Les chiffres de la finale
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Les chiffres de la finale
BASKET SPORTS 27 vendredi 30 mai 2014 LES ÉCHOS Photo : julien garroy Retour sur terrain neutre? Une image désormais habituelle : l'équipe du T71 et ses fans qui posent pour la postérité. Les chiffres de la finale Retour en chiffres sur la victoire du T71 et le parcours de l'Amicale, qui ont plus que fait honneur au basket grand-ducal pendant huit longs mois. La saison 2013/2014 est désormais terminée. Et si, au final, c'est le T71 qui est sacré, ce n'est pas franchement un hasard. Même si l'Amicale avait également des statistiques tout bonnement impressionnantes. De notre journaliste Romain Haas 1 Hormis face à l'Amicale, le T71 n'aura perdu de toute la saison que contre une seule équipe : la Résidence. 2 Hormis face au T71, l'Amicale se sera inclinée contre deux équipes durant toute la saison : Heffingen en saison régulière et le Sparta en play-offs. Une saison tout bonnement exceptionnelle pour les Fraisiers mais qui se termine sans titre. 3 Le nombre de finales de suite, série en cours, perdues par l'Amicale face au T71, qui reste la grande bête noire des Steinselois. 4 Match nul. En huit rencontres cette saison, l'Amicale et le T71 auront chacune remporté quatre matches. Mais Dudelange s'est imposé à chaque fois que cela comptait vraiment : en finale de la Coupe et en finale du championnat. 6 C'est la sixième fois de son histoire que le T71 réalise le doublé Coupe-championnat. Et la deuxième fois qu'elle le fait deux années de suite (1983-84 et 201314). 8 Depuis 2009 et une première victoire en finale de la Coupe, Tom Schumacher, Gilles Ruffato et Frank Muller ont décroché pas moins de huit trophées, à savoir 4 coupes et 4 championnats. 11 Le T71 a décroché mercredi le 11e titre de champion de son histoire. Quelque chose nous dit que ce n'est certainement pas le dernier de cette génération. 12 La gâchette Tom Schumacher a bien sûr pesé énormément sur cette finale. Il a ainsi isncrit pas moins de 12 paniers à trois points sur les trois matches. Et souvent à des moments déterminants. 16 L'une des raisons du succès du T71 est sa propension à prendre le dessus sur l'Amicale dans la lutte pour le rebond. Après avoir dominé de 25 unités la première rencontre avant de voir son adversaire faire pratiquement jeu égal avec lui, le T71 a repris les commandes des panneaux en infligeant un sévère 49-33. 17 L'Amicale a réalisé une saison tout bonnement exceptionnelle. Et cela, il ne faut pas l'oublier, alors qu'elle a été privée pendant une majeure partie de la saison de son meilleur joueur, Samy Picard, gravement blessé à la main juste avant la demifinale de Coupe face au T71. L'ailier aura manqué pas moins de 17 matches. Qui sait ce qui se serait passé si l'Amicale avait pu vraiment être au complet... 19 Sur cette finale, Ryan Sharry a été celui qui a pris le plus de rebonds dans un match : il a gobé 19 ballons lors de la première manche, remportée de justesse par le T71. 27 Tom Schumacher avait décidé de ne pas fuir ses responsabilités lors de cette troisième manche décisive. L'artilleur en chef du T71 a attendu la dernière rencontre, la plus importante, pour signer le record de points d'un joueur sur cette finale. Ses 27 points ont fait très mal à l'Amicale, qui n'avait pas de solution pour contrer la gâchette dudelangeoise. 242 Preuve qu'on a assisté à une finale extrêmement équilibrée, au terme de trois matches acharnés, l'Amicale et le T71 ont marqué... exactement le même nombre de points, 242 au total. Vous avez dit serrés. Les Sterling se livrent NBA Tandis que Donald Sterling, bien que suspendu à vie pour racisme, veut conserver les Clippers, Shelly, son épouse, veut vendre. D Photo : ap onald et Shelly Sterling qui détiennent chacun 50 % des Clippers, avaient jusqu'à mardi pour présenter à la NBA leurs réponses à la procédure lancée en avril. Se- Shelly et Donald Sterling. lon les termes de son avocat, Donald Sterling «est décidé à se battre jusqu'au bout» contre la NBA qui, le 29 avril, l'a suspendu à vie, lui a infligé une amende de 2,5 millions de dollars (1,84 million d'euros) et a recommandé la vente forcée de son équipe. Le milliardaire de 80 ans qui avait exhorté sa jeune assistante dont il était amoureux «de ne pas s'afficher avec des noirs», avait pourtant donné les pleins pouvoirs à son épouse pour qu'elle procède à la vente de l'équipe rachetée en 1981 pour 12 millions de dollars (8,8 millions d'euros) et qui en vaudrait désormais 550 millions (404 millions d'euros), voire un milliard. «Il était dans un premier temps sous le choc, mais il se porte mieux et il a plus d'entrain», a déclaré son avocat Max Blecher à la chaîne de télévision ESPN pour ex- pliquer ce revirement. «Je ne sais pas de quel accord Madame Sterling parle, mais je le dis clairement : il renie tout ce qui est entrepris pour vendre l'équipe. C'est son équipe et il la vendra quand, et s'il le voudra», a ajouté l'avocat qui a gagné par le passé un retentissant procès contre la NFL, la puissante ligue de football américain. > Winfrey, Ming et Mayweather... Dans le document de 32 pages transmis à la NBA, Donald Sterling estime notamment que les sanctions qui ont été prononcées contre lui ont pour fondement «un enregistrement illégal d'une querelle entre "amoureux"» ce qui représente «une violation flagrante en Californie des droits constitutionnels». Pendant ce temps, Shelly Sterling étudie les offres formelles de rachat notamment une offre émanant d'un consortium formé par Larry Ellison, patron du groupe Oracle, Oprah Winfrey, papesse de la télévision américaine, et du groupe Guggenheim qui possède déjà l'équipe de baseball des Los Angeles Dodgers. Les noms de Steve Ballmer, ancien n° 1 du géant Microsoft, du boxeur Floyd Mayweather, sportif le mieux payé de la planète ou encore de l'ancien joueur NBA chinois Yao Ming ont notamment été cités. La NBA, elle, a annoncé que le comité consultatif et financier, l'entité qui représente les propriétaires, s'était réuni et avait étudié les documents fournis par les Sterling. Et elle renvoie au 3 juin, jour où les 29 autres propriétaires vont décider si Donald Sterling peut rester l'un d'entre eux. L'idée est émise par Marcel Wagener. Le président du T71 a forcément peu goûté l'imbroglio à propos du nombre de places disponibles pour cette manche décisive et il n'a pas apprécié d'obliger de nombreux fans du T71 à suivre depuis leur buvette du Grimler ce dernier rendez-vous de la saison : «Pourquoi on ne jouerait pas dans une plus grande salle, comme la Coque?», s'interroge le dirigeant dudelangeois. Il y a une dizaine d'années, il y avait eu une tentative en ce sens mais le coût exorbitant de la location de l'enceinte – et également le désir des équipes d'évoluer à domicile – avaient vite eu raison de cette solution. Concernant le coût, Marcel Wagener a la solution : «Il suffirait que la FLBB prenne à sa charge l'organisation de la finale pour que les coûts soient drastiquement réduits.» Mais cela n'est qu'une réflexion. Une idée. Sharry, direction Boston Ryan Sharry avait doublement le sourire, mercredi soir. Non seulement l'Américain décrochait son quatrième trophée avec le T71 en deux ans mais en plus, le natif de Boston savait qu'il allait bientôt rentrer à la maison : «C'est prévu pour vendredi», explique-t-il avec un immense sourire. Après de longs mois loin de chez lui, il va pouvoir recharger les batteries, histoire de revenir encore plus fort dans quelques mois. DANS LA RAQUETTE Schmit et Haan au Black Star Pour son retour en Nationale 1, le Black Star espère réaliser le même genre de coup effectué par l'Arantia cette saison. En attendant, le club merschois fourbit ses armes, et annonce deux signatures : celle de Tim Schmit, 19 ans, qui quitte Heffingen et celle du revenant Olivier Haan, 33 ans, qui n'avait pas joué la saison dernière et qui avait autrefois porté les couleurs de Heffingen, la Résidence ou encore l'Amicale. Le départ de Tim Schmit n'est pas une bonne nouvelle pour Heffingen, qui n'a que trois joueurs sûrs de rester. Indiana se donne un peu d'espoir Les Pacers, dos au mur, ont arraché le droit de disputer un sixième match face au Miami Heat grâce à leur victoire (93-90), mercredi à Indianapolis. Miami, double tenant du titre, reste en bonne position malgré cette 3e défaite en 14 matches de play-offs cette saison : le Heat mène par trois victoires à deux et aura l'avantage du terrain pour la prochaine rencontre aujourd'hui. LeBron James n'est pas près d'oublier le match n° 5 de cette finale de conférence Est durant laquelle il n'a inscrit que sept points, la pire soirée en play-offs de sa carrière. Plus grave, «King James» a été victime d'un crime de lèse-majesté : Lance Stephenson qui le brocarde depuis le début de série, a encore multiplié les provocations, jusqu'à lui souffler sur le visage en attendant une remise en jeu. «Je n'ai pas le temps pour ce genre de choses, ce n'est pas notre style, je me fous de ce que fait Lance. On est là pour gagner encore un match», a déclaré, grand seigneur, le quadruple MVP.