La Cornemuse écossaise des Highlands

La Cornemuse écossaise des Highlands
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Un peu d’histoire
Les origines de la cornemuse se perdent dans un lointain passé commun à de nombreux peuples.
Celtique pour les uns, méditerranéenne pour les autres, elle aurait été introduite en Ecosse par les
légions de Rome !
Une récente découverte en Irlande laisse aussi à penser que l’instrument aurait pu exister dès la
préhistoire (fin du néolithique), bien avant l’époque romaine.
Evitons donc de trop vite conclure à ce stade de nos connaissances.
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Les matériaux utilisés et la forme générale de l'instrument diffèrent selon le pays mais le principe reste le
même : attacher des tuyaux de bois à une poche en peau servant de réserve d'air.
Les cinq «tuyaux» (pipes en anglais) servent à gonfler cette poche (par le «blowpipe»), à jouer la
mélodie (sur le «chanter») avec un accompagnement harmonique produit par les trois bourdons
(drones) portés sur l’épaule gauche du musicien.
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La cornemuse employée en Ecosse allait connaître une évolution
originale qui en fera un instrument différent des autres et désormais
complètement celtique.
Initialement dotée d'un seul bourdon tenor jouant une octave endessous du «chanter» (tuyau qui produit la mélodie), comme la plupart
de ses consœurs européennes, elle a commencé à se distinguer à partir
des XIVe-XVe siècles en adoptant un second bourdon tenor, comme sur
la cornemuse conservée au Musée d'Edimbourg et datée de 1409 (photo
ci-contre).
Puis, au XVIIe siècle, on ajouta un bourdon basse, jouant deux octaves
plus bas que le chanter et donnant à l'instrument la structure qu'on lui
connaît aujourd’hui.
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Instrument diatonique dont la gamme est construite selon un
tempérament inégal, la cornemuse écossaise est le plus souvent
en SI bémol.
Les bagadoù de Bretagne l’ont adoptée au lendemain de la
Seconde guerre mondiale, en remplacement de leurs binioù braz
d'architecture similaire.
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Symbole des peuples celtes, instrument emblématique des clans
des Highlands, sa singularité et sa puissance l'ont conduite à la
conquête du monde grâce à un paradoxe de l'Histoire : d'abord
interdite car représentant la résistance écossaise, la cornemuse a
finalement été adoptée par les régiments du Royaume-Uni qui ont
ainsi contribué à la répandre à travers la planète.
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Tél. 06 86 70 55 87
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La Cornemuse écossaise des Highlands
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Descriptif de l’instrument actuel :
- une poche en peau ou en matière
synthétique plus étanche (ou un
mélange des deux),
- une housse passée sur la poche et
aux couleurs du clan (tartan),
- cinq souches fixées dans la poche et
accueillant : le blowpipe (porte-vents
et sutell) servant à insuffler l'air, le
chanter (levriad, chalumeau) où se
joue la mélodie, les trois bourdons ou
drones jouant la note de base du
chanter (Si bémol en valeur absolue);
ces tuyaux (pipes) et souches sont
réalisés en bois d'ébène la plupart du
temps,
- les anches ou reeds installées dans
les tuyaux et mises en vibration par
l’air de la poche sont soit doubles
(deux lamelles vibrantes) en roseau
pour le chanter, soit simples (une seule
lamelle battante) souvent en matière
synthétique, pour les bourdons.
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Anche double en roseau
Tout l’art du sonneur ou piper (joueur de cornemuse) consiste à trouver et maintenir un équilibre de
pression d’air entre tous ces éléments pour délivrer un son stable, juste et puissant, donnant à
l’instrument toute sa majesté. Cela suppose un choix rigoureux des anches utilisées, un entretien régulier
de l’instrument et beaucoup de travail personnel, le tout pour un plaisir de jeu incomparable.
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