Rapport d`activité, 2013 - Communauté d`agglomération Seine-Eure
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Rapport d`activité, 2013 - Communauté d`agglomération Seine-Eure
ACQUIGNY • Alizay • AMFREVILLE-SOUS-LES-MONTS • AMFREVILLE-SUR-ITON • ANDÉ • CONNELLES • CRASVILLE • criquebeuf-sur-seine • HERQUEVILLE • HEUDEBOUVILLE • INCARVILLE • igoville LA HAYE-LE-COMTE • LA HAYE-MALHERBE • LA VACHERIE • LE MANOIR • LE MESNIL-JOURDAIN • LE VAUDREUIL • LES DAMPS • LÉRY • LOUVIERS • martot • montaure • PINTERVILLE • PÎTRES PONT-DE-L’ARCHE • porte-joie • POSES • QUATREMARE • ST-ETIENNE-DU-VAUVRAY • ST-PIERRE-DU-VAUVRAY • SURTAUVILLE • SURVILLE • TOSTES • TOURNEDOS-SUR-SEINE • VAL-DE-REUIL • VIRONVAY 201 é t i v i t c a ’ d apport R 3 omération l g g ’a d é t Communau Seine-Eure Nombre d’habitants par commune Source : www.insee.fr, le 02 juillet 2014 2 - Acquigny : 1 610 habitants - Alizay : 1 449 habitants - Amfreville-sous-les-Monts : 534 habitants - Amfreville-sur-Iton : 784 habitants - Andé : 1 143 habitants - Connelles : 207 habitants - Crasville : 128 habitants - Criquebeuf-sur-Seine : 1 221 habitants - Herqueville : 150 habitants - Heudebouville : 827 habitants - Igoville : 1 613 habitants - Incarville : 1 356 habitants - La Haye-le-Comte : 134 habitants - La Haye-Malherbe : 1 531 habitants - La Vacherie : 567 habitants - Le Manoir : 1 188 habitants - Le Mesnil-Jourdain : 238 habitants - Les Damps : 1 292 habitants - Léry : 2 143 habitants - Le Vaudreuil : 3 778 habitants - Louviers : 18 317 habitants - Martot : 579 habitants - Montaure : 1 043 habitants - Pinterville : 779 habitants - Pîtres : 2 444 habitants - Pont-de-l’Arche : 4 209 habitants - Porte-Joie : 121 habitants - Poses : 1 179 habitants - Quatremare : 404 habitants - Saint-Etienne-du-Vauvray : 805 habitants - Saint-Pierre-du-Vauvray : 1 358 habitants - Surtauville : 459 habitants - Surville : 946 habitants - Tostes : 454 habitants - Tournedos-sur-Seine : 102 habitants - Val-de-Reuil : 13 553 habitants - Vironvay : 320 habitants Pîtres Igoville Le Manoir Alizay Enclave de Val-de-Reuil Poses Amfrevillesous-les-Monts Les Damps Criquebeufsur-Seine Pont-de-l’Arche Léry Tournedossur-Seine Martot Enclave du Vaudreuil Tostes Val-de-Reuil Connelles Enclave d’Incarville Le Vaudreuil PorteEnclave Joie de Val-de-Reuil Incarville La Haye-Malherbe Montaure Andé Saint-Pierre du-Vauvray Louviers Vironvay Crasville Surtauville Herqueville Saint-Étienne du-Vauvray Surville La Haye-le-Comte Pinterville Quatremare Heudebouville S o m m a i r e Services généraux. . . . . . . . . . . . . . . . 4 Partage et solidarité . . . . . . . . . . . . . 14 Le Mesnil-Jourdain Acquigny Attractivité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Equilibre planétaire. . . . . . . . . . . . . . 30 Amfrevillesur-Iton La Vacherie Forces vives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Rapport annuel d’activité - Septembre 2014 Directeur de la publication : Bernard Leroy Co-directeur de la publication : Philippe Le Gal Rédaction en Chef : Marie Le Calonec Rédaction : direction de la communication et les services de l’Agglomération Crédits photos : Communauté d’agglomération Seine-Eure Conception et mise en page : Libre équerre Impression : Corlet Dépôt légal à parution édito Pour l’Agglomération Seine-Eure, 2013 a été une année de grand bouleversement avec la modification de son périmètre à l’occasion de la fusion entre la Communauté de communes Seine-Bord et l’ancienne Agglomération Seine-Eure. Les 37 communes et les 68 000 habitants sont ainsi regroupés dans un nouveau territoire plus pertinent à l’échelle régionale, prenant pleinement sa place en tant que carrefour entre Rouen, Paris et Evreux. L’ensemble des services s’est également réorganisé pour travailler ensemble au service du public. Chaque champ de compétence de la nouvelle Agglo Seine-Eure a été re-questionné afin de trouver les bons ajustements et un équilibre entre services rendus, projets, budget et organisation. Ce changement a constitué un travail conséquent pour les élus, les commissions et les techniciens. Ce fut le cas notamment dans les secteurs de l’habitat, du développement économique pour intégrer les nouvelles zones et parcs d’activité et les nouvelles entreprises, de la jeunesse et des transports publics… 2013 a également été une année riche sur le plan des réalisations. Le contrat d’agglomération signé avec le Département de l’Eure et la Région Haute-Normandie touchait à sa fin et de grands projets ont vu le jour ou ont été concrétisés dans les dernières semaines de 2013. Parmi ceux-ci on peut notamment citer Caséo, le centre aquatique intercommunal qui a trouvé son public très rapidement du fait de sa grande qualité, mais également le bâtiment situé place Thorel à Louviers qui accueille aujourd’hui de nombreux services publics : l’Hôtel d’Agglomération, le Pôle emploi (installé en novembre 2013), la Maison de Justice et du Droit, le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi, la Maison de l’emploi et de la formation, la Mission Locale et le PIMMS. Le rapport d’activité vous donne une photographie générale de l’action de votre Communauté d’agglomération. De nombreux projets, petits et grands, sont menés chaque année sur votre territoire. Côté transports publics, 2013 a été marquée par la mise en place de la carte Atoumod qui permettra un usage multimodal en 2014 facilitant les déplacements entre l’Eure et la Seine-Maritime. Sur le plan économique, l’aménagement de l’Ecoparc 3 est entré en phase d’étude et la zone des Lacs 2 a été étendue afin de permettre l’installation de nouvelles entreprises. Sur le front du commerce et de l’artisanat, la construction du Village d’artisans de Pont-de-l’Arche en 2013 a permis l’installation des artisans au printemps 2014 et le soutien aux commerçants et artisans s’est poursuivi au travers d’aides ciblées aux unions commerciales et aux commerçants du territoire pour renforcer leurs projets de modernisation ou de développement. 2013 aura également été l’année du lancement de la Charte forestière, de la prise en charge de l’animation des sites Natura 2000, de la mise en place des actions du Plan de réduction des déchets. Ces trois actions contribuent à la dynamique de protection de l’environnement pour laquelle l’Agglo est fortement engagée. C’est également en 2013 que le Point Education Promotion de la santé a ouvert ses portes, et qu’un renfort a été pris en charge pour le fonctionnement de la Maison de Justice et du Droit. Deux actions qui contribuent à un meilleur service aux habitants. Ces quelques exemples ne résument pas la diversité des actions menées, mais ils montrent bien la dynamique de l’action de l’Agglomération au quotidien, au service du public, au service des 68 000 habitants de nos 37 communes. Bernard Leroy Président 3 services généraux Les Lacs 2 : inauguration en mai Retour sur une année en images 4 La ligne H Le 1er janvier 2013, l’Agglo a repris la gestion de la Ligne H, qui dessert les hôpitaux d’Elbeuf et de Louviers-Valde-Reuil. Son parcours a été légèrement modifié. La ligne H, comme son nom l’indique, dessert deux sites du centre hospitalier intercommunal : St-Aubin-lesElbeuf et Louviers. Unique ligne à cheval sur l’Eure et la Seine-Maritime, elle était, jusqu’en 2012, gérée par la Crea. Depuis le 1er janvier 2013, l’Agglo Seine-Eure a repris sa gestion via Transbord. La ligne H est un service de transport à la demande. Elle part de l’hôpital d’Elbeuf, passe par Martot et son centre de soins, puis par La Haye-Malherbe, Louviers et son hôpital. Elle dessert aussi les centresvilles d’Elbeuf et de Louviers. La Ligne H fonctionne grâce aux taxis Villabus et Flexibus, sur réservation, à des horaires prédéfinis, au tarif unique de 2,15 € le trajet. Les réservations s’effectuent au plus tard le soir jusqu’à 16h30 pour le lendemain, le matin jusqu’à 10h pour l’après-midi et le samedi jusqu’à 11h pour le lundi. La zone d’activités Les Lacs 2, à Val-deReuil, a été inaugurée le 17 mai. Avec l’aide financière du Département et de la Région, l’Agglomération a pris en charge les travaux de viabilisation : accès, éclairage, murets techniques, passage de fourreaux pour la fibre optique, noues pour l’écoulement des eaux de pluie. L’Agglo en a profité pour effectuer quelques travaux de requalification sur la zone des Lacs 1, à Val-de-Reuil et le parc d’activités Le Village, au Vaudreuil. Les cheminements piétons ont été revus, tout comme la voirie, les réseaux, l’éclairage public, les espaces verts. Le PEPS ouvert aux professionnels de santé Pour aider les professionnels, les étudiants, les bénévoles et les élus à monter un projet de promotion de la Santé, l’Agglomération Seine-Eure a ouvert un Point Relais Documentaire, le PEPS (Point Education Promotion Santé). Il fonctionne comme une bibliothèque, mais sur rendez-vous. On peut y consulter de la documentation et emprunter du matériel pédagogique. Un accompagnement méthodologique pour la mise en place de projet est également proposé par le service Politique de la Ville. Le PEPS a été inauguré en mai 2013. Joli succès pour le festival des Petites Scènes Le festival itinérant les Petites Scènes voyagent entre Seine et Eure a rencontré un joli succès pour sa seconde édition. Il a permis au public, plus de 1 800 spectateurs, d’assister à 17 spectacles dans 13 communes de l’Agglomération. Théâtre de rue, acrobates, humoristes, danseurs se sont succédés de Surtauville à Quatremare en passant par Martot, Vironvay, Criquebeuf-sur-Seine ou encore Amfreville-sur-Iton. Co-construit avec les communes, les associations, parfois avec les habitants, et lorsque cela était possible avec les écoles, le festival a permis de continuer à renforcer les liens entre acteurs du territoire, à développer l’offre touristique et à renforcer l’offre culturelle par des spectacles de qualité. Natura 2000 a son animatrice Depuis le 21 décembre 2012 , l’Agglo anime trois sites Natura 2000 de la vallée de Seine : « les îles et berges de la Seine, dans l’Eure », « les boucles de la Seine Amont d’Amfreville-sous-les-Monts à Gaillon » et des « terrasses alluviales de la Seine ». Le Département ne souhaitant pas en devenir animateur, l’Etat s’est tourné vers une autre collectivité susceptible de remplir ce rôle. L’Agglomération Seine-Eure s’est portée volontaire. En classant une zone « Natura 2000 », l’Union européenne demande que l’on protège l’habitat pour mieux protéger la faune ou la flore menacée. » L’Eure compte 18 sites Natura 2000 (5 % de son territoire) dont 5 se situent en partie sur le territoire Seine-Eure. L’Agglo a donc accepté la tâche et ce rôle d’animation et d’information, et pour cela, a pris en charge, le recrutement d’une animatrice des sites Natura 2000. Lorsqu’un lieu est déclaré comme tel, deux phases se succèdent : une phase d’élaboration du document d’objectif (diagnostic du site, définition des enjeux et plan d’actions), puis l’animateur de site met en œuvre le plan d’actions. Que cherche-t-on à protéger dans nos contrées ? La liste est longue : œdicnème criard, martin-pêcheur, goéland, sterne, foulque, héron aigrette, chauve-souris, mais aussi la violette de Rouen. Un long travail d’information et de sensibilisation débute pour l’animateur, qui ne sera récompensé que lorsque les espèces protégées seront en nombre croissant ! 5 services généraux Ouverture de l’Agence Immobilière Solidaire Programme local de réduction des déchets : 18 actions pour moins jeter L’Agglo a signé en 2012 avec l’Ademe un programme de réduction des déchets qui doit permettre de réduire leur poids de 7 % en 5 ans. Après un diagnostic du territoire réalisé en 2012, dix-huit actions ont été élaborées pour inciter à moins jeter. En novembre, l’Agglo a invité les acteurs locaux à réfléchir, au sein de quatre groupes de travail, à différentes thématiques pouvant nous inciter à moins jeter : l’éco-consommation, l’écoexemplarité, l’habitat collectif, la sensibilisation des jeunes publics. Quarante personnes y ont participé : représentants de la Chambre des Métiers, bailleurs sociaux, associations de consommateurs, épicerie sociale, association de produits bio, grande distribution, centre social, inspection académique, centres de loisirs, collèges, élus… Ensemble, ils ont coproduit un programme d’actions pour les 4 ans (jusqu’en 2017) qui prend en compte les points faibles du territoire en matière de déchets. Au total, 18 actions ont été élaborées qui seront concrétisées au fil du temps. 6 Pour permettre aux familles en situation précaire d’être logées dans de bonnes conditions, l’Agglo a participé à l’ouverture de l’Agence Immobilière Solidaire. Quand il faut se loger et que les revenus du foyer sont faibles, les familles se tournent vers les bailleurs sociaux, parfois vers le parc privé le moins qualitatif. Désormais, les beaux logements privés leur seront plus facilement accessibles. L’Agglo Seine-Eure s’est associée à Sirès Nord Ouest (qui gère 603 logements sur la Haute-Normandie et l’Aisne) et à l’association Jeunesse et Vie (qui gère le foyer des jeunes travailleurs de Louviers) pour permettre l’ouverture de l’agence immobilière solidaire (AIS) Seine-Eure, le 1er juillet, à Louviers, dans les locaux du FJT. Bien plus qu’une simple mise en contact des propriétaires et des locataires, l’Agglo, Sirès et Jeunesse et Vie effectuent un travail d’accompagnement. Il s’agit de rassurer le propriétaire sur la bonne gestion de son bien, de l’aider à faire des simulations de loyer, lui présenter les possibilités de défiscalisation. Mais, l’accompagnement se fait aussi pour les ménages en suivi individualisé, d’abord dans l’analyse de la demande de logement, puis dans la gestion du loyer pour prévenir les éventuelles difficultés et sécuriser la relation bailleur-locataire. Des récompenses pour l’Agglo L’ a n n é e 2 0 1 3 a u r a é t é m a r q u é e p a r deux récompenses pour la Communauté d’agglomération Seine-Eure. En janvier, elle a reçu le Label Cit’Ergie, qui récompense en Europe la politique énergétique des collectivités. Parmi les dix institutions publiques récompensées, l’Agglo Seine-Eure est la seule de HauteNormandie à avoir été labellisée. En juillet, c’est au Sénat qu’elle a reçu le Ruban du développement durable. Ce label est décerné tous les deux ans. L’Agglo fait partie des collectivités nouvellement labellisées…et la seule dans l’Eure ! Le jury a ainsi voulu plus particulièrement récompenser son action en matière de développement d’une agriculture de proximité et biologique sur le site des Hauts-Prés, la qualité du partenariat de long terme engagé avec la commune de Bohicon au Bénin, ainsi que son animation et soutien au réseau local des associations de solidarité internationale et sa politique énergétique. L’obtention de ce label souligne l’implication à la fois des services et des élus de l’Agglomération pour que le développement durable soit au cœur de l’ensemble des politiques publiques. Les élus en 2013 Patrice YUNG Président Franck MARTIN Président délégué Marc-Antoine JAMET Président délégué Thierry DELAMARE Président délégué Janick LEGER Vice-Présidente Politique de la ville (Opération de Renouvellement Urbain, Mission Locale, Contrat de Ville), PLIE Rapporteur : Roland Lienard Bernard LEROY Vice-Président Développement économique, réseaux de télécommunication Rapporteur : Jean-Marc Moglia Ghislaine BAUDET Vice-Présidente Aménagement de l’espace, urbanisme (Schéma de Cohérence Territorial, Plans Locaux d’Urbanisme, ZAC) Rapporteur : Alain Loeb Richard JACQUET Vice-Président Logement (cadre de vie, OPAH, mise en œuvre du Programme Local de l’Habitat) Rapporteur : Yves Lanic Marie-Annick DESHAYES Vice-Présidente Aide à domicile Rapporteur Alain Lemarchand Guy PETEL Vice-Président Voirie Rapporteurs : Partie Nord : Jacqueline Pons / Partie Sud : Marie-Joëlle Lenfant Véronique JULLIEN-MITSIENO Vice-Présidente Agenda 21 Rapporteur Guillemette Nos Jacques LAROCHE Vice-Président Propreté publique Rapporteur : Jean Carré Jean-Pierre AUGER Vice-Président Tourisme Rapporteur Jean Quéré Bruno Canuvet Vice-Président Transport et déplacement Rapporteur : Hervé Letellier Gaëtan LEVITRE Vice-Président Jeunesse Rapporteur : Carole Hervagault Jean-Claude CHRISTOPHE Vice-Président Eau et assainissement (eau potable, eaux usées et pluviales) Rapporteur : Gérard Saillot Robert OZEEL Vice-Président Commerce, artisanat, animations en milieu rural Rapporteur : Paulette Lecureux Pascal LABBE Vice-Président Environnement, espaces et milieux naturels Rapporteur : François Merle Hubert ZOUTU Vice-Président Coopération décentralisée Rapporteur : Jean-Claude Courant En avril 2014, BERNARD LEROY a été élu, par le conseil communautaire, Président de l’Agglomération Seine-Eure. Liste des présidents, vice-présidents et rapporteurs avril 2014 Président Bernard Leroy Rapporteur à la coopération décentralisée Hubert Zoutu Les présidents délégués et vice-présidents Président délégué - Délégation Générale François-Xavier Priollaud Rapporteur au Développement numérique : Daniel Jubert Stratégie et Partenariats locaux et Internationaux Marc-Antoine Jamet Rapporteur : Céline Leman Finances et Excellence opérationnelle Patrick Madroux Rapporteur : Pierre Lecuyer Jean-Philippe Brun Urbanisme et Aménagement Christian Wuilque Rapporteur : Alain Renaux Jeunesse et Proximité René Dufour Rapporteur : Alain Loeb Maryannick Deshayes Mise en Valeur du Territoire Thierry Delamare Rapporteur : Guillemette Nos Voirie et liaisons douces Jacky Bidault Rapporteur : Marie-Joëlle Lenfant Yves Lanic Développement économique, économie circulaire Jean-Marc Moglia Rapporteur : Jean-Jacques Leroux Fadilla Benamara Transports conviviaux et électromobilité Sylvie Blandin Rapporteur : Hervé Letellier Jean-Pierre Duvéré Artisanat, Tourisme, Commerce Jean-Yves Calais Rapporteur : Alain Lemarchand Jacqueline Pons Reconversion industrielle Gaëtan Levitre Rapporteur : Didier Piednoel Politique de la Ville et Transition énergétique Anne Terlez Rapporteur : Catherine Duvallet Propreté publique Jean Carré Rapporteur : Jean-Claude Courant Cycle de l’eau et milieux naturels Jean-Claude Christophe Rapporteur : Didier Dagomet Dominique Delafosse Jean-Michel Derrey Parcours résidentiels Richard Jacquet Rapporteur : Caroline Rouzée Quelques chiffres sur l’assemblée communautaire Les délégués communautaires se réunissent chaque mois en bureau et en conseil. Ces deux temps de réunion permettent de voter les projets qui seront ensuite mis en œuvre par les techniciens. En 2013, les élus communautaires se sont réunis 12 fois en conseil, 9 fois en bureau. Ils ont voté 511 délibérations et pris 6 décisions de bureau. Mais la vie de l’assemblée ne s’arrête pas là. En effet, presque chaque semaine la conférence des présidents a eu lieu pour discuter et préparer les dossiers qui passent régulièrement en commission. Nouveauté 2013, la dématérialisation de l’envoi des dossiers de Conseil et de Bureau est lancée. Le bureau communautaire 2014 Le bureau est composé de 49 membres : le président, les vice-présidents, les rapporteurs et 9 maires qui ne sont ni vice-président ni rapporteur. Bernard Leroy, François-Xavier Priollaud, Marc-Antoine Jamet, Thierry Delamare, Jean Marc Moglia, Jean-Yves Calais, Gaëtan Levitre, Anne Terlez, Patrick Madroux, Christian Wuilque, René Dufour, Jacky Bidault, Sylvie Blandin, Jean Carré, Jean-Claude Christophe, Richard Jacquet, Hubert Zoutu, Daniel Jubert, Céline Léman, Guillemette Nos, Jean-Jacques Leroux, Fadilla Benamara, Alain Lemarchand, Jacqueline Pons, Didier Piednoel, Catherine Duvallet, Pierre Lecuyer, Jean-Philippe Brun, Alain Renaux, Alain Loeb, Maryannick Deshayes, Marie-Joëlle Lenfant, Yves Lanic, Hervé Letellier, Jean-Pierre Duvéré, Jean-Claude Courant, Didier Dagomet, Dominique Delafosse, Jean-Michel Derrey, Caroline Rouzée, Stéphane Sauvan, Pierre Mazurier, Jean-Pierre Bréval, Alexandre Delacour, François Charlier, Jacky Fleith, Jean-Pierre Trochet, Pascal Lemaire, Samuel Onfray. 7 services généraux ORGANIgramme DES SERVICES de l’agglo en 2013 Service Politiques Publiques Durables Rebecca Armstrong Service Assemblées et Moyens Généraux Vincent Voranger Président Patrice Yung Service des Relations Humaines Isabelle Cordonnier Directeur Général des Services Philippe Le Gal Mission Fiscalité et Evaluation Lamia Traisnel Directeur Général des Services Adjoint Régis Petit Le personnel en chiffres Direction de la Communication Marie Le Calonec - Directrice Relations avec les élus Olivier Taconet Etudes et Observatoire François-Marie Voegele Direction de l’Aménagement, du Développement et de la Solidarité Frédéric Fournier - Directeur Direction des Services Fonctionnels Sid-Ahmed Sirat - Directeur Pôle Aménagement de l’Espace et Habitat Frédéric Fournier Pôle Développement du Territoire, Emploi et Politique de la Ville Frédéric Fournier Pôle Solidarité et Aide aux Publics Jean-Marc Leconte Service Juridique Laure Noblet Service Urbanisme et Foncier Maguy Bernier Service Financier Hervé Neveu Service Habitat Karen Ligonesche Service Développement Economique, Commerce, Artisanat Angélique Hébert-Hilaire Service Accueil et développement social des Gens du Voyage Jean-Marc Leconte Service Enfance-Jeunesse Hélène Gandossi Service des Systèmes d’Information Fouad Fareh Système d’Information Géographique Yoann Gourdon Service Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) Marie-Hélène Devaux Service des Archives Vanina Gasly Service Projets Urbains Frédéric Fournier Service Accueil Service Planification et Prospective Territoriale Fabien Pelaprat Service Tourisme Claire Géromino Service Politique de la Ville Laurence Bourgoise Service de l’Aide à Domicile Elisabeth Le Coassin Direction des Services Techniques, de l’Environnement et du Cadre de Vie Philippe Crou - Directeur Service Voirie Ludovic Lefort Service Propreté Publique Sylvie Peton Service Déplacements Marc Monnier Service Patrimoine XX Service Cycle de l’Eau Olivier Switala Ce sont les élus qui votent les décisions. Pour les accompagner et mettre en œuvre les projets décidés, 258* a gents dont 192 titulaires et 66 agents non titulaires travaillent toute l’année. La moyenne d’âge est de 42,5 ans et l’équipe compte 47 % de femmes et de 53 % d’hommes. Les agents exercent des métiers très différents : secrétariat, techniciens, accueil, chargé d’étude, directeur… et ce, dans des domaines très variés : économie, voirie, aménagement, tourisme, juridique, social, urbanisme, tri-propreté, eau, BTP, milieux naturels, transports, administration générale, emploi et formation, informatique, ressources humaines, logistique, finances, communication, coopération décentralisée, énergie, habitat, jeunesse, aide à domicile… * Effectif au 31 décembre 2013. 8 Les services de l’Agglo L’Agglo traite de très nombreux dossiers chaque année Pour réaliser l’ensemble des travaux, achats, études et acquisitions de matériels, l’équipe juridique a traité 200 marchés et avenants au cours de l’année 2013 pour l’Agglo. Le service est mutualisé avec la Ville de Louviers et porte assistance aux communes qui en font la demande tout au long de l’année. Le service des finances a émis 5 622 mandats de paiement et payé 1 667 factures. Le responsable de service est également mutualisé avec la Ville de Louviers. Le service informatique, également mutualisé avec la Ville de Louviers, gère 63 sites d’intervention sur l’ensemble du territoire communautaire. Ainsi, cela représente 600 postes informatiques, 60 serveurs et 350 téléphones pour 3 045 demandes d’intervention en 2013. Depuis le 1er mars 2013, l’Agglo dispose d’un service des Archives dirigé par une archiviste professionnelle. Plusieurs actions ont été menées à destination des services comme la mise en place de procédures d’archivage, la gestion des documents produits et reçus par les services communautaires, la destruction des documents ne présentant plus d’utilité administrative ou juridique, après accord des Archives départementales de l’Eure. Au départ, 630 mètres linéaires d’archives au 1 er mars 2013 ont été comptabilisés. 178 mètres linéaires ont été collectés dans les services, 240 mètres définitivement classés et 190 mètres linéaires réglementairement détruits. Parallèlement, dans le cadre d’une réflexion sur la mutualisation de la fonction archives pour les communes de l’Agglomération, la commune de Poses a servi de « commune-test ». En 38 jours, 86 mètres d’archives ont été traités (60 mètres détruits, 26 mètres classés et inventoriés de façon définitive). Après plusieurs mois de travail de la part de la Direction de la communication, un nouveau site internet a été mis en ligne fin janvier 2013. Les 45 967 visiteurs uniques (avec une moyenne mensuelle de 3 997) téléchargent plus de documents et voient plus de pages. Ils utilisent davantage le site et ses fonctionnalités. Ainsi, 1 082 pages sont consultées en moyenne chaque jour (soit le double par rapport à 2012). En 2013, ce sont 1 338 vidéos (soit une moyenne mensuelle de 116) qui ont été visionnées (les plus vues : le Marathon, les 20 ans de Transbord, l’abattage des arbres sur la voie verte et la délégation chinoise au Manoir). 293 personnes sont abonnées à la newsletter. Autre nouveauté 2013 : la présence de l’Agglo sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter). 156 mentions j’aime pour Facebook (avec 1 à 3 posts quotidiens) et 282 (janvier 2014) abonnés sur Twitter (avec 3 à 5 posts quotidiens). L’Agglomération soutient les services de l’Agglo mais également les communes et les associations en leur prêtant du matériel : 159 prêts (tentes, tables, bancs, claustras, grilles caddie…). Fin du contrat d’agglomération 2011/2013 L’année 2013 était l’année de clôture du contrat d’agglomération 2011/2013. Un bilan a été présenté aux élus. Le taux d’exécution est positif avec 77% du volume financier des opérations engagées, sur 72 millions d’euros programmés initialement. Pôle métropolitain Suite à la fusion entre la Communauté de communes Seine-Bord et l’Agglomération, les instances du pôle métropolitain ont été réinstallées dès janvier. Les travaux des 3 commissions ont repris et des actions ont été engagées : •En matière de tourisme, une carte touristique du territoire a été réalisée et largement diffusée, notamment lors de l’Armada. •S’agissant du développement économique, le territoire du pôle métropolitain a bénéficié d’une promotion commune lors des salons professionnels économiques que sont le MIPIM (mars) et le SIMI (décembre). Une étude a par ailleurs été lancée sur la complémentarité et le positionnement des deux plateformes de l’axe Seine (Seine-Sud et Pîtres-Le Manoir-Alizay) dont les conclusions seront rendues en 2014 (voir page 25). •Dans le domaine des transports, une étude réalisée par l’agence d’urbanisme Rouen Boucle de Seine a été l’occasion de dresser une photographie fine des déplacements entre les pôles d’attractivité du territoire. 9 services généraux Le budget de la Communauté d’agglomération Seine-Eure se compose d’un budget principal et de 11 budgets annexes. Tous regroupés en un seul, les comptes administratifs laissent apparaître un excédent d’environ 1 M€, au terme de l’année 2013 pour le budget principal. Ce résultat reflète la capacité à rembourser la dette et à autofinancer les investissements sans recourir à des ressources exceptionnelles. L’Agglo a investi 55,50 M€. Malgré une période tourmentée au niveau national, l’Agglomération Seine-Eure peut donc s’atteler à l’accomplissement de ses projets, grâce à sa solidité financière et des dépenses maîtrisées. Budget évolution du budget principal Recettes 2012 Fonctionnement 10 Fonctionnement 65,4 M€ 76,06 M€ Investissement Investissement 25,78 M€ 40,57 M€ Dépenses 2012 2013 Fonctionnement 2013 Fonctionnement 45,54 M€ 56,02 M€ Investissement Investissement 38,79 M€ 55,50 M€ Répartition des postes de recettes et postes de dépenses Budget de fonctionnement Budget d’investissement Répartition des recettes fiscales perçues* Répartition des recettes d’investissement* 11 € d’autres recettes 5 € de surtaxes 8 € de Dotation de 16 € de récupération TVA (eau, assainissement) compensation / Etat 10 € de Taxe d’Enlèvement 12 € de Dotation Globale de Fonctionnement 29 € de fonds propres des Ordures Ménagères 8 € de Versements Transports 792 € C’est ce que la Communauté d’agglomération a investi par habitant en 2013. 31 € d’emprunts 46 € de produits issus de la fiscalité 24 € de subvention Répartition des dépenses de fonctionnement* 0,79 € pour les services à la personne 20,38 € pour les ressources humaines 5,09 € pour les espaces naturels, cycle de l’eau 0,68 € pour la propreté publique 0,76 € pour l’aménagement de l’espace 1,72 € pour la voirie 2,69 € pour le développement économique Répartition des dépenses d’investissement* 0,29 € pour la propreté publique 3,2 € pour les transports traitement des déchets 0,16 € pour le tourisme 14,38 € pour les espaces naturels, le cycle de l’eau 1,29 € pour le tourisme 11,51 € pour la collecte et le traitement des déchets 5,5 € pour le développement économique 9,66 € pour les transports 11,84 € pour la voirie 1,58 € pour les logements 1,88 € pour la politique de la ville 45,32 € pour le patrimoine 43,04 € pour les affaires 10,25 € pour l’aménagement générales de l’espace 6,97 € pour l’administration 0,54 € pour les logements 0,47 € pour la collecte et le générale *Sur une base de 100 € *Sur une base de 100 € A noter ! 46,3 M€ de dépenses de fonctionnement sont inscrits au budget principal, dont 19,1 M€ sont reversés aux communes (41,3 % des dépenses). 11 Partage et solidarité Parce qu’elle place l’humain au cœur de ses préoccupations, l’Agglomération Seine-Eure est fortement investie dans la coopération décentralisée. Elle fédère élus et acteurs de terrain autour de projets de développement local à l’international et participe à la Semaine de la solidarité internationale. Le soutien aux associations locales de solidarité internationale Plusieurs associations ont soumis aux élus de l’Agglomération des projets de développement à l’international. Après instruction par la commission coopération décentralisée, le conseil communautaire a délibéré pour un accompagnement financier des projets. La coopération avec la ville de Bohicon (Bénin) Coopération décentralisée Dans la continuité de son action depuis 2009, l’Agglomération a poursuivi sa coopération avec Bohicon. En 2013, c’est l’opération d’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin qui a été mise en œuvre. Une enveloppe de 10 000 € a permis de financer des investissements en matériel pour 23 groupements de femmes de Bohicon qui sont organisées autour d’activités telles que la fabrication de moutarde, de fromage de soja, le commerce de produits vivriers, la transformation du manioc... Une cérémonie de remise de ces matériels a été organisée au mois de juillet 2013, en présence d’une délégation de l’Agglomération. Cette opération est découpée en 3 tranches dont 2 sont prévues en 2014, pour un montant total de 50 000 €. De plus, l’Agglomération a poursuivi son travail d’animation de la plateforme des partenaires européens en coopération avec Bohicon et ses communes voisines du département du Zou. Une rencontre a ainsi été organisée le 25 septembre, avec l’objectif de travailler collectivement sur la problématique de la gestion des eaux pluviales sur le bassin versant du Zou. A l’occasion de l’Armada, l’Agglomération a été sollicitée pour partager son expérience dans l’espace Agence de l’Eau, le 12 juin. 12 La participation de l’Agglo à la Semaine de la solidarité internationale Depuis 2010, l’Agglomération participe à la semaine de la solidarité internationale afin de sensibiliser les habitants du territoire aux enjeux de développement sur le continent Africain. Deux soirées ciné-débat ont été organisées les 15 et 22 novembre, à Val-de-Reuil et Louviers, en présence du maire de Bohicon, du représentant de l’Ambassadeur du Bénin et d’un cinéaste béninois. 150 personnes ont participé à ces soirées. Un forum des associations de solidarité a également été organisé à Martot. Partage et solidarité La politique de l’habitat est définie dans un document stratégique : le programme local de l’habitat (PLH2). Composé de 12 fiche-actions, le PLH est un guide d’intervention pour définir quoi construire et où, définir les objectifs d’amélioration de l’habitat, proposer des solutions de logements à tous les besoins… variés de la population. Bien que n’ayant pas de labellisation verte, le PLH2 décrit les conditions d’un développement durable en lien avec les politiques de transport, l’agenda 21... La mise à jour de l’observatoire de l’habitat se poursuit. Cet outil de connaissance partagé du territoire est accessible aux communes et autres acteurs locaux de l’habitat. Il permet de suivre et d’identifier les problématiques locales pour réagir grâce à des dispositifs d’intervention adaptés. Ces données servent à définir la stratégie de production de logements et à accompagner les communes et les acteurs professionnels. Production de logements locatifs sociaux et d’accession à la propriété Habitat Elaboration, animation et évaluation de la politique de l’habitat Suite à l’arrivée de huit nouvelles communes, le diagnostic du territoire a été abondé. Les objectifs du programme local de l’habitat (PLH2) ont évolué pour intégrer les besoins en matière de logement sur l’ensemble du nouveau périmètre. Le projet de PLH a été arrêté en 2013 avec un objectif de production de 350 logements par an sur l’agglomération dont la plus grande partie sur les communes disposant des services et des commerces. Cet objectif comprend une partie minimale de logements locatifs sociaux et de logements en accession sociale. Au-delà des objectifs quantitatifs, le PLH2 fixe des objectifs qualitatifs visant un développement harmonieux du territoire et répondant à des besoins Suivant sa volonté d’orienter et d’accompagner la production de logements, l’Agglo mobilise des aides de financements pour la création de ces logements. Ces aides sont assorties de prescriptions spécifiques en fonction des objectifs cherchés et de la réglementation en vigueur. Les opérations comportent parfois une composante d’accession soit en lots à bâtir soit en financement de location-accession. Les financements de l’Agglomération et d’autres partenaires éventuels (Conseil général, 1 % logement) permettent d’obtenir l’équilibre financier de ces opérations. Entre la décision du programme et sa réalisation, il existe parfois un décalage important : ainsi certaines opérations qui ont été financées en 2007 démarrent seulement en 2013. Le rôle de l’Agglomération est aussi de fournir un contexte favorable à la création de ces logements programmés en réponse à des besoins avérés. 13 Partage et solidarité Aides mobilisées pour la création de logements locatifs sociaux Aides déléguées de l’Etat : 112 500 € de subventions dédiées au parc de logement locatif aidé ont été autorisées. Ainsi, 106 logements ont été créés par le Foyer Stéphanais, la Siloge, le Logement Familial de l’Eure, Eure Habitat à Alizay, Les Damps, Louviers, Montaure et Val-de-Reuil. Aides propres de l’Agglomération : les 859 800 € d’aides ont permis la création de 215 logements (construction et création dans l’ancien) par la Sécomile, le Foyer Stéphanais, la Siloge, le Logement Familial de l’Eure, Eure Habitat à Acquigny, Alizay, Les Damps, Pont de l’Arche, Louviers et Val-de-Reuil. En plus de la création de ces logements locatifs, 29 logements en accession à Louviers, 3 lots à bâtir à Acquigny et 38 lots à bâtir à Alizay sont programmés. Soutien à l’accession à la propriété Partant du constat que certains ménages avaient des difficultés à acquérir leur première résidence principale malgré les efforts de l’Agglomération pour produire des logements à prix raisonnable, un dispositif d’aide a été instauré. Expérimenté en 2012, ce dispositif a été reconduit après une évaluation positive puis modifié en partie. Ce nouveau dispositif épousait les critères du Prêt à Taux Zéro de l’Etat. Un élargissement des plafonds d’éligibilité des petits ménages a été voté en fin d’année. Ce dispositif a été monté en partenariat avec le Crédit Foncier de France. Il propose aux ménages une solution de financement originale avec la diminution 14 des mensualités des 5 premières années pour aider les primo-accédants à démarrer leurs projets dans les meilleures conditions. Logiliance Ouest est également un partenaire. Attention, pour en bénéficier, il faut se renseigner au plus tôt avant d’avoir signé tout document qui engagerait le projet ! 23 ménages ont reçu une aide de 4 000 € par projet (soit 92 000 €). Amélioration de l’habitat locatif social L’Agglo aide certains projets d’amélioration du parc locatif social. Cette aide est destinée à maintenir le parc confortable, à réaliser d’importantes améliorations et bien sûr à diminuer les factures énergétiques des locataires. Ces aides ont vocation à susciter des projets. Ainsi l’Agglomération a consacré 156 000 € pour 78 logements d’Eure Habitat à Pont-de-l’Arche. Toutes ces opérations de création ou d’amélioration nécessitent la souscription de prêts, l’Agglomération intervient également à cet endroit en garantissant une partie des emprunts souscrits : •création : 36 logements (Prairie des Fougères à Louviers, Voie Blanche à Val-de-Reuil), •amélioration : 559 logements (Tour Sarthe à Louviers, Clos du Frêne à Val-de-Reuil, quartier Maison Rouge -ANRU- à Louviers). Amélioration de l’habitat privé ancien L’Agglo intervient pour encourager et favoriser l’amélioration des logements de propriété privée occupés par leur propriétaire ou loués. Elle intervient dans le cadre d’un PIG (programme d’intérêt général) qui permet de mobiliser de nombreux partenaires (Etat, ANAH, Conseil général, SACICAP, Caisse d’allocations familiales, Logiliance Ouest). Son objectif est de faciliter les démarches des propriétaires et d’accéder aux aides d’un ou plusieurs partenaires. Pour en bénéficier, il faut répondre à des critères précis comme les types d’objectifs et des plafonds de ressources. Les objectifs qualitatifs de ce PIG sont : •la lutte contre l’habitat indigne et/ou dégradé, •l’amélioration des performances énergétiques et la lutte contre la précarité énergétique, •l’adaptation des logements destinés à des personnes âgées ou ayant un handicap, •la création de logements à loyers maîtrisés, •la lutte contre les logements vacants. Attention à ne pas utiliser les mauvais termes ! Avant tout diagnostic, un logement sur lequel il existe un doute doit être qualifié d’indigne. Seules les personnes détenant une expertise pourront dire s’il s’agit d’un « péril, d’habitat indécent ou d’habitat insalubre ». Ce sujet est traité avec beaucoup de sérieux et de précaution. Pour le parc public, la commission dépend du pôle départemental mais vous pouvez également contacter le service habitat et votre mairie. Le PIG a permis l’amélioration de 43 logements sur le territoire (42 logements de propriétaires occupants et 1 logement locatif à loyers plafonnés). Financements mobilisés : •Aides déléguées de l’Etat-ANAH : 526 035 € de subventions. •Aides de l’Agglomération (en compléments des aides de l’Etat-ANAH et aides propres) : 42 450 €. En plus du PIG, un dispositif spécifique de remédiation de difficultés avérées d’une copropriété est en cours. Le diagnostic est achevé, un complément de diagnostic technique-thermique a été remis, mais il manque des éléments pour finaliser le meilleur scénario de réhabilitation. Parallèlement au PIG, l’Agglo s’occupe activement de la lutte contre le mal logement. Elle réunit autour d’elle de nombreux partenaires pour trouver des solutions aux situations d’habitat indigne repérées. La remédiation peut prendre plusieurs années car les situations peuvent être complexes. 15 Partage et solidarité Chiffres clés •86 places dans les aires d’accueil •90 % du taux d’occupation •Durée moyenne du séjour : 4 mois Gens du voyage 16 Le Pôle Solidarité et Aide aux Publics est rattaché à la Direction de l’aménagement, du développement et de la solidarité. Sa mission est de garantir la continuité et la qualité, dans le respect des orientations communautaires, des politiques et des législations relatives à ses différents services. C’est un ensemble de services publics de proximité qui favorisent le vivre ensemble avec une exigence d’équité et une meilleure cohabitation entre les gens du voyage et les populations sédentaires. Le centre social des gens du voyage a pour vocation de gérer un habitat adapté, la scolarité, l’accès au droit commun, à la citoyenneté, l’accès aux soins et à la santé. C’est un des services du pôle solidarité. Les 3 aires de l’Agglomération ont été créées en 2007 et 2008. Depuis leur création, nous avons accueilli plus de 1 000 familles. Un dispositif de gestion et de gardiennage avec 4 agents a été organisé afin d’assurer, six jours par semaine, la gestion des arrivées et des départs, la perception des droits d’usage et le bon fonctionnement et l’entretien des aires. Cette gestion est encadrée par un règlement intérieur et une tarification qui sont définis par la communauté d’agglomération Seine-Eure. La mise en œuvre du projet social sur les aires a permis d’accéder à une connaissance précise des communautés de gens du voyage dont la grande majorité est liée au territoire depuis plusieurs générations. Il n’y a pas d’impayé ni de dégradations en dehors de l’usure normale des équipements. La plupart des enfants de la maternelle et du primaire est scolarisée. Depuis un an, nous constatons des inscriptions sur des clubs sportifs et quelques enfants fréquentent les centres de loisirs. Un travail est en cours pour favoriser l’accès au collège. Des familles de l’aire de Louviers ont participé à la fête des voisins sur le quartier du Hamelet. Durant l’été un chantier de maintenance en maçonnerie sur les aires a été réalisé. La gestion des grands passages estivaux est également travaillée pour éviter les stationnements sur des espaces inadaptés. Un accompagnement auprès de tous les partenaires Sous la présidence du Préfet de l’Eure, l’Agglomération siège à la commission départementale consultative des gens du voyage. De plus, l’Agglomération a apporté son expérience dans l’élaboration du schéma départemental d’accueil des gens du voyage 2012-2018. Ainsi, avec les services de l’Etat, le Conseil général, la CAF, les bailleurs sociaux, les collectivités du département de l’Eure, les associations de gens du voyage, nous œuvrons au niveau départemental à 73 agents travaillent une harmonisa tion des quotidiennement dans les réponses apportées aux services du Pôle Solidarité besoins des communautés dont 4 agents pour la régie de gens du voyage : des aires d’accueil et du qualité des équipements, centre social des gens du règlements intérieurs, voyage tarification, gestion des 7 jours sur 7, toute l’année aires, accompagnement à la sur des amplitudes scolarité, accompagnement horaires de 7h à 20h social, sédentarisation. (ponctuellement 24h/24h lors des camps organisés par le service jeunesse) Attractivité Suite à la fusion entre la Communauté d’Agglomération et la Communauté de communes de Seine-Bord au 1er janvier 2013, le réseau de transport a été largement remanié pour desservir les 37 communes. Cette restructuration a été mise en service au 1er septembre 2013. Les principales adaptations Transport et déplacement La ligne P a été remaniée et renforcée. Elle dessert ainsi toutes les 40 minutes les communes de Pîtres, Le Manoir, Alizay, Igoville, Pont-de-l’Arche et fait son terminus à la gare de Val-deReuil. Les horaires sont adaptés pour permettre la correspondance avec les principaux trains en gare SNCF de Val-de-Reuil mais aussi en gare de Pont-de-l’Arche. Les horaires de la ligne 2 ont été adaptés de manière à assurer une meilleure qualité de service pour les voyageurs qui relient Louviers à Val-de-Reuil. Intégration des services réguliers au transport à la demande Villabus : Les horaires les plus fréquemment réservés des lignes V1 et V3 sont proposés en services réguliers sans réservation. Les autres horaires restent sur réservation. Le transport à la demande est simplifié. Tous les habitants des zones périurbaines de l’Agglomération SeineEure peuvent désormais bénéficier d’un transport à la demande d’arrêt à arrêt du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 18h30 et jusqu’à 17h le samedi. Flexiplus, le service de porte à porte pour les personnes à mobilité réduite : Fonctionnant sur le même principe que le Villabus, il est adapté aux voyageurs qui ne peuvent pas utiliser le réseau régulier ou se rendre à un arrêt. Le réseau Transbord Depuis la rentrée 2013, l’ensemble des informa tions du réseau est intégré dans un guide horaire. Celuici regroupe les horaires des lignes et les tarifs, mais fournit également des explications sur le fonctionnement des services et notamment sur les services de transport à la demande : Villabus et Flexiplus. Le nouveau guide bus a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres de l’agglomération. Enfin, un nouveau plan regroupe le tracé de toutes les lignes et propose des zooms par centre-ville pour aider le voyageur à se déplacer. 17 Attractivité En 2013, le nombre de kilomètres commerciaux parcourus a été de 1 343 300 soit une hausse de 5,6 % par rapport à l’année dernière. L’Agglo[Bus] représente à lui seul 49 % des kilomètres totaux du réseau. Ce kilométrage a été effectué au moyen de 35 bus (contre 30 l’an dernier) et 61 employés. L’ A g g l o m é r a t i o n S e i n e - E u r e a f a i t l’acquisition de trois bus standards Mercedes Citaro, d’un minibus Mercedes Citaro K et de quatre minibus Sprinters. de Louviers et de Saint-Aubin-les-Elbeuf ont été définies, ainsi que la prise en compte des surcoûts du personnel liés à l’augmentation d’activité de l’agence commerciale. Le deuxième avenant correspond aux surcoûts liés à la mise en œuvre du nouveau réseau à la rentrée 2013, ainsi que la prise en compte de la hausse de la TVA au 1er janvier 2014. Les modalités de vente des titres multimodaux distribués dans le cadre de l’expérimentation tarifaire Atoumod sur l’axe Rouen – Louviers - Evreux ont été précisées dans cet avenant ainsi que le principe de prolongation d’une année de la durée du contrat de Délégation de Service Public signé le 5 août 2009. Sur l’année 2013, 1 450 000 voyages ont été réalisés sur le réseau, soit une hausse d’environ 8 % par rapport à 2012. Les passeports jeunes mensuels et les tickets unités représentent près de 52 % du total des voyages. Les passeports liberté et les cartes 5 et 10 voyages près de 25 %. Le transport scolaire périurbain La fréquentation du réseau Transbord est calculée à partir du nombre de tickets vendus et des clés de mobilité fixées suite à l’enquête mobilité réalisée en février 2010. Toutefois, le déploiement de la billettique régionale Atoumod’, nous permettra très prochainement de produire des données de fréquentation sur notre réseau. Principales dépenses de fonctionnement (H.T) •Exploitation du réseau Transbord (y compris TAD) : . . . . 4 247 096 € •Exploitation du transport scolaire périurbain : . . . . . . . . . 738 524 € •Entretien du mobilier urbain de transport de voyageurs : . 59 892 € L’année 2013 a été marquée par la signature de deux avenants notifiés les 8 avril et 20 décembre 2013. Dans le premier, les modalités de mise en service de la ligne H reliant les centres hospitaliers 18 Concernant le transport scolaire, quelques ajustements ont été réalisés à la rentrée 2013/2014 à la fois sur les horaires et sur l’adaptation de l’offre par rapport à la demande. A ce titre, un service supplémentaire entre Louviers et les communes de Crasville, Quatremare et La HayeMalherbe a été créé. Principales dépenses d’investissement (H.T) •Bus neufs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 121 957 € •Mobilier urbain : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 340 € Principales recettes de fonctionnement (H.T) •Contribution du budget principal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519 871 € •Versement transport : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 714 000 € •Subvention Conseil général : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470 769 € •Conventions avec d’autres collectivités pour le transport scolaire (SITS Canappeville) : . . . . . . . . . . . . . . 6 700 € La billettique L’Agglomération Seine-Eure est intégrée au projet haut-normand de billettique intermodale. Il s’agit de permettre l’utilisation d’un même titre de transport sur tous les réseaux de la région HauteNormandie via notamment l’utilisation d’une carte sans contact commune nommée « Atoumod’ », utilisable sur tous les modes de transport (bus, train, métro, tramway, etc.). Le projet est totalement novateur en France sur une telle région qui regroupe 15 Autorités Organisatrices de Transports. Depuis mars, les taxis assurant le transport à la demande (TAD) sont équipés du système billettique Atoumod et permettent aux usagers de valider leurs titres à bord des véhicules. En juin, les billets sans contact ont été déployés sur le réseau de transport public et un nouveau titre de transport a été créé, le passeport 5 voyages. Plusieurs expérimentations de vente de titres multimodaux ont été lancées au cours de l’année 2013 notamment sur l’axe Rouen – Louviers – Evreux. Cette expérimentation permet aux usagers d’acheter un titre de transport autorisant le déplacement sur plusieurs réseaux de transport dont celui de l’Agglomération grâce à la carte Atoumod’. Ce dispositif a vocation à s’étendre au-delà du stade expérimental. Le système billettique va de pair avec la mise en place du Système d’Information Multimodal (SIM). Le SIM a été mis en place le 4 avril 2012 avec le portail www. atoumod.fr, offrant le niveau de service escompté pour les usagers des transports collectifs haut-normands. Fréquentation par titre Chiffres clés La qualité de service Conformément à la convention, trois vagues de mesures de qualité ont été réalisées par l’Agglomération SeineEure au cours de l’année 2013. Les critères mesurés sont : •la ponctualité, •la propreté des véhicules (extérieur/intérieur), •l’information aux arrêts, dans les véhicules, à l’Espace Transports et sur le site web, •l’attitude du conducteur, •l’accueil des clients, •la gestion des réclamations. Les résultats de ces trois vagues de mesures ont permis à VTU d’atteindre le bonus maximum prévu à la convention. Enfin, le réseau Transbord a fêté ses 20 ans en septembre dernier et a ouvert les portes de son dépôt de bus à cette occasion. Les transports en chiffres (Transbord) • 1 271 368 kilomètres parcourus • 30 bus • 57 employés Offre kilométrique transports urbains Total Agglobus : 648 907 km Total A et C : 125 600 km Total B et P : 231 961 km Total Scolaires : 145 673 km TAD (sous-traité) : 172 159 km Chiffres clés Le transport scolaire péri-urbain : • 267 929 km • 14 véhicules 19 Attractivité La compétence économique, exercée par la Communauté d’agglomération SeineEure, poursuit les objectifs suivants : renforcer l’attractivité du territoire, favoriser le développement des entreprises, du commerce et de l’artisanat et promouvoir le territoire. En 2013, de nombreux dossiers ont été menés. En 2013, dans le cadre de la plate-forme « création d’entreprises », l’Agglomération a reçu 11 porteurs de projet. Des actions pour renforcer l’attractivité du territoire Ecoparc III Développement économique La Communauté d’agglomération Seine-Eure a souhaité lancer l’étude d’aménagement d’ECOPARC III. Cette étude comprend l’étude préalable VRD et paysage, l’étude de faisabilité sommaire pour l’extension du site, le dossier de création de ZAC, le dossier de réalisation, le dossier loi sur l’Eau, l’adaptation du projet de cahier des charges de cession type établi pour Ecoparc 2. A l’issue de cette étude, l’Agglo procèdera à l’aménagement de ce parc d’activités. Ecoparc III présentera une superficie totale de 57 hectares dont 45,18 hectares cessibles. Etat d’avancement : •Études préalables achevées. •Diagnostic archéologique : en attente de prescriptions de fouilles phases 2 et 3. •Dossier au titre de la loi sur l’eau déposé en juin 2013. •Création de la Zone d’Aménagement Concertée. •Dossier de réalisation approuvé. •Enquête publique concernant la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) en cours. •Démarrage des travaux : décembre 2014. •Livraison juillet 2015. •Surface cessible : 45,18 hectares 20 Extension Zone d’activités Les Lacs 2 •11 lots dont les 3 en façade réservés pour un futur village d’artisans (lot de 1 500 à 2 186 m²). •Lancement de la maîtrise d’œuvre pour la construction d’un village d’artisans : début 2014. •Commercialisation : Sodevil. •1er lot commercialisé (n° 4) pour la construction d’un contrôle technique. Deuxième multi-accueil interentreprises Le projet envisagé consiste en la création d’une structure d’accueil pour jeunes enfants de 30 berceaux pouvant accueillir simultanément des enfants âgés de 2,5 mois à 4 ans révolus. Il s’agit d’une crèche interentreprises regroupant des entreprises proches géographiquement et implantées sur la Communauté d’agglomération Seine-Eure dans le département de l’Eure (27). Une étude a été réalisée en 2012 auprès des entreprises afin de déterminer précisément les besoins en termes de nombre de berceaux et d’horaires, les modes d’utilisation et les principes de fonctionnement de la structure projetée. Lancement de la consultation de maîtrise d’œuvre en octobre 2013. Livraison du bâtiment prévue 2015. Les subventions aux différents partenaires •Cosmetic Valley, Nov@log : 30 000 € et 5 400 € pour le transfert au Pôle Métropolitain •Technopole Chimie Biologie Santé : 5 000 € •Association RECREE : 2 500 € •Réseau Entreprendre Normandie Seine Eure : 18 000 € •Association Les Entrepreneurs Seine-Eure : 1 500 € Covoiturage.seine-eure.com Lancement de la campagne de communication à l’attention des entreprises et de leurs salariés : juillet 2013. Fête de la science du 7 au 13 octobre 2013 L’Agglomération Seine-Eure et les entreprises ont souhaité s’associer pour la 9e année consécutive au rendez-vous national de la Fête de la Science. L’occasion de proposer au public de découvrir 19 entreprises de notre territoire : Anoxa & Métallerie Normande, Aptar, Barry callebaut, DGA, Cassidian, chaussures Marco, CRIT, Interfas, Intertek, Janssen, JCL Ingénierie, Lohmann, MJK systems, Coliposte, Régie des 2 Airelles, Renault Tech, Schneider Electric, STEP, Veneu. Au total 787 visiteurs ont été comptabilisés en 2013 contre 582 en 2012. Mypetitjobseine-eure.fr Le site est en ligne depuis le 3 septembre 2013. Une conférence de presse s’est tenue le 6 septembre dernier. Avec my petit jobseine-eure.fr, l’Agglomération met en relation des personnes ayant des services à échanger. Retraités, seniors, étudiants, parents ou demandeurs d’emplois, le public cible est large. Chacun saisit son profil d’offrant ou de demandeur gratuitement. L’Agglomération a investi 12 000 € pour proposer ce service gratuit à ses administrés. Le site sera fermé en 2014. Des actions en faveur du commerce et de l’artisanat Le soutien dynamique aux unions commerciales et artisanales 44 157 € ont été versés, répartis entre 7 associations : •Art’Com Louviers : 10 190 € •Union Commerciale et Artisanale de Saint-Pierre-duVauvray : 961€ •Union Commerciale du Becquet : 5 810 € •ASCOVAL : 20 835 € •Union Commerciale du Vaudreuil : 3 871 € •Union Commerciale et Artisanale de Poses : 492 € •Art & Com Pont-de-l’Arche : 1 995 € Une participation aux associations pour l’animation commerciale et artisanale •Association Fleurs et Jardins (18 e salon Fleurs & Jardins) : 5 000 €. •Association pour la conservation et la mise en valeur du patrimoine du Mesnil-Jourdain : 795 € (Fête de la plante, terroir et pomologie). •Opération Collective de Modernisation et Opération Urbaine Collective* Des actions collectives Le dispositif vise à aider financièrement les commerçants et artisans qui souhaitent moderniser leur point de vente, le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite, acquérir du matériel nécessaire à l’exploitation de leur activité ou encore s’installer en zone artisanale. Pour l’année 2013, 25 porteurs de projet du territoire ont bénéficié d’aides allant de 1 366 € à 12 500 €. •OCM : subvention totale accordée : 143 004 € (18 dossiers). •OUC : subvention totale accordée : 41 834 € (7 dossiers). * OCM pour les communes de moins de 10 000 habitants, OUC pour les communes de plus de 10 000 habitants. ** Équipement de la personne, équipement de la maison Des actions individuelles Etude d’image individualisée : l’étude, réalisée par le cabinet Cibles & Stratégies, a démarré en janvier pour se terminer en novembre 2013. Objectif : permettre aux commerçants retenus (anomaux**) de mieux connaître les attentes de leurs clients et clients potentiels afin d’optimiser leur niveau de réponse en termes d’offre, d’accueil, de service et de merchandising. Commerçants participants : •L’Autre Boutique – Prêt-à-porter féminin (Louviers). •Connect Plus – Boutique informatique (Louviers). •Fleuràfleur – Fleuriste (Le Vaudreuil). •Le Rendez-vous des 3 fées – Boutique de lingerie (Pont-de-l’Arche). •Cobert Distribution – Electroménager (Pîtres). Étude de redéfinition des communes de Pîtres et du Manoir : étude lancée en décembre 2013. Le cabinet retenu pour cette étude est le cabinet Albert & Associés. Objectif : accompagner les communes à la constitution d’une centralité attractive en les dotant d’une stratégie commerciale. Mise en place d’un crédit de 4 jours d’intervention d’un urbaniste ou d’un spécialiste en urbanisme commercial pour aider les communes de Pîtres et du Manoir à : •Définir leurs projets. •Planifier leurs actions d’intervention. •Trouver des solutions urbanistiques, commerciales et environnementales concrètes et financièrement acceptables. Soutien à la dynamisation de la filière production (CAP Développement) : consultation lancée en octobre 2013, cabinet retenu Cibles & Stratégies. Objectif : permettre aux entreprises de l’artisanat de production de bénéficier de conseil en développement industriel. 21 Attractivité Pa c k C o m m u n i c a t i o n (Programme PUCE) : consultation lancée en octobre 2013, cabinet retenu Cibles & Stratégies. Objectif : mise en place d’un crédit de 3 jours de conseil en communication, à destination des unions commerciales du territoire, afin de bâtir un programme d’actions annuel original adapté aux nouveaux besoins des consommateurs et en mesure de capter les clientèles à potentiels (jeunes actifs, touristes). Village d’artisans Un village d’artisans est défini par un ou plusieurs bâtiments divisés en locaux adaptés aux besoins de chaque entreprise en évitant l’hyperspécialisation, des surfaces modulables pour le « blanc », des accès et des parking communs, une implantation de qualité pour être visible. Ce programme immobilier est destiné aux artisans. •12 locaux d’activités - surface du bâtiment 1 600 m² •Entreprises : Communication tous supports, plomberie – chauffagiste, construction légère en bois, électricité, travail du vitrail, garage automobile, contrôle technique automobile, marbrerie funéraire (2 locaux), vente imprimante numérique grand format, plomberie – chauffagiste, peinture Etat d’avancement Le groupement de maîtrise d’œuvre choisi pour ce projet est composé de ARA Architectes (Architectes), REBER SAS (Economiste), SICRE SAS (BET Structures), Sogeti Ingenierie (BET fluides, VRD). Le dossier de consultation des entreprises a été envoyé le 13 novembre 2012. Les marchés ont été attribués aux entreprises suivantes : lot 1 gros œuvre carrelage : Socore Troletti, lot 2 Charpente métallique - métallerie : Launet, lot 3 Etanchéité : Sopréma, lot 4 Façade métalliques et bois – Défi (consultation relancée le 17 22 décembre), lot 5 Menuiserie extérieures aluminium – Fermetures : Mongrenier, lot 6 Menuiseries intérieures – cloisons – Doublages – Plafond : JPV, lot 7 Peinture : SOGEP, lot 8 Portes sectionnelles : NFI, lot 9 Plomberie : EP2C, lot 10 Chauffage – ventilation : ND SERVICE, lot 11 Electricité : CARELEC, lot 12 VRD : Toffolutti. Calendrier 15 avril 2013 : Première réunion de chantier sur site Septembre 2013 : Choix du nom = Village d’artisans de La Lisière 14 octobre 2013 : Polychromie intérieure validée Livraison prévue : avril 2014 > Lotissement d’activités de Pîtres Les objectifs de l’opération sont de proposer une offre foncière de taille moyenne privilégiant l’implantation artisanale. La vocation affirmée de cette zone d’activités artisanales est d’accueillir des petites entreprises artisanales et de services (aux entreprises et à la population), mais aussi vers l’activité de commerces « en boutiques » ou de distribution de produits grand public. Etat d’avancement Janvier 2013 : Lancement Maîtrise d’œuvre •L’obtention de l’arrêté d’autorisation de lotir •La procédure de déclaration au titre de la loi sur l’eau et l’obtention des diverses autorisations liées à l’environnement •Un lancement effectif des travaux d’aménagement Février 2013 : Envoi dossiers de demande de subvention (Conseil général, Conseil régional et Etat) •Envoi dossier de demande de subvention PAP (Programme d’accompagnement de projet dans le cadre de la « restructuration de l’alimentation électrique en 90 000 volts à l’est de Rouen ») Mars 2013 : Diagnostic volontaire archéologique sur les terrains Mai 2013 : Définition du nom de la zone artisanale « Zone artisanale des Fréneaux » Juin 2013 : Choix du CSPS (Coordination de sécurité et de protection de la santé des travailleurs) Juillet 2013 : Accord de subvention PAP (38 053€) Septembre 2013 : Acquisition des emprises foncières par l’Agglomération 26 oct. – 9 nov. 2013 : Enquête publique pour le déclassement des chemins ruraux 4 nov. – 4 déc. 2013 : Enquête publique relative à la modification du PLU de Pîtres Promouvoir le territoire L’Agglomération a participé au Salon des entrepreneurs les 6 et 7 février 2013 en partenariat avec Eure Expansion et la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Eure. 44 contacts intéressants. La Communauté d’agglomération a participé au salon « Créer et reprendre une entreprise » à Évreux le 16 octobre 2013 en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Eure. Nombre de projets en cours de suivi : 2 dont un en développement et un en reprise. L’Agglo a participé au SIMI à Paris les 4 et 5 décembre 2013, dans le cadre du Pôle métropolitain, en partenariat avec l’ADEAR. Attractivité Dans le cadre de sa compétence tourisme l’Agglo a délégué à l’Office de tourisme à vocation intercommunale les missions notamment d’accueil, de commercialisation, de promotion et d’animation du territoire. Environ 8 000 visiteurs ont été renseignés dans les deux lieux d’accueil gérés par l’Office de tourisme : à Louviers et à l’antenne touristique de Poses. Tourisme L’accueil des groupes ne cesse d’augmenter : l’Office de tourisme Seine-Eure a enregistré une augmentation de 65 % du nombre de groupes accueillis sur le territoire Seine-Eure via le service commercial soit 3 301 personnes qui ont participé à une visite, un déjeuner, une croisière… Dans le cadre de l’animation du territoire, l’Office de tourisme a proposé tout au long de l’année des visites guidées tout public, ludiques à destination des enfants, des cours de cuisine adultes et enfants. Avec des nouveautés : des visites guidées sur la thématique du festival Normandie impressionniste : l’eau, les artistes, la peinture et les paysages et les visites insolites « les mystères de Notre –Dame » à Louviers au mois de décembre. En fin d’année, une exposition d’automates sur le thème « des moutons » proposait une partie ludique permettant de faire découvrir le patrimoine de Louviers. Dans le cadre de la 2 e édition du Festival Normandie Impressionniste, l’Office de tourisme a proposé une animation à Poses le dimanche 8 septembre intitulée « Fête des canotiers », une exposition à l’antenne touristique de Poses et un partenariat avec le musée de Louviers pour l’exposition « Paysages d’eau ». Nouveauté : l’Office de tourisme a lancé sa 1ère édition du pass découverte dont l’objectif est de promouvoir les prestataires du territoire. Le pass découverte a proposé des offres privilèges ou des gratuités chez 26 partenaires. Afin de faire connaître l’offre touristique plusieurs dépliants sont publiés : le guide touristique qui recense l’ensemble de l’offre, le guide des espaces naturels aménagés, des circuits de randonnées, l’agenda des manifestations « Sortir en Pays Seine-Eure » édité tous les quatre mois avec un spécial journée du patrimoine et pour la 1ère fois, une édition spéciale « fête de fin d’année ». Toute cette documentation est diffusée gratuitement. L’Office de tourisme a participé à des salons grand public (salon des seniors à Paris, salon Normandie Belgique) et des salons à destination de la clientèle groupe (à Rouen et Amiens). 23 Attractivité La mise en œuvre et suivi du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est entré en application le 21 février 2012 Planification et prospective territoriale 24 Un lien de compatibilité lie le SCoT aux cartes communales, aux Plans d’Occupation des Sols (POS) et aux Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) des communes, aux opérations foncières de plus de 5 000 m² de surface de plancher, à la constitution de réserves foncières de plus de 5 ha, et aux ZAC. En 2013, la mise en œuvre du SCoT s’est traduite par une assistance aux communes dans l’élaboration de leurs documents d’urbanisme. Un ensemble d’outils a été développé pour accompagner les communes dans les aspects administratifs et techniques de ces procédures (guide de procédure, modèle de cahier des charges, porter à connaissance communautaire, etc.). Ainsi en 2013, les communes de La Haye-Malherbe, du Vaudreuil, de Léry et de Criquebeuf-sur-Seine ont bénéficié de cette assistance. Plusieurs avis ont également été émis au titre du SCoT sur le PLU de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, le PLU de Pîtres, et un permis d’aménager à Quatremare. Pour faciliter la mise en compatibilité des documents communaux avec le SCoT, une analyse des documents d’urbanisme locaux a été réalisée. Cette dernière a d’abord concerné les communes dotées de POS (Andé, Igoville, Pinterville, Porte-Joie, Poses, Saint-Etienne-duVauvray, Surville, Tournedos-sur-Seine, Vironvay). Elle devrait se poursuivre en 2014 pour toutes les autres communes dotées de documents d’urbanisme (soit 36 communes sur les 37 de l’Agglomération). Démarche Inter-SCoT A l’initiative du Président de la CREA, une démarche de concertation inter-SCoT (réunissant les territoires de la CREA, du pays du Roumois, du pays entre Seine et Bray et de l’Agglo Seine-Eure) s’est mise en place en 2012 et s’est poursuivie en 2013 avec l’organisation de plusieurs conférences d’élus. L’objectif 2013 a porté sur les aménagements en matière de mobilité et de transports : parking relais, intermodalité, covoiturage.... Elle permet des échanges entre les Présidents des différentes structures porteuses de SCoT et favorise ainsi les complémentarités et la cohérence des aménagements futurs. L’étude d’aménagement de l’axe structurant LouviersVal-de-Reuil L’étude d’aménagement de l’axe structurant LouviersVal-de-Reuil inscrite au contrat d’agglomération 2011-2013, découle directement des orientations du SCoT Seine-Eure Forêt de Bord. Cette étude a porté sur le devenir d’un axe qualifié de structurant pour l’agglomération car reliant les deux villes centres Louviers à Val-de-Reuil et les principales zones d’activités du territoire. Un travail complémentaire sur le secteur de la rue du 11 Novembre 1918 à Louviers, corridor de départ de l’axe, articulation avec l’emblématique Place Thorel et vitrine urbaine de l’opération a été mené en 2013. Le devenir architectural et urbain de la rue du 11 Novembre 1918 est à anticiper en vue d’une véritable interaction avec le projet de l’axe structurant, et afin de maitriser l’évolution urbaine des abords et les actions qui pourraient grever le projet. L’étude a permis d’élaborer des orientations d’aménagement particulières sur des sites mutables porteurs d’enjeux Le Pôle métropolitain : commission développement économique forts pour le projet d’axe structurant en vue d’une intégration dans le document règlementaire de la Ville, et accompagnées de recommandations illustrées sur le traitement des limites entre l’espace public et privé. Un cycle de formation en urbanisme co-organisé par le CAUE et l’Agglomération Seine-Eure Un cycle de formation à destination des élus sur le thème des outils de l’urbanisme a été initié en 2012. Plusieurs sessions d’une journée complète ont été coorganisées par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Eure (CAUE 27) et l’Agglomération Seine-Eure. En 2013, quatre sessions de formations ont été organisées : •la fiscalité de l’aménagement, le 4 avril, •les documents supra-communaux dans les PLU, le 16 mai, •une visite terrain de trois opérations d’aménagement innovantes et de qualité en Seine-Maritime, le 4 juillet, •la maitrise du foncier, le 7 novembre. Une trentaine d’élus a participé en moyenne à ces formations. La première étude du pôle a été initiée fin 2013 : une étude portant sur la complémentarité économique et fonctionnelle des projets Seine-sud et Pîtres-Le ManoirAlizay, et leur insertion à l’échelle de l’axe Seine. Cette étude se compose de trois phases : •Phase 1 - Analyse des infrastructures logistiques en vue d’établir un diagnostic et sa projection sur l’Axe Seine. •Phase 2 - Analyse des interactions sur les axes Seine et le Canal Seine Nord Europe avec les deux plateformes d’étude pour identifier les sphères d’influence et les collaborations pertinentes. Puis analyses des interactions entre nos 2 projets de plateformes. •Phase 3 - Analyse des risques liés aux projets d’infrastructure d’acheminement dans le but de construire des scénarios de positionnement des 2 projets. Elle devrait se finalisée en 2014. Le suivi des projets et démarches d’études sur le thème de la logistique En 2013, l’Agglo a été impliquée comme partenaire de la démarche de ré-industrialisation du site propriété de Double A à Alizay et son adéquation avec le projet de l’Agglomération. Le suivi de la liaison A28-A13 L’ A g g l o m é r a t i o n a s s u r e l e s u i v i d e s p r o j e t s d’infrastructures structurantes (notamment la liaison A28-A13) et leurs cohérences avec le développement du territoire. En partenariat avec l’agence d’urbanisme de Rouen et des boucles de Seine et Eure, un travail associant les différents territoires traversés par le projet de liaison A28-A13 a été initié. Il a pour objectif d’anticiper les opportunités et les risques liés à l’aménagement de ce territoire de développement futur sur les thématiques du développement économique, des mobilités, de l’environnement et de l’habitat. Ce travail a également pour objectif de réaliser des aménagements en cohérence avec les territoires voisins. 25 Attractivité L’aménagement constitue une compétence importante pour l’Agglomération Seine-Eure. Rénovation urbaine, aménagement de lotissements, études d’urbanisme, réhabilitation de sites sont autant de grands dossiers traités chaque année par les équipes de l’Agglo. L’application du Droit des Sols (A.D.S) Aménagement et urbanisme Le service instruit les autorisations d’occuper le sol (permis de construire, déclarations préalables, certificats d’urbanisme, permis d’aménager, permis de démolir…) pour les communes de Acquigny, Amfreville-sous-les-Monts, Amfreville-sur-Iton, Andé, La Haye-le-Comte, La Haye-Malherbe, Herqueville, Heudebouville, Incarville, Léry, Louviers, Le Manoir, Le Mesnil-Jourdain, Pinterville, Pîtres, Pont-de-l’Arche, Poses, Quatremare, Saint-Etienne-du-Vauvray, Saint-Pierre-du-Vauvray, Surtauville, Surville, Tournedos-sur-Seine, La Vacherie, Le Vaudreuil et Vironvay. Il assure également le secrétariat des A.D.S pour le compte de ces communes et les renseignements auprès du public et acteurs fonciers. Chiffres clés Le secrétariat a traité environ 3 288 courriers (urbanisme et foncier) et autant de courriers mails. 26 Les documents d’urbanisme En 2013, les communes continuent leur procédure d’élaboration, de révision ou de modification de leur plan d’occupation des sols ou de leur plan local d’urbanisme. •Amfreville-sur-Iton a approuvé la modification du PLU le 07/03/2013. •Criquebeuf-sur-Seine a approuvé la prescription du PLU le 02/07/2013. •Herqueville a approuvé le dossier de création de la Z.A.C « des Plantes » le 27/06/2013. •Heudebouville a approuvé le dossier de réalisation de la Z.A.C. « Ecoparc 3 » le 23/01/2013, ainsi que la mise à jour du PLU le 03/10/2013. •Incarville a prescrit la révision du POS en PLU le 11/02/2013. •Le Manoir a approuvé le dossier de création de Z.A.C « Le Clos Fossier » le 19/12/2013. •Les Damps a approuvé la modification simplifiée du PLU le 21/01/2013. •Le Vaudreuil a approuvé la modification de son P.O.S le 08/04/2013. •Louviers a approuvé la modification simplifiée du PLU le 07/10/2013. Le foncier La Communauté d’agglomération Seine Eure poursuit ses négociations foncières nécessaires à la réalisation de la ZAC « Ecoparc 3» à Heudebouville, à la protection du captage des Hauts Prés à Val-de-Reuil et l’acquisition de terrains du Programme d’Action Foncière (PAF). Le service assure la gestion des ventes de terrains aménagés dans le cadre des lotissements ou ZAC. Cession du foncier En 2013, l’Agglo a cédé 221 441 m² : •670 m² de terrains sur Ecoparc 2 à Heudebouville à la SCI ERIKA. •213 943 m² de terrains sur Ecoparc 2 à Heudebouville à ITM IMMO LOG. •4 493 m² de terrains sur « La Côte du Roy » à Heudebouville à Monsieur Rey. •580 m² de terrains au 67A rue Saint Hildevert à Louviers au Foyer Stéphanais. •1 755 m² de terrains sur le lotissement Les Lacs 2 à Val-de-Reuil à la SCI DSN. Le montant financier des cessions s’élève à 3 023 660 € H.T soit 3 616 297 € TTC •24 rue du 11 Novembre : 506 m² pour l’axe structurant. Andé (Le Village) : 230 m² pour l’installation d’un poste de refoulement des eaux usées. Incarville : •La Fringale : 288 m² pour l’axe structurant. •Les Quatre Acres : 2 636 m² pour l’extension de Transbord. Pîtres (Lotissement Les Freneaux) : 28 889 m² pour la création d’un lotissement d’activités. Pont-de-l’Arche (20 rue Sainte Marie) : 954 m² pour la préservation des Douves. Heudebouville (La Mare du Motte) : 4 600 m² pour la réalisation de la ZAC Ecoparc 3. Le montant financier des acquisitions est de 2 623 841 € net non compris les frais notariés et frais annexes. Acquisition du foncier En 2013, l’Agglomération a acquis 519 292 m² répartis sur : Val-de-Reuil : •64 389 m² pour le Captage des Hauts Prés (lieu-dit Les Vendaises, Le Coin du Grès). •32 652 m² pour le Captage des Hauts Prés. •3 058 m² pour le rachat de la start-up Poliyntell sur le parc de la Cerisaie. •14 778 m² pour la zone humide des Pâtures. •5 927 m² pour le pôle d’échange multimodal gare aux Près de la Salle. Val-de-Reuil et Saint-Etienne-du-Vauvray (Les Bas Près) : 359 369 m² pour la zone humide des Pâtures. Louviers : •18 rue du 11 Novembre : 398 m² pour l’axe structurant. •22 rue du 11 Novembre : 618 m² pour l’axe structurant. 27 équilibrre planétaire eau potable et assainissement L’assainissement Cycle de l’eau 28 Plus de 80 % des habitants de la Communauté d’agglomération Seine-Eure sont desservis par un réseau d’assainissement collectif. En 2013, suite à la fusion, la Communauté d’agglomération Seine-Eure assure la gestion de 12 systèmes d’assainissement. Le linéaire total des réseaux d’assainissement de l’agglomération représente plus de 400 km de réseau, avec 113 postes de relèvement, 15 déversoirs d’orage, et 7 bassins de stockage-restitution. L’exploitation des ouvrages concernant les systèmes d’assainissement de Louviers, Léry, Acquigny, Criquebeuf-sur-Seine, La Haye-Malherbe, Ecoparc, Surville est déléguée à un prestataire privé. Les systèmes d’assainissement d’Igoville et Alizay sont gérés par des agents communautaires en régie. Répondant aux normes européennes de dépollution les plus sévères, 3 usines de dépollution ont ainsi été mises en service dans les 10 ans : Louviers, Ecoparc et plus récemment Léry, ce qui représente une capacité totale de traitement de plus de 100 000 équivalent habitant (EH). Ces 3 usines rejettent un effluent de très bonne qualité respectant leur arrêté d’autorisation de rejet. La station de Léry a la particularité de traiter les boues issues de l’épuration sur une plate-forme de compostage in-situ. Le compost est normalisé et est utilisé comme amendement en agriculture notamment. En 2013, les travaux d’extension du réseau d’assainissement se sont poursuivis sur les communes d’Heudebouville et Poses. L’appel d’offre pour les extensions de réseau à Saint-Pierre-du-Vauvray et Saint-Etienne-du-Vauvray a été lancé. Parallèlement, l’Agglomération continue à mettre en conformité son réseau d’assainissement avec la création de bassins de stockage-restitution afin de limiter les départs d’eaux usées vers le milieu naturel. 2 bassins sont à créer à Louviers et 3 à Pont-de-l’Arche. Le montant de ces travaux s’élève à plus de 3 M€. Une première tranche a été réalisée en 2013 à Pont-de-l’Arche. L’Agglomération Seine-Eure a travaillé sur le projet de transfert des effluents de Criquebeuf-sur-Seine vers le système d’assainissement de Léry. Les travaux débuteront en 2014. Dans le cadre des ventes et des extensions de réseau, l’Agglomération a effectué 142 contrôles de branchements. L’eau potable, une ressource à protéger Les usagers du territoire communautaire (particuliers et industriels) ont consommé en 2013 près de 4 millions de m3. L’eau provient majoritairement de 10 ressources exploitées par l’Agglomération Seine-Eure. La plus importante ressource est le captage des Hauts Prés qui a produit plus 3 millions de m3 en 2013. Le taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées, par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne la microbiologie et les paramètres physicochimiques, est égal à 100% sur l’ensemble des secteurs. Le rendement général des réseaux d’eau potable sur le territoire communautaire est de plus de 80 %, ce qui est très performant. L’Agglomération mène une politique de renouvellement de son réseau, afin de préserver la qualité de l’eau, de diminuer les fuites et de préserver son patrimoine technique. Un schéma directeur d’eau potable est en cours de lancement. Le prix de l’eau en 2013 varie de la façon suivante : - Pour les usagers en assainissement non collectif : 2,27 € TTC le m3 - Pour les usagers en assainissement collectif : entre 2,27 € TTC et 4,09 € TTC le m3 - Coût du diagnostic d’une installation d’assainissement non collectif existante : 60 € TTC - Coût du contrôle d’une installation d’assainissement non collectif neuve : 160 € TTC Dans le cadre du plan de gestion du champ captant des Hauts Prés à Val-de-Reuil, la Communauté d’agglomération Seine-Eure a procédé à l’acquisition foncière des terrains du périmètre de protection rapproché en vue de la mise en place d’une agriculture biologique (110 ha, dont 80 ha « grandes cultures » et 30 ha maraîchage). Ces acquisitions se sont faites sur 3 ans (30 ha en 2009, 35 ha en 2010 et 37 ha en 2011) et ont été subventionnées par l’agence de l’eau et le Conseil général à hauteur de 80 %. La Communauté d’agglomération Seine-Eure, en collaboration avec le groupement régional des agriculteurs biologiques de Haute-Normandie (GRAB), a relancé fin 2011 un nouvel appel à projet afin de sélectionner de nouveaux maraichers sur ce site. Au total, 4 maraichers individuels, un apiculteur et une entreprise d’insertion se sont installés sur la zone maraichère des Hauts Prés. Des travaux ont été réalisés pour la mise en place d’un système d’irrigation sur la zone maraîchère ainsi que la mise en place d’une clôture anti-lapin autour de cette zone. Un programme de travaux est en cours pour la transformation et la réhabilitation du bâtiment GREIF, afin d’accueillir des activités liées à l’agriculture biologique. Le Service Public de l’Assainissement Non Collectif En 2013, le service a réalisé : •29 contrôles de conception : émission d’un avis sur le projet d’assainissement non collectif. •29 contrôles de réalisation et de bonne exécution des travaux (ou contrôle de neuf) : contrôle de la conformité de l’installation réalisée par rapport au projet et à la réglementation. •80 diagnostics d’installations existantes lors de ventes. Le taux de conformité au 31 décembre 2013 (nombre d’installations contrôlées jugées conformes ou ayant fait l’objet d’une mise en conformité connue et validée par le service) est de 35 %. Toutes les communes ont fait l’objet de diagnostic d’installations existantes. Chaque campagne de diagnostic a été précédée d’une réunion publique dans les communes. 13 % de la population est en ANC soit 3 492 foyers. Chiffres clés 2013 Eau potable : • 4,5 millions de m3 produits • 4 millions de m3 consommés • 725 km de réseau pour les communes • Près de 30 000 compteurs Assainissement : • 3,3 millions de m 3 d’eaux usées traitées par 10 stations d’épuration • 113 postes de refoulement • 87 % de la popula tion en assainissement collectif Rivières et milieux naturels La Communauté d’agglomération Seine-Eure développe depuis plusieurs années une politique engagée de restauration des milieux naturels, de lutte contre les inondations et de maîtrise des ruissellements sur les milieux suivants : •cours d’eau, berges (bois alluviaux et zones humides) et ouvrages hydrauliques de régulation des crues, •mares et bassins, •parc forestier (Bois du Défends sur la commune de Louviers), •chemins de randonnées, •sites Natura 2000 : vallée de l’Iton au lieu-dit Le Hom, sites de la vallée de Seine. Les missions principales du pôle rivière et milieux naturels sont : la surveillance, l’entretien et la réhabilitation des milieux naturels, avec 2 objectifs principaux : •la protection de la biodiversité, •la protection des biens et des personnes face aux inondations. Pour la préservation des milieux, continuité de l’action de lutte contre les espèces invasives Campagne de régulation de rongeurs (ragondins et rongeurs) : Intervention qui consiste à réguler les populations. Actions réalisées par des piégeurs agréés dans le cadre de prestations déléguées. Protocole sur la gestion de plantes exotiques invasives : Action qui vise dans un premier temps à 29 équilibrre planétaire limiter l’expansion de ces espèces, prestation réalisée en régie : •Renouée du Japon : arrachée ou coupée sur une surface de 1 000 m2 environ. •Jussie arrachée pour une surface de 215 m2. Afin d’intensifier la lutte contre la renouée, en plus du travail de l’équipe, un marché de prestation a été lancé en 2013. Les produits de coupe ou d’arrachage sont envoyés en incinération. Piégeage des nuisibles sur la Mare Saint Lubin (Espace Naturel Sensible – site Natura 2000 de la vallée d’Eure). Le bilan de cette opération pour l’année 2013 est le suivant : •3 731 écrevisses de Louisiane •992 perches soleil, •194 carassins dorés •15 poissons chats Ces actions sont menées par l’équipe des milieux naturels, le conservatoire des espaces naturels de Haute-Normandie, ainsi que par l’action de piégeurs bénévoles agréés sur le site. La réalisation d’un Programme pluriannuel de restauration et d’entretien de l’Eure (PPRE) Il s’agit d’un document cadre permettant de planifier et d’organiser de manière globale la gestion de la rivière sur les 5 prochaines années. Cette étude a été réalisée en interne par le pôle rivière et milieux naturels qui dispose des compétences nécessaires et d’une très bonne connaissance du terrain. Le programme d’actions a été validé en conseil communautaire en 2013 pour une mise en œuvre sur la période 2014-2018. Continuité des projets de décloisonnement de la rivière Eure Dans le cadre du projet de restauration de la zone humide des pâtures, il est prévu l’aménagement d’un 30 bras de contournement du clapet de la Morte Eure sur la commune du Vaudreuil. Les études de conception ont été finalisées en 2013 et les marchés de travaux attribués fin 2013. Le démarrage des travaux est programmé pour le 2e semestre 2014. Les projets de restauration des milieux Restauration de la zone humide des Pâtures Dans le cadre du projet de protection de la ressource sur le champ captant des Hauts Prés, le pôle rivières et milieux naturels travaille sur un projet de restauration de la zone humide des Pâtures : restauration des bois alluviaux, d’une prairie humide, diversification des milieux… Les études de conception ont été finalisées en 2013 et les marchés de travaux attribués fin 2013. Le démarrage des travaux est programmé pour le 2 e semestre 2014. Ce projet est réalisé en étroite collaboration avec le projet d’aménagement du clos des aulnes sur la commune du Vaudreuil. Restauration de milieux En 2013, le pôle rivière et milieux naturels a finalisé une étude pour la restauration de milieux fortement dégradés sur les communes d’Andé et de Pont-del’Arche, afin de proposer des aménagements pour la restauration de ces milieux. Entretien par prestation d’entreprises extérieures •Faucardement et nettoyage de l’Eure •Enlèvement d’embâcles •Entretien des ravines & fossés, puits artésien •Maintenance de 4 ouvrages hydrauliques, de la station du parc d’activités du Vauvray •Plan de gestion de la mare de Saint-Lubin Travaux d’entretien et de restauration réalisés en régie par l’équipe des milieux naturels •Restauration et entretien de la ripisylve, des mares, ravines et fossés : débroussaillage, élagage, taille/ recépage, gestion d’embâcles, entretien de la végétation autour des ouvrages hydrauliques •Nettoyage de la rivière et ses abords •Entretien des plantations, des bois, des chemins de randonnée •Lutte contre les espèces invasives Les principaux chantiers d’entretien réalisés en régie •Elagage de 11 saules têtards sur la commune de Connelles •Gestion des mares et fossés : mare Carcouet à La Vacherie, mares de La Haye-Malherbe, fossé Décrêtôt et fossé Jules Verne à Louviers •Entretien des berges le long de la voie verte Louviers-Incarville Travaux de restauration de Berges réalisés en régie par l’équipe des milieux naturels En 2010, un premier chantier a été mené sur la commune du Vaudreuil et a consisté à restaurer le tressage réalisé les années précédentes en rive gauche de l’Eure. En 2013 la restauration de cette portion de berge s’est poursuivie par la réalisation d’environ 75 mètres linéaires de fascine d’hélophyte. Un 2e chantier de restauration de berge a été réalisé en 2013 sur la commune de Louviers, au niveau du nouveau centre aquatique afin de retrouver une pente douce et permettre à une végétation typique de cours d’eau de se développer sur une portion de près de 60 mètres linéaires. Travaux d’entretien et de restauration de mares réalisés en régie En 2013, l’équipe de régie est intervenu sur : •La mare des Monts à Louviers pour restaurer une berge qui s’effondrait, en technique de génie végétal, mais la présence d’un nombre trop important de canards sur la mare menace l’aménagement •La mare de Carcouet à La Vacherie pour la reprofiler et l’agrandir. Natura 2000 Site Natura 2000 du HOM Le site Natura 2000 « La vallée de l’Iton au lieu-dit Le Hom » se situe sur la commune de La Vacherie. D’une surface de 31 ha, ce petit site a été désigné en mars 2007 pour la présence du sonneur à ventre jaune Bombina variegata L., l’amphibien le plus menacé de la région dont c’est la seule station actuellement connue pour toute la Normandie. L’Agglomération a été désignée opérateur du site en 2009. Le Document d’objectif du site a été réalisé au cours de l’année 2010 et validé en octobre 2010. L’Agglo a aménagé en 2011 une parcelle d’un hectare avec la réalisation d’une prairie, d’une zone « refuge » boisée et la création d’une mare. En 2012 et 2013, les comptages se sont poursuivis permettant de constater une population croissante avec notamment la présence de juvéniles dans la mare nouvellement créée. Sites Natura 2000 de la vallée de Seine Depuis le 21 décembre 2012, l’Agglo anime trois sites Natura 2000 de la vallée de Seine : •« les îles et berges de la Seine, dans l’Eure », •« l e s b o u cl e s d e l a S e i n e A m o n t d’Amfreville-sous-les-Monts à Gaillon » •« les terrasses alluviales de la Seine ». En 2013, l’Agglomération a recruté une chargée de mission Natura 2000 pour le suivi de ces sites. Une convention a été signée avec les communautés de communes également concernées par les sites afin de légitimer son action hors du territoire de l’Agglo Seine-Eure. Actions d’animation et de communication biodiversité Plusieurs actions de communication autour de la biodiversité ont été réalisées en 2013 avec notamment : •la réalisation d’un programme semestriel présentant les animations biodiversité proposées par les associations locales, •la mise à disposition des communes de semis de jachères fleuries. Les actions menées par la police rurale La Police Rurale est présente sur la voie verte et les chemins de randonnées.Elle effectue notamment des patrouilles en vélo afin de veiller à la tranquillité des utilisateurs de cette voie verte. Leurs missions concourent à la préservation et la protection des espaces naturels de l’Agglo. Les policiers ruraux réalisent également le suivi des mires afin de « contrôler » le niveau de la rivière. En 2013, la surveillance réalisée par la police rurale a abouti au : •Signalement au service propreté de 15 décharges sauvages. •Constats de 21 infractions sur la voie verte (circulation de véhicules motorisés, chien non tenu en laisse, feu…). •21 signalements de nécessité de mise en sécurité sur la voie verte, les chemins de randonnées, la rivière (arbres tombés, menaçants…). •2 signalements de pollution en rivière et ravine. •12 constats de dégradation de matériel public. Le pôle rivière et milieux naturels de l’Agglomération gère : • 22 km de berges – 28 ha de berge et 4,4 ha de lit • 12 ouvrages hydrauliques • 88 mares et bassins • 6 ravines • 3 parcs forestiers • 13 chemins de randonnée sur plus de 100 km 31 équilibrre planétaire Dans le cadre de sa compétence voirie, l’Agglomération réalise de nombreux travaux tout au long de l’année sur son territoire. Entretien, réfection de revêtements de chaussée et trottoirs des voies communales sont au programme. Le réseau des voies communales à entretenir a été arrêté à 558 km sur 37 communes. Les conventions Louviers Complexe Aquatique Les aménagements petits aménagements •Rue du Canal : aménagement de la route qualificatifs d’accès au complexe aquatique, de la voie Voirie •Le Vaudreuil/Val-de-Reuil : sécurisation de la chaussée du Vexin et de la route des Sablons, création d’une piste cyclable pour 1 522 247 € HT dont 249 834 € pour la commune du Vaudreuil et 65 327 € pour la commune de Val-de-Reuil. •Les Damps : place de l’Eure : création d’une place, de stationnements et sécurisation de la voirie pour 266 647 € HT dont 99 819 € pour la commune des Damps. •Incarville : route de Louviers : sécurisation de la chaussée et création d’un cheminement piéton pour : 249 285 € HT. •Louviers Cité Commandeur 1ère partie : création de trottoirs autour des nouveaux logements : 148 458 € HT dont 57 046 € pour la commune de Louviers. •Alizay : liaison de la rue de l’Andelle au giratoire du Manoir : sécurisation. pour 20 400 € HT. Les aménagements Louviers Ilot Thorel •Extension de 49 places du parking place de la République pour un montant de 112 876 € HT. •Création d’un nouveau parking de 27 places rue du 11 novembre 1918 : 43 570 € HT. 32 verte et d’un parking pour 599 396 € HT. Le contrat de territoire Pont-de-l’Arche : aménagement de la place Aristide Briand pour 1 480 000 € HT. Les comptages 33 comptages sur l’Agglomération en 2013. Renforcement : 2 335 500 € TTC 17 km : •de voirie : 72 000 m² •de trottoirs : 7 500 m² Les conventions exceptionnelles •Le Vaudreuil : sécurisation et création de contre sens cyclable en zone de rencontre rue du 8 mai 1945 et du 11 novembre 1918 : pour 127 600 € HT dont 39 000 € pour la commune du Vaudreuil. •Pitres : aménagement d’un contre sens cyclable rue de la Geôle, de ralentisseurs sur la rue des Capucines : 35 953 € HT dont 11 684 € pour la commune de Pîtres. Plateaux, ralentisseurs, bordurages, trottoirs, parking, sécurisation de carrefour… Intervention sur 18 communes pour un montant de 318 561 € HT, avec une participation de 103 500 € des communes. Signalisation Horizontale et Verticale 78 000 € TTC pour la verticale 78 000 € TTC pour l’horizontale Le désherbage Phytosanitaire : 47 362 € TTC Alternatif : depuis le 16 janvier 2012, par arrêté préfectoral, il est interdit de traiter avec des produits phytosanitaires les caniveaux et les fils d’eau. Ils sont donc traités de manière alternative (thermique) pour 33 369 € TTC ainsi que les trottoirs de 2 communes : Léry et Saint-Pierre-duVauvray pour un total de 15 321 € TTC. Acquisition de matériel 1 tracteur avec épareuse équilibrre planétaire La collecte Le traitement Depuis 2009, la collecte est effectuée sur l’ensemble du territoire par Véolia Propreté, délégataire de l’Agglomération. Les Recyclables Les sacs de tri collectés sont acheminés vers le centre de tri du Havre depuis le 1er juillet 2011. Les emballages y sont triés par matière, puis sont expédiés vers leur centre de recyclage. Synthèse des tonnages collectés 2012 2013 ORDURES MÉNAGÈRES 17 698,55 t Collecte et traitement 2011 1 185,74 t EMBALLAGES RECYCLABLES ORDURES MÉNAGÈRES 17 313,64 t 2010 1 263,04 t EMBALLAGES RECYCLABLES Filières Aluminium Acier Carton PET* clair PET* foncé PEHD** Briques alimentaires Verre Papier Usine de recyclage Affimet Arcelor Europarc Wellman Freundenberg Ecoplastics Georgia Pacific Ol manufacturing UMP Chapelle Darblay * PET : polyéthylène téréphatalate ** PEHD : polythylène haute densité VERRE 1 377,36 t PAPIER VERRE 1 615,62 t PAPIER 620,40 t 542,40 t 20 882,00 t 20 734,70 t Ville Compiègne (60) Dunkerque (59) Rouen (76) Verdun (55) Colmar (68) Brenouille (60) Hondouville (27) Reims (51) Rouen (76) Chiffres clés 2013 Durant l’année 2013, 321 tonnes ont été recyclées, soit 37 413 appareils et 1 640 kg de néons. Indicateurs du service de collecte • Kilomètres parcourus : 230 895 km • Consommation gasoil : 165 401 litres • Moyens humains : 11 chauffeurs et 11 ripeurs • Moyens matériels : 11 camions 33 équilibrre planétaire Les ordures ménagères Les ordures ménagères sont incinérées à l’usine VESTA à Grand-Quevilly. Les textiles Les 30 conteneurs disposés sur l’ensemble du territoire pour les vêtements usagés ont permis de récupérer 175,32 tonnes en 2013. Ce geste permet de créer des emplois en insertion. Les cartons des commerçants 156,54 tonnes de cartons des commerçants gros producteurs ont été collectées en régie en porte à porte et 92,48 tonnes ont été collectées en déchèteries en 2013. Les huiles de vidange Les huiles usagées sont collectées en déchèteries dans des conteneurs spécialement adaptés. La quantité collectée est de 22 760 litres. Les déchets toxiques des ménages Ils sont composés de solvants, acides, bases, peintures, produits phytosanitaires, aérosols, comburants, néons, thermomètres à mercure, huiles de friture et filtres à huile, lubrifiants, etc… 47,03 tonnes ont été collectées en 2013. 34 2013 Les batteries sont également reprises en déchèteries, elles représentent 9 300 kg en 2013. Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) Les DEEE sont triés à part dans chaque déchèterie afin d’être recyclés : •Gros électroménager froid : ils sont dégazés chez COREPA (Bruyères-sur-Oise, 95) et la ferraille est recyclée. •Gros électroménager hors froid : NORVAL (Berville-surSeine, 76). •Petits appareils en mélange : VEOLIA (Gonesse, 95). •Ecrans : GALOO (Dreux, 28). Les ratios Un habitant de la Communauté d’agglomération SeineEure a une production moyenne de : • 261,65 kg / hab / an de déchets incinérables, • 56 kg / hab / an de déchets recyclables, • 144,87 kg / hab / an de déchets végétaux compostables, • 51,71 kg / hab / an de déchets encombrants. DÉCHETS VÉGÉTAUX 9 433,28 t ENCOMBRANTS GRAVATS FERRAILLE BOIS 3 640,35 t 4 446,35 t 442,94 t 1 564,12 t ENCOMBRANTS GRAVATS FERRAILLE BOIS 19 527,14 t 2012 DÉCHETS VÉGÉTAUX 8 871,86 t 3 116,80 t 3 047,06 t 421,20 t 16 615,17 t 1 158,25 t Les déchèteries L’Agglo possède cinq déchèteries : Vironvay (Ecoparc), Val-de-Reuil, La Haye-Malherbe, Pont-de-l’Arche et Alizay. Les animations La propreté urbaine Les animateurs du tri ont pour mission de sensibiliser, d’informer les habitants et de contribuer ainsi à la qualité du tri sur notre territoire. En 2013, ils ont : •mené des actions de sensibilisation au tri auprès de 238 personnes, •mené des actions de sensibilisation à la réduction des déchets auprès de 176 personnes, •organisé 342 scolaires ont été sensibilisés sur le tri sélectif, •43 scolaires ont été sensibilisés sur la réduction des déchets, •324 personnes ont été sensibilisées sur le thème du tri sélectif et de la réduction des déchets, •sensibilisé 69 foyers au tri sélectif en porte à porte. La propreté de nos villes contribue à l’image de marque que nous véhiculons, au bien-être des habitants. Concernant la propreté publique, la Communauté d’agglomération SeineEure gère en régie la propreté urbaine des villes de Louviers et Pont-de-l’Arche, la collecte des encombrants de Louviers, Val-de-Reuil, Incarville, Pinterville et La Haye-le-Comte, le nettoyage des dépôts sauvages de tout le territoire. Elle gère également l’entretien des 170 Ecopoints (points d’apports verre/papier) répartis sur toutes les communes, la collecte des cartons des commerçants, le balayage mécanique des marchés forains de Louviers et l’entretien de la dalle piétonne de Val-de-Reuil. De plus, le balayage mécanique des caniveaux est effectué une fois par semaine pour les axes principaux et une fois par mois pour les autres rues et les communes rurales. Cette prestation est confiée à une société spécialisée et représente de 255 km de bordures. Ce service représente 22 agents encadrés par un technicien, séparé en deux équipes, l’une basée à Louviers et l’autre à Val-de-Reuil. 652 composteurs ont été distribués en 2013. équilibrre planétaire La Communauté d’agglomération Seine-Eure a placé la préoccupation environnementale au cœur de ses politiques. A ce titre, elle vise l’exemplarité dans ses projets, accompagne techniquement ses communes-membres et mène des opérations de sensibilisation auprès du grand public. Climat et énergie Le Plan Climat Energie Territorial Document obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants, le Plan Climat Energie Territorial formalise l’engagement de l’Agglo dans la lutte contre le changement climatique. Les temps forts de l’élaboration du PCET pour 2013 : •Mise à jour du bilan de gaz à effet de serre du territoire. •Réalisation d’une étude de vulnérabilité du territoire aux changements climatiques •Lancement de la concertation auprès des acteurs du territoire pour élaborer le plan d’action, dont un groupe de travail consacré aux entreprises •Deuxième édition du dispositif Familles à Energie Positive sur le territoire comme support de sensibilisation à l’élaboration du PCET. •143 familles se sont inscrites. 13 % d’économie d’énergie ont été réalisés en moyenne. Il a été décidé que l’Agglomération allait lancer une troisième édition pour 2013/2014. •Débat sur la transition énergétique, organisé le 25/05/2013 dans le cadre du débat national, l’objectif était double : - mobiliser localement les habitants et acteurs du territoire, - faire émerger des propositions concrètes afin de contribuer à la dynamique nationale portée par le gouvernement. Une soixantaine de personnes a contribué au débat : habitants, représentants associatifs, entrepreneurs, élus et membres du Conseil de Développement Durable. 35 équilibrre planétaire Cit’Ergie Suite à l’obtention du label en décembre 2012, l’année 2013 a été consacrée à la poursuite de la politique énergétique engagée. Mission de conseil aux communes Mis en place en 2009 sur le territoire de l’agglomération, ce dispositif de conseil en énergie partagé a pour vocation de fournir une assistance technique aux communes au sujet de leurs problématiques énergétiques. Pour l’année 2013, la mission a porté sur la réalisation : •d’audits bâtiments et éclairage publics, •de travaux de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux, •la récupération et la valorisation des Certificats d’Economies d’Energie. Audits énergétiques bâtiments : 21 bâtiments audités en 2013 •Alizay (Mairie, Maison du temps libre, Maison des associations, groupe scolaire, cantine et bibliothèque) •Criquebeuf-sur-Seine (Mairie, Presbytère, centre de loisirs, groupe scolaire et cantine) •La Haye-Malherbe (Mairie, salle des fêtes, école de La Vallée, groupe scolaire, arsenal des pompiers) •Léry (Salle Nicolas Poussin) •Le Vaudreuil (Ecole primaire des Tilleuls) •Agglo Seine-Eure (Château de Martot et Annexe) Subvention travaux de rénovation énergétique dans le bâtiment : 6 dossiers financés à La Vacherie (mairie), Le Manoir (école primaire), Le Vaudreuil (mairie, école primaire Général Leclerc et centre de loisirs) et Saint-Pierre-du-Vauvray (salle polyvalente). Commune Bâtiment Le Vaudreuil Mairie Le Manoir Subvention Région HauteNormandie Agglo 1 255 103 € 51 346 € 18 000 € Ecole primaire 392 000 € 72 000 € 18 000 € Le Vaudreuil Centre de loisirs 127 811 € 35 601 € 8 900 € Le Vaudreuil Ecole primaire Général Leclerc 396 079 € 72 000 € 18 000 € La Vacherie Mairie 21 957 € 8 792 € 2 196 € Saint-Pierredu-Vauvray Salle des fêtes 524 114 € 34 000 € 18 000 € 2 717 064 € 273 739 € 83 096 € Total 36 Total investissement La Charte Forestière de Territoire (CFT) L’ a n n é e 2 0 1 3 a m a r q u é l e lancement de la charte forestière de territoire. Après une phase de préparation des conventions avec les différents partenaires, le document a officiellement été signé par les acteurs directement impliqués dans cette charte le 30 septembre 2013. forces vives L’Agenda 21 est la colonne vertébrale des politiques de l’Agglomération. L’ensemble de ses politiques en est imprégné. A ce titre, elle mène diverses actions tout au long de l’année. Agenda 21 et développement durable En 2013, l’évaluation de l’Agenda 21 a été finalisée et a permis de dégager des priorités pour les années à venir, telles que l’éco-exemplarité, l’économie sociale et solidaire ainsi que l’économie circulaire. Les agents, les membres du conseil de développement durable et les élus communautaires ont été largement associés à cette démarche. Par ailleurs, le travail de sensibilisation des acteurs du territoire s’est poursuivi, notamment avec plusieurs interventions auprès des jeunes de l’EPIDE de Val-de-Reuil. L’Agenda 21 était également partie prenante du 1er salon « Entrepreneurs Seine-Eure » organisé le 11 avril au Vaudreuil, avec une table ronde animée par le service autour de l’achat local. L’engagement de l’Agglomération en matière de développement durable a été une nouvelle fois reconnu avec l’obtention des « Rubans du Développement Durable » au mois de juillet, titre national remis aux collectivités exemplaires. Ateliers vidéo du développement durable L’Agglomération propose aux habitants, jeunes et moins jeunes, de prendre la caméra pour réaliser des reportages sur des initiatives de développement durable sur le territoire. Plusieurs reportages ont ainsi été tournés : Sujet Le Bio Geste Soupe solidaire Mécanique et DD Insertion Bio La bulle Bio Cuisine et DD Jardin potager Réserve de la Grande Noé Réalisateurs Collège Le Hamelet (Louviers) Lycée Les Fontenelles (Louviers) CFAIE (Val-de-Reuil) Jardin de Neustrie (Val-de-Reuil) Collège Pierre Mendès France (Louviers) CFAIE (Val-de-Reuil) Banque alimentaire et enfants (Pont-de-l’Arche) Epide (Val-de-Reuil) 37 forces vives Les films ont été projetés à l’occasion de la semaine du développement durable, au mois d’avril. Ils sont par ailleurs en ligne sur le site de l’Agglomération. Campagne « Territoires de Commerce Equitable » (TdCE) Semaine du développement durable L’année 2013 a été consacrée à un diagnostic de l’action de la collectivité dans le domaine du commerce équitable. Ce constat a permis à l’agglomération de déposer un dossier en vue de la reconnaissance « Territoire du Commerce Equitable ». Le programme d’actions élaboré, a permis à l’Agglomération de recevoir le titre au mois de novembre 2013. A l’occasion de la semaine du développement durable, du 1er au 7 avril, l’Agglomération a été partenaire du festival de cinéma « Génération Durable », porté par la MJC de Bernay. 436 personnes ont assisté aux projections de films organisées dans les cinémas de Louviers et Val-de-Reuil. Conseil de développement durable Suite à l’élargissement du périmètre de l’Agglomération Seine-Eure en janvier 2013, un appel à candidatures exceptionnel a été lancé pour le Conseil de Développement afin que les habitants des anciennes communes de Seine-Bord connaissent cette instance consultative et puissent aussi y participer. De nouveaux groupes de travail thématiques se sont alors formés et réunis mensuellement les mois suivants. Un groupe de travail spécifiquement créé sur le thème des rythmes scolaires a été l’occasion d’un travail de fond dont les conclusions ont été remises aux élus communautaires. Le 23 septembre 2013, les membres du C2D ont pu rencontrer les responsables du Conseil Consultatif de Développement de la CREA, instance équivalente au sein de notre agglomération voisine. Les membres du C2D ont été très impliqués dans l’évaluation de l’Agenda 21 et dans l’élaboration du PCET. 38 Charte d’Eco-Engagement des Communes Cet outil prévu par l’Agenda 21 est un vecteur d’échanges sur des actions concrètes des différentes communes en faveur du développement durable. Suite au recueil de fiches « bonnes pratiques » remplies par chacune d’entre elles, le premier « Club des communes » thématique s’est réuni le 4 décembre pour aborder la réduction des éclairages publics et des pollutions lumineuses. Les élus des communes d’Incarville, Val-de-Reuil et Le Mesnil-Jourdain ont pu témoigner de leurs actions et répondre aux nombreuses questions posées. forces vives L’Agglomération Seine-Eure a la compétence Politique de la ville. A ce titre, elle intervient dans les domaines de la santé et du social, de l’habitat et du cadre de vie, de l’insertion professionnelle, la réussite éducative ou encore la prévention et la sécurité. La cohésion sociale Programmation du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) Politique de la ville Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale a permis le développement d’actions de solidarité au profit des habitants de Pîtres, Le Manoir, Pont-de-l’Arche, Val-de-Reuil et Louviers pour un montant total de 1 247 539 €, dont 150 000 € pour l’Etat et 139 077 € pour l’Agglo. 20 projets ont été soutenus. Cette enveloppe financière permet aux communes et aux acteurs sociaux d’intervenir sur les champs suivants : •Santé / social •Habitat / cadre de vie •Insertion professionnelle et emploi •Réussite éducative (hors programme de Réussite Educative) / culture •Prévention / sécurité Le réseau collaboratif autour des modes de garde Dans le cadre de la politique de cohésion sociale, l’Agglo Seine-Eure coordonne et anime, en partenariat avec la CAF, un réseau de professionnels de la petite enfance. Cela permet : •de structurer un réseau de professionnels, •de travailler régulièrement en groupes de travail afin de solutionner collectivement les difficultés de mode de garde des familles. Pour cela, un outil technique informatisé a été élaboré A titre d’exemple, le projet porté par le théâtre Ephéméride, à Val-de-Reuil, « Slame ta vie ! La nuit de la poésie urbaine » a permis de mettre en place un projet culturel. Un financement de 5 000 € (2 000 € de l’Etat et 3 000 € de l’Agglo) a été accordé pour un projet total de 15 000 €. Des ateliers d’écriture se sont mis en place, avec comme objectif un échange intergénérationnel. Des résidents de l’Espage et de jeunes rolivalois ont pu élaborer des textes et les présenter en public, lors de la nuit du slam, au théâtre des Chalands. Des femmes de plus de 80 ans ont pu venir lire des textes sur scène, entourées par des musiciens, des professionnels du théâtre Ephéméride mais également avec des professionnels du slam. Les contenus des textes et l’émotion dégagée, dans l’énergie que peut apporter la diction de la méthode « slam » ont pu permettre une richesse d’expression rarement possible en public. Cette démarche rare et difficile à mettre en place est à saluer. (appelé « Casou »). Les professionnels l’utilisent tous pour échanger des informations concernant le mode de garde recherché. C’est également un espace de mutualisation des ressources entre professionnels. Enfin, une fonction d’observatoire permet d’avoir un regard prospectif sur l’offre et la demande de garde. En 2013 Les services Petite Enfance et Enfance Jeunesse de Louviers, la Crèche inter-entreprises Cascadine, le service Petite Enfance de Val-de-Reuil, le Jardin des Petits Choux au Vaudreuil, le Relai Assistantes Maternelles « A petits pas » de Pont-de-l’Arche et l’Espace des 2 Rives à Pîtres et Le Manoir font partie du réseau Casou. 39 forces vives Ainsi, 929 demandes ont été enregistrées dans le logiciel : •750 demandes ont été résolues, •174 demandes ont été abandonnées, •5 demandes sont toujours en cours de traitement. Un travail spécifique sur l’accueil d’urgence et la perception par les parents des modes de garde (individuel et collectif) a été enclenché. « Un enfant, une réponse » Concrètement, pour une famille habitant une commune de l’Agglomération Seine-Eure, la famille rencontre un référent Petite Enfance qui lui présente l’ensemble des modes de garde sur le territoire. La famille a le choix (dans la limite des places disponibles et des contraintes horaires) de faire garder son enfant soit par une assistante maternelle soit dans une crèche et sur le territoire le plus proche de son domicile ou lieu de travail, selon la pertinence. Le référent entre alors la demande dans l’outil Casou, elle sera visible par l’ensemble des partenaires Petite Enfance, ils pourront proposer une solution de mode de garde à la famille. La famille n’a ainsi qu’une seule démarche à effectuer. Le volet insertion professionnelle et emploi La clause d’insertion sociale dans les marchés publics La commande publique est un véritable levier pour la cohésion sociale et peut être mobilisée pour agir sur l’emploi local. Des dispositifs juridiques existent (article 5, 14, 15, 53 et 30 du Code des Marchés Publics) et permettent de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi. L’article 5 du CMP impose aux acheteurs publics de s’interroger sur la définition de leurs besoins et de prendre en compte, lorsqu’ils en ont la possibilité, 40 les objectifs de développement durable dans leurs achats. Il s’agit d’une obligation d’ordre constitutionnel et pas uniquement du Code des Marchés Publics. Ils peuvent intégrer dans leurs appels d’offres des clauses environnementales mais aussi des clauses sociales. La clause d’insertion sociale a été mise en œuvre sur 8 opérations en 2013. Ces chantiers concernent les communes de Val-de-Reuil, Louviers, Pont-de-l’Arche et Incarville. Ces opérations ont permis le retour à l’emploi de 70 personnes. Ces 70 personnes positionnées ont effectué en moyenne 4 mois de travail en mission intérimaire, en contrat de d’apprentissage, contrat de professionnalisation ou CDD. Les postes sur lesquels ces publics ont travaillé sont : coffreur / bancheur, médiateur, manœuvre travaux publics, manœuvre bâtiment, agent d’entretien des espaces verts, plombier, électricien, poseur de menuiseries PVC. A propos des publics mis en poste, on constate que 49 % des candidats sont des demandeurs d’emploi de longue durée (DELD), 12 % des personnes sont bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), 15 % des bénéficiaires sont accompagnés dans le cadre du PLIE, 15 % sont des jeunes suivis par la Mission Locale ou non, 3 % de ces travailleurs ont été prescrits par le centre de la deuxième chance (EPIDE) et 6% des personnes sont suivies par le groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ BTP). Dans le cadre des Programmes de Rénovation Urbaine (PRU), des personnes résidantes sur les quartiers prioritaires (Maison Rouge et Germe de Ville) ont été mis en poste sur ces opérations comme le stipule clairement la charte locale d’insertion. Sur les opérations financées par l’agglomération la plupart des demandeurs d’emploi résident bien sur notre territoire comme le souhaitent les élus communautaires. D’autre part, les clauses d’insertion sociale dans les marchés publics permettent indirectement de pouvoir travailler sur d’autres problématiques personnelles tout comme la santé, la mobilité, le logement, etc. A titre d’exemple prenons le cas d’une insertion réussie et durable. Nous avions positionné Mr N qui réside sur le quartier de Maison Rouge sur la commune de Louviers. Ce jeune, de moins de 25 ans a quitté le cursus scolaire sans aucun diplôme depuis plus d’un an et s’est retrouvé démuni. Nous l’avons intégré au départ sur le chantier de Maison Rouge durant deux mois et par la suite nous avons continué dans cette dynamique en le positionnant sur des clauses d’insertion sociale de l’Agglomération. D’ailleurs il est toujours en poste sur une opération « Les fougères ». Il y a donc une continuité de son parcours professionnel. Les chantiers du patrimoine L’Agglomération a lancé en partenariat avec l’association Cursus et les 37 communes, un chantier d’insertion permanent du patrimoine Seine-Eure. Pour rappel, la convention signée avec l’association Cursus prévoit une prise en charge à 100 % des frais de fonctionnement, 80 % des travaux et laisse à la charge des communes les 20 % restants. 5 3 p e r s o n n e s ont été salariées en contra t d’accompagnement à l’emploi au sein de l’association Cursus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013. 22 personnes ont intégré le chantier sur cette période et 27 bénéficiaires sont sortis du chantier d’insertion au cours de cette année 2013. Reprise du muret de la mairie Coût horaire (en €) 8 105,25 Coût Total (en €) 11 784,74 Coût Agglo (en €) 11 048,84 Coût commune (en €) 735,90 Amfreville-sous-les-Monts Rénovation intérieur de l’église 19 200,00 37 173,49 33 578,79 3 594,70 Le Manoir Eglise peinture intérieure 20 350,00 35 198,34 32 228,67 2 969,67 Pîtres Le calvaire 2 004,00 3 820,72 3 457,38 363,34 Crasville Pignon intérieur de l’église 5 280,00 7 456,72 7 021,38 435,34 Saint-Pierre-du Vauvray Réfection du mur de cimetière 6 012,00 12 726,64 11 383,71 1 342,93 Saint-Pierre-du Vauvray Mise en sécurité d’un pilier de l’église 2 137,00 3 383,43 3 134,26 249,17 Léry Rénovation de l’église 8 016,00 19 634,26 17 310,61 2 323,65 Louviers Réfection de la façade de l’église 19 452,60 58 109,85 5 0378,40 7 731,45 Surtauville Reprise des murs intérieurs de la nef Commune Libellé travaux Herqueville Total Concernant les publics, Cursus a accueilli 42 bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), 4 personnes suivies par un PLIE (Plan Local d’Insertion pour l’Emploi) et 7 jeunes orientés par la Mission Locale. Le Pôle Mobilité et Insertion Le Pôle Mobilité et Insertion a pour mission de favoriser les déplacements et de développer l’autonomie des personnes en difficulté de mobilité sur notre territoire dans 3 domaines prioritaires : l’emploi, la formation et la santé. Cinq actions sont menées par l’association IFAIR, la MJC de Duclair et l’Espace des 2 rives de Pîtres. Il s’agit de : 1 L’action « Inser-Volant » mise en œuvre par la MJC de Duclair propose des sessions d’apprentissage à la conduite pour des personnes en difficulté d’assimilation et d’apprentissage ne pouvant prétendre au passage du permis B en auto-école dite classique. 16 032,00 20 709,03 1 977,62 935,41 106 589,45 209 997,22 171519,66 20 681,55 Cette action a pour objectifs de faciliter l’insertion sociale et professionnelle de ces publics en difficultés, de permettre une mise en valeur de leur capacité individuelle au sein d’un groupe, et créer un comportement de conducteur responsable. Deux sessions de formation à l’obtention du permis de conduire B ont été mises en place en 2013 pour un total de 14 personnes. 2 Auto-école associative – Espace des 2 rives de Pîtres. Cette action mise en œuvre depuis 2012 est similaire à l’action « Inser’volant » et s’applique sur le territoire de Pîtres, Le Manoir, Alizay, Amfrevillesous-les-Monts, Pont-de-l’Arche, Les Damps, Igoville, Criquebeuf-sur-Seine, Montaure, Tostes, Martot. L’enjeu est de favoriser la mobilité des personnes en recherche d’emploi ou qui souffre d’isolement social grâce à une formation au permis de conduire étape souvent incontournable dans un parcours d’insertion. Elle a concerné, en 2013, 24 personnes âgées de plus de 18 ans dont 12 bénéficiaires du RSA sur les deux sessions de 5 mois chacune. 3 4 « Atelier deux roues » - association IFAIR. Cette action permet à des personnes ayant des difficultés sociales de louer des mobylettes ou des scooters électriques. Elle s’adresse essentiellement aux publics les plus à l’aise avec ce mode de déplacement. En 2013, 30 personnes ont eu recours au service locatif, 24 hommes et 6 femmes. « Transport à la demande » - association IFAIR. Cette action concerne les publics les moins mobiles pour une durée de 3 mois. Elle fonctionne avec 2 chauffeurs permanents et 2 véhicules. Le transport à la demande est utilisé par des bénéficiaires suivis par le Conseil général, l’Agglomération (à travers le PLIE), Pôle Emploi, les communes et la Mission Locale. Au total, 189 personnes ont eu recours au transport à la demande en 2013 sur le territoire de l’Agglo. 1 376 trajets ont été effectués en 2013 pour 49 642 km parcourus, soit une moyenne mensuelle de 4 136 km. 5 « Parc locatif sans permis » - association IFAIR. Depuis 2009, l’association IFAIR a été missionnée pour le développement de nouvelles formes de mobilité pour des personnes rencontrant des difficultés face à l’utilisation des 2 roues et quand le transport à la demande est impossible. A ce titre, la Communauté d’a ggloméra tion a accordé une subvention à l’association IFAIR pour se doter de véhicules sans permis à moteur thermique. L’accès pour les publics à ce service s’inscrit dans une démarche d’ensemble développée par l’association IFAIR. L’action fonctionne avec 2 véhicules neufs, remplacés tous les 2 ans. Pour 2013, 15 086 km ont été parcourus avec un taux d’utilisation de 60 % car un des deux véhicules n’a pas pu être utilisé toute l’année. 41 forces vives Le volet santé Le Réseau Local de Promotion de la Santé Le pilotage et le suivi du Contrat Local de Santé (signé en 2012). Ce contrat vise à définir un programme d’actions autour des champs de la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins, l’accompagnement médicosocial, la santé-environnement et la promotion de la santé vers les personnes âgées. Ce dispositif permet à l’Agglomération : •de financer des actions de santé en milieu scolaire, en lien avec des associations, des structures publiques et des professionnels ; •de former les professionnels du territoire (travailleurs sociaux, responsables associatifs, animateurs éducatifs…) •de travailler avec les professionnels de santé de l’agglomération afin d’améliorer l’offre de soins (Agence Régionale de Santé, Coordination Santé Seine-Eure, Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf – Louviers). A titre d’exemple, une formation destinée aux professionnels du travail social a été proposée pour mieux connaître les problématiques en santé mentale. De nombreuses interventions en milieu scolaire sont financées autour des addictions et de la vie affective. L’Agglomération peut également apporter un appui méthodologique aux communes ou aux structures qui souhaitent mettre en place un projet de santé. En 2013, les actions de santé ont un budget global de 413 605 € dont 132 985 € sur fonds propre de l’Agglomération. 42 Le PEPS (Point Education Promotion de la Santé) En mai 2013, l’Agglomération a ouvert un Point Relais Documentaire. Ce lieu permet d’aider les professionnels, les étudiants, les bénévoles ou encore les élus à monter un projet de promotion de la Santé. Ce PEPS fonctionne comme une bibliothèque. Un simple rendez-vous permet de s’y rendre afin de consulter ou emprunter de nombreux outils gratuitement : •de la documentation : brochures, affiches, mallettes pédagogiques pour communiquer et promouvoir la santé ; •des jeux de société pour sensibiliser à la nutrition, la lutte contre le Sida, la contraception, le tabac, la drogue, l’alcool, la parentalité, la violence, l’hygiène, etc. ; •des accessoires comme une mâchoire et une brosse à dents géantes pour mieux faire comprendre la nécessité d’une bonne hygiène bucco-dentaire aux enfants ; •des vidéos pédagogiques. Ces outils ne sont pas une fin en soi. Ils restent seulement des supports à utiliser lors des animations. C’est un moyen d’atteindre des objectifs dont le but est une amélioration de la santé globale de la population. En plus de cet accompagnement documentaire, le point relais propose un accompagnement méthodologique pour la mise en place de projets. Il peut se manifester par une recherche de financement, de ressources matérielles, de ressources humaines, un diagnostic ou bien l’évaluation d’un projet. Ce point relais aide tous ceux qui veulent mettre en œuvre une démarche de promotion de la santé auprès de la population du territoire. Toutes les thématiques, pour tous les âges peuvent y être abordées. En pratique : Le PEPS se situe dans les locaux de l’Agglomération Seine-Eure, 1 place Ernest Thorel à Louviers. Il est ouvert pour les professionnels, étudiants, bénévoles et élus du territoire quel que soit leur champ d’activité (sanitaire, social, médico-social, éducatif, culturel, industriel, agricole) sur rendez-vous les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h. Il est accessible aussi en dehors de ces créneaux, sur rendez-vous au 02 32 50 85 73. L’initiative est financée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec le soutien de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS). La Maison de Justice et du Droit (MJD) La Communauté d’agglomération a créé un poste de coordinatrice de la Maison de Justice et du Droit depuis juin 2013 afin de permettre la continuité du service public. Cette création de poste s’est déroulée en étroit partenariat avec le Ministère de la Justice. La MJD existe sur le territoire depuis 2001. Elle s’inscrit dans une démarche plus globale de partenariat et dans une politique générale de rapprochement des services publics et des citoyens. Mis à part le Conseil de Prud’hommes, elle est la seule structure à caractère judiciaire depuis la fermeture du Tribunal d’instance de Louviers le 1er janvier 2010. Un service de proximité La Maison de Justice et du Droit a pour mission d’accueillir, aider, et informer gratuitement et en toute confidentialité les habitants. Elle vise à leur offrir les moyens de se repérer dans les circuits administratifs et judiciaires et ainsi à leur faciliter l’accès au droit. Elle propose un service de conciliation en matière civile, le conciliateur de justice est chargé de faciliter en dehors de toute procédure judiciaire, le règlement amiable de certains litiges (problèmes de voisinage etc…). Elle constitue un cadre privilégié pour mettre en œuvre les alternatives aux poursuites pénales à l’encontre des auteurs d’infractions pénales. La Maison de Justice et du Droit est placée sous l’autorité conjointe du Procureur de la République et du Président du Tribunal de Grande Instance d’Evreux. Elle est ouverte les lundi, mardi, jeudi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h et le mercredi de 13h30 à 17h30. Différentes structures tiennent des permanences à la MJD Le Centre d’Information pour le Droit des Femmes et des Familles (CIDFF) a reçu 269 personnes. Il a accueilli un public majoritairement féminin en matière de droit de la famille : informations sur le divorce, la séparation de corps, le droit de visite et d’hébergement, la demande de pension alimentaire et les violences conjugales. L’AVEDE-ACJE (association d’aide aux victimes) a reçu 249 personnes en 39 permanences. L’association assure une permanence hebdomadaire au sein de la MJD pour accompagner et informer les victimes d’infractions pénales sur la plainte, la médiation pénale, les démarches administratives, les dossiers de la C.I.V.I (Commission d’Indemnisation des Victimes), etc. Le Délégué du Défenseur des Droits (loi du 29 mars 2011) : 123 personnes ont été accueillies en 42 permanences. Il assure une permanence hebdomadaire pour 6 ans (depuis juin 2011). Il succède, dans ses missions, à quatre autorités administratives indépendantes : •Le Médiateur de la République, •Le Défenseur des enfants, •La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), •La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CDS). Le Délégué du procureur de la République : 141 rappels à la loi et 29 classements sous conditions. Le classement sous condition est une mesure dans le cadre de la mise en œuvre des poursuites pénales. Le Délégué classe sans suite mais à la condition que la personne exécute une obligation qu’il choisit. Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation : 705 rendez-vous. Chiffres clés 2013 • 2 169 appels téléphoniques ont été comptabilisés • 1 691 personnes ont été accueillies L’emploi Le PLIE propose un accompagnement renforcé vers et dans l’emploi à tous les demandeurs d’emploi du territoire de l’Agglomération. Pour cela, une équipe de 6 conseillers en insertion assure un accueil de proximité sur le territoire avec des permanences à Pont-de-l’Arche, Louviers, Val-de-Reuil et sur le chantier d’insertion « Les Jardins de Neustrie ». En 2013, 350 personnes ont été suivies dans le PLIE. Pour mener à bien ces accompagnements, le PLIE met en place des actions au travers de parcours individualisés : •Bilans socioprofessionnels •Places sur chantier d’insertion •Action de parrainage pour des adultes par des salariés d’entreprises •Aide à la mise en place de formations individuelles ou collectives Grâce au prolongement du protocole d’accord du PLIE jusqu’à fin 2014, il a pu ainsi dès fin 2013 accompagner de nouveaux participants. 40 % des sorties ont débouché sur un emploi durable (emploi +6 mois). 43 forces vives La Rénovation Urbaine et Sociale du quartier Maison Rouge à Louviers Rénovation urbaine L’aménagement constitue une compétence importante pour l’Agglomération Seine-Eure. Rénovation urbaine, aménagement de lotissements, études d’urbanisme, réhabilitation de sites sont autant de grands dossiers traités chaque année par les équipes de l’Agglo. 44 L’ a n n é e 2 0 1 3 a u r a é t é c e l l e d u désenclavement du quartier avec le prolongement de la rue de Maison Rouge jusqu’à la rue des Belles Saisons (exemple : rue de Belgique « intérieure ») et son raccord a vec la route de La Haye-le-Comte. Ce fut surtout l’année de tous les travaux. La tranche 2 concerne : •des aménagements extérieurs (rues, liaisons douces, nouveaux espaces publics, création d’îlots résidentiels avec parkings et espaces verts), •la réhabilitation de l’ensemble des logements Eure Habitat ; une année de forte co-activité des entreprises sur site. Dans ce contexte, le travail mené avec les habitants s’est développé à travers les visites de chantier et des réunions de concertation avec Eure Habitat et l’Agglomération Seine-Eure. Le premier équipement du programme ANRU, la crèche halte-garderie « Les capucines » (25 lits), sous maîtrise d’ouvrage Ville de Louviers, ouvrait ses portes le 26 août. Elle a été inaugurée le 17 octobre. Un pôle commercial créé Les travaux de dévoiement des réseaux, nécessaires avant la construction des commerces, ainsi que la préparation du chantier ont été réalisés en fin d’année. L’opération ANRU à Val-de-Reuil La convention ANRU pour le germe de ville de Val-de-Reuil est terminée. Les travaux ont été réceptionnés. Au bilan : 111 logements neufs, 567 logements réhabilités, 1 514 logements résidentialisés, 4,4 ha d’espaces verts créés, de nombreux équipements publics dont le relais-bus, la Place des Quatre Saisons, etc… Des études et des opérations d’aménagement urbain Outre les opérations de rénovation urbaine de Val-de-Reuil et de Louviers, le service projet urbain gère les Etudes et Opérations d’Aménagement Urbain de la communauté. Les principales réalisations en 2013 sont les suivantes : Saint-Pierre-du-Vauvray : présentation des résultats de l’étude urbaine en réunion publique et préparation d’une convention d’étude de reconversion avec l’EPFN pour le site de l’ancienne usine Labelle, dans le cadre du contrat d’agglomération 2011-2013. Heudebouville : mise en œuvre d’actions et d’outils visant à permettre et à préparer la réalisation prochaine d’un projet d’aménagement pour le site du Sang Mêlé. Louviers : •Choix par l’EPFN d’un maître d’œuvre pour la réalisation des travaux de démolition et de confortement préalables à la reconversion du site Audresset, dans le cadre d’une convention avec l’EPFN et du contrat d’agglomération 2011-2013. •R é a l i s a t i o n d ’ u n e é t u d e d e reconversion pour le site de Thorel Est, dans le cadre d’une convention avec l’EPFN et du contrat d’agglomération 2011-2013. •Elaboration des plans de consultation des entreprises pour les voies et espaces verts et des cahiers des charges pour les futurs constructeurs pour la Côte de la Justice. •Début des travaux de bâtiments sur la tranche initiale pour le lotissement sur la Prairie des Fougères. Réalisation des travaux d’aménagement de la voirie de desserte et d’amenée des réseaux pour l’immeuble L livré par LFE. En parallèle, finalisation des études de conception pour l’ensemble du lotissement, notamment le permis d’aménager, obtenu en août 2013. Réalisation du Dossier de Consultation des Entreprises et signature des marchés avec les entreprises en octobre. •Lancement des consultations pour l’éco-quartier de la gare. Saint-Etienne-du-Vauvray : étude des tranches 3 et 4 du lotissement du Cœur de Village et finition des aménagements de la tranche 2. Herqueville : lancement des études de ZAC, création de la ZAC « La Plante ». Le Manoir : lancement des études de la ZAC du Manoir, création de la ZAC « Clos Fossier ». forces vives Aide à domicile Le Pôle Solidarité et Aide aux Publics est rattaché à la Direction de l’aménagement, du développement et de la solidarité. Sa mission est de garantir la continuité et la qualité, dans le respect des orientations communautaires, des politiques et des législations relatives à ses différents services. Le service maintien à domicile concerne les personnes qui connaissent des difficultés dans les tâches de la vie quotidienne et qui demandent une prise en charge auprès du Conseil général ou des caisses de retraite. Le Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) a été créé en 1999 par la Communauté de communes Seine-Bord. Au 1 er Janvier 2013, la Communauté de communes Seine-Bord et la Communauté d’agglomération Seine-Eure ont fusionnés. Le SAAD est un service social au sens de la loi du 2 janvier 2002. Ses actions sociales sont encadrées par la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. Conformément à la loi du 2 janvier 2002, le SAAD s’engage à assurer un accompagnement personnalisé dans le respect de la citoyenneté des personnes qui ont « le choix et la maîtrise de leur existence ». Le SAAD intervient sur les territoires de l’ex Seine-Bord du canton de Pont-de-l’Arche (sans reprise de nouveaux dossiers depuis 2009) sur les communes de Pîtres, Le Manoir et Pont-de-l’Arche. Les bénéficiaires sont toutes les personnes de ces territoires, retraitées, handicapées, malades ou accidentées de tout âge dont l’état de santé nécessite de façon temporaire ou régulière un soutien dans les actes de la vie quotidienne. Le SAAD intervient dans le cadre d’une prestation de service et assure le maintien à domicile des personnes par l’intermédiaire d’agents en CDI et CDD recrutés par la collectivité : 36 agents sur l’année 2013. Le SAAD concourt principalement : - au soutien à domicile des personnes âgées, handicapées, malades ou accidentées de tout âge et dont l’état de santé nécessite la présence d’une aide, - à la préservation ou à la restauration de l’autonomie dans l’exercice des activités de la vie quotidienne, - au maintien ou au développement des activités sociales et des liens avec l’entourage (familial, institutionnel, et médical si nécessaire). Ces actions du service sont portées par des valeurs fortes. Les principes d’accompagnement du service impliquent : - Le respect de la singularité de la personne (caractère unique de chaque individu). - La maitrise de son projet et des choix nécessaires à sa réalisation. - La relation de confiance, l’échange, l’écoute, le faire-ensemble. Les actions sociales, de solidarité et intergénérationnelles qui sont mises en œuvre, s’inscrivent dans des cadres législatifs, avec des habilitations, agréments, conventions et contrats d’objectifs. Elles sont financées par des prestations contractuelles avec la CAF, le Conseil général, la CARSAT, la MSA, la CNRACL… ainsi que des participations des usagers, des CCAS et de l’Agglomération Seine-Eure. En 2013, le SAAD a pris en charge 120 bénéficiaires, soit 37 465 heures : 34 424 prestations. 73 agents travaillent quotidiennement dans les services du Pôle Solidarité dont 36 agents pour l’aide à domicile. 45 forces vives Enfance jeunesse Le Pôle Solidarité et Aide aux Publics est rattaché à la Direction de l’aménagement, du développement et de la solidarité. Sa mission est de garantir la continuité et la qualité, dans le respect des orientations communautaires, des politiques et des législations relatives à ses différents services. Le service enfance-jeunesse s’adresse à un public déterminé : jeunes de 0 à 18 ans et leurs familles. Les accueils de loisirs périscolaires et extrascolaires Les six accueils de loisirs sont ouverts les mercredis et les vacances scolaires à 7 heures et ferment à 18h30. Ces ateliers éducatifs sont organisés sur le temps du midi. - Alizay (La Maison du Temps Libre et le Monde Des Couleurs) : 72 950 h réalisées en 2013 avec une moyenne de 28 enfants sur le temps périscolaire et 51 enfants sur le temps extrascolaire. - Montaure (La Ruche) : 50 471h réalisées en 2013 avec une moyenne de 32 enfants sur le temps périscolaire et 34 enfants sur le temps extrascolaire. - Les Damps : 43 489 h réalisées en 2013 avec une moyenne de 26 enfants sur le temps périscolaire et 27 enfants sur le temps extrascolaire. - Criquebeuf-sur-Seine (Les Fripouilles) : 61 811h réalisées en 2013 avec une moyenne de 24 enfants sur le temps périscolaire et 35 enfants sur le temps extrascolaire. - Martot (accueil périscolaire) : 10 572 h réalisées en 2013 avec une moyenne de 10 enfants. - Le secteur « adolescents » : ouverture pendant les vacances scolaires, les mercredis et samedis, accueil périscolaire les mardis et vendredis soirs, séjours de 46 vacances hiver et été. Nombre d’heures réalisées en 2012/2013 : 7 832 h. Moyenne de fréquentation à l’heure : 10 jeunes (sans les séjours). La petite enfance - Convention multi-accueil Bidibul Pont-de-l’Arche : 40 places dont 11 places en équivalent temps plein pour les communes de l’ex Seine-Bord. Ce qui représente une capacité d’accueil de 99 440 heures. 81 072,45 heures ont été facturées. Le taux d’occupation est de 81,53 %. - Convention l’Espace des Deux Rives : 7 600 heures sont réservées au multi-accueil du Manoir pour les familles de l’ex Seine-Bord. - Convention Pont-de-l’Arche (Le relais assistantes maternelles) : 81 assistantes maternelles (communes de l’ex Seine-Bord), 248 places (387 a vec Pont-de-l’Arche). La réforme des rythmes scolaires Le Président de l’Agglomération Seine-Eure a confié au Pôle solidarité et aide aux publics de l’Agglo, une mission de diagnostic, d’accompagner les réflexions, les concertations et la transversalité afin de contribuer à l’élaboration d’un projet éducatif de territoire partagé et vivant, qui s’appuie sur des propositions issues de concertations avec tous les acteurs de l’éducation. Une « boîte à outils » a été proposée aux communes de l’Agglomération. Elle a une vocation pratique et méthodologique. Encadrement Le service enfance jeunesse est encadré par 28 agents permanents, diplômés dans les métiers de l’animation. 10 contrats avenir ont été recrutés le 1er décembre 2013 (filles et garçons). Ces contrats sont renouvelables tous les ans pendant 3 ans. Un plan de formation aux métiers de l’animation (AFPS, BAFA, BAFD, BPJEPS) a programmé. Chaque contrat d’avenir est accompagné par un professionnel de l’animation tout au long de son parcours. Ces 10 jeunes ont vocation à être mis à disposition des communes de l’agglomération dans le cadre de mise en place de la réforme des rythmes éducatifs de la rentrée de septembre 2014. Les actions sociales, de solidarité et intergénérationnelles qui sont mises en œuvre, s’inscrivent dans des cadres législatifs, avec des habilitations, agréments, conventions et contrats d’objectifs. Elles sont financées par des prestations contractuelles avec la CAF, le Conseil général, la CARSAT, la MSA, la CNRACL… ainsi que des participations des usagers, des CCAS et de l’Agglomération Seine-Eure. 47 1, place Ernest Thorel - CS 10514 27405 Louviers Cedex Tél. : 02 32 50 85 50 - Fax : 02 32 50 85 51 Facebook agglo.seine.eure Twitter CAseineeure www.agglo-seine-eure.fr
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