jeudi 18 août - Festival Berlioz
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jeudi 18 août - Festival Berlioz
jeudi 18 août 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Béatrice et Bénédict (Ouverture) H. Berlioz Les Nuits d’Eté F. Liszt Les Préludes, poème symphonique n°3 F. Liszt Mazeppa, poème symphonique n°6 La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine direction Anna-Caterina Antonacci soprano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Cette soirée est organisée avec le soutien du Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes 18aout_21h_ChambrePhilharmonique.indd 2 09/08/2011 18:18:22 Hector BERLIOZ (1803-1869) « Mazeppa », poème symphonique n°6 « Béatrice et Bénédict », ouverture Souvent inspiré par Shakespeare, c’est d’après la pièce « Beaucoup de bruit pour rien », que sur le tard, en 1862, Berlioz s’essaye avec « Béatrice et Bénédict » dans un genre nouveau, l’opéra-comique. Humour et poésie y font bon ménage, on retrouve l’esprit de l’œuvre dans cette ouverture, avec toujours une étonnante maîtrise des possibilités orchestrales. Cette œuvre descriptive relate l’aventure d’un chevalier, séducteur d’une noble dame à la cour de Pologne, qu’on attacha nu sur un cheval sauvage qui l’emporta jusqu’en Ukraine, où les cosaques le délivrèrent et en firent un héros. Écrite d’abord pour le piano, cette pièce magistrale trouva sa véritable dimension dans sa version orchestrale dont la première audition eut lieu, sous la direction de Liszt, toujours à Weimar en avril 1854. « Les Nuits d’ été » Alain Boeuf Vers 1840, en pleine époque romantique, Berlioz contraint par des problèmes pécuniaires, consacre une large partie de son temps à son activité de feuilletoniste au « Journal des Débats ». Son homologue dans « la Presse », titre concurrent, n’est autre que Théophile Gautier, auteur des poèmes qui ont inspiré Berlioz. Fil conducteur de ces « Nuits d’été », l’amour souvent fragile, parfois perdu, la mort qui plane avec ses fantômes, les voyages sans retour. Malgré une tonalité générale sombre, ce charmant cycle de mélodies comprend quelquesunes des pièces les plus fraîches et les plus belles de Berlioz. Composées au départ pour la voix et le piano, ces six mélodies n’ont révélé leur véritable charme que dans la version orchestrale qui, bien que transparente, soutient constamment la voix en même temps qu’elle lui apporte une force nouvelle. La douceur des longs soirs d’été irradie de chacune de ces mélodies. On retrouve la prosodie si particulière de cette œuvre, qui donne du fil à retordre à plus d’un interprète tout au long des six mélodies : Villanelle, Le Spectre de la rose, Sur les lagunes, Absence, Au cimetière et L’Île inconnue. Franz LISZT (1811-1886) « Les Préludes », poème symphonique n°3 Des treize poèmes symphoniques que Liszt composa pendant la trentaine d’années de son activité créatrice, « Les Préludes » est le plus connu et le plus souvent joué. Fortement inspiré des « Nouvelles méditations poétiques » de Lamartine, le compositeur résuma le sens général de sa pièce en une phrase qu’il plaça en exergue de sa partition: « Notre vie est-elle autre chose qu’une série de Préludes à ce chant inconnu dont la mort entonne la première et solennelle note ?... ». On retrouve ici toute la puissance des vastes déploiements sonores de ces musiques « à programme ». 18aout_21h_ChambrePhilharmonique.indd 3 La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine (orchestre sur instruments d’époque) Née sous l’égide d’Emmanuel Krivine, la Chambre Philharmonique se veut l’avènement d’une utopie. Orchestre d’un genre nouveau, constitué de musiciens issus des meilleures formations européennes animés d’un même désir musical, la Chambre Philharmonique fait du plaisir et de la découverte le cœur d’une nouvelle aventure en musique. Dotée d’une architecture inédite (instrumentistes et chef se côtoient avec les mêmes statuts, le recrutement par cooptation privilégie les affinités), et d’un fonctionnement autour de projets spécifiques et ponctuels, la Chambre Philharmonique est aussi un lieu de recherches et d’échanges, retrouvant instruments et techniques historiques appropriés à chaque répertoire. Depuis ses débuts en 2004, la Chambre Philharmonique a connu un engouement partout renouvelé (Cité de la musique à Paris, Alte Oper à Francfort, Philharmonie de Essen, Philharmonie du Luxembourg, Elle s’ouvre à la musique d’aujourd’hui en créant des œuvres des compositeurs Bruno Mantovani en 2005 (commande de La Chambre Philharmonique) et Yan Maresz en 2006. L’intégrale des symphonies de Beethoven, donnée dans trois lieux partenaires (Cité de la musique à Paris, MC2 à Grenoble et Théâtre de Caen) et enregistrée pour Naïve, définit un moment identitaire fondamental du projet artistique de l’orchestre. À ce titre, ce projet reçoit le soutien exceptionnel de Mécénat Musical Société Générale qui a permis la parution discographique du cycle complet en mars 2011. Le coffret a été salué par la critique internationale (Gramophon Editor’s Choice, CD of the month Classic FM, etc.) 09/08/2011 18:18:22 La Chambre Philharmonique est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication. La Chambre Philharmonique est en résidence départementale en Isère. Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal de la Chambre Philharmonique. www.lachambrephilharmonique.com Emmanuel Krivine, direction Emmanuel Krivine est l’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, et l’on ne doit manquer ses concerts sous aucun prétexte. (The Guardian/London) D’origine russe par son père et polonaise par sa mère, Emmanuel Krivine commence très jeune une carrière de violoniste. Premier prix du Conservatoire de Paris à 16 ans, pensionnaire de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il étudie avec Henryk Szeryng et Yehudi Menuhin et s’impose dans les concours les plus renommés. A partir de 1965, après une rencontre essentielle avec Karl Böhm, il se consacre peu à peu à la direction d’orchestre ; tout d’abord comme chef invité permanent du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France de 1976 à 1983 puis en tant que directeur musical de l’Orchestre National de Lyon de 1987 à 2000 ainsi que de l’Orchestre Français des Jeunes durant onze années. En 2001 Emmanuel Krivine débute une collaboration privilégiée avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dont il devient le directeur musical à partir de la saison 2006/2007. Parallèlement à ses activités de chef titulaire, Emmanuel Krivine collabore régulièrement avec les plus grandes phalanges mondiales telles que le Berliner Philharmoniker, la Dresden Staatskapelle, le Concertgebouw d’Amsterdam, le London Symphony Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Chamber Orchestra of Europe, les orchestres de Boston, Cleveland, Philadelphie, Los Angeles, etc. En 2004, Emmanuel Krivine s’associe à la démarche originale d’un groupe de musiciens européens avec lesquels il fonde « La Chambre Philharmonique ». Ensemble, ils se consacrent à la découverte et à l’interprétation d’un répertoire allant du classique au contemporain sur les instruments appropriés à l’œuvre et son époque. 18aout_21h_ChambrePhilharmonique.indd 4 Anna-Caterina Antonacci, soprano Grâce à un timbre de voix prodigieux qui s’étend du soprano à mezzo-soprano, Anna-Caterina Antonacci interprète des oeuvres qui vont de Monteverdi, Purcell, Haendel, Gluck, Paisiello à Mozart. Célèbre interprète de Rossini, elle chante à la fois le serio et le buffo, est très appréciée dans Bellini, Donizetti, Verdi, Bizet, Massenet et Stravinsky. Depuis la saison 2003/2004, elle se consacre tout spécialement au répertoire dramatique soprano et a acquis de remarquables succès personnels : “Cassandre” dans Les Troyens avec Sir John Eliot Gardiner au Théâtre du Châtelet, “Electra” dans Idoménéo à l’Opéra Néerlandais et au Maggio Musicale de Florence, Hans Heiling de Marschner à Cagliari. Elle s’est produite dans “L’incoronazione di Poppea” avec Jacobs au Théâtre des ChampsElysées et au Palais Garnier à Paris, a chanté Alceste à Parme et à Salzbourg, Medea à Toulouse et au Châtelet, Vitellia dans La Clemenza di Tito au Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra Garnier. En 2006, elle a donné des récitals en hommage à Pauline Viardot au Châtelet et au Wigmore Hall à Londres et chanté Les Nuits d’été de Berlioz avec Sir Colin Davis au Théâtre des Champs-Elysées. Anna-Caterina s’est récemment lancée sur scène dans une production de Carmen à l’Opéra Royal de Covent Garden avec Antonio Pappano, puis Carmen à l’Opéra Comique de Paris dirigé par Sir John Eliot Gardiner. Elle a chanté Cléopâtre de Berlioz toujours avec Sir John Eliot Gardiner à la Scala de Milan, Les Nuits d’été avec Bartoletti à Parme, Rachel dans La Juive à l’Opéra de Paris. Elle interprètera bientôt Cassandre dans Les Troyens au Royal Opéra de Londres dirigé par Antonio Pappano, au Deutsche Oper de Berlin ainsi qu’au Théâtre Royal de Madrid, puis Carmen au Grand Théâtre du Luxembourg, Voix Humaine à l’Opéra Comique et enfin Don Quichotte au Théâtre Royal de Madrid. Anna-Caterina Antonacci est “Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur”. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Soirée en hommage à la cantatrice Ninon Vallin (1886-1961) 09/08/2011 18:18:23 vendredi 19 août 17:00 Église de la Côte-Saint-André programme F. Liszt Les années de pèlerinage Première année : Suisse n°1 : La chapelle de Guillaume Tell n°4 : Au bord d’une source C. Debussy Images (1er livre) H. Berlioz/F. Liszt Symphonie fantastique Roger Muraro, piano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 19août_17h_RogerMuraro.indd 1 08/08/2011 17:59:17 Roger Muraro, piano Né à Lyon en 1959 de parents vénitiens, Roger Muraro entreprend dans sa ville natale des études de saxophone avant de faire ses gammes au clavier en autodidacte. A 19 ans, il entre dans la classe d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris et fait la connaissance d’Olivier Messiaen. Il s’impose très tôt comme l’un des interprètes majeurs du compositeur français et lui consacre en 2001 (chez Accord-Universal Music) une intégrale en 7 CD de son œuvre pour piano seul qui a fait l’unanimité de la critique. Son exécution sans partition des Vingt Regards sur l’Enfant Jésus ou encore de la somme du Catalogue d’oiseaux est considérée non seulement comme une gageure, mais comme une appropriation intime de l’œuvre de Messiaen à laquelle il s’identifie totalement. Doté d’une technique éblouissante – il a été lauréat des Concours Internationaux Tchaïkovsky de Moscou et Liszt de Parme – son jeu se met toujours au service de la poésie et de la sincérité. Son art à la fois onirique et lucide, imaginatif et rigoureux s’applique tout autant à Moussorgsky, Ravel, Albeniz, Rachmaninov, Debussy, qu’à Beethoven, Chopin, Liszt, Schumann dont il sait dégager l’émotion, les couleurs, le romantisme à fleur de peau et les ambiances sonores. En février 2001, il reçoit à Nantes une Victoire de la Musique dans la catégorie Soliste instrumental ; durant la saison 2002-2003, il fait ses débuts au Carnegie Hall de New York avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung ainsi qu’avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Yutaka Sado. En décembre 2003, il donne à Paris l’intégrale de l’œuvre pour piano seul de Ravel. Accueilli en récital dans les plus grandes salles du monde, il collabore avec des chefs d’orchestre de renom tels Daniel Barenboim, Sylvain Cambreling, Valéry Gergiev, Marek Janowski, Seiji Ozawa, Zubin Mehta, Kent Nagano, Pinchas Steinberg,… 19août_17h_RogerMuraro.indd 2 ainsi qu’avec les plus prestigieuses formations (Philharmonies de Berlin et de Vienne, Gewandhaus de Leipzig, Orchestres Philharmoniques de Londres et d’Etat de Russie, San Francisco Symphony Orchestra, Orchestre National de France, Philharmonique de Munich, de la Résidence de La Haye…). En 2005, il est engagé par le Festival de Salzbourg pour jouer la Turangalîla-Symphonie et participe, en tant que soliste aux Proms’ de Londres avec le BBC National Orchestra of Wales. Eclectique, ouvert sur un monde musical sans frontière, Roger Muraro est à la tête d’une riche discographie chez Universal/Accord. Son dernier album intitulé « Regards sur le 20 ème siècle » a obtenu le Choc du Monde de la Musique en 2008 : il offre un large florilège de la création pianistique de notre temps, convoquant Bartók, Boulez, Dutilleux, Ives, Jolas, Schoenberg, Tremblay et Messiaen dans un hommage à Claude Helffer qui fit tant pour la connaissance de la musique contemporaine. Son nouvel enregistrement consacré à la version pour piano de Liszt de la Symphonie fantastique de Berlioz est disponible depuis janvier 2011. Après avoir enseigné à Lyon, il dispense désormais son expérience de pianiste et son savoir de pédagogue aux étudiants du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris qui apprécient, comme le public du monde entier, la générosité de son discours musical et l’émotion qui se dégagent de ses interprétations toujours marquées du sceau de l’intelligence et de la sensibilité. L’altruisme de Roger Muraro apporte en effet ce supplément d’âme hérité d’Yves Nat et d’Alfred Cortot, maîtres romantiques du clavier dont il se sent artistiquement proche. Michel le Naour Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 08/08/2011 17:59:17 vendredi 19 août 21:00 Château Louis XI programme G. Onslow Le Colporteur (Ouverture) F. Liszt Concerto pour piano n°1 en Mi b M H. Berlioz Rêverie et caprice (Romance pour violon et orchestre) N.-H. Reber Symphonie n°4 en sol M Le Cercle de l’Harmonie Jérémie Rhorer direction Bertrand Chamayou piano Julien Chauvin violon Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 19août_21h_CercleHarmonie.indd 2 09/08/2011 11:39:08 Georges ONSLOW (1784-1853) « Le Colporteur », ouverture Bien que compositeur d’origine britannique, Georges Onslow est considéré comme un artisan de l’école française de musique de chambre. C’est à Paris qu’il vient parfaire son éducation musicale en 1808 où, plus tard devenu membre de l’Institut, il succède à Cherubini, qui venait de mourir. Auteur d’une dizaine de trio avec piano, de plus de trente quintettes à cordes ou de quatuors, peu de ses compositions sont actuellement jouées. Quant à ses drames lyriques, ils ont disparu du répertoire et l’ouverture du « Colporteur » fait figure de curiosité. Franz LISZT (1811-1886) «Concerto pour piano n°1 » en mi b C’est Hector Berlioz qui dirigea la première audition de ce concerto donné à Weimar le 17 février 1855, Liszt étant au piano. Construit comme un vaste poème symphonique, pendant longtemps cette partition fut considérée comme injouable, de même qu’on raillait une partie de triangle dans le Scherzo. La forme de l’ouvrage, en quatre parties jouées sans interruption, déconcerta. Cette forme, il est vrai, échappe à la conception traditionnelle du concerto, elle est de caractère rhapsodique, c’est à dire libre et contrastée où l’inspiration tient plus de place que les règles académiques. Les quatre parties qui s’enchaînent sont : 1) Allegro maestoso, 2) Quasi adagio, 3)Allegretto vivace, 4)Allegro marziale animato. Hector BERLIOZ (1803-1869) « Rêverie et Caprice » romance pour violon et orchestre Cette pièce, écrite en 1841, avait été créée par Alard, à Paris le 15 février 1842. Bien que dédiée au violoniste belge Alexandre Artôt, ce dernier ne la joua jamais. Dans ses Mémoires, Berlioz évoque un concert donné à Leipzig où « …deux répétitions suffirent à monter un long programme, où figuraient,entre autres compositions difficiles, les ouvertures du « Roi Lear », « des Francs-Juges » et la « Symphonie fantastique ». David avait en outre consenti à jouer le solo de violon (Rêverie et Caprice) que j’ écrivis il y a deux ans pour Artôt, et dont l’orchestration est assez compliquée. Il l’exécuta supérieurement aux grands applaudissements de l’Assemblée ». Le Cercle de l’Harmonie A la fin de sa vie, le chevalier de Saint-George fonde un orchestre qu’il baptise Le Cercle de l’Harmonie. À la tête de cette formation et dans les murs de ce qui était le palais des Bourbons-Orléans, le Palais Royal, il fera entendre des œuvres majeures de son époque. En avril 2005 à Deauville, en relevant le nom du Cercle de l’Harmonie, Jérémie Rhorer, chef d’orchestre et compositeur, et Julien Chauvin, violoniste, décident de réunir autour d’eux leurs partenaires de prédilection, afin de servir le grand répertoire symphonique et lyrique de la fin du XVIIIème siècle. Défendant ardemment les plus grands chefs-d’œuvre de Mozart et Haydn, ils se sentent naturellement attirés et passionnés par le répertoire français, particulièrement celui d’une période charnière : celle qui s’étend de l’Ancien Régime au Premier Empire. Figurent parmi les premières réalisations du Cercle de l’Harmonie : Idomeneo, Les Noces de Figaro, Cosi fan tutte, le Requiem, les symphonies de Mozart, l’Infedeltà delusa et “Extravaganza à Eszterháza” de Joseph Haydn, Orphée et Eurydice de Gluck, L’Amant Jaloux de Grétry, les rumeurs autour de Zampa d’Hérold, Fra Diavolo d’Auber… ainsi que plusieurs récitals. En 2011 et pour trois ans, le Cercle de l’Harmonie sera l’invité du Festival Mozart aux ChampsElysées dans le théâtre éponyme pour des représentations scéniques de Idomeneo, Cosi fan tutte et Don Giovanni et pour l’intégrale de la musique religieuse de Mozart, la Messe en ut et les Vêpres d’un confesseur. Le Festival d’Aix-en-Provence lui confie, en 2012, les 10 représentations scéniques des Noces de Figaro dirigées par Jérémie Rhorer et les 8 représentations scéniques de la Finta Giardiniera dirigées par Andreas Spering. Pour la mise en œuvre de ces projets, le Cercle de l’Harmonie est l’invité de nombreux festivals. Le Cercle de l’Harmonie mène une politique active d’enregistrements. Les airs d’opéras de Mozart, Salieri et Righini avec Diana Damrau sont salués par la critique : un timbre de Platine, un diapason d’or Arte, le Grand prix Gramophone, 10 de répertoire, sélection des 10 meilleurs disques de l’année du New York Times, fff de Télérama, Grand Prix de la critique allemande. Le Cercle de l’Harmonie bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la Fondation Swiss Life ainsi que du concours de la ville de Deauville. Alain Boeuf 19août_21h_CercleHarmonie.indd 3 09/08/2011 11:39:09 Jérémie Rhorer, direction La critique française l’a consacré « Révélation musicale » de l’année 2008. Né en 1973 à Paris, Jérémie Rhorer a fait des études de clavecin, d’analyse et de composition au Conservatoire National Supérieur de Paris, avant de devenir l’assistant de Marc Minkowski et, plus tard, de William Christie. En 2005 au Festival de Pâques de Deauville, il crée avec le violoniste Julien Chauvin Le Cercle de l’Harmonie. En 2008, le Festival d’Aix-en-Provence, où il dirige L’Infedeltà delusa de J.Haydn, récompense les mérites de ce jeune interprète des partitions de Mozart, en lui remettant le Prix Gabriel Dussurget. Jérémie Rhorer est régulièrement invité à diriger des ensembles renommés : Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre, les orchestres de l’Opéra Bastille, l’Opéra National de Lyon, l’Opéra de Rouen, l’ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Philarmonique de Radio France, Chamber Orchestra of Philadelphia ... Il s’est aussi fait un nom en tant que compositeur et a été récompensé, entre autres, par le Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts et obtenu plusieurs commandes de Radio France. Jérémie Rhorer dirige trois nouvelles productions en 2009, Fra Diavolo à l’Opéra Comique, La clemenza di Tito à l’Opéra de Lyon et Le nozze di Figaro au Théâtre de la Monnaie. Cette saison il fait ses débuts au Wiener Staatsoper avec Così fan tutte. Le Théâtre des Champs-Elysées l’invite avec le Cercle de l’Harmonie à diriger son festival Mozart avec notamment trois productions scéniques, Idomeneo en 2011, Cosi fan tutte en 2012 et Don Giovanni en 2013. Bertrand Chamayou, piano Dôté d’un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine et oscillant d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante, Bertrand Chamayou impose aujourd’hui une assurance et une imagination saisissantes. Remarqué par Jean François Heisser dont il suit l’enseignement au CNSMP, il a aussi travaillé aux côtés de Maria Curcio à Londres. Il a à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur l’Enfant Jésus ou les 12 études d’exécution transcendante de Liszt. Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra et dirigé par Stéphane Denève, récompensé par l’Editor’s Choice de Gramophone. Lors de cette année 2011, Bertrand Chamayou célèbrera le bicentenaire de Liszt en enregistrant et jouant le cycle entier des Années de Pèlerinage. Julien Chauvin, violon Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap Ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique. En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et se produit depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux festivals de Pâques de Deauville et de Cordes sur Ciel ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam. Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque de Limoges. Il interprète également le répertoire romantique et moderne (en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant). Il se produit en compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Christophe Coin et Patrick Cohen. Depuis 2005, Julien Chauvin dirige avec le chef d’orchestre Jérémie Rhorer le Cercle de l’Harmonie et il crée en 2007 le quatuor Cambini-Paris, ces deux formations explorant tout un répertoire français à redécouvrir, de la fin de l’Ancien Régime à 1830. En 2009 pour le bicentenaire Haydn, paraît un disque consacré aux concertos de Haydn avec Atsushi Sakaï et Alexis Kossenko chez Eloquentia. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année, comme en 2006, dans la catégorie « Révélation ». Il s’est produit sur les grandes scènes internationales : Salle Pleyel, Théâtre des ChampsElysées, Herkulessaal de Munich, Concertgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Wigmore Hall, Auditori de Barcelone, conservatoire Tchaikovski de Moscou… 19août_21h_CercleHarmonie.indd 4 09/08/2011 11:39:09 samedi 20 août 17:00 Église de La Côte-Saint-André programme F. Liszt Les années de pèlerinage (extraits) : Sposalizio, Sonnet de Pétrarque, n° 104 Jeux d’eau à la Villa d’Este, Orage La Vallée d’Obermann, Les cloches de Genève Venezia e Napoli (gondoliera, canzone , tarantella) Bertrand Chamayou, piano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 20août_17h_BertrandChamayou.indd 1 09/08/2011 13:57:29 Bertrand Chamayou, piano Bertrand Chamayou fait partie des artistes français désormais incontournables de la scène musicale. Dôté d’un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine et oscillant d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante, il impose aujourd’hui une assurance et une imagination saisissantes, ainsi qu’une remarquable cohérence dans son propos artistique. Lors de cette année 2011, Bertrand Chamayou célèbrera le bicentenaire de Liszt en enregistrant et jouant sur de nombreuses scènes dans le monde le cycle entier des Années de Pèlerinage. Parmi ces scènes, le Théâtre des ChampsElysées à Paris, l’Auditorium de la Cité Interdite à Pékin, le Musikfest de Brême, le Festival Piano aux Jacobins, l’Opéra de Bordeaux, la MC2 de Grenoble, l’Abbaye de l’Epau, le Louisiana Museum à Humlebaek au Danemark, il se produira par ailleurs au Festival de Lucerne, et reviendra Salle Pleyel avec l’Orchestre de Paris dirigé par Pierre Boulez. Il fera également ses débuts à New York, au Lincoln Center dans le cadre du Mostly Mozart Festival. En 2012, il fera une tournée avec l’Orchestre de la SWR de Stuttgart dirigé par Stéphane Denève, jouera avec l’Orchestre National de Lyon et Neville Marriner. En 2011, Bertrand Chamayou reçoit une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année. En 2006, il avait déjà reçu une Victoire, dans la catégorie « Révélation », couronnant un parcours déjà très prometteur. Il a été invité à se produire sur des grandes scènes internationales comme la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées, la Herkulessaal de Munich, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Wigmore Hall, l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin, … ainsi que dans des festivals comme le Festival Gergiev de Rotterdam, le Festival de Davos, le MecklenburgVorpommern Festspiele, la Schubertiade de Schwartzenberg, le Festival de Schwetzingen, le French May Festival de Hong-Kong, .. Bertrand Chamayou a joué sous la direction de chefs comme Andris Nelsons, Yutaka Sado, Semyon Bychkov, Michel Plasson, Stéphane Denève, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster, Ludovic Morlot, Christian Arming aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que 20août_17h_BertrandChamayou.indd 2 l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart le Hessischer Rundfunk Orchester de Francfort, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National du Capitole, l’Orchestre Philharmonique de Liège, la Tapiola Sinfonietta, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, le Royal Scottish National Orchestra... La musique contemporaine occupe une part importante de son activité et il a travaillé avec des légendes vivantes de la création comme Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité dans le cadre du festival «Présences» à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est de même essentielle, et il se produit régulièrement avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe... Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il a suivi par la suite l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans le même temps, il a travaillé assidûment aux côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia. Bertrand Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur l’Enfant Jésus ou les 12 études d’exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un «live» salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il a signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu plusieurs récompenses dont l’Editor’s Choice de Gramophone. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 13:57:29 samedi 20 août 21:00 Château Louis XI programme F. Liszt Dante Symphonie pour chœur et orchestre H. Berlioz Tristia pour chœur et orchestre Les Siècles François-Xavier Roth direction Chœur Britten - Jeune Chœur Symphonique Nicole Corti direction de chœur Sébastien Bretagne et Maxime Mauger création vidéo d’après les aquarelles de F. Blake Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Cette soirée est organisée avec le soutien du Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes 20août_21h_LesSiècles.indd 2 09/08/2011 18:25:29 Franz LISZT ( 1811-1886) « Dante Symphonie » pour chœur et orchestre Inspiré par le poète italien Dante et sa « Divine Comédie », Franz Liszt aborde ce vaste sujet comme un poème symphonique qui lui permet de traiter les thèmes sous formes de variations. Depuis des années, il s’interrogeait sur la manière d’aborder Dante en musique. En 1839, dans une lettre à Berlioz il écrit : « Dante a trouvé son expression pittoresque dans Orcagna et Michel-Ange ; il trouvera peut-être un jour son expression musicale dans le Beethoven de l’avenir ». Installé à Weimar à partir de 1842, après avoir consacré l’essentiel de ses compositions au piano, il se tourne vers l’orchestre. Durant les années suivantes, s’ouvrit une nouvelle période de sa vie, durant laquelle il transformera la modeste cité allemande en un centre musical de première grandeur. Pour le musicologue Serge Gut : « A partir de ce moment, il fut culturellement français, musicalement plutôt allemand, et, pourrait-on ajouter, sentimentalement plutôt hongrois ». C’est entre 1853 et 1858 qu’il composa plusieurs chefs-d’œuvre, et acheva cette « Dante symphonie » en 1856. Il garda deux partie de l’œuvre de Dante, L’Enfer et Le Purgatoire, substituant au Paradis un Magnificat avec Chœur de femmes et d’enfants qui s’enchaîne au mouvement précédent. Dédiée à Richard Wagner, l’œuvre fut créée le 7 novembre 1857 à Dresde. Hector BERLIOZ (1803-1869) « Tristia » pour chœur et orchestre En 1848, Berlioz mit la dernière main à un triptyque comprenant une Mort d’Ophélie, composée après son voyage en Russie, une Méditation religieuse et une Marche funèbre pour Hamlet, toute récente. Le tout groupé sous le titre général : Tristia, emprunté à Ovide. Dans ses mémoires, Berlioz parle à propos de « Tristia » d’une méditation religieuse à six voix avec accompagnement d’orchestre, sur la traduction en prose d’une poésie de Moore : « Ce monde entier n’est qu’une ombre fugitive dédiée à ceux dont l’ âme est triste jusqu’ à la mort ». Alain Boeuf Les Siècles En 2003, le chef d’orchestre François-Xavier Roth décide de créer un orchestre d’un genre nouveau : Les Siècles. Formation unique au monde, réunissant des musiciens d’une nouvelle génération, jouant chaque répertoire sur instruments historiques, mettant en perspective, de façon pertinente et inattendue, plusieurs siècles de création musicale. Ils se produisent régulièrement à Paris (Cité de la 20août_21h_LesSiècles.indd 3 Musique et Salle Pleyel, Opéra-Comique), Aix-enProvence, La Côte-Saint-André, Soissons, Laon, Caen, Nîmes et sur les scènes internationales à Wiesbaden, Francfort, Cologne, Amsterdam, Tokyo, Essen, Londres, Luxembourg ... Leur enregistrement Bizet-Chabrier a été récompensé d’un Diapason d’Or par la revue du même nom, nommé « Disc of the Week » sur BBC 3 et Classic FM et a reçu 5 étoiles dans le magazine allemand Fono Forum. Ils ont tout récemment créé un label « Les Siècles Live » pour lequel trois opus sont sortis en coédition avec Musicales Actes Sud : La Symphonie fantastique de Berlioz, un disque Saint-Saëns (Symphonie n°3 et Concerto pour piano n°4) et les Trames 2, 4 et 8 de Martin Matalon. Soucieux de transmettre au plus grand nombre leur passion, les musiciens de l’ensemble proposent très régulièrement des actions pédagogiques dans les écoles, les hôpitaux, les prisons. Les Siècles sont l’acteur principal de l’émission de télévision Presto sur France 2. En 2011-2012, ils se produiront, entre autres à l’Opéra Comique de Paris, à la Cité de la Musique, à la salle Pleyel, au Grand Théâtre de Provence, au Théâtre de Nîmes, au Festival de l’Epau, au Festival Rheingau en Allemagne, à Venise, Rome et à Bruxelles. Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal des Siècles. L’orchestre est conventionné par le Ministère de la Culture et la DR AC de Picardie. Il est soutenu par le Conseil général de l’Aisne, le Conseil général de Seine-Saint-Denis et le Conseil général 92, l’ART MENTOR FOUNDATION, le Palazzetto Bru Zane - Centre de musique roman tique française, la Fondation Echanges et Biblio thèques, Katy & Matthieu Debost. Le projet de la Dante Symphonie des Siècles est soutenu par la Spedidam, société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. François-Xavier Roth, direction François-Xavier Roth est l’un des chefs les plus charismatiques et entreprenants de sa génération. En 2000, il remporte le 1er Prix du concours international de direction d’orchestre Donatella Flick à Londres et devient pour deux saisons, chef-assistant du London Symphony Orchestra. En 2003, il crée « Les Siècles », orchestre jouant sur instruments anciens ou modernes. Son répertoire s’étend du 17ème siècle aux créations contemporaines, du répertoire symphonique ou lyrique à la musique d’ensemble. 09/08/2011 18:25:29 En 2011-2012, il est nommé Chef Dirigent du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, et Associate Guest Conductor du BBC National Orchestra of Wales, entretient des relations privilégiées avec le London Symphony Orchestra, l’Ensemble InterContemporain et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Parmi ses prochains engagements, signalons des concerts avec le London Symphony Orchestra, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, l’Ensemble InterContemporain, le Finnish Radio Symphony Orchestra, le Gulbenkian Orchestra, le Munich Chamber Orchestra, les Prom’s avec le BBC National Orchestra of Wales... En direction d’opéras, Mignon d’Ambroise Thomas à l’Opéra Comique, les Contes d’Hoffmann au Komische Oper de Berlin ou Les Brigands d’Offenbach récemment à Paris ont été acclamés par la critique. A l’avenir, François-Xavier Roth dirigera Orphée et Eurydice de Gluck, Idoménée de Mozart et Caravaggio de Suzanne Giraud. Le Chœur Britten Crée en 1981, le Chœur trouve son nom lors d’un remplacement pour Ceremony of Carols de Britten. Repéré rapidement dans le paysage français, il passe de 12 puis 16 à 18 interprètes et devient professionnel en 2001. En 2010, le Choeur Britten reçoit le prix de la Fondation Schueller-Bettencourt par l’Académie des Beaux-Arts. Son répertoire qui va du Moyen-Age à nos jours, est spécialisé en musique du 20 ème et 21ème siècle. Une attention est portée aux compositrices (Adrienne Clostre, Christine Mennesson, Edith Canat de Chizy). Le «son» spécifique et neuf est reconnu à travers les centaines de concerts données en Europe et en Amérique, mais aussi dans le cadre d’enregistrements originaux (Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de Chizy...) salués comme événements par la critique. Encourageant «un voyage de l’oreille» entre les époques, dans tous les styles et configurations musicales, le Chœur est associé à des projets intégrant des formes artistique variées : danse, mise en scène, photographie, art-vidéo... Le titre de « compagnie vocale » confirme son ouverture à tous les arts et aux pratiques culturelles les plus novatrices, passant très naturellement d’une formation à voix égales (féminines) à un effectif mixte si le répertoire envisagé l’exige. Le Chœur Britten est membre de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Le Chœur Britten est soutenu par le Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes), la région Rhône-Alpes, le département du Rhône et la Ville d’Irigny, la SPEDIDAM, la SACEM, 20août_21h_LesSiècles.indd 4 Musique Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la Création Musicale (FCM) et par Musique Française d’Aujourd’ hui (MFA). Jeune Chœur Symphonique Dans le cadre des actions de son pôle pédagogique, le Chœur Britten accompagne la naissance d’une phalange chorale destinée à stimuler l’insertion professionnelle de jeunes chanteurs rhônalpins. Du fait de sa qualité, le jeune Chœur Symphonique a vocation à s’associer au Chœur Britten pour qu’existe en région, un ensemble choral à effectif large, adapté au répertoire symphonique ou d’oratorio. Après le Festival Berlioz, on pourra l’entendre avec l’Orchestre National de Lyon pour Daphnis et Chloé de Ravel, sous la direction d’Emmanuel Krivine. Pour la préparation du Jeune Chœur Symphonique, Nicole Corti est assistée par Anass Ismat (1er assistant), Catherine Roussot, Mariana Delgadillo et Quentin Guillard. Nicole Corti, direction de chœur Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti est aussi une pédagogue passionnée. C’est à partir de son expérience sur le terrain (fondation et direction de l’Ecole de Musique d’Irigny (1974), la création du Choeur Britten) que Nicole Corti s’est bâti une renommée internationale. Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris. Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie et la réalisation de concerts, du baroque à nos jours, ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle y a par ailleurs dirigé l’hommage national aux obsèques du Président Mitterrand. Parallèlement à ces responsabilités parisiennes, Nicole Corti continue à renforcer le travail concertant du chœur en France et à l’étranger, poursuivant également ses actions pédagogiques dans de nombreuses institutions liées à la pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD de Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur de direction de chœur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. A deux reprises, la qualité de son travail est récompensée par le prix Liliane Bettencourt de l’Académie des Beaux-Arts ( en 2002 avec la Maîtrise de NotreDame de Paris et en 2010 avec le Chœur Britten). Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National du Mérite ». Plus d’ informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 18:25:29 dimanche 21 août 17:00 Église de Penol programme H. Berlioz/Schad Scènes de la damnation de Faust M. Ravel Gaspard de la nuit W. Krüger Fantaisie dramatique sur Faust de Gounod F. Liszt Méphisto Polka B. Godard Les farfadets, la Fée d’amour F. Liszt Valse de Faust de Gounod David Violi, piano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 21août_17h_DavidVioli.indd 1 09/08/2011 14:04:26 David Violi Né en 1982 à Nancy, David Violi commence ses études musicales au Conservatoire de sa ville natale et obtient les premiers prix à l’unanimité de piano et de musique de chambre, ainsi qu’un diplôme de concert. Il est ensuite admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon dans la classe de Géry Moutier. Après avoir obtenu le Diplôme National d’Etudes Supérieures Musicales mention très bien (premier prix), ainsi qu’un premier prix à l’unanimité de musique de chambre, il est reçu en cycle de perfectionnement. Au cours de ses études, il a pu recevoir les conseils de Jean-Marc Luisada, Jean-Claude Pennetier, Maria Joao Pires. Marqué par la rencontre avec Marc Durand à Montréal, il travaille ensuite auprès d’Anne Queffélec et Billy Eidi. Il a également la chance de recevoir l’enseignement précieux d’Aldo Ciccolini. Lauréat du concours Yamaha des conservatoires, de la Fondation «Yamaha Music Foundation of Europe», prix Grandpiano 2005, il remporte le premier prix du concours international de piano de Sakai (Japon). Il est alors soutenu par le programme Déclic de Culture France. Passionné de musique de chambre, ses partenaires sont le violoniste Pascal Monlong, le flûtiste Loic Schneider, le Quatuor Ardéo... Ses prochains engagements l’amèneront à Venise, Florence, Rome, Paris, Bordeaux, Metz (Arsenal), Toulouse (festival Piano aux Jacobins) Bamberg (Philharmonie), Stuttgart (üdwestrundfunk)... « J’ai eu l’occasion d’entendre ce pianiste à plusieurs reprises, et j’ai été impressionnée par sa sensibilité musicale, sa maturité et son talent. » (Marie-Josèphe Jude) « Une personnalité romantique et passionnée, débordante de générosité. » (Anne Queffélec) Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com David Violi est invité à se produire en récital ou avec l’orchestre de Chambre d’Osaka au Japon à Sakai (Sofia hall, Toga Bunka Kaikan hall) et Shizuoka. En France, il se produit à l’Auditorium du Musée d’Orsay, à l’Opéra Comique de Paris, au festival de musique de chambre Maurice Ravel, au Festival Chopin à Paris, au Festival de La Roque d’Anthéron, à La Folle Journée de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier… Il est aussi régulièrement invité à la Maison de Radio France. David Violi a été artiste en résidence au «Banff Centre for the arts» (Canada), et s’est produit dernièrement au Circulo bellas artes de Madrid, Salle d’Orgue à Chisinau, au Palazzetto Bru Zane de Venise... 21août_17h_DavidVioli.indd 2 09/08/2011 14:04:26 dimanche 21 août 21:00 Chapelle de la Fondation d’Auteuil programme T. Dubois Le Paradis Perdu Les Cris de Paris Geoffroy Jourdain direction Jennifer Borghi mezzo-soprano Chantal Santon soprano Mathias Vidal ténor Alain Buet baryton Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 21août_21h_LesCrisdeParis.indd 2 09/08/2011 19:04:01 Théodore DUBOIS (1837-1924) « Le Paradis perdu » A l’heure où les crimes sanglants de l’insurrection parisienne – la Commune – sont encore dans toutes les mémoires, à l’heure où s’érige à Montmartre le Sacré-Cœur pour expier les atrocités de cet épisode historique douloureux, la Ville de Paris, dans les années 1870, organise un grand concours d’oratorio, avec pour mission de faire rejouer dans les églises de la capitale des ouvrages destinés à rééduquer le peuple et raffermir la foi catholique. Le Paradis perdu de Théodore Dubois est composé à cette occasion et sortira vainqueur ex-acquo du concours avec Le Tasse de Benjamin Godard. Composé pour 4 solistes principaux, chœur et orchestre, l’œuvre est immédiatement créée avec succès mais la partition complète fut ensuite égarée et perdue, si bien que sa recréation, aujourd’hui, suppose une réinstrumentation allégée « à la manière » du XIXe siècle. Dubois trouve dans ce sujet biblique aux péripéties habilement contrastées un livret propre à faire valoir ses qualités d’organistes et de compositeur de musique religieuse, tout en sachant s’ouvrir au monde opératique ambiant. Le duo d’Adam et Eve n’est pas sans rappeler les harmonies vaporeuses de la scène du jardin de Faust de Gounod tandis que les chœurs religieux témoignent de l’héritage de Franck autant que de celui de Saint-Saëns.. Les Cris de Paris Dans le panorama choral français, Les Cris de Paris font figure de modèle et… d’électron libre, cultivant un esprit de folie et multipliant les programmes originaux et audacieux, loin du «prêt-à-chanter». Créés par Geoffroy Jourdain en 1998, et professionnalisés en 2005, Les Cris de Paris interprètent le répertoire vocal polyphonique du début du 16 ème siècle à nos jours. Cet ensemble réunit une trentaine de chanteurs, curieux et passionnés, en particulier par la création contemporaine. Son projet artistique puise son dynamisme dans la diversité des profils artistiques des chanteurs qui le composent : directeurs d’ensembles, chefs de chœur, compositeurs, arrangeurs, comédiens chanteurs, pédagogues... Tous ont choisi de mettre leur complicité et leur énergie au service d’expériences musicales et scéniques innovantes. Leur insatiable curiosité les amène également à se jouer des frontières qui délimitent le territoire de la musique dite « classique », et à réinventer les formes traditionnelles de la diffusion du spectacle vivant et des supports enregistrés. A l’automne 2008, ils remportent à l’unanimité du jury le Prix Audi Talents Awards pour le spectacle musical La La La – Opéra en chansons, joué au Théâtre de Cornouaille en janvier 2010 et mis en scène par Benjamin Lazar. Plus récemment, Les Cris de Paris se sont illustrés sous la direction de 21août_21h_LesCrisdeParis.indd 3 Geoffroy Jourdain dans Cachafaz d’Oscar Strasnoy et mis en scène par Benjamin Lazar. Les Cris de Paris sont aidés par le ministère de la culture et de la communication/direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France au titre de l’aide aux ensembles conventionnés. Ils bénéficient du soutien de la Ville de Paris, de Musique nouvelle en liberté et de l’aide ponctuelle de la Fondation Orange, de l’Onda, de la Sacem, de l’Adami, de la Spedidam et du CNV. Ils sont en résidence pour trois ans à l’Abbaye de Royaumont. Geoffroy Jourdain, direction Geoffroy Jourdain s’implique très tôt dans la direction d’ensembles vocaux. Il obtient en 1998 le Certificat d’Aptitude à l’enseignement du chant choral. Appelé dès 1998 à collaborer avec Laurence Equilbey, il co-dirige jusqu’en 2010 le jeune chœur de Paris, centre de formation pour jeunes chanteurs, département du CNR de Paris. De 2002 à 2010, il partage également avec Didier Bouture la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris. Il est le fondateur et directeur musical du chœur de chambre professionnel Les Cris de Paris, de plus en plus présent sur la scène européenne, et particulièrement impliqué dans la création contemporaine. Ses diverses fonctions ont amené Geoffroy Jourdain à collaborer étroitement avec de nombreux orchestres et ensembles. En compagnie de Benjamin Lazar, il crée en 2008 « La La La – Opéra en chansons », et en 2010, « Cachafaz » d’Oscar Strasnoy, d’après Copi. En mai 2011, invité par l’Atelier lyrique de l’Opéra Bastille, il dirige Orphée et Eurydice de Glück dans une mise en scène de Dominique Pitoiset et Stephen Taylor. Geoffroy Jourdain est lauréat 1999 de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet et lauréat 2000 de la Fondation de France (prêt d’honneur Marc de Montalembert). Jennifer Borghi, mezzo-soprano Jennifer Borghi se forme au conservatoire de Mannheim en Allemagne et suit les enseignements de Jane Rhodes, Grâce Bumbry et Charles Spencer. En 2008, sa participation à l’Académie de La Chigiana à Sienne et de Villecroze, dirigées par Christophe Rousset, lui permet d’étudier des rôles des œuvres de Monteverdi, Rameau et Haendel. En Allemagne, elle se produit au Nationaltheater de Mannheim, à l’ Opéra de Heidelberg, de BadenBaden et à l’Eutiner Festspiele. Elle joue en Italie en 2007 avec le « Circuito lirico lombardo » interprétant Lucia di Lammermoor et Madame Butterfly et chante dans le Como Festival, le Grachtenfestival Amsterdam et le Capri Opera Festival. Elle collabore avec les chefs d’orchestre Christophe Rousset, Marco Zambelli, Guy van Waas, Sébastien 09/08/2011 19:04:01 d’Hérin, Roberto Benzi, Giovanni Pacor, Pietro Mianiti, dans un répertoire qui s’étend du baroque jusqu’à la musique contemporaine. En 2010-2011, ses engagements, issus de collaborations avec Les Talens Lyriques, Les Agrémens, le Centre de Musique Ancienne Pietà de’ Turchini de Naples et Les Nouveaux Caractères, la conduisent à se produire avec la Salle philharmonique de Liège, le Palazzetto Bru Zane/Centre de Musique Romantique Française, l’Opéra royal de Versailles, le Festival de Beaune, la Cité de la Musique et le Theater an der Wien. Chantal Santon, soprano Chantal Santon Jeffery étudie le chant au CNR de Paris puis se perfectionne auprès de Margreet Honig, Florence Guignolet et Malcom Walker. Elle débute en soliste à la scène en 1999 dans Der Freischütz de Weber dirigé par Myung-Whun Chung au Théâtre des Champs-Élysées (eine Brautjungfer). Elle a depuis incarné de nombreux rôles sur des scènes prestigieuses, sous la direction de Jonathan Darlington (La petite Renarde Rusée de Janacek), Jean-Christophe Spinosi (Ernestina dans l’Occasione fa il ladro de Rossini), Hervé Niquet (Médée de Charpentier, King Arthur de Purcell), David Stern (Sandrina dans La Finta Giardiniera de Mozart, la Comtesse des Noces de Figaro, Elvira dans Don Giovanni, Didon dans Didon et Enée de Purcell, Leonora dans Prima la Musica poi le parole de Salieri), Guy Condette (Donna Anna dans Don Giovanni), Pierre Roullier (Têtes Pansues de Pontier)… Elle collabore régulièrement avec la compagnie nationale l’Arcal depuis 2001, dans une grande variété de répertoires et de formes (Opéra d’apart, Wolfgang Caro mio, L’Étrangère, My Way to Hell…). Elle aime donner en récital avec piano Debussy, Duparc, Strauss, Wagner, Brahms, Liszt, Chostakovitch… Elle a récemment enregistré pour le Matin des Musiciens de Stéphane Goldet (France musiques). À paraître, des oratorios de Brossard avec la Rêveuse. Mathias Vidal, ténor Mathias Vidal sort diplômé du CNSM de Paris en 2003. Il est aussi lauréat de l’Audition Annuelle du CFPL. En 2007, il est révélation classique de l’ADAMI. Dans un répertoire fourni et varié, signalons le comte Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia, mis en scène par Julia Migenes, Malcom dans Macbeth à l’Opéra de Rennes, Cecco dans deux productions de Il Mondo della Luna de Haydn en France et en Europe ou encore Brighella dans Ariadne auf Naxos à Metz, La Périchole à Dijon, Lille et Angers-Nantes Opéra. Il a été à l’affiche de la création mondiale de L’Amour Coupable d’après La 21août_21h_LesCrisdeParis.indd 4 Mère Coupable de Beaumarchais à l’opéra de Rouen ; il a été le Lucano du Couronnement de Poppée avec les Arts Florissants de William Christie au Teatro Real de Madrid et à la Salle Pleyel, rôle qu’il retrouvera en 2011-2012 avec le Concert d’Astrée à Lille, Dijon et Amsterdam. Il participe à plusieurs ensembles : Les Solistes de Lyon, La Capella Reial de Catalunya, La Grande Ecurie et La Chambre du Roy, Les Folies Françoises, le Parlement de Musique ou encore Les Paladins. En concert, il chante notamment sous la direction de Jean-Claude Casadesus, Laurent Campellone, Jean-François Hesser, Pascal Verrot, Arie van Beek, Jacques Grimbert et avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National des Pays de la Loire. Alain Buet, baryton Après des études au CNR de Caen et au CNSM de Paris, le travail avec Richard Miller marque l’engagement d’Alain Buet dans la musique. Sa carrière de soliste et de pédagogue s’enrichit par des rencontres stimulantes avec les chefs Robert Weddle, JeanClaude Malgoire, Olivier Schneebeli, Antony Hermus, Hervé Niquet, William Christie, Olari Elts, Emmanuelle Haïm, Raphael Pichon, Jérémie Rohrer, Laurence Equilbey, David Stern, Arie van Beek, Jacques Mercier, Jean-Marc Andrieu, Johan Fargeot, Martin Gester, … des instrumentistes : Laurent Stewart, Zhu Xiao Mei, Emmanuel Strosser, Alexandre Tharaud, Marie-José Delvincour, Claire Désert, Rémy Cardinale… Une voix claire et chaude, un goût de la découverte le portent vers un vaste répertoire du 16 ème au 21ème siècle, profane et religieux. Il est invité par les meilleurs festivals internationaux : Beaune, Epau, La Chaise Dieu, Les Promenades Musicales en Pays d’Auge, Les folles journées de Nantes, Septembre Musical de l’Orne, Versailles (Chapelle Royale et Opéra), Fez, Innsbruck, Istanbul, Cremone, Parme, Beethoven Fest à Bonn, Leipzig, Festival J.S. Bach à Lausanne, Amsterdam (Concertgebouw), … Grâce à Jean-Claude Malgoire, son expérience de la scène se développe, notamment à travers une tournée internationale en 2007-2008 avec Les Arts Florissants. Alain Buet est fondateur et animateur de l’ensemble Les Musiciens du Paradis et enseigne le chant depuis 2007 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Plus d’ informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 19:04:01 lundi 22 août 21:00 Église abbatiale de Saint-Antoine l’Abbaye programme F. Liszt Qui seminant in Lacrimis Cantantibus organis L. van Beethoven Meer still (adaptation pour piano de C. Reinecke) Symphonie n°9 (transcription pour piano et chœur de Liszt) Solistes de Lyon-Bernard Tétu Bernard Tétu direction Maurizio Baglini piano 22août_21h_SolistesDeLyon.indd 2 09/08/2011 11:42:44 Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827) « Symphonie n°9 » Transcription pour piano de Liszt Lorsqu’il compose ce chef-d’œuvre universel, Beethoven est plongé dans les abîmes de la douleur. Aux affres de la surdité s’ajoutent pour lui la souffrance de sa grave maladie des yeux et une situation financière désespérée. Il continue à se battre contre ses éditeurs, on le menace même de la justice pour avoir enfreint certaines conventions. Les aides qu’il sollicite demeurent vaines. L’Empereur déteste ce démocrate orageux. Son ami Schindler explique : « il éprouve la difficulté de se loger, à s’accorder avec les propriétaires ou avec les locataires, ses voisins. Comment un honnête bourgeois accueillerait-il sans déplaisir ce demi-fou qui rentre la tête nue, qui hurle dans sa cuisine, dont on entend les Ha ! Ha ! répétés, qui écrit sur les volets et sur les murs ? » C’est dans cette période terrible de son existence que Beethoven reprend l’idée à laquelle il songea toute sa vie, mettre en musique « l’Hymne à la joie » de Schiller. Il aborda ce texte dans le dernier mouvement de son ultime symphonie. Il en modifie l’ordonnancement et, selon le grand chef beethovénien Hermann Scherchen : « aux yeux de Beethoven, de tous les éloquents vocables de Schiller, seuls surnagent les trois termes de la devise de la Révolution française : Liberté, Égalité, Fraternité. (…) Voilà la seule idée que Beethoven a voulu retenir pour l’exprimer à sa manière, et la symphonie s’achève par le grand bouleversement de l’ âme : joie, joie, joie…, unique force permettant à l’ homme d’avancer le plus loin sur le chemin de la perfection ». Considéré comme le plus grand pianiste de son temps, Franz Liszt se livra à plusieurs transcriptions pour son instrument. Dans ses « Lettres d’un bachelier ès musique », il écrit en 1837 depuis Chambéry à son ami Pictet : « Ce que j’ai entrepris pour la symphonie de Berlioz, je le continue en ce moment pour celles de Beethoven. L’ étude sérieuse de ses œuvres, le sentiment profond de leurs beautés presque infinies, et aussi les ressources du piano (…) me rendent peut-être moins impropre qu’un autre à cette tâche laborieuse ». Alain Boeuf 22août_21h_SolistesDeLyon.indd 3 Solistes de Lyon-Bernard Tétu Ce chœur de solistes réunit dans un même esprit de musique de chambre des chanteurs au talent confirmé, tous professionnels exigeants et riches de leurs expériences de la musique baroque à la musique contemporaine, de la scène lyrique et du théâtre. Cette formation aborde une partie importante du répertoire vocal. Elle interprète notamment la musique romantique avec piano ou petite formation instrumentale et la musique française des 19ème et 20 ème siècles, en particulier les répertoires oubliés ou méconnus, tels que les enregistrements des oeuvres vocales d’André Caplet (Universal), l’intégrale de l’oeuvre vocale pour voix et orgue (en 2 volumes) de César Franck (Aeolus) ou le premier enregistrement mondial de La Naissance de Vénus de Gabriel Fauré (EMI). Ces disques ont reçu d’importantes récompenses. Attachés à la création, les Solistes de Lyon-Bernard Tétu ont à leur répertoire de nombreuses oeuvres écrites pour eux et les grandes pages contemporaines. Ils ont été invités et dirigés dans ce répertoire notamment par Mauricio Kagel, Pierre Boulez... Avec les Solistes de Lyon, Bernard Tétu s’attache à faire un travail de recherche et de défense de répertoires, jetant des passerelles entre les musiques, entre le concert et le spectacle, associant parfois comédien ou danseurs aux musiciens. Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Ville de Lyon. Bernard Tétu, direction Bernard Tétu exerce une triple activité de chef d’orchestre, de chef de choeur et de professeur de direction. Régulièrement invité dans de nombreux pays (Canada, Allemagne, Belgique, Espagne, Angleterre, Pologne, Israël, Chine...), il a dirigé en France les orchestres les plus importants et les principaux choeurs professionnels français. Il donne de nombreux cours d’interprétation et est sollicité comme membre du jury des grands concours nationaux et internationaux. Il a enregistré plus de trente disques (Diapason d’or, Orphée d’or, 10 de Répertoire...) dont les premiers enregistrements mondiaux de La Naissance de Vénus de Gabriel Fauré, d’Athalie 09/08/2011 11:42:44 de Mendelssohn... Ses enregistrements de Brahms, Berlioz, Debussy et Caplet sont désormais des références. Curieux de toutes les musiques, Bernard Tétu a fait connaître de nombreuses oeuvres inédites de musique ancienne et contemporaine. Il a créé en 1979 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon la première classe en France destinée à la formation de chefs de choeurs professionnels (une soixantaine de chefs de choeur sortis de sa classe sont actuellement en poste en France ou à l’étranger). Il a également fondé la même année les Chœurs de Lyon. Bernard Tétu est Commandeur des Arts et Lettres, il a reçu avec son ensemble le Prix de l’Académie des Beaux-Arts à l’Institut de France. Maurizio Baglini, piano Lauréat de nombreux concours internationaux, Maurizio Baglini remporte en 1999 le World Music Piano Master de Monte-Carlo à l’unanimité du jury. Il joue régulièrement dans de prestigieux festivals internationaux (La Roque d’Anthéron, Loeckenhaus, Yokohama Piano Festival, Australian Chamber Music Festival, Festival de Jérusalem, Festival Jacques Klein de Rio de Janeiro…), ainsi que dans des salles prestigieuses telles que la Salle Gaveau, le Musée d’Orsay, l’Auditorium du Louvre, Kennedy Center à Washington, Sala Cecilia Meireles à Rio de Janeiro, Gasteig à Munich… Il est soliste dans les saisons orchestrales de Monte-Carlo, de Barcelone et de Catalogne, Zurich Kammer Orchestra, New Japan Philharmonic Orchestra, Orchestra Toscanini de Parme, où il collabore avec des chefs tels que Emmanuel Krivine, Armin Jordan, Howard Griffiths, Brian Wright, Donato Renzetti, Roberto Rizzi Brignoli, Antonello Allemandi… Son importante discographie inclut toutes les Études de Chopin (Phoenix Classics) et les œuvres complètes pour piano de Bach (Tudor). Avide chambriste, il dédie une grande part de son activité à de nouveaux partenariats et à la littérature musicale, avec une attention particulière à la musique contemporaine. En novembre 2006, Azio Corghi écrit une nouvelle pièce pour violoncelle et piano dont il est, avec sa partenaire régulière Silvia Chiesa, le dédicataire. En décembre 2007, il est invité aux célébrations du 100 ème anniversaire de la Salle Gaveau à Paris en compagnie d’artistes tels que Martha 22août_21h_SolistesDeLyon.indd 4 Argerich, Nelson Freire, Jean-Marc Luisada. En mai 2008, il est invité par le célèbre musicologue Alain Duault pour l’émission de télévision “Toute la Musique qu’ils aiment“ et il joue régulièrement dans des émissions et concerts publics en direct pour les radios Tre Rai, France Musique, NHK Television… En 2005, il fonde Amiata Piano Festival et Dyonisus Festival, Art and Multimedia Festival, qui se tient tous les ans dans les extraordinaires caves à vin de Collemassari. En mars 2009, il enregistre la transcription de la 9e Symphonie de Beethoven par Franz Liszt (Decca-Italie), suivi par l’enregistrement des 12 études d’exécution transcendante de Liszt (Decca). En 2010, il est soliste du concerto pour piano et orchestre Filigrane Bachiane de Azio Corghi, dont il est dédicataire, aux côtés de l’ Orchestre national de la Rai et dirigé par Arturo Tamayo. Il est souvent invité en tant que membre du jury dans les plus grand concours internationaux : Vianna da Motta de Lisbonne, Jaques Klein de Rio de Janeiro, Epinal… Depuis janvier 2011, il est directeur artistique des concerts à Palazzo Reale-Pise, des rencontres artistiques chez Fazioli-Showroom à Milan et du nouveau festival Les Musiques de Montcaud. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 11:42:44 mardi 23 août 17:00 Salle des fêtes de Brézins programme Scènes de Faust Œuvres de H. Berlioz, C. Gounod, J. Dassié Ensemble Carpe Diem Jean-Pierre Arnaud direction Françoise Masset Marguerite Svetli Chaumien Faust Christophe de Biase Méphistophélès 23août_17h_CarpeDiem.indd 2 09/08/2011 11:43:29 Programme Ensemble Carpe Diem Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust « Ode à la Nature », Faust La création en 1993 de l’Ensemble Carpe Diem par son fondateur Jean-Pierre Arnaud, repose sur une idée forte : partager et ouvrir l’accès aux oeuvres réservées aux grands orchestres. Julien DASSIÉ, I Monologue, Marguerite Monologue, Méphisto Charles GOUNOD, Faust Air « Le Veau d’or », Méphisto Récitatif et duo « A moi les plaisirs », Faust et Méphisto Orchestre : « Danse du miroir » Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust Récitatif, Faust et Méphisto Récitatif et air « Le Roi de Thulé », Marguerite Évocation, Méphisto Orchestre : « Le Menuet des Follets » Sérénade, Méphisto Avec une formation de dix instrumentistes de haut niveau, Jean-Pierre Arnaud décloisonne et ouvre le répertoire lyrique, symphonique et l’enrichit de rencontres avec des chanteurs, danseurs, marionnettistes, comédiens, funambules, plasticiens…que ce pari intéresse. Ainsi, avec plus de quatre cents représentations à son actif, Carpe Diem a été invité à se produire dans de très nombreuses salles réputées, en France comme à l’étranger, et dans de multiples festivals connus. Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust Interscène « Grand Dieu ! Que vois-je ?», Marguerite Neuf réalisations discographiques, largement saluées par la presse, viennent attester de la qualité de son travail. Le dernier enregistrement porte sur une approche nouvelle du Tristan et Iseult de Wagner, reflet de la quête d’originalité de L’Ensemble. Julien DASSIÉ, II Monologue, Marguerite, « Seule » Jean-Pierre Arnaud, direction Charles GOUNOD, Faust Orchestre : « Danse des Nubiennes » Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust Trio, Marguerite, Faust et Méphisto Charles GOUNOD, Faust « Cavatine », Faust Orchestre : « Danse Antique » Hector BERLIOZ, La Damnation de Faust « Romance »,Marguerite « La Course à l’abîme », Faust et Méphisto (avec Chœur de paysans) Charles GOUNOD Orchestre : « Final » Julien DASSIÉ, III Le Maître et Marguerite Trio « Grâce et repos éternel », Marguerite, Faust et Méphisto 23août_17h_CarpeDiem.indd 3 Fondateur et directeur musical, hautboïste diplômé du CNSM de Paris et lauréat de plusieurs concours internationaux, JeanPierre Arnaud intègre en 1983 l’Orchestre du Capitole de Toulouse comme Hautbois Solo puis l’Orchestre de l’Opéra de Paris comme Cor Anglais Solo de 1984 à 1995. Il fonde en 1993 l’Ensemble Carpe Diem et décide, en quittant l’Opéra, de se consacrer à ce projet musical. Sa passion pour Berlioz l’a conduit à établir en 2005 la nouvelle résidence de L’Ensemble à la Côte-Saint-André, ville natale du compositeur. Aujourd’hui la Villa Sainte-Cécile est un centre musical ouvert à tous les arts où se déroulent sans discontinuer expositions, stages, académies et concerts, dont le rayonnement porte loin Berlioz, sa musique et toute la musique. 09/08/2011 11:43:29 Françoise Masset, soprano Françoise Masset a reçu sa formation musicale, vocale et universitaire aux CNR de Douai et de Paris, au Centre de Musique Baroque de Versailles et à la Sorbonne. Elle interprète un répertoire diversifié, du baroque au contemporain. Ces dernières années, elle a assuré quelques créations : «Médée» et «Le Fusil de Chasse» de Michèle Reverdy à l’Opéra de Lyon et à la Péniche Opéra, «Les Orages désirés» de Gérard Condé et Christian Wasselin à Radio France, «Ubu», «Cantates de bistrot» de Vincent Bouchot à l’Opéra Comique et à la Péniche Opéra, et «Pas si bêtes» au Théâtre des Champs Elysées. En 2010-2011, elle tient les rôles d’Ottavia et de Fortuna dans «L’Incoronazione di Poppea» de Monteverdi sous la direction de Jérôme Corréas. Elle a conçu et interprété plusieurs spectacles sur le répertoire baroque : «Passions baroques» à l’Opéra de Lille, avec le metteur en scène Stuart Seide et Emmanuelle Haïm ; «Orphée, double je», «Ariane de l’un à l’Autre», ... L’Académie du disque lyrique lui a décerné en avril dernier l’Orphée d’or de la meilleure interprète de mélodies pour l’enregistrement Les Compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore enregistré avec le pianiste Nicolas Stavy (label Solstice). Svetli Chaumien, ténor Svetli Chaumien commence le chant à l’âge de 27 ans en parallèle de ses études supérieures de violoncelle à l’académie de Bâle (Suisse). C’est son premier professeur de chant Eva Kraznai Combos qui lui ouvre les portes du chant lyrique et le décide à s’y consacrer pleinement. Après son retour en France, il travaille au coté de Jean Pierre Blivet puis rentre au CNSM de Lyon dans la classe de Françoise Pollet où il se perfectionnera jusqu’à l’obtention de son 1er prix en 2008. Il s’est produit en soliste dans de nombreux festivals en France et en Europe, aux côtés d’orchestres et d’ensembles tels que le Chœur Britten, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre national de Lyon, l’Ensemble Carpe Diem, ... Christophe de Biase, baryton Après des études de piano et un cursus de musicologie à la Faculté de Lyon, Christophe de Biase débute le chant auprès de Dominique Merle. Il entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où, après quatre années d’étude, il obtient son Prix en 2004. En novembre 2002, Christophe de Biase se présente au Concours International de Chant de Mâcon où il obtient le 3ème Prix de Mélodie. Durant sa formation, il a autant travaillé la musique baroque, la musique sacrée, les mélodies françaises, allemandes, le bel canto que la musique contemporaine. Ce jeune baryton, parfaitement bilingue en Italien, se produit en récital, concert, oratorio et dans les différentes structures nationales et internationales accueillant les chanteurs qui débutent une carrière professionnelle. En juin 2006, il intègre l’European Opera Centre de Liverpool sous la présidence de Kent Nagano. Après deux mois de formation, il chante les rôles de l’Horloge et du Chat dans « L’Enfant et les sortilèges » de Ravel au Théâtre National de Liverpool, sous la direction musicale et scénique de Laurent Pillot et Bernard Rozet. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Il fait ses débuts dans l’ opéra de Tchaïkovski dans le rôle de Lensky en 2009 aux côtés de l’ ensemble Carpe Diem puis dans la Flute Enchantée de Mozart dans le rôle de Tamino qu’il interprètera au festival « Saoû chante Mozart » en 2010. Svetli Chaumien se passionne également pour le lied et l’oratorio, ce qui l’amène à travailler avec les barytons Udo Reineman et François Le Roux ainsi qu’avec la soprane Maria Bayo. 23août_17h_CarpeDiem.indd 4 09/08/2011 11:43:30 mardi 23 août 21:00 Château Louis XI programme G. Condé - C. Wasselin Les Orages désirés Orchestre de l’Opéra de Reims Jean-Yves Aizic direction Sugeeta Fribourg mise en scène Isabelle Huchet décors et costumes Anne Rodier Hector Florian Westphal Le père Nathalie Espallier La mère Txelin Victores-Benavente Estelle Jean Goyeche Le colonel Marmion Jean-Michel Caunes Corsino Anne Le Coutour Nanci 23août_21h_OrchestreOpéraReims.indd 2 09/08/2011 14:05:06 Les Orages désirés Il s’agit d’un opéra en quatre tableaux, fruit d’une commande de Radio France, dont la musique est signée Gérard Condé, et le livret Christian Wasselin. La partition, d’une durée d’environ 85 minutes, exige sept chanteurs solistes et un orchestre comprenant quinze instrumentistes (si l’on choisit de faire jouer un orchestre de solistes) ou vingt-cinq instrumentistes (avec un ensemble de cordes un peu plus étoffé). Créés le 22 novembre 2003, année du bicentenaire de la naissance de Berlioz, Les Orages désirés empruntent leur titre à Chateaubriand et s’inspirent d’un épisode réel de la vie du musicien, qu’ils mettent en scène. L’action se situe vers 1815 au pied des Alpes. Hector Berlioz, très jeune adolescent en proie à ses passions, ne sait comment avouer à Estelle l’amour qu’elle lui inspire. Il va peu à peu comprendre que cet émoi ne doit pas être dit et qu’il lui faut au contraire s’éloigner d’Estelle et devenir musicien afin de magnifier le sentiment douloureux qu’il éprouve. Ce choix n’est pas celui de l’art contre l’amour, mais celui de l’art qui transfigure l’amour et sauve de la mélancolie. Sur cette trame, le librettiste Christian Wasselin a imaginé une suite d’épisodes tour à tour lyriques, rêveurs, comiques, révoltés, etc. portés par la musique de Gérard Condé qui se refuse à tout pastiche mais, toujours très mélodique et d’une instrumentation évocatrice, retrouve la forme et l’esprit de l’opéra à numéros avec airs, duos, ensembles, reliés tantôt par des récitatifs, tantôt par de brefs dialogues. Orchestre de l’Opéra de Reims Dans le cadre de la programmation du Grand Théâtre de Reims, l’orchestre aborde chaque saison le répertoire lyrique et symphonique ainsi que celui de l’opérette et de la comédie musicale. Placé sous la direction de différents chefs invités parmi lesquels Paul Ethuin, Andréas Stoehr, Patrick Davin, Jean Yves Ossonce, Dominique Trottein, Alain Altinoglu, Cyril Diedrich, Antonio Fogliani, Vincent Barthe, Jean-Claude Malgoire, Jean-Luc Tingaud, Bruno Membrey, Didier Benetti, Luciano Accocella, Guy Condette, Paolo Olmi, Mark Foster, l’orchestre du Grand Théâtre de Reims (GTR) rassemble une cinquantaine de musiciens professionnels, 23août_21h_OrchestreOpéraReims.indd 3 principalement originaires de la région et pour la plupart enseignants au sein des conservatoires de Reims, Troyes, Châlons-en-Champagne... L’orchestre se produit régulièrement en région à l’occasion de tournées dans lesquelles il a notamment pu se distinguer dans des programmes divers en formation symphonique ou en accompagnant l’Ensemble Akadêmia. Ces concerts sont l’occasion de participer à l’opération « Musiques en coulisses » initiée par la Région Champagne–Ardenne. Ainsi, les musiciens de l’orchestre s’impliquent dans des séries de rencontres auprès des publics les plus diversifiés (scolaires, jeunes en situation de précarité ou de réinsertion, personnes âgées, populations empêchées). Ces temps de partage permettent d’appréhender un savoir-faire et de découvrir le patrimoine musical. La programmation du GTR donne aussi lieu à des tournées nationales. L’orchestre a interprété Cosi Fan Tutte de Mozart, Le Médecin malgré lui de Gounod, La Pietra del Paragone de Rossini, Le Médium de Menotti, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, Tosca de Puccini, Riders to the Sea de Vaughan Williams, Jules César de Haendel (saison 2011). Gérard Condé, compositeur Né en 1947, Gérard Condé compose d’abord en autodidacte puis fait ses études d’écriture au Conservatoire de Nancy, sa ville natale, avant de suivre à Paris, de 1969 à 1972, l’enseignement d’un disciple viennois de Schoenberg : Max Deutsch. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’oeuvres vocales et instrumentales, pour diverses formations, du solo à l’orchestre, incluant souvent une dimension théâtrale (notamment ses trois opéras “tout public” : La Chouette enrhumée, Salima, Les Orages désirés), qui ont fait l’objet de commandes de l’État ou de Radio-France. Parmi ces partitions qui incluent parfois une dimension théâtrale, avec ou sans support littéraire, on citera Mémorial (1971-72) pour baryton et quintette à cordes, Darjeeling (1976), rituel pour un chanteur, Rondo varié pour tubiste (1978), Rêve d’amour, action musicale (1982), deux Trios à cordes (1980 et 1986), Élans pour violoncelle et piano (1988), le Chant du silence pour baryton et orchestre (1992), les Miracles de l’Enfant Jésus pour choeur d’enfants 09/08/2011 14:05:07 (1994), Éveil pour orchestre (1995). La plupart d’entre elles utilisent une technique d’écriture dérivée du principe de la série de douze sons mais, à travers l’usage de la gamme par tons entiers et d’intervalles consonants, il réintroduit les notions de polarité et de justesse absolue. À partir de 1968, Gérard Condé a collaboré à un certain nombre de revues musicales ; en 1975, il entre au journal le Monde, auquel il consacre l’essentiel de son activité de critique. Christian Wasselin, librettiste Né dans le Nord de la France, Christian Wasselin se partage entre la fiction et la musicographie. On lui doit plusieurs livres consacrés à Berlioz (Berlioz, les deux ailes de l’âme, Gallimard ; Berlioz ou le Voyage d’Orphée, Le Rocher), des dramatiques radiophoniques (La Ville inoubliée, France Culture), des romans (Rue du bois de la lune, Aléas ; Clara ou le soleil noir de Robert Schumann, Scali), des ouvrage consacrés aux compositeurs (Beethoven, les plus beaux manuscrits, La Martinière ; Mahler, la symphoniemonde, Gallimard). Il a également écrit le livret de l’opéra de Gérard Condé Les Orages désirés (créé en 2003 à Radio France, représenté au Grand Théâtre de Reims et à l’Opéra d’Avignon en février et mars 2009). Par ailleurs, Christian Wasselin collabore à Opéra international puis à Opéra magazine depuis 1982 et a co-dirigé avec Pierre-René Serna le Cahier de l’Herne consacré à Berlioz. Il est rédacteur en chef de Fantastique, le journal en ligne des concerts de Radio France. Jean-Yves Aizic, direction Né en 1973, il étudie le piano avec Denyse Rivière et poursuit ses études musicales au CNSM de Paris, où il obtiendra ses premiers prix dans les classes d’écriture, d’accompagnement vocal et de direction de chant. Il a travaillé en tant que chef de chant et pianiste pour des théâtres lyriques. Il est aussi pianiste et directeur musical pour des compagnies telles que l’ARCAL, la Péniche Opéra, la Clef des Chants, la Chouette en Liesse ou le Grand Théâtre de Reims. 23août_21h_OrchestreOpéraReims.indd 4 En 2007, à la Bibliothèque Nationale de France, un concert hommage à Sacha Guitry lui permet de faire découvrir des extraits inédits de revues, mélodies et chansons d’auteurs tels que Messager, Terrasse, Wiener ou Trénet. Dans un registre plus sérieux, sa réduction du Concertino pour piano et orchestre de Szpilman est éditée chez Boosey & Hawkes et il s’est spécialisé dans la restitution du patrimoine lyrique pour diverses maisons d’édition. Il est également relecteur pour les éditions Universal Music et travaille actuellement sur la réduction pour piano de La Nuit de Gutenberg de Manoury. En avril 2011, il a dirigé l’ensemble Erik Satie dans une orchestration personnelle de Ikadla de Janacek. Au cours de l’été 2011, ce sera l’ensemble Tetraktys dans L’Isola disabitata de Haydn. Sugeeta Fribourg, mise en scène Passionnée de musique, elle a fait des études de chant et de violoncelle. Parallèlement à son activité de photographe, de 1978 à 1990, elle réalise des films de fictions et des documentaires (Belladona’s Blues, Petite Fugue en Si, Muscle Plage, Histoire du Petit Chaperon Rouge, L’Enfant Sonore, Chanson à Mère...) puis se tourne vers l’écriture dramatique et la mise en scène. En 1993, elle prend la direction de la Compagnie du Tabouret. Depuis 1997, elle collabore étroitement avec l’Ensemble 2e2m, la plus ancienne formation française dévolue à la musique contemporaine. Elle s’est également associée à l’Orchestre National des Pays de Loire à l’occasion de la création du Clown des neiges. Elle est actuellement directrice artistique de La Chouette en Liesse, une compagnie tournée vers la création musicale et théâtrale. Elle a également animé des ateliers d’écriture. Elle est deux fois boursière de l’Association Beaumarchais. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 14:05:07 mercredi 24 août 17:00 Église du Grand-Lemps programme A. Reicha Quintette N°1 en Mi M C.-P. Taffanel Quintette à vent en Sol m G. Onslow Quintette G. Bizet Carmen (suite) Quintette à vent de Paris Vincent Lucas flûte Eric Speller hautbois Patrick Messina clarinette Philippe Hanon basson Vincent Léonard cor Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 24août_17h_QuintetteVentParis.indd 2 09/08/2011 18:19:04 Quintette à vent de Paris Meyer, Michel Beroff, Brigitte Engerer, Xavier Philipps, Svtelin Roussev, Radek Baborák...). Le Quintette à Vent Français , mené par le flutiste Jean-Pierre Rampal, fut une formation mythique du 20 ème siècle. Un nombre de concerts et d’enregistrements sans équivalent ont jalonné la carrière de ces artistes, vitrine de la fameuse école française des instruments à vent. Sous le label Indésens, il a enregistré la Sonatine Dutilleux (INE004), et un récital de musique française avec le pianiste Emmanuel Strosser (INDE009), et participe aux deux intégrales Saint-Saëns (INDE010) et Poulenc (INDE013) en 2010 chez Indésens Records. Le Quintette à Vent de Paris naît aujourd’hui à l’initiative de cinq solistes, virtuoses héritiers de cette tradition : Vincent Lucas, Eric Speller, Patrick Messina, Jacques Deleplancque et Philippe Hanon, tous solistes de grandes formations symphoniques : Orchestre National de France, Orchestre de Paris, Orchestre philharmonique de Flandres, et l’Orchestre national du Capitol de Toulouse. Plébiscité pour la musique française, le Quintette à vent de Paris explore toute la richesse du répertoire et se produit également avec piano, jouant les quintettes de Mozart et Beethoven par exemple, ou encore le sextuor de Poulenc. Vincent Lucas, flûte A 17 ans, Vincent Lucas est le premier français à obtenir le Concours radiophonique international de la ville de Prague (Concertino Praga). Il était déjà, à l’âge de 14 ans, un des plus jeunes flûtistes à être entré premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Après cinq années passées à l’Orchestre du Capitole de Toulouse, il rejoint l’une des plus prestigieuses phalanges au monde, l’Orchestre Philharmonique de Berlin où il restera 6 ans. Il entre à l’Orchestre de Paris en septembre 1994 comme 1er flûte solo. Outre une carrière consacrée principalement au métier de musicien d’orchestre, ses activités pédagogiques le mènent à donner fréquemment des masterclasses en France et à l’étranger. Depuis 1995, il enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et a été nommé en 1999 professeur principal au Conservatoire National de Région de Paris. Reconnu par ses pairs, il est très sollicité pour des activités de chambriste avec de multiples partenaires (Christoph Eschenbach, Marie-Pierre Langlamet, Christian Ivaldi, Eric Le Sage, Paul 24août_17h_QuintetteVentParis.indd 3 Patrick Messina, clarinette Parallèlement à son activité au sein de l’Orchestre National de France, il joue en tant que soliste avec l’Orchestre Symphonique de Houston, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Cannes, l’Orchestre National d’Ile-deFrance, l’Orchestre de chambre National de Toulouse, l’Orchestre des Nations (Allemagne), sous la direction de chefs tels que Riccardo Muti, Kristjan Järvi, Yehudi Menuhin, Jacques Mercier, Justus Frantz, Jaap Van Zweden et John Axelrod. Il se produit en formation de chambre en Europe et aux Etats-Unis aux côtés de Jean-Yves Thibaudet, François Chaplin, Gautier Capuçon, Katia et Marielle Labeque, Daniel Hope, Jean-Marc Luisada, les Quatuor Fine Arts, Parker, Debussy et Elysée ou encore le Beaux Arts Trio dans de prestigieux festivals, tels que Spoleto (Italie), Y. Menuhin Festival à Gstaad (Autriche), Mitte Europa Festival (Allemagne), le Savannah Music Festival (USA) et le festival Pablo Casals à Prades (France). Eric Speller, hautbois Premier Prix de hautbois mention Très Bien à l’unanimité avec mention spéciale du jury du CNSM de Lyon, il poursuit sa formation dans la classe de Maurice Bourgue au Conservatoire Supérieur de Genève et obtient en 1995 le Prix de Perfectionnement. Il remporte en 1994 le Concours International pour hautbois de l’UFAM. Eric Speller intègre en 1995 l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo et y occupe la place de soliste jusqu’en 1997. Depuis 1997, il est hautbois solo de l’Orchestre Royal Philharmonique des Flandres à Anvers. Eric Speller est lauréat de la fondation Natexis Banques Populaires. Il est également finaliste et 09/08/2011 18:19:04 lauréat du Concours International de hautbois de Prague en 1996 et remporte en 1997 le 3ème Prix du Concours International de hautbois de Tokyo. Musicien complet et passionné, son répertoire s’étend de la période baroque sur instruments authentiques aux créations contemporaines. Il a dernièrement créé et enregistré les fragments des belles heures de Pierre Bartholomée (label Cyprès). Sa discographie sous le label Ambroisie (Schumann, Britten, Dorati, Holliger) est unanimement saluée par la critique et reçoit les plus hautes distinctions : Diapason d’or, Recommandé par Classica et Scherzo, 10 de Répertoire, Joker de Crescendo, Gramophone… Un nouveau disque consacré à la musique de salon du 19ème est sorti en octobre 2010. Parallèlement, il étudie la musique de chambre avec Maurice Bourgue, Michel Arrignon et David Walter en cycle de perfectionnement durant trois ans. Depuis 1991, il a été successivement cor solo de l’Orchestre Poitou-Charentes, du Mahler Chamber Orchestra en 1997 et de l’Orchestre National de France en 2000. Vincent Léonard mène parallèlement une carrière de chambriste, de soliste et donne des Master-class tant en France qu’à l’étranger. Il s’est récemment produit en musique de chambre au côté de Daniel Hope, Philippe Dukes, Romain Descharmes, Racha Arodaky, Sahra Nemtanu… et a joué en soliste avec le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Ensemble Inter-contemporain… sous la direction de Kurt Masur, Pierre Boulez, Iona Brown, David Robertson… Philippe Hanon, basson Philippe Hanon joue en soliste régulièrement, aussi bien avec des formations symphoniques qu’accompagné par des orchestres d’harmonie : opérations qui permettent à un public beaucoup plus large de découvrir le basson . En 2005, il est invité à Londres pour enregistrer le sacre du printemps avec le BBC orchestra et en 2006 il enregistre le boléro de Ravel avec le World philharmonic orchestra. Chambriste enthousiaste, il joue ave Daniel Hope, Jean Marc Phillips Varjabedian, Philip Dukes, Henri Demarquette, Jean-Marc Luisada, Danae Ciocarlie, Marc Neikrug… Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Professeur assistant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et au conservatoire du dixième arrondissement de Paris, il est également convié à donner des récitals et cours d’interprétation au Japon, aux Etats Unis, en Espagne, en Argentine et bien sûr dans un grand nombre de villes françaises. Vincent Léonard, cor Né en 1969, Vincent Léonard débute le cor à l’âge de 9 ans. A 18 ans, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Maître Barboteu puis d’André Cazalet. Il y obtient un premier prix de cor à l’unanimité ainsi qu’un premier prix de musique de chambre. 24août_17h_QuintetteVentParis.indd 4 09/08/2011 18:19:04 mercredi 24 août 21:00 Château Louis XI programme C. Saint-Saëns Danse macabre F. Liszt Concerto pour piano n°2 en La M H. Berlioz Symphonie fantastique Anima Eterna Brugge Jos van Immerseel direction Pascal Amoyel piano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 24août_21h_AnimaEternaBrugge.indd 2 09/08/2011 11:45:23 Camille SAINT-SAËNS (1835-1921) « Danse Macabre » Aujourd’hui célèbre entre toutes, à sa création le 24 janvier 1875, l’œuvre fut accueillie par des sifflets. Camille Saint-Saëns, incorrigible amateur de pittoresque, loin de la raideur d’un personnage qu’il se compose, trouve dans un poème de Jean Lahor matière à laisser éclater sa verve primesautière. L’homme couvert d’honneur, statufié vers la fin de sa vie, sait se débrider avec cette danse où la mort à minuit joue un air de danse/ zig et zig et zag sur son violon. Franz LISZT (1811-1886) « Concerto pour piano n°2 » en la M Œuvre qui fut qualifiée de « conte des mille et une nuits », ce concerto forme un tout symphonique en six parties sans interruption. Dans cette forme rhapsodique, où l’élément mélodique domine, le piano est traité comme une voix principale mais non privilégiée, bien que éminemment coloré et d’une grande virtuosité. Mais comme l’écrit Claude Rostand : « Liszt ne fait pas de la technique pour la technique, mais de la technique pour la musique ». Le ton général suggère un engagement affectif du compositeur : intimisme, méditation lyrique, orages qui s’apaisent aussi vite que levés. On est de plain-pied dans le romantisme musical européen. Un Adagio sostenuto présente le thème principal qui subira maintes transformations, auquel succèdent un Allegro agitato assai, un Allegro moderato, un Allegro deciso, un Marziale un poco meno allegro puis un Allegro animato. Hector BERLIOZ (1803-1869) « Symphonie fantastique » Œuvre emblématique d’un jeune compositeur de 27 ans, cette symphonie est celle d’un visionnaire et précurseur dans l’écriture musicale. Il confie dans une lettre : « Je mène une vie excessivement active ; j’ai à peine le temps de respirer…Je prépare une immense composition instrumentale d’un genre nouveau, au moyen de laquelle je tâcherai d’impressionner mon auditoire. » La « Symphonie fantastique » va être le propre roman, l’autobiographie de l’auteur. L’unité de l’œuvre est trouvée : c’est lui, c’est son âme même. Il n’essaiera pas de faire dire à son orchestre les menus accidents, les hasards extérieurs de sa vie, 24août_21h_AnimaEternaBrugge.indd 3 il lui fera suggérer ses émotions, ses sentiments, ses rêves dans ce qu’ils ont de musical. Berlioz fit distribuer au concert un programme descriptif des cinq mouvements. En voici quelques extraits : - 1er mouvement : Rêveries-Passions (largoallegro, agitato e appassionato assai) ; « un jeune musicien d’une sensibilité maladive et d’une imagination ardente s’empoisonne avec de l’opium (…). La dose narcotique (…) le plonge dans un lourd sommeil accompagné des plus étranges visions. - 2e mouvement : Un Bal, (Valse-allegro non troppo ). Il retrouve l’aimée dans un bal au milieu d’une fête brillante. - 3e mouvement : Scène aux champs, (adagio). Un soir d’été à la campagne, il entend deux pâtres qui dialoguent (…) Tout concourt à donner à son cœur un calme inaccoutumé (…) mais elle apparaît de nouveau, son cœur se serre… - 4 e mouvement : Marche au supplice, ( allegro non troppo). Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné à mort, conduit au supplice. À la fin, l’idée fixe reparaît un instant comme une dernière pensée d’amour interrompue par le coup fatal. - 5e mouvement : Songe d’une nuit de sabbat, (larghetto allegro assai). Il se voit au sabbat au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de sorciers (…) La mélodie aimée reparaît encore, ce n’est plus qu’un air de danse ignoble, trivial et grotesque. Alain Boeuf Anima Eterna Brugge L’Orchestre fondé par Jos van Immerseel en 1987 s’est initialement fait connaître par sa pratique des exécutions historiques : l’étude critique des partitions et l’utilisation d’instruments authentiques dans des orchestrations fidèles à l’époque. Anima Eterna Brugge est un orchestre qui fonctionne dans le cadre de projets, en s’attaquant cinq à six fois par an à un nouveau répertoire. Il s’ensuit un dialogue intense entre les musiciens et le directeur artistique. Qu’y a-t-il exactement dans la partition ? Comment l’a entendue le compositeur à sa table de travail, dans sa tête ? Quelle est la distribution idéale de l’orchestre et à quelles conventions convient-il de se plier ? Tous les membres de l’orchestre font cause 09/08/2011 11:45:23 commune pour mettre à nu les secrets du morceau de musique, chacun avec son savoirfaire, son instrument et sa relation personnelle avec la musique. Graduellement, toute antinomie entre liberté artistique et nécessité historique s’estompe et Mozart... obtient gain de cause : l’auditeur a l’impression d’entendre le compositeur lui-même. Même la musique du 19ème siècle et du premier tiers du 20ème siècle, moins souvent abordée sous l’angle historique que la musique baroque, renaît d’un souffle nouveau dans le laboratoire d’Anima Eterna Brugge. Depuis 2003, Jos van Immerseel et Anima Eterna Brugge sont en résidence au nouveau Concertgebouw de Bruges et associés à l’Opéra de Dijon à compter de la saison 2010/2011. Ensemble, ils ont réalisé plus de 80 enregistrements, pour Accent, Channel Classics, Sony et pour la « Collection Anima Eterna » sur le label parisien Zig-Zag Territoires. Jos van Immerseel Jos van Immerseel, né à Anvers, a étudié le piano (avec Eugène Traey), l’orgue (Flor Peeters), le clavecin (Kenneth Gilbert), le chant (Lucie Frateur) et la direction d’orchestre (Daniel Sternefeld). En 1973, il a remporté le premier concours de clavecin de Paris. Son intérêt pour une grande diversité de sujets l’a amené à étudier en autodidacte l’organologie, la rhétorique et l’histoire du piano-forte. Il a dirigé des master classes en Europe, aux États-Unis et au Japon, et a enseigné à la Scola Cantorum Basiliensis, au Conservatoire National Supérieur de Paris, à l’Indiana University (Bloomington), au Kunitachi-College (Tokyo) et au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam. En tant que chef invité, il a notamment dirigé l’Akademie für Alte Musik de Berlin, la Wiener Akademie, Tafelmusik Toronto, le Budapest Festival Orchestra et Musica Florea de Prague. Au fil des années, il s’est constitué une collection sans pareille de claviers historiques dont il prend personnellement soin et dont il met des exemplaires à contribution lors de ses concerts et ses enregistrements. Il a réalisé plus de 100 enregistrements, tous sur instruments historiques. En 1987, il a créé son propre ensemble, Anima Eterna Brugge, à la composition changeante en fonction des projets, mais faisant invariablement appel aux instruments historiques. 24août_21h_AnimaEternaBrugge.indd 4 Pascal Amoyel Elu «Révélation Soliste Instrumental» en 2005 aux Victoires de la Musique, Pascal Amoyel montre dès son enfance des aptitudes pour l’improvisation et le piano sans l’avoir encore étudié. A 10 ans, il débute ses études à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il obtiendra une Licence de Concert. Il est alors remarqué par le pianiste György Cziffra avec lequel il travaille plusieurs années en France et en Hongrie. A 17 ans il se consacre entièrement à la musique. Il entre au CNSM de Paris où il obtient en 1992 un Premier Prix de piano et un Premier Prix de musique de chambre. La même année, il devient Lauréat de la Fondation Menuhin, Lauréat de la Fondation Cziffra, puis remporte le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de Paris. C’est le début d’une carrière internationale qui l’amène à se produire en récital en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie et au Japon, ou en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National de Montpellier, …Sa rencontre avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est essentielle ; depuis 1999, ils forment un duo dont les enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses : Diapason d’Or de l’Année, «Choc» du Monde de la Musique, 10/10 de Classica... Compositeur, Pascal Amoyel est notamment l’auteur du cycle «Job, ou Dieu dans la tourmente» et de «Lettre à la femme aimée au sujet de la mort» (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon). Toujours désireux de rendre la musique accessible au plus grand nombre, il a produit et animé sur France culture une série d’émissions intitulée « Une histoire de la Musique ». Il crée et dirige le festival Notes d’Automne, Rencontres Musicales et Littéraires au Perreux-sur-Marne. Pascal Amoyel est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il s’est vu décerner le Premier Grand Prix International « Arts-Deux Magots » récompensant «un musicien aux qualités d’ouverture et de générosité». Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Cette soirée est organisée avec le soutien de France 3 09/08/2011 11:45:23 jeudi 25 août 17:00 Église de Marnans programme F. Liszt Nuages gris Csardas macabre Lugubre gondole n°2 Méphisto-Valses n°1 Ave Verum Via Cruxis pour chœur, soliste et piano Chœur Britten Nicole Corti direction Hervé Billaut piano Marie Eumont soprano Marina Venant soprano Caroline Gesret mezzo Séverine Jéquier alto Etienne Bazola baryton 25août_17h_ChoeurBritten.indd 2 09/08/2011 18:26:06 Le Chœur Britten Nicole Corti, direction Crée en 1981, le Chœur trouve son nom lors d’un remplacement pour Ceremony of Carols de Britten. Repéré rapidement dans le paysage français, il passe de 12 puis 16 à 18 interprètes et devient professionnel en 2001. En 2010, le Chœur Britten reçoit le prix de la Fondation Schueller-Bettencourt par l’Académie des Beaux-Arts. Son répertoire qui va du Moyen-Age à nos jours, est spécialisé en musique du 20 ème -21ème siècle. Une attention est portée aux compositrices (Adrienne Clostre, Christine Mennesson, Edith Canat de Chizy). Le «son» spécifique et neuf est reconnu à travers les centaines de concerts données en Europe et en Amérique, mais aussi dans le cadre d’enregistrements originaux (Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de Chizy...) salués comme événements par la critique. Encourageant « un voyage de l’oreille » entre les époques, dans tous les styles et configurations musicales, le Chœur est associé à des projets intégrant des formes artistiques variées : danse, mise en scène, photographie, art-vidéo... Le titre de «compagnie vocale» confirme son ouverture à tous les arts et aux pratiques culturelles les plus novatrices, passant très naturellement d’une formation à voix égales (féminines) à un effectif mixte si le répertoire envisagé l’exige. Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti est aussi une pédagogue passionnée. C’est à partir de son expérience sur le terrain (fondation et direction de l’Ecole de Musique d’Irigny (1974), la création du Chœur Britten) que Nicole Corti s’est bâti une renommée internationale. Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris. Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie et la réalisation de concerts, du baroque à nos jours, ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle y a par ailleurs dirigé l’hommage national aux obsèques du Président Mitterrand. Parallèlement à ces responsabilités parisiennes, Nicole Corti continue à renforcer le travail concertant du chœur en France et à l’étranger, poursuivant également ses actions pédagogiques dans de nombreuses institutions liées à la pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD de Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur de direction de chœur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. A deux reprises, la qualité de son travail est récompensée par le prix Liliane Bettencourt de l’Académie des Beaux-Arts ( en 2002 avec la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et en 2010 avec le Chœur Britten). Le Chœur Britten est membre de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Il est soutenu par le Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes), la région Rhône-Alpes, le département du Rhône et la Ville d’Irigny, ainsi que par les organismes suivants : SPEDIDAM, SACEM, Musique Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la Création Musicale (FCM) et par Musique Française d’Aujourd’ hui (MFA). Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National du Mérite ». Hervé Billaut, piano Hervé Billaut est un conteur de sons. Après avoir fait revivre l’Espagne envoûtante, sensuelle et mystérieuse d’Isaac Albéniz dans une intégrale remarquée d’Iberia, il a consacré son dernier enregistrement à la musique de Gabriel Fauré dont il livre une lecture poétique et sensible saluée par la critique (4 étoiles du Monde de la Musique, 5 Diapasons, 9 de Classica…). A la Roque d’Anthéron où il est régulièrement invité, comme à Grenade, Paris, Toulouse ou lors de la « Folle Journée », le public l’a suivi avec enthousiasme dans ces voyages musicaux, dont la presse a rapporté des échos admiratifs. Car être musicien, selon cet explorateur de partitions, c’est dépasser sa brillante technique pianistique pour créer un univers de sensations, d’impres- 25août_17h_ChoeurBritten.indd 3 09/08/2011 18:26:06 sions, de couleurs. Lui qui sait si bien transmettre cette exigence de concertiste, n’a pas tardé à devenir un pédagogue recherché au CRR de Lyon, et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il a enseigné pendant dix ans. Mais le professeur est passé lui aussi par un rigoureux apprentissage : enfant doué, il étudie auprès de Germaine Mounier et Jean Hubeau à Paris, obtient à l’âge de seize ans les plus hautes récompenses du Conservatoire. En 1983, il remporte le troisième Grand Prix Marguerite Long, parmi de nombreuses distinctions dans d’importants concours internationaux (Viotti, 1981 ; Vercelli, 1982 ; Epinal, 1983 ; Pretoria, 1990 ; Tokyo, 1995). Il fait alors le tour du monde, jouant dans les plus grandes métropoles au gré, notamment, des escales du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, sur lequel il effectue son service national. De ces voyages, il rapporte deux richesses essentielles : un répertoire magnifique, de Bach à Castérède, et une expérience de la scène acquise au contact des publics les plus divers. Mozart, Chopin, Schumann, Debussy, Ravel… il les a interprétés partout dans le monde, de la Salle Pleyel au Théâtre des Champs-Élysées en passant par le Teàtro Real de Madrid. Ainsi, cet artiste cosmopolite a assuré les créations nationales du Concerto pour la main gauche de Ravel et du Concerto « Jeune homme » de Mozart en Equateur. Dernièrement, des tournées de concerts l’ont conduit en Amérique du Sud, en Chine et au Japon. Chaminé ou dans le cadre de la Fondation Kempff – Casa Orfeo à Positano ; directeur artistique des Rendez-vous de Rochebonne, il propose chaque année une programmation originale autour de grands artistes ; musicien épris de danse, il collabore avec les chorégraphes Jean-Christophe Maillot, John Neumeier et Roland Petit en tant que soliste des Ballets de Monte-Carlo. « La musique est une expérience qui permet de s’affranchir de la pesanteur » – Hervé Billaut aura fait sienne cette maxime de Leon Fleisher, qui rapporte avec fierté et humour : « L’un de mes anciens élèves pilote aussi des avions ! ». Sur scène, Hervé Billaut joue comme il est : il va droit à l’essentiel. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Les relations artistiques qu’il a su nouer dévoilent une personnalité ouverte et généreuse : invité régulier de la Maison de la Radio, il participe fréquemment aux émissions de France Musique ; soliste de l’Orchestre National de France, de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ou de l’Orchestre Symphonique de Québec, il joue sous la direction de John Eliot Gardiner et Yehudi Menuhin ; chambriste fervent, il partage des moments complices avec les pianistes Frank Braley, Philippe Cassard et Cédric Tiberghien, le quatuor Debussy, les violonistes Stéphane Tran Ngoc et Naoko Ogihara, le trompettiste David Guerrier, le clarinettiste Florent Héau, le flûtiste Jose Daniel Castellon, le corniste Jacques Deleplancque, ou François Castang comme récitant. Eternel chercheur, il ne cesse d’approfondir sa réflexion musicale au contact de personnalités telles que Marie-Françoise Bucquet et Jorge 25août_17h_ChoeurBritten.indd 4 09/08/2011 18:26:06 jeudi 25 août 21:00 Château Louis XI programme C.-M. von Weber Der Freischütz (Ouverture) L. van Beethoven Concerto pour piano n°5 en Mi b M, dit «L’Empereur» L. van Beethoven Symphonie n°8 en Fa M Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin direction François-Frédéric Guy piano Cette soirée est organisée avec le soutien de l’aéroport Grenoble-Isère 25août_21h_PaysSavoie.indd 2 09/08/2011 14:27:36 Carl Maria von WEBER (1786-1826) « Der Freischütz », ouverture Bâtie comme un mouvement symphonique, cette ouverture connut un véritable triomphe lors de sa création en 1821 à Berlin. Innovante, annonciatrice des œuvres « à programme » de Berlioz et Liszt, elle constitue comme le dit Weber, « une unité de ton fondamentale de son opéra, dans lequel règnent le fantastique et le surnaturel ». Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827) « Concerto pour piano n°5 », dit l’Empereur Écrit en 1809 dans de pénibles circonstances, alors que Vienne subit l’occupation, le cinquième et dernier concerto pour piano, dédié à l’archiduc Rodolphe, est une œuvre surabondante de pensées, dont l’immensité se révèle dès la première phrase confiée au piano. Sous l’éclatant développement se révèlent les contrastes souvent discernés chez Beethoven : la force, la tendresse et, toujours, la richesse lyrique. Dans des conditions précaires, étreint de tristesse, le compositeur imagine tout un monde glorieux où se déchaînent les idées les plus somptueuses. Cette splendide protestation de l’intelligence et du courage, cette œuvre lumineuse et profonde demeure à jamais une pièce maîtresse du répertoire pianistique. Trois mouvements la composent : 1) Allegro, 2) Adagio un poco mosso, 3) Allegro ma non troppo. « Symphonie n°8 » en fa M Terminée en octobre 1812 à Linz, l’œuvre a été écrite très rapidement, mais a été sérieusement remaniée. On suppose que son caractère souriant tient pour beaucoup à l’intérêt que portait Beethoven à la cantatrice berlinoise Amélie Sebald. Pour l’Académicien Édouard Herriot : Malgré la protestation irritée de Berlioz, la huitième symphonie a reçu le nom de Petite Symphonie. On peut concéder que, malgré la verve du court allegretto et la grâce classique du menuet, malgré l’ éclat du long finale, elle n’a pas la puissance, la carrure de l’œuvre précédente. C’est de la Septième, composée dans la même période dont il est question. Les inspirations de la plus heureuse fantaisie de cette « petite » symphonie se déroulent en quatre mouvements : 1)Allegro vivace e con brio, 2) Allegretto scherzando, 3) Tempo di minuetto, 4)Finale : allegro vivace. L’Orchestre des Pays de Savoie Créé en 1984 avec le soutien de l’Entente régionale de Savoie (devenue Assemblée des Pays de Savoie), de la Région Rhône-Alpes et du Ministère de la Culture, l’Orchestre des Pays de Savoie est la concrétisation d’une collaboration fructueuse entre les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie. Sous l’impulsion de ses chefs d’orchestre successifs, l’Orchestre des Pays de Savoie est devenu l’une des formations françaises les plus dynamiques. Depuis septembre 2009, Nicolas Chalvin en assure la direction musicale. L’Orchestre des Pays de Savoie se produit essentiellement en Savoie et Haute-Savoie, mais également dans l’ensemble de la région Rhône-Alpes, en France et à l’étranger. Il est invité à se produire dans des salles prestigieuses (l’Amphithéâtre à l’Opéra Bastille, la Cité de la Musique à Paris, le Victoria Hall de Genève …). Présent dans de nombreux festivals (La ChaiseDieu, Saoû chante Mozart, Berlioz, les Arts Jaillissants …), il poursuit une collaboration régulière avec les Solistes de Lyon-Bernard Tétu, l’Opéra-Théâtre, les Percussions Claviers de Lyon … Depuis 1991, il mène avec L’Orchestre de Chambre de Genève une expérience pionnière en matière de coopération transfrontalière. Les chefs d’orchestres les plus prestigieux ont été invités à diriger l’Orchestre des Pays de Savoie : Reinhard Goebel, Christophe Coin, Jean-Jacques Kantorow, Ton Koopman, Arnold Oestman, Pascal Rophé, François-Xavier Roth, Arie Van Beek … Il fait appel à des solistes de renommée internationale tels que Nemanja Radulovic, FrançoisRené Duchâble, Anne Gastinel, Laurent Korcia, Didier Lockwood ... et collabore également avec des artistes issus d’autres disciplines (fado avec Mísia, danse contemporaine avec Joseph Aka, comédie musicale avec Matthew Jocelyn, théâtre avec Jean-Cyril Vadi …). Alain Boeuf 25août_21h_PaysSavoie.indd 3 09/08/2011 14:27:36 Nicolas Chalvin, direction Après des études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, il est successivement Hautbois-Solo à l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Passionné de direction d’orchestre et d’opéra, c’est sur les plus vifs encouragements d’Armin Jordan, dont il fut l’assistant, et de Franz WelserMöst, que sa carrière de chef d’orchestre débute en 2001 avec Lucio Silla de Mozart à Lausanne et à Caen. Depuis, Nicolas Chalvin s’est produit dans de nombreuses maisons d’opéra, notamment à Genève, Lausanne, Zurich, Nantes et Caen. Parallèlement, Nicolas Chalvin se produit en concert à la tête de prestigieux orchestres dans un répertoire qui s’étend des premiers classiques (Mozart, Haydn) aux dernières œuvres contemporaines. Il est invité notamment par l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique du Rhin Mulhouse, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Nancy et de Lorraine, ... François-Frédéric Guy se produit dans les plus importants festivals de création contemporaine comme Musica à Strasbourg, le Festival d’Automne à Paris. Il interprète les œuvres d’Ivan Fedele, Marc Monnet (dont il vient d’enregistrer Imaginary Travel), ou Hugues Dufourt qui lui a dédié Erlkönig. En 2009, il a créé Icare pour deux pianos de Bruno Mantovani. François-Frédéric Guy est soutenu par la Fondation SAFR AN pour la musique. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Son récent enregistrement de l’opéra Sophie Arnould de Gabriel Pierné (Orchestre Philharmonique du Luxembourg, label Timpani) a été salué par la critique et nominé aux disco BBC Awards 2008. François-Frédéric Guy, piano Depuis ses débuts aux côtés de l’Orchestre de Paris en passant par un enregistrement live du deuxième concerto de Brahms avec le London Philharmonic, François-Frédéric Guy a su imposer, sans hâte ni impatience, une forte personnalité. Sa passion pour l’opéra et la musique symphonique allant de pair avec un certain goût du risque, il fait le choix, dans l’océan du répertoire pianistique, des œuvres les plus complexes. Il joue dans le cadre de festivals prestigieux : Varsovia Summer, Beethovenfest de Bonn, Lucerne (sous la direction de Bernard Haitink), AlpenKLASSIK à Bad Reichenhall, ou encore Printemps des Arts de Monte-Carlo. C’est avec Esa-Pekka Salonen et le Philharmonia qu’il fait ses débuts aux Prom’s de Londres. 25août_21h_PaysSavoie.indd 4 09/08/2011 14:27:36 vendredi 26 août 17:00 Église de La Côte-Saint-André programme L. van Beethoven Sonate pour piano n°2 L. van Beethoven Sonate pour piano n°32 R. Schumann Kreisleriana Michaël Levinas, piano 26août_17h_MichaelLevinas.indd 2 09/08/2011 11:46:49 Michaël Levinas, piano Michaël Levinas est désormais connu internationalement pour ses enregistrements de l’intégrale des Sonates de Beethoven, le Clavier bien tempéré de Bach et l’interprétation du grand répertoire romantique et moderne. Son oeuvre de compositeur est également saluée comme une des plus significatrices de sa génération. Il est aujourd’hui reconnu dans ces deux domaines. On a souvent parlé d’une complémentarité fondamentale entre la composition et l’interprétation. Celle-ci est en effet au coeur de l’activité de Michaël Levinas et c’est sans doute une de ses singularités les plus remarquables, suffisamment rare pour être soulignée. Formé au CNSM de Paris où il eut pour Maîtres Vlado Perlemuter, Yvonne Lefébure, Yvonne Loriod et Olivier Messiaen, puis pensionnaire à la Villa Medicis dirigée alors par le peintre Balthus, Michaël Levinas rencontre à Rome Scelsi et y cotoie ses co-disciples de la classe de Messiaen, Grisey et Murail. Il se feront très tôt remarquer comme étant à l’origine d’un nouveau langage et d’une modernité centrée sur la perception et l’acoustique. C’est dans cette mouvance qu’ils fonderont l’Ensemble Itinéraire. En tant qu’interprète, Michaël Levinas constitue très jeune un répertoire consacré à la fois la grande littérature pianistique et à la musique de son temps, assurant des créations de ses contemporains. Son premier disque consacré à Schumann est très salué par la critique et lance son activité de concertiste classique en France et à l’étranger. Michaël Levinas a été le premier pianiste de sa génération a avoir enregistré l’intégrale des sonates de Beethoven et le Clavier bien tempéré de Jean Sébastien Bach : il n’a eu de cesse de jouer ces oeuvres lors de ses tournées. 26août_17h_MichaelLevinas.indd 3 Il consacre aussi une part importante de son interprétation au répertoire chambriste et participe à de nombreuses rencontres dans les festivals européens. Consignant cette relation exigeante entre le clavier et l’écriture, il a enregistré chez Accord Universal un disque intitulé « Double-Face » consacré au premier cahier des études de Ligeti et ses propres pièces. En tant que compositeur, prenant ses distances avec les strictes orientations du spectralisme, sa création se concentre beaucoup aujourd’hui autour d’une conception plus abstraite de la relation de l’écriture s’articulant autour de plusieurs axes, notamment des polyphonies particulières qu’il appelle « polyphonies paradoxales ». Elles sont fondées principalement sur un contrepoint complexe de timbres et sur des variations de tempéraments. (« Les lettres enlacées » 2000, « Implorations » 2007 « ouverture des Nègres » 2004, 2e quatuor à cordes 2006). Cette orientation explique en partie l’intérêt qu’il a porté au 18ème siècle baroque, à l’interprétation de Bach et aux piano-forte, que ce soit pour la relecture de la tradition beethovenienne ou pour l’écriture de certaines de ces plus récentes oeuvres : « se briser » (2006- 2008) ou « évanoui » (2009). La problématique de la relation fondamentale « texte-musique » détermine également certains de ses choix d’interprète (Fauré et Schumann) et ceux du compositeur donnant naissance à de nombreuses pièces (« Les Aragons » 2000, « Trois Chansons pour la Loterie Pierrot » 2008 avec Valère Novarina) et de magistrales oeuvres pour la scène (notamment ses opéras Go-gol et Les Nègres). Cette complémentarité irréductible entre le pianiste et le compositeur peut se retrouver au coeur de son étude originale consacrée aux spécificités acoustiques du piano : « Le piano-espace ». Il s’agit à la fois d’une oeuvre écrite par Michaël Levinas et d’une interprétation de la littérature romantique du piano et sa résonnance si spatiale, instable et vibrante. 09/08/2011 11:46:49 Ses oeuvres sont jouées par les grands interprètes d’aujourd’hui et les ensembles internationaux, (E.I.C, Ictus, Klang Forum de Vienne, Neue Vocal Solisten de Stuttgart) en France comme à l’étranger et son travail a été consacré par son élection à l’Académie des Beaux-Arts au siège de Jean-Louis Florentz. Michaël Levinas achève son troisième opéra « La Métamorphose » d’après l’oeuvre de Franz Kafka (co-production de l’Opéra de Lille et de l’IRCAM sur une adaptation de Stéphane Moses et Michaël Levinas avec l’ensemble ICTUS, mise en scène de Stanislas Nordey). La création a eu lieu le 7 mars 2011 à l’Opéra de Lille et a été largement saluée par la presse musicale. En consacrant son dernier CD d’interprète à Schumann (Carnaval, Etudes symphoniques et Papillons), Michaël Levinas renoue avec le compositeur auquel il avait consacré son premier disque (Fantaisie op.17 et Kreisleriana) dans un mouvement musical qui est aussi celui de l’écriture de son nouvel opéra. Un coffret de 11 CD intitulé «Double Face» est sorti le 28 février 2011 chez Universal Music consacré dans son intégralité à l’oeuvre de Michaël Levinas. Cette nouvelle édition regroupe les plus importants enregistrements de Michaël Levinas comme interprète aussi bien que comme compositeur. Il s’agit d’un parcours exhaustif depuis ses intégrales du Clavier bien tempéré de Bach, des Sonates de Beethoven, des Etudes de Scriabine et Ligeti, en passant par ses interprétations plus récentes de Fauré et Schumann, jusqu’à ses compositions les plus significatives pour piano, voix et orchestre. Il est élu à l’Académie des Beaux-Arts le 18 mars 2009 au siège de Jean-Louis Florentz. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 26août_17h_MichaelLevinas.indd 4 09/08/2011 11:46:49 vendredi 26 août 21:00 Château Louis XI programme R. Wagner Faust (Ouverture) F. Liszt Méphisto valses n°1&2 H. Berlioz Harold en Italie Orchestre National d’Île de France Yoël Levi direction Maxim Rysanov alto Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Cette soirée est organisée avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nord-Isère 26août_21h_ONDIF.indd 2 09/08/2011 11:47:25 Richard WAGNER (1813-1883) « Faust ouverture » Admirateur de Goethe, en 1832 Wagner composa « Sept mélodies tirées de Faust ». Huit ans plus tard il revint au héros qu’il admirait tant et écrivit à Paris une pièce orchestrale sur le même sujet. Créée à Dresde en 1844, elle connut peu de succès et c’est Liszt qui conseilla à Wagner de remanier sa partition, lorsque ce dernier travaillait sur son opéra la Walkyrie en janvier 1855. Un mois plus tard, l’œuvre était jouée dans sa forme définitive sous la direction de Wagner lui-même à Zurich. Si le thème de Faust traverse la partition, on trouve aussi les leitmotivs, une forme chère au compositeur de ces opéras, Tannhäuser, Lohengrin ou la Walkyrie. Franz LISZT (1811-1886) « Méphisto valses n°1 et 2 » Le thème de Méphisto parcourt l’œuvre de Liszt. La première version de Méphisto-Valses, écrite en 1860 pour le piano, s’inspire d’une partition orchestrale en deux épisodes, conçue deux ans auparavant. C’est le second épisode « Danse à l’auberge du village », qui fait l’objet d’une libre transcription pour le piano. Hector BERLIOZ (1803-1869) « Harold en Italie » Contrairement à la « Symphonie fantastique », ce poème symphonique original avec alto « obbligato » dégage une certaine sérénité et un nouveau sens de l’équilibre. Seul le dernier mouvement, « l’Orgie des brigands » rappelle les extravagances passées. En 1834 Berlioz composa cette œuvre pour orchestre et alto solo pour son ami Paganini. L’instrument se fond dans la masse orchestrale, de même que le personnage qu’il incarne se perd dans le décor et se dissout dans des visions poétiques. Ce brillant violoniste trouvant l’œuvre trop peu virtuose ne la mit pas à son répertoire. Il s’agit en fait d’une symphonie concertante en quatre mouvements, dans laquelle l’instrument soliste se voit confier une place déterminante mais réduite, bien que figurant le héros promenant sa hautaine mélancolie et sa nostalgie au travers d’une série de tableaux. Orchestre National d’Île de France L’Orchestre National d’Île de France créé en 1974 est financé par le Conseil Régional d’Île-deFrance et le ministère de la Culture. Sa mission principale est de diffuser l’art symphonique sur l’ensemble du territoire régional et tout particulièrement auprès de nouveaux publics. De 2002 à 2008, le compositeur Marc-Olivier Dupin assure la direction générale de la formation ; il l’ouvre à de prestigieux chefs et solistes, élargit son répertoire, et rénove son approche du concert et du public. Roland David lui succède jusqu’en novembre 2010. L’orchestre compte alors parmi les formations nationales les plus dynamiques et figure au top 10 des orchestres les plus engagés au monde du fameux mensuel Gramophone. Fabienne Voisin est aujourd’hui nommée directrice générale. Composé de quatre-vingt-quinze musiciens permanents, l’Orchestre donne chaque saison une centaine de concerts, offrant ainsi aux franciliens une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand symphonique à la musique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps. L’orchestre innove également et a créé, depuis une quinzaine d’années, une centaine de pièces contemporaines et un festival, Île de découvertes. Depuis la rentrée 2005, Yoel Levi est le chef principal de la formation. Son arrivée renforce l’exigence de qualité, la volonté d’élargir le répertoire symphonique et la cohésion musicale de l’Orchestre, ainsi que son rayonnement national et international. Yoel Levi est reconduit dans ses fonctions jusqu’en 2012. L’Orchestre est très engagé en faveur du jeune public. Il élabore et développe des actions éducatives et culturelles ambitieuses. Ces actions visent à donner le goût et la connaissance du répertoire symphonique, tout en favorisant les rencontres avec les musiciens et la découverte du spectacle vivant. 1) Harold aux montagnes (Adagio puis Allegro) 2) Marche des pèlerins chantant la prière du soir (Allegretto) Alain Boeuf 26août_21h_ONDIF.indd 3 09/08/2011 11:47:25 Yoel Levi, direction Né en Roumanie, Yoel Levi grandit en Israël et étudie à l’Académie de musique de Tel Aviv. Il perfectionne sa technique à l’Académie de musique de Jérusalem, auprès de Mendi Rodan, puis à Sienne et Rome aux côtés de Franco Ferrara, aux Pays-Bas sous l’égide de Kiril Kondrashin, ainsi qu’à la célèbre Guildhall School of Music and Drama de Londres. Il décroche le premier prix lors du Concours international de chefs d’orchestre de Besançon et est pendant six ans l’assistant de Lorin Maazel à la tête de l’Orchestre de Cleveland, en qualité de chef résident. De 1988 à 2000, Yoel Levi assume la charge de directeur musical de l’Orchestre symphonique d’Atlanta. Il est par ailleurs, jusqu’en 2007, chef permanent de l’Orchestre de la Radio flamande. Yoel Levi est nommé chef principal de l’Orchestre National d’Île de France en 2005 et a été reconduit dans ses fonctions jusqu’en 2012. Au cours des saisons 2005 à 2011, il dirige l’orchestre lors de tournées en Europe et dans des programmes symphoniques ou lyriques à Paris et en Île-de-France. En qualité de chef invité principal de l’Orchestre philharmonique d’Israël depuis 2001, Yoel Levi a dirigé cet orchestre en tournée au Mexique. Cette saison, il a également dirigé L’Elisir d’Amore et Aïda à l’opéra d’Atlanta. Tabakova, une pièce d’Elena Laufer et une œuvre d’Artyom Vassiliev. Une tournée mondiale est prévue pour la création du Concerto pour alto de Valentin Bibik. En musique de chambre, il se produit régulièrement avec Piotr Anderszewski, Leif Ove Andsnes, Eldar Nebolsin, Augustin Dumay, Janine Jansen, Gidon Kremer, Viktoria Mullova, Julian Rachlin, Maxim Vengerov, Martin Fröst, Alexei Ogrintchouk, Mark Padmore… En 2009/2010 Maxim Rysanov est invité à diriger l’Orchestre Symphonique de Bâle, pour la seconde fois, et à diriger la première du Concerto pour violoncelle de Dobrinka Tabakov. Il joue un alto de Giuseppe Guadagnini (1780), prêté par la Fondation Elise Mathilde. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Yoel Levi est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Maxim Rysanov, alto Reconnu comme l’un des altistes les plus doués et les plus charismatiques, Maxim Rysanov a remporté le prix Jeune Artiste de l’Année de Classic FM Gramophone. Il est membre du BBC New Generation programme. Originaire d’Ukraine, Maxim Rysanov vit maintenant à Londres. Il s’est produit en concert avec des orchestres anglais comme le BBC Symphony, le BBC Philharmonic, le BBC National Orchestra of Wales, le BBC Scottish Symphony Orchestra… Il est aussi l’invité de nombreux festivals notamment le Mostly Mozart de New York, le Festival Sine Nomine Lausanne... Maxim Rysanov est passionné par la musique d’aujourd’hui et plusieurs œuvres lui ont été dédiées comme le Concerto de Dobrinka 26août_21h_ONDIF.indd 4 09/08/2011 11:47:26 samedi 27 août 17:00 Église de La Tour-du-Pin programme A. Goedicke Etude de concert A. Guilmant Morceau symphonique C. Franck Prélude, fugue et variations P. Eben Fernster, Tableaux sur Marc Chagall G. Pierné Prélude C. Saint-Saëns Cavatine F. Mendelssohn 6ème sonate H. Berlioz Oraison funèbre, 2ème mouvement de la symphonie funèbre et triomphale J. Hartmann Fantaisie brillante sur l’air «Rule Britannia» Franck Pulcini trompette Bruno Flahou trombone Nicolas Bucher orgue 27août_17h_FranckPulcini.indd 1 09/08/2011 14:18:06 Franck Pulcini, trompette Bruno Flahou, trombone Franck Pulcini commence ses études musicales au Conservatoire National de Région de Limoges dans la classe de Gérard Dubarry où il obtient une médaille d’or puis un prix de la Ville. Après s’être perfectionné pendant quelques années auprès de différentes personnalités éminentes du monde de la trompette telles que Marcel Lagorce, Bernard Jeanoutot, Bo Nilsson, Roger Delmotte, Carmine Caruso et Antoine Cure, il est admis en 1983 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Pierre Thibaud. Il travaillera et se perfectionnera auprès de son Maître pendant 3 ans. C’est en 1986 qu’il sortira du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris gratifié d’un premier prix à l’unanimité. Soliste et membre fondateur de l’Ensemble Epsilon Trombone solo de l’Orchestre de l’Opéra de Paris, Bruno Flahou est aussi membre de l’Optuor de trombones de l’Opéra de Paris. Professeur au conservatoire du 12ème arrondissement de Paris, Bruno Flahou joue sur instrument Yamaha. On retrouve alors Franck Pulcini au sein des plus grands orchestres nationaux et internationaux : Philharmonique de Radio France, National de France, Intercontemporain, National de l’Opéra de Paris, National de Bordeaux Aquitaine, du Capitole de Toulouse, Symphonique de Montpellier, de la Radio de Frankfort et de Munich, et cela sous la direction des plus grand chefs : Giulini, Maazel, Boulez, Krivine, Gielen, Cambreling, Janowsky, Osawa, Prêtre ... Il est titulaire du poste de trompette solo de l’Orchestre de la Radio du Sud West Rundfunk de Baden-Baden / Freiburg (Allemagne) depuis 1995. En tant que soliste, Franck Pulcini est lauréat de grands concours internationaux parmi lesquels : Prague, Toulon, l’International Trumpet Guild (Tallahassee, Floride) et surtout, il obtient en 1994, le premier prix au concours international de Tokyo. Dans le domaine de la musique de chambre, Franck Pulcini est co-fondateur de l’ensemble de cuivres EPSILON, avec lequel il est lauréat des concours internationaux de Narbonne et de musique de chambre d’Osaka (Japon). Il anime avec cet ensemble de nombreux concerts ainsi que différents stages à travers toute l’Europe. Il est aussi Directeur Artistique avec l’Ensemble Epsilon du Festival «Cuivres en Fête» à Limoges. Franck Pulcini effectue régulièrement différentes tournées à travers le monde, durant lesquelles il se produit tant en musique de chambre avec l’Ensemble Epsilon qu’en récital, ainsi qu’accompagné par les plus grands orchestres. 27août_17h_FranckPulcini.indd 2 Nicolas Bucher, orgue Nicolas Bucher débute l’orgue à Arras puis au CNR de Lille. Il poursuit ensuite ses études musicales auprès de Jean Ferrard, au Conservatoire royal de Bruxelles. En 1997, il intègre le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, dans la classe de Jean Boyer. Il obtient le diplôme final en juin 2000. En 2000, Nicolas Bucher reçoit le second prix au concours international d’orgue de MusashinoTokyo. Organiste successivement à Lens, Marcq-enBarœul et Lyon (cathédrale Saint-Jean), Nicolas Bucher a succédé, en 2002, à Michel Chapuis à la prestigieuse tribune de Saint-Séverin à Paris. Professeur d’orgue dans plusieurs écoles de musique, il oriente ensuite sa carrière vers la direction. Titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de directeur de conservatoire, Nicolas Bucher a dirigé le Conservatoire d’Arras de 2005 à 2007. En septembre 2007, il devient directeur des études musicales au CNSMD de Lyon. Fondateur et directeur artistique de l’ensemble « Les Résonances », il consacre la majeure partie de sa vie artistique à la musique d’orgue et la musique vocale des 17ème et 18 ème siècle, ainsi qu’à la musique contemporaine. Dans le domaine de la direction d’orchestre, qu’il a étudié avec François-Xavier Bilger et Alexandre Myrat, il développe une activité principalement centrée autour du répertoire lyrique. Depuis septembre 2010, il est, avec Fredrik Schwenk, directeur artistique d’Opus XXI, académie franco-allemande de musique de chambre contemporaine. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 14:18:06 samedi 27 août 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Roméo et Juliette (extraits) F. Liszt Faust Symphonie, pour ténor, chœur d’hommes et orchestre Orchestre national de Lyon Eliahu Inbal direction Charles Castronovo ténor Chœurs de Lyon-Bernard Tétu Atelier choral Alain Joutard préparation des chœurs Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Cette soirée est organisée sous l’égide du Club des mécènes Benvenuto 27août_21h_ONL.indd 2 09/08/2011 14:07:57 Hector BERLIOZ (1803-1869) « Roméo et Juliette » extraits C’est après l’échec de son opéra « Benvenuto Cellini », qu’en 1839 Berlioz entreprit la composition de « Roméo et Juliette ». Liszt a soutenu son ami dans cette difficulté : « Contre lui se sont levés des rivaux, impuissants de talent, mais favorisés par les circonstances… il a été flétri par le vulgaire du nom de Musicien nouveau ». Cette troisième symphonie, inspirée du drame de Shakespeare, il y travailla avec enthousiasme, soulagé pécuniairement par la générosité de Paganini, et la création qui eut lieu à Paris le 29 novembre de la même année connut un franc succès. Destinée d’abord à l’orchestre et aux chœurs, avec des solos de chant, l’œuvre déroute autant qu’elle se montre exigeante. Berlioz en souligne les difficultés dans ses mémoires, à l’occasion d’un concert en Russie en avril 1847 : « Je l’ai dit, cette symphonie ne peut être rendue, même passablement, si l’on n’en fait pas une étude régulière et suivie, comme d’un opéra qui doit être chanté par cœur. Et voilà pourquoi elle a été rarement exécutée avec autant d’aplomb, de verve et de grandeur qu’à Saint-Pétersbourg ». Franz LISZT (1811-1886) « Faust Symphonie » pour ténor, chœur d’ hommes et orchestre C’est à Berlioz grâce auquel trente ans auparavant il a découvert le « Faust » de Goethe, que Liszt dédie cette symphonie terminée en 1854. Il affiche la volonté d’une approche psychologique des personnages de Faust, de Marguerite et de Méphistophélès ». Le principe de l’idée fixe chère à Berlioz prend ici une dimension supplémentaire par la diversité stylistique et le large registre expressif de l’œuvre. Partition purement instrumentale à l’origine, le dernier mouvement est revu, Liszt y introduisant un chœur d’hommes et une partie de ténor solo qui célèbrent la victoire de l’éternel féminin. Dans le long premier mouvement (il dure une demi-heure à lui seul), le thème initial est exposé lento assai dans un climat de mystère pesant et inconfortable. Par une instrumentation raffinée le personnage de Marguerite est empreint d’une transparence et d’une innocence toute angélique. Dans la bacchanale du troisième mouvement, pour Méphistophélès « l’esprit qui nie », Liszt lui prête les thèmes de Faust, mais déformés , caricaturés, d’une fureur grinçante. Au final, le chœur d’hommes apporte une conclusion apaisante. Alain Boeuf 27août_21h_ONL.indd 3 Orchestre national de Lyon Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon fondée par Georges Martin Witkowski, l’Orchestre national de Lyon a fêté en 2005 son cente naire. En 1969, dans le cadre de la fondation d’orchestres régionaux par Marcel Landowski, il est devenu un orchestre permanent, l’Orchestre philharmonique Rhône-Alpes. Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert, l’Auditorium, l’une des plus vastes de France avec ses 2100 places. Depuis la création de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon en 1983, il se consacre au répertoire symphonique, sous l’appellation d’Orchestre national de Lyon. Il compte aujourd’hui 104 musiciens. Après Louis Frémaux (1969-1971), l’ONL a eu pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (19872000), David Robertson (2000-2004), Jun Märkl (2005-2011) et, à partir de septembre 2011, Leonard Slatkin. Sous leur houlette, il s’est hissé parmi les meilleures phalanges internationales. Ses tournées le mènent régulièrement au Japon, aux États-Unis et dans les principaux pays d’Europe. L’ONL a fait découvrir en première audition mondiale, européenne ou française les pièces des plus grands créateurs de notre temps, tels Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-Antoine Dalbavie, Michael Jarrell ou plus récemment Thierry Escaich et Édith Canat de Chizy, compositeurs en résidence respectivement en 2007-2010 et en 2010-2011. La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie, notamment une intégrale Debussy sous la baguette de Jun Märkl (Naxos). L’ONL est membre fondateur de Symphonet, premier réseau européen d’orchestres symphoniques, créé en 2004. Chœurs de Lyon-Bernard Tétu Les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu ont une configuration à géométrie variable et regroupent plusieurs formations : c’est tour à tour l’ensemble de solistes, le Chœur de chambre, le Chœur d’oratorio de Lyon ou le chœur symphonique qui interprète des œuvres rares du patrimoine musical français, de grandes pages du répertoire romantique et les créations contemporaines. 09/08/2011 14:07:57 Leurs programmes, riches de diversités, témoignent du travail de recherche qui les anime et jettent des passerelles entre les musiques, entre le concert et le spectacle, associant parfois danseurs ou comédiens aux musiciens. Installés à Lyon depuis une trentaine d’années, les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu y présentent chaque année une saison de concerts. Ils rayonnent aussi dans les grands festivals français de musique et à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Canada...). Ce parcours est jalonné de belles rencontres avec des solistes de renom, des chefs et des orchestres prestigieux. Partenaire vocal privilégié de l’Orchestre national de Lyon, ils collaborent avec la plupart des institutions culturelles lyonnaises. Cette carrière est indissociable de la personnalité de leur directeur musical Bernard Tétu, qui exerce une triple activité de chef d’orchestre, de chef de chœur et de professeur de direction et avec qui ils ont reçu le prix de l’Institut de France décerné par l’Académie des Beaux-Arts. Bernard Tétu est Commandeur des Arts et Lettres, membre de l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon. Il a reçu le Prix Jacques Cartier. Les Chœurs de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Ville de Lyon. Eliahu Inbal, direction Né en Israël, Eliahu Inbal étudie le violon et la composition à l’Académie de Jérusalem puis au CNSM de Paris avec Louis Fourestier, Olivier Messiaen et Nadia Boulanger. Lauréat du premier prix de Direction d’Orchestre de Cantelli à 26 ans, il dirige depuis les principaux orchestres Européens, Américains et Japonnais. De 2001 à 2005 il est principal chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de Berlin, qu’il dirige régulièrement depuis 1992. Durant cette période, ses tournées à travers la Chine, la Corée et le Japon sont couronnées de succès. En janvier 2007, Eliahu Inbal est nommé principal chef d’orchestre de La Fenice à Venise. Chef d’orchestre du Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra en 2008, il occupe ensuite un poste au Czech Philarmonic. Son importante discographie comprend toutes les œuvres symphoniques de Berlioz, Brahms, Bruckner, Mahler, Ravel, Schumann, Chostako- 27août_21h_ONL.indd 4 vitch, Skriabin, Stravinsky, Richard Strauss et la Seconde Ecole de Vienne. Ses enregistrements ont reçu les Deutschen Schallplattenpreis, le Grand Prix du Disque et le Prix Caecilia. Nommé officier des Arts et des Lettres en 1990, il reçoit en 2011 la Médaille d’Or du Mérite de la ville de Vienne, en 2006 le Goethe Badge d’Honneur et l’Ordre du Mérite de la République Fédérale d’Allemagne. Charles Castronovo, ténor Né à New York, Charles Castronovo complète ses études musicales à l’Université de l’État de Californie et commence sa carrière en tant qu’artiste-résident à l’Opéra de Los Angeles. Invité à participer au Programme Lindermann du Young Artists Development du Metropolitan Opera il débute à l’automne 1999 à la soirée d’ouverture dans I pagliacci, puis au New York Philarmonic avec le rôle de Sam dans le Street Scene de Kurt Weill. En 2000, il se produit au Santa Fe Opera, au Boston Lyric Opera chantant pour la première fois Don Ottavio de Don Giovanni puis ajoute à son répertoire Fenton de Falstaff et Tamino de Die Zauberflöte à Boston et Pittsburgh. Depuis 2000, Charles Castronovo se produit sur les plus grandes scènes internationales : Metropolitan Opera, Royal Opera, Berlin State Opera, au Bavarian State Opera, Hamburg State Opera, Vienna State Opera, Opera National de Paris, Théâtre du Capitole de Toulouse, Teatro Carlo Felice di Genova, Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, Los Angeles Opera, San Francisco Opera, Festival de Salzbourg, Santa Fe Opera et dans bien d’autres théâtres à la fois en Europe et aux Etats-Unis, au Japon, dans les plus grands rôles du répertoire et sous la direction des plus grands maestros : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Mark Elder, Nicolas Joel et Marc Minkowski... En juillet 2011, il a fait une entrée remarquée au Festival d’Aix-en-Provence comme Alfredo de La Traviata aux côtés de Natalie Dessay. Il retourne à Paris pour la première française de Il Postino au Théâtre du Châtelet. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 14:07:58 dimanche 28 août 17:00 Église de La Côte-Saint-André programme Œuvres de H. Berlioz, C. Gounod, G. Bizet, J. Massenet, F. Liszt, C. Debussy, L. Boulanger Trio George Sand Anne-Lise Gastaldi piano Aki Saulière violon Nadine Pierre violoncelle Jennifer Tani soprano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 28août_17h_TGS.indd 2 09/08/2011 14:17:30 Trio George Sand Composé de Virginie Buscail, violoniste, de Nadine Pierre, violoncelliste, et d’Anne-Lise Gastaldi, pianiste, toutes trois lauréates de nombreux prix, le Trio George Sand propose une approche nouvelle et ambitieuse du concert classique. Les musiciennes ont choisi le nom de George Sand en hommage à la célèbre femme de lettres, moderne et engagée, qui a su mettre en œuvre la correspondance des arts. Sur la base du répertoire de trio avec piano, riche et étendu de Haydn à aujourd’hui, cette formation élabore des programmes « fils d’or » aux thématiques originales en n’hésitant pas à marier les arts (littérature, peinture et cinéma sont des invités de certains de leurs spectacles). Le Trio George Sand souhaite également faire vivre la musique des compositeurs de notre temps, notamment en suscitant la création d’œuvres nouvelles. Ainsi, en septembre 2010, est créée aux Serres d’Auteuil une nouvelle oeuvre de Gérard Pesson, écrite pour le trio et dédicacée à la pianiste Anne-Lise Gastaldi. Michael Jarrell écrit également une pièce pour le Trio George Sand, qui verra le jour à l’été 2012. La vie, la sensibilité des interprétations du Trio George Sand en font une formation très demandée de la Folle Journée de Nantes au Festival de musique de chambre de Saint-Petersbourg, de la Fenice de Venise à la Société de Musique Contemporaine du Québec… Les trois musiciennes sont fréquemment les invitées d’émissions de radio, notamment sur les ondes de France Musiques, et ont fait l’objet d’un reportage télévisé sur LCI. Anne-Lise Gastaldi, piano Après des études au Conservatoire de Nice dans la classe d’Anne Queffélec puis au CNSMD de Paris, Anne-Lise Gastaldi devient lauréate de plusieurs concours internationaux dont le prestigieux A.R.D. de Munich en musique de chambre. Son talent et sa passion pour la musique de chambre l’ont amenée à enregistrer de nombreux disques notamment chez Zig-Zag Territoires, récompensés à plusieurs reprises par Diapason, Classica et Le Monde de la musique, et à cofonder le Trio George Sand. 28août_17h_TGS.indd 3 Elle a aussi enregistré avec le comédien Michaël Lonsdale. Lauréate 2004 du réputé programme « Villa Médicis Hors les Murs », elle est à l’origine du spectacle Escales Romaines. Anne-Lise Gastaldi est également directrice de collection aux éditions Billaudot, professeur au CNSMD et au CRR de Paris. On lui doit une réalisation pédagogique exceptionnelle avec Piano Project qui a donné lieu à un reportage télévisé sur France2. Aki Saulière, violon Aki Saulière est diplomée de la Guidhall School of Music and Drama de Londres où elle a étudié avec David Takeno. Elle est membre fondatrice du Quatuor Capuçon avec lequel elle joue régulièrement dans des salles prestigieuses et est invitée dans des festivals tels que Schubertiades de Schwarzenberg, Gstaadt, Deauville, Saint-Denis, Périgord Noir, les Rencontres Artisitiques de Bel Air... Aki Saulière est membre de l’Orchestre de Chambre d’Europe depuis 2000, sous la baguette de chefs tels que Nicolaus Harnoncourt, Paavo Berglund, Bernard Haitink et les trois dernières années a été personnellement invitée par Claudio Abbado pour joindre le prestigieux Lucerne Festival Orchestra. D’autre part, elle a joué dans l’Orchestre Philharmonique de Berlin, London Symphony Orchestra, Mahler Chamber Orchestra, Mozart Orchestra sous instruments d’époque, Musica Saeculorum, Orchestre des Champs Elysées, Concert d’Astrée. Aki Saulière est aussi membre fondatrice du Nagaokakyo Chamber Ensemble et invitée régulièrement au Japon pour enseigner. Aki Saulière est directrice artistique de La Loingtaine, un espace artistique et musical à Montigny sur Loing, co-directrice de l’Accadémie d’Eté de violon et musique de chambre à La Loingtaine, et membre fondatrice de La Bande de La Loingtaine. Depuis 2010, elle enseigne à la Schola Cantorum à Paris. 09/08/2011 14:17:30 Nadine Pierre, violoncelle Née dans la région parisienne, Nadine Pierre effectue sa formation musicale au CNR de Boulogne Billancourt, puis dès 15 ans au CNSMD de Paris, où elle obtient en 1984 son Premier Prix de violoncelle première nommée à l’unanimité dans la classe de Philippe Muller, et son Premier Prix de musique de chambre dans la classe de Jean Hubeau. Elle se perfectionne au CNSMD de Paris et à la « Banff School of Fine Arts » au Canada avec des artistes prestigieux tels Menahem Pressler, Janos Starker, Anner Bylsma, Miklos Perenyi, Arto Noras.... Après avoir été soliste à l’Orchestre National de France sous la direction artistique de Lorin Maazel, elle devient, en 1993, premier violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous celle de Marek Janowski. En musique de chambre, après avoir fondé le quatuor Kandinsky programmé sur toutes les plus grandes scènes nationales et internationales, la violoncelliste du Trio George Sand fait aujourd‘hui également partie de l’ensemble des Violoncelles Français composé des meilleurs violoncellistes de sa génération. récemment été la femme du forestier, la chouette et le pivert dans La petite renarde rusée de Janacek à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Besançon et à l’Opéra de Lille. Son activité en récital est dense que ce soit en France, en Suisse et en Italie, notamment avec le Trio George Sand (Villa Médicis, La Fenice ,Opéra de Gènes, Nice, Grignan, Festival Toulouse les Orgues…), à la MC2 de Grenoble avec les Musiciens du Louvre, à l’Opéra de Montpellier et Salle Cortot à Paris dans des spectacles de mélodies françaises, espagnoles et sud-américaines. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Jennifer Tani, soprano Née à Caracas (Vénézuéla), Jennifer Tani étudie le chant à Paris puis à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Lauréate de la Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères et du prix Margaret Fleming, elle poursuit ses études à la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow où elle obtient un Master en Opéra. Elle a chanté Zerlina (Don Giovanni) au Festival Theater d’Edimbourg, Nancy (Albert Herring), Hyppolita (Midsummer Night’s Dream) et Carmen au New Athenaeum Theater de Glasgow. Elle a été Tisbé (La Cenerentola) au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction de Laurence Equilbey, Komponist (Ariadne auf Naxos) en tournée en France (Opéra de Massy, Opéra d’Avignon, Opéra de Caen) avec l’Orchestre de Picardie. C’est sous la direction de Marc Minkowski qu’elle fait ses débuts au Châtelet dans le rôle de Charlotte dans La Grande Duchesse de Gerolstein mise en scène par Laurent Pelly. Elle a 28août_17h_TGS.indd 4 09/08/2011 14:17:30 dimanche 28 août 21:00 Château Louis XI programme C. Rouget de l’Isle/H. Berlioz Hymne des Marseillais L. de Meyer/H. Berlioz Marche Marocaine L. de Meyer/H. Berlioz Marche d’Isly J.-P.-E. Martini/H. Berlioz Plaisir d’amour H. Berlioz Huit scènes de Faust H. Berlioz Marche hongroise (extrait de la Damnation de Faust) Orchestre Européen Hector Berlioz François-Xavier Roth direction Chœur Britten - Jeune Chœur Symphonique Nicole Corti direction de chœur Marie Lenormand mezzo-soprano (Marguerite) Julien Dran ténor (Méphistophélès) Luc Berthin-Hugault baryton (Brander) Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française 28août_21h_OEHB.indd 2 09/08/2011 19:39:10 DEUX MARCHES SELON MEYER ET BERLIOZ Marche marocaine et Marche d’Isly Léopold de Meyer (1816-1883) était un compositeur d’origine autrichienne et un pianiste virtuose, que Berlioz avait bien connu. C’était aussi un grand voyageur, notamment en Turquie, en Égypte et en Alger. De là ces pièces pianistiques de couleur orientaliste qui ont fait un moment sa renommée. Berlioz avait orchestré sa Marche marocaine, version vite entérinée par une édition. Lui-même était au pupitre pour la création de son arrangement, lors du concert donné au Cirque olympique le 6 avril 1845, avec succès à en juger par la presse du temps. Cette version est rarement jouée de nos jours, et c’est grâce au matériel d’orchestre établi par D. Kern Holoman qu’elle est offerte au public du Festival Berlioz. La Marche d’Isly a été orchestrée peu après, vers la fin de 1845, à partir d’une pièce de piano de Meyer écrite en l’honneur d’une victoire militaire française en Afrique du Nord, la bataille d’Isly. Berlioz modifie le titre, Marche triomphale d’Isly dans l’original pour piano. Il ne dirigea pas sa version, mais celle-ci a été donnée de son vivant à New York et à Philadelphie, en octobre et novembre 1846 (“ expressément arrangée par le célèbre Berlioz de Paris ”, selon l’annonce à New York). L’exécution de cette œuvre pour le concert de ce soir se fonde sur une partition manuscrite due à un copiste, actuellement à la bibliothèque de l’Opéra de Paris, ici retranscrite par les soins attentifs de Michel Austin. Tout semble indiquer que ce manuscrit reproduit bien l’orchestration réalisée par Berlioz (voir à ce propos notre commentaire sur le site électronique hberlioz. com). Même si l’on peut penser qu’elle n’a peut-être pas reçu son état absolument définitif, sachant que Berlioz n’avait pas pu la faire éditer. Cette page a été recréée – pour la première fois depuis 1846 – le 31 janvier 2009 à l’OpéraComique à Paris par l’Orchestre OstinatO sous la direction de Jean-Luc Tingaud. Elle revient aujourd’hui dans le cadre du Festival Berlioz. Pierre-René Serna 28août_21h_OEHB.indd 3 Orchestre Européen Hector Berlioz L’Orchestre Européen Hector Berlioz regroupe des jeunes musiciens issus des meilleurs conservatoires européens, formés et encadrés par les musiciens de l’orchestre Les Siècles. Placés sous la direction de François-Xavier Roth, ils suivent une semaine de stage intense consacré à l’interprétation des œuvres de Berlioz sur instruments d’époque avant de participer au concert de clôture du festival. François-Xavier Roth, direction François-Xavier Roth est l’un des chefs les plus charismatiques et entreprenants de sa génération. En 2011-2012, il est nommé Chef Dirigent du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, et Associate Guest Conductor du BBC National Orchestra of Wales, entretient des relations privilégiées avec le London Symphony Orchestra, l’Ensemble InterContemporain et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Son répertoire s’étend du 17ème siècle aux créations contemporaines, du répertoire symphonique ou lyrique à la musique d’ensemble. En 2003, il crée « Les Siècles », orchestre jouant sur instruments anciens ou modernes. En 2000, il remporte le 1er Prix du concours international de direction d’orchestre Donatella Flick à Londres et devient pour deux saisons, chef-assistant du London Symphony Orchestra. Parmi ses prochains engagements, signalons des concerts avec le London Symphony Orchestra, le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, l’Ensemble InterContemporain, le Finnish Radio Symphony Orchestra, le Gulbenkian Orchestra, le Munich Chamber Orchestra, les Prom’s avec le BBC National Orchestra of Wales... En direction d’opéras, Mignon d’Ambroise Thomas à l’Opéra Comique, les Contes d’Hoffmann au Komische Oper de Berlin ou Les Brigands d’Offenbach récemment à Paris ont été acclamés par la critique. A l’avenir, FrançoisXavier Roth dirigera Orphée et Eurydice de Gluck, Idoménée de Mozart et Caravaggio de Suzanne Giraud. 09/08/2011 19:39:10 Le Chœur Britten Crée en 1981, le Chœur trouve son nom lors d’un remplacement pour Ceremony of Carols de Britten. Repéré rapidement dans le paysage français, il passe de 12 puis 16 à 18 interprètes et devient professionnel en 2001. En 2010, le Chœur Britten reçoit le prix de la Fondation Schueller-Bettencourt par l’Académie des Beaux-Arts. Son répertoire qui va du Moyen-Age à nos jours, est spécialisé en musique du 20 ème -21ème siècle. Une attention est portée aux compositrices (Adrienne Clostre, Christine Mennesson, Edith Canat de Chizy). Le «son» spécifique et neuf est reconnu à travers les centaines de concerts données en Europe et en Amérique, mais aussi dans le cadre d’enregistrements originaux (Bartok, Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de Chizy...) salués comme événements par la critique. Encourageant « un voyage de l’oreille » entre les époques, dans tous les styles et configurations musicales, le Chœur est associé à des projets intégrant des formes artistiques variées : danse, mise en scène, photographie, art-vidéo... Le titre de «compagnie vocale» confirme son ouverture à tous les arts et aux pratiques culturelles les plus novatrices, passant très naturellement d’une formation à voix égales (féminines) à un effectif mixte si le répertoire envisagé l’exige. Le Chœur Britten est membre de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Il est soutenu par le Ministère de la Culture (DR AC Rhône-Alpes), la région Rhône-Alpes, le département du Rhône et la Ville d’Irigny, ainsi que par les organismes suivants : SPEDIDAM, SACEM, Musique Nouvelle en Liberté, Le Fonds pour la Création Musicale (FCM) et par Musique Française d’Aujourd’ hui (MFA). choral à effectif large, adapté au répertoire symphonique ou d’oratorio. Après le Festival Berlioz, on pourra l’entendre avec l’Orchestre National de Lyon pour Daphnis et Chloé de Ravel, sous la direction d’Emmanuel Krivine. Pour la préparation du Jeune Chœur Symphonique, Nicole Corti est assistée par Anass Ismat (1er assistant), Catherine Roussot, Mariana Delgadillo et Quentin Guillard. Nicole Corti, direction de chœur Chef d’orchestre et chef de chœur, Nicole Corti est aussi une pédagogue passionnée. C’est à partir de son expérience sur le terrain (fondation et direction de l’Ecole de Musique d’Irigny (1974), la création du Choeur Britten) que Nicole Corti s’est bâti une renommée internationale. Parmi ses nombreuses fonctions, Nicole Corti a assuré entre 1993 et 2006 la direction artistique de la Maîtrise de Notre Dame de Paris. Elle y a accru le rôle de la musique dans la liturgie et la réalisation de concerts, du baroque à nos jours, ou d’enregistrements avec la Maîtrise. Elle y a par ailleurs dirigé l’hommage national aux obsèques du Président Mitterrand. Parallèlement à ces responsabilités parisiennes, Nicole Corti continue à renforcer le travail concertant du chœur en France et à l’étranger, poursuivant également ses actions pédagogiques dans de nombreuses institutions liées à la pratique vocale (CEFEDEM, CFMI, CNSMD de Lyon…). En 2008, elle est nommée professeur de direction de chœur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. A deux reprises, la qualité de son travail est récompensée par le prix Liliane Bettencourt de l’Académie des Beaux-Arts ( en 2002 avec la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et en 2010 avec le Chœur Britten). Nicole Corti est « Chevalier de l’Ordre National du Mérite ». Jeune Chœur Symphonique Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com Dans le cadre des actions de son pôle pédagogique, le Chœur Britten accompagne la naissance d’une phalange chorale destinée à stimuler l’insertion professionnelle de jeunes chanteurs rhônalpins. Du fait de sa qualité, le jeune Chœur Symphonique a vocation à s’associer au Chœur Britten pour qu’existe en région, un ensemble 28août_21h_OEHB.indd 4 09/08/2011 19:39:11 Le Cauchemar d’Hector samedi 20 août 15:00 La Halle La chasse à la grosse bête La Marmite Infernale et la Fanfare de la Touffe 80 musiciens sous la houlette de Fabrice Charles et des musiciens de l’Arfi 19:00 Cinéma le Club Ou le retour à la vie Création La Marmite Infernale (Grand Orchestre Arfi) dimanche 21 août 15:00 Musée Hector-Berlioz A travers chambres Visites musicales décalées Musiciens Arfi en petites formations 19:00 Cinéma le Club Ou le retour à la vie Création La Marmite Infernale (Grand Orchestre Arfi) Coproduction ARFI/Festival Berlioz 2011 CauchemarHector.indd 2 09/08/2011 14:21:31 samedi 20 Août à 15:00 La Chasse à la Grosse Bête dimanche 21 Août à 15:00 A travers Chambres fanfare participative visites musicales décalées L’Arfi et la Fanfare participative la Touffe. Déambulation (participation ouverte à tous) en ville puis concert. 80 musiciens amateurs, sous la houlette de Fabrice Charles et des musiciens Arfi. Chaque Fanfare de la Touffe est un événement unique et original. Première fanfare immédiate de musique improvisée, elle est réservée à tous ceux qui ont rêvé de défiler sans se défiler. Elle est d’autant plus ouverte à tous qu’elle repose uniquement sur ses participants ! Trompette, cornet, clairon, cor, trombone, tuba, une centaine de cuivres seront disponibles. Une répétition d’une heure avec le chef d’orchestre, et c’est parti pour une parade publique, accompagnée bien sûr par les musiciens Arfi. Visites musicales décalées (Musée HectorBerlioz) avec les musiciens Arfi en plusieurs petites formations. Par petits groupes, les spectateurs, guidés à travers le musée, auront le plaisir d’entendre quelques-unes des œuvres de Berlioz, joyeusement mises en musique (solo, duo, trio, quartet…) et en textes par les musiciens Arfi. samedi 20 Août et dimanche 21 Août à 19:00 ...Ou le retour à la vie création « …Ou le retour à la vie » sera la principale création du collectif en 2011. Ce nouveau répertoire est le deuxième volet d’un projet artistique que l’Arfi développe sur 2010/12, centré sur la création collective en grand orchestre. La Marmite Infernale qui puise habituellement ses compositions au sein de ses propres musiciens, lance aujourd’hui des ponts vers de nouveaux univers musicaux. Avec l’invitation de compositeurs externes et l’ouverture sur de nouvelles esthétiques, entre jazz, musiques improvisées (création 2010, commande au compositeur Alain Savouret), musique romantique (création 2011 au Festival Berlioz) et écritures contemporaines (création 2012, Michele Tadini)… la Marmite Infernale se transforme pour un temps en « laboratoire ouvert » pour « sonner » encore différemment ! Intentions musicales : Arrangements sur la Symphonie fantastique, la Symphonie funèbre et triomphale, l’Enfance du Christ, les Nuits d’été, des oeuvres de jeunesse, la Chasse à la grosse bête, plusieurs «marches», la Course à l’abîme (Faust)… Petites formes, fanfares, orchestres mobiles et grand orchestre. CauchemarHector.indd 3 Le Cauchemar d’Hector Le Festival Berlioz et l’ARFI (Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire) coproduisent, pour cette 18 ème édition « Le Cauchemar d’Hector », spectacle musical en trois tableaux à découvrir dans les espaces publics ainsi qu’au Musée Hector-Berlioz et au Cinéma le Club. L’histoire de la musique ne doit pas faire oublier sa géographie. Après trente ans de présence en Rhône-Alpes, l’ARFI se sent proche d’Hector Berlioz. C’est une relation d’un autre ordre, où l’esthétique se conjugue avec l’horizon des montagnes, l’énergie du fleuve, l’appétit d’espace. Et s’ils rendent hommage à Berlioz, un hommage à leur façon (cf. «Gloire à nos héros », 1990), en le considérant un peu comme un musicien traditionnel, connu oralement par mémoire ou collectage, et dont ils s’approprient l’esprit ? Ils ont déjà rencontré la musique bretonne (« Coeff. 116 » avec le Bagad Ronsed-Mor, 1997), les chants sudafricains (« Sing for Freedom » avec le Mandela Metropolitan Choir, 2004) … Dans chaque cas, le résultat était inouï, mais de l’aveu des musiciens rencontrés, profondément respectueux des sources qui les avaient abreuvés. Est-il possible de partir à l’abordage de Berlioz, tout en continuant son chant ? Ils forment le projet un peu fou de le prouver. 09/08/2011 14:21:31 ARFI, collectif de musiciens Association fondée en 1977, l’Arfi est le plus ancien collectif français, voire européen, de musiciens de jazz et de musiques improvisées. La pérennité de l’Arfi s’explique par la personnalité de ses musiciens, tous improvisateurs et compositeurs, et surtout par la qualité de leur relation collective, fondée sur une passion commune : la Recherche… sans cesse relancée, d’énergies nouvelles dans la fabrication de la musique (par le travail du son, de la forme, la « domestication » du hasard…), dans l’ouverture vers d’autres disciplines (cinéma, danse, théâtre, littérature, arts plastiques, cuisine, photographie, …) et d’autres types de musiques : traditionnelles (Afrique du Sud, Brésil, Ukraine…), populaires (harmonies, fanfares, musiques de films, …), contemporaines (improvisateurs et compositeurs européens, musiques électroniques…) d’un folklore Imaginaire. Affirmer, dans ces temps de modernité obligée, que nous nous reconnaissons dans les musiques « populaires » (celles du moins qui se laissent féconder par l’imagination), est un pari difficile et passionnant. Le tenir nécessite à la fois diversité et cohésion, anarchie et discipline, doute et confiance. Autant de contradictions qu’on ne peut coudre qu’avec un vrai sens collectif retour des musiciens. En 1996, il rencontre Fabrice Charles, tromboniste pédagogue qui de son côté possède une cinquantaine de «vieux cuivres», et ils s’associent pour la réalisation de La Fanfare de la Touffe. Ce projet est depuis lors développé par Fabrice Charles en France, à l’étranger et en direction de tous les publics avec la complicité de différents artistes improvisateurs. La fanfare de la Touffe existe aussi sous une forme adaptée au milieu scolaire, aux centres de loisirs, intitulée «l’Orphéon». Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com L’Arfi est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication (Drac Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes, la Ville de Lyon et la Sacem. En fonction de ses projets, le collectif reçoit également le soutien de la Spedidam, du CNV, du FCM, de l’Adami, du MFA et de CulturesFrance. L’Arfi est membre des réseaux Futurs Composés, Grands Formats et Jazz(s)R A. Le label Arfi est membre des Allumés du Jazz, de la SCPP, du Bureau Export et de la FEPPR A (Distribution : Abeille Musique). La Fanfare de la Touffe La Fanfare de la Touffe est conçue en 1995 par le musicien Michel Doneda à Lapleau en Haute Corrèze dans le cadre du festival de la Luzège, qui lui avait passé commande d’un travail sur la mémoire du village. Au cours de ses explorations, il découvre dans la cave de la mairie quelques vieux instruments de la fanfare, abandonnés depuis la guerre et en attente du CauchemarHector.indd 4 09/08/2011 14:21:31 Sous le balcon d’Hector mar. 23 / mer. 24 / jeu. 25 / ven. 26 / sam. 27 / dim. 28 août 19:00 Musée Hector-Berlioz programme Œuvres de H. Berlioz, F. Liszt/V. Horowitz, N. Rimsky-Korsakov, P. Tchaikovsky, C-M. von Weber Elodie Soulard accordéon Pierre Cussac accordéon Yuri Shishkin accordéon Ainhoa Zuazua soprano ElodieSoulard.indd 2 09/08/2011 14:16:06 Sous le balcon d’Hector La musique d’Hector Berlioz à l’accordéon, cela peut paraître étonnant… même très étonnant, si l’on en reste au fait que le compositeur n’a pas connu cet instrument de son vivant. Et pourtant, on n’en finira pas de trouver des points communs entre Berlioz et ces trois accordéonistes que sont Elodie Soulard, Pierre Cussac et Yuri Shishkin : un amour passionné pour la musique, une vive curiosité, une volonté et un caractère bien aiguisés qui leur permet d’accomplir leur vocation au quotidien : défendre de tout leur cœur un instrument encore trop méconnu du grand public mais qui d’ici quelques années aura sans doute toute sa place dans les programmations des grandes scènes de concert. Né en 1829 en Allemagne, l’accordéon de concert n’acquiert sa forme définitive que dans les années 1930-1940 après diverses évolutions. Mais le principe originel reste le même, celui d’anches métalliques mises en vibration par un mouvement d’air actionné par le soufflet. Aujourd’hui, les accordéons ont une tessiture aussi large que celle du piano et sont dotés d’un système de registrations (ou jeux) qui permet de changer le son des deux claviers de façon indépendante. Longtemps boudé dans les conservatoires d’Europe en raison de sa connotation populaire, il se développe de façon très intensive dans les pays d’ex-URSS, où, dès les années 1970, il acquiert ses lettres de noblesse et intéresse les jeunes compositeurs de l’époque (Goubaïdoulina, Kusyakov, Denissov etc.). En France, il faut attendre l’année 2002 pour voir la classe d’accordéon se créer au CNSM de Paris par Max Bonnay, qui permet aux accordéonistes de bénéficier d’une formation musicale de haut niveau. C’est spécifiquement pour le Festival Berlioz 2011 que ces trois accordéonistes se réunissent autour des fraîches transcriptions d’Elodie Soulard (dont la plupart seront créées au Festival) de pages orchestrales de Berlioz pour un, deux ou trois accordéons. Extraites de Roméo et Juliette, La Damnation de Faust, Les Troyens, Béatrice et Bénédict et les six mélodies des Nuits d’été (avec la soprano Ainhoa Zuazua), ces pièces seront revêtues d’une nouvelle parure, les accordéons surprenant par des palettes infinies d’expressions, leur dextérité et leur capacité à passer des couleurs les plus luxuriantes aux plus lugubres ou tragiques ténèbres. Chacun des accordéons est utilisé à la manière d’un petit orchestre, les ElodieSoulard.indd 3 instruments se répondant ou se complétant de la même façon que les pupitres d’un orchestre symphonique. Chacun des concerts sera présenté selon une thématique : Les Nuits d’été, Berlioz et la danse, Berlioz et ses amis, Berlioz et la Russie, ce qui permettra de faire entendre en parallèle des œuvres de Berlioz celles de Weber, Tchaïkovsky, Rimsky-Korsakov, Schubert/Liszt transcrites pour accordéon solo par Yuri Shishkin. Elodie Soulard, accordéon Après des études au Conservatoire du XIIème arrondissement de Paris dans la classe de Max Bonnay, Elodie Soulard intègre le CNSM de Paris où elle y effectue de brillantes études récompensées par un Master d’accordéon avec les félicitations du jury en 2010. En septembre de cette même année, elle est admise en IIIème cycle supérieur du CNSM (Diplôme d’artiste interprète) pour préparer un projet autour de Berlioz et la transcription pour accordéon(s). Soucieuse d’acquérir une formation musicale très solide, elle a aussi obtenu trois premiers prix au CRR de Paris en solfège, analyse et orchestration, et aborde la direction d’orchestre qu’elle a travaillée notamment avec FrançoisXavier Roth et Jean-Sébastien Béreau. Elodie est régulièrement invitée en tant que soliste et se produit sur de grandes scènes internationales : Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Salle Pleyel, Folle journée de Nantes, Festival 1001 notes, Festival de l’Empéri, Tokyo International Forum (Japon), Bibliothèque des langues étrangères de Moscou, Philharmonie de Rostovsur-le-Don (Russie). Son répertoire est principalement constitué de transcriptions d’œuvres pour piano, orgue ou orchestre de Bach à Prokofiev mais aussi d’œuvres originales pour accordéon. Pierre Cussac, accordéon Accordéoniste, bandonéoniste, improvisateur, Pierre Cussac est au contact de plusieurs univers sonores, et ses rencontres musicales vont du tango aux musiques improvisées et expérimentales. Il se voit admis à l’âge de 17 ans au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris (1er nommé) dans la classe de Max Bonnay (accordéon). Il suit parallèlement un cursus de Musique et Musicologie à la Sorbonne. 09/08/2011 14:16:07 Impliqué dans le développement du répertoire contemporain, il travaille avec les compositeurs d’aujourd’hui et participe à des créations musicales en solo ou en musique de chambre (C.Trapani, M. Franceschini, J.Tejera, L.Durupt, N. Sakata, D. Figols, G.Bertelli). Il collabore avec des compagnies de théâtre lyrique et des ensembles de musique contemporaine. Il joue actuellement en tant que soliste avec l’orchestre de la Cité Internationale, dans un programme comprenant le Double Concerto de Piazzolla. On a pu l’entendre en soliste ou chambriste dans des festivals tels que MUSICA Strasbourg, le Festival d’île de France, Festival Mauricio Kagel, Festival Aujourd’hui à demain ainsi que dans des salles telles que le Théâtre du Châtelet, la Salle Cortot, la Cité des Arts, Opéra de Reims, le Louvre et l’IRCAM. Yuri Shishkin, accordéon Yuri Shishkin intègre le Conservatoire de Rostov-sur-le-Don (Russie) dans la classe du très célèbre pédagogue V. Semionov, avant d’achever brillamment ses études à l’Institut Gnessine de Moscou. Il fut lauréat des concours internationaux de Klingenthal en Allemagne (1988), Kansas-City aux Etats-Unis (1990) et Castelfidardo en Italie (1991). Yuri Shishkin organise de nombreux festivals en Russie et est régulièrement invité à donner des master-class dans les différentes régions de son pays, mais aussi en Chine (où il a été nommé professeur d’honneur au Conservatoire de Shanghai en 2005). Son répertoire est essentiellement constitué de transcriptions de Brahms, Frank, Khandoshkin, Prokofiev, Stravinsky, Moussorgsky, Tchaïkovsky, Saint-Saëns, Bizet, Shostakovich, Shnittke, Strauss, Gershwin et Piazzolla. Yuri Shishkin est aussi le premier accordéoniste à avoir interprété à l’accordéon les formidables transcriptions d’Horowitz pour le piano d’œuvres classiques. Il a également beaucoup collaboré avec le compositeur A. Kusyakov, ce qui a donné naissance à de nombreuses œuvres, à présent inscrites dans le répertoire des accordéonistes du monde. ElodieSoulard.indd 4 Ainhoa Zuazua, soprano Originaire du pays basque espagnol, Ainhoa a étudié à l’école supérieure de chant de Madrid, puis à l’université de musique et d’art scénique de Vienne où elle a obtenu le diplôme supérieur en 2005. C’est en intégrant les jeunes voix du Rhin qu’elle arrive en France en 2006. Parallèlement, Ainhoa participe à des masterclass prestigieuses avec notamment Victoria de Los Angeles, Patricia Wise, et plus récemment Françoise Pollet. Elle aborde l’opéra en interprétant, entre autres, des rôles tels que Belinda (Dido ans Aeneas, H. Purcell) puis Juliette (Capulet et Montaigut, V. Bellini). Dernièrement, elle était Constanza dans L’isola disabitata de Manuel Garcia à l’opéra Arriaga de Bilbao, et Donna Anna dans Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart au Summum de Grenoble. L’opérette est aussi à son répertoire grâce à la compagnie « Les Brigands » avec laquelle elle collabore depuis 2007. Enfin, elle est régulièrement invitée en tant que soliste pour des oratorios ou des récitals. Parmi ses nombreux projets à venir, on pourra notamment entendre Ainhoa dans Hansel et Gretel de Humperdick, une production du centre lyrique d’Auvergne, et dans la seconde symphonie de Mendelssohn à l’opéra de Bilbao. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 09/08/2011 14:16:07 7 images du diable (faux et usages de Faust) Lun. 22 / mar. 23 / mer. 24 / sam. 27 / dim. 28 août 15:00 et/ou 17:00 Salle des fêtes de Balbins/Ornacieux programme Erik Satie Le tango perpétuel D’après Gounod La sérénade de Mephisto Le petit cochon de Saint-Antoine Méliès La danse du diable La fille du diable (conte dauphinois) D’après Berlioz La langue de l’enfer D’après Boulgakov Berlioz décapité Patrick Vaillant mandoline, compositions et adaptations Daniel Malavergne tuba Alexi Orgeolet guitare hawaïenne Jean-Vincent Brisa conteur Julien Cordier dessins projetés Commande du Festival Berlioz 2011 avec le soutien de la SACEM 7images.indd 2 09/08/2011 14:24:37 7 images du diable (faux et usages de Faust) Les 7 images sont sept tableaux sonores et visuels. On y musique, on y raconte, on y projette (du fixe, de l’animé, du cinéma). L’art est mineur, manière cabaret. Les moyens modestes, façon veillée. La féérie en trompe-l’oeil, style lanterne magique. L’orchestre est poétique mais plutôt mauvais genre : mandoline, tuba, guitare hawaïenne. Il joue sa sympathie pour le diable de cartonpâte, le mélo décharné, le Pandémonium maigre, le sulfureux naïf, mais bien chaloupé. On cultive les coq-à-l’âne et les à-peu-près, les citations et les références : la tradition populaire, Satie, Berlioz, Méliès, Gounod, Boulgakov, etc. C’est plaisant. Patrick Vaillant, mandoline, compositions et adaptations Il est le chef de file du Front de Libération de la Mandoline. Son bagage traditionnel, son goût de l’improvisation, une inspiration traversée de Méditerranée et de jazz, l’originalité de son jeu comme de ses compositions, ont fait de lui un mandoliniste internationalement reconnu. Pionnier de la recherche et de la relecture des musiques traditionnelles, son chemin d’instrumentiste autant que de compositeur ou d’arrangeur illustre la continuité entre ce terrain d’ancrage et des horizons multiples et ouverts : la chanson, les musiques improvisées, les musiques méditerranéennes, le ballet, le théâtre... Son parcours transversal le mène vers les scènes jazz et classiques autant que vers celles des musiques du monde. Il a fondé le Melonious Quartet, premier quatuor de mandoline moderne en France. Patrick Vaillant vit à Nice. Il est directeur artistique de la compagnie Mandopolis. Il a joué sur disque ou sur scène avec, entre autres, Riccardo Tesi, Jan-Maria Carlotti, Michel Marre, Gianluigi Trovesi, JeanJacques Avenel, Joël Allouch, Barre Phillips, Gabriele Mirabassi, Bijan Chemirani, Gérard Pansanel, Claude Barthélémy, Fred Monino, Jacky Micaelli, Daniel Malavergne, Manu Théron, Serge Pesce, Patrice Héral, Michel Benita, Philippe Neveu, Roland Conq, Marco Cesar, Beppe Gambetta, Alain Blesing, Senem Diyici, André Ricros, Alain Gibert, Kepa Junkera, Nando Citarella... 7images.indd 3 Daniel Malavergne, tuba Daniel Malavergne, enfant d’harmonie, médaillé de conservatoire, routier fanfare, balafré de jazz. Cette maîtrise l’emmène à croiser la route d’artistes internationaux tels que Patrick Vaillant, Alfred Spirli, Claude Tchamitchian, Pascal Llorret… C’est en intégrant la compagnie Musica Brass que Daniel entame une insatiable exploration créatrice de sa musique, qu’il enrichit de ses multiples collaborations au sein de compagnies de théâtre, d’art de rue, de danse et de cirque en France et à l’étranger. Aujourd’hui, riche de répertoires et d’influences musicales variés, il crée sa propre instrumentation, du coquillage au tuyau, il excelle au baryton, au tuba contrebasse et à l’hélicon, et s’accomplit autant dans son Solo n°1, que dans la direction de puissantes fanfares, ou dans le jeu d’improvisation avec Auprès de ma Blonde. Alexi Orgeolet, guitare hawaïenne Musicien-compositeur-voyageur, ex-professeur d’histoire, membre du Front de Libération de la Mandoline, Alexi Orgeolet a touché au jazz mais préfère les musiques classiques et traditionnelles. Il se forme pour la mandoline auprès de Patrick Vaillant à Nice (bourse Cpmdt-Adami 2010) et étudie la guitare hawaïenne avec Pt Debashish Bhattacharya à Kolkata en Inde. Aujourd’hui, il partage son activité musicale entre son trio Talmest, des projets avec ses maîtres (Suds d’Arles, Berlioz avec P. Vaillant, Royaumont en 2012 avec D. Bhattacharya) et l’intégration de la KBA du chanteur breton Erik Marchand en 2011. Jean-Vincent Brisa, conteur Jean-Vincent Brisa est formé à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (1972-1975) groupe XV, sous la direction pédagogique de Claude Petitpierre et où il travaille avec différents metteurs en scène : André Pomarat, Alain Halle-Halle, Jean-Louis Martin-Barbaz, JeanPierre Vincent... Il met en scène des auteurs contemporains comme Philippe Minyana, Jean-Claude Brisville, Steven Berkoff, Martin Sherman, 09/08/2011 14:24:38 Ingmar Bergman… des auteurs classiques comme Molière, Shakespeare, Marivaux, Eschyle, Büchner, Goethe… Il travaille comme acteur sous la direction de Louis Beyler, Charles Joris, Gilles Chavassieux, Yvon Chaix, Serge Papagalli… Au cinéma et à la télévision, il travaille avec Bernard Stora, Michel Andrieu, Arnaud Selignac, Michel Lang, François Truffaut… Il dénombre aujourd’hui 44 mises en scène et 38 rôles. Ses derniers spectacles sont : « Les Rêveries du promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau et « Molière, une passion » écrit par lui-même. Julien Cordier, dessins projetés Julien Cordier a grandi en Alsace. Formé aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il vit et travaille à Marseille. Illustrateur pour la presse et l’édition (Milan, Actes Sud junior), il est l’auteur de bandes dessinées animées qu’il projette à l’écran, accompagnées par divers musiciens (Leda Atomica, Grégory Bernard, Francesco Quartuccio...Patrick Vaillant). Ses œuvres sont projetées au moyen du bandessinérama : un projecteur construit à la maison, qui sert à la projection de cet art insolite qu’est la bande dessinée animée ; à mi-chemin entre le cinéma d’animation et la bande dessinée. Il anime par ailleurs des ateliers d’initiation à l’illustration et à l’image animée, avec des scolaires et d’autres publics. Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com 7images.indd 4 09/08/2011 14:24:38 fascinantes étrangetés Colloque 24 au 27 août Musée Hector-Berlioz La découverte de l’altérité musicale en Europe au XIX ème siècle Cette rencontre scientifique internationale inédite, véritable événement, a pour ambition d’instaurer une réflexion dynamique et pluridisciplinaire sur la découverte de l’altérité musicale en Europe au XIXème siècle et ses conséquences quant à l’émergence d’une nouvelle forme de composition musicale savante et de nouveaux horizons musicaux multiculturels en Occident. Dans le domaine musical, si un certain nombre d’études ont traité de l’exotisme, soit à travers l’orientalisme, soit à partir de l’étude de la découverte, au XIXème siècle, des cultures musicales populaires paysannes européennes, ce n’est qu’assez récemment que la conscience d’une forte mobilité dans les sociétés anciennes s’est imposée, cela se traduisant par exemple par un regain d’édition des grands récits historiques de voyages musicaux. Cette rencontre se propose de réunir des chercheurs de tous horizons (musicologie, ethnomusicologie) et de toutes provenances pour évoquer l’attrait irrésistible qu’éprouvèrent certains compositeurs occidentaux pour les musiques « autres », compositeurs voyageurs ou observateurs mélomanes qui consignèrent leurs observations dans des écrits aujourd’hui fameux, la façon dont ils se représentèrent cet « Autre de la musique », mais aussi pour examiner la circulation des matériaux musicaux à laquelle ces rencontres donnèrent lieu, la naissance de nouveaux imaginaires, parfois fantastiques, sans oublier les espaces de découverte de cette altérité musicale (expositions universelles en Europe, expositions coloniales des empires) et les cadres scientifiques et institutionnels en charge de l’étude de ces nouvelles cultures musicales. Colloque.indd 2 08/08/2011 17:52:39 mercredi 24 août L’imaginaire musical fantastique au XIXème siècle « L’Autre de la musique » exotismes, horizons élargis, étrangetés musicales, fascinantes et inquiétantes (Session 2) 14:45 _ Bruno Messina Festival Berlioz, Conservatoire de Paris-CNSMDP 14:30 _ Georges Kokkonis Département de Musique Traditionnelle de TEI d’Epire, Arta, Grèce Enfance d’Hector : quelques images sonores, étranges et fantastiques L’altérité amadouée. Louis Albert Bourgault-Ducoudray et la chanson populaire grecque 15:30 _ Luc Charles-Dominique Université de Nice-Sophia-Antipolis 15:15 _ David Khatile Université des Antilles-Guyanne La figure musicale du diable dans l’ethnographie française du XIXème siècle. Entre fascinante et inquiétante étrangeté La découverte de l’altérité musicale et chorégraphique dans le contexte colonial esclavagiste et postesclavagiste des mondes créoles au XIXème siècle 16:15 _ Danièle Pistone Université de Paris-Sorbonne 16:00 _ Juliana Pimentel Université de Paris-Sorbonne, OMF Figures diaboliques des scènes musicales françaises « A propos de quelques tarentelles dans les ballets et pièces de théâtre sur les scènes européennes au XIXème siècle » jeudi 25 août 16:45 _ Corinne Savy Docteure en ethnomusicologie « L’Autre de la musique » exotismes, horizons élargis, étrangetés musicales, fascinantes et inquiétantes (Session 1) 10:00 _ Cristina Ghirardini Centro per il dialetto romagnolo – Fondazione Casa di Oriani La découverte de la musique du peuple en Romagna (Italie) au XIXème siècle 10:45 _ Guido Raschieri Université de Turin « Dizì-me ün poc, bela Franzéisa ». Costantino Nigra et la recherche sur les répertoires musicaux populaires en Italie au XIXème siècle 11:30 _ Febo Guizzi Université de Turin « Qui connaît Résia et les Résiens ? ». Un voyage dans l’altérité, dans le passé, dans la conscience pluri-culturelle émergente : Ella von Schultz Adaïevsky et la découverte de la musique résienne en 1883 Colloque.indd 3 Danses gitanes, danses espagnoles au temps des premiers cafés cantantes. Lire, écouter, regarder Charles Davillier et Gustave Doré vendredi 26 août « L’Autre de la musique » exotismes, horizons élargis, étrangetés musicales, fascinantes et inquiétantes (Session 3) 10:00 _ Natalie Morel-Borotra Université de Bordeaux III “Une sorte d’étrangeté indéfinissable” : voyageurs et musiciens du XIXème siècle face au chant basque 10:45 _ Jean-Jacques Castéret Institut Occitan–Aquitaine/Laboratoire ITEM, Université de Pau “Sublimes horreurs” : regard de l’Autre et patrimonialisation des pratiques musicales dans les Pyrénées au XIXème siècle 08/08/2011 17:52:39 11:30 _ Rolf Bäcker Ecole supérieure de musique de Catalogne, Barcelone Entre nationalismes et exotismes - la trajectoire de la guitare espagnole dans les discours du XIXème siècle « L’Autre de la musique » exotismes, horizons élargis, étrangetés musicales, fascinantes et inquiétantes (Session 4) 14:30 _ M. Carmen García Mallo Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Barcelone La musique espagnole comme source d’exotisme musical dans le contexte européen de la deuxième moitié du XIXème siècle 15:15 _ Dominique Salini Université de Corte La Corse : un étrange exotisme 16:00 _ Alban Ramaut Université Jean Monnet de Saint-Etienne Anton Reicha ou un aspect d’altérité européenne dans la première moitié du XIXème siècle 16:45 _ Anne Caufriez Musée des Instruments de Musique de Bruxelles Les instruments de musique “d’ailleurs” ou la fascination du regard samedi 27 août « L’Autre de la musique » exotismes, horizons élargis, étrangetés musicales, fascinantes et inquiétantes (Session 5) 10:00 _ Talia Bachir-Loopuyt EHESS, Université Humboldt de Berlin Hybridations, circulations, enrichissements mutuels (Session 1) 10:45 _ Marlène Belly Université de Poitiers Sur l’air : “Des branchements”. La composition sur timbre : genre hybride 11:30 _ Yves Defrance Université de Rennes II Une repoussante étrangeté : la boîte du diable. Etude de la mobilité sociale et esthétique de l’accordéon en France au XIXème siècle Hybridations, circulations, enrichissements mutuels (Session 2) 14:30 _ Eric Montbel Université de Provence Cornemuses de France : une sémiotique du mystère. Les héritages du pastoralisme musical dans la facture instrumentale en France au XIXème siècle 15:15 _ Giovanna Iacovazzi Docteure en musicologie L’italianité dans la musique traditionnelle corse : emprunts, circulations, influences. L’exemple des sirinati (sérénades) 16:00 _ Tiziana Leucci Docteure en anthropologie sociale, EHESS/CNRS La construction du personnage de la danseuse indienne (bayadère) : des récits de voyage à la scène théâtrale française (première moitié du XIXème siècle) 16:45 _ Conclusion De l’ âme populaire à la psychologie des peuples : l’ émergence de la musicologie comparée à Berlin Colloque.indd 4 08/08/2011 17:52:39