INTRAMUROS #339

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INTRAMUROS #339

www.intramuroshebdo.com
INTRAMUROS #339-24pTEC
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INTRAMUROS
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EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°339 / SEPTEMBRE 2009 / GRATUIT
théâtre
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théâtre Garonne 1 avenue du Château d’eau - Toulouse - M° St Cyprien
licence n°1020371-372-370 / photographie © Phil Deprez
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2/DANS
LES MURS
> ÉDITORIAL
vec ce numéro, votre journal entame sa onzième saison culturelle en territoire toulousain,
soit une décennie au service de ses lecteurs et lectrices, à l’affût des belles et originales initiatives, toujours prompt à faire part de ses coups de cœur et de l’intense activité associative de la Ville rose intra et extra-muros ; tout cela avec un caractère qui lui est propre et une
certaine irrévérence toute latine*. C’est plutôt avec une certaine fierté et une passion toujours
égale que nous attaquons l’année. Avec la patate même — il faut dire que j’écris ces lignes tout en
écoutant le très remuant nouvel album de Jaqee “Kokoogirl” et qu’il n’y a pas mieux comme antidépresseur!. Dix ans, ce n’est pas rien : AZF, la nouvelle équipe municipale, les défaites et les victoires du Stade Toulousain
et du Tef, l’arrivée de Vélotoulouse, les dizaines de rencontres sympathiques, les passions, les amis(ies) disparus(ues),
les animosités, l’offre culturelle grandissante, la crise économique, le manque d’espace permettant de viser l’exhaustivité,
le passage du rythme hebdomadaire à celui de mensuel, les
déceptions, les désillusions, les satisfactions, les séparations de
troupes, les connexions, les collaborations, les découvertes,
les splits de groupes… il en est passé de l’eau sous le PontNeuf! Notre résolution en ce mois de septembre 2009 est la
suivante : continuer d’informer gratuitement, au plus près de
l’actualité culturelle de la ville, en véritable trait d’union entre
ceux qui proposent et ceux qui disposent. De ce côté-là, nous
savons que nous aurons peu l’occasion de chômer tant cette
saison s’annonce riche en événements divers. Bonne rentrée à
toutes et à tous, et bonne balade dans nos murs.
A
photo Jean-Luc Feixa
> Éric Roméra
rédacteur en chef
*) Une marque de fabrique qui lui vaut d’être en bonne place sur la “blacklist” d’un théâtre public qui
nous a ni plus ni moins exclu de ses plans de communication, une pratique trop rare et exceptionnelle
pour ne pas être signalée!
NOUGANNIVERSAIRE
> La fête à Nougaro
Le 9 septembre 2009, Claude Nougaro aurait eu 80
ans. Un anniversaire qui sera dignement fêté à
Toulouse en cette année décrétée “Année Nougaro”.
ela commencera par une série de concerts gratuits le mercredi 9 septembre sur le quai de
la Daurade (21h30), à l’initiative de l’Association Nougaro en partenariat avec la Ville de
Toulouse, le Département de la Haute-Garonne et la Région Midi-Pyrénées. L’on pourra
voir “Planète Nougaro”, un spectacle mettant en scène Olivia Ruiz, son père Didier Blanc, son
frère le rappeur Toan, Mouss & Hakim, Yvan Cujious et Lionel Suarez. Un spectacle construit autour du répertoire de Claude Nougaro. Juste avant à
21h00, place du Capitole, Claude Marti, Paulo Costa et
Alima Hamel chanteront Nougaro qui en occitan, qui
en brésilien ou en arabe dialectal algérien. Du 4 au 9
septembre, le Commando Nougaro composé de neuf
chanteuses et chanteurs toulousains (François Dorembus, Véronique Braun, Françoise Guerlin, Coco Guimbaud, Olivier Capelle, Fabrice Aillet, Frédéric Terrien,
Didier Broquère et Xavier Pacqueteau), feront des interventions surprises au hasard des rues du centre ville
pour faire chanter le public de manière ludique et
spontanée. Ils mèneront également, le 09/09/09 dès
18h30, une déambulation au départ de la place Arnaud-Bernard, lieu de naissance de Claude Nougaro.
C
Les jeudi 11 et vendredi 12 septembre, il faudra se déplacer vers la Salle Nougaro pour frissonner
aux accents du verbe de Nougaro. Ce verbe, qu’il a
scandé toute sa vie avec cet inimitable débit, cette voix
grave et chaude, ce phrasé unique, cet accent fraternel.
Sur scène : Hervé Suhubiette et Pulcinella. La rencontre entre le chanteur Hervé Suhubiette et les « jazD. R.
zeux » tendance « barrés » de Pulcinella date de l’an
dernier. À l’initiative de l’Adda 31 et en collaboration avec le Mandala, ces musiciens ont confronté leurs esthétiques, leurs partis pris, leur façon de voir autour d’une relecture de quelques classiques du môme des Minimes et d’autres chansons moins connues. Il en résulte un spectacle foisonnant et tonitruant, alternant moments de poésie et folie pure. Ainsi “Je suis sous…” vire au
tango déglingué, “Amstrong” perpétue la plainte lancinante des chants de travail des esclaves noirs
américains, “C’est Eddy” surgit d’un univers fait de bulles et de remous… Ces deux concerts feront l’objet d’un enregistrement audio pour une sortie sur CD ultérieure (concerts à 20h30).
Enfin, le mardi 22 septembre, le batteur André Ceccarelli qui un temps accompagna
Nougaro, jouera avec un quartet incluant Pierre-Alain Goualch au piano, Diego Imbert à la contrebasse et le chanteur David Linx quelques-unes des compositions incluses dans un album “Hommage à Claude” sorti le 9 septembre 09. En mars 2004 questionné par Paola Genone du magazine
“L’Express”, Claude Nougaro avait évoqué André Ceccarelli en ces termes : « Le rythme a peutêtre commencé quand l’homme s’est emparé de deux cailloux pour les frotter. Une étincelle a
jailli, le feu est apparu. Dédé est ce feu, l’un des plus grands créateurs de rythmes qui soient.
Quand il est au sommet de ses cymbales, la musique devient l’exécution de l’éternel. Après avoir
écouté Mozart et Beethoven, on se dit que tout est fini, qu’on est arrivé à la perfection. Et puis arrive le jazz et tout recommence. Merci Dédé! » (concert à 20h30).
> Jean-Philippe Birac
• Plus de renseignements auprès de l’Association Nougaro : 05 62 17 77 29. Salle Nougaro : 20, chemin
de Garric, 05 61 93 79 40
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ÉVÉNEMENTS/3
BASSIN DE CULTURES
> “La Méditerranée” de Portet/Garonne
Manifestation familiale et néanmoins festive, le festival “La Méditerranée”
de Portet (31) prolonge les instants ensoleillés des vacanciers sur le retour.
ays d’Oc, carrefour de
cultures entre la Méditerranée et l’Atlantique,
l’Espagne, le Maghreb et le
lointain Nord, terre de brassage, de métissage, de rencontres, de convivialité… le
festival “La Méditerranée”
propose,
l’espace
de
quelques jours, de concentrer toutes ces influences
musicales dans un écrin de
verdure magique, en bord de
Garonne, sur un ramier méconnu restituant la douce atmosphère familiale des fêtes
entre amis. Attention, programmation caliente : fanfare
La Clau Banda, Mosaïca Occitanie (airs arabo-andalous,
Gadalzen © Bruno Foglia
traditionnels marocains…),
Gadalzen (rock occitan puisant dans le jazz, folk-rock, electro, world,
musique classique…), Les Roms des Foins Balkans (éruptions balkaniques), Babylon Circus (chanson française et rock alternatif festif)… le
vendredi 18 septembre ; Pier Planas & Le Groupe Chant du Monde (chemin musical aventureux), Carriera Flamenca Flamenco (flamenco, musique sud américaine, fado et classiques), Aälma Balkans (influencé par le
P
jazz manouche et la musique
de l’est, leur univers renouvelle les ambiances passant grâce
à l’accordéon, au bratch, sax,
du quintet swing manouche
aux ambiances tziganes, klezmer…), Anakronic Electro
Orchestra Electro Klezmer,
Yvan Cujious (chanson française), Clarika (chanson française) et DJ Kalacuta Selectors
Explosive Global Groove
jusqu’au bout de la nuit… le
samedi 19 septembre ; Les
Vielles Pies (chanson à textes,
musette/klezmer), Yol Hikayesi (musiques de Turquie),
Guesra Gnawa (andalou, kabyle), Le Cri du Chœur (chorale
polyphonique,
chants
du
Monde), Lo Còr de la Plana
(occitan), Haïdouti Orkestra (Balkans)… le dimanche 20 septembre.
Notez que tout au long des journées, diverses animations sont proposées : village artisanal, espace enfants, expositions…
• “La Méditerranée” de Portet-sur-Garonne, du 18 au 20 septembre. Renseignements au 05 62 14 03 09
RENCONTRE PHOTOGRAPHIQUE
> “ManifestO” 2009
La septième édition du festival d’images “ManifestO”, qui aura lieu de septembre
à octobre, marquera huit années d’expérimentations, de construction,
de maturation… qui ont mené ce projet d’envergure régionale au départ
à des ambitions hors frontières (l’appel à auteurs de l’édition 2009 a été
diffusé dans toute l’Europe en huit langues).
anifestO” est devenu un projet européen pour une rencontre photographique Toulousaine ; il est aussi un collectif d’artistes habité par une passion, des ambitions communes… Un collectif qui s’autoproduit, participe à d’autres événements, toute l’année in situ et hors frontière. Emplacement nouvellement réaménagé pour les Toulousains, le Port Viguerie — en bord de
Garonne — est un endroit stratégique au cœur de la Ville rose déjà investi par “ManifestO” en 2004 pour un happening, il devient lieu unique
“M
Fondé en 2002 par un collectif de photographes toulousains,
“ManifestO” est un mouvement engendré par des artistes, une structure en évolution permanente. Ses objectifs : révéler la nouvelle
création plastique photographique et développer un réseau de
contacts, d’échanges ancrés sur le vivier artistique très riche de
notre région. À chaque édition, sa tonalité, une colorisation donnée
par les propositions de ses participants. Depuis 2003, plus de centcinquante artistes ont été présentés, des soirées happening performance, dont certaines ont réuni plus d’un millier de personnes, ont
été organisées… tout comme des débats autour de l’image, des vernissages sur les lieux d’expos… “ManifestO”, c’est aussi la distribution gratuite d’appareils photo jetables au public, les images recueillies furent ainsi exposées. L’édition 2005 a présenté une cinquantaine d’artistes répartis sur plus de 20 lieux d’expos situés
entre Tournefeuille et Toulouse… L’imagerie continue!
• “ManifestO”, du 17 septembre au 11 octobre tous les jours de 14h00 à
20h00 (22h00 le samedi). Informations utiles : www.festival-manifesto.org
“ManifestO”… les rendez-vous :
Pascal Comelade en performance le samedi 19 septembre au Port Viguerie
d’exposition du festival ou sera présenté (dans vingt conteneurs transformés) la sélection 2009 et l’invité d’honneur. Le photographe américain Les Krims, artiste de la Galerie Baudoin Lebon à Paris, est l’invité
cette année, il exposera d’ailleurs au port Viguerie une sélection de ses
œuvres. La scénographie extérieure sera visible de l’autre rive et formera par elle-même une œuvre. Une déambulation s’organisera entre
les espaces d’exposition. Le Port Viguerie, lieu privilégié de balade,
comblera “ManifestO” dans son désir de montrer la photographie à un
public le plus large possible. Tout au long de ces trois semaines de festival se succéderont, animations, happenings, médiations, rencontres
avec les artistes, conférences, accueil des scolaires… L’accès aux expositions et événements est gratuit.
> Jeudi 17 septembre à 18h30, vernissage du photographe Rémi Carayon lauréat ETPA à la galerie du laboratoire Photon.
> Vendredi 18 septembre à 19h00, happening à Tournefeuille avec la
performeuse AJ Sploch girl accompagné de DR Strange sur l’avenue
Vincent Auriol pour la présentation de l’exposition pour les embouteillages par le collectif ManifestO.
> Samedi 19 septembre, happening d’ouverture du port Viguerie
performance du musicien compositeur Pascal Comelade et des présentatrices vedettes de “ManifestO”.
> Jeudi 24 septembre, conférence des invités Les Krims accompagnés par Gilles Mora spécialiste de la photographie américaine, suivi
d’un happening musical par Marc Oriol allias MAO.
> Vendredi 25 septembre, surprise!
> Samedi 26 septembre, projection diaporama du collectif Paris-Berlin
> Dimanche 27 septembre, Balloche de bord de Garonne, guinguette sur conteneurs de 15h00 à 19h00.
> Jeudi 1er octobre, conférence photo droit d’auteur avec la SAIF.
> Samedi 3 et dimanche 4 octobre, atelier découverte Sténopé (un
atelier par demi-journée, inscription et participation aux frais 5
euros).
> Samedi 10 octobre, soirée de clôture.
> ACTU
• FESTIVAL À VENIR. C’est à un voyage vers la
Tziganie, à travers le mélange du traditionnel et de l’électro sur des airs de manouche, que nous emmènera le
“Festival de la Bohème” qui se tiendra les 2 et 3
octobre à Muret (domaine de Brioudes). Au menu de
cette manifestation hautement festive et citoyenne : des
fanfares déchaînées à l’électro balkanique, des sonorités
traditionnelles, du rock manouche… une rencontre qui
s’annonce haute en rythmes et en couleurs avec (entre
autres) Anakronic Electro Orchestra, La Scaña del
Domingo, Wombolombakehe Orchestra, Kassla Datcha,
Vaguement la Jungle, La Caravane Passe, DJ Click Live
Band, Rodinka… Les concerts auront lieu sous chapiteau,
restauration pleine de goûts et de saveurs et à petits prix
sur place! Plus de plus : www.festivaldelaboheme.fr
• NON À LA DÉLATION. Une “Soirée de lutte
contre la délation et les dérives sécuritaires”, initiée par le Collectif Résistance à la Délation 31, aura lieu
le jeudi 10 septembre à 19h30 aux Pavillons Sauvages (45,
rue de Chaussas/35, avenue Jean Dagnaux) dans le quartier des Minimes à Toulouse (métro Canal du Midi) avec
au programme :
- projection par l’Esav en Lutte du nouveau clip du groupe rock enragé Bruit Qui Court “Les gens biens” avec la
participation du Collectif Résistance à la Délation-31 et
de l’Esav + courts-métrages,
- concert de Bruit Qui Court (rock réaliste enragé), L’Air
de Rien (chanson rock cuivrée) et REP (rap conscient),
- rencontre (et pré-écoute) autour du projet de sortie de
la compilation de soutien au Collectif Résistance à la
Délation-31.
Participation libre mais nécessaire, plus de détails :
[email protected]
• BÉDÉDICACE. Une rencontre dédicaces avec le
dessinateur et caricaturiste Cabu aura lieu au forum de
la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01
01) le vendredi 25 septembre à 17h30.
• LORCA EN LECTURE. À l’occasion de la publication en occitan, traduit par Max Rouquette, du
“Romancero gitano” de García Lorca (Éditions Letras
d’Oc), Éric Fraj lira en espagnol et en occitan des extraits
de l’œuvre et Jean Eygun fera une présentation sur
l’influence de la poésie en langue espagnole de la première moitié du XXè siècle sur la littérature occitane, le lundi
14 septembre à 18h30 à l’Institut Cervantes (31, rue des
Chalets, 05 61 62 80 72).
• À VOIR PROCHAINEMENT À LA CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE. En 2009, la onzième
édition d’“Extrême Cinéma” est programmée du 17
au 21 novembre, avec pour thématique “Apocalyspe
Now…” : le festival de la Cinémathèque de Toulouse
change de saison et donne rendez-vous aux spectateurs
en automne, avec chrysanthèmes, parapluies et…
quelques litres d’hémoglobine. En attendant, on verra la
rétrospective des films d’André Téchiné à partir du 1er
septembre, dans la salle rénovée du n°69 de la rue du
Taur. Le cinéaste sera présent le 8 septembre pour une
rencontre avec le public, à 19h30. Plus tard, un cycle intitulé “Nouvelles vagues européennes” présentera
ensemble ces « nouveaux cinémas » éclos tout au long
des années 60 en Europe, de part et d’autre du rideau de
fer, et ayant pour point commun d’être le fruit de nouvelles générations de cinéastes portés par un ton rafraîchissant, influencés par la Nouvelle Vague française, mais
avec pour chacun des spécificités bien nationales, culturelles et politiques. Le mois de novembre sera dédié à un
panorama des cinémas de Turquie, dans le cadre de la
saison turque en France. En fin d’année, Broadway s’affichera sur grand écran pour les fêtes.
• ART EN PLEIN CHAMP. La dix-neuvième édition des “Rencontres de Saint-Henri” se tiendra le
dimanche 6 septembre dans l’Aude à une soixantaine de
kilomètres de Toulouse en passant par Castelnaudary.
C’est en effet en plein pays Cathare que ce rendez-vous
annuel réunit plus de 2 000 amateurs d’art pour une
vente aux enchères de tableaux en plein champ et un
pique-nique gratuit offert à tous. Dans cette salle des
ventes de plein-vent, cette galerie sans portes expose — le matin — les œuvres sur des murs en tissu. À
midi, un pique-nique géant et musical régale amateurs
et connaisseurs, puis, en début d’après-midi, débute la
vente aux enchères des tableaux ; des œuvres fruits
d’une résidence de deux mois de quatre-vingts artistes
venus des quatre coins du Monde ; ils sont à ce jour
plus de 350 artistes à avoir bénéficié de cette parenthèse faite de respect et d’amitié. Pour en savoir plus :
05 61 72 13 48 ou www.sainthenri.org
• RENCONTRE PLURIDISCIPLINAIRE. La septième édition du festival “L’Art dans la rue” aura lieu
les samedi 12 et dimanche 13 septembre à Castelnaud’Estrétefonds (31) sur le thème “Échappée belle”. Il
s’agit d’une rencontre pluridisciplinaire dont une exposition qui réunit une trentaine d’artistes plasticiens, est la
colonne vertébrale. S’y ajoute une programmation de
spectacle vivant qui fédère une soixantaine d’artistes.
“L’Art dans la rue” est une manifestation gratuite à destination de tous les publics. À l’affiche : danse contemporaine, projection de courts-métrages, cirque, théâtre,
spectacles jeune public, ateliers d’expression et musique
avec (entre autres) Vox Formica, Marc Oriol, Richard
Trio Reggae, Toubabskank (en acoustique), The Glandinians… Plus de renseignements : lecapechalacote.free.fr
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4/CINÉMA
CQFV
> ACTU
LES SORTIES
MERCREDI 2
> “No Pasaran” d’Emmanuel Caussé, Éric Martin
avec Cyril Lecomte, Élodie Navarre
Ce Qu'il Faut
Voir (ou pas)
> “Le Soliste” de Joe Wright avec Jamie Foxx, Robert Downey Jr.
> “Les Regrets” de Cédric Kahn avec Yvan Attal,
Valeria Bruni Tedeschi
> “Non ma fille, tu n’iras pas danser” de Christophe Honoré avec Chiara Mastroianni, Marina Foïs
> “Human Zoo” de Rie Rasmussen avec Rie Rasmussen, Hiam Abbass
> “Singularités d’une jeune fille blonde” de
Manoel de Oliveira avec Ricardo Trepa
> “Bienvenue à Cadavres-Les-Bains” de Wolfgang Murnberger avec Josef Bierbichler, Josef Hader
> “Tu n’aimeras point” d’Haim Tabakman avec
Zohar Strauss, Tzahi Grad
MERCREDI 9
> “36 vues du Pic Saint-Loup” de Jacques Rivette avec Jane Birkin, Sergio Castellitto
> “Ma vie pour la tienne” de Nick Cassavetes
avec Cameron Diaz, Jason Patric
> “I love you Phillip Morris” de Glenn Ficarra et
John Requa avec Jim Carrey, Ewan McGregor
> “Le cas 39” de Christian Alvart avec Renée Zellweger, Ian McShane
> “The Damned United” de Tom Hooper avec
Michael Sheen, Tim Spall
> “Le Coach” d’Olivier Doran avec Jean-Paul
Rouve, Richard Berry
> “Ultimate game” de Mark Neveldine, Brian
Taylor avec Gerard Butler, Michael C. Hall
> “Cendres et sang” de Fanny Ardant avec Ronit
Elkabetz, Marc Ruchmann
> “Vacances à la grecque” de Donald Petrie
avec Nia Vardalos, Richard Dreyfuss
> “A deriva” d’Heitor Dhalia avec Camilla Belle,
Vincent Cassel
> “À la carte” de Nacho García Velilla avec Javier
Cámara, Lola Dueñas
> “Goodbye Solo” de Ramin Bahrani avec Souleymane Sy Savane, Red West
> “À propos d’Elly” d’Asghar Farhad avec Golshifteh Farahani, Taraneh Alidousti
> “Les Tontons flingueurs” de Georges Lautner
avec Lino Ventura, Bernard Blier
> “Traître sur commande” de Martin Ritt avec
Sean Connery, Richard Harris
MERCREDI 16
“Fish Tank”
d’Andrea Arnold
Une rentrée filmique aux œufs
entre valeurs sûres, blockbusters
et coups de cœur de notre
chroniqueur. Bonnes toiles.
> “Non ma fille, tu n’iras pas danser” de Christophe Honoré
Avec ses trois derniers films, “Dans Paris”, “La belle personne” et “Les chansons
d’amour” le cinéaste Christophe Honoré a enchanté dans la douleur de beaux joyaux
amoureux. Des rapports humains filmés avec grande justesse, alternant violence et
douceur comme dans ce nouveau long-métrage : “Non ma fille, tu n’iras pas danser”.
Deux sœurs, Léna et Frédérique, se retrouvent dans la maison familiale de leurs parents, à la campagne. Depuis qu’elle s’est séparée de son mari Nigel, Léna traverse la
vie non sans difficulté, avec ses deux enfants. Elle triomphe cependant avec vaillance
des nombreux obstacles semés sur leur route. Mais il lui reste encore à affronter le
pire : l’implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur à tout prix…
Entre François Truffaut et Louis Malle, on notera les performances de Marina Foïs,
décidément très à l’aise dans le cinéma d’auteur, Marie-Christine Barrault et Fred
Ulysse, touchant en couple de retraités encore très épris l’un de l’autre.
(sortie le 2 septembre)
> “London River” de Rachid Bouchareb
Au départ, il y a un projet de téléfilm pour Arte que doit réaliser Rachid Bouchareb,
tout auréolé du succès d’“Indigènes”. Et puis il y a cette sélection à la Berlinale 2009
où Sotigui Kouyate, un des deux acteurs principaux, remporte un prix d’interprétation. “London River”, c’est donc l’histoire d’un succès inattendu. 7 juillet 2005. Quatre
attentats simultanés frappent le cœur de Londres. Cinquante-six morts. Apprenant le
drame à la télévision et n’ayant aucune nouvelle de sa fille qui habite la capitale anglaise,
Elisabeth décide de s’y rendre pour dissiper ses inquiétudes. Elle fait la rencontre
d’Ousmane, un père d’origine africaine habitant à Paris et venu lui aussi retrouver son
fils qu’il n’a pas vu depuis de très longues années. Séparés par leur culture et leurs
croyances religieuses, Elizabeth et Ousmane vont malgré tout unir leur force et leur
espoir... Malgré un final attendu, la sincérité de Rachid Bouchareb l’emporte largement.
(sortie 23 septembre)
> “Le coach” d’Olivier Doran
Après “Le déménagement” et “Pur week-end”, Olivier Doran revient avec ce
troisième long-métrage où la bonne humeur est garantie. Endetté suite à une partie de poker perdue et quitté par sa femme, Maximilien Chêne, un talentueux
coach très demandé, se voit confier une mission qui pourrait régler tous ses problèmes : coacher à son insu Patrick Marmignon, un directeur timide et trop gentil
avec ses employés. Si ce dernier arrive à signer un contrat exorbitant, Chêne
pourra rembourser ses créanciers et retrouver la femme qu’il aime. Mais Marmignon est le pire client possible… Jean-Paul Rouve et Richard Berry assurent une
prestation emballante dans cette réjouissance qui fait belle figure.
> “L’affaire Farewell” de Christian Carion
L’histoire se déroule au début des années 80, à Moscou, en pleine Guerre Froide.
Sergueï Grigoriev, colonel du KGB, déçu du régime de son pays, décide de faire
tomber le système. Il prend alors contact avec un jeune ingénieur français en poste
à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu’il lui
remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux. Mitterrand luimême est alerté et décide d’informer le président Reagan : un gigantesque réseau
d’espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l’Ouest! Les deux hommes d’État décident d’exploiter ces données ultrasensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée “Farewell”… Une histoire qui fonctionne parfaitement avec un duo improbable et réussi : Emir Kusturica et Guillaume Canet.
> “Violent days” de Lucile Chaufour
Trois hommes et une femme d’une trentaine d’années, tous lookés à la mode
rock’n’roll — banane, cuir ou favoris pour ses messieurs, chevelure platine pour madame — partent en virée à bord d’une vieille Renault. Vers Le Havre, où se joue un
concert. Le voyage des quatre Parisiens est émaillé de rencontres, de disputes et de
témoignages audio ou vidéo de rockers, à la recherche d’un bonheur insaisissable…
Noir et blanc classieux, charbonneux, caméra à l’épaule, des personnages au look pas
possible, avec la banane et les santiags, des pionniers du rock hypnotiques pour un
road movie frenchy respirant un petit bout d’Amérique au talent singulier.
> “Bienvenue à Cadavres-Les-Bains” de Wolfgang Murnberger
Avec “Lesbian Vampire Killers”, voilà une autre nouveauté de la rentrée qui
porte un doux titre prometteur. Du cinéma autrichien épatant où le réalisateur
Wolfgang Murnberger retrouve son acteur fétiche, Josef Hader pour un thriller
romantique et cocasse. Berti, un concessionnaire impitoyable, engage Brenner
pour retrouver un certain Horvath et une New Beetle jaune. L’enquête va le
mener dans la campagne autrichienne et un restaurant de Löschenkohl réputé
pour son poulet frit à la Viennoise. Bientôt pris dans un engrenage amoureux et
familial, Brenner tentera d’éviter les pièges de ce lieu qui n’en réserve pas seulement aux volatiles… Décors enneigés, protagonistes bêtes et lâches, truands à la
petite semaine et machine agroalimentaire qui ne sert pas qu’à dépecer de la volaille, un style unique et sarcastique à découvrir d’urgence.
> “Hôtel Woodstock” d’Ang Lee
Le réalisateur de “Tigre et Dragon”, “Raison et sentiments”, “Lust caution”, sans oublier “Le secret de Brokeback Mountain”, Ang Lee s’amuse autour du mythe musical.
1969, Elliot Tiber, artiste sur le carreau vivant au cœur de Greenwich Village, vient de
brûler ses maigres économies pour aider ses parents menacés de saisie. Il retourne
vivre auprès d’eux et va tenter de trouver une solution pour sauver leur motel, terriblement vétuste. Lorsqu’il apprend qu’une bourgade voisine a refusé d’accueillir un
festival de musique devant ramener près d’un million de fans, il contacte les producteurs pour leur proposer des terrains avoisinant le motel de ses parents. Il se retrouve ainsi embarqué dans une folle aventure hippie qui va radicalement le transformer et
lui permettre de s’assumer… Ang Lee adapte donc gentiment le livre d’Elliot Tiber,
“Taking Woodstock, a true story of a riot, a concert, and a life”, un livre qui lui a été
offert par l’auteur lui-même alors qu’ils s’étaient croisés totalement par hasard.
Woodstock à la cool et pour de rire, pourquoi pas.
> “Fish Tank” d’Andrea Arnold
Il y a trois ans, elle avait déjà convaincu avec son intrigant “Red Road”. La réalisatrice
britannique Andrea Arnold confirme en 2009 avec ce deuxième long-métrage, “Fish
Tank”, portrait d’une jeune londonienne de 15 ans (Katie Jarvis) qui vit dans une ambiance exécrable avec sa mère et sa petite sœur, se heurte aux jeunes de son âge et
danse le hip-hop en solitaire. Dans “Fish Tank”, l’humour s’exprime par des dialogues
très crus venant enrichir le tableau de cette famille dans laquelle on transmet son
amour à coups d’insultes violentes. Mais l’arrivée du nouvel amant de la mère, Connor
(Michael Fassbender), va du jour au lendemain perturber le quotidien de Mia. En dépit
de l’attitude hostile de cette dernière, l’homme se montre étonnamment patient et
amical avec elle. De quoi déstabiliser cette jeune fille rebelle habituée à des rapports
conflictuels avec son entourage… Andrea Arnold tisse ici une histoire complexe autour du quotidien et la rage ado rage. Une peinture sociale criante de vérité teintée
d’un réel suspense sur le dénouement. À voir absolument.
> “Julie et Julia” de Nora Ephron avec Meryl
Streep, Amy Adams
> “Le siffleur” de Philippe Lefebvre avec François
Berléand, Thierry Lhermitte
> “L’armée du crime” de Robert Guédiguian
avec Simon Abkarian, Virginie Ledoyen
> “Rien de personnel” de Mathias Gokalp avec
Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès
> “Achilles et la tortue” de Takeshi Kitano avec
Takeshi Kitano, Kanako Higuchi
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CINÉMA/5
> LES SORTIES
MERCREDI 16
> “Achilles et la tortue” de Takeshi Kitano
Moins autodestructeur, masochiste et punk, Beat Takeshi fait un bon retour en retrouvant l’inspiration et la cohérence avec “Achilles et la tortue” qui marque son retour à
une narration plus classique. Il clôt ainsi une trilogie sur les affres de la création initiée
avec “Takeshi’s” et “Glory to the filmmaker!”. Plus sentimental, Takeshi Kitano séduit
toujours. On le verra enfant et adolescent construire les prémices de son œuvre, avançant au rythme d’une tortue, imperméable aux tragédies qui l’entoure.
> “Fish Tank” d’Andrea Arnold avec Katie Jarvis,
Kierston Wareing
> “District 9” de Neill Blomkamp avec Sharlto
Copley, William Allen Young
> “Humpday” de Lynn Shelton avec Mark Duplass, Joshua Leonard
> “The september issue” de R.J. Cutler
“Non ma fille, tu n’iras pas danser” de Christophe Honoré
“Le petit Nicolas” de Laurent Tirard
> “Le Petit Nicolas” de Laurent Tirard
Le réalisateur Laurent Tirard s’attaque donc au mythe “Le petit Nicolas” en compagnie
de dialogues assurément réussis d’Alain Chabat. Au final, malgré quelques froideurs
esthétiques plutôt artificielles, un véritable tour de force qui renifle la formidable
œuvre originale du tandem Goscinny–Sempé. Mené tambour battant par des comédiens hauts comme trois pommes, le casting adulte répond présent avec notamment
le couple Lemercier-Merad dans le rôle des parents du petit Nicolas. Qui est-il au
fait ? Le Petit Nicolas mène une existence des plus épanouissantes dans un foyer chaleureux avec des parents qui l’aiment et le chérissent. Dans son école de garçons, il
est entouré par une bande de copains avec lesquels il s’amuse au quotidien et en fait
voir de toutes les couleurs à la maîtresse et au bouillon, le surveillant de l’école. Une
existence si idyllique que Nicolas ne voudrait en changer pour rien au monde. Cependant, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui va être la source
d’un immense quiproquo : Nicolas va croire que sa mère est enceinte et qu’ils vont
bientôt l’abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet, alors que ses parents s’affairent tout simplement à organiser un dîner avec le patron de son père afin de se
faire bien voir pour obtenir une augmentation… Une vision colorée d’une certaine
France, entre nostalgie et mélancolie teintée d’humour.
> “I love you Phillip Morris” de Glenn Ficarra et John Requa
C’est le buzz de la rentrée. Jim Carrey et Ewan McGregor s’embrassent et font des
choses explicites à l’écran. Mon Dieu! Gasp! Et alors, me direz-vous ? Ben pas grandchose, c’est tout le problème. Ce long-métrage, réalisé par John Requa et Glenn Ficarra, est pourtant un projet osé né dans la douleur. C’est notamment grâce à Luc Besson (producteur délégué) qu’il a pu trouver un distributeur aux États-Unis. Mais autant le dire, “I love you Phillip Morris” n’est pas là pour choquer, ou même parler de
l’homosexualité, mais pour raconter une belle histoire d’amour, romanesque et drôle.
Un beau jour, Steven Russell a un accident de voiture. Il décide alors de quitter sa vie
de policier hétéro plan-plan, femme et enfant, pour se réaliser enfin. Et crier bien
haut, encore sanglant dans son brancard : « Je suis un putain de gay! » Il devient alors
un expert en arnaques et coups tordus, prêt à se jeter dans un escalator pour toucher
une assurance. Steven atterrit logiquement à la case prison, où il tombe follement
amoureux de Philip Morris, un blond naïf et vulnérable. Son cerveau effervescent se
met alors en marche pour tenter de le protéger de tout, au risque de lui mentir…
Pour leur premier film en tant que metteurs en scène, John Requa et Glenn Ficarra
(scénaristes trashs de “Bad Santa”) s’attaque à un film d’amour homosexuel qui, même
après le carton “Brokeback Mountain”, reste un pari osé à Hollywood. Pas de western
ici, mais une comédie romantique classique, avec pour originalité principale que les
héros sont gays. Bon tempo, bons dialogues, bons mots et un Jim Carrey encore une
fois hors norme, beaucoup de plaisir donc pour cette histoire d’amour plaisante.
> “Violent days” de Lucile Chaufour avec Frédéric Beltran, Franck Musard
> “My own private Idaho” de Gus Van Sant avec
River Phoenix, Keanu Reeves
> “Vol au-dessus d’un nid de coucou” de Milos
Forman avec Jack Nicholson, Louise Fletcher
MERCREDI 23
> “La proposition” d’Anne Fletcher avec Sandra
Bullock, Ryan Reynolds
> “Hôtel Woodstock” d’Ang Lee avec Emile
Hirsch, Demetri Martin
> “L’affaire Farewell” de Christian Carion avec
Emir Kusturica, Guillaume Canet
> “Le dernier pour la route” de Philippe Godeau avec François Cluzet, Mélanie Thierry
> “London River” de Rachid Bouchareb avec
Brenda Blethyn, Sotigui Kouyate
> “Lesbian vampire killers” de Phil Claydon
avec Paul McGann, James Corden
> “Vivre!” d’Yvon Marciano avec Aymeric Cormerais, Jean-Jacques Levessier
> “Number one” de Zakia Tahiri avec Aziz Saadallah, Nezha Rahil
> “Une affaire de nègres” d’Osvalde Lewat
> “Casanégra” de Noureddine Lakhmari avec
Omar Lotfi, Anas El Baz
> “Pierre et le loup” de Suzie Templeton
> “L’armée du crime” de Robert Guédiguian
1944, Paris est sous la coupe des Allemands, une fourgonnette conduit vingt-deux
hommes et une jeune femme vers le lieu où ils seront exécutés, des résistants qui
se sont battus pour défendre une liberté en laquelle il croit, des immigrés qui se
sont battus pour sauver la France, pour protéger les droits essentiels des hommes,
qui, dans la clandestinité, au péril de leur vie, se sont révoltés, ont multiplié les attentats contre l’oppresseur, contre les nazis et les collaborateurs, des résistants arrêtés par la police française qui présentera ces hommes comme une Armée du
crime œuvrant contre les intérêts de la France… Avec les acteurs Simon Abkarian,
Virginie Ledoyen, Robinson Stevenin, Grégoire Leprince-Ringuet, Lola Naymark,
Yann Tregouët, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin, le réalisateur Robert
Guédiguian rend ici hommage à ceux qui sont depuis devenus les martyrs de l’Affiche Rouge et se pose sur la destinée aussi héroïque que tragique de ces hommes,
de cette femme, ayant donné leur vie pour la France. Des étrangers qui se sont
battus pour crier leurs convictions, un groupe dirigé par un poète arménien, Missak
Manouchian, l’une des grandes figures de la résistance communiste.
(sortir le 16 septembre)
“Le coach” d’Olivier Doran
“Bienvenue à Cadavres-les-Bains” de Wolfgang Murnberger
MERCREDI 30
> “Le petit Nicolas” de Laurent Tirard avec Valérie Lemercier, Kad Merad
> “The informant” de Steven Soderbergh avec
Matt Damon, Scott Bakula
> “Dans ses rêves” de Karey Kirkpatrick avec
Eddie Murphy, Yara Shahidi
> “Armored” de Nimrod Antal avec Matt Dillon,
Columbus Short
> “500 jours ensemble” de Marc Webb
> “Le dernier pour la route” de Philippe Godeau
Journaliste et patron d’une agence de presse, Hervé est au bout du rouleau. Las de sa
dépendance à l’alcool et des dégâts que celle-ci a causés au sein de sa propre famille, il
décide d’entamer une cure de désintoxication dans un centre spécialisé au bord du lac
Léman. Sur place il y rencontre d’autres malades qui tentent eux aussi d’échapper à
l’étau de la boisson. Il partage sa chambre avec Pierre, très grand buveur atteint d’une
cirrhose et avec qui il se lie très vite d’amitié. Il y rencontre aussi Magali, une jeune
femme de vingt-trois ans qui l’intrigue. Ils côtoient également Carol et Marc, ses deux
thérapeutes anciens malades alcooliques eux aussi. Si l’alcool est désigné comme l’ennemi commun, chacun doit faire face à ses propres démons, son propre passé, ses
propres expériences. Le premier ennemi de chacun est soi-même et Hervé doit lui
aussi commencer par reconnaître sa maladie avant d’entamer un lent processus de reconstruction, loin des siens et de son travail. Sur le chemin il prendra la pleine mesure
des dégâts causés… Avec un casting en bitume, François Cluzet, Mélanie Thierry, Michel Vuillermoz, Éric Naggar, Lionel Astier, Marilyne Canto, Anne Consigny et Bernard
Campan, Philippe Godeau adapte le livre éponyme écrit par Hervé Chabalier lui-même,
grand reporter et directeur de l’agence Capa, “Le dernier pour la route” s’affiche ainsi
comme un témoignage au quotidien d’une lutte contre un ennemi intime, cette maîtresse insatiable et destructrice selon les propres mots de l’auteur, qu’est l’alcool. Porté par
la justesse de François Cluzet, on aborde ici ce délicat sujet de l’alcool sans moralisme
ni démagogie, un récit intime parfois maladroit mais toujours courageux.
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> “Je suis heureux que ma mère soit vivante”
de Claude Miller, Nathan Miller avec Vincent Rottiers, Sophie Cattani
> “Ultimatum” d’Alain Tasma avec Gaspard Ulliel, Jasmine Trinca
> “Thirst, ceci est mon sang” de Park Chanwook avec Song Kang-Ho, Shin Ha-Kyun
> “Mary et Max” d’Adam Elliot avec Philip Seymour Hoffman, Toni Collette
> “Au voleur” de Sarah Leonor avec Guillaume
Depardieu, Florence Loiret-Caille
> “Qu’un seul tienne et les autres suivront”
de Léa Fehner avec Pauline Étienne, Farida Rahouadj
> “La vida loca” de Christian Poveda
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6/CINÉMA
> ACTU
• CONCERTS À VENIR. Le groupe The Hyènes,
qui réunit Denis Barthe et Jean Paul Roy (Noir Désir),
Vincent Bosler (Spooky Jam) et Olivier Mathios (Ten Cuidado, Les Timides), est un combo nihiliste, jubilatoire et
sans concession qu’on a vu, entre autre, dynamiser la
bande originale d’“Enfermé dehors” d’Albert Dupontel,
ou dynamiter le classique de Brassens “Putain de toi” avec
Olivia Ruiz sur la tournée “La femme chocolat” continue
de roder en force et en forme. Il sera sur la scène du Bikini le jeudi 8 octobre à 20h30 pour le “Bordel Tour” qui
réunit également Cali (qui intègre le groupe le temps
d’une tournée bordélique et sauvage)… également prévus
ce sir-là : Daguerre et Valhère (renseignements au 05 62
24 09 50). L’énorme combo pop-rock français Phœnix
brûlera les planches du Bikini le mercredi 21 octobre à
20h30 (réservations et renseignements au 05 62 24 09
50). Les créateurs du trip-hop, combo anglais mondialement connu, Massive Attack, seront dans les murs du
Phare à Tournefeuille le jeudi 19 novembre à 20h00 (locations ouvertes au 05 62 73 44 77 et dans les points de
vente habituels). Le groupe de rock Placebo, qui connaît
un énorme succès avec son dernier album, sera dans les
murs du Zénith toulousain le mercredi 3 novembre prochain (réservations au 05 62 73 44 77). Le gang parigot
Java et sa chanson/hip-hop de caractère investiront le
Bikini et présenteront son nouvel album (“Maudits Français” paru chez Makasound/Pias) le mercredi 18
novembre à 20h30 (des infos au 05 62 24 09 50). Le trio
rock lyrique britannique Muse, considéré comme l’un des
groupes les doués de sa génération, répondra présent au
Zénith de Toulouse le mercredi 25 novembre prochain
(réservations au 05 62 73 44 77). Recalée lors de la dernière “Eurovision”, la chanteuse Patricia Kass n’en
continue pas moins à tourner son spectacle “Kabaret”
dont une étape est prévue le mercredi 18 novembre à
20h30 au Zénith de Toulouse (réservations et renseignements au 05 62 73 44 77). Marilyn Manson est officiellement de retour en France à la fin de l’année : le groupe
se produira au Zénith de Toulouse le dimanche 29
novembre à 20h00 (réservations au 05 62 73 44 77). Le
chouchou pop des magazines people Peter Doherty
viendra présenter son sublimissime dernier album
“Grace/Wastelands” (Parlophone/EMI) le vendredi 2
octobre au Bikini à 20h30 (renseignements et réservations au 05 62 24 09 50). La rappeuse française à succès
Diam’s donnera à entendre son nouvel album — le quatrième — lors d’une tournée qui passera par le Bikini le
jeudi 10 décembre à 20h00 (réservations au 05 62 24 09
50). La sensation pop folk groovy du moment, à savoir
Charlie Winston, sera dans les murs du Bikini le mercredi 14 octobre à 20h30 (réservations au 05 62 24 09
50). Parmi les plus singuliers représentants du mouvement trip-pop, on compte les géniaux Archive… qui se
produiront sur la scène du Bikini le mercredi 30 septembre à 20h30 (réservations au 05 62 24 09 50). Le
chanteur de folk pour filles Roch Voisine passera par le
Zénith de Toulouse le jeudi 19 novembre à 20h30 (réservations au 05 61 40 47 66). Les Wampas, les papys du
punk français qui méritent une bien belle retraite, seront
sur les planches de la résidence Le Bikini le vendredi 27
novembre à 20h30 (des tickets pour le goûter au 05 62
24 09 50). Soirée swing électro le samedi 5 décembre au
Bikini avec les groupes Caravan Palace et KKC
Orchestra (renseignements : 05 62 24 09 50). Ils sont
quatre pour faire avancer un Tryo rêveur issu d’une
association artisanale, amicale, citoyenne et largement
musicale… Ils seront de retour au Zénith de Toulouse le
mercredi 2 décembre à 20h30 (renseignements au 05 62
73 44 77). Attention, plateau chanson française de qualité
en vue le samedi 21 novembre à 20h30 au Bikini, celui-ci
réunira Dominique A et Claire Diterzi (renseignements au 05 62 24 09 50). Le chanteur De Palmas sera
de nouveau sur la route en fin d’année et il passera par
Ramonville Saint-Agne ou il donnera un concert, le jeudi 3
décembre à 20h30, au Bikini (renseignements et réservations au 05 61 40 47 66). La chanteuse Lara Fabian, qui
s’est imposée à partir des années 1990 comme une des
plus populaires “chanteuses à voix” de la Francophonie,
sera en concert au Zénith de Toulouse le jeudi 4 février à
20h30 (réservations au 05 62 73 44 77). Le groupe néerlandais de métal symphonique Epica sera sur la scène du
Bikini le mardi 3 novembre à 20h30 (réservations au 05
62 24 09 50). Le rappeur français Oxmo Puccino, dont
la presse a salué l’excellent cinquième album “L’arme de
paix” (paru chez Cinq 7/Wagram), se produira au Bikini le
jeudi 12 novembre à 20h30 (réservations au 05 62 24 09
50). Un des événements incontournables de l’année 2010
sera la venue au Zénith de Toulouse de Jean-Michel
Jarre le mardi 23 mars, l’occasion pour l’artiste de réunir
le spectaculaire et l’intime… la promesse d’une osmose
encore plus intense avec le public.
• REPRISE DES ATELIERS DU TPN. Ils auront
lieu du 16 au 19 septembre à 21h00, du mercredi au
samedi (tarif unique : 6 euros) : « Un travail sur les écritures (très) contemporaines, sur les énergies de jeunesse,
sur des colères qui cherchent leur objectif pour se faire
révolte… De la joyeuseté des rêves naissants aux arrières
salles des commissariats, comment se positionner alors
que le monde avance souvent plus vite que les utopies
censées lui donner du sens ? » Atelier dirigé par Olivier
Jeannelle, renseignements au 05 62 21 51 78).
★
CQFV
Ce Qu'il Faut
Voir (ou pas)
> “Thirst, ceci est mon sang” de Park Chan-Wook
Après une trilogie inégale sur la vengeance (“Sympathy for Mr. Vengeance”, “Old
boy” et “Lady Vengeance”), le cinéaste Park Chan-Wook négociait un virage à 180°
avec “Je suis un Cyborg”, fable calibrée pour les mioches. En 2009, PCW revient aux
affaires avec “Thirst, ceci est mon sang”, mélodrame érotico-gore tragique et déprimant comme le définit le metteur en scène lui-même. Deux heures à suivre ainsi le
calvaire d’un prêtre qui, après une expérience, se transforme en vampire et sombre
dans la dépravation avant d’être récupéré par une femme rédemptrice, ou peut-être
démoniaque. Au final, une compilation de cinéphile destroy où, à la manière de
Quentin Tarantino, PCW fait dans la récup en coulant un alliage à la fois sophistiqué
et dégénéré. Mouvements de caméra hallucinants, bande-son hypertrophiée, bonne
interprétation, romantisme tordu et humour régressif, PCW ne déçoit pas mais fait
parfois trop son petit malin pour convaincre complètement.
> “Lesbian Vampire Killers” de Phil Claydon
Déjà, il y a ce titre : “Lesbian Vampire Killers”… on adore a priori. À lire le synopsis,
ça se confirme : Jimmy, qui vient de se faire larguer pour l’énième fois par sa pulpeuse
et sournoise petite amie, décide de prendre des vacances à la campagne avec son
meilleur ami Fletch, éternel faire-valoir qui ne pense qu’à tirer son coup le plus souvent possible. Le hasard, ou plutôt le destin, entraîne ainsi les deux loosers dans une
contrée perdue où une malédiction vampirique frappe toutes les jeunes filles à leur
majorité. Pour s’en sortir sains et saufs, nos héros vont devoir se transformer en
tueurs de vampires lesbiennes! Tout cela annonce donc du bon cinéma de genre british : fauché, décalé, jouissif et pas prise de tête. Une autodérision permanente assortie
d’un réel hommage aux nanars à visionner entre potes. Le réalisateur Phil Claydon affiche sans vergogne l’efficacité évidente du choix des créatures hostiles, les vampires
lesbiennes, argument imparable pour flatter la libido du public masculin. Il y aussi de
bons gags et d’épatantes répliques. Mais cette folie gore et sexuelle ne se lâche pas
complètement, pas suffisamment en tout cas pour convaincre et mordre à tout crin.
Donc non, “Vampire Lesbian Killers” ne vaut pas son titre. Dommage…
> “Human Zoo” de Rie Rasmussen
Oui, c’est bien cela, vous ne rêvez pas, Rie Rasmussen, c’est bien l’actrice vedette
d’“Angel A” de Luc Besson qui passe derrière la caméra avec ce “Human Zoo”, film
étonnant sur le destin d’une jeune Albano-Serbe à deux époques de sa vie : l’une qui
commence au cœur de la guerre du Kosovo des années 90, l’autre, qui prend place
de nos jours à Marseille. “Human Zoo” dresse un portrait sombre de la société occidentale dans laquelle la jeune Adria cherche à trouver ses marques. On découvre le
passé de la jeune d’Adria en pleine guerre du Kosovo, confrontée aux exactions de
soldats sans le moindre état d’âme. Ligotée et frappée, elle assiste impuissante au viol
de sa mère par un haut gradé. Le soldat Sdrjan découvrant la scène cherche à la défendre. Adria en profite pour s’en prendre au violeur en lui tirant une balle dans les
parties. La vielle femme devient hystérique et finit par se trancher la gorge. Sdrjan décide de déserter en emportant de force avec lui Adria. Ils vont alors vivre la fin de la
guerre jusqu’à leur installation à Belgrade bombardée par l’O.T.A.N. Le second récit
nous plonge dans le Marseille contemporain, avec une Adria lumineuse qui a survécu
à la guerre et qui profite pleinement de la vie. Cependant, elle se cache des autorités
françaises, ayant migré en France « illégalement ». Une nouvelle production d’Europacorp qui délaisse pour une fois l’action musclée pour proposer un thriller ambitieux
qui, hélas, pèche par une maîtrise formelle très inégale.
“L’armée du crime” de Robert Guédiguian
“Lesbian Vamire Killers” de Phil Claydon
“Mary et Max” d’Adam Elliot
> “Mary et Max” d’Adam Elliot
Réalisé en stop-motion à la manière des personnages modelés de “Wallace et Gromit”, “Mary et Max” forme un film d’animation atypique tout droit sorti de l’imagination foisonnante d’Adam Elliot. Véritable amoureux d’animation en pâte à modeler,
ce réalisateur australien affiche un univers ténébreux et désenchanté, peuplé d’êtres
étranges et singuliers. Un premier long-métrage qui est aussi une grande réussite.
Après “Coraline”, voilà donc une autre douceur teintée d’étrangeté avec en prime
plusieurs degrés de lecture. Mary Daisy Dinkle est une petite australienne de 8 ans
qui vit dans la banlieue de Melbourne. Afin de fuir son quotidien morne et désenchanté, elle va se mettre à entretenir une correspondance avec un New-Yorkais, Max
Jerry Horovitz, un juif de 44 ans, obèse et atteint du syndrome d’Asperger. Ces deux
solitaires vont s’écrire et se confier ainsi leurs angoisses, leurs joies et leurs peines.
De leurs échanges va naître une amitié qui deviendra un exutoire et un refuge…
Avec douceur et poésie, Adam Elliot conte donc le destin de deux êtres que tout oppose en apparence. Entre Nick Park, Tim Burton et Henry Selick avec un soupçon de
Jean-Pierre Jeunet, ce cocktail se déguste sans entrave.
> Jean Zeid
“Thirst, ceci est mon sang” de Park Chan-Wook
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ÉVÉNEMENTS/7
MA SAISON PRÉFÉRÉE
> “Là où je suis n’existe pas”
Le “Printemps de septembre” prend de l’ampleur et
étend sa toile sur une trentaine de lieux d’exposition.
Un festival « entre chien et loup »…
CUGNAUX
SAISON CULTURELLE
SEPT. > OCT. > NOV. 2009
SAISON ART VIVANT
THÉÂTRE PAUL ÉLUARD
ven. 18 sept. 21h.
A. Minvielle / D. Petit (musique)
ven. 9 oct. 21h.
Atelier de mécanique générale (théâtre)
Qu’est-ce que tu fabriques ?
ven 16 oct. 21h.
Cie Vendaval (danse)
Du sable dans ma boîte à sucre
dim. 18 oct. 17h.
Cie S. Ducat (danse jeune public)
Raconte à mes rêves
sam. 7 nov. 21h.
Les Sacqueboutiers (musique baroque)
“Sans Nom(s)” de Christophe Bergon
près le “Printemps noir” qui remporta un
franc succès l’an passé, Christian Bernard
assure une nouvelle fois la direction artistique du “Printemps de septembre”. Il a voulu une
tonalité grise pour cette édition 2009 : « Tandis
qu’une pleine lumière nous éblouit, ou ne fait
qu’éclairer, une lumière voilée est aussi regardable. Il est certain qu’on passe à nouveau à côté
du rose toulousain. On ne sera pas dans un moment dépressif ou déceptif, plutôt dans un moment indistinct, entre chien et loup ». Sous-titré
“Là où je suis n’existe pas”, ce printemps sera
présent dans trente-trois lieux de la région —
contre vingt-trois précédemment — avec, parmi
les nouveaux participants, le Centre culturel
Alban-Minville, le Goethe Institut, la librairie
Ombres Blanches et le cinéma ABC à Toulouse,
ou encore le musée Calbet à Grisolles et la chapelle Saint-Jacques à Saint-Gaudens.
A
Comme en 2008, il s’agira notamment
de questionner « le musée dans le musée » en
confrontant des œuvres qui se font échos. C’est
ainsi que le grand rideau de scène de Picasso de la
collection des Abattoirs sera exhibé cette année au
public face à un rideau de scène créé par Dalí.
Entre les deux, Jim Shaw fera sa “parade”, ajoutant
sa pierre à la dimension spectacle vivant du festival.
Cet aspect performance du Printemps sera souli-
Clair-obscur, dans le sillage du Caravage
gné par les propositions visibles au Centre de Développement chorégraphique et au Théâtre Garonne (photo). “La Nuit des tableaux vivants” au
Musée des Augustins s’inscrira tout autant dans ce
sillon. Par ailleurs, en rupture avec la tradition, la
galerie du Château d’Eau ne sera pas dévolue à la
photographie mais investie par l’artiste Pierre Vadi.
« Idem avec Victor Burgin à l’Hôtel-Dieu : je ne
voulais en aucune façon placer les artistes dans la
situation de dialoguer avec ce lieu, et donc le parti
pris sera de l’ignorer », précise Christian Bernard.
Lequel assume une forte présence du dessin pour
ne pas tomber dans le tout spectaculaire ; et lance
“La Radio du bout de la nuit” où artistes, spécialistes et public poursuivront le dialogue après la
fermeture des expositions « à travers la parole et
les sons croisés de la radio ». Une édition riche
donc, préfigurant le tournant annoncé en 2010, qui
coïncidera avec le dixième anniversaire du “Printemps de septembre” à Toulouse.
> Jérôme Gac
• “Là où je suis n’existe pas”, du 25 septembre au 18
octobre (du lundi au vendredi de 12h00 à 19h00, samedi et dimanche de 11h00 à 19h00), “Nocturnes”,
les 25, 26 septembre, 2 et 3 octobre, jusqu’à 00h30 ;
“La nuit des tableaux vivants”, le 10 octobre, jusqu’à
00h30 (www.printempsdeseptembre.com)
TÊTES
Eglise de Cugnaux (sous réserve)
dim. 15 nov. 17h.
Théâtre Mu (théâtre jeune public) Iago
EXPOSITIONS ARTS VISUELS
11 sept. > 10 oct.
(coauteurs)
Images et paroles par delà-les murs
Espace Paul Éluard
17 oct. > 18 déc. Dimitri Xenakis
Ondes et lumières - Parc du Manoir
D’un point à un autre - Espace Paul Éluard
L’EXIL DES RÉPUBLICAINS
ESPAGNOLS / LA RETIRADA
lun. 12 oct. 20h. René Grando
(Projection-débat) - Théâtre Paul Éluard
SEMAINE JAZZ
21 > 28 nov. A. Fernández-D. Regef /
> Elton John & Ray Cooper
Jazz Devils / Couleur Trio /
Mime & Phonium / Trio Zira
+ Nuit du jazz amateur
Un duo d’exception à
apprécier au Zénith
toulousain.
Chanteur et pianiste, aristocrate de la
pop britannique, Elton John se lance
dans une série de concerts rares en
forme de face à face avec le percussionniste Ray Cooper. Ce dernier a
déjà collaboré sur plusieurs albums
d’Elton John dans les années 70, et a
accompagné plusieurs de ses tournées. Des retrouvailles, donc…
• Mercredi 30 septembre, 20h00, au
Zénith (11, avenue Raymond-Badiou, 05
34 31 10 00)
Renseignements et réservations :
Espace Paul Éluard – Cugnaux
05 61 76 88 99 – www.mairie-cugnaux.fr
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8/CHRONIQUE
> ACTU
• L’HABITAT AU SALON. L’édition 2009 du
“Salon de l’Habitat” aura lieu au Parc des Expositions
de Toulouse du 26 septembre au 4 octobre. Au menu :
équiper, éco-concevoir, rénover, meubler… Avec 300
exposants sur plus de 28 000 m2, organisés autour de
cinq univers (“Meubles”, “Décoration”, “Cuisines &
Bains”, “Amélioration de l’Habitat/Éco-constructionENR” et “Piscines”), le “Salon de l’Habitat” veut
répondre à tous les projets d’aménagement ou de rénovation avec pour volonté d’être au plus proche des
attentes des visiteurs. Dans ce sens, pour cette nouvelle
édition, il proposera un espace “Conseils habitat” ou une
équipe de professionnels (architectes d’intérieur, décorateurs d’intérieur et conseillers info-énergie) répondra
gratuitement aux demandes des visiteurs. Autres nouveautés, deux journées gratuites : lundi 28 septembre,
journée “Femmes” (entrée gratuite pour toutes les
femmes) ; jeudi 1er octobre, journée “Séniors” (entrée
gratuite pour les personnes de plus de 65 ans). Plus de
plus : www.toulousexpo.com
• SPECTACLES À VENIR. Le pas toujours politiquement correct humoriste Laurent Gerra se produira
sur la scène du Zénith de Toulouse le vendredi 6
novembre à 20h30 (les locations sont ouvertes au 05 61
40 47 66). Le spectacle “NWE American Catch” se
tiendra au Zénith de Toulouse le jeudi 24 septembre à
19h30. En provenance des États-Unis, tous les champions
préférés des fans seront présents pour une tournée
exceptionnelle avec feux d’artifices, effets spéciaux, show
à l’américaine et beaucoup de surprises (réservations au
05 62 73 44 77). Le Cirque Phenix et Les Étoiles du
Cirque de Pékin donneront “Li Ya, la fille de l’Empereur” le mercredi 10 février 2010 à 20h30 au Zénith de
Toulouse (renseignements au 05 61 40 47 66). L’humoriste Gad Elmaleh donnera son spectacle “Papa est en
haut” au Zénith de Toulouse les 23 et 24 octobre 2009 à
20h30 ; les locations sont ouvertes chez les revendeurs
habituels. Plus de renseignements au 05 61 40 47 66. Le
célèbre violoniste néerlandais André Rieu, accompagné
de son orchestre, sera sur la scène du Zénith de Toulouse le lundi 30 novembre à 20h00 (locations au 05 34 31
10 00). Le grand spectacle “La fabuleuse histoire de
Bollywood”, spectacle monté autour des plus grands
hits bollywoodiens par la puissante famille des Merchants,
basée à Mumbai, qui sont chorégraphes et compositeurs
du spectacle, sera donné au Zénith de Toulouse le mardi
1er décembre à 20h30 (renseignements et réservations
au 05 62 73 44 77). Le spectacle “Oui Oui et le
cadeau surprise” régalera les petits bouts toulousains
le mercredi 10 mars lors de deux séances à 14h00 et
17h00. Dans ce nouveau spectacle, Mirou, Potiron et Mr
le Gendarme préparent l’anniversaire de Oui Oui…
(réservations au 05 62 73 44 77). L’humoriste Franck
Dubosc reviendra faire se plier en quatre ses fans toulousains le samedi 14 novembre à 20h30 au Zénith (renseignements au 05 62 73 71 69). Le chanteur Dany
Brillant brillera de tous feux le mercredi 3 mars, 20h30,
sur la scène du Zénith de Toulouse (réservations au 05
62 73 71 69). Le Cirque Impérial de Chine sur glace
sera sur la piste de la patinoire de Blagnac le mercredi 9
décembre (renseignements et réservations au 04 72 36
87 76). Le “Wrestling Extreme Rampage Tour
2009”, gros spectacle de catch américain réunissant des
anciens grands catcheurs de la WWE (ligue américaine
de catch), fera halte au Zénith de Toulouse le mardi 8
décembre à 20h30 (renseignements et réservations au 05
34 31 10 00). L’humoriste à fort accent marseillais Noëlle Perna donnera son spectacle “Mado fait son show” le
jeudi 8 octobre au Casino Barrière de Toulouse à 20h30
et le vendredi 9 octobre dans les murs de la salle Eurythmie de Montauban à 20h30 (renseignements et réservations au 05 62 73 71 69). Plébiscité lors de son premier
passage à Paris en 2008, le spectacle musical “Africa
Umoja” est de retour pour une tournée en France dont
un passage à Odyssud/Blagnac du 5 au 10 janvier 2010.
“Africa Umoja” raconte l’histoire vibrante et célèbre de
l’Afrique du Sud et de l’apartheid à travers ses plus
grands courants musicaux : zoulou, jazz, chants a capella,
gumboots, gospel… (réservations au 05 61 71 75 15).
• NOIRE C’EST NOIRE… “La Nuit Noire”, événement qui correspond au lancement de la saison culturelle de Blagnac (31), aura lieu le samedi 19 septembre,
de 19h30 à 23h00, à Odyssud : « Après les couleurs
chaudes et lumineuses de l’été, place à une ambiance plus
énigmatique avec le lancement de la saison d’action culturelle 2009-2010 sur le thème du Noir. Sombre, triste le
Noir ? Il a bien d’autres facettes à vous présenter et pas
des plus moroses. Sublimateur de couleur à nul autre
pareil, révélateur des sens (touché, ouïe, odorat), il joue
avec nos ombres, nous égare et s’amuse de nos peurs.
De l’imaginaire poétique au polar, humeur ou humour
noir, cette année il faudra compter avec le noir. Vous inspirera-t-il de la crainte ou de l’amusement ? Saura-t-il
aussi vous divertir ? Oserez-vous venir à sa rencontre ?
Le 19 septembre la ville de Blagnac vous propose de vous
plonger dans l’obscurité enchanteresse d’une “Nuit
Noire”. La soirée débutera par un spectacle en salle dans
le noir, celui d’“Alice aux pays des merveilles”. Les yeux
bandés, entraîné dans une spirale de sensations, vous
découvrirez la véritable magie du conte de Lewis Caroll
revisité par la Compagnie Catalyse. Guidé ensuite par la
Compagnie G. Bistaki, l’aventure se poursuivra dans le
parc d’Odyssud. L’obscurité laissant place à des univers
artistiques des plus oniriques : théâtre d’ombre, calligraphie de lumière, miniatures poétiques ou musicales, etc.
Vous découvrirez un parcours nocturne à la fois
magique et insolite. Attention! Caché dans la pénombre,
le Noir vous en fera voir de toutes les couleurs! » Animations et spectacles gratuits dans le parc d’Odyssud,
spectacle en salle sous réservation (05 61 71 75 01).
LE DESSOUS DES PLANCHES
> Coraline dans le “In”
De retour d’Avignon où son spectacle a été présenté dans le festival In, Coraline
Lamaison dresse un bilan d’étape d’une aventure artistique en devenir.
oraline Lamaison a débuté sur les planches dans
les créations collectives de Claude Bardouil, à la
fin des années 90. Elle mettra ensuite ce dernier
en scène dans un solo au Théâtre de la Digue, “Étude
pour un homme seul”, avant de s’attaquer à un texte de
Sarah Kane. Plus récemment, son projet chorégraphique
“Rugby” n’a toujours pas vu le jour faute de financement. Entre temps, elle a rejoint la troupe de Jan Fabre
pour lequel elle a dansé “l’Histoire des larmes” dans la
Cour d’honneur du Palais des Papes, au cœur d’une des
éditions les plus controversées de l’histoire du festival
d’Avignon, en 2005. Elle était aussi assistante du metteur en scène pour deux spectacles présentés cet été là.
« C’était une énorme polémique, on se faisait assassiner
par tout le monde, mais il y avait une grande effervescence et une ébullition. On dormait trois heures par
nuit car la compagnie présentait quatre spectacles.
Même s’il était certainement divisé, le public recevait
très bien les propositions car les gens découvraient
l’exercice de la performance, des objets très singuliers.
Des conférences étaient organisées, donc il avait les
moyens de trouver des clés de lecture. Beaucoup s’y
sont retrouvés », se souvient-elle. Lors de l’édition
“Narcisses-0” © C.Lamaison
2009, elle était présente en tant que metteuse en scène
festival Amperdans d’Anvers, en janvier au Parvis à Tarbes, puis à Toudans la section “Sujets à vif” du In, à l’invitation de la Sacd (Société des
louse, dans le cadre du festival “C’est de la Danse Contemporaine” (lire
auteurs et compositeurs dramatiques). Elle présentait une introduction
encadré). Coproduit par le Théâtre de la Digue, le CDC de Toulouse
à un projet de spectacle sur le thème du Narcisse.
et la compagnie Troubleyn/Jan Fabre, cette performance n’est pourtant
que l’ébauche d’un spectacle qui reste à créer.
Sa rencontre avec la danseuse Kate Strong fut déterminante
> Jérôme Gac
pour la réussite de cette entreprise portant le titre “Narcisses-0”. Formée à la danse classique, celle-ci a travaillé avec les plus grands, dont
• Vidéo en ligne sur http://liveweb.arte.tv
William Forsythe et Jan Fabre. C’est un danseur qui a suggéré son nom
à Coraline Lamaison : « Quand j’ai contacté Kate, je ne connaissais pas
la moitié de son CV, sinon je ne l’aurais pas fait! Nous nous sommes
rencontrées à Berlin, nous avons accroché tout de suite. Alors que je
> C’est de la Danse contemporaine
ne l’avais jamais vue auparavant, il y a physiquement un rapport de géAnnoncé sous le signe de l’ouverture, la sixième édition du festival
mellité saisissant entre elle et moi. Et puis, on a une énergie commune
international se déroulera du 21 janvier au 12 février 2010. Seront
». Les premières répétitions se sont déroulées dans les locaux de la
accueillis notamment Wen Hui (Chine), Lemi Ponifasio (Nouvellecompagnie de Jan Fabre, à Anvers, puis à Toulouse, au Centre de DéveZélande), Vladimir Golubev (Russie), Muhanad Rasheed (Irak), Sabuloppement Chorégraphique (CDC). « Elle a tout donné. J’avais une
ro Teshigawara (Japon), Radhouane El Meddeb (Tunisie), Bouchra
base d’écriture, on a beaucoup fouillé pendant trois semaines d’improOuizguen (Maroc), Robyn Orlin (Afrique du Sud) et le metteur en
visations. J’ai voulu travailler sur les modes de représentation du Narscène britannique Tim Etchells. Le festival “C’est de la Danse
cisse, en commençant par le plus évident : l’interprète ». Au final, sur
Contemporaine” participera également à l’émergence d’une nouvelle
une création sonore du Toulousain Pierre Jodlowski, trente minutes de
génération d’artistes dont le talent dépasse largement les frontières
performance ont été présentées dans le jardin de la Vierge du Lycée
de la région Midi-Pyrénées d’où ils sont issus : Hélène Iratchet, EmSaint-Joseph d’Avignon. « Le public a été très réactif car c’est un specmanuelle Santos, Coraline Lamaison, Samuel Mathieu. Le programme
tacle très drôle. L’accueil a été très chaleureux, les Inrocks, Libération
complet sera disponible fin septembre.
et l’Humanité ont aimé le spectacle », se réjouit Coraline Lamaison. La
chaîne Arte a filmé une représentation (1) et a diffusé une interview de
• Présentation du festival CDC, les 15 et 16 octobre, 19h30, au CDC (5,
Kate Strong dans son “Journal de la culture”. De nombreux professionavenue Étienne Billières, 05 61 59 59 37)
nels l’ont vu, et d’autres dates sont déjà programmées : en octobre au
C
CLICHÉ
> Abdul Djouri
Un autoportrait du pionnier du hip-hop français.
Pionnier de la danse hip-hop en France et à
Toulouse, organisateur depuis près de dix
ans du fameux “Battle hip-hop” d’Odyssud,
Abdul Djouri se raconte dans un autoportrait, à travers une singulière interview, filmée et dansée. Dans ce “Portrait de Zulu
King”, il revient sur son parcours artistique
mais surtout humain, des débuts difficiles
au Mirail à sa découverte de la danse, de
son rôle dans le développement du mouvement hip-hop, de son titre de « Roi zulu
», à ses doutes et son questionnement sur
le monde. Puis, une reprise de “La Répétition”, pièce créée en 2002 à Odyssud donnée depuis dans le monde entier, illustre la
réalité quotidienne des hip-hoppers, une
vie urbaine dans les banlieues des villes.
Construite et rigoureuse, cette chorégraphie est influencée par les danses contemporaines et classiques.
• Les 25 et 26 septembre, 21h00, à Odyssud
(4, avenue du Parc à Blagnac, 05 61 71 75 10)
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THÉÂTRE/9
ESCALES EN HAUTE-GARONNE
> ACTU
> “Pronomade(s)”
La saison du Centre national des Arts de la Rue se poursuit dans
le département avec trois propositions alléchantes.
> “Memorial Park”
La dernière création de Michel Mathieu a vu le jour au Ring, à Toulouse,
sous la forme d’un parcours théâtral sur les traces des espèces menacées et de quelques figures d’un monde en péril. En une dizaine de
haltes, le spectateur est confronté à des hirondelles, à la diversité linguistique, l’Indien parqué dans une réserve, l’eau, la baleine, l’antilope du
Tibet… D’un kaléidoscope de textes issus des œuvres de Svletana
Alexéievitch, Jules Laforgue, Paul Gadenne, ou Roger-Gilbert Lecomte,
émerge une terrible interrogation : est-il encore temps de restaurer ce
pacte avec la nature qui fondait bien des sociétés dites primitives ? La
compagnie du Théâtre 2 l’Acte approfondit ici le sillon d’un théâtre issu
d’un travail de recherche à la fois très poétique — avec un univers plastique, visuel et sonore singulier — et surtout profondément politique.
• Les vendredi 25 et samedi 26 septembre, 21h00, à Saint-Laurent (Offices
de tourisme de Saint-Gaudens 05 61 94 77 61, Aspet 05 61 94 86 51, et
L’Isle en Dodon 05 61 94 53 56)
> “Le Sort du dedans”
La Baro d’Evel Cirk Compagnie s’interroge sur les contradictions et les
liaisons entre le dedans et le dehors, les deux côtés de notre peau. Dehors, il y aura un beau chapiteau, illuminé, séduisant, avenant. Dedans,
un monde plus complexe, conçu comme un organisme vivant, une cellule du corps humain, avec un cœur (une toute petite piste de cirque),
deux membranes (les gradins), des globules (vous), des artères comme
autant de flux possibles, un épiderme (une piste plus large encerclant les
gradins) pour protéger le tout. En compagnie d’une femme, deux
hommes et un cheval, auxquels viennent s’ajouter une contrebasse, un
archet, une voix, des sons… Ce sera la cinquième création de cette
compagnie de cirque contemporain créée à l’initiative d’un collectif d’artistes issus du Centre National des Arts du Cirque de Châlons-enChampagne.
• Vendredi 11 et samedi 12 septembre, 21h00, à Carbonne (Offices de tourisme de Saint-Gaudens 05 61 94 77 61, Aspet 05 61 94 86 51, et bibliothèque de Carbonne 05 61 87 59 81)
> Renseignements : www.pronomades.org
“Le Sort du dedans” © Philippe Laurencon
> “Big structure”
Une sorte de chorégraphie millimétrée par la compagnie belge The
Primitives. Rien n’est laissé au hasard dans ce ballet urbain à la simplicité déconcertante et à l’humour grinçant, à la croisée des chemins
entre Mr Bean et Jacques Tati. La porte, lieu de passages, est ici prétexte à observer, de manière presque anthropologique et tout à fait
ludique et humoristique, l’« homo travaillus » désorienté par le
stress quotidien. Quarante-cinq minutes d’un va-et-vient incessant,
dans la tradition du cinéma muet, en musique.
• Samedi 19 septembre, 18h00, à Muret (place de la République) ; dimanche 20 septembre, 11h00, à Aspet (centre du village). Gratuit, sans
réservation
RÊVER D’UN AUTRE MONDE
> 22è Festival de rue de Ramonville
C’est le rendez-vous indispensable pour s’aérer les neurones en cette fin d’été.
qui ont fait l’histoire, dans le spectacle “Du sable dans ma boîte à sucre”
de Vendaval retranscrivant par la danse l’exil des Espagnols fuyant la
Guerre Civile, ou par le travail de GdRA, dressant le portrait d’une
femme quechua venu du Pérou pour ouvrir un garage à Tournefeuille
dans “L’Atelier d’Ana”. Et si vous ne trouvez plus votre bonheur dans
les grandes surfaces, vous pourrez faire le plein de loufoqueries au Supermarché Ferraille des Requins Marteaux. Incontournable pour faire un
monde meilleur, l’amour sera évoqué dans la performance “Kärcher Balade” de la compagnie Ornic’art dont l’objectif est d’augmenter les
échanges amoureux, ou bien encore dans le spectacle de la compagnie
de l’Autre, “Mon toit du monde à moi, c’est toi”.
“Kärcher balade” de la Compagnie Ornic’art
es cahiers et stylos neufs, les jours qui raccourcissent, et, dans le
registre culturel, il y a le “Festival de rue de Ramonville”, fidèle au
poste en cette rentrée. Alors que nous traversons une période
plus que morose et que la télé n’a de cesse de nous le rappeler, l’édition
2009 nous propose d’aborder les choses différemment à travers le
thème “Un Monde presque parfait”. C’est ainsi qu’on pourra découvrir
les visions poétiques, drôles, inattendues d’une trentaine de compagnies.
Il y en aura pour tous les goûts, de la danse avec la compagnie Genôm
qui présentera pour la première fois son spectacle “Dérivation” (le samedi 12 septembre à Ramonville) en passant par les arts du cirque avec
l’école du Lido. De l’émotion aussi, à travers le parcours de gens vrais
L
Il faut noter que pour la première fois cette grande fête s’invitera dans les rues toulousaines. Le festival s’ouvrira en effet sur un spectacle déambulatoire, “La Baleine”, de la Compagnie Proto-Type, qui partira de la station de métro Université Paul Sabatier jusqu’à Ramonville.
La plus grande créature du monde viendra partager sa vision du monde,
accompagnée d’un cortège prêt à entraîner les passants dans cette fascinante odyssée. Les nouveautés sont comme les bonnes choses, elles
n’arrivent jamais seules : cette année voit aussi l’arrivée d’un nouveau directeur artistique pour le festival, Joël Lécussan, accompagné de Mathieu
Maisonneuve. Ils s’attacheront à faire partager ces visions d’un monde
réinventé, l’imagination étant sûrement la meilleure réponse qu’on puisse apporter à la trop fameuse crise. Les spectacles cités ne sont qu’un
avant-goût, vous pourrez également croiser les artistes de Mix’art Myrys
et leur campement Artiviste, la compagnie Begat Theater et bien
d’autres. Sans oublier les événements autour du festival, comme la Sélection Découverte ou le plateau V.I.A. (Voyage d’Intérêt Artistique). À
n’en pas douter la rentrée sera belle.
> Emma Satyagraha
• “Festival de rue de Ramonville”, du 12 au 20 septembre. Plus de renseignements : www.festivalramonville-arto.fr
• CINÉMA ESPAGNOL. La quatorzième édition du
festival du cinéma espagnol de Toulouse et Midi-Pyrénées “Cinespaña” aura lieu du 2 au 11 octobre.
Depuis quatorze ans, pendant une dizaine de jours au
début du mois d’octobre, les salles obscures de Toulouse et de la région Midi-Pyrénées vivent à l’heure espagnole… Cette année encore, le meilleur de la production espagnole récente et passée sera proposé au
public : films inédits, avant-premières, ciné-concert et
films du patrimoine… qui seront accompagnés par de
nombreux invités. Cette année, Jorge Semprún, personnalité prestigieuse de l’histoire culturelle espagnole est le
parrain du festival. Notons que dans le cadre de sa programmation consacrée aux Nouvelles Vagues européennes (du 5 septembre au 29 octobre), La Cinémathèque de Toulouse propose un hommage à la nouvelle
vague espagnole, connue sous le nom d’École de Barcelone, en partenariat avec le festival “Cinespaña”. Comme
les années précédentes, le “Village du Festival” sera installé dans la cour de La Cinémathèque ou le public et les
invités se retrouveront pour des rencontres-débats, des
apéros concerts… mais aussi au restaurant et au très
prisé bar à tapas. Plous de plous : www.cinespagnol.com
• TREMPLIN MUSICAL MUNICIPAL.
“Décroche le son!” est un tremplin musical ouvert
aux musiciens amateurs âgés de 16 à 25 ans initié par le
Service de l’Animation Socioculturelle de la Mairie de
Toulouse qui accorde une grande place aux découvertes
musicales. Ce tremplin mettra en lumière la pratique
amateur de jeunes musiciens dans tous les registres possibles. Six salles de spectacles y sont associées : Le
Théâtre des Mazades, l’Espace Bonnefoy, les centres culturels Alban Minville et Henri Desbals, le Chapeau
Rouge et la salle Ernest Renan. Il se déroulera sur neuf
soirées tout au long du mois de mars et le 2 avril 2010.
La méthode : Après un appel à candidature lancé dès la
rentrée de septembre 2009, une première sélection sera
établie sur dossier (démo, bio et fiche technique) par les
centres culturels associés. Trente groupes ou musiciens
isolés seront retenus et programmés pour six soirées de
sélection. Par groupe de cinq, ils effectueront chacun
une prestation de vingt minutes. Cela produira donc —
avec les changements de plateau — des concerts de
deux heures. Les jurys retiendront un groupe lors de
chacune de ses soirées de sélection. Les six groupes
sélectionnés rejoueront par groupe de trois lors de
deux soirées de demi-finale. Ces demi-finalistes donneront des sets de vingt minutes soit des concerts d’une
heure trente (avec les changements de plateau). Deux
seront retenus chaque soir par les jurys. La dernière
soirée verra se confronter les quatre finalistes toujours
sur des sets de vingt minutes. Un seul groupe sortira
gagnant de la soirée mais, d’ores et déjà, Le Service de
l’Animation Socioculturelle s’engage à faire jouer les
finalistes lors de premières parties à inclure dans leurs
programmes. Le groupe ou l’artiste gagnant le tremplin
recevra plusieurs lots : une vidéo d’un de ses titres
tournée lors de la soirée de finale en multicaméra, un
engagement dans un centre culturel pour la saison suivante et d’autres lots offerts par les partenaires.
L’appel à candidature est d’ores et déjà lancé, le dossier d’inscription est téléchargeable sur site Internet de
la Mairie de Toulouse c/o www.toulouse.fr (clôture
des inscriptions en décembre 2009).
• RENDEZ-VOUS DE LA PÉDALE.
L’inauguration de la “Maison du Vélo” (12, boulevard
Bonrepos à Toulouse, 05 34 40 64 72) aura lieu le
mercredi 16 septembre à 18h00. La “Maison du Vélo”
est un lieu fédérateur unique en Midi-Pyrénées de promotion du vélo. Elle accueille en ses murs un atelier de
mécanique, un centre de ressources ainsi qu’un restaurant d’insertion. Par son statut associatif, la “Maison du
Vélo” élabore des actions originales, tels que la Vélo
École, des animations thématiques comme la “Fête du
vélo” ou la semaine européenne de la mobilité ainsi
que des expositions et des cycles de conférences.
• CONTRE L’INCULPATION PERMANENTE. Une rencontre débat sur le thème “Nos luttes,
nos résistances” aura lieu le samedi 5 septembre à
Toulouse (15h00 sur la place des Tiercerettes/ArnaudBernard) suivie d’un concert de soutien aux inculpés
d’une action militante d’autoréduction (21h00 aux
Pavillons Sauvages, 35 rue Dagnaux, métro Canal du
Midi) réunissant Brassens Not Dead (punk’n’roll),
Singe des Rues (hip-hop), Les Asperges Sauvages
(cabaret)… Une rencontre qui sera suivie d’un rassemblement le lundi 7 septembre (18h00 au métro
Marcel Langer/prison Saint-Michel) dans le cadre d’un
appel à soutien des inculpés au procès qui se déroulera le lendemain mardi 8 au tribunal de Toulouse (rassemblement place du Salin à 8h00). La rencontre débat
sera l’occasion de partager des expériences de résistance et de tisser des liens, construire des coopérations pour continuer la dynamique déjà engagée par le
CNR Midi-Pyrénées ces dix derniers mois.
• C’EST À VENIR À MONTAUBAN. Le Rio
reprendra sa programmation riche et éclectique dès
septembre. Notez déjà sur vos plaquettes les venues
de : Maniacx + KSM + Les 2 Shés (breakbeat/hiphop/électro) le 26 septembre, Le Soldat Inconnu
(chanson rock) le 1er octobre, Dub Pistols (dub/hiphop) le 22 octobre, Wax Taylor + Alcary Nine (triphop) le 14 novembre, Babylon Circus (chanson alternative) le 4 décembre, Anakronic Electro Orkestra
+ KKC Orchestra (hip-hop/électro/rap/klezmer) le 18
décembre… Renseignements au 05 63 91 19 19.
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10/THÉÂTRE
> ACTU
• RÊVOLUTION ESPAGNOLE. “Retirada et
Reconquistas”, ce sont cinq jours de débats, cinéma,
poésie et musique consacrés aux Républicains Espagnols
qui auront lieu du mardi 22 au samedi 26 septembre à
la Cave Poésie René-Gouzenne (71, rue du Taur à Toulouse). Au programme : lectures, concerts (Equidad
Barrès, El Communero) et projections de films. Programme détaillé et renseignements au 05 61 23 62 00
ou www.cave-poesie.com
• TRAVERSE VIDÉO 2010, À VOS
MARQUES, PRÊT, POSTEZ! “Traverse
Vidéo” nous fait découvrir des œuvres, films, vidéos,
installations, photographies plasticiennes et performances, mais elle peut aussi recevoir des propositions
de même type. Pour la treizième édition, qui aura lieu
en mars 2010, la sélection/programmation concernant la
thématique “Ça vaut la peine” prendra fin mi-novembre
2009. Ceci concerne film pellicule y compris super 8 et
16 mm, DVD, Net Art, photographie plasticienne, installation, performance à envoyer jusqu’au 15
novembre. Afin de vous éviter des envois inutiles, Traverse Vidéo vous rappelle que sont exclusivement
retenues pour les Rencontres des propositions d’Art
Vidéo (mono bandes ou installations, Cinéma Expérimental, Performance, Photographie plasticienne, Écriture Numérique), pas de fiction, pas de documentaire.
Seules sont acceptées les œuvres en confrontation
avec la thématique “Ça vaut la peine” même si elle
peut se lire de manière ouverte, c’est la condition sine
qua non pour participer. De plus, Traverse Vidéo est
une association qui défend l’expérimental, qui fait appel
d’offres, mais n’est aucune manière une entreprise de
spectacles qui achèterait des spectacles. Plus d’informations c/o Traverse Vidéo, Lycée des Arènes, 4 place
Émile Male, B.P. 3003, 31024 Toulouse Cedex 03, 05
62 13 10 00 et www.traverse-video.org
• LE MUSÉUM DE A À Z. Il aura fallu dix ans au
Muséum d’histoire naturelle de Toulouse pour se refaire
une beauté, et se mettre au goût du jour. Exit les parquets grinçants, les vitrines poussiéreuses, les bocaux
jaunis… De sites en sites, de collections en collections,
il ne fallait pas qu’un “ABC du Muséum” pour faire le
tour de ce nouveau lieu qui allie culture, sociabilité,
science et conscience du vivant. Voilà qui est fait avec le
beau livre de Pascale Hédelin paru aux Éditions Milan
(collection Beaux livres adultes, 96 pages, 17 euros).
Dans cet ouvrage, de A à Z, chaque lettre de l’alphabet
représente une étape de la découverte des collections,
des thèmes, des espaces qui sont ceux du Muséum
d’aujourd’hui. Chacune des entrées alphabétiques a été
choisie pour offrir une approche qui croise les regards,
reflétant l’interdépendance entre l’être humain, la nature
et l’environnement. Elle est au cœur d’une préoccupation majeure de notre temps : qu’en est-il du vivant
entre science et conscience ?
• DISQUES D’ICI. Le combo toulousain Anakronic
Electro Orkestra pratique une musique tout terrain
qui s’aventure dans des chemins dub, drum’n’bass et
abstract hip-hop avec comme colonne vertébrale la
musique klezmer. Attendez-vous à découvrir des territoires musicaux inconnus et des mélanges sonores surprenants sur le tout neuf premier CD du groupe intitulé
“The yiddish part”, un cinq titres auto-produit absolument jubilatoire à écouter en position “loudness” (pour
faire plaisir à vos voisins!). Procurez-vous vite cette
pièce-là c/o www.anakronic.com et courrez apprécier
l’Anakronic Electro Orkestra en live le vendredi 2
octobre à Muret dans le cadre du “Festival de la Bohème” (renseignements au 09 53 93 60 40). Le combo
pop-rock toulousain The Dodoz sortira son premier
album le 5 octobre chez Murrayfield/Discograph (Murrayfield étant la maison qui a découvert Dolly, Silmarils,
Les Négresses Vertes ou bien encore Zebda). Le groupe
fêtera la sortie de ce disque le jeudi 22 octobre à 20h00
au Bikini (plus de Dodoz : www.myspace.com/thedodoz). Atypique, le groupe Mas Ay Pas l’est assurément.
Tant dans son orientation artistique que dans le choix
de son registre musical : le rock alternatif cagoulé! Atypique aussi ce chant énergique et dynamique placé dans
les aigus, ces guitares tantôt punk-rock tantôt rock progressif. Mas Ay Mas vient de faire paraître un premier
album intitulé “La tête de l’agneau”, enregistré dans les
murs du studio La Trappe (cf. Intramuros #336) et distribué par Mosaic Music, un disque ou ses membres font
preuve de maestria et de talent derrière une fausse
modestie toute alternative. Plus de plus :
masaymas.free.fr ou 06 79 84 89 88 (le disque est en
vente à Toulouse chez Gibert et à la Fnac Wilson).
• CASTING… Le Théâtre Musical de Pibrac (TMP)
organise un casting pour le concert “Froc des 20
ans!”. Il recherche de jeunes artistes pour participer au
spectacle d’ouverture de la saison 2009/2010 le samedi
26 septembre à 21h00 : vous avez une vingtaine année et
du talent, vous jouez d’un instrument, vous chantez, vous
dansez ? Pour participer au casting, envoyez vos infos à
l’adresse suivante : 20 [email protected] et rendezvous pour la sélection le samedi 5 septembre à partir de
14h00 au TMP (rue principale à Pibrac, 05 61 07 12 11).
• ATELIER THÉÂTRE. L’atelier “Le théâtre,
moi aussi je peux!” animé par la metteur en
scène et comédienne Giselle Grange aura lieu au
P’tit Salon de la place Dupuy (33, rue des Frères
Lion, 05 61 13 96 24) les mercredis de 15h30 à
17h00 à partir du 30 septembre (atelier gratuit).
TUGAN SOKHIEV
> Coup de foudre dans la Ville rose
Directeur musical de l’Orchestre du Capitole, le chef ouvrira la saison de la
phalange toulousaine puis le festival “Piano aux Jacobins”, avant de se
produire à Odyssud. Retour sur une success story.
es Toulousains l’ont adopté dès sa
première prestation à la tête de
l’Orchestre national du Capitole
(ONCT), en 2003, après trente-cinq ans
sous la direction de Michel Plasson. L’Orchestre brillait alors dans le répertoire
français dont il s’était fait une spécialité.
Aujourd’hui, la Halle aux Grains est devenue trop exiguë pour satisfaire les attentes d’un public conquis par ses interprétations du répertoire russe dans lequel excelle Tugan Sokhiev. Originaire
d’Ossétie du Nord, le chef russe n’avait
que 28 ans lorsqu’il devint premier chef
invité et conseiller musical de l’Orchestre
du Capitole, en 2005. Thierry d’Argoubet, le délégué général de l’ONCT expliquait à l’époque au Figaro : « Nous avons
invité, la première saison, trente chefs
particulièrement motivés pour prendre
l’avenir de l’orchestre entre leurs mains. © Mat Hennek
Sokhiev est sorti nettement au-dessus du
lot par sa capacité à porter l’orchestre à
un niveau technique supérieur et à utiliser l’acquis, c’est-à-dire la couleur laissée par Plasson. » Il n’avait dirigé que deux orchestres français
avant cela. L’année suivante, le chef racontait dans les colonnes du
Monde : « C’est inexplicable, je me suis senti dès le début une communauté d’esprit avec cet orchestre. Nous étions au même niveau d’exigence et de don vis-à-vis de la musique. » Sokhiev est bluffé par l’investissement des musiciens qui « jouent à chaque fois comme s’il s’agissait
du dernier concert de leur vie », avouera-t-il au mensuel Diapason. Le
public assiste ensuite à l’enrichissement réciproque de chacun. Le chef
prend de l’assurance et sa manière de diriger gagne en expressivité :
c’est l’éclosion d’un artiste exceptionnel. L’orchestre élargit son répertoire et ses couleurs se diversifient : c’est une explosion d’énergie à
chaque concert. Aujourd’hui, le nombre d’abonnés a doublé, les
louanges de la presse ne cessent de pleuvoir, les concerts se multiplient
à un rythme effréné, et la salle Pleyel affiche complet à chacune de leur
escale parisienne.
L
Après une tournée européenne la saison dernière à l’occasion
des festivités accompagnant la présidence française de l’Union européenne, l’ONCT est attendu à la fin de ce mois en Italie et en Roumanie, puis en Chine et au Japon en novembre, en Allemagne et en Autriche cet hiver. Il devrait retourner en Russie en 2010, pour l’année
culturelle France-Russie, car l’ambition de Sokhiev pour l’Orchestre
est désormais internationale… L’élargissement des publics est l’autre
souci de l’ONCT qui met en place un tarif de cinq euros destiné aux
jeunes de moins de 26 ans et aux demandeurs d’emploi, valable en der-
nière minute sur les places disponibles.
Pour cette deuxième saison de direction
artistique, Tugan Sokhiev a composé un
programme où la musique française est à
l’honneur : Ravel, Saint-Saëns, et “La
Damnation de Faust” de Berlioz dans
une version de concert avec Anna Caterina Antonacci. Saison russe oblige, il annonce trois premières toulousaines : la
Troisième symphonie de Rachmaninov,
la Septième de Prokofiev, et la Quatrième de Chostakovitch — l’un de ses
compositeurs préférés — en ouverture
de saison. Au Théâtre du Capitole, après
le succès foudroyant d’une “Dame de
pique” mise en scène par Nicolas Joel, il
reviendra dans la fosse diriger “Iolanta”,
de Tchaïkovski, dans une nouvelle production de Jacques Osinski. Ce mois-ci, à
l’occasion des trente ans du festival
“Piano aux Jacobins”, il dirigera la Cinquième symphonie de Beethoven à la
Halle aux Grains, soirée au cours de laquelle le pianiste Leon Fleisher interprétera le Cinquième concerto du
compositeur. Dans la foulée, on l’attend à Odyssud dans l’impressionnant “Sacre du Printemps” de Stravinsky, déjà apprécié à Toulouse la
saison dernière, et dans lequel brille particulièrement l’Orchestre.
> Jérôme Gac
- Concerto pour piano n°5 “l’Empereur” & Symphonie n°5 de Beethoven, le
5 septembre, 20h00, à la Halle aux Grains, dans le cadre du festival “Piano
aux Jacobins” (du 3 au 29 septembre, 05 61 22 40 05),
- Concerto pour violon de Tchaïkovski, Symphonie n°4 de Chostakovitch, le 9
septembre, 20h00, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13),
- Concerto pour violon n°3 de Saint-Saëns, “Le Sacre du Printemps” de
Stravinsky, le 17 septembre, 20h30, à Odyssud (4, avenue du Parc à Blagnac, 05 61 71 75 15)
> Concert de l’OBC
Invité par l’ONCT, l’Orchestre Symphonique de Barcelone et National de Catalogne (OBC), dirigé par son directeur musical Eiji Oue, se
produit dans un programme russe : Rachmaninov rendant hommage
à Tchaïkovski dans sa Deuxième symphonie, et le Premier concerto
pour piano de Tchaïkovski dans lequel Nikolaï Lugansky prête sa
grandeur expressive très russe.
• Vendredi 11 septembre, 20h00, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05
61 63 13 13)
SAISON BAROQUE
> Jean Tubéry
Le chef est l’invité du concert inaugural de la saison
toulousaine de l’orchestre Les Passions.
La saison des Passions-Orchestre baroque de Montauban se déroulera en cinq concerts toulousains fort prometteurs, répartis jusqu’en mars 2010, en la cathédrale Saint-Étienne, la Chapelle
Sainte-Anne et l’Église Saint-Aubin. Les concerts à l’étranger de la formation montalbanaise se
multiplient : avant plusieurs dates en Espagne en 2010, l’Orchestre était l’ambassadeur de la
musique française du Siècle des Lumières invité pour clôturer la saison du Palais Farnèse à
Rome en juin dernier. La politique discographique des Passions, au côté du label Ligia Digital et
d’Harmonia Mundi, se développe avec un succès croissant chaque année : en 2009 seront édités
“Le Noël baroque Occitan” et “Les Lamentations” du compositeur toulousain Jean Gilles
(concert du 29 octobre prochain avec le chœur de chambre Les Éléments), suite du “Requiem”
qui a reçu de nombreuses critiques élogieuses. C’est Jean Tubéry, directeur artistique de l’ensemble La Fénice, qui inaugurera la saison à Toulouse avec neuf musiciens pour une carte
blanche mettant en valeur le cornet et la flûte à bec dans des œuvres balayant l’époque baroque. Jean-Marc Andrieu, directeur artistique des Passions annonce une nouveauté avec « la
venue d’invités espagnols dans le cadre d’un échange et partage international : La Capella de Ministrers dirigée par Carles Magraner interprétera le magnifique “Requiem” de Victoria ». On
annonce ensuite une création du compositeur Thierry Huillet sur le thème de la “Follia”, agrémentée d’éclairages plus anciens signés Vivaldi, Corelli et Marais. En clôture, un programme est
dédié à l’un des monarques les plus éclairés du XVIIIè siècle, Frédéric II de Prusse.
• “Carte Blanche à Jean Tubéry”, le 29 septembre, 20h30, Chapelle Sainte-Anne (15, rue Sainte-Anne,
05 63 22 19 78)
> Intégrale Bach
En prélude au quatorzième “Festival international Toulouse les Orgues”, le cycle
de l’intégrale de l’œuvre pour orgue de
J.S. Bach sera inauguré par Francis Jacob.
La quasi-totalité des œuvres dédiées à
l’orgue sera déclinée lors de dix récitals
donnés au Musée des Augustins à Toulouse, et à Saint-Louis-en-l’Ile, à Paris.
Cinq prestigieux organistes relèveront ce
défi qui s’achèvera en juin 2010 : Francis
Jacob, Bernard Foccroulle, Jan Willem
Jansen (titulaire de l’orgue Ahrend du
Musée des Augustins), Michel Bouvard et
Benjamin Alard. Le parcours inclura une
partie représentative de l’œuvre de jeunesse et l’intégralité des compositions
écrites à Weimar et à Leipzig. Chaque
concert suivra une thématique permettant d’aborder cette œuvre monumentale dans son incroyable diversité musicale, dans toute sa richesse sémantique
et à la lumière de son époque. Le 18 octobre, le deuxième concert du cycle clôturera le festival TLO.
• “Œuvres de jeunesse”, le 13 septembre,
16h00, au Musée des Augustins (21, rue de
Metz, 05 61 33 76 87)
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LIVRES/11
10 ANS DANS LES DENTS
> Céline Lucet
Après quelques années de salariat chez Ombres
Blanches, elle tient aujourd’hui les rênes de la
librairie Oh les Beaux Jours dédiée aux arts du
spectacle. Depuis peu, un projet éditorial s’est greffé
à l’activité de la librairie, sous l’appellation
“Un thé chez les fous”. À l’occasion des dix ans
d‘“Intramuros”, elle répond au questionnaire soumis
à plusieurs personnalités depuis le début de l’année.
Quel événement culturel ou artistique a marqué
votre parcours personnel à Toulouse au cours de
ces années ?
> Céline Lucet : « C’est difficile d’isoler un événement unique d’un ensemble de rencontres, de spectacles, d’esquisses, de travaux et de personnalités.
Les émotions artistiques ne sont pas séparées les
unes des autres. Il y a eu des spectacles : ceux de Tg
Stan, de la Needcompany ; des rencontres proposées à la librairie ; et bien sûr le collectif De Quark
et le groupe Merci, nos voisins, avec lesquels nous
avons tissé des liens d’amitié, une proximité particulière, tout en ayant été impressionnés et conquis par
leurs propositions artistiques… »
De quoi êtes-vous la plus fière au cours de ces
années ?
« D’être toujours dans une attitude de curiosité, de
remise en question, de ne pas me satisfaire de l’état
des choses… et de partager justement cette position avec des créateurs, des gens qui font les choses,
prennent des risques et ne restent pas dans ce qu’ils
savent déjà faire, ce qui marche, ce que nous avons
déjà vu, déjà écouté, déjà lu. Aller de l’avant, et découvrir, c’est le projet de la librairie, le projet d’édition, ainsi qu’un point de vue personnel, une manière d’essayer de se présenter en ouverture face aux
propositions artistiques. Concrètement aussi, je suis
fière d’avoir réussi contre vents et marées à faire
vivre ce lieu, cette librairie, en proposant des livres
bien sûr, mais également des rencontres, des lectures, des spectacles… C’est un rôle de passeur. »
Avez-vous un souhait pour l’avenir ?
« On peut souhaiter mille choses pour l’avenir : ce
que l’on voit du monde aujourd’hui ne porte aucun
projet, aucune envie, seulement le sentiment d’une
inéluctable catastrophe humaine. Mais c’est justement le rôle des acteurs de l’art, d’aller là où on a
peur, de faire voir ce que l’on ne veut pas voir, de
dire ce qui n’a plus de mots. L’histoire des arts
continue malgré tout et c’est à nous tous d’y partici-
per, de faire en sorte que nos enfants aient encore
quelque chose à se mettre sous la dent et dans la
tête… Beaucoup travaillent à cet avenir-là. Les artistes ne sont pas des éléments rapportés à l’ensemble d’une société : ils en sont partie prenante. Je
souhaite que toutes les pratiques d’expression de
l’être humain parviennent à agrandir nos espaces de
liberté, qui sont aussi des espaces de doutes et d’essais. C’est pourquoi les lieux de création, aussi modestes soient-ils, sont tous essentiels. »
Quel équipement culturel fait selon vous ici défaut ?
« Un lieu de résidence pluridisciplinaire et de présentation de travail au public serait excitant. Rendre
visible ce qui existe ; donner les moyens à ceux qui
travaillent avec peu de faire plus, prendre le temps
de se rencontrer… Cela peut concerner aussi bien
les arts de la scène que les arts plastiques, visuels, la
littérature… Que chacun ait la possibilité de rencontrer tous les autres autour d’un lieu, d’un projet, d’une envie… Un équipement n’est jamais
qu’un moyen dans un projet, c’est un outil. Ce
n’est pas à l’équipement de définir le projet, mais
bien au projet de définir ses moyens. Donnons les
moyens à tous ceux qui créent, quels que soient
leurs domaines, de montrer l’évolution de leur travail dans des conditions satisfaisantes, ce qui signifie aussi avoir la possibilité, la chance, de rencontrer un public, de se nourrir mutuellement ou simplement de se confronter aux autres pour repartir
encore, chercher d’autres formes, affiner… Pour
danser, faire la cuisine ou dire une épopée, il faut
parfois quelques outils, parfois des moyens plus
importants, mais surtout, avoir la libre disposition
d’un espace et d’un temps particulier. »
> Propos recueillis par Jérôme Gac
• Oh les Beaux Jours, 20, rue Sainte-Ursule (05 61 29
89 27, www.ohlesbeauxjours.com)
Et aussi : http://unthechezlesfous.blogspot.com
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& GESTES
> ACTU
• RENCONTRES À SUCCÈS. Ce sont plus de dix
mille spectateurs qui se sont rendus à la dixième édition
des “Rencontres Toucouleurs” du 25 au 27 juin dernier dans les jardins de la Faourette à Toulouse. Au total
sur les deux jours de la manifestation culturelle, plus de
dix mille personnes ont profité de la programmation
éclectique et des nombreuses animations proposées. Ils
étaient deux mille à embarquer vers la première escale
“Diver’cité, le Maghreb au masculin” le vendredi 26 juin
et environ huit mille à s’extasier devant la douce et
envoûtante Souad Massi et la très charismatique Cheba
Zahouania pour une escale dans un Maghreb exclusivement féminin le samedi 27 juin, ce qui a inspiré la
réflexion suivante à ses initiateurs : « Les “Rencontres
Toucouleurs” rentrent enfin dans la cour des grands et
s’imposent désormais comme un événement majeur de la
scène culturelle toulousaine. C’est un succès doublement
mérité pour l’association organisatrice Dell’Arte et ses
trois salariés permanents qui font de l’insertion sociale et
professionnelle toute l’année et qui gèrent un budget
pour le festival qui ferait pâlir plus d’un organisateur…
Mais au-delà du simple constat mathématique, la réussite
du festival, qui se justifie tant par l’engouement des spectateurs que par leur mobilisation, démontre que la circulation des publics dans les quartiers est possible, qu’il
n’est pas de lieux qui ne puissent accueillir la culture, et
enfin que l’espoir d’une structuration du territoire et
d’un dépassement des préjugés réside dans l’organisation
et le renouvellement de telles rencontres. Face à la
conjoncture sociale actuelle, la culture subsiste comme
l’antidote le plus efficace contre le virus de l’indifférence
et de l’exclusion… les “Rencontres Toucouleurs” en
sont la preuve. » (L’équipe Dell arte)
• RENCONTRE POÉTIQUE. Une rencontre avec
le poète Marcos Ana aura lieu à l’Institut Cervantes
(31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72) le mardi 15 septembre à 18h30. Marcos Ana (Fernando Macarro, Salamanca, 1920) a été l’un des prisonniers qui est resté le
plus longtemps dans les geôles franquistes : vingt-trois
ans. À sa libération, ses poèmes étaient connus, ils
avaient circulé clandestinement à l’extérieur. Il a publié
“Poemas desde la cárcel ”(1960, Brésil), “España a tres
voces” (1963, Argentine), “Las soledades del muro”
(1977). En 2007, il publie ses mémoires “Dites-moi à
quoi ressemble un arbre”.
ANIM’ACTIONS CULTURELLES
> Les “Apéro-concerts” de rentrée
Les centres culturels et d’animation de Toulouse, les associations
socioculturelles et les M.J.C. nous invitent à fêter la rentrée à travers
une série d’apéro concerts à destination de tous et toutes.
uinze centres culturels et centres d’animation ouvrent grandes
leurs portes durant une journée placée sous le signe de la convivialité. Mais cette année, le service de l’Animation Socioculturelle de
la Mairie de Toulouse, qui regroupe ces centres, invite les principales associations socioculturelles à se joindre à eux afin d’élargir encore l’éventail des
propositions faites aux Toulousains dans le domaine de la culture, du loisir,
de l’enfance et la jeunesse. Chaque lieu — centre culturel, centre d’animation, maison de quartier, association — présentera ainsi ses ateliers, ses
spectacles et expositions avec un temps fort l’après-midi, clôturé par un
apéritif en musique.
Q
90 expositions et quelque 300 spectacles par an au Chapeau Rouge, au
Théâtre des Mazades, à l’Espace Bonnefoy, dans les centres culturels Henri
Desbals, Bellegarde, Alban Minville et au Lido (Centre des arts du cirque).
Théâtre, musique, danse ou cirque, mais aussi jeune public, représentent 580
levers de rideaux dans une saison. Plus de 22 000 personnes, des enfants aux
seniors, viennent chaque semaine participer à l’un des 600 ateliers programmés. De nombreux jeunes Toulousains connaissent également les accueils de
loisirs ouverts toute l’année dans les centres ou participent aux animations et
autres manifestations organisées en partenariat avec les associations.
Le Service Animation Socioculturelle-Mairie de Toulouse est en
fait un acteur important de l’action et la diffusion culturelle de la ville, avec
• Samedi 12 septembre. Renseignements et programmation détaillée auprès des
centres et sur www.toulouse.fr
PIANO AUX JACOBINS
> Philippe Léogé dans les étoiles
Philippe Léogé a rêvé de devenir musicien depuis son plus jeune âge, depuis le jour
ou il découvre ce vieux piano édenté au fond de l’atelier de mécanique de son père.
ianiste, compositeur, arrangeur Philippe Léogé fut pendant toute la décennie 80
un pilier du jazz toulousain avant de partir vers 1992 vers la Capitale où il s’activa
à l’écriture d’arrangements pour des “swing-machines” télévisuelles. On le vit également jouer avec Glen Ferris, Steve Grossman, Lavelle, travailler avec Dick Annegarn… puis hanter à nouveau les rares caves à jazz de la Ville rose. S’il se produit assez
régulièrement en petites formations avec ses collègues de toujours (Ton Ton Salut,
Akim Bournane…) on peut également le voir à la tête du Big Band 31 qu’il a réactivé il
y a trois/quatre ans (prochaine sortie le mois prochain dans le cadre de “Jazzsur son
31”). Et puis, de temps en temps, Philippe Léogé se confronte à l’exercice ingrat et périlleux du piano solo. Entre funambulisme et jeu impressionniste, il profite alors de ce
contexte pour développer une musique riche, entre jazz, blues et musique française,
basée sur un sens aiguisé de l’improvisation. Une musique fluide qui coule de source,
produite au fur et à mesure que le pianiste l’imagine dans sa tête. Il en résulte tout à la
fois une tension et une fragilité qui rendent ces compositions éphémères, précieuses et
uniques. Nous sommes alors les témoins d’un temps qui passe et qui n’est déjà plus.
Toute la magie et l’émotion engendrées par l’improvisation. Hautement recommandé!
P
• PATRIMOINE ARCHÉO-AÉRIEN. “Francazal, histoire d’une base aérienne” est le titre d’un
ouvrage consacré à l’histoire du remarquable site aéronautique de Francazal (près de Toulouse) édité par les
Éditions Privat sous la direction du Colonel Denis Le
Meur, commandant de la base aérienne 101 Lionel-deMarmier. Cet ouvrage, à travers leurs témoignages, anecdotes, récits ou réflexions (et avec force photographies),
nous renvoie au souvenir de tous ceux qui en ont un jour
franchi l’entrée. Bien après sa fermeture, tous se souviendront de ces quelques jours ou quelques années passées
sur la première base de l’armée de l’air (Collection Aviation/191 pages, 32 euros).
> Jean-Philippe Birac
• PYRAMIDE DE TOULOUSE… La “Pyramide
de chaussures”, organisée par Handicap International,
aura lieu à Toulouse, place du Capitole, le samedi 26 septembre de 10h00 à 19h00. Toute la journée, les spécialistes de Handicap International se tiendront à la disposition du public pour l’informer sur les programmes menés
par l’association dans près de soixante pays : prévention
des accidents par mines et engins non-explosés (sensibilisation et déminage), appareillage et rééducation, insertion
économique et sociale, campagne d’action sur les gouvernements… La Pyramide, c’est le symbole du combat de
Handicap International pour l’éradication des mines et
des BASM (bombes à sous-munitions). Pour ces dernières, en cinq ans de mobilisation, cet événement militant et citoyen a contribué à obtenir de la communauté
internationale la signature, fin 2008, d’un traité d’interdiction des BASM, de la même manière qu’il l’avait poussée
en 1997 à créer un traité interdisant les mines. Parvenir à
influencer par deux fois les États grâce à la mobilisation
du grand public et à faire de deux textes des normes
internationales, c’est une victoire exceptionnelle. Une
énergie particulière se dégage sur les Pyramides de
chaussures. On sent la détermination des uns et des
autres à faire avancer les choses, chacun à son niveau, à
ne pas être passifs, à refuser l’intolérable. Venir sur une
Pyramide de chaussures, ne serait-ce que cinq minutes
simplement pour signer la pétition et jeter des chaussures, ça n’a l’air de rien. Mais pour les victimes de BASM
et pour Handicap International, c’est déjà beaucoup. Plus
de plus : www.handicap-international.fr
• FESTIVAL DE QUARTIER. La cinquième édition
du festival “7 à la ronde”, organisé par l’association 7
Animés en collaboration avec l’école de musique vivante
Music Halle, la compagnie de danse La Baraque, les
associations de quartier Artivity, Toulouse Liberté et
Alliance & Culture, aura lieu dans le quartier des 7
Deniers (Cité Madrid) du 11 au 13 septembre.
L’ambiance de ce festival est une alchimie entre un lieu,
une programmation, des personnes. L’ancrage dans le
quartier, la présence d’arts et de cultures multiples, est
la base de son identité. L’ensemble des spectacles est
gratuit. Le festival se construit autour d’arts ouverts sur
le monde : musique métisse, danse contemporaine,
exposition photos, arts de la rue… La fête populaire
prend vie et associe toutes les générations, animations
et lieux de rencontres, soirée dansante et repas de
quartier sont proposés. Programmation détaillée et
renseignements complémentaires au 06 87 64 87 39.
• Lundi 7 septembre, 20h30, à la Cité de l’Espace (dans le cadre de l’édition 2009 du festival “Piano aux Jacobins”)
DE LA SUITE DANS LES IDÉES
> “Semaine de l’écologie populaire de Toulouse”
Si le monde est en crise, les quartiers populaires ne sont pas en reste!
D’où l’idée de cette initiative originale et populaire.
Toulouse, la mémoire de l’explosion
de l’usine AZF est encore bien présente dans les esprits des habitants des
quartiers du Mirail, Bagatelle et Bellefontaine,
souvent relégués par injonctions économiques, sociales, discriminantes. Les populations des quartiers populaires prennent de
plus en plus conscience de la crise écologique
qui touche l’ensemble de la planète et de ses
habitants et s’efforcent de rompre les barrières, les plafonds de verre. Les initiatives ne
manquent pas, mais sont souvent ignorées.
« Les pauvres » sont les premières victimes
de la crise sociale et écologique tant localement qu’à l’échelle mondiale. Bien que la notion d’inégalité écologique soit prise en compte en France dès les années 1970, les populations socialement et économiquement défavorisées sont considérées par principe hors du
champ de réflexion de l’émergence d’une société plus écologique.
À
Alors… comment s’en sortir ? À
cette illusion, la réponse ne peut être qu’un
autre type de société, tout à la fois social et
écologique. Une réelle démocratie ne peut
qu’en être le préambule. C’est pourquoi les
associations Les Amis d’Averroès, L’Alternative en Midi-Pyrénées et Les Zones d’Écologie
Populaire proposent la “Semaine de l’écologie
populaire” avec au programme, lundi 21 septembre, 20h30 à la salle du Sénéchal (rue de
Rémusat), conférence débat sur le thème
“L’écologie, une priorité pour les quartiers
populaires”, avec la participation de Geneviève Azam, économiste, Hédi Bouderbala, sociologue et Karima Delli de ZEP, députée européenne. Mardi 22 septembre, 20h00 au cinéma Utopia de Toulouse (rue Montardy),
présentation du film “La rançon de la fraise”
sur une idée originale de Claude-Marie Vadrot, réalisé par Béatrice Limare ; film sur
l’exploitation de la terre et des hommes au
sud de l’Espagne, en Andalousie, suivi d’un
débat en présence de Claude-Marie Vadrot.
Mercredi 23 septembre à 18h30, première
table ronde sur le thème “État des lieux, revendications et perspectives de l’écologie
dans les quartiers populaires” ; atelier “Habitat/transport”, débat avec la participation ouverte des habitants à Empalot. Jeudi 24 septembre à partir de 12h00 : repas (participa-
tion 2 euros) ; à 13h00, projection de “Green
guerilla” de Sylvaine Dampierre et Bernard
Gomez, documentaire sur les jardins collectifs
développés dans les quartiers défavorisés de
New York malgré la pression immobilière ;
14h00, discussion sur l’autoproduction alimentaire urbaine (jardins collectifs, culture
hors sol écologique…) ; 18h30, seconde table
ronde sur le thème “État des lieux, revendications et perspectives de l’écologie dans les
quartiers populaires”, atelier “Santé/alimentation”, débat avec la participation ouverte des
habitants à Alban Minville ; vendredi 25 septembre de 10h00 à 12h30, rencontre entre
les organisateurs (AMP, Averroès, ZEP), les
associations et les institutionnels (collectivités, État…), Initiatives concrètes : projets de
quartiers, film, étude, mise en place de lieux
écologiques et solidaires… , Perspectives sur
la “Semaine de l’écologie populaire” en 2010 ;
le projet d’un “écoquartier” en zone populaire ? à TO 7 (Reynerie).
• “Semaine de l’écologie populaire” du 21 au 25
septembre. Contacts : [email protected]
et [email protected]
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DANS LES MURS/13
ROCK ÉCLAIRÉ
> Dionysos en acoustique
Quand l’une des formations rock électrique française,
réputée pour son déballage d’énergie scénique, décide
de lever le pied, cela donne une tournée acoustique
pour Dionysos. La curiosité de cette rentrée!
ionysos Quatuor valentinois fondé en 1993 et mené par le charismatique et acrobatique
Mathias Malzieu, est devenu l’un des groupes les plus emblématiques de la scène rock
française. Des premières années plutôt discrètes, pour ne pas dire confidentielles (un premier album “Happening songs” passé quasi inaperçu paru en 1996 chez Nova Express), aux premiers grands succès avec le titre “Song for Jedi” et de l’album “Western sous la neige” produit en
2002 par Steve Albini, le groupe, qui n’a jamais renié ce qu’il devait à Beck ou aux Pixies, a toujours su garder l’humour non-sensique de ses débuts, tout en évoluant vers des disques plus
conceptuels, basés sur les romans écrits par son leader. Le combo revient à Toulouse pour le
plus grand plaisir de ses nombreux fans dans une formule acoustique.
D
• Vendredi 18 septembre, 20h30, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77
BELLE INITIATIVE
> “Les Culturonautes”
“Les Culturonautes” se proposent de garder vos
enfants en leur organisant des sorties et
activités culturelles originales.
n nouveau concept vient de voir le jour à Toulouse : “les Culturonautes” proposent aux salariés de garder leurs enfants, par le biais de leur entreprise (comité de direction, comité
d’entreprise…), et de leur faire découvrir le patrimoine culturel local et les tendances artistiques et les spectacles en tous genres de l’agglomération toulousaine. À cet effet, “Les Culturonautes” proposent un large choix d’activités adaptées à l’âge des enfants (de 6 à 16 ans). Grâce à des
accompagnateurs qualifiés et par petits groupes de
douze à vingt-quatre, les p’tits bouts pourront être
initiés à la vie culturelle, assimiler de nouvelles
connaissances, développer des nouveaux centres
d’intérêts et s’instruire sur des sujets d’actualité importants tel que l’environnement, apprendre à vivre
en société, ou bien encore développer l’imagination
et la créativité. Un éventail d’activités originales leur
sera donc proposée. Une garde d’enfant alternative qui se fait notamment lors des vacances scolaires, les mercredis et samedis, et même sur mesure selon vos besoins (pour un goûter d’anniversaire par exemple). Cette heureuse initiative offre donc un avantage aux parents et aux enfants
qui se voient proposer un accès ludique et original à la culture, cela pour un tarif moyen de vingt
euros l’après-midi ; un service qui s’adresse à tous, entreprise, comité d’entreprise, acteur culturel, association et particulier. Éduquer en amusant, une idée simple qu’il fallait appliquer!
U
> Maélys Daussac
• Contact : 06 73 52 32 65 ou www.lesculturonautes.com
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14/SONOR'IDÉES
> La sélection de disques d'Intramuros
par Éric Roméra, Michel Castro, Jean-Philippe Birac et Master Roy
• MINTZKOV
“360°”
Volvox Music/Sounds
On ne doutait pas un instant de la
qualité artistique des combos
belges qui pratiquent le rock façon
brut de décoffrage mais avec une
petite touche de délicatesse toute
sensible. À cet instant précis du
propos, le chroniqueur — bien
embarrassé — se voit obliger de
citer dEUS… Voilà donc qui est
fait! Bien intentionné, le même
chroniqueur vous conseillera
d’entamer ce skeud par le deuxième titre en ayant bien pris soin de
tourner le potentiomètre du volume de votre ampli de 180°. Le
résultat de cette opération —
outre le fait que vous recevrez
rapidement un courrier du syndic
de l’immeuble ou vous résidez —
est la réception d’une claque énorme éminemment puissante, rock et
dansante, radicale et efficace… un
truc auquel on accroche de suite
quoi, la combinaison chant féminin/chant masculin étant l’atout
maître de ce “One equals a lot” à
carrure de tube. Et tout cet album
de Mintzkov est du même fût, il
faut dire qu’on retrouve à la production un brasseur de génie qui a
déjà travaillé avec The Breeders et
autres Manic Street Preachers.
Garçon, la même chose! (É. R.)
(sortie le 31 août. En concert le 27
novembre au Cri’Art à Auch et le 28
novembre à Albi dans le cadre du
“Winter festival”)
• PACO VOLUME
“Manhattan baby”
Discograph
Né en France, exilé volontaire en
Nouvelle-Zélande (il a 20 ans) pour
y devenir une star du rock (il y
sera finalement serveur dans un
bar à vin), revenu du pays des Maoris avec une passion pour la vigne
(il deviendra cinquième jeune
dégustateur en 2001), Paco Volume
fait dans le pop-rock à défaut de
faire dans la mesure. Sous influence
anglo-saxonne, les mélodies légères
de ce multi-instrumentiste accrochent par leurs évidences. Bien
servi par une instrumentation qu’il
a conçue et réalisée, faisant la part
belle aux guitares (électriques et
acoustiques) et qui alterne formes
épurées et arrangements sophistiqués, Paco Volume chante d’une
voix sèche, percussive, parfois
teintée de nostalgie et débarrassée
de tout artifice. On pense parfois à
Mark Eitzel d’American Music
Club. Son premier album contient
son lot de hits imparables et pourrait bien être la première révélation de cette rentrée 2009.
Conseillé! (J.-P. B.)
• MÉLANIE PAIN
“My name”
Cinq 7/Wagram
Outre un joli minois, la jeune Mélanie possède également un beau filet
de voix, filet qu’elle a d’ailleurs mis
au service de la très branchaga formation française Nouvelle Vague…
ça va, vous voyez ? Ce premier
album, taillé sur mesure pour la
demoiselle comme une jupette aux
couleurs pastelle qui lui sied à ravir,
est d’une classe absolue. Ici, on ne
rigole pas avec les instruments, il y
en a au taquet et les arrangeurs se
sont manifestement régalés. Quel
bel écrin pour la douce Mélanie qui
pose ici ses textes sans contraintes
(en français et en anglais)… plutôt
avec assurance, même l’exercice du
duo en compagnie de Julien Dorée
devient chose aisée. Mais quelque
chose nous dit que ce disque est
taillé pour l’Angleterre (une
pochette différente existe
d’ailleurs), comme pour exploiter
un certain filon, celui d’une nouvelle vague de chanteuses françaises
qui font yé-yé… (M. C.)
• THE HEAVY
“The house that dirt
built”
Counter Records/Pias
On avait gardé un très bon souvenir
du précédent opus des Anglais de
The Heavy, voici la claque renouvelée avec ce deuxième album poisseux et fumant qui fleure bon
l’ambiance garage et la sueur sous
les aisselles. Du garage oui, mais
aussi du voodoo avec cet hommage
non dissimulé au grand Screaming
Jay Hawkins (R.I.P.) sur le très
outre-tombe “Sixteen” (énorme!).
Une chose est sûre, ces gars-là se
sont fait mordre par un vampire
rockab’, ils ont du sang de Stray
Cats et de Cramps qui coule dans
les veines… et en plus, pas bégueule pour deux poches de raisiné,
leur musique fricote avec le bon
vieux ska old-school des familles.
Quoi de mieux pour entamer la
rentrée ? (É. R.)
• JEREMY JAY
“Slow dance”
K Records/Differ-ant
Tout en candeur, en simplicité, légèreté, fraîcheur juvénile et fragilité,
ce jeune dandy californien nous livre
un album qui fleure bon l’honnêteté
et la spontanéité. Les plus âgés y
retrouvent l’esprit du Johnny Thunders période “So alone”, les plus
jeunes des touches glam post-punk
et même des accents chanson antifolk lofi… et pourtant, une modernité new-wave — au minimalisme
tout Joy Division — plane tout le
long de cette belle œuvre à la poésie attendrissante signée d’un jeune
homme chic et founky! Définitivement conseillé! (É. R.)
(dans les bacs)
• FEDADEN
“Broader”
Nacopajaz/Discograph
Troisième album pour ce musicien
toulousain que l’on avait découvert
avec l’épatant groupe Del Wire,
duo qui aux dernières nouvelles
s’apprêterait à remettre le couvert.
Fedaden œuvre sur le versant des
musiques électroniques et produit
des pièces privilégiant le rythme et
la création d’ambiances très syncopées. Minimalistes et répétitives ses
compositions sont néanmoins
denses et hypnotiques. La musique
de Fedaden s’étire, prend son
temps, installe un climat cristallin,
loin des beats hyperspeedés des
pistes de danse, arrivant à créer un
décalage délicieux entre la sophistication de ses programmations
robotiques et l’utilisation d’instruments acoustiques, clarinette, boite
à musique et autres claviers enfantins. Fedaden montrant tout au long
de cet album un sens de la composition et une inventivité qu’il avait à
peine esquissé sur ses deux premiers albums. Les nappes synthétiques froides se combinent avec
des basses acides, des cadences
bouillonnantes et des bouts de
mélodies lancinantes bâtissant au
final un album foisonnant et riche,
absolument nécessaire. Et puis il y a
le morceau “Danseur inutile”, merveilleux titre chanté par Dominique
A dont la voix fragile n’avait jamais
été aussi bien mis en scène. (J.-P. B.)
(dans les bacs)
• IN THE CLUB
“Seduce’n destroy”
Temps d’Avance/Discograph
Des Parisiens qui pratiquent un
rock moderne, déridé, décomplexé
et remuant… rien de plus banal
nous direz-vous! Sauf que ceux-là
ont pas mal d’atouts en mains pour
prétendre être placés au-dessus du
lot. Comme son nom l’indique, In
The Club — ITC pour les
intimes — pratique une musique à
danser, rock et disco à la fois, avec
un doigt de hype et une dose de
funk juste ce qu’il faut. Un “Seduce’n destroy” (clin d’œil stoogien!)
dont le mixage a été confié à un
homme qui s’est déjà occupé de
Franz Ferdinand et autres The Cardigans, le mastering étant placé aux
mains d’un autre qui, lui, a bossé
avec des pointures telles MGMT et
autres Interpol. Si avec ça et un
talent évident ITC ne nous avait
pas pondu une véritable compil’ de
hits, ce serait à n’y rien comprendre! (M. C.)
(sortie le 31 août)
• EARLY DAY MINERS
“The treatment”
Scretly Canadian/Differ’ant
From Indiana with love… Voici une
belle perle pop-rock où guitares et
orgues font la part belle à des mélodies enchanteresses, tandis que les
voix appuient là où ça fait du joli :
des harmonies de toute beauté. Et
l’affaire est réglée comme du papier
à musique puisque ce traitement se
laisse déguster du début à la fin avec
une gourmandise non feinte… pris
en flagrant délit les mains dans le
pot de confiture, on s’en fout, on
assume… gare à celui qui se risquerait à vouloir nous arrêter tant qu’il
en reste encore au fond! Et pendant
ce temps-là, les majors compagny
nous servent leurs édulcorants de
synthèse… (M. C.)
• VALOY, BROWN & THE
PI’S
“26’ piece”
Havalina Records/Differant
C’est l’ovni rock français du
moment. Quelque chose d’extrêmement déroutant, inclassable et atypique. Un truc qui relève de l’œuvre
torturée à situer quelque part dans
votre discothèque aux côtés des
albums de Tricky et de Rodolphe
Burger. Du rock presque progressif
(on pense à Can) avec de grosses
louches de spoken word façon nowave early 70’s… du rock industriel
sur lequel plane l’âme d’un Ian Curtis (figure d’ailleurs une reprise très
personnelle d’un titre de Joy Division)… Une ambiance sombre de
cabaret déglingue d’où l’on sort au
matin brumeux sans avoir bien compris ce qu’on y a fait toute la nuit…
la seule chose dont on est certain,
c’est qu’on y reviendra dès ce soir.
Ne serait-ce que pour goûter à nouveau à ces volutes pourpres, de ce
blues cold et dangereux. Drôle de
B.O. que ces vingt-quatre minutes
de chambardement sensoriel, entre
catalepsie et catharsis. (É. R.)
(dans les bacs)
• YOSH
“Fistful of lies”
Foutadawa/Anticraft
Si l’on voulait trouver un pendant
Outre-Manche au combo français
Yosh, peut-être devrions-nous aller
fouiner du côté d’Asian Dub Foundation… pour le dub organique,
pour le punk énergique aussi, enfin
pour le radicalisme hip-hop qui survole tout le long de ce brûlot de ce
gang au sein duquel l’on retrouve le
talentueux Manusound. Un deuxième album qui marquera sans aucun
doute le parcours de Yosh en pleine
possession de ses moyens de dubstruction massifs! (M. R.)
(dans les bacs)
• LES CAMÉLÉONS
“Ya basta!!!!!”
Todos Productions/Mosaic
Music
Ceux-là sont des survivants de la
scène “rock festive” française des
années 90, avec guitares reggae
punk, section de cuivres latinos et
tout et tout! Un groupe de scène
avant tout qui aligne ici un huitième
album foutrement puissant et
revendicatif (c’est écrit dessus
comme le “Port Salut”). Les Toulousains qui regrettent Spook & the
Guay et Beautés Vulgaires vont
trouver avec ce disque quelques
raisons de prendre des leçons de
pogo ; celles et ceux qui ne sont
pas remis du départ de Royal de
Luxe pour Nantes seront émus de
l’hommage que lui rendent ici Les
Caméléons. (M. R.)
• DIVING WITH ANDY
“Sugar sugar”
Emarcy/Universal
Juste avant l’été, c’était à Revolver
de nous faire le coup de l’album pop
français le plus british de l’année!
C’était sans compter sur d’autres
petits Français très inspirés eux
aussi — deux gars et une fille —
qui, sous le patronyme de Diving
With Andy nous offrent un album
que nombre de formations
anglaises pop hyperclasse voudraient sûrement revendiquer. Un
truc tout en chanson pop 60’s et
en folk songs 70’s avec des arrangements de cordes aux petits
oignons et un swing pour le moins
haletant (“Silly Lulu”). Un troisième
album pour cette formation peu
connue — qui ne tardera pas à
l’être même Outre-Manche où le
disque doit sortir — qui contient
sa part de hits (“Sugar sugar” et
“You don’t have to cry”) et qui
nous révèle une chanteuse délicate
et sensible. (M. C.)
(dans les bacs)
• HEARTBREAK HOTEL
“Snake eyes”
Bonus Tracks Records/Discograph
Ce projet — qui par son nom fait
directement référence à Elvis Presley — est né de la rencontre et de
la passion de ses deux initiateurs
pour les musiques dites cowboys :
la country et le cow-boy blues. Et
on peut dire qu’ils se sont bien
trouvé ces deux frenchys — Yarol
Poupaud (FFF, Mud, Bazbaz Orchestra…) et Nikola Acin (The Hellboys) — avec leur culture énorme
et la capacité à manier moult instruments (banjo, lap steel, mandoline,
accordéon…) pour le premier ; et
ce talent évident qu’avait le second
(on doit malheureusement parler de
lui au passé désormais) et écrire et
interpréter des putains de belles
chansons sans aucun complexe. À
l’arrivée, ce “Snake eyes” — superbe objet contenant également un
DVD douze clips réalisés par des
amis artistes parmi lesquels l’on
retrouve Melvil Poupaud et Pierre &
Gil d’Ultra Orange — est une véritable pièce à destination des aficionados de musique western sans clichés ni poncifs. (M. C.)
(dans les bacs)
• ZAK LAUGHED
“The last memories of my
old house”
3ème Bureau/Wagram
Ce p’tit gars devrait rapidement
faire parler de lui. Peut le décrira-ton comme un phénomène, sûrement même, car il est rare qu’un
môme de 15 ans produise un album
hors des sentiers commerciaux. Le
Zak est un vrai amateur de pop-folk
à l’américaine et, à l’heure où certains de ses contemporains ont une
approche de la musique toute numérique, lui compose à l’aide de vrais
instruments qu’il maîtrise d’ailleurs
parfaitement (guitare, banjo, ukulélé…). On nous signale que le petit
Zak, outre la sortie de son album
programmée fin août, a une échéance importante à ne pas manquer
début septembre : sa rentrée en
première! Qui sait, peut-être que les
autres élèves auront entré le
tubesque “Each day” dans leur
Ipod™ ? Vite avant la mue! (É. R.)
(dans les bacs)
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SEPTEMBRE/DANS LES MURS/15
> Musiques
> GAREK
Genre : Apéro concert
Tour à tour clarinettiste breton, saxophoniste aux sonorités balkaniques, accordéoniste de la chanson
française, Garek est un parolier avant tout. La musique électronique rythme ses humeurs et orchestre
ses influences éclectiques. Aujourd’hui, Garek grandit et prend ses marques après la sortie du premier
opus intitulé “Des mots…” et continue à arpenter
les scènes françaises.
• Du 1er au 5 septembre, 19h00, au Théâtre du GrandRond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation
libre mais nécessaire!
> BRUIT QUI COURT
Genre : Rock réaliste et enragé
Groupe alternatif qui s’affranchit de tout type d’appartenance de style, de forme de jeu, de famille musicale, de règles à respecter… Bruit Qui Court parle de
la censure, de lutte, de rapatriés, de héros… avec
un sens de la contestation et de l’indépendance
digne des groupes rock alternatifs français des années 80. Bruit Qui Court se produit ce soir-là dans
le cadre d’une “Soirée de lutte contre la délation et
les dérives sécuritaires” initiée par le Collectif Résistance à la Délation 31.
bien plus conscient et revendicateur que formaté et
stéréotypé! R.E.P. se produit ce soir-là dans le cadre
d’une “Soirée de lutte contre la délation et les dérives sécuritaires” initiée par le Collectif Résistance
à la Délation 31.
• Jeudi 10 septembre, 19h30, aux Pavillons Sauvages (45,
rue de Chaussas/35, avenue Jean Dagnaux) dans le quartier des Minimes à Toulouse (métro Canal du Midi). Participation libre mais nécessaire!
> TYM MARINO
Genre : Variété jazz très classe
Le guitariste Tym Marino a autoproduit un album
éponyme où les amateurs de variété jazz trouveront
leur bonheur. Un disque classieux chanté en français.
Tym Marino, c’est une voix tournée vers l’avenir.
Douze titres en français, une voix chaude et péné-
pour l’improvisation. Sortant de leurs répertoires respectifs, ils s’offrent une récréation en forme de rencontre pour relire à leur manière les histoires et les
musiques de Nougaro. C’est d’une commande de
l’Adda 31 et du Conseil Général de la Haute-Garonne qu’est née cette rencontre. Ce spectacle tracera
la route de cette année 2009 qui marquera les 80
ans de la naissance de Nougaro, mais aussi des saisons qui suivent. Un enregistrement “live” de ces
deux soirées donnera vie à un CD qui sera proposé
en souscription à un tarif préférentiel aux spectateurs, le soir des concerts.
• Jeudi 10 et vendredi 11 septembre, 20h30, à la Salle
Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)
> MARCEL & SON ORCHESTRE
Genre : Ch’tis gars du Nord festif
Agitateur et mauvais esprit, voilà vingt ans qu’il fait la
différence ce marcel-là. Remède contre la morosité,
Marcel & son Orchestre est un exutoire, pas un antalgique. Si la joie de vivre est trop souvent considérée
comme ordinaire, elle est pour Marcel le meilleur
pied de nez à tous les castrateurs. Marcel danse sur
les B52’S, les Kinks ou le voodoo de Screamin’ Jay
Hawkins, jubile sur Funkadelic et Diana Ross, chante
avec Joe Dassin, Nino Ferrer, se découvre sentimental avec Souchon, irrévérencieux avec Brassens, Pierre Perret ou Font et Val, révolté sur les Clash, les Sonics ou le MC5… skank avec The Specials et Skatelites, sexy sur James Brown ou Little Richard… il promène ses oreilles sur tous les continents, fidèle à son
triptyque fédérateur : danse, déconne, dénonce!
• Vendredi 25 septembre à Saint-Alban (sous la
halle/concert gratuit dans le cadre du “Festival Plein Air”)
> BATIGNOLLES
Genre : Chanson rock musette métissée
« Pourquoi Batignolles, hein ? Bon sang de bois, pourquoi ? Pigalle était déjà squattée par des types
louches. Montmartre était en butte aux touristes. Belleville avait ses triplettes et n’avait donc pas besoin
d’un quintet. Quand à Neuilly, tu m’as compris! Alors
pourquoi Batignolles, cinq individus aux origines aussi
diverses que variées, tant géographiquement que culturellement ? Primo : parce qu’il faut bien nommer les
choses aussi improbables soient-elles. Deuxio : dans
Batignolles “bat” qui veut dire chouette mais aussi
chauve-souris en english, et “gnole” au pluriel avec
deux ailes. Eau-de-vie d’oiseau nocturne ? D’aucuns
voient là un nom d’origine apache. Tertio : Batignolles
est un quartier de Paris, en France, sur Terre, et
notre musique s’adresse justement aux terriens francophones ainsi qu’aux marins polyglottes. Quarto : y’a
un authentique Titi dans le groupe et comme c’est lui
qui chante, les autres l’accompagnent. Quinté+ : dans
le désordre, chant, guitares, basse, accordéon, percutterie et plus si affinités. Batignolles, c’est de l’artisanal
dans toute sa noblesse par des sans-culottes en marcels. C’est un alambic qui distille de la patate, décomposant en mille morceaux des textes de Bruant ou
Dimey, en passant par nous… » (Batignolles)
• Jeudi 10 septembre, 21h00, au Bijou (123, avenue de
Muret, 05 61 42 95 07)
trante sans être suave, un accompagnement musical
où chaque instrument trouve sa place. Vous pourrez
découvrir cet artiste toulousain à l’occasion de ce
mini-concert gratuit!
• Vendredi 18 septembre, 17h30, au Forum de la Fnac
Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01)
> FRÉDÉRIKA DUO
Genre : Jazz vocal
Jeune chanteuse, Frédérika a déjà un beau parcours
derrière elle. Elle a multiplié les expériences et fait
partie de nombre de groupes différents afin de nourrir encore et encore son univers éclectique : jazz,
funk, soul, hip-hop, musiques électroniques… Elle a
aussi enregistré la B.O. du film “Hanuman” et a participé aux deux premiers albums du groupe métal toulousain Sidilarsen. Également pianiste, arrangeuse et nourrie de nombreuses cultures musicales, Frédérika est
une artiste complète à l’univers atypique. Ses différents
projets l’ont amenée à se produire sur des scènes
telles que “Jazz sur son 3”, la Salle Nougaro, “Jazz in
Marciac”, “Jazz à Montauban”… Artiste accomplie ,
elle se produit régulièrement avec son groupe et finalise actuellement la musique de son premier album.
• Mercredi 9 septembre, 21h00, au Rest’Ô Jazz (8, rue
Amélie, 05 61 57 96 95)
> “CHACUN POUR TOI”, avec Danièle Paradis (bandonéon, machine à sons, voix) & Bruno Reichmann (claviers, ordinateur)
Genre : Mains et voix étonnantes
Onomatopées, rythmes, voix de paradis scandées,
chantées, murmurées… Piano et bandonéon unis
pour le meilleur… et le meilleur. Danièle Paradis et
Bruno Reichmann cherchent, trouvent la voie et
leurs compositions nous entraînent, nous enchantent. Georges Aperghis, Astor Piazzolla, Hermeto
Pascoal… se rencontrent, improbable trio mais
complicité certaine… (J.-L. B.)
• Du mardi 1er au samedi 5 septembre, 19h30, à la
Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23
62 00)
> R.E.P.
Genre : Rap conscient
R.E.P., c’est d’abord et avant tout des textes forts,
réalistes, sans fioritures et sans faux-semblants au service d’un message à délivrer… C’est soigner la forme
pour mettre en valeur le fond… C’est faire réfléchir
tout en donnant de l’espoir… R.E.P., c’est défendre
des valeurs de paix, d’amour, d’unité et de tolérance… R.E.P., c’est surtout un rap humain, authentique,
sincère et honnête, bien plus social que politique et
> CATHON/CATAIX
Un homme, une femme, deux voix, assorties chacune
d’un accordéon, pour un duo peu ordinaire, né au
hasard d’une rencontre il y a six ans. Insolite rencontre de la poésie et de la chanson populaire, ce
duo pétillant et éclairé promène aujourd’hui ses années d’existence avec une fraîcheur gourmande, les
voiles gonflées de tant de plaisir partagé. À suivre et
à voir passionnément.
• Du 8 au 12 septembre, 19h00, au Théâtre du GrandRond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). participation
> “RÉCRÉATIONS NOUGARO”, Hervé Suhubiette & Pulcinella
Genre : Hommage chanson à Claude Nougaro
Hervé Suhubiette et les quatre musiciens de Pulcinella
ont en commun un éclectisme musical et le goût de
raconter des histoires. L’un à travers la chanson et
des spectacles musicaux, les autres en s’appuyant sur
des mélodies et des harmonies teintées d’un brin de
folie, de poésie, d’humour et d’un penchant naturel
> MONSIEUR CHOUF
Monsieur Chouf, c’est une voix, une présence, des
textes ciselés avec une précision d’horloger, un univers emprunt de nostalgie et de révolte toujours enrobé d’un humour détaché et délicat qu’accompagne
son éternel sourire en coin. Tendres ou rigolardes,
mais aussi parfois plus dures, ses chansons racontent
des histoires de petits riens, moquent sans trop d’acidité nos travers et ridicules. Il chante accompagné sur
scène par trois musiciens dans un quartet original
(batterie, contrebasse, guitares et trombone).
• 15 au 19 septembre, 19h00, au Théâtre du GrandRond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation
> ANDRÉ MINVIELLE/DIDIER PETIT
Genre : Musique de chambre, gasconne et improvisée
André Minvielle est un troubadour agile, un bateleur
du verbe à la langue velue. Il est un accent aigu qui arpente les voix avec toute l’attention nécessaire à remuer nos méninges, celles qui restent trop tranquillement assises dans leurs fauteuils mœlleux. Didier
Petit, qui “oscille entre Tristan Tzara et Maurice Bacquet”, chante avec son violoncelle. Les tripes entreposées sur un pupitre qui vient juste de se casser la
gueule sur ses pieds. Et la mémoire en bandoulière.
Du tréfonds de leurs deux gorges, ils naviguent et
nous chantent leurs vies mises en commun au cours
d’un petit voyage musical à géologie variable. André
Minvielle : voix, chant, bouteille, vielle à roue, percussions… Didier Petit : violoncelle, voix et chant.
• Vendredi 18 septembre, 21h00, au Théâtre Paul Eluard
de Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal à Cugnaux, 05 61 76
88 99)
> MATOUBA
Genre : Jazz caribéen
Le groupe Matouba est de retour : Frank Souriant
(piano, percus, chant) vient de Guadeloupe,
Alexandre Duventru (percus, chant) vient de Martinique, Henri Tournier (basse, percus, chant) est d’origine italienne et né en Tunisie, Émile Edwige (batterie
chant percus) vient de Martinique. Ce quartet nous
interprétera les diverses musiques de la Caraïbe : biguine, mazouk, mérengué, latin-jazz, reggæ, calypso,
etc. Le tout dans un esprit jazzy, où la communication
et l’improvisation ont une large place.
• Samedi 19 septembre, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> ACTU
• TREMPLIN MUSIQUE DE MONDONVILLE.
Vous êtes musiciens en herbe ? Vous pouvez décrocher
votre ticket de sélection pour un rendez-vous musical
lors du tremplin qui aura lieu le 3 octobre 2009 à Mondoville (31). Ce premier tremplin est organisé par la
Commission Culture de Mondonville en collaboration
avec l’association Dell’Arte. Il se déroulera en première
partie du concert du groupe Blanao. Cinq groupes seront
présélectionnés pour ce tremplin. L’objectif de ce tremplin est le suivant : mettre un coup de projecteur sur des
artistes, permettre la libre expression des talents, donner
un lieu de rencontre pour toutes les musiques et jeter un
pont entre public et artistes. Ce tremplin offre l’opportunité à des groupes en cours de création de s’exprimer
dans de bonnes conditions techniques et encourage la
cohésion sociale en fédérant les habitants de Mondonville
autour de ce projet. Pour s’inscrire, dossier de présentation, support musical comprenant trois titres minimum
de votre composition et fiche technique doivent être
envoyés à l’adresse suivante : Mairie de Mondonville, att.
adjointe à la Culture, 4 avenue de Guyenne, 31700 Mondonville. Plus de renseignements au 05 61 85 21 79, clôture des sélections le 11 septembre 2009.
• OK, CHORALE… La Chorale Populaire de Toulouse lance un appel à recrutement : Vous aimez chanter ?
Débutant ou non, avec ou sans connaissance du solfège,
si vous aimez chanter et pensez chanter juste, si vous
aimez les répertoires de qualité : classique, grégorien,
renaissance, contemporain, negro-spiritual, populaires italiens, portugais, russes, hébreux, slaves… venez rencontrer la Chorale Populaire de Toulouse (55 choristes
et 55 ans d’existence). Qualité et convivialité caractérisent l’activité de ses choristes de tous âges et nationalités
(ils chantent dans toutes les langues). La reprise des répétitions aura lieu le lundi 7 septembre à 20h30 à l’École
Courrèges (254, avenue Jean Rieux, au fond de la deuxième cour dans la grande salle). Plus de renseignements :
www.chorale-toulouse.org ou 05 61 59 21 77.
• MARIONNETTES EN STAGES. La Compagnie
Pupella-Noguès, Centre de Création et de Déceloppement pour les Arts de la Marionnette, propose des stages
conventionnés AFDAS en février et mars 2010. Renseignements et inscriptions au 05 61 83 59 26.
• RENCONTRE MUSICALE INTERNATIONALE. Le “Rock in Opposition” 2009 se déroulera
du 18 au 20 septembre à Cap Découverte, près d’Albi
dans le Tarn. Pour cette deuxième édition, le “RIO” proposera pendant trois jours les concerts de douze
groupes dont les mythiques Magma, mais aussi une résidence de création (“Le rock spatialisé”), des conférences,
des rencontres entre le public, les musiciens, les labels et
la presse spécialisée. Ce festival, qui repose sur la qualité
et l’authenticité des artistes programmés, est organisé
sur deux scènes dans un cadre idéal pour découvrir des
musiques innovantes : la Maison de la Musique, complexe
musical dédié aux musiques amplifiées. Également à
l’affiche : Electric Epic, Guapo vs GMEA, Charles Hayward, Aranis, Combat Astronomy, Koenji Hyakkei, Yolk,
The Muffins, Present et Univers Zéro. Plus
d’informations : www.rocktime.org/rio
• AUDITIONS PUBLIQUES. Grâce au travail des
écoles de musique, des échanges culturels avec
l’ensemble de la planète, grâce aux possibilités d’écoute
et de production de la musique qu’offre la technologie, le
foisonnement créatif est intense : il faut donner leur
chance aux artistes qui cherchent leurs premières
scènes. Les auditions publiques “Osons”, qui ont lieu
sur la scène du music-hall Le Bijou (123, avenue de
Muret, 05 61 42 95 07), sont l’occasion d’écouter six
artistes en une soirée. Ils chantent vingt minutes chacun, ne sont pas salariés et le public ne paye pas de
droit d’entrée. Prochaine audition le mardi 29 septembre à 21h30 précises, osons se le dire!
• ON FAIT CEINTURE À ARNAUD-BERNARD. Pas de “Festival Tot’art” cette année début
septembre ni l'affluence des 3 000 spectateurs qui vont
avec! Le motif ? Le Com’ des Fêtes avoue une certaine «
usure » et lève le pied en espérant mobiliser encore
plus les énergies du quartier pour organiser un vrai
beau festival à l'occasion des dix ans de l'association l'an
prochain. Pour faire passer agréablement la pilule, le
Com’ des Fêtes organise tout de même une soirée
“Cinéma de quartier” avec projection d’un film suivie
d'un repas festif avec fanfare ce samedi 5 septembre,
qu'on se le dise et répète!
• FOLK DE LÉGENDE. C’est une véritable légende
de la musique folk américaine qui sera dans les murs de
l’Amphithéâtre de Rodez (12) le vendredi 23 octobre
prochain : Joan Baez y donnera un concert ou humanité, revendication et poésie trouveront une réelle dimension. Réservation vivement conseillée au 05 62 73 71 69.
★
Retrouvez Intramuros sur le web :
www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu
de dernière minute, jeux…
16/DANS
28/08/09
10:45
Page 16
LES MURS/SEPTEMBRE
> EXPOS
> “Design Maghreb”
formes de mobilier contemporain
Dans le cadre du festival “¡Rio Loco!” organisé par
la Mairie de Toulouse, l’Espace Croix-Baragnon
met en place une exposition en lien avec la thématique de l’édition 2009 placée cette année sous le
signe du Maghreb. Il expose huit artistes, designers
contemporains, natifs d’Algérie, du Maroc et de
Tunisie. Le binôme Becquemin & Sagot de La Cellule (Toulouse-Paris) présentera également une installation portant un regard sur les objets et coutumes liés au thé.
• Jusqu’au 12 septembre à l’Espace Croix-Baragnon
(24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60), entrée libre
> “Home”
photographie
Issues du premier long-métrage de Yann ArthusBertrand, “Home”, ces photographies vues du ciel
dressent un état des lieux de notre planète et des
défis à relever pour la protéger.
• Jusqu’au samedi 12 septembre sur les murs de la
galerie de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt,
05 61 11 01 01)
> “AppétiSens”
photo en plein air
L’association de photographes Vertige propose une
exposition sur le thème de la nourriture dans la
forêt du camping Namasté à Puysségur. Quinze
artistes exposent sur un parcours une soixantaine
d’images sur supports rigides et bâches.
• Jusqu’au 11 octobre au Camping Namasté de Puysségur (31). Renseignements au 05 61 85 77 84
> “La voie de Rome, entre Méditerranée et Atlantique”
objets archéologiques
Le visiteur pourra découvrir plus de deux cents
objets archéologiques inédits, mis au jour pour certains durant les fouilles de l’été 2008. Des simples
céramiques culinaires au trésor en bronze doré, du
gouvernail d’un bateau aux maquettes d’architecture navale, des lingots de cuivre de Golfech aux fines
cuillères à fard des coquettes Romaines…
• Jusqu’au 9 novembre au Musée Saint-Raymond (place
Saint-Sernin, 05 61 22 31 44)
> “La revanche de la chair 20002005”, Jean-Claude Bélégou
photographie
Depuis 2000, les photographies de Jean-Claude
Bélégou sont dominées par un pessimisme radical
que son retour au moyen format couleur de ses
débuts rend plus que jamais marqué par l’héritage
de l’histoire de l’art et la préoccupation du
« tableau » conçu comme objet de contemplation
et de méditation. Avec une grande liberté d’esprit,
refusant toute instrumentalisation idéologique de
l’art, il poursuit ses travaux dans une esthétique
plasticienne aussi soucieuse de l’héritage de l’histoire picturale que de celui de l’histoire de la photographie. Une œuvre charnelle marquée dans sa
forme par un certain naturalisme, toujours préoccupé d’une quête de l’intime.
• Jusqu’au 13 septembre à la Galerie du Château d’Eau
(1, place Laganne, 05 61 77 09 40) tous les jours de
13h00 à 19h00 sauf le lundi
> Juan Jordà
peintures
Né à San Feliu de Guixols en septembre 1929, Joan
Jordà émigre en janvier 1939 avec des milliers de
républicains espagnols. Un exil marqué par le
dénuement total, les camps d’internement et l’éclatement de la cellule familiale. En 1945 il se fixe à
Toulouse et c’est en 1947 qu’il s’engage dans la
peinture, il complète sa formation à l’École des
Beaux-arts entre 1954 et 1957 auprès notamment
du peintre Espinasse et du graveur Louvrier. En
1979, il est l’un des membres fondateurs du groupe
CAPT (Coordination des Artistes Plasticiens de
Toulouse) dont l’objectif est de faire découvrir l’art
contemporain au grand public. Dans ce cadre il participe à de nombreuses expositions dans l’Hexagone
contribuant ainsi à la dynamique et au renfort de
l’expression artistique de la région. Sa première
exposition personnelle, en 1976, marque le début
d’un long engagement dans une dénonciation de la
violence et des aberrations des pouvoirs totalitaires.
• Du 23 septembre au 30 octobre à l’Institut Cervantes
(31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72) du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h00
> Musiques
> BAKH YAYE
Genre : Musique chant et danse du Sénégal
Trois esthétiques composent les tableaux musicaux
des spectacles hautement énergiques des Bakh Yaye :
le baye fallisme, le sabar et le mandingue. Les chants
baye fall installent d’abord un univers intime marqué
par une spiritualité religieuse propre au Sénégal, le
sabar vient ensuite convoquer la fête qui s’ouvre petit
à petit vers la musique mandingue. Tout finit par se
confondre dans un mélange détonnant de chants,
danse, percussions, kora, balafon. De l’invocation à
la transe, les spectacles des Bakh Yaye transportent
dans le monde riche, complexe et généreux de la
culture sénégalaise.
• Vendredi 18 septembre, 20h30, au Centre Culturel des
Mazades (10, avenue des Mazades, 05 34 40 40 10)
> ZAZA FOURNIER
Genre : Chanson yé-yé
Seule en scène avec son accordéon, la demoiselle envoie valser les préjugés et chahute les certitudes. Juchée sur son tabouret de bar, elle convoque une galerie de personnages qui naviguent entre la chanson
réaliste et les stars du yé-yé. Elle fait preuve d’une
maestria sans doute acquise au cours de son expérience de chanteuse de rue et offre les fleurs de son
cœur d’artichaut.
nécessité de faire la fête et l’urgence de se réveiller,
de redevenir un militant de tous les instants, dénonçant la dure réalité politique d’aujourd’hui… L’Air de
Rien est enragé et rebelle! Le groupe se produit ce
soir-là dans le cadre d’une “Soirée de lutte contre la
délation et les dérives sécuritaires” initiée par le Collectif Résistance à la Délation 31.
dences en fiestas magnifiées, on navigue à bord
d’une vie rêvée sur une mer de dures réalités.
> RUE ROUGE
Genre : Nouveaux horizons
La musique de Rue Rouge est éclectique, vivante et
populaire, d’une mélancolie joyeuse en quête de liberté. Si son pays d’origine est la chanson française, elle
aime les mélanges, les contrastes, les horizons nouveaux, elle aime réjouir et faire danser les gens. Elle
aime le rock et que ça swingue. Elle aime la vie dans
> BOB SINCLAR
Genre : Spéciale dédicace
Son nom est Bob. Bob Sinclar. Derrière ce pseudo
devenu synonyme de tube, il y a un dee-jay producteur né en 1969, Christophe alias Chris The French
Kiss. L’histoire commence en 1991 avec le label Yellow. C’est en 1997 que Chris va lancer “Disco 2000
selector volume 1”, un maxi signé Bob Sinclar. Après
trois maxis qui cartonnent dans les clubs, le premier
album “Paradise” voit le jour en 1998. Les dancefloors new-yorkais, londoniens et japonais vacillent, le
nom de Bob Sinclar devient planétaire. En 2001,
Champs-Élysées, et dès l’année suivante, le troisième
album est bouclé, c’est “III”. En 2005, “Love generation”, le fleuron de l’album “Western dream”, devient
l’hymne de l’émission télévisée “Star Academy”. Bob
Sinclar sort en 2007 “Soundz of freedom”, mélange
de remixes et d’inédits contenant “What i want featu-
• Mercredi 30 septembre, jeudi 1er et vendredi 2
octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret,
05 61 42 95 07)
> VERSATIL + ANTIDOXE
Genre : Électro-rock et french-rock
Versatil, c’est juste une histoire banale, celle de trois
potes qui se trouvent pour monter un projet musical
où alternent rock, dancefloor et écolo-transe. Les
textes se dégustent, s’articulent comme un miroir
d’eux-mêmes, de la vie actuelle, leurs émois… une
caresse mutine de la langue de Molière… La couleur
de l’été, la tristesse de l’hiver, la renaissance du printemps, tout cela alterne par petite touches dans cet
univers versatile…
L’histoire d’Antidoxe débute, il y a quelques mois,
entre trois musiciens qui, portés par la même énergie
et la même motivation, décident de former le groupe.
Fort de ses expériences respectives, chaque membre
du groupe apporte sa pierre à l’édifice. Dès les premières rencontres, ils comprirent qu’il allait se passer
quelque chose : la musique et les sensations perçues
par le trio étaient bien réelles et claires dans leurs esprits… « Nous avions enfin trouvé un chemin commun : le french-rock! »
• Samedi 19 septembre, 21h00, à Le Temps d’une Pause
(10, rue Mercier à Saint-Sulpice/81). Plus de plus :
www.myspace.com/groupeversatilou
www.myspace.com/antidoxe
> BATTERIE FAIBLE
Genre : Concerts électro
4ninabis et Radio Radio (106.8 Mhz) présentent cinq
artistes présents sur la compilation “Batterie faible”
(Radio Radio Sonorité/4ninabis). Heller : Eddie Ladoire (Optical Sound, Tiramizu, N-rec, Stembogen…) et
Sébastien Roux (12k, Brocoli, Carpark, Room40,
Apestaartje, N-rec, Opticalsound…) ; deux laptop,
deux univers : drones de guitare et silences pour Sébastien Roux, traitements numériques pour Eddie
Ladoire. Rafael Bernabeu, artiste pluridisciplinaire,
compositeur, improvisateur, travaillera le collage sonore (le 25 septembre). B.I.A.S. (Series Two Records, Digital Kranky) : Fréderic Pierrot compose
une musique incisive, mélancolique mixant voix cinématographique et brutalité sensitive ; Christian
Vialard est plasticien, artiste sonore et responsable
du label Tiramizu et enseigne à la Villa d’Arson. Il a
produit un certain nombre d’objets sonores entre
mélodie post-rock et recherches électroacoustiques
autour de la notion de spectre.
• Les 25 et 26 septembre, 0h00, au TPN (8, place Arzac,
métro Saint-Cyprien/République, 05 62 21 51 78)
> L’AIR DE RIEN
Genre : Chanson cuivrée
L’Air de Rien arrive à jongler parfaitement entre la
• Jeudi 17 et vendredi 18 septembre, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
ce qu’elle a de fragile, d’étrange, d’absurde. Rue
Rouge distille des airs à vous remuer les sens,
quelque part entre Bashung, Noir Désir, La Rue Kétanou et Fritz Lang. Plus de deux cent concerts à Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Paris, Marseille, Brest…
et un nouvel album (“À l’étroit”) paru en mai dernier.
• Samedi 12 septembre, 17h30, au Chapeau Rouge (56,
allées Charles de Fitte, métro Saint-Cyprien/République,
05 61 22 27 77)
ring Fireball”. Fatigué de la routine parisienne, Chris
part un an à Los Angeles, où il découvre des nouveaux sons folk-rock. Le compte à rebours de “Born
in 69” vient de commencer. Dix-huit mois de travail
et voilà, enfin, le résultat : l’album est finalement bouclé, avec les indispensables singles “Lala song” et
“Love you no more”, ainsi que cette émotion devenue l’adrénaline de Chris.
• Mercredi 16 septembre, 17h00, au Virgin Megastore de
Toulouse (28, rue d’Alsace Lorraine, métro Capitole)
> NBM TRIO
Genre : Jazz funk rock
Guitariste de jazz, musique afro, salsa, variété, samba,
etc., Jean Mendez avoue des préférences pour le jazz
et le funk qui l’ont amené à rejoindre
le NBM Trio. Son sens du swing, le lyrisme de ses
solos et de ses compositions complètent parfaitement le groupe. Fabrice Nicolini, batteur de formation classique, a visité toutes les percussions et donc
joué des styles variés tel que le jazz, la musique afrocubaine, le classique, le funk ou bien encore la variété.
L’organiste Nicolas Blancot a fait ses preuves dans la
salsa mais il est attiré depuis toujours par le jazz. Ses
compositions inspirées de chaleurs “organiques” le
transcendent dans des improvisations endiablées.
• Vendredi 11 septembre, 21h00, au Mandala (23, rue
des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> GRABOWSKI
Genre : Chanson d’ici
C’est une verve singulière que celle-ci! Il chante les
canons dont on se repaît la glotte et entonne
quelques refrains à la gloire de personnages qu’on
trouverait aussi bien chez Audiard s’il avait fréquenté les Carmes, puis, Grabowski se fait Nounours
pour les beaux yeux d’une muse aux atours incertains. Il ose la poésie quand on attend la
blague et l’auditeur souriant s’aperçoit alors qu’il
a affaire à un bel artiste. Son tout dernier disque,
dont la sortie officielle est prévue pour le 20 septembre, est une pure merveille : d’intimes confi-
> JOQUÍN ACHÚCARRO
Genre : Piano, dans le cadre des trente ans du festival “Piano aux Jacobins”
Le célèbre pianiste Joquín Achúcarro a joué avec plus
de 200 orchestres sous la direction de très nombreux chefs d’orchestres, parmi lesquels Abbado,
Chailly, Mehta, Menuhin, Ozawa et Rattle. Achúcarro
a fait preuve d’un talent musical dès sa plus tendre
enfance. Il a reçu les plus grands prix espagnols et sa
discographie comprend vingt-six titres avec des
œuvres de Beethoven, Schumann, Ravel, Debussy et
Chopin. Depuis 1989, il est titulaire de la Chaire JE
Tate à la Southern Methodist University aux ÉtatsUnis et est également professeur de la Summer International Accademia Chigiana de Sienne en Italie. Au
programme : Albéniz Sevilla, Evocación, Tango, El
Puerto, El Albaicín, Navarra Ravel Valses nobles et
sentimentales, Gaspard de la Nuit
(Ondine, Le Gibet, Scarbo).
• Mercredi 16 septembre, 20h30, au Cloître des Jacobins
(69, rue Pargaminières). Réservations au 05 61 22 40 05
> ALIMA & MARIEKA LUNA
Genre : Duo de voix en peau d’âme
Deux femmes en couleur de vie, tissent et métissent
leur voix. L’une la chante, l’autre la conte, en échos
d’une terre soleil, commune à leurs origines. De son
nom de vie et de scène, Alima (ex-Monkomarok)
chante un folk-blues des plus épuré, en français et en
algérien. Une plongée émouvante et profonde au
cœur du quotidien et de l’intimité des hommes et des
femmes algérien(ennes) qu’elle connaît, qu’elle aime
ou qu’elle croise… Marie K Luna conte un voyage en
peau d’âme d’une femme qui court dans les bois,
danse sur la banquise, s’égare dans le désert, franchit
les montagnes et rencontre toutes sortes de créatures pour éprouver sa liberté et sentir qu’elle ne
passe pas à côté de sa vie. D’après l’œuvre de Clarissa Pinkola Estès “Femmes qui courent avec les loups”.
• Mercredi 16 septembre, 21h00, au Cherche Ardeur (40,
rue des Couteliers, 05 61 55 27 22)
> ESTHER NOURRI DUO
Genre : Jazz vocal
Esther Nourri, bien connue du public toulousain, est
unanimement considérée comme une grande chanteuse du jazz vocal d’aujourd’hui. Oscillant entre jazz
et blues, elle est parvenue à imposer son propre uni-
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vers musical grâce à ses qualités vocales. Une voix
puissante à l’expression parfaitement maîtrisée. En
duo au Rest’O Jazz, elle sera accompagnée pour un
soir à la guitare par Étienne Choquet des formations
toulousaines La Charanga Contradanza et Mangrove.
• Mercredi 23 septembre, 21h00, au Rest’Ô Jazz (8, rue
Amélie, 05 61 57 96 95)
> COQUECIGRUES
Genre : Trio vocal a capella (tout public)
Trois chanteuses de formations et d’univers différents
se réunissent afin de concocter un élixir vocal, musical et visuel sans limite géographique ni temporelle.
Leur point commun : le goût de la musique, de la comédie et de la vocalité sous toutes ses formes. Leur
recette : réunir quelques consonances vocales aux
origines diverses, saupoudrez de pas de danse, ajoutez une pincée de textes dits, quelques graines de fantaisie, une mise en scène sensible, parfois déjantée et
agrémentez de touches instrumentales, laissez le tout
mijoter dans la joie de chanter ensemble… Consommez sans modération!
• Du mardi 8 au samedi 12 septembre, 19h30, à la Cave
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> TRIO ZIRA
Genre : …avec son nouveau répertoire “Parfums
d’épices”
Le trio Zira évolue entre jazz et musique orientale, le chant des clarinettes zigzaguant entre les
rythmes du zarb, comme un souffle de vent
dans les arbres. Avec Fabrice Rougier (clari-
nettes, clarinette turque, cacaròt), Isabelle Cirla
(clarinette basse) et Soheil Nourian (zarb, daf).
> SUPA PHONE
Genre : Alchimie éclectique et hypnotisante
Sept musiciens prêts à en découdre avec le funk, le
jazz, l’afro, le dub! Collision de styles sous perfusion
électronique. Les cordes et les cuivres se mêlent pour
arriver à une alchimie éclectique et hypnotisante. Le
projet Supa Phone est né d’une volonté de combiner
deux approches de la musique, en mélangeant rythmiques électroniques et aspirations instrumentales. Il
propose un voyage intemporel et éclectique où
l’envie de partage reste la couleur dominante.
pour chacun, assez de paroles pour qu’elles chantent,
assez de rythmes pour qu’ils vous donnent envie de
les accompagner dans leur répertoire de standards du
jazz new orleans. Trompette, trombone, clarinette,
banjo, washboard, contrebasse… de quoi convaincre
les aficionados comme les néophytes. C’est un peu
comme si Armstrong, Bechet et Ory s’étaient donné
rendez-vous pour jouer, chanter, danser avec Lapointe, Brassens et quelques autres réunis, et cela dans la
plus chaude ambiance des inconditionnels du sourire
harmonique et de la joie musicale.
• Jeudi 3 septembre, 21h30, au bar El Camino (138,
grande rue Saint-Michel). Plus de renseignements sur myspace.com/supaphone
• Dimanche 27 septembre, de 11h00 à 12h00, sur la
place du Ravelon (quartier Saint-Cyprien) lors de l’Apéro
concert de l’association Saint Cypr’ Quartier Libre à l’occasion de son vide grenier
> “COMMANDO NOUGARO”, avec François
Dorembus, Véronique Braun, Françoise Guerlin,
Coco Guimbaud, Olivier Capelle, Fabrice Aillet, Frédéric Terrien, Didier Broquère et Xavier Pacqueteau
Genre : Mises en bouches vocales et jeux musicaux
Artistes et formateurs dans des écoles de musique de
la région, ils ont pour missions de faire chanter les
passants en leur faisant découvrir des pratiques nouvelles, à partir des paroles ou écrits de Nougaro. Le
Commando Nougaro interviendra dans l’espace public pour proposer des mises en bouches vocales et
des jeux musicaux. Les lieux où vous pourrez certainement les rencontrer : Place du Capitole, dans le
quartier des Minimes, sur les bords de Canal ou de
Garonne, au Marché Victor Hugo… Des “attentats
culturels” qui sauront à coup sûr vous surprendre!
> LOOPING
Genre : Ethno-jazz
Looping, ce sont des rythmes, mélodies et chants qui
puisent leur énergie dans la tradition africaine, le jazz
et le rock. C’est de la world music originale! C’est
aussi l’inspiration de musiciens français et allemands
autour de sonorités venant d’Afrique, d’Indonésie, des
Caraïbes ou d’Inde : balafon, steelpan, djembé, n’goni,
angkloongs, batterie et basse.
• Mardi 22 septembre, 20h30, à la Salle Nougaro (20,
chemin de Garric, 05 61 93 79 40)
> RÉMI PANOSSIAN
Genre : Avec piano
Rémi Panossian, 25 ans, débute le piano en 1990. Trois
ans plus tard, il découvre l’univers du jazz en assistant à
un concert de Michel Petrucciani. En 1998, il intègre le
JAM à Montpellier pour y suivre des cours d’harmonie,
d’improvisation et d’histoire du jazz. Au cours des différents stages auxquels il participe, il rencontre des
personnalités telles que Stéphane Kochoyan, Steve Coleman, Andy Milne… et se produit en juillet 2000 dans
le “off” de “Jazz à Vienne” aux côtés de l’écrivain Régine Détembel. Rejoignant Toulouse afin d’y poursuivre
ses études musicales, Rémi Panossian obtient son diplôme d’étude musicale de jazz et de musiques improvisées et un DEUG de musicologie.
• Les 1er, 2, 3, 8, 15 et 22 septembre, 21h00, au Rest’Ô
Jazz (8, rue Amélie, 05 61 57 96 95)
leurs origines respectivement africaine et américaine,
est né le projet d’un nouveau spectacle “Blues algérien” dans lequel Alima dépeint une Algérie particulièrement actuelle que l’on connaît si peu depuis la France. Alima conte, raconte et se raconte. Elle puise dans
ses entrailles, va chercher la douleur pour la sublimer,
l’embellir, l’offrir comme un bouquet d’ortie transformé en rose… De son Algérie à elle, ce sont ses
sœurs, ses sœurs de sang, celles qui y sont restées,
celles que l’on a emmenées là-bas sans leur demander
leur avis, qui hantent avant tout son cœur et son imaginaire. C’est la disparition de l’une d’entre elles, la
plus jeune, en 1997, lors d’une guerre sans nom, c’est
aussi la douce, fidèle et entêtante Algérie de son enfance chaque été, c’est l’Algérie de ses parents, celles
qu’ils ont aimées, celles qu’ils ont perdues…
• Mercredi 30 septembre, 21h00, au Mandala (23, rue
des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
• Samedi 26 septembre, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> MYSTI
Genre : Néo-jazz
Mysti, ce sont des standards interprétés avec tendresse et conviction par Isabelle au sax alto, Thierry au
piano et Yves à la contrebasse, sur toutes les scènes
du Sud. Beaucoup d’attention portée aux arrange-
ments ainsi qu’à la connivence entre les musicien(ne)s.
Une interprétation au plus près du public fait de leur
prestation un moment de joyeuse simplicité riche en
émotion musicale.
• Samedi 12 septembre au Rest’Ô Jazz (10, rue Amélie,
05 61 57 96 95)
> MARTIN’JAZZ BAND
Genre : Melting potes
Un sextet de copain-e-s passionné-e-s de musique et
de rencontre qui font assez de bruit pour réveiller un
académicien, assez de notes pour qu’il y en ait une
> “Quoi de neuf au musée ?, vingt-cinq
ans d’acquisitions (1985-2009)”
fonds d’œuvres
De 1985 à 2009, le Musée des Augustins s’est enrichi
de plus de cent soixante œuvres qui viennent compléter et affiner ses collections de peintures et de sculptures. À travers cette exposition et le catalogue qui
l’accompagne, le musée fait le point sur l’une de ses
missions essentielles : l’enrichissement des collections
porté par des générations de conservateurs, de donateurs, de mécènes et d’amis. Une sélection de quelque
soixante des plus remarquables de ces œuvres permettra au visiteur de se faire une idée des choix qui
ont marqué les dernières décennies.
• Jusqu’au 2 novembre au Musée des Augustins/Musée des
Beaux-Arts de Toulouse (21, rue de Metz, métro Esquirol,
05 61 22 21 82), tous les jours de 10h00 à 18h00 (nocturne le mercredi jusqu’à 21h00)
> “Kaze ve Kader”, Ali Taptik
photographies
À travers ses portraits de personnages ou de lieux, Ali
Taptik se livre à une chronique mi-fictionnelle, miautobiographique de sa vie à Istanbul. Dans cette série
débutée en 2004, il explore les possibles liens entre
accident et destin (entre la part du hasard et l’inéluctabilité du destin). Le travail de l’artiste se situe dans une
dialectique des contraires, dans un interstice mince
entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le
public. Les photographies d’Ali Taptik sont tout autant
de fenêtres sur le monde qu’un miroir intérieur.
• Jusqu’au 13 septembre à la Galerie du Château d’Eau (1,
place Laganne, 05 61 77 09 40) tous les jours de 13h00 à
19h00 sauf le lundi
• Du 4 au 9 septembre au hasard des rues toulousaines
(le mercredi 9 septembre : déambulation, en fin d’aprèsmidi, au départ de la Place du Capitole jusqu’au Quai de
la Daurade pour rejoindre le concert gratuit “Planète Nougaro”). Renseignements au 05 62 17 77 29)
• Jeudi 24 septembre, 21h00, au Centre Culturel Le Château (place Mont Ségur à Roquettes, 05 62 27 91 10)
> “LE COQ ET LA PENDULE”, Pierre-Alain
Goualch (piano), Diego Imbert (contrebasse), André
Ceccarelli (batterie) et David Linx (chant)
Genre : Hommage jazz à Claude Nougaro
Ce projet est une idée originale d’André Ceccarelli.
Elle est tout simplement liée à son souhait de rendre
hommage à son ami le poète, chanteur Claude Nougaro. Il a dans un premier temps réuni à ses côtés
Pierre-Alain Goualch et Diego Imbert pour former un
trio dédié à cette démarche, puis associé à cette dynamique, le fantastique chanteur de jazz David Linx.
Ils se sont donné rendez-vous en studio pour revisiter
quelques-unes des plus belles chansons interprétées
par Claude Nougaro sur des arrangements de PierreAlain Goualch. C’est un voyage au cœur de l’univers
du poète, aussi bien au travers de chansons composées pour lui que de reprises de standards célèbres
qu’il affectionnait. L’album “Hommage à Claude”, qui
sortira le 9 septembre et disponible le jour du
concert, sera accompagné d’un DVD regroupant des
masters class d’André Ceccarelli enregistrées à la
Salle Nougaro lors du festival “Drums Summit” 2007.
> ALIMA & LONE KENT
Genre : Blues algérien
Ce projet réunit la chanteuse Alima Hamel (ex-Monkomarok) et le guitariste slider Lone Kent avec qui
elle partage la passion du blues. Peut-être à cause de
> EXPOS
> TRIO MINVIELLE/POULSEN/TURNER
Genre : Rencontre inédite entre des partenaires de
jeu dont les préoccupations esthétiques sont proches
Hasse Poulsen, guitariste singulier et atypique, musicien curieux et ouvert à tous les styles, affectionne
particulièrement les rencontres et le mélange des
genres. Son parcours reflète une curiosité et une
soif de découverte insatiables, tout autant qu’une intégrité artistique sans faille. De ses premiers émois
guitaristiques pour le jazz et le flamenco jusqu’à l’improvisation libre la plus débridée, en passant par le
blues, le rock, la chanson ou la musique contemporaine, il se nourrit de tous les possibles pour créer
une musique à son image, fondamentalement humaine et généreuse.
André Minvielle, batteur, scatteur, rappeur, rimeailleurs qui bouscule les mots et les conventions, est
sans doute l’une des plus jolies surprises de la scène
française de ces dernières années. De jazz en java, de
mémoire gasconne en musiques pygmées, ce grand
pourfendeur de mots saisit l’air du temps avec un incomparable sens de la langue et de l’improvisation.
Du blues au patois, de la gaîté au déchirement. Avec
ce troubadourvocalchimiste, le jazz cogne, valse, virevolte, chaloupe et s’encanaille. Une grande leçon de
vie, indispensable.
Roger Turner est un batteur et percussionniste hyperactif au sein de la free music européenne et de la
musique progressive britannique dite de Canterbury.
Depuis 1974, il s’est construit un langage personnel
qui a donné lieu à une intense activité en solo et à des
recherches sur l’électronique.
• Samedi 19 septembre, 20h30, au Théâtre du Pavé (34,
rue Maran, 05 62 26 43 66)
> “Traces”
collective
« Si l’on devait vivre éternellement, tout deviendrait
monotone. C’est l’idée de la mort qui nous talonne.
C’est la hantise et le désir de l’homme de laisser une
trace indélébile de son éphémère passage sur cette
terre qui donnent naissance à l’art. » (Brassaï, photographe français, 1899-1984). Artistes de la galerie
Daniel Vidal et artistes invités s’expriment librement
sur ce thème primordial.
• du 5 au 30 septembre à la galerie Daniel Vidal (5, rue
Perchepinte, 06 59 40 62 01) du mardi au samedi de
14h00 à 19h00, entrée est libre et gratuite
> “Point de fuite”, Florine Leoni et Eva
Nielsen
multiformes
“Point de fuite”, une exposition, une résidence, trois
concerts, trois conférences, une performance, des
créations radiophoniques, un workshop et des actions
d’éducation artistique et culturelle! Le projet “Point de
fuite” entend mettre en avant les travaux de deux
jeunes artistes, Florine Leoni et Eva Nielsen, lors d’une
exposition originale. Elle prend forme pendant la neuvième édition du “Printemps de Septembre” à Toulouse, moment privilégié de découverte des arts plastiques dans la Ville rose, en un lieu d’exposition encore
inédit : Permis de Construire. Situé dans le quartier de
la Côte Pavée, ce nouveau lieu de résidence, de production, et de diffusion de l’art contemporain ouvre
ses portes à la création internationale avec cette exposition inaugurale. Mais “Point de fuite” c’est aussi tout
un ensemble d’événements qui auront lieu pendant les
quatre semaines d’exposition. Permis de Construire
deviendra ainsi une plateforme de discussions autour
de la création contemporaine avec l’intervention
d’artistes, la tenue de plusieurs conférences animées
par des universitaires, des artistes plasticiens ainsi que
des interventions musicales.
• du 24 septembre au 22 octobre à Permis de Construire
(1, rue Panebœuf, métro François Verdier)
> “Explicit material”, Madeleine Berkhemer, Antoine Bernhart, Béatrice Cussol,
Andres Serrano et Jean-Luc Verna
exposition interdite aux moins de 18 ans
Cette exposition est née de conversations avec Christian Bernard autour des moralités minimales de Ruwen
Ogien. Comment accepter de se laisser prendre dans
l’immense creuset qui broie les personnes au nom
d’une moralité qui exige que l’on doive blesser personne qui pourrait se sentir offensé par un propos qu’elle
pourrait parfaitement éviter en regardant ailleurs ?
[…] Il s’agit de rester neutre envers les orientations
sexuelles des individus, comme par exemple dans le
sado-masochisme ou l’homosexualité, et envers la
façon dont ils conçoivent la sexualité réussie du
moment où on évite de causer des dommages à autrui
et que l’on accorde la même valeur aux voix ou aux
intérêts de chacun…
• Jusqu’au 12 septembre à la Galerie Sollertis (12, rue des
Régans, métro Carmes, 05 61 55 43 32)
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LES MURS/SEPTEMBRE
> EXPOS
> “France détours”
installation vidéo
Avec “France, détours”, Moser & Schwinger vont réaliser une série de plusieurs courts-métrages issus de
leurs voyages à travers la France qui mêlent le documentaire et la fiction. Inspirés par la série TV “France
tour détour deux enfants” que Jean-Luc Godard et
Anne-Marie Miéville ont réalisés en 1978, ils ne traitent
pas du pittoresque d’une région, mais explorent à
chaque fois une situation précise. Le premier épisode
débute dans le quartier de Bellefontaine à Toulouse (les
épisodes suivants sont déjà prévus à Paris et à Marseille).
> Théâtre
> “MERCI!”, de Daniel Pennac, mise en scène
d’Alain Cornuet, avec Jean-Marie Combelles, par la
Compagnie Reg’Art
Genre : S’Pennac’Ulaire! (à partir de 12 ans)
Un homme visiblement ému et embarrassé entre en
scène sous les applaudissements, une statuette à la
main et un sourire crispé sur son visage béat et figé.
Cet artiste, dont nous ignorons tout jusqu’à son art,
• Du 25 septembre au 18 octobre au Centre Culturel Alban
Minville (67, allée de Bellefontaine, 05 61 43 60 20)
> “Côté lycée…”
travaux des élèves du lycée Saint-Sernin
Ils ont entre 16 et 18 ans, mais ils n’ont pas en commun que leur jeunesse… Ils sont élèves au lycée SaintSernin, mais ils ne se contentent pas de fréquenter un
même lycée… Ils partagent aussi une même passion, la
photographie… Des photos à la récré, quand ils se
retrouvent dans la cour, sous le préau, sur les marches
d’un escalier… Des photos de l’escalier, du préau, de la
cour, des couloirs, qui sont si longs et vides, mais où il
se passe tant de choses quand ils se remplissent
d’élèves ou de lumière… Des photos du jardin, pour
faire croire aux autres que leur lycée est à la campagne… Des photos d’eux-mêmes, de ce qu’ils sont, de
ce qu’ils font, de ceux qu’ils aiment… Ces photos, ils
les ont partagées avec leurs camarades, avec leurs professeurs, avec tous ceux qui travaillent au lycée… Car
leur lycée a 125 ans cette année. Exactement! C’était
pour fêter son anniversaire qu’ils lui avaient préparé ce
cadeau. Aujourd’hui, c’est à nous qu’ils veulent l’offrir.
• Du 23 septembre au 9 octobre au Centre Culturel Bellegarde (17, rue Bellegarde, 05 62 27 44 88)
> “Le Mirail se reflète dans la ville”
urbanisme
De sa création à nos jours, le Mirail se reflète dans la
ville le long d’un parcours visuel et sonore qui amènera
les visiteurs de plusieurs lieux culturels du centre de
Toulouse vers le Mirail, à travers des photographies,
l’exposition de la maquette originelle du projet architectural de Candelis, la projection de films suivis de
salons radio-nomades et des randonnées urbaines sur
le quartier. Le centre culturel Alban Minville, TO7, la
médiathèque José Cabanis, la Cinémathèque de Toulouse, le cinéma Utopia, Canal Sud, le Musée des Abattoirs, la Bourse du Travail, le quartier du Mirail et ses
habitants accueillent cet événement.
• Du 14 septembre au 1er octobre au Centre Culturel Alban
Minville (67, allée de Bellefontaine, 05 61 43 60 20)
> “LA09”
collective
Poursuivant sa collaboration avec les Ateliers des
Arques amorcée en 2008, le Printemps de Septembre
en invite le commissaire de l’édition 2009, Rainer
Oldendorf, à présenter une exposition conçue pour
l’Espace Saint-Cyprien. « Des noms et des mots. Défier
le lire. Regarder, écouter et oublier. Constats au plus
proche des artistes : l’engrenage d’efforts précis, particuliers, pour mettre tout en relation. Coopération non
intentionnelle. Exemple : nos graphistes décident —
sans que l’on n’en ait jamais parlé — de mettre les
reproductions des œuvres sur l’affiche par ordre alphabétique (…) Aux Arques, chaque travail a une place
dans le village. Les œuvres ne peuvent être reliées les
unes aux autres que par la pensée. Par contre, elles
sont en lien direct avec la seconde nature autour et le
ciel au dessus. À Toulouse, elles seront réunies toutes
dans une salle. Dans la ville, dans une salle repliée sur
elle-même, les œuvres formeront davantage un texte,
je suppose. Suite de l’exposition d’été aux Ateliers des
Arques, résidence d’artistes située dans le Lot, l’exposition LA09 présentera les travaux des artistes qui y
auront été invités. » (R. Oldendorf)
• Du 25 septembre au 18 octobre (nocturnes les vendredis
25 septembre et 2 octobre jusqu’à minuit trente) à l’Espace
Saint-Cyprien (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
> “Maîtres de l’affiche”
affichistes
Le Centre de l’Affiche propose des expositions
d’affiches anciennes tout le long de l’année (accès
libre) ; c’est aussi une boutique ou vous trouverez
livres et catalogues, lithographies originales, portfolios, cartes postales, reproductions d’affiches,
marques-pages…
• Au Centre de l’Affiche de Toulouse (58, allées
Charles-de-Fitte, métro Saint-Cyprien/République, 05
61 59 24 64), du lundi au vendredi de 9h00 à
12h00 et de 14h00 à 18h00
allégeur de conscience… il tente désespérément de
trouver sa place dans la société et se bat avec fébrilité
et dérision contre le système qui l’étouffe, ce monde
pourri sur lequel « il pleut des briques ». Funambule
des temps actuels, il se tient en équilibre constant
entre le comique de son existence et le tragique de
son immense solitude. Cette pièce contemporaine de
Carole Fréchette traite de sujets d’actualité et porte
en elle un espoir constructif et objectif de notre société mouvementée. Alors que nos sociétés vivent
des crises profondes nécessitant une redéfinition du
travail, “Les sept jours de Simon Labrosse” aborde
tout ceci avec humour et fraîcheur. De façon loufoque, voire absurde, la pièce se rit de ce fameux dicton si cher à l’Amérique : “Quand on veut, on peut!”.
• Du 8 au 26 septembre 2009, du mardi au samedi à 20h45, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
reçoit un prix pour « l’ensemble de son œuvre ». Tacitement, nous supposons, nous attendons, nous espérons qu’il prononce le mot fatidique : « Merci! »
Mais qui faut-il remercier de nous avoir remerciés,
pourquoi, et surtout comment ? « La gratitude c’est
long, c’est comme la charité, faut oublier personne! » Alors que son discours convenu commence,
l’artiste se penche sur le genre du remerciement,
genre à part entière, sur l’ambiguïté polysémique de
ce tout petit mot, à la fois si simple et si compliqué
à dire… Et quel homme entre en scène! Jean Marie
Combelles navigue brillamment entre humour caustique et ciselé, entre mélancolie et solitude, si
proche de notre sphère intime, et pour finir une
belle sincérité. Le texte de Pennac, fin et inspiré,
déjà un petit bonheur à lui tout seul, est ici remarquablement servi avec un enthousiasme communicatif. Si vous avez la chance de le voir, peut-être ne
prononcerez-vous pas le mot fatidique mais un regard bien dosé en gratitude suffira sans doute à son
bonheur après ce beau monologue doux-amer.
> “HÉLIOTROPOLKA”, de Nathalie Vinot,
mise en scène de Christian Brazier, avec Nathalie
Vinot
Genre : Solo singulier
“Héliotropolka”, c’est l’histoire d’Abigaël Vésicule,
une apparition intergalactique âgée de 7 ans, féminine
et bavarde, qui quitte la scène quatre cents ans plus
tard. Entre-temps cette figure singulière à la fois familière et étrangère, venue « des infinis cosmiques »
• Les 3, 4, 5, 10, 11, 12, 16, 18 et 19 septembre,
20h45, au Théâtre de la Violette (67, chemin
Pujibet/métro Borderouge, 05 61 73 18 51). Du 29 septembre au 17 octobre, 20h45, au Fil à Plomb (30, rue de
la Chaîne, 05 62 30 99 77)
vient partager avec les humains toute la gamme de
l’expérience d’une petite fille qui devient femme :
transformations corporelles, découvertes émotionnelles, une collection d’instants de vie, de petites et
grandes morts puis de « recollements » symboliques.
Le propos s’articule ainsi autour d’un récit initiatique de « vie mort vie », parlé, chanté, psalmodié,
proféré, dansé par cette drôle de créature habitée
d’une foule ancestrale. Le tout dans une langue qui
lui est propre : jeux de mots, onomatopées, infinitifs, poésie, un langage imagé pour mieux verbaliser
l’expérience de l’humain féminin, dans les registres
du clown, du chant et de l’absurde. Nathalie Vinot,
ex-chanteuse des Petites Faiblesses, conjugue ici ses
talents de comédienne et de chanteuse en nous livrant un solo tout à fait singulier.
• Du 15 au 19 septembre, 21h00, (23, rue des Potiers,
05 61 62 14 85)
> “LES SEPT JOURS DE SIMON LABROSSE”, de Carole Frechette, mise en scène d’Alix Soulié, avec Marek Kastelnik, Caroline Demourgues et
Alain Régus
Genre : Comédie Cruelle
Sur scène, une boîte à tiroirs où se nichent les rêves
et les espérances de Simon. Des objets concrets de la
vie quotidienne, loin d’un monde formaté et récupérés au hasard du chemin. Les espaces se créent et se
transforment au rythme des assemblages et désassemblages, tout comme Simon invente et adapte ses
idées au gré d’un monde et d’une société fluctuants,
la scénographie pratique le détournement et le bricolage. Simon Labrosse, sans emploi, a convié le public à
assister à quelques tranches de sa vie. Soutenu tant
bien que mal par ses amis, Léo, un poète négatif, et
Nathalie, obsédée par son développement personnel,
il raconte ses multiples idées infaillibles pour se « réinsérer dans la vie active » comme il dit. Tour à tour
cascadeur émotif, finisseur de phrases, flatteur d’ego,
• Jeudi 24 septembre, 20h30, au Centre Culturel des Mazades (10, avenue des Mazades, 05 34 40 40 10).
Après la représentation, on se retrouve à la cafétéria du
centre culturel où là d’étranges contacts se créent, on se
raconte, on échange… comme dans toutes les cuisines!
> “T’ES PAS MA MÈRE”, de Prune Berge,
mise en scène d’Anne Cameron, avec Anne Cameron, Christine Costes-Souyris et Céline Nogueira,
par les Compagnies Autres Mots et Théâtre de
l’Échappée Belle
Genre : mère alors ?
Adoptée à la naissance, Stéphanie a 20 ans quand elle
reçoit une lettre de sa mère, qui a accouché sous X.
En lisant le récit des circonstances de sa conception
et de sa naissance, la jeune femme découvre qu’elle
doit compter à présent avec une autre mère et qu’il
lui faudra concilier deux familles, avec leurs territoires génétiques et leurs pays dans la peau. Une écriture forte sur la maternité, avec la voix de trois
femmes : la mère adoptive, la mère biologique et la
fille adoptée. Les comédiennes, avec leurs lettres
concrètes ou imaginaires, disent, lisent, reçoivent,
chiffonnent, répètent, dans un cri ou dans un murmure, ou bien sont silencieuses, tout simplement.
• Du 29 Septembre au 10 octobre, 21h00 (du mardi au
samedi), au TPN (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
• Du 1er au 12 septembre, 21h00, au Théâtre du GrandRond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “JEAN & BÉATRICE”, de Carolle Fréchette,
avec Louise Boudevin et Laurent Deville
Genre : L’amour est dans le fait
Dans son appartement au trente-troisième étage
d’une tour, Béatrice attend l’homme qui la délivrera
de sa solitude. Elle fait passer une annonce promettant une récompense substantielle à l’homme qui
saura l’intéresser, l’émouvoir et la séduire. Jean, un
chasseur de primes expérimenté, se soumet aux
trois épreuves par appât du gain. Mais Béatrice hausse les enchères : il s’agit en fait d’inventer l’amour.
L’appartement se transforme en piège, la rencontre
devient un duel. Tour à tour, Jean et Béatrice mettent en scène les gestes de l’intimité, miment les
échanges de confidences, les disputes et les réconciliations, le partage du quotidien et l’usure du temps.
Chaque tentative est une sorte de théâtre vérité.
Suffirait-il de croire à l’amour pour le faire exister ?
Est-il trop tard pour partager, pour regarder en face
ceux qui mourront de froid, cette nuit dans la rue ?
Viendra-t-il ce navire de hauts bords, avec ses corsaires qui couperont la tête à tous les fossoyeurs de
l’humaine tendresse ? Faut-il attendre ?
“LA FIANCÉE DU PIRATE”, d’après l’œuvre
poétique de Bertold Brecht, mise en scène et interprétation de Danielle Catala
Genre : Femme en survie
Danielle Catala voulait mettre en scène une femme
simple, pauvre, seule, qui serait dans une action nécessaire de survie. Elle prépare sa soupe. Dans sa cuisine, à l’installation sommaire, sans chauffage ni eau
courante, elle vaque à l’essentiel : peler, couper et
faire cuire ses légumes. Elle parle, se souvient, donne
son point de vue. La radio comble parfois les silences.
Les airs hasardeux que diffuse le poste, sont, pour
elle, autant de bousculades de sentiments, de souvenirs de gestes… Elle n’est plus tout à fait seule, elle
laisse aller… Peu à peu, la présence du public s’impose. Il est là. Elle lui raconte joyeusement une ou deux
histoires. Seuls, les chants peuvent aux plus écorchés
des souvenirs, donner de la dignité, de la distance…
> “LE RENDEZ-VOUS AMOUREUX”, par
la Compagnie du Fil d’Or, avec Anne-Marie Lopez del
Rio (récit) et Luc Baron (voix), regard extérieur
Christian Zimmermann
Genre : Indiscrétion
Dans son âge d’or, Louise est prise d’un désir vertigineux : malgré toutes les barrières mises en place, elle
le sent, elle le sait, elle va se laisser emporter…
Une folie, un rendez-vous amoureux… On va la
suivre, tout le jour durant, dans ses préparatifs les
plus intimes. Le soir venu, elle entre dans sa bibliothèque et choisit quelques livres… L’heure du rendez-vous arrive. Elle est comme une corde tendue
vers l’accomplissement. Son compagnon de toujours, rentré à l’improviste, va la surprendre dans
ce stupéfiant, bouleversant et inattendu corps à
cœur. Ce spectacle parle du désir, du manque et
du livre. Au cœur de la vie sont les mots : intenses,
indispensables, écriture qui nous ouvre la porte de
l’imaginaire et de la connaissance. Les deux artistes
se relaient, se relient… nous emportent dans cette
histoire. Contes archaïches, légendes, récit
contemporain, chants, rythmes vocaux. Ils allient
leurs deux voix pour nous faire partager cette histoire vécue qui nous relie à l’universel.
• Du mardi 15 au samedi 19 septembre, 19h30,
à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur,
05 61 23 62 00)
> “12h34”, de Loïc Castiau et Jean Pillet, avec
Lauriane Escaffre, Pierre Diot et Alexandre Pesle,
mise en scène de Marc Jolivet
Genre : Après l’heure, c’est plus l’heure
Une nouvelle journée de travail commence dans le
bureau de Michel, le chef de secteur borné et arrogant. Il y retrouve Charlotte, sa belle assistante angoissée et Arthur, l’éternel stagiaire. Aujourd’hui,
Michel est sur un gros coup, il a un plan qui va remettre en question son quotidien laborieux et ordinaire. Et effectivement, ses manigances vont bien
malgré lui faire basculer cette situation banale et
coutumière dans la folie la plus totale! Une mère
acariâtre qui semble revenir d’entre les morts pour
harceler son fils, un dédoublement de personnalité
chevaleresque, une tragédie familiale refoulée qui
refait surface après des années d’oubli, des suicides
inaccessibles et des montres mystérieusement arrêtées sur 12h34, point de rupture de cette étrange
journée. Ce déferlement de situations absurdes et
loufoques trouvera son explication, logique et implacable, dans son propre paroxysme… et laissera chacun y chercher sa solution, car ce qui est vrai pour
certains ne l’est pas forcément pour les autres…
• Les 23, 24 et 25 septembre, 21h00, au Centre
Culturel Alban Minville (67, allées de Bellefontaine, 05 61 43 60 20)
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> “L’HISTOIRE NOCIVE DE JULES
CÉSAR”, de Joyce Mansour, par la Compagnie Spirale, avec Lise Avignon, Sarah Cousy et
Hélène Dedryvère
Genre : Destruction de pensée unique (création à partir de 16 ans)
Tout se passe sur une montagne « cernée de
lacs, de nuages à tête d’homme et de pays ennemis », qui ressemble à s’y méprendre à la
parus dans “La Dépêche de Toulouse”, le comédien rend hommage à sa façon au « bonhomme » : sans chercher à l’imiter au
dehors — pas d’accent, de barbe ou de chapeau melon… Non, juste une immersion dans
le Jaurès tribun de la Chambre, le Jaurès humaniste, le Jaurès poète aussi, amoureux de la nature et des promenades solitaires.
• Du 22 septembre au 3 octobre, du mardi au samedi à 20h00, le dimanche à 16h00, au Théâtre
du Pavé (34, rue Maran, métro Saint-Agne SNCF,
05 62 26 43 66)
Suisse et où de braves villageois vendent leur
sang et des horloges… C’est l’histoire de deux
jumeaux qui viennent de naître dans un village
de cette montagne. C’est l’histoire de Jules
César, leur vieille nourrice noire. Du père, fossoyeur reconverti, et de la mère, divine paresseuse. D’une vierge lubrique qui ouvre des
perspectives, d’un bûcheron sanguinaire qui
aime son métier et d’un grand singe au flair infaillible. Ce cadre posé, nos trois comédiennes, avec une jubilatoire gaieté, racontent, interprètent, manipulent (dans tous les
sens du terme) cette microsociété dans laquelle les relations entre les gens obéissent à
des règles et à des codes fort éloignés des
nôtres. Brisant tabous et conventions, exorcisant la peur par l’humour, L’histoire nocive
de Jules César réinvente, avec une joie cruelle, les rapports humains. Une bouffée d’air
frais. Une grande et belle bouffée de liberté.
À une époque ou nous sommes, de toute
part, abreuvés d’images et de comportements
préformatés, “Jules César…” met l’imaginaire
et l’onirisme sur le devant de la scène.
> “LE FATRAS”, par la Compagnie Bélé Bélé
Genre : Huis clos pour personnages-objets
Dans une cabane ou une remise, au fond d’un
jardin, des personnages-objets accumulés au fil
du temps vont vous confier leur histoire, mémoire de générations entières de bibelots en
fin de parcours, en fin de vie… De la biche
pelée qui perd ses dents au poulet prêt à cuire
en passant par un masseur à longues jambes,
les objets entrent et sortent comme dans un
moulin. Dernier refuge avant la déchetterie,
cette remise devient le théâtre du quotidien de
ces quinze objets. Proposant un conte moderne, empli de poésie abstraite, de petits riens légers ou d’anecdotes cruelles, la Compagnie
Bélé Bélé offre une belle prestation de manipulation d’objets en tout genre dans un univers
empreint de nostalgie, douce mais piquante.
• Vendredi 4 et samedi 5 septembre, 19h30, à
l’Usine (6, impasse Marcel Paul-Zone Pahin à
Tournefeuille). Spectacle gratuit tout public à partir
de 7 ans, places limitées/réservations nécessaires
au 05 61 07 45 18!
• Du 17 septembre au 28 novembre, les jeudis et
vendredis à 19h00, les samedis à 18h00, aux 3T
(40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> Spectacles
> “JAURÈS, LE CRI DU CŒUR”, de et
par Francis Azéma
Genre : Lecture-spectacle
Francis Azéma vous invite à partager un moment en compagnie de Jean Jaurès, à (re)découvrir sa parole, ses rêves… ses cris du
cœur. Venez et amenez la jeunesse! Qu’elle
entende aujourd’hui ce qu’Il nous disait hier et
qui nous touche tous ; qu’elle comprenne aussi
que la politique c’est avant tout construire le
monde que nous voulons sans sectarisme, avec
courage et conviction en refusant le défaitisme,
les corruptions, les compromis face à l’injustice, l’inégalité, et toutes les petites démagogies
du quotidien! Lui, y donnera sa vie… À travers
ses lettres sensibles, l’engagement de ses discours, la profondeur de ses magnifiques articles
• Vendredi 11 et samedi 12 septembre,
21h00, à Carbonne (chapiteau implanté au
centre culturel du Bois de Castres). Renseignements au 05 61 79 97 60
> “RUBRIQUES LUBRIQUES À NE
PAS LOUPER”, par la Compagnie Spirale 8
Genre : Apéro-lecture
« Ce qui se porte cet hiver ? La graisse. Sur les
cuisses. » Lectures ludiques de poèmes de
Joyce Mansour présentées à travers un dispositif original soulignant leur caractère organique,
offrant ainsi un écho visuel à l’humour féroce
et charnel de l’auteur.
• Du 22 au 26 septembre 19h00, au Théâtre du
Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14
85). Participation libre mais nécessaire!
• Du 29 septembre au 10 octobre, 21h00,
au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “LES MONOLOGUES DU VAGIN”
Genre : Reprise à la demande générale d’un
formidable succès!
C’est une véritable déferlante depuis plusieurs
mois aux 3T pour venir découvrir ou redécouvrir ce texte événement qui fait le tour du
monde. Un moment de théâtre fort à ne rater
sous aucun prétexte… vous le regretteriez!
> “LE SORT DU DEDANS”, par le Baro
d’Evel Cirk Compagnie
Genre : Cirque contemporain extra-muros
Quel sort réserve-t-on à notre dedans ? Quelle place occupe notre intérieur ? Qui et que
cachons-nous
dans
notre
enveloppe
corporelle ? Baro d’Evel Cirk Compagnie, avec
cette dernière création, s’est interrogée sur les
contradictions et les liaisons entre le dedans et
le dehors, les deux côtés de notre peau. Dehors donc, il y aura un beau chapiteau, illuminé,
séduisant, avenant… Dedans, un monde plus
complexe, conçu comme un organisme vivant,
une cellule du corps humain, avec un cœur
(une toute petite piste de cirque), deux membranes (les gradins), des globules (vous), des
artères comme autant de flux possibles, un épiderme (une piste plus large encerclant les gradins) pour protéger le tout. Vous y serez au
chaud, comme chez vous… en compagnie
d’une femme, deux hommes et un cheval, auxquels viennent s’ajouter une contrebasse, un
archet, une voix, des sons… C’est en 2001, à
l’initiative d’un collectif d’artistes issus du
Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, que la compagnie de cirque
contemporain Baro d’Evel Cirk a été créée. Implantés à Gensac-sur-Garonne, Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias intègrent, à mesure de
leurs créations, la manipulation d’objets, l’acrobatie, les recherches musicales, sonores et picturales, le travail avec l’animal, etc. Après les
succès de “¿Porque No?” (2002), “Bechtout’”
(2003), “Petit cirque au marché” (2005) et “Ï”
(2007), ils font évoluer leur vocabulaire artistique sous leur tout nouveau chapiteau où se
croiseront, se mêleront, voltige équestre, portés acrobatiques, poésie, contrebasse…
> “MADAME ROSE”, par la Compagnie
12 Balles dans la Peau
Genre : Attraction foraine
Chez eux, pas d’émotion au rabais, pas de peur
à trois francs six sous, pas d’érotisme bon marché. Non! Mais le grand frisson pour Madame,
le grand mystère pour Monsieur… Et des nuits
de cauchemars pour les touts petits. Une chaîne de métal indestructible, des verres qui se
brisent, une femme coupée en deux… Avec
Madame Rose et Baltimore : tradition, humour
et ambiance foraine garantis (deux ans pièces
et main-d’œuvre)!
• Samedi 12 septembre, 17h00, au jardin Michelet/Espace Bonnefoy (4, rue du Faubourg Bonnefoy,
05 67 73 83 60), entrée libre!
> “FLYING ROCK OPÉRA CIRCUS”,
présentation et direction musicale de Gilles
Ramade, avec les chœurs et les solistes de la
Compagnie Figaro & Co
Genre : Opéra rock pour les 20 ans du TMP
Vingt ans du TMP! Vingt ans de Ramade au
théâtre, une soirée rock de folie! Figaro & Co
se tourne vers les jeunes artistes, le TMP
ouvre ses portes et replie ses gradins. Et oui!
On se lève pour faire la fête! Sur scène, les artistes ont 20 ans et du talent. Bien sûr, les anciens de Figaro & Co seront là, tous ceux qui
vous ont fait vibrer depuis vingt ans. Partis vers
d’autres villes, d’autres continents même, ils
ont répondu présents à l’appel pour faire un
bout de route avec vous. Au programme : extraits de grands opéra-rock, musique de Who,
Pink Floyd, Led Zeppelin, The Beatles…
> “SANS NOM(S), CHAPITRE 1
YAGAYANE PALACE”, Christophe
Bergon/Lato Museum
Genre : Performance (création)
Depuis “O.R.A.R.A.T.O.R.I.O.” (2007), Christophe Bergon explore les folies romanesques
des voix du post-exotisme et de leur porteparole Antoine Volodine. Pour cette performance, il s’appuie sur les errances de
Schwan, personnage central d’“Avec les
moines soldats” de Lutz Bassmann, et porte
sur scène une fiction à contresens où notre
imaginaire est poussé à se perdre et
contraint d’inventer une nouvelle réalité.
• Samedi 26 septembre, 21h00, au Théâtre Musical
de Pibrac (rue principale à Pibrac, 05 61 07 12 11)
• Vendredi 25 et samedi 26 septembre,
20h00, au Théâtre Garonne (1, avenue du
Château d’Eau, 05 62 48 56 56)
• Jeudi 24 septembre, 19h30, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou). Renseignements
et réservations au 05 62 73 71 69
“GÉNÉRATION CATCH TOUR”
Genre : Show à l’américaine
En provenance des États-Unis, tous les champions préférés des fans seront présents pour
cette tournée exceptionnelle. Feux d’artifices,
effets spéciaux, show à l’américaine et beaucoup de surprises attendront l’amateur et
l’aficionado. Un spectacle dont raffolent les
enfants du nouveau siècle.
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LES MURS/SEPTEMBRE
> Spectacles
> “ASTATBOOPS”
Genre : Musique théâtralisée
Une pièce musicale ou un concert théâtral ?
Disons plutôt trois femmes ballottées
entre leurs rêves de princes charmants et
la réalité douce amère des relations amoureuses. Elles sont espiègles, piquantes, psychorigides hystériques ou voluptueuses.
Elles chantent l’amour pour parler d’elles,
des femmes… et des hommes… des standards intemporels et proches de nous, des
compos avec leurs verbes et ritournelles.
Trois voix auxquelles s’ajoutent la passion
du bandonéon, le piano romantique, la légèreté du concertina, le souffle de la clarinette et la profondeur de l’accordéon.
> “ARRÊTE DE PLEURER
PÉNÉLOPE!”
Genre : Exceptionnel, énorme, hilarant…
Trois jeunes femmes liées par une amitié qui
vieillît mal, se retrouvent pour fêter l’enterre-
• Du 1er septembre au 17 octobre, du mardi au
samedi à 21h30, aux 3T (40, rue Gabriel Péri,
05 61 63 00 74)
> “HOMME/FEMME, MODE D’EMPLOI : LE GARS!”
Genre : La relation homme/femme ou les reflets de la vie de couple vu au masculin
Savez-vous pourquoi les hommes ne trouvent
pas le beurre dans le Frigo ? Pourquoi les
femmes ont tant de mal à faire un créneau ?
Pourquoi les hommes ne peuvent faire
qu’une seule chose à la fois ? Pourquoi les
hommes veulent du sexe et les femmes du
romantisme ? Pourquoi les femmes ne disent pas ce qu’elles pensent ? Vous le découvrirez en venant assister à cette nouvelle
comédie qui fait déjà grand bruit… et qui
sait peut-être apprendrez-vous à parler ou
comprendre le langage de l’autre!
• Du 29 septembre au 3 octobre, 19h00, au
Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05
61 62 14 85). Participation libre mais nécessaire!
> P’tits bouts
> “IL CIRCO ALEGRI”, de Patrice Carpentier et Jean-Philippe Hemery, par la Compagnie Les Extras, avec Patrice Carpentier et
Jean-Philippe Hemery
Genre : Cirque de proximité à partir de 4
ans
Voici venir le plus grand petit cirque au
monde : Il Circo Alegria! Sur la piste, les numéros se succèdent sous l’œil attentif de Ziliano le directeur. Seuls les deux garçons de
piste sont à taille humaine. Malgré leur incompétence, ils tirent les ficelles, ce qui ne plaît
pas forcément à Ziliano, ni aux artistes. Mais
les numéros s’enchaînent : dressage d’éléphants savants sous les ordres de Zampa-
nounours, l’agilité de Zampanono en monocyclo, les évolutions de « la souperbe Eléonore
au-dessus de nos têtes, oune merveilleuse
founamboule » Zampanic, le dompteur aux
nerfs d’acier. Et enfin, plus fort qu’à la Paramount, la véritable histoire de King-Kong! Attention mesdames et messieurs, Il Circo Alegria vient à vous, nul besoin de vous déplacer… Voici le cirque de proximité!
• Du 9 septembre au 3 octobre, les mercredis et
samedis à 15h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> Humour
> “LES BONIMENTEURS”, de et avec
Didier Landucci et Jean-Marc Michelangeli
Genre : Duo qui relève le défi de l’improvisation théâtrale
Les Bonimenteurs proposent un spectacle
d’humour très original, mené tambour battant
par un duo de comédiens débordant d’imagination, d’humour et d’énergie! Ces artistes facétieux demandent au public d’inscrire des
thèmes sur des petits bouts de papier et improvisent séance tenante sur la base de ces
propositions inattendues pour se jouer des
mots et des situations. Ces saynètes improvisées, hilarantes, teintées de surréalisme et
d’absurde nous entraînent dans des univers
fantaisistes où une kirielle de personnages se
bouscule, traversant les époques, les modes
et les registres. Leur performance d’acteur alliée à ce concept original garantit à chaque représentation un spectacle différent!
• Mardi 29 septembre, 21h00, à Odyssud (4,
avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
pièce drôle et sarcastique est un véritable
succès comique, les répliques sont aussi piquantes que justes et atteignent haut la main
leur objectif : nous faire rire!
ment de la vie de jeune fille d’une quatrième
amie qui est en retard. La perspective de ce
mariage les renvoyant à leurs échecs sentimentaux respectifs! Tout le monde en
prend pour son grade, nos trois copines en
pleine crise épinglent le snobisme, les riches,
la prétention du monde artistique, la mode
et les hommes bien sûr!
• Jusqu’au 5 septembre, du mardi au samedi à
21h00, puis du 20 septembre au 30 novembre le
dimanche à 16h30 et le lundi à 20h30, aux 3T
(40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> “ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE (LA SUITE)!”
Genre : Pour une suite, c’est réussi!
Cette pièce à l’humour intelligent oscille
entre boutades, vannes, joutes verbales et
comique de situation! Les revoilà les trois
copines, quelques années après la fameuse
soirée qui avait lieu dans “Arrête de pleurer
Pénélope!” Léonie la working girl à la vie de
couple ratée, Chloé la pseudo-intellectuelle
immature et Pénélope l’ingénue nymphomane au terrible secret n’ont semblent-elles
pas changé d’un poil! Toujours la langue bien
pendue, en fait avec le temps c’est leurs préoccupations qui ont changé… Les révélations vont bon train et les rebondissements
sont au rendez-vous… parole de fille!
• Du 15 septembre au 17 octobre, du mardi au
samedi à 20h00, aux 3T (40, rue Gabriel Péri,
05 61 63 00 74)
> “SPEED DATING”, mise en scène de
Marc Duranteau, avec Charlotte Gorsse et
Marc Duranteau
Genre : 7 rendez-vous! 7 minutes! 7 heures
de cauchemar!
Michel 38 ans, une vie bien organisée, atteint
de Toc et célibataire depuis toujours… Barbara 36 ans, avocate d’affaires qui a privilégié
sa vie professionnelle à sa vie sentimentale,
est célibataire et toujours surbookée… Ils
• Du 8 septembre au 28 novembre du mardi au
vendredi à 21h00, le samedi à 20h00 et 22h30,
aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> “J’AI 30 ANS ET TOUT LE
MONDE S’EN FOUT!”
Genre : Comédie irrésistible à cinq filles
Ce soir, c’est ses 30 ans. Elle est en pleine
crise existentielle. Sa mère ne pense qu’à la
vont se rencontrer à une soirée “Speed dating”… Ils ont sept minutes pour faire
connaissance, mais leur rencontre va se prolonger à leur plus grand désespoir et pour
notre plus grand plaisir!
• Du 11 septembre au 19 décembre, les vendredis et samedis à 20h00, au 57 (57, boulevard
des Minimes, 05 34 40 61 31)
marier, son amie d’enfance veut divorcer, sa
copine vient de se faire larguer et l’autre
bonne copine du haut de ses 20 ans, l’agace
profondément! Et pour couronner le tout, ce
petit monde semble s’être donné rendezvous pour lui pourrir cette soirée! Cette
> “CUPIDON AU BALCON”, avec
Laurence Wolkosz et Jean-Jacques Devaux
Genre : La femme est l’avenir de l’homme…
ou presque!
Ils sont allés de la passion à l’habitude sans
passer par l’amour. Mais à qui la faute ? À
l’homme bien évidemment, et à sa mauvaise
foi légendaire… de la femme certainement,
et de ses folles exigences ? Cette pièce à
pour seul objectif de nous faire rire avec nos
sentiments. Chacun de nous va pouvoir se
reconnaître dans ce face-à-face trépidant.
Une chose est sûre, après cette comédie,
vous ne regarderez plus votre conjoint de la
même façon : la femme retrouvera ses exigences (parfois excessives) et l’homme sa
pure mauvaise foi (si, si!).
• Du 8 septembre au 3 octobre, du mardi au
samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes
(6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36)
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SEPTEMBRE/AGENDA DES SORTIES/21
MARDI 1er
MUSIQUE
• Trio : CHACUN POUR TOI
(19h30/Cave Poésie)
GRATOS
• Apéro-spectacle GAREK au théâtre
du Grand Rond (19h)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Reg’Art présente MERCI !
mise en scène Alain Cornuet au théâtre
du Grand-Rond (21h)
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE au
café-théâtre les 3T (21h)
SAMEDI 5
MUSIQUE
• Beethoven : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE (20h/Halle aux
Grains)
GRATOS
• Apéro-spectacle GAREK au théâtre du
Grand Rond (19h)
MERCREDI 2
MUSIQUE
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
P’TITS BOUTS
• LES ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h30)
GRATOS
• Rencontre avec Léon Fleisher au
forum Fnac Wilson (17h30)
Grand Rond (19h)
JEUDI 3
MUSIQUE
• Alchimie éclectique : SUPAPHONE
(21h30/Le Camino)
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
• JEAN ET BEATRICE au Théâtre de la
Violette (20h45)
GRATOS
Grand Rond (19h)
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
• Le chanteur conteur ABBAYE se produira accompagné d’un trio jazz :
contrebasse, guitare, batterie : african
spirit ! au Cherche Ardeur (21h)
café-théâtre les 3T (20h30/22h30)
DIVERS
• Contre l’Inculpation permanente
Résistance : Rencontre/débat « Nos
luttes, nos résistances » place des Tiercerettes (15h) + Concert de soutien :
BRASSENS NOT DEAD + SINGE DES
RUES + MODEST LOVERS + LA
CANAILLE DU MIDI + LES ASPERGES
SAUVAGES aux Pavillons sauvages
(21h)
• Soirée 70’s au Bikini (23h)
GRATOS
• Apéro-spectacle GAREK au théâtre
du Grand Rond (19h)
MARDI 8
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
• La Cie Les p’tites Grillées présente
LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSE
comédie cruelle de Carole Frechette au
Fil à Plomb (20h45)
• La Cie Crécelle présente LA VISITE
ONOPPORTUNE de Copi au théâtre
du Chien Blanc (20h30)
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE 2
au café-théâtre les 3T (21h)
• ROSE ET RICARDO + TELE DEUX
au Citron Bleu (22h)
• CUPIDON AU BALCON au caféthéâtre Les Minimes (20h)
POLYPHONIES MARSEILLAISES
> Lo Còr de la Plana
Fondé en 2001 et dirigé par Manu Théron, Lo Còr de la
Plana est un cœur d’hommes issus du quartier de la Plaine à
Marseille. Son répertoire est composé de chansons piochées dans la tradition occitano-provencale. Un répertoire
grandement inspiré par le fait religieux mais vu au travers
de la tradition populaire et profane. Si le spirituel est omniprésent, si ces vieilles chansons évoquent Dieu, parlent
d’absolu, de transcendance, la révolte n’est jamais très
loin, contre les puissants, l’injustice. La gouaille non plus.
Le traitement musical de ce répertoire fait la part belle
• FRANCOIS VERMEL est de retour
avec sa voix rocailleuse des causses
pour narrer son registre de contes traditionnels assaisonnés sauce humour au
Cherche Ardeur (21h)
• La Cie Crécelle présente LA VISITE
ONOPPORTUNE de Copi au théâtre
du Chien Blanc (20h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Les Extras présente IL CIRCO
ALEGRIA mise en scène Patrice Carpentier et Jean-Philippe Hemery au
théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans
GRATOS
• Apéro-spectacle CATHON CATAIX
au théâtre du Grand Rond (19h)
• Planète NOUGARO place du Capitole
(21h30)
JEUDI 10
MUSIQUE
• Brin de folie : RECREATION NOUGARO (20h30/Salle Nougaro)
• Chanson rock musette : BATIGNOLLES (21h/Le Bijou)
• Création : SANS TAMBOUR NI
TROMPETTE "Dreams" (21h/Le Mandala)
• Rock music : RUSTY BELLS + THE
PINK ELEPHANTS + THE LAYS
(22h/Le Cri de la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
• CHARLOU & CIE : Les compagnies
Arthémuse et La source reviennent
avec leur cabaret improbable, contes,
chants occitans et du monde et toujours
en interaction avec le public au Cherche
Ardeur (21h)
• La Cie Les Douces Amères présente
INVENTAIRES de Philippe Minyana au
théâtre du Chien Blanc (20h30)
DIVERS
• Soirée de lutte contre la délation et les
dérives sécuritaires : Projection par
l'Esav en lutte du nouveau clip de Bruit
qui court "Les gens biens" + Courts
métrages + Concerts avec BRUIT QUI
COURT + L’AIR DE RIEN + REP aux
Pavillons Sauvages (19h30)
GRATOS
VENDREDI 11
MUSIQUE
• Improvisation libre : DUO KRISTOF K
ROLL électroacoustique (20h00/Librairie Ombres Blanches)
• Brin de folie : RECREATION NOUGARO (20h30/Salle Nougaro)
• Electro acoustique : ON EXIST +
ANA CARRIL (22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz funk rock : NBM TRIO (21h/Le
Mandala)
aux six voix qui composent ce cœur, mais y intègre aussi
des bruits de rues, des rythmes corporels, des cris, des bidouillages électroniques, des percussions orientales et
provençales… Le résultat est terriblement fiévreux, jouissif, vivant, récupérant les formes traditionnelles, les passant à la moulinette pour mieux les reconstruire. Une
furia marseillaise qui reprend les choses là où Gacha Empega les avait laissées! (J.-P. Birac)
• Dimanche 20 septembre, 17h00, au Magic Mirror à Portet
(dans le cadre du festival “La Méditerranée de Portet-sur-Garonne”). Renseignements au 05 62 14 03 09
VENDREDI 4
MUSIQUE
GRATOS
• Mini-concert avec Maurane au forum
Fnac Wilson (17h30)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Reg’Art présente MERCI
! mise en scène Alain Cornuet au
théâtre du Grand-Rond (21h)
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE au café-théâtre les 3T
(21h)
MERCREDI 9
MUSIQUE
• Classique : ORCHESTRE NATIONAL
DU CAPITOLE (20h/Halle aux Grains)
DIVERS
• Soirée pop indie au Bikini (23h)
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
THÉÂTRE/DANSE
du Grand-Rond (21h)
• La Cie Les Douces Amères présente
INVENTAIRES de Philippe Minyana au
théâtre du Chien Blanc (20h30)
• SPEED DATING mise en scène Marc
Duranteau au café-théâtre le 57 (20h)
GRATOS
• Festival 7 à La Ronde LOJAC + ULUBERLU DEJANTE SAUCE FIESTA cité
Madrid au 7 deniers (19h)
SAMEDI 12
MUSIQUE
• Chanson punk : JACQUES & DANIELLE (21h/Le Cherche Ardeur)
• Improvisation libre : DUO CLAYTON
THOMAS (contrebasse) + DAUNIK
LAZRO (saxophone baryton) acoustique (21h00 au théâtre Le Hangar)
• Reggae ska funk : ABUZ KOMSA
• Jazz : RICHARD HERTEL ENSEMBLE
(21h/Le Mandala)
suite de l’agenda
en page 22 >
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22/AGENDA
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Page 22
DES SORTIES/SEPTEMBRE
SAMEDI 12
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Reg’Art présente MERCI ! mise en
scène Alain Cornuet au théâtre du Grand-Rond
(21h)
• La Cie Les Douces Amères présente INVENTAIRES de Philippe Minyana au théâtre du Chien
Blanc (20h30)
• La Cie Les p’tites Grillées présente LES 7
JOURS DE SIMON LABROSSE comédie cruelle
de Carole Frechette au Fil à Plomb (20h45)
• 22è FESTIVAL DE RUE Ramonville www.festivalramonville-arto.fr
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE 2 au caféthéâtre les 3T (20h/22h30)
• ROSE ET RICARDO + TELE DEUX au Citron
Bleu (22h)
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au café-théâtre le 57 (20h)
• CUPIDON AU BALCON au café-théâtre Les
Minimes (20h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Les Extras présente IL CIRCO ALEGRIA mise en scène Patrice Carpentier et JeanPhilippe Hemery au théâtre du Grand Rond
(15h) dès 4 ans
DIVERS
• Soirée Play!Ground #10 (23h)
GRATOS
• Apéro-spectacle CATHON CATAIX au théâtre
du Grand Rond (19h)
• APERO CONCERTS dans les centres culturels
et d’animation de Toulouse www.toulouse.fr
• Festival 7 à La Ronde LAFANFARE P4 + TRACLIST cité Madrid au 7 deniers (21h30)
DIMANCHE 13
MUSIQUE
• L'œuvre d'orgue de Bach : ŒUVRES DE JEUNESSE (16h/Odyssud)
GRATOS
• Festival 7 à La Ronde SOUPE SOUND SYSTEM
par la Cie Matière + RECORDMAN par Freddy
Coudboul Première cité Madrid au 7 deniers
(15h)
MARDI 15
THÉÂTRE/DANSE
• HELIOTROPOLKA mise en scène Christian
Brazier au théâtre du Grand-Rond (21h)
• La Cie Full Light présente TOUTE MA VIE J’AI
ETE UNE FEMME de Leslie Kaplan au théâtre du
Chien Blanc (20h30)
• La Cie du Fil d'Or présente LE RENDEZ-VOUS
AMOUREUX à la Cave Poésie (19h30)
Minimes (20h)
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE 2 au caféthéâtre les 3T (21h)
• One man show CYRANO DE MEKNES au
Citron Bleu (22h)
DIVERS
• Première session vidéo de la rentrée, on continuera toute l’année, et une fois par mois nous
accueillerons les DARK FACTORY, pour un
cinéma de genre, fiction, fiction, dark et usinée au
GRATOS
• Mini-concert avec Dana Ciocarlie au forum Fnac
Wilson (17h30)
• Apéro-spectacle MONSIEUR CHOUF au
théâtre du Grand Rond (19h)
MERCREDI 16
MUSIQUE
• Duo de voix : ALIMA & MARIEKA LUNA
(21h/Le Cherche Ardeur)
• Pop rock : GENTEEL FOR YOUR LAST SIGHT
+ THE HEADFULL WATER (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Jazz hard bop : JULIEN ALENDAQUINTET
(21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Full Light présente TOUTE MA VIE J’AI
ETE UNE FEMME de Leslie Kaplan au théâtre du
Chien Blanc (20h30)
Minimes (20h)
Citron Bleu (22h)
P’TITS BOUTS
(15h) dès 4 ans
GRATOS
• Dédicace BOB SINCLAR Virgine Megastore
valramonville-arto.fr
Minimes (20h)
Citron Bleu (22h)
GRATOS
VENDREDI 18
MUSIQUE
• Musique de chambre Gasconne et improvisée :
ANDRE MINVIELLE & DIDIER PETIT
(21h/Théâtre Paul Eluard Cugnaux)
• Festival La Méditerrannée, Portet-sur-Garonne
: LES ROMS DES FOINS + BABYLON CIRCUS
(21h/Magic Mirror)
• Rock acoustique : DIONYSOS + ORLY CHAP
ÉVÉNEMENT CHANSON
> Ka Jazz
Après les “Transmusicales”, “Les Francofolies”, “Les Vieilles Charrues” et le
“Printemps de Bourges”… c’est à l’énorme scène du music-hall toulousain
le Bijou que la formation chanson originaire de Rennes Ka Jazz va se frotter! Le travail très littéraire de cet ensemble contredit d’emblée son titre :
Ka Jazz, c’est de la chanson… et de la bonne! De la très bonne même! Les
critiques évoquent Camille pour le travail vocal de Zina, on pense aussi à
Piaf. Les thèmes abordés, autant que la qualité de l’écriture, démontrent
une culture riche et
parfaitement maîtrisée. Humour et légèreté complètent
tout ça pour en faire
une vraie merveille.
« C’est vraiment l’un
des spectacles qui
m’a le plus marqué
lors du dernier
“Printemps de
Bourges”. Ka Jazz
propose un vrai renouvellement de la
chanson dans la forme musicale avec des propos d’une rare lucidité sur
notre époque. Ils ouvrent un bel horizon. Les accueillir ici pour leur premier passage à Toulouse est une grande joie. » déclare Philippe Pagès le
Jacques Canetti de l’avenue de Muret! Ces Rennais, venus d’horizons divers,
se sont retrouvés autour d’un amour commun du mot et du rythme. S’engouffrant dans une brèche ouverte par Asa, Abd Al Malik ou Camille… Ka
Jazz refuse de choisir entre chanson, jazz, soul, folk et hip-hop. Une voix
chaude virevolte ainsi sur des lignes de contrebasses et esquive avec grâce
des grooves beatboxés. Leur poésie trouve là suffisamment de pigments
pour égayer la grisaille de la vie urbaine.
• Mercredi 23 et jeudi 24 septembre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05
61 42 95 07)
(17h)
JEUDI 17
MUSIQUE
• Classique : ORCHESTE DU CAPITOLE "Le
Sacre du printemps" (20h30/Odyssud)
• Chanson : GRABOWSKI (21h/Le Bijou)
• Blues rock : MELANGO (21h/Le Cherche
Ardeur)
• Rock : STONE CROSS + WHISPER CREST
• Musiques du monde : DANIEL PORTALES
(21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie le Théâtre est dans le pré présente
PETITS CRIMES CONJUGAUX de E. E. Schmitt
au théâtre du Chien Blanc (20h30)
• 22è FESTIVAL DE RUE Ramonville www.festi-
INTRAMUROS
M
E
N
S
U
E
L
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. productions - éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected]
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex
Internet : www.intramuroshebdo.com
Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)
Directeur de publication Éric Roméra
Rédacteur en chef Éric Roméra
Cinéma Jean Szurewsky
Théâtre Jérôme Gac
Relecture/corrections : Joël Coyo
Collaborateurs/trices Jean-Philippe Birac, Michel Castro, Master Roy, Jean-Luc Feixa,
Élodie Pages, Emma Satyagraha, Michel Dargel, Maélys Daussac
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected])
ou 06 13 76 20 18
Flashage TEC/Toulouse - Impression Imprintsa/Barcelone - made in CEE
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)
Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique
(20h30/Odyssud Blagnac)
• Rock : THE RED LIPS + GOOD OLD DAYS +
NEW RADIO (22h/Le Cri de la Mouette)
• Sénégal : BAKH YAYE (20h30/Centre culturel
des Mazades)
• Chanson : GRABOWSKI (21h/Le Bijou)
• Open music : FRIDAY 18 4TET (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
PETITS CRIMES CONJUGAUX de E E. Schmitt
Minimes (20h)
> Sur la grille >>>>
Citron Bleu (22h)
GRATOS
• Mini-concert avec Tym Marino au forum Fnac
Wilson (17h30)
LA CLAU + MOSAÏCA + GADALZEN (19h /La
Halle)
SAMEDI 19
MUSIQUE
• Un pavé dans le jazz : Le Trio MINVIELLE /
POULSEN / TURNER + Duo FILIATRE /
LATAILLADE (20h30/Théâtre du Pavé)
: YVAN CUJIOUS + CLARIKA + DJ KALACUTA
SELECTORS (20h30/Magic Mirror)
• Funk live : ANNA CRUIZE (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Electro rock : VERSATIL + ANTIDOXE
(21h/Le Temps d’une pause St-Sulpice 81)
• Jazz caribéen : MATOUBA (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
PETITS CRIMES CONJUGAUX de E E. Schmitt
Minimes (20h)
• La Cie Bulle Carrée présente MATCH D'IMPRO FRANCE vs QUEBEC à la Salle de Limayrac
(20h30)
• ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE 2 au caféthéâtre les 3T (20h/22h30)
Citron Bleu (22h)
THÉÂTRE/DANSE
• Lecture-spectacle JAURES, LE CRI DU CŒUR
de Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h)
• M CO et LEOPOLD « Mine de rien l’air de
tout » au théâtre du Grand-Rond (21h)
• Collectif A Vue de Nez présente KROKEURS
D’HISTOIRES au théâtre du Chien Blanc (20h30)
Minimes (20h)
• KALLAGAN au Citron Bleu (22h)
DIVERS
• "Retirada et Reconquistas" lecture "Les soldats
de Salamine" de Javier Cercas par Bruno Ruiz
dans le cadre des 40 Rugissants (19h30) + EQUIDAD BARRES (21h30) à la Cave Poésie
• LA SEMAINE DE L’ECOLOGIE POPULAIRE :
Présentation du film « La rançon de la fraise »
sur une idée originale de Claude-Marie Vadrot,
réalisé par Béatrice Limare au cinéma Utopia
(20h)
• TV BRUITS la télé indé de Toulouse. Projections militantes à élire au choix du public au
• « Concentré d’Urbain Concentré de Ville »
activisme urbain, expo, graffs, installations à
Mix’art Myrys dès 15h
GRATOS
• Apéro-spectacle RUBRIQUES LUBRIQUES A
NE PAS LOUPER par la Cie Spirale 8 au théâtre
du Grand Rond (19h)
MERCREDI 23
MUSIQUE
• Chanson : KA JAZZ (21h/Le Bijou)
• Jazz : CLAIRE MICHAEL QUARTET (21h/Le
Mandala)
• Rock : DYSTO + ANOTHER FATE (22h/Le Cri
de la Mouette)
GRATOS
PIER PLANAS & LE GROUPE + CARRIERA FLAMENCA + AALMA + ANAKRONIC ELECTRO
ORECHESTRA (16h/La Halle)
• Dédicace avec Raphaël Drommelschlager au
forum Fnac Wilson (15h)
• LA NUIT NOIRE lancement de la saison
d’action culturelle de la ville de Blagnac à Odyssud Blagnac (19h30-23h)
• Alternateuf présente L’HERBE FOLLE au parc
des Essars à Bram 11 (21h)
THÉÂTRE/DANSE
• Lecture-spectacle JAURES, LE CRI DU CŒUR
de Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h)
• M CO et LEOPOLD « Mine de rien l’air de
tout » au théâtre du Grand-Rond (21h)
• "Retirada et Reconquistas" film "Le cri du silence" de Jean Ortiz et Dominique Gautier suivi d’un
débat en présence du réalisateur (19h30) + lecture poétique "Mi Guerra civil" par Jean Ortiz
accompagné du guitariste Manuel Rodriguez
(21h30) à la Cave Poésie
• Dominique Rousseau nous présente son nouveau spectacle : MAURICE & LES OVNIS au
• Collectif A Vue de Nez présente KROKEURS
D’HISTOIRES au théâtre du Chien Blanc (20h30)
• La Cie Bulle Carrée présente MATCH D'IMPRO NONCABLES au Fairfield Café (21h)
Minimes (20h)
DIMANCHE 20
MUSIQUE
• Festival La Méditerrannée, Portet-sur-Garonne : LO COR DE LA PLANA + HAIDOUTI
ORKESTRA (17h/Magic Mirror)
P’TITS BOUTS
(15h) dès 4 ans
GRATOS
LES VIELLES PIES + YOL HIKAYESI + GUESRA
GNAWA (12h/La Halle) + LE CRI DU CHŒUR
(15h/Eglise)
DIVERS
Première table ronde sur le thème « Etat des
lieux, revendications et perspectives de l’écologie
dans les quartiers populaires ». ATELIER : HABITAT/TRANSPORT débat avec la participation
ouverte des habitants à Empalot (18h30)
• « Concentré d’Urbain Concentré de Ville »
activisme urbain, expo, graffs, installations à
Mix’art Myrys dès 15h
P’TITS BOUTS
(15h) dès 4 ans
DIVERS
• Soirée Dark Entries #4 au Bikini (23h)
LUNDI 21
DIVERS
Conférence-Débat: L’écologie, une priorité pour
les quartiers populaires à la salle du Sénéchal
(20h30)
• "Concentré d’Urbain Concentré de Ville" activisme urbain, expo, graffs, installations à Mix’art
Myrys dès 15h
MARDI 22
MUSIQUE
• CECCARELLI, LINX, IMBERT, GOUALCH
(21h/Salle Nougaro)
• Rock : EZRA FURMAN & THE HARPOONS
GRATOS
• Mini-concert avec Catherine Vaniscotte au
• Apéro-spectacle RUBRIQUES LUBRIQUES A
NE PAS LOUPER par la Cie Spirale 8 au théâtre
du Grand Rond (19h)
JEUDI 24
MUSIQUE
• Post rock-electro : B.G.T.R + L’ŒIL BLEU +
WAVERLY STATION (21h/Pavillons Sauvages)
• Chanson : KA JAZZ (21h/Le Bijou)
28/08/09
10:46
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SEPTEMBRE/AGENDA DES SORTIES/23
• Duo chanson : DECAL’SONS (21h/Le
Cherche Ardeur)
• Hip hop live : RENAISSANCE RELEASE PARTY#3 (22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz pop : BENJAMIN FAUGLOIRE
(21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• Lecture-spectacle JAURES, LE CRI DU
CŒUR de Francis Azéma au théâtre du
Pavé (20h)
• M CO et LEOPOLD « Mine de rien
l’air de tout » au théâtre du GrandRond (21h)
• "Retirada et Reconquistas" film "Les
enfants perdus du franquisme" de Montse Armengou (19h30) + spectacle "Si
guerre et révolution d’Espagne m'étaient
contées" trio avec Progreso Marin et
deux musiciens d’El Comunero suivi
d’un débat avec Progreso Marin (21h) à
la Cave Poésie
• La Cie Théâtre Fugue présente C’EST
PAS PAREIL ? ! au théâtre du Chien
Blanc (20h30)
• NWE AMERICAN CATCH au Zénith
(19h30)
DIVERS
• LA SEMAINE DE L’ECOLOGIE
POPULAIRE : Projection de "Green
guerilla" de Sylvaine Dampierre et Bernard Gomez (13h) + 14 h : Discussion
sur l'autoproduction alimentaire urbaine
(jardins collectifs, culture hors sol écologique...) à 14h à l’association « Partage
Faourette » + Seconde table ronde sur
le thème « État des lieux, revendications et perspectives de l’écologie dans
les quartiers populaires » ATELIER :
SANTE/ALIMENTATION débat avec la
participation ouverte des habitants à
Alban Minville (18h30)
• « Concentré d’Urbain Concentré de
Ville » activisme urbain, expo, graffs,
installations à Mix’art Myrys dès 15h
• Danse urbaine ABDUL DJOURI portrait de Zulu King à Odyssud (21h)
• RUGBY EN SCENE au théâtre JulesJulien (20h30)
Blanc (20h30)
• BEST OF COMEDIES MUSICALES
mise en scène Natacha Botinelly au
théâtre Barrière (20h30)
DIVERS
• LA SEMAINE DE L’ECOLOGIE
POPULAIRE : Rencontre entre les
organisateurs (AMP, Averroès, ZEP), les
associations et les institutionnels (collectivités, Etat…) Initiatives concrètes :
projets de quartiers, film, étude, mise en
place de lieux écologiques et solidaires… Perspectives sur la semaine de
l’Ecologie Populaire en 2010 ; le projet
d’un « écoquartier » en zone populaire? à TO 7 (10h à 12h30)
• Soirée Partouze Numerik #3 au
Bikini (23h)
GRATOS
• Rencontre avec Cabu au forum Fnac
Wilson (17h30)
• Apéro-spectacle RUBRIQUES
LUBRIQUES A NE PAS LOUPER par la
Cie Spirale 8 au théâtre du Grand Rond
(19h)
• MARCEL ET SON ORCHESTRA à la
Halle de Saint Alban (21h30)
SAMEDI 26
MUSIQUE
• Batterie Faible : B.I.A.S + CHRISTIAN
VIALARD (00h/TPN)
• Breakbeat hip hop : KSM +
MANIACX + LES 2 SHÉS (20h30)
• "Retirada et Reconquistas" : EL
COMUNERO (21h/Cave Poésie)
• Reggae : SATTA FI LIVE (22h/Le Cri
CHANSONS CRAYONNÉES
> M Co & Léopold
Il y a d’abord un piano aux notes de fin de soirées embrumées, oscillant entre jazz titubant et mélodies envoûtantes, il
y a ensuite une voix grave et sensuelle tricotant saynètes,
portraits et souvenirs morcelés et il y a enfin ces dessins
crayonnés en direct et projetés au rythme des ambiances et
de la musique. L’ensemble devient une peinture vivante et
sonore, un univers ou l’âme prend corps devant nos yeux et
nos oreilles. On dit parfois que l’alcool ouvre des portes,
laisse entrevoir des vérités que l’on (se) cache, permet de
rire de ce qui rend triste et teinte la gaieté de nostalgie… disons alors que ce spectacle est une magistrale cuite poétique
qui laissera votre foie en parfait état (à partir de 12 ans).
• Du 22 au 26 septembre, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
GRATOS
• Rencontre avec Roland Giraud au
(19h)
VENDREDI 25
MUSIQUE
• Batterie Faible : HELLER + RAFAEL
BERNABEU (00h/TPN)
• "Retirada et Reconquistas" : EL
COMUNERO (21h/Cave Poésie)
• Funk : LES TONTONS FUNKERS
• Chansons : MARIA DOLORES et son
orchestre arabo andalou (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• Sans nom(s) chapitre 1 YAGAYANE
PALACE Christophe Bergon, Lato
Sensu Museum au théâtre Garonne
(20h)
Pavé (20h)
de la Mouette)
• Ethno jazz : LOOPING (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• Sans nom(s) chapitre 1 YAGAYANE
PALACE Christophe Bergon, Lato
Sensu Museum au théâtre Garonne
(20h)
• Danse urbaine ABDUL DJOURI portrait de Zulu King à Odyssud (21h)
Blanc (20h30)
• LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSE
au café-théâtre les 3T (20h/22h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Les Extras présente IL CIRCO
ALEGRIA mise en scène Patrice Carpentier et Jean-Philippe Hemery au
théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans
DIVERS
• Soirée Hands Ina Di Air #4 au Bikini
(23h)
GRATOS
• 15è Pyramides de chaussures: Journée
de mobilisation contre les bombes à
sous-munitions
• Les 10 ans du Festival Occitània « La
Grande Parade des Animaux et Personnage Totémiques » dans les rues de
Toulouse à partir de 18h
GRATOS
(19h)
DIMANCHE 27
MUSIQUE
• Salons Lyriques : UNE VOIX ET LA
MONTAGNE (18h/Musée Paul-Dupuy)
• Carte blanche à Jean Tubéry « Les
pistes du Baroque » (20h30/Chapelle
Sainte-Anne)
THÉÂTRE/DANSE
Pavé (16h)
GRATOS
• MARTIN’JAZZ BAND place du Ravelin de 11h à 12h
LUNDI 28
THÉÂTRE/DANSE
• Humour LES BONIMENTEURS à
Odyssud (21h)
MARDI 29
THÉÂTRE/DANSE
Pavé (20h)
• La Cie Spirale 8 présente L’HISTOIRE
NOCIVE DE JULES CESAR mise en
scène Hélène Dedryvère au théâtre du
Grand-Rond (21h)
• Humour LES BONIMENTEURS à
Odyssud (21h)
• Les Cies Autres Mots et Théâtre de
l’Echappée Belle présentent T’ES PAS
MA MERE mise en Scène Anne Cameron au TPN (21h)
• JEAN ET BEATRICE au Fil à Plomb
(20h45)
DIVERS
• OSONS Auditions publiques au Bijou
(21h)
• Première de la saison pour Les Productions insolites qui viendront nous
présenter tous les mois des documentaires vidéo : courts ou moyens, mais
docs, ils rentreront de leur marché de
Lussas, la besace est bonne… au
GRATOS
• Apéro-spectacle ASTATABOOPS au
MERCREDI 30
MUSIQUE
• Chanson : ZAZA FOURNIER (21h/Le
Bijou)
• Pop : ELTON JOHN & RAY COOPER
(20h/Le Zénith)
• Pop rock : ARCHIVE (20h30/Le Bikini)
• Soul funk : SOULSTEEZE (22h/Le Cri
de la Mouette)
• Blues Algérien : ALIMA & LONE
KENT (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Spirale 8 présente L’HISTOIRE
NOCIVE DE JULES CESAR mise en
scène Hélène Dedryvère au théâtre du
Grand-Rond (21h)
Pavé (20h)
• Les Cies Autres Mots et Théâtre de
l’Echappée Belle présentent T’ES PAS
MA MERE mise en Scène Anne Cameron au TPN (21h)
• Céline Verdier conte HENRIETTE
DU MANS ? c’était une chanson de
Pierrot au Cherche Ardeur (21h)
• JEAN ET BEATRICE au Fil à Plomb
(20h45)
• La Cie Bulle Carrée présente
MATCH D'IMPRO NONCABLES au
Fairfield Café (21h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Les Extras présente IL
CIRCO ALEGRIA mise en scène
Patrice Carpentier et Jean-Philippe
Hemery au théâtre du Grand Rond
(15h) dès 4 ans
GRATOS
• Rencontre avec Damien Jayat au
forum Fnac Wilson (17h30)
• Apéro-spectacle ASTATABOOPS au
28/08/09
10:46
Page 24
LE BLOC-NOTES/24
JOURNAL D’UN TOULOUSAIN
> Un été au masculin
> Par Jérôme Gac
• 2 juillet. Jean-Pierre Tailhade revient
avec ses fameuses “Improvisations sur des
thèmes donnés par le public” dont je raffole.
J’assiste à la deuxième représentation de
cette série de performances estivales. Le premier thème est lancé à la criée, l’acteur se
lève de sa chaise, tourne songeusement autour d’un portemanteau surchargé d’accessoires, se grime d’une simple écharpe, et se
lance dans le vide. La « soirée entre amis »
proposée par une spectatrice devient un monologue de vieux garçon qui graisse les murs
de sa cuisine pour attirer de gros cafards, ses
seuls amis, nombreux mais néanmoins fidèles.
Je suis bluffé par son habileté même s’il trébuche parfois ce soir-là. Il lui manque juste un
peu de pratique, l’improvisation est comme
un muscle qu’il convient de chauffer avant
d’en abuser. Il se perd dans des délires poétiques sans rapport avec le thème proposé, je
jubile quand il retombe plus tard sur ses
pattes en énonçant la phrase de départ en
guise de chute. Je suis frappé par son obsession à jouer sans cesse des êtres solitaires et
abandonnés, des personnages de femmes acariâtres ou d’hommes tyranniques. Tailhade
multiplie les registres de jeu, du comique de
situation à la tragédie lyrique en passant par
le drame métaphysique. Je remarque qu’il
dresse à chaque fois le portrait d’une humanité obscure et hystérique, parfois effrayante
mais toujours traversée par un certain humour, noir de préférence.
• 17 juillet. Le festival “Toulouse d’été”
a débuté avec la présence fébrile du jeune pianiste Adam Laloum dans la chapelle qui
s’ouvre sur le Cloître des Jacobins. Je me suis
étonné de son interprétation délicate et sensible d’une sonate de Schubert, sortie de ce
corps sec aux gestes nerveux. Le lendemain,
l’Orchestre de chambre de Toulouse (1)
s’est livré avec une belle aisance au traditionnel cérémonial de la “Symphonie des adieux”
de Joseph Haydn, dont on célèbre cette année
le bicentenaire. Je suis toujours conquis par le
dispositif imaginé par le compositeur selon lequel chaque musicien quitte la scène l’un
après l’autre, jusqu’au dernier d’entre eux
exécutant les notes finales. Ce soir, le Quatuor Modigliani a enflammé le cloître
comme il le fait à chacune de ses visites ici,
tous les deux ans — une fidélité due aux
origines toulousaines de deux d’entre eux.
Cette fois, les quatre garçons dans le vent
ont présenté au public du cloître le quatuor
des Évangélistes, conçu en 1863 par le luthier Jean-Baptiste Vuillaume à partir du
même bois. Je lis dans le programme que «
cet ensemble exceptionnel ne fut quasiment
jamais joué jusqu’à nos jours », il leur est
prêté depuis septembre 2008. Comme si
leur charme naturel et leur incontestable
talent d’interprète ne suffisaient pas, ils dépoussièrent allègrement l’exercice du quatuor avec une vigueur revigorante, dans un
programme constitué d’œuvres de Haydn,
Debussy et Mendelssohn — un autre bicentenaire oblige.
• 20 juillet. Avec “le Roi de l’évasion”,
troisième long d’Alain Guiraudie visible en
salles depuis la mi-juillet, je retrouve le cinéaste au meilleur de sa forme depuis “Ce
Vieux rêve qui bouge” — moyen-métrage
sorti en 2001. Les acteurs ne sont pas tous
professionnels, la plupart sont originaires du
Tarn où l’action déploie ses multiples soubresauts. J’y vois un peu du pittoresque des road
movies des frères Cohen, et je m’abreuve de
l’humour contenu dans beaucoup de répliques. Guiraudie s’aventure dans un registre
de cinéma de genre plus accessible, j’apprécie
qu’il n’en perde pas pour autant sa signature
frondeuse et engagée. Le sexe entre hommes
est une fois de plus l’une des préoccupations
principales de ses héros qui le pratiquent au
grand air. Il est notamment question d’une
substance naturelle très prisée pour l’acte
sexuel parce qu’elle décuple les performances
physiques. Je m’amuse beaucoup de cela, au
moment où les flacons de poppers sont, depuis quelques semaines seulement, de nouveau exposés à la vente dans les échoppes
gays en ville, cela après plusieurs mois d’interdiction en France…
Alain Guiraudie © Les Films du Losange
(1) Prochains concerts de l’Orchestre de chambre de Toulouse:
“La Criée, toute la musique que vous voulez entendre”, le 28 septembre, 20h30, salle Roger Panouse
(place de la Poste à Tournefeuille) ; les 29 et 30 septembre, 20h30, auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines
(12, place Saint-Pierre, 05 61 22 16 34, www.orchestredechambredetoulouse.fr)
>
>
Prochain numéro
le 30 septembre

INTRAMUROS #339

Transcription

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Du Mercredi 21 Janvier au Mardi 3 Février 2009 Mer 21 Jeu 22 Ven

Communauté de Communes du Canton d`Arzacq

. *Offre valable pour toute inscription reçue entre le 31/01/2013 et le

INSCRIPTION ATELIERS - Theatre de poche Graslin

Ecole de danse à Toulouse – 2 Salles

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En musique

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Groupe Carrere Patrimoine - So Jazz