Jean Chrétien et Sheila Copps à l`Î.-P.-É.
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Jean Chrétien et Sheila Copps à l`Î.-P.-É.
16. ANNÉE SUMMERSIDE (î.-P.-É.) Sommaire * Festival LE MERCREDI 7 AOUT 1991 35 CtN13 Jean Chrétien et Sheila Copps à l'Î.- de l’Institut Cooper . . . . . . . . . p.2 * Centre de soins communautaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-3 * Éditorial ...... .p.4 * Tignish : le passé, le présent et l’avenir . . . ..p.5 * Art et lettre ..p.6 * Camps d’été pour jeunes _ . . . . . . . . . p.8 * Comités régionaux SSTA . . . . . . . . . . p.10 Sur la photo on peut voir M. Jean Chrétien, le chef du Parti livéral qui discute avec /es gens présents. personnes ont profité de cette occasion pour faire signer leur copie de son livre. (Photo : Marcia Enman) (M.E.)Le Chef de l’opposition, M. Jean Chrétien, dit que c’est très important de garder le Canada uni et de pouvoir communiquer dans les deux langues officielles. Quelque 400 résidants de la Plusieurs région Évangéline et des environs ont eu l’occasion de rencontrer M. Chrétien au quai d'Abram- Village le vendredi 2 août. M. Chrétien était accompagné de Madame Sheila Copps, chef adjointe du Parti libéral, de M. Joe McGuire, député fédéral pour la circonscription d’Egmont, et de M. Léonce Bernard, ministre provincial. Le groupe a traversé le détroit de Northumberland en bateau de pêche, piloté par M. Eric Richard de Cap-Egmont, depuis Cap-Pelé au Nouveau-Brunswick. Les distingués visiteurs ont ensuite été transportés dans la région Prince ouest où ils ont visité la ferme de James Wallace, le Mill River Resort la ville d'Alberton et le Tyne Valley Fire Hall. En soirée M. Chrétien et son groupe étaient au Spinnakers’ Landing à Summerside où ils assistaient à l’ouverture officielle du premier Spinnakers’ Summerfest, une fête annuelle de la culture et des arts de la scène mettant en vedette des artistes acadiens et celtiques. Pendant que les chefs libéraux courtisaient les électeurs du comté de Prince, un comité sur l’unité canadienne terminait une importante réunion de deux jours à Charlottetown, au cours de laquelle des progrès ont été accomplis quant à la reconnaissance d’un statut de société distincte pour le Québec.* Le meilleur Jamboree qu’on ait jamais eu! C’était lafète lors du Jamboree atlantique des violoneux Q Abram-Village. Sur la photo ori voit l’invité spécial Joe Cornier et le président du Jamboree, Philiwpe LeRlanc, en atelier. Embauche -d’un directeur de marketing pour aider les entreprises du comté de Prince n Gràce à une subvention de 39 000 $ de l ’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), la Greater Summerside Area Industrial Commission pourra embaucher un directeur de marketing dans le but d ’aiderpluusieurs entreprises du comté de Prince, selon un communiqué. Elmer MacKay, ministre de Travaux publics Canada a déclaré : «En retenant les services d ’undi- recteur de marketing qui examinera les besoins de plusieurs petites entreprises, on permettra à celles-ci d’obtenir des services dont elles ne pourraient pas autrement se prévaloir; c’est bien là l ’objectif de l’Agence». L’annonce a été faite récemment au nom de John C. Crosbie, ministre des Pêches et des Océans, et ministre responsable de L'APECA. Le directeur de marketing sera charge d ’augmenter les ventes dans les provinces de l ’Atlantique pour les clients de la Commission qui ne peuvententreprendred ’eux-mêmes cette expansion. Ce programme de commercialisation contribuera grandement à assurer la viabilité des entreprises concernées. La Greater SUmmerside Area Industrial Commission a été établie pour promouvoir et encourager l’expansion économique, et elle organise des projets visant à aider les petites et moyennes entreprises. La Commission investira 78 000 $ dans ce projet. Les fumes qui ont manifesté leur intérêt sont nouvellement établies et ont besoin d’avis experts en commercialisation. Parmi celles qui participeront au projet se trouvent Stitching Plus, Cavendish Figurines Ltd., Onyx & Marble Mat Pak Industries et Tiffany Leadcraft. Ce projet sera mis en oeuvre en même temps que le concept d’incubateur industriel et permettra aux entreprises de se développer tout en se concentrant sur leur production. L’APECA est un organisme de développement de l’administration fédérale qui vise à aider les entrepreneurs de la région atlantique.* Un Canadien sur trois sera atteint du cancer. OTTAWA (APF) : Le problème noter que les hommes de la commudu cancer existe plus que jamais naud Inuit connaissent une incidans la population canadienne. dence élevée de cancer du r poumon. Cette mauvaise nouvelle vient d’être Un tiers des décès dus au cancer confirmée par les derniers chiffres émanant du gouvernement fédéral pour l'année 1991. On estime que 109 000 nouveaux cas de cancer seront diagnostiqués (si on excepte le cancer cutané sans mélanome), le nombre de cas augmentant de 2 000 à 3 000 par année. Ceci signifie que plus d’un Canadien sur trois souffrira d’une forme invasive de cancer au cours de son existence. Le nombre de décès attribuables au cancer s'élève à près de 57 000 pour 1991. Une bonne nouvelle : chez les enfants, le nombre de décès liés au cancer est tombé de moitié depuis le début des années 1970. Chez les hommes, par contre, le taux d’incidence du cancer du poumon demeure stable, tandis qu’il progresse légèrement chez les femmes. ÀA chez les hommes s’explique par le cancer du poumon. Chez les femmes, cette forme de cancer est celle qui progresse le plus rapidement. * Le premier tournoi «Jouez à la balle pour les enfants» approche Le Club des pompiers de espère atteindront la marque de Wellington se prépare prsente 5 0 0 0 $, seront verses au Club des ment à accueillir le premier tour- garçons et des filles de Wellington noi «Play Ball for kids» du 23 au et environs. Les organisateurs 25 août dans la région Évangéline, espèrent accueillir 20 équipes de divers niveaux et de divers endroits selon un communiqué. Les profits de ce tournoi, qu’on de l’Île. Les équipes désirant parti- ciper au tournoi doivent payer inscription gratuite au tournoi de leur inscription au plus tard le l’an prochain. En plus, on donnera 10 août On peut obtenir plus de des sweatshirts et des T-shirts, renseignements à ce sujet en com- entre autres. Les parrains officiels muniquant avec Lorraine Robinson du tournoi sont le club des pomau M-3174. piers, la Brasserie Labatt’s et L’équipe gagnante recevra une la_ Coopérative de croustilles de l'I.-P.-E. Le Club des pompiers organise deux activités connexes. Le vendredi, 23 août à -20 h, il y aura une soirée sociale pour tous les participants, au Centre Vanier. Le samedi, on servira un repas «surf and turf»; c’est-ii-dire un souper au homard et au bifteck. Le-public est invite. Les profits seront versés à l’Association canadienne de la dystrophie musculaire et à l’hôpital Queeen Elizabeth pour venir en aide aux victimes de brûlures. Une danse suivra avec la musique du disc-jockey Eclipse. * 10 ans plus tard En fin de semaine, tes finissants de 1981 de l'école Évangéline se réunissaient pour commeémorer le 10e anniversaire de cette remise de diplômes Ils ont débuté leur lin de semaine avec Le samedi, une randonnée une soirée de retrouvailles levendredi. en bateau était organisée et WI soirée, le groupe s’est rendu «Au Quai à Le Village pour du divertissement. la fête s'est terminée le dimanche avec des activités à la plage. Sur la photo on retrouve les participants à la fin de semaine, avant de se rendre à un banquet au Centre d'éducation Évangéline (photo : Marcia Enman) Deux activités Pur E. Elizabeth CRAN Les deux activités majeures de cet été à la bibliothèque de Tignish avaient lieu à quelques journées l’une de l’autre. Dans le contexte de la «Journée de redécouverte» du parc provincial Jacques Cartier, la bibliothèque a partage avec celle d’Alberton les profits d’un concert. Et le 31 juillet un spectacle de magie avait lieu à la bibliothèque à 10 heures. Bien que la somme réalisée au concert ne soit pas énorme, l’aprèsmidi s'avérait un succès de plusieurs autres façons. L’appui communautaire indiqué par les nombreux prix de présence et le chiffre encore plus imposant de musiciens et de musiciennes et deux bibliothèques ont profite de d’autres artistes qui ont contribué l’occasion pour mieux se conleurs talents au concert Ctaient naître au cours de l’après-midi. considérables. Parmi ces artistes se trouvaient beaucoup d'Acadien et Acadienne. A titre d’exemple, on peut mentionner Mme Elaine Wedge, gigueuse bien connue de St-Louis, et sa fille Lisa Cette dernière giguait avec sa mère et, plus tard, chantait en s’accompagnant sur la guitare. M. Leo Kennedy, originaire de Waterford mais résidant actuellement d’Ottawa, a signalé son appui d’une façon remarquable. Ayant gagne la loterie 50/50, soit 1% $. il a immédiatement offert cette somme aux deux bibliothèques. Les membres des comités des La bibliothèque de Tignish possède un bon choix de livres français pour enfants et une petite collection pour adultes. Elle valorise, autant qu e possible, la capacité de lire les deux langues.* Les bibliothécaires Helen Wallace et Dianne McCue acceptent les dans des mains d’un auditeur. photo : Debbie Horne) On voit R u t h Fitzgerald devant un auditoire enchanté au parc Jacques Cartier. Les fonds recueillis seront remis aux bibliothèques de Tignish et d'Alberton. (photo: Debble Horne) IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÛT 1991 Un jeune Acadien enseigne la natation à Skinner's Pond APPE P a r E . Elizabeth C R A N Ashley Arsenault, jeune Acadien de Bloomfield, a enseigné la natation aux jeunes de la région de Tignish cette année. Pour M. Arsenault, qui possède le diplôme nécessaire de la CroixRouge, c’était son premier cours de 15 jours, soit du 15 au 26 juillet, et il l’a trouve agréable. Avec 307 jeunes à neuf niveaux, un tel programme présentait un défi. Les cours avaient lieu, comme d’ordinaire, à Skirmer’s Pond. Des autobus scolaires transportaient les jeunes de la région. Les uns venaient le matin, les autres l’aprèsmidi. Et à juger par les visages heureux et les cris de joie, tous et toutes étaient contents de participer au programme. Le soir du 23 juillet, la Croix-Rouge présentait une démonstration de sécurité dans les petites embarcations à Skinner’s Pond. Les programmes de natation et de sécurité dans l’eau font partie des étédelarégiondeTignish depuis plus de 25 ans.* Ministère des Transpo Les soumissions cachetées se et des Travaux publics jusqu le Projet de construction suit TRAVAUX D’AMÉLIO HÔPITA C ILE-L Les soumissions Porteront cl Soumission : «TRAVAL D’ÉLECTR À noter : En plus des trava du travail d’entrepreneur $ On peut se procurer des docur etdesTravauxpublics.2eétal @-P.-É.) sur dépôt d’un cent rendus dans les 14 jours suiv: Ils sont également en montre à Charlottetown, Moncton, S sions seront ouvertes à l’hc soumissionnaires sont invité, aucune des soumissions ne st de 300 enfants participaient aux cours de natation. sur la photo, on aperçoit l'enseignant Ashley Arsenault qui aide les plus jeunes. (photo : Debbie Home) Plus Ministre des TI Erratum Dans le journal du 24 juillet 1991, une erreur s’est glissée dans l’article «Hôpital Prince County de Summerside» à la page 3. Au lieu de lire que tous les postes désignés bilingues ont été comblés, on aurait dû lire qu’il reste encore un poste à temps partiel à être comblé.* présente le premier ENTENTE DE czooPCtunor4 SUR L’AGRICULTURE CoOPERAlloN *GREEMENT ON AGRICULTURE Démonstration (Une fête annuelle de la culture et 4 mettant en vedette des artistes acac Spinnakers’ Landing, Summen jusqu’au dimanche 11 aoi Aérateur à dents rotatives Une démonstration d’un aérateur a dents rotatives taAer-Waya> aura lieu chez James Larsens à Cape Traverse le mardi 13 juillet 1991 à 13 h. De la Transcanadienne (vers Borden) empruntez le premier chemin à gauche après avoir dépassé l’usine McCain’s. Le champ de démonstration est à 1 mille environ et sera indiqué par un enseigne. L’aérateur permet à l’air et à l’eau de pénétrer le sol et facilite ainsi l’application de l’engrais et de la chaux. Ce projet est financé en partie grâce au Programme d’innovations technologiques d’Agriculture Canada. le mercredi 7 août 12h- 13h 17h-21 h Artk tes acac Artktes celtic, le ieudi 8 aoûj 12h-13h 17h-21 h Artistes ce& Artistes acaa le vendredi 9 août 12h- 13h 16h- 19h 19 h-21 h Artistes acaa Activités con Artistes acaa le samedi 10 aoQ 17 h-21 h Artk tes acad le dimanche 11 août 17 h-21 h Grand Finale %COLLEGE .p- 0~ PIPI~~ Une collaboralion de Vile-du-Prince-. and Celtic Perfom Summerside Hegir ~ ~ _ . . _ . _ _ _ _ _ - _ _ _. . _ _ _- . c 1 _ < _ 9 91 LA V O I X ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÛT 1 prépare le camp artistique jeunesse Il ont-Carmel, à la pi&ce Anne of een Gables à Charlottetown et à ux soupers-spectacles, soit «La usine à Memes a Mont-Carmel et r’nez chou-nous» à Tignish. L’association jeunesse veut leur nner l’occasion de socialiser et faire des visites touristiques. Ils iisteront à des feux de camp, ils nt à la plage et aux attraits toutiques de Cavendish, ils visiteit la Coopérative de croustilles l’î.-P.-É., les Maisons de bouIles au Cap-Egmont, le village torique du complexe touristique Le Village à Mont-Carmel et Spinnakers’LandingaSummerside. La formation Chaque jeune recevra 26 heures de formation théorique et pratique. Des experts dans divers domaines donneront les cours. Gérald Arsenault de Baie-Egmont offrira le COUTS de guitare; Jovette Cyr du Nouveau-Brunswick, celui de théâtre intermédiaire; Raymond J. Arsenault de Wellington, celui de théâtre pour débutants; et Andre LeBlanc du Nouveau-Brunswick, celui de piano. Les participants auront l’occasion de se pr&enter sur sc&te lors d’un spectacle de variété jeunesse le 15 août au site touristique Le Village à Mont-Carmel, de 14 h 30 à 16 h 30. Ce spectacle mettra en vedette bon nombre de jeunes artistes du comté de Prince. Jeunesse Acadienne vise p a rce camp à développer les talents des jeunes en espérant qu’ils mettront en pratique leurs nouvelles connaissances dans leur propre communauté. «Nous espérons bien que ce sera un camp que les jeunes participants n.‘oublieront pas pour bien des années à venin> a noté le président de Jeunesse Acadienne, Jean-Paul Pendergast. Lecampaétérendupossiblegrâce à des contributions du Bureau du Québec et du ministère provincial des Affaires communautaires et culturelles, en vertu de l’entente cadre f&l&ale-provinciale. Jeunesse Acadienne avait organise un premier camp artistique jeunesse il y a deux ans. * larticipation au camp de francisation 8 Rustico sentement un voyage au nouLU Mu&e acadien de l’Î.-P.-É. à scouche et au village historique ,e Village à Mont-Carmel le août. R but principal de ce camp est lonner l’occasion aux enfants de tiquer leur langue française 1s un contexte social pendant é. Il se deroule tous les lundis, rcredis et vendredis du 8 juillet 16 août, de 9 h à 13 h au Club Lions, soit l’ancienne école nt-Augustin. drne Yvonne Doucette est rdonnatrice du projet. Maya Isb, Chamelle Buote, Isabelle blanc et Mme Doucette sont Wucatrices du camp. Elles rerent aussi l’aide de Sarah Gallant ’ Alysa Blanchard. * =FRES is a n tle sp r o je tso us e r v ic e s io n n a i r e d e d is t r i c t,D i r e c tio n 6e é ta g e ,É d ific eD o m in io n , s w n( î le d u P r in c e É d o u a r d ) a d a te lim ite d é te r m in é e .O n ~ u m is s ic np a rl’ e n t r e m is ed u r e s s e c i d e s s u s ( t é lé p h o n e : L e spmtktpuntr d u c a m p d e hcmc/scaHon d Rusttco. (Photo :R a y m o n d1. Arsemutt.) Un autre camp d'été - un autre succès Plus de 20 enfants des régions Summerside-Miscouche et Évangéline ont profite d’un camp d'été, la semaine du 29 juillet au 2 août, pour apprendre toutes sortes de nouvelles choses intéressantes, selon un communiqué. Organisé par le Comité régional (SSTA) La Belle Alliance, ce camp a eu lieu au Centre de récréation de Miscouche. Il a termine. avec un spectacle de clôture le 2 août. Une exposition des travaux d’art et de bricolage était en montre lors de la clôture. Bon nombre de parents et d’amis ont assisté aux cérémonies. Les jeunes de 6 et 7 ans passaient une heure chaque jour dans chacune des disciplines suivantes musique (cours offert par Nicole Béecque); danse (cours offert par Hélène Bergeron); bricolage (cours offert par Louise Couture); art (cours offert par Maurice Bernard); théâtre (cours offert par Paul D. Gallant) et miniolympiques (jeux animes par Linda Arsenault et Jean Arsenault). Les enfants de 8 à 11 ans participaient à des ateliers semblables, offerts par les mêmes animateurs à l’exception d’un. Au lieu du bricolage, ils suivaient un cours de cuisine avec Angèle Richard. Selon le coordonnateur, M. Robert Maddix, le camp a été, encore cette année, un grand succès.* er é p a r a tio nd em a c h in e s )m té sd e P r in c e ,Q u e e n s e t u n iq u e ra v e c N e il M a c ls a a c :u m e n tsfo u r n is a u x s o u m is ln d e l’ ïle d u P r in c e É d o u a r d . :P T E R N IL A P L U S B A S S E Les participants au camp d'été du Comité régional (SSTA) La Belle Alliance au jeu. (Photo :Raymond J. Arsenault . ( L , Une bonne participation au camp de francisation à Rustico n Quelque 38 jeunes âgés de 5 à 12 ans de la région de Rustico participent chaque semaine à un camp artistique de francisation où ils suivent un programme «d'éducation en s’amusant», selon un communiqué. C’est ce qu’a rapporté Janice Buote, agente de développement communautaire et culturel de la région, la semaine dernière. Elle a expliqué qu’a ce camp, organisé par le Conseil acadien de Rustico, «on utilise des méthodes comme l'artisanat, la peinture, l'écriécriture créative, les petites pièces de théâtre, la chanson, les ateliers, l'expérimentation scientifique et les jeux pour toucher des sujets comme la culture acadienne et l’environnement». Le groupe organise présentement un voyage-au nouveau Musée acadien de l'Î.-P.-É. à Miscouche et au village historique à Le Village à Mont-Carmel le 12 août. Le but principal de ce camp est de donner l’occasion aux enfants de pratiquer leur langue française dans un contexte social pendant l’été. Il se déroule tous les lundis, mercredis et vendredis du 8 juillet au 16 août, de 9 h à 13 h au Club des Lions, soit l’ancienne école Saint-Augustin. Mme Yvonne Doucette est coordonnatrice du projet. Maya Walsh, Chamelle Buote, Isabelle LeBlanc et Mme Doucette sont les éducatrices du camp. Elles reçoivent aussil’aidede Sarah Gallant et d 'Alysa Blanchard. * Les participants du camp de franciscation à Rustico. (photo : Raymond J. Arsenault) LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÛT 199 1 PAGE/8 On prépare le camp artistique jeunesse II V ingt adolescents Acadiens et f r a n c o p h o n e s d e l ' Î l e a u r o n t l ’o c c a sion de participer au camp artistique jeunesse II de Jeunesse Acadienne Ltée, a p p r e n a n t à f a i r e d u t h é â t r e , à jouer de la guitare ou le piano, selon un communiqué. C e c a m p , q u i a u r a l i e u à partir du Centre Goéland au Cap-Egmont du 9 au 15 août, vise également à sensibiliser les participants à la culture acadienne et insulaire. Le goupe assistera à «La soirée de la parenté» et au spectacle de variété jeunesse du 15 août, tous deux à M o n t - C a r m e l , à la pièce Anne of Green Gables à Charlottetown et à deux soupers-spectacles, soit «La Cuisine à M é m é » à Mont-Carmel et « V ' n e z chou-nous» à T ignish. L ’a s s o c i a t i o n j e u n e s s e v e u t l e u r d o n n e r l ’o c c a s i o n d e s o c i a l i s e r e t de faire des visites touristiques. Ils assisteront à des feux de camp, ils iront à la plage et aux attraits touristiques de Cavendish, ils visiteront la Coopérative de croustilles de l'Î.-P.-É., les M aisons de bouteilles au Cap-Egmont, le village historique du complexe touristique Le Village à M ont-Carmel et Spinnakers' Landing à Summerside. La formation Chaque jeune recevra 26 heures de formation théorique et pratique. Des experts dans divers domaines donneront les cours. Gérald A rsenault de Baie-Egmont offrira le cours de guitare; Jovette Cyr du N o u v e a u - B r u n s w i c k , c e l u i d e théâtre tre intermédiaire; Raymond J. Arsenault de W ellington, celui de théâtre pour débutants; et André LeBlanc du Nouveau-Brunswick, celui de piano. L e s p a r t i c i p a n t s a u r o n t l ’o c c a s i o n d e s e présenter s u r s c è n e l o r s d ’u n spectacle de variété jeunesse le 15 août au site touristique Le Village à M ont-Carmel, de 14 h 30 à 16 h 30. Ce spectacle mettra en vedette bon nombre de jeunes artistes du comté de Prince. Jeunesse Acadienne vise par ce camp à développer les talents des jeunes en e s p é r a n t q u ’ils m e t t r o n t e n p r a tique leurs nouvelles connaissances dans leur propre communauté. «Nous espérons bien que ce sera un camp que les jeunes participants n'oublieront pas pour bien des années à venin> a noté le président de Jeunesse Acadienne. Jean-Paul Pendergast. Le camp a été rendu possible grâce à des contributions du Bureau du Québec et du ministère provincial des Affaires communautaires et c u l t u r e l l e s , e n v e r t u d e l ’e n t e n t e cadre fédérale-provinciale. Jeunesse Acadienne avait organisé un premier camp artistique jeunesse il y a deux ans.* Une bonne participation au camp de francisation Quelque 38 jeunes âgés de 5 a 1 2 a n s d e l a rr!gion d e R u s t i c o p a r t i cipent chaque semaine a un camp artistique de francisation où ils s u i v e n t u n p r o g r a m m e « d ’é d u c a t i o n e n s ’a m u s a n t » , s e l o n u n c o m muniqué. C ’e s t c e q u ’a r a p p o r t e J a n i c e Buote, agente de développement communautaire et culturel de la rt5gion, l a s e m a i n e d e m i é r e . E l l e a e x p l i q u é q u ’à c e c a m p , organisé par le Conseil acadien de Rustico, «on utilise des m tthodes c o m m e l ’a r t i s a n a ~ l a p e i n t u r e , l’& it u r e c r & tive, l e s p e t i t e s p i e c e s d e théâtre, la chanson, les ateliers, l’e x p f 5 r i m e n t a t i o n s c i e n t i f i q u e e t les jeux pour toucher des sujets c o m m e l a c u l t u r e a c a d i e n n e e t l ’e n vironnement». Le groupe organise pn5sentement un voyage-au nouv e a u M U & a c a d i e n d e l’I . - P . - E . à M iscouche et au village historique a Le Village a M ont-Carmel le 12 août. Le but principal de ce camp est d e d o n n e r l ’o c c a s i o n a u x e n f a n t s d e pratiquer leur langue française dans un contexte social pendant l’é t é . I l s e d é r o u l e t o u s l e s l u n d i s , mercredis et vendredis du 8 juillet au 16 août, de 9 h a 13 h au Club d e s L i o n s , s o i t l ’a n c i e n n e É c o l e Saint-Augustin. Mme Yvonne Doucette est coordonnatrice du projet. M aya W alsh, Chamelle Buote, Isabelle LeBlanc et Mme Doucette sont les éducatrices du camp. Elles reç o i v e n t a u s s i l’a i d e de S a r a h G a l l a n t et d’ Alysa B l a n c h a r d . k Les partic@anb du camp Rustico de ikanc&caHon d R W ico. (Photo : Raymond J. ArsenauW Un autre camp d ’é tb - un auire succès Plus de 20 enfants des regions Summerside-M iscoucheetEvangél i n e o n t p r o f i t e d ’u n c a m p d ’et.& l a semaine du 29 juillet au 2 août, 3__ ._...^.. ^^_.,.^ rlm e x p o s i t i o n d e s t r a v a u x d ’a r t e t d e bricolage était en montre lors de la clôture. Bon nombre de parents et d ’a m i s o n t a s s i s t é a u x c & m o n i e s . T n‘7 :n..nn= A P & et 7 on.2 n ~ c r a i p n t (cours offert par Paul D. Gallant) et m ini-olym p i q u e s ( j e u x a n i m e s p a r Linda Arsenault et Jean Arsenault). L e s e n f a n t s d e 8 à 1 1 a n s particinaient A d e s a t e l i e r s s e m b l a b l e s . 1 - m - .. . _ . - A _ - LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÛT 199 Ça bouge au Club des garcons et des filles de Wellh1 0 Il y a 22 ans, la municipaliti de Wellington a établi son propre club des garçons et des filles pour donner aux enfants un lieu à fréquenter, pour leur donner quelque chose à faire, selon un communiqu6. Le matin est réservé aux enfants de4 et 5 ans.11 y a des jeux organisés et on leur donne un petit lunch. Les activités de l’après-midi visent les jeunes de 6 à 18 ans. On y pratique des sports et divers jeux en plus d’apprendre a faire de l’artisanat de tous genres. On organise aussi des voyages au Mill River Fun Park de temps à autre, ou on va à la plage. En soirée, d’autres activités sont organisées. Les enfants de 9 ans et moins peuvent rester jusqu’à 19 h, ceux de 10 à 12 ans jusqu’à 20 h et les plus âgCs jusqu’à 21 h. Le vendredi soir est réservé pour des films. Les mercredis matins, des activités spéciales sont organisées pour les jeunes ayant des difficultés d’apprentissage. La directrice générale du club, Mme Lorraine Robinson, note qu’une cinquantaine de jeunes utilisent le centre chaque jour. Au cours de ses cinq années avec le club, c’est sans aucun doute cet été qui est le meilleur, en raison d’une programmation bien planif& et d’une bonne participation des jeunes. Les employés La directrice se dit contente que le club ait pu obtenir cinq postes pour l’été afin de s’occuper de la programmation et de l’amination. Tammy Arsenault a été embauchée pour 10 semaines grâce à un projet de Jobs for Youth du gouvernement provincial; Nicole Arsenault travaille au centre pour huit semaines grâce à un projet SEED du gouvernement fédéral; les salaires de Darren Gallant et de Tanya Gallant seront payés pendant 10 semaines g r â c e a u p r o j e t «People In Action» de la Brosserie Labatt’s et une portion du salaire de Mme Donna Arsenault, coordonnatrice de la programmation, sera payée par Emploi et Immigration. de fonds. Le club recevra une sp6cial d’Emploi et Immig portion des profits du tournoi de Canada pour effectuer des golf Gerard Gallant. rations et des &Ovations à fice. Trois employés, A Réparations et rénovations Richard, Mike Gallant el Shaw, ont 6té embauchés pc Le club a obtenu un projet finir les murs, pour constm Le financement Le-club fonctionne six mois par année, c’est-à-dinz à plein temps durant 1’étC et les soirs aux mois d’avril, mai, juin et septembre. On cherche toujours des fonds additionnels. Une contribution de Centraide se chiffre par 4 000 $ par an. La municipalité de Wellington offre le loyer gratuit au club et contribue 2 400 $ annuellement. On fait également des demandes de projets et on organise des levées Jean-Ciaude Ga/lant 4nxrne~ des mots tors d’un )eu de chomdes des garçons et des fil/es de Wellhgton et envlrons. (Photo : Rayr Environ 500 personnes assistent au pique-nique de la coop de transport Pur E. Elizabeth CRAN La coop de transport communautaire de Tignish a ramassé environ 2 500 $ lors de son premier pique-nique du bon vieux temps, le 28 juillet. Et beaucoup de gens, surtout des personnes du troisième âge, exprimaient leur appréciation de cette fête communautaire aux organisateurs, Le pique-nique avait lieu sur le terrain paroissial entre la maison du curé et le centre paroissial. Une belle journée avec un peu de vent frais ajoutait au plaisir des quelque 500 assistants. «Nightfall», groupe musical de St-Edouard, jouait tout l’après-midi sur une scène empruntée du Club Ti-Pa. Une trentaine de chanteurs et de solistes se sont produits sur la scène. Il y avait également un bingo en plain air, un tournoi de fers de cheval et cinq autres jeux. À peu près 350 personnes ont pris un dîner de boeuf chaud préparé par les dames de la Ligue des dames catholiques, mais on pouvait également s’acheter des rafraîchissements à une cantine sur les lieux. Le but actuel de la coop de transport communautaire est d’ajouter un ascenseur hydraulique à sa camionnette afin de pouvoir y monter les chaises roulantes. Le coût d’un tel ascenseur est d’à peu près 4 000 $. Les handicapés apprécient énormément la camionnette, qui leur permet de voyager tant pour le plaisir que pour d’autres raisons. Par exemple, grâce à la camionnette, Mme Ethel Ellsworth, sa conductrice, les amène facilement à la messe de dimanche et à l’école M.-E. Callaghan, où certains s’entraînent pour les O l y m p i a péciaux. On parle également de les amener à Charlottetown assister à «Anne of Green Gables». Quant aux personnes âgées, elles ont profité de la camionnette en organisant des excursions. Les membres de la coop s’enthousiasment en parlant du succès qu’a connu ce service au cours de ses premiers six mois à Tignish. La camionnette était stationnée sur les lieux du pique-nique. Le pique-nique de la coop de transport était le premier qui a eu lieu à Tignish depuis plus de 10 ans. Tel était son succès qu’on parle déjà d’en faire un événement annuel.* Restau; I v e n d r e d i et samedi Spécie de la fin de w café 9.60 $ + taxes Buffet du dimanche : enf;u Brunch du dimanche 7.95 $ + taxes - enfants s a l o n hdiàsamedi 1 6 hà (Trivial Pursuit du lu Le jeudi 8 août - Dîne: avec Angie Cormier / a Le samedi 10 août B Z jeux, concours et musif L a C l Souper-spe du mardi au samedi à , La soirée de la parent ledimanchell cwûîà: Les JOS LAMAND8en: admission :4.00 $ adul Ateliers de tous les rn, RÉSERV POUR UNI À *LE VILL l Connie LeClair d e Saint-Louis, accompagnée du groupe Nightfall divertit la foute. Photo : Debbie Home) . . L A VUIA ALAUltNNt/ Lt MtKLKtUI / ACJJI I YY I . . A . \ ,. ~ . _ I _ . I . I _ , . C . . _ _ ^ _ _ _ . - . ^ - .. _ ^ _ _ t’AGt// _ . - _ - Ça bouge au Club des garçonss et des filles de Wellington et environs Il y a 22 ans, la municipalité de Wellington a établi son propre club des garçons et des filles pourdonner aux enfants un lieu à fréquenter, pour leur donner quelque chose à faire, selon un communiqué. Le matin est réservé aux enfants de4 et 5 ans.11 y a des jeux organises et on leur donne un petit lunch. Les activités de l’après-midi visent les jeunes de 6 à 18 ans. On y pratique des sports et divers jeux en plus d’apprendre à faire de l’artisanat de tous genres. o n organise aussi des voyages au Mill River Fun Park de temps à autre, ou on va à la plage. En soirée, d’autres activités sont organisées. Les enfants de 9 ans et moins peuvent rester jusqu'à 19 h, ceux de 10 à 12 ans jusqu’à 20 h et les plus âgés jusqu’à 21 h. Le vendredi soir est réserve pour des films. Les mercredis matins, des activités spéciales sont organisées pour les jeunes ayant des difficultes d’apprentissage. La directrice générale du club, Mme Lorraine Robinson, note qu’une cinquantaine de jeunes utilisent le centre chaque jour. Au cours de ses cinq années avec le club, c’est sans aucun doute cet été qui est le meilleur, en raison d’une programmation bien planifiée et d’une bonne participation des jeunes. Les employés La directrice se dit contente que le club ait pu obtenir cinq postes pour l ' é t é afin de s’occuper de la programmation et de l’amination. Tammy Arsenault a é t é embauchée pour 10 semaines grâce à un projet de Jobs for Youth du gouvernement provincial; Nicole Arsenault travaille au centre pour huit semaines grâce à un projet SEED du gouvernement fédéral; les salaires de Darren Gallant et de Tanya Gallant seront payés pendant 10 semaines g r â c e a u p r o j e t «People In Action» de la Brosserie Labatt’s et une portion du salaire de Mme Donna Arsenault, coordonnatrice de la programmation, sera payée par Emploi et Immigration. de fonds. Le club recevra une portion des profits du tournoi de golf Gerard Gallant. spécial d'Emploi et Immigration bureau, pour remplacer la tuile Canada pour effectuer des répa- des planchers, pour peindre l'édirations et des rénovations à l'édi- fice, pour construire des nouvelles fice. Trois employés, Aldona marches et une rampe pour Réparations et rénovations Richard, Mike Gallant et Bill chaises roulantes et pour conShaw, ont été embauches pour re- struire des étagères et des Le club a obtenu un projet finir les murs, pour construire un bancs.* Le financement Le club fonctionne six mois par année, c’est-à-dire à plein temps durant l'été et les soirs aux mois d’avril, mai, juin et septembre. On cherche toujours des fonds additionnels. Une contribution de Centraide se chiffre par 4 000 $ par an. La municipalité de Wellington offre le loyer gratuit au club et contribue 2 400 $ annuellement. On fait également des demandes de projets et on organise des levées Jean-Claude Galant «incarne» des mots lors d’un jeu de charades avec quelques-uns des membres a u Club des garçons et des filles de Wellington et environs. (Photo : Raymond J. Arsenault) Environ 500 personnes assistent au pique-nique de la coop de transport Par F. Elizabeth CRAN La coop de transport communautaire de Tignish a ramassé Pnv&,n 3 <Me ,,,wr riz, c_.. . ...,:,, coût d’un tel ascenseur est d’à peu près 4 000 $. Les handicapes apprétient énormément la camionnette, qui leurpermetdevoyager tantpour 1--1-z..:- -..- --~~- d,m . aux personnes âgées, elles ont profite de la camionnette en organisant des excursions. Les membres de la coop s’enthousiasment en parlant I _ 8hà23h _..._._~ ___., .-.--.-- _._____._ . Y - - - _ . - - V I PAGE/6 - - U Les mélomanes apprécient les concerts d’c Par E. Elizabeth CRAN Pour la deuxième année de suite un bon groupe d’amateurs de musique assistent aux concerts d’orgue dansl’eglisedeTignish. Lepremier concert a attire quelque 50 personnes le 12 juillet. Le second, survenu le 19 du mois, avait comme soliste Mme Gloria Jay, organiste adjointe à la cathedrale anglicane St-Peter’s de Charlottetown. Elle a joué des morceaux de Bach, de Buxtehude, d’un autre compositeur du 18e siècle et de deux compositeurs français, Louis Vieme (18701937) et Théodore Dubois (18371924). C’etait un programme qui offrait une belle variété de musique. Il faut signaler des morceaux moins connus qui vaudraient la peine d’être joues plus souvent, l’étrange «Arabesque» de Vieme et la brillante «Toccata» de Dubois qui a terminé le concert. C’est grâce aux efforts de M. JHenri Gaudet, organiste de l’église de Tignish, et de M. Alan Reesor, En voyage échange à Saint-Pierre et Miquelon Afin de poursuivre les échanges internationaux qui se font entre l'Acadie et Saint-Pierre et Miquelon, Jeunesse Acadienne Ltée organise un voyage échange avec ces îles françaises situées à 25 km au sud de Terre-Neuve, selon un communiqué. Six jeunes adultes de la région Évangéline, dont Élise Arsenault, Giselle Gallant, Nicole Richard, Louise Gallant Gilles Bernard et Raymond J. Arsenault, s’y rendront du 15 au 22 août. Le gouvernement français s’occupera du logement et de la nourritureenéchangepourdutravailléger de construction et de rénovation. Mais le groupe ne travaillera pas tout le temps qu’il sera là; il visitera les quatre îles principales, soit Saint-Pierre, Miquelon, Langlade et l'Ile-aux-marins. Le groupe aura Cgalement l’occasion de participer à la Fête francadienne et à des activités sportives, telles la voile, l’équitation et le kayak. Le service de la jeuness et des sports, de la culture et de la francophonie des îles organisera plusieurs soirées, y compris d’accueil et d’adieu. Jeunesse Acadienne Ltée et la Société nationale des Acadiens s’occuperont des frais de transport. En retour, l'été prochain, Jeunesse Acadienne accueillera une délégation de Saint-Pierrais et de Miquelonnais ici à l'Île.* CHAMBRE DES COMMUNES Comité permanent des finances Le Comité permanent des fiances entreprend une étude importante du projet de loi sur le contrôle des dépenses ainsi que des mesures connexes annoncées dans le budget du 26 février 1991. Le comité tiendra une série d’audiences publiques en septembre 199 1 et, au besoin, se déplacera pour entendre les témoignages. Les particuliers et les organismes qui souhaitent comparaître devant le Comité sont priés d’en informer le greffier du Comité au plus tard le 9 septembre 1991. Le Comité recevra des mémoires jusqu’à la fii des audiences, mais les témoins devraient faire parvenir le leur au moins dix jours avant la date de leur comparution. L’adresse est la suivante : Le Greffier, Comité permanent des finances, pièce 639, édifice Wellington, Chambre des communes, Ottawa (Ontario) KlA 0A6. Tél. : (613) 995-9560, téléc. : (613) 996-1962. Pour obtenir des renseignements sur l’avant-projet de loi du gouvernement, communiquez avec la division des services d’information, Ministère des finances, 19’ étage, L’Esplanade Laurier, Ottawa (Ontario) KIA OGS. Tél. : (613) 992-1575. . organiste de la cathédrale anglicane et directeur du département de musique à UPEI, que les résidants et visiteurs peuvent jouir de ces concerts. Le Conseil des arts de l’Î.-P.-É. y a contribd au m o y e n d’une subvention. La paroisse, représentee par son cure le père Albin Arsenault, a également encouragé cette deuxième série de concerts d’et& L’ent&e y est gratuite, mais on encourage des dons comme signe d’apprt!ciation. C’est M. Reesor lui-même qui était soliste le 2 août et la soliste du 9 août sera Mme Alison Reseley, organiste et directrice du choeur de la cathedrale anglicane Christ Church de Fredericton au Nouveau-Brunswick. Les concerts commencent ài 12 h 10 et finissent à 12 h 50.* Le troisihe concert d’orgue d l’6gke St-Simon et St-Jude nous présentott James Code d /o trompette et Wll/s Noble du d&mtement de musique de I’Untverstt6 Mo~nt Alkon. moto : Debbie Home) N ous avons actuellement au Centre EPTEK ùne exposition sup livre «The Master’s Wife>p par Sir Andrew MacPail et qui raton Édouard. Elle se présente comme un livre en trois dimensions et c 1. Les deux Écosses Un résumé géologique. géographique et historique de l’Écosse dei 2. L’émieration Les raisons de l’émigration voire l’exode de la population des Hau 3. La vie relieieuse dans la mère-patrie, où le catholocisme est prat il se développe grâce au «Emancipation Acte. On note la contribt gaélique aux Maritimes pour plusieurs années, et son portrait presq protestantes revivalistes, dont les MacDonaldites étaient les plus rer communautés de l’Île. 4. Les changements économioues entraînent la desintégration du s propriétares terriens, les autres leurs vassaux, puis se séparent; le pa dont descendit William MacDonald qui fit fortune dans le tabac. Lu: 5. Le caractère rude et belliaueux des Montagnards est mis a pro création de regiments successifs de Highlanders jusqu’en 1931. exposition, néanmoins fort appropriées. 6. Le défrichement des terres et une culture de subsistance dans la r Hautes-Terres, habitués aux petits lopins et aux terres pauvres. Quoic leur amour du travail bien fait Maisversledix-neuvfmesiècle, l’agriculturescientifiquedans lamè vague d’émigrants, des Basses-Terres cette fois-ci. Ils seront plus population. 7. Laculture écossaise, officiellement interdite en 17 15 puisqu’eller; et des montagnes, connaît un renouveau peu après, le kilt moderne t Par contre la langue gaélique, son histoire, sa poésie. si vivantes du de l’Italie, disparaît en deux génkations dans la nouvelle patrie. Cc d’ignorance puisque les affaires se font en anglais. 8. L’éducationou lalibertépar le savoir nous apprend que l’Écosse ay scolaires que l’on copia B 1%-P.-& en 1850. 9. La mémoire. l’amour du natrimoine et un sens profond d’une ide , ._..__-‘ L_ . . . - . les mélomanes apprécient les concerts d’oraue à Tignish Par E. Elizabeth CRAN du 18e siècle et de deux compositeurs français, Louis Vieme (1870Pour la deuxième année de suite 1937) et Théodore Dubois (1837un bon groupe d’amateurs de mu- 1924). C’était un programme qui sique assistent aux concerts d’orgue offrait une belle variété de musique. dans l'église de Tignish. Lepremier I l faut signaler des morceaux concert a attire quelque 50 per- moins connus qui vaudraient la sonnes le 12 juillet. Le second, peine d’être joués plus souvent, survenu le 19 du mois, avait comme l’étrange «Arabesque» de Vierne et soliste Mme Gloria Jay, organiste la brillante «Toccata» de Dubois adjointe à la cathédrale anglicane qui a termine le concert St-Peter’s de Charlottetown. Elle a C’est grâce aux efforts de M. Jjoue des morceaux de Bach, de Henri Gaudet, organiste de l’église Buxtehude, d’un autre compositeur de Tignish, et de M. Alan Reesor, organiste de la cathédrale anglicane et directeur du département de musique à UPEI, que les résidants et visiteurs peuvent jouir de ces concerts. Le Conseil des arts de l'Î.-P.-É. y a contribué au moyen d’une subvention. La paroisse, représentée par son curé le père Albin Arsenault, a également encouragé cette deuxième série de concerts d'été L'entrée y est gratuite, mais on encourage des dons comme signe d'appréciation. C’est M. Reesor lui-même qui était soliste le 2 août et la soliste du 9 août sera Mme Alison Reseley, organiste et directrice du choeur de la cathédrale anglicane Christ Church de Fredericton au Nouveau-Brunswick. Les concerts commencent à 12 h 10 et finissent à 12 h 5 0 . * Le troisième concert d’orgue à l'église St-Simon et St-Jude nous présnetait James Code à ia trompette et Willis Noble du département de musique de l'Université Mount Allison. (Photo : Debbie Home) 1991 PAGE/S hera sur l’avenir ion Ëvangéline TIGNISH: LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L ‘AVENIR Par E. Elizabeth CRAN la Banque des fermiers et le mouvement Desjardins rnautalre de la rdgion hangéllne : (assis, de g. d d.) Bernice d Serge Arsenault; (debout) hse Arsenault, Bernadette LeBlanc, d. Absents de la photo : Aubrey Cormier, Gabriel Arsenault uté et pourra servir de urd’autres communautés I officielles au pays. urquoi ce plan st nécessaire u leadership de la com:t aux ressources disporès du gouvernement fégion Evangéline compte nombre d’organismes Ares sectoriels ainsi es ins titutions. Dans cette leaders ont souvent ouder un lien étroit avec la base, étant trop occupés à chercher du financement et à p r é v o i r l’avenir. On a également sollicitC la contribution de personnesressources dans la communauté pour bâtir des institutions qui lui sont propres. Dans cette prise en charge de la part des leaders de la communauté, on a souvent oublié de sensibiliser la population et celle-ci n’est pas toujours consciente du progrès réalisé. Le plan de développement comblerait ce manque, espère-ton.* APPEL D’OFFRES J’ai lu avec beaucoup d’intérêt dans ce journal que M. Wilmer Blanchard est en train d’essayer de savoir s’il y a un lien entre la Banque des fermiers de Rustico et le mouvement des caisses populaires Desjardins. Je suis à même de dire qu’un tel lien existe et que c’est par Tignish qu’il passe en allant de Rustico-Sud à Ottawa. Lors de la rédaction d’un livre sur le mouvement coopératif à l'Île, mon collègue le professeur Gary Webster et moi avons tenu à trouver si ce lien, dont on parle souvent sans en donner des preuves, existait vraiment. Malheureusement je ne peux citer toutes nos sources en détail, parce qu’elles se trouvent chez M. Webster qui est toujours en train de finir sa partie du livre en question. Mais je peux dire l’essentiel de ce que je sais et comment on l’a trouvé. Dans un article écrit par le docteur J.-T. Croteau, l'un des pionniers du mouvement coopératif à l'Île au cours des années 1930, il parle de l’influence qu’a eue l’histoire de la Banque des fermiers sur Alphonse Desjardins, fondateur du mouvement des caisses populaires au Canada, en se référant à un livre par Cyrille Vaillancourt. Celui-ci était un membre distingué de ce mouvement qui avait connu Alphonse Desjardins. Nous n o u s sommes procuré ce livre. On y disait que des députés de l'Île avaient donné à Desjardins des renseignements au sujet de la Banque vers 1893. A ce moment Desjardins venait d’être embauché comme sténographe officiel parlementaire et la Banque venait de s'éteindre grâce à la politique fédérale. En cherchant plus loin, nous avons trouvé un article par Vaillancourt dans un journal des caisses populaires américaines qui s’appelait «The Link». Dans l'article, qui date d’environ 1940, Vaillancourt dit clairement que c’était un ou des députés de la région Prince ouest qui avait transmis ces informations à Desjardins. Qui étaient ces députés? L’un était Stanislas-F. Perrey, qui connaissait très bien la Banque puisque c’était lui qui y apportait l’argent des membres de Tignish. L’autre était Edward Hackett qui aurait possédé probablement quelques renseignements à propos de la Banque, mais bien moins que Stanislas-F. Perrey. On nous a dit aussi qu'il existe des écrits de la main de Desjardins lui-même où il reconnaît la contribution de la Banque des fermiers au développement de ses propres idées. Jusqu’à présent nous n’avons pas vu ces documents. Ce qui est sûr, c’est que la Banque des fermiers est l’ancêtre véritable de toutes les caisses populaires, françaises et anglaises, de l’Amérique du Nord. * MI N I S T È R E D E S F I N A N C E S DI V I S I O N D E S A C H A T S nissions cachetbes seront acceptées p o u r les articles s ui;ion n o 913007 1000 chaisesavec camions d’entreposage o n : Les c h aises sont en métal, pliantes et empilables avec ;in sur le s k g e et le dossier te : L e j e u di 2 9 a o û t 1 9 9 1 à 1 2 h ( m id i) don no 913008 100 tables 30” x 72” on : Tables avec le dessus en plastique très résistant à BS le : L e j e u di 2 9 a o û t 1 9 9 1 à 1 2 h ( mid i) o b t e ni r l e s d o c u m e n t s d e s o u m i s s i o n a u b u r e a u d u sousX X 2 7 , 3 e é t a g e , 9 5 , r u e Rochford, C h a rlottetown (i.-P.-É.) n p o s a n t le 3 6 8 - 4 0 4 0 . lu s basse ni aucune des soumissions ne sera 1 6 $ ’ à k-P.-É 23 $’ à l’extérieur de [email protected].É 37 $ aux États-Unis & outre-mer ‘Ces prix incluent la TPS n o R 10300 1293 Nom Adresse Code postal Veuillez adresser votre envd àr La V o i x a c a d i e n n e Ltée 3 4 0 , r u e C o u r t , C.P. , l 4 2 0 Summg;rs;K;P.-E.) irement retenue. JOHN MacRAE D irecteur D ivisio n d e s a c h a t s Tel.: ( 9 0 2 ) 436-600s OU 4368988 Fac. : 8883976 On se penchera sur’alvenir de la région Évangéline Le comité de travail du plan do gestion communautaire de ia région Évangéline : (assis, de g. à d.) Bernice Arsenault, Claudette McNeill, Anwnd Arsenault et Serge Arsenault; (debout) Élise Arsenault, Bernadette LeBlanc, Alvin Gallant Colette Arsenault et Marie Bernard. Absents de ia photo : Aubrey Cormier, Gabriel Arsenault et Wilfred Arsenault. (photo : Raymond J. Arsenault) Que ressemblera la région Évangéline en 20 ou 40 ans? En quelle direction générale s’en va-telle? Un comité de travail a été mis sur pied au cours de la dernière année pour formuler des réponses à ces questions, pour préciser les orientations de la communauté et pour établir ses priorités pour l’avenir. Ce comité, formé de leaders de divers secteurs de la région, élaborera au cours des deux prochaines années, un plan de gestion communautaire qui répondra aux besoins et aux aspirations de la communauté acadienne, selon un communique. Dans un deuxième ordre d'idées, il sera suggéré qu’on organise un rassemblement de solidarité qui permettra de prendre conscience des acquis et d’approuver le plan de gestion communautaire. Trois autres projets font partie intégrante de cette approche stratégique au développement soit : l a mise sur pied d'un programme d'éducation populaire, . une étude sur les tendances sociales des Acadiens et des Acadiennes de la région Évangéline; . l'élaboration d’une stratégie de marketing de la région Évangéline. Ces projets, une fois complétés, seront la toile de fond sur laquélle s’appuiera la stratégie globale. Il s’agit d e projets concrets et réalistes visant une plus grande prise en charge. L’encadrement de ce projet global sera assure par la Société de développement de la région Evangeline. Ce projet est une initiative basée sur une prise en charge d’une l communauté et pourra servir de modèle pour d'autres communautés de langues officielles au pays. base, étant trop occupes à chercher du financement et à prévoir l’avenir. On a tgalement sollicité la contribution de personnesressources dans la communauté Pourquoi ce plan pour bâtir des institutions qui lui est nécessaire sont propres. Dans cette prise en charge de la Grâce au leadership de la communauté et aux ressources dispo- part des leaders de la communauté, nibles auprès du gouvernement fé- on a souvent oublié de sensibiliser déral, la région Évangéline compte la population et celle-ci n’est pas un grand nombre d’organismes toujours consciente du progrès communautaires sectoriels ainsi réalisé. que certaines institutions. Danscette Le plan de développement foulée les leaders ont souvent oucomblerait ce manque, espère-tblié de garder un lien étroit avec la on.* LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÛT 199 1 age~à la succursale SSTA Charlottetown ix acadienne le 8 octobre 1980, le CA de la Sans répit et’année d en année, la succursale se montrait trds active. En 1945, aitdes questions sur lefonctionnement de ses le rapport financier accusait des recettes de 600 $ dont 510 $ furent envoyés a la is un certain temps la plupart des succursales . trésorerie de la Société. La succursale alors ne comptait que 150 membres. In des membres, ce qui est dû engrandepartie En 1963, le rapport financier indiquait qu’on avait réalisé pendant l’année asales... Un comité détude fut mandaté écoulée la belle somme de 1074 $ et qu’on avait remis 800 $ au trésorier-général ursales et de les aider à définir un rôle qui de la SSTA. Les lecteurs de l’Évangéline du 10 juillet pouvaient lire : Kest grâce lation de la population acadienne dans le a la générosité et au dévouement d’un petit groupe de femmes membres que communautt!.» cette succursale continue de progresser et nous tenons a les féliciter et les remert quasi complet des succursales pour ensuite cier sincèrement de cette belle oeuvre d’éducation de notre jeunesse acadienne#. aux. La succursale de Charlottetown touteAu moyen de toutes sortes d’activités -parties de cartes, bingos, ventes a un sou, ventes de gâteaux - ces dames dévouées travaillaient avec zdle, courage et sans trieur du Comite régional Char-Rus-Sou. lwnfùt organisé en 1937. Au fil des années, relâche durant toute l’année pour le bien de la Société. On montait même des availlé avec courage etpersévérance en vue pidces - La femme muette et La Soirée acadienne; de temps a autre on organisait des soirées sociales. Société. En 1973, les dames de la ville ont entrepris un projet majeurpour commémorer français, Le Cercle Port-LaJoie,fut mis sur nque française chez les membres. À chaque le centenaire de l’entrée de l’Î.-P.-É. dans la Confédération. Un livre de recettes mprenait de la lecture, ’enseignement l du acadiennes bilingue - La Cuisine Acadienne -fut publié. Apres quatre éditions du recueil entre les années 1973 à 1981, les ventes rapportent la jolie somme d’ envirtt. Sainte Thértse en fut choisie la patronne ancier de la succursale,’organisme l avait ron 23 000 $. M-dessus, les dames de la succursale seront tris encouragées d’apprendre que leur livre de recettes paraîtra à nouveau sur les étagtres des ne comptait que 50 membres. e cette succursale, il faut souligner ’oeuvre l boutiques sous peu. Il sera en vente au profit du Comité de levée de fonds du Carrefour de I’Isle-Saint-Jean. nznes de Charlottetown avec ’aide l de ’labbé Encore aujourd’hui les dames de la succursale SSTA de Charlottetown sont Université Saint-Dunstan (1912-1937), qui toujours cgffairées à promouvoir le fait français dans la ville capitale sous la Tn de venir en ai& a Jean-François Buote 927h1938Jean-FrançoisBuoteavaitrepris présidence de Soeur Louise Gallant, c.n.d. Elles oeuvrent à l’heure actuelle au 8. Ce sont ces bons gens de Charlottetown, profit du Carrefour de I’lsle-Saint-Jean. Bravo, les dames! Lafemme acadienne a toujoursmontré son granddévouement travaillé pendant ces années économiquet nécessaire à ce futur chef de file au tout a la cause française. Merci de votre générosité! * Francis-C. Blanchard utre collection de recettes acadiennes vs de plusieurs sortes de nkcessairement d’accord avec les et de tourtières, comment versions publiees ici. Cependant, rire les éperlans et les an- p o u r b o n n o m b r e d’Acadiens et i et comment préparer du d’Acadiennes et surtout, peut-être de la soupe aux choux et la pour les jeunes, ce petit livre s’avék de poisson. Ce n ’est rera pasutile. re complet, mais c ’est Le une format de La C u i s i n e sélection de recettes. Ceux Acadienne fait qu’on pourrait l’ofsquiontleurpropresrecettes frir comme cadeau aux parents et utnelles, par exemple pour a u x a m i s . C h a q u e r e c e t t e e s t les pâtés, ne seront pas montée sur une belle photo d’un lieu acadien. La table des matières se situe sur une vue générale de Cap-Egmont. Les autres photos de l’Île sont : les Maisons & bou- teilles à C a p - E g m o n t , u n e v u e générale de Tignish, le restaurant Etoile de Mer a M o n t - C a r m e l , l’église de Miscouche, la cueillette de la mousse irlandaise à Skinner’s Pond, des gigueurs _ au Festival acadien de la région Evangéline et une rose sauvage, telle qu’on en voit dans la région de Tignish. La beauté decesphotosfaitquemêmedesgens qui ne s’intéressent pas à la cuisine traditionnelle aimeraient acheter ce livre comme souvenir de l’Acadie. C ’est Wayne BFett, photographie bien connu de l’Ile, qui les a prises. C ’est un bon livre susceptible d’intéresser tout Acadien et tous ceux et celles qui connaissent l’Acadie sans en être orginaires. On peut se le procurer aussi en anglais intitulé Acadian Pictorial Cookbook. 11 devrait être en vente dans les magasins de toutes les régions acadiennes dans l’une et l’autre langue. Pour commander ce livre, s’adresser à l’éditeur : N imbus Publishing Limited, P.O. Box 9301, S t a t i o n A , H a l i f a x , NouvelleÉcosse, B 3 K 5NS.k Exposition de patrimoine à Bloomfield l Marcia Enman Paulette Richard Jacinthe Laforest Ruth Gallant Anne Gallant Jeanette Gallant Par E. Elizabeth CRAN -P.-É.) 3 publlcltalres, u le 436-8988 16) I natlonale 5 I La première exposition de patrimoine des Acadiens de Bloomfield a eu lieu le 13 juillet au centre paroissial de St-Antoine. Elle comprenait surtout des outils anciens - par exemple, une écremeuse, une machine à ramasser la boue de moules (mud-scoop), une machine à semer les navets et des outils de charpentier. Il y avait également un poêle antique qui fera bientôt partie de la collection du Musée acadien, des registres de marchand, un métier à tisser et un banc à piquer les couvertures. Des couvertures et de l'étoffe tissée récemment, ainsi que des objets d’artisanat modernes faits par des Acadiennes de la région Ctaient aussi en montre. Une bonne foule est venue voir l’exposition, qui avait lieu de 14 heures à 19 heures. Parce qu’on ne disposait pas d’un endroit qu’on pourrait utiliser plus longtemps et qu’on n’avait que des bénévoles p o u r s ’occuper de l’exposition, celle-ci était de courte durée. Mais on a voulu faire un commencement cette année, avec l’espoir q u ’on pourra en faire plus en 1992. Les membres du comité organisateur étaient Mmes Charlotte B l a n c h a r d , Jeannie B l a n c h a r d , Yvonne Gallant, Aveline Peters et Audrey Pineau, ainsi que M. Pius Blanchard. Parmi les personnes qui ont prêté des objets pour l’exposition se trouvaient MM. Paul Arsenault, Wilfred Doiron, Joseph Gallant, Harold Kelly et Camille Pineau.* Une autre collection de recettes acadiennes recettes de plusieurs sortes de nécessairement d’accord avec les pâtés et de tourtières, comment versions publiées ici. Cependant, Avez-vous une collection de re- faire frire les éperlans et les an- pour bon nombre d'Acadiens et cettes acadiennes? Si non, un tout guilles et comment préparer du d'Acadiennes et surtout, peut-être nouveau livre intitulé La Cuisine fricot, de la soupe aux choux et la pour les jeunes, ce petit livre s'avéAcadienne pourrait vous intéresser. chaudrée de poisson. Ce n’est pas rera utile. Le format de La Cuisine On y trouve 44 recettes plus ou un livre complet, mais c’est une moins traditionnelles depuis le bou- bonne sélection de recettes. Ceux Acadienne fait qu’on pourrait l’ofdin et le fromage de tête jusqu’au et celles qui ont leur propres recettes frir comme cadeau aux parents et sucre à la c r è m e et la tire. Entre ces traditionnelles, par exemple pour aux amis. Chaque recette est limites, on trouve également des faire des pâtes, ne seront pas montée sur une belle photo d’un lieu acadien. La table des matières se situe sur une vue générale de Cap-Egmont. Les autres photos de l'Île sont : les Maisons de bouPar E. Elizabeth CRAN teilles à Cap-Egmont, une vue générale de Tignish, le restaurant Etoile de Mer à Mont-Carmel, l’église de Miscouche, la cueillette de la mousse irlandaise à Skinner’s Pond, des gigueurs , au Festival acadien de la région Évangéline et une rose sauvage, tellequ’onen voit dans la région de Tignish La beauté decesphotosfaitquemêmedesgens qui ne s'intéressent pas à la cuisine traditionnelle aimeraient acheter ce livre comme souvenir de l’Acadie. C’est Wayne Barrett, photographie bien connu de l’Île, qui les a prises. C’est un bon livre susceptible d'intéresser tout Acadien et tous ceux et celles qui connaissent l’Acadie sans en être orginaires. On peut se le procurer aussi en anglais intitulé Acadian Pictorial Cookbook. Il devrait être en vente dans les magasins de toutes les régions acadiennes dans l’une et l’autre langue. Pour commander ce livre, s’adresser à l’éditeur : Nimbus Publishing Limited, P.O. Box 9301, Station A, Halifax, NouvelleEcosse, B3K 5N5.* PAGE/4 LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 7 AOÜT 1991 Hommage~ à la succursale SSTA Charlottetown Selon un article paru dans La Voix acadienne le 8 octobre 1980, le CA de la Société Saint-Thomas d’Aquin s e p o s a i t des questions sur le fonctionnement de ses succursales. L ’article disait : «Depuis un certain temps laplupartdes succursales ’manque un de participation des membres, ce qui est dû en grande partie souffrent d au manque d’orientation des succursales... Un comité d'étude fut mandaté d’étudier le fonctionnement des succursales et de les aider à définir un rôle qui favorisera une plus grande participation de la population acadienne dans le processus de développement de leur communauté.» Par la suite, il y a le démantèlement quasi complet des succursales pour ensuite les remplacer par des comités régionaux. La succursale de Charlottetown toutefois a continué de fonctionner à l' intérieur du Comité régional Char-Rus-Sou. La succursale SSTA de Charlottetown f u t organisé en 1937. Au fil des années, les membres, surtout les dames, ont travaillé avec courage et persévérance en vue de faire progresser les objectifs de la Société. Des sa fondation, un cercle d'étude français, Le Cercle Port-LaJoie,fut mis sur pied dans le but de perfectionner la lague française chez les membres. À chaque réunion du cercle, le programme comprenait de la lecture, l’enseignement du vocabulaire, la conversation et le chant. Sainte Thérèse en fut choisie la patronne ctleste. Dans le premier rapport financier de la succursale, l'organisme avait réalisé en argent au-delà de 100 $ et ne comptait que 50 membres. Avant même la fondation formelle de cette succursale, il faut souligner l’oeuvre magnifique réalisée par quelquespersonnesde Charlottetown avec l’aide de l'abbé Nazaire Poirier, alors professeur à l’Université Saint-Dunstan (1912-1937), qui organisaient des activités payantes afin de venir en aide à Jean-François Buote (MgrJ.-F. Buote). D u r a n t les anné ses études pour ensuite devenir prêtre. Ce sont ces bons gens de Charlottetown, dont la plupart des femmes, qui ont travaillé pendant ces années économiquement difficiles afin de fournir l’argent nécessaire à ce futur chef de file au tout début de ses études. Sans répit et d'année en année, la succursale se montrait très active. En 1945, le rapportfinancier accusait des recettes de 600 $ dont 510 $ furent envoyés à la trésorerie de la Société. La succursale alors ne comptait que 150 membres. En 1963, le rapport financier indiquait qu’on avait réalisé pendant l’année écoulée la belle somme de 1074 $ et qu’on avait remis 800 $ au trésorier-général de la SSTA. Les lecteurs de l'Évangéline du 10 juilletpouvaient lire : «C'est grâce à la générosité et au dévouement d’un petit groupe de femmes membres que cette succursale continue de progresser et nous tenons à les féliciter et les remercier sincèrement de cette belle oeuvre d'éducation de notre jeunesse acadiennes. Au moyen de toutes sortes d’activités -parties de cartes, bingos, ventes à un sou, ventes de gâteaux - ces dames dévouées travaillaient avec zèle, courage et sans relâche durant toute l’année pour le bien de la Société. On montait même des pitces - La femme muette et La Soirée acadienne; de temps à autre on organisait des soirées sociales. En 1973, les dames de la ville ont entrepris un projet majeur pour commémorer le centenaire de l'entrée de l'Î.-P.-É. dans la Confédération. Un livre de recettes acadiennes bilingue - La Cuisine Acadienne - fut publié. Apres quatre éditions du recueil entre les années 1973 à 1981, les ventes rapportent la jolie somme d'environ 23 000 $. M-dessus, les dames de la succursale seront très encouragées d’apprendre que leur livre de recettes paraîtra à nouveau sur les étagères des boutiques sous peu. Il sera en vente au profit du Comité de levée de fonds du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean. Encore aujourd’hui les dames de la succursale SSTA de Charlottetown sont toujours affairées à promouvoir le fait français dans la ville capitale sous la présidence de Soeur Louise Gallant, c.n.d. Elles oeuvrent à l’heure actuelle au profit du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean. Bravo, les dames! La femme acadienne a toujours montré son granddévouement à la cause française. Merci de votre générosité! * Francis-C. Blanchard Une autre collection de recettes acadiennes Par E. Elizabeth CRAN Avez-vous une collection de re- __-__ __~J. n “. recettes de plusieurs sortes de pâtés et de tourtibes, comment faire frire les éperlans et les an._. nécessairement d’accord avec les teilles à Cap-Egmont, une vue versions publiées ici. Cependant, générale de Tignish, le restaurant p o u r b o n n o m b r e d’Acadiens et Étoile de M e r à M o n t - C a r m e l C’est un bon livre susceptible d’intéresser tout Acadien et tous Cp,,y Pt PPllPP ni.4 onnnn;..‘.~w.+ - centre. Ces personnes-ci se ~O~IL divisées en cinq comitis :celui de terrain et de bâtiment, celui de finances, celui de personnel, celui de statuts et règlements et celui de levée de fonds. Lorraineet les autres membres du comité ont dévoilé les détails de ce futur centre lors d’une reunion publique à Wellington et d’une conférence de presse, le 24 juillet dernier. D’abord, ce centre sera situé surlarue Sunset, à Wellington, en arribre de la Coopekative du Centre de santé Evangéline. Un résidant de Wellington a genereusement offert un morceau de terre au comiti pour la construction du centre. Le Centre de santi a également accepte de donner de la terre. L’édifice, tel que présenté à l’assemblée publique, s’étendra sur une éloignées de leur famille et de leur communauté, mais elles envisagent l’exptrience du problème de langue.» «L’établissement permettrait donc à nos personnes âgées de continuer à vivre dans notre communauti francophone, proche de tout ce qui leur est cher. Ces personnes sont une ressource indispensable qu’il ne faut pas perdre.» La pr&idente a explique que le centre ne sera pas comme un «manoir», comme Summerset ou Wedgewood Manor. Le nouveau centre offrira plutôt de l’aide aux gens afin qu’ils puissent s’occuper de leurs soins personnels et leur offrira de la supervision: cependant, les résidants doivent être encore assez mobiles et ind+endants. l e s cinq qut ont ton& I’k%e d&obllr un centre de sohs communoutolre &ns k r&gkn hng6llne devant /wr marotte, lo grosse banque &onle- : (de g. d d.) lormlne Arsenoutt, pr&kknte, Bernke Anenoult, Ida G&ant, secretcllie, Eunke Richard et L&e AIWW~~~. Vboto : Raymond J. Atsenqrdt) Dix personnes de la r6gion ont déjà payé un dépôt pour assurer leur place au centre. Tous devaient passer une entrevue. Huit nouveaux emplois seront créés par l’etablissement du centre. Le comid se constituera bientôt en coopérative. On a jugé que ce serait la meilleure méthode de fonctionnement. Le Conseil de la coopération de l’î.-P.-É. aidera le groupe à se constituer. Une campagne de recrutement de membres sera alors entreprises dans la région. En ce qui concerne le financement pour la construction du centre, le comité a entrepris beaucoup de démarches. Il essaie prr%entement d’obtenir un projet de Développement de l’emploi du ministère d’Emploi et Immigration pour la construction de l’édifice. Ce programme pourrait payer toute la main-d’oeuvre. Le groupe négocie également avec d’autres agences gouvemementales et avec des institutions financières pour le reste du financement mais «c’est la généro- sité des gens de la communauté qui assurera le succb du projet». Lorraine conclut avec enthousiasme que «notre communauté est reconnue pour son développement coopératif e t communautaire. Nous sommes confiants qu’avec l’appui reçu dans la r$gion jusqu’a maintenant, il n’y aura pas d’hésitation à contribuer davantage pour cette bonnecause. De cette maniïYe, nous pourrons avoir un centre de soins communautaire qui répondra a nos besoins, selon nos aspirations et selon nos limitations».* Centre de soins communautaire «Un Loonie pour nos aînés» et autres activités pour cueillir des fonds Tout bon organisme a sa mascotte - donc pourquoi pas le comité provisoire du centre de soins communautaire de la région Evangéline? Mais, le gros plongeon de bois à la bedaine transparente sera bien plus qu’une mascotte; il sera un des plus grands moyens pour le comité de levée de fonds du comité provisoire à atteindre son objectif de 70 000 $, selon un communiqué. Portant le slogan «Un Loonie pour nos aînés», le plongeon à roues sera amené partout dans la région lors des activités publiques. Chaque fois qu’on le verra, on sera invite à déposer un dollar«Loonie» ou de l’argent en toutes ses formes dans la banque que forme le ventre de l’oiseau. Mme Prescille Arsenault d'Urbainville, présidente du comité de levée de fonds, a explique, lors de la réunion publique du 24 juillet, qu’on a beson de cueillir au moins 70 000 $ pour aider au fonctionnement du centre. Ce montant ne fait pas partie du financement pour la construction de l’édifice. Elle a aussi signalé qu’on organisera toutes sortes d’autres activités pour ramasser de l’argent. D’abord, le dimanche 4 août, on servait deux repas au Jamboree atlantique des violoneux à AbramVillage. Le dîner à la râpure était s e r v i de11h30 à 13h30 et le souper, au jambon et à la salade de patates, était servi de 15 h 30 à 18 h 30. Ces heures permettaient à ceux qui n’assistaientpas au jamboree de venir manger quand même. La deuxième activité est le «Bercethon '91» qui aura lieu en même temps, le dimanche 18 août., dans les trois paroisses de la région, soit dans les salles paroissiales de Mont-Carmel et Baie-Egmont et au Centre Vanier. Tout le monde est invité à y participer ou à parrainer un participant. Lors du Festival acadien, on servira également de la râpure. du pâte et des breuvages à la danse du samedi soir. Au cours des mois qui suivront, on organisera des activités pour les étudiants de l'école Evangéline afin de cueillir des fonds. On prévoit également organiser une vente à l’encan et une loterie. On demandera aux entreprises et aux associations de faire un don ou d’organiser eux-mêmes une activité et de verser les profits au projet.* ! , , i ’ l c om mu na ut ai re à la région É v a n g é l i n e ? L e s cinq q u i o n t l a n c é l ' i d é e d é t a b l i r u n c e n t r e d e s o i n s communautaire d a n s l a r é g i o n Évangéline devant l e u r m a s c o t t e , l a g r o s s e b a n q u e « L o o n i e » : (de g. à d.) Lorraine A r s e n a u l t , p r é s i d e n t e B e r n i c e Arsenault, d a Gallant, secrétaire, Eunice Richard e t Louise Arsenaultlt (photo : R a y m o n d J. Ars ena ul) t Lorraine Arsenault de St-Gilbert aimerait bien trouver dans son bas de N o ë l cette année un beau centre de soins communautaire pour des personnes d’âge d’or. Depuis plus de six mois, elle a fait la bonne fille en présidant un comid qui vise à établir un tel centre pour 25 personnes qui ne sont plus capables de se soigner complètement par eux-mêmes. Donc, elle est confiante qu’elle aura son centre pour Noël, selon un communiqué. Ce qui pourrait nuire à son rêve, c’est qu’on n’aura peut-être pas tout le financement en place à cette date. Mais, « j e n’ai pas encore abandonné mon rêve» signalet-elle. Lorraine est une des cinq dames qui ont conçu l'idée d'établir un centre de soins communautaire de 420 000$ dans la région Évangéline. Dix-huit personnes se sont joints au comité provisoire pour voir à différents aspects de l’organisation du centre. Ces personnes-ci se sont divisées en cinq comités : celui de terrain et de bâtiment, celui de finances, celui de personnel celui de statuts et règlements et celui de levée de fonds. Lorraine et les autres membres du comité ont dévoile les détails de ce futur centre lors d’une réunion publique à Wellington et d’une conférence de presse, le 24 juillet dernier. D'abord, ce centre sera situé sur la rue Sunset, à Wellington, en arrière de la Coopérative du Centre de santé Évangéline. Un résidant de Wellington a généreusement offert un morceau de terre au comité pour la construction du centre. Le Centre de santé a également accepte de donner de la terre. L'édifice, tel que présenté à l’assemblée publique, s'étendra sur une surface de 6 000 pieds carres et sera construit en bois. Les gens à la réunion Ctait d’avis qu’il faudra peut-être l’agrandir un peu afin d’y installer une salle de bain pour chaque chambre. A l’instant, les plans disent qu’il y aura une salle de bain pour chaque cinq résidants, malgré que la norme provinciale exige une salle pour chaque 10 résidams. Le comid du bâtiment aura à se pencher sur cette question dans les prochaines semaines avant d’embaucher un architecte. Pourquoi un tel centre? Dans sa présentation, Lorraine a explique la raison de base pour l'établissement d’un tel centre. «Il est triste de voir que nos personnes d’âge d’or doivent sortir de notre région acadienne afin de recevoir ces services, (de soins. communautaires) qui sont essentiels à leur confort Non seulement que ces personnes se trouvent seules, éloignées de leur famille et de leur communauté, mais elles envisagent l'expérience du problème d e langue.» «L'établissement permettrait donc à nos personnes âgées de Dix personnes de la région ont continuer à vivre dans notre communaud francophone, proche de déja paye un d é p ô t pour assurer tout ce qui leur est cher. Ces per- leur place au centre. Tous devaient sonnes sont une ressource indis- passer une entrevue. Huit nouveaux emplois seront pensable qu’il ne faut pas perdre.~ La présidente a explique que le créés par l'établissement du centre. Le comité se constituera bientôt centre ne sera pas comme un «manoir», comme Summerset ou en coopérative. On a juge que ce Wedgewood Manor. Le nouveau serait la meilleure mtthode de centre offrira plutôt de l’aide aux fonctionnement. Le Conseil de la coopération de gens afin qu’ils puissent s’occuper de leurs soins personnels et leur I’Î.-P.-É. aidera le groupe à se conoffrira d e la supervision; cependant, stituer. Une campagne de recruteles résidants doivent être encore ment de membres sera alors entreprises dans la région. assez mobiles et indépendants. Encequiconcemelefinancement pour la construction du centre, le comité a entrepris beaucoup de démarches. Il essaie présentement d’obtenir un projet de Développemment de l’emploi du ministère d'Emploi et Immigration pour la construction de l’édifice. Ce programme pourrait payer toute la main-d’oeuvre. Le groupe négocie également avec d’autres agences gouvernementales et avec des institutions financières pour le reste du financement mais «c’est lagénéro- sid des gens de la communauté qui assurera le succès du projet». Lorraine conclut avec enthousiasme que «notre communauté est reconnue pour son développement coopératif et communautaire. Nous sommes confiants qu’avec l’appui reçu dans la région jusqu'à maintenant, il n’y aura pas d'hésitation à contribuer davantage pour cette bonne cause. De cette manière, nous pourrons avoir un centre de soins communautaire qui répondra à nos besoins, selon nos aspirations et selon nos limitations».* LAVO PAGE/2 Festival de l’Institut Cooper la région Evangéline pourrait devenir le m Mlle @se Arsenoult Pa r Mary-Alice MULUGAN Il y a un besoin dans la r6gion Évangéline de bâtir l’infrastructure qui permettra à la n5gion d’être un modèle coopératif pour les autres communautés. Voilàcequ’ontconclu les francophones qui assistaient au Festival de l’Institut Cooper à l’tkole Gulf Shore a Rustico Nord le 3 et 4 août. L’Institut Cooper, ci66 à l’île en 1984, est un organisme sans but lucratif de recherche et d’éducation populaire dont le mandat est de servir d’agent de changement social. Le festival regroupait une cinquantaine de participants de 1’Ile et d’ailleurs pour des ateliers et des événements culturels. C’est suivant le discours de la conférenciere Mlle Élise Arsenault, directrice adjointe de la SSTA à Summerside, que les francophones de 1’Ile ont reconnu l’importance du mouvement coopkratif de la région Evangéline. Le discours, intitulé «Les programmes de développementdelarégionÉvangéline», ttait livré en français et traduit simultanément en anglais. Mlle Arsenault a présenté un aperçu des facteurs historiques et culturels qui ont encouragé l’épanouissement de l’esprit communautaire et la croissance du mouvement coopératif dans la région Évangéline. Etant donne que la région Evangéline est reconnue comme la region où l’on retrouve le plus de coop&atives par personne au Canada, Mlle Arsenault a expliqué que celles-ci ont repondu aux besoins de la communauté. «Ce modèle de développementaétéetdemeuretoujours une excellente maniere de développer l’économie locale.» «Bonjour Atlantique» en visite au Musée acadien de Miscouche Le 15 août, jour de la Fête nationale des Acadiens et Acadiennes, est un jour où les événements spéciaux ne manquent pas. En voici un à noter à votre calendrier : la visite de l’équipe de «Bonjour Atlantique» au Mu&e acadien deMiscouche. Le jeudi 15 août de 6 h (i 9 h, Octroi pour le Club d’âge d’or de Mont-Carmel Sur la photo on peut voir M. Emmanuel Richard, représentant le Club d'âge d’or de Mont-Carmel, gui reçoit un chèque de 3 058 $ des mains de M. Joe McGuire, député fédéral d'Egmont. Cette contribution du programme Nouveaux Horizons servira à mettre sur pied une chorale ainsi qu’un programme de conditionnement physique. Les aînés organiseront des concerts qu ’ils présenteront tà des manoirs ainsi qu ’à des résidences pour personnes âgées. L e projet permettra aux aînés de se maintenir en forme et de metre à profit leurs talents en les partageant avec leurs pairs. ( P h o t o : Marcia Enman) «Bonjour Atlantique» diffusera en direct du tout nouvel édifice du musée, ouvert depuis le 22 juillet. Georges Arsenault, de retour de vacances, sera présent pour accueillir les visiteurs, car bien entendu, tout le monde est invité à venir rencontrer l’équipe, selon un communiqué. «Bonjour Atlantique» recevra ce matin-là un visiteur de marque : il s’agit de 1’Abbé Marcel-François Richard, «père» du drapeau acadien choisi à la Convention acadienne de Miscouche en 1884. Cet éminent personnage de notre histoire fera son apparition en dernière demi-heure de l’émission. Georges Arsenault s’entretiendra aussi avec la directrice du musée, Cécile Gallant; le président de l’association du musée, J. Edmond Arsenault; et avec le présidentfondateur du musée et membre du présent conseil d’administration du musée, Aubin Doiron. D’autres personnalités se joindront à la fête. Ce sera également une magnifique occasion de visiter le Musée acadien tout neuf. Bien que pour le moment la salle d’exposition permanente et l’entrepôt ne sont pas encore ouverts, il sera possible de visionner un film racontant l’histoire des Acadiens de l’Île dans la salle d’orientation, de voir la salle d’études généalogiques et deux expositions en montre actuellement. L’invitation est lancée : le jeudi 15 août entre 6 h et 9 h, rendez-vous au Musée acadien de Miscouche pour bien commencer cette journée de Fête nationale. À l’île-du-Prince-Édouard, la radio de Radio-Canada diffuse au 881 sur bsnde FM.* Elle a tracé historiquemc lution des coopératives différents secteurs de 1’6 en commençant par le agricole, passant par les i de la pêche et du tourisr domaines du magasina8 santé et de l’habitation, em Mlle Arsenault a souligné teurs prédominants dans tion du développement nautaire de la tigion Év Le premier est la philos développement. «Le dé ment communautaire rt cours des 25 dernières ann jours évolué dans le but d# nir et de développer l’inc culture et la langue.» Le second, ce sont les n humaines : «Les gens region sont reconnus pour pitalité, leur joie de vive simplicite. Ils sont sans plus grande et la plus ir ressource dans le dévek de la communauté car ils scients du pouvoir colle4 détiennent et l’utilisent spontanée et réaliste, pot de tous. Ce sont des gens ( Le Jamk des vio un im «Ça été le meilleur qu’on ait jamais eu!» Voilà comment Wilfred décrit avec enthousiasme du cinquième Jamboree ; des violoneux, qui a e dimanche 4 août au C récréation Évangéline ( Village. M. Arsenault, développementdel’Assoc ristique Evangéline (ATl que plus de 1 100 pers< assiste au spectacle de l’a1 selon un communiqué. De sa part, la coordon jamboreeDebbieRoussel1 que tout le travail d’organ jamboree «a vraiment val car on a reussi a attirer be monde et on leur a offer tacle de talent excellenu elleparlaitdetalent,Mlle parlait particulièrement invités spéciaux, Joe CI Massachusetts,, ancienn Chéticamp, N.-E., etRay Moncton, qui se sont I distingués sur la scène. On se souviendraqueM qui a deux enregistreme actif, a déjà joué a Carr à New York et a reçu dl haute distinction. M. Légère, qui est c gagnanr L2 p-ix irr:e.vati «Bonjour Atlantique» en visite au Musée acadien de Miscouche Le 15 août, jour de la Fête nationale des Acadiens et Acadiennes, est un jour où les événements spéciaux ne manquent pas. En voici un à noter à votre calendrier : la visite de l’équipe de «Bonjour Atlantique» au Musée acadien de Miscouche. Le jeudi 15 août de 6 h à 9 h, «Bonjour Atlantique» diffusera en direct du tout nouvel édifice du musée, ouvert depuis le 22 juillet. Georges Arsenault, de retour de vacances, sera présent pour accueillir les visiteurs, car bien entendu, tout le monde est invité à venir rencontrer l’équipe, selon un communiqué. «Bonjour Atlantique» recevra ce matin-la un visiteur de marque : il s’agit de l ' A b b é Marcel-François Richard, «père» du drapeau acadien choisi à la Convention acadienne de Miscouche en 1884. Cet éminent personnage de notre histoire fera son apparition en dernière demi-heure de l’émission. Georges Arsenault s’entretiendra aussi avec la directrice du musée, Cécile Gallant; le président de l’association du musée, J. Edmond Arsenault; et avec le présidentfondateur du musée et membre du présent conseil d’administration du musée, Aubin Doiron. D’autres personnalités se joindront à la fête. Ce sera également une magnifique occasion de visiter le Musée acadien tout neuf. Bien que pour le moment la salle d’exposition permanente et l’entrepôt ne sont pas encore ouverts, il sera possible de visionner un film racontant l’histoire des Acadiens de l’Île dans la salle d’orientation, de voir la salle d’études généalogiques et deux expositions en montre actuellement. L’invitation est lancée : le jeudi 15 août entre 6 h et 9 h, rendez-vous au Musée acadien de Miscouche pour bien commencer cette journée de Fête nationale. À l’île-du-Prince-Édouard, la radio de Radio-Canada diffuse au 88,1 sur bande FM.* Festival de’Institut l Cooper La région Evangéline pourrait devenir le modèle à suivre Mlle Élise A r s e n a u l t Par Mary-Alice MULLIGAN Il y a un besoin dans la région Évangéline de bâtir l’infrastructure qui permettra à la région d’être un modèle coopératif pour les autres communautés. Voilà ce qu’ont conclu les francophones qui assistaient au Festival de l’Institut Cooper à l’école Gulf Shore à Rustico Nord le 3 et 4 août. L’Institut Cooper, créé à l’île en 1984, est un organisme sans but lucratif de recherche et d’éducation populaire dont le mandat est de servir d’agent de changement social. Le festival regroupait une cinquantaine de participants de l'Île et d’ailleurs pour des ateliers et des événements culturels. C’est suivant le discours de la conférencière Mlle Élise Arsenault, directrice adjointe de la SSTA à Summerside, que les francophones de l'çile ont reconnu l’importance du mouvement coopératif de la région Evangéline. Le discours, intitulé «Les programmes de développement de la région Évangéline», était livre en français et traduit simultanément en anglais. Mlle Arsenault a présenté un aperçu des facteurs historiques et culturels qui ont encourage l’épanouissement de l’esprit communautaire et la croissance du mouvement coopératif dans la région Évangéline. Etant donne que la région Evangéline est reconnue comme la région où l’on retrouve le plus de coopératives par personne au Canada, Mlle Arsenault a expliqué que celles-ci ont répondu aux besoins de la communauté. «Ce modèle de développement a été et demeure toujours une excellente manière de développer l’économie locale.» Elle a trace historiquement l’évolution des coopératives dans les différents secteurs de l’économie, en commençant par le système agricole, passant par les industries de la pêche et du tourisme et les domaines du magasinage, de la santé et de l’habitation, entreautres. Mlle Arsenault a souligné deux facteurs prédominants dans la direction du développement communautaire de la région Evangéline. Le premier est la philosophie du développement. «Le développement communautaire réalise au cours des 25 dernières années a toujours évolué dans le but de maintenir et de développer l'indentité, la culture et la langue.» Le second, ce sont les ressources humaines : «Les gens de cette région sont reconnus pour leur hospitalité, leur joie de vivre et leur simplicité. Ils sont sans doute la plus grande et la plus importante ressource dans le développement de la communauté car ils sont conscients du pouvoir collectif qu’ils détiennent et l’utilisent de façon spontanée et réaliste, pour le bien de tous. Ce sont des gens qui vivent en harmonie avec la nature et qui demandent tout simplement d’être bien chez-eux.» Apres le discours, les membres d e l’auditoire se sont divises en plusieurs groupes de discussion. Le groupe francophone a identifié plusieurs actions à prendre afin de combler quelques lacunes qu’ils croient existent dans le domaine du développement communautaire et afin de promouvoir une croissance vigoureuse et harmonieuse. Ce qui est le plus important, disaient-ils,c’est d’établir l’infrasrastructure, dans un centre déjà existant, pour démontrer aux visiteurs comment fonctionnent les entreprises coopératives dans la région ce qui a été difficile jusqu’à présent car ceux qui sont engages dans ce domaine n’ont ni le temps ni les ressources pour accomplir cette tâche. Le groupe a aussi suggéré qu’on doit augmenter le nombre d'échanges entre la région Évangéline et les autres communautés de l'Île et d’ailleurs, et qu’on doit engager autant de personnes que possible dans les décisions qui touchent la communauté. * fr s ivangéline pourrait devenir le modèle à suivre Évangéline de bâtir l’infrastructure qui permettra à la kgion d’être un modèle coopératif pour les autres communautés. Voilàcequ’ontconclu les francophones qui assistaient au Festival de l’Institut Cooper à l’école Gulf Shore a Rustico Nord le 3 et 4 août. L’Institut Cooper, cr&Z à l’île en 1984, est un organisme sans but lucratif de recherche et d’Éducation populaire dont le mandat est de servir d’agent de changement social. Le festival regroupait une cinquantaine de participants de l’île et d’ailleurs pour des ateliers et des Vvénements culturels. C’est suivant le discours de la :onf&encière Mlle Élise Arsenault, iirectrice adjointe de la SSTA a Summerside, que les francophones le l’Île ont reconnu l’importance du mouvement coopératif de la région Evangéline. Le discours, intitulé «Les programmes de développement delarégion Évangéline», ttait livré en français et traduit simultanément en anglais. Mlle Arsenault a présenté un aperçu des facteurs historiques et culturels qui ont encouragé l’épanouissement de l’esprit communautaire et la croissance du mouvement coop&$.if dans la région Évangéline. Etant donne que la région Evangéline est reconnue comme la region où l’on retrouve le plus de coop&atives par personne au Canada, Mlle Arsenault a expliqué que celles-ci ont répondu aux besoins de la communauté. «Ce modèle de développementaCtéetdemeuretoujours une excellente manière de développer l’konomie locale.» Atlantique» en visite acadien de Miscouche noter à votre calendrier : lavisite le l’équipe de «Bonjour Atlantique» u Musée acadien deMiscouche. Le jeudi 15 août de 6 h a 9 h, ! C l u b d ’â g e M -C a rm e l wwel Richard, représentant P/, qui reçoit un Ch*ue de re, déput6 W&at d’Egmont. Vouveoux Horizons setvka à hsi qu’un programme de ‘ils pr6sen f e r o n t à des munoin les bgées. 1 e ptvjetpermettra ? et de metrre à profit leurs wirs. IPhCPfo : !kwciC? E m a n : «Bonjour Atlantique» diffusera en direct du tout nouvel édifice du musée, ouvert depuis le 22 juillet. Georges Arsenault, de retour de vacances,seraprésentpouraccueillir les visiteurs, car bien entendu, tout le monde est invité à venir rencontrer l’équipe, selon un communiqué. «Bonjour Atlantique» recevra ce matin-la un visiteur de marque : il s’agit de 1’Abbé Marcel-François Richard, ccpère» du drapeau acadien choisi à la Convention acadienne de Miscouche en 1884. Cet éminent personnage de notre histoire fera son apparition en dernière demi-heure de l’émission. Georges Arsenault s’entretiendra aussi avec la directrice du musée, Cécile Gallant; le président de l’association du musée, J. Edmond Arsenault; et avec le présidentfondateur du musée et membre du présent conseil d’administration du musée, Aubin Doiron. D’autres personnalités se joindront à la fête. Ce sera également une magnifique occasion de visiter le Musée acadien tout neuf. Bien que pour le moment la salle d’exposition permanente et l’entrepôt ne sont pas encore ouverts, il sera possible de visionner un film racontant l’histoire des Acadiens de l’île dans la salle d’orientation, de voir la salle d’études généalogiques et deux expositions en montre actuellement, L’invitation est lancée : le jeudi 15 août entre 6 h et 9 h, rendez-vous au Musée acadien de Miscouche pour bien commencer cette journée de Fête nationale. À l’île-du-Prince-Édouard, la radio de Radio-Canada diffuse au 881 sur bande FM.* Elle a trace historiquement l’tvolution des coopératives dans les différents secteurs de l’Économie, en commençant par le système agricole, passant par les industries de la pêche et du tourisme et les domaines du magasinage, de la santk et de l’habitation, entre autres. Mlle Arsenault a souligné deux facteurs prédominants dans la direction du développement communautaire de la region Évangeline. Le premier est la philosophie du developpement. «Le développement communautaire réalisé au cours des 25 dernières années a toujours évolue dans le but de maintenir et de développer l’indentité, la culture et la langue.» Le second, ce sont les ressources humaines : «Les gens de cette region sont reconnus pour leur hospitalité, leur joie de vivre et leur simplicité. Ils sont sans doute la plus grande et la plus importante ressource dans le développement de la communaute car ils sont conscients du pouvoir collectif qu’ils détiennent et l’utilisent de façon spontanée et réaliste, pour le bien de tous. Ce sont des gens qui vivent en harmonie avec la nature et qui demandent tout simplement d’être bien chez-eux.» Apres le discours, les membres de l’auditoire se sont divisés en plusieurs groupes de discussion. Le groupe francophone a identifié plusieurs actions à prendre afin de combler quelques lacunes qu’ils croient existent dans le domaine du développement communautaire et afin de promouvoir une croissance vigoureuse et harmonieuse. Ce qui est le plus important, disaient-ils,c’estd’&ablirl’infrastructurc, dans un centre déjà existant, pour démontrer aux visiteurs comment fonctionnent les entreprises coopératives dans la région, ce qui a été difficile jusqu’à présent car ceux qui sont engagés dans ce domaine n’ont ni le temps ni les ressources pour accomplir cette tache. Le groupe a aussi suggéré qu’on doit augmenter le no,mbre d’echanges entre la &gion Evangéline et les autres communautés de l’Île et d’ailleurs, et qu’on doit engager autant de personnes que possible dans les décisions qui touchent la communauté.* Le Jamboree atlantique des violoneux connaît un immense succès «Ça été le meilleur jamboree qu’on ait jamais eu!» Voilà comment Wilfred Arsenault décrit avec enthousiasme le succès du cinquième Jamboree atlantique des violoneux, qui a eu lieu le dimanche 4 août au Centre de récréation Évangéline d'AbramVillage. M. Arsenault, agent de développement de l’Association touristique Evangéline (ATE), estime que plus de 1 100 personnes ont assiste au spectacle de l’après-midi, selon un communiqué. De sa part, la coordonnatrice du jamboree Debbie Rousselle a signalé que tout le travail d’organisation du jamboree «a vraiment valu la peine car on a réussi à attirer beaucoup de monde et on leur a offert un spectacle de talent excellent». Quand elle parlait de talent, Mlle Rousselle parlait particulièrement des deux invités spéciaux, Joe Cormier de Massachusetts,, anciennement de Chéticamp, N.-E., et Ray Légère de Moncton, qui se sont réellement distingués sur la scène. Qn se souviendra que M. Cormier, qui a deux enregistrements à son actif, a déjà joué à Camegie Hall à New York et a reçu des prix de haute distinction. M. Légère, qui est également gagnant de prix internationaux est! l’un des meilleurs joueurs de mandoline, style bluegrass. A l’âge de 17ans il a remplacé Bill Monroe (le «grand-père deb luegrass»)lors d’un spectacle. Les sons de son violon ont également été enregistrés mais avec d’autres artistes de renom. Une trentaine d’autres violoneux de diverses localités des provinces atlantiques et plusieurs gigueuses locales se sont également présent& sur scène. Autres activités du jamboree En plus du grand spectacle, les deux violoneux invites ont donné des ateliers de violon samedi et dimanche. Hilda Chiasson de Moncton, accompagnatrice de M. Légère, a donné un atelier de piano. Le samedi soir, M. Légère et M. Cormier ont joué devant une salle comble au salon-bar «AuQuai» à Mont-Carmel. Plusieurs autres musiciens qui étaient dans la salle ont aussi joué. Le Jamboree atlantique des violoneux est le plus gros événement annuel de I’ATE. Le seul événement dans la région qui le dépasse est le Festival acadien qui se déroule conjointement avec l’Exposition agricole de Baie-
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