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mardi 5 FÉVRIER ÉCRAN 1 soirée d’ouverture (sur invitation) } 19:00 VINCE TAYLOR, “TELL ME WHAT I SAY” DE DAIDY DAVIS BOYER France/1961/noir et blanc/3’/vo/vidéo LE ROCK DU BAGNE JAILHOUSE ROCK DE RICHARD THORPE États-Unis/1957/noir et blanc/1 h 36/vostf/35 mm avec Elvis Presley, Judy Tyler, Mickey Shaughnessy, Vaughn Taylor, Jennifer Holden musique : Elvis Presley Vince Everett, qui est manœuvre, tue accidentellement un homme, Ken, qui lui avait cherché querelle dans un MERCREDI 6 FÉVRIER LES IDOLES THE LITTLE RICHARD STORY MONA ET MOI CLEAN LAST DAYS MACADAM À DEUX VOIES JOY DIVISION PHANTOM OF THE PARADISE Suffisait-il, pour un jeune cinéaste anglais des années 60, de se trouver au bon endroit au bon moment ? Si le cinéma de Peter Lorrimer Whitehead est souvent ramené à cette question, c’est que dans ses dix films – plus de nombreuses vidéos musicales – réalisés entre 1964 et 1977, on croirait pouvoir lire les sixties à livre ouvert. De l’International Poetry Incarnation, organisé par Allen Ginsberg au Royal Albert Hall dans Wholly Communion } ÉCRAN 2 22:00 9 FÉVRIER séance suivie d’une rencontre avec Lydia Lunch, animée par Stéphanie Heuze auteur, programmatrice et responsable du vidéoclub-librairie Hors-Circuits SAMEDI BLACK BOX DE BETH B. ET SCOTT B. États-Unis/1978/couleur/20’/vostf/vidéo/inédit avec Bob Mason, Lydia Lunch, Chiara Smith musique : Bob Mason, Beth B., Scott B., Steve Demartis Black Box (1978) exposait les tribulations d’un minet blond Nick Cave, Einstürzende Neubauten, Sonic Youth… Elle écrit et tourne avec Richard Kern une série de films dans lesquels elle met en scène sa vision personnelle des désirs et des violences sexuelles. En 1984, elle fonde sa propre maison de production, Widowspeak, pour contrôler une œuvre déjà prolifique. Elle sort The Uncensored Lydia Lunch, premier chapitre de ce qui allait devenir son medium le plus direct et le plus efficace, le spoken word(textes mis en scène, entre théâtre et harangue, slam et poésie). Lydia Lunch multiplie les supports d’expression : théâtre, poésie, photographie, scénarii de bandes dessinées, installations… Sa biographie au vitriol, Paradoxia, journaet eune prédatrice, traduite dans plusieurs langues, vientt eêtre nominée “Meilleur roman de l’année” par le New York Newsday. La société n’est pas une mala« die, c’est un putain de désastre. » Sur la base de ce constat implacable, Lydia Lunch a lancé, il y a plus de trente ans, son cri de guerre. Ses armes seront la provocation, l’agressivité et l’exacerbation, doublées deune langue acide. Sa cible : le conformisme, l’exploitation de la misère, l’arrogance des décideurs et des phallocrates. Autoproclamée « confrontationnaeiste», Lydia Lunch revendique la fonction asociale de son art : autopsie des dérèglements, dissection de la brutalité humaine et des pulsions meurtrières, dénonciation deune civieisation obsessionnelle dévorée par la répétition, exhortation à la révolte dans l’excès… Exempte de moralité, l’ensemble du travail de Lydia Lunch suit la trajectoire d’une 35 « Je vous promets sang, honte, douleur et extase, tels que l’on ne les a jamais encore imaginés. Personne n’en sortira indemne. » Voici ce qu’écrit Orion Jeriko dans le Manifeste du Cinéma de la Transgression (1985). Derrière ce pseudonyme se cache en fait le personnage provocant de Nick Zedd, fervent cinéphile, inspiré tout autant par les actionnistes viennois que par une certaine tradition du cinéma underground américain (Jack Smith, Ed MARDI ss 12 FÉVRIER ÉCRAN 1 } 20:00
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