Portrait social de Brest métropole océane - note de
Transcription
Portrait social de Brest métropole océane - note de
L'observatoire social de la Communauté urbaine de Brest, initié par le Contrat de Ville, constitue un outil partenarial entre la Communauté urbaine de Brest, l'Etat, le Département, la Caisse d'Allocations familiales du Nord-Finistère. Son maître d'œuvre est l'ADEUPa. L'observatoire s'appuie sur une base de données alimentée par de nombreux fournisseurs : INSEE, CAF, Conseil général, CCAS de Brest, DDEA, Brest métropole habitat, PLIE, Mission locale. Une base de données rassemble l'ensemble des informations actualisées annuellement depuis 1997. Le traitement statistique de ces données s'appuie sur une trentaine de grands indicateurs, mobilisés à l'échelle des quartiers brestois et des communes de Brest métropole océane. Une note de synthèse rend compte de l'analyse de la situation sociale réalisée par les partenaires dans le cadre d’un comité de lecture. Les principaux membres du comité de lecture de l’observatoire social sont : Brest métropole océane – Service Développement social urbain et service habitat Brest Métropole Habitat Caisse d’Allocations familiales du Nord-Finistère Centres Communaux d’Action Sociale des communes de Brest métropole océane Conseil général du Finistère – Territoire d’Action sociale de Brest métropole océane Direction de l’Action sanitaire et sociale du Finistère Direction départementale de l’Equipement et de l’agriculture du Finistère Mission locale du Pays de Brest Plan local d’Insertion par l’Economie du Pays de Brest -2- Note de synthèse 2008 - Observatoire social Introduction Note de synthèse 2008 Observatoire social L’édition 2008 de l’observatoire social de l’agglomération brestoise, outre les données sociales émanant de nos partenaires, nous permet pour la première fois depuis 1999, de disposer d’estimations issues du recensement de la population. Avec un excédent de 5 600 naissances par rapport aux décès, Brest métropole océane demeure le territoire du département dans lequel le solde naturel est le plus élevé. Néanmoins, cet excédent remarquable ne permet pas à la communauté de combler son déficit migratoire. L’INSEE estime que Brest métropole océane a perdu 3 400 habitants entre 1999 et 2006 (-0,2 % par an). Pour la première fois, la ville de Brest n’est pas la seule à subir cette démographie défavorable : les communes de Plouzané et du Relecq-Kerhuon se trouvent dans une situation analogue. Cette évolution, alors que le nombre de logements et de résidences principales n’a cessé de croître, a pour cause une baisse régulière de la taille des ménages due à la fois au vieillissement de la population et à la poursuite du phénomène de décohabitation. Ainsi, le nombre moyen de personnes par ménage est désormais de 1,9 à Brest et de 2,6 dans les autres communes de l’agglomération. Ce constat se retrouve dans le public couvert par la Caisse d’Allocations familiales du NordFinistère où il apparaît que la part des couples avec enfant dans l’ensemble des allocataires Sommaire 1. BREST dans son environnement régional et national – page 4 2. Brest métropole océane et ses quartiers – page 14 3. zoom sur les quartiers prioritaires du CUCS – page 44 4. Résumé de la géographie sociale de l’agglomération brestoise – page 26 Annexes Données brutes par quartier et commune – page 28 Notes de lecture et définitions – page 30 s’élève à 27 % lorsqu’ils résident à Brest et à 62 % dans les autres communes de Brest métropole océane. La volonté politique de rééquilibrage et de mixité sociale est confirmée par l’augmentation du nombre de résidences principales et particulièrement des logements sociaux familiaux dont la progression a été plus rapide que la moyenne. Ainsi, entre 2002 et 2006 leur nombre s’est accru de 6,7 % en moyenne dans l’agglomération et de 5,8 % à Brest. Malgré cela, on constate une diminution de plus de 6 % entre 2001 et 2007 du nombre de ménages bénéficiant d’une aide au logement délivrée par la CAF Parallèlement le nombre d’aides accordées par le Conseil général au titre du FSL a progressé notamment dans le cas d’aides à l’accès au logement. L’ensemble des résultats issus de l’analyse des indicateurs sociaux et économiques de l’agglomération nous amène à penser que la situation sociale brestoise s’est améliorée jusqu’en septembre 2008 du fait notamment d’une constante progression de l’emploi accompagnée par une baisse continue du chômage. Ainsi, à la fin du troisième trimestre 2008, le taux de chômage dans la zone d’emploi de Brest a poursuivi sa décrue alors qu’il augmente dans la majorité des zones d’emploi de Bretagne. La conjoncture économique plutôt favorable en 2007 semble avoir pour effet une réduction du nombre de personnes bénéficiant des minima sociaux versés par la CAF. Entre 2006 et 2007, l’ensemble des personnes couvertes par les minima sociaux, c'est-à-dire les allocataires et leur famille s’est en effet réduit de 6 %. Néanmoins, les données de la CAF concernant les allocataires vivant sous le seuil de bas revenus semblent montrer une légère aggravation de la pauvreté. Ainsi, on constate une progression de 2 % du nombre de personnes couvertes par la CAF se situant en dessous du seuil de bas revenus : de 25 153 personnes en 2004 à 25 685 personnes en 2007. Il est à noter que parmi ces ménages en situation de pauvreté, seuls 44 % perçoivent un minimum social géré par la CAF. Ce constat renforce le sentiment apparu depuis deux années de la montée en puissance des travailleurs pauvres que l’on ne peut cependant pas estimer localement faute de données statistiques. -3- Note de synthèse 2008 - Observatoire social 1. BREST dans le contexte régional et national A – La démographie Les estimations de population produites par l’INSEE à partir des campagnes de recensement de 2004 à 2008 littoral sud autour de Vannes, Lorient et au sud de Quimper. montrent une poursuite de la périurbanisation dans le pays de Brest. En effet, ces premiers résultats font apparaître une baisse de population dans la ville de Brest, L’une des particularités du Finistère par rapport aux autres départements bretons réside dans la faiblesse de son excédent migratoire : 0,41 % en moyenne annuelle contre une baisse ou une croissance modérée dans les autres communes de Brest métropole océane et une augmentation importante de la population dans les 0,68 % pour l’ensemble de la Bretagne (1 % dans le Morbihan, 0,77 % dans les Côtes d’Armor et 0,65 % en Ille et Vilaine). De même, le Finistère témoigne d’un solde territoires voisins de l’agglomération. Ce phénomène, particulièrement important dans le Pays de Brest, est constaté dans la majorité des territoires bretons. Ainsi, en naturel tout juste positif alors que le Morbihan et l’Ille et Vilaine connaissent un excédent naturel relativement important. Cet excédent naturel dans le Finistère, même Bretagne, même si les plus grandes villes de la région connaissent des évolutions contrastées, ce sont les communes de moins de 10 000 habitants qui ont connu les plus fortes croissances depuis 1999, notamment s’il est peu élevé, est obtenu essentiellement grâce au dynamisme démographique de la région brestoise et particulièrement de la ville de Brest qui compense largement le déficit constaté dans les territoires ruraux. autour de Rennes et le long des axes routiers, sur le -4- Note de synthèse 2008 - Observatoire social B – L’habitat Une progression du nombre de logements bien supérieure à celle de la population1. Malgré le déficit migratoire qu’a connu la ville de Brest Brest métropole océane, le nombre moyen de personnes depuis 1999, le nombre de résidences principales a continué à progresser. Ainsi, alors que Brest perd 4 500 habitants, le nombre de résidences principales y par ménage atteint désormais 2,10 (2,23 en 1999). En Bretagne, ce nombre est de 2,2 (2,3 en 1999). Ce sont les villes qui ont connu la plus forte réduction de la taille des augmente de près de 2 000. Ce résultat s’observe à tous les échelons géographiques. Dans le Pays de Brest hors communauté urbaine, le nombre de résidences principales a augmenté de 11 % pour une croissance démographique ménages. Ainsi, à Brest le nombre moyen de personnes par ménage est de 1,93 en 2006 (2,06 en 1999) alors que les autres communes de la communauté se situent à 2,59 (2,77 en 1999). Ce phénomène est également constaté de 9 %. Dans la Communauté urbaine hors Brest l’écart est encore plus important avec un différentiel d’évolution de 7 points. Cette différence dans les rythmes d’évolution dans l’ensemble des villes bretonnes. A Quimper la baisse a même été plus importante : de 2,12 en 1999 à 1,98 en 2006, à Lorient la moyenne est de 1,87 (2 en 1999), à du nombre de logements et de la population provient d’une baisse relativement importante du nombre de personnes par ménage. Dans l’ensemble du territoire de Rennes la taille moyenne d’un ménage est estimée à 1,88 personnes (1,98 en 1999). 12% Ev olution du nombre de résidences principales* de 1999 à 2005 10% 8% 6% 11,3% 10,4% 4% 9,8% 9,0% 2% 2,8% 0% France Bretagne Pays de Brest hors brest métropole océane Brest métropole océane hors Brest ville de Brest Source INSEE 21 650 logements construits depuis 1999 dans le Pays de Brest. De 1999 à 2007, 55 500 logements neufs ont été construits dans le Finistère dont le quart est constitué de particulièrement importante dans la périphérie des deux principales villes du département. Ainsi, dans le Pays de logements collectifs. Cette construction neuve représente un accroissement de 13 % du parc de logement du département depuis 1999, 14 % dans le Pays de Cornouaille, 12 % dans ceux de Brest et Morlaix et Brest, 80 % de la construction neuve de 1999 à 2007, soit 17 300 logements sur 21 650, s’est réalisée en dehors de la ville-centre. En Cornouaille, ce pourcentage est encore plus élevé puisque 82 % de la construction neuve s’est seulement 6 % dans la partie finistérienne du Centre Ouest Bretagne. La construction neuve a été -5- faite hors de Quimper. Note de synthèse 2008 - Observatoire social De 1999 à 2007, la part des logements collectifs dans la construction neuve du Finistère est de 24 %, soit 13 300 celui de l’immobilier d’occasion portée par une conjoncture favorable alliant des taux d’intérêts bas, des durées logements dont 6 000 dans le Pays de Cornouaille (25 % de la construction neuve) et 5 600 dans le Pays de Brest (26 % de la construction neuve). d’amortissement longues et des incitations fiscales à l’investissement immobilier. La conjoncture récente suscite néanmoins des interrogations pour le futur. Les années 2000 témoignent, dans le Finistère comme ailleurs, d’une activité très importante du marché immobilier tant au niveau de la construction neuve qu’à Une augmentation du parc social2 Cette forte activité du marché de l’habitat s’est points au taux de logements sociaux en Ille et Vilaine. accompagnée d’une augmentation du parc de logements sociaux. Ainsi dans le Finistère, leur nombre a progressé de 9,4 % entre 2002 et 2007 pour atteindre le chiffre de Plus de 6 logements sociaux sur 10 (61,6 %) sont concentrés dans les principales agglomérations bretonnes où leur proportion se situe entre 12,6 % dans la 40 500 dont 20 500 dans le seul Pays de Brest. Selon les estimations de la Direction régionale de l’Equipement, la part des logements sociaux familiaux appartenant à des Communauté d’Agglomération de Vannes et 18,6 % dans celle de Saint-Malo. Dans le Finistère, les Communautés d’Agglomération de Morlaix et Quimper ainsi que la organismes HLM dans les résidences principales est désormais de 10,2 % dans le Finistère ce qui est conforme à la moyenne régionale mais inférieur de 3 Communauté urbaine de Brest concentrent 61 % des logements sociaux publics. Brest métropole océane, 41 % du parc social du Finistère, est l’agglomération qui 2 – cf. page 28 -6- Note de synthèse 2008 - Observatoire social présente le taux de logements sociaux le plus élevé du département, 17,1 % pour une moyenne de 10,2 % dans toujours 80 % de l’offre de logements sociaux de l’ensemble du territoire, proportion qui n’a quasiment pas le Finistère. Même si, en valeur relative, la progression du nombre de logements sociaux est plus rapide dans la majeure partie des Communautés de Communes du Pays évolué depuis 2002. De ce fait, l’agglomération brestoise et plus particulièrement la Ville de Brest joue un rôle primordial dans l’accès au logement des populations les de Brest que dans l’agglomération, celle-ci concentre plus défavorisées du Pays de Brest. -7- Note de synthèse 2008 - Observatoire social C – L’Economie Un rythme de création d’emploi modéré • L’emploi salarié agricole s’est réduit de 4 % alors que son déclin semblait enrayé depuis 2002. En ce qui concerne les non-salariés, 11 900 emplois en 2006, on constate une légère progression depuis 2002 De 1999 à 2006, près de 8 300 emplois salariés ont été créés, soit une progression annuelle moyenne de +0,9 %. Celle-ci est conforme à la progression moyenne de l’ensemble du département du Finistère mais légèrement inférieure à celle de la France (+1 %) et au niveau de progression régional (+1,4 %). Au cours de l’année 2006, (+2,6 %, +300 emplois) qui ne compense pas pour autant sa baisse sur le long terme (-3 %, -370 emplois entre 1998 et 2006). 1 250 emplois salariés ont été créés dans la zone d’emploi de Brest, soit + 0,9 %. La majorité des emplois créés l’a été dans le secteur de Les dernières statistiques connues concernant l’emploi salarié privé en 2007 montrent une poursuite des créations d’emploi dans la zone d’emploi de Brest avec services (+1 105 emplois salariés) ce qui compense largement les réductions observées dans le commerce et dans l’agriculture (respectivement -225 emplois et –148 emplois). une progression de 4 % par rapport à l’année 2006. Ces informations confirment donc celles issues de l’ANPE qui tendent à montrer que l’impact de la crise économique sur le marché du travail local ne s’est fait sentir qu’à partir du Les éléments marquant l’année 2006 sont : • le maintien de l’emploi industriel (+72 emplois) dont le déclin était continu depuis 1999. dernier semestre 2008. • le secteur du commerce a perdu des emplois (-139 salariés) pour la première fois depuis 1999. Evolution de l'emploi salarié depuis 1993 (base 100 en 1993) 140 Rennes 135 130 Bretagne 125 Quimper Finistère Brest 120 Lorient France 115 110 105 ² 06 20 ¹ 05 20 04 20 03 20 02 20 01 20 00 20 99 19 98 19 97 19 96 19 95 19 94 19 19 93 100 Source INSEE -8- Note de synthèse 2008 - Observatoire social Un peuplement très différent selon les territoires : moins de cadres dans la ville centre qu’en périphérie Au 31 décembre 2006, l’INSEE dénombrait 115 318 constate des différences selon les territoires. Alors que les salariés3 résidant dans le Pays de Brest, soit 44 % des salariés du Finistère. L’unité urbaine de Brest, c'est-à-dire la Communauté urbaine hors Guilers mais y compris cadres représentent 11 % des salariés résidant à Brest, leur part est de 15 % dans les autres communes de l’agglomération. A l’inverse, on observe une proportion Loperhet, comptait quant à elle 74 200 salariés dont 51 740 résidaient à Brest. Lorsque l’on considère les catégories socio professionnelles de ces salariés on d’employés et d’ouvriers demeurant à Brest supérieure à celle constatée aux autres échelons géographiques. Catégories socioprofessionnelle des salariés en 2006 100% 90% 31% 30% 27% 32% 33% 36% 26% 30% 80% 70% 60% 50% 34% Ouvriers 37% Employés 40% 30% 22% 23% Professions intermédiaires Cadres 25% 26% 20% 20% 10% 15% 14% Bretagne Finistère 10% 15% 11% 0% Pays de Brest hors U.U. Unité urbaine hors Brest Ville de Brest Source INSEE Une réduction du chômage qui se poursuit jusqu’au 3ème trimestre 2008 Au 30 septembre 2008, le taux de chômage4 dans la zone d’emploi de Brest était estimé par l’INSEE à 6,6 %. confondues, sont inscrits à l’ANPE dans les communes de Brest métropole océane soit 60,5 % des demandeurs Avec un résultat inférieur de 1,2 point au taux de chômage national, la zone d’emploi de Brest se situe désormais dans la moyenne départementale (6,5 %). Le rythme modéré des créations d’emploi n’a pas grevé la poursuite d’emploi de l’ensemble du Pays de Brest et 26 % de la demande d’emploi dans le Finistère. Il apparait que ce sont les hommes qui ont le plus souffert de la dégradation du marché du travail. Dans le Pays de Brest, leur nombre de la baisse du chômage entre 2006 et 2008. Le taux de chômage s’est réduit de 0,8 point par rapport au 3ème trimestre 2007 ce qui est légèrement plus favorable que a progressé de 20 % par rapport à 2007, de 29 % lorsqu’ils ont moins de 25 ans, alors que le nombre de femmes au chômage n’a progressé que de 4 %. Ce les baisses observées dans la zone d’emploi de Quimper, dans le Finistère et en Bretagne. Néanmoins, au vu des résultats des statistiques de Pôle Emploi au 31 décembre constat se vérifie également dans le Finistère, il peut s’expliquer par la nature des secteurs impactés en premier lieu par la crise économique qui sont essentiellement des 2008, il apparaît que la situation du marché du travail s’est dégradée en fin d’année. Ainsi, au 31 décembre 2008, 13 372 demandeurs d’emploi5, toutes catégories secteurs industriels employant une main d’œuvre majoritairement masculine. -9- Note de synthèse 2008 - Observatoire social 12 Evolution du taux de chômage de 1999 à 2008 11 10 Taux de chômage 9 Brest 8 Quimper Rennes Lorient Finistère 7 Bretagne France 6 5 4 99-T1 99-T3 00-T1 00-T3 01-T1 01-T3 02-T1 02-T3 03-T1 03-T3 04-T1 04-T3 05-T1 05-T3 06-T1 06-T3 07-T1 07-T3 08-T1 08-T3 année-trimestre Source : INSEE D - Le niveau de vie Les revenus fiscaux en 2006 En 2006, le revenu fiscal médian6 des brestois, 15 944 €, élevés. En revanche, les territoires ruraux accueillent une était inférieur de 1 000 € à celui de l’ensemble des habitants de Brest métropole océane et de 1 100 € à celui de l’ensemble du Pays de Brest. Dans le Finistère, les 3 population dont les revenus fiscaux sont nettement moindres, notamment dans le centre du département. Cette relative faiblesse des revenus de la population dans communes témoignant du revenu fiscal médian le plus élevé sont Bohars (23 100 €), Carantec (20 600 €) puis Locquénolé (20 400 €). Les communes dont les habitants ces territoires s’explique notamment par une part importante de revenus issus de retraites ou pensions (plus du tiers). déclarent les revenus les plus élevés sont situées autour des villes de Brest et Quimper ainsi que sur le littoral du Pays de Brest et de Cornouaille et, dans une moindre En ce qui concerne les villes finistériennes de plus de 10 000 habitants, Morlaix, Brest et Douarnenez sont celles dans lesquelles le revenu fiscal médian est le plus faible, mesure, de celui du Pays de Morlaix. Ce niveau de revenus est la conséquence de la périurbanisation qui a affecté les agglomérations du département ainsi que de l’attractivité des communes côtières vis à vis à la fois de inférieur à 16 000 €, alors qu’il dépasse 18 000 € à Guipavas, Plougastel-Daoulas et Le Relecq-Kerhuon toutes trois situées dans la Communauté urbaine de Brest. Quant à Quimper (17 200 €), la ville se situe à un cadres et de retraités présentant des revenus relativement rang médian parmi les villes du Finistère. - 10 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social - 11 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Des inégalités de revenus moins élevées qu’ailleurs La Bretagne, avec les Pays de la Loire, est la région la de taille similaire, on constate là aussi une échelle de moins inégalitaire de France métropolitaine. Le rapport entre le revenu fiscal plancher des 10 % des revenus les plus élevés (9ème décile) et le niveau plafond des 10 % des revenus les plus faibles (1er décile) est de 4 en Bretagne revenus plus resserrée. Avec un rapport inter décile de 5,6, la ville de Brest se situe à un niveau inférieur à celui des autres villes à l’exception de Dijon (5,2). Ce rapport est de 6,1 au Mans, de 7,2 à Angers et atteint 10,1 à pour 5,4 pour l’ensemble de la France métropolitaine. Cette différence provient à la fois d’un 1er décile supérieur à la moyenne nationale et de hauts revenus inférieurs. Amiens. La situation brestoise tient essentiellement à un 9ème décile moins élevé que dans la majorité des autres villes : il atteint 30 266 € à Brest, 31 081 € à Toulon, Seule la ville de Brest témoigne d’une amplitude de revenus supérieure à la moyenne française. Néanmoins, si l’on compare la situation brestoise à celle des 10 villes 32 027 € au Mans, 32 751 € à Angers et dépasse même 35 000 € à Grenoble, Dijon et Aix en Provence. Dispersion des revenus fiscaux en 2006 35000 34 367 31 095 30000 30 966 30 614 31 623 30 266 25000 1er décile (€) 20000 Médiane (€) 16 910 16 683 16 664 17 063 7 718 7 860 7 910 9ème décile (€) 16 966 15 944 15000 10000 6 856 6 346 5 414 5000 France métropolitaine Bretagne Finistère Pays de Brest CU de Brest Métropole Océane Brest Source INSEE - DGI Une progression de la population couverte par la CAF vivant sous le seuil de bas revenus. La Bretagne et particulièrement les départements du Finistère et d’Ille et vilaine présentent des taux de entre 2004 et 2006, la population couverte par la CAF en situation de pauvreté s’était stabilisée (+0,4 %) puis son pauvreté parmi les plus bas de France. Afin d’approcher localement cette notion de pauvreté, nous utiliserons les seules données disponibles qui concernent les revenus des allocataires de la CAF. En 2007, le seuil de bas effectif a progressé de près de 1,8 % au cours de l’année 2007. Ces évolutions sont très contrastées selon les territoires : dans le Pays de Brest hors communauté urbaine la population sous le seuil de bas revenus est en revenus des allocataires de la CAF était de 871 €, ce seuil de bas revenus représente 60 % du revenu médian. Dans le Pays de Brest, 35 500 personnes couvertes par la CAF recul de 1 % alors que dans l’agglomération elle progresse de près de 2 %. Outre les différences en termes d’évolution, on constate vivent avec un revenu inférieur à 871 €, soit près de 22 % des allocataires de la CAF (hors étudiants et personnes de plus de 65 ans). Entre 2004 et 2007, dans le territoire également des particularités territoriales dans le type de ménage en situation de pauvreté. Ainsi, 36 % des allocataires brestois se situent sous le seuil de bas de Brest métropole océane, le nombre de personnes couvertes par la CAF vivant sous ce seuil a progressé de 2 %. L’année 2007 marque un renversement de tendance revenus et seulement 12 % de ceux résidant dans une autre commune de l’agglomération et 13,5 % de de ceux vivant à l’extérieur de Brest métropole océane. La par rapport aux évolutions constatées depuis 2004. Ainsi, composition de ce public en situation de précarité - 12 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social monétaire diffère également selon le lieu de résidence. A Brest, 56 % des allocataires sous le seuil de bas revenus pauvres dans les communes du Pays de Brest, 19 % dans celles de l’agglomération hors Brest et 12 % dans la ville vivent seuls pour une proportion de 48 % dans les autres territoires. A l’inverse, les familles avec enfant constituent 48 % de ce public dans le Pays de Brest hors centre. Depuis 2004, on constate peu d’évolution dans la composition du public de la CAF vivant sous le seuil de bas revenus, si ce n’est une diminution de 2 points de la agglomération et seulement 37 % à Brest. Si l’on excepte les familles monoparentales, l’écart entre la ville de Brest et son environnement est encore plus élevé puisque les part des familles avec enfant compensée par une progression de 2 points des allocataires isolés résidant à Brest. couples avec enfants constituent 21 % des allocataires Une diminution importante du nombre d’allocataires de minima sociaux en 2007. Depuis 2001, le nombre d’allocataires de la CAF CAF est désormais de 7 745 (près du quart des percevant des minima sociaux a progressé en moyenne de 1,7 % par an en France métropolitaine comme en Bretagne. Dans le Finistère, cette augmentation a été allocataires du département), ce qui correspond à un total de 13 106 personnes. La composition des minima sociaux versés aux allocataires brestois est conforme à la moindre puisqu’elle atteint en moyenne 1,5 %. Quant au nombre d’allocataires de minima sociaux résidant dans une commune de Brest métropole océane, il n’a progressé en moyenne que de 0,9 % par an et de 0,7 % dans la moyenne nationale. Néanmoins, à Brest, comme dans l’ensemble des communes de Brest métropole océane, on constate une surreprésentation du RMI par rapport au département et à la région. Cette allocation représente seule ville de Brest. En 2007, alors que le nombre d’allocataires vivant sous le seuil de bas revenus continue à progresser on, constate, à tous les échelons 52 % des minima sociaux versés aux allocataires brestois (51 % pour ceux de Bmo) contre 45 % au niveau départemental et 41 % au niveau régional. De même, les géographiques, une réduction importante du nombre de bénéficiaires des minima sociaux gérés par la CAF (-4,8 % en France métropolitaine, -3,9 % en Bretagne, allocataires de l’API sont proportionnellement plus nombreux à Brest (9 % des minima sociaux) qu’au niveau départemental (6 %) et régional (7 %). A l’inverse, les -4,6 % dans le Finistère et -5 % dans la Communauté urbaine de Brest). Le nombre d’allocataires de Brest métropole océane percevant un minimum social par la allocataires de l’AAH sont moins nombreux dans l’agglomération brestoise (41 %) que dans les autres territoires (Finistère : 49 %, Bretagne : 51,5 %). Evolution du nombre d'allocataires de la C.A.F. percevant des minima sociaux de 2001 à 2007 118 116 114 112 110 108 Ville de Brest Brest métropole océane Nord Finistère Finistère Bretagne France métropolitaine 106 104 102 100 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : CNAF fichier FILEAS - 13 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 2 – Portrait social de l’agglomération Brestoise en 2007 A – La démographie Brest métropole océane : 210 117 habitants au 1er janvier 2006 Au 1er janvier 2006, la population municipale de Brest métropole océane s’élève à 210 117 habitants, soit une baisse de 3 424 habitants par rapport à 1999. Au cours de constate que la croissance démographique des communes de la proche périphérie brestoise s’est ralentie dès les années 1990. cette période, trois communes ont perdu des habitants : Brest : -5 101 ; Plouzané : -192 et le Relecq-Kerhuon : 312. Les cinq autres communes témoignent d’une Si l’on considère l’évolution démographique due au solde naturel, Brest métropole océane a connu un excédent des naissances par rapport aux décès de +5 600 personnes démographie plus dynamique avec des taux de croissance moyenne annuelle qui varient de +0,23 % à Gouesnou jusqu’à +1,15 % à Guipavas. entre 1999 et 2006, dont 4 805 dans la seule ville de Brest. Même s’il demeure remarquable à l’échelle départementale, l’excédent naturel de Brest métropole Alors que jusqu’à présent l’évasion urbaine brestoise restait majoritairement contenue dans les frontières de l’agglomération et que les communes de la périphérie océane se situe en repli par rapport aux précédents recensements. Ce dynamisme du solde naturel dans l’agglomération brestoise permet d’atténuer un déficit brestoise parvenaient par leur forte croissance à équilibrer la démographie de la communauté, pour la première fois les résultats du recensement montrent une décroissance de population par rapport au passé. Sur le long terme, on migratoire apparent très important entre 1999 et 2006. En effet, au cours de cette période l’agglomération a perdu plus de 9 000 habitants du fait de mouvements de population. Evolution de la population de Brest métropole océane de 1999 à 2006 1 500 500 118 95 274 1 049 632 -500 -303 -207 -1 500 -2 500 -5 086 -3 500 Source INSEE -4 500 -5 500 Bohars Brest Gouesnou Guilers Guipavas PlougastelDaoulas Plouzané Le RelecqKerhuon Source INSEE - Recensement - 14 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Une progression du nombre de logements de plus de 4% entre 1999 et 2006 Alors que la population est en baisse de 1,6 % dans la communauté urbaine de Brest, selon les estimations de Commune Population 2006 l’INSEE, le nombre de logements y a augmenté de 4,6 % pour atteindre le chiffre de 105 000 logements en 2006. Evolution 1999 à 2006 Nombre de résidences principales Nombre moyen de personnes par ménage Bohars 3 288 121 1100 2,7 Brest 144 548 -5 101 72 330 1,9 Gouesnou 6 137 96 2 219 2,7 Guilers 7 230 282 2 634 2,7 Guipavas 13 633 1 045 4 936 2,7 2,5 Plougastel-Daoulas 12 880 637 4929 Plouzané 11 742 -312 4 196 2,7 Le Relecq-Kerhuon 10 659 -192 4 517 2,3 Brest métropole océane 210 117 -3 424 96 861 2,1 Source INSEE - Recensement C’est à Bohars et à Guilers que la croissance du nombre résidences principales oscille entre +0,38 % à Brest et de logements a été la plus élevée avec une progression moyenne annuelle proche de 2 %. A Brest, la croissance annuelle moyenne n’a atteint que 0,5 %, ce taux est le +1,91 % à Guilers. L’augmentation du nombre de résidences principales, alors que la population diminue, s’explique par la taux le plus faible de la Communauté urbaine. Lorsque l’on raisonne en volume de logements, l’INSEE recense plus de 4 400 logements nouveaux entre 1999 et 2006, réduction de la taille moyenne de ménages. En 2006, on estime à 2,23 le nombre de personnes par ménage dans l’aire urbaine de Brest et à 2,10 dans la Communauté dont 2 500 à Brest. Parmi les 105 000 logements recensés à Brest métropole océane, 96 000 sont des résidences principales, soit 91,5 %. Depuis 1999, leur nombre a progressé de 4 %, soit urbaine, ces chiffres étaient respectivement de 2,35 et 2,23 en 1999. C’est à Brest que la taille des ménages est la plus faible avec 1,94 personne par logement, soit une baisse de 0,94 % par rapport à 1999. La commune la plus 3 800 logements supplémentaires dans l’ensemble des communes de Brest métropole océane. Entre 1999 et 2006, la progression moyenne annuelle du nombre de affectée par cette réduction est celle du Relecq-Kerhuon (-1,46 %) où le nombre de personnes par ménage est passé de 2,53 en 1999 à 2,30 en 2006. Ev olution comparée de la population et du logement évolution moyenne annuelle 2,0% 1,5% 1,0% 0,5% 0,0% -0,5% Bohars Brest Gouesnou Guilers Guipavas résidences principales Plougastel-Daoulas Plouzané Le Relecq-Kerhuon Brest métropole océane Population Source INSEE- Recensements de la population - 15 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social B – L’économie : la population salariée et le chômage Plus de 75 000 salariés en 2006 dans les communes de Brest métropole océane dans les secteurs privé et semi-public. Les estimations d’emploi salarié de l’INSEE nous brestois sont plus jeunes que ceux résidant dans les permettent d’obtenir une image des caractéristiques des salariés résidant dans l’unité urbaine de Brest et de comparer les territoires. Tout comme il existe des différences de peuplement selon les communes, les autres communes. La part des moins de 25 ans résidant à Brest est de 20 % contre 17 % dans les autres communes de l’unité urbaine. Dans 8 quartiers brestois plus du quart des salariés a moins de 25 ans, notamment Kergoat 26 %, quartiers brestois témoignent de particularités au regard des catégories socioprofessionnelles de leurs habitants. Si l’on agrège les cadres et les professions intermédiaires, Recouvrance 27% et Saint-Martin 29 %. A l’extrémité supérieure de la pyramide des âges, 17 % des salariés brestois sont âgés de 50 ans et plus soit 4 points de moins ils représentent au moins la moitié de la population salariée résidant à Bohars et dans 4 quartiers brestois (Bas de Siam, Gare-Liberté-Foch, Kerangall - Kerampéré que dans les autres communes. Quant aux salariés étrangers, leur proportion est en moyenne de 10 % à Brest (entre 6 % au Dourjacq et à Kerangall et 14 % à et Siam-Tour d’Auvergne). Quant aux ouvriers et employés, ils constituent l’essentiel (plus de 85 %) de la population salariée résidant dans les quartiers de Recouvrance, 16 % à Keredern et 19 % à Pontanezen) et de 7 % dans le reste de l’unité urbaine. Ces caractéristiques de la population salariée brestoise Kerangoff, Kerourien-Valy Hir, Pontanezen et Keredern. Outre ces distinctions selon les catégories socioprofessionnelles, on constate que les salariés confirment le rôle privilégié de la ville de Brest dans le parcours résidentiel des jeunes ménages au début de leur vie active. Remarque : dans toutes les cartes, les nombres indiqués correspondent au N° de quartier IRIS (voir page 26) Source INSEE - 16 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Au 31 décembre 2008 : 13 272 demandeurs d’emploi résident dans une commune de Brest métropole océane. Jusqu’en 2007, le nombre de chômeurs n’a cessé de se (-13,7 %) la baisse du chômage entre 2005 et 2006 se réduire, entre 2006 et 2007, la baisse a atteint 9 % en moyenne dans le territoire de Brest métropole océane. Selon les communes la baisse du chômage se situe entre révèle supérieure à la baisse constatée tant dans la ville centre (-6,7 %) que dans la communauté urbaine de Brest (-7,5%). Seul le quartier de Keredern n’a pas connu 7,5 % à Guilers et 19 % à Plouzané. Sur le long terme, c'est-à-dire depuis 2001, le nombre de demandeurs d’emploi s’est réduit de 4 % dans l’ensemble de la ville de Brest. A l’échelle des quartiers brestois, la dernière d’amélioration du marché du travail entre 2005 et 2006, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie 1 y a même progressé (+1,3 %). Selon les résultats de l’observatoire national des ZUS, l’année 2007, marque donnée disponible concerne l’année 2006. Nous ne pouvons donc analyser l’évolution qu’entre 2001 et 2006 et nous constatons que la réduction du chômage n’a pas une rupture de tendance avec une augmentation des difficultés d’insertion et du taux de chômage par rapport à 2004. Ainsi, dans les quartiers prioritaires de Brest, pour été ressentie dans tous les quartiers brestois puisque le nombre de chômeurs a même progressé dans 3 quartiers sur 10. Les augmentations les plus importantes lesquels une information plus récente est disponible, le chômage a progressé entre juin 2007 et juin 2008 à Keredern (+10 %) et Kerourien (+11 %). Seul le quartier concernent les quartiers de Poul ar Bachet (+17 %), Siam – Saint-Louis (+17 %) et Sanquer (+22 %). Quant aux quartiers dans lesquels la baisse du chômage a été la plus de Pontanezen connaît une baisse du nombre de chômeurs (-4 %), situation qui peut être liée à l’opération de renouvellement urbain en cours. Il apparaît donc que élevée, ce sont ceux de Keranroux (-32 %), Pontanezen (-28 %), Kerbernard-Pen ar Créach (-20 %). Dans les quartiers ZUS de Pontanezen (-12,7 %) et de Kerourien la géographie sociale de la ville, vue au travers du marché du travail, n’a que très peu évolué entre 2001 et 2006. - 17 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Des difficultés d’insertion qui s’accentuent pour le public le plus éloigné de l’emploi En 2007, dans le territoire de Brest métropole océane, dispositif depuis au moins 3 ans (+78 personnes), leur près de 6 700 personnes étaient suivies par le Conseil général dans le cadre du RMI, dont 6 000 résidant à Brest. Tout comme le nombre d’allocataires du RMI, ce nombre est en baisse par rapport à l’année 2006 (-1 %). Cette part est ainsi passée de 42,1 % en 2006 à 43,7 % en 2007. Selon plusieurs acteurs du secteur de l’insertion, à partir du dernier trimestre 2007 le nombre d’offres de contrats a commencé à se réduire et il est devenu plus réduction du nombre de bénéficiaires du RMI provient essentiellement d’une réduction du nombre de personnes suivies depuis moins d’un an conjuguant à la fois une difficile d’entrer dans un processus d’insertion professionnelle pour les publics les plus éloignés de l’emploi. diminution des entrées dans le dispositif et une progression des sorties. Néanmoins, on constate une progression du nombre de personnes inscrites dans le Selon les territoires, la part des personnes suivies depuis au moins 3 ans varie de moins de 25 % à plus de 50 %. - 18 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social C - La précarité Une baisse de 6 % de la population couverte par les minima sociaux entre 2006 et 2007. En 2007, plus de 13 000 personnes sont couvertes par réduction de la population CAF couverte par les minima les minima sociaux versés par la CAF, ce chiffre est en baisse de 6 % par rapport à 2006. La proportion de la population couverte par les minima sociaux gérés par sociaux provient essentiellement de la baisse de la population couverte par le RMI dont le nombre s’est réduit de 9 % (-1 070 personnes). La part du RMI dans la population la CAF est désormais de 14,5 % en moyenne dans le territoire de Brest métropole océane (15,2 % en 2006) et de 18,7 % à Brest (19,7 % en 2006). Dans les quartiers classés en ZUS (zone urbaine sensible) la couverte par les minima sociaux (51 %) s’est ainsi réduite de 2 points par rapport à 2006 alors que la part de l’API est demeurée stable (13 %) ; quant à la population couverte par l’AAH, elle représente désormais 36 % de la population part de la population bénéficiaire de minima sociaux en 2007 s’établit à 35 % à Keredern, 33 % à Kerourien et 37 % à Pontanezen. Outre ces quartiers prioritaires, la bénéficiant de minima sociaux (+2 points par rapport à 2006). Dans les trois quartiers prioritaires (ZUS), les évolutions divergent. Ainsi, dans le quartier de Kerourien - Valy hir, la part de la population couverte par les minima sociaux est supérieure à 35 % dans les quartiers de Recouvrance - Pontaniou (36 %), Kerangoff (36 %), population couverte par le RMI a augmenté de 9 %, par l’AAH de 5 % et la population couverte par l’API s’est réduite de 10 %. A Keredern, le RMI régresse de 15 %, l’API de 8 % Kergoat ouest (37 %) et Pilier rouge (40 %). Si l’on considère l’évolution de ce public entre 2006 et 2007, les contrastes entre les territoires sont également très et l’AAH progresse de 10 %. Quant au quartier de Pontanezen, du fait de l’opération de renouvellement urbain en cours, il est difficile d’analyser les évolutions puisque les importants puisque les évolutions se situent entre -23 % à Keranroux et +17 % à Bonne Nouvelle. La populations de référence y sont en baisse de 4 % pour la CAF et de 2 % pour la CNAM. - 19 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 10 000 personnes couvertes par la CMU complémentaire en 2007, une progression de 4% par rapport à 2006. Les données concernant la population des bénéficiaires brestois. Entre 2006 et 2007, le nombre de personnes de la CMUC (Couverture Maladie universelle complémentaire) permettent de compléter les informations permettant de caractériser la population en situation de couvertes par la CMUC a progressé de 4 % dans l’unité urbaine (+400 personnes) soit deux fois plus que la population des assurés sociaux (+ 2 %). Dans certains pauvreté puisque le plafond de ressources, 606 € par personne et par mois, se situe à un niveau très bas, inférieur au plafond de bas revenus calculé par la CAF. Au 31 décembre 2007, 10 075 personnes étaient quartiers brestois la progression se révèle bien plus importante. En effet, si l’on considère les quartiers dans lesquels le nombre de personnes couvertes par la CMUC est supérieur à 100, on observe des évolutions très bénéficiaires de la CMUC dans l’unité urbaine de Brest dont 9 250 résidaient à Brest. Selon les territoires la part de ces bénéficiaires dans la population des assurés contrastées. Ainsi, dans les quartiers de Bonne Nouvelle et de Kerourien sud, le nombre de personnes couvertes par la CMUC a baissé de plus de 10 % alors que dans les sociaux (8 % en moyenne dans l’agglomération) varie de moins de 2 % dans 4 quartiers brestois et 3 communes de Brest métropole océane à plus de 20 % dans 9 quartiers quartiers de Menez-Paul et du Forestou il a augmenté de plus de 20 %. En 2007, près de 3 personnes couvertes par la CAF sur 10 vivent sous le seuil de bas revenus. En 2007, la CAF a modifié le mode de calcul de la population sous le seuil de bas revenus afin d’améliorer la revenu médian contre 50 % précédemment. Cette évolution a participé largement à l’augmentation du comparabilité de ses statistiques avec celles utilisées par d’autres organismes pour déterminer le seuil de pauvreté (INSEE, EUROSTAT…). Le seuil de bas revenus des nombre d’allocataires sous le seuil de bas revenus de 18 % et la population couverte de 21,5 %, mais sans que l’on puisse distinguer la part imputable à ce changement de allocataires de la CAF a ainsi été réévalué à 60 % du - 20 - calcul de celle de l’évolution de la population en situation Note de synthèse 2008 - Observatoire social de pauvreté. Ainsi, alors même que l’on constate une stabilisation du nombre de personnes vivant sous le seuil Brest. Quant aux quartiers brestois, la population sous le seuil de bas revenus y représente moins de 10 % de la de bas revenus au niveau de l’agglomération, il n’est pas possible de procéder à des comparaisons temporelles à l’échelle infracommunale. population CAF dans les quartiers périphériques (Mesdoun, Kervao-rural nord, Kerangall, Kerargaouyat le Cruguel) et plus de 60 % dans les trois quartiers En 2007, dans le territoire de Brest métropole océane, 13 463 ménages allocataires de la CAF représentant 25 685 personnes ont un niveau de revenu inférieur au seuil prioritaires (Kerourien - Valy Hir, Keredern et Pontanezen) ainsi qu’à Kerangoff. Cet indicateur confirme donc la stabilité de la géographie sociale de l’agglomération de bas revenus (871 € par mois par unité de consommation). Selon les professionnels tant du Conseil général que d’associations caritatives, on constate une accentuation des situations de pauvreté notamment dans étroitement corrélée à l’offre de logement à bas coût. Parmi les 91 700 personnes constituant la population de référence, 15 400 vivent sous le seuil de bas revenus sans percevoir de minimum social, soit 17 % de la le cas des familles monoparentales. Ce constat local rejoint celui fait dans l’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale qui souligne les difficultés population et 60 % des allocataires pauvres. Selon les territoires, cette population particulièrement précaire représente moins de 7 % de la population de d’insertion de femmes seules chef de famille. La part de la population CAF de Brest métropole océane en situation de pauvreté atteint 28 % en moyenne. Selon les communes référence dans des territoires tels que de Kerangall, Bohars, Kerargaouyat/Le Cruguel ou Kervao/Rural nord et dépasse 35 % à Keredern, Quizac ou Pontanezen. elle varie de 9 % à Bohars et à Guilers jusqu’à 36 % à - 21 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Près de 9 500 enfants d’allocataires de la CAF vivent sous le seuil de bas revenus. Parmi les ménages allocataires de la CAF vivant sous le âgés de moins de 12 ans et 2 900 de moins de 6 ans (30 seuil de bas revenus, 37 % soit 4 373 allocataires ont des enfants. Cette proportion varie de moins de 20 % dans 9 quartiers du centre-ville Brestois à plus de 50 % dans 18 quartiers brestois et deux communes (Guilers et %). Selon les quartiers, la part des enfants d’allocataires de la CAF vivant sous le seuil de bas revenus varie d’un minimum de 4 % à Kerangall-Kerampéré (17 enfants sur un total de 408) à un maximum de 68,5 % à Pontanezen Plouzané). Dans l’ensemble de la Communauté urbaine, en 2007, 23 % des enfants d’allocataires de la CAF vivent sous le seuil de bas revenus. Parmi ces 9 500 enfants (632 enfants sur un total de 923). Dans 9 quartiers brestois, dont les trois quartiers classés en ZUS, plus de la moitié des enfants d’allocataires vivent dans un ménage vivant en situation de pauvreté, près de 5 600 (59 %) sont en situation de pauvreté monétaire. Les secours exceptionnels en 2007 : une légère baisse du nombre de bénéficiaires. Afin de pouvoir venir en aide aux personnes rencontrant des difficultés exceptionnelles, les services sociaux du de familles monoparentales (36 %, 1 287 familles), les familles avec enfant ne constituent que 15 % de ce public Conseil général et la Ville de Brest disposent d’une enveloppe financière annuelle. En 2007, 3537 personnes ont bénéficié d’un secours (548 familles). Selon les services du Conseil général, le nombre d’aides alimentaires, en progression en 2007, augmente encore en 2008. Le début de l’année 2009 est exceptionnel du Conseil général ou de la Ville de Brest pour un montant moyen de 154,61 €. Selon le type de ménage secouru, l’aide moyenne varie de 125 € pour une marqué par une augmentation des demandes notamment en ce qui concerne l’énergie. Le lieu de résidence de cette population fragile accentue personne seule à 184 € pour une famille avec enfants. Ce public en situation de précarité est constitué en grande majorité de personnes seules (44 %, 1 548 personnes) et encore l’impression de concentration de la pauvreté dans la ville. Ainsi, dix quartiers brestois concentrent 45 % des personnes ayant perçu une ou plusieurs aides - 22 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social exceptionnelles en 2007. Dans ces quartiers, on constate des différences de public très marquées. Dans les quartiers du Pilier Rouge et de Recouvrance - Pontaniou, Kergoat-Ouest (54 %) et à Lambezellec (50 %). Quant aux familles couple avec enfant (15,5 % du public), elles représentent plus du quart des bénéficiaires d’un secours plus de 65 % des personnes secourues vivent seules alors qu’à Kergoat-ouest ce pourcentage n’atteint que 22 %. En ce qui concerne les familles monoparentales, exceptionnel à Pontanezen et plus de 20 % à Lambezellec. elles constituent au moins la moitié du public aidé à - 23 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 3 - La situation des quartiers prioritaires du CUCS en 2007 Quelques soient les indicateurs retenus pour caractériser politique de la ville ainsi que d’indicateurs de la CAF. Il en les territoires de l’agglomération brestoise, ils montrent la forte stabilité de la géographie sociale de l’agglomération. Ainsi, si l’on calcule un indice moyen de la situation ressort que les quartiers prioritaires se trouvent dans une situation plus défavorable que la moyenne brestoise quelque soit l’indicateur de référence à l’exception de sociale des quartiers, les trois quartiers brestois classés en ZUS figurent parmi les 10 quartiers dans lesquels la population connaît le plus de difficultés. De même, on retrouve aisément la géographie prioritaire du contrat Saint-Martin. Cette exception provient de la particularité de ce quartier qui témoigne de difficultés sociales n’apparaissant pas dans les indicateurs d’emploi mais dans ceux de la Caisse d’Allocations familiales tels que la urbain de cohésion sociale et les fortes disparités existant entre les quartiers périphériques brestois et les communes riveraines de Brest d’une part et les territoires prioritaires population couverte par les minima sociaux ou vivant sous le seuil de bas revenus et plus particulièrement les personnes en situation de pauvreté ne percevant aucun d’autre part. Les graphique ci après illustrent la situation des quartiers prioritaires du CUCS au regard d’indicateurs mis à minimum social géré par la CAF. disposition par l’INSEE à destination des acteurs de la Ouvriers non qualifiés Demandeurs d'emploi employés ou ouvriers non qualifiés 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 50% 40% 30% 20% 10% ri e n ff Po K Ke ro u ér an go en n éz nt an rn liv ue Q R P en er za ie r nc e vr a er be K e ré C Ar lle ec ou vu ar ch t le B el rg Br es de Bo u c lle Vi ff K co go ce uv ér an ra n n -M nt ai S Re ue Q ar tin rz a ie liv e t -P in c lle Sa ze m bé en rre rg er be er K Ar Bo u rn i rc h e vu ré a lle Be C n er éz en an nt La Po nt an éz de ré Ke en rn n ff Ke ro u ri e go nc e ér an K vr a tin ar co u in Sa Re t -M ar ch r ie rn n A rC ré rb e Ke Pe S ai nt -P ie rre n e vu er za liv c ue Q Bo u rg t re s B de ille V La La m bé ze lle n ze n né ta on P K er éd er er rn i er be K ff Sa in t -P ie rre n go Ké ra n e er za liv Q co ue n nc uv ra rie ou er K m bé Re Bo u rg e vu lle c ze lle ré a Be rc h t es P en lle Ar C de Br ar tin 5% 0% lle 15% 10% Be 25% 20% -M ro Population CAF sous seuil bas revenus 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 30% nt Ke P Bénéficiaires de la CMUC dans l'ensemble des assurés sociaux Vi ur ie st re B de ille V ai nt -P ie Po rre nt an éz en K ér an Pe go n Ar ff C ré a Sa rc h in t -M ar tin K er éd V er ille n de Br R e ec st ou vr an ce Be lle vu Q ue e liv er za n K er be rn i er La K er m ou bé rie ze n lle c Bo ur g 0% Po 5% n 10% er éd 15% K 20% S ze La 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 25% ai rre rn t -P in Sa m bé S Population CAF couverte par minima sociaux en 2007 Demandeurs demploi de moins de 25 ans 30% S ie de tin ré ar ai K nt er -M éd ze né ta on Ke n er n n ff rie ro u Ke P Q K ue ér liv go n er an za ie r ce rn Ke rb e rre co u -P nt ai Re S vr an e ie vu le Bo u el B c lle ze en m bé La P rg ar ch Br es t ré rC A lle Vi S ai nt de -M ar t in 0% - 24 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Dernières données de cadrage disponibles des quartiers prioritaires du CUCS Kérangoff Kerbernier Nombre de logements occupés ou non au 1er juillet (2007, source INSEE, recensement) 1 094 Pen Ar Recouvrance Bellevue Saint- Lambézellec Queliverzan SaintCréarch Martin Bourg Pierre 1 589 1 460 2 048 6 633 4 595 1 369 1 438 1 064 Nombre de logements occupés ou non au recensement de 1999 1 086 1 567 1 500 1 962 6 721 4 472 1 251 1 416 1 014 Nombre de personnes bénéficiaires de l’assurance maladie (source CNAM/TS 2007) 1 404 1 803 2 035 1 615 8 828 3 045 1 928 1 658 1 521 Nombre de personnes bénéficiant de la couverture maladie universelle complémentaire (source CNAM/TS 2007) 326 426 268 344 1 225 285 347 353 353 Nombre de demandeurs d’emploi en fin d’année, toutes catégories (source ANPE 2006) 241 317 250 346 1 177 561 232 274 214 Nombre de demandeurs d’emploi en fin d’année, de catégorie 1 (source ANPE 2006) 125 149 131 190 607 321 121 162 125 Nombre de demandeurs d’emploi en fin d’année, de catégorie 1, de moins de 25 ans (source ANPE 2006) 23 39 25 46 152 63 33 41 19 Nombre de salariés résidant dans le quartier (source INSEE, DADS 2005) 729 1 047 1 113 1 108 5 305 2 555 1 024 901 739 Nombre de salariés, ouvriers, résidant dans le quartier (source INSEE, DADS 2005) 338 409 442 435 2 015 640 402 372 276 Source : BSA, CNAM, ANPE, DADS, RP 1999 Evolution de la demande d’emploi dans les quartiers ZUS Nom de la zone Nombre total de demandeurs d’emploi au 31/12/ 2008 Nombre total de demandeurs d’emploi au 31/ 12/ 2007 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 au 31/12/2008 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 au 31/12/2007 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1, 2, 3, 6, 7 ou 8 au 31/12/2008 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1, 2, 3, 6, 7 ou 8 au 31/12/2007 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1, 2, 3, 6, 7 ou 8, ayant moins de 26 ans au 31/12/2008 Nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1, 2, 3, 6, 7 ou 8, ayant moins de 26 ans au 31/12/2007 Kerédern Pontanezen Kerourien 283 360 358 267 356 303 163 223 204 150 195 149 252 336 322 242 320 268 56 65 65 49 47 43 Source : INSEE – ANPE - 25 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 4 . LA GEOGRAPHIE SOCIALE DE L’AGGLOMERATION EN 2007 - 26 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social Territoire 118 Kerangoff 159 Kerédern 155 Pontanézen 116 Recouvrance Pontaniou 126 Kergoat Ouest 110 Kerourien Valy hir 141 Pilier Rouge 132 Kerbernier 129 Quizac 105 Saint Pierre 115 Quéliverzan 151 Kerbernard Pen ar créac'h 160 Lambézellec 119 Recouvrance Cafarelli 128 Kerhallet 139 Sanquer 142 Sébastopol 152 Ménez Paul 140 Saint Martin 130 Le Bergot 164 Kerinou 150 Petit Paris 143 Keruscun 109 Kerourien sud 135 Bonne nouvelle 144 Poul ar Bachet 153 Dourjacq Ville de Brest 127 Kergoat est 147 Le Guelmeur 124 Siam Saint Louis 133 Kerellé Kerédern sud 122 Bas de Siam 137 Kerichen Montaigne 125 Port Gare Liberté Foch 117 Prat Lédan 136 Kerigonan 108 Les quatre moulins 148 Saint Marc 131 Bellevue centre 123 Siam Tour d'Auvergne 138 Bas Jaurès Saint Michel 107 Kerbonne 158 Tréornou Croix rouge 113 Cavale blanche est Kervallon 145 Forestou 114 Le Landais 156 Kergaradec l'Hermitage 157 Kerallan Pen ar Ch'leuz 101 Rural ouest 154 Dourjacq Quartier Buquet 111 Keranroux 134 Lanrédec facultés 149 Le Bot Pont neuf 112 Cavale blanche ouest Mesnos 104 Poulléder Kernabat Le Relecq-Kerhuon Plougastel-Daoulas 161 Loscoat Plouzané Guipavas Guilers Gouesnou Bohars 106 Mesdoun 103 Kerargaouyat Le Cruguel 162 Kervao Rural nord 146 Kerangall Kerampéré Brest métropole océane Pop. CAF sous seuil Pop. CAF couverte bas revenus par min.sociaux 63% 67% 68% 59% 55% 60% 59% 53% 56% 51% 51% 53% 45% 46% 43% 46% 44% 38% 45% 39% 39% 39% 37% 38% 37% 37% 38% 36% 37% 34% 41% 34% 32% 27% 35% 32% 31% 30% 28% 31% 25% 27% 25% 23% 19% 19% 21% 23% 20% 20% 18% 18% 16% 13% 13% 14% 14% 13% 14% 11% 11% 9% 11% 9% 9% 9% 8% 7% 22% 36% 35% 37% 36% 37% 33% 40% 28% 24% 29% 30% 26% 28% 22% 21% 18% 21% 19% 19% 19% 18% 18% 19% 17% 21% 18% 15% 19% 18% 17% 15% 14% 12% 15% 15% 15% 13% 12% 14% 9% 11% 10% 13% 10% 12% 11% 11% 10% 10% 13% 8% 10% 6% 6% 10% 8% 6% 6% 4% 6% 6% 4% 5% 5% 3% 4% 3% 3% 14% Alloc. dépendants de la CAF à + de 75% 43% 35% 36% 41% 36% 32% 46% 31% 27% 33% 33% 25% 29% 30% 25% 29% 32% 23% 31% 23% 29% 19% 31% 25% 25% 31% 21% 27% 21% 28% 27% 26% 27% 23% 28% 22% 21% 24% 22% 19% 25% 23% 22% 22% 15% 24% 21% 17% 12% 20% 20% 13% 18% 19% 16% 16% 12% 13% 9% 10% 10% 9% 12% 16% 9% 8% 7% 11% 24% Pop. CAF couverte RMI 22% 20% 19% 22% 20% 16% 34% 16% 9% 16% 14% 10% 14% 11% 10% 11% 12% 9% 9% 7% 8% 10% 11% 8% 10% 10% 6% 10% 11% 7% 9% 8% 7% 7% 12% 5% 6% 7% 8% 4% 5% 5% 6% 4% 4% 6% 5% 5% 6% 9% 3% 4% 3% 3% 2% 4% 3% 3% 2% 2% 2% 1% 1% 2% 2% 3% 2% 1% 7% Alloc. avec enfant sous seuil bas revenus 66% 68% 67% 55% 55% 60% 45% 52% 55% 52% 48% 53% 45% 40% 42% 32% 31% 38% 28% 37% 31% 36% 23% 35% 32% 26% 35% 32% 33% 31% 24% 28% 23% 22% 16% 23% 23% 24% 25% 21% 17% 17% 18% 18% 20% 14% 16% 17% 19% 16% 14% 16% 8% 12% 12% 14% 12% 12% 12% 11% 9% 9% 9% 6% 8% 9% 9% 6% 25% Familles CAF monoparentales 58% 50% 41% 51% 51% 44% 33% 48% 47% 43% 47% 50% 39% 45% 41% 42% 40% 50% 37% 39% 38% 38% 43% 37% 37% 34% 38% 33% 33% 38% 26% 30% 34% 40% 25% 34% 34% 29% 32% 25% 32% 27% 22% 22% 31% 23% 18% 17% 23% 6% 18% 15% 18% 21% 16% 15% 20% 16% 17% 14% 14% 14% 11% 10% 17% 10% 12% 13% 27% Pop. sous seuil bas rev. sans minimum social Pop. couverte par la CMUC 31% 36% 39% 27% 24% 33% 22% 28% 37% 28% 25% 34% 24% 28% 25% 32% 26% 24% 32% 24% 25% 25% 20% 25% 23% 23% 26% 21% 23% 21% 29% 23% 22% 16% 20% 20% 20% 21% 17% 24% 16% 19% 15% 16% 11% 10% 11% 15% 13% 8% 12% 11% 13% 8% 9% 8% 10% 8% 11% 8% 7% 7% nd 8% 6% 6% 6% 6% 4% 17% 23% 25% 29% 21% 22% 19% 10% 24% 16% 23% 21% 13% 18% 14% 16% 10% 9% 9% 9% 11% 9% 7% 10% 11% 7% 11% 8% 11% 14% 8% 10% 9% 6% 4% 6% 6% 7% 7% 7% 5% 4% 5% 8% 4% 7% 8% 6% 4% 5% 8% 4% 6% 5% 2% 3% 3% 3% 3% 2% 2% 2% Légende et guide de lecture page 29 - 27 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 2% 2% 2% 4% 2% 1% 8% Données brutes par quartier Territoires - Situation au 31/12/2007 118 159 155 116 126 110 141 132 129 105 115 151 160 119 128 139 142 152 140 130 164 150 143 109 135 144 153 29019 127 147 124 133 122 137 125 117 136 108 148 131 123 138 107 158 113 145 114 156 157 101 154 111 134 149 112 104 29235 29189 161 29212 29075 29061 29011 106 29069 103 162 146 Kerangoff Kerédern Pontanézen Recouvrance Pontaniou Kergoat Ouest Kerourien Valy hir Pilier Rouge Kerbernier Quizac Saint Pierre Quéliverzan Kerbernard Pen ar créac'h Lambézellec Recouvrance Cafarelli Kerhallet Sanquer Sébastopol Ménez Paul Saint Martin Le Bergot Kerinou Petit Paris Keruscun Kerourien sud Bonne nouvelle Poul ar Bachet Dourjacq Ville de Brest Kergoat est Le Guelmeur Siam Saint Louis Kerellé Kerédern sud Bas de Siam Kerichen Montaigne Port Gare Liberté Foch Prat Lédan Kerigonan Les quatre moulins Saint Marc Bellevue centre Siam Tour d'Auvergne Bas Jaurès Saint Michel Kerbonne Tréornou Croix rouge Cavale blanche est Kervallon Forestou Le Landais Kergaradec l'Hermitage Kerallan Pen ar Ch'leuz Rural ouest Dourjacq Quartier Buquet Keranroux Lanrédec facultés Le Bot Pont neuf Cavale blanche ouest Mesnos Poulléder Kernabat Le Relecq-Kerhuon Plougastel-Daoulas Loscoat Plouzané Guipavas Gouesnou Bohars Mesdoun Guilers Kerargaouyat Le Cruguel Kervao Rural nord Kerangall Kerampéré Brest métropole océane Nombre d'allocataires CAF 694 758 964 976 842 766 1343 872 604 522 671 735 685 703 419 1148 556 471 954 622 779 316 591 342 867 709 265 33481 496 602 843 651 533 388 163 350 524 561 563 456 348 668 511 508 349 432 260 310 344 175 336 250 716 262 543 240 1495 1750 275 2051 1811 870 484 335 997 299 395 259 42939 Population couverte 1237 1583 2238 1494 1387 1750 2091 1714 1372 1245 1420 1382 1622 1199 1012 1725 903 983 1395 1495 1369 745 1030 876 1304 1244 650 71225 1168 1435 1356 1131 1074 812 250 733 1073 1221 1344 871 789 1207 1169 1276 1041 1168 732 689 1078 596 976 859 1066 851 1779 764 4711 5677 988 5829 6218 2896 1417 1195 3581 1092 1423 824 101554 Pop. couverte Pop. sous seuil bas par minima revenus sociaux 682 950 1346 742 491 946 960 791 712 604 656 614 651 461 406 569 332 331 418 550 398 279 313 310 309 374 231 22333 382 454 413 255 297 193 62 216 274 334 342 212 171 248 273 268 197 213 145 131 203 116 168 149 79 113 218 104 662 707 132 577 650 310 119 104 327 95 115 52 25685 - 28 - 397 502 737 454 328 515 654 423 304 337 392 307 411 215 201 223 155 166 181 269 183 128 166 134 177 178 90 11512 188 225 151 106 116 106 27 101 117 130 176 64 72 90 138 117 125 126 80 55 99 74 76 87 32 53 173 59 281 346 41 291 340 129 69 38 138 46 43 26 13106 Alloc. avec enfant Pop. CAF couverte par le sous le seuil de bas RMI revenus 237 289 383 277 175 255 546 241 111 192 176 121 204 110 97 136 90 78 89 105 87 70 95 64 83 102 38 6052 114 98 93 58 68 53 21 31 57 80 99 28 37 41 64 43 37 72 37 26 58 54 26 31 14 22 37 28 134 176 16 113 132 41 27 19 46 36 22 11 6721 Familles Pop. Sous seuil bas monoparentales / revenus sans CAF minimum social Population couverte par la CMUC 149 131 334 326 225 167 508 492 293 180 775 755 123 113 337 344 119 111 216 274 211 156 527 429 119 88 357 174 196 182 424 426 162 141 474 299 141 115 326 353 145 142 324 353 144 136 398 268 146 127 348 347 87 98 277 205 97 95 243 194 Sources 68 : INSEE- CAF 90 du Nord Finistère393 INSEE 185 41 53 196 110 86 112 208 139 43 56 296 111 124 132 343 228 66 81 255 117 66 69 178 89 39 73 173 131 68 71 201 122 58 67 189 94 49 64 232 168 55 60 161 84 4373 4563 13141 9250 86 87 236 175 99 124 276 175 42 45 293 148 48 51 176 102 42 63 200 79 38 68 119 53 5 8 36 23 33 49 134 65 48 69 181 91 61 73 226 115 70 90 207 123 32 38 163 55 25 46 108 39 30 49 176 71 40 50 165 113 46 57 183 76 51 81 109 86 37 59 107 142 26 28 80 63 21 21 84 39 46 57 128 86 21 8 48 47 31 39 113 47 32 29 93 75 9 20 64 30 23 41 71 22 50 67 163 62 23 25 56 36 135 222 452 191 157 213 456 215 27 40 110 35 136 175 410 145 134 197 442 154 62 75 224 71 18 29 75 31 21 47 74 19 76 117 240 nd 22 26 60 36 30 41 84 26 10 22 33 16 5091 950 15440 10057 Note de synthèse 2008 - Observatoire social Source INSEE - 29 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social NOTES 1. En 2004, l’INSEE a entamé le recensement de la population selon de nouvelles méthodes. Désormais, la population sera estimée à partir de 5 campagnes annuelles de recensement selon deux méthodes. • Dans les communes de moins de 10 000 habitants, le recensement est réalisé comme lors des recensements précédents. 20 % des communes sont recensées chaque année de 2004 à 2008, les résultats définitifs seront datés du 1er janvier 2006 quelle que soit l’année de collecte. • Dans les communes de plus de 10 000 habitants, l’INSEE procède à un recensement par sondage sur une période de 5 ans. Tous les ans, 8 % des habitants sont recensés. Au bout de 5 ans, l’ensemble du territoire de chaque commune aura été pris en compte, et 40 % environ des habitants de ces communes auront été recensés. Les statistiques élaborées à partir des enquêtes de recensement sont représentatives de l’ensemble de la population. Les résultats du recensement seront connus : • Fin 2008, pour les populations légales • Progressivement à partir de juillet 2009, pour l’ensemble des résultats. 2. Les logements sociaux : source DRE – EPLS (Enquête parc locatif social) Les données utilisées dans ce document proviennent de l’enquête sur le parc locatif social effectuée par la DRE. Cette enquête concerne les organismes gestionnaires du parc, c'est-à-dire les offices publics d’HLM (OP HLM), les offices publics d’aménagement et de construction (OPAC), les entreprises sociales pour l’habitat (ESH), les coopératives HLM et les sociétés d’économie mixte (SEM). Les logements concernés par l’enquête sont les logements locatifs sociaux familiaux conventionnés ou non. Sont exclus de l’enquête les logements-foyers, d’insertion, d’urgence et de transit ainsi que les résidences sociales ou universitaires. Sont également exclus les logements de service ou de fonction (autre que les logements occupés per des gardiens ou concierges) et les logements militaires (y compris les gendarmeries). Cette définition diffère de celle des logements sociaux de l’article 55 de la loi SRU qui comprend les logements-foyers, les résidences sociales, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale et les logements conventionnés autres que ceux appartenant aux organismex HLM. 3. Les salariés au lieu de résidence en 2006 (source DADS) La Déclaration annuelle des Données sociales est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés. Dans ce document commun aux administrations fiscales et sociales, les employeurs, y compris les administrations et les établissements publics, fournissent annuellement et pour chaque établissement, la masse des traitements qu'ils ont versés, les effectifs employés et une liste nominative de leurs salariés indiquant pour chacun, le montant des rémunérations salariales perçues. Les données présentées ici fournissent quelques caractéristiques de la population salariée au lieu de résidence. Ces données proviennent d'une exploitation particulière de l'adresse du salarié présente dans les déclarations, avec rapprochement des déclarations faites pour un même salarié de manière à ne le comptabiliser qu'une seule fois. 4. Taux de Chômage BIT : En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (âgé de 15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions : être sans emploi, c'est-à-dire ne pas avoir travaillé durant une semaine de référence (ne serait-ce qu’une heure) être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours chercher activement un emploi ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement. Remarque : un chômeur au sens du BIT n’est pas obligatoirement inscrit à l’ANPE et inversement. 5. Les catégories de demande d’emploi Catégorie 1 : à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps complet Catégorie 2 : à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps partiel Catégorie 3 : à la recherche d'un emploi à durée déterminée Catégorie 6 : à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps complet, ayant exercé une activité réduite > 78 h. Catégorie 7 : à la recherche d'un emploi à durée indéterminée et à temps partiel, ayant exercé une activité réduite > 78 h. Catégorie 8 : à la recherche d'un emploi à durée déterminée, ayant exercé une activité réduite > 78 h. Les catégories 4 et 5 regroupent les personnes qui ne sont pas immédiatement disponibles pour occuper un emploi (et qui ne sont pas t tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi) - 30 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social 6. Le revenu fiscal médian par unité de consommation: Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) est le revenu du ménage rapporté au nombre d'unités de consommation qui le composent. Par convention, le nombre d'unités de consommation d'un "ménage fiscal" est évalué de la manière suivante : le premier adulte du ménage compte pour une unité de consommation ; les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 ; les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3. Cette échelle d'équivalence est utilisée couramment par l'INSEE et Eurostat pour étudier les revenus ainsi exprimés par "équivalent adulte". Le revenu fiscal exprimé par UC présente l'avantage de prendre en compte les diverses compositions des ménages et donc les économies d'échelle liées à la vie en groupe. L'utilisation du revenu rapporté au nombre d'unités de consommation du ménage est préconisée car il devient un revenu par équivalent adulte, comparable d'un lieu à un autre et entre ménages de compositions différentes. LA MÉDIANE du revenu fiscal par unité de consommation partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartient à un ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l'autre moitié présente un revenu par UC supérieur. LES DÉCILES du revenu fiscal par ménage décrivent la distribution des revenus par tranches de 10 % des ménages. - le premier décile (D1) du revenu fiscal par ménage est tel que 10 % des ménages déclarent un revenu inférieur - le dernier décile (D9) du revenu fiscal par ménage est tel que 10 % des ménages déclarent un revenu supérieur à cette valeur. LE RAPPORT INTER-DÉCILES (D9/D1) du revenu fiscal par unité de consommation (UC) établit le rapport entre les revenus par UC les plus élevés et les revenus par UC les plus faibles, en ôtant de chaque côté les 10 % de personnes aux revenus les plus extrêmes. Cet indicateur mesure la disparité relative entre les plus hauts et les plus bas revenus fiscaux, sans être déformé par les revenus les plus extrêmes. Il permet donc d’étudier les disparités des revenus par UC au sein d’une zone, mais aussi entre les zones. 7. Guide de lecture du tableau de la page 27 Dans ce tableau les quartiers et communes ont été classés en fonction de la moyenne des indicateurs retenus, en ordre décroissant. Cet ordre a été maintenu dans le tableau figurant aux pages 28 et 29. Les couleurs correspondent à l’écart de la valeur de l’indicateur dans le quartier par rapport à sa valeur dans l’ensemble de la communauté urbaine. 0,25 Très inférieur à la moyenne 0,75 Inférieur à la moyenne 1,25 Conforme à la moyenne - 31 - Supérieur à la moyenne 1,75 Très supérieur à la moyenne Note de synthèse 2008 - Observatoire social L’observatoire social de Brest métropole océane Directrice de la publication : Claire Guihéneuf Réalisation : Maryse Larpent Contact : ADEUPa – 24 rue Coat ar Gueven – 29200 Brest Tél. 02 98 33 51 79 [email protected] – www.adeupa-brest.fr - 32 - Note de synthèse 2008 - Observatoire social