dossier de presse - Lavelanet culture
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1 SOMMAIRE | JAZZ velanet 26 Préambule p 3/4 Programme p6 Joël Allouche p 7/8 Diego Imbert p 10/11/12 Les Cleavers p 14 Harold Lopez Nussa p 16/17/18 2 EDITO | JAZZ velanet 26ème 21, 22 et 23 mai 2015 Jazz’Velanet aime les artistes qui font vibrer, et nous aimons vous les faire découvrir, entendre, rencontrer… Au cours de cette 26ème édition, le festival présente un éventail diversifié et représentatif des courants actuels, et mise obligatoirement sur la qualité des artistes, grands noms et légendes vivantes du jazz. JAZZ’Velanet 2015 La création en avant : La programmation est une fois de plus exigeante, insolite et joyeuse, avec des musiciens fidèles « à la maison » qui font l’identité du festival. - Parmi ces invités amis, une place de choix revient à Diego Imbert, un des contrebassistes de Jazz les plus demandés en France. « Rêveries » est son projet. Un projet novateur conciliant la musique classique, contemporaine et jazz imaginé par Diego Imbert à la suite d'une série de concerts donnés en duo avec le clarinettiste Stéphane Chausse. Ce concerto, alliant passages écrits et plages improvisées (grilles) est le fruit d'un long travail d'écriture qui associe contrebasse, clarinette, quatuor à cordes et artiste multimédia. Diego Imbert (contrebasse), Stéphane Chausse (Clarinette, Clarinette Basse), Sébastien Surel et Caroline Bugala (violons), Fréderic Eymard (Alto), Grégoire Korniluk (Violoncelle). - Autre invité ami : Joël Allouche un batteur percussionniste instinctif et savant. Joël Allouche réunit cette année un quintet pour un projet qu’il murit depuis longtemps : un hommage à l’un de ses maitres, le batteur américain Anthony Willians (1945-1997). C’est le quintet Joël Allouche « TRIBUTE to Tony Williams » Airelle Besson (trompette, Buggle) Pierre-Olivier Govin (sax) Rémi Ploton (piano) Gabrielle Koelhoeffer (contrebasse). Ce projet est pour Joël Allouche une manière de saluer et rendre hommage à la musique d’un homme qu’il considère comme un génie de la musique moderne. Des moments de convivialité : - Attention ! Voici un nouveau phénomène. Harold Lopez Nussa, ce jeune pianiste cubain symbolise la relève mondiale du piano latin jazz. Depuis quelques années, Harold Lopez Nussa s’est affirmé à la fois comme un compositeur raffiné et un pianiste surpuissant. Sa maîtrise technique, sa musicalité débordante, sa sensibilité palpable et sa générosité sans limites l’ont hissé dans le cercle restreint des grands pianistes de latin jazz. Pour preuve, ce nouvel album intitulé « New Day », un jazz cubain qui sonne tel un éternel recommencement, sans jamais oublier les fondements de son originalité. Harold López-Nussa (Fender Rhodes, Piano), Ruy Adrian López Nussa (Batterie, percussions) et Alune Wade (basse, voix) 3 - Des retrouvailles joyeuses avec les Cleavers : Une bande de copains, tous issus de Pamiers se retrouvent cinquante ans après pour reformer le groupe qui les réunissait autrefois à l’âge de dix-sept ans : Les Cleavers. Deux guitares (Daniel Fernandez, Joseph Gallardo), une basse (Serge Alesina), un clavier (Gérard Andrieu), une batterie (poupon Christian Pujade). Ils espèrent vous faire partager leur joie et leurs sensations à travers les vieux standards, les sons et les rythmes des années soixante. Sans prétention, amusons nous comme à quinze ans. Plus que jamais, nous avons besoin, d’artistes libres, impertinents, pour que l’éclat de la culture, son originalité continuent à rayonner en France et partout dans le monde. L’histoire culturelle de JAZZ’Velanet poursuit son cheminement à l’abri des modes et conformismes, sans crainte des interdits. Cher spectateur, poursuivons ensemble cette aventure, et abreuvons-nous avec passion et liberté des arts vivants. JAZZ velanet 4 26ème PROGRAMME Jeudi 21 mai 2015 – 20h45 Chorale des enfants Les enfants seront accompagnés à cette occasion par Thierry bascou - Alain Bednarczyk - Thomas Téruel -Robert Téruel et Maryse Chacon Suivi de l’Atelier de Musique Actuelle de l’Ecole de Musique René Allabert dirigé par Julian Ripert Vendredi 22 mai 2015 – 20h45 Joël Allouche Quintet “Tribute to Tony Williams” • Joël Allouche (batterie). • Airelle Besson (trompette) • Pierre Olivier Govin (saxophones) • Rémi Ploton (piano) • Gabrielle Koehlhoeffer (contrebasse) Diego Imbert • sextuor “ Rêveries ” • Diego Imbert (Composition et Contrebasse) • Stéphane Chausse (Clarinette, Clarinette Basse) • Sébastien Surel (Violon) • Caroline Bugala (Violon) • Frédéric Eymard (Alto) • Grégoire Korniluk (Violoncelle) Samedi 23 mai 2015 – 20h45 Les Cleavers • Serge Alesina (basse) • Gérard Andrieu (clavier, guitare) • Daniel Fernandez, Joseph Gallardo (guitares) • Poupon Christian Pujade ( batterie) Harold López Nussa “ New Day ” • Harold López Nussa (piano) • Ruy Adrian López Nussa (batterie, percussions) • Alune Wade (basse, voix) 5 6 "Tribute to Tony Williams" Joël Allouche Joël Allouche réunit cette année un quintet pour un projet qu’il murit depuis longtemps : un hommage à l’un de ses maitres, le batteur américain Anthony Willians (1945-1997). Tony Williams a été un des batteurs les plus marquants de ces 40 dernières années avec un style recherché et façonné comme un artisan toujours à la recherche du détail et de la qualité. Très influent dans le jazz, la fusion et le rock grâce à son ouverture d'esprit et une capacité hors normes à s'adapter à différents courant courants musicaux. De ses début à l’Age de 18 ans dans le second grand quintet de Miles Davis à l’aventure « Lifetime » ou il révèlera également ses talents de compositeur, Tony Williams s’impose aujourd’hui comme un des noms incontournable dans la musique jazz et bien au-delà. En 1975, je n’avais pas 15 ans, un concert allait bouleverser ma vie de jeune musicien : Le « Lifetimes «Tony Williams au Théâtre de Verdure de la Grande Motte. Un an auparavant, je prenais des cours de danse (Jazz-moderne) à Montpellier. La musique sur laquelle nous dansions et les disques qui composaient la bande-son de ces années « magiques » m’ont profondément marqué et m’ont accompagné durant toute ma carrière de musicien professionnel : Herbie Hancock «Head Hunters», Steevie Wonder «Innervisions », et bien d’autres encore... Mais mon oreille fut attirée par une autre découverte, celle du disque du bassiste Stanley Clarke « Vulcan Princess ». Le jeune batteur qui y figurait était un certain Tony Williams. A travers ce disque, Tony me transmit ce message : - si tu aimes cet instrument, mets-toi « vraiment » au travail … Parallèlement, un ami musicien montpelliérain me fit écouter un autre album de Tony : « The Old Bum’s Rush ». Cette fois encore, aux côtés d’une chanteuse, La façon d’accompagner, le jeu puissant si original de ce batteur me laissa présager le travail que me donnait mon futur mentor ». Il ne manquait à présent une seule chose : le voir, l’écouter en live... Vingt-quatre ans se sont écoulés entre la première fois où j’ai entendu Tony Williams en concert et sa disparition. Durant ces années je l’ai eu l’occasion d’assister à bon nombres de concerts, que ce soit avec le quintet VSOP (avec Herbie Hancock, Wayne Shorter, Ron Carter, Freddie Hubbard ou Winton Marsalis) et aussi dans les dernières années avec sa propre formation (également en quintet), clin d’œil à Miles dont il ne se sera jamais remis de incroyable collaboration de 1965 à 1968 J’ai même eu l’opportunité lors d’un festival en Suisse où je faisais sa première partie (hasard ?), de jouer sur sa fameuse batterie « Gretsch jaune » énorme par sa taille et le nombre de fûts qui la composait. Ce projet est pour moi une manière de saluer et rendre hommage à la musique d’un homme que je considère comme un génie de la musique moderne. Merci Tony ! (Joël Allouche - septembre 2012) 7 Joël Allouche – Batterie Joël Allouche est un batteur percussionniste instinctif et savant. Né en Kabylie, son jeu à la batterie est toujours ouvert à l’influence des percussions du monde. De père mandoliniste, la musique est au cœur de son univers. Musicien dès l’adolescence (années 70), il pratique le compagnonnage musical en cheminant avec des artistes de premier plan et de styles très divers. La confrontation est source d’un grand enrichissement technique et artistique. De nombreuses et belles années de partage et de connivences musicales : Marc Ducret, Paolo Fresu, François Jeanneau, Nuen Lê, Michel Portal, Ricardo del fra… En pleine possession de son talent, il décide dans les années 2000 de transmettre ce qu’il a reçu et mûri de son art. Aujourd’hui il rend hommage à Tony Williams qui lui a donné le déclic puis l’a nourri musicalement tout au long de ces années et il le fait notamment, en créant son propre quintet. On peut, à présent entendre Joël dans diverses formations : Quintet Joël Allouche « TRIBUTE to Tony Williams « Airelle Besson (trompette, Buggle) Pierre-Olivier Govin (sax) Rémi Ploton (piano) Gabrielle Koelhoeffer (contrebasse) Trio : Jorge Rossy/Koelhoeffer/Allouche Trio« CLOSE MEETING » (Barret, Lazarévitch) Duo avec Nuen Lê Trio « EXCHANGING » Doudou Gouirand (sax) Rémi Ploton (piano) Duo avec Louis Winsberg, et trio « Exit » avec Jean-Luc Lehr (basse) 8 9 Présentation du nouveau projet du Contrebassiste/Compositeur Diego Imbert «Rêveries» Le projet de création du Concerto de Contrebasse, Clarinette, Quatuor à cordes et artiste multimédia est un projet novateur conciliant la musique classique, contemporaine et jazz imaginé par Diego Imbert à la suite d'une série de concerts donnés en Duo avec le clarinettiste Stéphane Chausse. De par ses multiples influences et ses multiples collaborations avec une compagnie de théâtre, de danse contemporaine ou de musique à l'image, Diego Imbert a pu se perfectionner dans l'écriture pour Quatuor à cordes ou à plusieurs contrebasses. Il est influencé par la musique de Wayne Shorter et Dave Holland pour ce qui touche aux mélodies et aux rythmes. Debussy et Ravel, en particulier par le biais des Quatuors sont également présents dans l'architecture musicale de Diego Imbert par le mélange des timbres et l'écriture contrapuntique. Enfin, Steve Reich est également très présent dans l'univers de Diego Imbert de par la construction et l'évolution de la "matière" sonore, de l'enchevêtrement des rythmes et des polyrythmies qui en résultent. Enfin, le choix d'écriture pour une formation entièrement acoustique permet au compositeur d'explorer le mélange de timbres entre les différents instruments. De par leurs formations, Diego et Stéphane sont aussi à l'aise dans les musiques écrites que dans les musiques improvisées et c'est naturellement que l'envie de composer un Concerto pour ce duo est né, augmenté d'un Quatuor à cordes afin de multiplier et diversifier les couleurs et contours de la matière sonore. Le rôle du Quatuor ne se limite pas à accompagner les deux solistes et une interaction, prise de parole et échanges entre les deux solistes et le Quatuor feront de ce Concerto une œuvre musicale pour un Sextuor à part entière. Le choix des musiciens du Quatuor a été guidé par la capacité des instrumentistes à pouvoir concilier les univers de la musique dite "classique" (lecture, interprétation), et des musiques improvisées telles que le jazz, avec des contraintes rythmiques et harmoniques fortes. Ce Concerto, alliant passages écrits et plages improvisées (grilles) est le fruit d'un long travail d'écriture dans lequel Diego Imbert avait envie, depuis de nombreuses années, de se plonger. Après une première représentation donnée à Chaumont à l’issue d’une résidence de création musicale, le travail de ce Concerto continue avec l’ajout d’un vidéate qui projettera autour et sur le groupe, et ce de manière interactive, des images afin de donner à ce projet une dimension visuelle innovante. Le travail avec Olivier Irthum est, pour l’instant, en phase préliminaire et va se concrétiser par une résidence de création à l’automne 2014 afin de pouvoir proposer le Concerto sous deux versions, musicale ou musicale+visuelle. 10 Diego Imbert / Composition et Contrebasse Diego Imbert est un des contrebassistes de Jazz les plus demandés en France. Il accompagne notamment Bireli Lagrène depuis 1998, Sylvain Beuf depuis 2000 et André Ceccarelli ou Didier Lockwood depuis 2009. Il a acquis une profonde connaissance de la scène grâce aux nombreux concerts donnés depuis une vingtaine d’années. La diversité des projets musicaux auxquels il a participé ainsi que ses multiples expériences de musicien de studio font de lui un musicien complet. Il a commencé la musique par le violon à l’âge de six ans, puis par la basse électrique à 15 ans. Ce n’est qu’en 1995 qu’il se met à la contrebasse (Conservatoire à Paris et stages avec Jean François Jenny Clark et Eddie Gomez). Il remporte la médaille d'argent au Concours International de Contrebasse de Capbreton pendant l’été 1999. Après avoir vécu à Nancy, il s’installe à Paris en 2000 et a participé à de nombreuses formations. Il a été membre de l’Orchestre Régional de Jazz en Lorraine de 1992 à 2000. Collabore ponctuellement avec le Paris Jazz Big Band (PJBB) de Pierre Bertrand et Nicolas Folmer. Il a également participé à des concerts classiques de l’Orchestre d e M a s s y, d e l ’ O r c h e s t r e Philharmonique de Lorraine et de l’Orchestre Colonne. Il se produit régulièrement en Allemagne, Italie, Norvège et Pologne USA, Canada au sein de formations telles que le « Gipsy Project » de Bireli Lagrène ou au sein de son trio (depuis 1998), avec le trio de Sylvain Beuf avec Franck Agulhon (depuis 2000) devenu sextet en 2009 ou avec le quartet de Flavio Boltro (2004-2008). Il monte sa propre formation en 2007 avec David El-Malek, Alex Tassel et Franck Agulhon et enregistre deux disques en tant que leader-compositeur-contrebassiste, « A l’ombre du saule pleureur »(2009) et « Next Move » (2011) sur le label Such Prod / Harmonia Mundi. Un troisième Opus de ce groupe sortira au printemps 2015. Il participe aussi au projet « African Tribute to Art Blackey » de Stéphane Huchard et au projet « Le coq et la pendule, hommage à Claude Nougaro » d’ André Ceccarelli avec Pierre-Alain Goualch et David Linx, devenu récemment «AnousGaro» suite à la sortie du deuxième disque de ce projet (Octobre 2013). On a pu également l’écouter avec des musiciens tels que : Archie Shepp, Aldo Romano, Richard Galliano, Eric Legnini, Philip Catherine, Antonio Farao, Jean-Michel Pilc, Franck Avitabile, Pierre de Bethmann, Guillaume de Chassy, JeanPierre Como, Pierrick Pedron, Rosario Giuliani, Alain Jean-Marie, Sylvain Luc, Michael Felberbaum, Michel Perez, Olivier Ker Ourio, Baptiste Trotignon, Tigran Hamasyan, Ari Hoenig, Sara Lazarus, Elisabeth Kontomanou…. Son expérience de compositeur l’a amené à composer pour Bireli Lagrene, son propre Quartet qu’il dirige depuis 2007 ainsi que des compagnies de Danse Contemporaine et de Théâtre. Il a composé la musique du spectacle “Marmonie”, composé et réalisé les musiques des spectacles “l’Ombre d’un doute”, "Chemins de traverses" et "A4 interactions" de la Compagnie du Ruisseau (Danse Contemporaine) ainsi que les musiques des pièces de la compagnie Théarto (théâtre) "Barre à mine", "Godasses", "Un instant s’il vous plaît" et « Le bonheur Prisonnier». A aussi participé à plusieurs musique de films en tant qu’interprète (“Les Enfants” de Christian Vincent, “Un printemps à paris”de Jacques Brel). 11 Stéphane Chausse/Clarinette, Clarinette Basse: Clarinettiste, saxophoniste et flûtiste, il est diplômé d’études musicales du er Conservatoire de Nice, 1 prix du Conservatoire de Rueil Malmaison et a effectué sa Classe de Jazz au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il s’est produit entre autre avec l' Orchestre National de Paris, d' Ile de France , le Symphonique Européen, Le Paris Jazz Big-band, Jean-Pierre Como Quartet, Hervé Sellin Tentet, Stéphane Huchard Quartet, Paco Sery Group, Michel Legrand Big-band, Quincy Jones, Claude Nougaro, Clark Terry, Benny Golson, Benny Maupin, Diana Krall, Natalie Cole, Ray Charles ... Sébastien Surel/Violon: Diplômé du CNSM de Paris où il obtient deux premiers prix, il se perfectionne ensuite auprès de Shlomo Mintz, Pavel Vernikov, Georgy Sebök et le Quatuor Ysaye. Parallèlement, il étudie l’harmonie, l’orchestration et la composition. Il devient violon solo de diverses formations de chambre et symphoniques, puis occupe pendant 3 ans un poste à l'orchestre Philharmonique de Radio France avant de se consacrer entièrement à son activité de concertiste. Il fonde en 2003 le trio Talweg qui est invité dans de nombreux festivals en Europe et au Japon. Leur premier disque consacré aux trios de Chostakovitch et Tchaikowski a reçu un diapason d'or. Caroline Bugala/Violon: Après avoir remporté le concours national de musique à Lyon avec mention d'honneur, en 1994, elle continue ses études en violon Classique au Conservatoire National de Région de Lyon, dont elle ressortira avec une médaille d'or. Elle rencontre Didier Lockwood au cours de ses études au CMDL et intègre plus tard son orchestre "AMCO"(classique+jazz). Sa soif de découverte la conduit sans cesse vers de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres. Elle a participé à de nombreux concerts avec Caroline Casadesus, Guy Marchand, Gilles Apap, Roby Lakatos, Maxim Vengerov, Denis Guivarch, Peter Marsh, Am Ketenes, Franck Catalano, Stéphane Wrembel,...Elle s'est également produit dans des festivals Internationaux dont le Festival "Les violons croisés" dirigé par Didier Lockwood. Frédéric Eymard/Alto: Frédéric achève ses études classiques sur un 1er prix du CNR de Boulogne. Il se spécialise alors dans le jazz et se produit avec divers artistes dont Ornette Coleman, Antoine Hervé, Didier Lockwood. Il participe à de nombreux enregistrements, dont un CD avec Abbey Lincoln (avec Pat Metheny, Roy Hargrove, Lucky Peterson). Grégoire Korniluk/Violoncelle: Diplômé du CNSM de Paris en violoncelle et musique de chambre, il devient lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux (Wattrelos en 1993 et 1996, Mâcon en 1998, Perpignan en 1999, Varsovie en 2001). Il multiplie les expériences en travaillant régulièrement à l’Opéra de Paris et à l'Orchestre National de France, collabore également à de nombreuses musiques de film ainsi que pour le groupe de metal Angher qu'il a fondé en 2006. 12 13 Les Cleavers Serge Alesina : basse Gérard Andrieu : clavier, guitare Daniel Fernandez, Joseph Gallardo : guitares Poupon Christian Pujade : batterie Les années soixante Quatre garçons de 14 à 16 ans montent un groupe pour jouer les airs du moment, Shadows surtout, Elec Badsik : ce sont les Cleavers. Puis un groupe plus jeune les suivent : ce sont les Vikings. Tous ariégeois de Pamiers. Aujourd’hui, pour se faire plaisir puis pour partager les souvenirs, ils se sont retrouvés pour reformer les Cleavers : deux guitares (Daniel Fernandez, Joseph Gallardo), une basse (Serge Alesina), un clavier (Gérard Andrieu), une batterie (poupon Christian Pujade). Ils espèrent vous faire partager leur joie et leurs sensations à travers les vieux standards, les sons et les rythmes des années soixante. Sans prétention, amusons nous comme à quinze ans. 14 15 Harold López-Nussa «New Day» Fidèle à la grande école du piano cubain, Harold López-Nussa déploie sur l’étendue des notes noires et ivoires un jeu d’une étonnante maturité. À tout juste trente ans, le virtuose affiche déjà une solide discographie sous son nom et affirme définitivement son talent dans la cour des plus grands. Pour preuve, ce nouvel album intitulé “New Day”, un jazz cubain qui sonne tel un éternel recommencement, sans jamais oublier les fondements de son originalité. Un père batteur qui l’a biberonné depuis tout petit d’Herbie Hancock, un oncle pianiste avec lequel il a partagé plus d’une fois la scène… chez Harold López-Nussa, né en 1983 à La Havane, la musique est une histoire de famille. Après de sérieuses études classiques, au conservatoire Amadeo Roldan puis à l’Instituto Superior de Arte, et quelques concours enlevés haut le poignet, le pianiste fait ses classes dans les grands orchestres, derrière les chanteuses, tout en développant son propre univers, marqué par les monuments du jazz et de la musique classique mais aussi les musiques traditionnelles et populaires de son île. À vingt-trois ans, ce pur produit de l’école cubaine enregistre un ambitieux premier album solo, suite à sa prestation au Festival de Jazz de Montreux en 2005 après y avoir été Lauréat de la « Solo Piano Competition ». Dès lors, tout s’enchaîne, le jeune virtuose se produit en Europe, puis accompagne à partir de 2008 la divine Omara Portuondo sur les scènes du monde entier, tout en prenant soin de développer son propre trio, avec le contrebassiste Felipe Cabrera et son jeune frère Ruy Adrian López-Nussa aux baguettes. C’est d’ailleurs dans ce format qu’Harold López-Nussa enregistre pour le label World Village en mars 2009 “Herencia” (texto : « Héritage »), où vélocité rime avec subtilité. D’ailleurs, l’expert Chucho Valdés ne s’y trompe pas : « Ce jeune pianiste est à l’avant-garde d’une nouvelle génération de musiciens, et cet album affirme et son talent et sa personnalité. Il possède un son subtil, des idées brillantes et un style musical unique. » Ce que confirme l’album suivant, où Harold López-Nussa trace encore d’autres perspectives. Intitulé “El Pais De Las Maravillas”, ce sera l’occasion d’ouvrir la boite de Pandore de son imagination. Debussy meets Tata Güines ! À ses côtés, outre la paire rythmique, il invite le saxophoniste portoricain David Sanchez, rencontré auprès d’Orlando Maraca Valle. 16 À l’image de la pochette, signée du peintre cubain Roberto Fabelo, le pianiste dessine des motifs abstraits, un son résolument contemporain qui n’en oublie jamais les fondamentales lignes rythmiques du tumbao. Sans racines, un arbre ne peut fleurir. C’est encore dans le terreau local qu’il a choisi de puiser l’inspiration de son nouvel album, toujours pour harmonia mundi mais désormais sur la nouvelle étiquette Jazz Village. Mais c’est le premier enregistré à Cuba, plus précisément à La Havane, dans le studio de Frank Fernandez. Ce changement a son importance sur tout le processus créatif. Tout d’abord parce que ce retour aux sources de son inspiration lui permet ainsi d’inscrire cette nouvelle trace dans une histoire plus intime, en s’associant à une équipe de proches, mais aussi d’ouvrir d’autant plus large la focale vers d’autres rives du jazz. L’autre changement, qui lui aussi a beaucoup à voir avec sa relation avec Cuba, est le choix de coupler le Fender Rhodes au grand Steinway. À ses côtés, Harold López-Nussa s’appuie comme toujours sur son frère, le batteur Ruy Adrian López-Nussa avec lequel il pratique régulièrement l’art du duo majuscule. Simplement, ce dernier ajoute cette fois à sa palette les percussions (bongo cubain, cajon argentin, djembé africain), qu’il aborde de façon guère traditionnelle mais qui apportent l’une des couleurs fondamentales du jazz à la cubaine. Le second pilier sur lequel le pianiste peut compter est le contrebassiste Gastón Joya, fidèle compagnon cubain. 17 Il est né le 13 juillet 1983, à la Havane, où à l'âge de 8 commence des études piano au Conservatorio Manuel Saumell. En 1995, va en étudier que la musique de niveau dans le milieu du Conservatoire Amadeo Roldán et quelques années plus tard conclut spécialisée en Piano classique à l’Instituto Superior de Arte (ISA). Au cours de sa jeune carrière elle a donné des concerts en soliste dans les plus importants théâtres à Cuba ; Il a joué avec l'Orchestre symphonique National de Cuba, Matanzas Symphonic Orchestra, l'Orquesta Sinfónica de Holguin et le lycée mozartien de la Havane ; Il a partagé la scène avec remarquables interprètes de musique traditionnelle cubaine et de la musique de danse populaire, aussi bien que très tôt figures du jazz cubain et international tels que Chucho Valdés, David Sánchez, Horacio "El Negro" Hernández, Christian Scott, Stefon Harris, Bobby Carcassés, Alexander Brown et Elmer Ferrer. Il faisait partie du groupe qui accompagnait Omara Portuondo sur ses tournées internationales depuis 2008 jusqu'en 2011 et est l'un des membres des Maraca & The Monterey Latin Jazz All-Stars, un projet qui réunit des instrumentistes excellents du genre de jazz. Au début de l'année 2007, il décide de se concentrer principalement sur le jazz et crée son propre groupe avec des musiciens de grand talent. Habituellement, il conserve le format Quartet (Piano, basse, batterie et trompette) dans son groupe, mais joue beaucoup trio et ces dernières années a également développé également un duo avec son frère Ruy Adrián López-Nussa sur batterie, percussion et clavier, ce dernier étant un projet unique, attrayant et qui exigent beaucoup de capacité et le talent des musiciens. Il a fait une tournée des grandes scènes internationales telles que le théâtre de l'Olympia et l'anthologie New Morning à Paris, le Barbican Centre à Londres et le Satin Doll de Bordeux, Festival de Jazz de San Francisco, Festival de Jazz de Vienne, Nord Sea Jazz Festival, Montreux Jazz Festival, Festival de Jazz de Montréal, Festival de Jazz de Marciac, Oslo World Music Festival, Festival International de Jazz de Barcelone, Festival de Jazz en Nord Martinique Jazz Festival, Festival de Jazz de Vérone, le 33 Conférence de l'International Association for Jazz Educators (IAJE), premier Festival de Piano Enghien Les Bains, Festival de Jazz à OLoron, Jazz à Vienne, parmi beaucoup d'autres. Il a obtenu des prix nationaux et internationaux importants dans le monde classique qu'en Jazz, étant d'un intérêt particulier, qui a remporté en 2005 le Festival de Jazz de Montreux, où il a été reçu premier prix et prix du public du concours de Piano Solo, et la nouvellement délivré par la société musicale Français de l'ADAMI comme "Talent Jazz 2011 ». Leurs albums, cinq concertos pour Piano et orchestre de Heitor Villa-Lobos (2003), où Harold joue le concert n ° 4, sur l'atelier (2007), chants (2008), héritage (2009), le País de las maravillas (2011) et New Day (2013) mettent en évidence non seulement sa virtuosité et polyvalence en tant qu'interprète mais aussi sa dimension comme compositeur et arrangeur. Il a collaboré dans ses projets d'enregistrement important comme quatre-vingt mille (Concord Picante), indispensable (Leo Brouwer), rythmes du monde (Universal Music TV artistes projet terre), la révolution présente révolution (Rapster Records) et Jazz Cuba aujourd'hui (Licorne. Abdullah). Il se cultive aussi composer de la musique pour films, spécialité qui en 2009 a remporté le prix meilleure musique originale dans la 9e exposition de nouveaux cinéastes, pour son travail sur le documentaire cubain Salvador de Cojimar, le directeur Ernesto Sánchez. Autre titres à son actif : long-métrage fiction fable de directeur Lester Hamlet, court métrage d’animation 20 ans de barbare Joël Ortiz et El Camino de las Gaviotas, court-métrage d’animation coproduction entre le cuba et le Brésil. 18 Alioune Wade, dit ALUNE Sénégal Alioune Wade est né le 09 juin 1978 à Dakar (SENEGAL). Son père était chef d'orchestre symphonique et c'est tout naturellement qu'il commence la musique dès l'âge de 6 ans. A 13 ans, il jette son dévolu sur la basse, au grand désespoir de sa mère qui souhaitait le voir poursuivre ses études. Elle a même essayé de couper les cordes de sa basse avec un couteau à pain, mais en vain. Grâce au soutien de son père, il est allé au bout de sa passion, quitte à faire des kilomètres à pied pour trouver un professeur de basse, ou à découcher pour finir ses exercices. A 15 ans, il joue avec de petites formations de variétés qui se produisent dans les hôtels de Dakar, et commence ses premiers enregistrements de studio en compagnie d'amis (avec un cachet de 250 francs CFA (0.38 euros) le titre !!!). A 17 ans, son père le sollicite de temps en temps pour jouer dans son orchestre classique, en remplacement d'un bassiste absent. L'exercice est fort redoutable pour son âge, mais lui permet d'acquérir une aisance de la lecture musicale et de l'écoute des différents membres de l'orchestre. Tout cela sous la baguette de son père? A la suite d'une audition, il est choisi à 18 ans pour être le bassiste de Ismael Lô, l'un des plus prestigieux musiciens du continent africain. Avec lui, il se produit sur beaucoup de scènes comme les Zénith de France et dans certains des plus grands festivals du monde tel LE PALEO FESTIVAL de Nyon en Suisse. Passionné de jazz et de chant, il se produit avec des groupes franco-sénégalais et sudafricains. Ses influences musicales sont : Weather report, Marcus Miller, Charlie Parker et pour le chant, Youssou N'Dour (avec qui il a fait des séances d'enregistrement), Lokua Kanza, Salif Keita? Ses rencontres avec de grands musiciens de jazz comme Joe Zawinul, ont beaucoup contribué à l'envie de fusionner les sons du continent noir à ceux d'autres horizons. Il veut unir les peuples à sa manière, en musique. 19