économie - Sophia Conseil
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mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO - N° 21 961 - Cahier N° 4 - Commission paritaire N°0416 C 83022 Les entreprises où il fait bon travailler lefigaro.fr/economie HAYS FAIT CONFIANCE AUX MANAGERS FEMMES PAGE 9 ■ VALRHONA : MICHEL CHAMBERT, L’ARTISAN DU CHOCOLAT PAGE 8 ENTRETIEN : NAWFAL TRABELSI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ DE MCDONALD’S FRANCE. ■ PAGE 5 économie Le palmarès 2015 Great Place to Work BONNE PRATIQUE 62 entreprises, dont 34 sociétés françaises, sont récompensées. Les lauréats sont Davidson consulting et Accuracy. 179 000 salariés ont été interrogés. L es salariés français plébiscitent les entreprises qui leur font confiance et privilégient le bien-être de leurs collaborateurs. L’édition 2015 du palmarès Great Place to Work en est la preuve. Les 178 607 salariés qui ont participé à l’enquête votent pour les méthodes de management qui encouragent l’initiative et favorisent la prise de responsabilité. « Les salariés apprécient que les dirigeants et managers des 62 sociétés lauréates dont 34 entreprises françaises fassent preuve de proximité, de disponibilité et d’accessibilité », explique Patrick Dumoulin, directeur général de Great Place to Work. Ils sont également sensibles à leur environnement de travail. « Des sociétés comme Volkswagen, Criteo, Accuracy, Octo, Square, Pretty Simple, Colliers International ou encore Sophia Conseil permettent à leurs collaborateurs de travailler dans de très bonnes conditions », constate Patrick Dumoulin. Ces entreprises font aussi bien attention à l’ergonomie du poste de travail qu’à la manière de concevoir les bureaux. Un employeur, CD&B, a même ouvert une salle de silence. Cet engagement est récompensé quel que soit le secteur d’activité ou quelle que soit la taille de l’entreprise. 76 % des « Les salariés apprécient que les dirigeants et managers fassent preuve de proximité, de disponibilité et d’accessibilité PATRICK DUMOULIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREAT PLACE TO WORK » salariés des entreprises lauréates du palmarès déclarent que « dans l’ensemble, leur entreprise est une entreprise où il fait vraiment bon travailler ». Ce chiffre est stable depuis trois ans. 75 % affirment vouloir travailler longtemps dans leur entreprise. 87 % jugent que « la direction gère l’entreprise de façon honnête et en respectant des règles éthiques ». L’entreprise qui réalise le meilleur score pour cette question est WL Gore France avec 100 % de réponses positives. Cette enquête est révélatrice d’un changement de mentalités. Les salariés ne jugent plus leur employeur sur la seule rémunération. Ils analysent son offre dans tous les domaines. Ils souhaitent qu’ils leur offrent la possibilité de se former et de changer de poste tout en restant dans la même entreprise. Ils n’hésitent plus à passer au crible ses promesses. Ils se renseignent auprès de leurs collègues de travail. Ils surfent sur Internet. Car les salariés français savent que leur avenir dépend d’abord de leur capacité à acquérir de nouvelles compétences et à créer leur emploi. Les entreprises qui sauront satisfaire leurs besoins seront les gagnantes de demain. Elles réussiront les transformations nécessaires pour séduire les clients et s’imposer face à leurs Y. LE G. challengers. ■ 1 LUCIEN LUNG POUR LE FIGARO, ANTOINE DOYEN, FRANÇOIS BOUCHON/LE FIGARO Édouard Mandelkern (debout, au centre), PDG de Davidson consulting, numéro un des entreprises de plus de 500 salariés. ■ mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 2 10 % GREAT PLACE TO WORK Cabinet d’étude et de conseil en management et ressources humaines, l’institut Great Place to Work mène des enquêtes pour évaluer le bien-être au travail, réalise les analyses des résultats et accompagne les entreprises pour construire des environnements de travail performants. Il est l’observatoire privilégié des bonnes pratiques en entreprise. Des salariés performants L es salariés performants travaillent dans des entreprises performantes et sont dirigés par des managers et des entrepreneurs performants. Cette devise pourrait être celle du palmarès 2015 Great Place to Work. Les 62 entreprises présentes dans le classement ont un point commun. Leurs dirigeants savent qu’il ne suffit pas de pratiquer le reporting et de se réfugier derrière les chiffres pour permettre à une entreprise de se développer ou d’affronter les périodes de tempête. Cette approche est valable quel que soit le secteur : les technologies de l’information, les jeux vidéo, le commerce électronique, l’Internet, le conseil, la distribution, l’industrie. L’humain est la première richesse Cette méthode de management est aussi efficace pour une grande entreprise que pour une start-up. Le géant américain Mars met en pratique depuis des décennies des valeurs de qualité, de responsabilité et de mutualité. Sarenza, le distributeur de chaussures sur Internet, et BlaBlaCar, le jeune leader européen du covoitu- Directeur de la publication: Marc FEUILLÉE Directeur des rédactions : Alexis BRÉZET Directeur délégué des rédactions : Paul-Henri DU LIMBERT Directeur adjoint de la rédaction : Gaëtan de CAPÈLE Coordination : Yann LE GALÈS Directeur adjoint de la rédaction à l’édition : Anne HUET-WUILLÈME Édition : Marie GUIARD-SCHMID Rédaction : 14, bd Haussmann, 75009 Paris. Tél. : 01 57 08 50 00. Publicité : FigaroMedias, 9, rue Pillet-Will, 75009 Paris. Tél. : 01 56 52 21 52. C’est la part des collaborateurs qui changent de fonction, de filiale, de pays chaque année chez Mars France. rage, savent également que les hommes et les femmes sont leurs premières richesses. Cet état d’esprit a permis à des champions de traverser les décennies. Il est le secret qui explique la croissance parfois fulgurante de nouveaux venus qui inventent de nouveaux produits et de nouveaux services. Cette approche est d’autant plus nécessaire que le monde du travail change. La révolution numérique est en marche. Les méthodes traditionnelles de management perdent en crédibilité. Les salariés souhaitent bâtir leurs projets. Ils sont leur propre entrepreneur. La concurrence est mondiale. La PME bretonne est talonnée par des challengers chinois. Un géant peut être mis à mal par une petite société innovatrice. Les talents ont le choix. Un jeune diplômé français a la possibilité de travailler à Lyon ou à Singapour. Les entreprises sont donc obligées de tout faire pour être des communautés si elles veulent satisfaire à la fois leurs actionnaires et leurs clients. Car ce sont les hommes et les femmes heureux de venir travailler chaque jour dans les bureaux et les usines qui créent des emplois et des richesses. ■ Entreprises de moins de 500 salariés 1 1 ACCURACY DAVIDSON CONSULTING 21 PRETTY SIMPLE 22 L'OLIVIER ASSURANCES 23 COLLIERS INTERNATIONAL 2 MARS FRANCE 2 OCTO TECHNOLOGY 3 BRASSERIES KRONENBOURG 3 WL GORE & ASSOCIÉS 4 DECATHLON 4 ZENIKA 24 CD&B 5 SOLUCOM 5 iADVIZE 25 SARENZA 6 EXTIA 6 BLABLACAR 26 DES SYST. ET DES HOMMES 7 ÉLECTRO DÉPÔT 7 MERITIS 27 INGIMA 8 KIABI 8 HITACHI DATA SYST. FRANCE 28 IKOS 9 PEPSICO 9 VERMILION ENERGY 29 IMCD GROUP 10 HAYS 10 MICHAEL PAGE FRANCE 30 SOPHIA CONSEIL 11 GENERAL MILLS FRANCE HÄAGEN-DAZS ARRAS 11 KIMBERLY-CLARK 31 CATALINA MARKETING 12 McDONALD'S FRANCE 12 FACTSET 32 BRAVOSOLUTION 13 LEROY MERLIN 13 NOVENCIA GROUPE 33 KANTAR WORLDPANEL 14 EMC2 14 COLOMBUS CONSULTING 34 KLEE GROUP 15 VALRHONA 15 LEBONCOIN.FR 35 WALTERS PEOPLE 16 ADIDAS GROUP (FRANCE) 16 GROUPE C'PRO 36 INTERSEC 17 GROUPE TALAN 17 NETAPP FRANCE 37 ROBERT WALTERS 18 CRITEO 18 MY LITTLE PARIS 38 F. INICIATIVAS 19 LE GUILDE DES LUNETIERS (KRYS GROUP) 19 NATIONAL INSTRUMENTS 39 HAMMERSON 20 MONSANTO SAS 20 SQUARE 40 INNOVATEAM 21 ABBVIE Infographie Source : Great Place to Work 22 VOLKSWAGEN GROUP FRA. « Les créateurs d’entreprise sont en pointe » ENTRETIEN Le directeur général de Great Place to Work décrypte les tendances 2015. Patrick Dumoulin constate que les entreprises où il fait bon travailler sont souvent créées par des entrepreneurs. LE FIGARO. - Les entrepreneurs français sont-ils présents dans le classement Great Place to Work 2015 ? Patrick DUMOULIN. – Les créateurs d’entreprise sont de plus en plus nombreux dans le « palmarès des entrepri- ses » où il fait bon travailler. Sept entreprises créées en 2004 ou après sont présentes dans le palmarès des entreprises de moins de 500 salariés. La plus jeune est Ingima, une société de conseil en ingénierie fondée à Marseille en 2011 par trois passionnés. Les entrepreneurs sont également nombreux dans le palmarès des entreprises de plus de 500 salariés avec Électro Dépôt, le BLABLACAR RECRUTE ! Rejoignez l’aventure et venez développer nos activités en Europe, en Asie et en Amérique Latine ! BlaBlaCar.com/dreamjobs France IADVIZE.COM Entreprises de plus de 500 salariés BlaBlaCar est le leader mondial du covoiturage longue-distance. La communauté BlaBlaCar compte aujourd’hui plus de 10 millions de membres dans 18 pays. Best Workplaces 2015 » JULIEN HERVOUËT, PRÉSIDENT D’IADVIZE. Le palmarès 2015 des entreprises où il fait bon travailler en France ENGAGEMENT Tout faire pour que ses collaborateurs se sentent bien est la méthode de management la plus sûre. YANN LE GALÈS £@YANNLEGALES Nous célébrons nos victoires en partageant des moments de plaisir qui forgent une histoire commune groupe Talan, Criteo, Extia, Davidson consulting qui, pour la deuxième année consécutive, est le numéro un de cette catégorie. Les nouveaux entrepreneurs créent-ils des emplois ? Bien sûr, leurs entreprises grandissent et créent des emplois. Davidson consulting, créé en 2005, emploie 1 300 salariés. BlaBlaCar, le leader du covoiturage lancé en 2006, a levé 73 millions d’euros en 2014 et emploie largement plus de 100 personnes. Électro Dépôt a créé plus de 1 000 emplois en dix ans. Decathlon a créé 15 000 emplois en France depuis sa création. J’ajoute le groupe Mars qui a aujourd’hui près de 4 000 salariés en France et le groupe C’Pro de Valence, dans la Drôme, qui compte plus de 300 salariés. Des entreprises dirigées par des femmes sont-elles présentes dans le classement ? Neuf femmes dirigent des entreprises classées dans le palmarès 2015. Tina Ling est PDG de Hays France et Luxembourg. Myriam Cohen-Welgryn dirige Mars Petcare and Food, Laurence Etienne est aux commandes de Wrigley (groupe Mars France). Fany Péchiodat préside My Little Paris. Hélène Boulet- La place des femmes « dirigeantes est, à mon sens, encore largement insuffisante » PATRICK DUMOULIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREAT PLACE TO WORK Supau est directrice générale de Sarenza tout comme Isabelle Valibus chez Kimberley Clark et Coralie Rachet chez Robert Walters. Catherine Lamboley est présidente de Monsanto SAS et Valérie Ader de Colombus Consulting. Elles ne représentent que 15 % des dirigeants récompensés. La place des femmes dirigeantes est, à mon sens, encore largement insuffisante. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR Y. L. G. mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 4 GREAT PLACE TO WORK Édouard Mandelkern (assis), PDG de Davidson consulting, au « campus » de Clamart. LUCIEN LUNG POUR LE FIGARO ENTREPRISES DE PLUS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS Esprit d’équipe, don de RTT, projet professionnel : ces entreprises privilégient la transparence et la solidarité. 2. MARS FRANCE Lire page 12. 3. BRASSERIES KRONENBOURG Lire page 11. 10. HAYS Lire page 9. 4. DECATHLON 11. GENERAL MILLS FRANCE- Lire page 14. HÄAGEN-DAZS ARRAS Transparence, proximité, enthousiasme et engagement sont les valeurs de l’entreprise. Chaque collaborateur doit pouvoir s’exprimer dans un climat de confiance, partager ses succès, imaginer de nouvelles expériences et oser entreprendre. Chacun est maître de saisir les opportunités et de bâtir son parcours. Chacun doit savoir comment s’épanouir avec le soutien de son manager direct et des ressources humaines. Les employés peuvent faire des suggestions et participer aux décisions. 5. SOLUCOM Davidson : un campus pour les jeunes salariés PALMARÈS Le cabinet de conseil remporte pour la seconde année le prix des entreprises de plus de 500 salariés. E CHRISTINE PIÉDALU t de deux ! Le cabinet de conseil Davidson consulting arrive en tête du palmarès Great Place to Work des sociétés de plus de 500 salariés pour la deuxième année consécutive. Les raisons de son succès ? Les collaborateurs sont placés au centre de l’entreprise. L’ambiance de travail est dynamique. Le management privilégie une approche qualitative. Les résultats donnent raison à ce choix. En quatre ans, Davidson a plus que doublé ses emplois et son activité. La société compte 1 350 salariés. Elle a réalisé 110 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Elle est implantée en Suisse, en Belgique, en Espagne et à Dubaï. Son PDG, Édouard Mandelkern, reste pourtant modeste quand il est interrogé sur ses objectifs de chiffre d’affaires et de recrutements en 2015. « Nous n’en avons pas. Lorsque mon associé Bertrand Bailly et moi avons fondé Davidson, notre ambition était de parvenir à une société de 200 personnes. Nous sommes cinq à six fois plus gros. Ce qui nous importe, c’est la reconnaissance par nos salariés », affirme Édouard Mandelkern. Cette reconnaissance passe par des valeurs : le respect des hommes, le dialogue, l’excellence. Concrètement, les managers sont davantage considérés comme des coachs. Le contrôle des collaborateurs est limité. La motivation est encouragée pour favoriser la créativité et la prise d’initiatives. L’esprit fun est revendiqué. Travailler dur n’empêche pas d’organiser des sorties à l’opéra, au théâtre, des parties de curling, des séances de plongée, des week-ends de ski. Un coup de starter L’an dernier, Davidson a ouvert un campus. Le projet est né il y a deux ans pour aider les jeunes embauchés qui rencontraient des difficultés à se loger. « Trouver un appartement en Île-deFrance en période d’essai, c’est mission impossible », confie une jeune ingénieur venue de Bretagne installée sur le campus. Situé à Clamart dans les Hauts-de-Seine, à cent mètres de la station de tramway qui dessert la zone de Vélizy où se trouvent les clients, le campus Davidson est composé de deux maisons d’une surface totale de 230 m2. Celles- ci ont été entièrement réhabilitées et sont séparées par un grand jardin. Elles peuvent accueillir neuf personnes. Huit y sont logées. Les salariés locataires n’ont pas à fournir de garantie. Les loyers sont inférieurs de 25 % à ceux du marché. Les jeunes collaborateurs peuvent rester douze mois en colocation. Chacun dispose de son studio. « C’est un coup de starter pour les jeunes diplômés venant de province ou habitant en lointaine banlieue parisienne qui n’ont pas, pour diverses raisons, quelqu’un pour se porter caution, explique Édouard Mandelkern. L’idée est de leur faire la courte échelle la première année, afin qu’ils présentent un bon dossier d’accès au logement. » Davidson a investi 1,2 million d’euros dans ce campus. « C’est un effort considérable pour une jeune société comme la nôtre. Mais nos consultants nous apportent beaucoup. Il est normal de leur renvoyer l’ascenseur. En dix ans, nous sommes passés de 0 à plus de 1 300 personnes, sans croissance externe, du pur développement », souligne le PDG. Avec 6 % de turnover dans un secteur où le taux varie entre 15 % et 35 % et 80 % de recrutements par cooptation, Édouard Mandelkern sait qu’il est resté fidèle à ses engagements de créateur d’entreprise. ■ une fois par an. Des journées au vert permettent aux équipes de se ressourcer et d’être plus créatives. Il est possible de donner un jour de RTT pour aider un salarié confronté à la maladie grave d’un membre de sa famille. L’entreprise de croissance fondée en 1990 par Michel Dancoisne et Pascal Imbert privilégie l’esprit d’équipe, la simplicité et le goût d’entreprendre. La société de conseil accorde la priorité à ses équipes. Le directeur des ressources humaines siège au comité de direction. Toutes les décisions essentielles pour un collaborateur - recrutement, période d’essai, évolutions, augmentations de salaire - sont prises de manière collégiale. Toutes les règles en matière de politique salariale sont publiées sur l’intranet de l’entreprise. 12. McDONALD’S FRANCE Lire page 5. 6. EXTIA 13. LEROY MERLIN Le groupe de conseil en ingénierie dirigé par Arnaud Frey a fait le pari de la jeunesse. Il s’engage à accélérer la carrière de ses collaborateurs grâce à une politique de formation et un accompagnement personnalisé. Les salariés utilisent les méthodes « agiles » dans leur travail. Par exemple, le stand-up meeting, qui permet de synchroniser chaque matin les informations de chaque service. Chacun explique en une minute ce qu’il a fait la veille, ce qu’il va faire dans la journée et les problèmes rencontrés. L’enseigne de distribution de bricolage a construit son identité d’entreprise avec les hommes et les femmes qui constituent ses équipes. Plus de 21 000 collaborateurs défendent chaque jour l’ambition de l’enseigne : aider chaque habitant à rêver sa maison et à la réaliser. Chaque collaborateur a un entretien de développement et de progrès avec son manager une fois par an. Au cours de cet entretien, il évoque son bilan de fin de l’année, ses contributions dans l’équipe et dans l’entreprise, son bien-être au travail. Il discute aussi de ses objectifs pour l’année à venir et évoque ses souhaits d’évolution professionnelle. 7. ÉLECTRO DÉPÔT Lire page 10. 8. KIABI Lire page 12. 9. PEPSICO La filiale française du géant de l’agroalimentaire pratique le management de la porte ouverte afin de favoriser les échanges entre les membres du comité de direction et les managers. Chaque manager veille à avoir des échanges réguliers avec ses collaborateurs tout en les encourageant à développer leur esprit entrepreneurial et leur créativité. Des team buildings sont organisés 14. EMC2 L’entreprise spécialisée dans les technologies de l’information mise sur l’engagement individuel, une approche humaine de l’organisation et la capacité à avancer ensemble. L’équipe des ressources humaines est un véritable partenaire. Un programme baptisé My Voice a été mis en place pour mettre en valeur la parole des collaborateurs, renforcer la communication et la transparence. L’objectif est de faire évoluer la culture d’entreprise et d’améliorer l’environnement de travail. Suite page 6. Novencia Groupe mise sur la créativité AGILITÉ Le spécialiste de la finance, qui recrute 65 collaborateurs, favorise l’écoute et le dialogue. Ses consultants imaginent l’entreprise de demain. L e cabinet de conseil spécialiste du big data et des technologies de l’information en finance de marché a choisi l’innovation comme moteur de sa politique ressources humaines. « Nous engageons des profils de très haut niveau, recherchés par des groupes comme Google, Facebook ou Criteo. Le recrutement est l’un des curseurs de notre métier », témoigne Arnaud Zilliox, PDG de Novencia Groupe. Ne pouvant lutter à armes égales avec les géants du Net, la PME de 152 personnes a fait siennes trois valeurs : la transparence ; l’évolution et l’accompagnement des collaborateurs ; la fierté d’appartenance à l’entreprise. Depuis 2014, des coachs animent des « réunions d’agilité ». Ils interviennent auprès des salariés travaillant dans les banques ou des organismes comme le CNRS. Dix réunions sont organisées par an. Chacune regroupe une quinzaine de personnes. Elle mélange direction et collaborateurs. « Les coachs aident les consultants à “se lâcher”. Ceux-ci parlent de ce qui marche, critiquent, imaginent le Novencia de demain. Ils proposent un plan d’action et les outils à mettre en place », explique Arnaud Zilliox. Deux fois par mois, Novencia organise des événements. Lors des Nov’News biannuelles, le PDG présente les résultats et les objectifs. Il répond aux questions. Des événements sont organisés par le community management chargé d’orchestrer la convivialité, comme les Nov’Lunch. Une fois par mois, Arnaud Zilliox déjeune avec 10 à 15 collaborateurs. « Nous sommes à guichets fermés. Les consultants n’ont pas la langue dans leur poche ! », observe-t-il. Autre événement très couru pendant la pause déjeuner, les Brown Bag Lunch où des experts et des personnalités viennent parler d’une technologie. En décembre, le groupe a lancé la « box anniversaire ». Chaque collaborateur la reçoit le jour J. Qu’il soit sur son lieu de travail, au siège ou chez le client s’il est en mission. Nouveaux locaux Arnaud Zilliox, PDG de Novencia Groupe. NOVENCIA La formation est considérée comme un accélérateur. La Novencia University permet de se former tout au long de sa carrière. Son programme : un an, un homme, une formation. « Tout le monde ne l’utilise pas forcément, mais une formation n’est jamais refusée », affirme le PDG. En septembre prochain, Novencia emménagera dans de nouveaux locaux, en plein cœur de Paris, qui seront équipés d’une salle de sport de 1 500 m2 et d’une terrasse de 250 m2. Une manière de récompenser les collaborateurs. L’an dernier, le groupe a atteint 14,2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une croissance de 29 % par rapport à 2013. 2015 débute bien avec une croissance de 25 %. Novencia prévoit cette année soixante-cinq recrutements. « Nous sommes en passe de réussir grâce à notre organisation en ressources humaines. Le taux de cooptation élevé nous rend beaucoup plus serein », se réjouit le C. P. PDG de Novencia Groupe. ■ LE FIGARO GREAT PLACE TO WORK « Faire grandir nos collaborateurs » N LE FIGARO.- McDonald’s France est présent pour la douzième année consécutive dans le classement Great Place to Work. Votre politique de ressources humaines a-t-elle évolué ? Nawfal TRABELSI.- Notre politique des ressources humaines s’inscrit dans la durée et a pour principe de faire grandir nos collaborateurs. Nous cherchons dans chaque équipier recruté le directeur de restaurant de demain. Nous sommes très attentifs à la sélection de nos nouvelles recrues. Nous recevons environ 400 000 CV par an que la conjoncture économique soit bonne ou mauvaise et nous embauchons environ 40 000 personnes. Nous avons mis au point une méthode d’embauche par simulation avec la collaboration de Pôle emploi et nous ne privilégions pas les diplômes. Nous nous donnons les moyens de découvrir les qualités et la motivation de nos futurs collaborateurs. Privilégiez-vous les CDD ou les CDI ? Nous recrutons principalement en CDI. 80 % de CDI et 20 % de CDD pour répondre à nos besoins saisonniers. Nous recrutons des étudiants qui travaillent entre juin et octobre pour financer leurs études mais aussi des étudiants qui travaillent toute l’année. Ces derniers peuvent notamment bénéficier du financement des droits d’inscription à l’université qui s’élèvent à 350 euros environ par an. Cette somme est prise en charge par un fonds de la profession auquel McDonald’s contribue largement. Un salarié peut-il acquérir des diplômes acceptés par tous les employeurs ? Nous proposons un véritable développement personnel aux personnes recrutées. Notre centre de formation implanté à Guyancourt dans les Yvelines forme 5 000 personnes par an. Les équipiers, les chefs d’équipe et les Nawfal Trabelsi, directeur général délégué de McDonald’s France. ANTOINE DOYEN directeurs de restaurant peuvent aussi obtenir des diplômes reconnus par l’État grâce à la validation des acquis par l’expérience (VAE). taille plus que respectable. Ils font preuve de qualité de gestionnaire et d’animateur. D’autres deviennent manager ou chef d’équipe au bout de cinq à sept ans. Nous faisons confiance aux jeuNous nes. Peu d’entreprises proposons accordent une telle un véritable confiance à des jeunes développement dont la moyenne d’âge est personnel de 22 ans. Ils interviennent aux personnes à toutes les étapes. Ils gèrent les caisses et serrecrutées vent des millions de clients NAWFAL TRABELSI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ chaque jour. DE MCDONALD’S FRANCE « Pratiquez-vous la promotion interne ? Une forte majorité de nos directeurs de restaurant sont d’anciens équipiers qui ont suivi un cursus complet de formation interne. Ils animent une équipe d’une quarantaine de personnes et sont responsables en moyenne de 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ils reçoivent environ 1 500 clients par jour. Ils sont à la tête d’une entreprise de » Dépensez-vous beaucoup d’argent en formation ? La qualité de la formation dispensée aux Vos collaborateurs les plus qualifiés vous quittent-ils ? Ils sont en grande majorité fidèles à l’entreprise car il est difficile de pouvoir exercer des responsabilités aussi importantes et diverses dans d’autres entreprises. Les directeurs de restaurant, qui ont en moyenne 37 ans, sont les véritables capitaines d’une équipe. Ils ont le goût de la performance. Les métiers qui offrent de telles émotions sont finalement assez rares. Ils sont également bien valorisés. Les candidats s’informent-ils sur la réputation de l’entreprise ? De plus en plus. Les candidats nous disent qu’ils ont vu notre présence régulière dans le palmarès Great Place to Work. Ils constatent que nous pouvons leur donner la chance de réussir un parcours professionnel, de décrocher des diplômes qu’ils n’ont pas toujours pu obtenir pendant leur scolarité. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR YANN LE GALÈS Notre entreprise est présente au palmarès Great Place To Work pour la 12ème année consécutive. Merci à nos 609 collaborateurs ! Best Workplaces 2015 France Photos : Shutterstock, Getty images 5 équipes est un des piliers de la politique de l’entreprise. Cela débute avec la formation au poste de travail dès le premier jour de travail dans le restaurant. Les formateurs, présents dans chaque restaurant, ont pour mission d’accueillir les nouveaux, de démarrer leur formation et leur intégration et de détecter les futurs managers et directeurs. Les collaborateurs suivent ensuite des modules de formation d’une semaine dans notre centre de formation national. Ces programmes accompagnent nos équipes tout au long de leur parcours. Pour devenir directeur de restaurant, les meilleurs suivent leur dernier module de formation dans notre centre européen basé à Londres. Et par la VAE, ces directeurs peuvent accéder à un niveau de diplôme « Bachelor » proposé par des écoles de commerce de renommée nationale qui leur servira chez nous comme ailleurs. ENTRETIEN Nawfal Trabelsi, directeur général délégué de McDonald’s France, explique comment le groupe forme ses salariés. awfal Trabelsi analyse pourquoi McDonald’s France, qui est 12e au classement des entreprises de plus de 500 salariés, pratique la promotion interne. mercredi 18 mars 2015 Avec vous, la performance prend tout son sens. www.pepsico.fr rubrique Carrières mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 6 GREAT PLACE TO WORK Frédéric Duponchel, PDG et cofondateur d’Accuracy. SYLVIE BISCIONI ENTREPRISES DE PLUS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS (SUITE) 15. VALRHONA GROUPE SOPARIND BONGRAIN Lire page 8. 16. ADIDAS GROUP FRANCE Accuracy pratique l’exigence bienveillante INNOVATION Les collaborateurs du lauréat des entreprises de moins de 500 salariés apprennent à travailler différemment. A CHRISTINE PIÉDALU ccuracy est un habitué des podiums. Le cabinet de conseil financier avait emporté la troisième place au classement des entreprises de moins de 500 salariés en 2014 et en 2013. Cette année, il se hisse sur la plus haute marche. « Lorsque nous avons créé la société il y a dix ans, nous voulions construire notre propre maison selon une approche, différente ou non, mais qui soit la nôtre, témoigne Frédéric Duponchel, PDG et cofondateur. Dans un cabinet qui vend du temps de conseil, les professionnels doivent être bien dans leur peau et dans la société pour attirer et fidéliser les clients. » Ni recette, ni gadget. La « maison » est fondée sur un principe : l’exigence bienveillante. Exigence car le travail intense demande la maîtrise d’une pra- tique très technique et impose de respecter des délais. Mais aussi parce qu’Accuracy encourage ses consultants à innover et à trouver des solutions intelligentes : un format de rapport inédit qui sera plus facile à lire, une présentation Excel plus efficace. « C’est à nous de donner à nos collaborateurs les moyens d’imaginer pour faire la différence », observe Frédéric Duponchel. Entreprise de 250 collaborateurs dont 35 associés, implantée dans 9 pays, Accuracy a réalisé l’an dernier 12 % de croissance et 55 millions d’euros de chiffre d’affaires. Bâtir la confiance Cette année, le cabinet de conseil financier a pour objectif de dépasser les 60 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le management informe le personnel de l’avancée du projet d’entreprise. « Nous faisons réagir en suscitant la discussion », précise Frédéric Duponchel. La direction privilégie le dialogue pour bâtir la confiance avec ses collaborateurs. « S’ils nous demandent quelque chose, nous leur répondons franchement. Si la réponse est non, nous le disons sans détour, mais nous nous en expliquons », souligne Frédéric Duponchel. Accuracy organise régulièrement des petits déjeuners réunissant six à dix collaborateurs qui sont invités à avancer des suggestions et à poser des questions au PDG. « Certains sujets peuvent être momentanément confidentiels. Dans ce cas, nous le disons et nous en reparlons plus tard », explique Frédéric Duponchel. Petits salons, espace de convivialité, « war room » où chacun peut écrire sur les murs, salle de sport sont conçus pour que les collaborateurs puissent partager des anecdotes, des histoires professionnelles, échanger des conseils et des tuyaux. « Petit à petit, nous bâtissons un projet commun où chacun peut proposer des choses qui auront un impact sur l’entreprise et pourront la faire évoluer », constate Frédéric Duponchel, convaincu que Great Place to Work est un outil efficace de suivi de la performance et du management. « Un bureau où l’équipe est performante est généralement bien placé dans le classement, conclut-il. Résultats et bonne entente sont généralement corrélés. » ■ La filiale du groupe Adidas veille à l’équilibre vie professionnelle-vie privée. Elle a mis en place une conciergerie, des horaires flexibles, une salle de sport et une salle de sieste. Elle a interdit les courriers électroniques le vendredi. Le package de rémunération reconnaît la performance individuelle (augmentation individuelle plus bonus) et la performance collective (épargne salariale). Il est complété par d’autres avantages (mutuelle complémentaire, prime de localisation parisienne). Un baromètre mesure tous les deux mois le niveau d’énergie, de confiance et d’équilibre des salariés. L’entreprise investit également dans la formation. 17. GROUPE TALAN Lire page 14. 18. CRITEO Lire page 13. 19. LA GUILDE DES LUNETIERS (KRYS GROUP) Les sociétés et enseignes qui forment Krys Group pratiquent la recherche de l’excellence dans tous leurs métiers et la satisfaction client. La dimension coopérative de l’entreprise se traduit par une entraide, une convivialité et une solidarité plus fortes que dans d’autres entreprises. Les collaborateurs et les adhérents sont soudés par une culture d’entreprise forte et partagent les mêmes valeurs : excellence du service client, professionnalisme, innovation et convivialité. Les salariés se retrouvent lors de la journée annuelle des équipes organisée à Bazainville. 20. MONSANTO SAS Les collaborateurs sont les acteurs de leur vie professionnelle. Ils font leurs propres choix de développement. Ils sont encouragés dès leur arrivée à être les pilotes de leur carrière grâce à des outils très structurés. Ils échangent plusieurs fois par an avec leur manager et leur indiquent leurs souhaits de développement. Tous les collaborateurs sont invités à se joindre au processus de « gestion des talents » et à construire leur plan individuel de développement. 21. ABBVIE Les valeurs de l’entreprise de biotechnologie sont achieving, caring, pioneering et enduring. Les dirigeants et les managers sont formés pour les relayer. Un outil de gestion de carrière regroupe toutes les fiches de fonction, toutes les compétences. Il permet de voir les passerelles possibles entre les métiers par rapport à l’emploi occupé – par exemple contrôleur de gestion vers le poste de directeur régional des ventes –, les écarts de compétences et les formations adaptées. Un système transparent de gestion des primes a été mis en place afin d’assurer une parfaite équité entre les forces de vente et de créer des éléments de suivis individuels et mensuels. L’entreprise a aussi mis en place un programme pour ses collaborateurs atteints de pathologies chroniques. 22. VOLKSWAGEN GROUP FRANCE La politique sociale et ressources humaines a été bâtie autour de plusieurs thèmes : faire toute sa carrière au sein du groupe, la diversité sous toutes ses formes, la gestion active de fin de carrière des seniors, l’intégration des personnes handicapées, le retour à l’emploi des chômeurs, l’équilibre vie privée-vie professionnelle. L’entreprise propose de nombreux avantages : une mutuelle et une prévoyance de très haut niveau, des actions de santé (kinésithérapeute, conseils diététiques avec un nutritionniste). Un collaborateur reçoit plusieurs bons d’achat par an. Volkswagen est devenu en Allemagne en 2013 le groupe le plus engagé dans le développement durable et l’entreprise la plus attractive. ■ Y. L. G iAdvize veut allier excellence et plaisir CONVIVIALITÉ Chaque salarié dispose d’une cagnotte de 150 euros qu’il utilise en toute liberté pour faciliter la vie de ses collègues ou de ses clients. B eau doublé ! En moins de cinq ans d’existence, iAdvize se place cinquième des sociétés de moins de 500 salariés où il fait bon travailler. La société créée en 2010 remporte le prix spécial pour ses pratiques en matière d’innovation et de convivialité. Spécialiste des relations clients sur Internet, l’entreprise nantaise veut concilier excellence et plaisir au travail. « Cela signifie trouver la juste alliance entre plusieurs exigences. Nous célébrons aussi nos victoires en partageant des moments de plaisirs qui forgent une histoire commune », précise Julien Hervouët, son président. Dès le recrutement, iAdvize est à l’écoute du collaborateur. Le nouvel arrivant est accueilli par un petit déjeuner. Son directeur de pôle passe du temps avec lui. L’objectif est de lui permettre de prendre des initiatives tout en respectant les valeurs de la société. Chaque consultant dispose d’une cagnotte de 150 euros. Le salarié en fait ce qu’il veut. Il peut l’utiliser sans demander l’avis de son manager. Certains ont imaginé un jeu de société pour faire comprendre l’univers d’iAdvize aux nouveaux venus. D’autres ont créé une bibliothèque. Créer des mini-start-up Best Workplaces 2015 France D’abord qui, ensuite quoi ! Présente au palmarès Great Place to Work® depuis 2012. www.extia.fr iAdvize consacre deux jours par an à l’innovation. Les collaborateurs qui sont membres d’équipes pluridisciplinaires créent des mini-start-up. « C’est une nouvelle occasion de leur donner le pouvoir. Ils peuvent défendre leurs idées, les faire mûrir et sortir du cadre dans une logique intrapreunariale », témoigne Julien Hervouët. Une équipe a conçu un e-mail de reporting sous forme d’infographie qui donne au client un aperçu complet et ludique de son activité. Côté festif, des soirées spéciales, des barbecues et autres manifestations sont au programme. Chaque mois, trois collaborateurs sont tirés au sort pour découvrir et noter un restaurant nantais. Tous les trimestres, iAdvize publie une enquête ressources humaines qui porte notamment sur les rémunérations. La société vient de mettre en place un dis- Julien Hervouët, président de iAdvize IADVIZE.COM positif de formation et des parcours d’évolution interne. Elle finalise l’aménagement de 700 m2 supplémentaires, dont un plateau de 350 m2, avec un iAdvize coffee et des salles de réunion pour favoriser les échanges. La société, qui commercialise ses solutions dans 40 pays et compte plus de 1 000 clients dont Air France et Louis Vuitton, a plus que doublé ses effectifs chaque année. Elle emploiera 115 collaborateurs à la fin de l’année et vise les 7 millions d’euros de chiffre d’affaires. « La réussite d’une entreprise est intimement liée aux personnes qui la constituent, conclut Julien Hervouët. Les collaborateurs sont cinq fois plus performants quand ils prennent du plaisir C. P. à faire ce qu’ils font. » ■ NOTRE PLUS BELLE RÉCOMPENSE RESTE VOTRE PASSION JULIE PASSIONNÉE DEPUIS SES 11 ANS ANDRÉA MAGALI DEPUIS SES 7 ANS DEPUIS SES 7 ANS PASSIONNÉ PASSIONNÉE JULIAN PASSIONNÉ DEPUIS SES 10 ANS LÉA WILLIAM PASSIONNÉ DEPUIS SES 11 ANS PASSIONNÉE DEPUIS SES 15 ANS AURORE PASSIONNÉE DEPUIS SES 16 ANS CYRIL PASSIONNÉ DEPUIS SES 3 ANS JESSIE PASSIONNÉE DEPUIS SES 17 ANS Cette année, Decathlon se classe 4e au classement 2015 des entreprises où il fait bon travailler, mais surtout où il fait bon vivre, échanger, partager, écouter, être sérieux sans se prendre au sérieux et vivre pleinement sa passion du sport. À travers les 300 métiers de notre entreprise, de responsable de rayon à ingénieur, de logisticien à directeur de magasin, l’ensemble de nos collaborateurs partagent le même amour du sport et mettent leur passion en avant pour satisfaire tous nos clients. Pour découvrir le parcours d’Olivia, William, Léa, Julien, et de tous les autres passionnés, rendez-vous sur www.recrutement.decathlon.fr mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 8 GREAT PLACE TO WORK Hélène Boulet-Supau et Stéphane Treppoz, DG et président de Sarenza, avec des collaborateurs. LUCIEN LUNG POUR LE FIGARO Sarenza cultive l’esprit d’équipe A MOBILITÉ Les collaborateurs peuvent facilement changer de service. CHRISTINE PIÉDALU u début des années 2000, une étude du ministère de l’Industrie a conclu qu’il ne serait jamais possible de vendre de chaussures sur Internet en France. Sarenza a démontré l’absurdité de cette analyse. Dix ans après sa création, le site de vente en ligne réalise 165 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il connaît une croissance à deux chiffres et compte 4 millions de clients en Europe. La société dont Hélène Boulet-Supau, la directrice générale, et Stéphane Treppoz, le président, sont les principaux actionnaires bien décidés à conserver leur indépendance, a bouclé l’an dernier une levée de fonds de 74 millions d’euros qui va lui permettre d’accélérer son développement en Europe. « Nous souhaitons tripler notre chiffre d’affaires en cinq ans et voir la part à l’interna- tional dépasser celle de la France », explique Stéphane Treppoz. « Notre réussite est le fruit d’un travail collectif, d’une forte implication de nos collaborateurs et d’un esprit d’équipe, poursuit Stéphane Treppoz. Il est donc logique que nous prenions soin de nos salariés comme nous le faisons de nos clients. » La compétence interne privilégiée En trois ans, Sarenza a doublé de taille pour atteindre 250 employés. La société prévoit d’embaucher 60 personnes cette année. Comment conserver la proximité avec ses collaborateurs en grandissant ? 95 % du personnel dont l’équipe spécialisée sur l’international (20 % des effectifs) travaille en open space. Cette règle s’applique aussi bien au siège situé au cœur de Paris qu’à l’entrepôt de Beauvais. Au président et à la directrice générale également. Seule la directrice des ressources humaines possède un bureau fermé. Chaque semaine commence le lundi par un briefing de quinze à trente minutes. Chacun peut intervenir. Un séminaire annuel réunit l’ensemble des salariés. Les collaborateurs peuvent s’exprimer en direct ou déposer leurs questions anonymement avant la rencontre. Des séminaires managers ont lieu deux fois par an. Les entretiens individuels avec les ressources humaines sont biannuels. La mobilité interne et la formation ont été renforcées à la demande des salariés. « À compétence et potentiel égaux, nous privilégions toujours la compétence interne, affirme Stéphane Treppoz. Des collaborateurs peuvent passer du service client au commercial, du commercial au marketing, Et tous suivent une formation dans l’année. » Travailler sérieusement ne veut pas dire se prendre au sérieux. Le comité climat, qui est né sur la proposition d’un employé, réunit, sur la base du volontariat, une fois par mois, 14 collaborateurs de tous les services. Ceux-ci laissent leur imagination s’exprimer. Ils proposent concours de sapins de Noël, concours moustache pour sensibiliser à la recherche contre le cancer ou galette des rois. « Avoir des équipes heureuses de venir travailler et des collaborateurs épanouis, c’est bon pour eux et pour la performance de l’entreprise, souligne Stéphane Treppoz. Un salarié heureux trouvera plus de solutions que de problèmes. » ■ Valrhona : Michel Chambert, l’artisan du chocolat FIDÉLITÉ Le conducteur de la ligne d’enrobage est avant tout un passionné. M ichel Chambert est conducteur de la ligne d’enrobage chez Valrhona. Entré chez le spécialiste du chocolat il y a près de quarante-trois ans, il parle de son métier avec la même gourmandise qu’il met à croquer les carrés noirs et les palais d’or. « On enrobe l’intérieur du chocolat avec différents motifs. Les décors sont faits à la main. Ils nécessitent deux personnes à la dépose, deux à la décoration, deux “à la ramasse” pour récolter les bonbons », explique Michel Chambert Le jeune homme entre chez Valrhona alors que sa mère y est salariée. Elle y restera vingt-huit ans. Il commence à l’emballage, puis travaille sur les pralinés, ensuite à la torréfaction, avant d’atteindre le graal : la fabrication et la ligne enrobage. Ce défenseur d’un mode artisanal de fabrication accorde beaucoup d’attention au regard. « Le chocolat vit à lon- gueur de temps, le regard est donc essentiel. Le goût vient après. Les trois machines de la ligne d’enrobage facilitent notre travail mais ne le remplacent pas », témoigne ce passionné. DES VOYAGES POUR LES SALARIÉS L’entreprise, fondée en 1922, qui appartient au groupe Soparind Bongrain, est installée à Tain-l’Hermitage dans la Drôme. Elle emploie 650 collaborateurs. Sa journée des métiers permet aux employés de co-construire des actions et de regarder l’entreprise autrement. Depuis 2013, l’entreprise invite une vingtaine de salariés à participer à un voyage avec ses clients dans une de ses plantations. Le premier voyage a été organisé en République dominicaine. Celui de 2014 au Pérou. Celui de cette année à Madagascar. Valrhona s’est engagée à faire participer 200 collaborateurs à ces voyages d’ici à 2020. En 2014, une vingtaine de volontaires a réfléchi aux axes prioritaires pour améliorer le bien-être dans l’entreprise. Leurs propositions ont été soumises au vote des salariés. Quatre thématiques se sont imposées : le management, la reconnaissance des succès, l’intégration, l’ouverture vers l’extérieur. Le touché est aussi important. Lorsque Michel Chambert enrobe un chocolat, il vérifie avec le doigt qu’il reste cette petite épine, signe que le produit est à bonne température. « Si l’on ne réagit pas avant l’entrée dans le tunnel de refroidissement, le bonbon ne sera pas bon », précise-t-il. L’artisan aime expliquer toutes ses subtilités aux clients qui visitent l’entreprise. Fier de transmettre son savoir-faire aux plus jeunes, l’homme demeure modeste. « Je suis un homme de terrain. Je donne autant que l’on m’apporte, conclut-il. Les jeunes connaissent l’informatique, pas moi, or nous entrons toutes les données sur informatique. Cette confiance entre C. P. nous fait la différence. » ■ Pour Michel Chambert, défenseur du chocolat artisanal, le regard sur le produit est essentiel. VALRHONA IMCD FRANCE : GREAT PLACE TO WORK 2015 IMCD France IMCD France, leader de la distribution de produits chimiques de spécialité et d’ingrédients alimentaires est fier d’intégrer le palmarès Great Place to Work 2015. MERCI A TOUS NOS COLLABORATEURS de contribuer quotidiennement au développement de notre Groupe et à la satisfaction de nos clients et fournisseurs dans une atmosphère positive et dynamique. IMCD France, une entreprise sérieuse et fun où il fait bon vivre ! Best Workplaces 2015 France Value through expertise www.imcdgroup.com LE FIGARO mercredi 18 mars 2015 GREAT PLACE TO WORK Hays fait confiance aux managers femmes ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIES : LES AUTRES LAURÉATS T « Être prête à se battre Tina Ling, PDG de Hays France et Luxembourg. FRANÇOIS BOUCHON/LE FIGARO le plus gros challenge des femmes est de pouvoir trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie familiale », observe la PDG de Hays France et Luxembourg. Un grand nombre des managers de sexe féminin du cabinet sont revenues travailler au 4/5 après avoir eu des enfants. Mais Tina Ling combat l’idée reçue selon laquelle une collaboratrice qui travaille à temps partiel serait moins productive qu’un salarié à pleintemps. « Cela dépend de l’individu. Je pense qu’une personne, homme ou Lire page 6. 2. OCTO TECHNOLOGY femme, peut être aussi productive en travaillant quatre jours par semaine qu’une autre à temps complet. Ce sentiment est confirmé tous les jours par mes collaborateurs bénéficiant de cette organisation du travail. Le facteur clé, je le répète, est l’individu et son envie de réussir », souligne la PDG qui a débuté en Angleterre chez Hays comme consultante dans la division bâtiment et travaux publics. ous ceux qui rejoignent Hays comme consultant en recrutement commencent au même salaire, que vous soyez un homme ou une femme. Vous bénéficiez du même système de commissionnement. Votre carrière est donc très équitable dès le début », explique Tina Ling, PDG du cabinet de recrutement Hays pour la France et le Luxembourg qui occupe la dixième place du palmarès des entreprises de plus de 500 salariés. La filiale française du groupe britannique spécialisé dans le recrutement de cadres ne comptait que six personnes quand Tina Ling l’a ouverte en janvier 2001. Elle est forte aujourd’hui de 507 collaborateurs, dont 62 % de femmes. La parité y est pratiquée. Les responsabilités sont réparties équitablement entre les deux sexes. Tina Ling constate que cette diversité est le résultat de la qualité du travail de ses collaboratrices. « Aujourd’hui, 5. iADVIZE Échanges d’idées, déjeuners, cursus d’intégration : ces entreprises proposent des parcours professionnels variés. DIVERSITÉ Le cabinet de recrutement rémunère de la même manière les hommes et les femmes. YANN LE GALÈS £@YANNLEGALES Le métier du recrutement est aussi un secteur où les résultats sont mesurés sur des critères faciles à analyser. « Une partie de la rémunération est liée à la performance. Lorsqu’on s’investit pleinement, on maximise ses chances de succès et, ainsi, d’augmenter ses commissions. C’est alors ce qui vous différencie de vos collègues », résume celle qui est l’une des deux femmes sur la cinquantaine de dirigeants que compte le groupe Hays dans le monde. Son conseil ? « Le monde du travail est encore dominé par les hommes. Je pense que si nous voulons réussir en tant que femmes, nous devons être prêtes à nous battre. Vous devez parler plus fort que les autres pour réussir à partager vos idées. » ■ L’entreprise spécialisée dans les technologies de l’information a choisi des méthodes de management inspirées des entreprises américaines Amazon, Zappos, Netflix, Google et Twitter. Ces sociétés ont placé le salarié au cœur de leurs préoccupations. La société pratique une culture du partage et de la transmission. Elle encourage l’agilité et l’esprit d’entrepreneuriat. Elle a créé des tribus qui permettent à ses collaborateurs de se regrouper autour de sujets d’intérêt commun. 3. W.L.GORE & ASSOCIÉS Le groupe américain privilégie l’organisation en petites équipes autonomes. Les objectifs d’un projet sont définis par consensus. Les rôles et les fonctions de chacun découlent des engagements personnels. Chaque salarié baptisé associé décide de ses propres engagements et les respecte. L’absence de hiérarchie signifie que le salarié s’engage à exécuter sa tâche en déterminant lui-même les moyens pour atteindre ses objectifs. 6. BLABLACAR Le leader européen du covoiturage fondé par Frédéric Mazzela a embauché sa première salariée en janvier 2009. La jeune entreprise en compte aujourd’hui près de 200 dans 9 pays. Tous les mercredis, un chef de service présente en anglais ce que son équipe a fait pendant les six dernières semaines et ce qu’elle va faire pendant les six prochaines semaines. Cette pratique est baptisée le « BlaBlaTalk ». Tous les salariés du siège sont réunis. Les équipes internationales y assistent en vidéoconférence. Les dirigeants font également des annonces tous les deux mois lors d’un « BlaBlaTalk ». 7. MERITIS La société de services créée par Gilles Duret et Sébastien Videment pratique la bienveillance. Le respect et la considération occupent une place centrale dans les échanges. Des pratiques ont été mises en place pour s’adapter aux besoins des salariés dont 90 % travaillent chez des clients sur des projets qui durent souvent plus de deux ans. Le consultant est accompagné à chaque fois qu’il change de projet. Des déjeuners mensuels sont également organisés par les équipes des ressources humaines, les équipes commerciales et la direction avec les consultants. 4. ZENIKA La société spécialisée dans les technologies de l’information recrute ses collaborateurs en fonction de leur passion, de leur volonté d’apprendre et de leurs aspirations professionnelles. La direction autorise le droit à l’erreur et promeut la transparence qui est l’une des trois valeurs de l’entreprise. Les deux autres sont le partage et la convivialité. 8. HITACHI DATA SYSTEMS FRANCE Lire page 10. Suite p. 10 COMMUNIQUÉ VolkswagEn groUp, lE groUpE aUtomobilE lE plUs fascinant Une organisation adaptée à la richesse des talents Etre l’employeur le plus attractif du secteur automobile français Avec ses cinq marques, ses directions transverses, pour ce Faire, la stratégie de Volkswagen ses forces de « terrain » et ses directions support Group FranCe repose sur 5 axes : spécialisées, Volkswagen Group France réunit des compétences non seulement pointues, mais également Une présence mondiale dans 153 pays avec 118 usines et presque 600.000 collaborateurs. C’est environ 42.000 véhicules qui sortent chaque jour des usines du Groupe Volkswagen. Volkswagen Group, c’est aussi l’entreprise qui investit le plus en recherche et développement avec un montant de 11,5 milliards d’€ en 2014. très diversifiées. Nbre de Marques 5 Chiffre d’affaires 6 milliards d’€ Nbre de collaborateurs 650 Volkswagen Group a une stratégie et des objectifs très clairs à l’horizon 2018: équipes dédiées à chacune de ses cinq marques, efficacité des équipes transverses et spécialisées se mettant à leur service et à celui de leurs réseaux. Du marketing à la logistique, de l’animation commerciale au juridique, des ressources humaines au support technique et à bien d’autres fonctions encore, les nombreuses expertises du Groupe et ses expériences etre n°1 en qualité de service réaliser 8% de marge opérationnelle avant impôt produire 10 millions de véhicules Le groupe Volkswagen veut aussi être le leader mondial de l’électromobilité. Il s’engage à réduire les émissions de CO2 pour sa flotte de véhicules à 95g en 2020. C’est le seul constructeur à avoir pris cet engagement. travail optimisées ». dans une ambiance conviviale avec 13,4% de parts de marché en 2014, dans un groupe solide avec une stratégie Volkswagen group France est un acteur majeur claire où la performance et le bien-être des du marché automobile français. ting des marques du groupe. Le Groupe et ses réseaux (700 sites de distribution et 800 sites de service) emploient plus de 15.000 personnes en France. collaborateurs. • Veiller à l’implication de VGF dans des actions solidaires modernes et agréables et des « conditions de Skoda, Audi, SEAT, et Volkswagen Véhicules Utilitaires. France sur 10.000 m2 (batiment Haute Qualité environ- basant sur les compétences plus que l’expérience. • Respecter l’équilibre professionnel / personnel de nos dans un cadre plaisant avec des locaux rechange et accessoires des 5 Marques Volkswagen, nementale) qui accueille les directions Ventes et Marke- par les 5 marques et les directions transverses. • Optimiser la gestion des ressources humaines en se c’est faire carrière : française de Volkswagen AG. Son rôle est de commercialiser dans l’hexagone les produits, pièces de Villers-Cotterets et le tout nouveau site de Roissy-en- dédié à la formation.) • Développer la mobilité grâce aux opportunités offertes Travailler chez Volkswagen Group France aujourd’hui, Créée en 1960, Volkswagen Group France est la filiale Volkswagen Group France dispose de 2 sites en France : loppement professionnel afin de pouvoir faire carrière en respectant toutes les composantes de la diversité. Volkswagen group France etre le top employeur • Offrir aux salariés les meilleures perspectives de déveet rester dans le groupe. (3,6% du chiffre d’affaires est Cette organisation vise l’efficacité : efficacité des lui donnent toute sa richesse. Volkswagen group France 9 collaborateurs sont les maitres mots. Jacques rivoal Président de Volkswagen Group France La stratégie de Volkswagen Group France en matière de ressources humaines est claire : Etre Top employeur et avoir les collaborateurs les plus motivés et les plus investis car l’engagement de nos salariés est un facteur clé de réussite de VGF. Best Workplaces 2015 France mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 10 GREAT PLACE TO WORK ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS (SUITE) 9. VERMILION ENERGY La filiale française du producteur canadien de pétrole et de gaz revendique quatre valeurs ; l’excellence, la confiance, le respect et la responsabilité. Tous les salariés sont actionnaires de l’entreprise, de la réceptionniste aux cadres supérieurs. Ils reçoivent tous et dans tous les pays lors de leur embauche en CDI des actions de l’entreprise. Ils en reçoivent également tous les ans lors de la distribution de bonus. Un don d’actions supplémentaires est attribué lors de la promotion d’un salarié. 10. MICHAEL PAGE FRANCE Électro Dépôt fabrique des champions PRIX SPÉCIAL L’enseigne concilie low-cost et ambition. Elle mobilise ses collaborateurs pour améliorer leur performance et pratique la promotion interne. N « CHRISTINE PIÉDALU ous pouvons être une société de distribution d’électroménager à bas prix, tout en ayant la volonté de bien accueillir nos clients et être attentifs au bien-être de nos collaborateurs », affirme Pascal Roche, directeur général et cofondateur d’Électro Dépôt. En pleine expansion, l’enseigne qui revendique « des prix minimum mais un sourire maximum » veut concilier low-cost et politique RH ambitieuse. En dix ans, le réseau est passé de 3 à plus de 60 dépôts et de 75 à 1 500 collaborateurs (523 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014). Électro Dépôt ouvre 5 à 7 magasins par an et engage 250 à 300 collaborateurs chaque année. Sa stratégie, « Vision 2020 », a été élaborée avec les 150 managers de l’entreprise. Réunis en séminaires, ils ont défini la mission, le métier, les valeurs (simplicité, passion, solidarité) de l’entreprise. Puis, des chantiers ont été lancés pour travailler sur des thèmes de progrès, chacun piloté par un manager désigné par le comité de direction. Chaque manager a alors constitué son équipe, défini la feuille de route, les objectifs à atteindre, et présente ses conclusions en fin d’année. Les actions proposées sont validées par la direction, testées dans différents formats de magasin ou auprès de groupes de collaborateurs, avant d’être déployées dans l’entreprise. L’opération, qui implique l’ensemble des salariés, est renouvelée chaque année en fonction de l’actualité de la société et des points de progrès identifiés. Bonnes idées L’enseigne grandit vite et veut faire grandir ses collaborateurs. Lancée en 2009 par Pascal Roche, l’Académie Électro Dépôt forme chaque année 20 à 25 équipiers au métier de directeur adjoint et des directeurs adjoints à celui de directeur de magasin. « Nous voulons être une entreprise qui fabrique des champions, comme l’académie de Bradenton, en Floride, fabrique les Pascal Roche, directeur général et cofondateur d’Électro Dépôt ELECTRO DEPOT numéros un du tennis mondial… », assure Pascal Roche. Parallèlement, 20 collaborateurs partent chaque année avec lui « voir les racines de l’entreprise aux États-Unis et prendre des bonnes idées dans les enseignes américaines comme Costco », souligne-t-il. Mais pour Pascal Roche, la promotion interne doit trouver son juste équilibre avec le recrutement externe. L’enseigne ouvre donc des postes en stage et en alternance, du bac pro au master, et chaque étudiant est suivi par la DRH. Les alternants sont contactés à trois reprises, pour évaluer leur montée en compétence et le bien-être au travail. L’an dernier, Électro Dépôt a lancé son premier business game, Adopte 1 Job. Par équipes de cinq, les étudiants ont eu 24 heures pour ouvrir un magasin. La préparation se faisait au siège, où ils disposaient de l’aide de coachs (trois directeurs de magasin). Un moyen pour l’enseigne de mieux se faire connaître et de repérer les jeunes à potentiel. D’ici à 2020-2021, Électro Dépôt veut atteindre les 100 magasins en France et s’attaquer au marché européen. À la rentrée prochaine, l’enseigne prévoit d’ouvrir un premier dépôt en Belgique. ■ Le groupe de recrutement propose à ses consultants un cursus d’intégration qui leur permet de découvrir un nouveau métier en étant accompagné par un parrain. Les perspectives d’évolution sont communiquées dès l’entrée dans le groupe. Les collaborateurs ont accès à un parcours professionnel très détaillé : opportunités proposées, critères d’éligibilité, responsabilités, avantages associés. Les consultants s’orientent vers une filière management ou expert et évoluent en France ou à l’international. 11. KIMBERLY-CLARK La filiale française du groupe qui vend notamment la marque Kleenex fonctionne sur les bases de la confiance, du respect et de la responsabilisation. Elle pratique la diversité et souhaite que toutes les générations soient présentes. Il n’existe pas de parcours professionnel type. Les carrières se font selon les compétences, les envies et les opportunités. De nombreux avantages sont proposés : une rémunération attractive, un programme européen de rémunération variable, des possibilités de se former et d’évoluer. 12. FACTSET Les contacts avec le management sont aisés et conviviaux. Les portes des managers sont vitrées et ouvertes aussi souvent que possible. Chaque salarié peut parler au dirigeant quand il le souhaite. Un soin particulier est apporté à l’intégration des nouveaux collaborateurs. Les premières semaines sont entièrement consacrées à la formation. Les nouveaux consultants recrutés en Europe, en Asie et au Moyen-Orient participent à une formation de 5 semaines qui se déroule à Londres. Ils découvrent les outils FactSet, s’imprègnent de la culture d’entreprise et tissent des liens personnels. Suite page 11. Hitachi Data Systems promeut l’esprit d’équipe PRIX SPÉCIAL La filiale du géant japonais prône le respect, la sincérité et l’équité. T rois mots en japonais caractérisent l’Hitachi Spirit : Wa (respect des individus, confiance, harmonie), Makoto (sincérité, équité, intégrité) et Kaitakusha-Seishin (l’esprit pionnier). « Ce sont nos points de repère. Ils sont mis en avant lors de séminaires ou d’entretiens, pour qu’ils fassent vraiment partie de notre ADN », explique Emmanuel Villion, directeur général d’Hitachi Data Systems France (160 collaborateurs, 90 millions d’euros de chiffre d’affaires) qui reçoit le prix spécial de la communauté des leaders. Toute la difficulté réside dans leur application. « C’est l’humain qui est la clef », ajoute Emmanuel Villion. Dès le recrutement, la filiale française du géant japonais de technologies et solutions informatiques propose au futur salarié de programmer, avant son arrivée, des rendez-vous avec les acteurs clés : le directeur général, le directeur des ressources humaines, etc. Le parcours d’intégration se déroule sur quinze jours. Le nouveau collaborateur suit une formation technique, rencontre les salariés pour comprendre son rôle et être connu des équipes. Des cursus d’intégration spécifiques sont conçus pour certains métiers ou pour les jeunes diplômés ayant suivi le programme européen Eagle. La formation qui représente entre 2 % et 3 % de la masse salariale chez Hitachi Data Systems se déroule en France, en Europe, aux ÉtatsUnis et au Japon selon la montée en compétence du collaborateur. Des séminaires interservices sont organisés pour mieux appréhender le travail et les contraintes des autres salariés. Des administratifs sont, par exemple, immergés dans le quotidien de com- merciaux. Un séminaire a réuni les employés de l’avant-vente et les commerciaux. La société récompense une performance, un comportement, un collectif. « Un salarié qui a travaillé plus tard que d’habitude pour finaliser une activité se verra, par exemple, offrir un dîner pour deux au restaurant », précise Emmanuel Villion. Aider des associations Emmanuel Villion, directeur général d’Hitachi Data Systems France. GEOFFROY LASNE La société fête les événements individuels (départs en retraite, naissances) et collectifs (galette des Rois, crêpe party…). Les séminaires et les formations sont aussi des occasions de célébration. En mai dernier, la filiale française a organisé une course au trésor par équipes dans le château de Chantilly. Depuis un an et demi, la société a mis en place un charity committee qui soutient des projets dans l’humanitaire et l’environnement. Les membres du charity committee, tous volontaires, sont à tour de rôle chef de projet. Une collaboratrice s’est occupée du projet de soutien à une association de rééducation par le sport équestre de personnes lourdement handicapées (Arse) ; un autre d’une opération de ramassage de déchets. Hitachi Data Systems France va sponsoriser l’association Mobil’douche qui permet aux sans-abri de rester propres, leur propose une boisson chaude, des soins de base. Collaborateurs, manageurs, directeurs pourront accompagner les volontaires de l’association. « Ce sont des moments forts partagés ensemble qui permettent de développer des relations différentes », souligne C. P. Emmanuel Villion. ■ LE FIGARO mercredi 18 mars 2015 GREAT PLACE TO WORK Les Brasseries Kronenbourg encouragent la convivialité SOLIDARITÉ Le brasseur alsacien se hisse à la troisième place du classement des entreprises de plus de 500 salariés. « » ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS (SUITE) 13. NOVENCIA GROUPE Lire page 4. 14. COLOMBUS CONSULTING L’entreprise qui a l’ambition « d’être le cabinet de transformation alliant valeurs et valeurs » évalue régulièrement (tous les quatre mois) ses collaborateurs pour leur permettre d’apprendre et de progresser. La première évaluation est élaborée par le responsable de la mission du consultant. La deuxième par le salarié lui-même qui s’autoévalue en utilisant les mêmes critères que son responsable. La troisième prend la forme d’une évaluation « inversée ». Chaque collaborateur prépare et présente l’évaluation de son évaluateur. Cela permet au manager-évaluateur de partager ses pratiques de management avec le consultant et ses pairs. P si l’on peut encore s’améliorer sur certains aspects », remarque-t-il. Depuis sa création en 1664, les Brasseries Kronenbourg produisent 100 % de leurs bières en Alsace. Ses salariés ont acquis un vrai savoir-faire. Ils CHRISTINE sont animés par une exigence de quaPIÉDALU lité tout en conservant un esprit pionour un coup d’essai, nier. « Nous respectons l’homme et la c’est un coup de nature sur le long terme, souligne maître. Les Brasseries Kronenbourg se Marc Vermeulen. Nos valeurs fonhissent à la 3e marche du podium des damentales sont l’excellence, l’innoentreprises de plus de 500 salariés où vation, la responsabilité et la conviil fait bon travailler, dès vialité. Nous sommes leur première participaconvaincus que le savoirLe savoirtion. « En participant à faire et l’engagement de l’enquête Great Place to nos 1 200 salariés sont faire et Work, nous souhaitions l’engagement de essentiels au succès de nous confronter aux nos 1 200 salariés notre entreprise. C’est meilleures entreprises pourquoi nous nous attasont essentiels implantées en France et chons à créer un environau succès dans notre secteur d’actinement agréable et de notre vité pour identifier nos convivial qui favorise le forces et nos axes d’amétravail en équipe et entreprise lioration », explique l’expression des talents MARC VERMEULEN, PDG DES BRASSERIES KRONENBOURG Marc Vermeulen, PDG individuels. » des Brasseries KronenKronenbourg investit bourg. Les salariés ont notamment dans la formation et le développemis en avant la fierté d’appartenance ment des compétences. En 2012, à la société et la convivialité dans les 3,4 % de la masse salariale y a été relations au travail. « Cela confirme consacrée. 17 571 heures ont été disnos enquêtes internes et montre que pensées. La société encourage la flexinous sommes sur la bonne voie, même bilité. Elle favorise le télétravail. Elle a 11 Marc Vermeulen, PDG des Brasseries Kronenbourg. mis en place un package de rémunération et d’avantages sociaux. Elle partage les bénéfices pour récompenser les efforts des salariés et la performance collective. En 1996, les Brasseries Kronenbourg ont créé une fondation d’entreprise orientée sur le mieux vivre ensemble dans les domaines de la culture, de la nature et la solidarité. Près de 50 projets sont soutenus par an en France. La société est aussi attentive à l’environnement. Le gaz issu de la méthanisation de ses déchets fournit près de JULIEN KNAUB 20 % de ses besoins énergétiques. Environ 80 % des marchandises transportées utilisent le rail. Enfin, les Brasseries Kronenbourg sont la première brasserie au monde à avoir obtenu la certification ISO 14001 pour leur gestion environnementale. « La bière est symbole de partage, d’authenticité et de fraternité. Cette convivialité se ressent au quotidien, dans la qualité des relations entre les salariés, la proximité du management et la solidarité entre les équipes », conclut Marc Vermeulen. ■ 15. LE BONCOIN.FR Les rapports au sein du site Internet sont simples, efficaces et orientés vers le résultat tout en respectant les individus. L’accueil et l’intégration sont des moments privilégiés. Un parcours d’intégration de plusieurs jours est organisé pour chaque nouveau salarié afin qu’il découvre les différents services et connaisse l’ensemble des équipes. L’entreprise investit en formation. Elle dépense plus de deux fois le budget légal de formation. Son objectif est de faire monter en compétence ses collaborateurs dont la moyenne d’âge est de 31 ans. Suite page 12. les chiffres sont une langue, leur traduction est un metier. Les hommes et femmes d’Accuracy rendent la langue des chiffres intelligible. La pertinence et l’efficacité de leurs conseils s’appuient sur cette capacité à comprendre, traduire, décoder, donner du sens aux chiffres, dans un souci de précision, d’exactitude et d’objectivité. Et c’est ainsi que les équipes Accuracy facilitent la prise de décision de leurs clients partout dans le monde depuis dix ans. Figures for decision mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 12 GREAT PLACE TO WORK Mars France privilégie l’engagement RESPONSABILITÉ Les femmes occupent un tiers des postes de direction. ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS (SUITE) 16. GROUPE C’PRO Le groupe de distribution spécialisé dans l’informatique et les télécommunications applique la règle des quatre « S » : savoir être, savoir écouter, savoir partager, savoir impliquer. L’entreprise se fixe des caps à tenir tous les trois ans. Ces objectifs forment le plan stratégique triennal. Quand les buts sont atteints, tous les collaborateurs partent en voyage. Ils sont ainsi allés à New York, Marrakech et Malte. Ce voyage sur mesure mêle à la fois convivialité, détente et cohésion. Lors de cette manifestation, les salariés fêtent la victoire et lancent le nouveau plan pour les trois années à venir. Le management pratique la politique de la porte ouverte. Un collaborateur peut s’adresser à son manager, au directeur des ressources humaines ou au président pour lui faire part d’un sujet important à n’importe quel moment de la journée. Myriam Cohen Welgryn, PDG de Mars Petcare France DR A CHRISTINE PIÉDALU vec 4 200 salariés dans six métiers, Mars France occupe cette année encore la seconde place du classement des entreprises de plus de 500 salariés où il fait bon travailler. « L’entreprise a une vision porteuse de sens liée à son fondateur, Forrest Mars Sr, explique Myriam Cohen Welgryn, PDG de Mars Petcare France. Il rêvait dès la création, en 1932, d’un modèle économique inspiré de la “mutualité des avantages” pour toutes les parties prenantes : les collaborateurs, que nous appelons des associés, les clients, les fournisseurs et la planète au sens large. » Quatre-vingt-trois ans plus tard, 88 % des associés français déclarent ne pas considérer leur entreprise seulement comme un emploi, selon l’enquête Great Place to Work. Le numéro trois mondial de l’agroalimentaire privilégie le sens des responsabilités. « Les responsabilités s’exercent individuellement et collectivement pour le succès de tous. 93 % des associés disent avoir beaucoup de responsabilités. Et nous sommes là pour les stimuler, les entraîner », affirme Tom Leemans, PDG de Mars Chocolat France. Prime à l’initiative Un associé a, par exemple, eu l’idée de récupérer la vapeur de l’usine d’incinération située à 2 km de l’usine Mars d’Haguenau (Alsace) pour alimenter en chaleur et en vapeur les installations. Les travaux d’aménagement ont permis de couvrir 90 % des besoins de vapeur d’eau du site. « Il a eu l’idée et l’a mise en place comme un entrepreneur », résume Myriam Cohen Welgryn. L’associé a été invité avec sa famille à visiter Mars aux 17. NETAAP FRANCE Tom Leemans, PDG de Mars Chocolat France États-Unis. Quelques années plus tôt, un opérateur à la ligne de remplissage des pochons Mars Chocolat avait mis au point un système d’amélioration sur la ligne. Son initiative a été récompensée par un Best of Mars. La hiérarchie n’a pas de privilège. Tous les collaborateurs travaillent en open space, y compris les membres du comité de direction. Il n’existe pas de salle à manger VIP. La direction n’a pas de places de parking réservées. La société traite à égalité hommes et femmes. Les femmes occupent 33 % des postes de direction de Mars France. La parité est respectée au comité de direction de Mars Petcare. Cinq des douze membres du board européen sont des femmes. Un programme de mentorat accompagne les associées. Le budget formation représente près de DR 3 % de la masse salariale. « C’est deux fois l’obligation légale. Outre les formations fonctionnelles, beaucoup portent sur le leadership, souligne Tom Leemans. Nous encourageons la mobilité interne. 10 % des collaborateurs France changent de fonction, de filiale ou de pays chaque année. » Avant de prendre les rênes de Mars Chocolat France, Tom Leemans a travaillé chez Mars Petcare Allemagne au département vente marketing, puis en France. « Contrairement à d’autres entreprises, la performance des dirigeants ne se mesure pas seulement sur des objectifs économiques, précise Myriam Cohen Welgryn. Elle tient compte, sur la base d’une enquête interne, de la capacité à engager les associés. Preuve que ce sont bien eux qui sont au centre de la stratégie. » ■ Le spécialiste des solutions de stockage et de gestion de données pratique une communication ouverte et transparente. Il a mis en place des moyens techniques modernes pour permettre une meilleure communication ascendante et descendante. La direction communique par l’intermédiaire de vidéos diffusées en direct ou préenregistrées et utilise aussi d’autres moyens. Elle réunit une fois par an tous ses collaborateurs lors d’un « kick-off » dans un lieu agréable. En 2014, tous les salariés se sont réunis à Annecy pendant deux jours. NetApp célèbre les succès. L’entreprise décerne des « Awards » aux collaborateurs qui ont le mieux incarné les valeurs de l’entreprise au niveau mondial, régional et national. Elle récompense la performance de ses salariés en leur attribuant des actions gratuites, des primes et des bonus lors de la revue annuelle de performance. 18. MY LITTLE PARIS Le site Internet déniche des adresses et des idées insolites qu’il envoie à sa communauté d’abonnés par mail ou sur mobile. Ses équipes créent des boîtes remplies de surprises et de produits de beauté qu’elles adressent dans les boîtes aux lettres des membres de leur communauté. Depuis sa création, My Little Paris a une conviction forte : tout est copiable sauf la culture d’entreprise. L’entreprise a construit des valeurs qui se sont inscrites dans le quotidien de ses collaborateurs. Des rituels ponctuent la vie de la société. Ils favorisent le bien-être de l’équipe et un environnement de travail inspirant. La présidente Fany Pechiodat estime que tous ces éléments permettent l’intelligence collective, la naissance de synergies et le développement de la société. 19. NATIONAL INSTRUMENTS Le leader mondial de l’instrumentation virtuelle a été fondé en 1977 dans un garage par une poignée d’ingénieurs passionnés. L’entreprise considère chaque employé comme la ressource la plus précieuse et le principal moteur de sa croissance. Elle part du principe que les individus sont naturellement bons et enclins, quand les conditions sont bonnes, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le management prône des valeurs de respect, d’honnêteté, d’esprit d’équipe et d’innovation. Il encourage les salariés à cultiver leurs forces plutôt que d’essayer de les faire entrer dans un moule. 20. SQUARE L’histoire débute fin 2008 quand Jérôme Boucheron, Vincent Canchon, Éric Bonnel et Patrick Meyer décident après plus de quinze ans d’amitié et de complicité professionnelle de créer un groupe porteur d’un ADN fort autour de la liberté d’entreprendre. La société organise régulièrement des défis pour ses business managers et ses consultants. Cela permet d’entretenir la fougue des équipes et l’émulation collective. 21. PRETTY SIMPLE Le développeur de jeux vidéo cultive l’esprit start-up. Le studio parisien se situe dans l’un des quartiers les plus animés de Paris, à une minute de l’Opéra Garnier. La décoration est soignée : des œuvres d’art contemporain et d’autres conçues par des artistes de Pretty Simple. Une salle de repos, une bibliothèque garnie de livres, une pièce dédiée au divertissement équipée d’instruments de musique, de consoles de jeux vidéo, d’un écran géant, de jeux de société, de tables de ping-pong ainsi qu’une salle de sport permettent aux salariés de faire des pauses détentes. 22. L’OLIVIER ASSURANCES (GROUPE ADMIRAL) La filiale du groupe Admiral pratique la diversité. Le brassage des cultures est favorisé à l’embauche. Le recrutement n’est pas uniquement l’affaire de la direction des ressources humaines. Plusieurs managers et futurs collègues rencontrent les candidats. L’objectif est de prendre en compte leurs compétences techniques et leurs aptitudes relationnelles. Le travail en équipe est encouragé. Les projets sont réalisés au moins en binôme afin de favoriser les échanges d’idées et une saine émulation. Suite page 14. Kiabi pratique la bienveillance et libère ses collaborateurs CONFIANCE Chaque salarié prend des initiatives et des décisions pour satisfaire les clients. K iabi, qui ouvre son premier magasin en 1978, est la première enseigne de prêt-àporter à inventer le concept de mode à petit prix pour toute la famille. Le succès est au rendez-vous. L’entreprise a dépassé le milliard et demi d’euros de chiffre d’affaires et compte 449 magasins en Europe et au Maroc. « Dans un univers concurrentiel de plus en plus tendu, nous continuons à nous démarquer, explique Christine Jutard, chief happiness officer du groupe. Nous prenons le contre-pied des autres marques de mode. Nous affirmons nos fondamentaux, optimisme et bienveillance. Nos actions sont guidées par cinq items : être complice, engagé, fun, mode et coloré. Des items qui s’appuient sur une vision partagée. » En 2013, le groupe engage un « mou- vement de libération ». « Il permet de créer les conditions pour que chaque collaborateur prenne des initiatives et des décisions destinées à surprendre et enchanter ses clients, comme s’il travaillait pour son propre compte. Cela implique de se faire confiance et de faire confiance, de viser la simplicité, de partager les meilleures pratiques », souligne Christine Jutard. Mieux travailler ensemble En juin 2013, Kiabi organise une journée de réflexion avec les principaux managers sur le thème de la libération : comment mieux travailler ensemble ; comment ne plus faire de tâches à faible valeur ajoutée ; comment aller plus vite. Certains participants lancent dans la foulée des réunions appelées « jour- Christine Jutard, chief happiness officer du groupe Kiabi. DIDIER KNOFF née libération », avec des collaborateurs volontaires. « Ce sont des espaces libres de parole, des échanges sur le pourquoi de la libération et comment se lancer », précise Christine Jutard. Plus de 2 000 salariés y participent. Des actions sont menées en France et à l’étranger. Les « first followers » du mouvement partent à bord d’un bus à la rencontre des équipes de l’Hexagone entre avril et juin 2014. Dans de nombreux magasins, les conseillères réalisent les plannings à partir de besoins définis en équipe. Chaque boutique s’auto-organise et choisit sa tenue. Sur le Web, la création du site Pyjama & Co et Déguisement est le résultat des idées et des initiatives prises par les collaborateurs. Des préparatrices de commandes créent un véritable showroom pour les professionnels. Le service paie simplifie ses process et met en place une permanence téléphonique pour répondre à ses clients internes. Les équipes ressources humaines changent de nom et de mission. Elles deviennent la Happiness Team. Des ateliers « être manager libérateur », où les échanges sont la règle, permettent aux managers de se libérer et d’accompagner la libération de leurs équipes. En octobre, un atelier management est organisé avec 60 collaborateurs venant de tous les pays et représentant tous les métiers sur le thème « et si nous réinventions notre management ? ». Le comité de direction de Kiabi vient de se renommer Colead. « Il affiche son nouveau rôle de leader libérateur au service de la transformation de l’entreprise », C. P. conclut Christine Jutard. ■ LE FIGARO mercredi 18 mars 2015 GREAT PLACE TO WORK Criteo conserve l’esprit start-up 13 Dans les locaux parisiens de Criteo. CYRIL MARCILHACY/ LE FIGARO FIERTÉ La société cotée au Nasdaq, qui vise le milliard d’euros de chiffre d’affaires, favorise l’envie d’entreprendre. E CHRISTINE PIÉDALU n 2005, deux anciens de Microsoft, Franck Le Ouay et Romain Niccoli, rejoints par Jean-Baptiste Rudelle créent Criteo. Trois ans plus tard, la start-up se spécialise dans le ciblage publicitaire. Elle entame son ascension. En novembre 2012, Criteo reçoit le prix Fast 50 de l’entreprise à la plus forte croissance en cinq ans, avec un taux de plus de 202 100 %. Du jamais vu ! Un an plus tard, Criteo dirigée par Jean-Baptiste Rudelle est la deuxième société technologique française cotée au Nasdaq depuis dix-neuf ans. L’entreprise basée en France affiche 745 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014, en croissance de 68 % par rapport à l’année précédente. Elle devrait dépasser le milliard d’euros de chiffre d’affaires cette année. Elle emploie 1 300 salariés dans le monde. Soit une progression du nombre de ses collaborateurs de 60 % par rapport à 2013. « Le rythme sera le même cette année », affirme Albane Bressolle, responsable monde des ressources humaines du CriteoLabs. La société prévoit d’engager 200 à 250 personnes en France, essentiellement pour des postes en recherche, vente et finance. « Nos collaborateurs travaillent sur leur passion. Il y a donc une forte émulation en termes de création et d’innovation au sein des équipes. Cela permet de croître rapidement. Les salariés s’amusent sur des projets différents. Passion, performance et culture de l’excellence sont liées », souligne Albane Bressolle. Criteo veut conserver un esprit startup fait de flexibilité et de réactivité. Cette culture est idéale pour donner des responsabilités aux collaborateurs et leur permettre d’évoluer rapidement. « Un de nos mots d’ordre est “on y va, on se lance”, témoigne Albane Bressolle. Cela fait partie de l’envie de nos collaborateurs de bouger, de changer, d’être mobiles. » Dans le cadre d’un projet d’acquisition, un des managers travaillant à la recherche a appris deux jours avant son déplacement qu’il partait ren- échangent peu au quotidien. L’année contrer l’équipe de la société rache- dernière, Criteo a lancé son premier tée pour discuter de leurs projets. hackathon. Le principe est simple. « Les contacts, les sujets lui ont plu. Il Les collaborateurs développent une fait actuellement les idée originale de proallers-retours en avion duit ou d’amélioration pour travailler avec la des services. Réunis en Passion, nouvelle équipe », expliéquipe, ils ont 48 heuperformance res pour traduire leur que Albane Bressolle. Le projet « Voyageur » concept en business et culture cherche à mélanger difplan, mettre au point de l’excellence férents métiers de une stratégie commersont liées l’entreprise. Des salariés ciale. Une fête célèbre ALBANE BRESSOLLE, du département recherla remise de prix aux RESPONSABLE MONDE DES RESSOURCES HUMAINES che peuvent passer deux projets les plus proDU CRITEOLABS semaines dans un autre metteurs. Les gagnants service pour mieux comprendre ses ont la possibilité de travailler deux à méthodes, l’ambiance, les sujets trois semaines sur leur projet, puis d’innovation traités. Le Cross Boot d’y consacrer 10 % de leur temps Camp fait travailler sur une plus pendant six mois. L’un des projets grande échelle des équipes qui gagnants est en cours de déploie- HAYS DANS LE TOP TEN GREAT PLACE TO WORK REJOIGNEZ-NOUS ! Pour sa 4e participation consécutive au palmarès Great Place To Work®, Hays s’est hissé à la 10e place dans la catégorie des entreprises de plus de 500 salariés. L’épanouissement de nos collaborateurs est l’une de nos principales fiertés. Notre engagement envers nos clients et nos candidats s’applique de la même façon à nos collaborateurs. Il fait bon vivre chez Hays, nos équipes s’y sentent bien et le font savoir ! Notre campagne de recrutement 2015/2016 est actuellement en cours et nous prévoyons d’accueillir une centaine de Consultants en recrutement. Si pour vous la victoire est un travail d’équipe, rejoignez-nous ! hays.fr * Partenaire recrutement officiel « » ment. Il permettra de réaliser des démonstrations devant le client en temps réel. La réussite se partage, la fierté aussi ! Criteo promeut la création d’entreprise en France. Ses fondateurs soutiennent et sponsorisent les initiatives de la French Tech. Ils sont présents auprès des jeunes entrepreneurs. Ils se déplacent dans les écoles. « La fierté de travailler chez Criteo se ressent en interne, se réjouit Albane Bressolle. Il suffit de voir ma liste d’attente de volontaires prêts à piloter un nouvel arrivant pour lui faire découvrir l’entreprise, ou de regarder le nombre de poneys en peluche, mascotte de Criteo, sur les bureaux ou en porte-clés, pour comprendre que la fierté d’appartenance n’est pas qu’un mot. » ■ mercredi 18 mars 2015 LE FIGARO 14 GREAT PLACE TO WORK Decathlon accepte le droit à l’erreur PASSION L’enseigne de sport, qui propose 300 métiers, souhaite que chaque collaborateur puisse progresser. D CHRISTINE PIÉDALU ecathlon France, le spécialiste des articles de sport, qui occupe la quatrième place du classement des entreprises de plus de 500 salariés, a fondé son engagement sur quatre valeurs, la vitalité, la sincérité, la responsabilité et la générosité. Son défi est de demeurer fidèle à ces principes tout en grandissant. L’enseigne emploie un peu moins de 15 000 salariés en France. Elle est présente dans plus de 20 pays avec près de 800 magasins. Son chiffre d’affaires s’élève à 3,2 milliards d’euros en France. Elle a transformé 744 CDD en CDI l’année dernière. Son objectif est de poursuivre sur la même base cette année. Decathlon, qui est né en 1976 dans le nord de la France, à Englos, souhaite que chaque collaborateur puisse décider chaque jour pour satisfaire le client. Elle met tout en œuvre pour développer l’autonomie, donner des responsabilités croissantes à ses salariés et les faire évoluer. Chaque collaborateur a le droit d’essayer, de recommencer pour s’améliorer et contribuer au succès de l’entité qui l’emploie. Un salarié qui n’obtient pas les résultats commerciaux souhaités pourra suivre une formation. Les managers de site ou de service sont les premiers responsables des ressources humaines des équipes qu’ils dirigent. Ils doivent allier exigence et bienveillance pour développer le droit à l’erreur, l’envie de décider, de progresser et l’esprit entrepreneurial. Construire son parcours Decathlon met l’accent sur la promotion interne. Nicolas Pelletier, directeur général de Decathlon France depuis le 1er mars, a commencé comme chef de rayon. Tous les collaborateurs débutent leur parcours en Decathlon met l’accent sur la promotion interne. Tous les collaborateurs débutent en magasin. JMR magasin. Ils construisent leur parcours professionnel en travaillant dans les différents services selon leurs compétences et leurs affinités. Ils ont le choix entre plus de 300 métiers dans le monde. Les salariés sont actionnaires de l’entreprise, qui n’est pas cotée en Bourse. Les sommes qui sont versées viennent soit de la partie supérieure à celle délivrée au titre de la participation (partie supralégale de leur participation), de leur prime d’intéressement ou encore de versements volontaires une fois par an. Ces versements bénéficient d’un ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS (SUITE) Le groupe Talan joue collectif 23. COLLIERS INTERNATIONAL 27. INGIMA FRANCE L’entreprise spécialisée dans les services immobiliers en entreprise recherche la diversité tant en termes de compétences techniques que d’origines. Elle offre un service sur mesure à ses clients et pratique la convivialité, la solidarité, la transmission du savoir-faire, le partage des envies et le travail d’équipe. L’entreprise a été fondée par trois passionnés qui avaient l’ambition de révolutionner la place accordée aux salariés dans les sociétés de conseil en ingénierie. Johan Guedj, président de la société, a bâti une entreprise qui met le collaborateur au centre. Ce modèle exige la présence de collaborateurs passionnés désireux de faire progresser l’environnement dans lequel ils travaillent. TRANSPARENCE Les salariés sont associés au capital. 24. CD&B Le spécialiste du conseil immobilier et de l’architecture croit en l’empathie, la transparence et l’honnêteté. Ses fondateurs sont des adeptes du management de proximité. Chaque collaborateur a accès aux dirigeants. Une réunion mensuelle réunit tous les collaborateurs. Lors de cette rencontre, les fondateurs et les collaborateurs qui le souhaitent prennent la parole. Cette réunion est suivie d’un déjeuner auquel tous participent. Ce repas permet de maintenir les relations entre les salariés et de souder les équipes. Lire page 8. 28. IKOS La société de conseil a été créée en 2005 par deux ingénieurs expérimentés. Sa vocation est de devenir la référence du secteur ferroviaire au niveau international tout en proposant une approche qualitative du métier du conseil. Ikos favorise le développement et l’épanouissement des consultants. Une entité de recherche, l’Ikos Lab, permet aux consultants de créer des pôles de compétences selon les expertises de chacun, de participer à des congrès internationaux et d’avoir accès à un programme de formation continue. 26. DES SYSTÈMES ET DES HOMMES 29. IMCD FRANCE L’entreprise spécialisée dans les technologies de l’information a été créée par Amadou Ngom et Marc-Édouard Bellest. Les principes de son management sont le respect et la bienveillance. Les dirigeants sont très attentifs à donner une information précise sur la stratégie de l’entreprise, ses performances trimestrielles. Des discussions régulières ont lieu entre les managers et leurs collaborateurs sur leur souhait d’évolution et leurs perspectives de carrière. La filiale du groupe international de distribution de produits chimiques de spécialité recrute chaque année une dizaine de personnes, principalement des ingénieurs technico-commerciaux et des assistants commerciaux. La direction des ressources humaines participe au comité de direction. L’entreprise pratique la gestion de l’emploi et des compétences. Elle est en contact avec une dizaine d’écoles et propose chaque année une demi-douzaine de stages longue durée. Suite page 15. 25. SARENZA «L Mehdi Houas, président du groupe Talan. PHILIPPE SAUTIER orsque nous avons créé Talan avec Éric Benamou et Philippe Cassoulat, nous voulions développer un nouveau modèle d’entreprise, qui place le consultant au centre de notre dispositif. Nous sommes partis du principe que l’on ne peut créer durablement de la valeur dans une société de prestation de services que si le consultant se plaît dans son environnement professionnel et s’y épanouit », témoigne Mehdi Houas, président du groupe Talan, 17e du palmarès des entreprises de plus de 500 salariés. Lancé en 2002, le groupe spécialisé dans le service, le conseil et l’ingénierie est passé en dix ans de la start-up à l’entreprise de taille intermédiaire employant 1 000 salariés et réalisant près de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014. « Nous visons à créer un environnement optimal pour que nos consultants travaillent en s’amusant, observe Mehdi Houas. Cela n’empêche ni la rigueur, ni le sérieux, ni les reportings. Bref, tout ce qui est la vocation d’une entreprise. » Pour attirer des ingénieurs très convoités, Talan mise sur la confiance. « Notre premier critère, c’est la transparence », souligne le président du groupe. Le consultant sait quelles missions il doit mener lors de son intégration. Il est en relation étroite avec des collaborateurs seniors qui jouent le rôle de coach et qui transmettent leur savoir-faire. « Nous engageons des juniors que nous allons faire progresser », ajoute Mehdi Houas. L’entreprise investit dans la formation. Elle a lancé trois Mooc, des cours ouverts en ligne. Douze autres sont prévus en partenariat avec des universités et des grandes écoles. Le groupe privilé- gie également la prise d’initiative, le sens de l’entrepreneuriat. Il invite ses consultants à proposer de nouvelles idées. Commerciaux, ses collaborateurs développent leur esprit d’initiative et renforcent leur expertise métier. Managers, ils transmettent leur savoir-faire et encadrent d’autres consultants. Des collaborateurs ont lancé leur activité. Après trois ans chez Talan, un jeune ingénieur de 26 ans souhaitait partir pour créer son entreprise à New York. Talan lui a permis de réaliser son rêve en le fidélisant. Il lui a proposé d’ouvrir une agence aux États-Unis. « L’agence de New York vient de fêter ses huit ans. Elle a ouvert une antenne à Montréal, une autre à Chicago. Elle réalise près de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, se félicite Mehdi Houas. Nous avons aussi essaimé. Ces entreprises sont devenues des fournisseurs de Talan. » La richesse est partagée Chaque consultant sait ce qu’il génère comme valeur ajoutée, connaît son tarif de vente, les objectifs de la société. « La richesse générée est partagée entre le consultant, le client et le groupe », souligne Mehdi Houas. Chaque collaborateur est associé au capital. Le groupe Talan veut continuer à « grandir en restant petit », c’est-àdire devenir leader tout en conservant l’esprit collectif d’une entreprise familiale. « Ce n’est pas pour rien que nous sponsorisons le Stade Français. Le rugby est un sport qui défend les valeurs du collectif », souligne Mehdi Houas. Mais l’entrepreneur né à Marseille est resté un supporteur de l’Olympique de C. P. Marseille. ■ LE FIGARO mercredi 18 mars 2015 GREAT PLACE TO WORK 15 ENTREPRISES DE MOINS DE 500 SALARIÉS : LES AUTRES LAURÉATS 30. SOPHIA CONSEIL La société de services en innovation favorise les conditions de la réussite de chaque collaborateur. Elle crée les possibilités de l’initiative, du partage d’idées créatives et de leur exploitation. Elle applique le principe de l’équité en matière de rémunération. Sophia Conseil partage la valeur ajoutée avec ceux qui la créent. Son pari est le suivant : chaque collaborateur participe à l’intérêt général en poursuivant son intérêt au sein d’une équipe. Ce modèle permet une totale transparence entre l’entreprise, le consultant et le client. 31. CATALINA MARKETING L’entreprise est orientée résultat. Chaque salarié a le devoir de tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif. Il est libre de choisir le meilleur chemin. La seule règle : l’intérêt collectif est supérieur à l’intérêt individuel. Il faut également avoir une éthique irréprochable. Chacun contribue selon ses compétences. Les salariés comprennent ainsi que si l’entreprise gagne, tous en bénéficient, même si à court terme, tel ou tel constate qu’il ne peut pas atteindre son objectif personnel. Cette approche évite les dérives du type « défense de territoires ». abondement. Le sport est bien entendu le ciment de l’entreprise. Mais le pratiquer modestement ou pas du tout n’est pas un critère pour être engagé. L’essentiel est d’avoir la passion et une connaissance du sport, souligne un responsable de Decathlon. ■ à l’entreprise. Son engagement peut prendre plusieurs formes. Chaque salarié doit, quand il travaille sur un projet en équipe, faire monter les autres membres en puissance sur les sujets qu’il maîtrise. 33. KANTAR WORLDPANEL Le leader mondial de la compréhension et de l’analyse du comportement des consommateurs défend les valeurs de courage, de diversité, de partage et de solidarité. 70 % des salariés sont des femmes. Cette proportion se retrouve au sein du comité de direction. Une politique de mobilité favorise la promotion interne. Encadrement et hiérarchie issus d’équipes différentes travaillent ensemble sur des projets transversaux. Cela permet de « rapprocher » les niveaux hiérarchiques et encourage les échanges d’idées. 34. KLEE GROUP 32. BRAVOSOLUTION La culture de l’entreprise fondée par trois ingénieurs issus des meilleures écoles françaises est caractérisée par un fort engagement au service des clients et par la recherche permanente de technologies innovantes. La société offre un espace de travail ouvert. Agence de design Web, cabinet de conseil, recherche, ses métiers offrent à chaque collaborateur des perspectives très variées que chacun peut enrichir. Ses salariés sont sa force. Le management les écoute autant que cela est possible pour cultiver un esprit de groupe et favoriser l’innovation. Chaque salarié est le porte-parole des valeurs de l’entreprise : l’entrepreneuriat, l’excellence, l’humilité, la solidarité et l’implication. L’humour et l’autodérision sont pratiqués pour améliorer l’ambiance de travail. Tout collaborateur doit partager et apporter de la valeur ajoutée 35. WALTERS PEOPLE Le spécialiste de l’intérim expert place l’humain au cœur de ses préoccupations. Il a mis en place un programme d’intégration d’une durée de 8 semaines pour ses collaborateurs. Ce programme présente l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise et ses procédures collectives. L’entreprise pratique la promotion interne pour 80 % de ses postes. L’implication personnelle est valorisée. 36. INTERSEC L’éditeur de logiciels de télécommunications créé par Yann Chevalier, Jean-Marc Coïc et Olivier Guillaumin, trois anciens élèves de Polytechnique, accorde de l’importance au travail de chacun, à son intégration et à son épanouissement. L’intranet informe tous les collaborateurs de l’arrivée d’un nouveau venu. À son arrivée, le collaborateur est accueilli par les responsables des ressources humaines qui lui font découvrir l’ensemble des équipes. Celui qui est nommé à l’étranger passe plusieurs jours au siège peu de temps après son arrivée. Les directeurs de département - y compris le PDG animent un welcome day. L’objectif est de présenter l’entreprise et sa culture. 37. ROBERT WALTERS Le cabinet de recrutement encourage la bonne entente entre les collaborateurs. Ses dirigeants estiment que tisser des liens qui dépassent l’univers professionnel est une bonne chose. Des relations durables existent entre les nouveaux et les anciens. Les recrutements par cooptation sont encouragés. La grande majorité des collaborateurs qui quittent l’entreprise n’hésite pas à déclarer qu’ils aiment la société. Beaucoup participent aux soirées « Alumni ». Le cabinet a adhéré à l’association À Compétence Égale qui prône un recrutement juste et mène des actions au sein de Syntec conseil en recrutement pour fluidifier le marché des cadres. 38. F. INICIATIVAS L’entreprise de conseil en financement reste fidèle à la philosophie de son fondateur, Frédéric Boute, qui favorise et encourage toutes les initiatives de la part des salariés. Elle a su conserver un esprit familial tout en grandissant. Les collaborateurs sont jugés sur leurs compétences et leur personnalité. L’ouverture d’esprit est une attitude appréciée. Le recrutement est basé sur l’humain. L’entreprise organise des jeux concours, des soirées, des séminaires, des challenges sportifs et des sorties culturelles. 39. HAMMERSON La société foncière compte parmi les dix leaders européens de l’immobilier commercial. Elle réalise chaque année une enquête Great Place to Work qui est utilisée comme un indicateur de la satisfaction des salariés. Le management confie des responsabilités aux jeunes. La direction et les managers font preuve de souplesse en matière d’équilibre vie privée-vie professionnelle. Les échanges sont réguliers entre les salariés, les managers et la direction. Les collaborateurs sont associés aux décisions. Un budget représentant 2,5 % de la masse salariale est consacré à la formation. 40. INNOVATEAM L’entreprise de services industriels et d’ingénierie a fêté son dixième anniversaire en février. Chaque collaborateur peut contacter le fondateur qui est un ancien consultant et le rencontrer. Les consultants sont incités à individualiser leur évolution professionnelle. La moitié d’entre eux a pu changer de secteur d’activité. Le respect de la personne est également un élément fondateur d’Innovateam. La hiérarchie est réduite au minimum afin de faciliter la rapidité de décision et la promotion au mérite. Chaque salarié peut être à la fois formateur et stagiaire. Cette pratique permet de développer les compétences des salariés. ■ Y. LE G. ÀN NOUVEAU, OUVEAU, NOUS AVONS É TÉ É LUS ÉTÉ ÉLUS e 2 ENTREPRISE OÙ IIL L FAIT BON TRAVAILLER EN FRANCE ! ENVIE D EN OUS R EJOINDRE ? DE NOUS REJOINDRE WWW.MARS.COM/FRANCE CASSIANA INGÉNIEUR TRAVAUX N EUFS NEUFS Mars, Incorporated, Groupe familial d’origine anglo-saxonne, compte en France 4 200 collaborateurs et 10 sites, avec un chiff re chiffre d’affaires d’aff aires de plus de 2 milliards d’euros au travers de ses activités Petcare, Chocolat, Food, Chewing-Gum et Boissons. MAXIME CATEGORY ASSISTANT CATEGORY OFFICER 2 fois de suite ! Il y a un truc dans cette boîte, non ? DAVIDSON ELUE BEST WORK PLACE 2 FOIS DE SUITE Davidson élue pour la deuxième fois consécutive n°1 du classement Great Place To Work ! On peut être une société de conseil en management de projets technologiques et avoir un petit “truc“ en plus. Vous savez, ce truc qui fait toute la différence… Cette alchimie entre un modèle de management collaboratif, une culture de la convivialité au travail et une exigence très forte dans l’accompagnement de nos clients. Merci aux Davidsoniens qui l’ont bien compris en nous récompensant pour la 2ème année consécutive. Découvrez ce “truc” mais pas seulement sur www.davidson.fr