Fort pratique - Francheville
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Fort pratique - Francheville
© Julien Mignot © Fred Thomas © Roberto Cifarelli © Sébastien Belloir Django Reinhardt, Swing de Paris Matt Bianco Bumcello Jean-Charles Richard Thomas Enhco Bojan Z solo Paolo Fresu - Omar Sosa Ninine Garcia trio invite Fiona Monbet Kellylee Evans Eric Legnini & the Afro Jazz Beat The Lost Fingers Orchestre du Grand Escalier I Imperial Pulsar I Les P’tits Loups du Jazz I Fête de la musique I ... SOMMAIRE Éditos 3 Le Club des partenaires “Gilles Pardi” 5 24ème ÉDITION DE FORT EN JAZZ 7 L’exposition événement au Fort du Bruissin Django Reinhardt, Swing de Paris 8 2 résonance entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz une adaptation de l’exposition organisée par la cité de la Musique, Paris ème La résidence de création Jean-Charles Richard & l’orchestre du Grand Escalier 13 Les concerts à l’IRIS du 1er au 16 Juin 15 Le concert du clôture au Fort du Bruissin le 23 juin 40 Fort pratique 44 Fort en écoresponsabilité Tarifs, accès Média pratique L’équipe Fort en JAZZ 1er > 23 juin 2013 Francheville contact presse Françoise Dumas 04 72 16 35 68 fdumas@ mairie-francheville69.fr www.fortenjazz.fr l 06 15 49 26 99 Francheville swingue ! Pour la 24ème édition de Fort en Jazz, Francheville ouvre ses portes au Jazz. Les entrées sont multiples afin de permettre à toutes et à tous d'accéder en toute liberté à cette musique. Concerts, expositions, rencontres avec le public, résidences d'artistes, pratiques artistiques, sont les multiples clés proposées par Fort en Jazz. Le festival débutera par une nouvelle résonance du Pôle Métropolitaine avec Jazz à Vienne par l'exposition au Fort du Bruissin "Django Reinhardt, Swing de Paris" à l'occasion du 60ème anniversaire de sa mort. Cette exposition est l'adaptation de celle organisée par la Cité de la musique à Paris, fin 2012. Enfant de la balle, né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds de la «Zone» aux portes de Paris, Django Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste de l’histoire du jazz à la guitare. Son style est à l’origine du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie intégrante du patrimoine culturel français et universel. Elle résonne d'autant plus à Francheville qui, depuis plusieurs années, a ouvert en partenariat avec Sainte-Foy-les-Lyon et le Grand Lyon une aire d'accueil des gens du voyage. Un parcours culturel préparé en partenariat avec l'Education Nationale permettra aux scolaires de découvrir à la médiathèque le jazz manouche et la guitare puis de se rendre au Fort du Bruissin pour visiter l'exposition. L'association les Amis de la Bibliothèque a également souhaité cette année s'associer à Fort en Jazz en continuité avec son cycle de conférence sur le jazz par leur participation au concert de Jazz manouche et la visite de l'exposition. Les concerts à l'IRIS présenteront le jazz dans sa grande diversité à des tarifs modérés pour permettre l'accès au plus grand nombre avec la reconduction des "concerts-rencontre" permettant au public de découvrir un artiste de talent pour seulement 12 € avec un moment d'échange convivial après le concert. Le soutien aux artistes et projets innovants se poursuit par l'accueil en résidence durant une semaine de l'orchestre du Grand Escalier dirigé par Jean-Charles Richard et une rencontre avec les collégiens est proposée. Les musiciens amateurs et artistes en herbe ont également leur place à Fort en Jazz grâce au partenariat avec l'association "Ecole de musique de Francheville" et les scolaires franchevillois qui produiront le projet musical "les P'tits Loups du Jazz" à la fois à l'IRIS le 9 juin mais également sur la scène de Cybèle de Jazz à Vienne le 29 juin qui a accepté chaleureusement de les accueillir. Bon festival à toutes et à tous ! Cyril Kretzschmar Président de la Régie Culturelle Fort du Bruissin René Lambert Maire de Francheville Mes 10 ans à Fort en Jazz ! A l’orée de mes 10 ans de programmation du festival Fort en Jazz, je crois que d’un festival à l’autre une ligne directrice s’est dessinée peu à peu sans qu’elle soit énoncée clairement. Le jazz est une musique sans frontières qui a bien raison de ne pas se laisser enfermer dans un «genre musical». A cet égard, les musiciens accueillis représentent tous les jazz. Ils ont pour trait commun de rester fidèles à l’esprit et à la démarche de cette musique qui est ouverte aux musiques d’hier et d’aujourd’hui sans relativisme culturel. Le génie des musiciens de jazz et leur singularité réside au sein du monde de la musique dans leur créativité qui s’appuie sur trois compétences de base : composition, interprétation et improvisation. Programmer Fort en Jazz c’est chaque année proposer d’identifier dans l’actualité du jazz qui est à l’avant-garde et le plus pertinent. Le choix est fait... au public d’en juger sur scène. 3 Valérie Brujas Directrice du festival et de la Régie Culturelle Fort du Bruissin éditos Francheville 4 Le Festival «Fort en Jazz» organisé et géré par la régie culturelle «Fort du Bruissin» est soutenu par la commune de Francheville qui est le premier partenaire public. Le Département du Rhône, la Région Rhône-Alpes et le Grand Lyon, figurent également parmi ceux-ci. «Notre club est à l'image de la Dès l'origine du festival, des entreprises privées ont souhaité apporter leur concours à cette manifestation d'intérêt général, afin de participer au développement culturel de la commune et notamment soutenir la création et la diffusion du jazz. Nos motivations sont également très L'ensemble des mécènes et parrains sont regroupés au sein d'un groupe informel, sans personnalité juridique, intitulé «Le Club des Partenaires Gilles Pardi», nom de son fondateur. A travers ce soutien, les partenaires affirment leur intérêt pour l'environnement culturel, social et territorial de la commune de Francheville à laquelle ils souhaitent associer fortement leur image. rassemble : le plaisir de participer à programmation du festival : éclectique ! Nous sommes partenaires publics ou privés, grands commerces, groupes ou petits Franchevillois ou Rhônalpins... diverses : amour du jazz pour les uns, ancrage local pour d'autres, soutien à la culture ou présence économique forte à Francheville... Il y a cependant une chose qui nous l'aventure de ce festival de qualité. C'est pour nous un temps fort de l'année, auquel nous sommes fiers de convier les personnes qui comptent pour nos structures : clients, partenaires, salariés, 5 actionnaires... L'équipe du festival nous surprend chaque année avec des surprises dans la programmation, les lieux, les évènements, les publics. Le club des Partenaires “Gilles Pardi” 6 © Sébastien Belloir 7 © Roberto Cifarelli © Fred Thomas © Julien Mignot Django Reinhardt, Swing de Paris, exposition événement au Fort du Bruissin Le Fort du Bruissin de Francheville présente l’exposition Django Reinhardt, Swing de Paris produite à l’occasion du 60e anniversaire de la mort du guitariste. Enfant de la balle né à l’arrière d’une roulotte, qui grandit dans les bas-fonds de la «Zone» aux portes de Paris, Django Reinhardt (1910-1953) est considéré comme le premier grand soliste de l’histoire du jazz à la guitare. Son style, par imitation, est à l’origine du jazz dit «manouche», genre musical qui fait désormais partie intégrante du patrimoine culturel français et universel. Le Pôle Métropolitain L’exposition est soutenue dans le cadre de la résonance jazz du Pôle Métropolitain entre les festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz Composé du Grand Lyon, de Saint-Étienne Métropole, de ViennAgglo et de la Communauté d’Agglomération Portes de l’Isère (CAPI), ce nouvel espace de projet qui réunit près de 2 millions d’habitants et compte 1 million d’emplois, et dont le but principal est l’amélioration de la qualité de vie des citoyens se donne l’opportunité de peser davantage dans une économie européenne et mondiale, organisée autour des grandes métropoles telles que Londres, Barcelone, Milan ou Berlin. La culture est un domaine clairement identifié comme axe de la coopération des acteurs de l’ensemble métropolitain afin de renforcer la synergie des événements, encourager les échanges entre les acteurs culturels et les habitants de la métropole, favoriser le sentiment d’appartenance à un même bassin de vie. Une adaptation de l’exposition organisée par la Cité de la musique, Paris 2012. Une résonance jazz entre les festivals Jazz à Vienne et Fort en Jazz soutenue par le Pôle Métropolitain Vernissage : le samedi 13 avril à 11h Exposition : du 13 avril au 14 juillet 2013 Commissaire : Vincent Bessières «Django Reinhardt, le fils de l’air» Enfant de la balle né à l’arrière d’une roulotte, aristocrate du swing grandi dans les bas-fonds de la «Zone», Django Reinhardt (1910-1953), «fils de l’air» comme se plaisait à le décrire Jean Cocteau, a conquis aussi bien les intellectuels férus de jazz que les danseurs des bals canailles ou la clientèle chic des cabarets sélects, grâce à la magie de sa guitare. 8 Django Reinhardt a fasciné ses contemporains par la manière dont son éclatante virtuosité a triomphé de son handicap, faisant oublier qu’il avait perdu l’usage de deux doigts dans l’incendie de sa roulotte, à l’âge de dix-huit ans. Prenant la tête, avec le violoniste Stéphane Grappelli, du Quintette du Hot Club de France, il a donné naissance à un nouveau style de jazz : le jazz manouche. En effet, évoquer le destin de Django Reinhardt et son association avec Stéphane Grappelli ne peut se faire sans replacer son histoire dans le contexte plus général de l’acclimatation du jazz en France dans l’entre-deux-guerres qui fit de Paris une des capitales mondiales du genre. Ce musicien est le premier grand soliste de l’histoire du jazz qui ne soit pas américain et qui a acquis une aura internationale. C’est aussi l’un des tout premiers à imposer la guitare comme instrument leader au sein d’une musique où elle était marginale car confinée à une position d’accompagnement. Le son de Django Reinhardt, la puissance de son jeu, la vivacité de son attaque, sont redevables à un instrument, la guitare selmer dite Maccaferri, conservée dans les collections du musée de la Musique qui est un chef-d’œuvre de la lutherie française. «Django est le héros d’un peuple», écrit très justement Alain Antonietto, spécialiste de l’histoire du guitariste. Il est le plus illustre représentant de la culture tsigane, et de ce peuple musicien qui, de l’Inde à l’Andalousie, de l’Europe de l’Est aux Flandres, a souvent eu la musique pour tout bagage. Consacrer une exposition à Django, c’est aussi rendre hommage aux Tsiganes (Gitans, Roms, Manouches) qui ont eu à endurer pendant des décennies discrimination et persécutions, et à leur musique qui nourrit l’apprentissage musical de Django. Le jazz manouche reste très populaire en France comme l’illustrent plusieurs manifestations récurrentes : festival Django-Reinhardt à Samois-sur-Seine, festival Les Nuits manouches à l’Alhambra à Paris, Gypsy Lyon Festival et Festival de la Roulotte à Chambéry... Fort en Jazz et Jazz à Vienne proposeront cette année des soirées dédiées au jazz manouche. D'après une scénographie et un design graphique conçus par Patrick Bouchain et Doc Levin pour Paris. Remerciements à Stéphane Kochoyan, Directeur de l’EPIC Jazz à Vienne. L’exposition événement 2ème résonance jazz du Pôle métropolitain entre Jazz à Vienne et Fort en Jazz Le commissariat de l’exposition a été confié à Vincent Bessières Né à Toulouse en 1974, Vincent Bessières est agrégé de lettres modernes. Il est le commissaire de l’exposition We Want Miles, Miles Davis : le jazz face à sa légende présentée à la Cité de la musique (automne 2009), et reprise au Musée des Beaux-Arts de Montréal (printemps 2010), puis au Brésil, à Rio de Janeiro et São Paulo (été-automne 2011). Journaliste, il a été rédacteur en chef adjoint du magazine Jazzman, chroniqueur sur France Musique et collabore désormais à Jazz News. Il a également été conseiller artistique associé de l’émission Studio 5 sur France 5. Pour le département Pédagogie de la Cité de la musique, il a assuré la conception et la coordination éditoriale du contenu relatif au jazz figurant sur le portail de la nouvelle Médiathèque où, depuis 2006, il anime un collège sur le jazz contemporain. En 2011, il a réalisé pour le compte du magazine L’Express un numéro hors série «Un siècle de jazz». Il a choisi d’exposer l’histoire de Django Reinhardt en conservant le parcours chronologique découpé en 7 parties : L’enfance tsigane, de la route à la Zone (1910-1924) Paris musette (1924-1928) De La Java au jazz (1928-1933) Jazz hot ! (1934-1939) Nuages : swing sous l’Occupation (1940-1944) Rêves d’Amérique (1944-1950) Nuits de Saint-Germain-des-Prés (1951-1953) D'après une scénographie et un design graphique conçus par Patrick Bouchain Conception scénographique © Agence Construire et Reconstruire, 2012 Conception graphique © Doc Levin, 2012 Reconnu pour son expertise et ses créations dans le domaine des architectures nomades, conçues pour accueillir du public et des projets muséographiques, Patrick Bouchain compte parmi ses principales réalisations le théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers, le pavillon français à la Biennale d’architecture de Venise de 2006, le chapiteau de l’École nationale des arts du cirque et plus récemment, le Centre Pompidou mobile. Fidèle à cet esprit nomade, la scénographie originelle de l’exposition est partiellement reprise et mise en espace au Fort du Bruissin. Une sélection des grandes «tables-vitrines» présenteront des documents (photographies, programmes, lettres...) et des cabines d’écoute permettront de redécouvrir la musique de Django. Autour de celles-ci, des photographies, films, affiches et peintures constituent un univers qui se veut chaleureux et convivial. L’exposition sera présentée sur 400 m2 avec un espace dédié aux enfants. Le Fort du Bruissin Édifié après la guerre de 1870 par le Général Séré de Rivières, appelé le «Vauban du XIXème siècle», le Fort du Bruissin appartient au système de défense de la frontière Est de la France et tout particulièrement de la ville de Lyon. Ce fort enterré de plus 3000 m² s’inscrit dans un espace boisé de 10 ha. Après une réhabilitation menée par la ville de Francheville en partenariat avec l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône, il accueille depuis 2008 lieu culturel ouvert au public conjuguant art, nature et patrimoine. des rendez-vous inédits pour découvrir l’exposition : 10 Samedi 13 avril / Fort du Bruissin de Francheville 11h > vernissage de l’exposition 15h > présentation publique de la programmation de la 24ème édition du festival Fort en Jazz 16h > rencontre entre Vincent Bessières, commissaire de l’exposition et le public. Tous les dimanches du 14 avril au 14 juillet / Fort du Bruissin de Francheville 16h > visite découverte en famille de l’exposition avec jeu multimédia ou contes ou séances musicales : 3€ tarif unique sur réservation au 04 72 13 71 02 sur rendez-vous > visites guidées à destination des groupes et des scolaires > Visite combinée découverte du fort militaire avec une guide-conférencière et de l’exposition dans le cadre de «Promenons-nous dans le Grand Lyon» en partenariat avec l’Office du Tourisme du Grand Lyon 7€ - sur réservation au 04 72 77 69 69 soit via www.lyon-france.com (rubrique visites) Samedi 15 juin / 20h30 / IRIS de Francheville > Soirée Jazz Manouche dans le cadre de la 24ème édition du Festival «Fort en Jazz» avec Ninine Garcia trio invite Fiona Monbet (violon) Dimanche 23 juin / 16h - Fort du Bruissin de Francheville - tarif unique 12€ - gratuit pour les jeunes de moins de 15 ans > concert des «The Lost Fingers» (Canada) - la Caravan’Jazz de Jazz à Vienne fait étape au Fort du Bruissin Mardi 2 juillet / 20h30 / Théâtre Antique de Vienne > Et aussi une soirée au Théâtre Antique de Vienne dans le cadre du 33ème festival Jazz à Vienne Portrait de Django Reinhardt, Aquarium, New York, N.Y., 1946. Coll. Library of Congress / William P. Gottlieb 11 samedi 13 avril > dimanche 14 juillet Fort du Bruissin Django Reinhardt, Swing de Paris Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre du « Grand Escalier », il y a des talents dans l'air ! Il y a tout d'abord le maître, Jean-Charles Richard, un des acteurs les plus vivifiants de la scène jazz européenne, doublé d’un improvisateur et d’un saxophoniste éclatant. La plateforme «Jazz(s)RA» à laquelle adhère «Fort en Jazz» lui a confié de multiples projets dont la constitution d'un orchestre régional. Il y ensuite la nouvelle génération de musiciens talentueux «made in Rhône-Alpes» qui constitue l'orchestre et concocte une musique nouvelle intitulée «Génération Y», créative nourrie d'improvisations, de tradition et de sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu, l'IRIS à Francheville qui leur a ouvert ses portes pour une résidence d'une semaine afin de mettre au point leur création qui sera présenté pour la première fois au public ! 12 Jazz(s)RA s'associe une nouvelle fois au festival Fort en Jazz dans le soutien des plus jeunes générations du Jazz. Cette initiative, s'inscrit dans une démarche d’insertion professionnelle destinée à préparer les jeunes artistes aux exigences artistiques et socioprofessionnelles du métier de musicien. Jean-Charles Ricahrd, musicien d'immense talent et responsable de la classe du cycle spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR de Paris depuis septembre 2006, a eu pour mission la constitution et direction artistique de cet orchestre, dont le répertoire de créations lui a été confié, mais également aux musiciens de l’orchestre, et/ou à d’autres compositeurs de la région Rhône-Alpes. Né dans le cadre de la résidence « Jazz en région Rhône – Alpes » 2012-2015, le Grand Escalier est une rencontre joyeuse entre les talents de 7 jeunes musiciens rhônalpins et d'un maître du jazz, Jean Charles Richard. Au terme de deux journées d’audition qui convièrent 60 instrumentistes de la région, âgés de moins de 26 ans, Jean-Charles Richard sélectionna les membres de cet orchestre. Ces jeunes musiciens de la scène régionale du jazz, réunissent des univers créatifs où l'innovation et l'improvisation se trouvent au carrefour des esthétiques. Nourris d'influences diverses, ils ont baigné dans les sources des musiques traditionnelles, du funk, du reggae, en passant par Frank Zappa, Duke Ellington, The Jazz Messengers, et bien d'autres noms. Jeunes cultivés, multi-instrumentistes, ayant poursuivi en majorité des parcours en conservatoire, leur force est bien au delà de leur talent, mais aussi dans leur intérêt à s'ouvrir vers un monde d'expérimentation et création. Jean Charles Richard, a été élu résident au sein de Jazz (s) RA en fonction de son parcours, de sa personnalité et du projet artistique proposé à Jazz (s) RA, mais également dans un souci de rencontre avec le public et d’élargissement de celui-ci. Musicien aventurier, il a suivi un double cursus au CNSM de Paris, où il obtient à l’unanimité un premier prix de saxophone classique et un diplôme de formation supérieure en jazz. Il choisit de se consacrer aux saxophones soprano et baryton. Titulaire des CA de saxophone classique et jazz et d’un DEM d’analyse, il enseigne au conservatoire du XIIIème arrondissement et est responsable de la classe du cycle spécialisée jazz et musiques improvisées au CRR de Paris. Sa curiosité pour tous les territoires de la musique l’amène à se produire aussi bien au sein d’orchestres classiques (Orchestre de Paris, Orchestre des Prix du CNSM), de big bands (George Russell, Antoine Hervé, le POM, Jean-Loup Longnon), dans de fanfares de rue (La Bête a bon dos), avec des chanteurs de variété (Bonzom, Ü), et à côtoyer les compositeurs contemporains (Karlheinz Stockhausen, Thierry Escaich). De 1995 à 2000, il tourne dans le monde entier avec un groupe phare de l’humour musical, les DéSAXés. De 2001 à 2005, il participe, avec la Compagnie du jongleur Jérôme Thomas, à la création de Cirque Lili, spectacle représenté plus de deux cent fois en France, Italie, Autriche, Allemagne et Angleterre. Conjointement, il met ses qualités d’interprète, de compositeur et d’improvisateur au service de nombreuses collaborations avec Dave Liebman, Didier Levallet, l’ARFI, David Patrois, Peter Herbert, Chris Culpo, Jean-François Baëz, Claudia Solal, Eric Löhrer, Daniel Humair... Depuis 2006, il dirige de nombreux orchestres, dont les répertoires se situent à la croisée du jazz et de la musique classique : Sketches of Spain de Gil Evans, avec David Liebman en invité soliste à Jazz in Marciac, au Théâtre de Bourg-en-Bresse, à la Cité de la Musique et à L’Auditorium Saint-Germain à Paris, ou encore le Newdecaband de Martial Solal avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon pour Jazz à Vienne 2009. JAZZ(s)RA lui apportera son soutien jusqu'au 2015 afin de le diffuser prioritairement aux adhérents de la plateforme mais également auprès de toutes les scènes régionales, nationales et internationales, intéressées pour accueillir "Le Grand Escalier". C'est à l'IRIS de Francheville qu'ils prépareront la création 2013 «Génération Y» et le public pourra la découvrir en avant première à l'occasion de ce concert inédit qui inaugurera une tournée qui passera par Vienne, Crest et Grenoble et nous l'espérons d'autres villes européennes... © Rémi rencontre avec les collégiens le 6 juin à 14h30 13 lundi 3 juin > vendredi 7 juin IRIS la Résidence de création Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier 14 15 15 Les concerts à l’IRIS 1 > 16 juin La programmation par soirée Mark Reilly : voix I Mark Fisher : claviers I Tony Mason : batterie I Nick Cohen : basse I Tony Remy : guitare I Graeme Blevins : sax + flûte I Elisabeth Troy : choeur I Imaani : choeurs I Fort en Jazz ouvre ses portes avec l'unique concert en France dans le cadre d'une tournée européenne de Matt Bianco dont le nom cache un groupe mythique qui a émergé de la scène anglaise dans les années 80. Il a enflammé les hits parades avec ses tubes teintés de soul, de jazz et de rythmes latino. On a tous en tête «Yeh, Yeh» ou encore «Whose Side Are You On». Son leader Mike Reilly revient avec un nouvel album «Hideway» produit par Dave Bascome (Depeche Mode, Peter Gabriel, Bruce Springsteen, Tears For Fears ou Placebo). Derrière le nom de Matt Bianco (qui est en fait le nom d'un personnage d'espion) se cache un groupe anglais formé en 1983 et mené par le chanteur Mark Reilly, ex Blue Rondo A La Turk. 16 Matt Bianco était formé à l'origine de Basia Trzetrzelewska, Mark Reilly et Danny White. Tous trois sont les membres originaux de ce groupe qui a déboulé sur la scène musicale au début des années 1980. «Nous mélangions le jazz avec des rythmes latino et pop, mais nous ne savions pas si quelqu’un voudrait de nous» se souvient Mark. Décrochant un contrat pour deux singles avec la Warner, ils enregistrèrent leur premier morceau en 1984, «Get Out Of Your Lazy Bed» qui accéda immédiatement à la quinzième place du Top 50. Le titre de ce single fut inspiré par un dicton que le père de Mark lui hurlait chaque matin aux oreilles. Suivit le single «Sneaking Out the Back Door» tiré de leur premier album «Whose Side Are You On». Matt Bianco ne trouvait pas son succès uniquement chez les fans de pop, mais aussi chez une audience plus exigeante, les amoureux du jazz. Voulant poursuivre ses expérimentations dans le domaine du jazz et faire équipe avec l’ex-clavier de Blue Rondo, Danny White, Mark commença à composer quelques chansons et ensuite ils proposèrent à la chanteuse Basia de les rejoindre. Le couple Danny White et Basia vole ensuite de ses propres ailes pour un projet indépendant. En 1986, l'album Matt Bianco est enregistré avec le claviériste Mark Fisher (ex Wham!) et le producteur Phil Harding. La reprise du «Yeh Yeh» de Georgie Fame devient un tube (n°13). Reilly et Fisher font équipe en duo pour l'album suivant, Indigo, en 1988 avec Emilio Estevan à la production. Le single «Wam Bam Boogie» (n°11) est le plus grand hit du groupe qui sort The Best of Matt Bianco dans la foulée. En 1991 sort Samba in Your Casa, teinté d'électronique. Les disques suivants publiés par le label indépendant ZYX Music reuceillent moins de succès : Another Time Another Place en 1994, Gran Via (1995), World Go Round (1997), Rico (2000) et Echoes (2002). En 2004, le trio originel de Matt Bianco se réunit pour l'album Matt's Mood, revenant aux sources des débuts, suivi d'une tournée mondiale. Quand White et Basia repartent de leur côté, Reilly retrouve son duo avec Fisher pour Hifi Bossanova en 2009 et tourne avec lui dans le monde entier et prépare le nouvel album «Hideway» sorti en mars 2013. Matt Bianco est aujourd'hui considéré comme un précurseur dans ce genre musical mais n'a pas dit sa dernière note ! 17 Samedi 1er juin 2 concerts 19h & 22h Matt Bianco Cyril Atef : percussions I Vincent Ségal : violoncelle I Duo singulier pour musique plurielle. Bum, c’est le batteur Cyril Atef, qui joue aussi de la voix et des mots. Cello, c’est le violoncelliste Vincent Segal. Une histoire de peaux et de cordes, de voiles et de cordages pour voyager loin, explorer des ailleurs, dessiner des inédits sonores et rythmiques. Improvisateurs sorciers sur scène, les Bumcello brothers conjuguant dub, electro, pop, hip-hop et musique tzigane sur leur nouvel album… Une inspiration «no limit» pour un nouvel opus instinctif, éclaté et décalé, chaleureux et apaisant ! Cyril Atef Vincent Ségal Né à Berlin en 1968, d'une mère française et d'un père iranien, Cyril tape sur ses premières boites de conserves à l'âge de trois ans, puis prend rapidement des cours avant de donner son premier spectacle à huit ans. Né en 1967 à Reims en Champagne, Vincent commence la musique à six ans dans une classe aménagée «spéciale musique». Jusqu'au bac, il est partagé entre l'école et le conservatoire de région, puis le Conservatoire National Supérieur de Lyon. Il y obtient un premier prix à l'unanimité avec félicitations du jury. À dix ans il déménage avec ses parents pour Los Angeles où il continue les cours de batterie, avant d'intégrer en 1984 le Musician Institute (Percussion Institute of Technologie) pour un an. Il joue avec plusieurs groupes: «Samaki and the Vibrations» (groupe de reprise funk), «Collaborative Cultures» (world-funk), tout en suivant de près l'évolution du mouvement punk. Un passage par le Berklee College of Music de Boston (1989) lui permet de renforcer sa connaissance des harmonies et des bases théoriques de la musique. 18 Après une tournée en Europe avec un percussionniste argentin (Marcello Rossi) et avec deux musiciens brésiliens, il s'installe en août 1990 à Paris. Au fil des rencontres il joue avec Princess Erika, Yves Robert, L'incroyable Jungle Beat, L'Orchestre National de Barbés, Cheb Mami, Aswad, Wankatao, Rido Bayonne, Rai Kum, Cheb Sahraoui et Chaba Fadela, Mama Ohandja, Illouz Quintet, Garland Jeffrey... En 1986, il part un an pour le Canada à la Banff Fine Art School grâce à une bourse d'étude. De passage aux Etats-Unis il s'ouvre à divers courants musicaux tels que le hip-hop, le reggae, l'afro-beat, ou encore la musique industrielle. Il y fait la rencontre de Eric Bobo (Cypress Hill, Beasty Boys), Harley White (Blackalicious) et F. Black Davis (Sunkist), avec qui il forme le groupe «Papa's Culture». Après une tournée américaine avec Chuck Brown et les P-Funk All Stars, puis un bref passage à l'Opéra de Lyon, il s'installe à Paris. Son travail s'oriente vers la musique contemporaine (IRCAM, Villa Medicis, Olympic Gramofon) et les musiques extraeuropéennes (Cesaria Evora, Nana Vasconcelos, Carlinhos Brown, Mama Ohandja, Tama...), mais aussi le jazz (Glenn Ferris, Urban Mood...) et le hip-hop (Puppa Leslie, Mad Professor, DJ Mehdi), ou encore le rock et et la chanson (M, Ben Harper, Vic Moan, Franck Monnet, Alain Bashung, Thomas Fersen, Vanessa Paradis, Steve NaÔve...). Les deux musiciens se sont rencontrés en 1996 et trois ans après sortent un album éponyme. Al est leur septième album après «Booty time» (2001), «Nude for love» (2002), «Get me» (2003). En 2006 le duo est couronné «Victoire de la musique» pour l'album «Animal Sophistiqué» - c'est d'ailleurs cette année là que Fort en Jazz les a accueilli pour la première fois, «Lychee Queen» en 2008. © Julien Mignot Vendredi 7 juin 22h Bumcello nouvel album «AL» 20 Paul Berne : batterie I Elie Chowanek : basse I Martin Gioani : guitare I Anne Quillier : piano I Antoine Mermet : saxophones I Aymeric Sache: clarinette basse et saxophone alto I Paco Andreo : saxhorn, tuba I Jean-Charles Richard : saxophones I Concert de création «Génération Y» Avec Jean-Charles Richard et l'orchestre du «Grand Escalier», il y a des talents dans l'air ! Il y a tout d'abord le maître, JeanCharles Richard, un des acteurs les plus vivifiants de la scène jazz européenne, doublé d’un improvisateur et d’un saxophoniste éclatant. La plateforme «Jazz(s)RA» à laquelle adhère «Fort en Jazz» lui a confiéde multiples projets dont la constitution d'un orchestre régional. Il y ensuite la nouvelle génération de musiciens talentueux «made in RhôneAlpes» qui constitue l'orchestre et concocte une musique nouvelle intitulée «Génération Y», créative nourrie d'improvisations, de tradition et de sonorités éclatantes. Il y a enfin, un lieu, l'IRIS à Francheville qui leur a ouvert ses portes pour une résidence d'une semaine afin de mettre au point leur création qui sera présenté pour la première fois au public ! © FREDJONNY Vendredi 7 juin 1ère partie I 20h30 Jean-Charles Richard & L’orchestre du Grand Escalier Thomas Enhco : Piano I Chris Jennings : Contrebasse I Nicolas Charlier : Batterie I Thomas Enhco, jeune pianiste français marqué par une culture classique et jazz, est en train de connaître une ascension fulgurante dans le monde musical. A seulement 25 ans, il est déjà lauréat du Concours Martial Solal, Django d'Or en 2010 et vainqueur du FIPA d'Or en 2012. Petit-fils du chef d'orchestre Jean-Claude Casadesus, formé au Centre des Musiques Didier Lockwood, ce jeune prodige, compositeur et interprète doté d'un lyrisme puissant allié à une grande finesse narrative présentera en trio son nouvel album «Fireflies» - lucioles en anglais-. Il nous invite à une exploration du clair-obscur qui nous transporte vers un monde imaginaire plein d'histoires fascinantes. Thomas Enhco est né à Paris le 29 septembre 1988. Il commence le violon à 3 ans et le piano à 6 ans, étudie le classique et le jazz dans les deux instruments, écrit ses premières compositions et donne ses premiers concerts au sein d’un groupe d’enfants. En 1998, à l’âge de neuf ans, il est invité par Didier Lockwood à jouer au festival de Jazz d’Antibes Juan-les-Pins. À 10 ans, il interprète de petits rôles dans des films ; à 12 ans, il entre au Centre des Musiques Didier Lockwood en piano et violon. Il étudie le piano classique avec la concertiste Gisèle Magnan, et intègre le CNSMDP en Jazz et Musiques Improvisées à 16 ans. 22 À 14 ans, il forme son propre groupe, puis il compose et enregistre son premier album, Esquisse (parrainé par Peter Erskine), paru en mars 2006 chez Ames/Harmonia Mundi ; la même année, il est élu Talent du Fonds d’Action Sacem. Depuis, il donne de nombreux concerts en France et dans le monde entier (Chine Japon, Cambodge, Philippines, USA, Maroc, Algérie, Liban, Burkina-Faso...), au piano comme au violon, et est régulièrement l’invité des chaînes de radio et de télévision françaises. Il crée le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II, mis en scène par Alain Sachs (plus de 200 représentations en France), et fait partie du groupe de Didier Lockwood. Lors d’une tournée au Japon en 2008, il est repéré par Itoh «88» Yasohachi, l’un des plus grands producteurs de jazz japonais, qui décide de produire son deuxième album, Someday My Prince Will Come, sorti en juillet 2009 au Japon (Blue in Green/Universal) et en mars 2010 en France (Ames/Harmonia Mundi). Cet album, élu «Must TSF Jazz» et «Django d’Or», est un succès public, critique et médiatique. Avec son nouveau trio de jeunes musiciens (Nicolas Charlier à la batterie et Chris Jennings à la contrebasse), Thomas Enhco explore et mélange les éléments qui font sa culture (jazz, musique classique, pop et musiques du monde) avec une intelligence et une énergie fantastiques. Il forme également, avec la jeune percussionniste classique Vassilena Serafimova, un duo explosif (piano et marimba) qui se produit dans de prestigieuses programmations de musique classique (Festival Classique au Vert, Pianoscope, Les Concerts de Poche...). En octobre 2010, Thomas Enhco remporte le 3ème prix du Concours international de piano jazz Martial Solal. En novembre, il remporte le Django d’Or 2010 «Nouveau Talent». La même année, il compose la bande originale du film Aux Arts, Citoyens !. Tout au long de l’année 2011, il est, en solo, duo et trio, à l’affiche de salles et de festivals en France, au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Russie, en Espagne, au Canada, en Nouvelle-Calédonie, au Japon, à Madagascar, en Algérie, aux USA... Il donne cette année-là plus de 130 concerts dans 14 pays et sur 4 continents, et compose la bande originale du film Les Cinq Parties du Monde de Gérard Mordillat. L’année 2012 a débuté par la remise du FIPA d’Or 2012 de la Meilleure Musique Originale pour le film Les Cinq Parties du Monde, et l’enregistrement à New York d’un album en trio avec Jack Dejohnette (Miles Davis, Keith Jarrett...) et John Patitucci (Chick Corea, Wayne Shorter...), produit par Itoh "88" Yasohachi pour le Japon. Surtout, Thomas Enhco a produit et enregistré un nouvel album de compositions originales, en compagnie du canadien Chris Jennings (contrebasse) et du belge Nicolas Charlier (batterie). Ce nouvel opus, intitulé Fireflies, sort cet automne chez Label Bleu. On peut déjà en dire qu'il prend résolument la direction très personnelle et très forte de Thomas Enhco : une musique entièrement originale, un lyrisme puissant allié à une grande finesse narrative, et de la profondeur, à la frontière entre le jazz et la musique classique. Samedi 8 juin concert-rencontre animé par Robert Lapassade 20h Thomas Enhco Nouvel album «Fireflies» Bojan Z : piano I De ses racines plantées au cœur de l’Europe, Bojan Z retire des réminiscences, des mélopées, mais surtout un formidable sens du rythme dont hérite tout musicien des Balkans, et qui lui permet de faire swinguer les morceaux les plus lents avec la même énergie que s’ils étaient faits pour la danse. Comble du métissage, on profite aussi avec Soul Shelter des expériences électroniques d’un musicien soucieux de pousser son instrument dans ses derniers retranchements. Ainsi, aux côtés de la grâce cristalline du piano de concert Fazioli, on découvrira sur scène le fameux «xénophone», sorte de piano préparé des temps électriques - Fender Rhodes à l’origine, auquel le pianiste bricoleur a fait subir quelques réjouissantes modifications. Il a reçu deux « Victoires du Jazz » dont celle d'Artiste de l'Année en 2012. Bojan Zulfikarpašić apprend le piano dès l'âge de 5 ans. Tout d'abord familier du folklore yougoslave, il découvre, avec l'adolescence, les Beatles, Claude Debussy et Maurice Ravel. Il devient pianiste dans de petites formations de jazz de Belgrade. Après un passage àNew York, au cours duquel il suit la master-class de piano de Clare Fisher, puis un retour en Yougoslavie le temps de son service militaire, il s'installe en France en 1988 et obtient le titre de Meilleur espoir du jazz yougoslave en 1989. À Paris, il devient, en quelques années, un musicien incontournable de la scène jazz, grâce à ses collaborations avec Michel Portal, Noël Akchoté, Henri Texier (Azur Quartet),Tony Rabeson ou Julien Lourau dont il fait la connaissance par hasard au cours du festival Jazz à La Défense en 1990, et qui devient l'un des musiciens avec lesquels il se produit le plus. 24 En 1992, le quartet qu'il forme avec Julien Lourau, François Merville et Marc Buronfosseremporte le premier prix de groupe au concours national de jazz de la Défense. Il joue dans le «AZUR quintet» de Henri Texier. Le nom du groupe a été trouvé par Henri Texier qui, à l'époque, jouait dans plusieurs groupes. Le groupe avec Bojan Z était le groupe «à ZUlfikarpašić», et «RAbeson» (Tony Rabeson, le batteur du groupe), qui devint «ZU-RA» puis, par érosion de langage et rapprochement à des mots courants «AZUR». Comme son nom n'était pas très facile à retenir ni à prononcer par les francophones, Bojan l'a réduit lui même à Bojan Z (prononcer «BoY-ane Zed») et a d'ailleurs enregistré son premier album sous ce nom dès 1993. Cet album signe le début d'une discographie prolifique. Ses albums les plus célèbres sont Koreni (1998) et son disque en solo, judicieusement intitulé Solobsession (2001) (album enregistré pendant sa résidence au théâtre de Coutances). Il a tenté l'aventure new-yorkaise avec son album Transpacifik, en 2003 où il abandonne ses partenaires habituels pour deux des musiciens de sessions d'enregistrement américains les plus talentueux : Scott Colley etNasheet Waits. Un nouvel album, au titre richement connoté (Xenophonia) est sorti en mai 2006, où Bojan Z utilise le xénophone, instrument de son invention (sorte de Fender Rhodes En 2005, il est récompensé par le European Jazz Prize (Hans Koller Prize) comme meilleur artiste européen de jazz. L'album Xenophonia gagne le prix Victoires du jazz 2007 comme meilleur album de l'année. En 2009 sort Humus chez Universal Jazz, avec les musiciens londoniens Sebastian Rochford, Ruth Goller ainsi que le tromboniste américain Josh Roseman. Enregistré en Italie, Soul Shelter, nouvel album solo et successeur attendu de Solobsession est sorti le 27 février 2012 chez Emarcy. Sa musique est un jazz teinté de sonorités d'Europe de l'Est en dosage subtil. Bojan Zulfikarpašić a reçu en 2002 le titre de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres. Il est Musicien de l'année aux Victoires du jazz 2012. © Fred Thomas Samedi 8 juin concert-rencontre animé par Robert Lapassade 22h Bojan Z Solo Nouvel album «Soul Shelter» 26 Les P'tits loups du Jazz c'est à l'origine une aventure musicale comprenant un choeur d'enfants accompagnés de jazzmen, sous la direction d’Olivier Caillard, chef de chœur, pianiste de jazz et pédagogue. Jazz traditionnel et moderne, musiques des Caraïbes ou du Brésil et compositions originales, sont le support à la création de textes par les enfants, qui s’approprient ce répertoire vivant et trop rarement joué pour eux. Le directeur de l'association « Ecole de musique de Francheville » a proposé de créer un choeur d'enfants constitués d'écoliers de Francheville avec comme accompagnateurs des musiciens en herbe de l'Ecole de musique. Une belle aventure musicale pour tous ! 27 Sylvain Elissonde : direction artistique I Lucile Droguet : direction des choeurs d'enfants I Pablo Ossandon: & Sylvain Elissonde : arrangements musicaux I Ecoliers du Châter et du Bourg de Francheville, classes de Mesdames Brut, Niarfeix et Palatte I Ensembles Jazz de l'association Ecole de musique de Francheville, classe de Brice Bererd I Dimanche 9 juin gratuit 17h Les P’tits Loups du Jazz Paolo Fresu : trompette I Omar Sosa : piano I «Alma», qui veut dire «soul» en espagnol, est né de la rencontre fabuleuse entre le trompettiste italien Paolo Fresu et le pianiste cubain, Omar Sosa. Ils conjuguent leur talent et virtuosité et délivrent une musique qui mélange le jazz et la world music rehaussé de couleurs cubaines et méditerranéennes. Fort en Jazz les a invité de nouveau cette année car le rendez-vous de 2013 avait dû être reporté... chose promise... 28 Paolo Fresu commence l’étude de la trompette à l’âge de 11 ans et en 1980, il découvre le jazz pour commencer son activité professionnelle en 1982 en enregistrant pour la RAI sous la direction du Maestro Bruno Tommaso et en fréquentant les séminaires de «Siena jazz». En 1984, il obtient son diplôme de trompette au Conservatoire de Cagliari et gagne les prix «Radio Uno Jazz», «Musica Jazz» et «Radio Corriere TV» de meilleur talent du jazz italien. En 1990, il remporte le prix «Top jazz» de la revue «Musica jazz» qui le reconnaît comme meilleur musicien italien, meilleur groupe (Paolo Fresu Quintet) et meilleur disque (Prix «Arrigo Polillo» pour le disque «Live in Montpellier»), en 1996 le prix de meilleur musicien européen à l’ «Acadamie du jazz» de Paris et le prestigieux «Django d’Or» comme meilleur musicien de jazz européen et en 2000, il est nominé pour le prix du meilleur musicien international. Depuis 1985, il enseigne comme Professeur d’Education Musicale dans les séminaires de musique les plus importants en Italie. Il a également conduit plusieurs «Master classes» et a joué avec les plus importants noms de la musique afro-américaine de ces 30 dernières années. Il a enregistré plus de 350 disques parmi lesquels une centaine sous son propre nom, ou en tant que leader et d’autres avec des collaborations internationales souvent en travaillant sur des projets «mixtes». En 2010, il crée son propre label Tûk Music. Paolo Fresu dirige le Festival «Time in Jazz» de Berchidda, le festival de Bergamo. Il est directeur artistique et professeur des Séminaires de «jazz di Nuoro» et dirige l'association culturelle du temps de Jazz à Berchidda. Il a participé et est toujours actif dans une multitude de projets multimédias collaborant ainsi avec des acteurs, danseurs, peintres, sculpteurs, poètes, écrivains et en écrivant des musiques de film, documentaires, spectacles de danse… Présent sur plus de 200 concerts par an dans chaque partie du globe, il vit entre Paris, Bologne et la Sardaigne. Omar Sosa est né en 1965, à Cuba. Il entame dès l'âge de 5 ans une formation musicale à l'Ecole Provinciale de Musique locale jusqu'en 1977, avant de rejoindre l'Ecole Nationale Musicale de la Havane pour y étudier les percussions. En 1986, il crée un premier groupe, Tributo, qu'il amène en tournée pendant deux ans, à travers l'Angola, le Nicaragua, le Congo ou l'Ethiopie, jusqu'au moment où le chanteur cubain Vicente Feliu fait appel à lui pour devenir son pianiste et directeur artistique le temps d'un album, Arteporetica. Ce musicien féru de rencontres, de voyages et de fusions musicales, collabore avec de nombreux artistes. En 1990, il monte une seconde formation, Xl Talla Extra, en collaboration avec la chanteuse Xiomara Laugart et participe à la cérémonie de clôture de l'Exposition Universelle de Séville. En 1995, il rejoint en Espagne, le groupe Loan Fussion. C'est toute cette variété d'expériences musicales à travers le monde, ainsi que son inspiration religieuse omniprésente, qui mène Omar Sosa vers un mélange de jazz, de musiques traditionnelles caribéennes et urbaines. En 1996, il enregistre son premier album solo Omar Omar à San Francisco qui préfigure une trilogie sur le thème des racines, Free Roots, Spirit of the Roots, et Bembon. En 2001, Omar Sosa sort l'album Prietos et en 2002, de Sentir, où il utilise des voix et des instruments traditionnels issus de la culture gnawa de l'Afrique du Nord. En 2003, il sort son troisième album solo, A New Life, dédié à son fils nouveau-né. En 2004, il sort «Pictures of Soul» avec le percussionniste Adam Rudolph, Aleatoric EFX, son quatrième enregistrement en solo, ainsi que Mulatos. Ballads, en 2005, Live à FIP, en 2006, Promise, en 2007, et enfin Afreecanos, en 2008, viennent compléter l'impressionnante discographie de ce pianiste prolifique. En 2010, son nouveau recueil «Ceremony» arrangé et dirigé par Jacques Morelenbaum est interprété par l'Orchestre Symphonique de la NDR depuis Hambourg. Les compositions, toutes de la main d'Omar Sosa, sont jouées avec le bassiste mozambicain Childo Tomas et ses compatriotes Marcos Ilukán aux percussions et Julio Barreto à la batterie. © Roberto Cifarelli 29 Mercredi 12 juin 20h Paolo Fresu Omar Sosa 30 © nc Damien Sabatier : saxophones baryton, alto & sopranino I Gérald Chevillon : saxophones basse, ténor & soprano I Joachim Florent : basse électrique I Antonin Leymarie : batterie I Ibrahima Brama Diabate : doundoun khassonké, tamani I Une musique de transe Une rencontre avec l’Afrique Autour d’une rythmique souple, généreuse, solide et toujours en alerte, Impérial Quartet (lauréat 2012 : Jazz Migration, Rezzo Focal/Jazz à Vienne, résident du pôle Jazz en L’R à la Scène Nationale de Sète) s’appuie sur la longue connivence qui unit ses deux saxophonistes. Du basse au sopranino ils développent une palette sonore originale et inattendue. Le désir de poursuivre les jeux de constructions polyrythmiques et organiques amène le groupe à rencontrer Ibrahima Diabaté, musicien malien. Le pulsar ou pulsating radio source, objet astrophysique produisant un signal périodique, devient pour le groupe le vecteur artistique de leur création. Le pulsar comme instrument de dialogue, le pulsar pour son rythme immuable. C’est de l’exploration et de la rencontre des systèmes rythmiques que naît un nouveau temps musical. Création soutenue par JAZZ(s)RA - Plateforme des Acteurs du Jazz en Rhône-Alpes www.jazzsra.fr Mercredi 12 juin gratuit 22h Imperial Pulsar 31 Kellylee Evans - chant Eric Legnini - piano Chris De Pauw - guitare Sylvain Romano - contrebasse Fabrice Moreau - batterie Lauréate du prestigieux concours «Thelonious Monk International Jazz Vocals 2004» dont le jury comprenait rien moins que Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee Bridgewater, Kellylee Evans débute sa carrière dans la «soul-pop». Diva aux pieds nus, elle s'affirme après son album remarqué dédié à Nina Simone, par un nouvel opus arrangé et réalisé par Eric Legnini qui sera exceptionnellement au piano pour le concert franchevillois. Ce nouveau répertoire est un hommage original au hip-hop des années 2000 d'Eminem à Kanye West. Kellylee, avec sa musicalité, sa technique vocale haut de gamme s'invite dans la cour des chanteuses de jazz sans mièvrerie. 32 Une rencontre, puis une autre, et encore une autre … la jeune carrière de Kellylee Evans est jalonnée de rendez-vous qui ponctuent une trajectoire accélérée vers le public et vers le succès. Comme si la pétillante native de Toronto donnait immédiatement envie à ceux qui l’entendent et la croisent, de partager cette chance avec le plus grand nombre. Pour saisir l’histoire d’I Remember When, son nouvel album, il faut remonter deux ans en arrière. Lors de la soirée You & The Night & The Music 2010, la chanteuse rencontre Sébastien Vidal, chargé de la programmation sur l’antenne de la radio TSF Jazz et au Duc des Lombards. Quelques temps plus tard, à New York, celui-ci présente à la jeune chanteuse, Eric Legnini. Les deux hommes, épatés par le «peps» de la jeune interprète, lui proposent une session à son image. Kellylee Evans est une artiste totalement dans son époque, il leur semble naturel de lui offrir la possibilité d’enregistrer un disque en harmonie avec une personnalité qui épouse la curiosité à 360° des gens de sa génération. une personnalité capable de reprendre des airs signés Eminem, John Legend ou Kanye West et de les amener dans son monde où jazz, soul, hip hop ont tout à voir. D’y ajouter quelques classiques d’hier «If I Was Your Woman», d’adapter elle-même le décalé «And So We Dance» («Alors on danse» dans la V.O. signée Stromae) et de glisser plusieurs thèmes, fruits de sa collaboration avec Eric Legnini. «La connexion avec Sébastien (Vidal) et Eric (Legnini) s’est faite simplement. Nous sommes de la même génération, nous avons tous les trois été nourris par la musique des mêmes artistes. Eric (Legnini) a une incroyable discothèque de vieille soul. Sébastien (Vidal) connait le jazz, son histoire et son actualité. Lorsqu’on s’est lancé dans l’aventure, c’est comme si on avait enclenché la machine à souvenirs. On a réécouté plein de disques qui nous étaient chers. » Restait à donner corps et cohérence à un répertoire éclectique, qui convoque des styles et des périodes aussi éclatées. « On peut parler d’un traitement et d’une esthétique soul jazz, car je suis entourée d’un groupe de musiciens avec lesquels je me produis depuis un moment. Il y a Eric Löhrer (guitare), Sylvain Romano (basse), Fabrice Moreau (batterie) et bien sur pour la session, Eric Legnini aux claviers. Mais il y a aussi un esprit assez hip hop dans ce disque. On a d’ailleurs utilisé des samples sur plusieurs titres. Et puis on en a créé d’autres, originaux.» Ce n’était pas écrit, mais c’est pourtant ce que se sont dits d’autres musiciens croisés sur son chemin. Après avoir chanté dans des chorales, puis dans de petites formations sans prétention, Kellylee Evans s’était consacrée à ses études en philosophie du droit et en littérature. Jusqu’à ce que le contrebassiste Lonnie Plaxico, séduit lors d’une jam à l’Ottawa Jazz Festival, l’encourage à se présenter à la prestigieuse Thelonious Monk Jazz Vocal Competition, à Washington. «Je suis passée directement de chanteuse sous la douche, aux planches du Kennedy Center», confie-t-elle en s’amusant. Elle sera faite deuxième d’un concours de réputation internationale par un jury constitué de Quincy Jones, Al Jarreau et Dee Dee Bridgewater. En 2007, Kellylee Evans signe Fight Or Flight, son premier opus. Suivront Good Girl en 2010 et Nina en 2011, hommage à Nina Simone qui la révèle au public français. «A la maison, j’avais été bercée par la musique de Nina Simone. Etudiante, j’ai commencé à écouter Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Carmen McRae et Abbey Lincoln. Puis j’ai aussi grandi avec les hits de Michael Jackson. Et je reste une fan de musique, je suis allée écouter Kanye West et Jay Z, j’adore Coldplay, Maria Callas … ». On la situe dans un entre-deux, entre jazz et soul, entre Lizz Wright et Erykah Badu. I Remember When signale à tous ceux qui seraient encore tentés de lui coller une étiquette que Kellylee Evans a une vraie signature. À la fois charismatique et sensuelle, Kellylee Evans ouvre ses pores à l'action autour d'elle, se balançant et dansant, jouant une guitare imaginaire, se perdant dans la mélodie et le mouvement, en tissant son charme hypnotique. C'est un sens insidieux, cette capacité à aller vers son public de manière convaincante, mais elle se sent plus à l'aise sur scène, jouant les pieds nus : « La scène est mon endroit préféré, et jouer sans chaussures c'est plus à l'aise ». Elle affirme également : « Pour moi, tout dans la vie est une question de confort. Quand mes pieds sont nus, tout sent bon. Mon instrument est mon corps tout entier. Ce n'est pas seulement ma voix ». En effet, ce n'est pas seulement sa voix qui compte. L'expérience Kellylee Evans peut se définir simplement par un mot « le bonheur » et une source inébranlable d'une femme qui n'a pas encore fini de saisir l'attention du monde. 33 Vendredi 14 juin © nc concert-rencontre 20h Kellylee Evans 5tet invite Eric Legnini Eric Legnini : Piano I Dre Pallemaerts : Batterie I Thomas Bramerie : Contrebasse I Hugh Coltman : Chant I Merril J. Edwards : Trombone I Boris Pokora : Saxophones I Quentin Ghomari : Trompette I Mamani Keita : Chant I Le pianiste belge Eric Legnini, « Victoire du Jazz » en 2011 après 25 ans de carrière, confirme avec son nouvel album qu’il est un compositeur généreux et doué pour accompagner les voix singulières. Son titre « Sing Twice ! » -chante deux fois !- est dédié à la chanson. Les voix c'est tout d'abord celle du dandy anglais Hugh Coltman. Il y a ensuite deux chanteuses : l'américano-japonaise Emi Meyer et Mamani Keita, l’une des principales ambassadrices de la modernité musicale africaine. On assiste à une rencontre sur scène au croisement du jazz, de la soul, de l'afro beat et de la folk. Tout l'art du maître est de savoir prendre appui sur sa matrice et son état d'esprit jazz, de remixer des standards et prendre le cap de la pop grâce à la chanson. Depuis 1994, on retrouve Eric Legnini notamment aux côtés des plus grands : Toots Thielemans, Joe Lovano, Serge Reggiani, Aldo Romano, Jacques Pelzer, Quintet des frères Belmondo, Philippe Catherine, Paco Sery Electric Six, Eric Le Lann Acoustic Quartet, Peter King, Henri Salvador, John McLaughlin, André Ceccarelli, Enrico Rava, Mike Stern, Mark Turner, Ivan Lins, Vince Mendoza, Claude Nougaro, Michael Brecker et Dianne Reeves. Dans le sannées 90, il se produit régulièrement aux côtés de Stefano di Battista et Flavio Boltro. Sa remarquable participation et l'originalité de son jeu, contribue au succès du Stefano Di Battista 5tet qui leur vaut une nomination aux Victoires de la Musique en 1998. C'est depuis cette époque également qu'il se produit régulièrement en Europe avec ces musiciens. 34 Grâce à ses mulpitples collaborations en tant que pianiste, arrangeur, compositeur et producteur, Eric Legnini se fait remarquer du public et de la presse, et reçoit le Django d'Or du meilleur musicien de l'année en Belgique en 2005 et l'Octave de la musique jazz en 2006. Après avoir participé à de nombreux enregistrements et collaborations comme sideman, l'année 2006, voit enfin la sortie de son premier album en leader « Miss Soul » chez Label Bleu (sortie fin janvier 2006) pour un pur bonheur pour nous oreilles. Celui ci est suivi par Big Boogaloo, début 2007, et Trippin', en janvier 2009. En 2011, son album «The Vox» (Discograph) constitue un incontestable tournant dans la carrière de celui dont on savait les talents protéiformes, aussi bien pianiste qu'arrangeur, compositeur que producteur. «Album instrumental de l'année» aux «Victoires du jazz», «The Vox» plonge dans un jazz mêlé d'afrobeat, de funk, soul et folk pop. Le groove implacable du pianiste percute aussi l’afrobeat avec explosions cuivrées et guitares saturées ou rend hommage au funk torride des Meters. C'est un album dans la pure tradition seventies, à la production léchée et moderne. Cette fois ci, il aura par partenaires à Thomas Bramerie (contrebasse) et Franck Agulhon (batterie) et les invités Krystle Warren, Kiala Nzavotunga, Boris Pokora et Daniel Roméo. Avec The Vox, Eric Legnini porte ces quatre casquettes et délivre un album essentiel dans sa discographie, véritable aboutissement. Sa place de leader es désormais in Début 2012, il reprend la formule en trio de base pour son album «Ballads» qui alterne compositions originales et relectures de standards. L'année 2013 lui permet de poursuivre ses voyages et ses rencontres musicales avec son album «Sing Twice !». Cette fois-ci le piano d’Eric Legnini aborde la pop, et la musique africaine. Trois invités de choix : Hugh Coltman, Mamani Keita et Emi Meyer rejoignent le trio Eric Legnini et The Afro Jazz Beat. Sing Twice ! affiche ses prétentions : un disque de jazz aux contours pop, un album de pop aux atours jazz, que l’on découvre en vidéo avec ce formidable pianiste qui nous le présente en personne. Eric Legnini est né en 1970, à Huy, près de Liège, en Belgique, dans une famille d'artistes émigrés italiens. Il s'initie au piano vers ses 6 ans, et s'intéresse au jazz à l'adolescence, notamment à l’œuvre du pianiste américain Phineas Newborn (1931-1989). Il part ensuite aux États-Unis apprendre les leçons de Richie Beirach. De retour il devient professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles où il retrouve Jacques Pelzer. Aujourd'hui, il s'affirme comme un des plus talentueux pianistes de la scène jazz internationale et mène une carrière qui résonne fort. © Sébastien Belloir 35 Vendredi 14 juin 22h Eric Legnini & The Afro Jazz Beat Ninine Garcia : guitare I Rocky Gresset : guitare I Gilles Naturel : contrebasse I Fiona Monbet : violon I En écho à l'exposition dédiée à Django Reinhardt au Fort du Bruissin, c'est l'esprit du célèbre café de la Chope des Puces de Saint-Ouen, rendez-vous de tous les amateurs de guitare et de jazz manouche depuis plus de 60 ans qui investira la scène du festival. Dans un programme qui va laisser une belle part à l'improvisation, les héritiers de Django Reinhardt nous rappellent que une des plus belles formes de rendre hommage aux anciens, c’est de donner un futur à leur héritage et comme vous le constaterez la relève est assurée ! Ninine Garcia, guitariste de charme et fils de Mondine Garcia est un des plus importants représentants actuels de la musique manouche. Il est un des pilier du bastion imprenable et incontournable de l'aventure du jazz manouche en France : la mythique et déjà légendaire « Chope des Puces » de la porte de Clignancourt, cette fameuse «zone» des fortifications où venaient camper les gens du voyage à Paris. Rocky Gresset, guitariste et figure emblématique de la nouvelle génération du jazz manouche. Né en 1980 au sein d’une famille gitane, Rocky GRESSET égrène ses premiers accords de guitare à l’âge de neuf ans. À l’âge de douze/treize ans, Rocky découvre l’œuvre de Django, c’est «la culture» de son milieu, celui des gitans. Technique époustouflante, phrasé subtil. Il passe de la guitare Selmer à la archtop sans perdre son phrasé et sa personnalité. Ninine avant d'être un soliste et un compositeur inventif, y a très longtemps été l'accompagnateur de son père Mondine. Il a pris sa relève dans les années 80 par son talent et sa sensibilité de djangophile flirtant avec les mélodies espagnoles. 36 Fiona Monbet, A seulement 23 ans, Fiona Monbet bénéficie déjà d’un parcours artistique jalonné de références et de rencontres. Très jeune, Fiona débute l’apprentissage du violon et c'est à l’âge de 10 ans, alors qu’elle participe à un stage animé par Didier Lockwood qu’elle découvre avec bonheur le jazz. En 2007, Fiona est sélectionnée pour représenter l’Ecole de Didier Lockwood à New York lors du congrès mondial sur l’éducation du jazz (IAJE). La collaboration maître-élève se mue en un véritable tandem puisque très tôt, Didier Lockwood invite Fiona à jouer avec lui en concert en France et à l’étranger dans de prestigieuses salles, telles l’Olympia ou le Théâtre des Champs-Élysées. En 2010, elle est invitée en soliste au Théâtre du Châtelet au spectacle «Hommage à Django Reinhardt».Elle a reçu les prix Jeune Talent SACEM en 2005, 2006 et 2007 et vient juste de sortir un album en tant que leader. © nc concert de 16h30 en partenariat avec l’association les Amis de la Bibliothèque 37 Samedi 15 juin 16h30 & 22h Ninine Garcia Trio invite Fiona Monbet Elie Dufour : piano I Yann Payphet : contrebasse I Marc Michel : drums I EYM Trio propose un répertoire très personnel et recherché, alternant compositions originales, arrangements de standards, et thèmes traditionnels Bulgares. Le trio a su s’inspirer des plus grands artistes du jazz traditionnel (Duke Ellington, michel Petrucciani, Chick Coréa, Herbie Hancock) et du jazz actuel (E.S.T, Avishaï Cohen, Joshua Redman). Très vite remarqué par Jérôme Regard, le trio EYM bénéficie aujourd’hui d’un accompagnement signé Mario Stanchev, qui fait office de directeur artistique dans le cadre du projet de perfectionnement au conservatoire de musique de Lyon. 38 Samedi 15 juin 1ère partie I 20h30 EYM Trio Fort en Jazz renouvelle son partenariat avec les musiciens amateurs pour clôturer le festival en beauté ! Plusieurs scènes seront ouvertes à toutes les expressions musicales pour le bonheur du plus grand nombre : chanson, musique instrumentale, rock, chorales... 39 Dimanche 16 juin 15h I 19h Fête de la musique Byron Mikaloff : guitare I Christian Roberge : guitare I Alex Morissette : contrebasse I Fort en Jazz conclura sa 24ème édition par un concert symbolique et festif à plus d'un titre. « The Lost Fingers » est un trio dont le nom fait référence à la perte de deux doigts par Django Reinhardt lors d'un incendie de sa roulotte. Ce phénomène musical venu du Canada reprend avec humour et virtuosité des tubes des années 80 revisités façon jazz manouche. Ces québécois n'ont pas arrêté de tourner dans les plus grandes scènes du monde depuis leur énorme succès au Festival International de Jazz de Montréal. Des airs tziganes avec des arrangements pop et jazz, pour une dernière soirée du Festival au Fort de Bruissin. Un relais musical avec Vienne puisque The Lost Fingers est le groupe phare de la Caravan’ Jazz à Vienne qui arpente les routes pour faire découvrir le jazz là où l'on ne l'attend pas ! En 1928, à la suite d'un incendie dans sa roulotte Django Reinhardt, alors âgé de 18 ans, perd l'usage de deux doigts. Il développe alors une méthode unique pour jouer de la guitare, s'inspire du jazz, et devient rapidement une source d'inspiration. En 2006 au conservatoire de Québec, les virtuoses de la guitare Byron Mikaloff et Christian Roberge, rencontrent le contrebassiste de jazz Alex Morissette. En mai 2008, pour l'humour de la musique, ils décident d'unir leurs trois voix et leurs multiples cordes pour rendre hommage aux années 80, avec la présentation de l'album «Lost In The 80's». 40 Cet opus connaît un succès instantané au Québec. Plus de 200 000 copies s'écoulent en moins d'un an et les spectacles se multiplient aux quatre coins de la province pour ce trio dont les habits colorés deviennent rapidement l'une de ses marques distinctives. Le Festival International de Jazz de Montréal connaît un tel engouement que ses organisateurs n'hésitent pas à inviter le groupe à se produire lors du spectacle de clôture. Les spectacles se multiplient pour le groupe, depuis 2008 The Lost Fingers ont réalisé des tournées triomphales à travers le Canada, en Europe et en Amérique du Sud. Quelques récents hauts points : une prestation lors des Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver, une performance à guichet fermés au légendaire Massey Hall à Toronto et récemment deux spectacles en Colombie. De plus en plus populaire à travers le monde, le groupe se fait approcher par Cor Sin labi Doli, une compagnie italienne de noeuds papillon uniques en céramique. La compagnie leur offre une commandite que le groupe accepte avec plaisir. En juin 2009, Byron, Alex et Christian décident de rendre hommage aux grands succès de la francophonie avec la parution de rendez-vous rose. Ce deuxième album contient treize chansons, dont quelques duos avec des artistes phares tels que Plastic Bertrand, La Compagnie Créole, Éric Lapointe et Nanette Workman. The Lost Fingers présentent «Gypsy Kameleon» en novembre 2010. Approche encore aussi inventive, techniquement parfaitement maîtrisée, le trio québécois s'abreuve toujours à la source des années quatre-vingt, et fait notamment la part belle aux stars canadiennes de cette époque, dont Corey Hart, Bryan Adams et Men Without Hats. Après plus de 400 000 copies écoulées des trois premiers albums et fait plus de 500 spectacles à travers le monde, le groupe lance La Marquise, un album réunissant des pièces déjà parues à l'international, jamais sorties au Québec. Dimanche 23 juin 16h The Lost Fingers la Caravan’ Jazz à Vienne démarre au Fort du Bruissin A partir du 15 mai, la médiathèque de Francheville vous révèle tous ses secrets sur le jazz. Toute sa collection de CD, DVD, livres... sera accessible pour découvrir les artistes programmés à Fort en Jazz et tous les autres ! Les scolaires de Francheville seront accueillis pour découvrir tout particulièrement le jazz manouche et l’instrument de Django Reinhardt, la guitare. Ils termineront leur découverte par une visite de l’exposition Django, Swing de Paris au Fort du Bruissin. Exposition «Scènes et coulisses de Fort en Jazz 2012» Photographies de Stéphane Ernst 42 du jeudi 9 mai au samedi 22 juin 2013 I vernissage le vendredi 10 mai à 17h30 Cette exposition produite par le festival Fort en Jazz nous donne à voir le regard que le photographe Stéphane Ernst a posé sur les musiciens accueillis à l'occasion de la 23ème édition. Il était présent durant tout le festival : lors les résidences des artistes, avec les techniciens, le public... Il nous révèle un point de vue sur les artistes que le public ne voit pas ou rarement grâce à des "arrêts sur image" ou à des prises de vues de la préparation des musiciens lors de leur répétition ou après le concert. Le choix des photographies a été réalisé conjointement avec la directrice du Festival parmi plus de 400 clichés avec comme ligne directrice la volonté de ne pas forcément présenter une image esthétisante des artistes que l'on voit souvent. L'objectif a été d'essayer de choisir des images qui caractérisent la personnalité, le projet ou encore l'engagement musical des artistes. Une autre manière de voir le jazz. Stéphane Ernst est né en 1971 vit à Rontalon et travaille à Francheville. Il effectue des reportages sur l'exclusion, les situations d'handicap, l'artisanat, le spectacle vivant... Fort en Jazz à la médiathèque Juillet 1990 Roger Lassalle Quartet /Yalta-Epistrophe-Shakok JOE HUGHES/ Blues Café-Vocabilis LOUIS SCLAVIS / Exane-Jacques Helmus quartet Juillet 1991 Roger Lassalle groupe / Ces messieurs ELIZABETH CAUMONT / Sellam et Renne quartet CHRISTIAN VANDER / Cesar Allan-Nadege et Almosnino Juin 1992 INDIGO JAZZ VOCAL / Exane quartet-Onyx metro MICHEL PORTAL / Laurence Olivier ensemble Juin 1993 VOX OFFICE / Off Sept SIXUN / Tourmaline-Anamorphose DANIEL HUMAIR et HENRI TEXIER / Fabbiani, Joule, Phillips Juin 1994 Bolamola Group quartet / Olivier Angèle-Karim-Ouistitis Group Quartet Henri Texier/ « And his orchestra » trio-Debora Seffer quartet ERIC LELANN quintet / Trio Machado Juin 1995 ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / trio connivence ALDO ROMANO et Paolo Fresu / Tohu Bohu Quintet ELIZABETH KONTOMANOU / Freeandise Quartet Juin 1996 ROMANO-SCLAVIS-TEXIER / Ogoué Duo LA COMPAGNIE LUBAT/ Aster SIXUN / Agane group Juin 1997 JEAN-MARIE MACHADO / Ogou le rouge RICHARD GALLIANO / Collectif MU ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ / Raulin Chevillon et Corneloup Juin 1998 Louis Winsberg Quintet /Bertrand Renaudin MICHEL PORTAL QUARTET/ Claudia Solal JEANNE LEE / Navigators quartet Juin 1999 Jean Luc Ponty Quintet / Enrico Rava Quintet PRYSM DIDIER LOCKWOOD LA MARMITE INFERNALE Juin 2000 MICHEL PORTAL-RICHARD GALLIANO MANU DI BANGO STEPHANO DI BATTISTA / Moutin Réunion et Sylvain Boeuf Juin 2001 LIZ MC COMB ARTHUR H / Jacques Helmus Group Quintet PAOLO FRESU /Thierry Maillard Juin 2002 ALDO ROMANO / Christophe Metra Quinte David Linx / Lionel Martin trio RICHARD GALLIANO-EDDY LOUIS Juin 2003 DIDIER LOCKWOOD / Hooman ERIK TRUFFAZ / David Bressat new quintet NO JAZZ / Lo NICOLAS GENEST / Yves Perrin Naive! Quartet invite M.X Juin 2004 TRIO ROSENBERG / Jacky Mallerey Quartet LAURENT DE WILDE /Sayag jazz machine JEAN MARIE MACHADO /Dimitri Naïditch Juin 2005 TANIA MARIA / Joachim Expert Quintet MAGMA / Elvire ARFI Juin 2006 Martial SOLAL BUMCELLO / Neo ARFI / Les Emeudroïdes Juin 2007 STACEY KENT / Big Bang label équipe ERIK TRUFFAZ Quartet invite Ed Harcourt et Nya / L'arbre à trois têtes Le “Nouveau TRIO GITAN” DE CHRISTIAN Escoudé invite Marcel Azzola / Docteur Lester Juin 2008 Doodlin’ JEAN JACQUES MILTEAU /S Horton trio INCOGNITO / blinks HOCUS POCUS / Dialect Music Fête de la musique /Pink Petticoat Juin 2009 TRIO ROSENBERG DJ Click / Amrat Hussein Trio / Duo Lionel Martin & Emmanuel Scarpa ROBIN MCKELLE / N’Relax BLACK VOICES CHRISTIAN VANDER QUARTET / JB Hadrot Trio ORQUESTRA DO FUBA / Conjunto Jacaré Juin 2010 AVISHAI COHEN TÉREZ MONTCALM / Francheville Jazz Orchestra B. SISSOKO & V. SEGAL/ UKANDANZ feat A. Guèbrèyès DJ INCONTROL Le Jeune Peuple Orchestr’Alpes invite Christophe MONNIOT MOUTIN Réunion Quartet / Trio DuLaBo IBRAHIM MAALOUF Quintet / Franck Woeste Trio STACEY KENT YARON HERMAN Juin 2011 INCOGNITO GIOVANNI MIRABASSI / Bigre ! ERIK TRUFFAZ QUARTET / Yom RICHARD GALLIANO / ARFI NGUYÊN LÊ / Bastien Brison Trio LAURENT DE WILDE & OTTISTO 23 DAVID MURRAY CUBAN ENSEMBLE / Collective New Dreams CHINA MOSES & RAPHAEL LEMONNIER Juin 2012 TIGRAN HAMASYAN / orTie LA VELLE & FRIENDS BERNHOFT / Dreisam SANDRA N’KAKE / Chromb ! KORA JAZZ BAND OMAR SOSA BILLY COBHAM 5tet / Anne Pacéo Triphase RENAUD GARCIA FONS SOLO / Dana Leong solo «ROOTS AFRICAINES» G. LE QUERREC, L. SCLAVIS, H. TEXIER et C. MARGUET / Jean Méreu, Fred Roudet, Arnaud Jourdy, Lionel Martin Fort de son histoire 43 Conscient des enjeux liés à la préservation de l'environnement au service de l'épanouissement de l'homme et en écho au plan climat mis en place par la Ville de Francheville, le Festival poursuit ses efforts dans une logique de développement durable. Les engagements du festival seront les suivants : ● 44 le public sera sensibilisé au co-voiturage et à l'usage des transports en commun, ● la vente de produits et boissons locales seront proposées en majorité au bar du festival, les repas proposés au public et aux artistes seront confectionnés majoritairement avec des produits de de producteurs de la région, ● des partenariats avec des associations d'insertions locales pour le personnel du festival et l'accueil de publics en difficultés (culture pour tous) seront noués, l'utilisation de papier sera limitée afin de réduire les déchets et les impressions des dépliants se feront sur papier PEFC et l'encre utilisée sera labellisée «Imprim'vert». ● Fort pratique Fort en éco-responsabilité ! tarifs préventes Tarif normal : 25,00 € Tarif réduit : 20,00 € Tarif super réduit : 12,00 € Gratuité : 9 juin (Ptits Loups du Jazz), 12 juin - 22h00 (Imperial Pulsar) 16 juin (fête de la musique), 23 juin (- 15 ans The Lost Fingers) Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché, www.fnac.com www.carrefour.fr, www.francebillet.com - 0 892 68 36 22 (0,34€ TTC/min), Auchan - Cora - Cultura - E. Leclerc - Virgin Mégastore - Le Progrès, www.ticketnet.fr - 0 892 390 100 (0.34 € TTC/min), IRIS (à partir du 9 mai de 16h à 19h) les tarifs réduits et super réduits sont accordés sur présentation de justificatifs à jour et s’appliquent : horaires - pour le tarif réduit : aux adhérents des associations franchevilloises, aux élèves de l’école de musique de Francheville et leurs parents, aux adhérents du Comité des Oeuvres Sociales de la Mairie, aux plus de 70 ans, aux groupes de plus de 10 personnes, aux adhérents de la FNAC, aux membres et CE des entreprises partenaires du festival. - pour le tarif super réduit : aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA, jeunes de moins de 26 ans, enfants et concert-rencontre et le concertdécouverte de The Lost Fingers le 23 juin au Fort du Bruissin. Formule fidélité : - au tarif normal : 45€ (tarif normal+tarif réduit) pour les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire - au tarif réduit : 30€ (tarif réduit+tarif super réduit) pour les 2 soirées. 12€ la soirée supplémentaire accueil 2 heures avant le concert I bar et restauration légère sur place I toute entrée pourra être refusée après le début du concert infos 06 15 49 26 99 – www.mairie-francheville69.fr www.fortenjazz.fr - facebook accès en bus : depuis Lyon, place Bellecour : bus C20E à destination uniquement du terminus de Francheville Fort du Bruissin, arrêt Gare de Francheville en voiture : direction Hôtel de Ville puis flèchage IRIS - Fort en Jazz covoiturage : "www.covoiturage-pour-sortir.fr" Tarifs accès 45 Informations en ligne Une page media est réservée aux journalistes sur le site internet www.fortenjazz.fr. Vous pouvez accéder à toutes les informations concernant le festival, dossiers et communiqués de presse en libre téléchargement. Les visuels sont disponibles sur demande auprès du service presse. 46 Comment obtenir une accréditation ? L'accréditation presse et photographe est réservée aux professionnels justifiant d'une appartenance à une rédaction ou agence. L'accréditation est téléchargeable sur la page média du site internet et peut vous être envoyée sur simple demande. La confirmation d'accréditation sera communiquée au plus tard le 24 mai 2013 en fonction du nombre de demandes et des accords avec les artistes. Il est entendu que les journalistes ou photographes se présentant à l'entrée de la salle de concerts sans demandes préalables ne peuvent être pris en compte que dans la limite des possibilités. Comment obtenir une interview avec un artiste ? Sur simple demande préalable auprès du service presse afin d'identifier le moment le plus approprié (avant ou après les balances ou après le concert). Contact Françoise Dumas 04 78 59 02 66 I [email protected] Média pratique ©Stéphane Ernst Sous le haut patronnage de René Lambert, Maire de Francheville et de Cyril Kretzschmar Président de la régie culturelle Fort du Bruissin Directrice/programmatrice-Valérie Brujas | Assistante administrative-Lysiane Ferreira I Directrice de la Communication-Françoise Dumas | Directrice de Cabinet-Jacqueline Lebrun | Directeur de la médiathèque-Xavier Hervot | Responsable multimédia et supports numériques–Céline Pichun I Intervenante musicale-Lucile Droguet | Graphiste et accueil artistes-Léonie Lamiral | Régie générale-Alain Boissin assisté de Vincent Desmures I Régisseur son-Olivier Bénière assisté de Julien d'Agostino, Fabien Lauton et Sylvain Baffert I Régisseurs lumière-Philippe Charpenel et Romain Plantier assistés de Sidonie Richard I Backline-Nicolas Roulet| Régisseur de l'exposition-Vincent Desmures | Accueil des publics et chargée de médiation et de production-Delphine Baudras | ComptableBéatrice Chantre | Relations Presse-Nassima Mekhlouk | Stagiaire administrative-Yanira Kochoyan | Stagiaire Communication/Culture-Laëtitia Boude I Responsable sécuritéThierry Bouscarle | Aménagement du site par les équipes de Service techniques de Francheville I Agents d’entretien-Saïd Benadda, Georges Laura, Cédric Ghezzal L’équipe 47