Voir la fiche descriptive du DPC
Transcription
Voir la fiche descriptive du DPC
Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie Agréé OGDPC identifiant 1293 Programme DPC N° 12931500021 en 3 étapes Session N°2 Connaître, repérer et intégrer les problèmes liés aux troubles du désir sexuel dans la prise en charge coordonnée de femmes souffrant de maladie chronique. - - 517€50, Sage–Femmes : 265€ (dans la limite de votre enveloppe annuelle) Indemnisé pour les médecins libéraux : - Nombre maximum de participants : 48 Mode d’exercice du participant : Salarié CDS conventionné, libéral, autres salariés (y compris hospitaliers avec Convention). Experts : Dr Marie-Hélène Colson Médecin - Sexologue Animateurs-Organisateurs : Dr Rosa Carballeda Réunion Assises de Sexologie et de Santé Sexuelle : Etape 2 Centre des Congrès - 12 Bd du Général Leclerc 51100 Reims 9h30-12h30 7 avril 2016 Etape 1 le 08/03/2016, ouverture des inscriptions sur www.mondpc.fr, Questionnaire d’EPP, évaluation des connaissances et bibliographie. Etape 2 Cognitive avec réunion le 07/04/2016, Assises de Sexologie et de Santé Sexuelle - Reims. Etape 3 le 07/05/2016, Questionnaires d’ évaluation de l’évolution des pratiques, envoi de bibliographie actualisée. Clôture le 15/05/2016 1 Résumé : Le droit à une santé sexuelle satisfaisante est inscrit dans les droits humains élémentaires (1). Le dépistage et la prise en charge des difficultés sexuelles (DS) sont aujourd’hui recommandés comme faisant partie de la pratique médicale courante (2). Malheureusement, il subsiste encore de nombreux freins et résistances, et les DS sont encore largement sous-évaluées et insuffisamment prises en charge (3). Les troubles du désir (troubles du désir sexuel hypo-actif, HSDD) représentent une part importante des difficultés sexuelles féminines. Ils affectent entre 16% (4) à 25% (5) de la population générale, et si l’on se réfère à la définition récente du DSM-5 regroupant troubles du désir et de l’excitation en une seule pathologie (6), on peut évaluer à 43% l’importance du HSDD dans la population générale, avec ces nouveaux critères (7). On estime aussi, dans la population générale, à 10% le nombre de femmes présentant un sentiment de détresse mesuré à l’aide d’échelles validées, lié à un désir sexuel hypoactif (8). La gravité des troubles du désir féminin est importante. La dégradation de la qualité de vie et l’association d’un trouble du désir à une majoration des troubles de l’humeur (anxiété et dépression), à des perturbations de l’image de soi, et à une baisse d’estime de soi, est aujourd’hui bien connue pour en majorer l’impact et la gravité (9). Les femmes porteuses d’une maladie chronique sont tout particulièrement exposées aux troubles du désir. Pour exemple, 69% des 1291 femmes diabétiques de l’étude de Wallner en souffrent (10)i, ainsi que 83% des 137 femmes atteintes de sclérose en plaque de l’étude de Lew Starowitch (11)ii. Chez les femmes présentant une incontinence ou une autre forme sévère de pathologie urinaire, les troubles du désir peuvent atteindre 64% (12)iii . Les cancers génitaux et leurs traitements provoquent eux aussi d’importantes modifications du désir féminin (13)iv. Les difficultés de désir s’accompagnent chez elles d’une majoration des perturbations émotionnelles et des désordres affectifs et psychologiques en découlant(14 ;15)v,vi. L’étude PRESIDE, qui a identifié 11.730 femmes se plaignant de troubles du désir dans une série de 31.581 américaines interrogées (16), met en évidence la prévalence plus importante du HSDD dans la population des femmes ménopausées par rapport à celles qui ne le sont pas (63.6% vs 25.5%). La même étude permet aussi de mettre en évidence la forte prévalence des troubles anxieux et dépressifs dans la population des femmes avec HSDD, avec 26.6% de troubles anxieux, vs 11.3% chez les femmes sans HSDD, et 25.1% de troubles dépressifs connus et traités vs 11.7% dans la population témoin dans l’étude (17). Les troubles du désir survenant chez la femme ménopausées semblent plus lourds de conséquence, en termes d’altération de l’image de soi, du sentiment de détresse personnelle et des difficultés conjugales qui en résultent (18). Une attention toute particulière doit être apportée aux femmes en péri-ménopause et à celles de la post-ménopause immédiate, chez lesquelles le HSDD est non seulement plus fréquent, mais aussi le plus mal supporté (19). Malheureusement aborder la question de la sexualité est encore difficile pour une majorité de médecins (20 ;21), avec leurs patients jeunes comme avec les plus âgés (22). Et même si aujourd’hui, les difficultés sexuelles sont davantage médicalisées, surtout en ce qui concerne les difficultés masculines (23), pas plus d’un médecin sur dix a l’habitude du dépistage des difficultés sexuelles chez ses patients chroniques (24), bien que les besoins en la matière soient pourtant clairement établis (25). L’augmentation du nombre de consultations pour dysfonction sexuelle est encore trop faible (+ 1.8% 2 depuis 1999 (23) par rapport aux besoins et aux attentes des patients et des patientes. Il existe encore beaucoup de retards à la prise en charge, tant de la part des patients en difficulté (25), que des médecins eux-mêmes (23). .Les objectifs de cette formation visent à améliorer la prise en charge d’un trouble du désir chez la femme ménopausée en pratique clinique, par les étapes suivantes : Savoir accueillir la plainte sexuelle de la patiente et apprendre à l’évaluer succinctement (diagnostic positif et différentiel : existence d’un symptôme véritable ou plainte par rapport à une norme fictive) Organiser la démarche thérapeutique autour d’une prise en charge de première ligne o par un accompagnement centré sur les perturbations émotionnelles individuelles et sur le couple o Par des mesures pédagogiques dont l’objectif est de rendre la patient acteur de sa santé sexuelle (information, éducation à la santé sexuelle, premières mesures visant à améliorer la sexualité du couple et sa qualité de vie) s’inscrire dans un réseau de coordination de soins centré sur la demande sexuelle des patientes et sa prise en charge. Une réponse de première ligne éclairée et circonstanciée est souvent suffisante, et dans le cas contraire, il est essentiel que les différents soins et prescriptions puissent s’organiser de manière structurée entre les différents acteurs du réseau de soins. Méthodes : La première étape d'analyse des pratiques professionnelles des connaissances et attentes débute 1 mois avant la réunion avec envoi par mail de questionnaires à compléter en ligne en ce qui concerne les connaissances sur le thème, les pratiques et les attentes des participants. De la documentation est de plus envoyée. La phase cognitive de perfectionnement des connaissances, du 7 avril 2016 permettra de confronter les pratiques et d’apporter une formation cognitive répondant aux attentes du groupe. La phase 3 d’évaluation de l’évolution des pratiques sera mesurée postérieurement à la phase cognitive par des questionnaires permettant de connaitre l’impactdes connaissances acquises, l’évaluation d’indicateurs de suivi, l’envoi d’analyse des vignettes de cas cliniques et de littérature actualisée. Tous les documents relatifs à cette étape devront être renvoyés et complétés avant le 15/05/2016 pour que ce DPC soit validé. 3 Orientations : Orientation n° 1 : contribuer à l'amélioration de la prise en charge des patients. optimisation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques. promotion des parcours de soins; juste enchaînement de l'intervention des différentes compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins préventifs et curatifs. maîtrise des indications et contre-indications des actes diagnostics et thérapeutiques, des prescriptions en matière de médicaments, de dispositifs médicaux, d'examens biologiques, la recherche et la critique de l'information scientifique pertinente. Orientations n°2 : contribuer à l'amélioration de la relation entre professionnels de santé et patients. développement de l'information et de l'autonomie du patient. favoriser le bon usage et l'observance des traitements. amélioration de la qualité de vie du patient et la prise en charge des personnes fragiles et/ou handicapées, et de leur entourage. formation à l'éducation thérapeutique en permettant aux patients d'acquérir et de développer les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux l'évolution de leur difficultés. formation à la relation « professionnel de santé – patient ». Modalité d’inscription à ce DPC: - Auprès de l’OGDPC :Vous inscrire sur www.mondpc.fr avec le N° du DPC 12931500021 un chèque d’adhésion à l’AIUS de membre stagiaire de 23€, valable pour l’année 2016, à l’ordre de l’AIUS pour les médecins qui ne sont pas encore membres de l‘Association. un chèque de caution de 180 € à l’ordre de l’AIUS qui ne sera pas encaissé et qui sera restitué à l’issue de la formation sauf dans le cas de désistement moins de 15 jours avant la formation, dans ce cas cette somme sera encaissée à titre de dédommagement des frais engagés. Auprès de l’AIUS ; valider votre inscription en nous envoyant : à envoyer au secrétariat de l’AIUS à : Mr Arnaud Guionie, 23 allée des cheminots, 33130 Bègles. Votre inscription ne sera valide pour notre organisation qu'après réception de ces pièces. Informations complémentaires : [email protected] Bibliographie: 1. World Health Organisation, 2014 Sexual health (2014) (http://www.who.int/reproductivehealth/icpd/en/ (accessed 010215)) 2. Phillips, A., & Khan, K. (2010). Assessment & support of women with sexual dysfunction. Practice Nursing, 21(9), 474–477. 3. Thakar, R. (2009). Review of the current status of female sexual dysfunction evaluation in urogenecology. Int Urogencol Journal, 20, S27–S31 (Suppl.). 4 4. Hayes RD, Dennerstein L, Bennett CM, Fairley CK. What is the "true" prevalence of female sexual dysfunctions and does the way we assess these conditions have an impact? J Sex Med. 2008 Apr;5(4):777-87 5. Peixoto MM, Nobre P. Prevalence and sociodemographic predictors of sexual problems in Portugal: a population-based study with women aged 18 to 79 years. J Sex Marital Ther. 2015;41(2):169-80. 6. American Psychiatric Association: Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition. Arlington, VA, American Psychiatric Association, 2013. 7. Kingsberg SA, Rezaee RL. Hypoactive sexual desire in women. Menopause. 2013 Dec;20(12):1284-300. 8. Hendrickx, L., Gijs, L., & Enzlin, P. (2014). Prevalence rates of sexual difficulties and associated distress in heterosexual men and women: Results from an Internet survey in Flanders. Journal of sex research, 51(1), 1-12. 9. Vafaeimanesh J, Raei M, Hosseinzadeh F, Parham M. Evaluation of sexual dysfunction in women with type 2 diabetes. Indian J Endocrinol Metab. 2014 Mar;18(2):175-9. 10. Wallner LP, Sarma AV, and Kim C. Sexual functioning among women with and without diabetes in the Boston Area Community Health Study. J Sex Med 2010;7:881–887. 11. Lew-Starowicz M, Rola R. Prevalence of Sexual Dysfunctions Among Women with Multiple Sclerosis. Sex Disabil. 2013 Jun;31(2):141-153. 12. Shaw C. A systematic review of the literature on the prevalence of sexual impairment in women with urinary incontinence and the prevalence of urinary leakage during sexual activity. Eur Urol 2002;42:432–40. 13. Lamb, M. A. (1995, May). Effects of cancer on the sexuality and fertility of women. In Seminars in Oncology Nursing (Vol. 11, No. 2, pp. 120-127). WB Saunders. 14. Phillips A, Phillips S. Recognising female sexual dysfunction as an essential aspect of effective diabetes care. Appl Nurs Res. 2015 Aug;28(3):235-8. 15. Nascimento ER, Maia AC, Nardi AE, Silva AC. Sexual dysfunction in arterial hypertension women: The role of depression and anxiety. J Affect Disord. 2015 Aug 1;181:96-100. 16. Shifren JL, Monz BU, Russo PA, Segreti A, Johannes CB. Sexual problems and distress in United States women: Prevalence and correlates. Obstet Gynecol 2008;112:970–8 17. Rosen RC, Shifren JL, Monz BU, Odom DM, Russo PA, and Johannes CB. Correlates of sexually related personal distress in women with low sexual desire. J Sex Med 2009;6:1549–1560. 18. Kingsberg SA. Attitudinal survey of women living with low sexual desire. J Womens Health (Larchmt). 2014 Oct;23(10):817-23. 19. Rosen RC, Connor MK, Miyasato G, Link C, Shifren JL, Fisher WA, Derogatis LR, Schobelock MJ. Sexual desire problems in women seeking healthcare: a novel study design for ascertaining prevalence of hypoactive sexual desire disorder in clinic-based samples of U.S. women. J Womens Health (Larchmt). 2012 May;21(5):505-15. 20. Dyer K, das Nair R. Why don't healthcare professionals talk about sex? A systematic review of recent qualitative studies conducted in the United kingdom. J Sex Med. 2013 Nov;10(11):265870. 21. Sobecki JN, Curlin FA, Rasinski KA, Lindau ST. What we don't talk about when we don't talk about sex: results of a national survey of U.S. obstetrician/gynecologists. J Sex Med. 2012 May;9(5):1285-94. 22. Bauer M, Haesler E, Fetherstonhaugh D.Health Expect. Let's talk about sex: older people's views on the recognition of sexuality and sexual health in the health-care setting. 2015 Oct 8. doi: 10.1111/hex.12418. [Epub ahead of print] 23. Schouten BW, Bohnen AM, Groeneveld FP, Dohle GR, Thomas S, Bosch JL. Erectile dysfunction in the community: trends over time in incidence, prevalence, GP consultation and medication use-the Krimpen study: trends in ED. J Sex Med. 2010 Jul;7(7):2547-53. 24. Kirby MG, Schnetzler G, Zou KH, Symonds T. Prevalence and detection rate of underlying disease in men with erectile dysfunction receiving phosphodiesterase type 5 inhibitors in the United Kingdom: a retrospective database study. Int J Clin Pract. 2011 Jul;65(7):797-806. 25. Jannini EA, Sternbach N, Limoncin E, Ciocca G, Gravina GL, Tripodi F, Petruccelli I, Keijzer S, Isherwood G, Wiedemann B, Simonelli C. Health-related characteristics and unmet needs of men with erectile dysfunction: a survey in five European countries. J Sex Med. 2014 Jan;11(1):40-50. 5 Wallner LP, Sarma AV, and Kim C. Sexual functioning among women with and without diabetes in the Boston Area Community Health Study. J Sex Med 2010;7:881–887. ii Lew-Starowicz M, Rola R. Prevalence of Sexual Dysfunctions Among Women with Multiple Sclerosis. Sex Disabil. 2013 Jun;31(2):141-153. iii Shaw C. A systematic review of the literature on the prevalence of sexual impairment in women with urinary incontinence and the prevalence of urinary leakage during sexual activity. Eur Urol 2002;42:432–40. iv Lamb, M. A. (1995, May). Effects of cancer on the sexuality and fertility of women. In Seminars in Oncology Nursing (Vol. 11, No. 2, pp. 120-127). WB Saunders. v Phillips A, Phillips S. Recognising female sexual dysfunction as an essential aspect of effective diabetes care. Appl Nurs Res. 2015 Aug;28(3):235-8. vi Nascimento ER, Maia AC, Nardi AE, Silva AC. Sexual dysfunction in arterial hypertension women: The role of depression and anxiety. J Affect Disord. 2015 Aug 1;181:96-100. i 6
Documents pareils
M.-H. Colson - Assises Sexologie 2016
Bauer M, Haesler E, Fetherstonhaugh D.Health Expect. Let’s talk about sex: older people’s views on the recognition of sexuality and sexual health in the health-care setting.
2015 Oct 8. doi: 10.11...