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AMSI Contexte d’information Titre du document Nom du fichier Cours AMSI Les Cartes mères CH9_Les_Cartes_Meres Objectifs : - Caractéristiques des cartes mères - Comprendre le rôle du chipset - Connaître les différentes connectiques pour le processeur 1] Centre nerveux du PC Un ordinateur est traditionnellement constitué d'un écran, d'un clavier, d'une souris et d'une unité centrale. Cette dernière regroupe plusieurs éléments (le disque dur, le lecteur de disquettes, la carte d'affichage etc.) tous connectés à une grande carte électronique, qui constitue le centre nerveux de l'ordinateur. C'est sur celle-ci que sont fixés le processeur et la mémoire: toutes les informations traitées par l'ordinateur passent donc toujours par la carte mère; sa qualité est déterminante pour le bon fonctionnement et les performances de l'appareil. Une carte mère se divise en 3 grands blocs reliés entre eux grâce aux pistes de cuivre du circuit imprimé: 1. le processeur (et ses composants associés), 2. la mémoire, 3. et le bus d'extension. Exemple de marque : ASUS, MSI, Gigabyte 2] Le format On désigne généralement par le terme « facteur d'encombrement » (ou facteur de forme, en anglais form factor), la géométrie, les dimensions, l'agencement et les caractéristiques électriques de la carte mère. Afin de fournir des cartes mères pouvant s'adapter dans différents boîtiers de marques différentes, des standards ont été mis au point : • AT baby / AT full format est un format utilisé sur les premiers ordinateurs PC du type 386 ou 486. Ce format a été remplacé par le format ATX possédant une forme plus propice à la circulation de l'air et rendant l'accès aux composants plus pratique. • NLX (New Low Profile eXtended), la carte est divisée en 2, une partie fixe (pour les connecteurs d'extension), une partie amovible (processeur, mémoire chipset…) cette carte ne se trouve que dans les PC d'entreprise. • LPX ou mini-LPX, tous les connecteurs (clavier, écran et ports de communication) sont intégrés directement sur la carte mère. • ATX (format actuel) : Le format ATX est une évolution du format Baby-AT. Il s'agit d'un format étudié pour améliorer l'ergonomie. Ainsi la disposition des connecteurs sur une carte mère ATX est prévue de manière à optimiser le branchement des périphériques (les connecteurs IDE sont par exemple situés du côté des disques). D'autre part, les composants de la carte mère sont orientés parallèlement, de manière à permettre une meilleure évacuation de la chaleur. M. GUILLIEN Page 1 sur 10 AMSI • • • • ATX standard : Le format ATX standard présente des dimensions classiques de 305x244 mm. Il propose un connecteur AGP et 6 connecteurs PCI. micro-ATX : Le format microATX est une évolution du format ATX, permettant d'en garder les principaux avantages tout en proposant un format de plus petite dimension (244x244 mm), avec un coût réduit. Le format micro-ATX propose un connecteur AGP et 3 connecteurs PCI. Il accepte désormais les connecteurs PCI-Express. Flex-ATX : Le format FlexATX est une extension du format microATX afin d'offrir une certaine flexibilité aux constructeurs pour le design de leurs ordinateurs. Il propose un connecteur AGP et 2 connecteurs PCI. mini-ATX : Le format miniATX est un format compact alternatif au format microATX (284x208 mm), proposant un connecteur AGP et 4 connecteurs PCI au lieu des 3 du format microATX. Il est principalement destiné aux ordinateurs de type mini-PC (barebone). • BTX : Le format BTX (Balanced Technology eXtended), porté par la société Intel, est un format prévu pour apporter quelques améliorations de l'agencement des composants afin d'optimiser la circulation de l'air et de permettre une optimisation acoustique et thermique. Les différents connecteurs (connecteurs de mémoire, connecteurs d'extension) sont ainsi alignés parallèlement, dans le sens de circulation de l'air. Par ailleurs le microprocesseur est situé à l'avant du boîtier au niveau des entrées d'aération, où l'air est le plus frais. Le connecteur d'alimentation BTX est le même que celui des alimentations ATX. Le standard BTX définit trois formats : • • • BTX standard, présentant des dimensions standard de 325x267 mm ; micro-BTX, de dimensions réduites (264x267 mm) ; pico-BTX, de dimensions extrêmement réduites (203x267 mm). • ITX : Le format ITX (Information Technology eXtended), porté par la société Via, est un format extrêmement compact prévu pour des configurations exigûes telles que les mini-PC (Shuttle). Il existe deux principaux formats ITX : • • mini-ITX, avec des dimensions minuscules (170x170 mm) est un emplacement PCI ; nano-ITX, avec des dimensions extrêmement minuscules (120x120 mm) et un emplacement miniPCI. Ainsi, du choix d'une carte mère (et de son facteur de forme) dépend le choix du boîtier. Le tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques des différents facteurs de forme : Facteur de forme Dimensions Emplacements ATX 305 mm x 244 mm AGP / 6 PCI microATX 244 mm x 244 mm AGP / 3 PCI FlexATX 229 mm x 191 mm AGP / 2 PCI Mini ATX 284 mm x 208 mm AGP / 4 PCI Mini ITX 170 mm x 170 mm 1 PCI Nano ITX 120 mm x 120 mm 1 MiniPCI BTX 325 mm x 267 mm 7 microBTX 264 mm x 267 mm 4 M. GUILLIEN Page 2 sur 10 AMSI picoBTX 203 mm x 267 mm 1 Ce facteur de forme conditionne le type de boîtier utilisable pour accueillir la carte et les périphériques. La taille du boîtier conditionne le nombre d'emplacements pour les lecteurs en façade, ainsi que le nombre d'emplacements pour des disques durs en interne. On distingue généralement les catégories suivantes : • • • • Grand tour : il s'agit de boîtiers de grande taille (60 à 70 cm de hauteur), possédant 4 à 6 emplacements 5"1/4 et 2 ou 3 emplacements 3"1/2 en façade, ainsi que deux ou trois emplacements 3"1/2 en interne. Moyen tour : il s'agit de boîtiers de taille moyenne (40 à 50 cm de hauteur), possédant 3 à 4 emplacements 5"1/4 en façade et deux emplacements 3"1/2. Mini tour : il s'agit de boîtiers de petite dimension (35 à 40 cm de hauteur), possédant généralement 3 emplacements 5"1/4 et deux emplacements 3"1/2 en façade, ainsi que deux emplacement 3"1/2 en interne. Barebone (littéralement « os nu ») ou mini-PC : il s'agit du plus petit format de boîtier (10 à 20 cm de hauteur). La plupart du temps les barebone sont des ordinateurs pré assemblés embarquant une carte mère ayant un facteur de forme réduit (SFF, pour Small Form Factor). Ils possèdent généralement un ou deux emplacements 5"1/4 et un emplacement 3"1/2 en façade, ainsi qu'un emplacement 3"1/2 en interne. Exemple : Dans un boîtier moyen tour on peut mettre de l’ATX ou Micro-ATX Structure physique de la carte mère : Les pistes sont tellement nombreuses que l'on en trouve sur les deux faces de la carte. Mais avec les processeurs récents cela ne suffisait pas : aussi utilise-t-on aujourd'hui des circuits imprimés multicouches, formés de plusieurs fines plaques superposées, chacune composée de résine epoxy et portant des pistes de cuivre. Collées les unes sur les autres elles constituent un seul circuit imprimé. Des trous métallisés assurent, à l'endroit où ils sont percés, l'interconnexion entre les couches. La carte mère contient un certain nombre d'éléments embarqués, c'est-à-dire intégrés sur son circuit imprimé : • • • • Le chipset, circuit qui contrôle la majorité des ressources (interface de bus du processeur, mémoire cache et mémoire vive, slots d'extension,...). L'horloge et la pile du CMOS : cette pile permet de maintenir en mémoire les paramètres du BIOS auxquels vous avez accès c’est-à-dire la partie SETUP. Il suffit d’enlever cette pile un instant pour effectuer un reset sur le BIOS. Il existe aussi un cavalier sur la carte mère permettant également de réinitialiser ce dernier. Le BIOS. Le bus système et les bus d'extension. M. GUILLIEN Page 3 sur 10 AMSI 3] Le socle processeur Le socket ou slot (socle) correspond au connecteur de la carte mère, destiné à recevoir le processeur. L’évolution du microprocesseur et donc de son socle va de pair avec celle du chipset. * Socket 1, 2, 3 et 5 : correspondent aux anciens Intel 486 SX, DX, DX2 et DX4 et Intel Pentium 60 et 66 ou AMD K5 équivalents. * Socket 7 : destiné aux Pentium 75 Mhz, Pentium MMX, AMD K6-2, K6-3 … il a longtemps été le connecteur d’insertion ZIF (Zero Insertion Force) – petit levier sur le côté du connecteur destiné à insérer le processeur sans risquer d’endommager les broches. Abandonné par Intel (dans un but strictement commercial), il a continué à être utilisé par d’autres fabricants mais arrive en « fin de carrière » compte tenu de l’évolution des fréquences. * Socket 8 : support des Pentiums Pro. * Slot 1 : destiné aux Pentiums – et encore utilisé par certains celerons. Il est remplacé par le socket 370. * Slot 2 : support des processeurs Pentium II et II et Xeon. * Slot A : support des processeurs AMD Athlon et Thunderbird. Apparenté au slot 1 mais non compatible électriquement, il a été remplacé par le socket A. * Socket 370 : support des processeurs Intel Celeron Pentium III, Cyrix III,… Physiquement le socket 370 et le socket 7 se ressemblent (support ZIF), mais le socket 370 comporte 49 broches de plus que le socket 7.Parmi les processeurs non-Inetl, le Cyrix III de Via utilise ce socle. Il existe en deux versions : PPGA pour les celerons et FCPGA pour les celerons II, les Pentiums III et les Cyrix III. Il existe des adaptateurs Slot 1/Socket 370. * Socket A : support des processeurs AMD Duron et Athlon Thunderbird, le socket A d’AMD ressemble physiquement au socket 370. Toutefois il n’existe pas d’adaptateur slot A/socket A. Socket 423 : support destiné au Pentium 4, il remplace le socket 370 dont le bus était limité à 133 Mhz alors que le bus du P4 est de « 400 Mhz ». * Socket 478 : nouveau socle destiné au Pentium 4 (gravure 0,13 m). * Socket 775 : (aussi appelé socket LGA775 ou socket T) est un socket destiné aux processeurs Intel. Le socket 775 n'est plus à proprement parler un socket. De type LGA, celui-ci n'est plus constitué de trous destinés à accueillir les pins du processeur, les processeurs pour socket 775 comportent de simples petits connecteurs venant toucher des pins situés sur le socket contrairement à l’ancien système PGA. Le socket 775 est destiné aux processeurs Pentium 4, Pentium D, Core 2 Duo, Core 2 Quad, Core 2 Extreme M. GUILLIEN Page 4 sur 10 AMSI * Socket 939 : pour les athlons 64 et x2 (dual core) et utilise la mémoire Dual-channel. Il a été lancé par AMD en réponse au Socket LGA 775 d’INTEL. Bien qu'il ne supporte pas la DDR2, ce format a un niveau de performances équivalent à celui du format d'Intel. * Socket AM2 : (anciennement Socket M2) est destiné aux processeurs de bureau AMD, qu'ils soient très haut de gamme, grand public, ou d'entrée de gamme. Il est sorti comme successeur pour le socket 939. Il présente 940 broches et inclut le support de la RAM DDR2 mais il n'est pas pour autant compatible avec les processeurs socket 940. Son successeur est le socket AM3. Il est destiné aux processeurs suivants : Windsor (haut de gamme : Athlons 64 X2 Dual-Core), Orleans (milieu de gamme : Athlon 64 Mono-Core) et Manilla (entrée de gamme : Sempron). * Le Socket 940 contient 940 broches et est destiné aux processeurs des serveurs AMD 64-bit, comme l’OPTERON. On trouve aussi des cartes mères avec quatre ou huit sockets 940. La plateforme Socket 940 est destinée à une utilisation professionnelle. * Le Socket 771 (aussi appelé LGA771 ou socket J) est destiné aux processeurs des serveurs Intel, comme le Xeon. Socket M. GUILLIEN Slot Page 5 sur 10 AMSI Par conséquent, ces systèmes se différencient par : * le nombre de connecteur et la forme utilisée * le voltage nécessaire * la forme du socle * le système de branchement (ZIF) 4] Synchronisation Quand on met l'ordinateur sous tension, la carte mère est alimentée et distribue à chaque circuit intégré la tension qui lui est nécessaire. L'opération met notamment en route un quartz qui délivre une base de temps. Extrêmement précise, rythmant tous les événements du système, la plupart des cartes mères actuelles acceptent plusieurs fréquences de fonctionnement : on sélectionne l'une ou l'autre de ces fréquences à l'aide d'un cavalier ou d'un micro interrupteur, ou de plus en plus dans le BIOS Ainsi toutes les opérations sont séquencées par le processeur et rythmé par la fréquence externe de la carte mère. 5] Le chipset La fréquence de ces bus varie suivant les cartes mères et les chipset dont elles sont équipées. M. GUILLIEN Page 6 sur 10 AMSI Chipset: Le Chipset gère les échanges de données entre le microprocesseur et les autres composants (mémoire centrale, disque dur…). Les échanges se font sur des bus intégrés sur la carte mère. Chipset vient de l’anglais, il signifie littéralement jeu de composants. Il est souvent négligé lors du choix d’un micro-ordinateur. A l’heure actuelle, ces chipsets permette de piloter des FSB reliant processeur et mémoire à des fréquences atteignant 800 MhZ (Intel i875P). Leur évolution suivant ou précédant celle des processeurs, il est assez difficile de suivre le mouvement. Le chipset se décompose en deux parties : 1) Pont nord (North-bridge ou MCH : Memory Controler Hub selon Intel) se charge en prinicpe des composants « rapides » (processeur, mémoire, bus AGP …). 2) Un pont sud (South-bridge ou ICH : I/O Controler Hub selon Intel) qui gére les communications « lentes » (entrées-sorties, USB, ports PS/2, contrôleurs de disquette, disque dur, …) Les possibilités et les performances d’un système informatique sont liées au chipset, car c’est lui en particulier qui détermine : - le ou les types de microprocesseur supportés - Le ou les types de processeurs supportés et leur fréquence de fonctionnement. - Les différentes vitesses de bus autorisées. - les différentes vitesses des bus et leurs types - Le support d’un ou plusieurs contrôleurs de disques durs EIDE et/ou SCSI et leur mode de fonctionnement. - le support d’un plusieurs - Le type desou mémoires vivesdisques supportéesdurs et leur taille maximale. - La taille maximale de la mémoire cache et son mode d’accès. - La en compte des cartes plug and play. - le type deprise mémoire supporté etd’extension la taille maximale possible - Les éventuels dispositifs additionnels tels que port AGP, USB et/ou infrarouge. - les éventuels dispositifs additionnels (carte réseau, graphique, son …) M. GUILLIEN Page 7 sur 10 AMSI Exemple du chipset nForce4 SLI (de nVidia) pour l’architecture Intel : La fonction SLI permet d’intégrer deux cartes graphiques sur la même carte mère. Chez ATI, cette technologie se nomme Crossfire. La dénomination des chipsets chez nVidia est différente : on trouve MCP et SPP. 6] L’hyperTransport Le bus HyperTransport (anciennement Lightning Data Transport ou LDT) est un bus local série/parallèle plus rapide que le bus PCI et qui utilise le même nombre de broches. HyperTransport est une technologie issue des laboratoires Digital. Suite à la disparition de Digital, le développement fut repris par AMD, IBM et nVidia qui avaient acquis une licence. • hypertransport 1.0 et 1.1, utilisé dans les premiers Athlon 64 bits. Il utilise 2 bus de 32 bits unidirectionnels en mode basse tension différentiel (LVDS - Low Voltage Differential Signaling). Sa bande passante est de 12,8 Go/s (en fait 6,4 Go/ s sur chaque canal) pour une vitesse de 800 Mhz maximum, toujours utilisé dans les Sempron 64 actuels. • hypertransport 2.0, sorti en 2004. C'est une amélioration de la version 1.1. La vitesse du bus accepte 1,0 ; 1,2 ; 1,4 et 1,6 Ghz. Dédié aux Athlon 64FX au départ, il améliore M. GUILLIEN Page 8 sur 10 AMSI • la gestion des bus PCI-express. La bande passante passe à 22,4 Go/secondes par lien (toujours 32 lignes séries séparées) L'HyperTransport 3.0 offre une bande passante théorique de 41,6 Go/s. Les échanges se font jusqu'à 2,6 Ghz. La version 3.0 dans les processeurs AMD qui utilisent un nouveau socket, l'AM2+ apporte quelques modifications: • La vitesse du bus n'est plus constante mais tournera à 1,8, 2,0, 2,4 et 2,6 Ghz. • La bande passante maximum est de 20,8 Go/s dans chaque direction (soit 41,6 en full Duplex). • Il devient hotplug. La technologie HyperTransport est utilisée principalement comme bus mémoire (communication entre le chipset et le processeur) dans certaines architectures comme le K8 (Athlon 64, Opteron…) ou certains PowerPC comme le PowerPC 970 d’IBM (serveur de type RISC). Chez Intel, on utilise un bus nommé DMI (Direct Media Interface). Ce bus mémoire des machines n'est relié au bus d'entrées-sorties qu'en un seul point (le chipset Northbridge, qui est donc un goulet d'étranglement). Le bus Hypertransport dispose, lui, d'une architecture switchée comme un réseau sur laquelle plusieurs chipsets peuvent connecter des bus d'entrées-sorties. Des nombreuses informations ont été diffusées à propos de la contre-attaque d'Intel, avec notamment un bus du même type nommé CSI (Common System Interface), dont les caractéristiques restent vagues et la date de sortie lointaine (pas avant 2008). 7] Le BIOS (Basic Input Output System) Le bios et le chipset déterminent les possibilités de la carte mère. Mais revenons à ce qui se passe lors de la mise sous tension. Le processeur effectue alors une séquence invariable: il lit sa première instruction à une adresse mémoire précise. Cette dernière correspond en fait à de la mémoire morte (les informations y sont toujours conservées, avec ou sans alimentation, et l'on ne peut pas y écrire) contenant le Bios (Basic Imput/output system). Une des fonctions majeures (POST : Power On Self test) de ce dernier est l'initialisation de la carte mère avec notamment, tous les contrôles de bon fonctionnement des divers circuits comme l’affichage, le clavier, les disque dur etc. Si tout se passe bien, le BIOS consultera le MBR (Master Boot Record ou secteur d’amorçage du disque dur) pour y trouver un chargeur de démarrage. Ce dernier contiendra des références ou plutôt des adresses disques, qui indiqueront l’emplacement du ou des différents systèmes d’exploitation. Le Bios est un ensemble de routines ( un programme ou firmware au sens matériel ) permettant au système d'exploitation de gérer les différents éléments de la carte mère. Donc chaque évolution technologique peut nécessiter une évolution du Bios. Ce dernier est stocké dans une EEPROM (Electrically Eraseable Programmable Read Only Memory). Il s'agit d'un composant dont le contenu peut être effacé à l'aide d'un signal électrique. Pour flasher (modifier) le Bios de votre carte, vous devez disposer d'un programme de flashage et du fichier contenant le code du nouveau Bios. Les cartes sans cavaliers sont à paramétrer dans le BIOS. Les cavaliers (jumpers) sont de petits morceaux de métal recouverts de plastique qui permettent à l'électricité de passer, un peu comme M. GUILLIEN Page 9 sur 10 AMSI un interrupteur. Les cartes mères à base de cavaliers disparaîssent au profit de cartes sans cavaliers (jumperless) que l'on paramètre sous le BIOS. L’utilisateur a également la possibilité de modifier certains paramètres du BIOS. Il accède en fait à une partie nommée SETUP dont la configuration (des mémoires, des disques durs …) est enregistrée dans une mémoire de type CMOS (Complementary Metal Oxide Semi-conductor : Technique de fabrication de composant électrique faible consommation). Une pile au lithium, placée sur la carte mère), permet de maintenir en mémoire les différents paramètres. En cas de problèmes (mauvais paramétrage, mot de passe SETUP oublié …), on peut alors retirer cette pile et attendre quelques secondes avant de la remettre, pour permettre la réinitialisation. Cette dernière est également utilisée par le RTC - Real Time Clock- lorsque le PC est éteint. Si jusqu'aux premiers PENTIUM, vous pouviez rencontrer les BIOS de marque Award et AMI, seul Award subsiste (excepté pour certains produits de marque). Certaines cartes mères mettent parfois en place, selon le standard SMBIOS/DMI (fabricant, numéro de série, version du BIOS, etc) une fonction DMI. La DMI (Desktop Management Interface) est un standard défini par la DMTF (Desktop Management Task Force, qui décrit les ressources matérielles d’un ordinateur. Ce standard permet d’obtenir plusieurs types d’informations sur votre matériel... mais il est très mal implémenté par les fabricants. Donc, vous n’obtiendrez pas forcément la totalité des informations...( http://www.dmtf.org/standards/smbios) 8] Les compléments de la carte mère Il existe de nombreuses sortes de cartes mères. Avec les progrès de l'intégration, plusieurs fabricants ajoutent aujourd'hui des fonctions autrefois assurées par des cartes d'extension et des périphériques. Le prix est un peu plus élevé, mais on économise ainsi un ou plusieurs connecteurs d'extension. Cela dit, il est toujours possible de désactiver ces fonctions dans le SETUP, si l'on préfère utiliser une carte d'extension présentant de meilleures performances. Le contrôleur graphique: L'ajout du contrôleur graphique qui permet de relier la carte mère au moniteur est assez fréquent, surtout sur les cartes mères équipant de PC très compacts. Les circuits audio: Le développement du multimédia a incité les concepteurs de cartes mères à intégrer le circuit équipant les cartes audio standard du marché. L'adaptateur réseau: Certains PC sont équipés de contrôleur Ethernet intégré. Il ne manque plus alors qu'un simple câble pour relier l'ordinateur au réseau. Le contrôleur SCSI: Le contrôleur SCSI peut être intégré à la carte mère, il permet d'utiliser des disques durs et de relier directement au PC des périphériques, comme des scanners ou des sauvegardes rapides. M. GUILLIEN Page 10 sur 10
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