RastafaRi`s way nyahbinghi order ewfg 77 JouRnal d`infoRmations
Transcription
RastafaRi`s way nyahbinghi order ewfg 77 JouRnal d`infoRmations
RastafaRi’s way nyahbinghi order ewfg 77 JouRnal d’infoRmations n°6. NOVEMbre 2011 Sommaire : P.3/5. Spécial : Couronnement Impérial P.6. Un chant Nyahbinghi : Love and faya angels P.7. Lois Nyahbinghi : L’autel Nyahbinghi P.8. Un militant : Yaniss Odua P.9. Ital : Nems P.10 Plante médicinale : Carapate - Palma Cristy P.11/13 Education des Enfants Rastafari P.14/15 Pubs Fari internationales/ évènements, photos & liens P.16 Aide Urgente Ethiopie : MAMA BABY I P.17. Contacts Rastafari’s Way. Appel aux djs. 2 Notre couronnement comme Empereur Le 17ème jour de Mäskäräm 1909 (27 Septembre 1916) Je fus choisi comme Héritier du Trône et Régent, et la Reine Zawditu pour siéger sur le Trône. J'effectuais patiemment depuis 14 ans le travail du gouvernement comme Régent Plénipotentiaire quand la Reine Zawditu mourut le 24 Mägabit 1922 (2 avril 1930), et le lendemain, Je fus proclamé, par conséquent, Empereur et acceptais le Trône. Sur la succession au Trône et à la couronne, Nous avions appris en histoire qu'à l'époque où l'Ethiopie était isolée, et bien avant qu'elle n'ait établi des relations avec des pays étrangers, la coutume dominante était de garder secret la nouvelle de la mort de l'Empereur lors de son décès , de placer son fils et héritier sur le Trône et de le couronner sans perdre de temps le même jour. Et ils n'enterraient cérémonieusement le Roi défunt qu'après avoir proclamé le règne de son fils et son couronnement. Sinon, quand l'Empereur décédait, les officiers et la famille royale emmenaient son corps clandestinement et l'enterraient avant que quiconque ne le sache. Une fois qu'ils avaient placé son fils et héritier sur le Trône, conclu la cérémonie du service royal et du couronnement, ils proclamaient alors, en même temps, la mort du père et le nouveau règne du fils. Aujourd'hui que L'Ethiopie a conclu des traités commerciaux et amicaux avec douze gouvernements étrangers, est entrée dans la Ligue des Nations et a fondé des relations diplomatiques, Nous étions convaincu qu'il était correct d'inviter à Notre sacre – comme le font les gouvernements les plus civilisés lors de ces cérémonies - les pays qui avaient installés des délégations et des consulats en Ethiopie. Comme cela allait prendre pas mal de temps pour, dans un premier temps, envoyer les lettres d'invitations et ensuite attendre l'arrivée des délégations, ainsi que de préparer tout ce qui est nécessaire au couronnement, Nous convenions de reculer de sept mois la cérémonie. Ensuite, Nous envoyions des lettres d'invitation aux rois et présidents dont les noms suivent : A S.M. George V, Roi d'Angleterre et Empereur de l'Inde A S.M. Victor Emmanuel III, Roi d'Italie A S.M. Hirohito, Empereur du Japon A S.M. Albert II, Roi des Belges A S.M. Gustave V, Roi de Suède A S.M. Wilhelmina, Reine de Hollande A S.M. Fuad I, Roi d'Egypte A S.E. M. Doumergue, Président de la République française A S.E. M. Hoover, Président des Etats Unis d'Amérique A S.E. Field Marshal von Hindenburg, Président de la République d'Allemagne A S.E. Mustapha Kemal Pasha, Président de la République turque. A S.E. M. Condouriotes, Président de la République grecque Le gouvernement polonais avait entamé des relations diplomatiques avec le gouvernement éthiopien dans le but de conclure un traité commercial, mais ces pourparlers n'étaient pas encore achevés alors que le jour de Notre couronnement se rapprochait. Les Polonais, démontrant leur bonne foi, déclaraient, par la suite : “Bien qu'aucun traité ne soit encore signé, nous enverrons quand même un représentant à votre couronnement puisque nous avons réciproquement manifesté notre amitié”. Nous informions, par conséquent, le Président Mosciki que Nous serions ravi de recevoir leur envoyé. Cette marque d'amitié, que le gouvernement Polonais Nous manifesta à ce moment, restera pour toujours gravée en Notre cœur. De plus, comme Nous l'avons expliqué auparavant, depuis des temps immémoriaux le couronnement avait lieu le plus vite possible pour que le fils et héritier accède au Trône. Il n'avait, de ce fait, pas assez de temps pour inviter les princes et les 3 nobles de chaque région. Mais vu que Nous avions reculé de sept mois la date de Notre couronnement, Nous pouvions envoyer des invitations aux princes, aux nobles, à tous les chefs et les supérieurs des monastères et aux doyens des cathédrales, afin qu'ils viennent participer à Notre joie. Une invitation fut aussi envoyé à Abba Amdä Maryam, le Prêtre de Däbrä Bizan que beaucoup de personnes connaissent et estiment, même s'il se trouve, aujourd'hui, dans la colonie italienne de l'Erythrée, à cause de sa notoriété qui date du temps où les Rois éthiopiens en avaient fait un monastère. La saison des pluies allait faire rage dès les prochains mois et Nous transmettions à tous l'instruction de ne pas bouger, de se préparer pour le voyage et de ne partir qu'à la fin du mois de Mäskäräm (tôt en octobre) lorsque la saison des pluies serait finie, et, surtout, de ne pas venir à Addis Abeba avant le 20 Teqemt (30 Octobre). Après que ces invitations aient été envoyées aux gouvernements étrangers et aux notables de l'Ethiopie, des dispositions étaient prises afin de réparer les rues principales d'Addis Abeba, les maisons le long de chaque rue, et, d'installer des lampadaires le long des rues principales et l'électricité dans toutes les maisons où les invités se rendraient. Les vêtements impériaux, la couronne et l'orbe, le sceptre impérial et l'épée, la bague et le reste étaient fabriqués tout spécialement avec de l'or et des diamants. Autre fois, il n'existait qu'une seule marque distinctive d'honneur pour les princes, une (petite) couronne en or. Nous avions décidé maintenant que cette couronne en or serait réservée, exclusivement, pour les Ras qui avaient été nommés grâce à leur travail et aux services rendus. Pour le Prince Héritier et pour les princes de descendance royale, Nous fabriquions une couronne parsemée de perles, plus petite que la Couronne Impérial mais dépassant la couronne en or des Ras en taille et en beauté dans sa réalisation. Pour les dames de Notre Famille et pour les femmes des princes, des diadèmes en or, plus petit que celui des princes et correspondant à leur rang, leur étaient réservés. Pour les commandants militaires (Dejazmatch) les vêtements et la couronne étaient faits avec de la crinière de lions qui était tressée avec de l'or et brodée sur du velours. Nous fabriquions, de plus, en grande quantité des médailles en or sur lesquelles étaient gravées les effigies de Moi-même et de l'lmpératrice Mänän. Elles devaient être données comme souvenir aux étrangers, aux notables et aux personnes importantes du pays qui avaient été invités à Notre couronnement ou étaient venus d'eux-mêmes. Entre le 8 et 20 Teqemt (18 et 30 octobre), les ambassadeurs invités commençaient à arriver l'un après l'autre à Addis Ababa. Voici les noms des envoyés : S.A.R. Le Duc de Gloucester, envoyé de S.M le Roi d'Angleterre S.A.R. Le Prince d'Udine, envoyé de S. M. le Roi d'Italie S.E. M Gerard , envoyé de S.M le Roi des Beiges. S.E. le Baron H. K C Bildt, envoyé de S.M le Roi de Suède S.E. Jonkheer Hendrik Maurits van Haersma de With, envoyé de S.M. La Reine des Pays-Bas S.E. M. Isaburo Yoshida, envoyé de S.M. l'Empereur du Japon S.E. Muhammad Tawfiq Nasim Pasha , envoyé de S. M le Roi d'Egypte S.E. Maréchal Franchet d'Esperey , envoyé de la République Française S.E. H.M Jacoby, envoyé des U.S.A S.E. le Baron Von Waldthausen, envoyé de la République Allemande S.E. le Conte P. Metaxa, envoyé de la République Grecque S.E. Muhittin Pasha, envoyé de la République Turc S.E le Conte Dzieduszycki, envoyé de la République Polonaise Les invités furent enchantés par l'accueil cérémonial et la réception que Nous leur fimes à leur arrivée. Nous avions décidé de faire ériger la statue du grand Empereur Ménélik II tout près de l'église royale de St George. Quand l'œuvre fut achevée, Nous décidions, finalement, de ne l'inaugurer que la veille du couronnement. 4 Par conséquent, après l'arrivée cérémoniale de tous les invités, ravis d'être venus à Notre couronnement, Nous délivrions un très grand discours et expliquions la raison de l'érection d'une statue à Ménélik Il. A la fin du discours, Nous donnions, à S.A.R le Duc de Gloucester, l'honneur d'enlever le tissu qui la couvrait et de dévoiler la statue. Il s'approcha du monument et retira le rideau. Lorsque la statue fut dévoilée, tous les éthiopiens ressentirent une joie inestimable en leur cœur. Le même jour, dans la soirée, le Bäjerond (Trésorier) plaçait les vêtements impériaux, la couronne, l'orbe, le sceptre impérial, l'épée et l'anneau de diamants ainsi que les robes, la couronne et la bague en diamants de l'Impératrice sur un char et, lors d'un formidable défilé, il les apportait à l'église royale de St George. Il les remettait, alors, à l'Archevêque et ils y restaient toute la nuit afin d'être bénis. Nous, l'Impératrice, Notre famille et les nobles allions à l'église à minuit. Il fut convenu que les invités étrangers ne devraient arriver qu'à 7 h du matin et qu'ils prendraient, alors, chacun la place qui leurs avaient été préparée selon leur rang à la droite et à la gauche du Trône, les nobles et les princes seraient répartis parmi les invités étrangers suivant l'ordre des places. Avant que la ser'atä negs (le rituel royal) ne commence, l'Archevêque Abuna Qerillos s'approcha avec un évangile relié en or et Nous demandait d'accomplir les paroles du serment suivant : (1) Nous devrons fortifier la foi orthodoxe qui est restée ferme en Ethiopie depuis les jours des Saints Rois Abreha et Asbeha et garder sans trouble les lois et ordonnances que l'Eglise Orthodoxe a fondées. (2) Tout ce que Nous ferons de Notre autorité et grâce à Notre pouvoir pour le peuple du Royaume Impérial d'Ethiopie, devra être fait en ayant considéré les intérêts du peuple d'après la loi, ainsi qu'avec bonté et patience. (3) Nous devrons maintenir de façon permanente les lois que Nous aurons établies après les avoir soumises de Notre plein gré à l'Assemblée pour examen. Nous devrons protéger tout le Royaume d'Ethiopie et le peuple conformément aux lois et aux ordonnances du Conseil. (4) Nous devrons, de notre plein gré et par Notre autorité, aider à construire des écoles où l'éducation spirituelle et laïque sera mise en valeur en Ethiopie et dans lesquelles les évangiles seront prêchés. Après que avoir achevé la cérémonie et affirmé Notre souhait de préserver tout ce qui était inscrit dedans, Nous apposions Notre signature dessus. Par la suite, l'Archevêque assignait aux six évêques leur fonction respective lors du service du couronnement et, dès ce moment, les prières commencèrent. De ces évêques, cinq étaient éthiopiens. Le sixième était Abuna Yosab venu d'Egypte envoyé par le Patriarche d'Alexandrie, Abuna Yohannes, pour être là et partager la joie de Notre couronnement; et ainsi Nous transmettre sa bénédiction. Après que l 'Archevêque et les évêques eurent achevé le service et donné les prières et les louanges, et, alors que la chorale chantait, 1'Archevêque s'approchait de Nous, Nous oignait de l'huile des Rois et plaçait sur Notre tête la Couronne Impériale. Au même moment, Notre Héritier du Trône. S.A. Asfa Wassän retirait sa couronne et s'agenouillait devant Nous. L'Archevêque s'approchait, alors, muni de l'Evangile et lui demandait de prêter le serment suivant : (l) Qu'il honorerait son père de tout son cœur et lui serait obéissant. (2) Qu'il ne rechercherait pas en s'associant à de mauvais hommes ce que Nous ne lui avions pas donné de Notre plein gré. (3) Qu'il conserverait les lois que Nous avions établies après les avoir soumises, de Notre plein gré au Conseil pour avis. Après avoir juré de réaliser tout ceci, il y apposait sa signature Par la suite, le service du couronnement de l'Impératrice commença. La procédure de l'investissement de l'lmpératrice sur le Trône était vraiment différente aujourd'hui de ce qu'elle avait coutume d'être auparavant. Selon Notre recherche historique sur les premières pratiques, l'Impératrice n'était pas ointe avec l'huile des rois car elle ne partageait pas la souveraineté avec l'Empereur. La couronne était purement symbolique et très petite. C'était dans le palais que l'Empereur plaçait la couronne sur sa tête, et non à l'Eglise. Ceci se produisait le troisième jour, car il ne lui était pas permis d'être couronnée le même jour que l'Empereur. Mais après des négociations, il a été décidé, qu'excepté l'onction royale, l'Archevêque placerait sur la tête de l'Impératrice une couronne et mettrait à son doigt une bague de diamants le même jour que 1'Empereur.serait couronné. Autobiographie de sa majesté Hailé Sélassié I « Ma vie et les progrès de l’Ethiopie » 5 LOVE AND FAYA ANGELS I and I yarding home to Zion I I and I yarding home to Zion I For I care not what killer babylone do Or what they say of I I and I willing to chant for king Rastafari To set Ithiopia free I and I are love and faya Ingels I and I yarding home to Zion I 6 Lois Nyahbinghi L’autel L’autel qui est dressé au centre du tabernacle, est constitué de 6 postes extérieurs, surmontant le poste central du Tabernacle représentant le Livre des 7 sceaux ( 7 bougeoirs dorés). Les prêtres officient autour de l’autel qui est recouvert d’un tissu vert, jaune, rouge. Herbe, prophéties, portraits de sa majesté Impériale, Bible et livres historiques, et des fruits sont placés sur l’autel. Les sœurs ( femmes) ne sont pas autorisées à officier sur l’autel. Des objets (livres…) peuvent être stockés dans l’enceinte 7 de l’autel. Originaire de Martinique. Il commence à l'âge de 10 ans, par l'intermédiaire de son cousin, Daddy Harry, connu du milieu dancehall antillais. Grace à lui il a fréquenté très jeune les sounds systems martiniquais. A 13 ans il sort son premier album "Little Yaniss". Par la suite, on le retrouve sur des compilations : Dancehall Party, Jungle Party, ou encore Ultimatum et fit aussi une apparition sur l'album de Lord Kossity. En 2001 il sort un premier single "la caraïbe" qui préfigure son futur album sorti en 2002 "Yon Pas Yon". En 2002 il chante sur le titre Y'en a marre issu de l'album Françafrique du chanteur Tiken Jah Fakoly. En 2003 il apparait sur l'album de Don Choa, Vapeurs Toxiques, album devenu très vite disque d'or. Il participe également à de nombreuses séries de One Riddim Albums et Compilations francophones (tels que The Genesis, Savage, Juice, Dancehall Preview, Dancehall Academy, Bomboclaat, Jah Kingdome Mix-Tapes, etc...) En 2007 il co-fonde le label "Legalize Hits" et sort un album intitulé "High Tunes" en collaboration avec Matinda et Straïka D avec le Band (groupe) de Pierpoljak, de Capleton et d' Admiral T. « Wikipédia » C’est vraiment un nice artiste, l’association Rastafari’s way le soutient à 100 pour 100 , bless up mon frère, 8 Rastafari bless soldat…. Nems Ital ( pour 15 nems) Besoins : Galettes de riz 3 carottes 350 g de Pousses de soja 100g de vermicelles Des champignons noirs Du Soja déshydraté ou tofu au choix Facultatif : Légumes au choix ( choux, poivrons...) Sauce soja/ épices (oignons, ail,..) A la poêle, faire revenir avec de la sauce soja : les légumes, les pousses de soja, les champignons noirs et le soja préalablement réhydratés dans de l’eau 5 mn à feu doux ( ou du tofu) et les épices, y incorporer aussi les vermicelles préalablement cuite 2 mn dans un peu d’eau à feu doux aussi. Mettre cette préparation à part. Prendre une galette de riz et la mettre dans une assiette pleine d’eau froide 2 mn, puis la placer dans une assiette sèche quand elle est molle, tenir délicatement pour faire bien attention à ne pas la trouer. Placer ensuite la préparation sur le haut de cette galette ( comme ci-dessous) et plier d’abord le haut, puis un coté, l’autre coté, et finir de rouler le nems. Faire pareil pour le nombre de nems souhaités, et frire. Servir chaud… Humm, délicieux, les enfants adorent ça... 9 L‟infusion des feuilles serait recommandée contre l‟anthrax. Compléter le traitement par des bains de décoction des feuilles. Contre les brulures : si elles sont importantes, appliquer sur la partie atteinte des feuilles vertes pulvérisées. Dans le cas contraire, écrasez les feuilles vertes, les faire bouillir dans un peu d‟eau et utiliser la décoction froide pour nettoyer la partie affectée. La guérison serait rapide. Le massage du cuir chevelu à l‟huile de ricin ( huile carapate) favorise la pousse des cheveux. L‟huile de ricin est un excellent purgatif, à la dose d‟une demie cuillérée à café ( 1er mois du nourrisson), d‟une cuillérée à café jusqu‟à 3 mois, d‟une cuillérée à dessert ( 1 an), d‟une cuillérée à soupe jusqu‟à 5 ans. Chez l‟adulte, utiliser 5 à 10g comme laxatif, et 15 à 40 g comme purgatif. En lavement, 10 à 30 g. Rester au repos et ne rien boire 3 heures après l „absorption. « Plantes médicinales et remèdes créoles » tome 1 Pour soulager les pieds fatigués, appliquez de l‟huile sur la voute plantaire et portez des chaussettes de coton. Pour lutter contre les rhumatismes articulaires, faire bouillir les feuilles dans de l‟huile de ricin et appliquer ce mélange en cataplasme sur la partie douloureuse. Contre l‟engorgement des seins, appliquer dessus des feuilles en topique. 10 HUILE CARAPATE BIO A VENDRE sur commande ASSOS : RASTAFARI’S WAY L'école N'EST PAS obligatoire, l'instruction en famille est légale. Qui croit encore que l'école est obligatoire ? Ou qui essaie de nous faire croire que l'école est obligatoire ! En France, l'information la plus communément admise du grand public est que l'école est obligatoire alors que c'est l'instruction qui l'est. Cette idée reçue est non seulement très largement entretenue par les documents administratifs mais aussi par des personnalités politiques, intellectuelles, ... Le président de la République, lui-même, lors de ses voeux à la Nation cette année (2011) a déclaré : "Le rappel à chacun qu'il ne peut exister de droit sans la contrepartie de devoirs. Ainsi l'école est obligatoire. L'absentéisme est inacceptable car il condamne à l'échec ceux qui s'y abandonnent. Le respect de la loi est intangible et on ne la bafoue pas."... C'est un miracle que la curiosité survive à l'enseignement académique. Albert Einstein 11 TEMOIGNAGES DE JEUNES APPRENDRE AUTREMENT « Quand j'étais à l'école, la vie était dure. Nous allions en classe à neuf heures et demi, nous devions nous réveiller à sept heures et demi du matin. Le pire était que la première matière que nous faisions était les maths, et j'étais toujours très fatiguée! Le soir, nous rentrions à la maison à cinq heures et j'étais toujours en pleurs! Quand j'ai finalement décidé d'arrêter l'école, ma vie a complètement changé! J'ai arrêté de stresser ( mon psoriasis a diminué ), j' ai pris beaucoup de repos et le plus important, je me suis sentie libre ! Au lieu d'être isolée dans une classe en restant assise sur une chaise à longueur de journée, je suis bien tranquille à faire mes exercices le matin (s'il fait beau je me mets dehors) et à m'amuser l'après-midi. Après, j'ai été à plusieurs rencontres ( Laprugne, Ecouen, Hes Fes ) et je me suis fait beaucoup d'amis ! En ce moment, je corresponds avec eux par des lettres. Le lundi, je fais des maths, le mardi je fais du français et c'est tout. Moi, en tout cas, cet emploi du temps, ça me convient. Rose, ma mère m'aide surtout pour les maths, du fait que c'est la matière que j'aime le moins. En tout cas, j' entretiens mon anglais et j' apprends un peu d'espagnol avec ma mère, tous les jours avec une cassette. En gros, je me sens beaucoup mieux sans école et j' espère ne jamais plus devoir y retourner !!!! » Robyn, 11 ans, juin 2003 Je me pose parfois sérieusement la question de savoir si, actuellement, à nombre d'enseignants égal [...] il ne serait pas préférable de prendre les gens individuellement une heure ou deux par jour, [...] plutôt que de soumettre chaque gamin à la moulinette de la classe. [...] Pierre-Gilles de Gennes APPRENDRE A SON RYTHME... A tous les parents qui se posent la question: « Dois-je faire l'école à mes enfants ?» N'hésitez pas ! 12 J'ai dix-sept ans et je n'ai jamais été dans un établissement scolaire. Mes parents m'ont donné des cours jusqu'à seize ans ; c'est à dire jusqu'à la troisième. Cela s'est toujours bien passé et m'a permis de développer des aptitudes que j'avais pour la peinture. Actuellement j'expose des tableaux et je continue le dessin chez moi. L'avantage de faire l'école à la maison, c'est de pouvoir avoir d'autres ouvertures sur des choses beaucoup plus personnelles que chacun a en soi, et qu'il faut développer. Pour certaines personnes, les études sont toutes naturelles et ne posent pas de problèmes, mais d'autres s'y retrouvent beaucoup moins parce qu'ils ont autre chose en eux. L'école à la maison est un très bon moyen pour éviter les problèmes de scolarité. Chacun va à son rythme, suivant ses moyens, apprend l'essentiel scolaire et peut regarder ailleurs. Il se fera alors une personne entière, originale, éclatée parce qu'elle fera ce qu'elle aime ! Il ne faut pas, bien sûr, être trop isolé et il faut pouvoir voir d'autre jeunes. Mais c'est vraiment réalisable ! « Les Enfants d’abord » L’ASSOCIATION RASTAFARI’S WAY RECHERCHE DES PERSONNES QUALIFIEES ET MOTIVEES pour enseigner dans notre structure, en cours de création, « Rastafari afro-Caribbean school », professeurs d’histoire avec connaissances de l’histoire noire et caribéenne, professeurs de maths, professeurs de biologie et de sciences, … RECHERCHE UN ESPACE ADAPTE à l’enseignement, structure a louer ( grand espace avec jardin). Ainsi que DES PARENTS, fatigués du système scolaire actuel qui bafoue toujours notre histoire (l’histoire noire) dans ses programmes, qui ne respecte pas nos sabbats, ni les convictions ou religions des non-catholiques, et qui n’est tout simplement pas adapté aux enfants afro-caribéens, ni aux enfants Rastafari, et qui désirent scolariser leurs enfants dans notre ECOLE RASTAFARI AFROCARIBBEAN.( 13 Limite 7 enfants maximum pour l’instants/ Horaires : lundi au vendredi 8h30- 13h30). 14 Merci au Mag Siyonaj pour son article sur l’assos…cf site : www.siyonaj.com Et désolée pour les membres absents sur la photos... 15 AIDE URGENTE EN ETHIOPIE : ELDER MAMA BABY I “ I am Mama Desta Yashimabet Meghoo, trodding this faith and working for Jah iternally and a dawta and servant of the Nyahbinghi Order in various capacities over the last 3 decades. Qadamawi Haile Selassie I through the guidance and stewardship of many Ancient Nyahbinghi Ancestors have cared for I and strengthened I revealing great knowledge and imparting wise mind as to I work for Ras Tafari and Black people of the world, prompting INI obedience. The love, honor, care and attention required for the Incients is not new but is lacking. Ignoring them we ignore our history and foundation. It is for this reason that I bring to the House some distressing sounds balanced by solutions to confront our challenges as soon as possible. In a recent general community meeting held this past Sunday October 9th, 2011 it was suggested that Mama Baby I be moved out of the Tabernacle into a private home to ensure her better care. …..” Mama Baby I, est une Jamaïcaine, une des pionnières du rapatriement en Ethiopie. Son mari Bongo Rocky vient de rejoindre Rastafari (2010) et elle est âgée et malade. Des fonds sont nécessaires pour l‟installer correctement dans une maison ( autre que le tabernacle de Shashemane). Nous, Rastafari‟s way, désirons envoyer un mandat pour cela. L‟appel de la maison Nyahbinghi nous a été envoyé 11 octobre 2011 et cela est urgent. 16 Svp envoyez nous vos contributions en masses ( reçus et suivis garantis) CONTACTS ASSOS RASTAFARI’S WAY NYAHBINGHI ORDER. EWFG 77 Email : [email protected] [email protected] Site : http://rastafarisway-nyahbinghi.e-monsite.com/ Nous préparons : « Karibean Roots and Kultcha n°2 » Appel aux Artistes Reggae roots, et militants, aux singers, aux singj, et aux djs, Aux sistas et aux lions, Proposez nous vos sons à notre ad email dès maintenant. Et envoyez nous photos et biographie pour l’album, clôture le 15.02.2012 Rastafari Blessings... 17
Documents pareils
Mabraq n°2
devenus une force puissante, un pouvoir imposant, dont l’influence est ressentie partout dans le monde. Il y a quatre
ans, l’Association Universelle pour le Progrès Nègre n’existait que de nom ; au...