Réactions des internautes
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Réactions des internautes
http://www.lepoint.fr/reactions/culture/commentaires-sur-orthographe-et-si-on-ecrivait-deschevaus-26-01-2012-1423791_3 Par ordre inverse de l’ordre chronologique Bill64 le 01/02/2012 à 09:45 Le paradoxe français Le paradoxe français est manifeste sur le sujet de l'orthographe. Car il peut y avoir des grands élans de générosité pour soutenir la recherche médicale, pour aider les handicapés, pour aider les pauvres à survivre, etc. , mais la souffrance orthographique ne fait pas partie de cette liste des maux à alléger. Pourquoi ? Et de plus, il faudrait la cacher comme une maladie honteuse. Devrait on faire un grand tapage télévisuel ? On l appellerait «L ECRITON ! » pour rassembler les consciences justes, généreuses et charitables sur ce sujet. Car l orthographe est un outil incontournable (inzapable). Aussi, garder cette orthographe compliquée est non seulement une faute, mais un abus du pouvoir de blocage des décideurs, mais lesquels ? Un proverbe béarnais dit « Pouvoir sans morale n est que ruine sociétale » . Agissons pour que ECRIRE soit un PLAISIR ! mathieu le 31/01/2012 à 20:18 @ Cornelia Vous dites que le français est facile à lire ? J'ai pourtant été obligé de relire beaucoup de vos phrases à plusieurs reprises... Bill64 le 31/01/2012 à 14:11 Le pseudo-élitisme Beaucoup d'étrangers le disent, quelle que soit votre origine, si vous parlez correctement le français vous êtes accepté. Mais, écrire, c'est traduire les sons. Ensuite, on peut dire : pire, car pour certains la souffrance orthographique est la marque (au fer rouge) d'allégeance obligatoire, de tout novice, à la culture française. Est que les forts en orthographe sont les plus cultivés ? Cela se saurait. Car si pour être cultivé, on se contentait de savoir orthographier, cela justifierait ce qu'aurait dit un personnage célèbre «l'orthographe est la science des ânes». Diomede le 31/01/2012 à 13:13 @ Cornelia Lecture du cerveau Une langue vivante évolue avec le temps. Seules les langues mortes n'évoluent pas. La graphie est avant tout une codification. Contrairement à ce que l'on croit, le cerveau ne prend pas la peine de lire toutes les lettres. En fait il reconnaît les mots et il les lit en un bloc. L'ordre des lettres à l'intérieur des mots n'a pas vraiment d'importance pour le cerveau. Vous pouvez trouver de nombreux exemples. La graphie doit donc avoir une codification la plus simple possible pour faciliter l'interprétation du message et permettre une compréhension rapide. Il est intéressant de noter que l'anglais est la langue commerciale internationale. Son avantage est sa simplicité et sa concision. Le français est la langue diplomatique par excellence car elle permet de parler pendant des heures sans ne rien dire et prête à de nombreuses confusions dont les diplomates sont friands car ils peuvent ainsi changer de position sans devoir concéder qu'ils l'ont fait, c'est la contrepartie qui a mal compris. David le 31/01/2012 à 09:34 @Bill64 Sauf que là, avec ce genre de raisonnement, il va falloir choisir une prononciation de référence... Je vous laisse le soin d'aller expliquer aux concernés que maintenant on va tous parler et écrire à la parisienne, et que les accents ch'ti, marseillais, toulousain, québecois, suisse, belge, antillais, alsacien, etc. sont ringards et dépassés ! Cornelia le 31/01/2012 à 08:09 Si au moins Gruaz choisissait bien ses exemples ! [...] il a eu la main très, très malheureuse pour les exemples. Car justement ceux où il crie à l'illogisme et à l'incompréhension sont ceux où l'on peut donner une explication et une explication valable, logique (contrairement à tout ce qui est "usage" et qui est arbitraire !) 1) "Elle s'est blessée", "elle s'est blessé la main". C'est à n'y rien comprendre ! Eh bien, justement, si ! On est dans le cas de figure où l'on peut très bien comprendre, car contrairement à l'"usage", les accords s'expliquent parfaitement ! "Elle s'est blessée" signifie "elle a blessé une personne qui est elle-même". Le "s'", qui est COD, représente "elle". "Elle s'est blessé la main". Le "s" représente un complément indirect. C'est la main qui est blessée, c'est le mot "main" le COD. Qu'on puisse rendre cet accord facultatif, pourquoi pas ? Mais prétendre qu'il est inexplicable, c'est de la mauvaise foi ou de l'ignorance. 2) "Pourquoi diable "net" donnerait "nettement" et "secret", "secrètement" ? " Pour une raison très simple, très logique et très évidente : l'adverbe est construit sur le féminin de l'adjectif. Net/ nette, secret/ secrète. Ainsi, il est plus facile de voir le rapport de sens entre les mots d'une même famille. Que proposerait notre linguiste ? De mettre un accent grave sur "nètement" au risque que l'on ne voie plus aussi vite le rapport de sens entre l'adjectif et l'adverbe ? Du coup, la démonstration du monsieur est singulièrement peu pertinente... D'autant qu'il oublie de dire ce qui est toujours oublié : si l'orthographe française est difficile à apprendre et à maîtriser pour celui qui écrit à qui elle demande de réfléchir, elle est très confortable pour celui qui lit ! Et c'est son grand avantage : la compréhension est assurée "au premier coup d'oeil". Essayez d'imaginer qu'on remplace "sais, sait, ses, ces, c'est, saie" par un universel "sé" et vous comprendrez combien nous devrions réfléchir pour y comprendre quelque chose au moindre texte. Quant aux remarques pertinentes, celles qui concernent l'usage, il est facile de trouver des solutions : faire entrer les graphies "parallèles" (les "fautes "communément faites... suppression de consonnes, etc. ) comme "autre possibilité" dans les dictionnaires. Quant à l'exemple de l'étudiant chinois, il fait rire. Vous avez essayé d'apprendre le mandarin ? Et dernière remarque : l'anglais est devenu langue internationale. Alors que nous devons apprendre la graphie des mots en "méthode globale", sans règles ni lois, ou presque. Pourquoi on écrit "white" ? un peu plus difficile à justifier que "blanc" qui fait "blanche", n'est-ce pas ? anorilian le 31/01/2012 à 01:03 Une orthographe rationnelle pour sortir de l'élitisme C'est incroyable de voir à quel point les Français peuvent s'opposer systématiquement devant les réformes proposées de l'orthographe. Il suffit d'un effort ? Quel effort peut justifier l'apprentissage bête et méchant de listes d'exceptions, de pluriels qui ne sont pas spontanés (comme pour les chevaux) ? C'est surtout qu'il y a encore quelques dizaines d'années, le français était très peu écrit. Qu'on le sache ! Réformer le français, ce n'est pas réduire l'orthographe à la phonétique et encore moins à l'écriture dite "SMS", c'est simplement sortir de certaines aberrations : pourquoi supprimer le "s" à la deuxième personnes de l'impératif des verbes en -er ? Alors qu'il faut l'ajouter pour des raisons phonétiques quand il est suivi d'un pronom ! Voilà l'exemple d'une exception dont on se passerait bien, non ? D'autre part, une orthographe grammaticale simplifiée ne signifie pas une pensée simplifiée. Au contraire, une grande énergie pourra être retirée du comment écrire pour se concentrer sur le quoi écrire. Enfin, il faut aussi penser que le français est un langue qui s'exporte et doit continuer de s'exporter. Or il est bien souvent difficile de justifier certaines exceptions ou encore certaines fantaisies qu'a aujourd'hui la langue française auprès des apprenants étrangers. Bill64 le 31/01/2012 à 00:00 Le nombrilisme français La plupart des arguments des opposants à toute simplification sont essentiellement conservateurs. Il y a des arguments égoïstes comme « Je n'ai pas de problème avec l'orthographe ou, à mon âge, je ne veux pas changer mon orthographe et repartir à l'école ». Il y a même des arguments jaloux, dont celui ci : « Il ne faut pas rendre la vie trop facile aux jeunes ». Puis des arguments pseudo-patriotes, comme « cela va détruire l'image de notre pays ». Aussi, pour beaucoup d'observateurs étrangers, cette exception de simplification est typique du nombrilisme d'une partie de notre, dite, élite. Cette stagnation réformatrice est favorisée par le coté « râleur, mais conservateur » de la majorité de nos compatriotes. Si l'un dit que ça ne va pas, et qu'un autre propose une solution de simplification, le troisième sera contre. Tirésias le 30/01/2012 à 21:54 Evolution La France fut, jadis, un très grand pays. Elle est progressivement rentrée dans le rang. C'est comme ça, le monde change. La recherche du plaisir et de l'efficacité exclut les efforts. On ne peut plus apprendre le Français comme on l'apprenait il y a quarante ans. Les enseignants n'ont ni le temps, ni l'envie, ni le niveau. Les consignes ont changé. L'évolution de la langue est inéluctable. Essayons simplement d'y aller doucement, histoire de ménager les plus anciens qui, fatalement, ont appris les choses autrement. J'ai fait assez de dictées pour croire qu'écrire sans faute m'ouvrirait des portes. J'en ai même fait tant et tant que j'ai imaginé que bien écrire le français était une qualité supérieure qui me donnait des droits... Mais c'est une illusion, ce que l'on apprend à l'école n'est jamais en phase avec le monde qui nous attend. On n'est que de passage et tout le reste n'est que littérature. Faisons confiance à nos enfants. Bill64 le 30/01/2012 à 20:02 L'exception française La plupart des pays nous entourant ont « supprimé » à l'intérieur des mots, les consonnes non prononcées « (exemple possible : apartenir). Ainsi l'ont fait l'Espagne, la Russie, l'Allemagne, la Serbie et récemment la Hollande et le Portugal (en 2007). La phonémie (l'écriture du son) y est la base de l'écrit, et non l'épistémologie (l' origine du mot). En France, il y a 250 ans, les académiciens entre autres, Voltaire et Montesquieu, avaient commencé la suppression des consonnes muettes (exemple : autheur était devenu auteur). Mais, la France du 21e siècle campe sur des positions illogiques avec un argument, loin d'être vrai, l'orthographe donnerait l'origine du mot. Mais est-ce utile pour le commun des mortels français ? D'autant que beaucoup de redoublement de consonnes seraient dus aux copistes, car ils étaient payés à la ligne. Lecteur le 30/01/2012 à 16:39 KISS! Réformer l'orthographe ou l'adapter à la pauvreté de leur cerveau et de leur culture ? Remplacer rigueur et logique rhétorique par sottise et bouillie neuronale. Cela me fait penser au KISS de certaines entreprises américaines. Il s'agit d'éviter la fatigue intellectuelle des grands penseurs, euh ! Pardon des grands décideurs, en favorisant leur paresse intellectuelle. On dit : "Présentez leur ce projet sous le mode KISS". KISS : Keep It Simple and Stupid. JCM39 le 30/01/2012 à 09:56 Simplifions au maximum... Allez, soyons novateurs ! Plus de singulier ni de pluriel, cela évitera de se faire des noeuds au cerveau (pour ceux qui conserveront encore quelques neurones... ). Tellement plus aisé : un cheval et des cheval ou un chevau et des chevau. mathieu le 30/01/2012 à 06:07 Exceptions Ceux qui hurlent au scandale et pensent défendre la langue française n'ont pas lu l'article ou ne comprennent pas le Francais. Le point clé de l'article est la suppression des exceptions. C'est à dire des mots qui ne respectent pas les règles ou la logique de la langue... Où est donc le nivellement par le bas ? @petit malin : les ordinateurs ne comprennent pas que huit chiffres mais seulement deux. En plus de cela, les trois bases standards en informatique sont : le binaire (base 2), le décimal (base 10) et l'hexadécimal (base 16). hdfhsdfs le 29/01/2012 à 22:28 @ cigale Les langues italienne, anglaise et allemande sont plus simples, plus logiques, moins tordues que le français (ça ne veut pas dire que tout est simple et logique) et elles sont de belles langues. hdfhsdfs le 29/01/2012 à 22:25 De toute façon la réforme se fait d'elle-même Personne n'orthographie correctement aujourd'hui. Donc toutes ces idioties de la langue française disparaîtront de fait... Si on utilise encore le français dans quelques années, ce qui n'est pas certain. Je crois que qu'il est temps effectivement de simplifier, en essayant de devancer le mouvement plutôt que de toujours être à la traîne. Pourquoi pas en allant jusqu'à permettre d'écrire et dire "des chevals" par exemple. Les multiples temps de conjugaison, les exceptions idiotes, le refus d'intégrer des mots anglais alors que le français n'est composé quasiment que de mots étrangers (latin, arabe, germanique) mal prononcés, ça n'apporte rien à la langue française à part de permettre de classer rapidement les gens éduqués des autres. Mais les tournures de phrases suffisent amplement à le faire, comme dans les autres langues. Alors chiche, faisons le pas ! savoie le 29/01/2012 à 21:45 Le plus ... difficile c'est de les ranger dans son cerveau parce qu'il n'a pas d'étagères comme chez les libraires ou dans les bibliothèques. Alors pour les faire tenir debout, quel casse tête, dès que vous en tirez un il y en a quatre qui tombent sur le sol, il faut les ramasser et les reclasser pour ne pas devoir les chercher. cigale le 29/01/2012 à 21:29 Outrage Il est aussi facile d'écrire chevaux avec un "x" que "s" ou alors un cheval des chevo. Notre belle France, respectons-en, en aimant notre si belle langue, le plaisir d'entendre un beau phrasé sans paraître pédant ou bientôt nous finirons en nous exprimant en onomatopées ! JOSY55 le 29/01/2012 à 21:17 Réforme contre nature Réformer l'orthographe, ce serait créer une langue sans racines, lui enlever toute référence à son passé. Certes comme je l'ai lu dans un commentaire il faudrait que ceux qui enseignent l'orthographe maîtrisent la langue française : ce n'est hélas pas le cas ; or toutes les difficultés de la langue française ont une explication que les enfants comprennent si on les leur explique ; pour cela l'enseignant doit être capable de recourir à l'étymologie et à la philologie, épreuves qui étaient indispensables il y a quelques années pour obtenir une licence de lettres, hélas tout a bien changé et on doit parfois corriger les fautes d'orthographe de l'institutrice qui a corrigé un devoir ! Chris33 le 29/01/2012 à 21:11 Consternant ! Comme si notre pauvre pays n'avait pas assez touché le fond ! Molière doit se retourner dans sa tombe. Je suis simplement consternée et j'ose espérer que l'idée saugrenue de réforme orthographique de ce [...] linguiste ne verra jamais le jour. milliemillie le 29/01/2012 à 21:05 Non... Il faut que l'orthographe soit remise à l'école Sinon c'est la décadence assurée... Chaque mot a une racine soit grecque, soit romaine, et d'autres et cette racine donne la signification exacte du mot... L'oublier est une erreur qui sera fatale à notre culture. vivelafrance le 29/01/2012 à 20:48 Pas touche à notre français Pas touche à notre orthographe, notre français, notre vocabulaire, nos auteurs, nos cours dans les écoles et universités, remettez les cours d'éducation civique dans les écoles - voire pour les adultes mais pas touche à notre patrimoine. Non mais... De qui se moque-t-on. Les enseignants sont là pour inculquer nos valeurs, notre langue et notre culture. Cela suffit de vouloir tout le temps remettre des choses si importantes en question. Notre langue est belle, merveilleuse. pascal78 le 29/01/2012 à 20:34 Juste un mot La honte enfin 2 avec le la : -) je suis nul en orthographe mais pitié arrêter de massacré notre belle langue. laoshu le 29/01/2012 à 19:37 Tout faux A Lepiote : vous déplacez le probléme vers un constat dans solution : si écrire le français correctement = pépé/mémé, alors cela veut dite que le français, langue diplomatique entre autres, est définitivement mort, au profit de l'anglais, de l'espagnol et bientôt du chinois. Votre commentaire de type anti-vieux est tout a fait symptomatique de l'état de décadence de la France, et ce n'est pas les gens dans votre genre, c'est a dire négationniste de chez revisionniste, qui vont aider à rectifier le tir. docbro11 le 29/01/2012 à 19:11 à Dom Tower J'ai aussi été perturbé par l'orthographe de "fantasme"... En fait, j'ai résolu le problème en parlant de "phantasme" quand je parle du papillon et de "fantasme" quand je parle psychanalyse ! Importance de l'orthographe, encore une fois : on sait tout de suite quel est le niveau de langage employé ! Curieux le 29/01/2012 à 19:05 Idée géniale ! Je suis un génie, puisque j'ai eu une idée géniale : non seulement on réforme l'orthographe, mais on décide aussi que toutes les autres langues obéiront aux mêmes règles. On simplifie ainsi considérablement l'apprentissage des langues étrangères. Naturellement, si vous n'êtes pas d'accord avec mon idée, c'est que vous êtes un suppôt de l'élitisme aristocratique de la République inégalitaire. docbro11 le 29/01/2012 à 18:47 @thymert C'est bien : vous avez osé ! Sans expliquer toutefois que l'idéologie qui veut "simplifier" la langue française, c'est la gauche : Hitler a été démocratiquement élu sous l'étiquette socialiste et le parti qu'il a créé s'appelait "socialisme national" (Nazionalsozialismus" en allemand). Ajoutons qu'en français quelque chose qui est "gauche" ou "gauchi" porte la connotation sémiotique de "déformé". La logique de la langue est imparable à celui qui la connaît ! Bastienou Carcajou, il faudrait que beaucoup de personnes lisent votre commentaire et y réfléchissent ! lepiote le 29/01/2012 à 18:41 Pour tous les pépés et les mémés À chaque fois que l'on parle orthographe, tous les pépés et mémés nous ressassent leur "bon vieux temps", lorsque les enfants avaient du respect pour les adultes, savaient écrire "sans fôte" et calculer des racines carrées à la main. Autrefois, tous les élèves auraient pu intégrer Normale sup avec leur certificat d'études si on ne les avait pas obligés à aller travailler aux champs dès 12 ans. On peut ajouter à la liste qu'en ce temps-là, il y avait des saisons... Bref, tout le monde vivait heureux... Hélas, dormant sur leurs lauriers, tous ces pépés et mémés n'ont pas su éduquer correctement leurs enfants, qui du coup en ont encore moins fait pour leurs propres enfants... Désormais, les jeunes sont des fainéants idiots... Hélas... Mais de toute façon, c'est pas grave, après avoir profité de leur époque merveilleuse, les pépés et mémés peuvent mourir tranquilles ; les jeunes se débrouilleront bien avec la crise et la pollution qu'on leur laisse. C'est bien fait pour eux, ils savent même pas lire et écrire... jlt le 29/01/2012 à 18:36 Faciliter l'apprentissage du français comme 2e langue Ceci pourrait aussi redonner au français une place comme 2e langue auprès des langues comme l'anglais et l'espagnol. Faciliter l'apprentissage du français peut aussi aider au rayonnement de la culture française dans le monde et faciliter nos relations commerciales, scientifiques, etc. Dom Tower le 29/01/2012 à 17:58 La main dans le chapeau... Avec ce genre de réformes, on va dérouter ceux qui ont appris l'ancienne orthographe. En gros, si j'écris "hiboux", j'aurai tout faux ! Pourquoi ne pas tolérer les deux "hibous" ou "hiboux", "cailloux" ou "caillous". Mais la tolérance ne sert à rien. En 1973, si ma mémoire est bonne, l'Académie en personne a simplifié la prononciation du "h" (pardon, messieurs les puristes : la prononciation de LA "h"). On pouvait donc, désormais, faire la liaison à "des haricots" (zariko). Cela étant facultatif, ce qui est une meilleure chose qu'un changement ! Eh bien, l'année suivante, la télévision - qui faisait jusque-là la liaison à "des handicapés" (dézandikapé) - s'est mise à dire... des Hhandicapés ! Bon, il y avait certainement de l'euphémisme là-dedans : ne pas faire la liaison, c'est marquer du respect, sans doute ! À moins que quelque pédant n'ait rappelé que handicap vient de "hand in cap", "la main dans le chapeau", du nom d'un type de course burlesque pratiqué dans les foires anglaises ! Et comme l'anglais hhaspire les "h"... Bref, tout cela pour montrer l'inutile dépense d'énergie. Rappelons qu'il y a eu une précédente réforme de l'orthographe vers 1980. J'ai vu la circulaire. Je crois bien qu'à part "fantasme" au lieu de "phantasme" (tiens, mon correcteur automatique souligne comme faux ! Moi qui avais perdu un point en dictée pour un "fantasme" !), il n'y a rien qui ait résisté aux bonnes comme aux mauvaises habitudes ! Nanard le 29/01/2012 à 17:39 A vomir Quand on devient nul en orthographe, on se dit pourquoi pas écrire en texto. Les français vont ils revenir à l'âge de pierre et vivre avec des sons et des dessins sur les murs. Les gens qui abondent dans ce sens sont les mêmes qui tirent la France vers le bas. Je n'ai jamais été un surdoué de l'orthographe mais je suis fier que la France en soit là où elle en est en français [...] anne40 le 29/01/2012 à 17:38 Et pourquoi pas Un cheval, des chevo ou des voche ? Adopter la phonétique ou le verlan, régresser en quelque sorte, n'est-ce pas ce que nous faisons tous les jours ? Francois047 le 29/01/2012 à 17:30 Pourquoi compliquer les choses ? Vous proposez d'écrire des chevaus... C'est beaucoup trop dur ! Il faudrait écrire des chevo. C'est plus simple et pourquoi mettre un "s" pour montrer qu'il y en a plusieurs puisque au singulier ça resterait un cheval ? Comme le Bac était trop dur, on en a baissé le niveau pour que plus de monde puisse l'avoir. Il n'est, aujourd'hui, même plus au niveau du "certif" d'il y a 50 ans. Continuons comme ça... Le mieux serait d'en revenir au langage des signes... Canac le 29/01/2012 à 16:54 Et pourquoi pas... Pourquoi pas apprendre notre belle langue ? Il faudrait et suffirait que les enseignants la maîtrisent. Laurent Berthod le 29/01/2012 à 16:48 Undigence encicopédike Laure Taugrafe a été inventée par les imprimeurs et les correcteurs pour faciliter la lecture et la compréhension des textes écrits. Elle ne remplit ce rôle que si elle est suffisamment stable dans l'espace et dans le temps [...] Prion leu bon Saint Taxe de nou prézerver de sé projés de réform ! celui44 le 29/01/2012 à 15:50 Un cheval de bataille Ma fille, petite en CM1 à la fin des années 70, écrivit sur son cahier la remarque suivante : "on dit chevaux quand il y a plusieurs chevals" ! Avait-elle raison ? Allez, montez sur vos grands chevaux et galopez vers des lendemains prometteurs, quand la langue n'aura plus aucune racine et se détruira au gré des propositions les plus inattendues (au fait, dois-je mettre deux T ? J'attends (encore deux T). Votre réaction, n'étant moi-même pas réactionnaire (pourquoi pas réactionère ?). Colbert de France le 29/01/2012 à 15:28 Des veaux, comme disait le Général ! Pourquoi pas des veaux, mes chers concitoyens ? Regardez autour de vous, vos médias, vos journaux TV, vos experts auto-proclamés, vos élites. C'est en veaux qu'ils nous traitent ! Continuons à nous laisser mépriser par cette caste indigente, acculturée, ignorante ! Qui ne souhaite qu'une chose : c'est que nous leur ressemblions ! Patrickb le 29/01/2012 à 15:25 Et aussi... Grattons-nous le côté gauche pour dire Oui, le côté droit pour dire Non, la tête en cas de doute... Et grognons le reste du temps. Comme cela plus besoin de lire, écrire ou réfléchir trop : -). Jyll le 29/01/2012 à 15:19 Oui simplifions ! En commençant par le mot "orthographe" = ortografe ! mince le correcteur n’arrête pas de surligner ortografe ! ooooh encore, pfuuu ! Raiger le 29/01/2012 à 15:14 N'importe quoi... Savez vous ce qui tue la France aujourd'hui ? Ce n'est ni la crise, ni le chômage, ni la dette mais bien le niveau culturel en forte baisse chez le Français depuis déjà quelques années. Donc soit on redresse la barre par exemple en améliorant l'enseignement et en favorisant la lecture... Soit on va vers le bas en adaptant notre enseignement au faible niveau de nos enfants... Mais c'est simplement pour moi la vraie fin de la France, bien plus qu'avec cette crise de l'euro... atropos le 29/01/2012 à 15:13 Toujours moins d'efforts... Supprimons l'expression écrite carrément ! Pas d'efforts pour la maîtrise de la langue la plus précise du monde. D'ailleurs combien de nouveaux Français ou de personnes étrangères résidant en France ou simplement d'écoliers arriveront-ils à une maîtrise convenable de notre langue ? De moins en moins. La réforme d'une langue ne se décrète pas. La langue est vivante, elle perd, elle gagne, elle innove. Laissez-lui vivre sa vie et vous les réformateurs, allez donc travailler dans les ZEP. Vous y serez bien accueillis car M Hollande veut y envoyer des gens instruits et pédagogues... Et moi, je vais reprendre mes mots croisés de niveau six ! Que du bonheur ! Rosa-Luna le 29/01/2012 à 15:05 Des chevaus... ? Et pourquoi pas "des chevals"... Parce que marre de tous ces noms en "al" qui font leur pluriel en "aux". jmdepite le 29/01/2012 à 14:18 Ben voyons ! A qui la faute, si nos gamins n'ont pas assimilé notre langue ? Evidemment, cette manière de voir à courte vue ira forcément dans le sens de l'amélioration du classement de nos universités, devancées par des dizaines d'universités de pays où la langue écrite est au moins aussi compliquée que la nôtre. Le français vous semble peut-être rébarbatif, mais il a au moins le mérite d'être riche et de permettre de dire exactement ce que l'on veut dire, avec "le" mot qu'il faut... Bien sûr, à l'apprentissage, il faut un minimum d'attention, mais surtout, il serait à coup sûr bon de revenir à la pédagogie d'apprentissage de nos grands-parents qui, avec un simple certificat d'études primaires écrivaient pratiquement sans faute... Ah, bien sûr, il n'avaient pas profité des théories du sinistre conseiller Meyrieux, qui ont fait capituler tant d'enseignants très capables et de bonne volonté... luxfiat le 29/01/2012 à 14:15 Réveillons Richelieu... Ce brillant linguiste ne conserve que ce qu'il veut de l'histoire de la fixation de la langue écrite... Dire que Montaigne ou Rabelais écrivaient les mots de plusieurs manières différentes est juste, et c'est justement pour cette raison que Richelieu crée l'Académie française en 1635 (donc après ces auteurs) : afin de faire appliquer des règles communes pour l'orthographe. Les "linguistes" de l'époque [...] observaient les textes des grands auteurs et décidaient des règles d'après cette observation. Avoir cinq graphies différentes pour un même mot, voire davantage, nuit à la compréhension et prête à confusion. Cette évidence avait été constatée au XVIIè s. De plus, mémoriser des listes de mots (pluriels en "-oux" par exemple) ou des règles complexes est excellent pour la mémoire et structurant pour le cerveau des "apprenants". Cet universitaire semble oublier que l'on pense dans une langue, ce qui signifie que plus le vocabulaire est riche, plus la syntaxe est complexe, plus la grammaire est subtile, plus il est possible d'exprimer des nuances et d'accéder à une pensées élaborée. Autrement dit, la difficulté de la langue française est un atout : sa maîtrise, en s'affinant, permet de comprendre le monde qui nous environne. Ce que déjà Diderot avait compris (cf. : Le Supplément au voyage de Bougainville et l'impossibilité pour un Tahitien, Orou, de comprendre ce qui l'entoure lorsqu'il se trouve en France et de restituer ce qu'il a vécu une fois retourné auprès des siens. Sa langue était trop restreinte hélas. Des linguistes tahitiens avaientils expliqué à leur peuple qu’il fallait absolument la simplifier pour leur bien ?) Tout le monde devrait s'interroger sur les intentions réelles de ce monsieur et les raisons pour lesquelles il souhaite abrutir le peuple, quand lui doit être très strict en termes d'observance des règles à l’égard de ses propres enfants. Les élites se reproduisent entre elles, n'est-il pas ? luxfiat le 29/01/2012 à 14:04 Remise à niveau... [...] « "Elle s'est blessée", "elle s'est blessé la main". C'est à n'y rien comprendre ! »[...] pour "Elle s'est blessée" : il s’agit du verbe blesser auquel on ajoute le pronom personnel réfléchi « se » ; et non d’un verbe essentiellement pronominal. Dans ce cas, afin de trouver l’accord il suffit de transformer l’auxiliaire « être » en auxiliaire « avoir » et de se rappeler que « se » étant un pronom il possède une fonction dans la phrase. Ainsi : Elle a blessé elle-même ; elle-même représente « se » et est COD ; le COD est placé avant le verbe donc on accorde le participe passé avec le COD suivant l’accord pratiqué avec l’auxiliaire avoir. En revanche : « elle s'est blessé la main » se transforme en « elle a blessé la main d’elle-même », le COD est ici « la main », il est placé après le verbe, donc pas d’accord. Je ne prétends pas que c’est simple, mais ce jeu intellectuel n’est-il pas structurant pour le cerveau et susceptible de renforcer l’intelligence des élèves, ce qui est, normalement, l’un des objets de l’école républicaine ? lite44 le 29/01/2012 à 13:44 Science et opinion Décidément, bien des réactions faisant suite aux propositions de C. Gruaz laissent rêveur. D'un côté, une analyse modérée et bien informée des conditions de formation de l'orthographe du français et de l'autre, une avalanche d'opinions superficielles, de clichés, d'idées reçues. Certains commentaires dénoncent une forme d'idéologie… Franchement, on peut se demander où sont les idéologues. Quant aux "ignorans", comme on écrivait jadis, ils sont légion. Dans ce monde où la boîte de Pandore des opinions n'est que trop ouverte, on aimerait simplement que l'information, et spécialement la connaissance de l'histoire orthographique, fasse un peu plus de ravages ! Réac d'occasion le 29/01/2012 à 13:17 Mais où va-t-on ? Il faudrait peut-être commencer par enseigner correctement la langue française, avant de la juger trop compliquée pour les enfants d'aujourd'hui ! Moins d'heures de langues, de sciences et de technologie contre davantage de français, ça ne ferait de mal à personne, et ça éviterait notamment de rabaisser le niveau intellectuel des gens avec des réformes totalement absurdes. Demandez-vous donc pourquoi pendant plus d'un siècle l'orthographe n'a jamais posé de problème, alors qu'aujourd'hui la majorité des enfants éduqués par internet et les Ipad sont presque illettrés... C'est du n'importe quoi. Nous sommes dans le pays de la culture littéraire, soyons-en fiers au lieu de devenir lobotomisés. J'ose espérer que cette réforme ne passera jamais. Où va le monde... Robin Dubois le 29/01/2012 à 12:24 Toujours la même chose Sous les belles études et la logique brandie, se cache une intention, pas du tout louable, de nivellement par le bas. Au bilan, une grande majorité des français semblent maîtriser leur langue. Il serait intéressant de vérifier si, par le passé, les gens savaient encore mieux le français et que le problème est surtout que l'on ne sait plus l'enseigner aussi bien aujourd'hui. Pourquoi vouloir dans ce cas dévaluer vers la facilité ? Certes la langue peut évoluer, mais une évolution par solution de facilité entraîne heureusement une certaine circonspection. pélican le 29/01/2012 à 12:16 Les petits Français ne savent plus à écrire correctement ? Changeons les règles. Ben voyons. Les anciens écrivaient correctement, cherchez l'erreur. Posons- nous la question pourquoi ? Honnêtement je ne pense pas que les petits de maintenant soient plus incultes que les anciens. A l'époque on n'avait pas les SMS. repman le 29/01/2012 à 12:13 Problématique La problématique n'est pas de simplifier, mais de savoir comment on en est arrivé là, les autres générations y sont bien parvenues, pourquoi pas la dernière et celle en cours. Déjà, je modère le propos, les meilleurs élèves écrivent, lisent correctement et ne font pas partie systématiquement des favorisés. A mon avis, ce qui se délite lentement depuis 45, ans c'est l'application de la méthode globale, l'enfant au centre de tout, bref l'enfant roi. La paupérisation de certaines zones, la démission de parent qui considèrent que l'école doit tout faire, ce qui est faux même si Education nationale et impossible, une mixité qui n'est pas dans certaines écoles, plus de 25 nationalités représentées et dont les parents ne maitrisent pas le français et pour cause, et enfin la démission d'enseignants et responsables d'établissement ; quant au ministère de l'EN il passe son temps a concocter des réformettes toutes plus ou moins politiciennes, la dernière en date, la formation des maitres, en quoi cela va améliorer le niveau de cancres avérés qui préfèrent le portable, la vidéo, etc. [...] paul calibra le 29/01/2012 à 12:03 Un enjeu financier à ne pas négliger ! Une réforme importante ferait gagner à l'éducation nationale des milliards d'euros car on pourrait gagner une année de primaire en supprimant quelques fantaisies comme l'accord du participe passé (comme dans l'anglais) et le doublement de toutes les consones quand elles n'ont pas un rôle phonétique. François de Closets, dans un livre remarquable, nous a prouvé que ceux qui se bloquent sur l'orthographe et la grammaire n'ont qu'une vision restrictive dans l'évolution de notre belle langue. Les présidents de la république à qui on avait proposé de changer les règles s'y sont toujours opposés par électoralisme, et c'est une erreur qui entraînera le français dans le déclin, à moins que notre jeunesse n'ouvre les yeux et ne réagisse à la dictature stérile de la bonne orthographe. rachel le 29/01/2012 à 11:43 @matita Georges Semprun (écrivain et auteur espagnol) est mort et c'est bien dommage pour la langue française dont il raffolait. Il vous aurait expliqué que le français est une langue géniale justement à cause de son orthographe et de la richesse de son vocabulaire. carlos le 29/01/2012 à 11:33 Laxisme oral. Au nom de la modernité, de l'évolution on doit renier le passé, non ! Il constitue une colonne vertébrale, tout comme l'éducation, insuffisamment respectée à l'école alors que fondamentale. Revoir nos règles orthographiques serait une régression et un pas vers la facilité. L'effort de bien écrire se mérite, il est un élément distinctif apprécié. thymert le 29/01/2012 à 11:26 Hitler, déjà... ... Avait été à l'origine de la simplification de l'orthographe allemande, à l'usage des pays conquis... Mais il n'y avait pas encore d'ordinateurs. Chevaus ? Pourquoi chevaus ? Parce qu'on a bien su prendre l'habitude de prononcer chevos quand il y en avait plusieurs. Pourquoi pas chevals, qui, au moins, serait logique ? La vérité c'est qu'on parle, mais on ne lit plus et on n'écrit plus. Et si on utilise un ordinateur, le correcteur orthographe devrait être une solution au problème : vraiment aucune excuse ! Cela nous ramène 3000 ans avant JC, en Mésopotamie... Parlez moi de l'importance de la culture ! "Les hommes ont inventé l'écriture pour mieux compter les récoltes, les impôts et faciliter le commerce. "Tout le problème est de savoir dans quelle mesure le support matériel de l'écriture est nécessaire à l'exercice de la réflexion. Après tout, les traditions orales n'excluent sans doute pas la réflexion ? Même Socrate, 5e siècle av JC, n'écrivait pas, puisque c'est par les notes écrites de Platon et Xénophon qu'on le connaît... cornelius le 29/01/2012 à 11:15 ET va donc ! Mais pourquoi les envoyer à l'école tout simplement ! C'est ridicule, cette manie de vouloir sans cesse tirer tout le monde vers le bas. L'orthographe, cela s'apprend. Des millions de Français depuis des lustres, ont appris à écrire le français. Quelle est encore cette lubie de vouloir modifier l'orthographe, parce que certain cancres ne s'y adaptent pas ! Mais où va-t-on ? [...] Yop le 29/01/2012 à 10:49 Je serais d'avis même de revenir à l'âge de pierre Non, ce serait bien, recul des mentalités, illettrisme, analphabétisme, religions extrémistes, ah non pardon 40 années d'alternance gauche droite, une politique d'immigration où l'on ne demande pas de connaître un minimum la langue, et ça continue d'ailleurs puisque l'épreuve n'est pas éliminatoire... Et enfin... Versons des aides à des gens français de souche ou non, qui de toute façon n'en ont rien à cirer d'éduquer leur marmaille. En même temps ce serait parfait puisque nous devons nous aligner avec la Chine en termes de compétitivité. Petit malin le 29/01/2012 à 10:42 Généralisons la "simplification" Je propose que l'on simplifie l'alpahabet en réduisant le le nombre de lettres de 26 à 22 en supprimant W, X, Y, Z. Et puis on devrait faire pareil pour l'arithmétique, c'est vrai quoi, 10 chiffres, c'est beaucoup trop. 8 comme les ordinateurs. Et supprimons les "nombres" qui embrouillent tout... Pour l'Histoire bornons nous à un programme sur 100 ans "glissants". C'est vrai quoi, qu'avons nous besoin de connaître ce qui s'est passé avant ! Pour la géographie c'est plus compliqué. Il faudrait une réforme de décentralisation pour qu'on adapte le programme au lieu d'habitation des enfants : pas plus que les limites du département plus les points réellement intéressants : plages, parcs de loisirs... Ainsi ils pourront passer beaucoup plus de temps devant leurs consoles et télévisions 3D. En fait je me demande si on ne pourrait pas tout simplement supprimer l'école et les professeurs... Que d'économies ! MARBAL le 29/01/2012 à 10:39 Alé jusco bou... Pourquoi tout compliquer... Pourquoi écrire "chevaus" alors que "chevo" serait plus simple... jpg le 29/01/2012 à 10:26 Une façon... Une façon comme une autre de développer la fainéantise et de liquéfier les cerveaux. Apprendre aux enfants à ne faire aucun effort mental est de toute évidence très éducateur. On en fera ainsi d'excellents "ramiers" incapables du moindre effort pour avancer dans la vie [...] maieu le 29/01/2012 à 10:12 Simplification de l'orthographe... Suite La question de la simplification de l’orthographe, au fond, n’est pas d’ordre linguistique, mais idéologique. Voici, concernant cette question de la simplification, un exemple politique que vous vous rappelez certainement : « L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! » Ces paroles furent prononcées le 23 février 2007 à Lyon par Nicolas Sarkozy qui s’exprimait très officiellement en tant que président de la République française, détenteur d’une autorité qui ne concerne en rien le rôle et l’importance de la littérature dans les concours administratifs. Cette opinion, finalement très commune, qui « justifie »l’inutilité de la culture générale fait partie du discours ordinaire de la simplification lourdement appuyé sur le gros bon sens populaire qui ne voit évidemment pas pourquoi une personne chargée de communication et qui doit maîtriser le langage devrait lire un roman écrit au siècle de Corneille, Molière, Racine, La Fontaine... Cette idéologie étroitement utilitariste conforte tous les « à quoi bon la littérature ? » désespérément agressifs de ceux qui sont à la fois victimes et dupes. On peut retrouver ce type de démarche dans les « à quoi bon ? » concernant les complexités de l’écriture de la langue. Derrière cet « à quoi bon ? » plus ou moins explicite et plus ou moins démagogique, se cache une idéologie qui ne dit pas son nom. Comme l'affirmation - toujours émise par Nicolas Sarkozy, président de la république et garant de la laïcité - qu'un prêtre est plus compétent qu'un instituteur pour enseigner ce qu'est le bien et le mal. Ledirleau le 29/01/2012 à 10:02 Ils ne sont pas tous enfermés ! Et allez donc ! Le massacre continue ! Suggestion : il n'est peut-être plus utile non plus d'apprendre à lire et à écrire ! D'ailleurs, c'est déjà commencé ! Alors, un peu plus un peu moins... prunette le 29/01/2012 à 08:31 Non ! Des chevauX ! Grand-papa, Pépé, papy, papa, 'idem pour grand-maman, Mémé, mamy, maman, mon mari et moi et mes petits enfants nous avons appris les règles de grammaire et d'orthographe cela ne nous a pas traumatisés : donc les chevaux c'est c h e v a u x ! Il y a bien d'autres réformes à faire que celle de l'orthographe à vouloir parfois tout simplifier on atteint le but contraire tout compliquer. Bonjour les barèmes de correction ceux qui écriront chevauX seront ils pénalisés par rapport à chevauS. Il en est de même pour les langues étrangères : grammaire et conjugaison anglaise, espagnole et autres il ne fallait pas se mélanger "les pinceaux" ! Bons souvenirs et bons exercices pour les méninges ! Valy57 le 29/01/2012 à 01:58 Simplifions parce que... ... enseigner correctement l'orthographe et la grammaire, leurs subtilités, comporte le risque de développer l'intelligence de nos enfants, leur mode de pensée... Bill64 le 28/01/2012 à 20:22 A l'intérieur des mots, ôter les consonnes non prononcées Une reforme très simple : à l'intérieur des mots, ôter les consonnes non prononcées (sauf risque de confusion), sans modifier la première lettre et la terminaison des mots. (Garder les doubles L et S). Comme l'avaient commencé Voltaire et Montesquieu. Comme le conseillait le rapport d'Aristide Beslay (en 1965). Comme cela était fait pour l'espagnol, l'allemand, le russe, le serbe, le hollandais, et le portugais (il y a 5 ans). Ce serait un acte de grande générosité pour soulager les souffrances dues à l'orthographe pour les petits français, les étrangers et les adultes handicapés par l'écriture. docbro11 le 28/01/2012 à 18:13 Réformer l'orthographe... Autant ne plus apprendre le français ! L'orthographe normative de notre langue en est une de ses composantes essentielles qui en font la langue peut-être la plus apte (du moins parmi celles que je connais) à rendre les nuances de la pensée humaine... Ce n'est d'ailleurs sans doute pas pour rien que c'est la langue des diplomates et des intellectuels du monde entier ! Merci à Maieu pour son commentaire. LUCIOLE, on écrit "farmacia" en roumain qui a des racines essentiellement romaines, le français peut être fier d'avoir des racines romaines ET grecques : comme vous le soulignez, cela permet de comprendre beaucoup de mots dérivés. Comme il est dommageable pour la puissance de notre langue que le latin et le grec ne soient plus enseignés systématiquement au lycée ! "Le niveau monte" disait Bourdieu... Il va bientôt passer au-dessus de nos cuissardes ! Ceci n'est pas un commentaire "passéiste" ou ringard : c'est l'expression d'une vérité fondamentale. Combien souvent sommes-nous obligés de reformuler des phrases simples pour être compris de ceux qui emploient un "petit-nègre mal dit", suivant l'expression consacrée ! Poulette basquaise, il semble que vous ayez choisi une mauvaise illustration de votre volonté simplificatrice : le finlandais utilise trois longueurs de la même voyelle et de la même consonne pour s'exprimer ! On peut construire toute une phrase avec deux lettres (je l'ai fait jadis en licence de linguistique) ! La dyslexie n'a rien à voir avec l'orthographe, comme la dyscalculie n'a rien à voir avec les chiffres ! Guignolette, la compréhension de votre "phrase" nécessite sa prononciation, ce qui est la preuve par neuf que "l'orthographe phonétique" (du grec, ortho = correct, graphein = écrire, phon son) est une aberration de la communication : souvenez-vous de la Tour de Babel ! Joliment dit, dany ! Halte au nivellement par le bas ! Evidemment, c'est plus facile, mais tout le monde sait (ou devrait savoir) que la facilité n'est jamais génératrice que de chaos... vivi le 28/01/2012 à 18:00 @ poulette basquaise Vous dites : "Notre orthographe, ridicule de complexité, est à mon avis un gros handicap pour tous les enfants français et pour la France elle-même, dans la compétition internationale. Cette réforme est urgente ! " Il n'y a aucun handicap pour les enfants à apprendre le français ! Les petits Français d'aujourd'hui ne sont pas plus idiots que ceux d'autrefois ! Et ils apprennent très bien notre langue, à part quelques enfants en difficulté, mais il y en a toujours eu. Nous avons une belle langue, très riche (trop sans doute, puisque vous trouvez que cela est un handicap... ). Cette langue est parlée dans le monde entier, non parce qu'elle est la langue des transactions commerciales, mais parce que c'est la langue de la culture. Et les étrangers francophones en sont fiers. Je pense qu'ils le parlent et l'écrivent mieux que nous ! Il n'y a pas si longtemps, il était de bon goût de parler le Français dans les cours royales et impériales (Angleterre, Russie, Iran, etc. ). Et vous voudriez réformer cette si jolie langue parce que les enfants ont soi-disant du mal à apprendre l'orthographe ? Mais, ils peuvent faire un petit effort pour l'apprendre, vous ne croyez pas ? A force de rabaisser tous les niveaux pour ne pas les fatiguer, je ne sais pas où on va ? On va à l'école pour apprendre et l'orthographe fait partie du programme. Si on la simplifiait, tous les étrangers qui ont appris à le parler et à l'écrire avec plaisir ne s'y retrouveront plus. maieu le 28/01/2012 à 07:54 Orthographe, et si on écrivait "chevaus" ? Vous dites monsieur Gruaz : "Je suis pour un accord systématique avec le verbe "être" et l'absence d'accord avec "avoir". Peu importe si un COD précède le verbe ou non... "Elle s'est blessée", "elle s'est blessé la main". C'est à n'y rien comprendre ! " "A n'y rien comprendre... " Vraiment, ? Dans "elle s'est blessée", au moment où vous lisez "blessée, "vous savez, quel est l'objet de la blessure (elle-même). Dans "elle s'est blessé la main", vous l'ignorez. L'accord du participe n'est pas arbitraire, il répond à une question de sens. matita le 28/01/2012 à 01:55 Réforme Depuis que j'apprends l'espagnol, bien plus simple à lire et écrire que notre "belle" langue, je me demande comment font les étrangers pour apprendre le français. Je suis pour une réforme, une simplification. Je ne dis pas de tout bazarder, mais de rendre la langue agréable à apprendre. LUCIOLE le 27/01/2012 à 21:36 A l'italienne... Et pourquoi ne pas écrire comme le suggère poulette "farmacie" ? pour ma part dans "pharmacie" je pense à l'histoire de notre belle langue et de ses racines notamment grecques, puisque l'on a le mot "pharmakon", remède ; de là on comprend plus facilement les mots s'y rapportant : pharmacologie, pharmacopée, etc. poulette basquaise le 27/01/2012 à 21:16 Bravo Monsieur Cruas, foncez ! Notre "si belle et si logique orthographe française", où il faut 3 lettres : e, a, u pour en faire une quatrième : o, où il y a 12 façons différentes d'écrire le son é, etc. , etc. , etc. OUI, monsieur Cruas, vous avez bien raison de vouloir simplifier, rendre logique et accessible à tous cette orthographe qui ne l'est pas. Le gain de temps pour cet apprentissage pourrait être utilisé à des apprentissages beaucoup plus utiles et passionnants (lire des textes, faire du secourisme à l'école, de la diététique, améliorer le niveau en sciences, en mathématiques, en informatique, en histoire, en langues étrangères...) Cette réforme améliorerait aussi le sort de tous les dyslexiques, pour qui la lecture du français est une grande difficulté, et freine aussi leur apprentissage des autres matières. Ils représentent environ 10% de la population. Les italiens et les finlandais, dont les langues sont aussi belles que la nôtre mais s'écrivent logiquement et simplement, n'ont quasiment pas de problèmes avec leurs dyslexiques. Notre orthographe, ridicule de complexité, est à mon avis un gros handicap pour tous les enfants français et pour la France elle-même, dans la compétition internationale. Cette réforme est urgente ! Guignolette le 27/01/2012 à 20:22 Et si encore... On aikrivé orto graffe et mat é ma tic. Francisco le 27/01/2012 à 18:48 Efforts ! Et si on faisait des efforts au lieu de baisser les bras de façon systématique ? Et si on apprenait aux jeunes que sans effort on n'a rien, que seul le travail permet de progresser ? Et si on leur faisait lire La Fontaine "Le laboureur et ses enfants"... dany le 27/01/2012 à 16:31 Calculatrices en 1977, orthographe aujourd'hui 1977, c'est cette année où l'on a appliqué cette loi Haby obligeant à supprimer les classes de niveau, où les perturbateurs étaient répartis dans toutes les classes pour empêcher les autres enfants d'étudier. Ils ne devaient plus être regroupés afin qu'on ne puisse plus leur appliquer la pédagogie et la discipline nécessaires. Donc en 1977, une mère d'élève est venue reprocher au prof de math de sa fille "pourquoi l'ennuyer à apprendre à compter ? Il y a des calculatrices". Le professeur a répondu pourquoi lui apprendre à écrire, "il y a des bibliothèques bien remplies". En 2012, il ne faut plus rien apprendre. Supprimons donc les bibliothèques. steepike le 27/01/2012 à 16:23 Pas touche à ma langue ! Régulièrement des gens veulent faire le bonheur des autres malgré eux ; ce monsieur en fait partie. Que l'on laisse la langue française évoluer à sa guise et n'allons pas édicter des règles pour la "simplifier". Souris le 27/01/2012 à 15:29 Vain combat La réforme n'empêchera jamais de faire des fautes, ni même d'en réduire le nombre. Au contraire, elles vont inexorablement augmenter avec l'abandon progressif de l'écrit au profit de la communication orale. Face à cette évolution, la réaction qui s'impose n'est pas de calquer l'usage du français sur l'orthographe des SMS, mais de refaire de la connaissance de la langue un des piliers de notre culture, ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être. A cet égard, la lutte contre l'appauvrissement dramatique du vocabulaire, l'envahissement d'anglicismes inutiles (booster, buzz, etc.) est plus urgente que la réforme du pluriel de quelques substantifs et de l'accord du participe passé. Pour faire oeuvre utile, que les experts de l'Erofa fassent de ce combat-là leur cheval de bataille. momo le léo le 27/01/2012 à 14:14 Non-évolution de la langue française Si on continue à suivre ce monsieur, la langue française tombera bien bas. Déjà que son niveau est dévalué par des individus qui se moquent du tiers comme du quart de notre belle langue ! J'ai connu une époque où les curriculum vitae et lettres de motivation étaient rédigés à la main. Peut-être suisje vieux jeu, mais je continue à ignorer et fustiger les fautes d'accord concernant les chiffres au pluriel suivis de mots commençant par une voyelle (euro, an... ) surtout quand ces fautes sont orales. Michel7377 le 27/01/2012 à 14:03 Et pourquoi pas... Et pourquoi pas chevos... ? é pourkoi pa chevos ? Il n'y a pas de limite à la simplification pour cause d'illettrisme. Qu'on en revienne au moyen âge où l'écriture (en français) était phonétique et variait donc d'un scripteur à l'autre, ce qui provoquait beaucoup d'erreurs d'incompréhension. maieu le 27/01/2012 à 14:01 Interview de Claude Gruaz [b]« Pourquoi diable "net" donnerait "nettement" et "secret", "secrètement" ? [/b] dit Claude Gruaz. Cette question – dont la réponse est contenue dans l’énoncé – illustre bien la complexité de la question abordée dans l’interview. L’évolution de la langue et la simplification ou l'adaptation de l’écriture constituent-elles le même problème ? Je prends l’exemple cité ci-dessus. La question «Pourquoi diable…» laisse entendre qu’il n’y a pas d’explication autre que l’arbitraire ou le hasard… ce qu’on voudra. On pourrait aussi répéter la question pour «intelligemment» et «savamment» dont l’écriture ne reproduit pas la prononciation. Simple rappel : le suffixe –ment des adverbes est le nom latin mens-mentis (sens général de faculté intellectuelle) et il s’ajoute au féminin de l’adjectif (vif, vive-ment). Pourquoi «nette» et «secrète» ? L’un et l’autre viennent du latin (nitidus et secretus) qui n’ont pas donné des formes identiques. Les formes «nettement» et «secrètement» ne sont donc pas des produits diaboliques. Si, par hypothèse, on décide de les écrire de manière identique, on élimine l’explication linguistique. On peut considérer que cette explication n’a pas d’importance ou qu'elle est trop compliquée. Seulement, par souci de cohérence, il faudra en même temps décider que tous les adverbes en –ment s’écrivent de manière identique, comme ils se prononcent. Or, les élèves comprennent assez bien que le redoublement du –m s’explique par la modification du féminin de l’adjectif ; autre-ment dit, quand on ne retrouve pas le féminin, il y a redouble-ment. Si diable (les noms servent parfois aussi à la formation d'adverbes, voyez du côté de la vache...) donne diablement, intelligent ne donnera pas intelligentement, ce qui aurait pu se produire, mais intellige-mment, etc. Donc, il y a un choix à faire sur la place qu’on donne à l’histoire de notre langue et à sa complexité (différent de complication). D’une manière plus générale, si la langue est bien une production du vivant, et du vivant humain, il faut s’interroger sur l’enjeu d’un tel débat et ce qui le sous-tend. Est-ce qu’il n’y a pas, derrière ces questions (qui ne sont pas nouvelles…), la tentation du simple, du pur, du lisse, du complètement maîtrisé et rationnel ? Avec ses bizarreries, ses incongruités et ses exceptions, ses choux et ses bijoux, la langue nous donne une image de ce que nous sommes et nous sommes tout sauf simples, purs, lisses, complètement rationnels. L’important est de le savoir et de l’expliquer. Jean-Pierre Peyrard, professeur de lettres classiques. padolie le 27/01/2012 à 13:55 Toujours vers le bas Encore une ineptie de plus ! Les enfants ne savent plus lire et écrire, alors plutôt que de réformer l'enseignement de la lecture et de l'orthographe, on préfère tirer l'apprentissage vers le bas et ruiner notre patrimoine. Ce linguiste est à côté de la plaque ! Avant pratiquement les enfants savaient lire à la fin du CP. Il a fallu que des illuminés mettent en place la méthode globale ! Le résultat est celui que l'on constate, et malgré cela on persiste dans l'erreur. Dans l'enseignement, ce n'est pas toujours plus, mais plutôt toujours moins ! F. Hollande peut recruter autant d'enseignants qu'il voudra, ça ne changera rien puisque la méthode est mauvaise. Et ça grâce en partie aux syndicats d'enseignants complètement irresponsables ! ELLIOT le 27/01/2012 à 13:15 Des chevaus avec un s c'est moche Des chevaux avec un x c'est tout de même plus classe. Certains analystes de la question n'ont pas le sens de l'harmonie graphique dans le texte. Et pourtant ça compte. Les lettres qui constituent des mots forment un dessin sans compréhension comme en Chine certes, mais un dessin quand même. Bref à vouloir bien entendre cette révolution de l'orthographe, dans la logique, des chevaus (masculin pluriel) - des chevauses (feminin - pluriel)... michel60480 le 27/01/2012 à 12:12 Orthographe Et si on écrivait "ortografe'' ou "matématic" ! Bragance le 27/01/2012 à 11:52 Et si on continuait... ... à écrire chevaux, tout simplement ? On va dire aussi journaus ? Vantaus ? Soupiraus ? Zut, pour quelques mots, on ne va quand même pas réformer tout l’orthographe, quand même ! Je prétends d'ailleurs que si la lecture était mieux enseignée, l'orthographe suivrait et on aurait quantité d'élèves qui sauraient lire et, mieux, comprendraient ce qu'ils lisent, dès la sixième, et même bien avant. VHUGO le 27/01/2012 à 11:06 Beauté C'est la complexité de la langue française qui en fait en partie sa beauté. Jonas75 le 27/01/2012 à 10:48 Réformateurs à la noix de coco Si on applique ce que cet énième Tartarin du français préconise, je deviendrai un cancre en orthographe. Comme mes capacités cognitives n'ont plus la souplesse qu'elles avaient quand j'étais en âge d'aller à l'école, j'en concevrai une grande culpabilité, et subirai un fort préjudice ainsi qu'une "stigmatisation sociale", "un sentiment d'exclusion", comme on dit dans la novlangue médiatique. J'exige la création d'une cellule psychologique et d'une allocation spéciale de compensation à la charge de l'Etat. Na. gardian le 27/01/2012 à 10:38 Restons Français Doit on aussi réformer les maths car les jeunes ne savent plus compter sans les calculatrices intégrées de toutes part ? Doit on réformer l'assemblée nationale quand seulement une dizaine de députés, payer grassement, se présentent ? Doit on réformer ceux qui font des réformes (bonnes ou mauvaises) sans demander l'avis des Français ? Doit on... Doit on... Il y a plus grave à s'occuper que ce genre de réforme ! VieuxSinge le 27/01/2012 à 10:23 @AdeR Tout à fait d'accord avec vous. Une réforme intelligente me paraît nécessaire, ne serait-ce que pour une seule bonne raison : si cette réforme n'est pas faite, l'orthographe va devenir n'importe quoi. Donc autant canaliser et maîtriser l'évolution inéluctable du langage français écrit. Diomede le 27/01/2012 à 10:09 @ certains @frenchinlondon Lisez donc l'art de la dialectique de Schopenhauer, vous comprendrez que votre raisonnement est fallacieux. Je pourrais poursuivre votre raisonnement en disant que la rationalisation du français amènera les jeunes à se droguer, à entrer dans les sectes et développera la criminalité... C'est absurde. @Bastienou Carcajou Einstein disait avec raison que pour marcher au pas l'homme n'a besoin que de la moelle épinière. Les vertus militaires que vous admirez ont systématiquement conduit les nations au désastre. Regardez donc l'histoire de l'Allemagne. Vous citez Sparte ! Une défaite a suffi à liquider leur civilisation. Vous pouvez admirer les spartiates aux Thermopyles mais du point de vue militaire, c'était une stupidité. Vous devriez lire l'art de la guerre de Sun Tsu. L'orthographe doit évoluer comme la langue. L'une des forces de l'anglais est sa capacité à former de nouveaux mots simples et précis adaptés aux nouvelles circonstances, ainsi que sa capacité à absorber les mots étrangers en faisant croire que c'est un mot anglais. Combien de personnes savent que le mot "Stage" est français et non anglais ? Je ne compte plus le nombre de Français qui le prononcent à l'anglaise... Oui, il faut rationaliser le français. Au lieu de "chevaux" on pourrait aussi écrire "Chevaus", cela ne change pas la sonorité. L'accent circonflexe sert seulement à indiquer que dans le latin il y a un "s". A part cela, il n'a aucune utilité, pas même dans l'intonation... Le latin n'évolue pas car c'est une langue morte. Le français n'est pas une langue morte, donc elle doit évoluer et s'adapter... L'orthographe aussi. leroides le 27/01/2012 à 10:06 Le savoir et l'être... Beaucoup appliquent déjà la réforme, on ne saurait vous dire pourquoi... zyeuxouverts le 27/01/2012 à 09:58 Bêtement «Les enfants apprennent bêtement et par coeur sur les bancs de l'école les sept exceptions à la règle du pluriel en s. "Hiboux, bijoux, choux, genoux... " Je vous épargne la liste complète. Du coup, la situation devient absurde » nous écrit Victoria Gairin. Eh bien ! Je fais partie de ceux qui ont appris "bêtement". Et j'en remercie tous mes enseignants (référents, dit-on à présent, je crois, ça fait tellement innovateur) quand je n'étais qu'un élève (apprenant, c'est le nouveau terme, n'est-ce pas ?). Il est vrai que l'orthographe a subi des transformations au cours du temps. Des siècles, eh ! Oui. Mais laissons faire l'usage qui se charge de polir les mots, de les patiner lentement et de nous les rendre prêts à l'usage et au sacre du Dictionnaire. Les élèves actuels ont-ils moins de mémoire que nous ? Ou moins de temps pour appendre ? Comparez les journées de vacances en 1938 et en 2011. Comparez l'agenda quotidien actuel d'un enfant et celui de 1938. "Un vieux qui radote", penserez-vous. Moi je pense qu'il faudrait réinventer le bonnet d'âne. Et pas précisément pour les élèves... henry le 27/01/2012 à 09:57 Aux intégristes A ceux qui sont réfractaires à une rationalisation (avec un seul "n") de notre orthographe, qui est souvent irrationnelle (avec deux "n"), je propose le test suivant - avec interdiction de se référer au préalable au "Bon Usage" de Grevisse : - les 5 francs que ça m'a coûté (ou : coûtés) ? - les efforts que ça m'a coûté (ou : coûtés) ? - la femme que j'ai laissé (ou : laissée) mourir ? Alors, toujours attaché (e) au statu quo ? opportun le 27/01/2012 à 08:40 Non ! Pourquoi toujours l'envie de niveler par le bas ? Il faut plutôt présenter la matière différemment... Un exemple : le jeu ! Www. Timbresdelorthographe. Fr. dany le 27/01/2012 à 00:22 Les écrivants, les apprenants... Les fabriquants de programmes... Il faudrait surtout que les instituteurs n'apprennent rien à leurs élèves... S'ils savaient lire et écrire dès Noël en CP, on ne pourrait plus avoir besoin de tous ces spécialistes, genre orthophonistes... Mon fils, à 3 ans, m'avait dit "regarde le chevau blanc", "mais non, quand il y en a un, on dit un cheval" "Mais il y a 3 chevaux dans ce pré". Il avait raison, expliquer que s'il me parlait DU CHEVAL BLANC, c'était le singulier... Schimmel le 27/01/2012 à 00:04 Le Francais, trop compliqué ? Alors dans ce cas pourquoi ne pas créer le novlangue ? "Bon", antonyme : "inbon". Tout serait plus simple... Pourquoi dit-on que les enfants ne comprennent plus rien à l'orthographe, alors que les anciennes générations en étaient capables ? AdeR le 27/01/2012 à 00:04 Pourquoi que des réfractaires ? N'exagérons rien, s'il propose "chevaus", il ne propose pas "chevo", qui perdrait tout son sens. Vous ridiculisez son travail en tombant dans l'autre extrême. Un commentaire m'a cependant semblé pertinent, le premier, concernant la règle du non-accord du verbe avoir : "j'ai mis une robe" = ok, pas de problème ; mais "la robe que j'ai mis", donc ? Non, puisque l'on dit "la robe que j'ai mise". Peut-être l'auteur n'a-t-il pas eu le temps d'expliciter dans une courte interview la règle précise qu'il propose. Bien que je n'aie jamais eu de mal à apprendre rapidement l'orthographe ou de nouvelles langues, je reconnais que la langue française est truffée d'exceptions enquiquinantes pour d'autres élèves moins doués en français. Je ne m'en rends généralement pas compte... Sauf quand je donne des cours particuliers à un élève qui, bien que bon dans d'autres matières, ne saisit pas toujours bien la logique de l'orthographe, et donc ne parvient pas à la mémoriser. C'en est désespérant, et je serais au final plutôt pour une réforme de l'orthographe dans une certaine mesure. L'anglais, l'allemand ou l'espagnol sont des langues dont l'orthographe est tellement plus en accord avec la prononciation. Et heureusement : je n'aurais pas aimé rencontrer autant d'exceptions dans une langue étrangère, les langues sont toutes assez complexes ainsi, pour en plus laisser subsister des règles inutiles, tout comme ces mots en -oux. Au lieu de faire apprendre bêtement aux enfants des règles orthographiques sans aucune logique, ne vaudrait-il mieux pas qu'ils utilisent ce précieux temps à apprendre des choses qui fassent réellement fonctionner les neurones, comme... l'apprentissage d'une autre langue, ou des maths, ou que sais-je encore. Mais ne me dites pas que c'est en faisant apprendre à un élève "bijoux, cailloux, hiboux, choux" qu'il va devenir intelligent et, si c'est un garçon, qu'on en fera un héros digne d'escarmouches ou de bains glacés, et qu'on lui évitera ainsi de devenir "une fillette" (remarque légèrement misogyne...). Peut-être aura-t-il tout simplement un peu plus de temps à consacrer à ses maths ou au cours d'histoire. Je dis donc oui à cette réforme intelligente, car une langue qui évolue est une langue qui a de l'avenir. Droit le 27/01/2012 à 00:01 Et pourquoi pas des "cheveaux" Et pourquoi pas des "schevaut" ou des "schevot" ! Chevaux c'est très bien comme c'est ! Ils feraient mieux de chercher des solutions pour changer, s'il veulent du "Schanschement", la situation moribonde de l'industrie Française ! Curieux le 26/01/2012 à 22:56 Difficile à suivre "Je suis pour un accord systématique avec le verbe "être" et l'absence d'accord avec "avoir". Peu importe si un COD précède le verbe ou non... "Elle s'est blessée", "elle s'est blessé la main". C'est à n'y rien comprendre ! " Sauf qu'avec cette nouvelle règle, le monsieur modifie l'oral : "La pommade qu'elle a mise sur sa blessure à la main". On entend bien le féminin à l'oral. Mais là est peut-être la solution : au lieu de changer l'écrit, on change l'oral. Au lieu de dire "elle s'est blessée", "on" dira plutôt : "elle s'est blesséeux". Cela vous semble débile ? On peut changer l'écrit mais pas l'oral ? Mais peut-être pensez-vous ainsi parce que vous avez l'habitude de parler et non plus d'écrire ? Je vous rassure, les gens qui écrivent ne changeront pas plus leur manière d'écrire que vous votre manière de parler. Bastienou Carcajou le 26/01/2012 à 22:14 Ou toutes autres matières "Tout est grammaire. Mais où l’apprendre ? Pas à l’école ; on ne fera qu’en imprégner l’enfant (s’il est spongieux !). Pour ne pas le «culpabiliser». «Vous culpabilisez mon fils, disait une mère à un instituteur ; – si je ne le faisais pas, répondit le malheureux, c’est moi, madame, qui me sentirais culpabilisé. Et ce serait beaucoup plus grave.» Est-on certain d’être dans la bonne voie en ne «culpabilisant» jamais ? En traitant tout enfant comme un irresponsable ? Est-on certain qu’un garçon de treize ans ne se sente pas un peu déshonoré d’être traité comme une fillette ? À treize ans, les tambours de la Révolution se faisaient tuer sur le front des troupes ; à treize ans, le frère de Hugo avait pris part à quinze escarmouches et à plusieurs batailles rangées ; à moins de quinze ans, Hugo lui-même était lauréat de l’Académie et, génie à part, scolairement, ses camarades en savaient autant que lui. Or, nul n’avait eu peur de les culpabiliser. Je sais bien que le père de Montaigne faisait réveiller son fils aux doux accents de la flûte, mais Montaigne parlait à six ans le latin aussi bien que le français ; et que le patois. Si nos méthodes «non contraignantes» avaient donné le même résultat, on serait en droit de leur faire confiance. Mais elles se soldent par la faillite. Alors ?… J’observe que les rois, les magnats, les milliardaires envoient leurs fils (et à prix d’or) dans des écoles extrêmement dures où on les fait lever à l’aube pour commencer une journée pénible par un petit crawl dans l’eau glacée. Ils n’en gardent pas un mauvais souvenir, puisqu’ils y envoient leurs enfants à leur tour. Je remarque que les élites ont toujours eu des éducations dures qui s’attachent aux vertus viriles, en premier lieu : disons les spartiates, les samouraïs. Je me rappelle qu’Anatole France, indiscutable pacifiste, a écrit : «Supprimez les vertus militaires, toute la société civile s‘écroule.» Et Nietzsche allait jusqu’à voir dans l’armée la forme la plus achevée de civilisation, parce qu’on y pénalise la faute et n’y récompense pas celui qui fait son métier, le métier bien fait étant la règle dans une société qui va bien. Militarisme ? Pas du tout : le fait que la guerre est une saleté n’empêche pas les vertus viriles d’être pour l’homme les plus importantes. Or, en tous les domaines, depuis trente ans, on magnifie l’anti-héros. On blâme la guerre et on exalte, on sacralise même l’assassinat. Comprenne qui pourra ; et il peut : le but est visible, les prétextes cousus de fil blanc. La décadence n’est pas un hasard historique. Ceux qui l’exportent se gardent bien de la tolérer chez eux. Pourquoi ce qui est bon pour les milliardaires ne serait-il pas bon pour les autres ? Pourquoi traiter le peuple au rabais ? Où est là-dedans la démocratie ? «Ce qu’il y a de meilleur est assez bon pour moi», disait Churchill. C’est également assez bon pour tous, dans un pays démocratique. Pourquoi refuser au peuple une éducation de roi ? Alexandre Vialatte. Fiat lux le 26/01/2012 à 21:37 @ fb52 Nos chères têtes blondes ! Jakyburn1 le 26/01/2012 à 21:31 Y'a pas de fote ? Si les élèves ont des difficultés à assimiler notre belle langue française... c'est surtout parce que les enseignants ne sont plus à la hauteur ! J'ai déjà vu des lettres d'enseignants, pourtant bardés de diplômes, truffées de "fotes". On voudrait nous imposer le langage SMS : quelle pitié ! Notre langue est peut-être le seul trésor qu'il nous reste ! Que la langue évolue : oui, pourquoi pas ; mais qu'on la simplifie au maximum (pour le plaisir des étrangers, peut-être), NON ! fred89 le 26/01/2012 à 21:14 C'est compliqué, mais c'est utile Je croyais que nous évoluions, si c'est le cas, pourquoi les enfants d'aujourd'hui ne pourraient-ils pas apprendre ce que nous apprenions avant ? Certes la langue française est un peu compliquée, mais c'est justement pour cela qu'elle demande des efforts et du travail, et c'est bon pour les neurones. le normalien le 26/01/2012 à 20:31 Orthographe L'apprentissage de l'orthographe, c'est comme l'apprentissage des mathématiques : le développement du goût pour la connaissance, la complexité, le goût de l'effort. frenchinlondon le 26/01/2012 à 20:27 Autant écrire "des chevals", ça sera plus simple Si on veut supprimer les règles et les exceptions pour caresser les fainéants dans le sens du poil, on peut aller bien plus loin que les proposition présentées ici. Plus besoin de mettre de forme plurielles, gardons le nom identique au singulier et pluriel, plus besoin de conjuguer le verbe, l'infinitf devrait convenir à toutes les situations et on se débrouillera pour se faire comprendre tout de même. Et réduisons la langue française aux 800 mots nécessaires pour vivre. Ca évitera de créer des inégalités entre ceux qui aiment apprendre et ceux qui préfèrent les jeux vidéo... Le curieux le 26/01/2012 à 20:27 Évolutions Il me paraît utile en passant que comparer les niveaux - un BEPC à un niveau universitaire - intègre un conflit observé. Les statistiques nationales considèrent un niveau d'étude précis. Sans tenir compte des ces différences qualitatives. Ignorant du même coup les évolutions hors scolarité. Je pratique la statistique élaborée ainsi que des calculs scientifiques aboutissant à des méthodes proposées dans divers domaines. Simple étude d'ouvrages de plus de 300 professeurs et spécialistes internationaux. Durée des études de plusieurs années, avec engagement quasi-permanent. Comme quoi tout est relatif, et modeste. francelibre le 26/01/2012 à 20:21 Le but @Zanzibar Comprenez que c'est le but, les générations futures devront être bêtes car qui dit bête dit ne comprennent rien à leurs droits et peuvent ainsi être asservies pour des salaires de misère et pour en faire de parfait petits consommateurs esclaves. echoes le 26/01/2012 à 20:19 Et pourquoi pas chevos Ou plus simplement chevo ? violetta le 26/01/2012 à 20:11 Rigolo Les mots qui sont des maux pour l'esprit ou pour les sprits (biscuits anglais). Didier le 26/01/2012 à 19:46 Une idée farfelue Et si en fait, on supprimait toutes les lois, toutes les obligations de toute nature, la vie en serait-elle simplifiée pour autant ? Même pas certain, alors pourquoi vouloir rabaisser la langue française au niveau du français parlé voire du baragouinage SMS ? Est-on vraiment incapables d'un apprentissage correct du français ? Et puis, supprimons les maths puisqu'il y a des ordinateurs et des calculatrices... fb52 le 26/01/2012 à 19:43 Non, on ne touche pas à l'orthographe Pourquoi les enfants d'aujourd'hui ne parviendraient-ils pas, comme ceux du passé, à apprendre l'orthographe ? On veut tout leur simplifier, leur éviter le moindre effort. On les laisse devant la télé ou l'ordinateur durant des heures, mais leur donne-t-on le goût de la lecture ? Non, on n'écrira pas comme on parle. Certains médias et certains hommes politiques s'expriment très mal et maltraitent notre langue française, ce ne sont pas des modèles à proposer à nos enfants. Alors ne touchons pas à l'orthographe, nos chères têtes blondes sont tout à fait capables de l'assimiler. Didrouille le 26/01/2012 à 19:35 Elle a bon dos, l'étymologie ! Je lis les commentaires et je suis effarée ! Que d'amalgames ! Il ne faut pas tout confondre ! Tout d'abord, personne ne parle d'abolir le travail des élèves, d'écrire en SMS ou en phonétique (à propos, si je puis me le permettre, le latin-si-noble utilisait un système phonétique et n'avait pas de doubles consonnes), ni d'effacer les fautes : il s'agit de légitimer les fautes logiques, c'est-à-dire celles venant d'une réflexion valable. Les méthodes d'enseignement du français se targuent de logique et de cohérence, et il y en a, certes, parfois, mais je défie tous les brandisseurs d'étymologie de me justifier "appesantir" (de ad-) contre "apesanteur" (de ab-) alors que l'on a "apaisant" (de adaussi)... Au fait, sur la formation des adverbes, tout n'est pas aussi beau que certains d'entre vous l'ont fait croire : quid de puissante -> puissamment ? Infinie -> infiniment ? L'orthographe telle qu'elle est aujourd'hui nous vient de "sçavants" qui ont introduit de force dans la langue française médiévale - principalement phonétique - une étymologie lourde et qu'ils connaissaient mal (justement, "sçavant" devait venir de sciire, alors qu'en fait, ça vient de sapere ; et ce n'est pas le seul exemple). Et dans quel but ? "Pour distinguer les honnêtes hommes des ignorants et des simples femmes." Que de noblesse, n'est-ce pas ? Quant aux attaques des enseignants, je tiens à faire remarquer d'une part qu'ils ne sont pas les plus fervents défenseurs de réformes orthographiques et d'autre part que si l’État leur fournissait une formation (décente) et leur donnait plus d'heures de cours (3 heures par semaine ont été supprimées au primaire), ils s'en sortiraient peut-être mieux. Par ailleurs, je trouve un peu gonflé de la part des parents de critiquer les SMS et les technologies (qu'ils autorisent à leurs enfants) pour ensuite rejeter la faute sur les instituteurs. Enfin, n'ayez crainte, même si l'orthographe est simplifiée, les enseignants auront de quoi faire, leur travail n'en sera pas plus facile. Et puis, ne trouvez-vous pas étrange que l'orthographe soit la seule discipline dont on considère l'apprentissage totalement achevé après l'école élémentaire ? Que diriez-vous si l'on sortait de sa scolarité avec le bagage de primaire en biologie ou en histoire ? Les réformes d'orthographe proposées ont été réfléchies ! Elles permettent en particulier de lever des ambiguïtés de prononciation (je pense à gageure, auquel on a très intelligemment suggéré d'ajouter un tréma : gageüre), des illogismes puissants (surtout sur les noms composés : une tapette à mouches, mais un porte-manteau, puisque c'est bien connu qu'une tapette tape plusieurs mouches, mais qu'on ne met qu'un manteau sur son porte-manteau...), et parfois même, comme c'est le cas pour nénuphar (qui vient du sanscrit nénufar, et non du grec), de rétablir l'étymologie. Marolex le 26/01/2012 à 19:04 Chausse-trape Fondamentalement, cet homme n'a pas tout à fait tort, mais ces aberrations de l'orthographe sont à mes yeux pleines de charme. Elles indiquent souvent une étymologie (le ph grec) ou une origine moins évidente qu'il n'y paraît. Je réserve donc mes désirs de changement aux néologismes. Bisoux n'est-il pas bien plus joli que bisous ? De toute façon, ce qui est important, c'est de ne pas faire de fautes de grammaire (participe à la place de l'infinitif, voire bien pire) ; écrire par mégarde "tranquilité" au lieu de "tranquillité" est véniel et ne prouve pas qu'on n'a rien compris à sa langue. Bien sûr, autrefois, l'orthographe évoluait vite, mais c'est parce qu'il y avait peu de livres et peu de lecteurs. La langue était plus orale qu'écrite. Maintenant, il vaut mieux laisser les choses en l'état, et ce, dans toutes les langues. L'abandon du ß allemand est une triste chose (que je me refuse à respecter) et j'espère que les Scandinaves garderont leurs O barrés et leurs petits ronds sur les A si pleins de charme. pantera le 26/01/2012 à 18:59 Vive le français ! Je suis étranger, mais ai toujours aimé la langue française, de sorte que j'ai suivi mes études secondaires et en partie mes études universitaires en France. En tant que patron d'une société à l'étranger, j'ai toujours été déçu par les lettres de candidatures de jeunes gradués, universitaires, dont le CV fut parsemé de fautes d'orthographe. Dans mon pays on est également en train de dégrader la qualité de l'enseignement, à un tel point, comme le cite un des lecteurs ci-dessus, que le BEPC (français) d'époque équivaut au niveau universitaire actuel. Il est étonnant comment notre jeunesse s'est faite rapidement à la manipulation des téléphones portables, des PC, l'utilisation des sites internet, facebook, des jeux vidéos, etc. Sans avoir suivi des cours extra ! Donc ils ne sont pas si "c..." que ça, mais fainéants comme le sont la plupart de leurs professeurs. On s'en f... ! alex33 le 26/01/2012 à 18:54 Admettons ! Les enfants ne sont pas performants en orthographe parce que les règles ne sont pas logiques et qu'il y a des exceptions à apprendre. Dont acte ! Toutefois ce raisonnement implique que tout ce qui est logique est facile à comprendre et se retient facilement, CQFD. Cependant, étant enseignant, je constate avec tristesse que cette déduction est fausse. Ainsi il existe des élèves qui ne comprennent pas les multiplications, les divisions, les fractions et ne savent pas quand il faut utiliser telle ou telle opération. C'est pourtant logique et sans exceptions. Et si l'orthographe déficiente était tout simplement le résultat (en vrac) du manque de travail, manque de lecture, abus de télé et jeux vidéos, langage djeune, racaille ou SMS ? Raleur le 26/01/2012 à 18:51 Triste constat. Mes enfants ne savent pas calculer de tête car l’école ne leur a pas appris. Quand je reçois des courriels à mon travail certains sont truffés de (qq, tjs, etc. ), le mal est déjà fait. Quant à ma hiérarchie, leurs courriers sont remplis de fautes car ils n'utilisent même pas un correcteur. Quant à nos jeunes gens, le niveau culturel de ceux-ci laisse beaucoup à désirer ; il est même nul je dirais. Vanille le 26/01/2012 à 18:42 @carmagnole "beaucoup d'enseignants n'enseignent plus", dites-vous ! Que voulez-vous dire par là ? Que font-ils les enseignants s'ils n'enseignent plus ? Ils jouent aux cartes avec les élèves ? Personne n'a l'air de souligner que les enfants passent plus de temps à regarder la télé qu'à lire un livre. Ceci pourrait bien contribuer à cela ! Combien d'enfants reçoivent un livre à Noël ou pour leur anniversaire ? NICOSTIA le 26/01/2012 à 18:42 Deviendrait-on fou ? Mais qu'est-ce encore que cette folie ? Devient-on vraiment stupide ? L'orthographe doit s'apprendre, ainsi que la grammaire ? C'est une si belle langue que beaucoup d'étrangers nous envient (notamment en Italie). Ceux sont des langues latines que nous devons préserver et ce n'est pas en écrivant "urgemment" ? qu'on améliorera notre langue ! La faute aussi aux SMS dont on simplifie les mots, en écrivant hélas phonétiquement, que les jeunes ainsi ne savent plus écrire correctement ! C'est une honte de changer notre langue et j'ose espérer que jamais nous écrirons "chevaus"... Etc. Candide le 26/01/2012 à 18:28 Cuiller cuillère, clef clé, ... Bref, la langue française est en train devenir un dépotoir sans queue ni tête. Ceci dit, elle se situe au niveau des connaissances moyennes accumulées par le Français de base, c'est-à-dire au ras des pâquerettes. Avec l'orientation massive du QI tendant vers celui d'une huître morte à marée basse, je peux affirmer sans crainte que la vision que les étrangers ont d'un Français lettré, cultivé et poli est à des années lumière de la triste vérité et de nos déceptions quotidiennes. RIP. Zanzibar le 26/01/2012 à 18:08 Décervelage Mais enfin, où arrêtera-t-on le décervelage ? Quand comprendra-t-on qu'à force de simplifier, vulgariser, faciliter, prémâcher tout pour nos pauvres petits qui ne comprennent plus rien au vocabulaire (alors qu'étrangement, leurs ancêtres comprenaient, eux), on crée des générations d'assistés, de lombrics mous rétifs à tout effort... Misère. Pauvre et triste époque. Téofil le 26/01/2012 à 18:06 Commençons par le commencement N'appelons plus faute - comme les frères des Ecoles chrétiennes fondés par Saint-Jean-Baptiste de la Salle ? - ce qui n'est qu'erreur ou non-respect de la règle orthographique parfois idiote ou dépassée. Mes chous, mes bijous, venez sur mes genoux, puis jetez des caillous aux hibous plein de pous. dob68 le 26/01/2012 à 17:57 @yvonlouvain (Cordialement) Pire : les "valche"... qui se promèneraient près des "cheva", éventuellement... Bon, Grévisse et son bon usage + le Bled avec pour réforme "de s'y tenir", ce serait déjà bien... carmagnole le 26/01/2012 à 17:54 Idioties Je fais de nombreuses fautes d'orthographe mais je ne vois pas au nom de quoi on simplifierait : le fait que de nombreux élèves ne sachent ni a ni b et que beaucoup d'enseignants n'enseignent plus ne sont pas de bonnes raisons ! écrire comme on parle... Amusant, moi qui ai besoin d'un interprète pour lire le langage texto... stl le 26/01/2012 à 17:51 Punie ? Est-ce que si, par habitude et par amour pour la langue qui est la mienne et dont j'ai ânonné, comme toute ma génération de quarantenaires, les règles, si donc je continue à écrire "chevaux", est-ce moi qui ferai la faute ? Je rejoins le commentaire de Skyrunnernumber1 le 26/01/2012 à 17 : 23. Mes amis étrangers (tchadiens, iraniens...) parlent et écrivent un français magnifique, pourquoi nos enfants n'en seraient-ils plus capables ? Tirons-les vers le haut, pour changer... Maurice35 le 26/01/2012 à 17:45 Pour la logique de la langue Je vois que certaines personnes ont du mal à comprendre cet article. Quand je lis ""net" donne "nette" au féminin donc "nettement" alors que "secret" devient "secrète" donc "secrètement". Je suis d'accord avec cette règle que l'on apprend en primaire mais le sens voulu de sa déclaration était pourquoi net devient nette au féminin et pas nète, de même pour secret qui devient secrète et non pas secrette ? D'ailleurs la réponse m'intéresse. L'étymologie latine ne m'a pas aidé sur ce coup-là. Ce chercheur n'a pas tout à fait tort sur certains points. Tant qu'on ne touche pas à la prononciation, et qu'on supprime des règles dépassées (par exemple les mots en oux), je ne vois pas le problème. Après cela ne sert à rien de réagir en pensant que le langage sms va nous envahir dans les rapports écrits (officiels). Nous sommes trop conservateurs pour cela et pour ma part, cela m'écorche les yeux quand j'en vois trop. Autre point : les oeuvres classiques des trois derniers siècles ont été retranscrites dans la langue contemporaine. Je ne pense pas qu'on arriverait à comprendre les écrits des auteurs de l'époque. Hé oui, l'orthographe et la grammaire ont évolué depuis, et heureusement que la langue s'adapte au monde actuel. Enfin bon, si on supprime quelques règles d'orthographe et de grammaire qui manquent de logique, cela ne rendra pas notre Bac plus facile. Ils ont déjà trouvé l'astuce : l'allègement du programme scolaire. Gnose le 26/01/2012 à 17:37 Orthographe Foutaise, le "bien parler", c'est ce qui nous différencie des je m'enfoutistes. isaie le 26/01/2012 à 17:24 En calsse Les gouvernements, en matière scolaire, feraient bien de retourner en primaire pour, eux-mêmes, réapprendre à lire, à écrire, à compter, et revoir un peu l'histoire de France. Je discutais avec une de mes belles-soeurs qui est professeur d’allemand et de français dans un lycée, elle me disait ce que d'autres m'ont dit : le CEP de ma jeunesse équivaut, en français, au niveau Bac actuel. Il faut bien admettre, à force de niveler l'instruction par le bas pour avoir des résultats époustouflants, le niveau des connaissances, dans notre pays, se détériore rapidement ! Il ne faut pas incriminer, pour cela, que les textos et autres systèmes de correspondances électroniques. Maintenant refaites, au moins, le BEPC et laissez partir en formation technique ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études et qui empêchent les élèves studieux de travailler. Skyrunnernumber1 le 26/01/2012 à 17:23 Heureusement Ici, en Afrique, on a encore des professeurs qui ont du plaisir à enseigner le langue française. On y pratique encore la dictée, et quand je vois comment écrivent nos enfants, je suis fier. Par contre, quand je reçois certaines demandes émanant de jeunes diplômés français métropolitains, je me pose la question de savoir où ils ont appris à lire et à écrire. Ces lettres remplies de fautes d'orthographe, sans parler de la syntaxe, me font faire des bonds. Une fois même j'en ai retourné une après avoir souligné en rouge toutes les fautes, il y en avait quasiment une par ligne, et je me suis même demandé si ce n'était pas un gag. Le postulant était un ingénieur. Continuons à massacrer le français pour pallier les défaillances coupables de nos enseignants, pour qui il est bien plus facile de prôner un nivellement par le bas. Il ne faut pas qu'ils se fatiguent trop quand même. A leur place un tel échec me ferait honte. Kowalsky le 26/01/2012 à 17:15 C'est comme ça et pas autrement ! J'enseigne le français en Espagne et voilà ce que je dis à mes élèves lorsque l'on me pose des questions sur les exceptions ou les aberrations de la langue française. En même temps, ce débat n'est pas nouveau, il s'agit de la lutte entre les anciens et les modernes. Beaucoup de gens pense que l'on doit enseigner et apprendre la langue telle qu'elle est, point, parce que c'est comme ça. Pour ma part je pense que c'est une erreur. Nous sommes formatés à coups de mauvaises notes et de punitions ; l'on trouve donc normal que les autres, mais aussi nos enfants, subissent le même sort... La langue française a besoin d'une réforme, et ce, urgemment ! alfonseT le 26/01/2012 à 17:07 Oui pour une remise à plat de l'ortograf Par orgueil, mais surtout par fainéantise et peur d'évoluer, les Français s'enferment dans une orthographe qui leur est de plus en plus compliquée. Je partage tout à fait la position de ce linguiste. lumine le 26/01/2012 à 17:07 Le monde de la technologie L'internet et les textos via le portable n'ont fait qu'empirer les choses. Je le constate avec mes enfants quand ils m envoient des sms, ils les rédigent phonétiquement et en abrégé, en plus, ils ont un certain langage des ados qui est totalement différent de la langue française. Une langue est maitrisée par la lecture et l'écriture et nos ados ne lisent pas et pensent que c'est réservé aux vieux. C'est une autre époque. graindesel le 26/01/2012 à 16:54 Il y a quelques années déjà... Un de nos (très intelligents et cultivés) ministres avait fait voter (ou je ne sais plus), quelque chose qui tendait à simplifier l'orthographe... Personne (à part quelques retardés scolaires) n'en a tenu compte. La raison en est que la plupart de nos concitoyens appliquaient tout simplement ce qu'ils avaient APPRIS à l'école. Mais (peut être) que depuis ce temps là, ce sont certains enseignants qui ne sont plus à la hauteur de cet enseignement ? Et qui voudraient simplifier... (et que dire du fameux langage "SMS"...) graindesel le 26/01/2012 à 16:47 Que faut il leur apprendre ? Je donne des cours de français (bénévolement), et je me demande ce qu'il faut leur apprendre dans ce cas ? Car, même jusqu'à nos documents administratifs qui sont dans une langue... qui a ses propres règles depuis des lustres. Comment ont ils appris nos aînés depuis des décennies ? N'est ce pas plutôt un espoir (une exigence ?) des plus ignares d'entre nous ? On serait justifié à le croire. Ce n'est pas déchoir (bien au contraire) que de se référer en permanence à nos racines ! (et les apprendre correctement !). foxy26 le 26/01/2012 à 16:38 Aucun respect pour la langue française et ceux qui l'ont apprise ! Si nous changeons ces règles, la littérature sera en danger de mort, c'est tout simplement creuser notre propre tombe pour ce qui est de la culture et de la littérature française ! Que deviendront toutes les œuvres classiques du XVIIIe, XIXe ? Voire du XXe siècle ! Incompréhensibles pour ses futurs lecteurs s'ils le sont ! En faire des fainéants n'arrangera rien, bien au contraire, et c'est une atteinte à nos ancêtres et nos célèbres romanciers français ! Et que faites vous des étrangers qui se prennent la tête pour apprendre si bien notre langue ? C'est outrageant d'entendre des calamités pareilles ! INADMISSIBLE ! Je suis entièrement contre et s'il le faut, je contesterai cette idée et je ne serai certainement pas la seule personne à ne pas être d'accord avec cette stupide réforme de l'orthographe. ouizren le 26/01/2012 à 16:35 Faciliter C'est vrai que l'on pourrait simplifier au mieux l'orthographe. Comme ortograf, acé au lieu de assez, fotografy au lieu de photographie, travails au lieu de travaux, et canals au lieu de canaux comme chacals, festivals, etc. Tous les mots ne pourront pas être simplifiés. Mais un très grand nombre pourraient l'être. fanres3859 le 26/01/2012 à 16:33 Culture Quand on entend de la bouche du candidat d'un jeu télévisé : Je ne peux connaitre la réponse, je n'étais pas né ! Comme si la culture n'était QUE contemporaine et se limitait au rap ou aux frasques des people. Pourquoi ne pas ouvrir grand les vannes de la facilité, encore faudra t-il des règles aux non-règles : des chevos, dé chevals, quelle sera la règle ? On assimile bien les choses qu'avec la pénibilité qu'elles engendrent... Mirandole le 26/01/2012 à 16:16 Peut-être pas révolutionnaire mais militant ! Il y va un peu fort le bonhomme quand même... Par exemple, "net" donne "nette" au féminin donc "nettement" alors que "secret" devient "secrète" donc "secrètement". Rien de plus logique, Gruaz nous enfume... A part quelques aberrations comme "nénuphar", dont le "ph" central est une sacrée cuistrerie, l'orthographe française est toujours justifiée. Nous avons la chance d'avoir une graphie qui garde la mémoire de la langue, elle nous renseigne sur l'origine des mots (grecque ou autre). Rappelons nous qu'une langue et son orthographe ne sont pas seulement un moyen de communiquer mais surtout une vision cohérente du monde. L'aveu que cette réforme servirait de cache misère la disqualifie selon moi. J'ai 23 ans et je ne crois pas du tout que ce soit l'orthographe qui soit responsable de l'abaissement du niveau. Elle est compliquée, certes, mais des générations entières ont réussi à la maîtriser depuis 1833 ! Quant au commentaire si touchant de l'étudiant chinois... On se marre bien, c'est vrai qu'il est le représentant d'une langue tout à fait abordable. On n'arrive à connaître tous les caractères usuel qu'à 30 ans. Il devrait donc comprendre que d'autres langues peuvent être exigeantes ! Charlotte 2 le 26/01/2012 à 16:14 Question orthographe, la rigueur est de mise ! Même en "allégeant" les règles d'orthographe, les élèves feront encore des fautes. Est-ce un bien de toujours rendre les règles faciles ? Plus simple encore serait de les supprimer, mais on sait où cela mène ! Les enfants se bâtissent à partir de difficultés, de même la langue française s'est bâtie sur des difficultés, avouons quand même qu'elles ne sont pas insurmontables. Mes parents n'ont bénéficié que de l'instruction primaire et cela ne les empêchait pas d'écrire "sans faute". La façon d'apprendre était différente... Mais cela est une autre histoire ! Tikaol le 26/01/2012 à 16:07 Le mot de la fin Saut... Ah non, seau... Ah non sceaux... Euh, plutôt sos, ou pourquoi pas so ? avez-vous compris ce que je voulais dire ? Changer les règles ne les rendra pas plus faciles à apprendre ! Quid de l'etymologie du mot ? Quid de la précision de la langue française ? Et une fois que les enfant écrirons en langage SMS, nous nous apercevrons qu'ils ne comprennent plus le sens des phrases, parce que maitriser la langue permet de maitriser la pensée et le raisonnement ! Simplifierons-nous ensuite la grammaire, puis la conjugaison, pour permettre à nos enfants (il est vrai, de nos jours forts malheureux de l'intense effort qu'on leur demande : apprendre !) de ne plus se tromper ? [...] une maman de 34 ans. Peyreyres le 26/01/2012 à 15:58 On pourrait... Aussi supprimer les professeurs de français et écrire comme l'on veut. Un grand homme n'a-t-il pas dit : "Il est interdit d'interdire" ! Alors, au diable les règles dans tous les compartiments de la vie et l'homme sera enfin heureux ! Souhaitons donc un joyeux "Mai 2012" à notre bon peuple de France ! yenamarre le 26/01/2012 à 15:56 Et pourquoi pas... Par onomotopées, pendant qu'on y est ? Henry D. le 26/01/2012 à 15:56 Une 61e proposition ? En fait, le droit à l'évolution. Darwin n'était pas allé jusque là ! Certains sociologues, avertis, considèrent que le thème du changement est souvent une idéologie, les tenants de l'affaire supputant que les aspects en sont nécessairement et intrinsèquement positifs. L'actualité nous prouve tous les jours, le contraire. Sachez, lecteurs conservateurs, que l'oeuvre de Monsieur Gruaz se promet d'être "colossale". Tenez vous le pour dit. Le meilleur des Mondes se profile à l'horizon. yent'je le 26/01/2012 à 15:51 Je n'avais pas bien lu Ou votre titre ironise, ou alors il est l'illustration de la bêtise d'une telle réforme, je propose tout simplement des chevals, plus logique que des chevaus. LilyCissa le 26/01/2012 à 15:49 Réformer l'orthographe... ... C'est possible, mais pas ainsi, je pense. En tant que future professeur de français langue étrangère (et à moitié linguiste aussi), je trouve ça scandaleux et honteux de la part de ce chercheur linguiste de ne pas avoir dit pourquoi on écrit 'nettement' ou' secrètement'. Tout a une logique dans notre langue, et l'orthographe est un héritage de formes orales passées et de choix logiques. Réformer l'orthographe pour éviter que les gens ne fassent des fautes est un non-sens. C'est prendre le problème à l'envers : j'ai appris à écrire correctement, comme la plupart des Français et je ne suis pas un génie ! Donc c'est possible. Si les profs n'arrivent pas à enseigner l'orthographe, le problème n'est ni du côté de la langue française, ni du côté des élèves. Il s'agit juste de méthodes soi-disant modernes qui finalement, ont l'air de ne pas être efficaces. Quant à la langue parlée ou le SMS, je les considère comme étant d'autres langues, avec d'autres règles. Le français écrit doit rester ce qu'il est. Avec ses exceptions. Ecrire le français, impossible ? Non. Il suffit d'avoir un bon professeur, qui sache expliquer pourquoi on écrit ci, ou ça. Comme par exemple, pour simplifier, dire qu'on suffixe en -ment en prenant comme base le féminin de l'adjectif que l'on dérive. Secret => secrète => secrètement. Miracle ! Logique ! Essayer vous verrez (fou => follement, beau, bellement, ça marche même avec les adjectifs au féminin irrégulier !) ... Margolifant le 26/01/2012 à 15:44 Désolant Ce n'est pas en simplifiant, donc en mutilant l'orthographe, que les illettrés l'apprendront plus facilement. Il faut arrêter ce nivellement par le bas qui concerne aussi certains concours d'admission dans de grandes écoles, car ce n'est pas en simplifiant la tâche que les capacités augmentent, bien au contraire. Quant à l'exemple de l'étudiant chinois je ferai cette remarque : la difficulté est la même pour un Français apprenant à écrire le mandarin. Il faut pour cela du par coeur oui ! Le "par coeur" n'a jamais rendu idiot que je sache ! Les Chinois se sont lancés voilà quelques années dans une simplification de certains caractères : les caractères traditionnels possédaient une "clé" qui permettaient au premier abord d'estimer un peu la signification du caractère, par exemple la clé de l'homme, la clé de l'eau, du feu, etc. En se simplifiant, des caractères ont perdu en partie cette clé, rendant leur identification plus improbable. Il en est de même de mots français qui, en perdant leur orthographe, vont perdre aussi la spécificité de leur origine, grecque, latine, etc. C'est dommage. furlukin le 26/01/2012 à 15:41 Il a raison Il a raison ce linguiste, comme beaucoup d'autres avant lui. Mais dans un pays conservateur comme le nôtre, qui assimile les aberrations orthographiques au patrimoine national, je lui souhaite bien du plaisir. Les germanophones et les hispanisants savent que les langues qu'ils parlent et écrivent ne posent plus aucun problème orthographique dans la mesure où les réformes que nous repoussons encore ont eu lieu chez eux depuis belle lurette ! Michel45 le 26/01/2012 à 15:40 Langue très mal parlée dans les médias Presque tous les commentaires sont très judicieux en faveur de la défense de notre langue désormais très, très mal parlée dans les médias audiovisuels, tant par les commentateurs/présentateurs que les hommes/femmes politiques (genre : "je lui ai demandé qu'est-ce qu'il voulait" au lieu de "ce qu'il voulait", ou le verbe (?) "booster" sans cesse utilisé, ou le préfixe "re" placé abusivement devant de nombreux verbes : "rentrer" constamment utilisé au lieu "d'entrer" etc.). Le pire est la réédition de certains ouvrages où le passé simple est remplacé par le présent au motif scandaleux que de la sorte les enfants pourraient mieux comprendre le texte, ainsi que cela a été dénoncé dans un récent numéro de la revue Que Choisir. yvonlouvain le 26/01/2012 à 15:40 Encore plus simple pour les cancres... Pourquoi ne pas écrire "les cheval"... Brutépaisse le 26/01/2012 à 15:40 Le mépris absolu à l'oeuvre ! Pendant que l'ineffable Hollande nous parle de l'innovation de l'enseignement et des "ratons laveurs", provoquant le ravissement de nos médias et la béatitude des anti -Sarkozy "fanatisés", voilà l'apparition du pire ! Un "individu (notez ma réserve) nous explique : que les jeunes sont de nos jours plus bêtes plus paresseux que ceux des générations précédentes. Il convient donc de leur épargner tout effort inutile. Quel mépris pour ceux qui sont motivés intelligents et souvent d'origine modeste. Car ne nous y trompons pas, les classes supérieures, voire très supérieures, pratiquent un élitisme discret mais sans concession aucune. C'est une trahison de l'idéal républicain et quasiment personne ne s'en émeut ! Apprendre choux, bijoux, cailloux, joujoux, poux, c'est faisable en primaire 5 années de scolarité, pas moins ! Puis il y a tellement d'autres connaissances à acquérir au collège au lycée et tout au long d'une vie ! Et puis comment faire, ou fairre, ferre, fère phaire, pherre et pourquoi pas fhaire ! Skyrunnernumber1 le 26/01/2012 à 15:36 C'est ce que l'on appelle... Le nivellement par le bas. Et comme tous les adolescents s'envoient des SMS rédigés dans une "langue des signes", devra-t-on considérer qu'elle sera le devenir de la langue française ? C'est du n'importe quoi. C'est la priorité aux nuls. Merci à notre "éducation" nationale. azert14 le 26/01/2012 à 15:28 Pluriels A propos de pluriels en X, la langue française a intégré le mot "verlan" RIPOU. Qui est très spécifique quant à sa signification et qualifie un fonctionnaire dévoyé. Quel pluriel doit-on appliquer ? Un S ou un X ? Dans ce cas, il va falloir songer à l'ajouter à nos sept exceptions. vivi le 26/01/2012 à 15:27 Orthographe... Je ne comprends pas pourquoi les enfants d'aujourd'hui auraient plus de difficultés avec l'orthographe que nous en avions à leur âge ? J'ai toujours été dans les premières de ma classe en orthographe, j'ai appris "bêtement" par coeur les liste de "hiboux, choux, genoux, cailloux, etc. ". Il m'en est resté quelque chose... Les enfants ne sont pas différents aujourd'hui, mais ils vivent dans une société plus permissive, moins portée sur l'effort personnel. Alors, plutôt que de les pousser à faire une effort, il vaut mieux baisser le niveau culturel et le mettre à leur portée pour qu'ils ne se fatiguent pas trop ! C'est lamentable. Bientôt on acceptera le langage SMS à l'école ! J'ai vu récemment une édition ancienne du "Club des cinq" et une récente. Vous savez ces livres de notre enfance ? Eh bien, ils ont été réécrits pour être plus compréhensibles à nos enfants actuels ! On les prend pour des idiots incapables de comprendre le français des années 50/60 ? Alors comment pourront-ils lire le français des classiques ? Yeka le 26/01/2012 à 15:25 Scrabble Sans les x, finis les records au Scrabble... Ephémère le 26/01/2012 à 15:24 Lire, reconnaître et représenter D'autres ont pu dire la même chose, mais il faut le temps de les lire ! Les mots dans un texte sont comme des personnes dans une foule, il faut pouvoir les identifier. Des chevaux sont reconnaissables, des chevos ressembleraient à rien de connu, de même les verbes conjugués permettent d'identifier le sujet, l'objet etc. Sans s'attarder. Alors tout nous ramène à la lecture, il faut apprendre la lecture, lire, aimer lire et reproduire ce qu'on a vu, chaque mot étant unique dans sa forme la plupart du temps. J'ai maintenant peur de trébucher dans les écrits sur internet, tant les "cailloux" sont nombreux. Diego le 26/01/2012 à 15:23 @Prospero 11 : 23 J'approuve votre intervention et je voudrais la compléter. L'accord du participe ne "sort pas du cul de la poule" comme vous dites. Effectivement, il remonte au XVIe siècle lorsque l'italien a servi de parangon pour notre langue. En italien actuel, on dit bien "io l'ho vista" (je l'ai vue) quand on parle d'une femme et "visto" pour un homme, ce qui semble couler de source pour tous les Italiens. En français, l'ambiguïté vient de ce "e muet" qui fait perdre la tête aux partisans de la novlangue. Mais pour peu qu'on sache de quoi on parle, cela ne devrait pas poser de problème (et non de souci, comme on dit aujourd'hui)... petrus6524 le 26/01/2012 à 15:16 Laisser-faire... Et laisser-aller sont les deux mamelles de la France d'aujourd'hui... Pourquoi imposer aux petits Français d'aujourd'hui l'apprentissage autrefois exigé par les instituteurs, les artisans du développement de la France, celle qui était devenue par son labeur acharné (les quarante-huit heures de travail hebdomadaire...) la troisième puissance économique mondiale, le pays dont la langue était celle des diplomates du monde entier ? Foin de l'effort, vive la flemmardise ! lucien43 le 26/01/2012 à 15:16 Et pourquoi pas phonétique ? Les chvo ou les vlo. Ce n'est pas parce que certains prônent l'inculture que nous devons en passer par leurs desiderata. Si on continue dans ce sens, nos petits enfants n'arriveront même plus à lire Victor Hugo dans le texte. La langue française est belle et riche, ne la galvaudons pas. legazouilleur le 26/01/2012 à 15:03 Ben voyons ! Et puis quoi encore ?! Retour au bon vieux "Bled" (sa couverture était bleue, je m'en souviens encore, au début des années 70). Suppression des jeux vidéos à la c... , et retour aux cours et exos, moi, j'vous l'dis ! ;-) Mais c'est une question d'autorité parentale et d'enseignants moins politisés et plus motivés... claude49 le 26/01/2012 à 14:58 Imbécilité... Pourquoi ne pas écrire "idiaut " pendant que vous y êtes, la dérive arriverait à grands pas et celui qui essaierait d'écrire normalement en évitant les fautes serait taxé d'imbécile. Zeno le 26/01/2012 à 14:54 "Elle s'est blessée", "elle s'est blessé la main" Elle s'est blessée = forme passive du verbe pronominal réfléchi " se blesser " : il y a accord du participe passé avec l'auxiliaire être. Elle s'est blessé le doigt : dans le cas où le participe est suivi par un objet direct, il reste invariable. Si M. Gruant trouve cette finesse trop inaccessible, libre à lui de choisir la solution suivante : "elle s'est blessée au doigt". Je ne commenterai pas [...] son discours, les intervenants qui se sont succédé avant moi s'étant plu à en relever l'insuffisance... galway le 26/01/2012 à 14:53 Et si on écrivait "des baitizes " ? N'importe quoi pour rendre les gens de plus en plus "fainéants", ne sachant plus que "avaler des couleuvres". Déjà, ce jargon, mêlé de franglais, ne me plaît pas du tout. Je tire ma révérence, et je fais ce qui me plaît ! omer le 26/01/2012 à 14:53 Ce pluriel me paraît singulier... "Nous sommes un peu les barons Haussmann de l'orthographe !" écrit l'auteur de l'article. Les barons ? Ecrirait-on, par exemple, "les généraux de Gaulle du XXIe siècle ? papachanteur le 26/01/2012 à 14:53 Pourquoi une langue évolue ? Dans le temps, même au travers d'une langue "fixée" dans un pays, des particularités sur un mot apparaissaient d'une région à une autre, à cause d'un accent différent ou de la phonétique perçue différemment ! Un "clocher" l'emportait sur un autre et sans en connaître les fils conducteurs, devenait la règle pour tous ! Il y avait moins d'académies, d'université, de gens lettrés, d'écrivains, de fonctionnaires... Qui pouvaient par leurs écrits assoir véritablement l'orthographe et cette dernière bougeait au fil des siècles. De nos jours, l'information écrite (livres, internet, etc.) circule immédiatement et fait fi des particularités d'une région dans la ressenti phonétique des mots ! Comment alors faire évoluer "tranquillement" une langue, si celle-ci est à jamais enfermée dans les" tables de la loi" que sont les correcteurs orthographiques de nos ordinateurs et autres dictionnaires ? En fait, de nos jours, une langue n'évolue doucement qu'en intégrant petit à petit des mots d'une autre... (anglicisme par exemple). manganaise le 26/01/2012 à 14:52 Pa dakor ! é ci hon leure apreuné à eicryr thou saimpleman ? L'éducation nationale a ces dernières années employé différentes méthodes pédagogique pour instruire les enfants. J'ai une soeur de 10 ans de moins que moi, je vous assure que sa façon d'apprendre par rapport à la mienne était différente. Il me semble qu'elle apprenait par "globalisation" et à apprendre par coeur le son du mot et non son découpage comme je l'ai appris "r" on prononce "rrrr" ou les célèbres "re, te, pe..." En plus, il vient la génération sms, alors là c'est la fin du monde orthographique et grammatical ! Avant d'adapter la langue, il faudrait au moins que les jeunes générations maîtrisent au minimum notre orthographe, conjugaison et grammaire. Il est vrai qu'elle est un peu compliquée pour certaines choses. Helmuth le 26/01/2012 à 14:51 N'ayons pas peur des mots Et regardons le problème en face : la répulsion qu'inspire toute forme d'effort. Oui, la grammaire française est complexe, mais moins que l'allemande. Oui, les nombreuses exceptions impliquent une forme d'apprentissage mémorisé, ce n'est pas mauvais. Oui, il existe de nombreuses acceptions aux termes, c'est la richesse de la langue. Une bonne orthographe reste un certificat de crédibilité : il suffit de parcourir les nombreux forums pour se rendre compte que la plupart des intervenants sont incapables de maîtriser l'accord du participe ou les verbes pronominaux... Ce qui ne les empêche pas de discourir gravement sur les mesures macroéconomiques à prendre pour résoudre telle ou telle crise. Amusant. Bobb le 26/01/2012 à 14:47 Nivéleman par le ba é pourcoi pa ofisializé l'ortograf sms ? fanres3859 le 26/01/2012 à 14:39 On va bien rigoler ! Avant de réformer "l'auretaugraffeux", attendez au moins que ceux qui la pratiquent correctement, soient morts ! Sans cela, ça équivaudrait à mettre en vigueur 2 codes de la route... Le conflit des générations va se transformer en guerre nucléaire ! On va bien rigoler... yent'je le 26/01/2012 à 14:34 A trop vouloir ... simplifier, on oublie que les mots ont une origine, une histoire et une logique à leur écriture je viens de lire un article où il est question d'une recteure (féminisation oblige) alors que le mot rectrice existe chez un de vos confrères j'ai souvent lu le mot pdgére alors que P. D. G. Signifie aussi bien président directeur général que présidente directrice générale, pourquoi voit-on maintenant le mot auteure et non le mot autrice ou auteuse alors que l'on dit un acteur une actrice un conducteur une conductrice, l'accent circonflexe rappelle le s manquant et permet de comprendre que forêt à la même origine que forestier ; les enfants n'apprennent plus que la lettre O ne se prononce pas de la même façon que AU... Etc. Si dans les années 1830 des règles ont été mises en place à une époque où écrire et écrire étaient réservés à une "élite", c'est pour que l'ensemble de la population puisse parler lire et écrire en se comprenant, c'est une mesure d'unification nationale ; à vouloir simplifier l'orthographe, on contribue au détricotage de ce qui constitue notre unité nationale, ma réflexion n'a rien à voir avec une quelconque position politique, mais avec l'histoire de ce pays et de ses régions, qui n'est qu'une quête patiente et continue de l'unité pour mieux vivre ensemble. La langue et son écriture en sont un des constituants fondamentaux. zibiii le 26/01/2012 à 14:29 Bin voion On pouré ossi ecrir fonetikman com sa o moin on renplas lé cour 2 français par dé cour 2 numerik. Je suis sidéré de voir que l'on écoute des types qui veulent simplifier notre si belle langue française alors qu'il y a quelques dizaines d'années, nos chers enfants savaient correctement écrire. Le problème ne viendrait-il pas du suivi des parents qui se reposent sur l'école comme substitut d'éducation parentale ? Franchement, on devrait commencer à se soucier de réapprendre les valeurs de base aux Français, avant de vouloir simplifier la l'orthographe. Il faut arrêter de tirer vers le bas le système. Beebop le 26/01/2012 à 14:27 Le français Est encore susceptible d'évoluer. Ce n'est pas la faute de la langue si elle est mal parlée, mais c'est vrai qu'il serait temps de réagir. Nous parlons paraît-il, une des langues les plus difficiles à apprendre. paname le 26/01/2012 à 14:26 Non mais je rêve ! [...] Surtout ne changeons rien et ne mutilons pas notre belle langue. Ce sont les enfants du primaire/début secondaire qui doivent apprendre l'orthographe et ses règles par coeur au lieu d'envoyer des sms plusieurs fois par jour du style "bonne anée a toit aussi". Béguin le 26/01/2012 à 14:23 Beaucoup hurlent au scandale et ils ont raison, mais ne pensez vous pas que votre rôle de parents soit justement de faire apprendre à vos enfants les leçons de grammaire ? Parents trop laxistes = enfants bidons. B00B00 le 26/01/2012 à 14:21 Vive l'illettrisme Et pourquoi pas chevos parce que : entre nous mettre un x ou un s quel différence chevaux s'écrit avec un x (au pluriel) un point c'est tout, et de plus puisque nous en sommes là pourquoi ne pas faire de nos enfants une bande d'illéttrés cela arrangerai bien nos politiciens. ouf 41 le 26/01/2012 à 14:20 Pourquoi s'alarmer ? C'est déjà pratiqué par les enseignants : c'est la méthode ORL " Observation réfléchie de la langue", directives de l'EN de 2002 ! Zeno le 26/01/2012 à 14:18 @ Prospero Je suis bien d'accord avec vos idées (ainsi qu'avec celles de la plupart des intervenants opposés à une réforme telle que la propose M. Gruant)... Francois047 le 26/01/2012 à 14:14 Excellent... ! C'est comme ça que la France, dont la place recule dans le monde, va regagner le terrain perdu. L'orthographe est trop dure pour les petits Français : simplifions la. Ecrivons en phonétique ! Comment ont fait les millions de nos prédécesseurs qui ont bâti la France telle qu'elle était il y a encore 30 ans ? Nos bacheliers d’aujourd’hui ne réussiraient pas à obtenir le certificat d'étude que nos enfants des campagnes obtenaient autrefois. Les universités françaises sont parmi les plus mal notées des pays occidentaux. Supprimons tout ce qui ne permet pas d'obtenir les examens (la culture à science Po par exemple), mieux, supprimons les diplômes et attribuons les, dès leurs naissances, à tous les bébés, ce sera plus simple. Enlevons tout ce qui fâche, ce sera l'égalité parfaite. Seuls quelques uns étant capables de gravir le Mont Blanc, je propose qu'on le rase, comme ça tout le monde pourra arriver à son sommet... graindesel le 26/01/2012 à 14:10 Vive notre langue française ! Et ses spécificités ! François Jacobin le 26/01/2012 à 14:08 Toujours la même rengaine Pourquoi s'attaquer aux règles de français pour répondre à un déficit de culture, d'instruction ? Au lieu de faire progresser les élèves, on choisit d'abaisser le niveau... Deux clefs : un désamour de la langue française de la part de certains (et pas seulement parce qu'elle serait compliquée) et une logique économique : instruire et cultiver, coûte cher. Y aurait-il une réflexion politique plus que "rationnelle" (à moins de parler de rationalisme économique) de la part de ce monsieur. J'aimerais aussi répondre à ce linguiste sur une question : "Pourquoi diable "net" donnerait "nettement" et "secret", "secrètement" ? " Diable, que la question est mal posée ! Il devrait demander pourquoi "net" donne "nette" au féminin et "secret" "secrète", puisque les deux adverbes sont formés sur le féminin desdits adjectifs. Une dernière chose qui ravira cet individu : à voir le désintérêt pour le Français et l'Histoire et et l'inculture dans ces matières de mes jeunes collègues de vingt ans, qu'il attende encore un peu que les générations ayant encore un peu de savoir disparaissent... le jedi le 26/01/2012 à 14:07 Tout ça est normal Mon petit fils en 4e ne connaissait ni De Gaulle, ni Napoléon, ni Louis XVI, ni Louis XIV, ni Jeanne d'Arc, ni Charlemagne, ni Clovis et encore moins Vercingetorix. Quand je m'en suis aperçu, je lui ai appris l'Histoire de France, pour lui, ça ne voulait rien dire. Aujourd'hui, c'est sa passion ! le corse le 26/01/2012 à 14:01 C'est ridicule Tant qu'à en arriver là, écrivons : des chevos. Solon3 le 26/01/2012 à 13:59 Peut-on réformer ? L'on nous dit que l'orthographe a évolué, mais c'était à des époques où une minorité de gens savait écrire. De nos jours, quand on pense aux milliards de livres qui existent dans les bibliothèques et qui deviendraient plus ou moins illisibles pour les nouveaux lecteurs. Ce serait peut-être le moyen de "faire encore plus de fric" en réimprimant tous les livres avec la nouvelle orthographe. D'autre part, en tant que professeur de français, je dois dire que ce n'est pas en rectifiant certaines anomalies orthographiques que l'on va résoudre les problèmes des élèves. Quand l'un d'eux écrit : "il sai couper le doi", le mal est plus profond. Enfin, l'on ne voit pas pourquoi un élève actuel ne serait pas capable d'apprendre les règles que ses "ancêtres" acquéraient. La Chine avait songé à transcrire les idéogrammes mais a finalement abandonné. J'ai vécu en URSS qui était pourtant le pays des soviets d'ouvriers et de paysans mais où l'on a toujours enseigné une langue extrêmement châtiée et où même l'écriture avait son importance. Il n'y a guère qu'en France que l'on veuille toujours aligner par le bas en enseignant de plus en plus la langue familière et en érigeant l'usage des ignorants en règle. Cela ne fait que renforcer les inégalités car il y a toujours une élite qui continue à bien parler. La vraie démocratie serait, à mon avis, d'élever le niveau de tout le monde. En toutes lettres18 le 26/01/2012 à 13:51 Amis de belles lettres, bonjour ! Ça me fait hurler ! Démonstration éclatante du "comment niveler par le bas". L’Éducation nationale est devenue impuissante à enseigner correctement notre langue ? La plupart des élèves, gavés de jeux vidéo et de télé, n'ont jamais tenu un livre dans leurs mains ? Qu'à cela ne tienne ! Réformons "lortografe" comme ça il y aura moins d'illettrés et youpi ! Le couplet sur les tables de multiplication qui sont utiles et sur certaines règles d'orthographe qui ne le sont pas m'horripile tout particulièrement ! Je déplore que l'utilité des équations à deux inconnues n'ait pas été évoquée... ^^ Je crains, en outre, que malgré ces nouvelles règles, d'aucuns trouveront le moyen d'écrire "des chevau" ou "des chevos". Quelle tristesse au pays des Lumières... ! Ça me navre au-delà de tout expression... David le 26/01/2012 à 13:50 Ecrivons plutôt en phonétique ! Ca serait beaucoup plus simple, et en plus ça permettrait de se débarrasser enfin de ces accents incompréhensibles... Non mais, ce "linguiste" se rend-il seulement compte que le "français parlé" n'est pas le même à Paris, à Lille, à Strasbourg, à Toulouse ou encore à Marseille ? Qu'est-ce qu'on va faire des "e" muets ou non, des "h" aspirés ou non ? Si c'est pour finir avec une espèce de "novlangue" digne d'Orwell, non merci... Mes parents, mes grand-parents avaient une orthographe irréprochable. Je me défends aussi... Mes enfants seraient-ils plus bêtes et incapables d'apprendre le français ? Mais bon, c'est vrai que c'est tellement plus simple de niveler par le bas... gamalix le 26/01/2012 à 13:49 Une solution simple : Arrêtons d'écrire... Et même de penser (puisque la langue avant d'être un outil est l'instrument de la pensée d'un être humain) il n'y aura alors plus d'orthographe ! Restera t il des humains ? juliette le 26/01/2012 à 13:49 Orthographe Le mieux est d'écrire un cheval, des chevals, comme cela ce sera encore plus simple ! En espérant que ces chers bambins n'oublient pas le s ! rmh49 le 26/01/2012 à 13:44 @ henry "UN (les majuscules sont de moi) orthographe ancien", mon Dieu, un e oublié et voilà que vous avez raison ! TH. M. CARABIN le 26/01/2012 à 13:42 Non-sens Avec l'école telle qu'elle est aujourd'hui, les enfants n'écriront pas mieux demain, même avec des règles orthographiques différentes. Ce n'est pas la langue française qui est en cause. C'est l'enseignement qui n'instruit plus. D'ailleurs, les enfants sortent de l'école aussi nuls en arithmétique qu'en orthographe. CQFD. cabou le 26/01/2012 à 13:36 Et pourquoi pas... ... à ce moment-là des chevals... Amapolita le 26/01/2012 à 13:34 Ces pauvres petits Oh la, les pauvres petits, il faut bien qu'ils s'amusent à s'envoyer des messages débiles écrits n'importe comment, sur leur téléphone ou leur ordinateur, sinon ils vont mourir d'ennui ? Je repense une fois de plus (ça m'arrive à chaque fois sur ce sujet) à ma grand-mère, qui a quitté l'école et travaillé à 12 ans, et qui ne faisait pas de fautes d'orthographe même dans sa vieillesse. Je repense aussi à mes débuts à l'école, nous avions une institutrice (dans le privé) qui commençait à nous apprendre quelques mots latins pour nous expliquer l'origine des mots français. Et c'est resté dans ma mémoire ! Ma mère avait appris (avant le brevet, qui à l'époque était un examen de très bon niveau, sûrement mieux que le bac de maintenant), les racines latines et grecques les plus courantes, sans avoir fait de latin ou de grec, mais si on en faisait autant maintenant au lieu de s'occuper des chevaux ou des chevaus (ce qui est bête), les gens comprendraient mieux la signification de beaucoup de termes scientifiques ou même courants. Est-ce que le cerveau des élèves "d'avant" était plus performant ? Non, sans doute, alors pourquoi ne pas leur enseigner l'orthographe, la grammaire, les conjugaisons (ça me paraît urgentissime et extrêmement important, vu les âneries que je lis !), en utilisant des systèmes ludiques. J'ai appris ainsi des choses qui me sont restées, en classe de 10e (à l'époque c'était ça), je connaissais déjà pas mal de vocabulaire et depuis les petites classes tout ce que j'avais bien appris est resté. Mais maintenant on a sans doute peur que les enfants aient le cerveau qui chauffe trop et qui explose ? Il faut dire que lorsqu'on apprend que même dans des classes de 1ère les élèves discutent et bavardent entre eux pendant les cours si fort que le professeur n'arrive pas à se faire entendre, il y a "comme un défaut", si cela est une habitude prise depuis les petites classes ! D'où de grosses lacunes et pas seulement en orthographe. Grrr, grr, ça me met en colère toute cette lâcheté et ces abandons devant les manques d'énergie et de désir de travailler pour savoir - savoir ça ne s'improvise pas. Il faut du temps et des efforts. domnin le 26/01/2012 à 13:33 Le français n'appartient pas à la France ! Il y a environ 400 millions de locuteurs français dans le monde, dont 240 millions dont c'est la première langue. La France ne peut pas changer l'orthographe du français toute seule. Ce serait l'éclatement et, à terme, la mort de notre langue. C'est, selon moi, le principal problème de la réforme proposée. Sanleetun le 26/01/2012 à 13:30 Vive la médiocrité ! Le malade a de la fièvre ; cassons le thermomètre. Les méthodes modernes d'enseignement sont nulles ; Conservons-les et modifions l'orthographe. Puis, comme nos chers bambins utilisent un langage sms, supprimons complètement les dictionnaires. Cela sera certainement plus facile que de revenir aux anciennes méthodes qui donnaient des enfants, sortant du primaire, sachant lire, écrire et compter parfaitement. Car il faudrait, alors, concevoir que, depuis 1968, les progressistes de tous poils se sont fourvoyés. Mais savent-ils seulement la signification de ce verbe ? dautreville le 26/01/2012 à 13:24 Lé trétre o poto ! Voila ce qu'il faut faire car en vérité, tous ceux qui nous gonflent de réformes actuelles ou à venir ne veulent qu'une chose, et cela ne date pas d'aujourd'hui, c'est de voir (et on en voit déjà le résultat) la France disparaitre. Alors notre enseignement qui les a toujours gênés serait un prétexte de plus. Je voudrais d'autre part si l'on supprime l'intangibilité de l'orthographe et des règles me dire comment fonctionnerons les aides à la traduction de langue en ligne qui ont besoin de rigueur « eux » ! Raleur le 26/01/2012 à 13:23 Réponse à @Raleur Donc je continue cet exemple vécu en 2011 a la Poste au service informatique dans une banlieue proche de Paris. Malheureusement cette femme ne sait même pas écrire un mail compréhensible, l'examen que l'on lui a donné permet de prétendre à une rémunération de plus de 45 000 euros par an. C'est ce type de travailleur que l'école veut former pour le marché du travail ? zeeonlygfroggie le 26/01/2012 à 13:16 Pauvre France ! Vous avez bien raison, cela semble juste nécessaire pour pallier la défaillance de l'éducation nationale ! Notre langue, le français, qui a fait de nous un grand pays, envié du monde entier ; notre culture si prisée et imitée, si riche ! Je suis triste, notre culture notre langage que je chéris tant sont sur le point de disparaître en raison d'incompétences multipliées. J'ai honte pour nous de dilapider un tel patrimoine. Et personne ne fait rien, si ce n'est d'amplifier le phénomène et de donner le bac à des étudiants de plus en plus illettrés ! rmh49 le 26/01/2012 à 13:12 Compréhension Les tests effectués par l'armée montraient, il y a une douzaine d'années, que 66 % des jeunes ne comprenaient pas un texte simple d'une page. L'assassinat de la langue française va sans aucun doute arranger les choses. grandPanda le 26/01/2012 à 13:12 Le vrai problème S'il est vrai qu'on peut effectuer quelques simplifications dans l'orthographe, il ne faut pas aller trop loin. Comme le rappellent certains commentateurs, notre manière d'écrire ne vient pas du hasard, mais de l'étymologie, ou de déformations populaires. Mais le vrai problème, c'est le refus de voir que ces "complications" sont un excellent exercice de mémoire visuelle ! Et les exceptions, un excellent exercice de mémoire ! Pensons aux Asiatiques : l'étudiant chinois cité dans l'article a sans doute oublié qu'il a fait de la calligraphie jusqu'à… 15 ans ! Tout comme les japonais d'ailleurs : un bâton de travers et votre idéogramme n'a plus le même sens ou devient illisible ! À trop refuser l'effort, on refuse le fruit de l'effort : l'excellence ! henry le 26/01/2012 à 13:07 La preuve par neuf "UN (les majuscules sont de moi) orthographe ancien", écrit un de vos correspondants, que nous remercions de nous administrer la preuve par neuf que même ceux qui croient connaître gagneraient à une cartésianisation de notre langue. Cela me rappelle le bel article, dans "Le Monde", du secrétaire perpétuel de l'Académie française, qui, prétendant que cela signifierait un retour au polythéisme, s'insurgeait contre la proposition de la commission Rocard d'écrire : "des prie-dieux". Je me suis contenté de lui répondre ceci : "Monsieur le Secrétaire perpétuel, Adieu donc aux adieux". Velociraptor le 26/01/2012 à 13:02 Non mais je rêve ! À qui la faute ! À la génération SMS, depuis les jeunes ne savent plus écrire ! Et pourquoi pas écrire en phonétique, c'est sûr, nos enfants auront 20/20 à toutes leurs dictées ! Je regrette de le dire mais c'est complètement absurde, c'est ce qui fait le charme de la langue française ! Et pour améliorer l'orthographe, abandonnez momentanément la console de jeu, le téléphone portable ou la séance de télévision contre un bon livre ! lecri le 26/01/2012 à 12:58 Nouvelle règles, ancienne règles... De toute façon, ça ne changerait rien. Des cancres à l'école, il y en aura toujours ; des élèves mauvais en orthographe / grammaire qui trouveraient le moyen d'oublier la nouvelle règle de mettre un "s" à "chevaus" au pluriel, ou capables d'écrire "chevals", tout comme ils oublient le "x" de "chevaux". Toutes les règles et la discipline sont devenues changeables à loisir, et avec l'écriture en SMS qui ne fait qu'accélèérer le processus, à quoi bon se casser le bonnet (d'âne) avec de nouvelles règles ? Le temps d'intégrer la règle de "chevaus" avec un "s", une nouvelle règle prendra le relais. Il y a d'ailleurs une crise d'instabilité que les enseignants reprochent au système éducatif actuel, avec des programmes et des instructions officielles du gouvernement qui valsent comme les ministres. Comment s'y retrouver ? jules- le 26/01/2012 à 12:57 Les commentaires sont navrants ! Je suis totalement d'accord, une langue évolue, et les accords sur les participes passé, c'est à n'y rien comprendre. Pourquoi aujourd'hui la langue n'évoluerait-elle plus, alors qu'elle a sans cesse évolué ? Il faut arrêter d'être autant conservateur ! Je ne dis pas qu'il faut forcément arrêter de mettre ph et mettre f, ça non. Mais les accords, les x, les e... Il y a quand même une foule d'exceptions inabordables ! ThinkBell le 26/01/2012 à 12:54 Non, non et non Pourquoi voudrait-on changer l'orthographe de la langue française ? Ou bien pour qui ? devrais-je dire. Je côtoie des étrangers (anglais, italiens, espagnols... ) et ils ont tous la même angoisse de l'orthographe. L'exemple de Claude Gruaz, quand il parle de son étudiant chinois, est édifiant. Apprendre l'orthographe française n'est pas plus difficile que d'apprendre le solfège, et puis cette langue est si belle avec ses difficultés particulières, c'est notre fierté. Pourquoi ne pas demander aux musulmans de changer leur alphabet arabe avec des lettres "latines". Bien que les Turcs l'aient fait il y a quelques décennies. Que nos enfants apprennent notre langue avec ses difficultés alphabétiques et ils n'en seront que plus fiers. Au fait M. Claude Gruaz, pourquoi pas "chevos" tout simplement ? bincedecrabe le 26/01/2012 à 12:43 Le conversatisme des Français est impressionnant Je suis sidéré par les réponses des lecteurs. L'article est clair, pas démago. L'auteur ne propose pas d'appauvrir le français mais de rationaliser. Que voulez vous pour nos enfants ? Qu'ils apprennent des règles stériles ou qu'ils apprennent à réfléchir ? Souhaitez vous que notre pays reste encroûté dans ses certitudes pour l'éternité, ou qu'il continue à innover ? Wye le 26/01/2012 à 12:40 Triste Plutôt que de mieux former, on préfère baisser le niveau. Formule efficace, déjà utilisée depuis des années pour permettre à tous d'avoir un bac qui équivaut désormais à un bout de papier attestant que l'élève ne sait ni faire une dissertation, ni utiliser une formule mathématique. "Oui, mais vous comprenez, les gens n'ont qu'un demi-cerveau, etc."... nbv38 le 26/01/2012 à 12:37 Des générations d'enfants... ... ont appris l'orthographe. Pourquoi ceux d'aujourd'hui n'y arriveraient-ils pas ? Sont-ils moins intelligents ? Ou les méthodes inadaptées ? Le ministère de l'EN devrait se remettre en cause, et revenir à des méthodes qui ont fait leurs preuves dans le passé et éliminer les pédago-intello style formateurs d'IUFM qui ont apporté plus de nuisance que de progrès. Et il faut aussi ajouter que seul un travail régulier et en profondeur dans les écoles primaires peut apporter la réussite. Est-on prêt à revenir à du sérieux ou au laxisme généralisé ? Sic transit... le 26/01/2012 à 12:32 Made in France... Ahhhh et dire qu'on se plaint encore de ne plus avoir de savoir-faire typiquement français et indélocalisable... C'est bien sûr compter sans le fameux et inégalable "nivellement par le bas" fabriqué en France, since 1968... Le principe en est pourtant simple, prendre le niveau du plus mauvais en toutes choses, puis généraliser (idéalement à l'aide d'une loi, voire d'un amendement à la constitution) ce niveau à toute la population ! Exemple : le niveau de l'éducation nationale est insuffisant pour produire assez d'élèves de très haut niveau pour les classes préparatoires ? Attention je vous vois venir, vous allez me suggérer quelque absurdité du style "réformer l'éducation publique pour la remettre au niveau d'excellence du privé" Noooooooon grave erreur ! Alors qu'il suffit de baisser le niveau d'entrée de ces classes préparatoires (seule formation d'excellence française encore a peu-près reconnue à l'international) en leur fourguant chaque année des quotas légaux de mauvais élèves ! Et pour l’orthographe c'est aussi simple ! Simplifions le pour que les analphabètes deviennent miraculeusement des académiciens ! Et ce savoir faire bien français n'a réellement QUE des avantages : il est indélocalisable, car personne dans les autres pays ne comprendrait le principe ! Il est générateur d'emplois en cascade : technocrates et fonctionnaires 68ards attardés en série pour inventer les nouveaux défis de nivellement de demain, et bien sûr dizaines de milliers de braves employés Pôle emploi, qui seront nécessaires pour essayer de caser ces génies incompris que seront devenus les français... Ah vraiment, quand on vous dit que la France a encore de quoi s’enorgueillir ! tim osman le 26/01/2012 à 12:28 Farfelue comme idée Il faudrait alors envoyer tous ceux qui écrivent sans faute à l'école ! L'orthographe, la volonté de ne pas faire de faute, c'est la volonté de s'intégrer socialement, un jeune qui est une cible du marketing intensif, mais qui ne peut pas acheter (car il ne peut pas travailler et gagner de l'argent) ne veut pas forcément s'intégrer, c'est normal... Erable le 26/01/2012 à 12:22 Bienvenu J'invite ce cher linguiste au Québec, où les Canadiens sont des gens formidables avec un français (Quebecois) abominable. Il constatera ce qu'est une langue sans vocabulaire, sans syntaxe, sans virgule, sans parenthèse, sans accent, etc. Scorpion1211 le 26/01/2012 à 12:22 Edifiant... Bravo, je dis bravo ! Pour un linguiste, quel combat ! Avez-vous vu l'état du système scolaire français ? Il est juste déplorable, dépassé et totalement inefficace, et cela continue de mal en pis avec de nouvelles réformes toujours plus hallucinantes, visant à faire des français un bon petit peuple bien docile et imbécile. La force d'un peuple vient de sa culture, et de son niveau d'éducation, ne l'oublions pas. Pour ma part j'ai 24 ans, je n'ai pas eu une éducation scolaire fantastique, mais pas des plus dramatiques non plus. A cette époque, on faisait encore des dictées par exemple... Si plus aucun enfant ne sait écrire (ou lire !) aujourd'hui, la faute non pas à la complexité de la langue française, mais au système scolaire délabré et aux parents inattentifs. Rejeter la faute sur la langue elle-même, c'est se délester d'une responsabilité qui nous concerne tous. Et puis pour finir, comme dit précédemment dans un commentaire, vous aurez beau simplifier, comme en Espagne, les gens continueront à faire des fautes. A qui la faute ? Henry D. le 26/01/2012 à 12:21 Perplexe ... je demeure, à la lecture de l'article. Car si c'est pour écrire des chevaus, au lieu de chevals, je ne vois pas le gain pour l'étourdi, qui de toute façon commettra une autre bévue, ici ou ailleurs. La langue française est si belle à écrire que des énergumènes veulent nous paver l'enfer, ici aussi. Car en dehors de l'aspect poétique des choux hiboux et les autres, l'intérêt sur un plan éducatif est d'imposer des règles non discutables (Oh, comme c'est politiquement incorrect !) et de faire travailler la mémoire. Si nous en sommes restés à Victor Hugo, et bien, parents, n'achetez plus de consoles de jeux, made in China, offrez les oeuvres complètes des auteurs du XIXe siècle... Pour commencer ! kolin le 26/01/2012 à 12:17 Et pourquoi pas ? Et pourquoi pas chevals ? 1 cheval des cheval, puisque il y a "des", ça suffit pour indiquer le pluriel. Et si vous voulez "des chevos" autant ne pas mettre de "s" puisque "chevo" au lieu de "cheval" indique aussi le pluriel ! Et puis Zut ! "Jaret gé mal o servo". robert52 le 26/01/2012 à 12:16 On dit "des chevaux" quand il y a plusieurs chevals L´objectif est il d´atteindre la note de 10 sur 10 pour tous dans les dictées ? Ce monsieur dit qu´il ne comprend rien à certaines règles. Elles ont quasiment toutes une explication logique, ou étymologique (ou dois-je écrire étimologic ?). Qu´il se renseigne donc, quand on comprend quelque chose, on le retient mieux. Pour ma part, j´ai effectivement appris la liste des pluriels en "oux", mais de ne reconnais certainement pas le droit à ce monsieur de dire que c´était "bêtement". J´en ai aussi appris par coeur bien d´autres ; des poèmes, aussi, et des théorèmes, et des villes arrosées par la Seine ou la Garonne, et les artistes du Grand Siècle, aussi (La racine de la bruyère boit l´eau de la fontaine Corneille). Et alors ? Surtout, ménager le cerveau de notre belle jeunesse, pour qu´il soit pleinement disponible pour les jeux vidéo et la télé. Diego le 26/01/2012 à 12:14 Et la grammaire dans tout ça ? L'avalanche de commentaires, souvent très pertinents, me réjouit car je me sentais un peu seul. Cette dégradation, sans précédent, de l'orthographe est la conséquence d'une tolérance de plus en plus grande envers cette discipline, ce qui fait qu'on perd de vue la valeur des mots. A force de prétendre que c'est le contenu qui est important et non la forme on banalise l'apparition d'un sabir impossible à décrypter. L'utilisation d'un infinitif à la place d'un participe passé, comme c'est le cas dans certain commentaire ici, montre qu'on confond l'action et son résultat. Mais là, cela va au-delà de l'orthographe, c'est la grammaire qui est en cause. La remarque de "j'aime-les-genoux" montre qu'on ne fait pas moins de fautes dans une langue phonétique comme l'espagnol que dans une autre aussi compliquée que l'anglais, où les sons ont peu à voir avec l'écriture. graindesel le 26/01/2012 à 12:10 C'est vrai... Mais ?... Comment faisait-on dans les siècles (ou au minimum) dans les décennies passés ? toujours tirer vers le bas n'est pas une solution (sauf pour ceux qui se considèrent au dessus de panier et qui sont plus ignares que d'autres ! (suivez mon regard). red le 26/01/2012 à 12:09 Des chevaus ? Et pourquoi pas des cheveaux ou alors des chevos, ou bien alors des cheuvaus. Paul Tikitak le 26/01/2012 à 12:09 Les cancres las devraient se reposer, au lieu de s'agiter La bêtise des diverses interventions relatives à l'aureteaugraffe semble mue par une ardeur quasi menaçante : les cancres veulent dominer le monde, cela ne fait aucun doute. Signalons, à toutes fins utiles, que l'orthographe est largement conditionnée par l'étymologie, et que les z'indignés comme les z'imbéciles ne s'en doutent malheureusement pas. En voulant guillotiner les mots - émouvante attitude révolutionnaire, s'il en est - ces messieurs et messieures (pourquoi se gêner ?) veulent - même s'ils ne s'en doutent pas - priver les mots de leur sens, institutionnaliser la cacologie et tout calibrer autour de l'ignorance, eux qui ne comprennent pas tout à fait ce qu'on leur dit, et encore moins ce qu'ils disent eux-mêmes. Et puis, ensuite : voudront ils enfermer dans des camps ceux qui savent à peu près lire et écrire ? Quant aux règles de grammaires, elle structure l'esprit. Faut-il s'étonner que soit en train de surgir une génération d'une tournure d'esprit si modeste qu'elle risque ne bientôt plus croire à la table de multiplication (pour paraphraser G. K. Chesterton) ? Albator le 26/01/2012 à 12:07 Ahah L'idiocratie est en marche, et même au galop... Après le lavage des cerveaux pendant x années avec des engins et des distractions magnifiques, nous en arriverons à leur apprendre à ne plus savoir écrire, puis nous leur éviterons de savoir lire car c'est un peu gênant, ils ne feront plus qu'obéir et ils marcheront droit, au pas, et réciteront des slogans simples, faciles à retenir. Bienvenue dans le futur. Grandalbert le 26/01/2012 à 12:00 Au plus facile Ce serait vraiment aller au plus facile que d'imposer une orthographe du niveau des cancres. Nivellement par le bas. Aucun respect pour notre belle langue. Les modifications se font naturellement, à l'usage, pas par décret ! Peut-être faut-il adapter notre langue aux candidats de la télé-réalité, ou aux "zyva" des cités. Triste... iugrek le 26/01/2012 à 11:59 Trop compliquée ? L'orthographe semble trop compliquée parce que le niveau de culture en France a, hélas, nettement diminué. Elle n'est pas le fruit du hasard : elle découle en général du latin et du grec qui en sont les sources principales. Mais, évidemment, comme ces langues mortes ne sont plus enseignées... En italien, la racine latine est encore plus visible que chez nous et les quelques rudiments de cette langue qui me restent sont bien utiles pour comprendre les mots que je ne connais pas. crycro le 26/01/2012 à 11:53 De la régression Si on va jusqu'au bout du raisonnement, on pourra communiquer comme dans un certain film : hrrr... Miam... Ouffouff... Ah le bon vieux temps. Quant à penser que l'on écrira plus... Une coupure générale de réseau, un conflit, ou tout événement remettant en cause le mode de vie de certain "geek" et hop retour au crayon gomme. Enfin, c'est par l'écriture que se transmet le savoir et ce depuis des millénaires, de la grotte de Chauvet au prix Goncourt 2011. Comme dit le proverbe : les paroles s'envolent, les écrits restent. darkglance le 26/01/2012 à 11:48 Pitoyable La France voit augmenter chaque année son nombre d'analphabètes... Les collégiens de 3e savent parfois à peine lire... Quelle merveilleuse idée que voilà ! Déjà que beaucoup ne savent même pas comprendre le discours d'un homme politique et votent aveuglément... N'est-il en effet pas plus intéressant de pourrir la situation pour mieux manœuvrer les masses ? Bastienou Carcajou le 26/01/2012 à 11:45 Ortograf nouvel Mézalor, mézalor, késkon nobtyin ! Sa dvyin incrouayab, pazordinèr, ranversan, sa vouzaalor indsé drôldaspé dontonrvyin pa. On lrekonê pudutou, lfransè, améla pudutou... Faut-il simplifier jusqu'au stade ultime de Queneau ? jeclaude33 le 26/01/2012 à 11:43 Ah bon ? Et alors, comment ont fait les dernières générations ? L'orthographe était une des priorités de l'enseignement ; n'empêche, il y avait des ingénieurs, des professeurs et autres docteurs. Je crois plutôt qu'il faut poser le problème : pourquoi ils n'y arrivent plus ? reija le 26/01/2012 à 11:43 Après... ... tous ces commentaires, il ressort qu'il faut apprendre le français avec ses règles grammaticales. L'orthographe s'est formée au fur et à mesure des siècles. En 1600 on n'écrivait pas comme en 1900. C'est dur pour certains d'apprendre. Prospero le 26/01/2012 à 11:23 Mon Dieu... Je suis prof de français et linguiste. Chaque fois qu'on nous sort de nouveau ces histoires de simplification de l'orthographe, je m'amuse ! Mais là, je dois dire que ce monsieur a des idées particulièrement croustillantes ! Car les changements qu'il envisagent violent allègrement les lois de la langue écrite ! Le "x" de chevaux découle d'un pluriel dont la prononciation même diffère de la prononciation au singulier ! Qu'est-ce que ce "x" plutôt qu'un "s" comparé à la nécessité de prononcer [o] plutôt que [al] ? De même pour les accords, qui ne sortent pas du cul de la poule ! Bref, c'est du plus haut comique ! Deux choses : tout d'abord, il s'agit encore et toujours de niveler par le bas : sous prétexte qu'il y a de plus en plus de cancres et que l'enseignement est de plus en plus mauvais, il faut "simplifier" l'orthographe. Entre le Bien et la facilité, on voit ce que préfère M. Gruaz... Deux, l'histoire de son Chinois me fait hurler de rire : je suis également sinologue, je parle, lis et écris chinois et je vis en Chine depuis des années. Or la difficulté pour écrire le français pour un Chinois ne tient nullement à l'orthographe du français ! Elle tient au fait que sa propre langue n'utilise pas nos lettres latines, et un point c'est tout ! Tous les jeunes Chinois ont exactement les mêmes problèmes pour écrire l'anglais, et croyez-moi, c'est pas triste ! A ce propos, je rappelle, encore et encore, que l'anglais possède une orthographe PIRE que la nôtre! (Je suis également anglophone) Or la plupart des pays anglo-saxon ne possèdent pas notre illettrisme ! Et, par ailleurs, son orthographe impossible n'empêche pas l'anglais d'être devenue la lingua franca du monde actuel ! Bref, les orthographes sont choses plus ou moins arbitraires, obéissant à la fois aux évolutions d'une langue et aux décrets ayant figé l'écrit ; depuis que les masses se sont appropriées l'orthographe, qui n'est plus affaire de quelques moines copistes ou de quelques salons raffinés, elle ne bouge quasiment plus, ce qui est naturel. Vouloir "simplifier" l'orthographe n'ajouterait que de la confusion, des polémiques et sans doute beaucoup de laideur à notre langue. Et surtout ne remédierait en rien aux maux de notre école... rosemay le 26/01/2012 à 11:22 Orthographe Côté pratique, les SMS ont trouvé les solutions. Maintenant si un chevau n'a aucun sens, un cheval et des chevals en a-t-il ? Simplifier l'orthographe c'est aussi simplifier les mots, ne pas retenir leur histoire et on en arrive à la simplification des idées : moins de vocabulaire, moins de précisions dans la pensée. La langue évolue parce qu'elle est vivante mais légiférer là-dessus est ridicule, rigidifiant : un vieux serpent de mer que l'on ressort à la faveur d'un "grand" penseur ou d'un vide intellectuel. "La Princesse de Clèves" n'est pas à la mode et les méandres de ses sentiments ne seraient pas exactement les mêmes exprimées par "Zazie". Il en est de même pour l'orthographe. Et si nos chères petites têtes blondes ne sont pas bonnes en orthographe, interrogeons-nous : combien d'heures devant la télé, combien d'heures le nez dans un bouquin ? dooggy le 26/01/2012 à 11:19 Pathétique analyse ! Pourquoi les jeunes seraient-ils plus tarés que les anciens, la langue fait partie de notre culture et l'on n'a pas le droit de la bâcler, elle est compliquée certes... L'allemand et le russe aussi ! on ne va pas parler comme les jeunes de banlieue qui ne savent utiliser que quelques mots, au contraire on se devrait de les faire évoluer, c'est notre histoire, n'y touchons pas. Bubule1er le 26/01/2012 à 11:18 Rompre l'os et sugcer la sustantificque mouelle. Notre génération est donc la dernière exception ? Nous sommes déjà, nous, nivelés par le bas et nous devons continuer pour que le pays entier s'adapte à quelques élèves en difficultés ? Le goût de l'effort, de l'apprentissage se perd ! Je suis, pour ma part, mauvaise en maths, dois-je pour autant dire que 1+1=5 et demander que tout le monde revoit sa copie pour s'adapter à mes difficultés et à toutes celles que rencontrent les "dyscalculiques" du pays ? Il est prévu que les élèves n'apprennent plus la révolution française parce que ce n'est "plus d'actualité". Les principes même de notre république trouvent leurs sources dans la révolution. Quand on demande à des jeunes de 20 ans qui était Danielle Mitterrand, les réponses font dresser les cheveux sur la tête... On réplique alors, "oui mais je n'étais pas né !" Je n'étais pas née sous Pompidou ou De Gaulle mais je sais que ce dernier n'est pas simplement le nom d'un porte-avion ! Continuons avec notre langue, riche, certes, mais tellement belle. Et déjà tellement maltraitée. Bientôt alors, ces enfants ne seront plus capables de lire les écrits les plus rudimentaires de notre époque passés sous le nom "d'ancien français" ? Nous sommes si loin de Rabelais qu'ils ne connaîtront sans doute jamais. Pourquoi connaître de tels auteurs si loin de leur réalité ? Est-ce là les aider à avoir une bonne culture générale ? Les préparer à leur vie d'adultes ? Je ne crois pas. De nombreuses entreprises réclament d'ores et déjà des tests d'orthographe à l'embauche. Alors que certains n'aient pas une excellente orthographe, cela s'est toujours vu. Par contre, que tout le monde se mette à leur niveau, c'est un peu exagéré ! repman le 26/01/2012 à 11:18 Préparatoire L'écart entre les bons et les mauvais ne cesse de croitre. Je me suis déjà rendu compte avec des jeunes de 18, 17 ans qu'écrire hospital ainsi, est quasiment considéré comme une faute. Votre réforme à terme fera que dans le futur les notes seront plus hautes et le niveau plus bas. Ce que vous reprochez semble t- il à l'orthographe et la grammaire, c'est le fait d'apprendre par coeur et au sujet du livre de devoir lire, he bien Madame pour moi cela s'appelle le travail, les devoirs, la concentration, la méthode. Comment organiser l'éducation, comme les bons bacs et les autres ? Le monde du travail pour des raisons techniques et commerciales ne va pas adhérer à cette situation. Que comptez vous faire pour les langues étrangères, demander que les étrangers simplifient leurs langues, en maths, physique ? En résumé, je pense sincèrement que vous préparez une société à deux vitesses avec une sorte d'apartheid, d'un coté une masse de sous-douée, de l'autre l'élite. La conclusion est que lorsque la température est trop forte, l'on préfère casser le thermomètre que soigner. Philippe73 le 26/01/2012 à 11:16 Tout fout le camp Ben voyons... Pour ma part entre autres diplômes j'ai mon Certificat d'études primaires). Je peux réciter mes tables de multiplication par coeur, je connais mes règles de grammaire. Quand je demande à mon petit-fils de me dire combien font 8x9, il me répond : "j'ai une calculette" ! L'éducation nationale a éduqué une génération qui marche à la playstation, la calculette, et écrit en sms. Continuons, la décadence est bien entamée. jp Paris le 26/01/2012 à 11:15 Allons plus loin ! Puisque le but est de ne plus faire de fautes, si culpabilisantes, décidons qu'il n'y aura plus de règles : pas de règles, pas de fautes ! On reviendra au bon temps du français oral, quelque part dans le moyen âge. Ou bien on oublie le français et on passe à l'anglais, là nous aurons des excuses de ne pas savoir écrire. Raleur le 26/01/2012 à 11:13 Bah oui pourquoi pas Simplifier, les enfants sont-ils plus bêtes que dans ma jeunesse pour ne pas retenir les exceptions et apprendre correctement le français ? J'ai un exemple concret, à la Poste un examen est obligatoire pour avancer, or une femme d'origine vietnamienne l'a passé 3 fois sans succès car elle n'arrivait pas à construire une phrase, résultat ils le lui ont donné ! Honte tout simplement. Béguin le 26/01/2012 à 11:13 La France tirée par le bas par des parents flemmards et des profs incompétents ? Aujourd'hui, le Bac ne vaut plus rien, nos diplômes non plus, bref, le niveau est de plus en plus bas. La France est connue pour sa langue, sa grammaire, son vocabulaire depuis des années ! C'est ce qui fait notre richesse ! Pourquoi devrait on réformer l'orthographe et la grammaire ? Parce que les parents sont incapables de faire réciter les leçons de Français à leurs gosses ? Ou parce que les enseignants ont la flemme ? Où allons nous ? Pourquoi devrions nous changer notre manière de faire pour des personnes qui ne prennent pas en charge l'éducation de leurs enfants ? Pourquoi devrions nous nous appauvrir ? Baissons encore le niveau, bien sur ! C'est honteux ! Achetez vous un Bescherelle ! Gilles11 le 26/01/2012 à 11:11 Le français Lorsque le français est devenu la langue officielle en France, personne ou presque ne la parlait, et elle n'était pas structurée. On a mis des siècles à la structurer, à l'organiser, et maintenant, nous avons une langue admirée de tous, et souvent enviée ; n'oublions pas qu'elle était parlée à l'étranger, notamment aux cours d'Angleterre et de Russie. Mais le plus important, dans cette structure est l'étymologie, qui permet, sans connaître un mot, de le comprendre. Un seul exemple : un "rat de marais" serait-il la même chose qu'un "raz-de-marée" ? Une fois encore, il s'agit là de faire la part belle aux fainéants et aux démagos qui veulent faire croire (et donc mentir) à tous qu'ils peuvent accéder à tout. DCH63 le 26/01/2012 à 11:08 Il a raison ! C'est trop compliqué d'écrire "chevaux" quand il y a plusieurs "chevals". Et on devrait faire la même chose en mathématiques : pourquoi ne pas remplacer les "équations aux dérivées partielles" par de simples "règles de trois", et aussi en physique : supprimer complètement la "théorie des cordes" et la remplacer par les "grosses ficelles" de la politique actuelle. Ainsi n'importe pourrait être prof... le jedi le 26/01/2012 à 11:08 Le français Dans le monde anglo-saxon : "The godess lenguage " c'est à dire " la langue de dieu / ou des déesses ". On finira par en faire " la langue du diable "! Incultes et incapables les Français deviennent des fossoyeurs (moi j'écris plutôt mal mais j'essaie de faire mieux). Wrecker le 26/01/2012 à 11:01 Qu'on revienne aux fondamentaux ! A la lecture et à l'écriture ! A force de simplifier on ouvre la porte au "n'importe quoi". Vous souhaitez peut-être que notre langue devienne du sanscrit ou de l'arabe ? Chez eux aussi l'orthographe existe ! le jedi le 26/01/2012 à 10:59 Pourquoi... Pourquoi CHEVEAU ? Ecrivons CHEVO... Ou bien SEVO... Tant qu'on y est CHO... Et le tout sans S au pluriel s'il vous plaît. Détruire la langue française parce qu'on n'est plus capable de l'enseigner. Mais comment ont donc fait les générations précédentes qui à 14 ans (certificat d'études) ne faisaient aucune faute de grammaire et de vocabulaire. MalàJaurès le 26/01/2012 à 10:59 Chevaux avec un x Simplifier l'orthographe, c'est choisir la facilité plutôt que la volonté. C'est encourager le recours systématique à la paresse intellectuelle. Si la vertu du travail qui est indispensable à l’apprentissage est galvaudée, il ne faudra pas s’étonner que cette attitude transparaisse alors chez l’individu, dans d’autres domaines que celui de l’orthographe. La rigueur de l’assiduité n’a jamais produit d’imbécile jusqu’à présent, au contraire, la discipline qu’elle exige est un atout pour tous. Christo83 le 26/01/2012 à 10:58 C'est l'hôpital qui se f... de la charité L'argument massue pour justifier la nécessité de réformer de l'orthographe est qu'un étudiant chinois a déclaré que : "écrire en français, c'est impossible". On croit rêver ! thermo_nono le 26/01/2012 à 10:56 Orthographe trop compliquée Orthographe trop compliquée ou génération de décérébrés ? Je crois qu'à force de faire n'importe quoi, on va finir par rendre les futures générations stupides. Matthieu le 26/01/2012 à 10:52 Déplorable C'est vraiment le nivellement par la base. Plutôt que de vouloir tirer tous les élèves vers le haut, il est plus simple de tous les mettre au même niveau histoire qu'il n'y ait pas de jaloux. Pour l'anecdote, j'ai rencontré une prof d'histoire-géo ce week-end et elle m'expliquait que l'académie lui ordonnait de ne plus corriger les fautes d'orthographe (d'ailleurs, si elle se risque à les corriger, elle est immédiatement rappelée à l'ordre). Pour compléter tout ça, l'orthographe ne fait d'ailleurs plus partie des priorités dans l'éducation nationale, ça fait peur. Bref, à une époque où notre pays doit se démarquer, ce n'est certainement pas par notre culture que nous y arriverons. Triste France. maxitoon le 26/01/2012 à 10:52 Oui simplifions Puisqu'on a affaire à des enfants sous éduqués, faisons de la sous éducation. Problème, c'est que nous créons ainsi un puits sans fond car il n'y aura jamais assez de simplification pour l'ignorance ; on nivelle par le bas puisque l'éducation nationale est incapable de monter vers le haut malgré tous les moyens et les instituteurs les mieux payés d’Europe ! Ecrivons avec des signes comme les chinois si c'est trop compliqué, ou carrément utilisons la reconnaissance vocale pour éviter que nos poussins aient à se fatiguer à écrire, c'est d'ailleurs par ce biais et des fautes de translation des appareils et logiciels souvent d'origine américaine ou chinoise que nous avons un panel de fautes en français. ELSA le 26/01/2012 à 10:50 Du grand n'importe quoi Qu'on revienne au phonétique pendant qu'on y est ! Mais où va t-on ? Pourquoi toujours niveler par le bas ! Il me semble que Lang avait déjà réformé la grammaire plus la méthode globale, non ? On voit effectivement que rien n'a changé, au contraire c'est de pire en pire ! Mais il est vrai que plus on fabrique des nuls, plus on peut leur bourrer le crâne ! Plus les gens pensent, s'instruisent, plus c'est difficile ! Comment peut-on oser proposer de telles solutions pour encore une fois un monde d'égalité chez les bisounours ! Pathétique. occitan libre le 26/01/2012 à 10:47 Il serait difficile d'éviter le n'importe quoi Il est sûr qu'il faudrait faire quelques réformes, mais il faudrait éviter de perdre l'essence de la langue et la naissance des mots. Tant qu'il n'y a pas d'équivalent naturel à "Chevaus", je garde Chevaux. Par contre, certains accords, oui, pourquoi pas. baudet le 26/01/2012 à 10:47 Évidemment. Le but, c'est que les élèves fassent moins d'erreurs, voire plus du tout Et voilà comment, en rabaissant le niveau des épreuves ou des examens, on arrive à faire un cheval de course à partir d'un bidet cornard. J'ai 66 ans mais, sincèrement, je ne me reconnais plus dans cette société actuelle. Tout ce que j'envie aux jeunes d'aujourd'hui, c'est leur jeunesse, parce que pour tout le reste... Bon courage ! troululu le 26/01/2012 à 10:45 Et si... On écrivait phonétiquement, hein ? ça simplifierait tellement la vie de nos chères têtes blondes à qui l'on veut enlever tout caillou (!) sur le chemin de l'apprentissage ! Bon je plaisante bien sûr... J'ironise même... Parce que la question qui se pose, est : comment ont fait les générations précédentes pour bien écrire et avoir une bonne orthographe ? Les méthodes étaient sûrement différentes... Allez j'attends qu'on me tombe dessus. Illitch le 26/01/2012 à 10:45 Soixante-huitard attardé Et on continue... Moins de contraintes, moins de règles grammaticales, écrivons comme on écrit. La "bête" soixante-huitarde bouge encore et nos libéraux-libertaires ont encore des "idées" pour rabaisser encore plus notre belle langue. Par contre silence sur le franglais. Silence sur l'anglais qui distille la pensée unique néo-libérale (dixit Hagège). zhigou le 26/01/2012 à 10:45 Simplification Et si on supprimait l'école ! Pendant des décennies, les étudiants ont supporté les complexités de notre langue, ont pratiqué le calcul mental et aujourd'hui, des gens bardés de diplômes ne savent pas compter sans calculette et font une faute à chaque mot, alors simplifions ! garedom le 26/01/2012 à 10:44 Encore plus loin Et pourquoi pas "dé ch'vo" ? Dura Lex le 26/01/2012 à 10:41 Le retour du serpent de mer Cette réforme de l'"ortograf" avait déjà été proposée à la fin des années 80. Elle ne manque pas de démagogues, toujours désireux de niveler par le bas, pour la défendre. C'est un signe d'ignorance culturelle totale. Une "orthographe" (= rectitude de la main) est la traduction d'une culture et d'une histoire, donc d'une identité collective. Elle traduit, en lettres, des concepts : si l'on écrit "mo" au lieu de "mot" ou "maux", on ne fait que dénaturer l'expression des idées et abrutir un peu plus les consciences... Supprimons aussi le code de la route, cela réduira à zéro le nombre... des infractions ! Amapolita le 26/01/2012 à 10:40 Vraiment ça me fait peur ! Une réforme de l'orthographe : je veux bien pour certaines choses qui paraissent absurdes. Mais j'ai peur que ça ne tourne au massacre. Ce qu'il faudrait apprendre aux enfants - ils y arrivaient bien avant, non ? - c'est aussi l'origine des mots (ce qui leur permettrait de mieux comprendre la façon dont on les écrit, et leur apporterait un peu de savoir et de culture), la conjugaison... On voit tellement de gens qui ne savent plus (et s'en moquent) faire la distinction entre un infinitif et un participe passé, c'est horripilant. Je suis une puriste et j'ai de plus en plus l'impression de devenir une sorte de dinosaure dans ce domaine, tant on voit d'abominations commises sur cette pauvre langue, et de sottises aussi ! Pourquoi, par exemple, avoir instauré ces horribles féminins stupides et pas du tout logiques étymologiquement tels que procureure, professeure, avec un e à la fin que beaucoup ne prononcent pas, puisque du moins au-dessus d'une certaine ligne géographique on ne dit pas "secrétaire", mais "scrétair", et même plus "déjà" mais "dja", etc. Alors je frissonne en me demandant ce que ça va donner, cette réforme... J'ai passé des heures à relire et corriger des textes destinés à être publiés pour le CNRS, à traquer la moindre faute... Je me demande ce que feront dans l'avenir ceux qui auront le même boulot, sur quoi se baseront-ils ? Le trublion le 26/01/2012 à 10:38 Sé la fôte a ki ? S'il est vrai que que la langue française a évolué au cours des siècles, il n'en demeure pas moins que si la jeunesse d'aujourd'hui ne sait plus lire ou écrire, la faute n'en incombe pas à la langue ! Il faudrait que ceux qui l'enseignent se remettent en question : pourquoi les générations précédentes savaient lire et écrire et pourquoi celle d'aujourd'hui rencontre d'énormes difficultés à aligner deux mots sans faire une faute. La méthode employée n'est pas bonne tout simplement ; Il n'y a qu'à comparer les résultats obtenus avec la méthode traditionnelle d'enseignement pratiquée dans certaines écoles et celle qui donne des résultats aussi désastreux. Quand je pense que certaines têtes pensantes préconisent d'enseigner l'arabe à l'école pour faciliter l'intégration (je doute que cette langue soit si facile à apprendre !) je crois que notre pays marche sur la tête ; reprenons nos bons vieux classiques qui ont permis à des générations d'écrire sans faute, et qui plus est, avec une belle calligraphie, pour préserver ce beau patrimoine qu'est la langue française. essia le 26/01/2012 à 10:32 Et si on écrivait des chevaus Je suis entièrement d'accord, il faut réagir très vite sur l'orthographe, pensons à nos enfants et au futur des règles apprises par coeur, sans logique. Husky le 26/01/2012 à 10:31 Ben voyons La course à la démagogie pour aider ceux qui se contentent du langage texto qui n'en doutons pas sera détrôné par un autre encore plus simple... et ce sont ceux qui parlent et écrivent correctement le français qui deviendront fautifs... C'est avec un tel exemple de l'effort que les nouvelles générations vont lutter efficacement contre les "bosseurs" asiatiques ? PAPYVES le 26/01/2012 à 10:29 Des chevals C'est idiot de prendre comme exemple "des chevaus" car on ne dit pas un chevau mais un cheval. Il faudrait donc écrire "des chevals". Les Allemands se sont essayés à cette réforme de l'orthographe, il y a plusieurs années, et cela leur procure encore des maux de tête. Leur dictionnaire comporte l’ancienne formule du mot et, en rouge, la nouvelle orthographe imposée. Les deux cohabitent comme la valeur en Francs sur nos étiquettes en euros. C’est une galère qui nécessiterait de changer tous les livres et textes officiels. De plus, ce ne serait qu’une réformette simplificatrice et démagogique, entraînant l’acceptation de tout néologisme issu des textes écrits en texto sur les portables. Les confusions de sens seraient multiples et je pense que pour bien se faire comprendre, les personnes sensées en reviendraient à l’orthographe ancien, donc actuel. zizidegrace le 26/01/2012 à 10:25 Bonnet d'âne ! Nos grands-parents avec le certificat d'études connaissaient les règles de français, maintenant avec le bac... Une fois de plus on veut tirer la France vers le bas et supprimer les " élites" qui connaissent l'orthographe ; en ce qui concerne ce pauvre étudiant chinois, sa réaction est navrante, car que dire pour un étudiant français qui devrait faire un rapport écrit en mandarin ! SYDNEY le 26/01/2012 à 10:25 Est-ce que ça changerait vraiment ? Je viens de lire l'article. Globalement, je ne suis pas d'accord avec le changement de l'orthographe de certains mots. De toute façon, les gens parlent et écrivent de plus en plus mal. Il suffit de lire les commentaires ; sauf que là, je suis la première. Avec les SMS, les gens ne se donnent même plus la peine d'écrire correctement. Ce sont des abréviations à tout bout de champ. En fin de compte, changer l'orthographe ne permettra pas à certains élèves de mieux écrire. Pour écrire, il faut comprendre les mots. Jusqu'à présent, les anciennes générations n'ont pas eu de mal à apprendre le français. Ce qu'il faut, c'est pratiquer le français, or notre langue est de moins en moins utilisée par les populations immigrées. Dans mon département (93), je suis très souvent abordée par des gens qui sont incapables de faire une phrase correctement, et c'est moi qui dois tenter de comprendre ce qu'ils me disent. Donc avant de révolutionner l'orthographe, il faudrait surtout réapprendre aux gens à pratiquer le français, parlé comme écrit. abbans le 26/01/2012 à 10:24 Au fait, en quoi la langue évolue-t-elle ? Si ce n'est par la réduction drastique du nombre de mots utilisés, un appauvrissement dramatique de la syntaxe. Une institutrice me disait dernièrement : "Ah, bien sûr, si tu parles à des élèves comme tu parles, ils ne vont rien comprendre"... J'employais "nous" à la place de "on", en position sujet et en valeur réelle. "C'est nous qu'on l'a fait", cette incapacité à conjuguer la première personne du pluriel, cette inélégance... Est-ce, par exemple, cela que vous appelez l'évolution de la langue ? Une fois de plus l'école ne fait pas son travail... Tout du moins on l'en empêche... Pourra-t-on dire bientôt qu'on l'en "empêchait" ? A part ça, la presse écrite aurait bien besoin de vos simplifications ! Vu les bourdes qu'ils laissent passer (je ne fais pas référence à "Le Point", qui s'en tire plutôt bien)... Robert Mideau le 26/01/2012 à 10:24 Rappelons la lui "Hiboux, bijoux, choux, genoux... " Je vous épargne la liste complète. Hiboux, cailloux, choux, genoux, bijoux, joujoux et poux. Benjamim le 26/01/2012 à 10:20 Absurde Quid des personnes qui savent écrire et parler français correctement, qui maitrisent sa complexité, qui en fait sa beauté ? Qu'est ce qui justifie cette évolution, à part un rapprochement avec l'horreur de la société du moindre effort, de la moindre culture ? Pourquoi une langue devrait évoluer si c'est pour altérer son unicité ? Les pauvres petits chérubins qui n'arrivent pas à retenir nos règles (pourtant simples comparées à d'autres langues), n'ont qu'à se remettre à la lecture. Mais c'est sûrement plus exigeant que de faire une sieste devant la télé... dv40 le 26/01/2012 à 10:19 Est-ce que la vraie question ne serait pas... ... Pourquoi l'Education nationale forme-t-elle de moins en moins bien nos enfants, au fur et à mesure que les années passent ? Quelle est la responsabilité de l'idéologie dominante dans ce constat ? Et pourquoi ? Grandschna le 26/01/2012 à 10:17 Evidemment... Et pourquoi pas "chevos" et puis remplacer le reste par le langage texto et 6 x 7 = 48 ? Comme ça, plus de faute du tout. Ils ont une tête, non ? C'est peut-être les méthodes d'apprentissage qui sont à revoir. Pour ce qui est de la complexité de la langue, vous avez déjà essayer d'apprendre l'allemand ou le chinois ? Il faut toujours simplifier pour "résoudre" les problèmes. Si certains se sentent coupables, c'est à cause de ceux qui ne tolèrent pas qu'on fasse des erreurs quand on apprend. S'il y a des gens assez bêtes pour reprocher à quelqu'un qui apprend de ne pas écrire correctement la langue, il est là le problème. Je fais des fautes et j'essaie de me corriger. Je me rate souvent, pourtant, je n'imagine pas qu'on fasse "évoluer" la langue en la simplifiant. Et je suis loin d'être conservateur. Sinon, on dégage le français et on parle tous anglais, c'est super facile. abbans le 26/01/2012 à 10:14 Et ceux qui lisent déjà ? Ceux qui lisent déjà et dont le regard s'arrête, perdu, parce que la graphie qui s'est imposée au XIXe est la langue qu'ils savent lire ? Parce qu'évidemment, les codes de la langue écrite et de la langue parlée ne sont pas les mêmes, le sens qu'ils portent non plus d'ailleurs... Vous savez bien l'équivoque qui est levée lorsqu'on passe de l'oral à l'écrit... Exemple ces vers olorimes : "Par les Bois du Djinn, où s'entasse de l'effroi, Parle et bois du gin !... Ou cent tasses de lait froid. (Alphonse Allais)"... Je veux bien vous accorder les accords du participe passé, même si parfois il est porteur de sens : Vous faites bien sûr la différence entre : "ces femmes que j'ai vues manger" et "ces femmes que j'ai vu manger"... Réapprenez aux gamins à lire... Vous n'aurez plus besoin de leur faire apprendre des règles par coeur... Ils se poseront des questions et nous pourrons tenter d'y répondre... Mais je crains que votre dépoussiérage rende l'accès à Zola, Hugo, etc. Aussi difficile, voire impossible qu'au Roman de Renart en langue originale... C'est bien pour cela que la langue a été normalisée. Alors, simplifiez, certes, mais soyez conscients de vos buts et des résultats contradictoires que vous pourriez obtenir... Je ne vous fait pas l'injure de vous supposer des buts démagogiques, mais je vous rappelle quand même que les fautes d'écriture que l'on rencontre pour l'heure ne se situent pas où vous le pensez, et ce n'est pas ce que vous proposez qui changerait quoi que ce soit... j'aime-les-genoux le 26/01/2012 à 10:13 Et pourquoi pas écrire 'des dadas' ? Et mieux encore 'dé dada'. Dans une langue aussi phonétique que l'espagnol, les gens font autant de fautes, mais en suivant leur propre phonétique. Des 's' au lieu des 'z', des 'y" au lieu des 'll', des 'j' pour les 'h', des 'b' ou 'w' à la place des 'v'. Et c'est sans fin. Il faudrait tenir compte des accents, et de la manière différente de prononcer les mots suivant la province ou la nation. Pourquoi donc orthographier de la même façon à Lille qu'à Marseille ? Ceux qui veulent réformer l'espagnol le sont au motif qu'il correspond à la prononciation de la Castille, qu'ailleurs les mots ne sont pas accentués de la même façon. «Lorsque j'enseignais à la Sorbonne, un étudiant chinois était venu me voir pour sa thèse et m'avait confié : "Je veux bien parler français, mais l'écrire, c'est impossible. " J'avais trouvé ça extrêmement triste. » : Moi j'ai trouvé cela extrêmement drôle qu'un Chinois, devant maîtriser plusieurs milliers d'idéogrammes pour écrire sa langue, le dise. Je me demande s'il ne manipulait pas son professeur pour obtenir son entregent. C'est comme si le Rubik’s Cube disait au jeu de dominos : «Tu es trop compliqué pour moi» ! le 26/01/2012 à 10:04 Des chevals C'est idiot de prendre comme exemple "des chevaus" car on ne dit pas un chevau mais un cheval. Il faudrait donc écrire "des chevals". Les Allemands se sont essayés à cette réforme de l'orthographe, il y a plusieurs années, et cela leur procure encore des maux de tête. Leur dictionnaire comporte l’ancienne formule du mot et, en rouge, la nouvelle orthographe imposée. Les deux cohabitent comme la valeur en francs sur nos étiquettes en euros. C’est une galère qui nécessiterait de changer tous les livres et textes officiels. De plus, ce ne serait qu’une réformette simplificatrice et démagogique, entraînant l’acceptation de tout néologisme issu des textes écrits en texto sur les portables. Les confusions de sens seraient multiples et je pense que pour bien se faire comprendre, les personnes sensées en reviendraient à l’orthographe ancienne, donc actuelle. patrick4263 le 26/01/2012 à 10:03 Excellente... Initiative. Mais secouer les tapis ça en fera éternuer plus d'un. Beaucoup tiennent à ce que reste valorisé le fruit de leurs souffrances à apprendre sur les bancs d'écoles. Question : faut-il continuer d'en ch... pour en finalité ne se voir que classifier par l'écrit entre initiés ? extremoroy le 26/01/2012 à 10:02 Les fautes d'orthographe Ma grand-mère n'en faisait pas, je n'en faisais pas. Pourquoi les enfants d'aujourd'hui en font-ils ? On pourrait aussi se poser la question, il me semble. L'orthographe n'est pas plus compliquée maintenant qu'avant. Alors ? Diego le 26/01/2012 à 10:00 Voeux pieux Encore une tentative de réforme après tant de projets avortés ! Il est vrai que celui-ci, à en juger par l'article, est plus ciblé que ses prédécesseurs. La mise au pas des exceptions serait effectivement une bonne chose, pourquoi pas CHOUS, HIBOUS, GENOUS, POUS ? En revanche, je ne vois pas en quoi CHEVAUS serait plus facile à retenir avec un S puisqu'il y a déjà l'inflexion AL>AUX qui lève toute ambigüité. Pour ce qui est de l'accord du participe qui serait conservé avec ETRE et supprimé avec AVOIR, l'idée n'est pas mauvaise car il y aurait une certaine logique, mais cela n'empêcherait pas la faute puisqu'il suffit d'écouter les média pour constater qu'il a pratiquement disparu du langage quel que soit l'auxiliaire qui lui est associé. Si le but annoncé est de "faire la chasse aux fautes", je crains que la partie ne soit perdue d'avance, le correcteur Word a de beaux jours devant lui. nondoue le 26/01/2012 à 09:58 Un cheval, des che... Dans ce cas-là, pourquoi pas des chevos ? henry le 26/01/2012 à 09:54 Cartésianisons-nous ! Il est sûr que si, en bons cartésiens que nous prétendons être, nous rationalisions notre langue, nous y gagnerions dans toute la mesure où nos élèves, débarrassés de considérations intempestives (aux sens étymologiques des mots), progresseraient beaucoup plus facilement ; et nous ferions meilleure figure face, notamment, à l'anglais ce qui, abstraction faite de notre prestige, ne serait pas sans incidence à terme sur notre économie... Quel candidat à l'élection présidentielle inscrira une telle mesure à son programme ? Biniou le 26/01/2012 à 09:53 "fotes d'ortografe" Vaste débat ! Et pourquoi pas « chevals ». Une réforme de l’orthographe est peut-être nécessaire quand on note les difficultés de la langue française et comment elle est écrite puisqu’on donne même des cours à des étudiants en fin de cycle universitaire, à des cadres professionnels, à des personnes en recherche d’emploi. Le verlan, l’argot et, maintenant, l’habitude des SMS corrigent, de fait, notre façon (fasson) d’écrire qui devient de plus en plus phonétique (fonétic). Malheureusement ou heureusement, l’étymologie (étimologie) de nos mots est grecque et latine, voire empruntée aux langues étrangères ou coutumières (wagon, kifkif, parking). Y aurait-il pour autant moins de « fotes d’ortografe » ? Je n’en suis pas convaincu. Imaginons qu’en mathématiques on supprime les postulats. Tous les raisonnements seraient faussés. Des règles sont nécessaires pour éviter de sombrer dans « l’anarchie » culturelle et élitiste. On a bien donné des mots et des définitions latines aux plantes et aux catégories d’oiseaux qui sont, avouons-le, peu accessibles au commun des mortels. En définitive, on y perdrait son latin…. azert14 le 26/01/2012 à 09:53 Orthographe ou ortografe Il a sûrement en partie raison, mais que va penser l'Académie de ces propositions ? (ou de ses propositions). miranda le 26/01/2012 à 09:50 Les illusions de la simplification Ainsi apprendre par coeur quelques pluriels irréguliers dépasserait les capacités des enfants, les bras m'en tombent. Il y a eu une politique éducative où les enfants ne devaient plus apprendre une règle mais devaient la découvrir par eux-mêmes au fil des textes, il ne faut pas chercher plus loin leur ignorance de la grammaire. Les enquêtes internationales type Pisa montrent la dégringolade des élèves français dans le classement par rapport aux autres pays aussi bien en lettres qu'en sciences. Le problème est global et l'idée qu'il faudrait simplifier l'orthographe et la grammaire pour s'adapter au niveau qui baisse assez sidérante. La preuve par neuf fournie à la fin de l'article serait les dires d'un étudiant chinois qui lui a été capable d'apprendre sa langue maternelle, une langue facile comme tout le monde le sait, mais ne veut pas faire d'efforts pour une langue étrangère. Comme preuve, ce n'est pas très sérieux. Jean le 26/01/2012 à 09:47 Soyons prudents Les fautes d'orthographe que l'on voit chez les jeunes trahissent surtout une méconnaissance de la structure grammaticale de la phrase. Ne sachant pas comment une phrase fonctionne, on ne sait pas comment le sens y prend forme. Et de fil en aiguille, on ne s'exprime plus que par bribes phonétiques, entre grognements et éructations, et pour peu que le style SMS et le verlan s'y mettent, on a un salmigondis incompréhensible, un bruit de fond. Savoir écrire et parler ne doit pas être réservé à la classe dominante. Et créer une langue simplifiée, c'est fabriquer de la camelote. cargoblues le 26/01/2012 à 09:45 Facilité La règle est contraignante, changeons la règle. Que dirait ce Monsieur si ayant acheté 10 mètres de tissus, il s'apercevait n'en avoir que neuf. Le marchand lui répondrait : "Le mètre ne rentrait pas dans le tiroir alors j'en ai scié un petit bout. " Plus pratique un mètre moins long. Non, absurde ! C'est pourtant ce que prône ce triste représentant de la langue française. Nos chers enfants, déjà bien démunis en termes de culture, vont doucement glisser vers une orthographe "Texto" avec la bénédiction du ministère de l'éducation. On peut dire que dans un temps où l'on nous explique que seule l'excellence française peut nous sortir de la crise, c'est une idée de génie de proposer la médiocrité comme remède à l'ignorance. GF le 26/01/2012 à 09:44 Simplifier Tous les pluriels sur le même modèle : un cheval, des chevals. /GF. Bastillac le 26/01/2012 à 09:42 Délabrement Yo, C vré Yaka unstorer 2 nouvelles règles en accord av le vré parlé. Plus 2 règles, plus 2 fautes, yo c cool, man ! Voilà une belle manière de prouver à nos jeunes que les règles n'ont pas de valeurs puisqu'elles sont à géométrie variables des contextes et des enjeux. La génération Y l'a totalement intégrée avec parfois seulement 300 mots de vocabulaire ! Plus que les règles, il faudrais enfin peut être accepter de se pencher sur l'efficience des "techniques de pointes" en vogue dans l'éducation nationale depuis bientôt 40 ans ! tartarin le 26/01/2012 à 09:40 Orthographe et Français. Chevaus avec un s et puis quoi encore ? Laissons l'orthographe telle qu'elle est, c'est ce qui fait son charme ; il en est de même pour le français qui se dégrade de plus en plus dans les médias, la forme interrogative correcte n'existe plus ; n'entend t-on point nos présentateurs de journaux poser des questions à leurs interlocuteurs dans le genre (vous partez quand au lieu de quand partez vous ?) ou alors dans les pubs (et en cas d'accident il fait quoi votre assureur pour vous au lieu de et en cas d'accident que fait votre assureur pour vous ?), ce qui m'étonne le plus c'est que l'Académie française ne s'insurge pas contre cette dérive de notre si belle langue lorsqu'elle est correctement parlée. olivierG le 26/01/2012 à 09:39 [...] On justifie la nullité par "c'est trop dur !", ou "trop compliqué". Il n'y a pas que le par coeur pour apprendre l'orthographe, il y a l'étymologie... Cet article justifie aussi l'échec de l'éducation nationale sur ce sujet qu'est l'orthographe et pourtant il y avait quelque chose qui marchait bien : le Bled... Olivier. LORRAIN31 le 26/01/2012 à 09:36 Orthographe Parce que vous croyez que votre "simplification" n'entraînera pas de nouvelles fautes de votre orthographe simplifiée ? Si les élèves refusent l'effort d'apprendre et que les maîtres refusent l'effort d'obliger à apprendre, le résultat sera le même qu'actuellement. C'est l'orthographe sms qui gagnera et le français deviendra complètement ésotérique... Felidae le 26/01/2012 à 09:29 Le nivellement Quelle étrange proposition ! On pourrait aussi réduire les maths à l'enseignement de l'arithmétique de base ou celui des langues aux premières leçons de la méthode Assimil. Et lire sous la plume d'un linguiste que notre langue n'est pas abordable m'incite à lui recommander de se remettre aux études. Faire de son insuffisance une référence est vraiment le comble de l'aveuglement. Et tout ça pour satisfaire un Chinois dont la langue, notre linguiste doit bien le savoir, est la plus accessible de toutes. La médiocrité, le renoncement et la facilité comme idéaux, quel programme ! jeclaude33 le 26/01/2012 à 09:24 Ah bon ? Et alors comment ont fait les dernières générations ? L'orthographe était une des priorités de l'enseignement ; n'empêche, il y avait des ingénieurs, des professeurs et autres docteurs. Je crois plutôt qu'il faut poser le problème : pourquoi ils n'y arrivent plus ? reija le 26/01/2012 à 09:23 Orthographe, ortografe... ... Je fais de la généalogie et j'ai effectué plus de 56 000 oui cinquante six mille relevés d'actes de baptème, mariage, décès de 1600 à 1800 de diverses paroisses pour une association de généalogie et je ne suis pas le seul. Lors de ces relevés certains curés écrivaient : fame pour femme, le mois d'avril s'écrivait apvril etc. Ce qui veut dire que l'on écrivait comme on entendait. Pourquoi avoir mis des règles pour hibouX, bijouX etc. , le fameux X. Pareil pour cheveauX, CanauX etc. D'où vient cette règle ? matakiterani le 26/01/2012 à 09:06 Ils organisent l'effacement de la France Encore un travail de sape pour détruire ce qui ne l'est pas encore... Des générations de français (on appelait ces gens-là comme cela à l'époque) ont appris parfaitement à lire et à écrire en allant à l'école jusqu'à 12 ans seulement pour certains. Est-ce trop difficile de faire la même chose maintenant, alors qu'on traîne les "élèves" jusqu'à des ages avancés, ne sachant pas quoi en faire ensuite... ? La barbarie est là, on l'organise ; pour le bénéfice d'une oligarchie mondiale qui a décidé de détruire les langues, les nations et leur histoire au bénéfice exclusif de la consommation et de l'asservissement des masses. Quel véritable révolutionnaire se lèvera ? French definitely le 26/01/2012 à 09:03 Un peu d’ambition que diable ! Quelle belle idée en effet... Tirons nos jeunes vers le bas plutôt que de chercher des solutions pour leur apprendre le goût du beau, du vrai, du juste. Pour ma part, éduquer c'est élever, c'est amener à découvrir à réaliser, à se dépasser. Que de notions vidées de leur sens par ce relativisme ambiant. capreolus le 26/01/2012 à 08:41 Sé treau durre l'autograffe ! Il a réson. Je sui proffe en lissé et jeu consetatte chaq jourre le preaublaime. Lésson les djeunes hécrir comme y veule, pisque sé comme sa ke la lang évolut, pa vré ? Mé en lisan set hartikle je me deende : connard, ça prand conbiun de "n" ? Tribun le 26/01/2012 à 08:34 Tant qu'à faire simple... Pourquoi pas écrire CHEVO ? Le mieux est de supprimer toute notion d'effort pour nos chères têtes brunes et blondes. Pourquoi apprendre à calculer vu que nous avons au moins une calculette, voire une tablette sous la main. Les petits Japonais ont 100 fois plus d'exceptions à apprendre dans leur langue, personne ne s'en plaint là bas. rmh49 le 26/01/2012 à 08:33 Ahurissant ! L'homme préhistorique est programmé. sr38 le 26/01/2012 à 08:28 Nivaileman part le ba Ben oui, donnons l'impression que tout le monde maîtrise le français et ensuite on va rigoler quand il s'agira d'apprendre une autre langue (il paraît que le chinois est à la mode). mariesophie le 26/01/2012 à 08:24 En psychanalyse on dit "mots et maux"" Donc si on n'a plus de mots c'est qu'on a des maux la preuve ! Dis-ô-gêne le 26/01/2012 à 08:22 Vite Tellement vrai ! L'exception tue la règle ; l’exception devient la règle : il n'y a plus de règle. Vive la simplification !