837
depuis Chambéry à son ami Pictet : « Ce que
j’ai entrepris pour la symphonie de Berlioz, je le
continue en ce moment pour celles de Beethoven.
L’ étude sérieuse de ses œuvres, le sentiment
profond de leurs beautés presque infinies, et aussi
les ressources du piano (…) me rendent peut-être
moins impropre qu’un autre à cette tâche
laborieuse ».
Alain Boeuf
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Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Ce chœur de solistes réunit dans un même esprit
de musique de chambre des chanteurs au talent
confirmé, tous professionnels exigeants et riches
de leurs expériences de la musique baroque à la
musique contemporaine, de la scène lyrique et
du théâtre.
Cette formation aborde une partie importante
du répertoire vocal. Elle interprète notamment
la musique romantique avec piano ou petite
formation instrumentale et la musique française
des 19ème et 20 ème siècles, en particulier les
répertoires oubliés ou méconnus, tels que les
enregistrements des oeuvres vocales d’André
Caplet (Universal), l’intégrale de l’oeuvre vocale
pour voix et orgue (en 2 volumes) de César
Franck (Aeolus) ou le premier enregistrement
mondial de La Naissance de Vénus de Gabriel
Fauré (EMI). Ces disques ont reçu d’importantes récompenses. Attachés à la création, les
Solistes de Lyon-Bernard Tétu ont à leur répertoire de nombreuses oeuvres écrites pour eux
et les grandes pages contemporaines. Ils ont été
invités et dirigés dans ce répertoire notamment
par Mauricio Kagel, Pierre Boulez...
Avec les Solistes de Lyon, Bernard Tétu s’attache
à faire un travail de recherche et de défense
de répertoires, jetant des passerelles entre les
musiques, entre le concert et le spectacle, associant
parfois comédien ou danseurs aux musiciens.
Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le ministère de la Culture et de
la Communication, la Région Rhône-Alpes,
le Département du Rhône et la Ville de Lyon.
Bernard Tétu, direction
Bernard Tétu exerce une triple activité de chef
d’orchestre, de chef de choeur et de professeur
de direction.
Régulièrement invité dans de nombreux pays
(Canada, Allemagne, Belgique, Espagne, Angleterre, Pologne, Israël, Chine...), il a dirigé en
France les orchestres les plus importants et les
principaux choeurs professionnels français. Il
donne de nombreux cours d’interprétation et
est sollicité comme membre du jury des grands
concours nationaux et internationaux.
Il a enregistré plus de trente disques (Diapason
d’or, Orphée d’or, 10 de Répertoire...) dont
les premiers enregistrements mondiaux de La
Naissance de Vénus de Gabriel Fauré, d’Athalie
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de Mendelssohn... Ses enregistrements de
Brahms, Berlioz, Debussy et Caplet sont
désormais des références. Curieux de toutes
les musiques, Bernard Tétu a fait connaître
de nombreuses oeuvres inédites de musique
ancienne et contemporaine. Il a créé en 1979 au
Conservatoire National Supérieur de Musique
de Lyon la première classe en France destinée à
la formation de chefs de choeurs professionnels
(une soixantaine de chefs de choeur sortis de sa
classe sont actuellement en poste en France ou à
l’étranger). Il a également fondé la même année
les Chœurs de Lyon.
Bernard Tétu est Commandeur des Arts et
Lettres, il a reçu avec son ensemble le Prix
de l’Académie des Beaux-Arts à l’Institut de
France.
Maurizio Baglini, piano
Lauréat de nombreux concours internationaux, Maurizio Baglini remporte en 1999
le World Music Piano Master de Monte-Carlo
à l’unanimité du jury. Il joue régulièrement
dans de prestigieux festivals internationaux
(La Roque d’Anthéron, Loeckenhaus, Yokohama
Piano Festival, Australian Chamber Music
Festival, Festival de Jérusalem, Festival Jacques
Klein de Rio de Janeiro…), ainsi que dans des
salles prestigieuses telles que la Salle Gaveau,
le Musée d’Orsay, l’Auditorium du Louvre,
Kennedy Center à Washington, Sala Cecilia
Meireles à Rio de Janeiro, Gasteig à Munich…
Il est soliste dans les saisons orchestrales de
Monte-Carlo, de Barcelone et de Catalogne,
Zurich Kammer Orchestra, New Japan Philharmonic Orchestra, Orchestra Toscanini de Parme,
où il collabore avec des chefs tels que Emmanuel
Krivine, Armin Jordan, Howard Griffiths,
Brian Wright, Donato Renzetti, Roberto Rizzi
Brignoli, Antonello Allemandi…
Son importante discographie inclut toutes
les Études de Chopin (Phoenix Classics) et les
œuvres complètes pour piano de Bach (Tudor).
Avide chambriste, il dédie une grande part de
son activité à de nouveaux partenariats et à la
littérature musicale, avec une attention particulière à la musique contemporaine. En novembre
2006, Azio Corghi écrit une nouvelle pièce pour
violoncelle et piano dont il est, avec sa partenaire
régulière Silvia Chiesa, le dédicataire.
En décembre 2007, il est invité aux célébrations du 100 ème anniversaire de la Salle Gaveau
à Paris en compagnie d’artistes tels que Martha
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Argerich, Nelson Freire, Jean-Marc Luisada. En
mai 2008, il est invité par le célèbre musicologue
Alain Duault pour l’émission de télévision
“Toute la Musique qu’ils aiment“ et il joue
régulièrement dans des émissions et concerts
publics en direct pour les radios Tre Rai, France
Musique, NHK Television…
En 2005, il fonde Amiata Piano Festival et
Dyonisus Festival, Art and Multimedia Festival,
qui se tient tous les ans dans les extraordinaires
caves à vin de Collemassari.
En mars 2009, il enregistre la transcription de
la 9e Symphonie de Beethoven par Franz Liszt
(Decca-Italie), suivi par l’enregistrement des
12 études d’exécution transcendante de Liszt
(Decca).
En 2010, il est soliste du concerto pour piano
et orchestre Filigrane Bachiane de Azio Corghi,
dont il est dédicataire, aux côtés de l’ Orchestre
national de la Rai et dirigé par Arturo Tamayo.
Il est souvent invité en tant que membre du jury
dans les plus grand concours internationaux :
Vianna da Motta de Lisbonne, Jaques Klein de
Rio de Janeiro, Epinal…
Depuis janvier 2011, il est directeur artistique
des concerts à Palazzo Reale-Pise, des rencontres
artistiques chez Fazioli-Showroom à Milan et du
nouveau festival Les Musiques de Montcaud.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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mardi 23 août
17:00
Salle des fêtes de Brézins
programme
Scènes de Faust
Œuvres de H. Berlioz, C. Gounod, J. Dassié
Ensemble Carpe Diem
Jean-Pierre Arnaud direction
Françoise Masset Marguerite
Svetli Chaumien Faust
Christophe de Biase Méphistophélès
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Programme
Ensemble Carpe Diem
Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust
« Ode à la Nature », Faust
La création en 1993 de l’Ensemble Carpe Diem
par son fondateur Jean-Pierre Arnaud, repose
sur une idée forte : partager et ouvrir l’accès aux
oeuvres réservées aux grands orchestres.
Julien DASSIÉ, I
Monologue, Marguerite
Monologue, Méphisto
Charles GOUNOD, Faust
Air « Le Veau d’or », Méphisto
Récitatif et duo « A moi les plaisirs »,
Faust et Méphisto
Orchestre : « Danse du miroir »
Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust
Récitatif, Faust et Méphisto
Récitatif et air « Le Roi de Thulé », Marguerite
Évocation, Méphisto
Orchestre : « Le Menuet des Follets »
Sérénade, Méphisto
Avec une formation de dix instrumentistes de
haut niveau, Jean-Pierre Arnaud décloisonne
et ouvre le répertoire lyrique, symphonique
et l’enrichit de rencontres avec des chanteurs,
danseurs, marionnettistes, comédiens, funambules, plasticiens…que ce pari intéresse.
Ainsi, avec plus de quatre cents représentations
à son actif, Carpe Diem a été invité à se produire
dans de très nombreuses salles réputées, en
France comme à l’étranger, et dans de multiples
festivals connus.
Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust
Interscène « Grand Dieu ! Que vois-je ?»,
Marguerite
Neuf réalisations discographiques, largement
saluées par la presse, viennent attester de la
qualité de son travail. Le dernier enregistrement
porte sur une approche nouvelle du Tristan et
Iseult de Wagner, reflet de la quête d’originalité
de L’Ensemble.
Julien DASSIÉ, II
Monologue, Marguerite, « Seule »
Jean-Pierre Arnaud, direction
Charles GOUNOD, Faust
Orchestre : « Danse des Nubiennes »
Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust
Trio, Marguerite, Faust et Méphisto
Charles GOUNOD, Faust
« Cavatine », Faust
Orchestre : « Danse Antique »
Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust
« Romance »,Marguerite
« La Course à l’abîme », Faust et Méphisto
(avec Chœur de paysans)
Charles GOUNOD
Orchestre : « Final »
Julien DASSIÉ, III
Le Maître et Marguerite
Trio « Grâce et repos éternel », Marguerite,
Faust et Méphisto
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Fondateur et directeur musical, hautboïste
diplômé du CNSM de Paris et lauréat de
plusieurs concours internationaux, JeanPierre Arnaud intègre en 1983 l’Orchestre du
Capitole de Toulouse comme Hautbois Solo
puis l’Orchestre de l’Opéra de Paris comme
Cor Anglais Solo de 1984 à 1995.
Il fonde en 1993 l’Ensemble Carpe Diem et
décide, en quittant l’Opéra, de se consacrer à ce
projet musical.
Sa passion pour Berlioz l’a conduit à établir en
2005 la nouvelle résidence de L’Ensemble à la
Côte-Saint-André, ville natale du compositeur.
Aujourd’hui la Villa Sainte-Cécile est un centre
musical ouvert à tous les arts où se déroulent sans
discontinuer expositions, stages, académies et
concerts, dont le rayonnement porte loin Berlioz,
sa musique et toute la musique.
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Françoise Masset, soprano
Françoise Masset a reçu sa formation musicale,
vocale et universitaire aux CNR de Douai et de
Paris, au Centre de Musique Baroque de Versailles
et à la Sorbonne. Elle interprète un répertoire
diversifié, du baroque au contemporain.
Ces dernières années, elle a assuré quelques
créations : «Médée» et «Le Fusil de Chasse»
de Michèle Reverdy à l’Opéra de Lyon et à la
Péniche Opéra, «Les Orages désirés» de Gérard
Condé et Christian Wasselin à Radio France,
«Ubu», «Cantates de bistrot» de Vincent Bouchot
à l’Opéra Comique et à la Péniche Opéra, et
«Pas si bêtes» au Théâtre des Champs Elysées.
En 2010-2011, elle tient les rôles d’Ottavia et
de Fortuna dans «L’Incoronazione di Poppea» de
Monteverdi sous la direction de Jérôme Corréas.
Elle a conçu et interprété plusieurs spectacles
sur le répertoire baroque : «Passions baroques» à
l’Opéra de Lille, avec le metteur en scène Stuart
Seide et Emmanuelle Haïm ; «Orphée, double
je», «Ariane de l’un à l’Autre», ...
L’Académie du disque lyrique lui a décerné en
avril dernier l’Orphée d’or de la meilleure interprète de mélodies pour l’enregistrement Les
Compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore
enregistré avec le pianiste Nicolas Stavy (label
Solstice).
Svetli Chaumien, ténor
Svetli Chaumien commence le chant à l’âge de
27 ans en parallèle de ses études supérieures de
violoncelle à l’académie de Bâle (Suisse).
C’est son premier professeur de chant Eva
Kraznai Combos qui lui ouvre les portes du
chant lyrique et le décide à s’y consacrer
pleinement. Après son retour en France, il
travaille au coté de Jean Pierre Blivet puis rentre
au CNSM de Lyon dans la classe de Françoise
Pollet où il se perfectionnera jusqu’à l’obtention
de son 1er prix en 2008.
Il s’est produit en soliste dans de nombreux
festivals en France et en Europe, aux côtés
d’orchestres et d’ensembles tels que le Chœur
Britten, l’Orchestre des Pays de Savoie,
l’Orchestre national de Lyon, l’Ensemble Carpe
Diem, ...
Christophe de Biase, baryton
Après des études de piano et un cursus de
musicologie à la Faculté de Lyon, Christophe
de Biase débute le chant auprès de Dominique
Merle. Il entre ensuite au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon où, après quatre
années d’étude, il obtient son Prix en 2004.
En novembre 2002, Christophe de Biase se
présente au Concours International de Chant
de Mâcon où il obtient le 3ème Prix de Mélodie.
Durant sa formation, il a autant travaillé
la musique baroque, la musique sacrée, les
mélodies françaises, allemandes, le bel canto que
la musique contemporaine.
Ce jeune baryton, parfaitement bilingue en
Italien, se produit en récital, concert, oratorio
et dans les différentes structures nationales et
internationales accueillant les chanteurs qui
débutent une carrière professionnelle.
En juin 2006, il intègre l’European Opera
Centre de Liverpool sous la présidence de Kent
Nagano. Après deux mois de formation, il chante
les rôles de l’Horloge et du Chat dans « L’Enfant
et les sortilèges » de Ravel au Théâtre National
de Liverpool, sous la direction musicale et
scénique de Laurent Pillot et Bernard Rozet.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Il fait ses débuts dans l’ opéra de Tchaïkovski dans
le rôle de Lensky en 2009 aux côtés de l’ ensemble
Carpe Diem puis dans la Flute Enchantée de
Mozart dans le rôle de Tamino qu’il interprètera
au festival « Saoû chante Mozart » en 2010.
Svetli Chaumien se passionne également pour le
lied et l’oratorio, ce qui l’amène à travailler avec
les barytons Udo Reineman et François Le Roux
ainsi qu’avec la soprane Maria Bayo.
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mardi 23 août
21:00
Château Louis XI
programme
G. Condé - C. Wasselin Les Orages désirés
Orchestre de l’Opéra de Reims
Jean-Yves Aizic direction
Sugeeta Fribourg mise en scène
Isabelle Huchet décors et costumes
Anne Rodier Hector
Florian Westphal Le père
Nathalie Espallier La mère
Txelin Victores-Benavente Estelle
Jean Goyeche Le colonel Marmion
Jean-Michel Caunes Corsino
Anne Le Coutour Nanci
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Les Orages désirés
Il s’agit d’un opéra en quatre tableaux, fruit d’une
commande de Radio France, dont la musique
est signée Gérard Condé, et le livret Christian
Wasselin.
La partition, d’une durée d’environ 85 minutes,
exige sept chanteurs solistes et un orchestre
comprenant quinze instrumentistes (si l’on
choisit de faire jouer un orchestre de solistes) ou
vingt-cinq instrumentistes (avec un ensemble de
cordes un peu plus étoffé). Créés le 22 novembre
2003, année du bicentenaire de la naissance de
Berlioz, Les Orages désirés empruntent leur titre
à Chateaubriand et s’inspirent d’un épisode réel
de la vie du musicien, qu’ils mettent en scène.
L’action se situe vers 1815 au pied des Alpes.
Hector Berlioz, très jeune adolescent en proie à
ses passions, ne sait comment avouer à Estelle
l’amour qu’elle lui inspire. Il va peu à peu
comprendre que cet émoi ne doit pas être dit et
qu’il lui faut au contraire s’éloigner d’Estelle et
devenir musicien afin de magnifier le sentiment
douloureux qu’il éprouve. Ce choix n’est pas
celui de l’art contre l’amour, mais celui de l’art
qui transfigure l’amour et sauve de la mélancolie.
Sur cette trame, le librettiste Christian Wasselin
a imaginé une suite d’épisodes tour à tour
lyriques, rêveurs, comiques, révoltés, etc.
portés par la musique de Gérard Condé qui
se refuse à tout pastiche mais, toujours très
mélodique et d’une instrumentation évocatrice, retrouve la forme et l’esprit de l’opéra à
numéros avec airs, duos, ensembles, reliés tantôt
par des récitatifs, tantôt par de brefs dialogues.
Orchestre de l’Opéra de Reims
Dans le cadre de la programmation du Grand
Théâtre de Reims, l’orchestre aborde chaque
saison le répertoire lyrique et symphonique ainsi
que celui de l’opérette et de la comédie musicale.
Placé sous la direction de différents chefs invités
parmi lesquels Paul Ethuin, Andréas Stoehr,
Patrick Davin, Jean Yves Ossonce, Dominique
Trottein, Alain Altinoglu, Cyril Diedrich,
Antonio Fogliani, Vincent Barthe, Jean-Claude
Malgoire, Jean-Luc Tingaud, Bruno Membrey,
Didier Benetti, Luciano Accocella, Guy
Condette, Paolo Olmi, Mark Foster, l’orchestre
du Grand Théâtre de Reims (GTR) rassemble
une cinquantaine de musiciens professionnels,
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principalement originaires de la région et pour
la plupart enseignants au sein des conservatoires
de Reims, Troyes, Châlons-en-Champagne...
L’orchestre se produit régulièrement en
région à l’occasion de tournées dans lesquelles
il a notamment pu se distinguer dans des
programmes divers en formation symphonique
ou en accompagnant l’Ensemble Akadêmia.
Ces concerts sont l’occasion de participer à
l’opération « Musiques en coulisses » initiée par
la Région Champagne–Ardenne.
Ainsi, les musiciens de l’orchestre s’impliquent
dans des séries de rencontres auprès des publics
les plus diversifiés (scolaires, jeunes en situation
de précarité ou de réinsertion, personnes âgées,
populations empêchées). Ces temps de partage
permettent d’appréhender un savoir-faire et de
découvrir le patrimoine musical. La programmation du GTR donne aussi lieu à des tournées
nationales.
L’orchestre a interprété Cosi Fan Tutte de Mozart,
Le Médecin malgré lui de Gounod, La Pietra del
Paragone de Rossini, Le Médium de Menotti,
Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, Tosca de
Puccini, Riders to the Sea de Vaughan Williams,
Jules César de Haendel (saison 2011).
Gérard Condé, compositeur
Né en 1947, Gérard Condé compose d’abord en
autodidacte puis fait ses études d’écriture au
Conservatoire de Nancy, sa ville natale, avant de
suivre à Paris, de 1969 à 1972, l’enseignement
d’un disciple viennois de Schoenberg : Max
Deutsch. Il est l’auteur d’une cinquantaine
d’oeuvres vocales et instrumentales, pour
diverses formations, du solo à l’orchestre,
incluant souvent une dimension théâtrale
(notamment ses trois opéras “tout public” : La
Chouette enrhumée, Salima, Les Orages désirés),
qui ont fait l’objet de commandes de l’État ou de
Radio-France.
Parmi ces partitions qui incluent parfois une
dimension théâtrale, avec ou sans support
littéraire, on citera Mémorial (1971-72) pour
baryton et quintette à cordes, Darjeeling (1976),
rituel pour un chanteur, Rondo varié pour
tubiste (1978), Rêve d’amour, action musicale
(1982), deux Trios à cordes (1980 et 1986),
Élans pour violoncelle et piano (1988), le Chant
du silence pour baryton et orchestre (1992), les
Miracles de l’Enfant Jésus pour choeur d’enfants
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(1994), Éveil pour orchestre (1995).
La plupart d’entre elles utilisent une technique
d’écriture dérivée du principe de la série de
douze sons mais, à travers l’usage de la gamme
par tons entiers et d’intervalles consonants, il
réintroduit les notions de polarité et de justesse
absolue.
À partir de 1968, Gérard Condé a collaboré
à un certain nombre de revues musicales ; en
1975, il entre au journal le Monde, auquel il
consacre l’essentiel de son activité de critique.
Christian Wasselin, librettiste
Né dans le Nord de la France, Christian Wasselin
se partage entre la fiction et la musicographie.
On lui doit plusieurs livres consacrés à Berlioz
(Berlioz, les deux ailes de l’âme, Gallimard ;
Berlioz ou le Voyage d’Orphée, Le Rocher), des
dramatiques radiophoniques (La Ville inoubliée,
France Culture), des romans (Rue du bois de la
lune, Aléas ; Clara ou le soleil noir de Robert
Schumann, Scali), des ouvrage consacrés aux
compositeurs (Beethoven, les plus beaux manuscrits, La Martinière ; Mahler, la symphoniemonde, Gallimard).
Il a également écrit le livret de l’opéra de Gérard
Condé Les Orages désirés (créé en 2003 à Radio
France, représenté au Grand Théâtre de Reims
et à l’Opéra d’Avignon en février et mars 2009).
Par ailleurs, Christian Wasselin collabore à
Opéra international puis à Opéra magazine
depuis 1982 et a co-dirigé avec Pierre-René
Serna le Cahier de l’Herne consacré à Berlioz.
Il est rédacteur en chef de Fantastique, le journal
en ligne des concerts de Radio France.
Jean-Yves Aizic, direction
Né en 1973, il étudie le piano avec Denyse
Rivière et poursuit ses études musicales au
CNSM de Paris, où il obtiendra ses premiers prix
dans les classes d’écriture, d’accompagnement
vocal et de direction de chant.
Il a travaillé en tant que chef de chant et pianiste
pour des théâtres lyriques. Il est aussi pianiste et
directeur musical pour des compagnies telles que
l’ARCAL, la Péniche Opéra, la Clef des Chants,
la Chouette en Liesse ou le Grand Théâtre de
Reims.
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En 2007, à la Bibliothèque Nationale de France,
un concert hommage à Sacha Guitry lui permet
de faire découvrir des extraits inédits de
revues, mélodies et chansons d’auteurs tels que
Messager, Terrasse, Wiener ou Trénet.
Dans un registre plus sérieux, sa réduction
du Concertino pour piano et orchestre de
Szpilman est éditée chez Boosey & Hawkes et
il s’est spécialisé dans la restitution du patrimoine lyrique pour diverses maisons d’édition.
Il est également relecteur pour les éditions
Universal Music et travaille actuellement sur la
réduction pour piano de La Nuit de Gutenberg de
Manoury.
En avril 2011, il a dirigé l’ensemble Erik Satie
dans une orchestration personnelle de Ikadla de
Janacek. Au cours de l’été 2011, ce sera l’ensemble
Tetraktys dans L’Isola disabitata de Haydn.
Sugeeta Fribourg, mise en scène
Passionnée de musique, elle a fait des études
de chant et de violoncelle. Parallèlement à son
activité de photographe, de 1978 à 1990, elle
réalise des films de fictions et des documentaires (Belladona’s Blues, Petite Fugue en Si,
Muscle Plage, Histoire du Petit Chaperon Rouge,
L’Enfant Sonore, Chanson à Mère...) puis se
tourne vers l’écriture dramatique et la mise en
scène.
En 1993, elle prend la direction de la
Compagnie du Tabouret. Depuis 1997,
elle collabore étroitement avec l’Ensemble
2e2m, la plus ancienne formation française
dévolue à la musique contemporaine.
Elle s’est également associée à l’Orchestre
National des Pays de Loire à l’occasion de la
création du Clown des neiges.
Elle est actuellement directrice artistique de
La Chouette en Liesse, une compagnie tournée
vers la création musicale et théâtrale. Elle a
également animé des ateliers d’écriture. Elle est
deux fois boursière de l’Association Beaumarchais.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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mercredi 24 août
17:00
Église du Grand-Lemps
programme
A. Reicha Quintette N°1 en Mi M
C.-P. Taffanel Quintette à vent en Sol m
G. Onslow Quintette
G. Bizet Carmen (suite)
Quintette à vent de Paris
Vincent Lucas flûte
Eric Speller hautbois
Patrick Messina clarinette
Philippe Hanon basson
Vincent Léonard cor
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Quintette à vent de Paris
Meyer, Michel Beroff, Brigitte Engerer, Xavier
Philipps, Svtelin Roussev, Radek Baborák...).
Le Quintette à Vent Français , mené par le flutiste
Jean-Pierre Rampal, fut une formation mythique
du 20 ème siècle. Un nombre de concerts et
d’enregistrements sans équivalent ont jalonné
la carrière de ces artistes, vitrine de la fameuse
école française des instruments à vent.
Sous le label Indésens, il a enregistré la
Sonatine Dutilleux (INE004), et un récital de
musique française avec le pianiste Emmanuel
Strosser (INDE009), et participe aux deux
intégrales Saint-Saëns (INDE010) et Poulenc
(INDE013) en 2010 chez Indésens Records.
Le Quintette à Vent de Paris naît aujourd’hui à
l’initiative de cinq solistes, virtuoses héritiers
de cette tradition : Vincent Lucas, Eric Speller,
Patrick Messina, Jacques Deleplancque et
Philippe Hanon, tous solistes de grandes formations symphoniques : Orchestre National de
France, Orchestre de Paris, Orchestre philharmonique de Flandres, et l’Orchestre national du
Capitol de Toulouse.
Plébiscité pour la musique française, le Quintette
à vent de Paris explore toute la richesse du répertoire et se produit également avec piano, jouant
les quintettes de Mozart et Beethoven par
exemple, ou encore le sextuor de Poulenc.
Vincent Lucas, flûte
A 17 ans, Vincent Lucas est le premier français
à obtenir le Concours radiophonique international de la ville de Prague (Concertino Praga).
Il était déjà, à l’âge de 14 ans, un des plus jeunes
flûtistes à être entré premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse de Paris (CNSMDP). Après cinq années
passées à l’Orchestre du Capitole de Toulouse, il
rejoint l’une des plus prestigieuses phalanges au
monde, l’Orchestre Philharmonique de Berlin
où il restera 6 ans. Il entre à l’Orchestre de Paris
en septembre 1994 comme 1er flûte solo.
Outre une carrière consacrée principalement
au métier de musicien d’orchestre, ses activités
pédagogiques le mènent à donner fréquemment
des masterclasses en France et à l’étranger.
Depuis 1995, il enseigne au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse
de Paris et a été nommé en 1999 professeur
principal au Conservatoire National de Région
de Paris.
Reconnu par ses pairs, il est très sollicité pour des
activités de chambriste avec de multiples partenaires (Christoph Eschenbach, Marie-Pierre
Langlamet, Christian Ivaldi, Eric Le Sage, Paul
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Patrick Messina, clarinette
Parallèlement à son activité au sein de l’Orchestre
National de France, il joue en tant que soliste
avec l’Orchestre Symphonique de Houston,
l’Orchestre National de France, l’Orchestre
de Cannes, l’Orchestre National d’Ile-deFrance, l’Orchestre de chambre National de
Toulouse, l’Orchestre des Nations (Allemagne),
sous la direction de chefs tels que Riccardo
Muti, Kristjan Järvi, Yehudi Menuhin, Jacques
Mercier, Justus Frantz, Jaap Van Zweden et John
Axelrod.
Il se produit en formation de chambre
en Europe et aux Etats-Unis aux côtés de
Jean-Yves Thibaudet, François Chaplin, Gautier
Capuçon, Katia et Marielle Labeque, Daniel
Hope, Jean-Marc Luisada, les Quatuor Fine
Arts, Parker, Debussy et Elysée ou encore le
Beaux Arts Trio dans de prestigieux festivals,
tels que Spoleto (Italie), Y. Menuhin Festival
à Gstaad (Autriche), Mitte Europa Festival
(Allemagne), le Savannah Music Festival (USA)
et le festival Pablo Casals à Prades (France).
Eric Speller, hautbois
Premier Prix de hautbois mention Très Bien à
l’unanimité avec mention spéciale du jury du
CNSM de Lyon, il poursuit sa formation dans
la classe de Maurice Bourgue au Conservatoire
Supérieur de Genève et obtient en 1995 le Prix
de Perfectionnement.
Il remporte en 1994 le Concours International
pour hautbois de l’UFAM. Eric Speller intègre
en 1995 l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo et y occupe la place de soliste jusqu’en
1997. Depuis 1997, il est hautbois solo de
l’Orchestre Royal Philharmonique des Flandres
à Anvers.
Eric Speller est lauréat de la fondation Natexis
Banques Populaires. Il est également finaliste et
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lauréat du Concours International de hautbois
de Prague en 1996 et remporte en 1997 le 3ème
Prix du Concours International de hautbois de
Tokyo.
Musicien complet et passionné, son répertoire
s’étend de la période baroque sur instruments
authentiques aux créations contemporaines. Il
a dernièrement créé et enregistré les fragments
des belles heures de Pierre Bartholomée (label
Cyprès).
Sa discographie sous le label Ambroisie
(Schumann, Britten, Dorati, Holliger) est
unanimement saluée par la critique et reçoit
les plus hautes distinctions : Diapason d’or,
Recommandé par Classica et Scherzo, 10 de
Répertoire, Joker de Crescendo, Gramophone…
Un nouveau disque consacré à la musique de
salon du 19ème est sorti en octobre 2010.
Parallèlement, il étudie la musique de chambre
avec Maurice Bourgue, Michel Arrignon et
David Walter en cycle de perfectionnement
durant trois ans.
Depuis 1991, il a été successivement cor solo
de l’Orchestre Poitou-Charentes, du Mahler
Chamber Orchestra en 1997 et de l’Orchestre
National de France en 2000. Vincent Léonard
mène parallèlement une carrière de chambriste,
de soliste et donne des Master-class tant en
France qu’à l’étranger.
Il s’est récemment produit en musique de
chambre au côté de Daniel Hope, Philippe
Dukes, Romain Descharmes, Racha Arodaky,
Sahra Nemtanu… et a joué en soliste avec
le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre
National de France, l’Ensemble Inter-contemporain… sous la direction de Kurt Masur, Pierre
Boulez, Iona Brown, David Robertson…
Philippe Hanon, basson
Philippe Hanon joue en soliste régulièrement,
aussi bien avec des formations symphoniques qu’accompagné par des orchestres
d’harmonie : opérations qui permettent à un
public beaucoup plus large de découvrir le
basson .
En 2005, il est invité à Londres pour enregistrer
le sacre du printemps avec le BBC orchestra et
en 2006 il enregistre le boléro de Ravel avec le
World philharmonic orchestra. Chambriste
enthousiaste, il joue ave Daniel Hope, Jean
Marc Phillips Varjabedian, Philip Dukes,
Henri Demarquette, Jean-Marc Luisada, Danae
Ciocarlie, Marc Neikrug…
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Professeur assistant au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris et au conservatoire du dixième arrondissement de Paris, il est
également convié à donner des récitals et cours
d’interprétation au Japon, aux Etats Unis, en
Espagne, en Argentine et bien sûr dans un grand
nombre de villes françaises.
Vincent Léonard, cor
Né en 1969, Vincent Léonard débute le cor à
l’âge de 9 ans. A 18 ans, il entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris dans la
classe de Maître Barboteu puis d’André Cazalet.
Il y obtient un premier prix de cor à l’unanimité
ainsi qu’un premier prix de musique de chambre.
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mercredi 24 août
21:00
Château Louis XI
programme
C. Saint-Saëns Danse macabre
F. Liszt Concerto pour piano n°2 en La M
H. Berlioz Symphonie fantastique
Anima Eterna Brugge
Jos van Immerseel direction
Pascal Amoyel piano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
« Danse Macabre »
Aujourd’hui célèbre entre toutes, à sa création
le 24 janvier 1875, l’œuvre fut accueillie par
des sifflets. Camille Saint-Saëns, incorrigible
amateur de pittoresque, loin de la raideur d’un
personnage qu’il se compose, trouve dans un
poème de Jean Lahor matière à laisser éclater
sa verve primesautière. L’homme couvert
d’honneur, statufié vers la fin de sa vie, sait se
débrider avec cette danse où la mort à minuit
joue un air de danse/ zig et zig et zag sur son
violon.
Franz LISZT (1811-1886)
« Concerto pour piano n°2 » en la M
Œuvre qui fut qualifiée de « conte des mille et une
nuits », ce concerto forme un tout symphonique
en six parties sans interruption. Dans cette forme
rhapsodique, où l’élément mélodique domine,
le piano est traité comme une voix principale
mais non privilégiée, bien que éminemment
coloré et d’une grande virtuosité. Mais comme
l’écrit Claude Rostand : « Liszt ne fait pas de la
technique pour la technique, mais de la technique
pour la musique ».
Le ton général suggère un engagement affectif
du compositeur : intimisme, méditation
lyrique, orages qui s’apaisent aussi vite que
levés. On est de plain-pied dans le romantisme
musical européen.
Un Adagio sostenuto présente le thème principal
qui subira maintes transformations, auquel
succèdent un Allegro agitato assai, un Allegro
moderato, un Allegro deciso, un Marziale un
poco meno allegro puis un Allegro animato.
Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Symphonie fantastique »
Œuvre emblématique d’un jeune compositeur
de 27 ans, cette symphonie est celle d’un visionnaire et précurseur dans l’écriture musicale.
Il confie dans une lettre : « Je mène une vie
excessivement active ; j’ai à peine le temps de
respirer…Je prépare une immense composition
instrumentale d’un genre nouveau, au moyen
de laquelle je tâcherai d’impressionner mon
auditoire. »
La « Symphonie fantastique » va être le propre
roman, l’autobiographie de l’auteur. L’unité de
l’œuvre est trouvée : c’est lui, c’est son âme même.
Il n’essaiera pas de faire dire à son orchestre les
menus accidents, les hasards extérieurs de sa vie,
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il lui fera suggérer ses émotions, ses sentiments,
ses rêves dans ce qu’ils ont de musical.
Berlioz fit distribuer au concert un programme
descriptif des cinq mouvements. En voici
quelques extraits :
- 1er mouvement : Rêveries-Passions (largoallegro, agitato e appassionato assai) ; « un jeune
musicien d’une sensibilité maladive et d’une
imagination ardente s’empoisonne avec de
l’opium (…). La dose narcotique (…) le plonge
dans un lourd sommeil accompagné des plus
étranges visions.
- 2e mouvement : Un Bal, (Valse-allegro non
troppo ). Il retrouve l’aimée dans un bal au milieu
d’une fête brillante.
- 3e mouvement : Scène aux champs, (adagio).
Un soir d’été à la campagne, il entend deux pâtres
qui dialoguent (…) Tout concourt à donner à
son cœur un calme inaccoutumé (…) mais elle
apparaît de nouveau, son cœur se serre…
- 4 e mouvement : Marche au supplice, ( allegro
non troppo). Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait,
qu’il est condamné à mort, conduit au supplice.
À la fin, l’idée fixe reparaît un instant comme
une dernière pensée d’amour interrompue par le
coup fatal.
- 5e mouvement : Songe d’une nuit de sabbat,
(larghetto allegro assai). Il se voit au sabbat
au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de
sorciers (…) La mélodie aimée reparaît encore,
ce n’est plus qu’un air de danse ignoble, trivial et
grotesque.
Alain Boeuf
Anima Eterna Brugge
L’Orchestre fondé par Jos van Immerseel en
1987 s’est initialement fait connaître par sa
pratique des exécutions historiques : l’étude
critique des partitions et l’utilisation d’instruments authentiques dans des orchestrations
fidèles à l’époque.
Anima Eterna Brugge est un orchestre qui
fonctionne dans le cadre de projets, en s’attaquant
cinq à six fois par an à un nouveau répertoire. Il
s’ensuit un dialogue intense entre les musiciens
et le directeur artistique. Qu’y a-t-il exactement
dans la partition ? Comment l’a entendue le
compositeur à sa table de travail, dans sa tête ?
Quelle est la distribution idéale de l’orchestre
et à quelles conventions convient-il de se plier ?
Tous les membres de l’orchestre font cause
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commune pour mettre à nu les secrets du
morceau de musique, chacun avec son savoirfaire, son instrument et sa relation personnelle
avec la musique. Graduellement, toute antinomie
entre liberté artistique et nécessité historique
s’estompe et Mozart... obtient gain de cause :
l’auditeur a l’impression d’entendre le compositeur lui-même. Même la musique du 19ème
siècle et du premier tiers du 20ème siècle, moins
souvent abordée sous l’angle historique que la
musique baroque, renaît d’un souffle nouveau
dans le laboratoire d’Anima Eterna Brugge.
Depuis 2003, Jos van Immerseel et Anima
Eterna Brugge sont en résidence au nouveau
Concertgebouw de Bruges et associés à l’Opéra
de Dijon à compter de la saison 2010/2011.
Ensemble, ils ont réalisé plus de 80 enregistrements, pour Accent, Channel Classics, Sony et
pour la « Collection Anima Eterna » sur le label
parisien Zig-Zag Territoires.
Jos van Immerseel
Jos van Immerseel, né à Anvers, a étudié le piano
(avec Eugène Traey), l’orgue (Flor Peeters), le
clavecin (Kenneth Gilbert), le chant (Lucie
Frateur) et la direction d’orchestre (Daniel
Sternefeld). En 1973, il a remporté le premier
concours de clavecin de Paris. Son intérêt
pour une grande diversité de sujets l’a amené à
étudier en autodidacte l’organologie, la rhétorique et l’histoire du piano-forte. Il a dirigé
des master classes en Europe, aux États-Unis
et au Japon, et a enseigné à la Scola Cantorum
Basiliensis, au Conservatoire National Supérieur
de Paris, à l’Indiana University (Bloomington),
au Kunitachi-College (Tokyo) et au Sweelinck
Conservatorium d’Amsterdam. En tant que chef
invité, il a notamment dirigé l’Akademie für Alte
Musik de Berlin, la Wiener Akademie, Tafelmusik Toronto, le Budapest Festival Orchestra
et Musica Florea de Prague.
Au fil des années, il s’est constitué une collection
sans pareille de claviers historiques dont il
prend personnellement soin et dont il met des
exemplaires à contribution lors de ses concerts
et ses enregistrements. Il a réalisé plus de 100
enregistrements, tous sur instruments historiques. En 1987, il a créé son propre ensemble,
Anima Eterna Brugge, à la composition
changeante en fonction des projets, mais faisant
invariablement appel aux instruments historiques.
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Pascal Amoyel
Elu «Révélation Soliste Instrumental» en 2005
aux Victoires de la Musique, Pascal Amoyel
montre dès son enfance des aptitudes pour
l’improvisation et le piano sans l’avoir encore
étudié. A 10 ans, il débute ses études à l’Ecole
Normale de Musique de Paris où il obtiendra une
Licence de Concert. Il est alors remarqué par le
pianiste György Cziffra avec lequel il travaille
plusieurs années en France et en Hongrie. A 17
ans il se consacre entièrement à la musique. Il
entre au CNSM de Paris où il obtient en 1992
un Premier Prix de piano et un Premier Prix de
musique de chambre. La même année, il devient
Lauréat de la Fondation Menuhin, Lauréat de la
Fondation Cziffra, puis remporte le Premier Prix
du Concours International des Jeunes Pianistes
de Paris.
C’est le début d’une carrière internationale qui
l’amène à se produire en récital en Europe, aux
Etats-Unis, au Canada, en Russie et au Japon, ou
en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre
National de Lille, l’Orchestre National de
Montpellier, …Sa rencontre avec la violoncelliste
Emmanuelle Bertrand est essentielle ; depuis
1999, ils forment un duo dont les enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses :
Diapason d’Or de l’Année, «Choc» du Monde de
la Musique, 10/10 de Classica...
Compositeur, Pascal Amoyel est notamment
l’auteur du cycle «Job, ou Dieu dans la tourmente»
et de «Lettre à la femme aimée au sujet de la
mort» (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon).
Toujours désireux de rendre la musique accessible au plus grand nombre, il a produit et
animé sur France culture une série d’émissions
intitulée « Une histoire de la Musique ». Il crée et
dirige le festival Notes d’Automne, Rencontres
Musicales et Littéraires au Perreux-sur-Marne.
Pascal Amoyel est Chevalier de l’Ordre des Arts
et des Lettres. Il s’est vu décerner le Premier
Grand Prix International « Arts-Deux Magots »
récompensant «un musicien aux qualités
d’ouverture et de générosité».
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Cette soirée est organisée
avec le soutien de France 3
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jeudi 25 août
17:00
Église de Marnans
programme
F. Liszt Nuages gris
Csardas macabre
Lugubre gondole n°2
Méphisto-Valses n°1
Ave Verum
Via Cruxis pour chœur, soliste et piano
Chœur Britten
Nicole Corti direction
Hervé Billaut piano
Marie Eumont soprano
Marina Venant soprano
Caroline Gesret mezzo
Séverine Jéquier alto
Etienne Bazola baryton
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Le Chœur Britten
Nicole Corti, direction
Crée en 1981, le Chœur trouve son nom
lors d’un remplacement pour Ceremony of
Carols de Britten. Repéré rapidement dans le
paysage français, il passe de 12 puis 16 à 18
interprètes et devient professionnel en 2001.
En 2010, le Chœur Britten reçoit le prix de la
Fondation Schueller-Bettencourt par l’Académie des Beaux-Arts.
Son répertoire qui va du Moyen-Age à nos jours,
est spécialisé en musique du 20 ème -21ème siècle.
Une attention est portée aux compositrices
(Adrienne Clostre, Christine Mennesson, Edith
Canat de Chizy). Le «son» spécifique et neuf
est reconnu à travers les centaines de concerts
données en Europe et en Amérique, mais aussi
dans le cadre d’enregistrements originaux
(Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de
Chizy...) salués comme événements par la
critique.
Encourageant « un voyage de l’oreille » entre
les époques, dans tous les styles et configurations musicales, le Chœur est associé à des
projets intégrant des formes artistiques variées :
danse, mise en scène, photographie, art-vidéo...
Le titre de «compagnie vocale» confirme son
ouverture à tous les arts et aux pratiques culturelles les plus novatrices, passant très naturellement d’une formation à voix égales (féminines)
à un effectif mixte si le répertoire envisagé
l’exige.
Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti
est aussi une pédagogue passionnée. C’est à
partir de son expérience sur le terrain (fondation
et direction de l’Ecole de Musique d’Irigny
(1974), la création du Chœur Britten) que Nicole
Corti s’est bâti une renommée internationale.
Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti
a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris.
Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie
et la réalisation de concerts, du baroque à nos
jours, ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle
y a par ailleurs dirigé l’hommage national aux
obsèques du Président Mitterrand.
Parallèlement à ces responsabilités parisiennes,
Nicole Corti continue à renforcer le travail
concertant du chœur en France et à l’étranger,
poursuivant également ses actions pédagogiques dans de nombreuses institutions liées à la
pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD de
Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur
de direction de chœur au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de
Lyon.
A deux reprises, la qualité de son travail est
récompensée par le prix Liliane Bettencourt
de l’Académie des Beaux-Arts ( en 2002 avec la
Maîtrise de Notre-Dame de Paris et en 2010 avec
le Chœur Britten).
Le Chœur Britten est membre de la FEVIS
(Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Il est soutenu par le
Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes), la
région Rhône-Alpes, le département du Rhône
et la Ville d’Irigny, ainsi que par les organismes
suivants : SPEDIDAM, SACEM, Musique
Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la Création
Musicale (FCM) et par Musique Française
d’Aujourd’ hui (MFA).
Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National
du Mérite ».
Hervé Billaut, piano
Hervé Billaut est un conteur de sons. Après avoir
fait revivre l’Espagne envoûtante, sensuelle et
mystérieuse d’Isaac Albéniz dans une intégrale
remarquée d’Iberia, il a consacré son dernier
enregistrement à la musique de Gabriel Fauré
dont il livre une lecture poétique et sensible
saluée par la critique (4 étoiles du Monde de la
Musique, 5 Diapasons, 9 de Classica…).
A la Roque d’Anthéron où il est régulièrement
invité, comme à Grenade, Paris, Toulouse ou
lors de la « Folle Journée », le public l’a suivi avec
enthousiasme dans ces voyages musicaux, dont
la presse a rapporté des échos admiratifs. Car être
musicien, selon cet explorateur de partitions,
c’est dépasser sa brillante technique pianistique
pour créer un univers de sensations, d’impres-
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sions, de couleurs. Lui qui sait si bien transmettre cette exigence de concertiste, n’a pas
tardé à devenir un pédagogue recherché au CRR
de Lyon, et au Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris où il a enseigné
pendant dix ans. Mais le professeur est passé lui
aussi par un rigoureux apprentissage : enfant
doué, il étudie auprès de Germaine Mounier et
Jean Hubeau à Paris, obtient à l’âge de seize ans
les plus hautes récompenses du Conservatoire.
En 1983, il remporte le troisième Grand Prix
Marguerite Long, parmi de nombreuses distinctions dans d’importants concours internationaux (Viotti, 1981 ; Vercelli, 1982 ; Epinal,
1983 ; Pretoria, 1990 ; Tokyo, 1995). Il fait alors
le tour du monde, jouant dans les plus grandes
métropoles au gré, notamment, des escales du
porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, sur lequel il
effectue son service national.
De ces voyages, il rapporte deux richesses
essentielles : un répertoire magnifique, de
Bach à Castérède, et une expérience de la scène
acquise au contact des publics les plus divers.
Mozart, Chopin, Schumann, Debussy, Ravel…
il les a interprétés partout dans le monde, de
la Salle Pleyel au Théâtre des Champs-Élysées
en passant par le Teàtro Real de Madrid. Ainsi,
cet artiste cosmopolite a assuré les créations
nationales du Concerto pour la main gauche
de Ravel et du Concerto « Jeune homme »
de Mozart en Equateur. Dernièrement, des
tournées de concerts l’ont conduit en Amérique
du Sud, en Chine et au Japon.
Chaminé ou dans le cadre de la Fondation Kempff
– Casa Orfeo à Positano ; directeur artistique des
Rendez-vous de Rochebonne, il propose chaque
année une programmation originale autour
de grands artistes ; musicien épris de danse, il
collabore avec les chorégraphes Jean-Christophe
Maillot, John Neumeier et Roland Petit en tant
que soliste des Ballets de Monte-Carlo.
« La musique est une expérience qui permet de
s’affranchir de la pesanteur » – Hervé Billaut
aura fait sienne cette maxime de Leon Fleisher,
qui rapporte avec fierté et humour : « L’un de mes
anciens élèves pilote aussi des avions ! ».
Sur scène, Hervé Billaut joue comme il est :
il va droit à l’essentiel.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Les relations artistiques qu’il a su nouer
dévoilent une personnalité ouverte et
généreuse : invité régulier de la Maison
de la Radio, il participe fréquemment aux
émissions de France Musique ; soliste de
l’Orchestre National de France, de l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo ou de
l’Orchestre Symphonique de Québec, il
joue sous la direction de John Eliot Gardiner
et Yehudi Menuhin ; chambriste fervent,
il partage des moments complices avec les
pianistes Frank Braley, Philippe Cassard et
Cédric Tiberghien, le quatuor Debussy, les
violonistes Stéphane Tran Ngoc et Naoko
Ogihara, le trompettiste David Guerrier, le
clarinettiste Florent Héau, le flûtiste Jose Daniel
Castellon, le corniste Jacques Deleplancque, ou
François Castang comme récitant.
Eternel chercheur, il ne cesse d’approfondir sa
réflexion musicale au contact de personnalités
telles que Marie-Françoise Bucquet et Jorge
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jeudi 25 août
21:00
Château Louis XI
programme
C.-M. von Weber Der Freischütz (Ouverture)
L. van Beethoven Concerto pour piano n°5 en Mi b M, dit «L’Empereur»
L. van Beethoven Symphonie n°8 en Fa M
Orchestre des Pays de Savoie
Nicolas Chalvin direction
François-Frédéric Guy piano
Cette soirée est organisée avec le soutien
de l’aéroport Grenoble-Isère
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Carl Maria von WEBER (1786-1826)
« Der Freischütz », ouverture
Bâtie comme un mouvement symphonique,
cette ouverture connut un véritable triomphe
lors de sa création en 1821 à Berlin. Innovante,
annonciatrice des œuvres « à programme » de
Berlioz et Liszt, elle constitue comme le dit
Weber, « une unité de ton fondamentale de son
opéra, dans lequel règnent le fantastique et le
surnaturel ».
Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
« Concerto pour piano n°5 », dit l’Empereur
Écrit en 1809 dans de pénibles circonstances,
alors que Vienne subit l’occupation, le cinquième
et dernier concerto pour piano, dédié à l’archiduc
Rodolphe, est une œuvre surabondante de
pensées, dont l’immensité se révèle dès la
première phrase confiée au piano. Sous l’éclatant
développement se révèlent les contrastes
souvent discernés chez Beethoven : la force, la
tendresse et, toujours, la richesse lyrique. Dans
des conditions précaires, étreint de tristesse, le
compositeur imagine tout un monde glorieux
où se déchaînent les idées les plus somptueuses.
Cette splendide protestation de l’intelligence et
du courage, cette œuvre lumineuse et profonde
demeure à jamais une pièce maîtresse du répertoire pianistique.
Trois mouvements la composent : 1) Allegro,
2) Adagio un poco mosso, 3) Allegro ma non
troppo.
« Symphonie n°8 » en fa M
Terminée en octobre 1812 à Linz, l’œuvre a
été écrite très rapidement, mais a été sérieusement remaniée. On suppose que son caractère
souriant tient pour beaucoup à l’intérêt que
portait Beethoven à la cantatrice berlinoise
Amélie Sebald. Pour l’Académicien Édouard
Herriot : Malgré la protestation irritée de Berlioz,
la huitième symphonie a reçu le nom de Petite
Symphonie. On peut concéder que, malgré la
verve du court allegretto et la grâce classique du
menuet, malgré l’ éclat du long finale, elle n’a pas la
puissance, la carrure de l’œuvre précédente. C’est
de la Septième, composée dans la même période
dont il est question. Les inspirations de la plus
heureuse fantaisie de cette « petite » symphonie
se déroulent en quatre mouvements : 1)Allegro
vivace e con brio, 2) Allegretto scherzando, 3)
Tempo di minuetto, 4)Finale : allegro vivace.
L’Orchestre des Pays de Savoie
Créé en 1984 avec le soutien de l’Entente
régionale de Savoie (devenue Assemblée des
Pays de Savoie), de la Région Rhône-Alpes et du
Ministère de la Culture, l’Orchestre des Pays de
Savoie est la concrétisation d’une collaboration
fructueuse entre les départements de la Savoie et
de la Haute-Savoie.
Sous l’impulsion de ses chefs d’orchestre
successifs, l’Orchestre des Pays de Savoie est
devenu l’une des formations françaises les plus
dynamiques. Depuis septembre 2009, Nicolas
Chalvin en assure la direction musicale.
L’Orchestre des Pays de Savoie se produit
essentiellement en Savoie et Haute-Savoie,
mais également dans l’ensemble de la région
Rhône-Alpes, en France et à l’étranger. Il est
invité à se produire dans des salles prestigieuses
(l’Amphithéâtre à l’Opéra Bastille, la Cité de la
Musique à Paris, le Victoria Hall de Genève …).
Présent dans de nombreux festivals (La ChaiseDieu, Saoû chante Mozart, Berlioz, les Arts
Jaillissants …), il poursuit une collaboration
régulière avec les Solistes de Lyon-Bernard
Tétu, l’Opéra-Théâtre, les Percussions Claviers
de Lyon …
Depuis 1991, il mène avec L’Orchestre de
Chambre de Genève une expérience pionnière
en matière de coopération transfrontalière.
Les chefs d’orchestres les plus prestigieux ont
été invités à diriger l’Orchestre des Pays de
Savoie : Reinhard Goebel, Christophe Coin,
Jean-Jacques Kantorow, Ton Koopman, Arnold
Oestman, Pascal Rophé, François-Xavier Roth,
Arie Van Beek …
Il fait appel à des solistes de renommée internationale tels que Nemanja Radulovic, FrançoisRené Duchâble, Anne Gastinel, Laurent Korcia,
Didier Lockwood ... et collabore également avec
des artistes issus d’autres disciplines (fado avec
Mísia, danse contemporaine avec Joseph Aka,
comédie musicale avec Matthew Jocelyn, théâtre
avec Jean-Cyril Vadi …).
Alain Boeuf
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Nicolas Chalvin, direction
Après des études musicales au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de
Lyon, il est successivement Hautbois-Solo à
l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre
Philharmonique du Luxembourg.
Passionné de direction d’orchestre et d’opéra,
c’est sur les plus vifs encouragements d’Armin
Jordan, dont il fut l’assistant, et de Franz WelserMöst, que sa carrière de chef d’orchestre débute
en 2001 avec Lucio Silla de Mozart à Lausanne et à
Caen. Depuis, Nicolas Chalvin s’est produit dans
de nombreuses maisons d’opéra, notamment
à Genève, Lausanne, Zurich, Nantes et Caen.
Parallèlement, Nicolas Chalvin se produit en
concert à la tête de prestigieux orchestres dans
un répertoire qui s’étend des premiers classiques
(Mozart, Haydn) aux dernières œuvres contemporaines.
Il est invité notamment par l’Orchestre de
Chambre de Lausanne, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique
du Rhin Mulhouse, l’Orchestre d’Auvergne,
l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra
de Nancy et de Lorraine, ...
François-Frédéric Guy se produit dans les plus
importants festivals de création contemporaine comme Musica à Strasbourg, le Festival
d’Automne à Paris. Il interprète les œuvres
d’Ivan Fedele, Marc Monnet (dont il vient
d’enregistrer Imaginary Travel), ou Hugues
Dufourt qui lui a dédié Erlkönig. En 2009, il a créé
Icare pour deux pianos de Bruno Mantovani.
François-Frédéric Guy est soutenu par la
Fondation SAFR AN pour la musique.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Son récent enregistrement de l’opéra Sophie
Arnould de Gabriel Pierné (Orchestre
Philharmonique
du
Luxembourg,
label
Timpani) a été salué par la critique et nominé aux
disco BBC Awards 2008.
François-Frédéric Guy, piano
Depuis ses débuts aux côtés de l’Orchestre
de Paris en passant par un enregistrement
live du deuxième concerto de Brahms avec le
London Philharmonic, François-Frédéric Guy
a su imposer, sans hâte ni impatience, une forte
personnalité.
Sa passion pour l’opéra et la musique symphonique allant de pair avec un certain goût du
risque, il fait le choix, dans l’océan du répertoire
pianistique, des œuvres les plus complexes.
Il joue dans le cadre de festivals prestigieux : Varsovia Summer, Beethovenfest de
Bonn, Lucerne (sous la direction de Bernard
Haitink), AlpenKLASSIK à Bad Reichenhall,
ou encore Printemps des Arts de Monte-Carlo.
C’est avec Esa-Pekka Salonen et le Philharmonia
qu’il fait ses débuts aux Prom’s de Londres.
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vendredi 26 août
17:00
Église de La Côte-Saint-André
programme
L. van Beethoven Sonate pour piano n°2
L. van Beethoven Sonate pour piano n°32
R. Schumann Kreisleriana
Michaël Levinas, piano
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Michaël Levinas, piano
Michaël Levinas est désormais connu internationalement pour ses enregistrements
de l’intégrale des Sonates de Beethoven,
le Clavier bien tempéré de Bach et l’interprétation du grand répertoire romantique
et moderne. Son oeuvre de compositeur est
également saluée comme une des plus significatrices de sa génération. Il est aujourd’hui
reconnu dans ces deux domaines.
On a souvent parlé d’une complémentarité fondamentale entre la composition
et l’interprétation. Celle-ci est en effet au
coeur de l’activité de Michaël Levinas et
c’est sans doute une de ses singularités les
plus remarquables, suffisamment rare pour
être soulignée.
Formé au CNSM de Paris où il eut pour
Maîtres Vlado Perlemuter, Yvonne
Lefébure, Yvonne Loriod et Olivier
Messiaen, puis pensionnaire à la Villa
Medicis dirigée alors par le peintre Balthus,
Michaël Levinas rencontre à Rome Scelsi
et y cotoie ses co-disciples de la classe de
Messiaen, Grisey et Murail. Il se feront
très tôt remarquer comme étant à l’origine
d’un nouveau langage et d’une modernité
centrée sur la perception et l’acoustique.
C’est dans cette mouvance qu’ils fonderont
l’Ensemble Itinéraire.
En tant qu’interprète, Michaël Levinas
constitue très jeune un répertoire
consacré à la fois la grande littérature
pianistique et à la musique de son
temps, assurant des créations de ses
contemporains.
Son premier disque consacré à Schumann
est très salué par la critique et lance son
activité de concertiste classique en France
et à l’étranger.
Michaël Levinas a été le premier pianiste
de sa génération a avoir enregistré l’intégrale des sonates de Beethoven et le Clavier
bien tempéré de Jean Sébastien Bach : il n’a
eu de cesse de jouer ces oeuvres lors de ses
tournées.
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Il consacre aussi une part importante de son
interprétation au répertoire chambriste et
participe à de nombreuses rencontres dans
les festivals européens.
Consignant cette relation exigeante entre
le clavier et l’écriture, il a enregistré chez
Accord Universal un disque intitulé
« Double-Face » consacré au premier cahier
des études de Ligeti et ses propres pièces.
En tant que compositeur, prenant ses
distances avec les strictes orientations
du spectralisme, sa création se concentre
beaucoup aujourd’hui autour d’une
conception plus abstraite de la relation de
l’écriture s’articulant autour de plusieurs
axes, notamment des polyphonies particulières qu’il appelle « polyphonies
paradoxales ».
Elles sont fondées principalement sur
un contrepoint complexe de timbres
et sur des variations de tempéraments.
(« Les lettres enlacées » 2000, « Implorations » 2007 « ouverture des Nègres » 2004,
2e quatuor à cordes 2006). Cette orientation
explique en partie l’intérêt qu’il a porté au
18ème siècle baroque, à l’interprétation de
Bach et aux piano-forte, que ce soit pour la
relecture de la tradition beethovenienne
ou pour l’écriture de certaines de ces plus
récentes oeuvres : « se briser » (2006- 2008)
ou « évanoui » (2009).
La problématique de la relation fondamentale
« texte-musique » détermine également
certains de ses choix d’interprète (Fauré
et Schumann) et ceux du compositeur
donnant naissance à de nombreuses pièces
(« Les Aragons » 2000, « Trois Chansons
pour la Loterie Pierrot » 2008 avec Valère
Novarina) et de magistrales oeuvres pour la
scène (notamment ses opéras Go-gol et Les
Nègres).
Cette complémentarité irréductible entre le
pianiste et le compositeur peut se retrouver
au coeur de son étude originale consacrée
aux spécificités acoustiques du piano :
« Le piano-espace ». Il s’agit à la fois d’une
oeuvre écrite par Michaël Levinas et d’une
interprétation de la littérature romantique du piano et sa résonnance si spatiale,
instable et vibrante.
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Ses oeuvres sont jouées par les grands interprètes d’aujourd’hui et les ensembles internationaux, (E.I.C, Ictus, Klang Forum de
Vienne, Neue Vocal Solisten de Stuttgart)
en France comme à l’étranger et son travail
a été consacré par son élection à l’Académie
des Beaux-Arts au siège de Jean-Louis
Florentz.
Michaël Levinas achève son troisième opéra
« La Métamorphose » d’après l’oeuvre de
Franz Kafka (co-production de l’Opéra
de Lille et de l’IRCAM sur une adaptation
de Stéphane Moses et Michaël Levinas
avec l’ensemble ICTUS, mise en scène de
Stanislas Nordey). La création a eu lieu
le 7 mars 2011 à l’Opéra de Lille et a été
largement saluée par la presse musicale.
En consacrant son dernier CD d’interprète
à Schumann (Carnaval, Etudes symphoniques et Papillons), Michaël Levinas
renoue avec le compositeur auquel il avait
consacré son premier disque (Fantaisie
op.17 et Kreisleriana) dans un mouvement
musical qui est aussi celui de l’écriture de
son nouvel opéra.
Un coffret de 11 CD intitulé «Double
Face» est sorti le 28 février 2011 chez
Universal Music consacré dans son
intégralité à l’oeuvre de Michaël Levinas.
Cette nouvelle édition regroupe les plus
importants enregistrements de Michaël
Levinas comme interprète aussi bien
que comme compositeur. Il s’agit d’un
parcours exhaustif depuis ses intégrales du
Clavier bien tempéré de Bach, des Sonates
de Beethoven, des Etudes de Scriabine
et Ligeti, en passant par ses interprétations plus récentes de Fauré et Schumann,
jusqu’à ses compositions les plus
significatives pour piano, voix et orchestre.
Il est élu à l’Académie des Beaux-Arts le 18
mars 2009 au siège de Jean-Louis Florentz.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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vendredi 26 août
21:00
Château Louis XI
programme
R. Wagner Faust (Ouverture)
F. Liszt Méphisto valses n°1&2
H. Berlioz Harold en Italie
Orchestre National d’Île de France
Yoël Levi direction
Maxim Rysanov alto
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
Cette soirée est organisée avec le soutien de
la Chambre de Commerce et d’Industrie Nord-Isère
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Richard WAGNER (1813-1883)
« Faust ouverture »
Admirateur de Goethe, en 1832 Wagner
composa « Sept mélodies tirées de Faust ». Huit
ans plus tard il revint au héros qu’il admirait
tant et écrivit à Paris une pièce orchestrale sur
le même sujet. Créée à Dresde en 1844, elle
connut peu de succès et c’est Liszt qui conseilla
à Wagner de remanier sa partition, lorsque ce
dernier travaillait sur son opéra la Walkyrie en
janvier 1855. Un mois plus tard, l’œuvre était
jouée dans sa forme définitive sous la direction
de Wagner lui-même à Zurich. Si le thème de
Faust traverse la partition, on trouve aussi les
leitmotivs, une forme chère au compositeur
de ces opéras, Tannhäuser, Lohengrin ou la
Walkyrie.
Franz LISZT (1811-1886)
« Méphisto valses n°1 et 2 »
Le thème de Méphisto parcourt l’œuvre de Liszt.
La première version de Méphisto-Valses, écrite
en 1860 pour le piano, s’inspire d’une partition
orchestrale en deux épisodes, conçue deux ans
auparavant. C’est le second épisode « Danse à
l’auberge du village », qui fait l’objet d’une libre
transcription pour le piano.
Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Harold en Italie »
Contrairement à la « Symphonie fantastique »,
ce poème symphonique original avec alto
« obbligato » dégage une certaine sérénité et
un nouveau sens de l’équilibre. Seul le dernier
mouvement, « l’Orgie des brigands » rappelle
les extravagances passées. En 1834 Berlioz
composa cette œuvre pour orchestre et alto
solo pour son ami Paganini. L’instrument se
fond dans la masse orchestrale, de même que le
personnage qu’il incarne se perd dans le décor et
se dissout dans des visions poétiques. Ce brillant
violoniste trouvant l’œuvre trop peu virtuose ne
la mit pas à son répertoire. Il s’agit en fait d’une
symphonie concertante en quatre mouvements,
dans laquelle l’instrument soliste se voit confier
une place déterminante mais réduite, bien que
figurant le héros promenant sa hautaine mélancolie et sa nostalgie au travers d’une série de
tableaux.
Orchestre National
d’Île de France
L’Orchestre National d’Île de France créé en 1974
est financé par le Conseil Régional d’Île-deFrance et le ministère de la Culture. Sa mission
principale est de diffuser l’art symphonique sur
l’ensemble du territoire régional et tout particulièrement auprès de nouveaux publics.
De 2002 à 2008, le compositeur Marc-Olivier
Dupin assure la direction générale de la
formation ; il l’ouvre à de prestigieux chefs et
solistes, élargit son répertoire, et rénove son
approche du concert et du public. Roland David
lui succède jusqu’en novembre 2010. L’orchestre
compte alors parmi les formations nationales
les plus dynamiques et figure au top 10 des
orchestres les plus engagés au monde du fameux
mensuel Gramophone. Fabienne Voisin est
aujourd’hui nommée directrice générale.
Composé de quatre-vingt-quinze musiciens
permanents, l’Orchestre donne chaque saison
une centaine de concerts, offrant ainsi aux franciliens une grande variété de programmes sur
trois siècles de musique, du grand symphonique
à la musique contemporaine, du baroque aux
diverses musiques de notre temps. L’orchestre
innove également et a créé, depuis une quinzaine
d’années, une centaine de pièces contemporaines et un festival, Île de découvertes.
Depuis la rentrée 2005, Yoel Levi est le chef
principal de la formation. Son arrivée renforce
l’exigence de qualité, la volonté d’élargir le répertoire symphonique et la cohésion musicale de
l’Orchestre, ainsi que son rayonnement national
et international. Yoel Levi est reconduit dans ses
fonctions jusqu’en 2012.
L’Orchestre est très engagé en faveur du jeune
public. Il élabore et développe des actions éducatives et culturelles ambitieuses. Ces actions
visent à donner le goût et la connaissance du
répertoire symphonique, tout en favorisant les
rencontres avec les musiciens et la découverte du
spectacle vivant.
1) Harold aux montagnes (Adagio puis Allegro)
2) Marche des pèlerins chantant la prière du soir
(Allegretto)
Alain Boeuf
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Yoel Levi, direction
Né en Roumanie, Yoel Levi grandit en Israël et
étudie à l’Académie de musique de Tel Aviv.
Il perfectionne sa technique à l’Académie de
musique de Jérusalem, auprès de Mendi Rodan,
puis à Sienne et Rome aux côtés de Franco Ferrara,
aux Pays-Bas sous l’égide de Kiril Kondrashin,
ainsi qu’à la célèbre Guildhall School of Music
and Drama de Londres. Il décroche le premier
prix lors du Concours international de chefs
d’orchestre de Besançon et est pendant six ans
l’assistant de Lorin Maazel à la tête de l’Orchestre
de Cleveland, en qualité de chef résident.
De 1988 à 2000, Yoel Levi assume la charge de
directeur musical de l’Orchestre symphonique
d’Atlanta. Il est par ailleurs, jusqu’en 2007, chef
permanent de l’Orchestre de la Radio flamande.
Yoel Levi est nommé chef principal de
l’Orchestre National d’Île de France en 2005 et a
été reconduit dans ses fonctions jusqu’en 2012.
Au cours des saisons 2005 à 2011, il dirige
l’orchestre lors de tournées en Europe et dans
des programmes symphoniques ou lyriques à
Paris et en Île-de-France.
En qualité de chef invité principal de l’Orchestre
philharmonique d’Israël depuis 2001, Yoel
Levi a dirigé cet orchestre en tournée au
Mexique. Cette saison, il a également dirigé
L’Elisir d’Amore et Aïda à l’opéra d’Atlanta.
Tabakova, une pièce d’Elena Laufer et une œuvre
d’Artyom Vassiliev. Une tournée mondiale est
prévue pour la création du Concerto pour alto de
Valentin Bibik.
En musique de chambre, il se produit régulièrement avec Piotr Anderszewski, Leif Ove
Andsnes, Eldar Nebolsin, Augustin Dumay,
Janine Jansen, Gidon Kremer, Viktoria Mullova,
Julian Rachlin, Maxim Vengerov, Martin Fröst,
Alexei Ogrintchouk, Mark Padmore…
En 2009/2010 Maxim Rysanov est invité
à diriger l’Orchestre Symphonique de Bâle,
pour la seconde fois, et à diriger la première du
Concerto pour violoncelle de Dobrinka Tabakov.
Il joue un alto de Giuseppe Guadagnini (1780),
prêté par la Fondation Elise Mathilde.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Yoel Levi est chevalier de l’ordre des Arts et des
Lettres.
Maxim Rysanov, alto
Reconnu comme l’un des altistes les plus doués
et les plus charismatiques, Maxim Rysanov a
remporté le prix Jeune Artiste de l’Année de
Classic FM Gramophone. Il est membre du
BBC New Generation programme. Originaire
d’Ukraine, Maxim Rysanov vit maintenant
à Londres. Il s’est produit en concert avec des
orchestres anglais comme le BBC Symphony, le
BBC Philharmonic, le BBC National Orchestra of
Wales, le BBC Scottish Symphony Orchestra…
Il est aussi l’invité de nombreux festivals
notamment le Mostly Mozart de New York, le
Festival Sine Nomine Lausanne...
Maxim Rysanov est passionné par la musique
d’aujourd’hui et plusieurs œuvres lui ont
été dédiées comme le Concerto de Dobrinka
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samedi 27 août
17:00
Église de La Tour-du-Pin
programme
A. Goedicke Etude de concert
A. Guilmant Morceau symphonique
C. Franck Prélude, fugue et variations
P. Eben Fernster, Tableaux sur Marc Chagall
G. Pierné Prélude
C. Saint-Saëns Cavatine
F. Mendelssohn 6ème sonate
H. Berlioz Oraison funèbre, 2ème mouvement de la symphonie
funèbre et triomphale
J. Hartmann Fantaisie brillante sur l’air «Rule Britannia»
Franck Pulcini trompette
Bruno Flahou trombone
Nicolas Bucher orgue
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Franck Pulcini, trompette
Bruno Flahou, trombone
Franck Pulcini commence ses études musicales
au Conservatoire National de Région de Limoges
dans la classe de Gérard Dubarry où il obtient
une médaille d’or puis un prix de la Ville.
Après s’être perfectionné pendant quelques
années auprès de différentes personnalités
éminentes du monde de la trompette telles
que Marcel Lagorce, Bernard Jeanoutot,
Bo Nilsson, Roger Delmotte, Carmine
Caruso et Antoine Cure, il est admis
en 1983 au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris dans la classe de Pierre
Thibaud. Il travaillera et se perfectionnera
auprès de son Maître pendant 3 ans. C’est en
1986 qu’il sortira du Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris gratifié d’un
premier prix à l’unanimité.
Soliste et membre fondateur de l’Ensemble
Epsilon Trombone solo de l’Orchestre de
l’Opéra de Paris, Bruno Flahou est aussi membre
de l’Optuor de trombones de l’Opéra de Paris.
Professeur au conservatoire du 12ème arrondissement de Paris, Bruno Flahou joue sur
instrument Yamaha.
On retrouve alors Franck Pulcini au sein
des plus grands orchestres nationaux et
internationaux : Philharmonique de Radio
France, National de France, Intercontemporain,
National de l’Opéra de Paris, National de
Bordeaux Aquitaine, du Capitole de Toulouse,
Symphonique de Montpellier, de la Radio de
Frankfort et de Munich, et cela sous la direction
des plus grand chefs : Giulini, Maazel, Boulez,
Krivine, Gielen, Cambreling, Janowsky,
Osawa, Prêtre ... Il est titulaire du poste de
trompette solo de l’Orchestre de la Radio du
Sud West Rundfunk de Baden-Baden / Freiburg
(Allemagne) depuis 1995. En tant que soliste,
Franck Pulcini est lauréat de grands concours
internationaux parmi lesquels : Prague, Toulon,
l’International Trumpet Guild (Tallahassee,
Floride) et surtout, il obtient en 1994, le premier
prix au concours international de Tokyo.
Dans le domaine de la musique de chambre,
Franck Pulcini est co-fondateur de l’ensemble
de cuivres EPSILON, avec lequel il est lauréat
des concours internationaux de Narbonne et de
musique de chambre d’Osaka (Japon). Il anime
avec cet ensemble de nombreux concerts ainsi
que différents stages à travers toute l’Europe. Il
est aussi Directeur Artistique avec l’Ensemble
Epsilon du Festival «Cuivres en Fête» à Limoges.
Franck
Pulcini
effectue
régulièrement
différentes tournées à travers le monde,
durant lesquelles il se produit tant en musique
de chambre avec l’Ensemble Epsilon qu’en
récital, ainsi qu’accompagné par les plus grands
orchestres.
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Nicolas Bucher, orgue
Nicolas Bucher débute l’orgue à Arras puis au
CNR de Lille. Il poursuit ensuite ses études
musicales auprès de Jean Ferrard, au Conservatoire royal de Bruxelles. En 1997, il intègre le
Conservatoire national supérieur musique et
danse de Lyon, dans la classe de Jean Boyer. Il
obtient le diplôme final en juin 2000.
En 2000, Nicolas Bucher reçoit le second prix au
concours international d’orgue de MusashinoTokyo.
Organiste successivement à Lens, Marcq-enBarœul et Lyon (cathédrale Saint-Jean), Nicolas
Bucher a succédé, en 2002, à Michel Chapuis à la
prestigieuse tribune de Saint-Séverin à Paris.
Professeur d’orgue dans plusieurs écoles de
musique, il oriente ensuite sa carrière vers la
direction. Titulaire du certificat d’aptitude aux
fonctions de directeur de conservatoire, Nicolas
Bucher a dirigé le Conservatoire d’Arras de 2005
à 2007. En septembre 2007, il devient directeur
des études musicales au CNSMD de Lyon.
Fondateur et directeur artistique de l’ensemble
« Les Résonances », il consacre la majeure partie
de sa vie artistique à la musique d’orgue et la
musique vocale des 17ème et 18 ème siècle, ainsi
qu’à la musique contemporaine.
Dans le domaine de la direction d’orchestre, qu’il
a étudié avec François-Xavier Bilger et Alexandre
Myrat, il développe une activité principalement
centrée autour du répertoire lyrique.
Depuis septembre 2010, il est, avec Fredrik
Schwenk, directeur artistique d’Opus XXI,
académie franco-allemande de musique de
chambre contemporaine.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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samedi 27 août
21:00
Château Louis XI
programme
H. Berlioz Roméo et Juliette (extraits)
F. Liszt Faust Symphonie, pour ténor, chœur d’hommes et orchestre
Orchestre national de Lyon
Eliahu Inbal direction
Charles Castronovo ténor
Chœurs de Lyon-Bernard Tétu
Atelier choral
Alain Joutard préparation des chœurs
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
Cette soirée est organisée sous l’égide du
Club des mécènes Benvenuto
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Hector BERLIOZ (1803-1869)
« Roméo et Juliette » extraits
C’est après l’échec de son opéra « Benvenuto
Cellini », qu’en 1839 Berlioz entreprit la composition de « Roméo et Juliette ». Liszt a soutenu
son ami dans cette difficulté : « Contre lui se sont
levés des rivaux, impuissants de talent, mais
favorisés par les circonstances… il a été flétri par
le vulgaire du nom de Musicien nouveau ».
Cette troisième symphonie, inspirée du drame
de Shakespeare, il y travailla avec enthousiasme,
soulagé pécuniairement par la générosité de
Paganini, et la création qui eut lieu à Paris le 29
novembre de la même année connut un franc
succès. Destinée d’abord à l’orchestre et aux
chœurs, avec des solos de chant, l’œuvre déroute
autant qu’elle se montre exigeante. Berlioz en
souligne les difficultés dans ses mémoires, à
l’occasion d’un concert en Russie en avril 1847 :
« Je l’ai dit, cette symphonie ne peut être rendue,
même passablement, si l’on n’en fait pas une
étude régulière et suivie, comme d’un opéra qui
doit être chanté par cœur. Et voilà pourquoi elle
a été rarement exécutée avec autant d’aplomb, de
verve et de grandeur qu’à Saint-Pétersbourg ».
Franz LISZT (1811-1886)
« Faust Symphonie » pour ténor,
chœur d’ hommes et orchestre
C’est à Berlioz grâce auquel trente ans auparavant
il a découvert le « Faust » de Goethe, que Liszt
dédie cette symphonie terminée en 1854. Il
affiche la volonté d’une approche psychologique
des personnages de Faust, de Marguerite et de
Méphistophélès ». Le principe de l’idée fixe chère
à Berlioz prend ici une dimension supplémentaire par la diversité stylistique et le large registre
expressif de l’œuvre. Partition purement instrumentale à l’origine, le dernier mouvement est
revu, Liszt y introduisant un chœur d’hommes
et une partie de ténor solo qui célèbrent la
victoire de l’éternel féminin.
Dans le long premier mouvement (il dure une
demi-heure à lui seul), le thème initial est exposé
lento assai dans un climat de mystère pesant et
inconfortable. Par une instrumentation raffinée
le personnage de Marguerite est empreint d’une
transparence et d’une innocence toute angélique.
Dans la bacchanale du troisième mouvement,
pour Méphistophélès « l’esprit qui nie », Liszt lui
prête les thèmes de Faust, mais déformés , caricaturés, d’une fureur grinçante. Au final, le chœur
d’hommes apporte une conclusion apaisante.
Alain Boeuf
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Orchestre national de Lyon
Héritier de la Société des Grands Concerts de
Lyon fondée par Georges Martin Witkowski,
l’Orchestre national de Lyon a fêté en 2005 son
cente naire. En 1969, dans le cadre de la fondation
d’orchestres régionaux par Marcel Landowski, il
est devenu un orchestre permanent, l’Orchestre
philharmonique Rhône-Alpes.
Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en
1975 d’une salle de concert, l’Auditorium, l’une
des plus vastes de France avec ses 2100 places.
Depuis la création de l’Orchestre de l’Opéra
de Lyon en 1983, il se consacre au répertoire
symphonique, sous l’appellation d’Orchestre
national de Lyon. Il compte aujourd’hui 104
musiciens. Après Louis Frémaux (1969-1971),
l’ONL a eu pour directeurs musicaux Serge
Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (19872000), David Robertson (2000-2004), Jun
Märkl (2005-2011) et, à partir de septembre
2011, Leonard Slatkin. Sous leur houlette, il s’est
hissé parmi les meilleures phalanges internationales. Ses tournées le mènent régulièrement au
Japon, aux États-Unis et dans les principaux pays
d’Europe. L’ONL a fait découvrir en première
audition mondiale, européenne ou française les
pièces des plus grands créateurs de notre temps,
tels Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-Antoine
Dalbavie, Michael Jarrell ou plus récemment
Thierry Escaich et Édith Canat de Chizy,
compositeurs en résidence respectivement en
2007-2010 et en 2010-2011.
La richesse du répertoire de l’ONL se reflète
dans une vaste discographie, notamment une
intégrale Debussy sous la baguette de Jun Märkl
(Naxos).
L’ONL est membre fondateur de Symphonet,
premier réseau européen d’orchestres symphoniques, créé en 2004.
Chœurs de Lyon-Bernard Tétu
Les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu ont une
configuration à géométrie variable et regroupent
plusieurs formations : c’est tour à tour
l’ensemble de solistes, le Chœur de chambre, le
Chœur d’oratorio de Lyon ou le chœur symphonique qui interprète des œuvres rares du patrimoine musical français, de grandes pages du
répertoire romantique et les créations contemporaines.
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Leurs programmes, riches de diversités, témoignent du travail de recherche qui les anime
et jettent des passerelles entre les musiques,
entre le concert et le spectacle, associant parfois
danseurs ou comédiens aux musiciens.
Installés à Lyon depuis une trentaine d’années,
les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu y présentent
chaque année une saison de concerts. Ils
rayonnent aussi dans les grands festivals français
de musique et à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Canada...). Ce parcours est jalonné de
belles rencontres avec des solistes de renom, des
chefs et des orchestres prestigieux. Partenaire
vocal privilégié de l’Orchestre national de Lyon,
ils collaborent avec la plupart des institutions
culturelles lyonnaises.
Cette carrière est indissociable de la personnalité de leur directeur musical Bernard Tétu,
qui exerce une triple activité de chef d’orchestre,
de chef de chœur et de professeur de direction et
avec qui ils ont reçu le prix de l’Institut de France
décerné par l’Académie des Beaux-Arts.
Bernard Tétu est Commandeur des Arts et
Lettres, membre de l’Académie des sciences,
belles lettres et arts de Lyon. Il a reçu le Prix
Jacques Cartier.
Les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés
par le ministère de la Culture et de la Communication,
la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la
Ville de Lyon.
Eliahu Inbal, direction
Né en Israël, Eliahu Inbal étudie le violon et la
composition à l’Académie de Jérusalem puis au
CNSM de Paris avec Louis Fourestier, Olivier
Messiaen et Nadia Boulanger.
Lauréat du premier prix de Direction
d’Orchestre de Cantelli à 26 ans, il dirige depuis
les principaux orchestres Européens, Américains
et Japonnais. De 2001 à 2005 il est principal
chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de
Berlin, qu’il dirige régulièrement depuis 1992.
Durant cette période, ses tournées à travers
la Chine, la Corée et le Japon sont couronnées
de succès. En janvier 2007, Eliahu Inbal est
nommé principal chef d’orchestre de La Fenice
à Venise. Chef d’orchestre du Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra en 2008, il occupe
ensuite un poste au Czech Philarmonic. Son
importante discographie comprend toutes les
œuvres symphoniques de Berlioz, Brahms,
Bruckner, Mahler, Ravel, Schumann, Chostako-
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vitch, Skriabin, Stravinsky, Richard Strauss et la
Seconde Ecole de Vienne. Ses enregistrements
ont reçu les Deutschen Schallplattenpreis, le
Grand Prix du Disque et le Prix Caecilia.
Nommé officier des Arts et des Lettres en
1990, il reçoit en 2011 la Médaille d’Or du
Mérite de la ville de Vienne, en 2006 le Goethe
Badge d’Honneur et l’Ordre du Mérite de la
République Fédérale d’Allemagne.
Charles Castronovo, ténor
Né à New York, Charles Castronovo complète
ses études musicales à l’Université de l’État
de Californie et commence sa carrière en tant
qu’artiste-résident à l’Opéra de Los Angeles.
Invité à participer au Programme Lindermann
du Young Artists Development du Metropolitan Opera il débute à l’automne 1999 à la soirée
d’ouverture dans I pagliacci, puis au New York
Philarmonic avec le rôle de Sam dans le Street
Scene de Kurt Weill.
En 2000, il se produit au Santa Fe Opera, au
Boston Lyric Opera chantant pour la première
fois Don Ottavio de Don Giovanni puis ajoute
à son répertoire Fenton de Falstaff et Tamino de
Die Zauberflöte à Boston et Pittsburgh. Depuis
2000, Charles Castronovo se produit sur les
plus grandes scènes internationales : Metropolitan Opera, Royal Opera, Berlin State Opera,
au Bavarian State Opera, Hamburg State Opera,
Vienna State Opera, Opera National de Paris,
Théâtre du Capitole de Toulouse, Teatro Carlo
Felice di Genova, Théâtre Royal de la Monnaie
à Bruxelles, Los Angeles Opera, San Francisco
Opera, Festival de Salzbourg, Santa Fe Opera
et dans bien d’autres théâtres à la fois en Europe
et aux Etats-Unis, au Japon, dans les plus
grands rôles du répertoire et sous la direction
des plus grands maestros : Daniel Barenboim,
Pierre Boulez, Mark Elder, Nicolas Joel et Marc
Minkowski...
En juillet 2011, il a fait une entrée remarquée
au Festival d’Aix-en-Provence comme Alfredo
de La Traviata aux côtés de Natalie Dessay.
Il retourne à Paris pour la première française de Il
Postino au Théâtre du Châtelet.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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dimanche 28 août
17:00
Église de La Côte-Saint-André
programme
Œuvres de H. Berlioz, C. Gounod, G. Bizet, J. Massenet,
F. Liszt, C. Debussy, L. Boulanger
Trio George Sand
Anne-Lise Gastaldi piano
Aki Saulière violon
Nadine Pierre violoncelle
Jennifer Tani soprano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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Trio George Sand
Composé de Virginie Buscail, violoniste, de
Nadine Pierre, violoncelliste, et d’Anne-Lise
Gastaldi, pianiste, toutes trois lauréates de
nombreux prix, le Trio George Sand propose
une approche nouvelle et ambitieuse du concert
classique.
Les musiciennes ont choisi le nom de George
Sand en hommage à la célèbre femme de
lettres, moderne et engagée, qui a su mettre
en œuvre la correspondance des arts.
Sur la base du répertoire de trio avec piano,
riche et étendu de Haydn à aujourd’hui, cette
formation élabore des programmes « fils d’or »
aux thématiques originales en n’hésitant pas à
marier les arts (littérature, peinture et cinéma
sont des invités de certains de leurs spectacles).
Le Trio George Sand souhaite également faire
vivre la musique des compositeurs de notre
temps, notamment en suscitant la création
d’œuvres nouvelles. Ainsi, en septembre 2010,
est créée aux Serres d’Auteuil une nouvelle
oeuvre de Gérard Pesson, écrite pour le trio
et dédicacée à la pianiste Anne-Lise Gastaldi.
Michael Jarrell écrit également une pièce pour le
Trio George Sand, qui verra le jour à l’été 2012.
La vie, la sensibilité des interprétations du
Trio George Sand en font une formation
très demandée de la Folle Journée de Nantes
au Festival de musique de chambre de
Saint-Petersbourg, de la Fenice de Venise à
la Société de Musique Contemporaine du
Québec…
Les trois musiciennes sont fréquemment les
invitées d’émissions de radio, notamment sur
les ondes de France Musiques, et ont fait l’objet
d’un reportage télévisé sur LCI.
Anne-Lise Gastaldi, piano
Après des études au Conservatoire de Nice dans
la classe d’Anne Queffélec puis au CNSMD
de Paris, Anne-Lise Gastaldi devient lauréate
de plusieurs concours internationaux dont le
prestigieux A.R.D. de Munich en musique de
chambre.
Son talent et sa passion pour la musique de
chambre l’ont amenée à enregistrer de nombreux
disques notamment chez Zig-Zag Territoires,
récompensés à plusieurs reprises par Diapason,
Classica et Le Monde de la musique, et à cofonder
le Trio George Sand.
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Elle a aussi enregistré avec le comédien
Michaël Lonsdale. Lauréate 2004 du réputé
programme « Villa Médicis Hors les Murs », elle
est à l’origine du spectacle Escales Romaines.
Anne-Lise Gastaldi est également directrice de
collection aux éditions Billaudot, professeur au
CNSMD et au CRR de Paris.
On lui doit une réalisation pédagogique exceptionnelle avec Piano Project qui a donné lieu à un
reportage télévisé sur France2.
Aki Saulière, violon
Aki Saulière est diplomée de la Guidhall School
of Music and Drama de Londres où elle a étudié
avec David Takeno.
Elle est membre fondatrice du Quatuor Capuçon
avec lequel elle joue régulièrement dans des salles
prestigieuses et est invitée dans des festivals tels
que Schubertiades de Schwarzenberg, Gstaadt,
Deauville, Saint-Denis, Périgord Noir, les
Rencontres Artisitiques de Bel Air...
Aki Saulière est membre de l’Orchestre de
Chambre d’Europe depuis 2000, sous la
baguette de chefs tels que Nicolaus Harnoncourt,
Paavo Berglund, Bernard Haitink et les trois
dernières années a été personnellement invitée
par Claudio Abbado pour joindre le prestigieux
Lucerne Festival Orchestra. D’autre part, elle a
joué dans l’Orchestre Philharmonique de Berlin,
London Symphony Orchestra, Mahler Chamber
Orchestra, Mozart Orchestra sous instruments
d’époque, Musica Saeculorum, Orchestre des
Champs Elysées, Concert d’Astrée. Aki Saulière
est aussi membre fondatrice du Nagaokakyo
Chamber Ensemble et invitée régulièrement au
Japon pour enseigner.
Aki Saulière est directrice artistique de La
Loingtaine, un espace artistique et musical à
Montigny sur Loing, co-directrice de
l’Accadémie d’Eté de violon et musique
de chambre à La Loingtaine, et membre
fondatrice de La Bande de La Loingtaine.
Depuis 2010, elle enseigne à la Schola Cantorum
à Paris.
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Nadine Pierre, violoncelle
Née dans la région parisienne, Nadine Pierre
effectue sa formation musicale au CNR de
Boulogne Billancourt, puis dès 15 ans au
CNSMD de Paris, où elle obtient en 1984 son
Premier Prix de violoncelle première nommée à
l’unanimité dans la classe de Philippe Muller, et
son Premier Prix de musique de chambre dans la
classe de Jean Hubeau.
Elle se perfectionne au CNSMD de Paris et à
la « Banff School of Fine Arts » au Canada avec
des artistes prestigieux tels Menahem Pressler,
Janos Starker, Anner Bylsma, Miklos Perenyi,
Arto Noras....
Après avoir été soliste à l’Orchestre National
de France sous la direction artistique de Lorin
Maazel, elle devient, en 1993, premier violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique de
Radio France sous celle de Marek Janowski.
En musique de chambre, après avoir fondé le
quatuor Kandinsky programmé sur toutes les
plus grandes scènes nationales et internationales, la violoncelliste du Trio George Sand fait
aujourd‘hui également partie de l’ensemble des
Violoncelles Français composé des meilleurs
violoncellistes de sa génération.
récemment été la femme du forestier, la chouette
et le pivert dans La petite renarde rusée de
Janacek à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Besançon
et à l’Opéra de Lille.
Son activité en récital est dense que ce soit
en France, en Suisse et en Italie, notamment
avec le Trio George Sand (Villa Médicis, La
Fenice ,Opéra de Gènes, Nice, Grignan, Festival
Toulouse les Orgues…), à la MC2 de Grenoble
avec les Musiciens du Louvre, à l’Opéra de
Montpellier et Salle Cortot à Paris dans des
spectacles de mélodies françaises, espagnoles et
sud-américaines.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Jennifer Tani, soprano
Née à Caracas (Vénézuéla), Jennifer Tani étudie le
chant à Paris puis à la Guildhall School of Music
and Drama de Londres. Lauréate de la Bourse
Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères
et du prix Margaret Fleming, elle poursuit ses
études à la Royal Scottish Academy of Music and
Drama de Glasgow où elle obtient un Master en
Opéra.
Elle a chanté Zerlina (Don Giovanni) au
Festival Theater d’Edimbourg, Nancy (Albert
Herring), Hyppolita (Midsummer Night’s
Dream) et Carmen au New Athenaeum Theater
de Glasgow. Elle a été Tisbé (La Cenerentola) au
Festival d’Aix-en-Provence sous la direction
de Laurence Equilbey, Komponist (Ariadne
auf Naxos) en tournée en France (Opéra de
Massy, Opéra d’Avignon, Opéra de Caen) avec
l’Orchestre de Picardie.
C’est sous la direction de Marc Minkowski
qu’elle fait ses débuts au Châtelet dans le rôle
de Charlotte dans La Grande Duchesse de
Gerolstein mise en scène par Laurent Pelly. Elle a
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dimanche 28 août
21:00
Château Louis XI
programme
C. Rouget de l’Isle/H. Berlioz Hymne des Marseillais
L. de Meyer/H. Berlioz Marche Marocaine
L. de Meyer/H. Berlioz Marche d’Isly
J.-P.-E. Martini/H. Berlioz Plaisir d’amour
H. Berlioz Huit scènes de Faust
H. Berlioz Marche hongroise (extrait de la Damnation de Faust)
Orchestre Européen Hector Berlioz
François-Xavier Roth direction
Chœur Britten - Jeune Chœur Symphonique
Nicole Corti direction de chœur
Marie Lenormand mezzo-soprano (Marguerite)
Julien Dran ténor (Méphistophélès)
Luc Berthin-Hugault baryton (Brander)
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
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DEUX MARCHES SELON MEYER ET BERLIOZ
Marche marocaine et Marche d’Isly
Léopold de Meyer (1816-1883) était un compositeur d’origine autrichienne et un pianiste
virtuose, que Berlioz avait bien connu. C’était
aussi un grand voyageur, notamment en Turquie,
en Égypte et en Alger. De là ces pièces pianistiques de couleur orientaliste qui ont fait un
moment sa renommée. Berlioz avait orchestré
sa Marche marocaine, version vite entérinée
par une édition. Lui-même était au pupitre pour
la création de son arrangement, lors du concert
donné au Cirque olympique le 6 avril 1845, avec
succès à en juger par la presse du temps. Cette
version est rarement jouée de nos jours, et c’est
grâce au matériel d’orchestre établi par D. Kern
Holoman qu’elle est offerte au public du Festival
Berlioz.
La Marche d’Isly a été orchestrée peu après, vers
la fin de 1845, à partir d’une pièce de piano de
Meyer écrite en l’honneur d’une victoire militaire
française en Afrique du Nord, la bataille d’Isly.
Berlioz modifie le titre, Marche triomphale
d’Isly dans l’original pour piano. Il ne dirigea
pas sa version, mais celle-ci a été donnée de son
vivant à New York et à Philadelphie, en octobre et
novembre 1846 (“ expressément arrangée par le
célèbre Berlioz de Paris ”, selon l’annonce à New
York). L’exécution de cette œuvre pour le concert
de ce soir se fonde sur une partition manuscrite
due à un copiste, actuellement à la bibliothèque
de l’Opéra de Paris, ici retranscrite par les soins
attentifs de Michel Austin. Tout semble indiquer
que ce manuscrit reproduit bien l’orchestration
réalisée par Berlioz (voir à ce propos notre
commentaire sur le site électronique hberlioz.
com). Même si l’on peut penser qu’elle n’a
peut-être pas reçu son état absolument définitif,
sachant que Berlioz n’avait pas pu la faire éditer.
Cette page a été recréée – pour la première fois
depuis 1846 – le 31 janvier 2009 à l’OpéraComique à Paris par l’Orchestre OstinatO sous
la direction de Jean-Luc Tingaud. Elle revient
aujourd’hui dans le cadre du Festival Berlioz.
Pierre-René Serna
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Orchestre Européen
Hector Berlioz
L’Orchestre Européen Hector Berlioz regroupe
des jeunes musiciens issus des meilleurs
conservatoires européens, formés et encadrés
par les musiciens de l’orchestre Les Siècles.
Placés sous la direction de François-Xavier
Roth, ils suivent une semaine de stage intense
consacré à l’interprétation des œuvres de
Berlioz sur instruments d’époque avant de
participer au concert de clôture du festival.
François-Xavier Roth, direction
François-Xavier Roth est l’un des chefs les
plus charismatiques et entreprenants de sa
génération. En 2011-2012, il est nommé Chef
Dirigent du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden
und Freiburg, et Associate Guest Conductor du
BBC National Orchestra of Wales, entretient des
relations privilégiées avec le London Symphony
Orchestra, l’Ensemble InterContemporain et
l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
Son répertoire s’étend du 17ème siècle
aux créations contemporaines, du répertoire symphonique ou lyrique à la musique
d’ensemble. En 2003, il crée « Les Siècles »,
orchestre jouant sur instruments anciens ou
modernes.
En 2000, il remporte le 1er Prix du concours
international de direction d’orchestre Donatella
Flick à Londres et devient pour deux saisons,
chef-assistant du London Symphony Orchestra.
Parmi ses prochains engagements, signalons des
concerts avec le London Symphony Orchestra,
le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und
Freiburg,
l’Ensemble
InterContemporain,
le Finnish Radio Symphony Orchestra, le
Gulbenkian Orchestra, le Munich Chamber
Orchestra, les Prom’s avec le BBC National
Orchestra of Wales...
En
direction d’opéras, Mignon d’Ambroise
Thomas à l’Opéra Comique, les Contes d’Hoffmann au Komische Oper de Berlin ou Les
Brigands d’Offenbach récemment à Paris ont
été acclamés par la critique. A l’avenir, FrançoisXavier Roth dirigera Orphée et Eurydice de
Gluck, Idoménée de Mozart et Caravaggio de
Suzanne Giraud.
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Le Chœur Britten
Crée en 1981, le Chœur trouve son nom
lors d’un remplacement pour Ceremony of
Carols de Britten. Repéré rapidement dans le
paysage français, il passe de 12 puis 16 à 18
interprètes et devient professionnel en 2001.
En 2010, le Chœur Britten reçoit le prix de la
Fondation Schueller-Bettencourt par l’Académie des Beaux-Arts.
Son répertoire qui va du Moyen-Age à nos jours,
est spécialisé en musique du 20 ème -21ème siècle.
Une attention est portée aux compositrices
(Adrienne Clostre, Christine Mennesson, Edith
Canat de Chizy). Le «son» spécifique et neuf
est reconnu à travers les centaines de concerts
données en Europe et en Amérique, mais aussi
dans le cadre d’enregistrements originaux
(Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de
Chizy...) salués comme événements par la
critique.
Encourageant « un voyage de l’oreille » entre
les époques, dans tous les styles et configurations musicales, le Chœur est associé à des
projets intégrant des formes artistiques variées :
danse, mise en scène, photographie, art-vidéo...
Le titre de «compagnie vocale» confirme son
ouverture à tous les arts et aux pratiques
culturelles les plus novatrices, passant très
naturellement d’une formation à voix égales
(féminines) à un effectif mixte si le répertoire
envisagé l’exige.
Le Chœur Britten est membre de la FEVIS
(Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Il est soutenu par le
Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes), la
région Rhône-Alpes, le département du Rhône
et la Ville d’Irigny, ainsi que par les organismes
suivants : SPEDIDAM, SACEM, Musique
Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la Création
Musicale (FCM) et par Musique Française
d’Aujourd’ hui (MFA).
choral à effectif large, adapté au répertoire
symphonique ou d’oratorio. Après le Festival
Berlioz, on pourra l’entendre avec l’Orchestre
National de Lyon pour Daphnis et Chloé de
Ravel, sous la direction d’Emmanuel Krivine.
Pour la préparation du Jeune Chœur Symphonique, Nicole Corti est assistée par Anass Ismat
(1er assistant), Catherine Roussot, Mariana
Delgadillo et Quentin Guillard.
Nicole Corti, direction de chœur
Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti
est aussi une pédagogue passionnée. C’est à partir
de son expérience sur le terrain (fondation et
direction de l’Ecole de Musique d’Irigny (1974),
la création du Choeur Britten) que Nicole Corti
s’est bâti une renommée internationale.
Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti
a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris.
Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie
et la réalisation de concerts, du baroque à nos
jours, ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle
y a par ailleurs dirigé l’hommage national aux
obsèques du Président Mitterrand.
Parallèlement à ces responsabilités parisiennes,
Nicole Corti continue à renforcer le travail
concertant du chœur en France et à l’étranger,
poursuivant également ses actions pédagogiques dans de nombreuses institutions liées à la
pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD de
Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur
de direction de chœur au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
A deux reprises, la qualité de son travail est
récompensée par
le prix Liliane Bettencourt de l’Académie des Beaux-Arts ( en
2002 avec la Maîtrise de Notre-Dame de
Paris et en 2010 avec le Chœur Britten).
Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National
du Mérite ».
Jeune Chœur Symphonique
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
Dans le cadre des actions de son pôle pédagogique, le Chœur Britten accompagne la naissance
d’une phalange chorale destinée à stimuler
l’insertion professionnelle de jeunes chanteurs
rhônalpins. Du fait de sa qualité, le jeune Chœur
Symphonique a vocation à s’associer au Chœur
Britten pour qu’existe en région, un ensemble
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Le Cauchemar d’Hector
samedi 20 août
15:00
La Halle
La chasse à la grosse bête
La Marmite Infernale
et la Fanfare de la Touffe
80 musiciens sous la houlette de
Fabrice Charles et des musiciens de l’Arfi
19:00
Cinéma le Club
Ou le retour à la vie
Création
La Marmite Infernale
(Grand Orchestre Arfi)
dimanche 21 août
15:00
Musée Hector-Berlioz
A travers chambres
Visites musicales décalées
Musiciens Arfi
en petites formations
19:00
Cinéma le Club
Ou le retour à la vie
Création
La Marmite Infernale
(Grand Orchestre Arfi)
Coproduction ARFI/Festival Berlioz 2011
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samedi 20 Août à 15:00
La Chasse à la Grosse Bête
dimanche 21 Août à 15:00
A travers Chambres
fanfare participative
visites musicales décalées
L’Arfi et la Fanfare participative la Touffe.
Déambulation (participation ouverte à tous) en
ville puis concert.
80 musiciens amateurs, sous la houlette de
Fabrice Charles et des musiciens Arfi.
Chaque Fanfare de la Touffe est un événement
unique et original. Première fanfare immédiate
de musique improvisée, elle est réservée à tous
ceux qui ont rêvé de défiler sans se défiler. Elle
est d’autant plus ouverte à tous qu’elle repose
uniquement sur ses participants !
Trompette, cornet, clairon, cor, trombone, tuba,
une centaine de cuivres seront disponibles. Une
répétition d’une heure avec le chef d’orchestre,
et c’est parti pour une parade publique,
accompagnée bien sûr par les musiciens Arfi.
Visites musicales décalées (Musée HectorBerlioz) avec les musiciens Arfi en plusieurs
petites formations.
Par petits groupes, les spectateurs, guidés à
travers le musée, auront le plaisir d’entendre
quelques-unes des œuvres de Berlioz, joyeusement mises en musique (solo, duo, trio,
quartet…) et en textes par les musiciens Arfi.
samedi 20 Août et
dimanche 21 Août à 19:00
...Ou le retour à la vie
création
« …Ou le retour à la vie » sera la principale
création du collectif en 2011. Ce nouveau répertoire est le deuxième volet d’un projet artistique que l’Arfi développe sur 2010/12, centré
sur la création collective en grand orchestre. La
Marmite Infernale qui puise habituellement ses
compositions au sein de ses propres musiciens,
lance aujourd’hui des ponts vers de nouveaux
univers musicaux.
Avec l’invitation de compositeurs externes et
l’ouverture sur de nouvelles esthétiques, entre
jazz, musiques improvisées (création 2010,
commande au compositeur Alain Savouret),
musique romantique (création 2011 au Festival
Berlioz) et écritures contemporaines (création
2012, Michele Tadini)… la Marmite Infernale
se transforme pour un temps en « laboratoire
ouvert » pour « sonner » encore différemment !
Intentions musicales : Arrangements sur la
Symphonie fantastique, la Symphonie funèbre et
triomphale, l’Enfance du Christ, les Nuits d’été,
des oeuvres de jeunesse, la Chasse à la grosse
bête, plusieurs «marches», la Course à l’abîme
(Faust)… Petites formes, fanfares, orchestres
mobiles et grand orchestre.
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Le Cauchemar d’Hector
Le Festival Berlioz et l’ARFI (Association
à la Recherche d’un Folklore Imaginaire)
coproduisent, pour cette 18 ème édition
« Le Cauchemar d’Hector », spectacle musical
en trois tableaux à découvrir dans les espaces
publics ainsi qu’au Musée Hector-Berlioz et au
Cinéma le Club.
L’histoire de la musique ne doit pas faire
oublier sa géographie. Après trente ans de
présence en Rhône-Alpes, l’ARFI se sent
proche d’Hector Berlioz. C’est une relation
d’un autre ordre, où l’esthétique se conjugue
avec l’horizon des montagnes, l’énergie du
fleuve, l’appétit d’espace. Et s’ils rendent
hommage à Berlioz, un hommage à leur façon
(cf. «Gloire à nos héros », 1990), en le considérant
un peu comme un musicien traditionnel, connu
oralement par mémoire ou collectage, et dont ils
s’approprient l’esprit ? Ils ont déjà rencontré la
musique bretonne (« Coeff. 116 » avec le Bagad
Ronsed-Mor, 1997), les chants sudafricains
(« Sing for Freedom » avec le Mandela Metropolitan Choir, 2004) …
Dans chaque cas, le résultat était inouï, mais
de l’aveu des musiciens rencontrés, profondément respectueux des sources qui les avaient
abreuvés. Est-il possible de partir à l’abordage
de Berlioz, tout en continuant son chant ?
Ils forment le projet un peu fou de le prouver.
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ARFI, collectif de musiciens
Association fondée en 1977, l’Arfi est le plus
ancien collectif français, voire européen, de
musiciens de jazz et de musiques improvisées. La
pérennité de l’Arfi s’explique par la personnalité
de ses musiciens, tous improvisateurs et compositeurs, et surtout par la qualité de leur relation
collective, fondée sur une passion commune :
la Recherche… sans cesse relancée, d’énergies
nouvelles dans la fabrication de la musique (par
le travail du son, de la forme, la « domestication
» du hasard…), dans l’ouverture vers d’autres
disciplines (cinéma, danse, théâtre, littérature,
arts plastiques, cuisine, photographie, …)
et d’autres types de musiques : traditionnelles
(Afrique
du
Sud,
Brésil,
Ukraine…), populaires (harmonies, fanfares,
musiques de films, …), contemporaines (improvisateurs et compositeurs européens, musiques
électroniques…) d’un folklore Imaginaire.
Affirmer, dans ces temps de modernité obligée,
que nous nous reconnaissons dans les musiques
« populaires » (celles du moins qui se laissent
féconder par l’imagination), est un pari difficile
et passionnant. Le tenir nécessite à la fois
diversité et cohésion, anarchie et discipline,
doute et confiance. Autant de contradictions
qu’on ne peut coudre qu’avec un vrai sens
collectif
retour des musiciens.
En 1996, il rencontre Fabrice Charles, tromboniste pédagogue qui de son côté possède une
cinquantaine de «vieux cuivres», et ils s’associent
pour la réalisation de La Fanfare de la Touffe.
Ce projet est depuis lors développé par Fabrice
Charles en France, à l’étranger et en direction de
tous les publics avec la complicité de différents
artistes improvisateurs.
La fanfare de la Touffe existe aussi sous une
forme adaptée au milieu scolaire, aux centres de
loisirs, intitulée «l’Orphéon».
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
L’Arfi est subventionnée par le Ministère
de la Culture et de la Communication
(Drac Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes,
la Ville de Lyon et la Sacem. En fonction de ses
projets, le collectif reçoit également le soutien
de la Spedidam, du CNV, du FCM, de
l’Adami, du MFA et de CulturesFrance.
L’Arfi est membre des réseaux Futurs
Composés, Grands Formats et Jazz(s)R A.
Le label Arfi est membre des Allumés du Jazz,
de la SCPP, du Bureau Export et de la FEPPR A
(Distribution : Abeille Musique).
La Fanfare de la Touffe
La Fanfare de la Touffe est conçue en 1995 par
le musicien Michel Doneda à Lapleau en Haute
Corrèze dans le cadre du festival de la Luzège,
qui lui avait passé commande d’un travail sur
la mémoire du village. Au cours de ses explorations, il découvre dans la cave de la mairie
quelques vieux instruments de la fanfare,
abandonnés depuis la guerre et en attente du
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Sous le balcon d’Hector
mar. 23 / mer. 24 / jeu. 25 / ven. 26 / sam. 27 / dim. 28 août
19:00
Musée Hector-Berlioz
programme
Œuvres de H. Berlioz, F. Liszt/V. Horowitz, N. Rimsky-Korsakov,
P. Tchaikovsky, C-M. von Weber
Elodie Soulard accordéon
Pierre Cussac accordéon
Yuri Shishkin accordéon
Ainhoa Zuazua soprano
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Sous le balcon d’Hector
La musique d’Hector Berlioz à l’accordéon, cela
peut paraître étonnant… même très étonnant,
si l’on en reste au fait que le compositeur n’a pas
connu cet instrument de son vivant. Et pourtant,
on n’en finira pas de trouver des points communs
entre Berlioz et ces trois accordéonistes que sont
Elodie Soulard, Pierre Cussac et Yuri Shishkin :
un amour passionné pour la musique, une
vive curiosité, une volonté et un caractère
bien aiguisés qui leur permet d’accomplir leur
vocation au quotidien : défendre de tout leur
cœur un instrument encore trop méconnu du
grand public mais qui d’ici quelques années aura
sans doute toute sa place dans les programmations des grandes scènes de concert.
Né en 1829 en Allemagne, l’accordéon de
concert n’acquiert sa forme définitive que dans
les années 1930-1940 après diverses évolutions. Mais le principe originel reste le même,
celui d’anches métalliques mises en vibration
par un mouvement d’air actionné par le soufflet.
Aujourd’hui, les accordéons ont une tessiture
aussi large que celle du piano et sont dotés d’un
système de registrations (ou jeux) qui permet
de changer le son des deux claviers de façon
indépendante. Longtemps boudé dans les
conservatoires d’Europe en raison de sa connotation populaire, il se développe de façon très
intensive dans les pays d’ex-URSS, où, dès les
années 1970, il acquiert ses lettres de noblesse
et intéresse les jeunes compositeurs de l’époque
(Goubaïdoulina, Kusyakov, Denissov etc.). En
France, il faut attendre l’année 2002 pour voir
la classe d’accordéon se créer au CNSM de Paris
par Max Bonnay, qui permet aux accordéonistes
de bénéficier d’une formation musicale de haut
niveau.
C’est spécifiquement pour le Festival Berlioz
2011 que ces trois accordéonistes se réunissent
autour des fraîches transcriptions d’Elodie
Soulard (dont la plupart seront créées au Festival)
de pages orchestrales de Berlioz pour un, deux ou
trois accordéons. Extraites de Roméo et Juliette,
La Damnation de Faust, Les Troyens, Béatrice et
Bénédict et les six mélodies des Nuits d’été (avec
la soprano Ainhoa Zuazua), ces pièces seront
revêtues d’une nouvelle parure, les accordéons
surprenant par des palettes infinies d’expressions, leur dextérité et leur capacité à passer des
couleurs les plus luxuriantes aux plus lugubres
ou tragiques ténèbres. Chacun des accordéons
est utilisé à la manière d’un petit orchestre, les
ElodieSoulard.indd 3
instruments se répondant ou se complétant de
la même façon que les pupitres d’un orchestre
symphonique.
Chacun des concerts sera présenté selon une
thématique : Les Nuits d’été, Berlioz et la danse,
Berlioz et ses amis, Berlioz et la Russie, ce qui
permettra de faire entendre en parallèle des
œuvres de Berlioz celles de Weber, Tchaïkovsky,
Rimsky-Korsakov, Schubert/Liszt transcrites
pour accordéon solo par Yuri Shishkin.
Elodie Soulard, accordéon
Après des études au Conservatoire du XIIème
arrondissement de Paris dans la classe de Max
Bonnay, Elodie Soulard intègre le CNSM de
Paris où elle y effectue de brillantes études
récompensées par un Master d’accordéon avec
les félicitations du jury en 2010. En septembre
de cette même année, elle est admise en IIIème
cycle supérieur du CNSM (Diplôme d’artiste
interprète) pour préparer un projet autour de
Berlioz et la transcription pour accordéon(s).
Soucieuse d’acquérir une formation musicale
très solide, elle a aussi obtenu trois premiers
prix au CRR de Paris en solfège, analyse et
orchestration, et aborde la direction d’orchestre
qu’elle a travaillée notamment avec FrançoisXavier Roth et Jean-Sébastien Béreau.
Elodie est régulièrement invitée en tant que
soliste et se produit sur de grandes scènes internationales : Amphithéâtre de l’Opéra Bastille,
Salle Pleyel, Folle journée de Nantes, Festival
1001 notes, Festival de l’Empéri, Tokyo International Forum (Japon), Bibliothèque des langues
étrangères de Moscou, Philharmonie de Rostovsur-le-Don (Russie).
Son répertoire est principalement constitué
de transcriptions d’œuvres pour piano,
orgue ou orchestre de Bach à Prokofiev mais
aussi d’œuvres originales pour accordéon.
Pierre Cussac, accordéon
Accordéoniste, bandonéoniste, improvisateur,
Pierre Cussac est au contact de plusieurs univers
sonores, et ses rencontres musicales vont du tango
aux musiques improvisées et expérimentales.
Il se voit admis à l’âge de 17 ans au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris
(1er nommé) dans la classe de Max Bonnay
(accordéon). Il suit parallèlement un cursus de
Musique et Musicologie à la Sorbonne.
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Impliqué dans le développement du répertoire
contemporain, il travaille avec les compositeurs d’aujourd’hui et participe à des créations
musicales en solo ou en musique de chambre
(C.Trapani, M. Franceschini, J.Tejera, L.Durupt,
N. Sakata, D. Figols, G.Bertelli). Il collabore
avec des compagnies de théâtre lyrique et des
ensembles de musique contemporaine.
Il joue actuellement en tant que soliste avec
l’orchestre de la Cité Internationale, dans un
programme comprenant le Double Concerto de
Piazzolla.
On a pu l’entendre en soliste ou chambriste dans
des festivals tels que MUSICA Strasbourg, le
Festival d’île de France, Festival Mauricio Kagel,
Festival Aujourd’hui à demain ainsi que dans
des salles telles que le Théâtre du Châtelet, la
Salle Cortot, la Cité des Arts, Opéra de Reims, le
Louvre et l’IRCAM.
Yuri Shishkin, accordéon
Yuri Shishkin intègre le Conservatoire de
Rostov-sur-le-Don (Russie) dans la classe du
très célèbre pédagogue V. Semionov, avant
d’achever brillamment ses études à l’Institut
Gnessine de Moscou. Il fut lauréat des concours
internationaux de Klingenthal en Allemagne
(1988), Kansas-City aux Etats-Unis (1990) et
Castelfidardo en Italie (1991).
Yuri Shishkin organise de nombreux festivals
en Russie et est régulièrement invité à donner
des master-class dans les différentes régions de
son pays, mais aussi en Chine (où il a été nommé
professeur d’honneur au Conservatoire de
Shanghai en 2005). Son répertoire est essentiellement constitué de transcriptions de Brahms,
Frank, Khandoshkin, Prokofiev, Stravinsky,
Moussorgsky, Tchaïkovsky, Saint-Saëns, Bizet,
Shostakovich, Shnittke, Strauss, Gershwin et
Piazzolla.
Yuri Shishkin est aussi le premier accordéoniste à avoir interprété à l’accordéon les formidables transcriptions d’Horowitz pour le piano
d’œuvres classiques. Il a également beaucoup
collaboré avec le compositeur A. Kusyakov, ce
qui a donné naissance à de nombreuses œuvres, à
présent inscrites dans le répertoire des accordéonistes du monde.
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Ainhoa Zuazua, soprano
Originaire du pays basque espagnol, Ainhoa a
étudié à l’école supérieure de chant de Madrid,
puis à l’université de musique et d’art scénique
de Vienne où elle a obtenu le diplôme supérieur
en 2005. C’est en intégrant les jeunes voix du
Rhin qu’elle arrive en France en 2006.
Parallèlement, Ainhoa participe à des masterclass prestigieuses avec notamment Victoria de
Los Angeles, Patricia Wise, et plus récemment
Françoise Pollet. Elle aborde l’opéra en interprétant, entre autres, des rôles tels que
Belinda (Dido ans Aeneas, H. Purcell) puis
Juliette (Capulet et Montaigut, V. Bellini).
Dernièrement, elle était Constanza dans L’isola
disabitata de Manuel Garcia à l’opéra Arriaga
de Bilbao, et Donna Anna dans Don Giovanni
de Wolfgang Amadeus Mozart au Summum
de Grenoble. L’opérette est aussi à son répertoire grâce à la compagnie « Les Brigands » avec
laquelle elle collabore depuis 2007.
Enfin, elle est régulièrement invitée en tant
que soliste pour des oratorios ou des récitals.
Parmi ses nombreux projets à venir, on pourra
notamment entendre Ainhoa dans Hansel
et Gretel de Humperdick, une production du
centre lyrique d’Auvergne, et dans la seconde
symphonie de Mendelssohn à l’opéra de Bilbao.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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7 images du diable (faux et usages de Faust)
Lun. 22 / mar. 23 / mer. 24 / sam. 27 / dim. 28 août
15:00 et/ou 17:00
Salle des fêtes de Balbins/Ornacieux
programme
Erik Satie Le tango perpétuel
D’après Gounod La sérénade de Mephisto
Le petit cochon de Saint-Antoine
Méliès La danse du diable
La fille du diable (conte dauphinois)
D’après Berlioz La langue de l’enfer
D’après Boulgakov Berlioz décapité
Patrick Vaillant mandoline, compositions et adaptations
Daniel Malavergne tuba
Alexi Orgeolet guitare hawaïenne
Jean-Vincent Brisa conteur
Julien Cordier dessins projetés
Commande du Festival Berlioz 2011
avec le soutien de la SACEM
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7 images du diable
(faux et usages de Faust)
Les 7 images sont sept tableaux sonores et
visuels. On y musique, on y raconte, on y
projette (du fixe, de l’animé, du cinéma). L’art est
mineur, manière cabaret. Les moyens modestes,
façon veillée. La féérie en trompe-l’oeil, style
lanterne magique. L’orchestre est poétique mais
plutôt mauvais genre : mandoline, tuba, guitare
hawaïenne.
Il joue sa sympathie pour le diable de cartonpâte, le mélo décharné, le Pandémonium maigre,
le sulfureux naïf, mais bien chaloupé. On cultive
les coq-à-l’âne et les à-peu-près, les citations et les
références : la tradition populaire, Satie, Berlioz,
Méliès, Gounod, Boulgakov, etc. C’est plaisant.
Patrick Vaillant, mandoline,
compositions et adaptations
Il est le chef de file du Front de Libération de la
Mandoline. Son bagage traditionnel, son goût
de l’improvisation, une inspiration traversée de
Méditerranée et de jazz, l’originalité de son jeu
comme de ses compositions, ont fait de lui un
mandoliniste internationalement reconnu.
Pionnier de la recherche et de la relecture des
musiques traditionnelles, son chemin d’instrumentiste autant que de compositeur ou
d’arrangeur illustre la continuité entre ce
terrain d’ancrage et des horizons multiples et ouverts : la chanson, les musiques improvisées,
les musiques méditerranéennes, le ballet, le
théâtre... Son parcours transversal le mène
vers les scènes jazz et classiques autant que vers
celles des musiques du monde. Il a fondé
le Melonious Quartet, premier quatuor de
mandoline moderne en France. Patrick Vaillant
vit à Nice.
Il est directeur artistique de la compagnie
Mandopolis. Il a joué sur disque ou sur scène
avec, entre autres, Riccardo Tesi, Jan-Maria
Carlotti, Michel Marre, Gianluigi Trovesi, JeanJacques Avenel, Joël Allouch, Barre Phillips, Gabriele Mirabassi, Bijan Chemirani, Gérard
Pansanel, Claude Barthélémy, Fred Monino,
Jacky Micaelli, Daniel Malavergne, Manu
Théron, Serge Pesce, Patrice Héral, Michel
Benita, Philippe Neveu, Roland Conq, Marco
Cesar, Beppe Gambetta, Alain Blesing, Senem
Diyici, André Ricros, Alain Gibert, Kepa
Junkera, Nando Citarella...
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Daniel Malavergne, tuba
Daniel Malavergne, enfant d’harmonie, médaillé
de conservatoire, routier fanfare, balafré de jazz.
Cette maîtrise l’emmène à croiser la route
d’artistes internationaux tels que Patrick
Vaillant, Alfred Spirli, Claude Tchamitchian,
Pascal Llorret… C’est en intégrant la compagnie
Musica Brass que Daniel entame une insatiable
exploration créatrice de sa musique, qu’il
enrichit de ses multiples collaborations au sein
de compagnies de théâtre, d’art de rue, de danse
et de cirque en France et à l’étranger.
Aujourd’hui, riche de répertoires et d’influences
musicales variés, il crée sa propre instrumentation, du coquillage au tuyau, il excelle au
baryton, au tuba contrebasse et à l’hélicon, et
s’accomplit autant dans son Solo n°1, que dans
la direction de puissantes fanfares, ou dans le
jeu d’improvisation avec Auprès de ma Blonde.
Alexi Orgeolet,
guitare hawaïenne
Musicien-compositeur-voyageur, ex-professeur
d’histoire, membre du Front de Libération de la
Mandoline, Alexi Orgeolet a touché au jazz mais
préfère les musiques classiques et traditionnelles.
Il se forme pour la mandoline auprès de
Patrick Vaillant à Nice (bourse Cpmdt-Adami
2010) et étudie la guitare hawaïenne avec Pt
Debashish Bhattacharya à Kolkata en Inde.
Aujourd’hui, il partage son activité musicale
entre son trio Talmest, des projets avec ses
maîtres (Suds d’Arles, Berlioz avec P. Vaillant,
Royaumont en 2012 avec D. Bhattacharya) et
l’intégration de la KBA du chanteur breton Erik
Marchand en 2011.
Jean-Vincent Brisa, conteur
Jean-Vincent Brisa est formé à l’Ecole
Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre
National de Strasbourg (1972-1975) groupe
XV, sous la direction pédagogique de Claude
Petitpierre et où il travaille avec différents
metteurs en scène : André Pomarat, Alain
Halle-Halle, Jean-Louis Martin-Barbaz, JeanPierre Vincent...
Il met en scène des auteurs contemporains
comme
Philippe
Minyana,
Jean-Claude
Brisville, Steven Berkoff, Martin Sherman,
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Ingmar Bergman… des auteurs classiques
comme Molière, Shakespeare, Marivaux,
Eschyle, Büchner, Goethe…
Il travaille comme acteur sous la direction de
Louis Beyler, Charles Joris, Gilles Chavassieux,
Yvon Chaix, Serge Papagalli… Au cinéma et
à la télévision, il travaille avec Bernard Stora,
Michel Andrieu, Arnaud Selignac, Michel Lang,
François Truffaut…
Il dénombre aujourd’hui 44 mises en scène
et 38 rôles. Ses derniers spectacles sont :
« Les Rêveries du promeneur solitaire » de
Jean-Jacques Rousseau et « Molière, une passion »
écrit par lui-même.
Julien Cordier, dessins projetés
Julien Cordier a grandi en Alsace. Formé aux
Arts Décoratifs de Strasbourg, il vit et travaille
à Marseille.
Illustrateur pour la presse et l’édition (Milan,
Actes Sud junior), il est l’auteur de bandes
dessinées animées qu’il projette à l’écran,
accompagnées par divers musiciens (Leda
Atomica,
Grégory
Bernard,
Francesco
Quartuccio...Patrick Vaillant). Ses œuvres
sont projetées au moyen du bandessinérama :
un projecteur construit à la maison, qui sert à
la projection de cet art insolite qu’est la bande
dessinée animée ; à mi-chemin entre le cinéma
d’animation et la bande dessinée.
Il anime par ailleurs des ateliers d’initiation
à l’illustration et à l’image animée, avec des
scolaires et d’autres publics.
Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com
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fascinantes étrangetés
Colloque
24 au 27 août
Musée Hector-Berlioz
La découverte de l’altérité musicale en Europe au XIX ème siècle
Cette rencontre scientifique internationale inédite, véritable événement, a pour ambition
d’instaurer une réflexion dynamique et pluridisciplinaire sur la découverte de l’altérité musicale
en Europe au XIXème siècle et ses conséquences quant à l’émergence d’une nouvelle forme de
composition musicale savante et de nouveaux horizons musicaux multiculturels en Occident.
Dans le domaine musical, si un certain nombre d’études ont traité de l’exotisme, soit à travers
l’orientalisme, soit à partir de l’étude de la découverte, au XIXème siècle, des cultures musicales
populaires paysannes européennes, ce n’est qu’assez récemment que la conscience d’une forte
mobilité dans les sociétés anciennes s’est imposée, cela se traduisant par exemple par un regain
d’édition des grands récits historiques de voyages musicaux. Cette rencontre se propose de réunir
des chercheurs de tous horizons (musicologie, ethnomusicologie) et de toutes provenances
pour évoquer l’attrait irrésistible qu’éprouvèrent certains compositeurs occidentaux pour les
musiques « autres », compositeurs voyageurs ou observateurs mélomanes qui consignèrent leurs
observations dans des écrits aujourd’hui fameux, la façon dont ils se représentèrent cet
« Autre de la musique », mais aussi pour examiner la circulation des matériaux musicaux à laquelle
ces rencontres donnèrent lieu, la naissance de nouveaux imaginaires, parfois fantastiques, sans
oublier les espaces de découverte de cette altérité musicale (expositions universelles en Europe,
expositions coloniales des empires) et les cadres scientifiques et institutionnels en charge de
l’étude de ces nouvelles cultures musicales.
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mercredi 24 août
L’imaginaire musical
fantastique au XIXème siècle
« L’Autre de la musique » exotismes,
horizons élargis, étrangetés musicales,
fascinantes et inquiétantes (Session 2)
14:45 _ Bruno Messina
Festival Berlioz,
Conservatoire de Paris-CNSMDP
14:30 _ Georges Kokkonis
Département de Musique Traditionnelle de TEI
d’Epire, Arta, Grèce
Enfance d’Hector : quelques images sonores,
étranges et fantastiques
L’altérité amadouée. Louis Albert Bourgault-Ducoudray et la chanson populaire grecque
15:30 _ Luc Charles-Dominique
Université de Nice-Sophia-Antipolis
15:15 _ David Khatile
Université des Antilles-Guyanne
La figure musicale du diable dans l’ethnographie
française du XIXème siècle. Entre fascinante et
inquiétante étrangeté
La découverte de l’altérité musicale et chorégraphique dans le contexte colonial esclavagiste et postesclavagiste des mondes créoles au XIXème siècle
16:15 _ Danièle Pistone
Université de Paris-Sorbonne
16:00 _ Juliana Pimentel
Université de Paris-Sorbonne, OMF
Figures diaboliques des scènes musicales
françaises
« A propos de quelques tarentelles dans les ballets
et pièces de théâtre sur les scènes européennes au
XIXème siècle »
jeudi 25 août
16:45 _ Corinne Savy
Docteure en ethnomusicologie
« L’Autre de la musique » exotismes,
horizons élargis, étrangetés musicales,
fascinantes et inquiétantes (Session 1)
10:00 _ Cristina Ghirardini
Centro per il dialetto romagnolo – Fondazione
Casa di Oriani
La découverte de la musique du peuple en
Romagna (Italie) au XIXème siècle
10:45 _ Guido Raschieri
Université de Turin
« Dizì-me ün poc, bela Franzéisa ».
Costantino Nigra et la recherche sur les répertoires
musicaux populaires en Italie au XIXème siècle
11:30 _ Febo Guizzi
Université de Turin
« Qui connaît Résia et les Résiens ? ».
Un voyage dans l’altérité, dans le passé, dans la
conscience pluri-culturelle émergente : Ella von
Schultz Adaïevsky et la découverte de la musique
résienne en 1883
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Danses gitanes, danses espagnoles au temps des
premiers cafés cantantes. Lire, écouter, regarder
Charles Davillier et Gustave Doré
vendredi 26 août
« L’Autre de la musique » exotismes,
horizons élargis, étrangetés musicales,
fascinantes et inquiétantes (Session 3)
10:00 _ Natalie Morel-Borotra
Université de Bordeaux III
“Une sorte d’étrangeté indéfinissable” : voyageurs
et musiciens du XIXème siècle face au chant basque
10:45 _ Jean-Jacques Castéret
Institut Occitan–Aquitaine/Laboratoire ITEM,
Université de Pau
“Sublimes horreurs” : regard de l’Autre et patrimonialisation des pratiques musicales dans les
Pyrénées au XIXème siècle
08/08/2011 17:52:39
11:30 _ Rolf Bäcker
Ecole supérieure de musique
de Catalogne, Barcelone
Entre nationalismes et exotismes - la
trajectoire de la guitare espagnole dans
les discours du XIXème siècle
« L’Autre de la musique » exotismes,
horizons élargis, étrangetés musicales,
fascinantes et inquiétantes (Session 4)
14:30 _ M. Carmen García Mallo
Consejo Superior de Investigaciones
Científicas, Barcelone
La musique espagnole comme source d’exotisme
musical dans le contexte européen de la deuxième
moitié du XIXème siècle
15:15 _ Dominique Salini
Université de Corte
La Corse : un étrange exotisme
16:00 _ Alban Ramaut
Université Jean Monnet de Saint-Etienne
Anton Reicha ou un aspect d’altérité européenne
dans la première moitié du XIXème siècle
16:45 _ Anne Caufriez
Musée des Instruments de Musique de Bruxelles
Les instruments de musique “d’ailleurs” ou la
fascination du regard
samedi 27 août
« L’Autre de la musique » exotismes,
horizons élargis, étrangetés musicales,
fascinantes et inquiétantes (Session 5)
10:00 _ Talia Bachir-Loopuyt
EHESS, Université Humboldt de Berlin
Hybridations, circulations,
enrichissements mutuels (Session 1)
10:45 _ Marlène Belly
Université de Poitiers
Sur l’air : “Des branchements”.
La composition sur timbre : genre hybride
11:30 _ Yves Defrance
Université de Rennes II
Une repoussante étrangeté : la boîte du diable.
Etude de la mobilité sociale et esthétique de
l’accordéon en France au XIXème siècle
Hybridations, circulations,
enrichissements mutuels (Session 2)
14:30 _ Eric Montbel
Université de Provence
Cornemuses de France : une sémiotique du mystère. Les héritages du pastoralisme musical dans
la facture instrumentale en France au XIXème
siècle
15:15 _ Giovanna Iacovazzi
Docteure en musicologie
L’italianité dans la musique traditionnelle corse :
emprunts, circulations, influences. L’exemple des
sirinati (sérénades)
16:00 _ Tiziana Leucci
Docteure en anthropologie sociale,
EHESS/CNRS
La construction du personnage de la danseuse indienne (bayadère) : des récits de voyage à la scène
théâtrale française (première moitié du XIXème
siècle)
16:45 _ Conclusion
De l’ âme populaire à la psychologie des peuples :
l’ émergence de la musicologie comparée à Berlin
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