LA SKI-24 OU DU FOND FESTIF AUX MOSSES

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LA SKI-24 OU DU FOND FESTIF AUX MOSSES
ÉDITORIAL
SOMMAIRE
FÉVRIER 2016
LA SKI-24 OU DU FOND FESTIF
AUX MOSSES
Clin d’œil en guise d’édito. Une affiche plaisante et conviviale, sous forme de manifestation particulière, sortant des pistes battues! De celle qui allie plaisir de participer
et mélange sympa de sportifs et sportives. Constat, dans le monde de plus en plus hyperactif de la latte étroite, ou légère comme disaient de grands anciens, tout est possible
pour se défouler en s’amusant! En brandissant, telle une bannière, avec une ferveur
novatrice, un esprit de compétition bon enfant. Toutes classes d’âges confondues.
L’avantage, avec la Ski-24 comme 24 heures de glisse sous les étoiles, c’est qu’il est
inutile de partir en quête d’émotions nouvelles au diable vauvert. Il y a tellement de
domaines skiables à découvrir à portée de spatules. En l’occurrence, il suffit de rallier
l’Espace Nordique des Mosses fin mars. Les 26 et 27 plus précisément. Samedi et dimanche de Pâques si les calendriers, en cette année bissextile, ne se mélangent pas les
dates. Topographie taillée pour le ski de fond, la région offre des possibilités souvent
insoupçonnées.
C’est donc là-haut, que huit mordus de lattes étroites, au féminin-masculin, ont lancé
la Ski-24 (www.ski-24.ch). Rentrés de Laponie finlandaise en 2011, où ils avaient aligné
les kilomètres 24 heures durant, ils ont opté pour le partage des émotions. Avec une
première édition à succès en 2013. Le départ, donné à 12 heures, a vu la bagatelle de
409 participants, seuls ou par équipes, pousser sur les bâtons. Alors que, pendant une
heure, plus de 60 enfants, par équipes aussi, se sont défiés.
En chiffres, 2013 c’est plus de 20 000 km parcourus dans une ambiance de feu! Fort de
cette réussite, les initiateurs ont répété l’expérience en 2014, et 2015 en attendant 2016!
Avec, chaque fois, des nouveautés et des améliorations. Pareille organisation, même
rodée, requiert saison après saison un esprit aiguisé et du métier.
Pour pérenniser une ambiance magique et unique. Surtout lors du voyage au bout de
la nuit! Avec l’effort physique, le plaisir de la glisse, la Ski-24 symbolise une évasion qui
permet de créer des liens d’amitié. Condensé d’épreuves réunies sous les étoiles, ce défi
compte une certaine Lena Pichard au sein d’un comité d’organisation étoffé depuis les
débuts. Ancienne du cadre de l’équipe suisse de fond, la skieuse native des Diablerets
est issue d’une famille où on a élevé la discipline au rang de sacerdoce. Particularité,
Lena a toujours aimé partager ses passions. Et pas uniquement sur ses skis. Anecdote:
il y a plus d’un lustre, elle avait initié à la raquette, sur le glacier des Diablerets,
un certain Pascal Zuberbühler. Gardien réputé. Pour l’occasion, parrain de Raquette
Aventure!
6 Stefan Matter
Du tir à la corde au télémark
10 A l’interview
Les frères Berni et Pipo Schödler
de Swiss-Ski
12 Championnats du monde de biathlon
Oslo invite à l’épreuve de force
14 Tour de Ski Lenzerheide
Journal d’un jour de course «ordinaire»
17 Famigros Ski Day
Le plaisir en famille à un prix spécial
26 Amélie Reymond vs Lindsey Vonn
Comparaison entre deux athlètes
d’exception
32 Coupe du monde à Crans Montana
La Suisse, une nation du combiné
38 Juskila
Rétrospective sur l’édition du jubilé
46 Ski-alpinisme de compétition
Un entraînement d’hiver intense et varié
48 Formation sur les avalanches
La sécurité en montagne
50 Didier Défago
Retour vers le futur
56 Lara Gut sur la voie du grand globe
de cristal
60 Médecine
La tendance du ski alternatif
Aldo-H. Rustichelli
Rédacteur snowactive
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AMÉLIE REYMOND:
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SU
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DU TÉLÉMARK
PA
GE
S
LA REINE
Couverture:
L’athlète de télémark
Amélie Reymond vole
de victoire en victoire,
mais loin des projecteurs
toutefois, le télémark
n’étant pas (encore)
une discipline olympique.
Photo: Erik Vogelsang, B&S
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Copyright: Ski-WM 2017, Alessandro Della Bella
COUPE DU MONDE AUDI FIS DE SKI: L’ÉLITE
MONDIALE SE RETROUVE À SAINT-MORITZ
La finale de la Coupe du monde de ski approche à grands pas. En effet,
du 16 au 20 mars 2016, Saint-Moritz accueillera les stars du cirque
blanc. Les 25 meilleurs skieurs de chaque discipline s’affronteront pour
remporter l’une des prestigieux globes de cristal sur les pistes de l’Engadine, dans un superbe décor alpin. La finale de la Coupe du monde, l’un
des principaux rendez-vous dans le monde du ski, fera office de répétition générale des Championnats du monde de ski qui se dérouleront en
février 2017 dans la station grisonne.
AUDI ET SAINT-MORITZ:
UNE CLASSE À PART
Saint-Moritz a été l’une des toutes premières destinations de vacances
d’hiver. Aujourd’hui, elle est connue dans le monde entier pour être chic,
élégante et exclusive. Saint-Moritz et Audi posent sans cesse de nouveaux jalons. Ainsi, le constructeur automobile est depuis plus de onze
ans le partenaire de la FIS et de Saint-Moritz. Grâce à leur forte présence
en Coupe du monde, Audi et les modèles quattro sont très appréciés des
amateurs de sports d’hiver. Une collaboration amenée à perdurer.
AUDI DRIVING EXPERIENCE
À SAINT-MORITZ
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LA NOUVELLE AUDI Q7:
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FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
D E
P R É S IDE NT
M A R KU S
D U
WO L F ,
C O M I T É
D I R ECT EU R
L’HIVER DES ÉPREUVES À DOMICILE
La saison 2015/2016, sans grand événement international comme les Championnats du monde ou les Jeux Olympiques, est un hiver
qui comporte un nombre énorme d’événements de Coupe du monde sur le sol suisse. Au total, en l’espace de quelques semaines,
les organisateurs suisses mettent en place pour Swiss-Ski douze manifestations qui donneront lieu à près de 50 sélections de Coupe du monde
dans diverses disciplines. Un nombre jamais atteint pour la Fédération suisse de ski.
Les manifestations sportives sont la vitrine du sport suisse. Chaque année, plus de
230 000 manifestations sportives sont organisées dans notre pays. Le chiffre d’affaires
total de ces événements atteint 1,2 milliard
de francs et la valeur ajoutée brute 299 millions de francs, ce qui correspond à 5350
postes à temps plein*.
La stratégie de Swiss-Ski définit que nous
voulons des manifestations nationales et internationales de qualité dans les différentes
disciplines en Suisse. Car nos épreuves à
domicile constituent des plateformes (publicitaires) importantes, pas seulement pour
nous en tant que fédération, pour entretenir
les contacts avec nos membres ou promouvoir les activités de sport de loisirs, mais
aussi pour positionner nos sponsors et les
mesures de marketing qui les accompagnent.
Nous apparaissons également ainsi comme
un organisateur fiable et haut de gamme visà-vis de la FIS et des autres nations avec des
épreuves à domicile parfaitement organisées,
afin de nous établir durablement dans le calendrier de la Coupe du monde.
De tels événements à domicile dans différentes disciplines sont aussi essentiels car ils
nous permettent d’offrir aux jeunes athlètes
des premières opportunités de participation
au plus haut niveau grâce à des contingents
plus élevés. Pour les skieurs eux-mêmes, des
manifestations devant leur propre public sont
un facteur de motivation énorme et consti-
tuent des points de contact personnels importants avec leurs adeptes et fans de ski
locaux.
Qualité, continuité et sources
de financement assurées
Les organisateurs suisses de manifestations
de sports de neige évoluent sur un marché
dense et âprement disputé. En plus d’autres
événements sportifs, des manifestations
culturelles, économiques et sociales cherchent à obtenir les faveurs des spectateurs et
des sponsors. Face à cette concurrence, les
facteurs de succès essentiels sont la qualité
d’une manifestation, la continuité dans l’organisation et surtout les sources de financement qui garantissent une existence à long
terme. Chez Swiss-Ski, nous sommes
conscients de ces défis et nous cherchons
sans cesse de nouveaux moyens de soutenir
les organisateurs. Un facteur important sera
la commercialisation future des manifestations. Swiss-Ski souhaiterait arriver à des
améliorations économiques pour ses organisateurs grâce à de nouveaux modèles, tout en
intensifiant la collaboration avec les COs locaux, et apporter son soutien aux évolutions
possibles et aux idées innovantes. Les
énormes connaissances spécialisées des
COs locaux devraient être encore mieux mises
en réseau et transmises à de nouveaux organisateurs potentiels.
Dans un hiver comme celui que nous vivons
actuellement, les organisateurs doivent en
plus affronter les caprices de la météo. La
garantie de l’enneigement ou non la première
moitié de la saison met les COs à rude
épreuve. Ils font des efforts immenses pour
que les courses puissent se dérouler sur des
supports adaptés. Nous pouvons dire «chapeau», car jusqu’à présent, (presque) toutes
les courses de Coupe du monde ont pu avoir
lieu en Suisse – malgré le manque de neige
sur les pentes touristiques. Avec parfois un
effort personnel et financier énorme, l’utilisation des dernières technologies ou des
idées créatives, tout a été entrepris pour assurer les événements et offrir aux sportives
et sportifs – selon Bernie Schär – «des conditions fantastiques». Les athlètes remercient
volontiers les organisateurs avec des performances extraordinaires, notamment de
Ramon Zenhäusern à Adelboden ou de Nathalie von Siebenthal au Tour de Ski à Lenzerheide. Nous vous montrerons page 16 les
étapes d’une athlète le jour d’une course à
domicile avec de nombreuses photos à l’appui.
Chez Swiss-Ski, nous voulons des compétitions internationales en Suisse et sommes
prêts à emprunter de nouvelles voies avec les
organisateurs. L’avenir s’annonce passionnant, mais aussi exigeant pour nous tous.
Nous sommes prêts à relever le défi!
*Source: «De l’importance économique du sport en Suisse»,
OFSPO / Haute école de Lucerne; 2006.
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TÉLÉMARK
LA
CORDE
SKIS
ÉCHANGÉE CONTRE LES
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TÉLÉMARK
Pendant près d’une décennie, Stefan Matter a compté parmi les
meilleurs tireurs à la corde suisses. Pour sa deuxième saison
en tant que télémarkeur, le sportif d’Engelberg attire désormais
l’attention également dans un sport d’hiver. Et dès le début des
compétitions, il a revu son objectif de la saison.
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TÉLÉMARK
Difficile d’être plus différents l’un de
l’autre: d’un côté, le tir à la corde est un sport
d’équipe et d’été, de l’autre, le télémark est
un sport individuel et d’hiver. Pourtant, Stefan
Matter relève quelques points communs.
«Les deux disciplines sont très techniques et
mettent les muscles des jambes, du dos et du
tronc à rude épreuve.» Dans cette mesure,
l’entraînement de tireur à la corde lui a été
très profitable pour le télémark, qu’il pratique
de manière ciblée depuis l’automne 2014.
Pendant près de dix ans, il a été membre du
club de tir à la corde habitué au succès d’Engelberg, où il a élu domicile. Au cours de cette
période, il a remporté un titre après l’autre,
parfois avec l’équipe nationale suisse. La dernière médaille en or en date de sa carrière
sportive gagnée lors d’une manifestation internationale remonte à l’été 2014, lorsqu’il
a remporté les Championnats du monde à
Madison, aux États-Unis. «D’un point de vue
émotionnel, cette médaille a été l’une de mes
plus belles victoires. Car l’équipe nationale
était alors composée exclusivement de tireurs à la corde d’Engelberg.»
Des vacances à court terme
Après cette compétition, Stefan Matter a tiré
un trait sur sa carrière exemplaire de sportif
d’équipe et d’été. Environ six mois plus tôt, il
avait trouvé avec le télémark, qu’il a pratiqué
pour la première fois durant l’hiver 2007/2008,
Pendant l’entraînement de
ski à roulettes . . .
un nouveau champ d’action, tout aussi fascinant et pas moins prometteur. «Mon retrait
du tir à la corde n’a pas été directement lié au
télémark», précise-t-il. «J’aurais arrêté dans
tous les cas.» Sur les conseils de sa collègue
monitrice de sports de neige, Beatrice Zimmermann, qui a reconnu son talent tôt, il a fait
ses débuts en février 2014 lors des Championnats de France, où il a manqué le podium
de la deuxième course de seulement sept
centièmes, terminant à la 4e place (il avait
terminé la première course à la 9e place). Les
trois athlètes qui se sont classés devant lui
ont terminé plusieurs fois sur le podium de
Coupe du monde cet hiver-là.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les responsables de Swiss-Ski aient porté leur attention sur Stefan Matter et l’aient observé
lors des courses de Coupe du monde restantes. Une situation difficile pour l’intéressé.
«Tout d’abord, il a fallu que je demande à mon
employeur si je pouvais avoir deux semaines
de vacances dans des délais très courts»,
explique le sportif de Suisse centrale. Heureusement, son chef d’Intersport Titlis, où il
est principalement en charge de l’entretien
des skis depuis trois ans, actuellement à 80%,
ne lui a pas mis de bâtons dans les roues. Il a
donc accompagné les membres du cadre
suisse d’abord en Suède, puis en Norvège.
Lors de ces sept courses de Coupe du monde,
le néotélémarkeur s’est toujours classé dans
. . . Stefan Matter (deuxième en
partant de la gauche) s’accorde une
pause avec ses coéquipiers.
❞
Bien entendu, je serais
ravi de gagner une
épreuve de Coupe
du monde.
Stefan Matter
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FÉ V R I E R 2016
les 20 premiers, sauf à deux reprises. Et ce,
dans les trois disciplines du télémark: classique, sprint et sprint parallèle.
En guise de récompense, il a été intégré au
cadre C de Swiss-Ski. Il n’a cependant conservé ce statut que le temps d’un hiver. Ses résultats étaient tellement bons qu’il a rejoint
l’équipe nationale au printemps dernier.
Concrètement: au cours des 17 compétitions
de Coupe du monde auxquelles il a participé,
il s’est classé à neuf reprises dans le top 10.
Il a signé ses plus beaux résultats en décrochant le 7e rang (classique) et le 9e rang (sprint
parallèle) lors des Championnats du monde
à Steamboat Springs, aux États-Unis. Gardant toujours les pieds sur terre, et ce même
après ses plus grands exploits, l’Obwaldien
s’est fixé un objectif réaliste à ses yeux pour
la saison actuelle: se classer régulièrement
parmi les cinq premiers. Il a toutefois déjà
revu cet objectif fin novembre, après avoir
décroché la 3e place à Hintertux (AUT) en
sprint parallèle, qui semble se profiler comme
sa discipline de prédilection. Désormais, il
vise des places constantes sur le podium et le
globe de cristal pour le classement par nation
avec l’équipe de Swiss-Ski.
«À vrai dire, j’ai déjà tout ce dont j’ai rêvé»,
répond Stefan Matter lorsqu’il est interrogé
sur ses autres objectifs encore plus ambitieux. «Bien entendu, je serais ravi de gagner
une épreuve de Coupe du monde. Mais la
chose ne sera pas facile.» Néanmoins, s’il
devait réussir ce tour de force, il serait le
deuxième vainqueur d’Engelberg à ce niveau.
En 1998, Marcel Waser a même été le premier
et, jusqu’à présent, le dernier Suisse à remporter les quatre globes de cristal décernés
à l’époque: pour le classement général de
Coupe du monde, en classique, en sprint
classique et en slalom géant. Depuis 2012,
cette dernière discipline ne figure plus au
calendrier de la Coupe du monde; elle a été
remplacée par l’épreuve attrayante de sprint
parallèle.
Meilleur moniteur de sports de neige
suisse
Stefan Matter est convaincu que sa connaissance de la neige et sa polyvalence sportive
lui sont d’une grande aide en télémark. Il a
également mis ces composantes en avant de
manière impressionnante pendant les sept
années où il a été moniteur de sports de
neige; en 2012 et en 2013, sa maîtrise magistrale de trois disciplines avec trois équipements sportifs différents (skis alpins, skis de
télémark et skis de fond) lui a valu le titre de
champion suisse. En plus de son deuxième
triomphe général, lors duquel il a reçu un
casque doré et s’est vu offrir une voiture pendant une année, le roi des moniteurs de sports
TÉLÉMARK
P HOTOS: LDD.
Stefan Matter est surtout attiré par la diversité du télémark.
de neige a célébré une victoire individuelle en
Nordic Cross. «J’ai soudain été célèbre dans
le milieu en dehors de la région», se souvient
Stefan Matter, qui ne cherche en aucun cas à
être sous le feu des projecteurs.
À présent, c’est à la vitesse de l’éclair qu’il
s’est hissé au plus haut niveau du télémark.
Il qualifie cette ascension personnelle de
«chemin escarpé vers le sommet». Il a toujours su qu’il skiait bien. «Il ne lui manquait
que l’expérience et les kilomètres.» S’il peut
encore améliorer la première au cours de sa
deuxième véritable saison, l’athlète de 1,76 m
et de 75 kilos a déjà comblé partiellement le
deuxième manque. Le skating est la technique dans laquelle il a le plus besoin de
progresser, «parce que je ne l’ai pas appris en
profondeur». Certes, il s’adonne au ski de
fond depuis longtemps, «mais je n’ai jamais
pris de cours». Après s’être retiré du tir à la
corde, il a intensifié l’entraînement de cette
technique pendant les mois d’été et a effectué
quelques unités avec les skis à roulettes.
La diversité est aussi un aspect du télémark
qui plaît à Stefan Matter. Outre les sections de
slalom géant et de skating, la piste de compétition comprend dans toutes les disciplines
un saut et un virage paroi à pic à 360°. De plus,
le parcours du sprint parallèle comprend au
maximum 17 portes. Le sportif de 28 ans n’a
de cesse de prouver qu’il est un battant et qu’il
connaît ses limites. Il les sonde lors de chaque
entraînement et, selon ses dires, il tombe
toujours au moins une fois. «Quand je veux
quelque chose, j’essaye de l’obtenir», affirme-t-il, confirmant ainsi sa détermination.
Un trait de caractère qui le qualifiait déjà
lorsqu’il était enfant et, plus tard, adolescent.
«Je voulais souvent tout faire», se rappelle
Stefan Matter. Ainsi, il a par exemple été jeune
lutteur, il a joué au hockey sur glace (il fait
d’ailleurs toujours partie d’une équipe de
hockey-loisir) et, bien entendu, il skiait, le
domaine étant à sa porte. À cinq ans, il s’est
inscrit au ski-club local et il a participé à des
courses de ski jusqu’à et dans la catégorie
d’âge OJ, «avec un succès modéré en termes
de classement», comme il l’exprime. Ensuite,
il a donné la priorité à sa formation; il a commencé un apprentissage de charpentier, qu’il
a terminé avec brio. À cette époque, le natif
de Suisse centrale a découvert une nouvelle
passion, le tir à la corde, de même que le
skicross, discipline dans laquelle il a également disputé plusieurs compétitions et célébré ses premières victoires en tant que skieur.
Des vacances au pays des CM
Grâce au sport, Stefan Matter a déjà parcouru plusieurs continents. «L’un de mes plus
grands désirs a toujours été de skier un jour
en Amérique.» Il a pu satisfaire ce désir l’hiver
dernier en participant aux Championnats du
monde à Steamboat Springs. Il a profité de
l’importante manifestation pour prendre des
vacances dans l’État fédéral américain du
Colorado. Il avait fait de même en 2010 après
les compétitions mondiales de tir à la corde à
Pretoria, en Afrique du Sud, d’où il avait ramené la médaille d’argent. Ce fut d’ailleurs
l’une des rares fois où il n’a pas décroché l’or
à l’occasion d’une compétition internationale.
Toutefois, il n’a pas été déçu. «Je vais toujours
de l’avant», confie-t-il. Quelle sera alors sa
ANI TA F U C HS
prochaine étape?
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DOUBLE INTERVIEW
LA FASCINATION DU SAUT À SKI
DEUX FRÈRES, UNE PASSION
Les deux frères ont grandi en
Engadine, ont été des sauteurs
passionnés, ont habité ensemble en
colocation, travaillent chez Swiss-Ski
depuis des années et ont construit
ensemble une maison. Cependant,
Berni et Pipo Schödler ont des
caractères différents qui se
complètent très bien avec leurs
points forts et leurs points faibles.
Lorsque le chef de discipline Saut à ski
Berni Schödler doit discuter des défis actuels
de l’équipe de saut à ski avec l’entraîneur de
Coupe du monde Pipo Schödler, les deux
hommes aiment s’installer autour d’un verre
de vin dans le jardin de leur maison commune.
Dans cette interview, les deux sympathiques
frères engadinois racontent comment ils
gèrent cette proximité et pourquoi la fascination pour le saut à ski constitue un fil rouge
dans leur vie.
Qu’est-ce qui vous fascine dans le saut à ski?
BERNI: Tout petit déjà, j’étais fasciné par le
ski et en particulier par le saut sur des tremplins. Au ski-club, j’ai donc commencé sur
des petits tremplins et plus les tremplins
étaient grands, plus le rêve de voler se rapprochait. Les émotions, la vitesse et l’élément
de l’air m’ont toujours fasciné.
PIPO: Même si je n’étais pas le plus talentueux, le saut à ski me fascinait déjà lorsque
j’étais enfant. Cette sensation de voler ou de
glisser dans les airs est unique.
Que vouliez-vous faire lorsque vous étiez
enfants?
BERNI: Je voulais devenir sauteur à ski ou
sportif en général. Et quand j’étais tout petit,
conducteur de locomotive ou fermier.
PIPO: Millionnaire. C’est aussi pour ça que j’ai
effectué un apprentissage dans une banque
;-)
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BERNI: S’occuper de tous les décomptes et
de la comptabilité demande beaucoup d’énergie. Dans ce domaine, je suis content que Pipo
me complète très bien.
PIPO: Des discussions banales qui ne mènent
nulle part. Le rythme de vie particulier avec
les cours d’entraînement et les compétitions
qui se déroulent le week-end est également
difficile. Cela ne peut fonctionner que si tu as
une partenaire compréhensive. Je pourrais
aussi renoncer à la longue attente lorsque le
vent ne veut pas coopérer.
Selon vous, quel est le plus grand défi du job
d’entraîneur?
BERNI: Prévoir l’évolution d’une discipline
afin de ne pas perdre du terrain. Faire preuve
de créativité, développer des idées et les
mettre en pratique.
PIPO: Répondre à tous les souhaits et à
toutes les obligations. Celui d’assembler
toutes les pièces de mosaïque de manière à
ce que les différents athlètes mais aussi
l’équipe y trouvent leur compte. Réussir dans
le saut à ski nécessite de nombreux petits
détails.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre
travail?
BERNI: Collaborer avec les gens, élargir son
horizon grâce aux voyages et apprendre à
connaître différentes cultures. En tant que
chef de discipline, je découvre de nombreux
tenants et aboutissants, par exemple toute la
politique sportive.
PIPO: La diversité des tâches et le travail avec
les gens. C’est passionnant parce qu’en sport
on ne sait pas comment les choses vont se
passer, on ne connaît pas encore le résultat.
Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes et cultures, ce qui est très
enrichissant.
De quoi pourriez-vous volontiers vous passer ? Autrement dit, quels sont les revers du
métier d’entraîneur?
Quelle a été votre plus belle expérience sur
le plan professionnel?
BERNI: La double victoire olympique de Simon Ammann à Salt Lake City a certainement
été une belle expérience, mais les deux victoires suisses de Simon et d’Andreas Küttel à
Lillehammer m’ont presque fait plus plaisir.
Il y avait une super ambiance dans l’équipe.
PIPO: La première tournée de la Coupe continentale en 2006 en Allemagne avec les quatre
sauteuses. Notre équipe féminine faisait
alors son entrée sur la scène du saut à ski,
où la Suisse n’était pas présente auparavant.
Une autre belle expérience a été les premiers
points de Coupe du monde de Marco Grigoli
à Sapporo, que nous avons bien fêtés au
Japon.
À ce jour, quelle a été la situation la plus
difficile à vivre pour vous en tant qu’entraîneurs?
BERNI: Lorsque des athlètes chutent et ne se
relèvent pas dans l’aire de freinage; ce sont
des moments marquants. Il y a une grande
incertitude par rapport à ce qui s’est passé et
à l’état de la personne qui est tombée.
PIPO: Lorsque le Hollandais Jermo Ribbers
s’est entraîné avec nous quelque temps au
centre d’entraînement d’Einsiedeln et a perdu
la vie lors d’une chute à l’entraînement.
Lorsque j’ai dû annoncer la nouvelle de son
décès à ses coéquipiers qui fréquentaient
l’école et s’entraînaient avec lui, cela a été
très difficile.
Après une mauvaise compétition ou un mauvais saut, comment remontez-vous le moral
de vos athlètes?
BERNI: Honnêtement, faire de beaux discours
n’apporte rien. Il faut pouvoir accepter les
mauvais résultats, regarder vers l’avant et
continuer à travailler en restant concentré. Le
DOUBLE INTERVIEW
La fascination pour le saut à ski constitue un fil rouge dans la vie de Pipo et Berni Schödler.
plus important est que nous donnions
l’exemple en tant qu’entraîneur.
PIPO: C’est différent pour chaque athlète. Je
me demande comment je peux intervenir et
quand l’athlète sera prêt à écouter mes remarques. Remonter le moral des athlètes
n’est pas tellement difficile, mais trouver le
bon moment l’est.
Combien de jours par an êtes-vous en déplacement avec l’équipe?
BERNI: 120 jours, sans compter Einsiedeln.
PIPO: Je dors environ 200 nuits à l’hôtel. Bien
entendu, il faut encore ajouter les unités d’entraînement à Einsiedeln.
Vous êtres frères, habitez l’un à côté de
l’autre et travaillez ensemble. Est-ce que
cette proximité n’est pas excessive parfois?
BERNI: Jusqu’à présent, cela n’a pas posé de
problème. Nos discussions sont bien sûr différentes par rapport à celles que nous avons
avec d’autres entraîneurs, elles sont parfois
plus riches en émotions aussi. Nous nous
respectons et nous connaissons très bien, ce
qui est un avantage.
PIPO: Non, ce n’est pas un problème. Nous
profitons du fait que nous sommes proches.
Berni n’est pas très souvent en déplacement
avec nous, ce qui fait que nous nous voyons
rarement en fait.
Comment décrirais-tu Pipo?
BERNI: Honnête, direct et résolu.
P HOTO: NORDIC FOCUS
P I P O S CHÖD L ER
Après son retrait, Pipo Schödler a
entraîné la relève au sein du Skiclub
Alpina de St-Moritz. Mais à l’époque,
il n’envisageait pas d’exercer le métier d’entraîneur à titre professionnel.
Après son apprentissage d’employé
de commerce qu’il a effectué dans
une banque jusqu’en 2004, il a travaillé dans le secteur et effectué différentes formations continues. Il a
simultanément exercé les activités
annexes d’entraîneur et de juge de
Et Berni?
PIPO: Déterminé, créatif et social.
Qu’est-ce qui peut vous mettre en colère?
BERNI: Il faut déjà beaucoup pour que ça
arrive, je suis quelqu’un de très calme. Les
injustices peut-être.
PIPO: Le manque de ponctualité.
Qu’est-ce qui vous lient, outre l’amour
fraternel et le saut à ski?
BERNI: Nous aimons tous les deux une bonne
soirée grillades autour d’une bonne bouteille
de vin rouge. Nous sommes fondamentalement très différents et n’avons pas les mêmes
intérêts.
C HRI S T I AN S TAHL
PIPO: Je confirme :-)
BERN I SCH ÖDLER
saut. Lorsqu’il lui a été proposé d’entrer chez Swiss-Ski en tant que chef
de la relève, il a été séduit par le défi
de développer les structures avec les
associations régionales. Il a ensuite
dirigé le centre d’entraînement d’Einsiedeln et est devenu l’entraîneur des
dames. Après quelques années au
sein du groupe d’entraînement 2, il a
repris le groupe masculin de Coupe
du monde depuis cette saison.
À la suite de plusieurs chutes, Berni
Schödler a décidé de se retirer
comme sauteur actif et a commencé
directement à entraîner les juniors
pendant son temps libre en tant que
responsable Jeunesse et Sport au
sein de son ski-club. Via un entraîneur de l’association régionale, il a
été co-entraîneur de Coupe du monde
pendant la saison 1998. Pendant deux
ans, il a pu découvrir la Coupe du
monde et ainsi accumuler des expériences au plus haut niveau. Il a en-
suite pris en charge le groupe du
cadre B et débuté la formation d’entraîneur à Macolin. En 2000, on lui a
demandé s’il voulait devenir entraîneur de Coupe du monde. Il a occupé
cette fonction jusqu’en 2007, après
les Championnats du monde à Sapporo. Il a ensuite réintégré le domaine
de la relève. À partir de 2008, il a travaillé comme entraîneur de Coupe du
monde en Russie pendant trois ans.
En 2011, il a repris le poste de chef de
discipline chez Swiss-Ski.
FÉVR IER 2 0 1 6
11
SPORT/EVENTS
FESTIVAL DE BIATHLON
AU PAYS
DES SPORTS D’HIVER
Un silence de mort, un suspense total. Des
milliers d’yeux regardent, tendus, un écran.
Puis retentit un tir, suivi juste après par la
réaction enthousiaste des spectateurs. Les
biathlètes entament une nouvelle fois la montée sur le Birxsteig (Oberhof). Debout sur six
rangées, les personnes présentes encouragent les biathlètes. Lorsque l’endurance et
la précision sont fêtées par un public connaisseur et que 15 000 spectateurs accueillent les
sportifs à l’arrivée, il ne peut être question que
LES BIATHLÈTES
SUISSES DE PLUS
EN PLUS PRÉSENTS
Même si en Suisse le biathlon ne
bénéficie pas (encore) de la
même attention qu’en Allemagne par exemple, l’équipe
suisse joue chaque année un rôle
de plus en plus important au niveau international. Alors qu’elle
ne comptait que deux hommes,
un technicien et un entraîneur il
y a dix ans, l’équipe de Coupe du
12
FÉ V R I E R 2016
de biathlon. Auparavant considéré comme
une discipline marginale destinée aux fondeurs affaiblis, le biathlon est devenu l’un des
sports d’hiver les plus couronnés de succès.
Le mélange de force et d’endurance qui
contraste avec une concentration et une précision totales enthousiasme les foules. Pratiquement chaque course donne lieu à des
surprises et à des faux pas des favoris. Le
biathlon a ses propres lois et donc son propre
attrait pour les athlètes et les fans.
monde comprend désormais à
elle seule plus de 15 athlètes et
coaches. Les bons résultats de
ces dernières années ont suscité
en Suisse également une attention accrue pour la jeune discipline. Les succès de Selina Gasparin, sa médaille d’argent aux
Jeux Olympiques et ses deux
victoires en Coupe du monde,
ainsi que les quatre places de
podium en Coupe du monde de
Benjamin Weger ont contribué
en particulier à faire connaître
davantage le biathlon en Suisse.
Cette évolution est également
nettement perceptible au niveau
de la relève. Le nombre de participants dans les catégories Jeunesse et Enfants a beaucoup
augmenté par rapport aux années précédentes, et la qualité
en ski et au tir a progressé de
manière significative.
SELIN A GASPARIN
(ÉQUIPE N ATION ALE)
BEN JAMIN WEGER
(ÉQUIPE N ATION ALE)
Née le 3 avril 1984
Taille: 1,63 m
S-chanf/Grisons
Après une pause d’un an seulement
pour donner naissance à sa fille Leila, Selina a repris les compétitions
de Coupe du monde. Avant cette
pause, Selina a connu de nombreux
grands moments lors de la saison
2013/2014. Le moment fort de l’hiver
du biathlon fut sa médaille d’argent
en individuel lors des Jeux Olympiques de Sotchi après ses deux victoires en Coupe du monde.
Né le 5 octobre 1989
Taille: 1,81 m
Geschinen/Valais
Le «Newcomer de l’année 2012»
(Credit Suisse Sports Award) a
décroché jusqu’à présent dans sa
carrière quatre places de podium
et sept classements dans le top 5
en Coupe du monde. Le biathlète de
la haute vallée de Conches souhaite
confirmer sa position parmi les
meilleurs du monde en décrochant
d’autres places de podium.
SPORT/EVENTS
P HOTOS: N ORDICFOC US/SWI SS-SKI
CHAMPION N ATS DU MON DE IBU DE BIATH LON
2.–13.3.2016 – OSLO HOLMEN KOLLEN / N OR
Date
Heure
Distance
de départ
Discipline
Catégorie
03.03
15h30
2x6+2x7,5 km
Relais
Mixte
05.03
11h30
10 km
Sprint
Hommes
05.03
14h30
7,5 km
Sprint
Dames
06.03
13h30
12,5 km
Poursuite
Hommes
06.03
15h45
10 km
Poursuite
Dames
09.03
15h30
15 km
Course individuelle Dames
10.03
15h30
20 km
Course individuelle Hommes
11.03
15h30
4x6 km
Relais
Dames
12.03
15h30
4x7,5 km
Relais
Hommes
13.03
13h00
12,5 km
Départ en ligne
Dames
13.03
16h00
15 km
Départ en ligne
Hommes
ELI S A GA SPA R IN
( ÉQ UI P E NATIO NA L E)
M A R I O D O LD E R
( CA D R E A )
LEN A H ÄCKI
(CADRE A)
SERAFIN WIESTN ER
(CADRE A)
Née le 2 décembre 1991
Taille: 1,59 m
Pontresina/Grisons
Pour Elisa, la saison dernière a été
la meilleure de sa jeune carrière.
Après une 8e place lors du sprint des
Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi,
la biathlète de 24 ans a terminé 23e
du classement général de la Coupe
du monde 2014/2015 et décroché
de nombreux classements dans le
top 20.
Né le 22 juin 1990
Taille:1,82 m
Zeglingen/Bâle-Campagne
Guéri de sa blessure au genou,
Mario Dolder a fait son retour en
Coupe du monde en janvier. Valeur
sûre de l’équipe masculine suisse,
le biathlète bâlois a obtenu de bons
résultats en Coupe du monde
ces dernières années.
Née le 1er juillet 1995
Taille: 1,63 m
Engelberg/Obwald
La biathlète toujours junior a fait ses
débuts en coupe IBU et en Coupe du
monde l’année dernière, et s’est
qualifiée directement pour le cadre
A grâce à une 12e place à Antholz.
Elle est depuis lors une valeur sûre
de l’équipe de Coupe du monde.
Son principal objectif cette saison
est toutefois les Championnats du
monde juniors qui se dérouleront
à Cheile Gradistei (ROM).
Né le 20 juillet 1990
Taille: 1,84 m
Trin/Grisons
L’aîné des frères Wiestner est
membre de l’équipe internationale
des biathlètes suisses depuis la saison 2011/2012. Serafin a fait partie
de la délégation olympique à Sotchi
et a pris le départ de la compétition
individuelle et du relais.
FÉVR IER 2 0 1 6
>
13
SPORT/EVENTS
DES FANS NORVÉGIENS
DÉBORDANT D’ENTHOUSIASME
unique en son genre, de nombreux musées et
bien sûr le Holmenkollbakken, probablement
le plus ancien tremplin de saut du monde,
sont à visiter lors des journées sans compétitions. La combinaison rare d’une grande
ville et du sport d’élite apporte une atmosphère particulière et attirera de nombreux
passionnés du biathlon du monde entier. Les
athlètes de Swiss-Ski profiteront très peu de
cette ambiance. Il s’agira pour eux d’être en
grande forme pour le point d’orgue de la saison et, avec un peu de chance, de décrocher
la première médaille suisse des Championnats du monde de biathlon. C HRI S TO P H RE G L I
IN FORMATION S IMPORTAN TE S SUR OSLO
Population: 640 000 habitants
Superficie: 454 km²
Informations: https://www.oslo.kommune.no/
Oslo est la capitale du Royaume de Norvège et de
loin la plus grande ville du pays. L’agglomération
urbaine compte 1,9 million d’habitants, ce qui
représente plus d’un tiers de la population totale de
la Norvège (5,1 millions). Font partie des curiosités
d’Oslo le fjord et son atmosphère particulière,
de nombreux musées, ainsi que les installations
sportives de Holmenkollen.
A I TA GA SPA R IN
(CADRE A )
J E R E M Y FI NE LLO
( CA D R E B )
IREN E CADURISCH
(CADRE C)
MARTIN JÄGER
(CADRE C)
Née le 9 février 1994
Taille: 1,63 m
Pontresina/Grisons
La plus jeune des sœurs Gasparin
est sortie de l’ombre de ses aînées
ces dernières années et a réalisé de
bons résultats au niveau international. Aita a entre autres fait partie du
relais olympique de Sotchi couronné
de succès (9e place).
Né le 13 mai 1992
Taille: 1,75 m
Genève/Genève
Jeremy est passé il y a deux ans
de l’équipe française de biathlon
à son équivalente suisse. Le jeune
binational a obtenu des points de
Coupe du monde dès sa première
course et est un grand espoir
de l’équipe suisse.
Née le 23 octobre 1991
Taille: 1,64 m
Maloja/Grisons
Irene a également fait partie du
relais olympique à Sotchi. Avec deux
classements dans le top 30 jusqu’à
présent et plusieurs titres de
championne suisse entre autres,
la Grisonne a souvent montré son
potentiel et sa mentalité de battante.
Né le 20 décembre 1987
Taille: 1,81 m
Vättis/ St-Gall
L’ancien fondeur a fait ses débuts
en biathlon en 2014 et en est donc
seulement à sa deuxième saison.
En améliorant sensiblement ses
performances au tir, Martin s’est
établi cette année dans l’équipe de
Coupe du monde et a manqué de
peu ses premiers points de Coupe
du monde à Hochfilzen.
14
FÉ V R I E R 2016
P HOTOS:N ORDIC FOC US/ SW ISS-SKI
La Norvège accueillera pour la cinquième fois
déjà la famille du biathlon à l’occasion des
Championnats du monde. Depuis la première
manifestation en 1965 jusqu’à aujourd’hui, la
discipline a énormément évolué. Selon les
mots du président de la fédération norvégienne de biathlon prononcés dans le cadre
des Championnats du monde qui se dérouleront en mars 2016 à Oslo, «le biathlon est
sorti des forêts pour entrer dans les stades et
les salons des spectateurs via la télévision».
Le biathlon connaît énormément de succès
en Norvège et est même le sport le plus populaire du royaume d’après les statistiques. Ces
Championnats du monde inciteront l’élite
mondiale absolue, emmenée par le «roi des
biathlètes» Ole Einar Björndalen, mais aussi
la prochaine génération d’athlètes à augmenter encore plus leur motivation pour la performance. Cela réveille des souvenirs des
Championnats du monde de ski nordique de
2011 à Oslo, où 100 000 spectateurs enthousiastes s’étaient pressés le long du parcours
pour la course sur 50 km en style libre. Les
fans norvégiens sont bien connus pour leur
enthousiasme et leur expertise, ce qui représente une combinaison importante pour le
biathlon en particulier. Les responsables
n’ont rien laissé au hasard: la capacité du
stade a été élargie à 25 000 spectateurs et la
diffusion des informations sera étendue à
tous les tronçons grâce à de nombreux écrans
géants. Les installations sportives historiques sur le Holmenkollen vivront une nouvelle fois un événement sportif de tous les
superlatifs qui devrait donner lieu à des compétitions passionnantes et à une atmosphère
telle qu’on ne la trouve qu’en Norvège, pays
passionné des sports d’hiver. La capitale de la
Norvège sait aussi briller en dehors des
grands événements sportifs. Le fjord d’Oslo
SPORT/EVENTS
LE NOYAU DUR DU CERCLE DE SUPPORTERS:
LES FAN-CLUBS
À St-Moritz, les fan-clubs sont un élément
essentiel et immuable de chaque manifestation : ils créent une ambiance exceptionnelle
et sont les garants d’une fête du ski unique.
Le CO souhaite encourager et renforcer les
échanges entre les pays, d’où la mise en
place de bonnes conditions cadres pour les
communautés de supporters.
Lorsque les meilleurs athlètes du monde
s’affronteront pour remporter les globes de
cristal lors de la finale de la Coupe du monde
de ski alpin Audi FIS du 16 au 20 mars 2016,
leurs fidèles fan-clubs ne devront pas faillir.
Ces jours constitueront le temps fort de la
saison non seulement pour les fans de ski
«normaux», mais aussi pour les membres
des différents fan-clubs.
À cette occasion, un programme particulier
leur sera proposé. Pour la première fois, les
fan-clubs seront par exemple réunis de
manière organisée. Les fans de Ted Ligety,
Marcel Hirscher, Lara Gut, Lindsey Vonn et de
tous les autres athlètes auront la possibilité
de se retrouver, d’échanger et de se préparer
pour la journée à venir dans les points de
rencontre aménagés par le CO. Les zones de
rencontre permettront également aux fanclubs de s’organiser entre les courses.
Le CO préparera différentes activités auxquelles les fans pourront participer. Au programme: cortèges de fans, zones spéciales
en tribunes, animations, folklore des supporters, lancer de drapeau et bien d’autres
choses. La finale de la Coupe du monde en
mars 2016 sera l’occasion de tester l’ensemble des procédures, dans lesquelles les
fan-clubs joueront un rôle central lors des
Championnats du monde de ski 2017. Ils
créeront une ambiance par-ticulière dans le
décor montagnard exceptionnel de l’EngaC L AU D I A JANN
dine.
Pour en savoir plus: www.skiworldcup.stmoritz.ch #stmoritzfinals #stmoritz2017
VOYAGE À ST- MORITZ
POUR LES FAN - CLUBS:
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™ Hdji^ZcedjgaZkdnV\ZZiaÉ]‚WZg\ZbZci
™ :cXVYgZbZciVkVciZieZcYVciaɂk‚cZbZci
N’hésitez pas à nous contacter:
[email protected]
FÉVR IER 2 0 1 6
15
SPORT/EVENTS
08:15
11:55
UNE JOURNÉE DE
COMPÉTITION
«NORMALE» POUR
NATHALIE VON SIEBENTHAL
THAL
AL
L
Lors du week-end d’ouverture du Tour de Ski
du 1er au 3 janvier 2016 à Lenzerheide, les
athlètes de Swiss-Ski étaient tout particulièrement sous le feu des projecteurs. Sur les
trois jours de compétition, près de 27 000 fans
enthousiastes ont fait le voyage jusqu’au
stade de biathlon pour encourager leurs athlètes au bord de la piste. En se classant dans
le top 30 lors de la poursuite sur 5 km en
skating le dimanche, Nathalie von Siebenthal
a confirmé ses bonnes performances de la
première moitié de saison. La «journée de
travail» de la fondeuse de 22 ans a duré plus
de douze heures et l’a fait voyagée de Lenzerheide à Oberstdorf (GER), lieu de la prochaine étape du Tour de Ski: après s’être levée
à 7h30, avoir testé les skis, récupéré son
dossard et pris le départ, elle a enchaîné à
l’arrivée avec les rendez-vous avec les médias, les séances d’autographes avec les fans,
le retour à l’hôtel avec une collation, le bouclage des valises, le voyage en voiture pendant quatre heures, ainsi que le souper et la
physiothérapie. Jusqu’à ce qu’elle aille se
coucher vers 21h30, Nathalie von Siebenthal
p
a donc enchaîné 40 «postes»
d’une journée
». Nous en avons illustré
de course «normale».
ERIKA H ERZIG
16 d’entre eux.
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déjeun
PetitArrivée au stade
20:15
Physiothérapie
19:30
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UVWGRUI
15:30
14:10
P HOTOS: N ORDICFOCU S/ SWISS-SKI
14:40
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Autographes
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16
FÉ V R I E R 2016
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SPORT/EVENTS
12:15
13:00
12:50
Test des
skis
Remise
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dossards et
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deurs
13:10
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13:12
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Remise de la veste jus
13:15
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13:50
13:555
13:43
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FÉVR IER 2 0 1 6
17
COACHING INSIDE
LES
DÉTAILS
FONT TOUT
FÊTEZ LA FIN DE LA SAI SON
AVEC LES FON DEURS –
RÉSERVEZ VOS BILLETS
POUR LA SOIRÉE DE GALA
À ZWEISIMMEN
Traditionnellement, en mars, les
Championnats suisses marquent la
fin de saison pour la famille du ski de
fond. Il est alors temps de lutter pour
les titres nationaux, mais aussi de
revenir sur la saison écoulée et de
discuter de choses amusantes et divertissantes. Depuis quelques années, des athlètes et des coaches de
Swiss-Ski et des associations régionales ainsi que des organisateurs de
compétitions, accompagnés de leurs
proches et de leurs amis, se réunissent le samedi soir pour une fête
commune. Cette année, la fête aura
lieu le 19 mars 2016 à Zweisimmen.
Soyez également présent lors de
cette soirée de gala dans le Simmental et terminez la saison en compagnie des fondeurs. Réservez vos billets dès à présent pour CHF 35.– sur
le site: www.sparenmoos-2016.ch.
Au premier coup d’œil, le ski de fond se distingue
par une gestuelle simple. Les skis aux pieds, le
constat est moins évident. Pour disposer d’une
technique à la fois économique et efficace, on est
obligé de se confronter à des détails d’une grande
finesse.
Lorsque l’on observe le ski de fond de
manière globale, on remarque que différentes
formes de pas se sont imposées en réponse
aux diverses formes du terrain, comme le pas
alternatif en style classique ou le pas 1-1 en
skating, par exemple.
L’acquisition de ces habiletés techniques représente l’objectif de chaque skieur, grand ou
petit. Mais d’abord, il faut acquérir et stabiliser les bases afin de pouvoir apprendre plus
tard les formes de pas de manière efficace.
Ces bases sont appelées les « basics » du ski
Programme
Samedi, 19 mars 2016
Dès 18h00
Prologue du «Best Nagler»
(concours de planter de clous)
18h30
Ouverture de la salle des fêtes
19h00
Souper
20h30
Proclamation des résultats
de la course de distance
21h15
Distinctions
Programme avec animation musicale
Moment de convivialité
21h30
Ouverture du bar du stade avec DJ
23h00
Finale du «Best Nagler» au bar du
stade
de fond. Elles doivent se travailler dans le bon
ordre temporel et spatial pour éviter les erreurs initiales.
La plateforme en ligne suisse mobilesport.ch
s’est penchée sur ce thème et présente les «
basics » techniques du ski de fond. Les trois
phases « positionner », « agir » et « stabiliser
» y sont expliquées en détail. Ces « basics »
sont mis en lien avec les fonctions du ski, les
mouvements clés et les aspects biomécaniques. Des séries d’images et des vidéos
soutiennent le discours. Bon visionnage !
BIEN VEN UE CH EZ SW I SS-SKI !
BEN VEN UTO!
Pour de plus amples informations:
http://www.mobilesport.ch/skidefond/theme-du-mois-102015-ski-de-fond/
18
FÉ V R I E R 2016
P HOTOS: LDD.
Membres:
Deux nouveaux ski-clubs
sont affiliés à Swiss-Ski
Good News: les deux ski-clubs «Ski
Racing Club Suvretta St. Moritz» et
«Giorgio Rocca Ski Academy» sont
affiliés à Swiss-Ski depuis le 26 novembre 2015. Bienvenue dans notre
famille des sports d’hiver.
www.ski-racing.ch
www.grskiacademy.com
EN BREF
IL N E IGE DES R AB AIS!
Programme
Grâce à la carte de membre de SwissSki, vous profitez de rabais sur les
billets d’entrée lors de diverses manifestations de Coupe du monde en
Suisse, y compris lors des finales de
la Coupe du monde qui se tiendront à
St-Moritz. Nos athlètes se réjouissent
de votre visite et vous remercient
déjà pour vos encouragements.
Offre réservée aux membres pour
les finales de la Coupe du monde du
16 au 20 mars 2016 à St-Moritz
Les membres de Swiss-Ski obtiennent une réduction de 20% sur
tous les billets (sauf ceux du 18 mars
2016) et ne payent donc que CHF 24.–
pour une place debout dans l’aire
d’arrivée.
Assister aux courses du vendredi 18
mars 2016 permet de faire encore
plus d’économies! En effet, les
Mercredi, 16 mars 2016
10h00: Descente hommes
11h30: Descente dames
Jeudi, 17 mars2016
10h00: Super-G dames
11h30: Super-G homes
membres de Swiss-Ski profitent de
50% de réduction sur le billet d’entrée
et reçoivent un bon valable pour une
portion de raclette avec du pain. Et ce
au prix sensationnel de CHF 15.– seulement !
Réservation: via Ticketcorner
ou sur place à la caisse
Les billets peuvent être commandés
directement auprès de Ticketcorner.
Cliquez sur le jour de compétition sou-
haité, sélectionnez «Swiss-Ski» dans
le volet déroulant «Choisir une promotion» puis saisissez votre numéro de
membre de Swiss-Ski dans le champ
«Code promotion». Il est possible de
commander au maximum quatre billets par jour et par catégorie.
Selon les disponibilités, il est bien sûr
également possible d’acheter des billets directement aux caisses le jour
de la compétition (sous réserve de la
présentation de la carte de membre).
Vendredi, 18 mars2016
12h00: Épreuve par équipe
Samedi, 19 mars 2016
08h30/11h00: Slalom dames
09h30/12h00: Slalom géant hommes
Dimanche, 20 mars 2016
08h30/11h00: Slalom hommes
09h30/12h00: Slalom géant damen
E N FA N T S ET JEUNES,
ATTEN TION!
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et swissfreeski.ch/fr/swiss-freeskidays.
FÉVR IER 2 0 1 6
19
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20
FÉ V R I E R 2016
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nouvelle construction de la doublure à hauteur des doigts entraîne moins de coutures
et donc moins de ponts thermiques au
niveau des bouts des doigts sensibles. Une
poche au revers sert à caser des pads chauffants.
Inséparables: Lara Gut et son bonnet
à visière Reusch personnalisé.
Pleines capacités contre le froid grâce aux
gants Reusch les plus chauds de tous les
temps!
. . . ET DES OREILLES CHAUDES
En tant que grand spécialiste des gants,
Reusch a assimilé au fil du temps de vastes
connaissances approfondies sur des matériaux chauffants très fonctionnels et sur leur
transformation. Outre la production de gants,
ce savoir-faire est appliqué dans le développement des couvre-chefs agréablement réchauffants de Reusch. Depuis près de 30 ans
déjà, l’entreprise traditionnelle équipe le domaine du ski alpin de Swiss-Ski en gants de
course très fonctionnels et protecteurs mais
aussi, depuis longtemps, en bonnets à la
mode agréablement chauds et douillets.
Grâce à une large gamme de modèles et de
couleurs tendance, la collection de Reusch
jouit d’une grande popularité auprès des
stars suisses de la Coupe du monde.
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P HOTOS: LDD.
Chaque skieur sait à quel point il est important d’avoir les mains chaudes lorsqu’il fait
froid en hiver. La performance thermique est
l’un des principaux critères des gants d’hiver car les mains ne doivent pas geler,
quelles que soient les conditions météorologiques. Spécialiste compétent et expérimenté, Reusch travaille sans cesse à de
nouvelles solutions innovantes afin d’augmenter le pouvoir isolant. Après avoir développé des gants chauds, des gants très
chauds, Reusch présente maintenant les
évelop
Volcano GTX®, fruit du niveau de développecessus.
ment le plus élevé de ce processus.
MEMBRES
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DE NEIGE EN FAMILLE
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Une journée de sports de neige pour toute
la famille pour seulement CHF 85.–? C’est
incroyable mais vrai, puisque le Famigros Ski
Day le rend possible. Lors des quinze Famigros Ski Days organisés dans les domaines
skiables suisses les plus proches des familles, les participants profitent d’une journée dans la neige à petit prix et disputent
une course conviviale en famille. Pour les
membres de Swiss-Ski et Famigros, la fi-
nance d’inscription s’élève à seulement
CHF 85.– au lieu de CHF 110.–.
Ce prix comprend des cartes journalières, un
cadeau-surprise, un repas de midi, des boissons et la médaille bien méritée que tous les
participants reçoivent dès qu’ils franchissent
la ligne d’arrivée. Et ce n’est pas tout: le divertissement est à son apogée après la course.
Au village des sponsors, le sponsor principal
Famigros, l’organisateur Swiss-Ski et les
co-sponsors Rivella et SportXX proposent un
en-cas, un programme récréatif et de formidables prix.
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FAMIGROS SKI DAY – UN E JOURNÉE
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20 décembre 2015:
17 janvier 2016:
24 janvier 2016:
30 janvier 2016:
31 janvier 2016:
07 février 2016:
13 février 2016:
21 février 2016:
28 février 2016:
06 mars 2016:
13 mars 2016:
19 mars 2016:
20 mars 2016:
26 mars 2016:
03 avril 2016:
Flumserberg
Arosa
Marbachegg
Bugnenets-Savagnières
Diemtigtal
Hoch-Ybrig
Lenk
Sörenberg
Bosco Gurin
Stoos
Braunwald
Meiringen-Hasliberg
Col des Mosses
Wildhaus
Morgins
FÉVR IER 2 0 1 6
21
AGENDA
6 février
S WISS FR EES K I DAY S
Schilthorn
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6 février
LEO N TEQ B IAT HLON
Gurnigel Passhöhe
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6 février
GRA N D PR IX M IG R O S
Hoch-Ybrig
www.gp-migros.ch
13 février
FA M I G R O S SK I DAY
Lenk
www.famigros-ski-day.ch
13/14 février
LEO NTEQ B I ATH LO N
Kandersteg
www.swiss-ski.ch
13/14 février
H E LVETI A NO R D I C TROPH Y
SA U T À SK I /C N
Marbach
www.swiss-ski.ch
6/7 février
S WISS FR EES K I OPEN
Grindelwald
www.swissfreeski.ch
7 février
FA MIGROS S K I DAY
Hoch-Ybrig
www.famigros-ski-day.ch
11–14 février
W E LTCUP S K I AL PIN F R A U E N
Crans Montana
www.skiwc-cransmontana.ch
13 février
S WISS FR EES K I TOUR
ROO K IE S AT TACK
Wildhaus
www.swissfreeski.ch
20/21 février
LEON TEQ BIATH LON
Sörenberg Bödeli
www.swiss-ski.ch
21 février
AUDI SKICROSS TOUR (OPEN )
Flumserberg
www.audiskicross.ch
21 février
FAMIGROS SKI DAY
Sörenberg
www.famigros-ski-day.ch
21 février
AUDI SN OWBOA RD KIDS DAYS
Wiriehorn
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14 février
SWI SS FR EESK I DAYS &
A U D I SNOWB OA R D K I DS DAYS
Crans Montana
www.swissfreeski.ch
www.audisnowboardseries.ch
14 février
G R A ND P R I X M I G R O S
Davos
www.gp-migros.ch
20 février
SWI SS FR EESK I DAYS
Grindelwald
www.swissfreeski.ch
27 février
GRAN D PRIX MIGROS
Les Crosets
www.gp-migros.ch
21 février
GRAN D PRIX MIGROS
Airolo
www.gp-migros.ch
27 février
SWISS FREESKI TOUR
Les Crosets
www.swissfreeski.ch
27/28 février
SWISS FREESKI DAYS &
AUDI SN OWBOARD KI DS DAYS
Mythenpark
www.swissfreeski.ch
www.audisnowboardseries.ch
28 février
SWISS FREESKI DAYS &
AUDI SN OWBOARD KI DS DAYS
Les Crosets et Davos
www.swissfreeski.ch
www.audisnowboardseries.ch
28 février
AUDI SN OWBOA RD KI DS DAYS
Flumserberg
www.audisnowboardseries.ch
28 février
GRAN D PRIX MIGROS
Lenk
www.gp-migros.ch
27 février
LEON TEQ BIATH LON
Ulrichen
www.swiss-ski.ch
28 février
FAMIGROS SKI DAY
Bosco Gurin
www.famigros-ski-day.ch
13 février
AU D I S NOW B OAR D K IDS DAYS
Schwarzsee
www.audisnowboardseries.ch
22
FÉ V R I E R 2016
20 février
SWI SS FR EESK I TO U R STYLE
SESSI O N SLO P E STYLE
Mythen
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27 février
SWISS FREESKI DAYS
Grindelwald
www.swissfreeski.ch
MAGAZINE
SAAS-FEE
ALPINA
GARANTIE «VACANCES REMBOURSÉES»
COMBINAISON PARFAITE
tionales et des équipes de la relève qui viennent
s’entraîner régulièrement à Saas-Fee.»
«Les distinctions et les investissements dans la
qualité des pistes obligent», dit Pascal Schär,
CEO de la société Saastal Marketing AG. «Nous
avons donc décidé de garantir l’enneigement à
notre clientèle. Ainsi nous garantissons l’ouverture des pistes à toute personne réservant,
auprès de nos partenaires, un hébergement à
Saas-Fee durant cet hiver. Si nous ne pouvons
honorer cette promesse, nous garantissons à
nos hôtes la possibilité de revenir l’année suivante sans aucun frais – c’est notre garantie.
Nous n’avons aucune influence sur le taux de
change de l’euro. En revanche nous pouvons
garantir l’enneigement et la qualité des pistes
à nos hôtes. C’est une véritable valeur ajoutée»,
dit Schär. La garantie «Vacances remboursées»
est valable jusqu’au lundi de Pâques.
Photo: Photopress/Saas-Fee
Deux fois de suite, la station de Saas-Fee a été
élue meilleur domaine skiable avec enneigement garanti et pistes exceptionnelles par
40 000 skieuses et skieurs de toute l’Europe.
«Environ 70 pourcent de toutes les pistes de
Saas-Fee présentent un enneigement sûr», dit
Rainer Flaig, CEO de la société Saastal Bergbahnen AG. Au niveau de la préparation des
pistes également, la République libre des Vacances Saas-Fee occupe la première place en
Europe. Rainer Flaig: «Par le passé, les remontées mécaniques Saastal Bergbahnen AG ont
beaucoup investi dans l’infrastructure de préparation des pistes. Les collaborateurs parfaitement formés et expérimentés, qui jour après
jour assurent la qualité des pistes avec un grand
engagement, ont rendu cette position de pointe
possible. La qualité des pistes en hiver comme
en été est d’ailleurs prouvée par la présence
depuis de nombreuses années des équipes na-
Alpina offre des casques et des masques parfaitement adaptés – au niveau optique comme au
niveau fonctionnel, car outre la tête, les yeux
eux aussi doivent être protégés. Les rayons uv
mais aussi le vent à partir de 10 km/h peuvent
causer des dommages aux yeux.
Les masques Alpina offrent une protection optimale pour autant qu’ils aient le fit parfait et la
bonne grandeur. Ces données peuvent être
déterminées grâce à l’index de fit d’Alpina.
Celui-ci comprend la mesure de la distance
entre les yeux ainsi que la hauteur du nez. Pour
cela, l’Alpina Fit-Finder est positionné sur le
haut des sourcils ainsi que sur l’arête extérieure de l’orbite de l’œil, puis les valeurs idéales
sont déterminées. Les masques Alpina sont
disponibles en divers niveaux de protection et
dans de nombreux designs et coloris tendance
et garantissent non seulement la sécurité optimale, mais également un look de style.
La casque de ski CHEOS se distingue par le
meilleur système de ventilation disponible sur
le marché – ce qui en fait l’outil parfait pour le
freeride.
Parfaitement adapté au CHEOS, le masque
PHEOS MM avec monture au design effilé offre
une visibilité optimale grâce aux grands écrans
Multimirror.
H E LV E TA S
SINA CANDRIAN S’INVESTIT AU NÉPAL
Photo: Mariell Vikkisk
d’emménager dans une maison à l’épreuve des
tremblements de terre. Sina a remercié ses
donatrices et donateurs par une vidéo spéciale:
https://life-changer.helvetas.ch/sina
Sina Candrian, la championne du monde de
snowboard et participante aux JO se bat en
première ligne pour la reconstruction dans la
région du Népal sinistrée lors du tremblement
de terre. Elle a démarré une propre action de
récolte de fonds sur la plateforme de financement participatif d’Helvetas. Ainsi, elle a pu
récolter 2300 francs en tout, somme permettant à une famille népalaise de cinq personnes
Le financement participatif –
un projet pionnier
L’engagement de Sina Candrian a été rendu
possible grâce à la plateforme de financement
participatif «Life Changer» d’Helvetas. Depuis
deux ans à présent, l’organisation suisse d’aide
au développement gère une plateforme Internet sur laquelle tout un chacun peut démarrer
une collecte de fonds de manière indépendante. Jusqu’à présent, grâce à ce projet pionnier, plus de 400 personnes ont changé la vie
d’autres 13 000 personnes en récoltant personnellement des fonds.
Plus d’infos sous www.life-changer.ch
Prix: Casque CHF 199.–, masque CHF 129.–
Disponible dans le commerce spécialisé
www.alpina-sports.com
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
23
SAVOGNIN, BIVIO, ALBULA
L’HIVER EN FAMILLE
Le jour commence à Savognin, Bivio, Albula
et les enfants, dès leur réveil, sont impatients d’enfiler leur combinaison de ski et de
revoir leurs copines et copains à l’école de
ski du Pinocchio-Club.
Sur les pistes
80 kilomètres de pistes parfaitement préparées
avec des descentes extra-larges attendent les
enfants à Savognin. La piste pour enfants Flurin est le point culminant pour les petits sportifs d’hiver. Et, cerise sur le gâteau: certains
jours le bouquetin Flurin se trouve personnellement sur la piste. Les écoles de ski de Savo-
gnin et Bivio offrent tout pour que les enfants
apprennent à skier de manière ludique. Au Pinocchio-Club à Savognin, les enfants sont encadrés avec amour, même sans cours de ski, de
sorte que les parents puissent apprécier pleinement une journée sur les pistes. Un service
complet récompensé d’ailleurs par le label de
qualité «Family Destination».
Les familles sont les bienvenues
Que ce soient les hôtels, les appartements de
vacances et les restaurants – tous offrent un
service adapté aux familles. Du siège pour enfants aux livres pour enfants, biberons ou gar-
GLACIER 3000
GIRO
DÉCEMBRE RECORD
UN «MUST HAVE»
Dans toute l’Europe, les domaines skiables
déploraient dernièrement le manque de neige.
Le domaine Glacier 3000 toutefois se réjouit
d’un mois de décembre record: 37 000 hôtes
ont séjourné sur le glacier en décembre 2015.
La raison de cet afflux de visiteurs est, entre
autres, le fait que la piste noire Olden, longue
de sept kilomètres, était ouverte dès le début
de décembre. Le Glacier 3000, en tant que
partie des régions Gstaad Mountain Rides et
Alpes Vaudoises, offre un enneigement sûr et
une grande variété d’excellentes pistes de 3000
à 1300 mètres d’altitude en aval.
Information: www.glacier3000.ch
Le tout nouveau masque EXV Contact de Giro
s’adapte rapidement et simplement aux conditions météo et de luminosité changeantes. Le
Giro Contact pose de nouveaux jalons, permettant un changement d’écran rapide, précis et
sécurisé: des aimants à positionnement automatique et une demi-monture dotée d’un mécanisme de verrouillage sécurisé permettent
d’adapter le masque en fonction des conditions
de luminosité en quelques secondes seulement. Grâce au Snapshot Lens Interchange
System, il suffit d’appuyer sur un bouton pour
libérer l’écran et installer sans effort un nouvel
écran. Le Contact offre en plus un champ de
vision exceptionnel avec écrans ZEISS de haute
derie, les hôtes trouvent ici tout ce qui fait la
joie des enfants et des parents.
Contact
Savognin Tourismus in Surses
Stradung 42
7460 Savognin
Téléphone 081 659 16 16
[email protected]
www.savognin.ch
qualité optique. Chaque exemplaire est livré
avec deux écrans (1 adapté à des conditions
d’ensoleillement maximales et 1 pour faible
niveau de luminosité) ainsi qu’un étui de protection pratique pour le masque et les deux
écrans.
Video: http://youtu.be/NtgiJvo5K3A
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FÉVRIER 2016
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ATO M I C M O U N TA I N A C A D E M Y
«CHERCHER LA FAUTE CHEZ SOI»
SÉCURITÉ EN MONTAGNE
Où en est l’association de ski de l’Oberland
bernois (BOSV)? La réponse à cette question, l’association régionale l’a livrée lors
d’une soirée d’information à la fin de l’année passée.
«Les quatre Centres de performance décentralisés de l’Oberland, créés ces dernières années,
fonctionnent très bien», expliqua Monika Amstutz, cheffe formation de l’association de ski
BOSV. Les attentes de base sont remplies, dit
Amstutz et la large répartition de la promotion
de la relève est atteinte. Cela a été démontré
par le grand nombre de personnes présentent
à la soirée d’infos. Le président de la BOSV
Johnny Wyssmüller s’est réjoui d’accueillir une
centaine de personnes, athlètes de la relève,
alpins et nordiques, accompagnés de leurs
parents et entraîneurs pour les divers exposés.
Ce qui manque encore actuellement, c’est un
successeur qui ait l’étoffe d’un Champion du
monde à l’instar d’un Bruno Kernen ou Mike
von Grünigen, dont le fils Noël (20 ans) fait
partie du cadre Swiss-Ski et qui, au dire de son
père, «s’est bien entraîné cet hiver». Des places
de Coupe du monde entre le 11e et le 30e rang
peuvent être espérées de la part des jeunes
athlètes prometteurs de l’Oberland Nils Mani
et Joana Hählen.
que rarement ce qu’elles semblent être. Elles
sont plutôt ce que l’on en fait.»
Selon Toni Burn, chef sport de pointe nordique,
la deuxième partie des Championnats de
Suisse de ski de fond aura lieu à Zweisimmen.
Et Kandersteg accueillera les Championnats de
Suisse de biathlon les 13 et 14 février. Tous les
fans attendent avec impatience la prestation de
la biathlète Nathalie von Siebenthal, championne du monde des moins de 23 ans.
Heidi Bähler-Zeller dans l’assemblée
Il est à remarquer que l’on rencontre souvent
d’anciennes stars du ski avec leurs enfants
lors de ces assemblées. Ainsi l’on a remarqué
la présence d’Heidi Bähler-Zeller, de Markus
Herrmann et d’Urs Niedhart (combiné nordique aux JO d’ Albertville en 1992). «Le traditionnel slalom géant Walalp de doit pas mourir», ont décidé Patrick Stettler et Thomas
Rüegsegger de Thoune. Le jubilé des «50 ans
Walalp» est prévu pour le weekend du 23/24
avril. Wyssmüller a présenté personnellement
les nombreuses aides volontaires pour cet événement, dont le nouveau chef des finances
SAMUEL RY TER
Jampen d’Uetendorf.
La Mountain Academy d’Atomic est un cours en
ligne complet sur le thème de la sécurité en
montagne dans différentes conditions de neige. Il permet de prendre plus facilement des
décisions en montagne.
Cours I, sécurité à la neige: c’est le point de
départ pour toute personne qui désire s’éloigner des pistes. Le savoir complet en tant que
base, pour réviser ses connaissances ou comme
œuvre de référence.
Cours II, plus profondément en terrain libre:
élargir son savoir et s’ouvrir davantage de possibilités. Le complément parfait au premier
cours. Pour les skieurs qui s’aventurent en
Backcountry et veulent élargir leur savoir.
www.mountainacademy.atomic.com
SUVA
Christoph Kunz, vainqueur aux Paralympics et
orateur, en compagnie du président de la BOVS
Johnny Wyssmüller (à g.) et du nouveau chef des
finances de la BOSV lors de la soirée d’infos à
Wimmis.
PRÉVENTION DES ACCIDENTS SUR SMARTPHONE
Photopress/SUVA
«Une médaille d’or comme but»
Comment parvenir à la gloire sportive et remporter une médaille d’or, c’est ce qu’a démontré
Christoph Kunz, vainqueur aux Paralympics de
Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014, de manière impressionnante en paroles et en images.
Pour les espoirs de la relève, cet exemple leur a
fait comprendre ce qu’il est possible de réaliser
grâce à la volonté et à la force mentale.
«Dans le puzzle qui mène au succès, l’analyse
après une défaite est une pièce maitresse», dit
le sportif professionnel handicapé et ajoute: «Il
faut d’abord chercher la faute chez soi.» L’athlète sympathique de Kandertal, qui est devenu
père pour la seconde fois, souhaite aux jeunes
de la BOSV: «Tout de bon dans la poursuite de
vos buts personnels qui semblent parfois impossibles à atteindre. Mais les choses ne sont
De nombreux accidents ont lieu parce que les
sportifs de neige sous-estiment leur chemin de
freinage. L’appli «Slope Track» de la Suva est
utile dans ce sens. Elle enregistre la distance
parcourue sur les pistes, la vitesse individuelle
et soutien les skieurs et snowboardeurs à travers des conseils de comportement adéquat sur
les pistes. «Grâce à cette appli, tout un chacun
peut analyser sa descente et ainsi contribuer à
la sécurité sur les pistes», dit Samuli Aegerter,
responsable de la campagne «sports de neige»
de la Suva. En nouveauté, l’appli «Slope Track»
contient les règles de la FIS pour les Snowparks
et le snowboard. Une composante de l’appli
très appréciée par tous les groupes d’âge
concerne les conseils d’échauffement.
Les personnes qui s’échauffent correctement
avant la première descente préviennent les
accidents. 13 vidéos brèves de l’appli «Slope
Track» montrent divers exercices et jeux destinés à l’échauffement – seul, à deux ou en
groupe. «Aussi important que l’échauffement
est la préparation mentale avant la première
descente. L’attention doit être concentrée sur
l’activité de glisse», remarque Aegerter. Il
conseille en outre de commencer la journée de
ski tranquillement afin de pouvoir évaluer
d’abord les conditions de neige et sa propre
forme du jour.
www.suva.ch/schneesport
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
25
26
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
LA LINDSEY VONN
DU
TÉLÉMARK
Deux athlètes – toutes deux couronnées
de succès – l’une mondialement
connue, l’autre passant pratiquement
inaperçue. Lindsey Vonn et Amélie
Reymond, meilleure athlète mondiale
du télémark qui ne finit que rarement
à côté du podium.
Amélie Reymond, décontractée,
dans la coulisse historique du
château de Tourbillon à Sion.
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
27
Amélie Reymond,
la reine du télémark.
Des mondes séparent le télémark
du ski alpin de compétition.
Ich bin immer positiv eingestellt,
mir macht mein Sport und auch
alles andere sehr viel Spass.
28
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
Photos: Erik Vogelsang, B&S / Keystone / Swiss-Ski
Amélie Reymond (à gauche) vs Lindsey Vonn
en duel sportif amical:
la star suisse du télémark a gravi le podium à 133 reprises
jusqu’à présent, tandis que la sympathique Américaine
comptabilise 118 places de podium.
«Elle est la Lindsey Vonn du télémark.» Une
telle déclaration résonne. Surtout lorsqu’elle
vient de l’agence d’information sportive suisse
plutôt réputée pour son sérieux que pour son
langage fleuri. Une raison suffisante en tout cas
de se rendre à Sion afin de rencontrer Amélie
Reymond, sujet de cette comparaison.
Et la comparaison? D’un côté la charmante jeune
femme à la longue chevelure qui déclasse régulièrement ses concurrentes, vole d’un record à
l’autre et collectionne les médailles comme
d’autres les opercules de crème à café. De l’autre
côté: Lindsey Vonn que l’on ne présente plus.
Que pense Amélie Reymond de cette comparaison? Tout d’abord elle sourit, puis dit: «Nous
skions sur la même marque.» Là s’arrête la comparaison, mis à part le succès. Car à tous les niveaux – popularité, salaire, présence médiatique
– des mondes séparent les deux skieuses. Soit dit,
des mondes qui existent réellement entre le télémark et le ski alpin.
DISCIPLINE NON OLYMPIQUE
A ce stade, osons un exercice mental et supposons
que le ski alpin ne soit pas au programme des Jeux
Olympiques. Que serait alors Lindsey Vonn? Ses
parents auraient-ils spécialement déménagé du
Minnesota à Vail, paradis des sports d’hiver, afin
que leur fille puisse plus tard grappiller quelques
victoires en Coupe du monde? Où la Fédération
américaine de ski trouverait-elle les moyens? Et
comment la skieuse connue surtout en Europe
aurait-elle croisé le chemin d’une légende du golf
comme Tiger Woods sans son titre olympique
remporté à Vancouver?
«Je ne disputerai à coup sûr jamais de Jeux Olympiques», dit Amélie en cette journée de décembre
à Sion. En effet, en 2018 le télémark ne figurera
toujours pas au programme olympique et cela
aurait été sa dernière chance. Evidemment, des
efforts ont toujours été fournis dans ce sens. Pour
un sport tel que le télémark, une reconnaissance
olympique changerait entièrement la donne.
Tout de même, pour les deuxièmes Jeux Olympiques de la jeunesse en 2016 à Lillehammer, le
télémark est invité comme sport de démonstration. Amélie Reymond se réjouit de cet honneur
accordé à sa discipline, mais doute que cela suffise pour figurer au programme olympique des
Jeux de 2022.
RECONNAISSANTE ET SANS JALOUSIE
Sans le statut olympique, une discipline sportive
est nettement défavorisée au niveau du nombre
de spectateurs, de la présence médiatique et des
sponsors. La banque de données des médias
suisses comprend absolument tous les articles
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
29
qui ont été publiés dans la presse. Lorsque l’on y
entre les mots clé «Amélie» et «Reymond», l’on
trouve exactement le même nombre de résultats
pour les quotidiens importants comme «Blick»
et «Neue Zürcher Zeitung», c’est-à-dire zéro.
Tout de même, le «Tages-Anzeiger» s’est penché
huit fois sur la sportive suisse la plus couronnée
de succès. Mais cela a aussi ses avantages, du
moins pour les journalistes. Aucun problème
pour obtenir un rendez-vous avec Amélie Reymond. Et elle a consacré largement de temps au
photographe, laps de temps durant lequel Lindsey Vonn aurait probablement aligné dix séances
photo l’une après l’autre.
Mais ce qui plait le plus durant l’entretien avec
Amélie Reymond est le fait qu’elle ne ressente
aucune jalousie, ni par rapport à Vonn ni par
rapport à ses collègues de Swiss-Ski qui profitent
toutes d’un budget bien supérieur. En tout, pour
l’année 2014/15, la Fédération a dépensé
133 000 francs pour le télémark, soit la moitié
seulement de ce qui est dépensé pour le combiné
nordique. Pour un titre mondial, Amélie Reymond empoche 5000 francs, somme récoltée par
la Fédération et les sponsors. «En hiver», dit
Amélie Reymond, «je peux vivre de mon sport».
A côté elle travaille à l’office cantonal de la santé.
«J’aime beaucoup ce travail», dit-elle.
sport. Amélie Reymond aime ce jeu d’équilibre et
de coordination, la variation des parcours qui
englobent plusieurs disciplines: ski, ski de fond,
saut à ski. Lorsque le sauteur à ski Simon Ammann éprouve des difficultés à placer son télémark lors de l’atterrissage, Amélie Reymond suit
cela avec grand intérêt. Elle se pose des questions
à propos de ses chaussures (entièrement différentes des siennes) et à propos de sa vitesse à
l’atterrissage (tout à fait comparable). Et elle rit
lorsqu’on lui dit qu’en Suisse, davantage de personnes associent le télémark au saut à ski plutôt
qu’à la discipline télémark proprement dite.
Mais revenons à la comparaison entre Reymond
et Vonn. Et là, la Suissesse présente un net avantage: elle ne s’est jamais gravement blessée. Et
cela n’est pas faute d’avoir de la concurrence qui
la talonne. Pour Reymond aussi, il est souvent
question de centièmes de seconde. «Je ne peux
pas me permettre la moindre faute», dit-elle. La
raison de cette absence de blessure est-elle à rechercher dans la technique du télémark? «C’est
tout à fait possible», dit Amélie Reymond, «le
corps est bien plus en mouvement qu’en ski alpin.» Mais avant de se lancer dans une campagne
publicitaire en faveur du télémark en tant que
sport sain, elle relativise: «Evidemment il ne s’agit
là que d’une supposition, pour en être sûr il faudrait étudier la chose de plus près.» Ses études en
biomécanique à l’EPF de Zurich ont laissé leurs
traces. Mais de l’autre côté il y a aussi sa collègue
d’équipe qui a subi une rupture du ligament
croisé lors de la réception d’un saut.
Il fait nuit à présent à Sion. Amélie Reymond a
beaucoup parlé de sa passion pour le télémark.
«J’ai toujours une approche positive. J’aime beaucoup pratiquer ce sport et j’aime la vie en général.» Est-il nécessaire, à ce stade, de remettre
Vonn en jeu qui souffre de dépression, qui sort
d’une douloureuse séparation de son époux
Thomas Vonn et qui, après des années de froid, a
dû tout d’abord se réconcilier avec son père?
Malgré tous les mondes qui séparent Reymond
de Vonn, les deux jeunes femmes ont un point
commun (outre leur charme): les deux éprouvent
simplement du bonheur lorsqu’elles dévalent les
pentes skis aux pieds. La championne olympique
de descente Dominique Gisin a dit une fois: «Il est
bon d’avoir l’ambition de devenir la meilleure du
monde. Que ce soit en ski ou dans le métier de
coiffeuse, peu importe.» Amélie Reymond aime
bien cette citation. Elle est la meilleure skieuse de
télémark du monde. Et elle compte bien le rester
tant qu’elle éprouve du plaisir. CHRISTIAN ANDIEL
LINDSEY VONN
AMÉLIE REYMOND
UN EXERCICE D’ÉQUILIBRE
ET DE COORDINATION
Amélie Reymond, née en 1987, est issue d’une
famille passionnée de sport. Elle a été une gymnaste aux agrès talentueuse. Et en ski alpin, elle
est parvenue jusqu’au cadre régional où elle a
atteint ses limites selon elle. Un jour, une entraîneuse a apporté des skis de télémark. Dès lors elle
a voué et voue encore une grande passion à ce
LA COMPARAISON EN CHIFFRES
État 31 décembre 2015
Google
593 000 en 0,48 sec.
4340 en 0,50 sec.
Follower Twitter
402 000
sans compte twitter
Follower Facebook
1,1 million
1050
Coupe du monde
352 départs
118 podiums
71 victoires
143 départs
133 podiums
99 victoires
depuis 2008, 6 sur 8 classements généraux
remportés en Coupe du monde,
19 sur 24 courses de Coupe du monde
Lors de mondiaux
19 départs
6 podiums
2 victoires
15 départs
15 podiums
8 victoires
30
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
Beat Feuz –
triomphera-t-il pour la Suisse?
SAINT-MORITZ:
SKI AU PLUS HAUT NIVEAU
GRÂCE À RAIFFEISEN, VIVEZ LES COURSES
EN DIRECT À UN PRIX PRÉFÉRENTIEL
La finale de la Coupe du monde de ski 2016
et les Championnats du monde de ski 2017
à Saint-Moritz sont deux événements
importants qui promettent un spectacle
fantastique. Grâce à Raiffeisen, sponsor
des deux événements, les sociétaires des
Banques Raiffeisen profitent de billets à
prix réduit.
RÉTROSPECTIVE DES CHAMPIONNATS DU
MONDE DE SKI 2003
En 2003, quelque 180 000 spectateurs sur
place et trois millions de téléspectateurs suisses
ont vécu des Championnats du monde de ski
à l’organisation parfaite à Saint-Moritz. Les
athlètes de Swiss-Ski avaient alors remporté
deux médailles d’argent (Silvan Zurbriggen,
Corinne Rey-Bellet) et deux médailles de
bronze (Bruno Kernen, Marlies Oester). 14 ans
plus tard, la compétition qui se déroulera à
nouveau en Suisse promet d’être l’événement
sportif, médiatique et social majeur de l’année.
Les Championnats du monde 2017 seront-ils
aussi fructueux pour les skieurs suisses? Nous
l’espérons tous.
prix qui peuvent être réservés en ligne sous
www.raiffeisen.ch/neige (rubrique «Avantages sociétaires»).
PERSPECTIVES CHAMPIONNATS DU MONDE
DE SKI 2017
La prévente officielle des billets pour les Championnats du monde 2017 s’ouvrira le 16 mars
2016, avec le début de la finale de la Coupe du
monde de ski. Il existe différentes catégories de
billets. Les sociétaires des Banques Raiffeisen
profitent en exclusivité d›avantages attrayants.
Raiffeisen se réjouit d’ores et déjà d’accueillir
de nombreux sociétaires à Saint-Moritz. Allez
la Suisse!
RÉPÉTITION GÉNÉRALE LORS DE LA FINALE
Photo: Ldd.
DE LA COUPE DU MONDE 2016
L’infrastructure et le nouveau tracé optimisé
des pistes seront testés dans des conditions
réelles lors de la finale de la Coupe du monde
de ski masculine et féminine qui se déroulera
du 16 au 20 mars 2016. Les sociétaires des
Banques Raiffeisen bénéficient pendant les
cinq jours de la compétition de billets à moitié
Offre officielle de billets et informations
générales: www.stmoritz2017.ch
Offres exclusives pour les sociétaires:
www.welovesnow.ch
ADVERTORIAL
FEBRUAR 2016 SNOWACTIVE
31
EN VACANCES,
LÀ OÙ LES STARS DU SKI S’ENTRAÎNENT
L E S V A L E U R S D E L’ A S S O C I A T I O N V A C A N C E S S O N T P R O C H E S D E C E L L E S D E S W I S S - S K I
1
Michael Lüthi: Nos racines et notre «swissness» vécu présentent de fortes parallèles avec
le sport de glisse. Des traditions ancrées, la
passion, l’esprit d’équipe et les joies de se mouvoir en pleine nature sont des valeurs communes. Nos hôtels offrent une infrastructure de
pointe très appréciée par les familles, les sportives et les sportifs, de même que par les
membres de la Fédération Swiss-Ski.
SNOWACTIVE: Que proposez-vous aux
membres?
Nos offres sont fortement orientées aux attentes précises des personnes passionnées de
32
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
sport. A travers notre partenariat avec SwissSki, nous voulons contribuer à ce que les familles puissent apprécier des vacances à la
montagne grâce à un rapport prix-prestations
équitable. Il est dans notre intérêt que le tourisme du ski suisse se développe encore. En
outre, les membres de Swiss-Ski peuvent aussi
profiter d’offres spéciales dans nos villages de
vacances au bord de la Méditerranée (voir encadré).
Vous disposez de deux grandes installations
de vacances en Sardaigne et sur la Costa
Brava. Sont-elles également utilisées à des
fins d’entraînement par Swiss-Ski?
Oui, des athlètes de pointe de Swiss-Ski comme
Küng, Feuz, Janka et Cie. ont testé notre village
de vacances à «Giverola». Au printemps, les
alpins comme les snowboardeurs se sont entraînés durant une semaine chacun au Giverola Resort afin de se préparer pour l’hiver. Et
pour la seconde fois déjà, la troupe des fondeurs avec Dario Cologna et Toni Livers s’est
rendue au Tirreno Resort en Sardaigne.
Retournons aux hôtels en Suisse. Que
trouvent les sportifs là-bas?
Les hôtels se trouvent tous dans des régions de
sports d’hiver attractives, intactes et à l’enneigement sûr. Nous mettons un point d’honneur
à proposer une gastronomie à base de produits
régionaux qui s’oriente aux sportifs. Les hôtes
jouissent d’autre part d’un accès illimité aux
belles installations de bien-être. De grands
bains d’eau saline et des lits à bulles pour la
récupération font partie intégrante de notre
standard tout comme les saunas et les bains
vapeur. Rien de tel pour se délasser après une
belle journée à la neige. En été, nos hôtes profitent en plus de nouveaux vélos à assistance
électrique.
L’on entend souvent dire que l’hôtellerie
suisse est chère. Quels arguments avancez-
vous en faveur des vacances dans notre
pays?
Notre effort principal consiste à offrir un rapport prestations-prix attractif et équitable. Et
chez nous, les enfants en-dessous de douze ans
logent gratuitement dans la chambre parentale. L’accès WLAN gratuit à Internet dans tout
l’hôtel fait également partie de notre standard.
Avec de tels extras nous voulons contribuer à
rendre les vacances de ski abordables pour les
familles suisses. Si l’on considère par exemple
que lors d’un séjour dans notre hôtel Altein à
Arosa l’école de ski pour les enfants est égale-
2
ment gratuite ou qu’à l’hôtel Schweizerhof à
Sils-Maria en Engadine, le skipass ne coûte que
35 francs, alors l’impression d’une Suisse onéreuse est vite relativisée.
Et, personnellement, comment passez-vous
vos vacances?
Je reste d’avis que des vacances de ski en famille sont une expérience précieuse et durable.
Personnellement je récupère le mieux en pratiquant une activité physique, que ce soit le ski
en hiver ou le VTT et le vélo de plaine en été.
Aux familles passionnées de sport, je conseille
les semaines polysportives avec Bikeholiday au
SILVIA METTLER
Giverola Resort.
Photos: Ldd.
Le groupe hôtelier de l’Association
Vacances avec quatre hôtels dans
la région alpine suisse et deux villages
de vacances au bord de la Méditerranée
coopère étroitement avec Swiss-Ski.
Depuis trois ans, le groupe hôtelier est
partenaire de Swiss-Ski. Nous avons
demandé à Michael Lüthi, CEO de la
POSCOM Ferien Holding, de nous
expliquer les points communs entre
les deux «institutions».
CHF 100.–
Offre spéciale pour membres Swiss-Ski
De la neige au sable fin. Les membres
de Swiss-Ski profitent d’un rabais de
CHF 100.– sur un arrangement
au Giverola Resort ou au Tirreno Resort.
Infos: www.Ferienverein.ch/swiss-ski
3
Michael Lüthi (51) est CEO de la POSCOM
Ferien Holding AG avec siège à Berne
depuis 2011. Auparavant il a occupé
diverses postes à responsabilité auprès
de BLS AG, MIGROS, INTERSPORT et
SHIMANO. Le Bernois de l’Oberland,
skieur passionné, est marié et père
de jumeaux.
Ce qui convient aux cracks du ski alpin
convient également aux membres
de la Fédération Swiss-Ski.
4
5
6
7
1 L’équipe nationale de ski de fond à la rencontre
de nouveaux spectateurs en Sardaigne.
2 La vue imprenable sur la Costa Brava, une
récompense après une belle journée d’efforts.
3 Les vacances à ski en famille – des moments
privilégiés. Source: swiss-image.ch, Daniel
Martinek.
4 Détente pour petits et grands dans l’espace
wellness avec bassin d’eau saline 33° C.
5 L’Hôtel Valaisia, à quelques pas à peine des
pistes de ski de Crans-Montana.
6 Une escapade loin de votre quotidien: la vue sur
la nature de la Haute-Engadine depuis la salle
de repos . . .
7 . . . ou depuis la piscine extérieure de l’hôtel.
Un «faiseur de vacances» compétent
Sous la marque «Association Vacances», la POSCOM
Ferien Holding AG à Berne offre des vacances de
haute qualité à des prix étonnement bas. La société
possède quatre hôtels en Suisse (Arosa, Crans-Montana, Wengen et l’hôtel Schweizerhof fraichement
rénové à Sils Maria), tous avec bains salins et offres
de bien-être. A cela s’ajoutent deux vastes installations de vacances dans le bassin méditerranéen (sur
la Costa Brava, avec camping, et en Sardaigne).
L’offre hôtelière est complétée par la marque Bikeholiday qui propose des vacances actives de qualité.
ADVERTORIAL
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
33
30
22
19
Victoires en combiné hommes:
Suisse: 30 victoires
Autriche: 22 victoires
USA: 19 victoires
22
12
Victoires en combiné femmes:
Suisse: 26 victoires
Autriche: 22 victoires
Allemagne: 12 victoires
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SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
2
LA SUISSE EST UNE «NATION DU COMBINÉ»
Celle ou celui qui remporte le combiné est
un vrai champion, c’est un avis largement
partagé. Cette discipline a pourtant toujours fait l’objet de critiques – trop compliqué, trop ennuyeux. C’est faux! Preuve en est
le duel passionnant que se sont livrées Lara
Gut et Lindsey Vonn à Val d’Isère. Et, du point
de vue Suisse, c’est la discipline la plus couronnée de succès.
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
35
Lorsque Lara Gut remporta le combiné alpin
en décembre dernier à Val d’Isère avec un seul
centième de seconde d’avance sur sa rivale
Linsey Vonn, il fallut remonter loin dans les
statistiques. La dernière victoire d’une skieuse
suisse, réalisée par Brigitte Oertli à Steamboat
Springs, remonte à 26 ans en arrière.
Cela pourrait donner l’impression que la Suisse
n’est pas très à l’aise avec cette discipline. Mais
le contraire est vrai: statistiquement parlant, le
combiné est la discipline la plus forte de SwissSki. Et cette année, pas moins de trois courses
du combiné ont lieu en Suisse.
Après Wengen chez les hommes – où le combiné est un élément capital – les femmes se
mesureront à Crans-Montana à la mi-février
(13/14) et à Lenzerheide à la mi-mars (12/13)
dans cette discipline. Crans-Montana a déjà
accueilli une épreuve du combiné en 2008, qui
Avec 30 victoires en
combiné (dont 11 par
Pirmin Zurbriggen),
la Suisse devance
l’Autriche qui compte
22 victoires.
a vu la victoire d’Anja Pärson devant Maria
Riesch et Lindsey Vonn – un trio de choc!
ORGANISATION LOURDE
Pour les organisateurs, le combiné constitue
une lame à double tranchant. D’une part le
travail d’organisation est très astreignant, car
il s’agit de préparer deux pistes dans la même
journée. Et, d’autre part, le public ne montre
en général que peu d’enthousiasme pour cette
discipline jugée trop compliquée.
A Val d’Isère également, des voix critiques se
sont élevées argumentant l’aspect ennuyeux et
le manque de concurrence. Et pourtant, la lutte
entre les deux meilleures skieuses actuelles
Lara Gut et Lindsey Vonn n’aurait pas pu être
plus passionnante. Avec un écart de seulement
un centième de seconde, difficile d’apporter
plus de suspens.
En l’absence, pour diverses raisons, des quatre
meilleures skieuses polyvalentes contemporaines Tina Maze, Anna Fenninger, Nicole
Hosp et Kathrin Zettel, la donne était tout à fait
nouvelle. Si, au tennis, Novak Djokovic, Roger
Federer, Rafael Nadal et Andy Murray venaient
à arrêter d’un coup leur carrière, les tournois
ne seraient plus les mêmes.
LES VÉRITABLES CHAMPIONS
Cette concentration à seulement quelques athlètes d’exception a toujours été le talon d’Achille
du combiné. Jamais plus d’une demi-douzaine
d’athlètes, chez les hommes comme chez les
femmes, ont pu prétendre à la victoire – un peu
comme en tennis. Et jamais, contrairement à
d’autres disciplines, un outsider est parvenu à
s’imposer. Les vainqueurs d’une épreuve du
combiné sont les véritables champions du ski.
Comment s’appelle le champion du monde en
titre du combiné? Marcel Hirscher! Et la championne du monde? Tina Maze! Sans commentaire. Ce qui coince dans la discipline du combiné, ce sont les différentes approches. C’était
déjà comme ça autrefois et ça n’a pas beaucoup
changé. Dans les années pionnières de la
Coupe du monde, les responsables imaginèrent les formes les plus folles du combiné:
descente et super G, géant et super G et bien
Les meilleures du combiné
alpin sont les véritables
championnes – Crans Montana
2008: Maria Riesch, Lindsey
Vonn et Anja Pärson – un trio
de choc.
36
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
Photos: Keystone, Ldd.
Didier Défago s’est
également illustré
en combiné alpin.
d’autres encore. Puis, lorsque les courses devaient être annulées ou transférées, il pouvait
arriver qu’une descente prévue à Garmisch
puis transférée à Wengen en raison de la météo
soit combinée avec un slalom prévu à Madonna
di Campiglio mais à son tour transféré à Lenzerheide… Et au final, plus personne ne savait
vraiment qui avait gagné.
Etant donné qu’à l’époque, l’on n’additionnait
pas encore les temps des deux manches mais
les points de course, le vainqueur n’était connu
qu’après coup, ce qui pour les spectateurs rendait le combiné aussi passionnant que la lecture d’un annuaire téléphonique. L’exemple de
1987 dépassa définitivement les bornes
lorsque Pirmin Zurbriggen remporta le combiné de Wengen en tant que seul participant
puis le combiné de Kitzbühel avec Andi Wenzel
comme seul concurrent. Le fait que le combiné
soit malgré tout resté en vie n’est dut qu’à la
qualité des protagonistes.
Dans les débuts du sport de glisse, les skieurs
polyvalents étaient encore les héros. Après
avoir remporté la médaille d’or en slalom au
Championnat du monde de 2003 à St-Moritz,
Ivica Kostelic déclara: «C’est une belle distinction. Mais les vrais skieurs sont ceux qui savent
tout faire, les polyvalents. Cela a toujours été
la philosophie dans notre famille.»
Huit ans plus tard, il couronnait sa carrière en
remportant le classement général de la Coupe
du monde. Et en tout, il décrocha quatre médailles du combiné à des événements majeurs
– toujours l’argent. Sa sœur Janica remporta
trois fois le général de la Coupe du monde et
s’attribua deux fois le titre mondial et deux fois
le titre olympique du combiné.
LA RENAISSANCE DU COMBINÉ ALPIN
L’introduction du super combiné en 2005 signifia un grand pas en avant. Paul Accola, qui
collectionnait les médailles du combiné déclara jadis: «C’est un pas dans la bonne direction
pour l’avenir du combiné. J’ai déjà proposé un
tel système il y a 15 ans. Tôt ou tard, j’ai toujours raison . . .»
Mais Accola n’eut finalement qu’à moitié raison. Ces dernières années, le combiné était sur
le point de dépérir et les médias annonçaient
déjà sa mort prochaine. Les faiseurs du calendrier de course manquaient de conséquence. Il
y eut de moins en moins de courses. Et comme
finalement une ou deux épreuves du combiné
seulement figuraient au calendrier, il n’y eut
plus de globe de cristal pour le vainqueur du
général. Cet hiver enfin, trois épreuves du combiné chez les hommes et même quatre chez les
femmes sont prévues, avec en prime à nouveau
un globe de cristal. Une renaissance qui, espérons-le, sera de longue durée.
Il est fort à parier que le combiné, contrairement aux années passées, contribue à nouveau
à la confrontation directe entre les prétendants
au classement général, sans aucun doute un
enrichissement. Et pourquoi pas une nouvelle
chance pour la Suisse.
Car dans les statistiques, le combiné alpin est
la seule discipline dominée par les athlètes
suisses, chez les hommes comme chez les
femmes. Avec 30 victoires (dont 11 au compte
de Zurbriggen), la Suisse est placée devant
l’Autriche (22) et les USA (19). Et avec 26 victoires (dont 7 réalisées par Brigitte Oertli), les
skieuses helvétiques dominent l’Autriche (22)
et l’Allemagne (12).
Et le combiné alpin a souvent été la discipline
motrice de l’équipe de Suisse. Après les années
de crise de 2004 et 2005, Martin Rufener est
parvenu à sauver les meubles aussi grâce aux
belles performances des combineurs comme
Daniel Albrecht, Marc Berthod, Silvan Zurbriggen ou Didier Défago, ouvrant la voie au futur
Carlo Janka (3 victoires en combiné). Sans
oublier Lara Gut, qui s’est mise en position favorable grâce à son récent succès au combiné
de Val d’Isère. Alors oui, la Suisse est une «naRICHARD HEGGLIN
tion du combiné».
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Enthousiasme?
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un seul objectif.»
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FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
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DESCENTES SPECTACULAIRES
DANS UN ENVIRONNEMENT SPECTACULAIRE:
LA FINALE DU FREERIDE WORLD TOUR 2016
Le grand événement approche à grands pas:
le 2 avril 2016, à l’occasion de la finale du Freeride World Tour 2016, les meilleurs freerideurs
du monde s’affronteront pour décrocher le titre
convoité de champion du monde.
Mecque du freeride, la station de Verbier possède les pentes parmi les plus légendaires et les
plus extrêmes des Alpes. Les compétiteurs du
monde entier, catégories ski et snowboard, se
mesurent non seulement entre eux, mais aussi
à la montagne. Le freeride exige en effet une
technique parfaite, la maîtrise du matériel, le
choix du tracé idéal et une excellente connaissance des conditions météo et d’enneigement.
Il ne suffit donc pas d’être rapide, les juges
38
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
tiennent également compte du parcours, du
style et du degré de difficulté.
Les finales, qui se dérouleront sur le superbe
domaine de Verbier, s’annoncent une nouvelle
fois passionnantes. Et n’oubliez pas: après la
cérémonie protocolaire, participants et sont
invités à se rendre au W Verbier – l’hôtel des
riders et partenaire Audi – où se déroule la
légendaire «Official season closing party by
Audi», pour conclure en beauté ces journées de
folie.
A VERBIER, TRADITION
RIME AVEC MODERNITÉ
Si le freeride a trouvé une terre d’accueil en
Valais, ce n’est pas un hasard. L’association
entre tradition et esprit novateur est typique de
Verbier. Et comme ces valeurs font aussi partie
de la philosophie d’Audi, un partenariat entre
Audi et Verbier tombait sous le sens. Les hôtes
peuvent ainsi pratiquer de nombreuses activités.
LE PROGRAMME
CAPTIVANT D’AUDI
En plus des sports de neige et du riche programme, des courses d’essai au volant des tout
nouveaux modèles Audi attendent le public.
L’Audi Offroad Parcours permet d’expérimenter les avantages de la traction intégrale quattro – avec une petite poussée d’adrénaline en
prime.
RETOUR VERS LE FUTUR
AVEC LA NOUVELLE AUDI A4
Photos: Ldd.
La nouvelle Audi A4 est plus puissante et plus
efficace que sa devancière. Grâce au mélange
intelligent de matériaux et à la technologie de
construction allégée Audi, la nouvelle Audi A4
fait partie des voitures les plus légères du marché. Toutes les variantes de motorisations
présentent un bilan CO2 optimisé et une
consommation de carburant réduite – tout en
bénéficiant d’une puissance à la hausse. L’Audi
virtual cockpit optionnel et les nombreux systèmes d’aide à la conduite et de sécurité, eux
aussi avant-gardistes et fascinants, ouvrent un
nouveau chapitre de la conduite assistée.
ADVERTORIAL
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
39
75
PAR
T
4
LE JUSKILA,
C’EST NOUS!
Nous sommes ravis de vous présenter
le responsable du camp Rolf Kaufmann et
la principale responsable cantonale
Charlotte Wandeler. Ensemble, ils apportent plus de 55 années d’expérience en
matière de camp, connaissent le centre de
cours et de sport (KUSPO) de Lenk
comme leur poche et ont toujours
un remède miracle pour lutter contre les
petits coups de blues. Charlotte Wandeler
et Rolf Kaufman: deux des 150 bonnes
âmes au service du camp de ski de la
jeunesse suisse (Juskila).
Tout est sous contrôle grâce au responsable
du camp Rolf Kaufmann.
40
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
IE
ans
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
41
Il n’y en a pas deux comme Rolf Kaufmann –
même si le responsable du camp aimerait être
à trois endroits différents en même temps.
Charlotte Wandeler, la principale responsable
cantonale, est fidèle au Juskila depuis 30 ans.
Rolf Kaufmann a du pain sur la planche. S’il
le pouvait, le responsable du camp serait à trois
endroits différents en même temps. Les premiers participants et participantes au 75e camp
de ski de la jeunesse suisse viennent d’arriver
au centre de cours et de sport KUSPO de Lenk
i. S. (BE). Aussitôt, les jeunes de 13 et 14 ans
s’installent dans les chambres, choisissent leur
lit et défont leur valise. Sans oublier d’envoyer
le message suivant à leurs parents ou représentants légaux. «Je suis bien arrivé(e) et c’est
super ici. Mais où est passé le chargeur de mon
iPhone?»
Mais revenons-en à Rolf Kaufmann, dont
l’iPhone ne cesse de sonner ou de vibrer. Maintenant que le coup d’envoi du Juskila a été
donné, «Röfe» est l’interlocuteur le plus sollicité de tout l’Oberland bernois, au bas mot.
C’est avec un calme stoïque et beaucoup de
sérénité que le responsable du camp répond
aux innombrables questions qui l’assaillent.
Oui, le rapport général est obligatoire pour
tous les auxiliaires, non, les vestes ne sont disponibles qu’à partir de 16h00, oui, il y a suffisamment de neige sur le Bühlberg pour que la
journée de divertissement dans la neige de
demain puisse avoir lieu. Et ainsi de suite.
Entre-temps, Rolf Kaufmann a quitté son bureau provisoire et demande à mi-chemin vers
la salle de sport si le transfert des jeunes de la
gare à l’hébergement se passe comme prévu.
«. . . sûr», entend-il un responsable cantonal lui
répondre, avant de disparaître dans la salle de
sport où il doit mettre en place le projecteur
pour la vidéo d’ouverture.
bénévoles des quatre coins du pays pendant
une semaine. Charlotte Wandeler effectue une
bonne partie de son travail avant le début du
camp. «Avant le camp, il s’agit en premier lieu
de rassembler les différentes pièces du puzzle.
Cela commence par la répartition des lits et se
termine par la coordination des animations du
soir.»
LA SUISSE EN MINIATURE
Charlotte Wandeler est elle aussi bien occupée
avant et pendant la semaine du Juskila. En tant
que principale responsable cantonale, elle est
chargée de gérer la «Suisse en miniature» qui
se réunit chaque année à Lenk. Il s’agit d’héberger et de nourrir 600 jeunes et 150 auxiliaires
42
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
LE MYTHE CONTINUE
75 ans après sa première édition (en 1941 à Pontresina), le plus grand camp J+S de Suisse n’a rien
perdu de son attractivité. L’ouverture solennelle du
camp par le président de la Confédération Johann
Schneider-Ammann a constitué le point d’orgue de
cette semaine riche en événements.
AU CŒUR DES ÉVÉNEMENTS
La nuit a plongé le Simmental dans l’obscurité;
la lumière des étoiles est voilée par le passage
d’un front neigeux et pluvieux. Après une
journée riche en événements, c’est un calme
presque fantomatique qui règne au centre de
cours et de sport KUSPO. Seule la lumière du
bureau de la direction du camp est restée allumée; on commente les événements de la journée, on échange des opinions et, bien sûr, on
rit beaucoup. Le responsable du camp Rolf
Kaufmann et la principale responsable cantonale Charlotte Wandeler sont toujours au cœur
CHRISTOPH WÄLCHLI
des événements.
Du 2 au 9 janvier, le Centre de cours et de sport
(KUSPO) de l’Oberland bernois était entièrement aux
mains des participants au Juskila. Au bout d’une
semaine intense, le responsable du camp Rolf Kaufmann tire un bilan très positif: «Cette année encore,
nous avons pu offrir aux jeunes une semaine de
sports de neige intéressante grâce aux bonnes conditions de piste. De plus, le 75e Juskila a été marqué
par de nombreuses rencontres positives.» L’ouverture solennelle du camp par le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann en présence du
président du Conseil-exécutif bernois Hans-Jörg
Käser, de l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi et du
président de Swiss-Ski Urs Lehmann a constitué le
point d’orgue de cette semaine riche en événements.
Mais l’édition anniversaire du Juskila a connu bien
d’autres moments phare, à savoir la leçon de ski
exclusive avec l’ancien conseiller fédéral et président
d’honneur du CO 75 ans Juskila Adolf Ogi, l’inauguration du symbole du Juskila réalisé par l’artiste de
Gstaad Oskar Buchs, le reportage en direct de l’émission Schweiz aktuell, les émissions en direct de la
radio pour les jeunes Zambo ainsi que la visite de la
secrétaire générale de la FIS, Sarah Lewis, qui s’est
montrée enthousiasmée par l’ambiance du camp:
«C’est fantastique de voir tous ces visages rayonnants. Le fait que le camp puisse chaque année
compter sur une si large base d’auxiliaires bénévoles
rend le Juskila si précieux.»
Une longue tradition
À l’occasion des festivités commémorant le 75e anniversaire du camp de ski de la jeunesse suisse, le
Musée Alpin de Pontresina présente encore jusqu’au
mois d’octobre des films et des photos sur la vie du
camp de 1941. Par ailleurs, l’histoire impressionnante du plus grand camp J+S de Suisse est retracée
dans le livre illustré «75 ans Juskila». Mais quoi qu’il
en soit, la semaine de camp riche en événements qui
commence chaque année le 2 janvier comme le veut
la tradition restera sans conteste le moment fort pour
les 75 prochaines années.
1
2
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4
5
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7
8
Photos: Flurin Bergamin
75 ans de camp de ski jeunesse
A l’occasion des 75 ans du célèbre camp de ski jeunesse suisse,
Swiss-Ski a édité un livre du jubilé.
La chronique de 98 pages a été présentée lors d’un vernissage à
l’hôtel de ville de Berne. En 1941, au milieu de la seconde guerre
mondiale, l’ancienne Fédération suisse de ski créait le «Juskila».
Depuis lors, ce camp de ski traditionnel a accueilli depuis plus de
50 000 filles et garçons de toute la Suisse.
L’édition tirée à 4000 exemplaires revient en détail sur la période
de création. Des souvenirs et des photographies des diverses
époques montrent de manière impressionnante l’évolution de la
technique à ski et du matériel.
1 De précieux
conseils, pour le ski
et pour l’avenir en
général.
2 Le président de la
Confédération
Johann SchneiderAmmann avec
quelques participants du Juskila.
3 Les conditions sont
parfaites à Lenk.
4 Le président de
Swiss-Ski Urs
Lehmann pendant
la cérémonie d’ouverture solennelle
du camp.
5 Photo de groupe
avec l’ancien conseiller fédéral et
président d’honneur
du CO 75 ans
Juskila, Adolf Ogi.
6 La cérémonie
d’ouverture solennelle du camp sur
la Kronenplatz.
7 Le président
d’honneur a de toute
évidence apprécié
la leçon de ski avec
les jeunes.
8 L’ancien conseiller
fédéral et président
d’honneur du CO 75
ans Juskila Adolf
Ogi, le président de
la Confédération
Johann SchneiderAmmann et le
responsable du
camp Rolf Kaufmann
avec deux participantes du camp.
Dans sa préface, le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann a insisté sur la nécessité de telles institutions.
L’épilogue a été rédigé par l’ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi,
nommé président d’honneur des activités du jubilé. Avec six visites,
il est en tête de la liste des magistrats qui ont honoré le Juskila de
leur présence. Le Conseiller fédéral Kobelt et le général Henri
Guisan ont également été des promoteurs du camp de ski.
Le financement du livre a pu être assuré grâce à de généreux donateurs et à une budgétisation prudente. Le Chrystal Club, réunissant
des donateurs en faveur de Swiss-Ski, a participé avec une somme
conséquente.
Le livre peut être acheté au prix de CHF 25.–. Commandes auprès
de Swiss-Ski, Worbstrasse 52, 3074 Muri. La commande est
également possible via le paiement sur le compte PC 80-49983-9
JU-SKI-La Club.
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
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BRUNO KERNEN:
«RED BULL SKILLS EST À LA FOIS UNIQUE ET PASSIONNANT»
L›ancien professionnel parle de la course unique, qui réunit toutes les disciplines de ski alpin.
Bruno Kernen, apparemment Red Bull
SKiLLS est la compétition de ski la plus dure
au monde. Est-ce que c’est vrai?
Beaucoup de courses de ski sont dures. Red
Bull SKiLLS est cependant unique en son genre.
C’est ce qui la rend aussi passionnante.
Quel a été ton point fort personnel lors du
Red Bull SKiLLS 2015?
Il ne faut pas oublier que cette course se déroule au printemps et que les athlètes ont déjà
une longue série de journées de ski derrière
eux. Ils ont quand même fait preuve de mordant et ont proposé un sport superbe.
Quel est le défi particulier de Red Bull Skills?
Le passage du super-G au slalom est super difficile, il faut freiner de 90 km/h à 30 km/h et
trouver immédiatement le rythme du slalom.
Comment s’entraîne-t-on pour une telle
course?
En skiant librement on peut facilement imiter
des scènes de la course. Mais celui qui ne s’y
met qu’en hiver arrive trop tard. Il faut déjà
entraîner sa condition physique l’été.
Est-ce que tu as encore un tuyau particulier
pour l’entraînement des challengers?
Le jour de la course il faut prendre suffisamment de temps pour partir à la reconnaissance
du parcours: s’imprégner des transitions, se
rappeler de chaque tronçon etc. Cela permet
d’éviter les mauvaises surprises lors de la
course.
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SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
Que conseilles-tu de faire la veille de la
course?
Ceux qui ont la possibilité de faire du ski la
veille de la course doivent absolument le faire.
Soyons maintenant honnêtes: les challengers ont-ils la moindre chance de battre des
athlètes de haut niveau comme toi ou Tina?
Oui. Les challengers sont des skieurs passionnés ou des jeunes talents en herbe. Ils ont opté
en partie de manière bien pensée contre une
carrière professionnelle. Ils sont donc tout à
fait capables de tenir la route. Lorsqu’il s’agit
de l’expérience, de l’adaptation du matériel et
de la préparation mentale, les professionnels
doivent normalement avoir le dessus sur les
challengers.
Si tu devais décrire l’événement en un seul
mot, ce mot serait:
un seul mot ne suffit pas, il m’en faut plus: Red
Bull SKiLLS est tout simplement passionnante.
KIM VEGA
Anniversaire
Lieu de naissance
Taille
Carrière
Association:
Fin de carrière
1er juillet 1972
Thoune
180 cm
discipline descente,
super-G, slalom géant,
slalom, combinaison
Wimmis
2007
Victoires:
Jeux olympiques d’hiver
Turin 2006:
bronze en descente
Championnats du monde de ski alpin
Sestriere 1997:
or en descente
argent en combinaison
St. Moritz: 2003
bronze en descente
Åre 2007:
bronze au super-G
Championnats du monde junior de ski alpin
Hemsedal 1991:
or en combinaison;
bronze au super-G
Classement de la coupe du monde de ski alpin
Victoires de coupe du monde
3
Coupe du monde
12e (1995/96, 2002/03)
e
Coupe du monde de descente
4 (2002/03)
Coupe du monde de super-G
12e (2002/03)
Coupe du monde de slalom géant
32e (2004/05)
Coupe du monde de slalom
44e (1997/98)
Coupe du monde de combinaison
4. (1997/98)
LL
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Fotos: zVg.
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A
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FEBRUAR 2016 SNOWACTIVE
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LES COURSES DE SKI-ALPINISME
UNE EXPÉRIENCE UNIQUE
Des panoramas de montagne à couper le
souffle, des pentes de neige vierge et la nature
dans toute sa splendeur, voici en gros la coulisse des courses de ski-alpinisme. Les compétiteurs musclés, chaussés de leurs skis légers
grimpent sur la montagne, enlèvent leurs
peaux de phoque sans même déchausser les
skis et s’élancent sur les pentes de poudreuse à
toute allure. Malgré le rythme élevé, les courses
de ski-alpinisme sont pour eux un pur plaisir.
Et tous ressentent la même fascination pour
la montagne. Bien qu’ils soient entièrement
concentrés sur la course, ils apprécient l’environnement naturel de manière peut-être encore plus intense. Car les conditions alpines en
hiver, les caprices de la météo et les parcours
difficiles exigent parfois un effort surhumain.
Les sports d’extérieur en général et la randonnée à skis en particulier sont très tendance. Les
athlètes de pointe comme les sportifs de loisirs
découvrent cette discipline fascinante et y
prennent goût. Aujourd’hui, plus de 3000 personnes se présentent au départ de la Swiss Cup
CAS. Il n’y a pas si longtemps, un tiers seulement osait relever le défi. A cela s’ajoutent
quantité de sportives et sportifs qui participent
à d’autres courses, à des épreuves nocturnes et
à des événements populaires. Et le nombre des
participantes et participants aux courses
monte en flèche les années où a lieu la légendaire Patrouille des Glaciers (PdG).
VIVRE LES COURSES DE SKI-ALPINISME
PAR SOI-MÊME
Le plus souvent, ce sont les sportifs d’endurance et les alpinistes qui découvrent le ski-alpinisme de compétition en tant qu’entraînement d’hiver idéal. Cette combinaison
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SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
d’endurance, de vitesse, de puissance, de technique, de maniement du matériel et de force
mentale les fascine. A cela s’ajoute le magnétisme qu’exerce le sport en montagne. Lors
d’une première course de ski-alpinisme, un
sportif de loisirs se plonge dans un univers totalement nouveau. Au départ déjà, le néophyte
avec son équipement normal qui pèse autour
des dix kilos n’en croit pas ses yeux. Les professionnels ne portent pas un gramme de trop et
réduisent le poids de leur matériel à moins de
trois kilogrammes: skis ultralégers autour de
1300 grammes; chaussures de randonnée à ski
en carbone, dont la paire ne dépasse pas 1200
grammes; des bâtons presque aussi longs que
pour le ski de fond; une combinaison spéciale;
une sonde en carbone et un sac à dos presque
insignifiant. Mais malgré cette optimisation au
niveau du poids, la plus grande attention est
vouée à l’aspect sécuritaire.
Lorsque tombe le coup du départ, les coureurs
partent en trombe. Les premiers mètres sont
décisifs. Il s’agit en effet de se placer le mieux
possible pour pouvoir ensuite suivre la trace du
groupe tout devant. Autrement l’on risque de
devoir se dépêtrer dans la neige profonde,
forcé de devoir quitter la trace pour laisser
passer les poursuivants plus rapides. A la montée, les parcours sont entièrement tracés. La
descente par contre se fait généralement en
neige profonde ou en partie sur piste. Lorsque
survient un obstacle, par exemple un couloir,
une partie abrupte ou un passage rocheux, les
skis sont fixés sur le dos dans des zones spéciales de changement – généralement sans
même retirer le sac à dos et sans s’arrêter. Dans
ces zones dites de «portage», les coureurs
marchent à pied, suivant des pas préparés.
Dans les passages particulièrement abrupts et
dangereux, des cordes fixes sont installées.
pour les replacer sur les skis. Lors d’une randonnée à skis normale, cette opération peut
facilement durer un quart d’heure.
De telles prestations de pointe exigent un
entraînement continu. Ainsi un membre de
l’équipe nationale suisse, le Swiss Team de skialpinisme CAS, surmonte environ 300 000
mètres de dénivelée par an et s’entraîne six fois
par semaine avec en moyenne une à deux unités. Bernhard Hug, chef de discipline et responsable de la relève du Club Alpin Suisse CAS met
le doigt sur un autre point: «Aujourd’hui les
épreuves de ski-alpinisme se jouent avant tout
lors de la descente. Durant la montée, les athlètes sont actuellement très proches les uns des
autres.» La victoire se décide donc de plus en
plus en fonction de la technique de descente.
Et celle-ci doit être entraînée dès le plus jeune
âge. Selon Hug, la tâche du staff d’entraîneurs
est aussi de savoir reconnaitre les bons skieurs
alpins et de pousser leur entraînement physique de sorte à ce qu’ils puissent réaliser des
places de podium.
LA SUISSE – UNE NATION DE SKI-ALPINISME
Lors des Championnats du monde de l’an passé
le Swiss Team de ski-alpinisme CAS a engrangé
une médaille chaque jour. Ainsi l’équipe nationale de Suisse s’est emparée de la troisième
place au classement par nation. D’une manière
générale, l’équipe de Suisse – avec les équipes
nationales de France et d’Italie – fait partie des
meilleures équipes au monde. Cette année également, le Swiss Team de ski-alpinisme CAS
aura l’occasion de prouver sa haute performance. Du 5 au 7 février 2016 en effet auront
lieu les Championnats d’Europe de ski-alpinisme dans le Bas-Valais. A Salvan / Les Marécottes, les organisateurs accueilleront environ
150 athlètes de 15 nations et la Suisse espère
bien décrocher des médailles.
UN SPORT DE POINTE POUR L’ÉLITE
La différence entre l’élite et les sportifs de loisirs est frappante. Pour environ 1300 mètres de
dénivelée, un professionnel des courses de skialpinisme met à peine une heure. Pour un
randonneur à skis classique, la moyenne est
d’environ 400 mètres dans ce même laps de
temps. Le montage et le démontage des peaux
se font également à une vitesse vertigineuse.
L’élite ne met pas plus de 15 secondes pour
retirer les peaux et à peine le double de temps
MARIANNE REINTHALER
Plus d’infos sur Internet:
www.sac-cas.ch/skitourenrennen
www.facebook.com/swissskimountaineering
EM 2016: www.alpiniski.ch
Photos: Ldd.
Les courses de ski-alpinisme ont la cote. De
plus en plus de sportifs d’endurance et polyvalents découvrent cet entraînement
d’hiver très varié en pleine nature. Ce qui,
pour les sportives et sportifs amateurs, est
synonyme d’évasion et d’activité physique
poussée, signifie pour l’élite d’innombrables heures d’entraînement avec des
dénivelées à donner le vertige. Un aperçu
sur ce sport singulier et fascinant.
LES DISCIPLINES DU SKI-ALPINISME
DE COMPÉTITION
™Courses par équipe: courses par équipes de deux
(en partie équipes de trois); parcours comprenant
plusieurs ascensions, portages et descentes entre
1800 et 2500 mètres de dénivelée sur une distance
de 20 à 35 kilomètres.
™Courses individuelles: courses comprenant généralement plusieurs ascensions, portages et descentes entre 1600 et 1900 mètres de dénivelée sur
une distance de 15 à 20 kilomètres chez les
hommes et de 11 à 15 kilomètres chez les femmes.
™Vertical Race: courses individuelles avec une ascension, sans descente. L’ascension comprend
généralement de 500 à 700 mètres de dénivelée sur
une distance de 3 à 4 kilomètres.
™Relais: un circuit relativement court avec environ
170 mètres de dénivelée et ascension, portage et
descente avec de 3 à 4 personnes par équipe de
relais.
™Sprint: après un circuit de qualification, les meilleurs se hissent en quart de finale, demi-finale et
finale. 1 ascension, 1 portage, 1 descente lors de
laquelle un slalom géant est généralement intégré.
Au maximum 100 mètres de dénivelée et un temps
de parcours de 4 minutes.
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
47
Tout le monde rêve
de liberté, mais
personne n’est prêt
à se former
en conséquence.
Dominique Perret
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SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
L’ I S T A L A N C E U N N O U V E A U P R O G R A M M E D E F O R M A T I O N
PRÉVENTION
CONTRE LES AVALANCHES
L’International Snow Training Academy
(ISTA) veut enseigner aux freeriders
comment gérer les dangers en-dehors
des pistes. L’initiateur est le Romand
Dominique Perret, élu «meilleur skieur
freeride du siècle» en l’an 2000.
De la poudreuse fraiche sur des pentes
vierges, le scintillement des cristaux de neige
au soleil – c’est ce dont rêvent actuellement des
dizaines de milliers de freeriders, snowboardeurs et randonneurs à ski. L’idée de dévaler
des pentes de neige fraiche a toujours suscité
des émotions, des envies de liberté, d’indépendance et d’aventure. La poudreuse est à la page
et les amateurs en redemandent – surtout lors
d’un hiver comme celui-ci qui s’est tellement
fait attendre.
Les tendances elles aussi vont clairement dans
ce sens. Le marché du ski stagne, mais le commerce des larges lattes de hors-piste, des détecteurs de victimes d’avalanches (LVA) et des
airbags d’avalanche explose. Rien que l’hiver
passé, 180 000 LVA et 60 000 airbags d’avalanche ont été vendus en Suisse. Autrefois produits de niche, ils sont devenus depuis un moment déjà des produits de masse. Et c’est ainsi
que de plus en plus de monde s’aventure dans
des régions non sécurisées loin des pistes. Une
aventure risquée: chaque année en Suisse, 25
personnes décèdent en moyenne dans des avalanches. Et 90 pourcent des avalanches sont
déclenchées par les skieurs eux-mêmes.
Photos: Ldd. / B&S, Stockimage
LES FREERIDERS INSUFFISAMMENT FORMÉS
En particulier les freeriders qui recherchent les
sensations fortes dans l’enceinte des régions
skiables ont mauvaise réputation. Lorsqu’un
accident arrive et qu’une avalanche déclenchée recouvre également une piste balisée, des
voix critiques s’élèvent pour réclamer l’interdiction pure et simple de cette pratique. Mais
cela remet en question un principe qui jouit
d’un large soutien: le libre accès à la montagne,
l’idée même d’une dernière parcelle de liberté.
Le Romand Dominique Perret, expert du ski
libre, a reconnu la problématique des freeriders insouciants et entendu les appels à l’interdiction. «Lors d’entretiens avec des politiciens
et des spécialistes de la branche des assurances
j’ai toujours dû m’entendre dire avec quelle
insouciance les freeriders évoluent en montagne», dit Perret. «Cela m’a fait réfléchir et j’ai
finalement décidé d’apporter davantage de
structure et de sécurité dans ce magnifique
sport.» La poudreuse attire de plus en plus de
monde, c’est un fait. «Tout le monde rêve de
liberté, mais personne n’est prêt à se former en
conséquence», constate Perret et fait allusion
au nombre croissant de sportifs d’hiver qui
prennent goût à se mouvoir en pleine nature,
loin des pistes, mais qui trop souvent ne
connaissent pas les conditions de neige et les
risques encourus – ou qui s’en moquent tout
simplement.
De nombreux accidents en montagne sont dus
à l’ignorance, souligne l’expert. Cela doit changer. A 53 ans, l’homme élu «meilleur skieur
freeride du siècle» veut profiter de son expérience et de son image pour faire passer son
message, avec 40 autres experts internationaux, à travers un nouveau programme de
formation. «Nous ne devons pas seulement
thématiser les accidents et le sauvetage, mais
nous devons enfin promouvoir la prévention»,
dit Perret avec conviction.
28 SITES EN SUISSE
Jusqu’à présent, l’offre en formation dans le
domaine du ski libre s’adressait avant tout aux
professionnels. Le nouveau programme qui a
été testé par des guides de montagne et des
profs de ski l’hiver dernier à Verbier et à Zermatt s’adresse à présent aux skieurs, snowboardeurs, randonneurs et adeptes de l’héliski.
Depuis la mi-décembre, les modules de cours
sont proposés dans 28 sites en Suisse et 15 sites
dans la vallée d’Aoste en Italie. Ces cours
doivent permettre aux participantes et participants d’apprendre à gérer les risques plutôt que
de vouer une confiance aveugle à leur matériel
moderne.
«Les appareils de sauvetage donnent une
fausse impression de sécurité», dit l’ancien
champion du monde de snowboard et freerider
passionné Ueli Kestenholz qui s’est également
mis à la disposition de l’ISTA. L’hiver prochain
viendront s’ajouter d’autres formateurs en Allemagne, en Autriche et en Espagne. Après une
phase d’introduction sur plusieurs années,
l’offre doit pouvoir être reconnue dans le
monde entier.
A L’EXEMPLE DES PLONGEURS
L’initiateur Perret s’est laissé inspirer par
l’exemple des plongeurs. PADI (Professional
Dominique Perret
Association of Diving Instructors) est le nom du
système international de formation sur lequel
se reposent les écoles de plongée. L’avantage:
grâce à des modules standards, une formation
de plongeur peut par exemple être commencée
dans les Philippines puis poursuivie dans les
Caraïbes. Dominique Perret imagine le même
principe: des certificats doivent attester du
savoir des participants aux cours sur le plan
international.
LA FORMATION EST RÉCOMPENSÉE
Cette standardisation est une composante importante du programme de l’ISTA car la formation est conçue de sorte à ce que le premier
cours soit par exemple suivi en Suisse et que
l’étape suivante puisse se faire à l’étranger.
En Suisse, un cours pour débutant coûte 229
francs. Après le cours, cette somme est créditée
au participant. Cela doit lui permettre d’économiser sur l’achat d’une paire de skis, d’un sac à
dos anti-avalanches ou d’un autre accessoire
d’équipement. «C’est ainsi que l’industrie du
freeride récompense les sportifs d’hiver qui se
laissent former», dit Perret – espérant en général une gestion plus réfléchie des risques encourus lors du ski libre en montagne.
MAC HUBER
ISTA est un programme international de cours d’avalanches destiné à augmenter la sécurité des skieurs
hors-piste en diminuant les risques en montagne,
leur assurant ainsi plus de liberté et de plaisir. Des
représentants de diverses branches (formation, tourisme, industrie) se sont associés pour ce projet. Le
freerider Dominique Perret, qui a réalisé plusieurs
records du monde et a joué un rôle déterminant dans
plus de 20 films, a fondé la startup safe mountain AG
afin de développer un programme de formation.
Depuis sa fondation en 2014, la société qui compte
cinq collaborateurs a son siège à Lausanne.
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AU RYTHME D’UN QUOTIDIEN SANS DOSSARD
RETOUR VERS LE FUTUR
POUR DIDIER DÉFAGO
Passer de la lumière à un anonymat programmé demande une grosse force de caractère. De celle que championnes et champions d’exception trimballent dans leur
valise. Tout au long de carrières rythmées
par des souvenirs impérissables, uniques.
Zapper ces moments, pour revenir à un
quotidien moins mouvementé, se négocie.
Se prépare. Unanimement apprécié dans
le milieu de la glisse, Didier Défago, Déf en
toute amitié, est en passe de se concocter un
retour gagnant vers le futur. Managé par
GPS Performance Service, le Morginois,
facile à gérer car accessible, peut désormais toucher les dividendes des saisons
passées sur les lattes. Alors qu’il était en
mode compétition.
Saluer le retour de Didier Défago dans une
vie ordinaire, si tant est qu’elle puisse l’être
avec un proche passé jalonné de moments glorieux, c’est aussi saluer ces sportifs du Cirque
blanc qui ont fait et font le spectacle. Qui sacrifient au ski en rêvant d’exploits. Pour que, saison après saison, le Cirque blanc continue. En
effet, pour une poignée de champions révélés,
de talents avérés, nombreux sont ceux qui
échappent aux podiums. Aux places d’honneur. Dont le destin nécessite un exercice de
relecture. Juste pour se souvenir.
En ce qui concerne Déf, son talent a été rapidement remarqué. Reconnu même. Car, dès ses
premiers virages, il a démontré des qualités
indéniables. De celles qui lui ont permis de figurer d’emblée parmi les meilleurs. Boosté par
la présence de son technicien de frère Daniel,
un as entre les piquets, obligé de crier pouce
après une blessure, Didier cultive avec bonheur
l’esprit de famille.
Photos: Gérard Berthoud
UNE BELLE CARRIÈRE
La Streif, un gros souvenir pour
le champion valaisan qui a connu
une saison 2009 de feu!
Pour mémoire, Déf a été sacré champion du
monde junior de super-G en 1996, à Hoch
Ybrig. Il s’est ensuite invité dans la cour des
grands en descente et super-G. Où, par vocation et par jeu, il a inscrit son nom sur des dévaloirs chocs faut-il le rappeler. Avec, histoire de
laisser parler un talent pas toujours récompensé suite à des blessures, un titre de champion olympique à Vancouver. Dans la discipline
reine évidemment.
Une fois ou l’autre, Déf a frôlé le coup d’éclat.
Mais s’est fait chiper la victoire pour une broutille. Sans pour autant renoncer à réussir des
gros coups. Son palmarès, digne d’attention,
l’a propulsé en haut de l’affiche. A l’heure de sa
reconversion, des noms comme La Streif, le
Lauberhorn, Val Gardena en super-G, sont autant de lignes sur un CV qui compte des dizaines de places dans le top-ten. Des éléments,
qui mis bout à bout, ont permis à son manager
Ralph Krieger, de préparer sereinement la sortie de piste du Morginois!
UN BAROUDEUR POLYVALENT
Grâce à sa technique, à une science de la courbe très personnelle, le Valaisan désormais
membre du Conseil d’administration de Télémorgins a quelquefois joué les jokers en course.
Un style atypique lui a permis de tracer des
trajectoires vers la plus haute marche des
podiums. De s’afficher en client sérieux. A
l’exemple de sa consécration sous les anneaux
lors des JO de Vancouver. C’était en 2010.
Epreuve reine, qui révèle les costauds, la descente reste un défi mythique! Bien que modestement Déf s’en défende, affirmant qu’une
médaille d’or olympique a la même valeur dans
toutes les disciplines.
A Wengen, Kitzbühel, Santa Caterina, Val Gardena, voire à Val d’Isère ou aux Houches, pour
ne citer que des dévaloirs réputés, les pistes
inspirent le respect des meilleurs. Au point que
du premier au dernier concurrent, les descendeurs méritent tous le respect. Celui qui s’est
inventé un style fluide et atypique en convient.
Une forme d’adaptation qui lui permet de se
profiler, presque une saison après sa retraite et
une deuxième place lors des finales de la Coupe
du monde 2015 à Méribel, dans des domaines
divers.
UN MENTOR NOMMÉ RUSSI
A une époque pas si lointaine, quand on évoquait le sport-étude du bout des lèvres, Didier
Défago a mené à bien un CFC de dessinateur
architecte. Un papier qui lui a permis de mettre
un pied dans le job de Bernhard Russi. Un autre
champion olympique de descente faut-il le rappeler (1972). Philosophe des dénivelés, connu
et reconnu pour son charisme.
De concert, en toute amitié, Déf apprend les
rudiments de la conception de nouveaux tracés. Selon ses dires, Russi est un maître à penser de choix avec qui le courant passe à merveille. En guise de boîte à outils, sur le terrain,
une panoplie de réflexions, des repérages à
pied, la retranscription sur plans avant réalisation.
>
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
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STYLE ET CONFORT
Doudoune KIMI
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disponibles:
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Art. 0955
Face aux Dents du Midi, Didier Défago s’offre
des bols d’air indispensables à son équilibre
d’ex-skieur d’élite.
Honda collectionne les champions olympiques
avec Déf et le cavalier Steve Guerdat!
La Foilleuse, un endroit presque mythique pour
les glisseurs de tout poil. Où Déf va quelquefois
se ressourcer.
Un bloc de rocher venu de la Tête-de-Chien,
au Lauberhorn, pour célébrer les exploits du
Morginois.
Didier Défago et Ralph Krieger, les deux font
la paire en toute amitié pour une reconversion
réussie.
L’église au milieu de la station de Morgins,
un signe de ralliement à l’ancienne en forme
de sérénité.
Dans ce milieu naturel, où la montagne et les
courbes de niveau accrochent l’œil, le Morginois adepte de bols d’air travaille sur l’attractivité! Un mot qui occupe désormais une place
prépondérante dans son vocabulaire. Nullement désireux de s’encroûter. Pas du tout nostalgique du temps passé, Déf prête aussi ses
connaissances à des programmes dynamiques
de mise en condition physique. Engagé sous le
label Ochsner, il ventile ses connaissances sur
lattes à des cracks en devenir!
prises, le champion sait trouver les mots pour
convaincre. Pas question de jouer les intérimaires. Il préfère opter pour la carte du long
terme en s’investissant dans la communication.
Mine de rien, il fait dans une évolution positive.
Polyglotte, le Valaisan collectionne les amitiés.
Tout en cultivant l’atout du partenariat.
pied. Ni plus ni moins. S’impose donc un travail
de précision pour assurer au compétiteur virtuosité et efficacité. Une technologie qui ne doit
rien à celle de la chaussure du commun des
skieurs. Bien que l’évolution se caractérise
comme une course au confort pour les glisseurs
lambda.
PROJETER DES IMAGES
UNE FAMILLE HEUREUSE
Au fil des années, pour les sportifs de haut niveau le sponsoring a dépassé le mécénat. Ralph
Krieger et ses collaborateurs planchent depuis
quelques lustres sur le charisme de leurs poulains pour projeter des images. De celles qui
collent à la personnalité du sportif. Didier Défago, par exemple, symbolisera parfaitement le
concept de marketing des skis Rossignol.
Marque à laquelle il est resté fidèle. Et qui l’a vu
passer en novembre dernier deux semaines au
Colorado pour tester matos, chaussures de
compète. Et plaques scotchées aux skis.
Autant d’éléments qui, en course, permettent
de gommer des centièmes. D’augmenter la
précision du pilotage. D’ailleurs, dans les années 60–70, en évoquant la chaussure, JeanClaude Killy parlait déjà de l’intelligence du
Depuis son retour à un quotidien presque normal, avec toujours en parallèle des ingrédients
sportifs indispensables à son équilibre, Didier
Défago peut profiter de sa famille, de ses enfants Alexane, huit ans et Timeo sept ans. Et
décharger Sabine, leur maman, en dévalant
cool la piste Didier Défago. De la Pointe de l’Au
à Morgins.
Alors que les balades, à bord d’un CRV Honda,
se font dans un confort avéré. Une marque
nippone bien nippée, qui a su s’attacher deux
champions olympiques. Avec le cavalier jurassien Steve Guerdat. Ah, si vous croisez Didier
Défago, vous le reconnaitrez. Il a toujours le
sourire. Et il sait pouvoir apporter beaucoup à
SA station de Morgins dans les années à venir.
UN ATHLÈTE PERFECTIBLE
Témoignage à l’appui. En l’occurrence celui de
Riccardo Zanoni, ancien entraîneur, chef de
projet chez GPS Performance SA à Lausanne.
Qui précise que Ralph Krieger, fondateur et
administrateur de l’agence, a eu le nez creux en
recrutant le Morginois. Avec Tina Maze, le
fantasque et sympathique Edgar Grospiron,
Adrien Théaux, Guillermo Fayed, les Suisses
Justin Murisier, Daniel Yule et Loïc Meillard,
l’écurie GPS ne manque pas d’arguments.
Engagé dans nombre de domaines, Didier Défago séduit par son empathie. Que ce soit avec
des jeunes sportifs, avec des managers d’entre-
ALDO-H. RUSTICHELLI
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
53
LES 4 GRANDES NOUVELLES DE L’HÉLISKI
De la poudreuse profonde, de vastes étendues blanches et des pentes vierges de toute
trace – l’héliski est le rêve de tout skieur et
snowboarder. En compagnie d’un groupe
de personnes avec le même état d’esprit,
loin du tumulte des pistes et des files d’attente des installations, vivez une aventure
extraordinaire en vous plongeant dans ces
faces immaculées couvertes de neige pro-
fonde. L’héliski vous permet une expérience
réellement différente. Vous rappelez-vous
de votre meilleure descente de la saison
passée dans les Alpes? Alors imaginez vivre
cette «descente de l’année» dix fois par jour,
vingt fois dans le week-end ou encore cinquante fois dans la semaine. C’est cela
l’héliski! Snowactive a testé avec voyageplan, le spécialiste suisse romand de l’hé-
liski à travers le monde, quelques-uns des
meilleurs spots d’héliski de la planète.
Voici les quatre meilleurs «tips» de cette
saison: l’héliski au Canada à Revelstoke
avec Selkirk Tangiers et lors d’un voyage de
groupe avec le champion suisse de ski Dani
Mahrer chez Canadian Mountain Holidays, ainsi que l’héliski au nord de l’Europe
BEN MILES
en Islande et en Suède.
CANADA
CANADA
POUDREUSE AVEC LE PIONNIER DE L’HÉLISKI
DE REVELSTOKE
VACANCES HÉLISKI AVEC
DANI MAHRER CHEZ CMH
Selkirk Tangiers est une institution dans le
hotspot du freeride de Revelstoke. Depuis plus de
35 ans, la compagnie fondée par le suisse Peter
Schlunegger transporte les fans de neige profonde
du monde entier sur les sommets de rêve des
Selkirks et Monashees – deux des meilleurs domaines d’héliski au monde. Environ 18 mètres de
fine poudreuse recouvrent chaque saison les plus
de 200 runs cartographiés!
L’héliski est super, l’héliski au Canada est grandiose et l’héliski au Canada avec un pro comme
Dani Mahrer, c’est le summum! Tous ceux qui ont
eu la chance de partager une semaine de vacances
avec le sympathique champion de ski pourront le
confirmer. Le huit fois champion de Coupe du
Monde volera avec un groupe exclusif de voyageplan et Stöckli Ski depuis Zürich dans ce paradis
hivernal.
Le confortable Coast Hillcrest Resort Hotel
sert de base de départ dans les hauts de Revelstoke. L’opération se déroule normalement avec
3 groupes de 11 skieurs, mais aussi avec de plus
petits appareils pour les petits groupes et l’héliski privé. Les groupes privés peuvent alternativement loger au luxueux Sutton Place Hotel
situé directement sur le domaine de Revelstoke
Mountain Resort (RMR) ou dans le chalet de
luxe Bighorn. Le Bighorn Lodge se réserve de
manière exclusive uniquement pour un maximum de 16 hôtes – est certainement le plus
beau lodge d’héliski au monde.
Selkirk Tangiers propose des packages flexibles
entre trois et sept jours. Les jours d’interruption
sont rares et sont rarement problématiques. Si
EXPLORATION DU CAUCASE
DU 19 AU 26 MARS 2016
la météo ne joue pas le jeu, on se rabat sur le
domaine skiable qui propose aussi du Catskiing. RMR est un domaine de première catégorie avec plus de 50 pistes exigeantes, un
terrain de hors-piste fabuleux et le plus haut
dénivelé d’Amérique du Nord avec 1713
mètres!
Conseil de voyage
3 jours d’héliski à partir de CHF 2553 par personne
en chambre double pour 3 nuits, inclus
12 000 mètres de dénivelés, pension complète,
location des skis et guide de montagne certifié,
auprès voyageplan.
POWDERRE
A DV EN T U
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54
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016 ADVERTORIAL
«L’héliski au Canada est toujours pour moi
un des points forts de ma saison», nous dit Dani
Mahrer. Cette fois, le grison se rend dans la
région du Lodge CMH Gothics, qui nous émerveille avec son mélange parfait de pentes de
glaciers énormes et ses longues descentes en
forêt. Gothics est l’un des terrains préférés du
pionnier de l’héliski CMH. «Compétents, professionnels et fiables – CMH ne m’a jamais
déçu», Dani Mahrer loue le leader mondial de
l’héliski et ses onze terrains. Avant les 5 jours
d’héliski à CMH Gothics, Dani Mahrer et son
groupe se mettront en jambe durant deux jours
sur les pistes de Lake Louise.
Conseil de voyage:
Du 25 mars au 4 avril 2016:
Gothics @ CH dès CHF 7990.–
Du 22 mars au 1er avril 2016:
Galena @ CMH dès CHF 8290.2
Prestations incluses par personne, base chambre
double:
Vol en classe Economy de Zurich à Calgary, transferts, 3 nuits au Post Hotel Lake Louise avec petits
déjeuners, 2 jours de ski à Lake Louise, 5 jours
d’héliski dans le lodge choisi inclus 21 750m de dénivelé, pension complète au lodge, skis de location
et guide de montagne ainsi que l’accompagnement
exclusif par Dani Mahrer.
ISLANDE
HÉLISKI SOUS LE SOLEIL DE MINUIT EN ISLANDE
Lorsqu’un peu partout les skis retournent à la
cave, les islandais s’en donnent encore à cœur
joie. Proche du cercle polaire, la saison d’héliski
se termine au mois de juin, à une période où le
soleil ne se couche plus. A quatre heures de vol de
la Suisse, le pays des fées et des trolls nous attire
avec ses descentes inoubliables sur des sommets
de volcans à 1500 mètres de haut jusqu’à la banquise. «L’Islande est si belle que c’en est irréel», se
pâmait la star américaine du ski Julia Mancuso
lors du tournage du film de Warren Miller «Ticket
to Ride».
Le film a été tourné dans la concession de
4000 kilomètres carrés d’Arctic Heli Skiing. Le
domaine adapté tant pour les débutants que
pour les experts est deux fois plus grand que le
canton de Saint-Gall. L’équipe de Jökull «JB»
Bergmann a déjà cartographié plus de 300
runs, et en rajoute de nouveaux chaque saison.
La base est l’idyllique Klaengshóll Lodge sur la
péninsule Troll au nord de l’Islande, proche
d’Akureyri. On y vole avec de petits hélicoptères et un maximum de trois groupes de quatre
hôtes. L’Islande – l’héliski sans décalage horaire
dans un paysage enchanteur.
LIVE: 06 JAN 2016
Conseil de voyage
4 jours d’héliski dès CHF 6894 par personne en
chambre double pour 4 nuits, inclus 4 heures de
vol, pension complète y compris les transferts
depuis l’aéroport d’Akuyeri au lodge et retour,
location des skis et guide de montagne certifié,
auprès de voyageplan.
SUÈDE
HÉLISKI EN LAPONIE SUÉDOISE
L’immensité de la Scandinavie, la sérénité des
suédois et les pentes vierges de Laponie sont les
éléments du parfait mélange pour l’héliski chez
Arctic Elements. Au bord du cercle polaire, on
peut skier dans la poudreuse dans des paysages
quasi déserts avec un temps de voyage assez court
et sans décalage horaire. Certaines pentes douces
font de la Suède un lieu idéal aussi pour les héliskieurs débutants.
On y vole avec de petits hélicoptères et un
maximum de deux groupes de cinq hôtes. On
peut compter sur une moyenne de 7 à 8000
mètres de dénivelés par jour, et la saison va de
mars à la fin mai. Les deux lodges d’Arctic Elements se trouvent à Björklinden et Riskgränsen. Ils sont à proximité de stations de ski, ce
qui permet de skier aussi lorsque la météo ne
permet pas aux hélicoptères de voler. Pour accéder aux lodges, d’où l’on peut observer avec
un peu de chances les aurores boréales, le
voyage se fait via Narvik ou Kiruna. A part
l’héliski, on peut aussi s’essayer au traîneau-àchiens ou à la motoneige à travers les vastes
paysages enneigés de Scandinavie – c’est tout
simplement inoubliable!
QUANTITÉ DE
NEIGE ACTUEL
281cm
LIEU
Conseil de voyage
3 jours d’héliski dès CHF 2583 par personne en
chambre double pour 3 nuits, inclus 10 000 mètres
de dénivelés, pension complète, location des skis et
guide de montagne certifié, auprès de voyageplan.
CANADA
CMH BOBBIE BURNS
Photos: Ldd.
INFOS
Informations & offres de voyages
La première adresse pour les voyages de ski
ou de snowboard en Amérique du Nord ainsi
que pour l’héliski dans le monde entier est le
spécialiste suisse et leader voyageplan,
Grand-Rue 98, 1820 Montreux, téléphone
021 966 44 11. Des offres de voyageplan du
programme «Powder Dreams» sont disponibles également sur Internet sous www.
voyageplan.ch ainsi que dans toutes les
bonnes agences de voyages.
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FEBRUAR 2016 SNOWACTIVE
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FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE 55
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L E S S U I S S E S S E S FO N T D E L A R É S I S TA N C E
LARA GUT GLISSE VERS
LE CRISTAL MAJEUR
A l’aube de la saison, des projections cousues main peuvent s’avérer sujettes à évolution.
Ou à caution. Avant l’événement, on consomme du virtuel. Qui autorise toutes les extrapolations. A l’image de premières compètes hésitantes pour les alpins suisses. Des hésitations transformées en défi par Lara Gut. En alliant style et performance, elle a démontré en patronne que tempo rime avec esthétique. Avec, à la clé, le retour en piste de celle
à qui on promettait, en 2009, un avenir de surdouée. Après deux médailles d’argent aux
Mondiaux de Val d’Isère. Elle avait alors 17 ans et des broutilles, avant d’étoffer son
palmarès! Chez les garçons, en attendant le retour des blessés du groupe vitesse, on espérait les techniciens. En embuscade, ces derniers ont démontré pouvoir skier vite et bien!
Avec sa gestuelle sans mouvements parasites,
Wendy Holdener fonce vers le haut de la boîte.
Avec un brancard de blessés, alors que des
commentaires mi-figue mi-raisin annonçaient
une saison compliquée pour les Helvètes, sans
fracas mais avec détermination, garçons et
filles ont fait de la résistance. A l’instar de Lara
Gut, qui a ouvert les portes de la victoire en
leader décomplexée. Qui plus est, l’absence de
noms cotés a motivé la Tessinoise pour imposer
sa suprématie. Sur des pistes fabriquées, la
neige est rugueuse. La précision de la courbe
doit être élevée au rang de dogme. Celle qui
vise le classement général de la Coupe du
monde a incontestablement réussi une métamorphose gagnante!
OPÉRATION DÉCRYPTAGE
A l’ère de l’algorithme, la championne et son
team, qui regroupe une poignée de conseillers
aux profils complémentaires, ont décrypté et
solutionné des problèmes récurrents. D’abord
avec Didier Cuche, pour apprivoiser un nouveau matériel des plus performants. Que l’ancien champion connaît sur le bout des spatules.
Lui qui officie, depuis la fin de la carrière que
l’on sait, en tant que conseiller technique chez
Head. Quand à Patrice Morisod, pendant huit
jours, le coach à succès, dont la modestie n’a
d’égal que ses compétences, a travaillé sur le
56
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
positionnement de l’athlète sur ses skis. Introduisant rigueur et art de jouer avec des courbes
gagnantes pour gommer les centièmes. Eliminant au maximum les phases de dérapages en
virages de géant. Péché mignon cultivé par la
tornade blonde. Tout en veillant à une conduite
optimale des skis. Vouant une attention toute
particulière à la répartition idéale du poids du
corps.
Résultats à l’appui, Lara Gut démontre clairement cette saison qu’elle possède le pilotage
pour signer d’autres grosses perfs. Titi Morisod
sait que les prises d’angle au passage du piquet
privilégient une gestuelle épurée. Sans mouvements parasites. La justesse du déclenchement
démontré par la championne de Comano explique ses nouvelles prétentions. Petit gabarit,
la véloce Tessinoise est capable de produire un
ski super performant.
LA SENSIBILITÉ À FLEUR DE PEAU
Avec Morisod, le style agressif de Lara Gut est
devenu plus fluide. Toujours instinctif, mais
plus académique! Habitée par une sensibilité
épidermique, de celle qui fait les skieuses d’exception, cette polyvalente a rapidement gommé des imperfections marquantes. Présent
pendant deux jours également à Val d’Isère, le
Valaisan de Zinal a peaufiné la manière. Tout
en prônant l’exigence et la perfection.
Puisque, vertu cardinale, le talent se travaille.
A l’exemple de Marcel Hirscher. Pour citer un
stakhanoviste reconnu. Autant d’éléments qui
ont permis à Lara Gut d’exprimer l’intensité
palpable de l’action sur ses lattes. Avec, corollaire, un meilleur pilotage sans trop en rajouter.
Enroulant désormais, à l’image de Lindsey
Vonn, des courbes taillées avec une impressionnante prise d’angle.
NOUVELLES AMBITIONS
Une technique révélatrice du renouveau amorcé, au moment où ces lignes sont écrites, par la
première du classement provisoire de la Coupe
du monde. Une étape franchie et concrétisée
par des succès régulièrement empilés dans un
environnement parsemé de sacrifices. Après
avoir révélé son talent, la pétillante Tessinoise
confirme ses ambitions.
Pauli Gut, chef de clan, sans donner dans le
mythe du père inflexible, en analyste évolutif,
sait que les questions ne suffisent pas à résoudre tous les problèmes. Il a donc fait appel
à des connaisseurs confirmés dans leur spécialité. L’un et l’autre ont travaillé avec rigueur
pour que Lara entre dans une dimension ga-
Lara Gut, des manches de feu avec des victoires
à la clé, peut espérer remporter le cristal majeur
si rien ne vient entraver sa marche triomphale!
De slalomeur à géantiste, Justin Murisier, qui sait
presque tout faire, possède le profil technique
idéal pour défier les meilleurs.
Sympathique et énigmatique, Fabienne Suter
semble avoir retrouvé l’envie de se frotter aux
meilleures.
Pas à dire, avec son style très technique Daniel
Yule peut nourrir des espoirs de podium dans sa
discipline de prédilection.
En embuscade, Luca Aerni a démontré qu’il avait
les outils pour aller très vite entre les portes.
Reste à concrétiser ses ambitions.
gnante durable. A la clé, des victoires. Et une
saine dynamique de groupe pour l’équipe. Provoquée par le retour au premier plan d’une
athlète capable d’imposer sa classe. Elle qui a
endossé un habit tout neuf de conquérante
pour démontrer que son spectre technique s’est
encore bonifié.
impressionnant. Qui permet cependant de
skier vite. Avec ses nouveaux skis, elle a passé
chez Dynastar, elle semble bien avoir retrouvé
la lumière. A condition de monter en puissance
pour confirmer des signes annonciateurs de
réussite. Et croquer à nouveau dans le gâteau
des podiums. Pour afficher une cinquième victoire à son palmarès.
comme d’ailleurs son compère Luca Aerni.
Tous les deux âgés de 22 ans, l’expérience aidant, ils ont les moyens de figurer régulièrement dans le top-ten.
Photos: Gérard Berthoud.
DES FILLES EN MODE MAJEUR
Les succès de Lara Gut aidant, peut-être de
cause à effet, Fabienne Suter a retrouvé une
place sur la boîte. Souvent considérée comme
un joker de l’équipe, la Schwytzoise reste une
énigme. Capable de souffler le chaud et le froid,
la mine quelquefois soucieuse, elle projette des
arguments qui permettent de croire en elle.
Sympathique, souriante, capable de dégager
une authentique sérénité, Fabienne reste une
authentique descendeuse après voir tourné le
dos au géant. Elle qui a soufflé 31 bougies en
date du 5 janvier a étoffé son palmarès de début
de saison en restant dans l’ombre de Lindsey
Vonn à Lake Louise et Lara Gut à Val d’Isère.
Deuxième place synonyme de doublé helvétique sur neige gauloise. Constat, chacun possède sa finesse de conduite et sa capacité d’engagement. Fabienne, quant à elle, se distingue
par un excellent toucher de neige. Nullement
DÉTOUR PAR LA TECHNIQUE MASCULINE
Comme écrit auparavant, en effectuant un tour
d’horizon début janvier, à l’aube des rendezvous Coupe du monde à Adelboden et Wengen,
les descendeurs ont limité les dégâts en l’absence de ténors. Dont le champion du monde
en titre Patrick Küng. En attendant leur retour,
coup de chapeau à l’inoxydable Carlo Janka et
à Marc Gisin pour avoir fait le job!
Dans le camp des géantistes, Justin Murisier
démontre un potentiel qui devrait lui permettre de jouer les trouble-fête. Tout en étant
un exemple pour des jeunes qui savent que
rien n’est gagné d’avance. A l’image de Loïc
Meillard, trahi par sa fougue juvénile dans les
Dolomites. Rude, l’apprentissage.
En slalom masculin, belle surprise signée Daniel Yule. Qui a démontré une vélocité digne
des meilleurs de la spécialité. Pétri de talent,
WENDY ET MICHELLE CONFIRMENT
Wendy Holdener, avec son culot et son rythme
de technicienne, deux atouts percutants, est
capable de coups de théâtre majuscules. Elle l’a
démontré en décembre à Lienz. Où elle a terminé deuxième en slalom. Battue de sept
centièmes par la Suédoise Frida Hansdotter!
Manche de feu, la Schwytzoise de 22 ans, elle
également, a failli régler un compte vieux de
14 ans avec les statistiques.
A savoir, le retour d’une Suissesse sur la plus
haute marche d’un podium en slalom. Après la
victoire de Marlies Oester, en 2002, à Bechtesgaden. Septième à Lienz, Michelle Gisin prend
de plus en plus ses marques entre les piquets.
Une discipline aléatoire. Toujours sous haute
tension! Mais qui semble de plus en plus lui
ALDO. H. RUSTICHELLI
convenir!
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
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CRP SKI ALPIN GIRON JURASSIEN
LES RAISONS D’UNE ÉVOLUTION!
Pas de razzia, mais des résultats prometteurs pour les alpins du Centre régional de
performance-Giron jurassien (GJ/CRP).
Compétiteurs auxquels il faut ajouter une
frange de nordiques bien sur leurs lattes
étroites. Pas de génies visionnaires. Plutôt
des travailleurs obsédés par le ski, identifiés Ducommun et Cie, qui ont provoqué une saine évolution dans la région
des Bugnenets-Savagnières. Malgré un
manque de neige, décembre a vu des filles
et des garçons se mettre en évidence extra
muros. Lors de confrontations IRW U16 à
Zinal et à Laax.
58
SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
L’idée n’est pas d’encenser outre mesure des
jeunes compétiteurs qui collectionnent des
classements prometteurs. Mais bel et bien de
parler du travail accompli et des résultats obtenus depuis une grosse poignée de saisons par
le Centre régional de performance-Giron jurassien. Démontrant, au besoin, le bien-fondé de
la mise en place de ces structures par Swiss Ski.
En ratissant large, en exploitant le potentiel de
jeunes compétiteurs bien coachés, la Fédé se
prépare un avenir placé sous le signe de la relève grâce à la multiplication des centres!
TRIPLÉ EN SLALOM À ZINAL
Dans le cadre du CRP/GJ, la machine de la
formation tourne à plein rendement. A Zinal,
en décembre, lors de la première confrontation
IRW de la saison, réunissant les 125 meilleurs
U16 de Suisse romande, Pauline Schindelholz
(SC Saint-Imier) a réussi un formidable doublé
en slalom. Signant du même coup la première
victoire d’un membre du CRP dans les compétitions interrégionales depuis la création de la
structure. Une semaine plus tard, à Laax, dans
le même contexte, dans la même discipline,
l’Imérienne terminait au pied du podium pour
moins d’une demi-seconde. Alors qu’elle figurait au septième rang lors de la première
manche. Chapeau!
Chez les garçons, à Zinal Rémi Cuche (SC
Chasseral-Dombresson) affichait ses ambitions
en montant sur la plus haute marche de la boîte
en slalom. Après avoir réalisé le meilleur chrono des deux manches. Triplant du même coup
la mise après le doublé de Pauline.
A Laax, par contre, toujours en slalom, Rémi
s’est contenté de la deuxième place. Après avoir
réalisé le meilleur temps de la première
manche! Mais pas de quoi gamberger. Globalement, tous les engagés du CRP/GJ ont démontré des qualités techniques perfectibles. De
quoi laisser entrevoir des perspectives promet-
Pauline Schindelholz, deux victoires à elle seule
en slalom à Zinal!
Sponsor Principal Swiss-Ski
Sponsors Swiss-Ski
Automobiles
Partenaires
Partenaires d’Événements
Une première place à Zinal pour Rémi Cuche et le
GJ/CRP a réussi la passe de trois!
Official Broadcaster
Partenaire media
Swiss Ski Pool
Fournisseurs
| Burgerstein | Pirelli | DruckEinfach.ch | RUAG | Hilti | Ferienverein |
| Schweizer Jugendherbergen | TechnoAlpin | Kameha Grand Zürich | Human Tecar |
Donateurs
| Crystal Club | Stiftung zur Förderung des Alpinen Sports |
teuses pour les deux géants des 20 et 21 février
programmés aux Bugnenets dans le cadre de
l’Interrégion. Qui verront 125 filles et garçons
en piste.
NORDIQUES BIEN PARTIS
C’est à Davos que les nordiques du GJ ont commencé la saison. Sur de la neige artificielle dans
le cadre de l’Helvetia Nordic Trophy U16. Globalement, de belles prestations. Dont celle
d’Emma Wuthrich (SC La Vue-des-Alpes).
Membre de la structure NLZ Ouest depuis août
dernier, l’athlète est montée sur la 3e marche
de son premier podium national. Dans son
sillage, d’autres sociétaires plus jeunes du SC
La Vue-des-Alpes ont démontré des qualités
prometteuses. A l’évidence le travail paye!
IMPRESSUM: Snowactive Février 2016;
49e année; paraît 6 fois par an; ISSN 1661-7185;
Editeur, imprimeur et rédaction Strike Media Schweiz AG,
Gösgerstrasse 15, 5012 Schönenwerd,
Téléphone 062 858 28 20, Fax 062 858 28 29;
Rédaction Snowactive Zuchwilerstrasse 21,
4501 Solothurn, Téléphone 058 200 48 28;
Directeur d’édition Wolfgang Burkhardt;
Rédaction De-Jo Press GmbH, Soleure:
Joseph Weibel ([email protected]),
Aldo-H. Rustichelli ([email protected]);
Rédaction de photo Erik Vogelsang;
Annonces Prosell AG, Schönenwerd,
Rebekka Theiler ([email protected]),
Wolfgang Burkhardt ([email protected]);
Collaborateurs permanents Christian Andiel,
Richard Hegglin, Kurt Henauer
Traductions Thierry Wittwer;
Responsabilité design et production
Brandl & Schärer AG, Olten, Röbi Brandl, Kurt Schärer;
Service abonnements Prosell AG, Schönenwerd,
[email protected] , Téléphone 062 858 28 28;
Prix d’abonnement CHF 49.– pour un an, CHF 89.– pour
2 ans (TVA comprise);
Copyright Strike Media Schweiz AG, Gösgerstrasse 15,
5012 Schönenwerd;
Reproduction autorisée uniquement avec l’accord formel
de la rédaction;
www.snowactive.ch, [email protected],
[email protected]
Swiss-Ski: Rédaction Regula Lazzaretti (regula.lazzaretti@
swiss-ski.ch); Erika Herzig ([email protected])
Collaborateurs permanents: Christian Stahl,
Fabienne Kropf, David Hürzeler, Julia Philipona,
Ursina Haller, Sabrina Aebischer
Changement d’adresse ancienne et nouvelle adresse à
Swiss Ski, Case postale, 3074 Muri,
Télephone 031 950 61 11, Téléfax 031 950 61 12
ALDO H. RUSTICHELLI
Photos: Ldd.
Pourvoirie Team-Snowactive:
Emma Wuthrich sur la troisième marche
de la boîte à Davos.
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MEDICINE
HORS PISTE
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SNOWACTIVE
FÉVRIER 2016
Le Freeriding ou le ski alternatif
connaissent un engouement remarquable. De plus en plus de skieurs se
meuvent en dehors des pistes marquées
et préparées et réalisent le rêve du ski
original. Bien informé et bien équipé,
une journée dans la neige profonde
signifie liberté et joie.
porte des ascensions, des traverses et parfois
même des passages en escalade.
Le Backcountry Skiing est pratiquement identique au classique ski de randonnée. La popularité de toutes les formes de ski alternatif est
croissante. L’industrie s’en est rendu compte
très rapidement, et a même contribué à la favoriser. Alors qu’il y quelques années encore, les
skis de randonnées, les peaux de phoques, les
fixations de randonnées et les chaussures correspondantes représentaient des produits de
niche, aujourd’hui, chaque producteur
offre une gamme plus ou moins étendue
de toutes ces parties d’équipement dans
son programme de vente.
Off-piste-Skiing est «hip», cool, et correspond à la mentalité actuelle d’une
génération dont un des buts est de s’opposer au Mainstream, d’apparaitre extravagant et individualiste. A un tel
point individualiste que dans le bus
amenant aux pistes de Pischa à Davos
un jour de nouvelle neige profonde, les
«Hipster» se fondent dans le Mainstream de l’extravagance et de l’individualisme! Mais ceci est une autre affaire!
Photos: Ldd./B&S Stockimage
BIEN INFORMÉ ET BIEN INFORMÉ
La plupart des expressions utilisées aujourd’hui dans le domaine du ski hors-piste
proviennent de l’anglais et sont soit reprises
telles quelles ou traduites librement, ou utilisées comme synonymes. Freeriding est associé
au fait de pratiquer le ski «dans le terrain», hors
des pistes balisées, ce qui est parfois appelé ski
alternatif. Puisque cette façon de pratiquer le
ski se fait en dehors des pistes officielles, elle
est de manière erronée aussi appelée Backcountry Skiing. De manière correcte, on
distingue: Frontcountry, Slackcountry, Sidecountry und justement Backcountry Skiing.
Frontcountry est le nom donné au ski horspiste, mais à l’intérieur du domaine skiable
encore, et à proximité des installations de remontées mécaniques et des services de contrôle
des pistes. Slackcountry est la dénomination
du ski hors du domaine skiable, mais pour y
accéder, on a recours aux remontées mécaniques et selon les situations, les bus et les
shuttle sont utilisés pour rentrer dans le domaine skiable. Dans le Sidecountry Skiing, les
ski- lifts peuvent être employés, mais en général, il faut compter avec des ascensions plus ou
moins longues à pied et en peaux de phoques.
Lors du Backcountry Skiing, l’activité se déroule en dehors du domaine skiable et com-
Mais il faut bien l’avouer, qu’ y a-t-il de
plus beau que d’aller tirer ses courbes
lors d’une journée ensoleillée dans la
neige poudreuse et profonde, encore
inviolée? Comme si souvent, l’empêcheur de «skier en rond» dans cette situation s’appelle «la sécurité». Très souvent, on rencontre lors de ce genre
d’activité des skieurs «alternatifs» insuffisamment préparés et équipés. Cette
remarque concerne en fait moins le
matériel (skis, fixations, chaussures,
etc) que les connaissances et l’expérience nécessaire à l’utilisation des instruments prévus pour la sécurité. La journée de
ski alternatif parfaite débute à domicile, à la
table de travail, où le choix du parcours sera
déterminé après avoir recueilli et analysé les
informations concernant la météo, le vent, les
conditions neigeuses, les particularités de la
pente et son exposition.
Un contrôle des dispositifs de sécurité (accessoire sécurité avalanche comme le barryvox
par exemple, pelle, sonde, airbag et Avalung,
etc) est aussi indispensable que les connaissances qui permettent d’utiliser correctement
ce matériel sophistiqué.
Dans ce but, il existe un grand nombre d’information audio-visuelle (Apps, plateformes internet, Clips-YouTube), mais encore mieux, on
participe à un cours d’instruction. Mais l’avenir
appartient très certainement à des apps mobiles du genre UEPAA avec une technologie
Peer-To-Peer en mesure de transmettre un signal d’alarme même lorsque la réception sur le
portable n’est plus assurée. Il n’en reste pas
moins que les Apps classiques comme l’apps
alarme de la REGA, qui selon des communiqués de presse a été consulté plus d’un million
de fois jusqu’en décembre, ou celui de Swiss
Grid restent très utiles lorsqu’il s’agit soit d’appeler du secours ou de transmettre sa position
exacte.
Une excellente technique sur les skis ainsi
qu’une non moins bonne condition physique de
base sont des éléments indispensables pour
partir en montagne, comme l’est d’avoir à disposition un ravitaillement solide et liquide suffisant. La perte de liquide par
transpiration et perspiration lors de
longs passages en montée et la déplétion des réserves énergétiques due à
l’effort intense, renforcé par le froid,
doivent absolument être compensés
régulièrement. Il ne faut pas oublier non
plus des vêtements de rechange chauds
et secs, ni les crèmes protectrices contre
l‘ensoleillement, même si cela représente un surplus de poids sollicitant
également.
La tendance croissante du ski alternatif
a motivé l’industrie à concevoir des
principes de design et de construction
qui devraient aboutir à l’utilisation de
matériaux très légers tout en respectant
les besoins fonctionnels de l’activité. Les
chaussures de ski modernes pèseront
jusqu’à un kilo de moins que les conventionnelles. La même tendance se retrouve dans les skis et les fixations. Au
total, on économise ainsi plusieurs kilos, ce qui réduit la charge totale pour le
skieur et rend l’activité moins astreignante. Les chaussures pour le ski de
tourisme sont compatibles avec le ski de
piste mais apportent une amélioration
notable par rapport à la chaussure normale lorsqu’il s’agit de marcher avec ses
lattes. Généralement, ces chaussures
disposent de fonction de marche supplémentaire, d’un support du déroulement du pas et
d’une semelle adhérente.
D’un point de vue technique, le ski n’a encore
jamais été aussi variable qu’aujourd’hui.
L’unique chose qui manque encore est la neige
en suffisance! DR. ANDREAS GÖSELE-KOPPENBURG
www.crossklinik.ch
Dr. Andreas Gösele
Médecin responsable
du Swiss Olympic
Medical Center,
crossklinik Bâle
FÉVRIER 2016 SNOWACTIVE
61
| FSSI
Sci Svizzera
italiana
Supplemento per
soci e lettori
di lingua italiana
Febbraio 2016
a cura di Elia Stampanoni
UN MEDICO AL SERVIZIO
DELLO SPORT
Intervista a Daniele Mona, specialista FMH in chirurgia generale e
membro della Società Svizzera di medicina dello sport
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freestyle);
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la Federazione internazionale disco su
ghiaccio;
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Piotta.
Nella sua lunga carriera ha coperto pure altre
funzioni, tra cui citiamo:
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ghiaccio;
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2002, Torino 2006, Vancouver 2010 e Sochi
2014);
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sportive, tra cui Giro della Media Blenio,
Campionati mondiali di ciclismo a Lugano
Con il sostegno
62
FE B B R A I O 2016
(1996), Campionati mondiali di disco su
ghiaccio, Campionati mondiali mountain
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tennis;
™ ^YZVidgZZgZhedchVW^aZYZa8B8HY^AdXVgno (Centro di medicina e chirurgia dello
sport).
Daniele Mona è inoltre membro di diverse
società, come Società Svizzera di Chirurgia,
Società Svizzera di Medicina dello Sport,
Deutschsprachige Arbeitsgemeinschaft für
6gi]gdh`de^Z! :jgdeZVc HdX^Zin d[ Hedgih
IgVjbVidad\n!@cZZHjg\ZgnVcY6gi]gdh`dpie o Società Italiana di Artroscopia.
Sponsor principale
EL I A S TAM PANO NI
FOTO: FSSI
Daniele Mona è un affermato medico luganese molto attivo nello sport. Di origini leventinesi è sempre stato un’amante degli sport
invernali e della montagna, passioni che
l’hanno accompagnato anche nelle sue scelte
professionali. Nato il 2 marzo 1947, dopo le
scuole elementari e il ginnasio a Lucerna, ha
ottenuto il diploma federale di medicina all’Università di Zurigo nel novembre 1974. Seguono le formazioni in chirurgia generale a Lugano, Zurigo e Uster, il diploma di specialista
FMH in chirurgia generale a Zurigo nel 1983
e l’ottenimento del certificato di capacità in
medicina sportiva SGSM/SSMS.
Dal maggio 1984 è stato capo clinica di chirurgia all’ospedale di Uster e nell’ottobre 1988 ha
aperto uno studio in proprio a Lugano (dal
2003 presso la Clinica Sant’Anna di Sorengo).
Alla soglia del pensionamento, il dinamico
medico luganese, è tuttora attivo in diverse
associazioni e funzioni:
Sponsor FSSI
FSSI |
Il medico dello sport Daniele Mona.
FEB B R A IO 2 0 1 6
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| FSSI
L’ I N T E R V I S T A
ELIA STAMPANONI: Dottor Mona, come è
nata la sua passione per lo sport?
DANIELE MONA : Essendo originario dell’Alta
Leventina ho sempre avuto la passione per gli
sport invernali, che sono stati parte integrante dei miei momenti liberi. Ho praticato lo sci
alpino e l’hockey su ghiaccio, sport che seguo
sempre con grande interesse.
Pratica ancora sport?
Ho abbandonato l’agonismo a causa di problemi fisici (infortunio), ma in inverno pratico
sempre lo sci alpino e mi tengo in forma con
delle gite in racchette, mentre in estate scopro le montagne con delle belle passeggiate.
Quali sono i progressi salienti della medicina
nello sport?
Il medico ha imparato a conoscere e imparare la biomeccanica e la fisiologia dello sport.
Con queste conoscenze ha appreso, o per lo
meno ha cercato di capire, tutti i meccanismi
del corpo umano, riuscendo a interferire positivamente nella prevenzione. Anche nella
cura degli infortuni, grazie a nozioni più approfondite, si riesce oggi a curare i pazienti
con nuovi concetti terapeutici.
Ci fa un esempio?
Ai miei inizi, negli anni ’70, dopo un infortunio
ai crociati anteriori (un incidente abbastanza
frequente nello sci alpino), il ginocchio veniva
ingessato per sei settimane. Poi si è passati
al gesso articolato, invece ora si usa una
stecca al carbonio modulare del perso di soli
400 grammi che permette di caricare l’arto al
50% da subito e al 100% dopo due sole settimane.
Lo sci di fondo è uno sport a bassissimo rischi d’infortuni, sci alpino e freestyle invece
sono l’opposto. Dev’essere veramente così?
Non dev’essere così, ma effettivamente costatiamo che è veramente questa la realtà.
Una situazione che rispecchia anche la mentalità e l’attitudine dell’uomo, sempre alla
ricerca dei propri limiti e di sensazioni adrenaliniche. Logico quindi spingersi all’estremo
cercando velocità e acrobazie, attività che
sono chiaramente più a rischio d’infortunio
(cadute, pressioni, sollecitazioni).
Daniele Mona con la svizzera Fanny Smith
(già Campionessa del Mondo di ski cross) sulle
piste a Grindelwald durante una prova di Coppa
del Mondo.
Quali sono secondo lei i rischi maggiori
d’infortunio nello sci?
Nello sci amatoriale sicuramente la non considerazione delle velocità: una buona parte
degli infortuni in questo campo derivano infatti da scontri o cadute causate da incapacità
tecniche nel gestire le alte velocità.
Come prevenirli?
Suva liv fa già una bellissima campagna di
sensibilizzazione e prevenzione, informando
popolazione e sportivi sui rischi delle alte
velocità (radar in pista per esempio) e tramite
programmi e promozioni a favore di un’adeguata condizione fisica, necessaria per affrontare uno sport come lo sci alpino. Anche
le raccomandazioni sul comportamento da
mantenere sulle piste sono punti essenziali
per diminuire incidenti e infortuni.
E nello sci di competizione?
Qui, in qualità di medico di Swiss ski, ho potuto partecipare a diverse discussioni per rendere più sicuri i tracciati delle varie discipline,
per esempio inserendo più curve in determinati tracciati al fine di ridurre la velocità nello
ski cross. Anche le commissioni degli atleti
s’impegnano molto in quest’ambito per evitare di esporsi personalmente a dei rischi inutili.
È possibile essere uno sciatore di Coppa del
Mondo senza subire interventi chirurgici?
Ne conosco pochi che non hanno avuto incidenti, ma ancora meno che hanno dovuto interrompere la propria carriera per infortuni
così gravi da pregiudicarne la continuazione.
Anche il crociato ormai non è più considerato
un incidente grave, anche se necessità comunque delle cure appropriate.
Crociati del ginocchio e sci alpino, spesso un
triste binomio. Come ci si riprende oggi da
un infortunio del genere?
Con un’ottima riabilitazione mirata, seguendo
le regole della biomeccanica del corpo. Oggi
per riprendersi da tale infortunio ci vogliono
circa sei mesi, ma per tornare alle competizioni io direi almeno 9–12 mesi. Inutile affrettare i tempi e poi rischiare di compromettere
il recupero integrale della funzionalità del
ginocchio. Durante questo periodo l’atleta
dev’essere seguito dal medico sportivo, il
quale adatterà le cure e la convalescenza
all’individuo e allo sport praticato. Nel recupero devono essere coinvolti l’allenatore, il
medico e il fisioterapista che, come un team,
devono lavorare e operare attorno all’atleta,
che resta sempre al centro del processo di
riabilitazione.
Oggi i tempi di recupero dopo un infortunio
sono a volte incredibilmente brevi. Quali le
chiavi di questi progressi?
Da una parte abbiamo degli atleti di punta che
si possono dedicare al 100% al recupero.
Essendo professionisti conoscono inoltre beCon il sostegno
64
FE B B R A I O 2016
Daniele Mona sulle piste di Vancouver,
Giochi olimpici del 2010.
nissimo il proprio corpo e sono quindi capaci
di sapere come, quanto e come possono sollecitarlo. Grazie all’aiuto del team di cui parlavo (allenatore, medico e fisioterapista) si
riescono a ottimizzare le cure e raccorciare i
tempi di recupero. Si tratta di un lavoro quotidiano svolto assieme all’atleta, dove tutte le
energie e le ore della giornata sono appunto
dedicate alla guarigione. Diversa la questione
per una persona che ha un lavoro e che può
dedicare al recupero solamente un paio d’ore
al giorno o forse addirittura alla settimana.
Ci sono ancora margini di miglioramento
nella chirurgia dello sport? Dove?
Sì, soprattutto nelle problematiche legate ai
problemi di cartilagine e di menisco. In futuro
ci saranno tecniche d’impianto di menisco
oppure l’utilizzo di cellule staminali.
I nuovi materiali (sci, scarponi, . . .) e le nuove
tecnologie hanno contribuito a diminuire gli
infortuni?
Sì e no. Nuovi materiali più veloci e performanti possono essere un mezzo di rischio
supplementare. Gli sci carving hanno per
esempio aumentato le sollecitazioni su alcune articolazioni, che sono poi state adeguate
con l’abbassamento della piastra dell’attacco
e la riduzione delle angolature. Ma l’avvento
di nuovi materiali hanno nel contempo permesso grandi progressi in termini idi sicurezza, dato che lo sport di competizione investe
molto anche in questo settore, favorendo l’incolumità dei propri atleti.
Un messaggio infine per i giovani sciatori
della FSSI?
L’attività sportiva è sempre consigliata e non
bisogna avere paura degli incidenti. Con una
buona preparazione atletica e una tecnica
appresa dai nostri validi allenatori, si può
senz’altro fare sport divertendosi e in piena
sicurezza.
IN FORMAZION I E CON TATTI
www.fssi.ch / [email protected]
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