15 --- 16 - Espaces Pluriels
Transcription
15 --- 16 - Espaces Pluriels
ESPA CES PLUR IELS DANSE T H É ÂT R E SCÈNE CONVENTIONNÉE PAU 1 15 ---16 La Scène Espaces Pluriels vient de renouveler en toute confiance son conventionnement avec l’ensemble de ses partenaires. S’affirme son projet de scène pluridisciplinaire dédiée principalement à la danse, mais aussi au théâtre et à d’autres arts associés, soutenant la création contemporaine et ses écritures révélatrices de notre monde. En ce moment précis, il est important de signifier que cette scène existe grâce à votre curiosité. Cette SAISON 2015–2016 est l’occasion renouvelée de partager des aventures artistiques exigeantes, innovantes, par là même déroutantes comme autant de moments où, comme l’énonce RAVEN RUËLL , metteur en scène du spectacle Mission, « L’art doit toujours garder cette ambition : avoir la force de dire ce qui ne peut se formuler d’aucune autre manière ». La programmation se compose de 22 créations chorégraphiques, théâtrales et de cirque portées par des artistes de renom ou à découvrir, de toutes provenances, de toutes les générations. Forte de son identité et de son histoire, la Scène est à l’écoute de la création et favorise la découverte d’artistes internationaux. Pour la danse, plusieurs spectacles sont associés autour d’un lien commun, celui de la diversité des écritures chorégraphiques, écritures fondées sur des explorations du mouvement riches et complexes, voire pour certaines extrêmes. Citons celles de SABURO TESHIGAWARA , chorégraphe japonais, véritable mythe vivant, d’OHAD NAHARIN , chorégraphe israélien de la compagnie la Batsheva, d’AKRAM KHAN reprenant une pièce de répertoire en collaboration avec le plasticien Anish Kapoor, ainsi que la plus radicale proposée par FRANÇOIS CHAIGNAUD et CECILIA BENGOLEA . Des rapprochements se tissent avec le cirque. Sont invitées en écho pour l’ouverture quatre pièces d’artistes de cirque proches de la danse, chacune étant une expression magnifiquement dépouillée de la suspension. L’édition 2016 de RÉSONANCE(S) , temps fort de la danse, réunit des pièces chorégraphiques qui manifestent dans leur révélation des corps un lien à l’histoire de l’art. Ce lien se construit autour de l’évocation, de la référence à des œuvres ou à des mouvements. Véritable traversée iconographique, ce temps fort est prétexte à convier une actualité chorégraphique intrépide rassemblant les artistes : GAËLLE BOURGES , MARLENE MONTEIRO FREITAS , CHRISTIAN RIZZO et HERMAN DIEPHUIS . La programmation théâtrale inscrit parmi ses choix des préoccupations issues d’une lecture sociale et politique de notre histoire (Les Français de K. WARLIKOWSKI , Primitifs de M. SCHWEIZER entre danse et théâtre…). Le spectacle Mission, bouleversant portrait d’un prêtre belge au Congo, traque le colonialisme et ses survivances. Chto, interdit aux moins de quinze ans, texte de Sonia Chiambretto mis en scène par FANNY AVRAM et THIERRY ESCARMANT , est une pièce marquée par le déracinement. L’œuvre d’August Strindberg est par ailleurs à l’honneur. Les metteurs en scène CHRISTIANE JATAHY et J ONATHAN CHÂTEL en présentent des points de vue contrastés. La première dans son adaptation de Mademoiselle Julie tend vers une confrontation sociale et brûlante, le second situe sa vision du Chemin de Damas dans le trouble existentiel et l’épure. D’autres événements marquent cette saison, parmi eux : un portrait de l’inclassable metteur en scène PASCAL RAMBERT , une programmation en partenariat avec l’Agora et la venue du spectacle de cirque MATAMORE , véritable moment poétique et dadaïste. Les Instants pluriels : conférences, films, rencontres accompagnent l’ensemble de cette programmation. Bonne saison à toutes et à tous. CAROLE RAMBAUD DIRECTRICE 2 3 ESPA CES PLUR IELS 15 ---16 02 SUSPENSIONS… 05 YOANN BOURGEOIS, JEAN-BAPTISTE ANDRÉ, CHLOÉ MOGLIA 08 DUB LOVE / CECILIA BENGOLEA, FRANÇOIS CHAIGNAUD 11 ÉCLIPSE / SABURO TESHIGAWARA 14 PRIMITIFS / MICHEL SCHWEIZER 17 ANDREAS / JONATHAN CHÂTEL 18 CHTO / FANNY AVRAM, THIERRY ESCARMANT 21 MISSION / RAVEN RUËLL 22 THREE / OHAD NAHARIN 26 PRINCESSE VIEILLE REINE / MARIE VIALLE 29 MATAMORE / CIRQUE TROTTOLA, PETIT THÉÂTRE BARAQUE 32 GARGANTUA / JULIEN MELLANO Ouverture de saison RÉSONANCE (S) IMAGE DE COUVERTURE JEFF BARK, SWAN, 2007 TOUS DROITS RÉSERVÉS JEFF BARK. 4 37 A MON SEUL DÉSIR / GAËLLE BOURGES 38 B.C, JANVIER 1545, FONTAINEBLEAU. / CHRISTIAN RIZZO 40 JAGUAR / MARLENE MONTEIRO FREITAS, ANDREAS MERK 33 D’APRÈS J.-C. / HERMAN DIEPHUIS 45 LES FRANÇAIS / KRZYSZTOF WARLIKOWSKI 46 LE PETIT CHAPERON ROUGE / JOËL POMMERAT 48 JULIA / CHRISTIANE JATAHY 50 AU PIED DE LA LETTRE / AMBRA SENATORE, LOÏC TOUZÉ 52 GUERRIERI E AMOROSI / EDMOND RUSSO, SHLOMI TUIZER 55 MEMENTO MORI / PASCAL RAMBERT 56 LE DÉBUT DE L’A. / PASCAL RAMBERT 59 KAASH / AKRAM KHAN 14.10.15 15.10.15 OUVERTURE DE SAISON MERCREDI & JEUDI 19H00 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 2H00 CIRQUE DANSE SUSPENSIONS... La scène Espaces Pluriels vous convie à une ouverture de saison à vous couper le souffle, toute en suspension, en équilibre et en vertige avec les artistes circassiens Chloé Moglia, Jean-Baptiste André et Yoann Bourgeois. Tous trois issus du Centre national des arts du cirque de Châlons-enChampagne, ils se sont forgés, chacun à leur manière, un nom dans le monde du cirque contemporain, nourrissant leur pratique par la danse, comme Jean-Baptiste André et Yoann Bourgeois, ou par une approche des arts martiaux, comme Chloé Moglia. Loin des esthétiques baroques ou du récit, ils défendent un art dépouillé et engagé qui implique le corps dans ses limites et son humanité. YOANN BOURGEOIS MARIE FONTE LA BALANCE DE LÉVITÉ FUGUE / BALLES JEAN-BAPTISTE ANDRÉ DIS-MOI CE QUE TU VOIS, JE TE DIRAI... CHLOÉ MOGLIA OPUS CORPUS LA BALANCE DE LÉVITÉ 2 OUVERTURE DE SAISON LA BALANCE DE LÉVITÉ FUGUE / BALLES YOANN BOURGEOIS MARIE FONTE Acrobate, jongleur, danseur et acteur, Yoann Bourgeois (L’Art de la fugue, mai 2013 au Zénith de Pau) est passionné par les notions d’équilibre, de suspension et de chute. Formé aux arts du cirque mais aussi à la danse au CNDC d’Angers, il intègre la compagnie de Maguy Marin avant d’entamer en 2010 son propre parcours de création avec la complicité de la danseuse Marie Fonte. Au gré de ses créations, il développe cette quête du point de suspension, de présent absolu, de l’absence de poids. La Balance de Lévité, curieuse machine aux origines mystérieuses qui permit à Newton de rédiger la loi universelle de la gravitation, offre le spectacle simple du poids du corps dans l’espace. Suspendue à ce mécanisme complexe qui défie les lois de la pesanteur, la danseuse Marie Fonte prend son envol de façon presque irréelle. Le dialogue final entre la musique de Schubert et le mouvement fait de cet espace une douce rêverie. Fugue / Balles est une danse avec trois balles composée sur l’une des fugues de l’Art de la fugue de J.-S. Bach. La pièce présente un jeu entre manipulation et non-manipulation, contrôle et chute. C’est l’écriture d’un jonglage extrêmement simple et lisible qui se construit et se déconstruit sans cesse autour du point de suspension. LA BALANCE DE LÉVITÉ / DURÉE 20 MIN CONCEPTION, MISE EN SCÈNE YOANN BOURGEOIS ET MARIE FONTE / INTERPRÈTE MARIE FONTE / SCÉNOGRAPHIE GOURY / CRÉATION SON ANTOINE GARRY / MUSIQUE « AUF DEM WASSER ZU SINGEN » DE FRANZ SCHUBERT INTERPRÉTÉ PAR BARBARA BONNEY, GEOFFREY PARSONS / COSTUME GINETTE / DIRECTION TECHNIQUE AUDREY CARROT / CONSTRUCTION ATELIERS CENIC’ CONSTRUCTION FUGUE / BALLES / DURÉE 7 MIN CONCEPTION, AUTEUR YOANN BOURGEOIS / REGARD EXTÉRIEUR MARIE FONTE / INTERPRÉTATION YOANN BOURGEOIS / MUSIQUE « CONTREPOINT N°2 » DE L’ART DE LA FUGUE DE J.-S. BACH, PAR GLENN GOULD/SONY MUSIC / RÉGIE GÉNÉRALE AUDREY CARROT 5 OUVERTURE DE SAISON DIS-MOI CE QUE TU VOIS, JE TE DIRAI... JEAN-BAPTISTE ANDRÉ Jean-Baptiste André, formé aux arts du cirque et spécialisé dans les équilibres sur les mains, collabore avec de nombreux artistes, travaillant également comme interprète pour les chorégraphes Philippe Découflé, Christian Rizzo ou Rachid Ouramdane, entre autres. La pièce Dis-moi ce que tu vois, je te dirai…, guidée par la recherche d’une géométrie du corps en action, se déploie dans un espace quadrillé. La musique nappe l’action de sonorités changeantes : une musique classique et soyeuse, les échos d’une électro-pop, une chanson folk nostalgique, pour glisser vers le lyrisme de chants religieux. La chorégraphie, sous la rotation d’une boule à facettes, nous entraîne dans une poésie gestuelle hypnotique. Le corps s’amuse en proposant figures acrobatiques et équilibres. DURÉE 26 MIN / CONCEPTION, INTERPRÉTATION JEAN-BAPTISTE ANDRÉ / LUMIÈRES JOEL L’HOPITALIER OPUS CORPUS CHLOÉ MOGLIA Formée au trapèze et aux arts martiaux, Chloé Moglia croise le travail de la Cie Fattoumi Lamoureux et participe aux recherches de Kitsou Dubois sur le mouvement en apesanteur. En 2009, elle fonde la compagnie Rhizome, inscrivant son face-à-face avec le vide dans une perspective d’expérimentation. « Dans Opus corpus, Chloé Moglia est « simplement » époustouflante. Un trapèze pour tout accessoire, son corps sculpté exposé dans une proximité troublante. Un solo d’ombres et de lumières, où muscles et souffle ne font qu’un. Ciselant ses gestes minimalistes, à la limite du perceptible, avec une patience infinie, Chloé Moglia rend perceptible le moindre mouvement, le moindre tremblement. Vision géométrique parfaite, son corps dans l’espace lutte contre l’attraction terrestre. Suspense. Tension. Se livre un combat subtil et sans pitié entre ces deux forces de la nature, l’humaine et la terre. Équilibre des énergies, répartition des poids, rétablissement miraculeux.» Ouest France, mars 2013. DURÉE 30 MIN / CONCEPTION, INTERPRÉTATION CHLOÉ MOGLIA / SON ALAIN MAHÉ / LUMIÈRE STÉPHANIE PETTON / COSTUME ISABELLE PÉRILLAT / REGARDS MAXENCE REY, SANDRINE ROCHE / PRODUCTION/ DIFFUSION LAURENCE EDELIN 7 05.11.15 CONFÉRENCE LES MULTIPLES FACETTES DE LA POINTE PAGE 66 JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 1H00 DANSE DUB LOVE CECILIA BENGOLEA FRANÇOIS CHAIGNAUD Ouvrir le champ de la danse à la diversité de ses langages et explorer toutes les possibilités du mouvement, tel est l’enjeu de la démarche de Cecilia Bengolea et François Chaignaud. Interprètes chez Alain Buffard, Boris Charmatz ou encore Mathilde Monnier, ils ont traversé l’esthétique de la non-danse avant de s’en affranchir au profit d’un langage plus expressif. Dans Dub Love, c’est la technique classique des pointes, fétiche de la danse occidentale, qui est confrontée à la musique jamaïcaine et associée, entre autres, à la pratique de danses urbaines expressives comme le dance hall. Les deux chorégraphes créent ainsi une tension, une friction, en alliant les pointes à l’impact physique et à la puissance fédératrice du dub jamaïcain par le biais de la musique enjouée et solaire du DJ réunionnais High Elements. Utilisés pour défier la gravité et inventer un corps immatériel, les chaussons de pointe sont ici un outil fascinant, générateur de vitesses, de hauteurs, d’équilibres, de déséquilibres, autant qu’une arme de résistance pour confronter le plaisir de danser au défi de la douleur. « UNE PURE DÉPENSE CORPORELLE OÙ LA BEAUTÉ ET L’EFFORT SE CONJUGUENT POUR IRRIGUER DES MOUVEMENTS RENVERSANTS QUI ENVOIENT VALDINGUER DES CODES D’AUTANT MIEUX INTÉGRÉS QU’ILS LES DÉJOUENT ET LES DÉVIENT DE LEUR CONTEXTE HABITUEL POUR LES RÉINVENTER À MESURE QUE LA MUSIQUE DÉFERLE DANS L’ESPACE. » FABIENNE ARVERS, LES INROCKUPTIBLES, NOV 2013. CONCEPTION CECILIA BENGOLEA / COMPOSITION & INTERPRÉTATION ANA PI, FRANÇOIS CHAIGNAUD ET CECILIA BENGOLEA / COLLABORATION CHORÉGRAPHIQUE HIPHOP ANGE KOUÉ / MC SUR SCÈNE HIGH ELEMENTS / SOUNDSYSTEM REVELATION / ADMINISTRATION / PRODUCTION GARANCE ROGGERO – LESLIE PERRIN / DIFFUSION SARAH DE GANCK - ART HAPPENS 8 19.11.15 JEUDI — 20H30 ZÉNITH DE PAU TARIF A — DURÉE 1H00 ÉCLIPSE SABURO TESHIGAWARA KARAS DANSE Se définissant lui-même comme un sculpteur d’espace et de lumière, le chorégraphe japonais Saburo Teshigawara signe une pièce magnétique, variation en clair-obscur sur l’apparition et la disparition. Artiste complet, il conçoit l’œuvre dans sa globalité, aussi bien les costumes, les éclairages, le dispositif scénique que la chorégraphie, pour créer un univers singulier, à la fois lumineux et inquiet. Éclipse repose sur le rapport de l’ombre et de la lumière, de l’homme et de la femme, du ciel et de la terre. Saburo Teshigawara, pour qui danser signifie « jouer avec l’air » est doué d’une capacité extraordinaire à modifier les états du corps, passant de la suspension à la fulgurance avec une même maîtrise. Il est accompagné ici de la danseuse Rihoko Sato, récompensée de nombreux prix internationaux dont le prestigieux prix Leonide Massine per La Danza en 2012. Les corps des deux interprètes luttent, se suspendent pour devenir presque évanescents, rais de lumière dans une scénographie lumineuse faite pour mettre en valeur l’énergie vitale et matérialiser l’invisible. INTENSE CHORÉGRAPHIE SUR LE THÈME DU DOUBLE ET DE LA DUALITÉ, LA VITESSE ET LA LENTEUR Y ALTERNENT AU POINT DE SE NEUTRALISER, CRÉANT L’IMPRESSION PARADOXALE D’UNE IMMOBILITÉ EN VIBRATION. CHORÉGRAPHIE, CONCEPTION DÉCOR, LUMIÈRES, COSTUMES, COMPILATION MUSICALE SABURO TESHIGAWARA / AVEC SABURO TESHIGAWARA, RIHOKO SATO / COORDINATION TECHNIQUE/ ASSISTANT LUMIÈRE SERGIO PESSANHA / RÉGIE SON TIM WRIGHT / HABILLEUSE ERI WANIKAWA 11 KARAS (« corbeau » en japonais) est fondée en 1985 par Saburo Teshigawara et Kei Miyata. L’objectif de la compagnie est de chercher « une nouvelle forme de beauté ». Dépassant les classifications conventionnelles ou historiques appliquées à la danse, Saburo Teshigawara a su créer un langage original, qui se démarque autant de la danse moderne que du butô et explore l’interaction entre la danse, les arts plastiques et la musique, en vue de créer de nouveaux espaces poétiques. Le travail de SABURO TESHIGAWARA se caractérise par une recherche permanente de fraîcheur et de spontanéité. 12 13 24.11.15 MARDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 1H30 RENCONTRE AVEC MICHEL SCHWEIZER ET LES ARCHITECTES DU PROJET PAGE 66 PRIMITIFS MICHEL SCHWEIZER DANSE THÉÂTRE Inclassable, bien qu’inscrit dans le champ chorégraphique, Michel Schweizer opère dans ses différentes créations un croisement naturel entre la scène et le réel. Sa pratique consistant à réinjecter une réalité sociétale ou humaine sur scène, il évite de travailler exclusivement avec des professionnels de la scène théâtrale ou chorégraphique. Se désignant comme « manager » plutôt que chorégraphe, il peut donc tout aussi bien faire appel à un boxeur, une chanteuse de variétés, un maître-chien, un psychiatre, une danseuse de claquettes, etc. Pour Primitifs, il organise sur le plateau une nouvelle communauté provisoire qui repose sur la confrontation générationnelle de cinq figures masculines de danseurs âgés de 20 à 60 ans. Il s’agit, à travers cet ambitieux projet, de s’inquiéter de la vie. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années directement inscrites dans la structure de la planète. Pour autant nous restons des « Primitifs », à considérer notre incapacité à transformer notre mode de pensée face à la débâcle qui s’annonce. Comme une fulguration ludique et pathétique, cet exemple emblématique constitue l’horizon d’une nouvelle création, pensée en collaboration avec des architectes, que l’on pressent déjà acerbe et ironique mais pétrie d’humanité. CONCEPTION, DIRECTION ET SCÉNOGRAPHIE MICHEL SCHWEIZER /COLLABORATION ARTISTIQUE CÉCILE BROQUA / AVEC ARAGORN BOULANGER, SAÏD GHARBI, MAXIME GUILLON-ROI-SANS-SAC, PASCAL QUÉNEAU, MICHEL SCHWEIZER ET ABEL ZAMORA / TRAVAIL VOCAL DALILA KHATIR / CONCEPTION ARCHITECTURALE ATELIERS MAJCZ ARCHITECTES – MARTINE ARRIVET & JEAN-CHARLES ZÉBO, NICOLE CONCORDET, DUNCAN LEWIS SCAPE ARCHITECTURE /CRÉATION LUMIÈRE MAEL IGER / CRÉATION SONORE NICOLAS BARILLOT / DESIGN GRAPHIQUE FRANCK TALLON / RÉGIE GÉNÉRALE JEFF YVENOU / DIRECTION DE PRODUCTION / DIFFUSION NATHALIE NILIAS / ADMINISTRATION HÉLÈNE VINCENT 14 09.12.15 10.12.15 MERCREDI & JEUDI 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 1H40 PROJECTION-RENCONTRE OSLO 31 AOÛT DE JOAQUIM TRIER PAGE 67 THÉÂTRE ANDREAS JONATHAN CHÂTEL Jonathan Châtel (Petit Eyolf, Théâtre Saragosse, mai 2015) nous livre un théâtre qui travaille sur la nuance et la force d’évocation, avec des acteurs sur le fil. Autoportrait et autocritique d’un homme en chute libre, Le Chemin de Damas de Strindberg est une plongée au fond de nos paradoxes et des crises qui traversent notre intimité. Jonathan Châtel adapte pour le Festival d’Avignon 2015 la première partie de la pièce qui, selon lui, « porte en elle la pureté du mouvement d’écriture, l’élan le plus entier et le plus naïf ». Pour cela, il réécrit certains passages et emprunte des références à des livres et à des films contemporains. Andreas – dont le personnage est porté par l’excellent comédien Thierry Raynaud – est la figure de l’homme d’aujourd’hui, de l’homme aliéné, du quidam. C’est l’Inconnu. Comme le Saul biblique, il se débat dans ses tentatives de conversion et de réconciliation avec la vie. Pièce sur la chute et notre besoin de consolation, Andreas est aussi une pièce sur le refus et le combat qui nous presse de nous réinventer. Franco-norvégien, Jonathan Châtel tient peut-être du Nord une sensibilité accrue aux variations de lumière, à la puissance des éléments naturels et à leur influence sur les voix et sur les mouvements des corps. Peut-être aussi est-ce une passion première pour le dessin qui le conduit à chercher l’intensité du théâtre dans l’épure et la clarté des lignes. MISE EN SCÈNE, ADAPTATION ET TRADUCTION JONATHAN CHÂTEL / ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE ENZO GIACOMAZZI / INTERPRÉTATION PAULINE ACQUART, PIERRE BAUX, THIERRY RAYNAUD, NATHALIE RICHARD / COLLABORATION ARTISTIQUE SANDRINE LE PORS / SCÉNOGRAPHIE GASPARD PINTA /LUMIÈRES MARIE-CHRISTINE SOMA / COSTUMES FANNY BROUSTE / MUSIQUE ÉTIENNE BONHOMME 17 17.12.15 THÉÂTRE STAGE THÉÂTRE / DANSE FANNY AVRAM & THIERRY ESCARMANT PAGE 70 création CHTO, INTERDIT AUX MOINS DE QUINZE ANS FANNY AVRAM & THIERRY ESCARMANT À partir d’un texte de Sonia Chiambretto, la comédienne Fanny Avram et le chorégraphe et metteur en scène Thierry Escarmant, de la compagnie Écrire un Mouvement, co-signent une pièce forte sur le déracinement. Chto, interdit aux moins de quinze ans accompagne la fuite d’une jeune Tchétchène en passant par la Russie et par l’Ingouchie, probablement lors de la deuxième guerre en Tchétchénie. Un témoignage lapidaire, formalisé jusqu’aux pictogrammes, qui questionne l’identité par la perte du langage. Comme la page blanche de l’auteur sur laquelle se défait la langue, le corps de la comédienne porte les mots en même temps qu’il garrotte sa voix. Une deuxième voix, celle du chanteur Frédéric Jouanlong, rend audible cette perte des racines par une confusion phonétique musicale. Sonia Chiambretto écrit ce texte politique en tant que citoyenne mais elle le formalise en évitant les pièges d’un manifeste. Elle pointe la singularité avec en visée une liberté possible pour chacun dans un espace commun. La compagnie ÉCRIRE UN MOUVEMENT , dirigée par Thierry Escarmant, est implantée à Pau depuis 1989. Elle propose sous l’intitulé « Un Théâtre du Corps » des pièces combinant la danse, le texte et l’image en des formes artistiques qui placent le corps, son implication et son engagement au centre des projets. TEXTE SONIA CHIAMBRETTO (ÉDITÉ CHEZ ACTES SUD-PAPIERS) / MISE EN SCÈNE FANNY AVRAM / CHORÉGRAPHIE THIERRY ESCARMANT / JEU ET DANSE FANNY AVRAM / VOCALISTE ET COMPOSITEUR FRÉDÉRIC JOUANLONG / CRÉATION LUMIÈRE YVAN MATHIS / SONORISATION STEPHAN KRIEGER (AMANITA) / RÉGIE GÉNÉRALE ROMAIN COLAUTTI / TEXTE SONIA CHIAMBRETTO / PUBLIÉ CHEZ ACTES SUD – PAPIERS IN LA TRILOGIE « CHTO, MON KÉPI BLANC, 12 SŒURS SLOVAQUES » / SONIA CHIAMBRETTO EST REPRÉSENTÉE PAR L’ARCHE, AGENCE THÉÂTRALE. 18 JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF C — DURÉE 1H15 06.01.16 MERCREDI — 20H30 PALAIS BEAUMONT TARIF B — DURÉE 1H45 THÉÂTRE MISSION RAVEN RUËLL Le journaliste et écrivain flamand David Van Reybrouck, auteur de Congo (2012), grand amoureux et connaisseur de l’Afrique, façonne dans un texte saisissant la figure très humaine du missionnaire au Congo. Sur le plateau, face à l’assemblée et devant son micro, un homme se tient seul. Le père André est un vieux prêtre belge, missionnaire au Congo depuis cinquante ans. De retour en Europe pour une courte période, il parle de l’eucharistie, de Dieu, mais aussi des guerres, des injustices de nos sociétés, des plaies du Congo comme de celles de la Belgique. Entre foi et humilité, sa parole pénètre en nous de façon troublante, provoquant des réflexions profondes sur l’engagement spirituel, les choix individuels, les diverses façons d’appréhender le monde... Né de la plume de David Van Reybrouck, le père André n’est pas un personnage réel. Mais pour être fictif, ce religieux atypique n’en est pas moins criant de vérité. Il est le fruit de dizaines d’entretiens réalisés avec des missionnaires. Interprété par Bruno Vanden Broecke, comédien star en Flandre, totalement habité par le personnage, Mission est un moment de théâtre rare réglé par le metteur en scène Raven Ruëll. Une parenthèse essentielle, toute en nuances et en finesse. UN THÉÂTRE QUI, SANS ÊTRE DOCUMENTAIRE, S’ANCRE DANS LE CONCRET DE LA VIE ET S’ÉLABORE COMME UNE ENQUÊTE INTIME, AVEC EFFETS DE SURPRISE ET REBONDISSEMENTS. TEXTE DAVID VAN REYBROUCK / TRADUCTION EN FRANÇAIS MONIQUE NAGIELKOPF / MISE EN SCÈNE RAVEN RUËLL / DRAMATURGIE IVO KUYL / JEU BRUNO VANDEN BROECKE / SCÉNOGRAPHIE LÉO DE NIJS / CRÉATION LUMIÈRES JOHAN VONK / CHEF TECHNIQUE DE PRODUCTION LIEVEN SYMAEYS / DONALD BERLANGER / ECLAIRAGE MARC DE BOELPAEP / SON DIMI JOLY / DIFFUSION ET GESTION TOURNÉE NICOLE PETIT 21 WORKSHOP GAGA BATSHEVA DANCE COMPANY PAGE 70 DANSE THREE OHAD NAHARIN BATSHEVA DANCE COMPANY Three est la reprise et la transformation d’une pièce emblématique créée par Ohad Naharin et la Batsheva Dance Company en 2005, transformation que le chorégraphe considère comme le processus naturel de maturation de l’œuvre, encore enrichie par l’évolution de son art chorégraphique et du développement de la danse « gaga ». Comme le titre le suggère, la pièce se compose de trois parties qui s’articulent sur des choix musicaux porteurs d’une atmosphère singulière. Dans « Bellus », ce sont les célèbres Variations Goldberg de J.-S. Bach enregistrées par Glenn Gould qui suscitent la pure simplicité réflexive, le réglage précis des gestes et des déplacements des danseurs. L’album Neroli de Brian Eno, dépouillé et méditatif, sert d’environnement sonore à « Humus » : les danseuses de la compagnie s’y meuvent dans un unisson où la maîtrise et l’écoute déjouent l’arbitraire du geste. Dans « Secus », les dix-sept danseurs instaurent sur le plateau un chaos organisé pour « jouer avec les limites et saisir le plaisir de l’instant comme croquer un fruit à pleines dents ». OHAD NAHARIN Élève de Martha Graham et de Maurice Béjart dont il s’inspire, OHAD NAHARIN s’est imposé comme l’un des auteurs majeurs de la danse contemporaine. Il développe une technique unique de langage de mouvement : « Gaga » encourage et enseigne l’efficience du mouvement, l’utilisation de la puissance explosive, la texture du mouvement, et la connexion entre plaisir et effort. Cette technique met l’accent sur la rapidité, la clarté d’intention, s’appuyant sur les habitudes de son propre mouvement, pour s’efforcer de développer et d’acquérir de nouvelles formes. CHORÉGRAPHIE OHAD NAHARIN / COSTUMES RAKEFET LEVY / LUMIÈRES AVI YONA BUENO (BAMBI) / MONTAGE SON OHAD FISHOF / MUSIQUE « BELLUS » J.S. BACH, GOLDBERG VARIATIONS, PERFORMED BY GLENN GOULD / « HUMUS » BRIAN ENO, « NEROLI » / « SECUS » CHARI CHARI, KID 606 + RAYON (MIX: STEFAN FERRY), AGF, FENNESZ, KAHO NAA... PYAR HAI, SEEFEEL, THE BEACH BOYS / DANSEURS WILLIAM BARRY, MARIO BERMUDEZ GIL, OMRI DRUMLEVICH, BRET EASTERLING, IYAR ELEZRA, HSIN-YI HSIANG, RANI LEBZELTER, RACHAEL OSBORNE, SHAMEL PITTS, OSCAR RAMOS, NITZAN RESSLER, IAN ROBINSON ,OR MEIR SCHRAIBER, MAAYAN SHEINFELD, ZINA (NATALYA) ZINCHENKO, ADI ZLATIN 22 13.01.16 MERCREDI — 20H30 ZÉNITH DE PAU TARIF A — DURÉE 1H10 EN PARTENARIAT AVEC LE PARVIS SCÈNE NATIONALE TARBES PYRÉNÉES LES DIX-SEPT DANSEURS, TOUS EXTRAORDINAIRES, SE JETTENT, SE COURBENT, AVEC UNE FOLLE ÉNERGIE ET UNE EXTRÊME PRÉCISION. SANS PERDRE SON ÉLAN, CHAQUE MOUVEMENT SEMBLE ÊTRE UNE SUCCESSION D’ARRÊT SUR IMAGES… ROSLYN SULCAS / THE NEW YORK TIMES / 07/2006. 24 25 19.0 1.16 20.01.16 MARDI & MERCREDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF C — DURÉE 1H00 CONFÉRENCE LA VOIX DE PASCAL QUIGNARD PAGE 67 STAGE THÉÂTRE / DANSE MARIE VIALLE & JULIE GUIBERT PAGE 72 THÉÂTRE PRINCESSE VIEILLE REINE MARIE VIALLE Princesse Vieille Reine est la troisième collaboration de la comédienne Marie Vialle avec l’écrivain Pascal Quignard, après Le Nom sur le bout de la langue (2005) et Triomphe du Temps (2006). Touché par la finesse de la comédienne, son intuition et son jeu plus poétique et musical que naturaliste, l’auteur compose pour elle une sonate de contes à la manière d’une suite baroque de violoncelle. Ensemble, ils fabriquent ce genre étrange et solennel autour d’une figure de femme qui se transforme, déclinant en trois contes d’un autre temps la relation amoureuse et le désir féminin. Une seule histoire faite de plein d’histoires. Comme dans le théâtre grec ou le nô japonais, Princesse Vieille Reine construit un espace théâtral capable de convoquer des morts ou des abîmes. Marie Vialle lui prête sa voix, multiple, douce et chantante, mais aussi puissante jusqu’au cri. Longtemps collaborateur des éditions Gallimard, PASCAL QUIGNARD est révélé au grand public avec Le Salon du Wurtemberg (1986) et Les Escaliers de Chambord (1989) avant d’obtenir le prix Goncourt en 2002 pour Ombres errantes. Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, MARIE VIALLE a joué, entre autres, sous la direction de Luc Bondy, Julie Brochen, Alain Françon, Stuart Seide, Jean-Louis Martinelli. Elle prépare actuellement La Rive dans le noir de Pascal Quignard qu’elle co-mettra en scène et interprétera avec lui dans une chorégraphie de Luc Petton pour le Festival d’Avignon 2016. TEXTE PASCAL QUIGNARD / MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION MARIE VIALLE / SCÉNOGRAPHIE COSTUMES CHANTAL DE LA COSTE / LUMIÈRE JEAN-CLAUDE FONKENEL / SON PIERRE AVIA / MASQUES MAQUILLAGES PERRUQUES CÉCILE KRETSCHMAR / COLLABORATION ARTISTIQUE JULIE GUIBERT / DIRECTION DE PRODUCTION DIFFUSION EMMANUEL MAGIS, ANAHI 26 30.01.16 31.01.16 02.02.16 03.02.16 SAMEDI — 20H30 DIMANCHE — 17H00 MARDI & MERCREDI 19H00 CHAPITEAU, PLACE VERDUN TARIF B — DURÉE 1H40 18 € ADULTE ACCOMPAGNANT UN ENFANT - DE 18 ANS TOUT PUBLIC UNIQUEMENT À PARTIR DE 10 ANS CIRQUE MATAMORE CIRQUE TROTTOLA & PETIT THÉÂTRE BARAQUE Le Cirque Trottola et le Petit Théâtre Baraque se réunissent pour créer le spectacle de cirque Matamore, entre tradition et détournement. Dans le fond d’une arène tempête une corrida de pacotille tandis que des acrobates en chair et en os bravent un vide bien réel. On voit fleurir dans la fosse la mémoire des pistes et du simple émerveillement, l’âme du chapiteau-cirque... Ces « matamores » déploient un cirque à cru, artisanal et brinquebalant, baigné de fanfares sans âge et de compositions insolites. Une galerie de figures fragiles et burlesques qui font trembler de peur, multiplient les jongleries, s’envolent dans les airs et défient la pesanteur... Et l’on s’empoigne méchamment du côté des clowns, bien teigneux et emplâtrés comme Fellini les aimait. Le cirque est là, familier et reconnaissable, tordu et magnifié dans son fondement. CRÉÉ ET INTERPRÉTÉ PAR NIGLOO, TITOUNE, BONAVENTURE, BRANLOTIN, MADS / CRÉATION SONORE THOMAS BARRIÈRE ET BASTIEN PELENC AVEC LA COLLABORATION D’ALAIN MAHÉ / CRÉATION LUMIÈRE NICOLAS CAUTAIN / RÉGIE SON THOMAS BARRIÈRE, BASTIEN PELENC OU GRÉGORY COSENZA / RÉGIE GÉNÉRALE ET LUMIÈRE SAMUEL BODIN / COSTUMES ANNE JONATHAN / CONSTRUCTION ATELIER CENIC CONSTRUCTION / PRODUCTION DIFFUSION MARC DÉLHIAT / COMMUNICATION DIFFUSION GUILOUI KARL 29 Le CIRQUE TROTTOLA a été créé en 2002 par Laurent Cabrol, Titoune, Bonaventure Gacon, rejoints par Mads Rosenbeck. Ovationnés en France et en Europe, ils bâtissent une esthétique singulière faite de virtuosité, où l’art circassien est prétexte à raconter avec justesse l’âme humaine. Toujours imprégné d’univers forain, LE PETIT THÉÂTRE BARAQUE fabrique un théâtre impressionniste où pantins, décors peints et arnaques lumineuses font le jeu de la scène au même titre que les acteurs. Nigloo et Branlotin, passionnés par le cirque traditionnel, commencent leur parcours artistique dans la rue dès 1977. Après un riche parcours de création, ils inventent la structure emblématique « Le Tonneau » , lieu de prédilection de trois créations qui y verront le jour et tourneront durant plus de 10 ans en France et en Europe. 30 31 11.02.16 DE PART ET D’AUTRE JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF C — DURÉE 1H20 TOUT PUBLIC À PARTIR DE 12 ANS Espaces Pluriels scène conventionnée danse Pau s’associe à L’Agora, scène de territoire pour l’enfance et la jeunesse, pour mettre en regard, sur la saison 15-16, deux projets théâtraux autour du traitement et de la réécriture de grands textes de la littérature : Gargantua de Julien Mellano, programmé par L’Agora, et Le Petit Chaperon Rouge de Joël Pommerat, programmé par Espaces Pluriels (06 & 07 avril 2016). THÉÂTRE GARGANTUA JULIEN MELLANO Pour cette version de Gargantua, le comédien et metteur en scène Julien Mellano incarne Alcofribas Nasier, drôle de personnage, érudit et bon vivant, qui présente « La Vie Très Horrifique du Géant Gargantua » de Rabelais. Accordant un soin tout particulier à faire sonner les mots, qu’ils soient savants, croquignoles, désuets ou grossiers, Alcofribas exploite une schizophrénie débridée pour donner corps et âmes aux protagonistes hauts en couleurs de cette histoire fantastique. On connaît surtout de Gargantua la joyeuse truculence et la démesure de ses protagonistes. On connaît moins le côté sombre et dramatique de la deuxième partie du récit dans laquelle, sur fond de guerre absurde, la violence et la bêtise viennent troubler l’utopie romanesque d’un monde pétri de bonté. Dans cette fresque assaisonnée d’aventures, le géant Gargantua devient alors le porte-parole d’une sorte d’humanisme fabuleux. Julien Mellano met ainsi en parallèle le récit rabelaisien avec les stratégies politiques, les alliances pipées par les intérêts économiques et autres imbroglios diplomatiques ou religieux de notre temps. D’APRÈS L’ŒUVRE DE FRANÇOIS RABELAIS / ADAPTATION, MISE EN SCÈNE, INTERPRÉTATION JULIEN MELLANO / CONCEPTION SONORE MATTHIEU DEHOUX / CRÉATION LUMIÈRE RODRIGUE BERNARD / MUSIQUE OLIVIER MELLANO / CONSEILS ARTISTIQUES DAMIEN BOUVET 32 DE PART ET D’AUTRE AVEC L’AGORA 03—24.03.16 La relation entre la danse et les arts plastiques n’a cessé de se poursuivre depuis le début de l’histoire du XXe siècle. Elle se fonde sur la constitution d’une communauté d’expériences et d’analogies et dans le rapprochement des matières, sur la réverbération, sur l’influence réciproque. Le choix spécifique de réunir ces quatre spectacles pose cette relation dans le cadre non pas d’une collaboration sur le plateau entre plasticiens et artistes de la danse mais davantage dans celle de l’évocation, de la référence à un mouvement d’histoire de l’art, à des œuvres d’art. RÉ SON AN CE S Empruntant à l’histoire de l’art l’ensemble fabuleux de tapisseries du Moyen Âge La Dame à la licorne, Gaëlle Bourges s’aventure dans sa pièce A mon seul désir à « diffracter » l’image des vierges. Quant à Christian Rizzo, fasciné par les cabinets de curiosités, le chorégraphe a titré son solo b.c, janvier 1545, fontainebleau. y dissimulant le nom du sculpteur italien de la Renaissance Benvenuto Cellini. Influencé par ces imaginaires implicites, il initie un univers à la fois baroque et abstrait, une danse conçue comme une composition spatiale. Dans sa nouvelle création Jaguar, Marlene Monteiro Freitas poursuit son art de la défiguration, du jeu entre l’animé et l’inanimé, entre la mobilité et l’immobilité des corps. Activant la frénésie des corps, elle emprunte ses références à l’art brut et au mouvement d’inspiration expressionniste du Blaue Reiter. D’après J.-C. d’Herman Diephuis conclut Résonance(s). Le chorégraphe se réfère librement à l’iconographie religieuse de la Renaissance. Cette pièce revisite ainsi avec humour et grâce la représentation picturale de la Vierge Marie et de son fils Jésus en interrogeant le sens actuel du « Beau ». 03.03.16 GAËLLE BOURGES A MON SEUL DÉSIR 10.03.16 CHRISTIAN RIZZO B.C, JANVIER 1545, FONTAINEBLEAU. 34 35 15.03.16 MARLENE M. FREITAS ANDREAS MERK JAGUAR 24.03.16 HERMAN DIEPHUIS D’APRÈS J.-C. 03.03.16 CAFÉ-ART LE NU DANS LA PERFORMANCE PAGE 68 PROJECTION – RENCONTRE LE DOS ROUGE, D’ANTOINE BARRAUD PAGE 69 RÉ SON AN CE S JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 50 MIN RECHERCHE 34 VOLONTAIRES POUR PARTICIPER À LA REPRÉSENTATION DE A MON SEUL DÉSIR A MON SEUL DÉSIR GAËLLE BOURGES DANSE « Il y a quelque chose de magnifiquement obstiné dans le travail de Gaëlle Bourges » (Gérard Mayen) : cette chorégraphe n’a de cesse d’explorer l’histoire de l’art, comme pour révéler l’ordre idéologique des représentations. Depuis 2009 et sa conférence dansée Je baise les yeux, où elle et ses comparses décrivent d’une façon drôle et pertinente les techniques d’excitation qui transitent par le regard, la chorégraphe démonte « la machine à produire du désir hétéro et des stéréotypes ». Elle s’applique, pièce après pièce, à déployer une petite histoire de l’œil en tendant les rapports entre peinture et représentation des corps, multipliant les liens entre récits d’histoire de l’art, récits fictifs et lecture critique des œuvres – le vœu étant d’observer si la représentation s’effondre. Et s’il reste quelque chose dans l’œil après. Son nouveau spectacle, A mon seul désir, prolonge le vœu. Il fait référence à la tapisserie La Dame à la licorne, visible au musée du Moyen Âge à Paris. Le spectacle s’ouvre sur un long couloir de déambulation où quatre performeuses s’ingénient à faire apparaître la tenture, usant de cambrures, figurant à l’aide de masques le bestiaire symbolique de la tapisserie médiévale. Un récit accompagne les tableaux, les postures, entre dérive poétique et critique esthétique, avant le basculement du visible dans un ballet opaque de farandoles lentes, où se multiplient les corps. CONCEPTION ET RÉCIT GAËLLE BOURGES / DANSE CARLA BOTTIGLIERI, GAËLLE BOURGES, AGNÈS BUTET ET ALICE ROLAND / AVEC CARLA BOTTIGLIERI, GAËLLE BOURGES, AGNÈS BUTET ET ALICE ROLAND OU MARIANNE CHARGOIS / AVEC LA PARTICIPATION DE 34 VOLONTAIRES POUR LE BESTIAIRE FINAL (IDÉALEMENT) / CRÉATION MUSIQUE XTRONIK ET ERWAN KERAVEC / CRÉATION LUMIÈRE ABIGAIL FOWLER ET LUDOVIC RIVIÈRE / CRÉATION COSTUME CÉDRICK DEBEUF, ASSISTÉ DE LOUISE DUROURE / ACCESSOIRES CHRYSTEL ZINGIRO / MASQUES KRISTA ARGALE / RETOUCHE MASQUES LAPIN CORINNE BLIS / RÉGIE SON RÉGIE GÉNÉRALE STÉPHANE MONTEIRO / ADMINISTRATION PRODUCTION DIFFUSION RAPHAËL SAUBOLE 37 10.03.16 RÉ SON AN CE S JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 1H00 B.C, JANVIER 1545, FONTAINEBLEAU. CHRISTIAN RIZZO DANSE Dans b.c, janvier 1545, fontainebleau., Christian Rizzo (d’après une histoire vraie, novembre 2014 au Zénith de Pau) réunit ses fidèles collaborateurs, Caty Olive pour l’environnement lumière et Gerome Nox pour les paysages sonores. Le chorégraphe plasticien fabrique pour ce projet un écrin baroque, qui tient du cabinet de curiosités contemporain comme de la chapelle ardente, dévolu aux évolutions de la danseuse Julie Guibert, interprète rencontrée au Ballet de l’Opéra national de Lyon lors de la création de ni fleurs, ni ford mustang en 2004. « Répétitive et lente, la chorégraphie haute couture semble taillée à même la peau de Julie Guibert. Tombé net du geste sur les talons aiguilles, limpidité des lignes jusque dans les roulades soudain suspendues. Aucun flou dans les mains fermes, la danseuse remporte son pari de perfection. Entre performance et installation plastique, cette pièce exacerbe le style Rizzo, sa capacité à transformer l’espace en zone précieuse dont la blancheur amnésique sublime les corps, les objets, les sons et les lumières. » ROSITA BOISSEAU, TÉLÉRAMA, DÉCEMBRE 2007. LA PIÈCE SE RÉFÈRE PAR LE BIAIS DES INITIALES « BC » DU TITRE AU SCULPTEUR BENVENUTO CELLINI, OFFRANT UNE MANIÈRE DE RITUALISATION VIVANTE DU CORPS SCULPTURAL : UN PRÉCIS DE PERFECTION DU GESTE DANSÉ, POUSSÉ AUX LIMITES D’UNE EXTRAVAGANCE FANTASMATIQUE. CHORÉGRAPHIE, SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES CHRISTIAN RIZZO / INTERPRÉTATION JULIE GUIBERT / INSTALLATION LUMIÈRES CATY OLIVE / CRÉATION MUSICALE GEROME NOX / RÉGIE GÉNÉRALE JEAN-MICHEL HUGO / PRODUCTION DIFFUSION ANNE FONTANESI ET ANNE BAUTZ 38 15.03.16 RÉ SON AN CE S MARDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE NC JAGUAR MARLENE M. FREITAS ANDREAS MERK DANSE La danseuse et chorégraphe Marlene Monteiro Freitas a grandi au Cap-Vert, dont elle conserve sans doute des souvenirs de carnaval flamboyant et des visions de jungle merveilleuses. Révélation de la scène chorégraphique actuelle, elle en est aussi une enfant terrible, fascinante par sa vitalité libidinale, ses audacieuses métamorphoses, son esthétique baroque et son imagerie surréaliste. Après l’étonnante créature de Guintche (mars 2013, Théâtre Saragosse) et le bal mécanique et grinçant de la pièce D’ivoire et de chair les statues souffrent aussi (décembre 2014, Théâtre Saragosse), Marlene Monteiro Freitas revient dans un nouvel exercice de manipulation des corps avec Jaguar, une pièce inspirée par les artistes du Blaue Reiter et par l’art brut aussi bien que par la marionnette, l’inquiétante étrangeté des Contes d’Hoffman ou encore le personnage de « Mandinga », guerrier noir à la fois terrifiant et joueur, tout droit sorti du carnaval de Mindelo au Cap-Vert. En duo avec le danseur Andreas Merk, dont la performance burlesque et pétrifiante dans D’ivoire et de chair a marqué les esprits, elle sème sur le plateau un désordre des plus jubilatoires, tout en excès et en expressivité. UNE CRÉATION COMME TOUJOURS MARQUÉE PAR DES ÉLÉMENTS DISSONANTS ET HÉTÉROGÈNES, INQUIÉTANTS OU DRÔLES, AGENCÉS AVEC UNE CRÉATIVITÉ SANS BORNES COMME UNE MACHINE SPECTACULAIRE À PRODUIRE DES ÉMOTIONS. CHORÉGRAPHIE MARLENE MONTEIRO FREITAS EN COLLABORATION AVEC ANDREAS MERK / INTERPRÉTATION MARLENE MONTEIRO FREITAS, ANDREAS MERK / CRÉATION LUMIÈRE YANNICK FOUASSIER / CRÉATION SONORE TIAGO CERQUEIRA / SCÉNOGRAPHIE JOÃO FIGUEIRA ET MARLENE MONTEIRO FREITAS 40 PARAÍSO, MARLENE M. FREITAS 24.03.16 RÉ SON AN CE S JEUDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B - DURÉE 50 MIN RECHERCHE 12 AMATEURS POUR PARTICIPER À LA REPRÉSENTATION DE D’APRÈS J.-C. DANSE D’APRÈS J.-C. HERMAN DIEPHUIS Formé à l’école Mudra de Béjart avant de travailler avec Régine Chopinot, puis dans les compagnies de Philippe Decouflé, François Verret, Jérôme Bel et surtout de Mathilde Monnier, Herman Diephuis fonde sa propre compagnie en 2004. Sa démarche artistique est intimement liée à sa relation à l’image et au regard qu’il porte sur les arts visuels. Il s’intéresse à la façon dont le corps est représenté, à ce que cela raconte des préoccupations de l’homme face à sa condition. Pour D’après J.-C., Herman Diephuis s’empare des postures de la Vierge et de son Fils collectées dans les peintures de la Renaissance. Étrangement beau, iconophile autant qu’iconoclaste, ce duo est porté par deux interprètes hors pairs, Julien Gallée-Ferré et Claire Haenni, accompagnés d’un groupe d’amateurs. Surgis tous deux d’une mort impérieuse et voilée, les danseurs posent en pietà. La chorégraphie, comme un catalogue d’images, fait vibrer la sensualité des poses christiques, trouble les frontières du masculin et du féminin et raconte en sous-main l’amour irréductible d’une mère pour son fils. « A la façon d’un flip-book, Herman Diephuis repasse en accéléré les figures imposées, regard implorant, doigts pincés et corps relâchés. Et miracle, la scène devient vie. On garde longtemps en mémoire ce J.-C. tombant dont la tête vient rouler jusqu’aux genoux de Claire, Vierge à l’enfant façon hologramme pour apparition du XXI e siècle. » PHILIPPE NOISETTE, LES INROCKS, JUIN 2005. CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE HERMAN DIEPHUIS / INTERPRÈTES JULIEN GALLÉEFERRÉ ET CLAIRE HAENNI / LUMIÈRES PATRICE BESOMBES / SCÉNOGRAPHIE ANNIE TOLLETER / COLLABORATIONS ARTISTIQUES SIMONE VERDE ET VÉRONIQUE DEFRANOUX / MUSIQUES DE J.-S. BACH (ARIA IN CANTATES POUR ALTO BWV170SINFONIA IN CANTATES POUR ALTO BWV35 – ARIA IN PASSION SELON SAINT MATHIEU) / MONTAGE SON FRÉDÉRIC MINIÈRE / RÉGIE GÉNÉRALE RÉGIE LUMIÈRE SAM MARY / RÉGIE SON EMMANUEL HOSPITAL 43 22.03.16 23.03.16 EN PARTENARIAT AVEC LE PARVIS SCÈNE NATIONALE TARBES PYRÉNÉES MARDI & MERCREDI — 19H00 LE PARVIS TARBES TARIF A — DURÉE 5H00 AVEC ENTRACTE THÉÂTRE EN POLONAIS SURTITRÉ LES FRANÇAIS KRZYSZTOF WARLIKOWSKI Les Français est une nouvelle expédition théâtrale du metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski aux sources de la conscience et de l’identité européenne d’aujourd’hui. Le roman monumental de Marcel Proust À la recherche du temps perdu est son point de départ. Il offre l’image d’une société qui subit une transformation fondamentale liée à l’effondrement de l’ordre ancien, à l’explosion d’un antisémitisme ouvert et, surtout, à la première grande guerre européenne. Warlikowski convoque Proust pour un débat d’actualité sur l’Europe, focalisé sur le peuple français, exemple de l’état d’esprit d’aujourd’hui. Le parallélisme temporel et les démêlés de Proust avec la matière du temps engagent le metteur en scène à créer des situations parallèles. L’idée du spectacle consiste non pas à produire un équivalent scénique du roman mais à trouver un monde parallèle, structure par laquelle faire passer notre époque comme par le chas du regard de Proust, pareil à une aiguille précise et critique mais aussi étincelante d’humour. KRZYSZTOF WARLIKOWSKI est un des plus importants metteurs en scène européens de sa génération. En collaboration avec la scénographe Małgorzata Szczęśniak, il crée des images théâtrales exceptionnelles. Innovant dans sa façon de mettre en scène Shakespeare, son travail inclut aussi des interprétations subversives des tragédies grecques et la mise en scène d’auteurs contemporains. MISE EN SCÈNE KRZYSZTOF WARLIKOWSKI / ADAPTATION KRZYSZTOF WARLIKOWSKI, PIOTR GRUSZCZYŃSKI / COLLABORATION À L’ADAPTATION SZCZEPAN ORŁOWSKI / AVEC AGATA BUZEK, MAGDALENA CIELECKA, EWA DAŁKOWSKA, MAŁGORZATA HAJEWSKA-KRZYSZTOFIK, MARIA ŁOZIŃSKA, MAJA OSTASZEWSKA, CLAUDE BARDOUIL, BARTOSZ GELNER, WOJCIECH KALARUS, REDBAD KLIJNSTRA, ZYGMUNT MALANOWICZ, PIOTR POLAK, JACEK PONIEDZIAŁEK, MACIEJ STUHR / SCÉNOGRAPHIE MAŁGORZATA SZCZĘŚNIAK / MUSIQUE JAN DUSZYŃSKI, LA « PIÈCE POUR VIOLONCELLE ET ÉLECTRONIQUE » PAR PAWEŁ MYKIETYN / DRAMATURGIE PIOTR GRUSZCZY SKI / COLLABORATION À LA DRAMATURGIE ADAM RADECKI / LUMIÈRES FELICE ROSS / CHORÉOGRAPHIE CLAUDE BARDOUIL / VIDÉO DENIS GUÉGUIN / ANIMATIONS GRAPHIQUES KAMIL POLAK 44 45 06.04.16 07.04.16 DE PART ET D’AUTRE MERCREDI — 19H00 JEUDI — 14H30* ET 19H00 *SÉANCE SCOLAIRE AVEC L’AGORA THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF C — DURÉE 45 MIN TOUT PUBLIC À PARTIR DE 6 ANS THÉÂTRE LE PETIT CHAPERON ROUGE JOËL POMMERAT Le Petit Chaperon rouge est le premier des spectacles que Joël Pommerat a spécialement conçu pour les enfants. Son œuvre pour adulte bénéficie d’un succès public et d’une critique sans faille, ainsi que de récompenses prisées dans le milieu théâtral (Molière 2011 de l’auteur francophone vivant, Molière des Compagnies et Grand Prix du Théâtre du Syndicat de la Critique pour Ma Chambre froide, notamment). Sur le plan de la forme scénique, le dramaturge n’est pas moins exigeant pour les spectacles jeune public et il les élabore de la même manière, avec la même attention, inventant des scénographies épurées, baignées de clairs-obscurs pénétrants. Joël Pommerat revisite ici le conte populaire du Petit Chaperon rouge et en tisse une histoire contemporaine entre trois générations de femmes figées dans leur solitude. Le texte réécrit donne toute sa place à l’univers de l’enfance où se mêlent quotidien prosaïque et imagination fantastique. Deux comédiennes, incarnant successivement la Mère, la Petite fille et la Grand-mère, et un narrateur portent l’écriture limpide et captivante de Pommerat qui met en lumière la peur enfantine, cette attirance mêlée de répulsion à l’égard de l’inconnu et de la nature sauvage. L’ensemble est, comme toujours, d’une beauté irradiante. UNE CRÉATION THÉÂTRALE DE JOËL POMMERAT / AVEC LUDOVIC MOLIÈRE OU RODOLPHE MARTIN, MURIELLE MARTINELLI OU VALÉRIE VINCI, ISABELLE RIVOAL / ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE PHILIPPE CARBONNEAUX / SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES MARGUERITE BORDAT / SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRE ÉRIC SOYER / SUIVI DE LA RÉALISATION SCÉNOGRAPHIQUE THOMAS RAMON / AIDE À LA DOCUMENTATION EVELYNE POMMERAT / RECHERCHE SON GRÉGOIRE LEYMARIE, FRANÇOIS LEYMARIE / DIRECTION TECHNIQUE EMMANUEL ABATE / RÉGIE SON YANN PRIEST OU PIERRE ROUTIN / RÉGIE LUMIÈRE CYRIL COTTET 46 13.04.16 MERCREDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B - DURÉE 1H10 EN PORTUGAIS SURTITRÉ JULIA CHRISTIANE JATAHY THÉÂTRE À la fois dramaturge, réalisatrice et metteure en scène, la Brésilienne Christiane Jatahy explore avec sa compagnie Vértice de Teatro les liens entre le film documentaire, le montage cinématographique et la scène théâtrale, déplaçant les frontières entre la fiction et le réel, le cadre et le hors-champ. Elle conjugue ici les moyens du théâtre et du cinéma pour proposer une lecture très personnelle de la pièce de Strindberg Mademoiselle Julie. Le processus du tournage cinématographique est intégré au dispositif théâtral associant scènes déjà filmées et tableaux tournés en direct. Il s’agit de montrer comment se fabrique l’image pour en désamorcer l’impact. Ce dispositif créatif est le moyen idéal pour introduire dans l’intrigue de Strindberg les questions du pouvoir et de la domination sociale dans le Brésil d’aujourd’hui. Julia confronte ainsi, dans une villa des beaux quartiers de Rio, la fille d’un patron à son chauffeur noir. L’attraction érotique entre Julia et le chauffeur est doublée par les mises en abîme que permet l’image filmée. En arrière-plan de cette confrontation amoureuse complexe, le rapport maître-esclave vient renforcer la tension dramatique. Explorant de nouvelles possibilités narratives, le spectacle réinterprète avec singularité et pertinence le classique de Strindberg pour en livrer une version actuelle et brûlante. MISE EN SCÈNE ET RÉALISATION DU FILM CHRISTIANE JATAHY / ADAPTATION CHRISTIANE JATAHY D’APRÈS MADEMOISELLE JULIE (1888) D’AUGUST STRINDBERG / AVEC JULIA BERNAT, RODRIGO DOS SANTOS / AVEC (DANS LE FILM) TATIANA TIBURCIO (EN VIDÉO) / CRÉATION DÉCORS MARCELO LIPIANA ET CHRISTIANE JATAHY / PHOTOGRAPHIE DAVID PACHECO / CAMERA LIVE PAULO CAMACHO / CRÉATION LUMIÈRE PAULO CORREIA / MUSIQUE RODRIGO MARÇAL / COSTUMES ANGELE FRÓES / TECHNICIEN VIDÉO FELIPE NORKUS / MACHINISTE THIAGO KATONA / RÉGIE GÉNÉRALE-LUMIÈRE JUDICAËL MONTROBERT / TOUR MANAGER HENRIQUE MARIANO 48 28.04.16 JEUDI — *14H30 & 19H00 *SÉANCE SCOLAIRE THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF C — DURÉE 40 MIN TOUT PUBLIC À PARTIR DE 8 ANS DANSE AU PIED DE LA LETTRE AMBRA SENATORE LOÏC TOUZÉ Comment passer du texte à la chorégraphie ? Des mots aux pas ? Deux chorégraphes d’esthétiques et de générations différentes, Ambra Senatore et Loïc Touzé, tentent de répondre avec le même duo de danseurs au défi de confronter la danse et la littérature dans une adresse qui vise tous les publics à partir de 8 ans. Il s’agit en premier lieu d’un jeu avec les mots, le rythme, la narration et l’imaginaire, car les deux chorégraphes ont le champ libre pour transformer, détourner, contourner le texte et donner toute sa place au corps. Entre danse, théâtre et arts visuels, Ambra Senatore s’attache à brouiller la frontière entre fiction et réalité, la scène et son dehors. Avec des images pleines d’une ironie réjouissante et d’une douce folie, elle œuvre par fines touches. Sa danse facétieuse est nourrie d’actions et de gestes quotidiens. Loïc Touzé s’approche d’un théâtre où la voix, le chant, la danse, le tragique et le burlesque ne sont pas séparés. Engager le corps par la voix et produire du jeu, vocaliser les récits, laisser circuler les motifs qu’ils contiennent, jouer librement avec les figures, inventer un théâtre sans intrigue, une poésie lyrique... tout semble possible avec ce chorégraphe-explorateur de territoires inconnus. CHORÉGRAPHIES LOÏC TOUZÉ, AMBRA SENATORE / INTERPRÉTATION BRYAN CAMPBELL, SIMONA ROSSI 51 03.05.16 MARDI — 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B — DURÉE 1H00 STAGE DANSE EDMOND RUSSO & SHLOMI TUIZER PAGE 72 GUERRIERI E AMOROSI EDMOND RUSSO SHLOMI TUIZER DANSE Guerrieri e Amorosi, des chorégraphes Edmond Russo et Shlomi Tuizer (embrace, mars 2013 au Théâtre Saragosse), présente deux intenses soli, entrecroisés de duos dansés, dont on retient la précision et la délicatesse, en contraste avec une forte tonicité physique. « Le deux se décline en symétrie inversée : le solo féminin trouve son pendant masculin, non seulement dans l’architecture globale de la pièce mais aussi par un jeu permanent de réponses et d’échos, qui vient signifier par la reprise d’une gestuelle la présence persistante de celui – ou celle – qui auparavant fut là. (…) Le spectateur prend plaisir à apprécier le subtil nuancier des intervalles : du conflit à l’étreinte, du soin jusqu’au geste mortifère, du battement du cœur au clignement de la paupière tout se dilate, respire et vient désigner l’inévitable distance de la différence, et simultanément la puissance, en creux, de la rencontre de l’autre. » BALL ROOM, REVUE.NET, EDWIGE PHITOUSSI, MARS/AVRIL/MAI 2015. D’origines italienne et israélienne, EDMOND RUSSO ET SHLOMI TUIZER débutent une riche carrière d’interprètes, respectivement, au sein du Ballet de l’Opéra National de Lyon et de la Batsheva Dance Company. Leur parcours commun commence lorsqu’ils sont tous deux interprètes en France et en Belgique dans les compagnies d’Hervé Robbe et de Joanne Leighton. Ils démarrent leur collaboration artistique avec le duo Stuttering Piece (2003) avant de fonder la compagnie Affari Esteri (de l’italien : affaires étrangères), en 2004. CHORÉGRAPHIE EDMOND RUSSO, SHLOMI TUIZER / INTERPRÉTATION AURORE DI BIANCO, YANN CARDIN / CRÉATION MUSICALE JENNIFER CHARLES ET OREN BLOEDOW (ELYSIAN FIELDS) / CRÉATION LUMIÈRE LAURENCE HALLOY / MISE EN SON JÉRÔME TUNCER 52 11.05.16 12.05.16 MERCREDI 20H30 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B - DURÉE 1H00 JEUDI 21H00 THÉÂTRE SARAGOSSE TARIF B - DURÉE 1H00 19H30 LECTURE LE DÉBUT DE L’A. PAGE 56 DANSE MEMENTO MORI PASCAL RAMBERT YVES GODIN Se mouvant entre théâtre, danse et performance, Pascal Rambert (Clôture de l’amour, octobre 2013 au Théâtre Saragosse) crée des spectacles à la lisière des genres et des formes, qui produisent parfois de véritables ovnis scéniques. Memento Mori est de ceux-là, dont la force visuelle doit beaucoup au travail du scénographe et éclairagiste Yves Godin, accueilli en mars 2015 pour une série d’installations et de performances – les soirées Point d’orgue – lors du temps fort Résonance(s). « On pressent les danseurs, leur souffle, dans les ténèbres savamment orchestrés d’Yves Godin. Et avec l’aube de l’humanité on commence à distinguer ces corps, ombres furtives puis halos mouvants, présence vacillante entre aperçue ou rémanence rétinienne. Qu’a-t-on vraiment vu ? Imaginé ? Rêvé ? Traces invisibles d’un mouvement qui n’en finit pas… Et puis la lumière se fait plus persistante et nimbe d’un or éteint des dos, des fesses et ces fruits qui s’entremêlent, comme sortis d’un tableau du XVII e siècle avec corne d’abondance, satyres joufflus et grappes de raisin. Et soudain la scène explose ou plutôt exulte de ces corps enlacés, de ces formes épanouies avant que, Memento Mori, tout cela ne disparaisse, les ultimes sucs léchés doucement puis en vitesse, comme des grands chats qui vont dormir avant que la nuit ne recommence... Magnifique. » AGNÈS IZRINE, DANSERCANALHISTORIQUE.COM, MARS 2013. CONCEPTION ET RÉALISATION PASCAL RAMBERT / COLLABORATION ARTISTIQUE, DISPOSITIF SCÉNIQUE, LUMIÈRE YVES GODIN / CRÉATION MUSICALE ALEXANDRE MEYER / INTERPRÉTÉ PAR CINQ PERFORMEURS ELMER BÄCK, RASMUS SLATIS, ANDERS CARLSSON, JAKOB OHRMAN, LORENZO DE ANGELIS / RÉGISSEUR TRISTAN MENGIN / PRODUCTION/DIFFUSION PAULINE ROUSSILLE 55 12.05.16 JEUDI — 19H30 THÉÂTRE SARAGOSSE ENTRÉE 5 € GRATUIT POUR LES SPECTATEURS DES 2 REPÉSENTATIONS DE MEMENTO MORI LECTURE DURÉE 1H00 LE DÉBUT DE L’A. (LECTURE) PASCAL RAMBERT De Pascal Rambert, Espaces Pluriels a accueilli en octobre 2013 une Clôture de l’amour implacable qui confrontait Stanislas Nordey à la comédienne Audrey Bonnet, sublime de dignité. Une dizaine d’années avant l’écriture de ce texte magnifique sur la rupture, l’auteur avait tenté de cerner Le Début de l’A., début de la rencontre, naissance du désir et de la relation amoureuse. Créé sous sa forme théâtrale en janvier 2005 à la Comédie Française par Pascal Rambert, Le Début de l’A. est présenté ici sous forme de lecture musicale par Audrey Bonnet et Pascal Rambert. Éloigné de tout procédé narratif, PASCAL RAMBERT cherche à comprendre le réel. Il tente de lui donner voix et corps, en renouvelant les moyens et les formes de la communauté temporaire qu’est un spectacle. Renonçant aux modes habituels de l’écriture, aux stéréotypes de la fable ou de la mise en scène, il conçoit des spectacles, entre performances et installations, attentifs aux « transformations de réalité ». Profondément imprégné par l’art et la philosophie contemporains, ses œuvres sont des propositions « blanches » dans lesquelles le spectateur est invité à « écrire ». Pascal Rambert a d’abord été marqué par Pina Bausch et Claude Régy. Après un passage à l’école de Chaillot avec Antoine Vitez, il alterne l’écriture et la mise en scène, et devient metteur en scène de ses propres pièces. Il est directeur du Théâtre de Gennevilliers depuis janvier 2007. LECTURE AUDREY BONNET ET PASCAL RAMBERT / MUSIQUE ALEXANDRE MEYER 56 27.05.16 VENDREDI — 20H30 ZÉNITH DE PAU TARIF A — DURÉE 1H00 KAASH AKRAM KHAN COMPANY DANSE En 2002, le chorégraphe Akram Khan (iTMOi, décembre 2013 au Zénith de Pau) collaborait avec deux artistes indo-anglais de renom, le compositeur Nitin Sawhney et le plasticien Anish Kapoor pour créer Kaash, première pièce de groupe du chorégraphe. En 2014, la compagnie reprend ce ballet géométrique avec une nouvelle distribution de cinq danseurs remarquables. Le spectacle conjugue les dynamiques de la danse, de la scénographie et de la musique pour aborder différentes interprétations de l’origine du monde dont Shiva, dieu à la fois de la genèse, de la destruction et du renouveau, est la figure centrale : « Kaash » signifie « si seulement » en hindou, comme une ouverture sur le champ des possibles. Le décor imaginé par Anish Kapoor est lui-même fascinant, attirant le regard vers son obscurité vibrante comme une fenêtre donnant sur l’infini, encadrée d’une lumière saturée de rouge, de bleu, de violet. Ce spectacle limpide se déroule comme une tapisserie changeante tissée de mouvement, de lumière et d’obscurité. Le pouvoir de la danse réside ici dans sa clarté abstraite, sa rythmique impulsive et la nature sculpturale des corps. TOUT EN CÉLÉBRANT L’ART KATHAK, AKRAM KHAN S’ENGAGE DANS UNE VOIE CONTEMPORAINE AVEC UNE PHYSICALITÉ ACÉRÉE, VÉLOCE ET PRÉCISE. JUSQU’À LA FIN, PUBLIC ET DANSEURS VIVENT À L’UNISSON L’AVÈNEMENT DU CHAOS. DIRECTION ARTISTIQUE ET CHORÉGRAPHIE AKRAM KHAN / COMPOSITION MUSICALE NITIN SAWHNEY / SCÉNOGRAPHIE ANISH KAPOOR / CONCEPTION LUMIÈRE AIDEEN MALONE / CONCEPTION DES COSTUMES KIMIE NAKANO / MUSIQUE ADDITIONNELLE ‘SPECTRE’ DE JOHN OSWALD INTERPRÉTÉ PAR KRONOS QUARTET / VOIX AKRAM KHAN, BC MANJUNATH / ENREGISTREMENT SON BERNHARD SCHIMPELSBERGER / PRODUCTEUR FAROOQ CHAUDHRY / PRODUCTRICE ASSOCIÉE POUR LA REPRISE 2014 BIA OLIVEIRA / REPRISE POUR 5 DANSEURS, PIÈCE INTERPRÉTÉE PAR KRISTINA ALLEYNE, SADÉ ALLEYNE, SUNG HOON KIM, NICOLA MONACO, SARAH CERNEAUX / DIRECTION DES RÉPÉTITIONS YEN-CHING AVEC LE SOUTIEN D’EULALIA AYGUADE FARRO, ANDREJ PETROVIC, LIN, MOYA MICHAEL / DIRECTION TECHNIQUE RICHARD FAGAN / TECHNICIENS ALEX CASTRO, PETER SWIKKER / COORDINATION DE RÉSIDENCE LIES DOMS / COORDINATION DE TOURNÉE MASHITAH OMAR 59 Mondialement reconnu, le chorégraphe AKRAM KHAN est loué pour la vitalité et l’innovation qu’il apporte à l’expression interculturelle et interdisciplinaire. Maître de kathak (danse classique indienne) et chorégraphe contemporain maintes fois primé, Akram Khan jette continuellement des ponts entre tradition et innovation, Orient et Occident. Toutes ses œuvres témoignent d’une quête identitaire inachevée, d’une soif de spiritualité jamais entièrement comblée. PRODUCTIONS La Balance de Lévité / Fugue / Balles Production-Administration Cie Yoann Bourgeois / Diffusion Geneviève Clavelin / Production Cie Yoann Bourgeois / Avec le soutien de la MC2: Grenoble, La brèche/ pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie, La comète de Châlons-en-Champagne, pour leurs accueils en résidence. La Compagnie Yoann Bourgeois est conventionnée par la ville de Grenoble, subventionnée par la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général de l’Isère et le Ministère de la culture et de la communication (DRAC Rhône-Alpes) pour ses projets. La Compagnie Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. Dis moi ce que tu vois, je te dirai... Créé en mars 2005 dans le cadre de l’accueil en résidence studio au Conservatoire National de Région de Musique et de Danse de Reims / Avec le soutien du Fonds Régional d’Art Contemporain Champagne-Ardenne Opus Corpus Coproductions Carré Magique Lannion Trégor - pôle national des arts du cirque en Bretagne, Cie Moglice-Von Verx, Espace Malraux - scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Itinéraires Bis - association de développement culturel et artistique des Côtes d’Armer, La Filature - Scène nationale/Mulhouse, MA scène nationale - Pays de Montbéliard, Théâtre Le Grand Logis/Ville de Bruz / Aides à la création Ministère de la culture et de la communication - D.R.A.C. Bretagne (aide à la production théâtrale), D.G.C.A (aide à la création arts du cirque), Conseil Régional Bretagne, Conseil Général du Finistère Accueils en résidence, Espace Malraux - scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Grand Pré - scène de territoire arts de la piste de Langueux, T.R.I.O...S - Théâtre du Blavet Inzinzac-Lochrist / Hennebont, Terrain Blanc - MPT de Penhars et le Théâtre de Cornouaille - scène nationale à Quimper / Chloé Moglia est artiste associée au Andreas Création au Festival d’Avignon 2015 - Cloître des Célestins. Coproduction Compagnie ELK, La Commune - Centre Dramatique National d’Aubervilliers, Tandem Douai/Arras - Scène Nationale, Le Festival d’Avignon 2015, Théâtre Olympia – Centre Dramatique Régional de Tours, Le Festival d’Automne à Paris, Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes avec le soutien du Studio Théâtre de Vitry Avec l’aide à la production de la DRAC Nord-Pas-de-Calais Ministère de la Culture et de la communication, de la Région Nord-Pas-de-Calais / La scénographie est construite par les Ateliers du Théâtre de Nord/Lille. / Jonathan Châtel est artiste associé au Théâtre de la Commune – Centre Dramatique National d’Aubervilliers et à Tandem Douai Arras – scène nationale / Administration, production, diffusion EPOC productions. CENTQUATRE-Paris ; au Manège de Reims, scène nationale ; au Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne. / Rhizome bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et du Conseil Régional Bretagne au titre de son projet artistique et culturel. Dub Love Production déléguée Vlovajob Pru / Coproduction La Ménagerie de Verre (Paris), Maison de la Culture d’Amiens - Centre de création et de production, SZENE Salzburg, Direct Marketing. / Vlovajob Pru est subventionnée par la DRAC Rhône Alpes et reçoit l’aide de l’Institut Français pour ses projets à l’étranger. / Ce projet a été soutenu par le réseau APAP-Performing Europe, financé par la Commission Européenne-programme Culture. / Cecilia Bengolea et François Chaignaud sont en résidence longue au CDC - L’Echangeur Picardie (2014-2015-2016). / Remerciements à ImPulsTanz et à Karl Regensburger… Chto, interdit aux moins de 15 ans Création décembre 2015 / Production Écrire un Mouvement / Co-Productions Espaces Pluriels scène conventionnée danse Pau, La Maison de la Poésie Grain de la Voix – Pau, La Centrifugeuse (Service Culturel Université de Pau) / La compagnie est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Aquitaine, la Région Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques et la Ville de Pau. Éclipse Production Teatro Comunale di Ferrara, KARAS / Production, tournées Epidemic (Richard Castelli, assisté de Chara Skiadelli, Florence Berthaud, Claire Dugot) / Avec l’aide de l’Agence des Affaires Culturelles du Gouvernement du Japon 2015 Primitifs Création octobre 2015 Production La coma / Coproduction Le Manège de Reims - scène nationale, La Villette/Paris, Théâtre d’Arles - scène conventionnée pour les nouvelles écritures, Centre départemental de créations en résidence - Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Le Carré Les Colonnes - scène conventionnée Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort, OARA, Ville de Bordeaux. / Aide à la création, Espaces Pluriels - scène conventionnée danse Pau, MA scène nationale Pays de Montbéliard Accueil d’une résidence de création, MC2/Grenoble / Michel Schweizer est artiste associé au Manège de Reims - scène nationale. 62 Mission Production KVS / Le KVS est subventionné par la Ville de Bruxelles, la Communauté Flamande, la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC) et la Région de Bruxelles-Capitale. Princesse Vieille Reine Production Sur le bout de la langue - Marie Vialle / Coproduction Théâtre du Rond-Point/Paris, Théâtre Garonne - Scène européenne/Toulouse, Bois de l’Aune/ Aix-en-Provence, Equinoxe Scène nationale de Chateauroux / Avec le soutien de La Chartreuse - Villeneuve-lez-Avignon et de la DRAC Rhône-Alpesministère de la culture et de la communication. / Remerciements à l’Odéon Théâtre de l’Europe et au Théâtre de la Bastille - Paris / Princesse Vieille Reine est à paraître aux éditions Galilée. Nationale de Marne-la-Vallée, le Théâtre de l’Oiseau-Mouche/Roubaix, / le Centre Athéna/Auray / Remerciements Théâtre Lillico/ Rennes Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines pour le prêt des studios. A Pascale Houbin - Compagnie Nom de Non et à Abbi Patrix - Compagnie du Cercle. Matamore Production Cirque Trottola et Petit Théâtre Baraque. / Coproductions Scène Nationale d’Albi, Scène Nationale de Besançon, le Sirque - Pôle National des Arts du Cirque de Nexon/Limousin, Carré Magique Lannion Trégor Pôle National des Arts du Cirque en Bretagne, Pronomade(s) en Haute Garonne - Centre National des Arts de la Rue, Agora - Pôle National des Arts du Cirque de Boulazac/Aquitaine, Marseille-Provence 2013 - Capitale Européenne de la Culture, Théâtre d’Arles Scène Conventionnée pour les écritures d’aujourd’hui, CIRCa Pôle National des Arts du Cirque Auch Gers/Midi-Pyrénées, La Verrerie d’Alès - Pôle National des Arts du Cirque Languedoc-Roussillon, Cirque-Théâtre d’Elbeuf Pôle National des Arts du Cirque Haute-Normandie, Les Treize Arches - Scène Conventionnée de Brive. / Soutiens La Cascade Pôle National des Arts du Clown et du Cirque Bourg Saint Andéol, festival d’Alba la Romaine, Le Prato à Lille - Pôle National des Arts du Cirque. Subventions Ministère de la Culture - aide à la création DGCA, Drac Rhône-Alpes - aide au projet, Région Rhône-Alpes et Département de la Drôme. Le Cirque Trottola et le Petit Théâtre Baraque remercient l’ensemble de ses partenaires pour leur engagement à leurs côtés dans l’aventure Matamore. À mon seul désir Première festival « Les Inaccoutumés », Ménagerie de Verre, Paris, 2&3 décembre 2014 / Production déléguée Os / Co-production/ Accueils-studio Ballet du Nord CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais - direction Olivier Dubois, CCN de Tours - direction Thomas Lebrun, Festival Rayons Frais/ Tours / Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication - DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet, de l’ADAMI - société des artistes-interprètes, du Vivat - scène conventionnée d’Armentières dans le cadre de sa politique de résidences, de la Ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab, de La Briqueterie - CDC du Val de Marne pour le prêt de studio, de La Halle aux Cuirs - La Villette pour un accueil en résidence. Jaguar Production P.OR.K (Lisbone) Distribution Key Performance (Stockholm) / Co-production CDC Toulouse/Midi-Pyrénéees, Teatro Municipal do Porto, Rivoli (Porto), Arsenic (Lausanne), Maria Matos Teatro Municipal (Lisbone), Alkantara (Lisbone), O Espaço do Tempo (Montemor-o-novo, Portugal), MDT (Stockholm), Festival Paris quartier d’été, Les Spectacles Vivants - Centre Pompidou, HAU Hebbel am Ufer (Berlin), Espaces Pluriels scène conventionnée danse Pau, A-CDC (Art danse - CDC Dijon Bourgogne), La Briqueterie CDC du Val-de-Marne, Le Cuvier CDC d’Aquitaine, L’échangeur CDC Picardie, Le Gymnase CDC Roubaix-Nord Pas de Calais, le Pacifique CDC – Grenoble, CDC Paris Réseau Danse, Pôle Sud CDC Strasbourg (en préfiguration), CDC Uzès danse Résidence STUK (Leuven, Belgique), Tanzhaus Zurich (Zurich) / Soutiens Trafó (Budapest), ACCCA – Companhia Clara Andermatt (Lisbone) Gargantua Production COLLECTIF AÏE AÏE AÏE / Coproductions le Théâtre de l’Espace/Scène Nationale de Besançon, le Centre Athéna/ Scène de Territoire à Auray, L’Archipel/Scène de Territoire à Fouesnant-les Glénan / Soutiens le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne. / Accueils en résidence de création le Volume/Vern-sur-Seiche, le Théâtre du Cercle/Rennes, / la Ferme du Buisson/Scène b.c, janvier 1545, fontainebleau. Production déléguée I.C.I – Centre Chorégraphique National de Montpellier/Languedoc-Roussillon / Coproduction l’association Fragile, le Festival Montpellier Danse, le Centre National de la Danse de Pantin (création en résidence) / Avec le soutien de La Passerelle - scène nationale de St Brieuc / I.C.I - Centre Chorégraphique National de Montpellier / Languedoc-Roussillon - direction Christian Rizzo est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc-Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole. D’après J.-C. Coproduction Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, La Petite Fabrique, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon / Avec l’aide de La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée. Avec le soutien de la DRAC Ile de France / Remerciements au à l’Odéon-Théâtre de L’Europe. Il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers. Tous les textes de Joël Pommerat sont publiés aux Éditions Actes Sud-Papiers. Julia Réalisation Cia Vertice de Teatro / Production Axis Produções Artisticas et Cia Vertice de Teatro - RJ Direction de production João Braune - Fomenta Produções Production du film Claudia Marques / Direction de production du film Manuela Duque, Production designer Marina Lage / Avec le soutien de Fundaçao Nacional de Artes FUNARTE (Brazil), Petrobrás Cultural / Diffusion production pour l’Europe le CENTQUATRE-PARIS Les Français Première le 21 août 2015, Ruhtriennale / Production Nowy Teatr/Varsovie / Co-production Ruhrtriennale, Théâtre National de Chaillot - Paris, Comédie de Genève, Comédie de Clermont-Ferrand, la Filature Mulhouse, le Parvis – Scène Nationale Tarbes Pyrénées. Au pied de la lettre Production déléguée Le Gymnase | CDC Roubaix (spectacle) - Le Cuvier CDC Aquitaine (outils pédagogiques) / Coproductions (en cours) Le Gymnase | CDC Roubaix, Le Cuvier CDC Aquitaine, Agence Culturelle Départementale Dordogne-Périgord, CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, Théâtre Massalia Marseille, Le Prisme centre de développement artistique Saint-Quentin-en-Yvelines, association ORO, Centre Chorégraphique National de La Rochelle, Centre National de la Danse, Danse à Tous les Étages scène de territoire danse en Bretagne / Soutiens KLAP Maison pour la danse Marseille, Le Pacifique | CDC Grenoble, Ministère de la Culture et de la Communication/ Direction Générale de la Création Artistique Le Petit Chaperon Rouge Création en juin 2004 au Théâtre Brétigny - Scène conventionnée du Val d’Orge / Production Compagnie Louis Brouillard / Coproduction Centre Dramatique Régional de Tours, Théâtre Brétigny - Scène conventionnée du Val d’Orge / Avec le soutien de la Région Haute-Normandie / La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture - Drac Ile-de-France et de la Région Ile-de-France. / Joël Pommerat est associé au Théâtre national de Bruxelles et Guerrieri e Amorosi Production Affari Esteri / Coproductions Centre de développement chorégraphique Art Danse Dijon Bourgogne, Centre chorégraphique national de Grenoble (accueil studio), CNDC d’Angers (accueil studio), Centre chorégraphique national Malandain Ballet Biarritz (accueil studio), Centre chorégraphique national de Tours (résidence de création). Avec la participation du CDC Paris Réseau (Atelier de Paris – Carolyn Carlson, l’Étoile du nord, Le Regard du Cygne-AMD XXe, 63 micadanses – ADDP) / Avec le soutien du Centre national de la danse à Pantin, Centre de développement chorégraphique Le Pacifique, du Centre de développement chorégraphique du Val de Marne - La Briqueterie, du Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape. / La compagnie est soutenue au titre de l’aide à la compagnie par la DRAC Bourgogne. / La compagnie est en résidence au CDC Art Danse Dijon Bourgogne depuis 2012. Memento Mori Création le 24 février 2013 au CDC les hivernales en Avignon, 35ème édition du festival les hivernales, à la salle Benoît XII Production Théâtre de Gennevilliers - Centre Dramatique National de Création Contemporaine Coproduction CDC, Les Hivernales en Avignon. Kaash Pièce créée et interprétée en 2002-2004 par Akram Khan, Rachel Krische, Moya Michael, Inn Pang Ooi, Shanell Winlock et Eulalia Ayguade Farro / Akram Khan est artiste associé à Sadler’s Wells - Londres. / Coproduction sur la création 2002 Southbank Centre - Londres/Royaume-Uni, Tramway - Glasgow/Royaume-Uni, Vooruit - Gand/Belgique, Sampad - Birmingham/Royaume- Uni, DanceEast - Ipswich/RoyaumeUni, Maison des Arts de Créteil/ France, Wexner Center for the Arts at The Ohio State University/ Etats-Unis avec le soutien du Doris Duke Charitable Foundation. Originellement créé avec le soutien de The Quercus Trust, The Jerwood Space, Birmingham, DanceXchange. Reprise 2014 en résidence au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance - Londres/ Royaume-Uni. / Akram Khan Company est soutenue par Arts Council England. / Akram Khan Company est représentée en France par Sarah Ford/ Quaternaire. INSTANTS PLURIELS 15 ---16 05.11.15 11.12.15 JEUDI 18H30 CONSERVATOIRE, CHAPELLE DES RÉPARATRICES ENTRÉE LIBRE CONFÉRENCE VENDREDI 20H15 CINÉMA LE MÉLIÈS PROJECTION-RENCONTRE 20.01.16 OSLO 31 AOÛT, DE JOAQUIM TRIER PIEDS ET POINTES LIÉS, LES MULTIPLES FACETTES DES POINTES ! MERCREDI 18H30 THÉÂTRE SARAGOSSE ENTRÉE LIBRE CONFÉRENCE PRÉSENTÉ PAR JONATHAN CHÂTEL 24.11.15 FLORENCE POURDRU MARDI 18H00 MÉDIATHÈQUE ANDRÉ LABARRÈRE ENTRÉE LIBRE RENCONTRE Espaces Pluriels et le Conservatoire à Rayonnement Départemental de l’Agglomération Pau-Pyrénées s’associent pour décliner en deux conférences une approche historique de la danse, du ballet classique à la danse contemporaine. UTOPIE ARCHITECTURALE POUR UNE NOUVELLE ÈRE MICHEL SCHWEIZER MAJCZ ARCHITECTES – MARTINE ARRIVET & JEAN-CHARLES ZÉBO NICOLE CONCORDET, DUNCAN LEWIS SCAPE ARCHITECTURE (SOUS RÉSERVE) ET UN ARCHITECTE DU PAVILLON DE L’ARCHITECTURE Symbole de l’élévation associé à l’esthétique du ballet romantique, les pointes sont devenues l’une des caractéristiques techniques de la danse classique, rejetées par la danse moderne qui, au XXe siècle, a valorisé la densité charnelle du corps dansant. Certains chorégraphes de la danse contemporaine s’en saisissent : désir de précarité, détournement amusé ou défi ? Comment signaler aux générations futures l’héritage nucléaire ? Dans son dernier spectacle, Primitifs (24 novembre), le chorégraphe Michel Schweizer interroge notre époque dominée par une action humaine qui est devenue la principale force de transformation de l’écosystème. Dans cette idée, il a sollicité des architectes dans le but de réfléchir à la création d’un monument pérenne supportant un signe ou symbole destiné à prévenir les générations futures de l’existence de sites d’enfouissements d’éléments résiduels nocifs provenant de l’industrie du nucléaire. En compagnie de Michel Schweizer et d’un architecte du Pavillon de l’architecture, les architectes ayant répondu à cette commande viennent présenter leurs projets et échanger avec le public autour de cette nouvelle forme d’utopie architecturale. Historienne, auteur de plusieurs ouvrages, chercheuse associée à l’Université Lyon 2, Florence Poudru enseigne notamment au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. EN COLLABORATION AVEC LE CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL DE L’AGGLOMÉRATION PAU-PYRÉNÉES. LA VOIX DE PASCAL QUIGNARD Le metteur en scène Jonathan Châtel présente, en regard de sa pièce Andreas (09 et 10 décembre), le film Oslo, 31 août (2011), film dramatique norvégien coécrit et réalisé par Joachim Trier d’après Le Feu follet de Pierre Drieu la Rochelle. Un même cheminement relie le texte d’Andreas, adapté de la première partie du Chemin de Damas de Strindberg, et le film de Trier : celui de l’errance, du questionnement mais aussi celui de la quête et du dépassement. DOMINIQUE RABATÉ Essayiste, critique et professeur de littérature française moderne et contemporaine (Université Paris VII – Diderot), Dominique Rabaté met en perspective l’œuvre de Pascal Quignard, évoquant notamment les contes et essais portés à la scène par Marie Vialle, Le Nom sur le bout de la langue, Triomphe du temps et Princesse Vieille Reine. « Voilà un film qui, au lieu de nous divertir comme tant d’autres, nous demande pourquoi on vit, nous rappelle pourquoi on meurt. Son héros au bord du vide est du genre inoubliable. (…) Oslo, 31 août brille par une dernière ligne droite étourdissante, tout en sensations et décibels, piètres remparts contre la solitude. L’ivresse nocturne, les débordements dionysiaques, le sel même de la jeunesse du personnage sont interrogés, mis à l’épreuve. » LOUIS GUICHARD, Spécialiste du « récit » au XXe siècle, Dominique Rabaté s’intéresse aux croisements du roman et d’autres formes génériques, aux questions de voix dans la littérature moderne. Il a publié, entre autres, Pascal Quignard : Étude de l’œuvre (Bordas, 2008), Poétiques de la voix (Corti, 1999), Vers une littérature de l’épuisement (Corti, 1991). TÉLÉRAMA, FÉVRIER 2013. EN COLLABORATION AVEC L’UNIVERSITÉ DE PAU ET DES PAYS DE L’ADOUR. EN PARTENARIAT AVEC LE CINÉMA LE MÉLIÈS. EN PARTENARIAT AVEC LE PAVILLON DE L’ARCHITECTURE ET LA MÉDIATHÈQUE ANDRÉ LABARRÈRE. MARIE VIALLE, PRINCESSE VIEILLE REINE 66 67 04.03.16 23.01.16 VENDREDI 20H15 CINÉMA LE MÉLIÈS PROJECTION – RENCONTRE SAMEDI 11H MÉDIATHÈQUE ANDRÉ LABARRÈRE ENTRÉE LIBRE CAFÉ-ART LE DOS ROUGE D’ANTOINE BARRAUD PRÉSENTÉ PAR GAËLLE BOURGES LE NU DANS LA PERFORMANCE 27.01.16 GAËLLE BOURGES MERCREDI 18H30 CONSERVATOIRE, CHAPELLE DES RÉPARATRICES ENTRÉE LIBRE CONFÉRENCE La chorégraphe Gaëlle Bourges entretient un rapport étroit avec le nu issu de l’histoire de l’art. Mais comment passer du nu représenté en peinture au nu vivant sur un plateau ? La conversation entre l’historienne de l’art Sabine Forerro-Mendoza, professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et Gaëlle Bourges se propose de dérouler une petite histoire du nu dans la performance (avec photographies et extraits vidéo) en relation avec les pièces de Gaëlle Bourges, dont A mon seul désir, programmé le 3 mars dans le cadre de Résonance(s). DES BALLETS RUSSES AUX DÉBUTS DE LA DANSE CONTEMPORAINE RICHARD FLAHAUT Deuxième temps de la collaboration avec le Conservatoire autour de l’histoire de la danse, Richard Flahaut, historien du ballet, propose un éclairage sur la naissance de la danse contemporaine avec une mise en perspective de l’aventure des Ballets russes et des débuts de la danse contemporaine aux États-Unis, évoquant quelques grandes figures telles que Loïe Fuller ou Martha Graham. EN PARTENARIAT AVEC LA MÉDIATHÈQUE ANDRÉ LABARRÈRE. Lors du temps fort Résonance(s) dédié au dialogue entre la danse et l’histoire de l’art, la chorégraphe Gaëlle Bourges présente le film Le Dos rouge (2015) d’Antoine Barraud, film qui interroge les représentations mais aussi la puissance du regard dans notre rapport à l’image picturale. En corrélation avec la pièce de Gaëlle Bourges, A mon seul désir (03 mars), le film offre un espace de réflexion sur la force de l’image, la fascination et la place du désir dans notre relation à l’œuvre. Balthus, Renoir, Diane Arbus, Gustave Moreau : dans le film d’Antoine Barraud, les tableaux bénéficient de tous les stratagèmes du cinéma — fragmentation, durée, contrechamp sur les « regardants » — pour libérer leur magie ténébreuse. Le Dos rouge est un cas rare de film qui donne envie de courir au musée après la séance. GAËLLE BOURGES, A MON SEUL DÉSIR EN PARTENARIAT AVEC LE CINÉMA LE MÉLIÈS. Historien d’Art, Richard Flahaut est depuis de nombreuses années Conservateur du patrimoine chargé de mission à l’Hôtel de Matignon, notamment concernant l’action culturelle. Il enseigne l’Histoire des Civilisations et l’Histoire du Ballet dans les centres de formation du Ministère de la Culture (cefedem, École Nationale de Marseille, Conservatoires). EN COLLABORATION AVEC LE CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL DE L’AGGLOMÉRATION PAU-PYRÉNÉES. GAËLLE BOURGES, A MON SEUL DÉSIR GAËLLE BOURGES, A MON SEUL DÉSIR 68 69 LES STAGES 05.12.15 06.12.15 12.01.16 MARDI 19H-21H THÉÂTRE SARAGOSSE AMATEURS DE DANSE, TOUS NIVEAUX WORKSHOP GAGA SAMEDI & DIMANCHE 10H-13H ET 14H-17H THÉÂTRE SARAGOSSE TOUS PUBLICS STAGE THÉÂTRE / DANSE BATSHEVA DANCE COMPANY FANNY AVRAM THIERRY ESCARMANT La Batsheva Dance Company convie les amateurs de danse de tous niveaux pour expérimenter avec eux la singularité du mouvement « Gaga ». Il s’agit d’un langage développé depuis une dizaine d’année par Ohad Naharin, directeur artistique de la Batsheva. Ce langage expressif et dynamique est utilisé quotidiennement par les danseurs de la Batsheva Dance Company et le Batsheva Ensemble comme base de leur technique. Il offre une nouvelle manière de développer la connaissance et la compréhension de soi via le corps et son mouvement et cultive l’efficacité et la texture du mouvement, la connexion entre le plaisir et l’effort, la vitesse et la clarté de l’intention. Gaga permet de repérer ses propres habitudes de mouvement pour les dépasser et acquérir une meilleure compréhension et un meilleur contrôle du mouvement instinctif. La deuxième partie de l’atelier sera dédiée à un temps de transmission du répertoire. « De l’incidence de la danse sur la voix » Thierry Escarmant et Fanny Avram travaillent ensemble depuis plusieurs années et proposent avec ce stage d’aborder quelques unes des techniques qu’ils utilisent pour écrire ces partitions où la danse et le texte se mêlent. Plus spécifiquement, ils s’attarderont à rendre perceptibles dans la voix elle-même, c’est à dire en son souffle ou, comme l’entendait Roland Barthes, en son grain, les mouvements du corps et de la danse. Pour assister à ce stage, merci de venir en connaissant quelques lignes d’un texte de votre choix. UNE PLACE POUR CHTO (17 DÉCEMBRE) COMPRISE DANS LE STAGE. PLEIN TARIF 60€ / RÉDUIT 35€ + 10€ D’ADHÉSION BATSHEVA DANCE COMPANY, THREE TARIF UNIQUE 20€ FANNY AVRAM & THIERRY ESCARMANT, CHTO… 70 BATSHEVA DANCE COMPANY, THREE 71 30.04.16 01.05.16 SAMEDI 13H–18H DIMANCHE 10H–17H THÉÂTRE SARAGOSSE TOUS PUBLICS STAGE DANSE 16.01.16 17.01.16 SAMEDI & DIMANCHE 10H–12H30 & 13H30–16H THÉÂTRE SARAGOSSE TOUS PUBLICS STAGE THÉÂTRE / DANSE EDMOND RUSSO SHLOMI TUIZER MARIE VIALLE JULIE GUIBERT « Des distances parfois vertigineuses » La comédienne Marie Vialle et la danseuse Julie Guibert proposent de faire partager aux stagiaires la richesse de leur propre collaboration, de leur propre manière de confronter la danse et le théâtre, autour de la pièce Princesse Vieille Reine. « Nous nous y retrouverons donc et, deux journées durant, travaillerons à éprouver ce qui réellement nous sépare : non l’opposition de la danse et du théâtre, mais les matières sans bord de nos langues respectives. Nous jouerons alors de nos infimes dissonances ou creuserons entre nous des distances parfois plus larges. » MARIE VIALLE, JULIE GUIBERT UNE PLACE POUR PRINCESSE VIEILLE REINE (19 OU 20 JANVIER) COMPRISE DANS LE STAGE. PLEIN TARIF 60€ / RÉDUIT 35€ + 10€ D’ADHÉSION Edmond Russo et Shlomi Tuizer proposent aux stagiaires d’expérimenter et de s’approprier certains principes empruntés à leur dernière création chorégraphique, Guerrieri e Amorosi. Cette pièce exprime l’engagement du danseur au travers de valeurs à la fois opposées et complémentaires, comme résistance et abandon, lumière et ténèbres, amour et combat. Un travail approfondi permettra aux participants de découvrir des notions qui conduisent à une amélioration du geste fluide et efficace dans l’acte dansé. Dans l’oscillation entre des données physiques simples et une accumulation des strates et niveaux de lecture plus complexes, il s’agira d’ouvrir de nouveaux chemins corporels et de rendre le corps disponible à s’adapter et basculer d’une expression à une autre. Quêtes individuelles et communes pour enrichir l’interprète en chacun et pour nourrir le plaisir de la (re)découverte du corps dansant. UNE PLACE POUR GUERRIERI E AMOROSI (03 MAI) COMPRISE DANS LE STAGE. PLEIN TARIF 60€ / RÉDUIT 35€ + 10€ D’ADHÉSION HERMAN DIEPHUIS, D’APRÈS J.-C APPELS À PARTICIPATION A MON SEUL DÉSIR GAËLLE BOURGES D’APRÈS J.-C HERMAN DIEPHUIS Gaëlle Bourges/association Os recherche une trentaine de volontaires pour participer au bestiaire de la tapisserie du 15e siècle « La Dame à la licorne », dont s’inspire sa pièce chorégraphique A mon seul désir programmée dans le cadre de Résonance(s) le 3 mars 2016. Cette participation au final animalier de la pièce dure quinze minutes. Âges et sexes indifférents, aucune expérience de danse requise. Le chorégraphe Herman Diephuis recherche 12 amateurs pour participer à la représentation de la pièce D’après J.-C., programmée dans le cadre de Résonance(s) le jeudi 24 mars. Cette participation est ouverte à tous sans expérience de danse requise. MERCREDI 23 MARS 3h d’atelier + générale JEUDI 24 MARS POUR VOIR DES IMAGES DU TRAVAIL DE GAËLLE BOURGES, RENDEZ-VOUS SUR SON SITE HTTP://WWW.GAELLEBOURGES.COM/ Représentation VENDREDI 22 JANVIER 19H Rencontre avec Gaëlle Bourges. Présentation de la tapisserie et de la pièce chorégraphique. SAMEDI 23 JANVIER 13H-17H DIMANCHE 24 JANVIER 10H-13H Ateliers de préparation en amont du spectacle. Travail de masque et apprentissage de la partition d’actions. Générale Représentation MERCREDI 02 MARS : MARIE VIALLE, PRINCESSE VIEILLE REINE 72 JEUDI 03 MARS : 73 ABONNEMENTS BILLETTERIE HORS ABONNEMENT ADHÉSION L’adhésion à 10 € est obligatoire pour bénéficier des formules d’abonnement. Les abonnements sont prioritaires du 26 juin au 11 septembre. Fermeture de la billetterie au mois d’août. Ouverture de la billetterie hors abonnement le 14 septembre. TARIF UNIQUE 10€ ADHÉSION COLLECTIVE 50 € Afin de favoriser l’accès aux spectacles à la dernière minute, des places sont mises en vente chaque soir de représentation à l’ouverture de la billetterie. COMITÉS D’ENTREPRISES, COLLECTIVITÉS ABONNEMENT INDIVIDUEL ABONNEMENT DÉCOUVERTE À PARTIR DE 4 SPECTACLES 4 SPECTACLES TARIF A TARIF B TARIF C 23 € 16 € 11 € TARIF UNIQUE 46 € 1 SPECTACLE TARIF A 1 THÉÂTRE : CHTO OU PRINCESSE VIEILLE REINE 1 SPECTACLE DE RÉSONANCE ( S ) AU CHOIX 1 DANSE : PRIMITIFS, GUERRIERI E AMOROSI ABONNEMENT GROUPE À PARTIR DE 4 SPECTACLES DONT 3 AU MOINS EN COMMUN TARIF A TARIF B TARIF C NOUVEAU !!! OU MEMENTO MORI 20 € 14 € 10 € ABONNEMENT RÉDUIT* À PARTIR DE 4 SPECTACLES TARIF A TARIF B TARIF C Pour bénéficier d’un tarif de groupe (entre 10 et 15 personnes), prendre impérativement contact avec la billetterie. Le dépôt des abonnements de groupe se fait en une seule fois sur rendez-vous par le responsable du groupe, à partir du lundi 06 juillet. 16 € 11 € 8 € * TARIF RÉDUIT SUR PRÉSENTATION D’UN JUSTIFICATIF : JEUNES -18 ANS, ÉTUDIANTS -26 ANS, INTERMITTENTS, PROFESSIONNELS DU SPECTACLE VIVANT, CARTE JEUNE PAU, DEMANDEURS D’EMPLOI. CONTACT BILLETTERIE 05 59 84 11 93 Pour vous abonner, merci de nous retourner complétée la fiche individuelle d’abonnement (téléchargeable sur notre site internet) accompagnée d’un chèque de règlement à l’ordre d’Espaces Pluriels. Possibilité de payer en plusieurs fois. Joindre une enveloppe timbrée à votre adresse pour l’envoi des billets. A défaut, les billets seront tenus à votre disposition au secrétariat ou à la billetterie le soir du premier spectacle. Les bulletins d’abonnement sont à déposer au Théâtre Saragosse ou à renvoyer par la poste. Ils seront traités en fonction de leur ordre de réception. Attention : Une fiche à remplir par personne. TARIF A PLEIN TARIF TARIF ADHÉRENT TARIF RÉDUIT * ENFANT - DE 12 ANS 31 24 18 12 € € € € TARIF B PLEIN TARIF TARIF ADHÉRENT TARIF RÉDUIT * ENFANT - DE 12 ANS 22 18 14 10 € € € € ADHÉRER À ESPACES PLURIELS, c’est aussi soutenir l’activité de la scène conventionnée et pouvoir participer et voter lors des Assemblées Générales. ACHAT OFFRE SPÉCIALE MATAMORE : Tout adulte accompagnant un enfant (-18 ans) bénéficie du tarif adhérent. TARIF C PLEIN TARIF TARIF ADHÉRENT TARIF RÉDUIT * ENFANT - DE 12 ANS TARIF RSA 15 13 11 9 PAR COURRIER Espaces Pluriels / Service Billetterie Théâtre Saragosse / 17 avenue Saragosse 64000 Pau Envoi d’un chèque de règlement ; joindre une enveloppe timbrée à votre adresse pour l’envoi des billets. € € € € AU THÉÂTRE SARAGOSSE Lundi — vendredi 9h30-12h et 14h-18h 5 € SUR PRÉSENTATION D’UN JUSTIFICATIF SCOLAIRES MATERNELLE, PRIMAIRE COLLÈGE, LYCÉE TOUS PUBLICS L’ADHÉSION À L’ASSOCIATION Espaces Pluriels vous permet : de prendre un abonnement ; de bénéficier de tarifs préférentiels sur les spectacles de la saison ; de vous inscrire aux stages proposés par Espaces Pluriels. 5,50 € 7 € 9 € Elle accueille les classes pour des présentations ou des visites techniques du Théâtre Saragosse. Ces actions s’inscrivent, entre autres, dans le cadre de dispositifs concertés (classes PAC, Parcours culturel, atelier artistique...) ainsi que des programmes académiques en danse (Chorépass’, Carte Postale chorégraphique, Classe Rési’danse). UNE PLACE D’ACCOMPAGNATEUR GRATUITE PAR TRANCHE DE 10 ÉLÈVES. Espaces Pluriels soutient chaque année des projets scolaires autour du spectacle vivant, en théâtre ou en danse contemporaine. La Scène favorise le contact entre les élèves et les artistes accueillis dans le cadre de la programmation par des rencontres, des échanges autour de la création, des temps de répétition publique ou des ateliers de pratique. RÈGLEMENT EN ESPÈCES, PAR CHÈQUE OU PAR CARTE BANCAIRE. * TARIF RÉDUIT SUR PRÉSENTATION D’UN JUSTIFICATIF : JEUNE -18 ANS, ÉTUDIANTS - 26 ANS, DEMANDEURS D’EMPLOI, INTERMITTENTS, PROFESSIONNELS DU SPECTACLE VIVANT, CARTE JEUNE PAU, GROUPES (10 PERSONNES MINIMUM). PAR TÉLÉPHONE par carte bancaire au 05 59 84 11 93 Il est possible d’acheter vos billets sur le lieu de la représentation le soir du spectacle dans la limite des places disponibles. Ouverture de la billetterie 45 minutes avant la représentation. Les billets ne sont ni échangés ni remboursés. Le placement est libre sauf au Zénith et au Palais Beaumont où les places sont numérotées. CONTACT ANNE WOELFEL 05 59 84 11 93 [email protected] 74 75 Espaces Pluriels est une association Loi 1901 Crédits photos Présidente Marie-Bégonia Nunez Trésorier Michel Caulier Secrétaire Elisabeth Duran Administrateurs Geneviève Blaise, Nathalie Carrette, Christophe Lapeyre, Marc Lescanne, David Lopez-Atalaya Couverture Jeff Bark La Balance de Lévité Patrick Denis Fugue / Balles Magali Bazi Opus Corpus Leo Scomorovschi Dis moi ce que tu vois,... Association W Dub Love Laurent Philippe Éclipse Marco Caselli Nirmal Primitifs Walter De Maria « The Lightning Field » Andreas Jonathan Châtel Chto,... Luc Médrinal, DR Mission Lieven Symaeys Three Gadi Dagon Princesse Vieille Reine Richard Schroeder Matamore Philippe Laurençon Gargantua Julien Mellano A mon seul désir Danielle Voirin b.c, janvier 1545,... Marc Domage Jaguar Hervé Véronèse D’après J.-C. Marco Barbon Les Français AFP / East News Le Petit Chaperon rouge Philippe Carbonneaux Julia Marcello Lipiani Au Pied de la Lettre Joel Robison Guerrieri e Amorosi Agathe Poupeney Memento Mori Marc Domage Le Début de l’A. Melissa Mahon Kaash Jean Louis Fernandez Espaces Pluriels scène conventionnée danse Pau est subventionnée par La Ville de Pau La Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine Le Ministère de la Culture et de la Communication Le Département des Pyrénées Atlantiques Le Conseil Régional d’Aquitaine avec le concours de l’ONDA. Un soutien spécifique a été accordé par la Ville de Pau pour la programmation hors les murs. L’équipe Direction Carole Rambaud Admistratrice Sybille Chapeu Médiatrice culturelle Anne Woelfel Secrétariat/billetterie Lisa Guiboux Direction technique Marc Kieger Régisseur son David Guionneau Régisseur lumières et multimédia Nicolas Hérubel Technicien lumières Laurent Daufresne Design la/projects Impression imprimerie Bonnin L’Agora L’Association Lusophonie La Centrifugeuse (service culturel UPPA) Le Cinéma Le Mèliès Le CTJ (Collectif Théâtre Jeune) Le Conservatoire à Rayonnement Départemental de la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées Le Cuvier – Centre de Développement Chorégraphique La Médiathèque André Labarrère Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées Le Pavillon de l’architecture L’Université de Pau et des Pays de l’Adour N° LICENCE D’ENTREPRENEUR DE SPECTACLES 1-1061336 / 2-1061335 / 3-1061337 Collaborations et partenariats artistiques RÉ SON AN CE S 18H30 20H30 20H30 18H00 20H30 20H30 20H30 20H15 20H30 20H30 20H30 20H30 18H30 20H30 11H00 18h30 20H30 17H00 19H00 19H00 20H30 05/11/15 05/11/15 19/11/15 24/11/15 24/11/15 DÉCEMBRE MERCREDI 09/12/15 JEUDI 10/12/15 VENDREDI 11/12/15 JEUDI 17/12/15 06/01/16 13/01/16 19/01/16 20/01/16 20/01/16 23/01/16 27/01/16 30/01/16 31/01/16 JANVIER MERCREDI MERCREDI MARDI MERCREDI MERCREDI SAMEDI MERCREDI SAMEDI DIMANCHE FÉVRIER MARDI 02/02/16 MERCREDI 03/02/16 JEUDI 11/02/16 C. BENGOLEA, F. CHAIGNAUD SABURO TESHIGAWARA Michel Schweizer MICHEL SCHWEIZER DUB LOVE ÉCLIPSE Utopie architecturale PRIMITIFS ZÉNITH MÉD TS F. AVRAM / T. ESCARMANT CHTO TS Richard Flahaut TROTTOLA / THÉÂTRE BARAQUE TROTTOLA / THÉÂTRE BARAQUE Le nu dans la performance Des Ballets russes… MATAMORE MATAMORE MÉD CRD VERDUN 19H00 19H00 19H00 14H30* 19H 20H30 14H30* 19H 20H30 20H30 19H30 21H00 20H30 AVRIL MERCREDI 06/04/16 JEUDI 07/04/16 MERCREDI 13/04/16 JEUDI 28/04/16 MAI MARDI 03/05/16 MERCREDI 11/05/16 JEUDI 12/05/16 JEUDI 12/05/16 VENDREDI 27/05/16 CRD : CONSERVATOIRE MÉD : MÉDIATHÈQUE PB : PALAIS BEAUMONT TS : THÉÂTRE SARAGOSSE VERDUN : CHAPTITEAU PLACE VERDUN *séance scolaire ** tout public 20H30 JEUDI 24/03/16 MARDI 22/03/16 MERCREDI 23/03/16 ZÉNITH TS TS TS TS TS TS TS TS PARVIS PARVIS TS 20H30 MARDI 15/03/16 GUERRIERI E AMOROSI MEMENTO MORI LE DÉBUT DE L’A. MEMENTO MORI KAASH LE PETIT CHAPERON… LE PETIT CHAPERON… JULIA AU PIED DE LA LETTRE LES FRANÇAIS LES FRANÇAIS E. RUSSO / S. TUIZER PASCAL RAMBERT PASCAL RAMBERT PASCAL RAMBERT AKRAM KHAN JOËL POMMERAT JOËL POMMERAT CHRISTIANE JATAHY A. SENATORE / L. TOUZÉ KRZYSZTOF WARLIKOWSKI KRZYSZTOF WARLIKOWSKI CHRISTIAN RIZZO M. FREITAS / A. MERK HERMAN DIEPHUIS B.C, JANVIER 1545… JAGUAR D’APRÈS J.-C. DANSE DANSE LECTURE DANSE DANSE DANSE** THÉÂTRE THÉÂTRE** THÉÂTRE** THÉÂTRE THÉÂTRE DANSE DANSE DANSE FILM TS TS DANSE 20H15 20H30 GAËLLE BOURGES 20H30 03/03/16 Gaëlle Bourges THÉÂTRE** CIRQUE** CIRQUE** Projection + rencontre A MON SEUL DÉSIR TROTTOLA / THÉÂTRE BARAQUE TROTTOLA / THÉÂTRE BARAQUE JULIEN MELLANO CIRQUE ** CIRQUE** CONFÉRENCE CAFÉ-ART THÉÂTRE CONFÉRENCE THÉÂTRE DANSE THÉÂTRE THÉÂTRE FILM THÉÂTRE THÉÂTRE DANSE/THÉÂTRE RENCONTRE DANSE DANSE CONFÉRENCE CIRQUE/DANSE CIRQUE/DANSE MÉLIÈS TS TS VERDUN VERDUN VERDUN MATAMORE MATAMORE GARGANTUA MARIE VIALLE PRINCESSE… TS Gaëlle Bourges Dominique Rabaté La voix de Pascal Quignard TS TS MISSION THREE PRINCESSE… ZÉNITH PB RAVEN RUËLL OHAD NAHARIN MARIE VIALLE Jonathan Châtel Projection + rencontre MÉLIÈS TS ANDREAS ANDREAS TS JONATHAN CHÂTEL JONATHAN CHÂTEL Florence Poudru Les multiples facettes… Y. BOURGEOIS / J.-B. ANDRÉ / C. MOGLIA GENRE 15 ---16 Y. BOURGEOIS / J.-B. ANDRÉ / C. MOGLIA TS SUSPENSIONS... SUSPENSIONS... ÉVÈNEMENT CRD TS TS LIEU VENDREDI 04/03/16 JEUDI 10/03/16 MARS JEUDI 19H00 19H00 14/10/15 15/10/15 OCTOBRE MERCREDI JEUDI NOVEMBRE JEUDI JEUDI JEUDI MARDI MARDI ESPA CES PLUR IELS ESPACES PLURIELS SCÈNE CONVENTIONNÉE DANSE – PAU 17 AVENUE DE SARAGOSSE 64000 PAU TÉL 05 59 84 11 93 ESPACESPLURIELS.FR