Découvrez ici les noms des salles et la
Transcription
Découvrez ici les noms des salles et la
LE NOM DES SALLES JACQUES BARATHON JULIETTE BLANCHE CHABAUTY JEANNE CHAUVENET NELLY COTTEREAU NOËLE DESCOURS GEORGES FOURRÉ FABRICE GRÉGORUTTI PHILIPPE KATERINE VICTOR LEVEAU SÉBASTIEN MARTEL FRANCIS ALFRED MOERMAN FRANÇOIS PIGNON DES COTEAUX MADELEINE RIGAUD ANDRÉ SAUZÈDE COLINE SERREAU HENRI TOURNIER SALLE DE DIFFUSION JACQUES BARATHON 1936-2003 Il est né à Thouars en 1936. Pianiste de formation puis chef de chœur et pédagogue, il est devenu peu à peu compositeur, sans jamais renoncer à faire fructifier ses premiers talents. L’enseignement de la musique a été un fil conducteur durant sa vie entière. Son écriture musicale reflète la richesse de ses expériences très diversifiées : des modes grégoriens au jazz en passant par la connaissance des plus grands polyphonistes, il était influencé par les anciens mais aussi ancré dans son époque. A la recherche d’un langage nouveau en particulier concernant les modes, les rythmes et les relations entre texte et musique, il a fait preuve d’une grande liberté, sortant des formes traditionnelles à la faveur de ses rencontres avec les textes. C’est ainsi qu’il mit en musique « Le prophète » de Khalil Gibran, également beaucoup plus tard, un album pour enfant de Jo Hoestlandt « Et les petites filles dansent ». Le poète Daniel Raynaud l’a également beaucoup inspiré, mais aussi Pierre Louys, et d’autres moins célèbres... « Le Veilleur du Pont au Change » (sur des textes de Robert Desnos) a été sa première commande, en 1982. C’est grâce à cette première réussite que le département de la Nièvre lui a, à son tour, passé commande pour le Bicentenaire de la Révolution : « Un jour plus pur est prêt d’éclore » sur un livret d’Eric Gautier. Après son décès en 2003, de nombreux chœurs continuent de faire chanter ses œuvres. A titre d’exemples, nous pouvons citer le Chœur de Chambre des Deux-Sèvres qu’il a lui-même fondé en son temps, le Chœur de Chambre La Marelle (41) et l’ensemble vocal de Voix du Monde (58). SALLE D'ORCHESTRE ET ORGUE HENRI TOURNIER 1955- Henri Tournier accomplit ses études de musique classique occidentale auprès de Roger Bourdin au conservatoire de Versailles puis auprès de Fernand Caratgé à l’École Normale de Musique de Paris. C’est Roger Bourdin qui lui transmettra sa passion pour l’improvisation. Lauréat des fondations George Cziffra et Yehudi Menuhin, Henri Tournier, parallèlement à ses concerts de musique de chambre, commence à développer son propre langage improvisé dans le contexte des musiques de ballets contemporains, principalement avec la compagnie Peter Goss. Il suit depuis 1989 l'enseignement de Pandit Hariprasad Chaurasia, lors de multiples séjours à Bombay, puis au Conservatoire de Rotterdam où, depuis plus d’une quinzaine ďannées il est son assistant-professeur invité. À Bombay il reçoit également l’enseignement de Pandit Malhar Kulkarni. Henri Tournier accompagne Pandit Hariprasad Chaurasia lors de plusieurs de ses concerts, et en 1999-2001 collabore étroitement à la réalisation et l’interprétation de son concerto « Adi Anant ». Un des rares musiciens à se réaliser tant dans la recherche musicale que dans la musique classique de ľInde, Henri Tournier réussit à intégrer le bansuri dans le répertoire contemporain en suscitant de nombreuses créations. Il multiplie les expériences musicales avec les ensembles Nyssa, Henri Agnel, Transes Européennes de Pablo Cueco, Aman-Salon de Musique, Millenarium, avec le duo Hyksos, le trio Hardy-Tournier-Roy, Sangeet Art Ensemble avec Sharmila Sharma et Prabhu Edouard, Renaud Garcia-Fons, Willem Tanke... Il collabore depuis de nombreuses années avec “Accords Croisés” en tant que musicien invité au sein de différents projets originaux de rencontres sous le signe des « Musiques du monde » : Mahwash (Afghanistan) & Hespèrion XXI de Jordi Savall, Battements au coeur de l’Orient de Keyvan Chemirani (Iran/Inde /Grèce), Houria Aïchi (Algérie), Luzmila Carpio (Bolivie), Abida Parveen (Pakistan), Liu Fang, Lingling Yu (Chine) et en tant que consultant spécialiste pour l’enregistrement de Ghazals afghans de Mahwash, ainsi que pour le film Ravi Shankar, l’extraordinaire leçon du réalisateur Frédéric Leclair diffusé par Arte (DVD collection “Accords Croisés”). Professeur de flûte traversière de 1983 à 2005 au Conservatoire du XIVe arrdt. de Paris, il a enseigné au Conservatoire National de Région de l’Île de la Réunion où il a organisé des échanges culturels avec l’Inde et l’Île Maurice. Au Conservatoire de Rotterdam - Codarts Henri Tournier crée sa classe d’improvisation et supervise le travail de recherche des étudiants en Master. Titulaire du Certificat d’Aptitude de musique traditionnelle (2001), et membre de la Société Française d’Ethnomusicologie, il participe à des conférences internationales et symposiums ( Sangeet Research Academy à Bombay, Rotterdam, Cité de la Musique de Paris…). Il enseigne ľimprovisation modale dans le cadre de master-classes, de stages et de résidences. SALLE DE FORMATION MUSICALE FABRICE GRÉGORUTTI Né à Thouars, compositeur et chef d’orchestre, Fabrice Gregorutti nourrit son activité de création par la lecture de textes sacrés. Parmi ses partitions récentes : « Et Verbum Caro » (2005), « Luceat » (2009) concerto pour violoncelle, « Et Exspecto » (2012) première symphonie, « Magnificat » pour hautbois solo, soprano solo, chœur et orchestre (2013), « à l’aube d’un jour plus pur » (2013) premier quatuor à cordes, « Exultet » (2014) 2ème quatuor, « Et in Terra Pax », quintette pour clarinette, trio à cordes et piano (2014). Il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris de 1981 à 1985, (classe d’analyse musicale de Jacques Castérède - Premier Prix 1984), et se perfectionne en direction d’orchestre au Conservatoire de Moscou auprès de Léonid Nikolaev. Fabrice Gregorutti est, depuis 2000, inspecteur de la musique auprès de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris, après avoir été directeur du conservatoire de Caen et directeur artistique du festival « Aspects des musiques d’aujourd’hui ». Fabrice Gregorutti est régulièrement invité à diriger en Ukraine et en Russie (Nijni- Novgorod, Iekaterienbourg, Lviv, Kiev, Moscou…) En juin 2003, il dirige, dans la grande salle « Tchaïkovski », l’Orchestre de la Radiotélévision de Moscou. De 2010 à 2013 il est principal chef invité de l’Orchestre National d’Ukraine. En novembre 2014, il est invité à diriger l’orchestre national de Lituanie. Il a fondé, en 2011, le chœur de chambre Olivier Messiaen et dirige depuis 2003 l’orchestre de La Trinité de Paris. Il a dirigé de 2003 à 2010 le Chœur de La Trinité avec lequel il a donné en concert les grands oratorios du répertoire (Requiem de Mozart, Requiem de Fauré, Passion selon Saint-Jean de JS Bach, Gloria de Poulenc…) Depuis plusieurs années, Fabrice Gregorutti participe activement à la redécouverte de la musique du compositeur Pierre Wissmer : l’enregistrement de son oratorio « Le Quatrième mage » avec le chœur et l’orchestre de La Trinité de Paris et l’acteur Mickael Lonsdale (CD/DVD paru en 2009 chez Marcal Classics) a été salué par la critique musicale (4**** dans Classica de février 2010). Récemment, Il a enregistré le 1er concerto pour violon (soliste, Amaury Coeytaux) le 1er concerto pour piano (soliste Frédéric Lagarde) et la 1ère symphonie de Pierre Wissmer avec l’Orchestre National d’Ukraine (CD à paraître en 2014 chez Naxos). En 2005, il reçoit « Le prix Olivier Messiaen de l’Académie du disque lyrique » décerné pour l’enregistrement du « Requiem » de Gabriel Fauré et des « Trois visions de l’Apocalypse » de Jacques Castérède. (CD Marcal classics). Il collabore régulièrement avec la comédienne Marie-Christine Barrault avec laquelle il enregistre le conte musical de Prokofiev « Pierre et le loup ». En 2007, Fabrice Gregorutti créé ArtenetrA, festival dans l’abbaye royale de Celles-sur-Belle. SALLE DE FORMATION MUSICALE COLINE SERREAU 1947- Coline Serreau a passé de nombreux séjours à Thouars dans son enfance. Fille de l'écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène Jean-Marie Serreau, elle possède un bagage artistique varié puisqu'elle a fait des études de Lettres, a fréquenté le Conservatoire National Supérieur de musique (Musicologie et Esthétique), a été l'élève de Jean Langlais à la classe d'orgue de la Schola Cantorum. Elle a en outre fréquenté pendant vingt ans l’École du cirque d'Annie Fratellini (où elle a appris le trapèze).Attirée par le théâtre, elle entre comme apprentie comédienne au Centre National de la Rue Blanche, elle est stagiaire à la Comédie-Française, puis travaille avec Romain Bouteille et Coluche avant de s'orienter vers l'écriture pour le cinéma et le théâtre, la mise en scène au théâtre, au cinéma et à l'opéra, et la direction de chœur. En 1975, elle réalise son premier film "Mais qu'est ‐ce qu'elles veulent" et connaît un vrai succès auprès de la critique en 1977 avec son second film "Pourquoi pas", qui réunit Sami Frey, Mario Gonzales et Christine Murillo. En 1981 elle réalise "Qu'est‐ce qu'on attend pour être heureux". En 1985, "Trois Hommes et un couffin" apparaît sur les écrans. Avec plus de 12 millions d'entrées, et 2 Césars, il compte parmi les records du nombre d'entrées pour un film français. Elle réalise ensuite "Romuald et Juliette", "La Crise" (César du cinéma du meilleur scénario), "La Belle Verte" (2,5 millions de téléchargements sur le net, en 15 langues), "Chaos" (1 César), "18 ans après", "Saint--‐Jacques... La Mecque", "Solutions locales pour un désordre global", "Tout est permis" pour le cinéma, et "Couleur locale" pour France 3 avec Isabelle Nanty en 2014. Elle a joué dans de nombreux spectacles dont : "Comme il vous plaira" de Shakespeare et "Le cercle de craie Caucasien" de Bertolt Brech dans la cour du Palais des Papes à Avignon. Elle a joué "Lapin Lapin", "Quisaitout et Grobêta" (cinq Molières) et "Le Salon d'été", pièces dont elle est l'auteur, pendant de nombreuses saisons à Paris et en tournée dans toute la francophonie. En 2006, elle joue Arnolphe dans "L'école des femmes" de Molière, spectacle qu'elle a mis en scène au théâtre de la Madeleine et joué pendant un an. Elle a mis en scène à l'Opéra Bastille "La Chauve‐Souris" de Johan Strauss, "Le Barbier de Séville" de Rossini, spectacles créés en 2000 et 2002, repris de nombreuses fois, et "Manon" de Jules Massenet. Elle a été deux ans présidente de l'ARP, l'association des réalisateurs producteurs.Elle a été présidente de l'Académie Fratellini, école nationale supérieure des arts du cirque, et centre d'art où elle a mis en scène en 2009 "Hip envolée hop" et en 2010 "Cirkipop", spectacles mêlant circassiens et danseurs hip-hop. Elle a publié son théâtre chez Actes‐Sud, ainsi qu'un livre sur l'académie Fratellini, le scénario de "La Belle Verte" et le livre "Solutions locales pour un désordre global". Chez Flammarion elle a publié le roman "Saint Jacques la Mecque". Les éditions Iconoclastes publieront son roman "Fragments" en 2015. Tout au long de sa vie elle a photographié et dessiné. Elle a exposé ses "Photopeintures" dans diverses expositions. Elle a composé la musique de quelques-uns de ses films et dirige depuis 2003 la Chorale du Delta qui donne de nombreux concerts à Paris, Venise, dans la Drôme et dans les pays de Loire. En 2015 elle a tourné pour France 3 un film sur le résistant "Pierre Brossolette" (1ère diffusion le 26 mai 2015) et prépare un long métrage de cinéma :"Avis de tempête" Elle a reçu le Grand prix de la SACD en 2004. Elle est nommée officier (94) puis commandeur (99) de l'ordre des Arts et Lettres. Elle est nommée en 2004 chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur. Elle est nommée chevalier (90) puis officier (2011) de l'ordre National du Mérite SALLE INSTRUMENTALE ANDRÉ SAUZÈDE 1901-1983 Il fut le premier directeur-fondateur de l'école de musique de Thouars. Jeune prix de piano et lauréat de plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il fut chef des chœurs au théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris. Il fut moteur de la vie culturelle Thouarsaise en tant que chef d'orchestre, pianiste et compositeur. Il fut chef d'orchestre de la Société des Concerts fondée par Georges Fourré. FLÛTISTE, DESSIN DE WATTEAU (BIBL. DES ARTS DÉCORATIFS) SALLE INSTRUMENTALE FRANÇOIS PIGNON DES COTEAUX 1619-1694 Il fut à la cour de Louis XIV, joueur de hautbois et flûtiste de la Chambre du Roi en 1654. Il est mort à Thouars. Il a introduit la flûte traversière à la cour de Louis XIV. SALLE INSTRUMENTALE FRANCIS ALFRED MOERMAN 1936-2010 « A une époque où le swing manouche ou jazz gitan n’était pas médiatisé, il fut l’un des rares à défendre et à faire connaître contre vents et marées cette musique au parfum inimitable, aujourd’hui à la mode. Né en Belgique, il est arrivé avec ses parents à Thiors, près de Thouars, au début de la guerre. Il y a grandi entre le banjo-bandoline et les pinceaux de son père et le piano et le chant de sa mère. A l’adolescence, il prend quelques cours avec un très bon musicien aveugle féru de solfège ; il bricole avec lui un peu de classique mais le jazz l’attire davantage. Après des années d’épopées musicales avec ses amis Jacques Barathon et Pierrot Moreilhon, étudiant à Paris, il s’intègre au milieu des artistes gitans et manouches. Découvrant qu’il peut gagner sa vie avec le bal musette, il quitte Paris pour Poitiers où il est inscrit à la fac et joue le week-end avec l’excellent accordéoniste Henri Coutant pour financer ses études. En 1960, il rencontre Sarane Ferret qui l’engage. « Sarane m’a très vite fait connaître ses frères, surtout Baro avec qui il était très lié. Quand Sarane finissait de bonne heure sa soirée de cabaret, il n’avait qu’une idée c’était d’aller retrouver son frère Baro à « la lanterne » où c’était la fête toute la nuit. Il y avait Montagne aussi…en fait à partir du moment où j’ai joué avec Sarane, j’ai été introduit avec tout le monde « (1). Francis symbolise toute une époque,(...) une façon de vivre la musique proche de l’esprit voyageur, côtoyant les tziganes et apprenant à leur contact (il joue aussi avec Sava Neagu et Lajos Kazanov). Mais au milieu des années 60, le déferlement yéyé interrompt l’aventure. Francis remise sa guitare, deux ou trois ans pense-t-il alors, le temps de laisser passer le phénomène ; ça durera 15 ans ! (…) Francis enseigne alors l’anglais tout d’abord à Nogent le Rotrou puis dans les Deux-Sèvres. A la jonction des années 70-80, il retrouve le chemin de la scène et le public, mais tout est à refaire (...). Il fonde son ensemble « le trio jazz tzigane de France » avec Gilles Parodi à la guitare et Ladislas Gobert au violon, auquel succéderont Nicolas Krassik puis Jean-Christophe Rouet. Il rencontre le guitariste Patrick Saussois qui produit son premier 33 tours ; c’est le temps des soirées tziganes et des tournées avec les JMF où Francis présente cette musique gitano-parisienne qui métisse jazz, musette et musique tzigane ; le répertoire alterne thèmes de swing, valses, pièces d’Europe centrale. Dernier héritier direct d’un style capté aux côtés des géants de la guitare tzigane, Francis le renouvelle en l’enrichissant de compositions originales conjuguant sens du thème et de la mélodie : swings endiablés comme Supercarburant, mélodies issues du folklore slave (la vieille verdine), valses (la distinguée ou la chafouine), ballades empreintes d’une certaines nostalgie (Frisson de galerne ou l’infini voyage, son thème fétiche) ; un jazz de charme empreint de lyrisme et de romantisme. Entre deux tournées en France ou à l’étranger, Francis se ressource au manoir de la Croule, une ruine qu’il a achetée du côté de Saumur, dans une région à laquelle il s’est attaché.Au début des années 2000, en tournée avec son groupe à Oran, Francis se voit demander par la directrice du centre culturel, une idée de spectacle pour l’opéra de la ville. Un an plus tard, le guitariste y retourne avec dans ses bagages « prince et corsaire», une opérette qu’il a écrite en alexandrins, contant les péripéties du fils d’un émir, parant ce genre occidental de parures orientales ; du pur Moerman ! Malade depuis quelques années, Francis ne jouait plus. Bien qu’affaibli et très fatigué, il aura eu l’immense satisfaction d’assister … au vibrant hommage que lui ont rendu Boyer père et fils lors du Gypsy festival d’Angers ; Très ému, Francis a souligné combien il était heureux que son univers musical soit perpétué par la jeunesse d’une aussi belle façon.Personnage attachant, haut en couleurs, ce poète de la guitare aura navigué toute sa vie à contre courant des modes de tous poils, suivant son propre chemin en toute liberté.! » Francis Couvreux, chroniqueur pour www.djangostation.com SALLE INSTRUMENTALE NELLY COTTEREAU 1933- En 1943, elle entre au Conservatoire de Versailles et en sort diplômée des classes de Solfège, Violon, et Alto. Elle est alors membre de l´Orchestre du Conservatoire sous la d irection de Jean Hubeau. En 1951, elle est violoniste et altiste de l´Orchestre de Chambre de Versailles sous la direction de Bernard Wahl, puis en 1953, altiste á l´Orchestre du théâtre et des Concerts et en 1962 aux Symphonitiques de Tours sous la direction de Florian Hollard. En 1964, elle est alto solo à la Société des Concerts de Thouars sous la direction d'André Sauzède. Puis est nommée en 1968 professeur de violon, violon alto et de solfège à l´école de musique de thouars, dirigé alors par André Sauzède et dans les écoles primaires de la ville. En 1974, elle participe à l´Orchestre de Chambre de Bressuire (E.I.D.S. Ensemble instrumental des Deux Sèvres) dirigé par Didier Borzeix et à l'Ensemble Baroque de Poitiers, dirigé par Dominique Ferran (Claviniste). En 1975, L´école de musique de Thouars évolue et c'est l'arrivée de Jacques Barathon. En 1977, Les Thouarsais sont précurseurs de la “Fête de la musique” qui sera officialisée par Jacques Lang en 1983. La même année, est ouverte l'école de musique à Argenton-Château qu'elle dirigera pendant 10 ans. En 1978, elle donne de nombreux concerts en association avec des ensembles instrumentaux et des chorales ( Cerizay, Niort, Rueil-Malmaison, Conservatoire des Arts et Métiers, Tours, Bressuire, Parthenay, La Rochelle...) En 1982, elle participe à la création du quatuor à cordes “MezzaVoce” avec J. Maillet, F. Kaeppelin (Violons), N. Cottereau (Alto), M. C. Chaussonneaux (Violoncelle). Ils donnent à Saintes le Concert pour 2. 3. 4. Clavecins sous la direction de Dominique Ferran à l'occasion du jumelage Thouars-Diepholz. La même année, elle participe à la création d'´un nouvel Orchestre de Chambre “Tuedae Ars” dirigé en 1985 par un ancien élève, Fabrice GREGORUTTI. De nombreux concerts son donnés à Celles s/ Belle, Thouars, Cerizay, Oléron, Poitiers, Tours, Angoulême... En 1985, pour le 10e anniversaire des Chorales A Coeur Joie de Niort, Poitiers, Ile de Ré, l ´Ensemble Instrumental des Deux Sèvres dirigé par Jacques Barathon, participe à un grand moment musical: Le Gloria de Vivaldi sous la direction de Jeno Reak, Directeur du Conservatoire regional de Nantes. En 1987, ce sont les retrouvailles avec un ancien collègue qui arrive au Conservatoire de Niort comme directeur, Yves Testu, diplômé du CNR de Versailles. De plus de nombreux projets sont montés avec l ´association Marguerite d´Écosse. En avril, concert avec Jean-Pierre Bayeux, professeur de Violon au conservatoire de Tours, Soliste des 4 saisons de Vivaldi accompagné par la Société des Concerts de Thouars (Dir. Jacques Barathon). Voici l'arrivée d'un nouveau directeur à l´école de musique de thouars, Maurice Lecain. 1989 à Niort, constitution de l´Ensemble Merrsa Sonora sous la direction musicale de J. Maillet et la direction artistique d'Y. Testu. Et aussi les concerts de Noël à St. Maixent, Bressuire, Niort. De 1990 à 1993 – Des Concerts, des stages de Musique Baroque En 1991 “Requiem” de Mozart à Thouars, Angers, Saintes, Niort (dir. J. Barathon). Elle prit sa retraite en 1993 mais continua cependant à participer à des projets pour une école Intercommunale et participe à la création de l´ensemble “Da camera” issu de ´E.I.D.S. et de la Société des Concerts dirigé par elle-même. Elle a participé à de nombreux concert sur le territoire. SALLE INSTRUMENTALE VICTOR LEVEAU 1910-1987 Une vie thouarsaise au service de la musique. Nous sommes en 1933, un jeune homme arrive de Paris à la conquête de la ville de Thouars, avec une immense énergie et beaucoup de talent. C’est un musicien, et sa silhouette, accompagnée d’une canne blanche, tout le monde à Thouars va rapidement la connaître. Originaire de Montreuil-Bellay, il a perdu la vue très jeune. Après de solides études à l’Institution (aujourd’hui Institut) National de Jeunes Aveugles, l’établissement de prestige de formation des aveugles du boulevard des Invalides, à Paris, il revient dans sa région d’origine et s’installe à Thouars où il va rapidement se lancer dans toutes les activités liées au domaine musical. Bien sûr, il est d’abord et essentiellement, professeur de piano et de solfège et c’est ainsi qu’il va laisser des souvenirs à des générations de petits thouarsais ; il enseignait en effet d’une part à l’école de Musique et d’autre part au Collège Saint-Charles. Il avait aussi, avant la guerre, créé un orchestre de bal et certains parmi les plus anciens se rappellent peut-être encore qu’il les a fait danser à l’Excelsior (remplacé par un supermarché) place Lavault, à l’hôtel de Cheval Blanc, fermé maintenant ou encore à l’auberge de Pommiers, fermée aussi. Il a aussi participé à l’animation du traditionnel bal de la Cité Libre du Vieux Thouars. D’autres vont se souvenir aussi de sa présence auprès des différentes associations musicales thouarsaises (Maîtrise de Saint-Médard, Société des Concerts, Chorale). Il avait su en effet créer des liens durables et profonds avec les bénévoles de ces associations. Il nous laisse quelques partitions encore interprétées aujourd’hui, notamment de musique religieuse. On faisait aussi appel à lui pour réparer et accorder les pianos. Par cette activité multiple et foisonnante, il fut pendant près de 40 ans au cœur de la vie musicale thouarsaise. Soutenu et activement secondé par son épouse, il a participé au rayonnement de la musique sur une ville où il était profondément intégré et qu’il aimait tant. SALLE INSTRUMENTALE JEANNE CHAUVENET Elle est l'initiatrice de l'activité théâtrale à Thouars. Présidente fondatrice de l'Union artistique et littéraire, active initiatrice de l'activité théâtre à Thouars. L'Union artistique et littéraire fut le premier regroupement culturel Thouarsais dans les domaines de la musique, du chant, du théâtre, de la danse et de la littérature. « La petite scène » était une troupe amateur qui se déplaçait avec sa petite scène sur le territoire. SALLE INSTRUMENTALE JULIETTE BLANCHE CHABAUTY Elle fut professeur de piano et de chant. Elle est contemporaine des premières années de fonctionnement de l'école municipale de musique, dirigée par André Sauzède. Elle partageait ses élèves avec Victor Leveau. Elle faisait partie de la Société des concerts fondée par Georges Fourré et de diverses autres formations musicales. Elle participa activement au sein de l'Union artistique littéraire, créée par Jeanne Chauvenet. SALLE DES PERCUSSIONS GEORGES FOURRÉ 1874-195 « la grande passion de sa vie... la musique » Il avait avoué à un journaliste peu de temps avant sa mort avoir hésité à embrasser la carrière de médecin ou celle de violoniste. IL choisit d'être médecin. Il possédait une érudition et une culture musicale rares avec une préférence marquée pour la musique de chambre. Très jeune, il s'intéresse à la musique. A Niort, Il fut l'élève de Ryt Berger, mais c'est surtout à Paris durant ses études, qu'il développa ses connaissances musicales et qu'il côtoya des artistes. En 1921, il fonda à Thouars la Société des Concerts, dont il assura depuis lors et jusqu'à sa mort, la Présidence. En 1930, il participa activement à la fondation de l'école de musique. C'est lui qui prépara avec un soin jaloux, veillant au moindre détail, les concerts de la Société. Président du Cercle Littéraire des Cinquante de 1927 à 1945. Élu conseiller municipal, il étai membre des « commissions de l'esthétique, de l'école de musique, des fêtes et du Théâtre. » Il fut le partenaire incontournable de l'école de musique. Sa fille souhaite exprimer « tout le plaisir de savoir que la passion de la musique de Georges Fourré n'est pas oubliée à Thouars. » SALLE MUSIQUES ACTUELLES PHILIPPE KATERINE 1968- Philippe Katerine est né en 1968 à Thouars et a vécu à Chantonnay. A l'adolescence, il a monté des groupes sous influences anglo-saxonnes avec des amis, ne prenant jamais ça vraiment au sérieux. Un jour, il a acheté un magnétophone quatre pistes et ce fût pour lui une sorte de déclic. Parallèlement à sa vie professionnelle, il a commencé de composer ses chansons dans sa chambre, jusqu'au jour où ses proches l'ont poussé à aller plus loin. Katerine, est devenu projectionniste de cinéma rural itinérant, présentateur du journal à l a radio locale de Chantonnay, employé à l'abattoir de Saint-Fulgent, chez Citroën et même professeur de gymnastique dans un lycée agricole. En effet, il était très sportif et dans sa jeunesse, il est allé assez haut dans les compétitions de basket-ball en étant sélectionne dans l'équipe départementale de Vendée. Son équipe était très soudée et Katerine avoue aujourd'hui regretter la complicité qu'il entretenait avec ses coéquipiers. Katerine a alors beaucoup évolué dans la région Nantaise et, en novembre 1991, il a sorti son premier album : " Les mariages chinois " qui sera suivi, un an plus tard d'une deuxième édition nommée " Les mariages chinois et la relecture", contenant un titre en plus. On pourrait croire que ces disques auraient apporté une sorte de satisfaction à Katerine, mais bien au contraire, leurs parutions n'ont fait qu'accroître le malaise de Philippe. En effet, à ce moment de sa vie, Katerine doute de lui, de sa musique. Il résume sa vie en " 23 ans d'échec " et dit franchement : " Je suis loin de vivre la vie dont je rêvais ". Il a continué à composer, rêvant sans doute d'une vie meilleure et, en 1994, il nous a livré " L'éducation anglaise ". Peut-être encore sous le choc de son interprétation vocale qu'il avait jugé d'échec sur son premier album, Katerine s'était mit volontairement en retrait faisant chanter sa sœur et sa compagne à sa place. " A ce moment là " disait-il, " ma voix ne me plaisait pas du tout et la réécouter m'était pénible ". Katerine commence à faire du bruit et l'on parle de plus en plus de lui, bien qu'il reste en marge de la musique commerciale. En 1995, Katerine s'est mis à travailler sur son troisième album. En un an, il a beaucoup évolué et mûri et pour ce disque, il s'est senti prêt à quitter sa chambre et à ne plus s'enfermer seul pour composer. Il s'est donc entouré de musiciens dont certains, comme Anthony Ka faisaient déjà partie des albums précédents. L'album est donc plus orchestré et Katerine s'est décidé à chanter lui-même ses chansons. Il dit qu'il trouvait ces chansons trop personnelles pour les abandonner à d'autres. L'album nommé "Mes mauvaises fréquentations" est sorti en 1996. La présence de nouveaux instruments et de nouvelles voix (Rachel Fandi, Valérie Leulliot) lui ont donné une fraîcheur qui nous ont fait découvrir un Katerine bien plus ouvert. Ce disque a rencontré un bon accueil de la part des critiques et du public. Katerine a alors enchaîné des tournées qui lui ont donné confiance. En 1997, Katerine a composé avec Simon Mary (qui était déja un des musiciens pour "Mes mauvaises fréquentations") un album pour deux chanteuses Anglaises, les soeurs winchester. Il a aussi participé à un disque nommé "Morceaux choisis". C'est lors de l'élaboration de ce disque que Philippe a rencontré les Recyclers. Mais, Katerine a jugé que tout ces albums ne reflétaient pas complètement son état d'esprit. A partir de là, il s'est enfermé et a travaillé pour composer "L'homme à trois mains". Il a décidé d'enregistrer ce disque seul dans son appartement parisien, se retrouvant un peu dans la même situation que lors de la composition de ses deux premiers albums. Il en a découlé un album très personnel. Mais ce n'a pas été assez pour Katerine qui ne pouvait plus s'arrêter d'écrire. Il a enregistré un autre album en parallèle "Les Créatures", accompagné par "The Recyclers". Ces deux cd sont sortis ensemble en double album. Et là, la pochette a lancé le ton ! Cela a été une mise à nu pour Katerine qui s'est exposé de plus en plus. On l'a retrouvé à la télé, à la radio. Une cassette vidéo gratuite a étée distribué pour tout achat de l'un de ses cd, puis un vinyle de remix a été édité. Bref, Katerine s'est en quelque sorte offert aux médias. On aurait pu croire que Katerine avait enfin vaincu les démons qui le rongeaient depuis son adolescence, mais non ! Katerine doute encore et déclare : " En réalité, je ne trouve mon bonheur nulle part. Je me sens assez mal partout ". Toujours en quête de rencontres et d'expériences musicales, Katerine a composé (fin 1999), un album pour son actrice préférée, Anna Karina nommé : "Une histoire d'amour". Après une tournée triomphale avec elle, il a joué dans "Nom de code: Sacha" un court-métrage de Thierry Jousse en compagnie de Margot Abascal. La bande originale de ce film est sorti sur le label rectangle. Puis, il a écrit les musiques de l'album "Azul" de sa compagne, Helena. En Janvier 2002, Philippe est retourné en studio avec The recyclers pour l'enregistrement d'un nouvel album nommé "8ème ciel" qui est sorti au début du mois de Novembre 2002. Il en a donné quelques extraits en concert à L'Olympia le 11 Novembre. En même temps, Katerine a aussi écrit la musique du film "Un homme un vrai" des frères Larrieux. Après avoir donné une trentaine de concert pour sa tournée 2003, Katerine se lance dans une nouvelle aventure, la réalisation, avec un court métrage : "1 km à pied", et un long métrage, "Peau de cochon" qui peine au départ à trouver un distributeur. Entre-temps, le troisième disque d'Helena, co-écrit avec Katerine sort chez Tricatel. Le disque rencontre un bon accueil et Helena fait quelques dates, essentiellement Parisienne. 2005 est une année riche pour Katerine : Le film Peau de cochon est distribué en salle par Malavida Films au mois d'avril, et surtout, le 7ème Album de Katerine nommé "Robots après tout" sort à la fin de l'année. S'en suit une tournée de plus de 60 dates en france et à l'étranger, et une promotion audiovisuelle impréssionante (Vivement dimanche, les victoires de la musique, La méthode Cauet, Tout le monde en parle, etc). L'album est salué par la critique et réalise de très bonnes ventes. Parallélement, Katerine deversifie encore son champ d'action en présentant "2008 Vallée" un spectacle chorégraphique, créé avec Mathilde Monnier autour des chansons de l'album Robots après tout. S'en suit une tournée impréssionnante qui passe par le Zénith, l'Olympia qui sera immortalisé à la fin de l'année 2007 par la sortie d'un DVD nommé "Borderline Tour". Parallèlement, sort un disque enregistré en condition live, en une journée par Katerine et la secte humaine. Puis, après avoir intensifié sa présence au cinéma (avec les frères Larrieux, ou Thierry Jousse), et fait un incursion dans la danse, Katerine investi un nouveau champ d'action avec la sortie de son "journal graphique "Doublez votre mémoire". Durant toute l'année 2010, Philippe s'associe au groupe "Francis et ses peintres". ensemble, ils réalisent 52 reprises de la chanson française, et en mettent une par semaine en écoute gratuite sur le site katerinefrancisetsespeintres.com. Fin 2010, Katerine sort "Philippe Katerine", son nouvel album. Le premier single "La banane" rencontre un très bon accueil. Philippe part alors en tournée, accompagné sur scène de deux danseuses, pour la première fois. En 2011, Katerine, Francis et ses peintres sortent leur "52 reprises dans l'espace", en coffret 2 CD. Son dernier album sorti en 2014, « Magnum ». STUDIO DE RÉPÉTITION SÉBASTIEN MARTEL Il est né à Saumur et a vécu son enfance à Argenton l’Eglise. Scolarisé à Thouars, il a fréquenté Tyndo au temps de la radio, puis i lest parti faire de la musique ailleurs. Guitariste de talent, Sébastien Martel joue avec les plus grands, de Camille à M et s'amuse à naviguer entre les genres. Après avoir sévi au sein de Vercoquin et d'Olympic Gramophon (avec Ségal et Atef, duo de Bumcello), ce guitariste extrêmement talentueux a mis sa technique et son feeling au service de nombreux artistes, et non des moindres, dont M., Femi Kuti, Morcheeba, Julien Lourau, Magic Malik, Sinclair, DJ Mehdi. Il faut dire que Sébastien fait preuve d'une rare sensibilité et d'une vraie ouverture aux autres qui se ressentent dans son premier album qui sonne comme un carnet de voyage fait de rencontres et d'émotions, jolie balade cool et enjouée, entre pop, folk et chanson, où sa passion pour la musique latino-américaine se lit en filigrane. Réalisé par Jacques Erhahrt (Henri Salvador, Franck Monnet, Gérard Manset), ce disque sur lequel certains amis apportent leur touche personnelle (dont Vic Moan, la poétesse londonienne Francesca Beard, Camille, Mathieu Chédid...), est bien plus qu'un coup d'essai : Ragalet (2003) est le premier chapitre en nom propre d'un artiste complet.. Puis, en 2006, Martel récidive avec Coitry ?, double album basé sur la contraction entre country et city, et qui fait appel à des connaissances artistiques comme M, Bumcello ou Piers Faccini. En 2011, il collabore avec le metteur en scène Jean-Michel Rabeux, et monte sur les planches pour orchestrer le spectacle La Nuit des rois, comédie de William Shakespeare. La pièce, adaptée et mise en scène de manière très "rock'n roll" par Jean-Michel Rabeux, est actuellement présentée jusqu'au 3 avril 2011 à la MC93 de Bobigny. STUDIO DANSE NOËLE DESCOURS Après trois ans d’étude à l’école Irène Popard* de Paris "gymnastique harmonique, rythmique et Danse", elle a enseigné dans différentes écoles de la vile de Paris et dans plusieurs associations jusqu'en 1975. Une amie de promotion lui a proposé la vente de son cours de Danse à Thouars. Elle a accepté et s'est lancée dans une nouvelle vie, plus intéressante et plus calme avec son fils de 4 ans. En 1985 la ville de Thouars lui a proposé de 's'occuper de l’école de Danse en tant que directrice mais surtout comme professeur. Ses élèves l'ont suivie et en peu d’années le nombre n'a cesse d'augmenter pour atteindre les 250 élèves en Danse et 70 en gymnastique. « j'ai aime ce métier, qui était plus un loisir qu'un travail. Donner du bonheur aux élèves, petites ou grandes, m'enchantait et le résultat se retrouvait lors des galas de fin d’année qui avaient lieu tous les 2 ans ». L’année intermédiaire, sans gala permettait de travailler divers styles de Danse et le perfectionnement pour la préparation du gala suivant qui demandait beaucoup d'attention et de mémoire. En 1994 nous avons emménagé dans la salle districale avec des locaux plus grands, plus clairs plus agréables, plus faciles pour tout le monde. Elle a pris sa retraite en 2002. *La méthode Irène POPARD est la première méthode française et féminine d’éducation physique ouverte sur le sport, la gymnastique et la danse. Créée par Irène POPARD dès 1917 la méthode est fondée sur la gymnastique de Demeny, la danse d’Isadora Duncan et la rythmique de Jacques Dalcrose. STUDIO DANSE MADELEINE RIGAUD 1920- Née à Thouars, elle habitait avec ses parents place Lavault à côté du Docteur Georges Fourré. Ses parents étaient amis avec la famille Fourré et elle, grande amie d'une des filles de Georges Fourré. Elle a reçu une formation musicale et des cours de piano à Angers avec une professeur du Conservatoire de Nantes, madame Berceau, puis des cours d'orgue à Paris, à St Pierre-du-grosCaillou. Elle est devenue professeur de danse « par hasard » un jour de marché. Elle a remplacé le professeur de gymnastique et pour cela, se forma à Angers en prenant des cours de danse classique. Elle a commencé pour 5, puis 25 élèves en 1947, puis a continué ensuite avec 65 élèves par an. Elle a enseigné la danse pendant près de 40 ans. Chaque année, au théâtre, elle organisa un spectacle de danse donné par ses élèves. Au début, elle fut accompagné par l'orchestre dirigé par André Sauzède. Elle concevait elle-même le spectacle après ses passages à Paris où elle allait voir un maximum de spectacles. Ces spectacle étaient conçus ainsi « quatre ballets, comme à l'opéra ! » dit-elle. Elle achetait les tissus à paris et créait avec sa mère les costumes qu'elle possède toujours chez elle. Elle fut professeur de danse indépendante puis rejoignit l'école de musique sous la direction de Jacques Barathon. Elle prit sa retraite à 70 ans.