Bon anniversaire Monsieur Chopin
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Bon anniversaire Monsieur Chopin
ES R P DE r i a s er SE i v 10 n n a r 20 n e i r o « B 27 et 28 fév S DOS les IER e ns o M h C r ieu ! » n i op SOMMAIRE / 3 / « Bon anniversaire Monsieur Chopin ! » 5 / 7/ Pleyel et Chopin : une histoire d’hommes et de musique S’engager et partager : une ligne conductrice dans les actions des pianos Pleyel 9/ 11 / Un peu plus sur les pianos Pleyel Un peu plus sur le pays de George Sand 13 / Un peu plus sur l’intégrale « Bon anniversaire Monsieur Chopin ! » « Bon anniversaire Monsieur Chopin ! » Pour fêter le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, les pianos Pleyel, les associations Musique au Pays de George Sand et la Société Chopin à Paris, et la Ville de Châteauroux se sont regroupés pour organiser un évènement musical inédit en hommage à l’un des plus grands compositeurs romantiques, intitulé « Bon anniversaire Monsieur Chopin ! » L’intégrale de l’œuvre pour piano de Frédéric Chopin jouée sur un week-end en 10 récitals : 15 heures de musique interprétée par 60 pianistes de générations différentes, partagée entre le Tarmac de Châteauroux le samedi 27 février et la Salle Pleyel à Paris le dimanche 28 février 2010. Ce week-end musical est organisé par avec le soutien de : « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / POUR LA PREMIÈRE FOIS, L’INTÉGRALE POUR PIANO DE FRÉDÉRIC CHOPIN JOUÉE PAR 60 PIANISTES EN 10 RÉCITALS SUR UN WEEK-END LES SAMEDI 27 FÉVRIER AU TARMAC DE CHÂTEAUROUX ET DIMANCHE 28 FÉVRIER 2010 À LA SALLE PLEYEL À PARIS PARRAINÉS PAR 10 GRANDS PIANISTES Laurent Cabasso, Abdel Rahman El Bacha, Brigitte Engerer, Yves Henry, Marc Laforêt, Jean-Marc Luisada, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier, Georges Pludermacher, Bruno Rigutto. L’intégrale de l’œuvre de Chopin pour piano jouée sur des Pianos Pleyel, les pianos préférés de Chopin, en 10 récitals sur un week-end, partagés entre le Pays de George Sand et la Salle Pleyel : • 6 RÉCITALS AU TARMAC À CHATEAUROUX LE SAMEDI 27 FÉVRIER 2010 • 4 RÉCITALS À LA SALLE PLEYEL À PARIS LE DIMANCHE 28 FÉVRIER 2010 sous l’égide des commissaires généraux pour l’année Chopin 2010 en France et en Pologne : Alain Duault, et Waldemar Dabrowski, et avec la coordination artistique de Jean-Yves Bras (Société Chopin à Paris) et Yves Henry (Musique au Pays de George Sand). 60 pianistes de générations différentes seront réunis : • 10 pianistes de renom choisis parmi ceux qui se sont produits au Festival Chopin à Paris et au Festival de Nohant ces dernières années : Laurent Cabasso, Abdel Rahman El Bacha, Brigitte Engerer, Yves Henry, Marc Laforêt, Jean-Marc Luisada, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier, Georges Pludermacher, Bruno Rigutto. • 30 pianistes confirmés déjà reconnus. • 20 jeunes espoirs (de 8 à 19 ans) sélectionnés au sein des Conservatoires à Rayonnement Régional de France par un comité composé des deux directeurs artistiques et des 10 parrains. Les 20 jeunes espoirs présélectionnées seront présentés au public le 12 décembre 2009 à l’Auditorium du CRR de Paris - 14, rue de Madrid Paris 8ème - avant de participer aux deux journées anniversaire des 27 et 28 février 2010. Ce week-end musical, inédit à plus d’un titre, a été créé dans un esprit de partage et d’ouverture : • les pianistes les plus reconnus encadrent les plus jeunes talents pour interpréter cette intégrale • 10 récitals associeront images, musique et textes avec les voix de Brigitte Fossey et Pierre Arditi • tous les pianistes se produisent à titre gracieux unis par cette même volonté de faire découvrir le répertoire d’un génie du romantisme musical au plus grand nombre • les Pianos Pleyel, mécènes de Frédéric Chopin, sont fiers de mettre à disposition leurs pianos et une salle de concert mythique pour tous ces artistes chopiniens. • tous les récitals seront gratuits. • cet événement exceptionnel sera capté pour la télévision. Retrouvez tout le programme sur le site www.bonanniversairemonsieurchopin.fr les 27 et 28 février 2010 page 3 PLEYEL ET CHOPIN / Une histoire d’hommes et de musique FRÉDÉRIC CHOPIN NE JOUAIT ET NE COMPOSAIT QUE SUR PIANOS PLEYEL : LA MARQUE DE PIANOS DE PRÉDILECTION DE CHOPIN NE POUVAIT QUE PARTICIPER ET SOUTENIR UN TEL HOMMAGE À SON ARTISTE LE PLUS EMBLÉMATIQUE. « Quand je me sens en verve et assez fort pour trouver mon propre son à moi, il me faut un piano de Pleyel. » FRÉDÉRIC CHOPIN L’histoire de Chopin et des Pianos Pleyel dépasse de beaucoup la simple relation entre un facteur de pianos et un interprète. Certes, lors de son arrivée à Paris, c’est grâce à Camille Pleyel auquel il est présenté par Kalkbrenner que Chopin peut se faire réellement connaître. C’est dans les salons de Pleyel qu’il donne son premier concert parisien le dimanche 26 février 1832. Certes, Pleyel édite plusieurs de ses œuvres. Certes, Pleyel met à sa disposition des pianos aussi bien pour son domicile parisien que pour la maison de George Sand à Nohant où il passera sept longs étés de 1839 à 1846 au cours desquels il composera la plupart des chefs-d’œuvre de la maturité. Mais tout ceci resterait anecdotique sans le lien extrêmement fort qui s’établit très rapidement entre la sonorité des instruments de Pleyel et la sensibilité du jeu de Chopin. « Vous donnerez un piano d’Erard à Liszt, à Herz, à Bertini, à Schunke ; mais vous donnerez un piano de Pleyel à Kalkbrenner, à Chopin, à Hiller ; il faut un piano de Pleyel pour chanter une romance de Field, caresser une mazourk de Chopin, soupirer une (sic) nocturne de Kessler ; il faut un piano d’Erard pour le grand concert. Le son brillant de ce facteur porte, non pas plus loin, mais d’une façon plus nette, plus incisive, plus distincte, que le son moelleux de Pleyel, qui s’arrondit et perd un peu de son intensité dans les angles d’une grande salle. » (Article du Pianiste – 10 juillet 1834) (1) Dans sa Critique Musicale, Berlioz parle en 1835 des « excellents pianos unicordes de Pleyel destinés à exécuter dans les boudoirs élégants du grand monde les ravissantes Mazurkas, les Caprices si ingénieux de Chopin, mais qui ne résisteraient pas à l’exécution foudroyante, aux compositions plus orchestrales de M. Liszt. » (2) Ce que Chopin apprécie dans les pianos de Pleyel, c’est la possibilité de varier la couleur du son à l’infini. Créateur d’un nouvel univers sonore qui annnonce déjà Debussy et Ravel, son écriture pianistique va puiser dans les phénomènes de résonance et de timbres propres aux pianos de Pleyel des années 1840, les moyens nouveaux de reproduire l’image sonore qu’il entend intérieurement. Ses partitions comportent des indications beaucoup plus précises que celles des autres compositeurs de son époque. Que ce soit dans le domaine de la pédale, des dynamiques ou des phrasés, toutes ces annotations destinées aux futurs interprètes ont été élaborées par Chopin à partir des résultats qu’il obtenait luimême sur les pianos de Pleyel. De son arrivée à Paris fin 1831 jusqu’à sa mort le 17 octobre 1849, Chopin restera donc fidèle aux pianos de Pleyel, non seulement pour les rares concerts qu’il consentira à donner, mais aussi pour enseigner et surtout pour composer. (1) Texte tiré de l’ouvrage « Chopin, l’enchanteur autoritaire » de Marie-Paule Rambeau (ed. L’Harmattan) (2) Texte tiré de l’ouvrage « Pleyel 1757 – 1857, la passion d’un siècle » de Jean Jude les 27 et 28 février 2010 page 5 S’ENGAGER ET PARTAGER / Une ligne conductrice dans les actions de pianos Pleyel LES PIANOS PLEYEL ONT UNE LONGUE TRADITION DE MÉCÉNAT, ET N’ONT CESSÉ DE S’ENTOURER DES PLUS GRANDS ARTISTES : DE FRÉDÉRIC CHOPIN (DONT L’ŒUVRE MARQUERA À JAMAIS LA PERSONNALITÉ DES PLEYEL) DÉCOUVERT PAR CAMILLE PLEYEL EN 1831 À CAMILLE SAINT-SAËNS QUI SE PRODUIT DÈS L’AGE DE 11 ANS DANS LES SALONS PLEYEL DE LA RUE ROCHECHOUART, EN PASSANT PAR ALFRED CORTOT, STRAVINSKY, HONEGGER, DE FALLA… Pleyel ou comment rendre accessible la musique classique à tous Les Pianos Pleyel soutiennent activement ce bicentenaire dédié au plus grand des artistes Pleyel et conduisent toutes leurs actions de mécénat grâce la Fondation Pleyel. Elle n’a eu de cesse de permettre la création d’événements musicaux inédits, en organisant une journée de 5 concerts exceptionnels à la Salle Pleyel ouverts gracieusement au public pour faire découvrir le piano et tous ses répertoires lors du bicentenaire des Pianos Pleyel en octobre 2007. Mais au-delà des concerts, cette volonté de partager avec son public sa passion pour les instruments a conduit les Pianos Pleyel à faire de la Manufacture un lieu de transmission et d’échange pour des musiciens, des élèves des écoles, des étudiants des conservatoires, des facteurs de pianos de l’ITEMM, des designers, des visiteurs de tout âge… 200 visites (gratuites) ont amené 3.500 visiteurs depuis l’inauguration de la Manufacture à Saint-Denis en octobre 2007. Les Pianos Pleyel ont assumé ce rôle social au cœur de la ville en devenant un lieu d’accueil mais aussi de découverte : que ce soit des élèves apprentis de la Fondation d’Auteuil, de futurs musiciens ou encore des enfants en difficulté à qui nous faisons découvrir les secrets de fabrication de la sonorité Pleyel. La richesse de la Manufacture Pleyel, c’est certainement cette mixité sociale, intellectuelle et des savoir-faire : 20 métiers sont nécessaires pour fabriquer un piano. L’atelier de Saint-Denis est un lieu de rencontre entre les apprentis facteurs de pianos, les élèves du Brevet des Métiers d’Art, les élèves de l’École Boulle qui veulent découvrir les multiples déclinaisons du travail du bois, les designers qui veulent redéfinir les formes classiques du piano pour des demandes exceptionnelles… La Manufacture reste un lieu d’attraction unique pour tous ceux qui s’intéressent aux savoir-faire devenus rares, aux métiers d’art, à une certaine idée du luxe et de la qualité française : tous les instruments fabriqués à Saint-Denis sont exposés et vendus dans le Show-Room de pianos le plus prestigieux au monde, véritable vitrine de la marque, situé au sein de la salle Pleyel rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Pleyel est donc fière d’être un acteur de la réintégration dans le 93, en permettant à des centaines de visiteurs de découvrir les métiers artisanaux, et d’avoir provoqué des vocations auprès des publics les plus jeunes. les 27 et 28 février 2010 page 7 Pleyel soutient les événements musicaux et artistiques La Fondation Pleyel a pour vocation le développement et la mise en valeur des expressions artistiques et du patrimoine musical en France et à l’étranger. Elle vise aussi à poursuivre la légende des Pianos Pleyel, marque bicentenaire, dernière et unique manufacture de pianos en France. La Fondation Pleyel est fière de contribuer aujourd’hui au rayonnement de la musique romantique et à l’amélioration de l’acoustique et du confort de l’ancienne bergerie de la maison de George Sand à Nohant en co-finançant l’aménagement de la bergerie en Auditorium, en soutenant le déploiement et l’image des Festivals de Nohant et en dotant l’association Musique au Pays de George Sand d’un piano de concert Pleyel en cette année anniversaire de Frédéric Chopin. LES PIANOS PLEYEL ET LES JEUNES TALENTS Les Pianos Pleyel soutiennent les jeunes solistes de talent comme Delphine Lizé en lui organisant le premier récital de piano à la Salle Pleyel sur un Piano Pleyel quelques semaines après sa réouverture au public. PLEYEL ET LE PARTAGE DE L’AMOUR POUR LA MUSIQUE : ÉCRITURE ET MUSIQUE, DES ATELIERS DE CORRESPONDANCE Les Pianos Pleyel soutiennent depuis l’année dernière l‘action menée par le plan départemental à La Culture et l’Art au Collège (CAC) qui concrétise la volonté du Conseil général de la Seine-Saint-Denis de contribuer, en partenariat avec l’inspection académique, à l’ouverture culturelle et à la réussite scolaire des collégiens par la mise en œuvre d’actions artistiques et culturelles de qualité. C’est dans ce cadre que les Pianos Pleyel ont travaillé avec Valentine Goby (écrivain en résidence dans un collège de ZEP de Sevran (93)) afin d'organiser pour 18 élèves de 4ème des visites à la découverte du savoir-faire, développer leur curiosité et créer des vocations : visite de la Manufacture, visite de la Salle Pleyel, audition de répétitions d’orchestres, participation à des ateliers d’improvisation musicale au Show-Room des Pianos Pleyel. LES PIANOS PLEYEL ET LA CRÉATION CONTEMPORAINE Les Pianos Pleyel soutiennent la création contemporaine en parrainant des artistes avant-gardistes de Paris à New York ! Depuis septembre 2008, les Pianos Pleyel participent à l’œuvre de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Il utilise un piano à queue Pleyel au cœur de sa dernière installation sonore intitulée Index, qui a voyagé à New York à la Galerie Paula Cooper en mars 2009 et qui est exposée au Théâtre de Gennevilliers jusqu’en décembre 2009. Fort de ce succès, les Pianos Pleyel ont décidé d’étendre cette collaboration en 2010 pour des élèves du collège Rosa Luxembourg d’Aubervilliers (93). À l’issue de ces visites, les élèves devront raconter cette expérience en écrivant des textes personnels qui s’appuient sur la musique. Ce projet est organisé et cofinancé par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et par la Maison des Ecrivains et de la Littérature (Mél), qui en assure également le suivi et en facilite la communication. les 27 et 28 février 2010 page 8 UN PEU PLUS SUR LES PIANOS PLEYEL / Plus de 250.000 pianos fabriqués en deux siècles ! Depuis leur bicentenaire en 2007, les Pianos Pleyel renouent avec un passé prestigieux et se réinstallent dans une Manufacture de pianos de haute facture à Saint-Denis (93), berceau de la fabrication des Pianos Pleyel de 1864 à 1961. Tous les instruments y sont conçus, fabriqués et assemblés à la main par nos compagnons artisans et préparés par nos techniciens Pleyel. Les Pianos Pleyel sont labellisés depuis 2008 « Entreprises du Patrimoine Vivant » en hommage au savoirfaire rare (et unique) des Pianos Pleyel, à la qualité de ses instruments, à son patrimoine économique et à sa renommée mondiale. Hubert Martigny vient de vendre la Salle Pleyel à l’État en juin 2009 après en avoir assuré la complète rénovation (réouverture en septembre 2006 après 19 mois de travaux) et avoir redonné à cette salle mythique une acoustique et une architecture aussi avant-gardistes qu’à sa création en 1927. Les Pianos Pleyel ont créé un Show-Room des Pianos Pleyel à la Salle Pleyel. Conçu par Jacques Garcia, ce show-room est un véritable écrin pour faire découvrir le meilleur de la facture instrumentale française : pianos de concert, pianos à queue d’exception, pianos d’artistes, pianos de designers… Ignace Pleyel (1757-1831), personnalité marquante de la vie musicale en France, compositeur de renom, éditeur de partitions musicales et inventeur de génie, ouvre en 1807 une manufacture de pianos qui allait rendre son nom célèbre dans le monde entier et dont la réussite internationale perdure encore de nos jours. Son fils Camille, par ailleurs véritable dénicheur de talents, fut le créateur des salons Pleyel situés rue Cadet à Paris dès 1830, puis en 1838, au n° 22 de la rue de Rochechouart à Paris, au sein des ateliers de la manufacture. Véritable première salle Pleyel avec ses 550 places, cette salle accueillit les plus grands interprètes et compositeurs du siècle de Chopin à Debussy. De nombreux musiciens, amoureux du « son Pleyel », ont associé leur talent au nom de Pleyel : Chopin, Liszt, Franck, Debussy, Grieg, Fauré, Saint-Saëns, Honegger, Ravel, de Falla, Stravinsky… Tous ont joué ou composé sur un piano Pleyel. En 1865, Auguste Wolff développera l’entreprise en la modernisant et en créant la Manufacture de Saint-Denis sur 55.000 m². Gustave Lyon, son gendre et successeur, créera en 1927, rue du Faubourg Saint-Honoré, la célèbre salle Pleyel avec ses 2.600 places, joyau de l’architecture Art déco et conçue pour être une véritable « Cité de la Musique » avec un auditorium et 58 studios de musique. Puis, la production fut déplacée en Allemagne pendant vingt-cinq ans avant d’être installée à nouveau en France, à Alès (Gard), depuis 1996. Les Pianos Pleyel et la Salle Pleyel ont été de nouveau réunis après 70 ans de séparation par l’industriel Hubert Martigny. En 1998, Hubert Martigny, cofondateur d’Altran Technologies, rachète la Salle Pleyel dans le but de la rénover. Deux ans après, il rachète les marques Pleyel, Erard et Gaveau, et l’ancienne Manufacture Rameau située à Alès (Gard) qui fabrique les Pianos Pleyel. les 27 et 28 février 2010 page 9 UN PEU PLUS SUR LE PAYS DE GEORGE SAND / Frédéric Chopin aurait eu deux cents ans cette année. Quelle belle occasion que cet anniversaire pour écouter ou réécouter tant de belles mélodies au piano ! Pour ce que cet exceptionnel pianiste nous a laissé en héritage, comme préludes, nocturnes, mazurkas, polonaises, sonates ou autres valses… la Ville de Châteauroux se devait de lui rendre hommage en prêtant main forte à l’organisation du plus grand concert jamais imaginé. La municipalité souhaite en effet, par cet engagement, démontrer à tous que la musique classique n’est pas un genre élitiste. Le Tarmac, grande salle multiactivités moderne et modulable, sera ainsi pour la première fois le théâtre d’une manifestation de ce que l’on appelle communément la « grande musique », preuve de sa capacité à accueillir tous les types de représentations. Pour l’occasion et pour que chacun puisse profiter de cet anniversaire, l’entrée y sera gratuite, la culture devant être accessible à tous. À Châteauroux, existent depuis huit ans déjà les Rencontres Internationales Franz Liszt, en mémoire du compositeur romantique hongrois, ami cher à Chopin et à George Sand. Le pianiste polonais et la Dame de Nohant ont été des amants passionnés, vivant leurs amours tumultueuses en Berry et à Paris. Quoi de plus naturel alors, que de filer cette métaphore musicale en débutant l’hommage à Chopin au Tarmac pour un grand concert gratuit avant de le terminer à Paris, à Pleyel, la plus belle salle de musique classique de France, en hommage au salon de Camille Pleyel où il donna son dernier concert en 1848 ? Je convie tous les amoureux de l’œuvre de Chopin, ainsi que tous les amateurs de grande musique et les béotiens en la matière, à venir applaudir les soixante pianistes les plus doués de ces dernières générations. Ce moment unique au monde et unique dans le temps (quinze heures de concert et l’ensemble de son œuvre jouée pour la première fois en entier au cours d’une même manifestation) mérite que l’on s’y attarde, même si l’on n’est pas un spécialiste. On ne peut en ressortir qu’enrichi, le cœur joyeux et la tête pleine de mélodies toutes plus enivrantes les unes que les autres. En 1837, George Sand écrivit à Marie d’Agoult : « Dites à ce Chopin que je l’idolâtre. » Je suis sûr qu’après ce moment extraordinaire, nos avis seront encore plus en accord avec le sien. Et comme l’a dit Franz Liszt au sujet d’un des concerts du génie polonais en 1841 : « (…) celui que l’on attendait, que l’on voulait voir, entendre, admirer, applaudir, ce n’était pas seulement un virtuose habile, un pianiste expert dans l’art de faire des notes ; ce n’était pas seulement un artiste de grand renom, c’était tout cela et plus que tout cela, c’était Chopin ! » Alors, ne boudons pas notre plaisir, car je sais que tous les artistes qui se succéderont le 27 février 2010 au Tarmac et le 28 février à Pleyel sauront faire renaître l’âme du plus grand pianiste de tous les temps. Jean-François Mayet, Sénateur de l’Indre – Maire de Châteauroux les 27 et 28 février 2010 page 11 UN PEU PLUS SUR L’INTÉGRALE « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / À l’occasion de la célébration, en 2010, du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, l’association « Musique au Pays de Georges Sand », présidée par Alain Duault et « la Société Chopin à Paris », présidée par Antoine Paszkiewicz, ont souhaité s’unir pour proposer une intégrale chronologique de l’oeuvre pour piano du grand compositeur. Cet évènement, intitulé « Bon anniversaire, Monsieur Chopin ! » se déroulera les 27 et 28 février 2010. Ce week-end musical a été conçu autour de trois thèmes : L’unité de temps : l’intégrale de Chopin pour piano en 15 heures L’idée est de mettre en évidence la concision et la profondeur d’une oeuvre novatrice. Dix récitals de moins de 90 minutes associeront images, textes et musique. L’ouverture dans l’espace : de Nohant à Paris Associer les deux lieux de création et de vie de Chopin en France : l’inspiration des étés champêtres à Nohant en Berry (Indre) propices à la composition et le prestige des salons Pleyel à Paris comme écrin ultime d’une musique romantique. Les concerts du 27 février se dérouleront au Tarmac à Châteauroux et ceux du 28 à la Salle Pleyel à Paris. La transmission aux générations futures : Faire que l’expérience des anciens soit le socle sur lequel les plus jeunes appuieront leur admiration pour Chopin. La musique de Chopin a toujours séduit les plus grands pianistes et s’est toujours transmise de maîtres en jeunes prodiges. C’est cette démarche de transmission unique qu’il nous semble important de faire perdurer. Elle est le moteur de l’aura éternelle de l’oeuvre du compositeur. Dix « parrains », parmi les pianistes les plus chopiniens invités régulièrement par le Festival Chopin à Paris et celui de Nohant, parraineront au cours des dix récitals de ce week-end musical trente artistes confirmés et une vingtaine de jeunes espoirs. Les 20 jeunes espoirs, âgés de 8 à 19 ans recommandés par les Conservatoires à Rayonnement Régional de Lille, Strasbourg, Marseille, Dijon, Rennes, Boulogne, Paris, Montpellier ainsi que par le conservatoire de Châteuroux ont été préselectionnés en vue de participer à cet événement. Ils seront auditionnés le samedi 12 décembre 2009 à 14h au CRR de Paris - 14 rue de Madrid Paris 8ème - par un comité artistique réunissant le directeur du conservatoire de Châteauroux, les directeurs artistiques de la Société Chopin à Paris et de Musique au Pays de George Sand, un journaliste de la presse musicale, et deux pianistes parmi les parrains participant aux concerts des 27/28 février. À l'issue de cette audition, la liste définitive des participants sera dévoilée ainsi que le programme qu'ils joueront pour cette intégrale en février prochain. Chaque programme révèle une partie de la vie de Chopin et la succession de ces programmes vous permet de découvrir de façon chronologique la vie du plus grand des romantiques dans son intégralité et toute sa force. À cet événement exceptionnel qui réunit 60 pianistes de toute génération, se joindront les voix de Brigitte FOSSEY et Pierre ARDITI. Ce spectacle est total et évoque la vie de Chopin au travers de toute sa musique pour piano. Il sera capté par la télévision. les 27 et 28 février 2010 page 13 UN PEU PLUS SUR L’INTÉGRALE « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / INTEGRALE DE L’OEUVRE DE CHOPIN POUR PIANO SEUL Découvrez les 10 séquences par ordre chronologique et les 10 épisodes de la vie de Chopin auxquelles elles correspondent. TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 de 10h à minuit 10h / Programme 1 : de 1817 à 1828 12h30 / Programme 2 : de 1828 à 1830 15h / Programme 3 : de 1830 à 1832 17h30 / Programme 4 : de 1832 à 1835 20h / Programme 5 : de 1835 à 1837 22h30 / Programme 6 : de 1837 à 1839 Parrain : Abdel Rahman EL BACHA Parrain : Jean-Marc LUISADA Parrain : Laurent CABASSO Parrain : Jean-Claude PENNETIER Parrain : Dominique MERLET Parrain : Georges PLUDERMACHER SALLE PLEYEL À PARIS Dimanche 28 février 2010 de 14h à 23h 14h / Programme 7 : de 1838 à 1839 17h / Programme 8 : de 1839 à 1841 20h / Programme 9 : de 1841 à 1846 Entracte / Programme 10 : de 1844 à 1849 Parrain : Marc LAFORET Parrain : Bruno RIGUTTO Parrain : Brigitte ENGERER Parrain : Yves HENRY TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 10h 10h / Programme 1 : 1817-1828 Parrain : Abdel Rahman EL BACHA Chopin a sept ans quand il compose et publie sa première composition : la Polonaise en sol mineur. Adolescent, il compose sous le contrôle de ses professeurs et modèles (Weber, Hummel…), sous la pression d’une aristocratie qu’il veut séduire. Polonaises, mazurkas, rondos, variations, valses, une scolaire marche funèbre qui voisine avec un premier et admirable nocturne, marquent l’entrée du jeune compositeur dans le monde musical. Polonaise en sol mineur, Polonaise en si bémol majeur KK IV a/1, Polonaise en la bémol majeur KK IV a/2, Polonaise en sol dièse mineur, Mazurka en la bémol majeur (1ère version de l’opus 7 n°4), Rondeau en ut mineur opus 1, Mazurka en sol majeur KK II a/2, Mazurka en si bémol majeur KK II a/3, Polonaise en si bémol mineur, Variations en mi majeur sur l’air « Der Schweizerbub », Mazurka en la mineur opus 68 n°2, Rondeau « à la Mazur » en fa majeur opus 5, Polonaise en ré mineur opus 71 n°1, Trois Écossaises opus 72 n°3, Contredanse en sol bémol majeur, Valse en la bémol majeur KK IV a/13, Marche funèbre en ut mineur opus 72 n°2, Nocturne en mi mineur opus 72 n°1, Valse en mi bémol majeur KK IV a/14, Polonaise en si bémol majeur opus 71 n°2. TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 12h30 12h30 / Programme 2 : 1828 à 1830 Parrain : Jean-Marc LUISADA Les compositeurs-pianistes de cette époque affectionnaient la pièce brève. Ils charmaient la société mondaine par leur mélodie, fascinaient par leur virtuosité. Mais les plus ambitieux souhaitaient prouver qu’ils avaient acquis le métier et prétendaient rivaliser avec leurs pairs dans des formes plus officielles. En ces temps où Beethoven et Schubert disparaissent, la sonate s’imposait comme incontournable. Réflexion faite, Chopin ne croira pas lui-même dans ce devoir d’école qu’il abandonnera. Les pépites de ce programme sont donc ailleurs. Sonate n°1 en ut mineur opus 4, Rondeau en ut majeur opus 73, Polonaise en fa mineur opus 71 n°3, Mazurka en fa majeur opus 68 n°3, Mazurka en ré majeur KK IV a/7, Valse en si mineur opus 69 n°2, Polonaise en sol bémol majeur, Valse en ré bémol majeur opus 70 n°3, Mazurka en la mineur (1ère version de l’opus 7 n°2), Mazurka en ut majeur opus 68 n°1, Valse en mi majeur, Souvenir de Paganini en la majeur, Valse en mi mineur, Quatre Mazurkas opus 6, Andante spianato et Grande Polonaise Brillante en mi bémol majeur opus 22. www.jeanmarcluisada.com les 27 et 28 février 2010 page 14 UN PEU PLUS SUR L’INTÉGRALE « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 15h 15h / Programme 3 : de 1830 à 1832 Parrain : Laurent CABASSO La chute de Varsovie, le 18 septembre 1831, entraina Chopin à quitter définitivement sa Pologne natale pour s’installer à Paris. Révolution politique manquée – évolution esthétique réussie. Partagé entre le tumulte du monde extérieur et l’accablement de l’exilé solitaire, le génie se révèle. Nouvelle densité de l’écriture et de la pensée musicale, Chopin est devenu Chopin. Nocturne en ut dièse mineur KK IV a/16, Cinq Mazurkas opus 7, Trois Nocturnes opus 9, Grande Valse Brillante en mi bémol majeur opus 18, Scherzo n°1 en si mineur opus 20, Rondeau en mi bémol majeur opus 16, Douze Études opus 10. TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 17h30 17h30 / Programme 4 : de 1832 à 1835 Parrain : Jean-Claude PENNETIER Après Varsovie, Vienne, Berlin… Chopin doit à 22 ans conquérir la capitale musicale de l’Europe : Paris. La Première Ballade op. 23 révèle à quel niveau se place l’ambition du compositeur-narrateur. Il compose pour tous les goûts : valses et variations brillantes, élégantes Mazurkas opus 17 et 24 qui soulignent la nostalgie du pays natal, admirables Nocturnes opus 15 matière à nourrir la rêverie ou brillant Allegro de Concert. Ballade n°1 en sol mineur opus 23, Mazurka en si bémol majeur KK II b/1, Valse en sol bémol majeur opus 70 n°1, Quatre Mazurkas opus 17, Mazurka en ré majeur KK IV b/2, Allegro de concert en la majeur opus 46, Variations brillantes en si bémol majeur opus 12, Trois Nocturnes opus 15, Mazurka en ut majeur KK IV b/3, Boléro en la mineur opus 19, Cantabile en si bémol majeur, Quatre Mazurkas opus 24. TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 20h 20h / Programme 5 : de 1835 à 1837 Parrain : Dominique MERLET Voyageur, Chopin rencontre Mendelssohn, Liszt, Schumann… Il trouve son style, un style loué par la critique comme par le public. La Fantaisie-Impromptu, inédite du vivant de Chopin, brille pourtant de tous ses feux alors que les deux Nocturnes opus 27 nous plongent dans l’obscurité d’une nuit romantique à la fois mystérieuse et fiévreuse. Les pyrotechniques Études opus 25 n’ont évidemment pas seulement les vertus d’une démonstration de virtuosité, elles présentent le condensé d’un style désormais parfaitement maîtrisé et abouti. Mazurka en la bémol majeur KK IV b/4, Prélude « Presto con Leggierezza » (Prélude) en la bémol majeur, Mazurka en ut majeur opus 67 n°3, Mazurka en sol majeur opus 67 n°1, Fantaisie-Impromptu en ut dièse mineur opus 66, Valse en la bémol majeur opus 69 n°1, Deux Polonaises opus 26, Deux Nocturnes opus 27, Quatre Mazurkas opus 30, Largo en mi bémol majeur, Variation sur un air de Bellini en mi majeur « Hexameron », Douze Études opus 25. TARMAC À CHATEAUROUX Samedi 27 février 2010 à 22h30 22h30 / Programme 6 : de 1837 à 1839 Parrain : Georges PLUDERMACHER Quel programme ! Est-ce la présence de George Sand, à partir de juin 1838, qui transfigure notre musicien ? On est tenté de voir dans les Préludes, en partie composés à Majorque, l’éventail des sentiments qui ont habité Chopin en cette période où l’Enfer côtoie le Paradis. Prélude à quoi ? À une fugue des deux amants, au silence… À une période d’une extraordinaire créativité, sûrement. Deux Nocturnes opus 32, Impromptu n°1 en la bémol majeur opus 29, Scherzo n°2 en si bémol mineur opus 31, Quatre Mazurkas opus 33, Nocturne en ut mineur KK IV b/8, Vingt-quatre Préludes opus 28, Trois Valses opus 34. www.pludermacher.org les 27 et 28 février 2010 page 15 UN PEU PLUS SUR L’INTÉGRALE « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / SALLE PLEYEL À PARIS Dimanche 28 février 2010 à 14h 14h / Programme 7 : de 1838 à 1839 Parrain : Marc LAFORET Œuvres de la maturité d’un homme épanoui, ouvert sur le monde extérieur. Alors que les Polonaises op. 40, la Deuxième Ballade, le Troisième Scherzo, la Mazurka en mi mineur de l’op. 41 ont été pensés à Valldemosa, le méditatif Nocturne op. 37 n°1 est probablement la première œuvre écrite à Nohant. Énergie éclatante et fière de la Polonaise op. 44, vitalité de la Sonate n°2 (œuvre maîtresse de l’été 39 pour trois de ses mouvements), l’air de Nohant réussit à notre parisien. Deux Polonaises opus 40, Ballade n°2 en fa majeur opus 38, Quatre Mazurkas opus 41, Scherzo n°3 en ut dièse mineur opus 39, Deux Nocturnes opus 37, Sonate n°2 en si bémol mineur (funèbre) opus 35, Trois Nouvelles Études op. posthume, Valse en la bémol majeur opus 42, Polonaise en fa dièse mineur opus 44. SALLE PLEYEL À PARIS Dimanche 28 février 2010 à 17h 17h / Programme 8 : de 1839 à 1841 Parrain : Bruno RIGUTTO On a trop vu dans Chopin le malade souffreteux, l’émigré gémissant, le romantique dépressif. Ce programme est un violent démenti à ce préjugé tenace tant il reflète la « santé » de Chopin en cette période. Bonheur équilibré, insouciance jubilatoire, Chopin n’a jamais paru aussi libre, serein, sûr de lui-même comme homme et de son langage comme artiste. Impromptu n°2 en fa dièse majeur opus 36, Mazurka en la mineur KK II b/4, Sostenuto (Valse) en mi bémol majeur, Valse en fa mineur opus 70 n°2, Tarentelle en la bémol majeur opus 43, Prélude en ut dièse mineur opus 45, Ballade n°3 en la bémol majeur opus 47, Deux Nocturnes opus 48, Mazurka en la mineur KK II b/5 , Fugue en la mineur, Fantaisie en fa mineur opus 49, Trois Mazurkas opus 50, Impromptu n°3 en sol bémol majeur opus 51, Polonaise en la bémol majeur opus 53. SALLE PLEYEL À PARIS Dimanche 28 février 2010 à 20h (double récital avec entracte) 1ère partie 20h / Programme 9 : de 1841 à 1846 Marraine : Brigitte ENGERER Après le programme précédent, on peut penser que le compositeur est parvenu à son apogée. Peut-il aller encore plus loin ? L’évolution dans la richesse du langage (modulations, harmonies) dans une écriture au contrepoint de plus en plus serré le prouve. Ce qui était le meilleur de Chopin devient cette fois, le chef-d’œuvre de la littérature pianistique. Ballade n°4 en fa mineur opus 52, Scherzo n°4 en mi majeur opus 54, Deux Nocturnes opus 55, Moderato (Feuille d’Album) en mi majeur, Valse en la mineur KK IV b/11, Trois Mazurkas opus 56, Berceuse en ré bémol majeur opus 57, Trois Mazurkas opus 59 B. 157, Barcarolle en fa dièse majeur opus 60. 2 ème partie 20h / Programme 10 : de 1844 à 1849 Parrain : Yves HENRY Ultimes compositions dominées par l’ardente Troisième Sonate de l’été 1844. Quoi de plus construits, de plus aboutis, de plus équilibrés que ces quatre mouvements où le piano sait tout traduire, successivement l’épopée, la joie, la sérénité, l’exaltation. Mais voici que les premières mesures de la Polonaise-Fantaisie paraissent empruntes de doute. La musique se cherche alors que derrière la fantaisie s’organise un discours d’une parfaite cohérence. Les Deux Nocturnes opus 62 sont parmi les plus beaux mais ils ne se livrent pas à la première écoute tant le contrepoint a gagné en densité et le style en dépouillement. On y perçoit de la résignation. Alors, après ces beautés, les dernières Mazurkas paraissent marquer un retour en arrière. Il faudrait être bien malin pour entendre dans les Valses opus 64 un cahier testamentaire. En revanche, quelle douleur secrète dans le chromatisme torturé de l’ultime Mazurka ! Pièce inachevée d’un malade qui, une fois encore mais la dernière, revient à ses racines. Sonate n°3 en si mineur opus 58, Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur opus 61, Deux Nocturnes opus 62, Trois Mazurkas opus 63, Galop Marquis en la bémol majeur, Trois Valses opus 64, Mazurka en la mineur opus 67 n°4, Mazurka en sol mineur opus 67 n°2, Mazurka en fa mineur opus 68 n°4 (d’après l’esquisse manuscrite) les 27 et 28 février 2010 page 16 UN PEU PLUS SUR L’INTÉGRALE « BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR CHOPIN ! » / Ce week-end musical est organisé conjointement par: avec le soutien de : Les partenaires et soutiens Retrouvez tout le programme sur le site www.bonanniversairemonsieurchopin.fr les 27 et 28 février 2010 page 17 Contact presse Anne Lokiec Me&Us (Groupe M&CSaatchi.GAD) 32, rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris Tél : + 33 (0)1 55 80 10 42 Port : + 33 (0)6 62 65 92 71 EMail : [email protected] Anne-Emmanuelle Kahn Show-Room des Pianos Pleyel 252 bis, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Tél : + 33 (0)1 45 61 53 00 – Dir. : + 33 (0)1 45 61 63 93 Port : + 33 (0)6 17 29 83 70 EMail : [email protected] Retrouvez tout le programme sur le site www.bonanniversairemonsieurchopin.fr