Fort pratique - Francheville

Transcription

Fort pratique - Francheville
© Julien Mignot
© Fred Thomas
© Roberto Cifarelli
© Sébastien Belloir
Django Reinhardt,
Swing de Paris
Matt Bianco
Bumcello
Jean-Charles Richard
Thomas Enhco
Bojan Z solo
Paolo Fresu - Omar Sosa
Ninine Garcia trio invite
Fiona Monbet
Kellylee Evans
Eric Legnini
& the Afro Jazz Beat
The Lost Fingers
Orchestre du Grand Escalier I
Imperial Pulsar I
Les P’tits Loups du Jazz I
Fête de la musique I ...
SOMMAIRE
Éditos
3
Le Club des partenaires “Gilles Pardi”
5
24ème ÉDITION DE FORT EN JAZZ
7
L’exposition événement au Fort du Bruissin
Django Reinhardt, Swing de Paris
8
2 résonance entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz
une adaptation de l’exposition organisée par la cité de la Musique, Paris
ème
La résidence de création
Jean-Charles Richard & l’orchestre du Grand Escalier
13
Les concerts
à l’IRIS du 1er au 16 Juin
15
Le concert du clôture
au Fort du Bruissin le 23 juin
40
Fort pratique
44
Fort en écoresponsabilité
Tarifs, accès
Média pratique
L’équipe
Fort en JAZZ
1er > 23 juin 2013
Francheville
contact presse Françoise Dumas 04 72 16 35 68
fdumas@ mairie-francheville69.fr
www.fortenjazz.fr l 06 15 49 26 99
Francheville swingue !
Pour la 24ème édition de Fort en Jazz, Francheville ouvre ses portes au Jazz. Les entrées sont multiples afin de permettre
à toutes et à tous d'accéder en toute liberté à cette musique. Concerts, expositions, rencontres avec le public, résidences
d'artistes, pratiques artistiques, sont les multiples clés proposées par Fort en Jazz.
Le festival débutera par une nouvelle résonance du Pôle Métropolitaine avec Jazz à Vienne par l'exposition au Fort du
Bruissin "Django Reinhardt, Swing de Paris" à l'occasion du 60ème anniversaire de sa mort. Cette exposition est l'adaptation
de celle organisée par la Cité de la musique à Paris, fin 2012.
Enfant de la balle, né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds de la «Zone» aux portes de Paris, Django
Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste de l’histoire du jazz à la guitare. Son style est à l’origine
du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie intégrante du patrimoine culturel français et universel. Elle
résonne d'autant plus à Francheville qui, depuis plusieurs années, a ouvert en partenariat avec Sainte-Foy-les-Lyon et le
Grand Lyon une aire d'accueil des gens du voyage.
Un parcours culturel préparé en partenariat avec l'Education Nationale permettra aux scolaires de découvrir à la
médiathèque le jazz manouche et la guitare puis de se rendre au Fort du Bruissin pour visiter l'exposition. L'association les
Amis de la Bibliothèque a également souhaité cette année s'associer à Fort en Jazz en continuité avec son cycle de
conférence sur le jazz par leur participation au concert de Jazz manouche et la visite de l'exposition.
Les concerts à l'IRIS présenteront le jazz dans sa grande diversité à des tarifs modérés pour permettre l'accès au plus grand
nombre avec la reconduction des "concerts-rencontre" permettant au public de découvrir un artiste de talent pour
seulement 12 € avec un moment d'échange convivial après le concert. Le soutien aux artistes et projets innovants se
poursuit par l'accueil en résidence durant une semaine de l'orchestre du Grand Escalier dirigé par Jean-Charles Richard et
une rencontre avec les collégiens est proposée. Les musiciens amateurs et artistes en herbe ont également leur place à Fort
en Jazz grâce au partenariat avec l'association "Ecole de musique de Francheville" et les scolaires franchevillois qui
produiront le projet musical "les P'tits Loups du Jazz" à la fois à l'IRIS le 9 juin mais également sur la scène de Cybèle de
Jazz à Vienne le 29 juin qui a accepté chaleureusement de les accueillir.
Bon festival à toutes et à tous !
Cyril Kretzschmar
Président de la Régie Culturelle Fort du Bruissin
René Lambert
Maire de Francheville
Mes 10 ans à Fort en Jazz !
A l’orée de mes 10 ans de programmation du festival Fort en Jazz, je crois que d’un festival à l’autre une ligne directrice s’est
dessinée peu à peu sans qu’elle soit énoncée clairement. Le jazz est une musique sans frontières qui a bien raison de ne pas
se laisser enfermer dans un «genre musical». A cet égard, les musiciens accueillis représentent tous les jazz. Ils ont pour trait
commun de rester fidèles à l’esprit et à la démarche de cette musique qui est ouverte aux musiques d’hier et d’aujourd’hui sans
relativisme culturel. Le génie des musiciens de jazz et leur singularité réside au sein du monde de la musique dans leur créativité
qui s’appuie sur trois compétences de base : composition, interprétation et improvisation. Programmer Fort en Jazz c’est
chaque année proposer d’identifier dans l’actualité du jazz qui est à l’avant-garde et le plus pertinent.
Le choix est fait... au public d’en juger sur scène.
3
Valérie Brujas
Directrice du festival et de la Régie Culturelle Fort du Bruissin
éditos
Francheville
4
Le Festival «Fort en Jazz» organisé et
géré par la régie culturelle «Fort du
Bruissin» est soutenu par la commune
de Francheville qui est le premier
partenaire public. Le Département du
Rhône, la Région Rhône-Alpes et le
Grand Lyon, figurent également parmi
ceux-ci.
«Notre
club
est
à
l'image
de
la
Dès l'origine du festival, des entreprises
privées ont souhaité apporter leur
concours à cette manifestation d'intérêt
général,
afin
de
participer
au
développement culturel de la commune
et notamment soutenir la création et la
diffusion du jazz.
Nos motivations sont également très
L'ensemble des mécènes et parrains
sont regroupés au sein d'un groupe
informel, sans personnalité juridique,
intitulé «Le Club des Partenaires Gilles
Pardi», nom de son fondateur.
A travers ce soutien, les partenaires
affirment
leur
intérêt
pour
l'environnement culturel, social et
territorial de la commune de Francheville
à laquelle ils souhaitent associer
fortement leur image.
rassemble : le plaisir de participer à
programmation du festival : éclectique !
Nous sommes partenaires publics ou
privés,
grands
commerces,
groupes
ou
petits
Franchevillois
ou
Rhônalpins...
diverses : amour du jazz pour les uns,
ancrage local pour d'autres, soutien à la
culture ou présence économique forte à
Francheville...
Il y a cependant une chose qui nous
l'aventure de ce festival de qualité. C'est
pour nous un temps fort de l'année,
auquel nous sommes fiers de convier les
personnes qui comptent pour nos
structures : clients, partenaires, salariés,
5
actionnaires...
L'équipe du festival nous surprend
chaque année avec des surprises dans la
programmation,
les
lieux,
les
évènements, les publics.
Le club des Partenaires
“Gilles Pardi”
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© Sébastien Belloir
7
© Roberto Cifarelli
© Fred Thomas
© Julien Mignot
Django Reinhardt, Swing de Paris,
exposition événement au Fort du Bruissin
Le Fort du Bruissin de Francheville présente l’exposition Django Reinhardt, Swing de Paris produite à
l’occasion du 60e anniversaire de la mort du guitariste.
Enfant de la balle né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds de la «Zone» aux portes de Paris,
Django Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste de l’histoire du jazz à la guitare.
Son style, par imitation, est à l’origine du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie
intégrante du patrimoine culturel français et universel.
Le Pôle Métropolitain
L’exposition est soutenue dans le cadre de la résonance jazz du Pôle Métropolitain entre les
festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz Composé du Grand Lyon, de Saint-Étienne Métropole, de
ViennAgglo et de la Communauté d’Agglomération Portes de l’Isère (CAPI), ce nouvel espace de
projet qui réunit près de 2 millions d’habitants et compte 1 million d’emplois, et dont le but
principal est l’amélioration de la qualité de vie des citoyens se donne l’opportunité de peser
davantage dans une économie européenne et mondiale, organisée autour des grandes
métropoles telles que Londres, Barcelone, Milan ou Berlin.
La culture est un domaine clairement identifié comme axe de la coopération des acteurs de
l’ensemble métropolitain afin de renforcer la synergie des événements, encourager les échanges
entre les acteurs culturels et les habitants de la métropole, favoriser le sentiment d’appartenance
à un même bassin de vie.
Une adaptation de l’exposition organisée par la Cité de la musique, Paris 2012.
Une résonance jazz entre les festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz soutenue par le Pôle Métropolitain
Vernissage : le samedi 13 avril à 11h
Exposition : du 13 avril au 14 juillet 2013
Commissaire : Vincent Bessières
«Django Reinhardt, le fils de l’air»
Enfant de la balle né à l’arrière d’une roulotte, aristocrate du swing grandi dans les bas-fonds de la
«Zone», Django Reinhardt (1910-1953), «fils de l’air» comme se plaisait à le décrire Jean Cocteau, a
conquis aussi bien les intellectuels férus de jazz que les danseurs des bals canailles ou la clientèle chic
des cabarets sélects, grâce à la magie de sa guitare.
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Django Reinhardt a fasciné ses contemporains par la manière dont son éclatante virtuosité a triomphé
de son handicap, faisant oublier qu’il avait perdu l’usage de deux doigts dans l’incendie de sa roulotte,
à l’âge de dix-huit ans.
Prenant la tête, avec le violoniste Stéphane Grappelli, du Quintette du Hot Club de France, il a donné
naissance à un nouveau style de jazz : le jazz manouche. En effet, évoquer le destin de Django
Reinhardt et son association avec Stéphane Grappelli ne peut se faire sans replacer son histoire dans
le contexte plus général de l’acclimatation du jazz en France dans l’entre-deux-guerres qui fit de Paris
une des capitales mondiales du genre.
Ce musicien est le premier grand soliste de l’histoire du jazz qui ne soit pas américain et qui a acquis
une aura internationale. C’est aussi l’un des tout premiers à imposer la guitare comme instrument
leader au sein d’une musique où elle était marginale car confinée à une position d’accompagnement.
Le son de Django Reinhardt, la puissance de son jeu, la vivacité de son attaque, sont redevables à un
instrument, la guitare selmer dite Maccaferri, conservée dans les collections du musée de la Musique
qui est un chef-d’œuvre de la lutherie française.
«Django est le héros d’un peuple», écrit très justement Alain Antonietto, spécialiste de l’histoire du
guitariste. Il est le plus illustre représentant de la culture tsigane, et de ce peuple musicien qui, de l’Inde
à l’Andalousie, de l’Europe de l’Est aux Flandres, a souvent eu la musique pour tout bagage. Consacrer
une exposition à Django, c’est aussi rendre hommage aux Tsiganes (Gitans, Roms, Manouches) qui ont
eu à endurer pendant des décennies discrimination et persécutions, et à leur musique qui nourrit
l’apprentissage musical de Django.
Le jazz manouche reste très populaire en France comme l’illustrent plusieurs manifestations
récurrentes : festival Django-Reinhardt à Samois-sur-Seine, festival Les Nuits manouches à l’Alhambra
à Paris, Gypsy Lyon Festival et Festival de la Roulotte à Chambéry...
Fort en Jazz et Jazz à Vienne proposeront cette année des soirées dédiées au jazz manouche.
D'après une scénographie et un design graphique conçus par Patrick Bouchain
et Doc Levin pour Paris.
Remerciements à Stéphane Kochoyan, Directeur de l’EPIC Jazz à Vienne.
L’exposition événement
2ème résonance jazz du Pôle métropolitain
entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz
Le commissariat de l’exposition a été confié à Vincent Bessières
Né à Toulouse en 1974, Vincent Bessières est agrégé de lettres modernes. Il est le commissaire
de l’exposition We Want Miles, Miles Davis : le jazz face à sa légende présentée à la Cité de la
musique (automne 2009), et reprise au Musée des Beaux-Arts de Montréal (printemps 2010), puis
au Brésil, à Rio de Janeiro et São Paulo (été-automne 2011). Journaliste, il a été rédacteur en chef
adjoint du magazine Jazzman, chroniqueur sur France Musique et collabore désormais à Jazz
News. Il a également été conseiller artistique associé de l’émission Studio 5 sur France 5. Pour le
département Pédagogie de la Cité de la musique, il a assuré la conception et la coordination
éditoriale du contenu relatif au jazz figurant sur le portail de la nouvelle Médiathèque où, depuis
2006, il anime un collège sur le jazz contemporain. En 2011, il a réalisé pour le compte du
magazine L’Express un numéro hors série «Un siècle de jazz».
Il a choisi d’exposer l’histoire de Django Reinhardt en conservant le parcours chronologique
découpé en 7 parties :
L’enfance tsigane, de la route à la Zone (1910-1924)
Paris musette (1924-1928)
De La Java au jazz (1928-1933)
Jazz hot ! (1934-1939)
Nuages : swing sous l’Occupation (1940-1944)
Rêves d’Amérique (1944-1950)
Nuits de Saint-Germain-des-Prés (1951-1953)
D'après une scénographie et un design graphique conçus par Patrick Bouchain
Conception scénographique © Agence Construire et Reconstruire, 2012
Conception graphique © Doc Levin, 2012
Reconnu pour son expertise et ses créations dans le domaine des architectures nomades,
conçues pour accueillir du public et des projets muséographiques, Patrick Bouchain compte
parmi ses principales réalisations le théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers, le pavillon français à
la Biennale d’architecture de Venise de 2006, le chapiteau de l’École nationale des arts du cirque
et plus récemment, le Centre Pompidou mobile.
Fidèle à cet esprit nomade, la scénographie originelle de l’exposition est partiellement reprise et
mise en espace au Fort du Bruissin. Une sélection des grandes «tables-vitrines» présenteront des
documents (photographies, programmes, lettres...) et des cabines d’écoute permettront de
redécouvrir la musique de Django. Autour de celles-ci, des photographies, films, affiches et
peintures constituent un univers qui se veut chaleureux et convivial. L’exposition sera présentée
sur 400 m2 avec un espace dédié aux enfants.
Le Fort du Bruissin
Édifié après la guerre de 1870 par le Général Séré de Rivières, appelé le «Vauban du XIXème
siècle», le Fort du Bruissin appartient au système de défense de la frontière Est de la France et
tout particulièrement de la ville de Lyon. Ce fort enterré de plus 3000 m² s’inscrit dans un espace
boisé de 10 ha. Après une réhabilitation menée par la ville de Francheville en partenariat avec
l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône, il accueille depuis 2008 lieu culturel
ouvert au public conjuguant art, nature et patrimoine.
des rendez-vous inédits pour découvrir l’exposition :
10
Samedi 13 avril / Fort du Bruissin de Francheville
11h > vernissage de l’exposition
15h > présentation publique de la programmation de la 24ème édition du festival Fort en Jazz
16h > rencontre entre Vincent Bessières, commissaire de l’exposition et le public.
Tous les dimanches du 14 avril au 14 juillet / Fort du Bruissin de Francheville
16h > visite découverte en famille de l’exposition avec jeu multimédia ou contes ou séances
musicales : 3€ tarif unique sur réservation au 04 72 13 71 02
sur rendez-vous > visites guidées à destination des groupes et des scolaires
> Visite combinée découverte du fort militaire avec une guide-conférencière et de l’exposition
dans le cadre de «Promenons-nous dans le Grand Lyon» en partenariat avec l’Office du Tourisme
du Grand Lyon
7€ - sur réservation au 04 72 77 69 69 soit via www.lyon-france.com (rubrique visites)
Samedi 15 juin / 20h30 / IRIS de Francheville
> Soirée Jazz Manouche dans le cadre de la 24ème édition du Festival «Fort en Jazz» avec Ninine
Garcia trio invite Fiona Monbet (violon)
Dimanche 23 juin / 16h - Fort du Bruissin de Francheville - tarif unique 12€ - gratuit pour les jeunes de
moins de 15 ans
> concert des «The Lost Fingers» (Canada) - la Caravan’Jazz de Jazz à Vienne fait étape au Fort
du Bruissin
Mardi 2 juillet / 20h30 / Théâtre Antique de Vienne
> Et aussi une soirée au Théâtre Antique de Vienne dans le cadre du 33ème festival Jazz à Vienne
Portrait de Django Reinhardt, Aquarium, New York, N.Y., 1946. Coll. Library of Congress / William P. Gottlieb
11
samedi 13 avril > dimanche 14 juillet
Fort du Bruissin
Django Reinhardt, Swing de Paris
Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre du « Grand Escalier », il y a des talents dans l'air ! Il y a tout
d'abord le maître, Jean-Charles Richard, un des acteurs les plus vivifiants de la scène jazz européenne,
doublé d’un improvisateur et d’un saxophoniste éclatant. La plateforme «Jazz(s)RA» à laquelle adhère
«Fort en Jazz» lui a confié de multiples projets dont la constitution d'un orchestre régional. Il y ensuite la
nouvelle génération de musiciens talentueux «made in Rhône-Alpes» qui constitue l'orchestre et
concocte une musique nouvelle intitulée «Génération Y», créative nourrie d'improvisations, de tradition et
de sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu, l'IRIS à Francheville qui leur a ouvert ses portes pour une
résidence d'une semaine afin de mettre au point leur création qui sera présenté pour la première fois au
public !
12
Jazz(s)RA s'associe une nouvelle fois au festival Fort en Jazz dans le soutien des plus jeunes
générations du Jazz. Cette initiative, s'inscrit dans une démarche d’insertion professionnelle
destinée à préparer les jeunes artistes aux exigences artistiques et socioprofessionnelles du
métier de musicien.
Jean-Charles Ricahrd, musicien d'immense talent et responsable de la classe du cycle
spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR de Paris depuis septembre 2006, a eu pour
mission la constitution et direction artistique de cet orchestre, dont le répertoire de créations
lui a été confié, mais également aux musiciens de l’orchestre, et/ou à d’autres compositeurs
de la région Rhône-Alpes.
Né dans le cadre de la résidence « Jazz en région Rhône – Alpes » 2012-2015, le Grand
Escalier est une rencontre joyeuse entre les talents de 7 jeunes musiciens rhônalpins et d'un
maître du jazz, Jean Charles Richard.
Au terme de deux journées d’audition qui convièrent 60 instrumentistes de la région, âgés de
moins de 26 ans, Jean-Charles Richard sélectionna les membres de cet orchestre. Ces jeunes
musiciens de la scène régionale du jazz, réunissent des univers créatifs où l'innovation et
l'improvisation se trouvent au carrefour des esthétiques. Nourris d'influences diverses, ils ont
baigné dans les sources des musiques traditionnelles, du funk, du reggae, en passant par
Frank Zappa, Duke Ellington, The Jazz Messengers, et bien d'autres noms. Jeunes cultivés,
multi-instrumentistes, ayant poursuivi en majorité des parcours en conservatoire, leur force
est bien au delà de leur talent, mais aussi dans leur intérêt à s'ouvrir vers un monde
d'expérimentation et création.
Jean Charles Richard, a été élu résident au sein de Jazz (s) RA en fonction de son parcours,
de sa personnalité et du projet artistique proposé à Jazz (s) RA, mais également dans un souci
de rencontre avec le public et d’élargissement de celui-ci. Musicien aventurier, il a suivi un
double cursus au CNSM de Paris, où il obtient à l’unanimité un premier prix de saxophone
classique et un diplôme de formation supérieure en jazz. Il choisit de se consacrer aux
saxophones soprano et baryton. Titulaire des CA de saxophone classique et jazz et d’un DEM
d’analyse, il enseigne au conservatoire du XIIIème arrondissement et est responsable de la
classe du cycle spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR de Paris.
Sa curiosité pour tous les territoires de la musique l’amène à se produire aussi bien au sein
d’orchestres classiques (Orchestre de Paris, Orchestre des Prix du CNSM), de big bands
(George Russell, Antoine Hervé, le POM, Jean-Loup Longnon), dans de fanfares de rue (La
Bête a bon dos), avec des chanteurs de variété (Bonzom, Ü), et à côtoyer les compositeurs
contemporains (Karlheinz Stockhausen, Thierry Escaich). De 1995 à 2000, il tourne dans le
monde entier avec un groupe phare de l’humour musical, les DéSAXés. De 2001 à 2005, il
participe, avec la Compagnie du jongleur Jérôme Thomas, à la création de Cirque Lili,
spectacle représenté plus de deux cent fois en France, Italie, Autriche, Allemagne et
Angleterre.
Conjointement, il met ses qualités d’interprète, de compositeur et d’improvisateur au service
de nombreuses collaborations avec Dave Liebman, Didier Levallet, l’ARFI, David Patrois,
Peter Herbert, Chris Culpo, Jean-François Baëz, Claudia Solal, Eric Löhrer, Daniel Humair...
Depuis 2006, il dirige de nombreux orchestres, dont les répertoires se situent à la croisée du
jazz et de la musique classique : Sketches of Spain de Gil Evans, avec David Liebman en
invité soliste à Jazz in Marciac, au Théâtre de Bourg-en-Bresse, à la Cité de la Musique et à
L’Auditorium Saint-Germain à Paris, ou encore le Newdecaband de Martial Solal avec
l’Orchestre de l’Opéra de Lyon pour Jazz à Vienne 2009.
JAZZ(s)RA lui apportera son soutien jusqu'au 2015 afin de le diffuser prioritairement aux
adhérents de la plateforme mais également auprès de toutes les scènes régionales,
nationales et internationales, intéressées pour accueillir "Le Grand Escalier".
C'est à l'IRIS de Francheville qu'ils prépareront la création 2013 «Génération Y» et le public
pourra la découvrir en avant première à l'occasion de ce concert inédit qui inaugurera une
tournée qui passera par Vienne, Crest et Grenoble et nous l'espérons d'autres villes
européennes...
© Rémi
rencontre avec
les collégiens
le 6 juin
à 14h30
13
lundi 3 juin > vendredi 7 juin
IRIS
la Résidence de création
Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier
14
15
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Les concerts à l’IRIS
1 > 16 juin
La programmation par soirée
Mark Reilly : voix I
Mark Fisher : claviers I
Tony Mason : batterie I
Nick Cohen : basse I
Tony Remy : guitare I
Graeme Blevins : sax + flûte I
Elisabeth Troy : choeur I
Imaani : choeurs I
Fort en Jazz ouvre ses portes avec l'unique concert en France dans le cadre d'une tournée européenne
de Matt Bianco dont le nom cache un groupe mythique qui a émergé de la scène anglaise dans les
années 80. Il a enflammé les hits parades avec ses tubes teintés de soul, de jazz et de rythmes latino.
On a tous en tête «Yeh, Yeh» ou encore «Whose Side Are You On». Son leader Mike Reilly revient avec un
nouvel album «Hideway» produit par Dave Bascome (Depeche Mode, Peter Gabriel, Bruce Springsteen,
Tears For Fears ou Placebo).
Derrière le nom de Matt Bianco (qui est en
fait le nom d'un personnage d'espion) se
cache un groupe anglais formé en 1983 et
mené par le chanteur Mark Reilly, ex Blue
Rondo A La Turk.
16
Matt Bianco était formé à l'origine de Basia
Trzetrzelewska, Mark Reilly et Danny White.
Tous trois sont les membres originaux de ce
groupe qui a déboulé sur la scène musicale
au début des années 1980.
«Nous mélangions le jazz avec des rythmes
latino et pop, mais nous ne savions pas si
quelqu’un voudrait de nous» se souvient
Mark. Décrochant un contrat pour deux
singles avec la Warner, ils enregistrèrent leur
premier morceau en 1984, «Get Out Of Your
Lazy Bed» qui accéda immédiatement à la
quinzième place du Top 50. Le titre de ce
single fut inspiré par un dicton que le père de
Mark lui hurlait chaque matin aux oreilles.
Suivit le single «Sneaking Out the Back
Door» tiré de leur premier album «Whose
Side Are You On».
Matt Bianco ne trouvait pas son succès
uniquement chez les fans de pop, mais aussi
chez une audience plus exigeante, les
amoureux du jazz.
Voulant poursuivre ses expérimentations
dans le domaine du jazz et faire équipe avec
l’ex-clavier de Blue Rondo, Danny White,
Mark commença à composer quelques
chansons et ensuite ils proposèrent à la
chanteuse Basia de les rejoindre.
Le couple Danny White et Basia vole ensuite
de ses propres ailes pour un projet
indépendant.
En 1986, l'album Matt Bianco est enregistré
avec le claviériste Mark Fisher (ex Wham!) et
le producteur Phil Harding. La reprise du
«Yeh Yeh» de Georgie Fame devient un tube
(n°13). Reilly et Fisher font équipe en duo
pour l'album suivant, Indigo, en 1988 avec
Emilio Estevan à la production. Le single
«Wam Bam Boogie» (n°11) est le plus grand
hit du groupe qui sort The Best of Matt
Bianco dans la foulée.
En 1991 sort Samba in Your Casa, teinté
d'électronique. Les disques suivants publiés
par le label indépendant ZYX Music
reuceillent moins de succès : Another Time
Another Place en 1994, Gran Via (1995),
World Go Round (1997), Rico (2000) et
Echoes (2002).
En 2004, le trio originel de Matt Bianco se
réunit pour l'album Matt's Mood, revenant
aux sources des débuts, suivi d'une tournée
mondiale. Quand White et Basia repartent de
leur côté, Reilly retrouve son duo avec Fisher
pour Hifi Bossanova en 2009 et tourne avec
lui dans le monde entier et prépare le nouvel
album «Hideway» sorti en mars 2013.
Matt Bianco est aujourd'hui considéré
comme un précurseur dans ce genre
musical mais n'a pas dit sa dernière note !
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Samedi 1er juin
2 concerts 19h & 22h
Matt Bianco
Cyril Atef : percussions I
Vincent Ségal : violoncelle I
Duo singulier pour musique plurielle. Bum, c’est le batteur Cyril Atef, qui joue aussi de la voix et des
mots. Cello, c’est le violoncelliste Vincent Segal.
Une histoire de peaux et de cordes, de voiles et de cordages pour voyager loin, explorer des ailleurs,
dessiner des inédits sonores et rythmiques. Improvisateurs sorciers sur scène, les Bumcello brothers
conjuguant dub, electro, pop, hip-hop et musique tzigane sur leur nouvel album… Une inspiration «no
limit» pour un nouvel opus instinctif, éclaté et décalé, chaleureux et apaisant !
Cyril Atef
Vincent Ségal
Né à Berlin en 1968, d'une mère française et
d'un père iranien, Cyril tape sur ses
premières boites de conserves à l'âge de
trois ans, puis prend rapidement des cours
avant de donner son premier spectacle à
huit ans.
Né en 1967 à Reims en Champagne, Vincent
commence la musique à six ans dans une
classe aménagée «spéciale musique».
Jusqu'au bac, il est partagé entre l'école et
le conservatoire de région, puis le
Conservatoire National Supérieur de Lyon. Il
y obtient un premier prix à l'unanimité avec
félicitations du jury.
À dix ans il déménage avec ses parents pour
Los Angeles où il continue les cours de
batterie, avant d'intégrer en 1984 le Musician
Institute (Percussion Institute of Technologie)
pour un an. Il joue avec plusieurs groupes:
«Samaki and the Vibrations» (groupe de
reprise funk), «Collaborative Cultures»
(world-funk), tout en suivant de près
l'évolution du mouvement punk.
Un passage par le Berklee College of Music
de Boston (1989) lui permet de renforcer sa
connaissance des harmonies et des bases
théoriques de la musique.
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Après une tournée en Europe avec un
percussionniste argentin (Marcello Rossi) et
avec deux musiciens brésiliens, il s'installe
en août 1990 à Paris. Au fil des rencontres il
joue avec Princess Erika, Yves Robert,
L'incroyable Jungle Beat, L'Orchestre
National de Barbés, Cheb Mami, Aswad,
Wankatao, Rido Bayonne, Rai Kum, Cheb
Sahraoui et Chaba Fadela, Mama Ohandja,
Illouz Quintet, Garland Jeffrey...
En 1986, il part un an pour le Canada à la
Banff Fine Art School grâce à une bourse
d'étude.
De passage aux Etats-Unis il s'ouvre à divers
courants musicaux tels que le hip-hop, le
reggae, l'afro-beat, ou encore la musique
industrielle. Il y fait la rencontre de Eric Bobo
(Cypress Hill, Beasty Boys), Harley White
(Blackalicious) et F. Black Davis (Sunkist),
avec qui il forme le groupe «Papa's Culture».
Après une tournée américaine avec Chuck
Brown et les P-Funk All Stars, puis un bref
passage à l'Opéra de Lyon, il s'installe à
Paris.
Son travail s'oriente vers la musique
contemporaine (IRCAM, Villa Medicis,
Olympic Gramofon) et les musiques extraeuropéennes (Cesaria Evora, Nana
Vasconcelos, Carlinhos Brown, Mama
Ohandja, Tama...), mais aussi le jazz (Glenn
Ferris, Urban Mood...) et le hip-hop (Puppa
Leslie, Mad Professor, DJ Mehdi), ou encore
le rock et et la chanson (M, Ben Harper, Vic
Moan, Franck Monnet, Alain Bashung,
Thomas Fersen, Vanessa Paradis, Steve
NaÔve...).
Les deux musiciens se sont rencontrés en 1996 et trois ans après sortent un album
éponyme. Al est leur septième album après «Booty time» (2001), «Nude for love» (2002), «Get
me» (2003). En 2006 le duo est couronné «Victoire de la musique» pour l'album
«Animal Sophistiqué» - c'est d'ailleurs cette année là que Fort en Jazz les a accueilli pour la
première fois, «Lychee Queen» en 2008.
© Julien Mignot
Vendredi 7 juin
22h
Bumcello nouvel album «AL»
20
Paul Berne : batterie I
Elie Chowanek : basse I
Martin Gioani : guitare I
Anne Quillier : piano I
Antoine Mermet : saxophones I
Aymeric Sache: clarinette basse et saxophone alto I
Paco Andreo : saxhorn, tuba I
Jean-Charles Richard : saxophones I
Concert de création «Génération Y»
Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre
du «Grand Escalier», il y a des talents dans
l'air ! Il y a tout d'abord le maître, JeanCharles Richard, un des acteurs les plus
vivifiants de la scène jazz européenne,
doublé d’un improvisateur et d’un
saxophoniste éclatant. La plateforme
«Jazz(s)RA» à laquelle adhère «Fort en
Jazz» lui a confiéde multiples projets dont
la constitution d'un orchestre régional. Il y
ensuite la nouvelle génération de
musiciens talentueux «made in RhôneAlpes» qui constitue l'orchestre et
concocte une musique nouvelle intitulée
«Génération
Y»,
créative
nourrie
d'improvisations, de tradition et de
sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu,
l'IRIS à Francheville qui leur a ouvert ses
portes pour une résidence d'une semaine
afin de mettre au point leur création qui
sera présenté pour la première fois au
public !
© FREDJONNY
Vendredi 7 juin
1ère partie I 20h30
Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier
Thomas Enhco : Piano I
Chris Jennings : Contrebasse I
Nicolas Charlier : Batterie I
Thomas Enhco, jeune pianiste français marqué par une culture classique et jazz, est en train de connaître
une ascension fulgurante dans le monde musical. A seulement 25 ans, il est déjà lauréat du Concours
Martial Solal, Django d'Or en 2010 et vainqueur du FIPA d'Or en 2012.
Petit-fils du chef d'orchestre Jean-Claude Casadesus, formé au Centre des Musiques Didier Lockwood,
ce jeune prodige, compositeur et interprète doté d'un lyrisme puissant allié à une grande finesse
narrative présentera en trio son nouvel album «Fireflies» - lucioles en anglais-. Il nous invite à une
exploration du clair-obscur qui nous transporte vers un monde imaginaire plein d'histoires fascinantes.
Thomas Enhco est né à Paris le 29
septembre 1988. Il commence le violon à 3
ans et le piano à 6 ans, étudie le classique et
le jazz dans les deux instruments, écrit ses
premières compositions et donne ses
premiers concerts au sein d’un groupe
d’enfants. En 1998, à l’âge de neuf ans, il est
invité par Didier Lockwood à jouer au festival
de Jazz d’Antibes Juan-les-Pins.
À 10 ans, il interprète de petits rôles dans
des films ; à 12 ans, il entre au Centre des
Musiques Didier Lockwood en piano et
violon. Il étudie le piano classique avec la
concertiste Gisèle Magnan, et intègre le
CNSMDP en Jazz et Musiques Improvisées
à 16 ans.
22
À 14 ans, il forme son propre groupe, puis il
compose et enregistre son premier album,
Esquisse (parrainé par Peter Erskine), paru
en mars 2006 chez Ames/Harmonia Mundi ;
la même année, il est élu Talent du Fonds
d’Action Sacem.
Depuis, il donne de nombreux concerts en
France et dans le monde entier (Chine
Japon, Cambodge, Philippines, USA, Maroc,
Algérie, Liban, Burkina-Faso...), au piano
comme au violon, et est régulièrement l’invité
des chaînes de radio et de télévision
françaises.
Il crée le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II,
mis en scène par Alain Sachs (plus de 200
représentations en France), et fait partie du
groupe de Didier Lockwood.
Lors d’une tournée au Japon en 2008, il est
repéré par Itoh «88» Yasohachi, l’un des plus
grands producteurs de jazz japonais, qui
décide de produire son deuxième album,
Someday My Prince Will Come, sorti en
juillet
2009
au
Japon
(Blue
in
Green/Universal) et en mars 2010 en France
(Ames/Harmonia Mundi). Cet album, élu
«Must TSF Jazz» et «Django d’Or», est un
succès public, critique et médiatique.
Avec son nouveau trio de jeunes musiciens
(Nicolas Charlier à la batterie et Chris
Jennings à la contrebasse), Thomas Enhco
explore et mélange les éléments qui font sa
culture (jazz, musique classique, pop et
musiques du monde) avec une intelligence et
une énergie fantastiques.
Il forme également, avec la jeune
percussionniste
classique
Vassilena
Serafimova, un duo explosif (piano et
marimba) qui se produit dans de
prestigieuses programmations de musique
classique (Festival Classique au Vert,
Pianoscope, Les Concerts de Poche...).
En octobre 2010, Thomas Enhco remporte le
3ème prix du Concours international de
piano jazz Martial Solal. En novembre, il
remporte le Django d’Or 2010 «Nouveau
Talent». La même année, il compose la
bande originale du film Aux Arts, Citoyens !.
Tout au long de l’année 2011, il est, en solo,
duo et trio, à l’affiche de salles et de festivals
en France, au Liban, en Syrie, en Jordanie,
en Russie, en Espagne, au Canada, en
Nouvelle-Calédonie,
au
Japon,
à
Madagascar, en Algérie, aux USA... Il donne
cette année-là plus de 130 concerts dans 14
pays et sur 4 continents, et compose la
bande originale du film Les Cinq Parties du
Monde de Gérard Mordillat.
L’année 2012 a débuté par la remise du FIPA
d’Or 2012 de la Meilleure Musique Originale
pour le film Les Cinq Parties du Monde, et
l’enregistrement à New York d’un album en
trio avec Jack Dejohnette (Miles Davis, Keith
Jarrett...) et John Patitucci (Chick Corea,
Wayne Shorter...), produit par Itoh "88"
Yasohachi pour le Japon.
Surtout, Thomas Enhco a produit et
enregistré un nouvel album de compositions
originales, en compagnie du canadien Chris
Jennings (contrebasse) et du belge Nicolas
Charlier (batterie).
Ce nouvel opus, intitulé Fireflies, sort cet
automne chez Label Bleu. On peut déjà en
dire qu'il prend résolument la direction très
personnelle et très forte de Thomas Enhco :
une musique entièrement originale, un
lyrisme puissant allié à une grande finesse
narrative, et de la profondeur, à la frontière
entre le jazz et la musique classique.
Samedi 8 juin
concert-rencontre animé par Robert Lapassade 20h
Thomas Enhco Nouvel album «Fireflies»
Bojan Z : piano I
De ses racines plantées au cœur de l’Europe, Bojan Z retire des réminiscences, des mélopées, mais surtout
un formidable sens du rythme dont hérite tout musicien des Balkans, et qui lui permet de faire swinguer les
morceaux les plus lents avec la même énergie que s’ils étaient faits pour la danse.
Comble du métissage, on profite aussi avec Soul Shelter des expériences électroniques d’un musicien
soucieux de pousser son instrument dans ses derniers retranchements. Ainsi, aux côtés de la grâce
cristalline du piano de concert Fazioli, on découvrira sur scène le fameux «xénophone», sorte de piano
préparé des temps électriques - Fender Rhodes à l’origine, auquel le pianiste bricoleur a fait subir quelques
réjouissantes modifications. Il a reçu deux « Victoires du Jazz » dont celle d'Artiste de l'Année en 2012.
Bojan Zulfikarpašić apprend le piano dès l'âge
de 5 ans. Tout d'abord familier du folklore
yougoslave, il découvre, avec l'adolescence,
les Beatles, Claude Debussy et Maurice
Ravel.
Il devient pianiste dans de petites formations
de jazz de Belgrade. Après un passage àNew
York, au cours duquel il suit la master-class de
piano de Clare Fisher, puis un retour en
Yougoslavie le temps de son service militaire,
il s'installe en France en 1988 et obtient le titre
de Meilleur espoir du jazz yougoslave en
1989.
À Paris, il devient, en quelques années, un
musicien incontournable de la scène jazz,
grâce à ses collaborations avec Michel Portal,
Noël Akchoté, Henri Texier (Azur Quartet),Tony
Rabeson ou Julien Lourau dont il fait la
connaissance par hasard au cours du festival
Jazz à La Défense en 1990, et qui devient l'un
des musiciens avec lesquels il se produit le
plus.
24
En 1992, le quartet qu'il forme avec Julien
Lourau, François Merville et Marc
Buronfosseremporte le premier prix de
groupe au concours national de jazz de la
Défense.
Il joue dans le «AZUR quintet» de Henri Texier.
Le nom du groupe a été trouvé par Henri
Texier qui, à l'époque, jouait dans plusieurs
groupes. Le groupe avec Bojan Z était le
groupe «à ZUlfikarpašić», et «RAbeson» (Tony
Rabeson, le batteur du groupe), qui devint
«ZU-RA» puis, par érosion de langage et
rapprochement à des mots courants «AZUR».
Comme son nom n'était pas très facile à
retenir ni à prononcer par les francophones,
Bojan l'a réduit lui même à Bojan Z (prononcer
«BoY-ane Zed») et a d'ailleurs enregistré son
premier album sous ce nom dès 1993. Cet
album signe le début d'une discographie
prolifique.
Ses albums les plus célèbres sont Koreni
(1998) et son disque en solo, judicieusement
intitulé Solobsession (2001) (album enregistré
pendant sa résidence au théâtre de
Coutances). Il a tenté l'aventure new-yorkaise
avec son album Transpacifik, en 2003 où il
abandonne ses partenaires habituels pour
deux
des
musiciens
de
sessions
d'enregistrement américains les plus
talentueux : Scott Colley etNasheet Waits. Un
nouvel album, au titre richement connoté
(Xenophonia) est sorti en mai 2006, où Bojan
Z utilise le xénophone, instrument de son
invention (sorte de Fender Rhodes
En 2005, il est récompensé par le European
Jazz Prize (Hans Koller Prize) comme meilleur
artiste européen de jazz.
L'album Xenophonia gagne le prix Victoires
du jazz 2007 comme meilleur album de
l'année.
En 2009 sort Humus chez Universal Jazz,
avec les musiciens londoniens Sebastian
Rochford, Ruth Goller ainsi que le tromboniste
américain Josh Roseman.
Enregistré en Italie, Soul Shelter, nouvel album
solo et successeur attendu de Solobsession
est sorti le 27 février 2012 chez Emarcy.
Sa musique est un jazz teinté de sonorités
d'Europe de l'Est en dosage subtil.
Bojan Zulfikarpašić a reçu en 2002 le titre de
chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
Il est Musicien de l'année aux Victoires du jazz
2012.
© Fred Thomas
Samedi 8 juin
concert-rencontre animé par Robert Lapassade 22h
Bojan Z Solo Nouvel album «Soul Shelter»
26
Les P'tits loups du Jazz c'est à l'origine une aventure musicale comprenant un choeur d'enfants
accompagnés de jazzmen, sous la direction d’Olivier Caillard, chef de chœur, pianiste de jazz et
pédagogue. Jazz traditionnel et moderne, musiques des Caraïbes ou du Brésil et compositions
originales, sont le support à la création de textes par les enfants, qui s’approprient ce répertoire
vivant et trop rarement joué pour eux.
Le directeur de l'association « Ecole de musique de Francheville » a proposé de créer un choeur
d'enfants constitués d'écoliers de Francheville avec comme accompagnateurs des musiciens en
herbe de l'Ecole de musique. Une belle aventure musicale pour tous !
27
Sylvain Elissonde : direction artistique I
Lucile Droguet : direction des choeurs d'enfants I
Pablo Ossandon: & Sylvain Elissonde : arrangements musicaux I
Ecoliers du Châter et du Bourg de Francheville, classes de Mesdames Brut, Niarfeix et Palatte I
Ensembles Jazz de l'association Ecole de musique de Francheville, classe de Brice Bererd I
Dimanche 9 juin
gratuit 17h
Les P’tits Loups du Jazz
Paolo Fresu : trompette I
Omar Sosa : piano I
«Alma», qui veut dire «soul» en espagnol, est né de la rencontre fabuleuse entre le trompettiste
italien Paolo Fresu et le pianiste cubain, Omar Sosa. Ils conjuguent leur talent et virtuosité et
délivrent une musique qui mélange le jazz et la world music rehaussé de couleurs cubaines et
méditerranéennes. Fort en Jazz les a invité de nouveau cette année car le rendez-vous de 2013 avait
dû être reporté... chose promise...
28
Paolo Fresu commence l’étude de la trompette
à l’âge de 11 ans et en 1980, il découvre le
jazz pour commencer son activité
professionnelle en 1982 en enregistrant pour
la RAI sous la direction du Maestro Bruno
Tommaso et en fréquentant les séminaires de
«Siena jazz». En 1984, il obtient son diplôme
de trompette au Conservatoire de Cagliari et
gagne les prix «Radio Uno Jazz», «Musica
Jazz» et «Radio Corriere TV» de meilleur talent
du jazz italien. En 1990, il remporte le prix «Top
jazz» de la revue «Musica jazz» qui le reconnaît
comme meilleur musicien italien, meilleur
groupe (Paolo Fresu Quintet) et meilleur
disque (Prix «Arrigo Polillo» pour le disque
«Live in Montpellier»), en 1996 le prix de
meilleur musicien européen à l’ «Acadamie du
jazz» de Paris et le prestigieux «Django d’Or»
comme meilleur musicien de jazz européen et
en 2000, il est nominé pour le prix du meilleur
musicien international.
Depuis 1985, il enseigne comme Professeur
d’Education Musicale dans les séminaires de
musique les plus importants en Italie. Il a
également conduit plusieurs «Master classes»
et a joué avec les plus importants noms de la
musique afro-américaine de ces 30 dernières
années.
Il a enregistré plus de 350 disques parmi
lesquels une centaine sous son propre nom,
ou en tant que leader et d’autres avec des
collaborations internationales souvent en
travaillant sur des projets «mixtes».
En 2010, il crée son propre label Tûk Music.
Paolo Fresu dirige le Festival «Time in Jazz»
de Berchidda, le festival de Bergamo.
Il est directeur artistique et professeur des
Séminaires de «jazz di Nuoro» et dirige
l'association culturelle du temps de Jazz à
Berchidda.
Il a participé et est toujours actif dans une
multitude de projets multimédias collaborant
ainsi avec des acteurs, danseurs, peintres,
sculpteurs, poètes, écrivains et en écrivant
des musiques de film, documentaires,
spectacles de danse… Présent sur plus de
200 concerts par an dans chaque partie du
globe, il vit entre Paris, Bologne et la
Sardaigne.
Omar Sosa est né en 1965, à Cuba. Il entame
dès l'âge de 5 ans une formation musicale à
l'Ecole Provinciale de Musique locale jusqu'en
1977, avant de rejoindre l'Ecole Nationale
Musicale de la Havane pour y étudier les
percussions. En 1986, il crée un premier
groupe, Tributo, qu'il amène en tournée
pendant deux ans, à travers l'Angola, le
Nicaragua, le Congo ou l'Ethiopie, jusqu'au
moment où le chanteur cubain Vicente Feliu
fait appel à lui pour devenir son pianiste et
directeur artistique le temps d'un album,
Arteporetica.
Ce musicien féru de rencontres, de voyages et
de fusions musicales, collabore avec de
nombreux artistes. En 1990, il monte une
seconde formation, Xl Talla Extra, en
collaboration avec la chanteuse Xiomara
Laugart et participe à la cérémonie de clôture
de l'Exposition Universelle de Séville.
En 1995, il rejoint en Espagne, le groupe Loan
Fussion. C'est toute cette variété
d'expériences musicales à travers le monde,
ainsi que son inspiration religieuse
omniprésente, qui mène Omar Sosa vers un
mélange de jazz, de musiques traditionnelles
caribéennes et urbaines.
En 1996, il enregistre son premier album solo
Omar Omar à San Francisco qui préfigure une
trilogie sur le thème des racines, Free Roots,
Spirit of the Roots, et Bembon. En 2001, Omar
Sosa sort l'album Prietos et en 2002, de
Sentir, où il utilise des voix et des instruments
traditionnels issus de la culture gnawa de
l'Afrique du Nord.
En 2003, il sort son troisième album solo, A
New Life, dédié à son fils nouveau-né.
En 2004, il sort «Pictures of Soul» avec le
percussionniste Adam Rudolph, Aleatoric
EFX, son quatrième enregistrement en solo,
ainsi que Mulatos. Ballads, en 2005, Live à FIP,
en 2006, Promise, en 2007, et enfin
Afreecanos, en 2008, viennent compléter
l'impressionnante discographie de ce pianiste
prolifique.
En 2010, son nouveau recueil «Ceremony»
arrangé et dirigé par Jacques Morelenbaum
est interprété par l'Orchestre Symphonique de
la NDR depuis Hambourg. Les compositions,
toutes de la main d'Omar Sosa, sont jouées
avec le bassiste mozambicain Childo Tomas
et ses compatriotes Marcos Ilukán aux
percussions et Julio Barreto à la batterie.
© Roberto Cifarelli
29
Mercredi 12 juin
20h
Paolo Fresu Omar Sosa
30
© nc
Damien Sabatier : saxophones baryton, alto & sopranino I
Gérald Chevillon : saxophones basse, ténor & soprano I
Joachim Florent : basse électrique I
Antonin Leymarie : batterie I
Ibrahima Brama Diabate : doundoun khassonké, tamani I
Une musique de transe
Une rencontre avec l’Afrique
Autour d’une rythmique souple, généreuse,
solide et toujours en alerte, Impérial
Quartet (lauréat 2012 : Jazz Migration,
Rezzo Focal/Jazz à Vienne, résident du
pôle Jazz en L’R à la Scène Nationale de
Sète) s’appuie sur la longue connivence qui
unit ses deux saxophonistes. Du basse au
sopranino ils développent une palette
sonore originale et inattendue. Le désir de
poursuivre les jeux de constructions
polyrythmiques et organiques amène le
groupe à rencontrer Ibrahima Diabaté,
musicien malien.
Le pulsar ou pulsating radio source, objet
astrophysique produisant un signal
périodique, devient pour le groupe le
vecteur artistique de leur création. Le
pulsar comme instrument de dialogue, le
pulsar pour son rythme immuable. C’est de
l’exploration et de la rencontre des
systèmes rythmiques que naît un nouveau
temps musical.
Création soutenue par JAZZ(s)RA - Plateforme
des Acteurs du Jazz en Rhône-Alpes
www.jazzsra.fr
Mercredi 12 juin
gratuit 22h
Imperial Pulsar
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Kellylee Evans - chant
Eric Legnini - piano
Chris De Pauw - guitare
Sylvain Romano - contrebasse
Fabrice Moreau - batterie
Lauréate du prestigieux concours «Thelonious Monk International Jazz Vocals 2004» dont le jury comprenait
rien moins que Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee Bridgewater, Kellylee Evans débute sa carrière dans la
«soul-pop».
Diva aux pieds nus, elle s'affirme après son album remarqué dédié à Nina Simone, par un nouvel opus arrangé
et réalisé par Eric Legnini qui sera exceptionnellement au piano pour le concert franchevillois.
Ce nouveau répertoire est un hommage original au hip-hop des années 2000 d'Eminem à Kanye West. Kellylee,
avec sa musicalité, sa technique vocale haut de gamme s'invite dans la cour des chanteuses de jazz sans
mièvrerie.
32
Une rencontre, puis une autre, et encore une autre
… la jeune carrière de Kellylee Evans est jalonnée
de rendez-vous qui ponctuent une trajectoire
accélérée vers le public et vers le succès. Comme
si la pétillante native de Toronto donnait
immédiatement envie à ceux qui l’entendent et la
croisent, de partager cette chance avec le plus
grand nombre. Pour saisir l’histoire d’I Remember
When, son nouvel album, il faut remonter deux ans
en arrière. Lors de la soirée You & The Night & The
Music 2010, la chanteuse rencontre Sébastien
Vidal, chargé de la programmation sur l’antenne de
la radio TSF Jazz et au Duc des Lombards.
Quelques temps plus tard, à New York, celui-ci
présente à la jeune chanteuse, Eric Legnini. Les
deux hommes, épatés par le «peps» de la jeune
interprète, lui proposent une session à son image.
Kellylee Evans est une artiste totalement dans son
époque, il leur semble naturel de lui offrir la
possibilité d’enregistrer un disque en harmonie
avec une personnalité qui épouse la curiosité à
360° des gens de sa génération. une personnalité
capable de reprendre des airs signés Eminem,
John Legend ou Kanye West et de les amener
dans son monde où jazz, soul, hip hop ont tout à
voir. D’y ajouter quelques classiques d’hier «If I
Was Your Woman», d’adapter elle-même le décalé
«And So We Dance» («Alors on danse» dans la V.O.
signée Stromae) et de glisser plusieurs thèmes,
fruits de sa collaboration avec Eric Legnini.
«La connexion avec Sébastien (Vidal) et Eric
(Legnini) s’est faite simplement. Nous sommes de
la même génération, nous avons tous les trois été
nourris par la musique des mêmes artistes. Eric
(Legnini) a une incroyable discothèque de vieille
soul. Sébastien (Vidal) connait le jazz, son histoire et
son actualité. Lorsqu’on s’est lancé dans
l’aventure, c’est comme si on avait enclenché la
machine à souvenirs. On a réécouté plein de
disques qui nous étaient chers. » Restait à donner
corps et cohérence à un répertoire éclectique, qui
convoque des styles et des périodes aussi
éclatées. « On peut parler d’un traitement et d’une
esthétique soul jazz, car je suis entourée d’un
groupe de musiciens avec lesquels je me produis
depuis un moment. Il y a Eric Löhrer (guitare),
Sylvain Romano (basse), Fabrice Moreau (batterie)
et bien sur pour la session, Eric Legnini aux
claviers. Mais il y a aussi un esprit assez hip hop
dans ce disque. On a d’ailleurs utilisé des samples
sur plusieurs titres. Et puis on en a créé d’autres,
originaux.»
Ce n’était pas écrit, mais c’est pourtant ce que se
sont dits d’autres musiciens croisés sur son
chemin. Après avoir chanté dans des chorales,
puis dans de petites formations sans prétention,
Kellylee Evans s’était consacrée à ses études en
philosophie du droit et en littérature. Jusqu’à ce
que le contrebassiste Lonnie Plaxico, séduit lors
d’une jam à l’Ottawa Jazz Festival, l’encourage à
se présenter à la prestigieuse Thelonious Monk
Jazz Vocal Competition, à Washington. «Je suis
passée directement de chanteuse sous la douche,
aux planches du Kennedy Center», confie-t-elle en
s’amusant. Elle sera faite deuxième d’un concours
de réputation internationale par un jury constitué
de Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee
Bridgewater.
En 2007, Kellylee Evans signe Fight Or Flight, son
premier opus. Suivront Good Girl en 2010 et Nina
en 2011, hommage à Nina Simone qui la révèle au
public français. «A la maison, j’avais été bercée par
la musique de Nina Simone. Etudiante, j’ai
commencé à écouter Ella Fitzgerald, Sarah
Vaughan, Carmen McRae et Abbey Lincoln. Puis
j’ai aussi grandi avec les hits de Michael Jackson.
Et je reste une fan de musique, je suis allée écouter
Kanye West et Jay Z, j’adore Coldplay, Maria
Callas … ». On la situe dans un entre-deux, entre
jazz et soul, entre Lizz Wright et Erykah Badu. I
Remember When signale à tous ceux qui seraient
encore tentés de lui coller une étiquette que
Kellylee Evans a une vraie signature.
À la fois charismatique et sensuelle, Kellylee Evans
ouvre ses pores à l'action autour d'elle, se
balançant et dansant, jouant une guitare
imaginaire, se perdant dans la mélodie et le
mouvement, en tissant son charme hypnotique.
C'est un sens insidieux, cette capacité à aller vers
son public de manière convaincante, mais elle se
sent plus à l'aise sur scène, jouant les pieds nus :
« La scène est mon endroit préféré, et jouer sans
chaussures c'est plus à l'aise ». Elle affirme
également : « Pour moi, tout dans la vie est une
question de confort. Quand mes pieds sont nus,
tout sent bon. Mon instrument est mon corps tout
entier. Ce n'est pas seulement ma voix ».
En effet, ce n'est pas seulement sa voix qui
compte. L'expérience Kellylee Evans peut se
définir simplement par un mot « le bonheur » et une
source inébranlable d'une femme qui n'a pas
encore fini de saisir l'attention du monde.
33
Vendredi 14 juin
© nc
concert-rencontre 20h
Kellylee Evans 5tet invite Eric Legnini
Eric Legnini : Piano I
Dre Pallemaerts : Batterie I
Thomas Bramerie : Contrebasse I
Hugh Coltman : Chant I
Merril J. Edwards : Trombone I
Boris Pokora : Saxophones I
Quentin Ghomari : Trompette I
Mamani Keita : Chant I
Le pianiste belge Eric Legnini, « Victoire du Jazz » en 2011 après 25 ans de carrière, confirme avec
son nouvel album qu’il est un compositeur généreux et doué pour accompagner les voix singulières.
Son titre « Sing Twice ! » -chante deux fois !- est dédié à la chanson. Les voix c'est tout d'abord celle
du dandy anglais Hugh Coltman. Il y a ensuite deux chanteuses : l'américano-japonaise Emi Meyer
et Mamani Keita, l’une des principales ambassadrices de la modernité musicale africaine. On
assiste à une rencontre sur scène au croisement du jazz, de la soul, de l'afro beat et de la folk. Tout
l'art du maître est de savoir prendre appui sur sa matrice et son état d'esprit jazz, de remixer des
standards et prendre le cap de la pop grâce à la chanson.
Depuis 1994, on retrouve Eric Legnini
notamment aux côtés des plus grands : Toots
Thielemans, Joe Lovano, Serge Reggiani,
Aldo Romano, Jacques Pelzer, Quintet des
frères Belmondo, Philippe Catherine, Paco
Sery Electric Six, Eric Le Lann Acoustic
Quartet, Peter King, Henri Salvador, John
McLaughlin, André Ceccarelli, Enrico Rava,
Mike Stern, Mark Turner, Ivan Lins, Vince
Mendoza, Claude Nougaro, Michael Brecker
et Dianne Reeves. Dans le sannées 90, il se
produit régulièrement aux côtés de Stefano di
Battista et Flavio Boltro. Sa remarquable
participation et l'originalité de son jeu,
contribue au succès du Stefano Di Battista
5tet qui leur vaut une nomination aux Victoires
de la Musique en 1998. C'est depuis cette
époque également qu'il se produit
régulièrement en Europe avec ces musiciens.
34
Grâce à ses mulpitples collaborations en tant
que pianiste, arrangeur, compositeur et
producteur, Eric Legnini se fait remarquer du
public et de la presse, et reçoit le Django d'Or
du meilleur musicien de l'année en Belgique
en 2005 et l'Octave de la musique jazz en
2006.
Après avoir participé à de nombreux
enregistrements et collaborations comme
sideman, l'année 2006, voit enfin la sortie de
son premier album en leader « Miss Soul »
chez Label Bleu (sortie fin janvier 2006) pour
un pur bonheur pour nous oreilles. Celui ci est
suivi par Big Boogaloo, début 2007, et
Trippin', en janvier 2009.
En 2011, son album «The Vox» (Discograph)
constitue un incontestable tournant dans la
carrière de celui dont on savait les talents
protéiformes, aussi bien pianiste qu'arrangeur,
compositeur que producteur. «Album
instrumental de l'année» aux «Victoires du
jazz», «The Vox» plonge dans un jazz mêlé
d'afrobeat, de funk, soul et folk pop. Le groove
implacable du pianiste percute aussi l’afrobeat
avec explosions cuivrées et guitares saturées
ou rend hommage au funk torride des Meters.
C'est un album dans la pure tradition
seventies, à la production léchée et moderne.
Cette fois ci, il aura par partenaires à Thomas
Bramerie (contrebasse) et Franck Agulhon
(batterie) et les invités Krystle Warren, Kiala
Nzavotunga, Boris Pokora et Daniel Roméo.
Avec The Vox, Eric Legnini porte ces quatre
casquettes et délivre un album essentiel dans
sa discographie, véritable aboutissement. Sa
place de leader es désormais in
Début 2012, il reprend la formule en trio de
base pour son album «Ballads» qui alterne
compositions originales et relectures de
standards.
L'année 2013 lui permet de poursuivre ses
voyages et ses rencontres musicales avec son
album «Sing Twice !». Cette fois-ci le piano
d’Eric Legnini aborde la pop, et la musique
africaine. Trois invités de choix : Hugh
Coltman, Mamani Keita et Emi Meyer
rejoignent le trio Eric Legnini et The Afro Jazz
Beat. Sing Twice ! affiche ses prétentions : un
disque de jazz aux contours pop, un album de
pop aux atours jazz, que l’on découvre en
vidéo avec ce formidable pianiste qui nous le
présente en personne.
Eric Legnini est né en 1970, à Huy, près de
Liège, en Belgique, dans une famille d'artistes
émigrés italiens. Il s'initie au piano vers ses 6
ans, et s'intéresse au jazz à l'adolescence,
notamment à l’œuvre du pianiste américain
Phineas Newborn (1931-1989). Il part ensuite
aux États-Unis apprendre les leçons de Richie
Beirach. De retour il devient professeur au
Conservatoire Royal de Bruxelles où il
retrouve Jacques Pelzer. Aujourd'hui, il
s'affirme comme un des plus talentueux
pianistes de la scène jazz internationale et
mène une carrière qui résonne fort.
© Sébastien Belloir
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Vendredi 14 juin
22h
Eric Legnini & The Afro Jazz Beat
Ninine Garcia : guitare I
Rocky Gresset : guitare I
Gilles Naturel : contrebasse I
Fiona Monbet : violon I
En écho à l'exposition dédiée à Django Reinhardt au Fort du Bruissin, c'est l'esprit du
célèbre café de la Chope des Puces de Saint-Ouen, rendez-vous de tous les amateurs de
guitare et de jazz manouche depuis plus de 60 ans qui investira la scène du festival. Dans
un programme qui va laisser une belle part à l'improvisation, les héritiers de Django
Reinhardt nous rappellent que une des plus belles formes de rendre hommage aux anciens,
c’est de donner un futur à leur héritage et comme vous le constaterez la relève est assurée !
Ninine Garcia, guitariste de charme et fils de
Mondine Garcia est un des plus
importants représentants actuels de la
musique manouche. Il est un des pilier du
bastion imprenable et incontournable de
l'aventure du jazz manouche en France : la
mythique et déjà légendaire « Chope des
Puces » de la porte de Clignancourt, cette
fameuse «zone» des fortifications où
venaient camper les gens du voyage à
Paris.
Rocky Gresset, guitariste et figure
emblématique de la nouvelle génération
du jazz manouche. Né en 1980 au sein
d’une famille gitane, Rocky GRESSET
égrène ses premiers accords de guitare à
l’âge de neuf ans. À l’âge de douze/treize
ans, Rocky découvre l’œuvre de Django,
c’est «la culture» de son milieu, celui des
gitans. Technique époustouflante, phrasé
subtil. Il passe de la guitare Selmer à la
archtop sans perdre son phrasé et sa
personnalité.
Ninine avant d'être un soliste et un
compositeur inventif, y a très longtemps
été l'accompagnateur de son père
Mondine. Il a pris sa relève dans les
années 80 par son talent et sa sensibilité
de djangophile flirtant avec les mélodies
espagnoles.
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Fiona Monbet,
A seulement 23 ans, Fiona Monbet bénéficie déjà d’un parcours artistique jalonné de
références et de rencontres. Très jeune, Fiona débute l’apprentissage du violon et c'est
à l’âge de 10 ans, alors qu’elle participe à un stage animé par Didier Lockwood qu’elle
découvre avec bonheur le jazz. En 2007, Fiona est sélectionnée pour représenter l’Ecole
de Didier Lockwood à New York lors du congrès mondial sur l’éducation du jazz (IAJE).
La collaboration maître-élève se mue en un véritable tandem puisque très tôt, Didier
Lockwood invite Fiona à jouer avec lui en concert en France et à l’étranger dans de
prestigieuses salles, telles l’Olympia ou le Théâtre des Champs-Élysées. En 2010, elle est
invitée en soliste au Théâtre du Châtelet au spectacle «Hommage à Django
Reinhardt».Elle a reçu les prix Jeune Talent SACEM en 2005, 2006 et 2007 et vient juste
de sortir un album en tant que leader.
© nc
concert de 16h30
en partenariat
avec
l’association les
Amis de la
Bibliothèque
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Samedi 15 juin
16h30 & 22h
Ninine Garcia Trio invite Fiona Monbet
Elie Dufour : piano I
Yann Payphet : contrebasse I
Marc Michel : drums I
EYM Trio propose un répertoire très
personnel
et
recherché,
alternant
compositions originales, arrangements de
standards, et thèmes traditionnels
Bulgares. Le trio a su s’inspirer des plus
grands artistes du jazz traditionnel (Duke
Ellington, michel Petrucciani, Chick Coréa,
Herbie Hancock) et du jazz actuel (E.S.T,
Avishaï Cohen, Joshua Redman). Très vite
remarqué par Jérôme Regard, le trio EYM
bénéficie
aujourd’hui
d’un
accompagnement signé Mario Stanchev,
qui fait office de directeur artistique dans le
cadre du projet de perfectionnement au
conservatoire de musique de Lyon.
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Samedi 15 juin
1ère partie I 20h30
EYM Trio
Fort en Jazz renouvelle son partenariat avec les musiciens amateurs pour
clôturer le festival en beauté !
Plusieurs scènes seront ouvertes à toutes les expressions musicales pour le
bonheur du plus grand nombre : chanson, musique instrumentale, rock,
chorales...
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Dimanche 16 juin
15h I 19h
Fête de la musique
Byron Mikaloff : guitare I
Christian Roberge : guitare I
Alex Morissette : contrebasse I
Fort en Jazz conclura sa 24ème édition par un concert symbolique et festif à plus d'un titre. « The
Lost Fingers » est un trio dont le nom fait référence à la perte de deux doigts par Django Reinhardt
lors d'un incendie de sa roulotte. Ce phénomène musical venu du Canada reprend avec humour et
virtuosité des tubes des années 80 revisités façon jazz manouche. Ces québécois n'ont pas arrêté
de tourner dans les plus grandes scènes du monde depuis leur énorme succès au Festival
International de Jazz de Montréal. Des airs tziganes avec des arrangements pop et jazz, pour une
dernière soirée du Festival au Fort de Bruissin. Un relais musical avec Vienne puisque The Lost
Fingers est le groupe phare de la Caravan’ Jazz à Vienne qui arpente les routes pour faire découvrir
le jazz là où l'on ne l'attend pas !
En 1928, à la suite d'un incendie dans sa
roulotte Django Reinhardt, alors âgé de 18
ans, perd l'usage de deux doigts. Il développe
alors une méthode unique pour jouer de la
guitare, s'inspire du jazz, et devient
rapidement une source d'inspiration.
En 2006 au conservatoire de Québec, les
virtuoses de la guitare Byron Mikaloff et
Christian
Roberge,
rencontrent
le
contrebassiste de jazz Alex Morissette.
En mai 2008, pour l'humour de la musique, ils
décident d'unir leurs trois voix et leurs
multiples cordes pour rendre hommage aux
années 80, avec la présentation de l'album
«Lost In The 80's».
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Cet opus connaît un succès instantané au
Québec. Plus de 200 000 copies s'écoulent en
moins d'un an et les spectacles se multiplient
aux quatre coins de la province pour ce trio
dont les habits colorés deviennent rapidement
l'une de ses marques distinctives.
Le Festival International de Jazz de Montréal
connaît un tel engouement que ses
organisateurs n'hésitent pas à inviter le groupe
à se produire lors du spectacle de clôture. Les
spectacles se multiplient pour le groupe,
depuis 2008 The Lost Fingers ont réalisé des
tournées triomphales à travers le Canada, en
Europe et en Amérique du Sud. Quelques
récents hauts points : une prestation lors des
Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver, une
performance à guichet fermés au légendaire
Massey Hall à Toronto et récemment deux
spectacles en Colombie.
De plus en plus populaire à travers le monde,
le groupe se fait approcher par Cor Sin labi
Doli, une compagnie italienne de noeuds
papillon uniques en céramique. La compagnie
leur offre une commandite que le groupe
accepte avec plaisir.
En juin 2009, Byron, Alex et Christian décident
de rendre hommage aux grands succès de la
francophonie avec la parution de rendez-vous
rose. Ce deuxième album contient treize
chansons, dont quelques duos avec des
artistes phares tels que Plastic Bertrand, La
Compagnie Créole, Éric Lapointe et Nanette
Workman.
The Lost Fingers présentent «Gypsy
Kameleon» en novembre 2010. Approche
encore aussi inventive, techniquement
parfaitement maîtrisée, le trio québécois
s'abreuve toujours à la source des années
quatre-vingt, et fait notamment la part belle
aux stars canadiennes de cette époque, dont
Corey Hart, Bryan Adams et Men Without
Hats.
Après plus de 400 000 copies écoulées des
trois premiers albums et fait plus de 500
spectacles à travers le monde, le groupe lance
La Marquise, un album réunissant des pièces
déjà parues à l'international, jamais sorties au
Québec.
Dimanche 23 juin
16h
The Lost Fingers la Caravan’ Jazz à Vienne démarre au Fort du Bruissin
A partir du 15 mai, la médiathèque de Francheville vous révèle tous ses secrets sur le jazz. Toute sa
collection de CD, DVD, livres... sera accessible pour découvrir les artistes programmés à Fort en Jazz et
tous les autres !
Les scolaires de Francheville seront accueillis pour découvrir tout particulièrement le jazz manouche et
l’instrument de Django Reinhardt, la guitare.
Ils termineront leur découverte par une visite de l’exposition Django, Swing de Paris au Fort du Bruissin.
Exposition «Scènes et coulisses de Fort en Jazz 2012»
Photographies de Stéphane Ernst
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du jeudi 9 mai au samedi 22 juin 2013 I vernissage le vendredi 10 mai à 17h30
Cette exposition produite par le festival Fort en Jazz nous donne à voir le regard que le
photographe Stéphane Ernst a posé sur les musiciens accueillis à l'occasion de la
23ème édition. Il était présent durant tout le festival : lors les résidences des artistes, avec les
techniciens, le public...
Il nous révèle un point de vue sur les artistes que le public ne voit pas ou rarement grâce à
des "arrêts sur image" ou à des prises de vues de la préparation des musiciens lors de leur
répétition ou après le concert. Le choix des photographies a été réalisé conjointement avec
la directrice du Festival parmi plus de 400 clichés avec comme ligne directrice la volonté de
ne pas forcément présenter une image esthétisante des artistes que l'on voit souvent.
L'objectif a été d'essayer de choisir des images qui caractérisent la personnalité, le projet ou
encore l'engagement musical des artistes. Une autre manière de voir le jazz.
Stéphane Ernst est né en 1971 vit à Rontalon et travaille à Francheville. Il effectue des
reportages sur l'exclusion, les situations d'handicap, l'artisanat, le spectacle vivant...
Fort en Jazz à la médiathèque
Juillet 1990
Roger Lassalle Quartet /Yalta-Epistrophe-Shakok
JOE HUGHES/ Blues Café-Vocabilis
LOUIS SCLAVIS / Exane-Jacques Helmus quartet
Juillet 1991
Roger Lassalle groupe / Ces messieurs
ELIZABETH CAUMONT / Sellam et Renne quartet
CHRISTIAN VANDER / Cesar Allan-Nadege et Almosnino
Juin 1992
INDIGO JAZZ VOCAL / Exane quartet-Onyx metro
MICHEL PORTAL / Laurence Olivier ensemble
Juin 1993
VOX OFFICE / Off Sept
SIXUN / Tourmaline-Anamorphose
DANIEL HUMAIR et HENRI TEXIER / Fabbiani, Joule,
Phillips
Juin 1994
Bolamola Group quartet / Olivier Angèle-Karim-Ouistitis
Group Quartet
Henri Texier/ « And his orchestra » trio-Debora Seffer
quartet
ERIC LELANN quintet / Trio Machado
Juin 1995
ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / trio connivence
ALDO ROMANO et Paolo Fresu / Tohu Bohu Quintet
ELIZABETH KONTOMANOU / Freeandise Quartet
Juin 1996
ROMANO-SCLAVIS-TEXIER / Ogoué Duo
LA COMPAGNIE LUBAT/ Aster
SIXUN / Agane group
Juin 1997
JEAN-MARIE MACHADO / Ogou le rouge
RICHARD GALLIANO / Collectif MU
ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / Raulin Chevillon et
Corneloup
Juin 1998
Louis Winsberg Quintet /Bertrand Renaudin
MICHEL PORTAL QUARTET/ Claudia Solal
JEANNE LEE / Navigators quartet
Juin 1999
Jean Luc Ponty Quintet / Enrico Rava Quintet
PRYSM
DIDIER LOCKWOOD
LA MARMITE INFERNALE
Juin 2000
MICHEL PORTAL-RICHARD GALLIANO
MANU DI BANGO
STEPHANO DI BATTISTA / Moutin Réunion et Sylvain
Boeuf
Juin 2001
LIZ MC COMB
ARTHUR H / Jacques Helmus Group Quintet
PAOLO FRESU /Thierry Maillard
Juin 2002
ALDO ROMANO / Christophe Metra Quinte David Linx /
Lionel Martin trio
RICHARD GALLIANO-EDDY LOUIS
Juin 2003
DIDIER LOCKWOOD / Hooman
ERIK TRUFFAZ / David Bressat new quintet
NO JAZZ / Lo
NICOLAS GENEST / Yves Perrin Naive! Quartet invite M.X
Juin 2004
TRIO ROSENBERG / Jacky Mallerey Quartet
LAURENT DE WILDE /Sayag jazz machine
JEAN MARIE MACHADO /Dimitri Naïditch
Juin 2005
TANIA MARIA / Joachim Expert Quintet
MAGMA / Elvire
ARFI
Juin 2006
Martial SOLAL
BUMCELLO / Neo
ARFI / Les Emeudroïdes
Juin 2007
STACEY KENT / Big Bang label équipe
ERIK TRUFFAZ Quartet invite Ed Harcourt et Nya / L'arbre
à trois têtes
Le “Nouveau TRIO GITAN” DE CHRISTIAN Escoudé invite
Marcel Azzola / Docteur Lester
Juin 2008
Doodlin’
JEAN JACQUES MILTEAU /S Horton trio
INCOGNITO / blinks
HOCUS POCUS / Dialect Music
Fête de la musique /Pink Petticoat
Juin 2009
TRIO ROSENBERG
DJ Click / Amrat Hussein Trio / Duo Lionel Martin &
Emmanuel Scarpa
ROBIN MCKELLE / N’Relax
BLACK VOICES
CHRISTIAN VANDER QUARTET / JB Hadrot Trio
ORQUESTRA DO FUBA / Conjunto Jacaré
Juin 2010
AVISHAI COHEN
TÉREZ MONTCALM / Francheville Jazz Orchestra
B. SISSOKO & V. SEGAL/ UKANDANZ feat A. Guèbrèyès
DJ INCONTROL
Le Jeune Peuple Orchestr’Alpes invite Christophe
MONNIOT
MOUTIN Réunion Quartet / Trio DuLaBo
IBRAHIM MAALOUF Quintet / Franck Woeste Trio
STACEY KENT
YARON HERMAN
Juin 2011
INCOGNITO
GIOVANNI MIRABASSI / Bigre !
ERIK TRUFFAZ QUARTET / Yom
RICHARD GALLIANO / ARFI
NGUYÊN LÊ / Bastien Brison Trio
LAURENT DE WILDE & OTTISTO 23
DAVID MURRAY CUBAN ENSEMBLE / Collective New
Dreams
CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER
Juin 2012
TIGRAN HAMASYAN / orTie
LA VELLE & FRIENDS
BERNHOFT / Dreisam
SANDRA N’KAKE / Chromb !
KORA JAZZ BAND
OMAR SOSA
BILLY COBHAM 5tet / Anne Pacéo Triphase
RENAUD GARCIA FONS SOLO / Dana Leong solo
«ROOTS AFRICAINES» G. LE QUERREC, L. SCLAVIS,
H. TEXIER et C. MARGUET /
Jean Méreu, Fred Roudet, Arnaud Jourdy, Lionel Martin
Fort de son histoire
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Conscient des enjeux liés à la préservation de l'environnement au service de l'épanouissement de
l'homme et en écho au plan climat mis en place par la Ville de Francheville, le Festival poursuit ses
efforts dans une logique de développement durable.
Les engagements du festival seront les suivants :
●
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le public sera sensibilisé au co-voiturage et à l'usage des transports en commun,
● la vente de produits et boissons locales seront proposées en majorité au bar du
festival, les repas proposés au public et aux artistes seront confectionnés majoritairement
avec des produits de de producteurs de la région,
● des partenariats avec des associations d'insertions locales pour le personnel du
festival et l'accueil de publics en difficultés (culture pour tous) seront noués,
l'utilisation de papier sera limitée afin de réduire les déchets et les impressions
des dépliants se feront sur papier PEFC et l'encre utilisée sera labellisée «Imprim'vert».
●
Fort pratique
Fort en éco-responsabilité !
tarifs
préventes
Tarif normal : 25,00 €
Tarif réduit : 20,00 €
Tarif super réduit : 12,00 €
Gratuité : 9 juin (Ptits Loups du Jazz),
12 juin - 22h00 (Imperial Pulsar) 16 juin
(fête de la musique), 23 juin (- 15 ans
The Lost Fingers)
Fnac,
Carrefour,
Géant,
Magasins
U,
Intermarché, www.fnac.com www.carrefour.fr,
www.francebillet.com - 0 892 68 36 22 (0,34€
TTC/min), Auchan - Cora - Cultura - E. Leclerc - Virgin
Mégastore - Le Progrès, www.ticketnet.fr - 0 892 390
100 (0.34 € TTC/min), IRIS (à partir du 9 mai de 16h à
19h)
les tarifs réduits et super réduits sont accordés sur
présentation de justificatifs à jour et s’appliquent :
horaires
- pour le tarif réduit : aux adhérents des associations
franchevilloises, aux élèves de l’école de musique de
Francheville et leurs parents, aux adhérents du
Comité des Oeuvres Sociales de la Mairie, aux plus
de 70 ans, aux groupes de plus de 10 personnes,
aux adhérents de la FNAC, aux membres et CE des
entreprises partenaires du festival.
- pour le tarif super réduit : aux demandeurs d’emploi
et bénéficiaires du RSA, jeunes de moins de 26 ans,
enfants et concert-rencontre et le concertdécouverte de The Lost Fingers le 23 juin au Fort du
Bruissin.
Formule fidélité :
- au tarif normal : 45€ (tarif normal+tarif réduit) pour
les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire
- au tarif réduit : 30€ (tarif réduit+tarif super réduit)
pour les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire
accueil 2 heures avant le concert I bar et
restauration légère sur place I toute entrée pourra
être refusée après le début du concert
infos
06 15 49 26 99 – www.mairie-francheville69.fr www.fortenjazz.fr - facebook
accès
en bus : depuis Lyon, place Bellecour : bus C20E à
destination uniquement du terminus de
Francheville Fort du Bruissin, arrêt Gare de
Francheville
en voiture : direction Hôtel de Ville puis flèchage
IRIS - Fort en Jazz covoiturage : "www.covoiturage-pour-sortir.fr"
Tarifs accès
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Informations en ligne
Une page media est réservée aux journalistes sur le site internet www.fortenjazz.fr.
Vous pouvez accéder à toutes les informations concernant le festival, dossiers et
communiqués de presse en libre téléchargement. Les visuels sont disponibles sur demande
auprès du service presse.
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Comment obtenir une accréditation ?
L'accréditation presse et photographe est réservée aux professionnels justifiant d'une
appartenance à une rédaction ou agence. L'accréditation est téléchargeable sur la page
média du site internet et peut vous être envoyée sur simple demande. La confirmation
d'accréditation sera communiquée au plus tard le 24 mai 2013 en fonction du nombre de
demandes et des accords avec les artistes.
Il est entendu que les journalistes ou photographes se présentant à l'entrée de la salle de
concerts sans demandes préalables ne peuvent être pris en compte que dans la limite des
possibilités.
Comment obtenir une interview avec un artiste ?
Sur simple demande préalable auprès du service presse afin d'identifier le moment le plus
approprié (avant ou après les balances ou après le concert).
Contact
Françoise Dumas
04 78 59 02 66 I [email protected]
Média pratique
©Stéphane Ernst
Sous le haut patronnage de
René Lambert, Maire de Francheville
et de Cyril Kretzschmar
Président de la régie culturelle Fort du Bruissin
Directrice/programmatrice-Valérie Brujas | Assistante administrative-Lysiane Ferreira I
Directrice de la Communication-Françoise Dumas | Directrice de Cabinet-Jacqueline
Lebrun | Directeur de la médiathèque-Xavier Hervot | Responsable multimédia et supports
numériques–Céline Pichun I Intervenante musicale-Lucile Droguet | Graphiste et accueil
artistes-Léonie Lamiral | Régie générale-Alain Boissin assisté de Vincent Desmures I
Régisseur son-Olivier Bénière assisté de Julien d'Agostino, Fabien Lauton et Sylvain
Baffert I Régisseurs lumière-Philippe Charpenel et Romain Plantier assistés de Sidonie
Richard I Backline-Nicolas Roulet| Régisseur de l'exposition-Vincent Desmures | Accueil
des publics et chargée de médiation et de production-Delphine Baudras | ComptableBéatrice Chantre | Relations Presse-Nassima Mekhlouk | Stagiaire administrative-Yanira
Kochoyan | Stagiaire Communication/Culture-Laëtitia Boude I Responsable sécuritéThierry Bouscarle | Aménagement du site par les équipes de Service techniques de
Francheville I Agents d’entretien-Saïd Benadda, Georges Laura, Cédric Ghezzal
L’équipe
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