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LE MAGAZINE
DES ADHÉRENTS
D’ADRÉA MUTUELLE
N° 07 / JUILLET-AOÛT-SEPT. 2013
Ma mutuelle
mon mag
L’eau, ça ne coule
pas de source
La qualité de
nos aliments
en question
ISSN 2257-5286 – 0,52 €
Handicap
Accompagner au quotidien
02 / Édito
Proche de vous
et à votre écoute
JACQUES VIALLET,
président d'ADRÉA Mutuelle
L
a proximité avec nos adhérents est pour nous
une valeur essentielle que nous avons à cœur
de faire vivre au quotidien. Être présent à vos côtés
c’est vous écouter et mieux comprendre vos besoins
pour y apporter des réponses adaptées. En ces temps
de crise économique et de baisse du pouvoir d’achat,
nous avons su mettre en place de nouvelles garanties
ajustées à chaque profil et conformes aux diverses
possibilités budgétaires. Il est en effet important de ne
pas faire l’impasse sur sa mutuelle santé, même en
cas de difficultés financières.
De plus, pour vous aider à faire face à certains problèmes
conjoncturels, des commissions territoriales d’Action
sociale, composées d’élus ADRÉA, étudient avec attention
les dossiers qui nous sont soumis et peuvent décider
d’apporter des aides ponctuelles.
Votre mutuelle participe par ailleurs aux structures de
gestion de services et d’établissements mutualistes de
proximité (cliniques, cabinets dentaires, centres pour
personnes âgées…) qui pratiquent des tarifs maîtrisés et
respectent des normes de qualité.
Nous savons également que les besoins de protection
évoluent au fil des ans (arrivée des enfants, départ à la
retraite, vieillissement…). Nos équipes sont à votre disposition pour faire régulièrement le bilan de votre couverture santé et prévoyance et vous proposer les évolutions
possibles dans vos garanties.
Enfin, la proximité c’est aussi et surtout vous offrir la
présence de nos conseillers dans les 112 agences ADRÉA
et sur nos plateformes téléphoniques, avec des horaires
d’ouverture les plus souples possibles. Sans oublier la
possibilité de consulter vos remboursements et votre
contrat, de découvrir bien d’autres informations ou encore
de nous laisser un message 24 h sur 24, sur adrea.fr. ●
BONNE LECTURE ET SURTOUT BONNE PÉRIODE
ESTIVALE À TOUS !
VOS REMARQU
SUGGESTIONS SU ES, VOS
R CE MAGAZINE
mamutuelle-mo
nmag@
adreamutuelle.fr
Sommaire N° 07 / JUILLET-AOÛT-SEPT. 2013
03 ● Actus
Baignade :
une idée reçue
à jeter à l’eau ?
Sport : Mesdames,
à vos baskets !
Premiers secours,
les Français mauvais élèves
06 ● Conseils prévention
L’eau, ça ne coule pas de source
07 ● Santé & Bien-être
Handicap : accompagner
au quotidien
Du diagnostic à la prise
en charge, pour la scolarité
et les loisirs, toutes les aides
dont les familles peuvent
bénéficier.
12 ● Esprit tranquille
Étudiants : anticipez la rentrée !
14 ● Tous concernés
La qualité des aliments en question
16 ● Ma mutuelle pratique
Tarifs conventionnés pour les frais
d’hospitalisation
Généralisation de la
complémentaire santé
18 ● Ma mutuelle en région
L’actualité près de chez vous
Ma mutuelle mon mag’/Éditeur : ADRÉA MUTUELLE – Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité – immatriculée
sous le n° 311 799 878 – siège social : 104, avenue de Saxe, 69 003 Lyon. Directeur de la publication : Jacques Viallet. Directeur de la rédaction : Patrick Fourmond.
Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Jessica Gonnon. Membres du comité de rédaction : Florence
Brianceau, Jean Legron, Monique Lemarchand, Jean Manin, Louis Rizzotti. Conception-réalisation :
. Rédaction : Jessica Gonnon, Béatrice Jaulin,
Jacqueline Martin, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : ADRÉA Mutuelle, Yanlev/Fotolia.com, Getty Images, Istockphoto,
Rémi Malingrey, Thinkstock Imprimeur : PRN – ZI Ouest – 28, rue du Poirier – 14650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse :
agrément n° 0217M08362. – Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle. Contact : [email protected]
10-31-1228 / Certifié PEFC / pefc-france.org
Ma mutuelle
mon
● N°
/ Juillet-septembre
2013
Dans le souci du respect de l’environnement, ce magazine
est imprimé
surmag'
un papier
10007
% PEFC
développement durable.
Actus / 03
Baignade
Une idée reçue à jeter à l’eau ?
e te baigne pas, tu viens de
déjeuner ! » Qui n’a pas entendu
ou subi cette interdiction sans forcément la comprendre. En cette période
estivale, levons le voile sur le véritable
risque encouru si l’on se baigne après
un repas. La première chose à savoir
est que le danger vient de l’hydrocution,
c’est-à-dire le refroidissement trop
brutal de notre corps lorsqu’il entre
dans une eau froide. Quand le corps
est chaud, les vaisseaux sanguins sont
dilatés. Au contact de l’eau froide, ils
se contractent et la pression artérielle
augmente. Pour compenser, le cœur
ralentit et le cerveau est moins bien
irrigué. Cela peut provoquer une perte
de connaissance qui risque d’aboutir à
la noyade. Comme la digestion accroît
la température corporelle et que l’alcool dilate les vaisseaux, il n’est donc
pas recommandé de se baigner après
N
ZOOM
un repas trop copieux, au risque de
s’exposer à une hydrocution.
Pour éviter tout danger d’hydrocution,
il suffit de respecter des règles simples :
- se mouiller la nuque, le thorax, le dos
et le visage avant de se baigner ; des
récepteurs informeront le corps du
changement de température ;
- entrer progressivement dans l’eau ;
- sortir de l’eau aux premiers signes
annonçant une hydrocution : maux de
tête, fatigue soudaine, angoisse,
crampes ;
- éviter les expositions prolongées au
soleil avant la baignade ;
- essayer si possible de ne pas se baigner seul.
En prenant ces précautions, la baignade
n’est pas interdite après les repas.
Même si, tout bien réfléchi, une sieste
serait peut-être plus agréable ! ●
GARE AU SOLEIL !
Digestion ou pas, la baignade n’est
pas recommandée entre 12 h et 16 h
car c’est la période où le soleil estival
est le plus fort. Pour protéger notre
capital solaire, rappelons
qu’à ces horaires il faut éviter de
s’exposer, porter un chapeau, des
lunettes de soleil, des vêtements
couvrants et appliquer régulièrement
une crème d’un indice UV supérieur
ou égal à 30.
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
Sport
Mesdames,
à vos baskets !
Les Françaises consacrent moins
de temps aux activités physiques
que leurs voisines européennes,
selon un sondage réalisé à la
demande de la Fédération mondiale
du cœur. Seule la moitié d’entre
elles a une activité hebdomadaire
suffisante, contre 81 % des
Allemandes et plus de 65 % des
Suédoises et des Britanniques.
Or l’Organisation mondiale de la
santé recommande aux adultes de
18 à 64 ans de pratiquer, chaque
semaine, 2 h 30 d’activité physique
modérée (marche rapide, natation,
vélo) ou 1 h 15 d’activité physique
intensive (sport, course à pied, gymnastique rythmique). Quant aux
cardiologues, ils conseillent la pratique d’activités physiques quotidiennes pour réduire le risque de
maladies cardiaques, première
cause de mortalité féminine dans
le monde. Et tous s’accordent à dire
que ces bonnes habitudes permettent de vivre plus longtemps et
de mieux vieillir.
Petite astuce : pour vous motiver,
faites du sport avec une amie, et
engagez-vous mutuellement à ne
pas rater une séance ! ●
04 / Actus
7%
des personnes de 18 à 65 ans
qui ont été scolarisées en France
étaient en situation d’illettrisme en
2011. Soit 2,5 millions de personnes,
dont 60,5 % d’hommes et 39,5 %
de femmes. Chaque jour, ces personnes
sont en difficulté avec l’écrit pour
faire face à des situations simples
au travail, en famille, en société.
www.anlci.gouv.fr
LES BONS CLICS DU WEB
www.preventionroutiere.asso.fr
Des informations adaptées à chaque
âge (enfants, ados, personnes âgées…)
pour réduire la fréquence et la gravité
des accidents de la route.
À noter, des conseils pour les
vacances : longs trajets, retours
de soirées…
www.dossierfamilial.com
Très utile, ce site d’informations
sociales, pratiques et juridiques
explique simplement ce qui est
compliqué et fournit des outils
accessibles à tous.
Conseils santé
Santé Info Droits à votre écoute
La ligne téléphonique créée par le collectif interassociatif sur
la Santé (CISS) répond à toutes les questions juridiques et sociales
liées à la santé (accès au dossier médical, litige avec un praticien
ou un établissement, préjudice et indemnisation, prise en charge
des soins, droits des handicapés…). Cette ligne téléphonique est
ouverte à tous, les lundis, mercredis et vendredis de 14 h à 18 h
et les mardis et jeudis de 14 h à 20 h. Des écoutants spécialistes
vous informent et vous orientent dans le respect du secret
professionnel. Ils répondent à plus de 600 appels par mois. ●
LES APPLIS SMARTPHONES
SoleilRisk
Finis les coups de soleil !
Cette appli, proposée par
le Syndicat des dermatologues
et Météo France, indique
l’indice UV du lieu qui
vous intéresse, indique
les règles de protection
et permet d’évaluer votre
risque solaire.
Ma Pharmacie Mobile
Une appli qui localise
la pharmacie ouverte
la plus proche, envoie votre
ordonnance au pharmacien
et dispose d’un système
de rappel des prises d’un
traitement et de sa posologie.
Parkinson
Pour adoucir le quotidien
Écrit par des neurologues et des psychologues, La maladie de Parkinson : au-delà des
troubles moteurs fournit au malade et à son
entourage des clés pour mieux appréhender
le quotidien. Les auteurs expliquent comment
repérer et gérer les troubles cognitifs, psychologiques et comportementaux, tels que
la perte de la mémoire, l’anxiété, la dépression, ou encore l’impulsivité. Grâce à ce guide,
l’aidant saura mieux faire face à ces troubles
souvent diagnostiqués tardivement. ●
Virginie Czernecki,
Anne-Marie Bonnet,
Thierry Hergueta,
Éd. John Libbey Eurotext, 18 euros.
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
/ 05
Don du sang
Des vacances
solidaires
Premiers secours
Les Français mauvais élèves !
Les donneurs partant en
vacances et les accidents de la route
étant plus nombreux, c’est en été
que les réserves de sang s’amenuisent le plus. Pourtant, il est primordial de continuer à donner afin
que tous les besoins soient satisfaits
jusqu’à la rentrée. Pour cela, des collectes sont organisées près des lieux
de vacances. Il y en a forcément une
près de vous ! ●
www.dondusang.net
T
rop peu de Français connaissent les gestes de premiers secours :
moins de la moitié de la population contre 95 % en Norvège et 80 %
en Autriche ! Pourtant, ces gestes essentiels au quotidien peuvent sauver des
milliers de vies chaque année. Ils permettent d’intervenir en cas d’accidents
de la vie courante (chute, asphyxie, brûlure…), troisième cause de mortalité
après les cancers et les maladies cardio-vasculaires.
Se former apprend aussi à réagir face à un arrêt cardiaque. Ainsi, les premiers
secours doublent, voire triplent, les chances de survie et réduisent le risque
de séquelles. En France, des progrès restent à faire puisque, sur
50 000 victimes d’arrêts cardiaques par an, seules 3 % survivent.
Soulignons que, quand la population se mobilise, les résultats peuvent être
spectaculaires. C’est le cas de Seattle aux États-Unis, où le taux de survie en
cas d’arrêt cardiaque dépasse les 50 % alors qu’il n’avoisine que les 5 % ailleurs
dans le pays. Le secret ? Près de 80 % des habitants affirment avoir été formés
aux premiers secours ! Alors, suivons cet exemple et prenons sept heures de
nos vies – le temps d’une formation – pour apprendre à en sauver d’autres ! ●
ZOOM
LES BONS RÉFLEXES
• Un site pour se former seul :
www.premiersecours.com
Tous les gestes qui sauvent
sont expliqués en images.
• Un numéro : le 112
Il est opérationnel dans toute
l’Union européenne et remplace
les 15, 17 et 18 français.
• Pour suivre une formation :
www.croix-rouge.fr
Vous y trouverez le catalogue
des formations dispensées par
la Croix-Rouge en fonction de
votre lieu d’habitation.
• Une appli : Urgences
Elle comporte une fiche médicale
personnalisable, les gestes
d’urgence illustrés, les numéros
utiles, la possibilité d’être localisé
et d’appeler les secours.
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
Contraception
et IVG
Du nouveau pour
les remboursements
Depuis le 31 mars, la contraception
est gratuite pour les mineures de
15 à 18 ans. Cette mesure concerne
les pilules de première et deuxième
génération, le stérilet et l’implant
contraceptif. Par ailleurs, l’interruption volontaire de grossesse
(IVG) est désormais entièrement
prise en charge par la Sécurité
sociale pour toutes les femmes.
Jusque-là, seules les mineures
bénéficiaient de son remboursement total. ●
06 / Conseils
prévention
CONSEILS
LISEZ LES ÉTIQUETTES !
Pour savoir ce que vous buvez,
rien de mieux que de décrypter
les étiquettes. Voici quelques
limites maximales
réglementaires des normes
qualité imposées
à l’eau potable :
● Sodium : 200 mg/l
● Sulfates : 250 mg/l
● Fluor : 1,5 mg/l
● Chlorures : 250 mg/l
● Nitrates: 50 mg/l
Composition, goût,
prix, réglementation,
empreinte
environnementale : tout
diffère entre l’eau du
robinet, l’eau de source
et l’eau minérale. Le
point sur cette ressource
naturelle indispensable
à notre organisme.
L’eau,
ça ne coule pas de source
L’eau du robinet, le meilleur
rapport qualité/prix
À 67 % d’origine souterraine et à 33 %
en provenance de la surface, l’eau du
robinet est rendue potable par traitement
et répond à des critères réglementaires
stricts définis par le ministère de la
Santé. Sur le plan environnemental, c’est
la boisson verte par excellence : pas de
pétrole pour fabriquer et transporter les
bouteilles et pas de déchets engendrés.
Par ailleurs, dans certaines régions, les
Alpes par exemple, l’eau du robinet est
même une eau de source. Dernier atout :
son prix. Elle revient 100 à 200 fois moins
cher que l’eau minérale. Seul bémol :
les phosphates, parfois ajoutés pour
neutraliser le plomb.
L’eau de source, une alternative
à l’eau du robinet
D’origine souterraine, elle est naturellement pure, ne subit aucun traitement,
et doit se conformer aux mêmes normes
de potabilité que l’eau du robinet. Elle
peut provenir de sources différentes et
de régions éloignées, et sa composition
change en fonction de son origine.
Moins chère que l’eau minérale, elle
reste toutefois 100 fois plus onéreuse
que l’eau du robinet.
L’eau minérale,
à consommer avec modération
Non soumise aux normes de potabilité,
l’eau minérale relève d’une réglementation spécifique et certains de ses composants peuvent atteindre des teneurs
qui ne sont pas tolérées pour l’eau
potable. Elle se compose de trois éléments de base : les bicarbonates, les
sulfates et les chlorures. Ensuite, à
chaque marque ses propriétés thérapeutiques : riche en iode, fluor, calcium…
Les éléments et oligo-éléments qui la
composent jouant un rôle sur l’organisme. Attention car leurs substances
minérales, en quantités parfois importantes, ne permettent pas à ces eaux de
servir de boisson exclusive. ●
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
À CHAQUE BESOIN
SON COMPOSANT
●
●
●
●
●
●
Le calcium, bon pour les os,
est particulièrement
recommandé pour les
adolescents, les femmes
enceintes et les personnes
âgées
Le magnésium, utile en cas
de fatigue et de stress
Les bicarbonates, utiles
à la digestion
Les sulfates ont des effets
laxatifs et diurétiques
Le sodium, pour un effort
prolongé (mais à consommer
sans excès et même de façon
très limitée pour certaines
pathologies)
Le fluor, pour prévenir
les caries
LA FRANCE COMPTE
80
39
EAUX
MINÉRALES
EAUX
DE SOURCE
Source : Les Échos, février 2013.
/ 07
&Santé
Bien-être
Même si de nombreux progrès ont été
accomplis ces dernières années, des
efforts restent à poursuivre en matière
de soutien à l’enfant handicapé et à
sa famille. Du diagnostic à la prise en
charge, en passant par la scolarité et
les loisirs, quelles sont les aides dont
les familles peuvent bénéficier pour
adoucir leur quotidien ?
Handicap
Accompagner au quotidien
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
08 / Santé
Bien-être &
15 000
enfants naissent avec un
handicap chaque année,
dont 7 500 avec des
« déficiences sévères ».
210 395
enfants en situation de
handicap sont scolarisés
cette année dans les écoles
et établissements relevant
de l’Éducation nationale
(public et privé).
S
wann a 6 mois lorsque ses
parents prennent conscience
qu’il n’utilise pas sa main gauche. Ils
contactent alors une pédiatre de renom
et les rendez-vous s’enchaînent sur
plusieurs semaines à l’hôpital
Trousseau à Paris. L’équipe médicale
pense d’abord à une tumeur cérébrale.
Elle lui fait passer un scanner. Le diagnostic tombe : Swann aurait été victime
d’un accident vasculaire cérébral (AVC)
lors du dernier trimestre de grossesse
ou à la naissance. « Nous étions sous
le choc, rien ne nous avait préparés à
cela. D’autant que les médecins nous
l’ont annoncé de manière très maladroite », se souvient Dominique, la
55 %
des personnes handicapées
n’ont pas de diplôme
ou un diplôme inférieur
au brevet des collèges.
Source DARES (direction de l’Animation de
la recherche, des études et des statistiques).
CONSEILS
Droit au répit, droit aux vacances
De plus en plus d’organismes proposent des séjours de vacances « d’intégration » : il s’agit
concrètement de permettre à des enfants porteurs d’un handicap de passer leurs vacances
au sein d’un centre qui accueille aussi des enfants valides.
www.temps-jeunes.com/livre-colonie-handicap.aspx
www.vitacolo.fr/vacances-enfants-handicapes.html
Lancé en juin 2010, le réseau Passerelles propose des séjours individuels et familiaux et
offre aux parents, sur les lieux de séjour, des solutions d’accueil et de prise en charge
de l’enfant. Le projet repose sur un réseau de structures d’accueil collectives de la petite
enfance, volontaires pour accueillir un enfant handicapé et sa fratrie, en plus de leurs
effectifs habituels.
www.reseau-passerelles.org
maman. Démunis, les parents se
mettent en quête d’explications auprès
d’un neuropédiatre qui leur parle des
symptômes de leur fils. « On nous
informe que Swann souffre d’une hémiparésie (paralysie partielle des
membres) et qu’il risque d’être sujet à
des crises d’épilepsie », ajoute PierreYves, le papa. Des aides rééducatives
sont alors prescrites.
À cet égard, le diagnostic précoce a
toute son importance pour intervenir
rapidement et ne pas sur-handicaper
l’enfant. En cas de doute, les parents
peuvent s’adresser à un centre d’action
médico-sociale précoce (CAMSP) pour
évaluer le handicap de leur enfant.
Véritable soutien aux familles, ce type
de structure existe dans la plupart des
départements. Les parents peuvent
aussi chercher un appui auprès d’une
des maisons départementales des
personnes handicapées (MDPH) instaurées par la loi de 2005. Elles fonctionnent comme un guichet unique pour
toutes les démarches liées aux situations de handicap, délivrant accès aux
droits et aux prestations.
Swann a aujourd’hui 13 ans. Il a subi
voici quelques mois une importante
opération dont l’objectif était de réduire
les crises d’épilepsie, principales
conséquences de son AVC. Depuis,
Swann n’a pas fait de crise apparente et
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
/ 09
Des auxiliaires de vie scolaire
indispensables
a diminué progressivement son traitement antiépileptique. Ses parents ne
crient pas victoire pour autant : « Nous
avons connu des périodes de six mois ou
un an sans crise, stabilisées par les traitements médicaux. Nous ne serons véritablement rassurés que dans quelques
années. » L’épilepsie est apparue chez
Swann à l’âge de l’entrée à l’école. Les
encéphalogrammes montraient des
crises pluriquotidiennes, les plus significatives se traduisant par des chutes, qui
sont devenues avec l’âge toujours plus
dangereuses. C’est l’une des raisons pour
lesquelles son intégration en milieu scolaire ordinaire a été complexe.
Les enfants handicapés bénéficient d’un
projet personnalisé de scolarisation
(PPS), résultant d’une évaluation menée
par une équipe pluridisciplinaire (médecin,
orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, travailleur social…), et qui tient
compte des souhaits de l’enfant et de sa
famille pour établir la liste des actions
(pédagogiques, psychologiques, paramédicales) nécessaires au bon déroulement
du parcours scolaire. L’enfant peut bénéficier de deux types d’aides : techniques
(matériels pédagogiques, aménagements
pour les concours et examens…) et
humaines, avec le recours aux auxiliaires
de vie scolaire (AVS) qui peuvent être
affectés à l’enfant (AVS “individuels”) ou
à une classe (AVS “collectifs”).
Dans les faits, la réalité est bien plus
compliquée. L’école est censée accueillir
l’enfant mais peu d’enseignants sont
formés en ce sens. Les crises d’épilepsie
de Swann associées au danger de ses
chutes ont effrayé les équipes qui n’ont
pas su gérer cet accueil. Mal payés, mal
formés, les auxiliaires de vie sont en
nombre insuffisant : « Je reproche au
système son manque de souplesse,
pointe Pierre-Yves. Les auxiliaires de
vie sont difficiles à obtenir, disponibles
parfois quand les besoins sont moindres,
alors que l’état de l’enfant fluctue ! Ce
sont toujours les parents qui pallient,
lorsque l’école par exemple n’accueille
plus l’enfant que sur un temps partiel. »
« Heureusement, j’ai eu la chance de
pouvoir bénéficier d’un aménagement
de mon temps de travail pour travailler
une partie de la semaine chez moi, ajoute
Dominique. Ce qui me permet de m’en
occuper plus librement et de l’accompagner à certaines activités. » Swann
est aujourd’hui dans une école privée
adaptée. Ses parents bénéficient d’une
allocation enfant handicapé, calculée en
fonction des besoins de l’enfant, d’une
aide supplémentaire pour financer ses
frais de scolarité ainsi que d’une aide
mensuelle du Centre d’action sociale de
la Ville de Paris, initiative locale. Swann
est également pris en charge par une
équipe de soignants du service d’éducation spéciale et de soins à domicile
(SESSAD), qui vient le chercher à l’école
pour ses soins.
EN SAVOIR +
À CONSULTER
www.magazine-declic.com
Un site qui offre une multitude
d’informations pour mieux vivre
le handicap en famille.
À LIRE
Enfants différents. Parents, faire face
ensemble, de Sophie Bogrow, édité par
La Mutualité française et les Éditions
Pascal. Ce guide très complet fournit
aux familles et aux aidants une multitude
de conseils pratiques pour améliorer la
prise en charge des enfants en situation
de handicap.
Guide pour la scolarisation des enfants et
adolescents handicapés. Cette brochure
éditée par le ministère de l’Éducation
nationale a été conçue comme une aide
à l’accomplissement des parcours
scolaires des enfants et adolescents
handicapés, en proposant une approche
simple et pratique des principaux
domaines et situations rencontrés au
quotidien. À télécharger sur le site
www.eduscol.education.fr
Trouver des loisirs adaptés
« Inscrire notre enfant à une activité
sportive ou culturelle est à chaque fois
un parcours du combattant, explique
Pierre-Yves. Il existe un décalage entre
les bonnes intentions et la réalité. » Il
se souvient du refus catégorique opposé
par une monitrice lorsqu’il a tenté d’inscrire Swann à un cours d’équitation ou
encore de l’éviction de son fils d’un
cours de théâtre, consécutive à une
crise d’épilepsie lors d’une représen- ● ● ●
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
2
10 / Santé
Bien-être &
●●●
QUIZ
QUESTIONS À
tation publique. « Ces évictions sont
d’autant plus difficiles à accepter par
Swann qu’il ne se voit pas ‘si handicapé
que ça’ , comme il le dit souvent »,
raconte Dominique. Mais il reconnaît
avec plaisir que les cours de karaté en
milieu « ordinaire » se déroulent merveilleusement bien. Que ce soit en
milieu adapté ou non, de nombreux
organismes proposent loisirs et
vacances pour les enfants handicapés.
« Un droit et un formidable souffle pour
les familles ! » précise Pierre-Yves. ●
JEAN-LOUIS GARCIA /
PRÉSIDENT DE L’APAJH
(ASSOCIATION POUR ADULTES
ET JEUNES HANDICAPÉS)
Quelle place donne-t-on au handicap en milieu
scolaire ?
Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés
en milieu ordinaire a augmenté de 30 % entre 2005 et
2011. Ce nombre baisse cependant beaucoup entre le
premier et le second degré car, il faut le souligner, les
enfants en situation de handicap n’accèdent pas au même
niveau de diplôme que les autres.
Que reste-t-il à améliorer ?
Il faut que l’école de tous s’adapte à l’enfant en situation de
handicap et pas l’inverse. Le projet de loi pour la
refondation de l’école de la République va dans le sens
d’une éducation « inclusive », pour une meilleure place de
l’enfant en situation de handicap. Un autre dossier sensible
est celui des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un rapport en
cours de finalisation, auquel j’ai participé, plaidera
vraisemblablement pour une plus grande réactivité des
maisons départementales des personnes handicapées
(MDPH) quant au lien entre besoins et attribution
d’accompagnement. Les AVS pourraient être gérés par
Comédiens ou musiciens atteints d’un
un organisme lié à l’Éducation nationale. Ils doivent
handicap, ou encore acteurs ayant
être formés et décemment rémunérés, pour éviter
interprété un personnage handicapé au
qu’ils ne s’en aillent à la moindre opportunité
et que l’on perde l’expertise gagnée.
cinéma, tous ces artistes nous ont permis
de porter un autre regard sur le handicap.
1. Acteur belge porteur
du syndrome de Down,
aussi appelé Trisomie 21,
il a été révélé dans le Huitième
Jour , film pour lequel il a reçu
le prix d’interprétation
masculine au Festival de
Cannes en 1996.
❒ Pascal Brunner
❒ Pascal Duquenne
❒ Philippe Duquesne
2. Ce grand compositeur
interprète allemand était
totalement sourd lorsqu’il a
composé sa 9e Symphonie.
❒ Ludwig van Beethoven
❒ Jean-Sébastien Bach
❒ Antonio Vivaldi
3. Aveugle, ce chanteur
compositeur et pianiste
américain brilla dans
différents styles musicaux :
jazz, gospel, blues, country,
rhythm and blues, soul.
❒ James Brown
❒ Stevie Wonder
❒ Ray Charles
4. Atteint de la maladie des
os de verre, ce grand pianiste
de jazz décéda en 1999
à l’âge de 36 ans.
❒ Michel Polnareff
❒ Michel Petrucciani
❒ Michel Berger
6. Membre des Nuls,
il apporte son talent de
réalisateur et d’acteur à la
lutte contre la sclérose en
plaques dont il est atteint
depuis ses 30 ans.
❒ Alain Chabat
❒ Bruno Carette
❒ Dominique Farrugia
7. Actrice née sourde,
elle a reçu le Molière de
la révélation théâtrale en
1993 pour son rôle dans
Les Enfants du Silence.
5. Chanteur et musicien
❒ Emmanuelle Laborit
français, aveugle de naissance, ❒ Emmanuelle Béart
il milite pour l’étiquetage en
❒ Judith Henry
braille des produits de
consommation.
8. Adepte des rôles de
❒ Gilbert Bécaud
composition, il obtient l’Oscar
❒ Gilbert Montagné
du meilleur acteur pour son
❒ Dave
rôle de Raymond Babbitt dans
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
Rain Man, où il interprète un
autiste.
❒ Robert De Niro
❒ Dustin Hoffmann
❒ Al Pacino
9. Acteur français né en 1955,
il interprète Philippe,
un aristocrate tétraplégique,
dans Intouchables.
❒ Daniel Auteuil
❒ Richard Berry
❒ François Cluzet
10. De Philadelphia à Seul au
monde, ses films sont des
succès. Pour son rôle de
Forrest Gump, où il interprète
un simple d’esprit, il obtient
l’Oscar du meilleur acteur.
❒ Tom Hanks
❒ Colin Firth
❒ Michael Douglas Solutions en p. 13.
12 / Esprit
tranquille
Rentrer dans la cour des grands, ça se
travaille ! Bourse, prêt, logement, protection
santé : point sur les indispensables à
contracter avant la rentrée pour débuter
l’année scolaire en toute sérénité…
Étudiants
Anticipez
votre rentrée !
S’occuper de sa santé
Après 20 ans, vous n’êtes plus rattaché
au régime de Sécurité sociale des
parents, sauf pour certaines professions.
Il est donc obligatoire de vous affilier au
régime étudiant, le jour de votre inscription administrative dans votre établissement d’enseignement supérieur (en
général courant juillet). Deux réseaux
vous sont ouverts : les mutuelles étudiantes de proximité (www.emevia.com)
et la Mutuelle nationale des étudiants
(www.lmde.com). La cotisation est gratuite pour les moins de 20 ans, les boursiers, les personnes qui travaillent 60 h
minimum par mois et les pupilles de la
nation. Pour les autres, le prix a été fixé
à 207 € pour l’année 2012-2013.
L’adhésion à une complémentaire santé,
elle, n’est pas obligatoire. Il est cependant conseillé de rester affilié à la
mutuelle de ses parents pour bénéficier
du meilleur rapport qualité/prix sur les
remboursements des frais non pris en
TRUCS ET ASTUCES
Comment maintenir son budget à flot ?
On profite de son statut. Être étudiant comporte bien des avantages ! Grâce à ce statut, vous
bénéficiez de tarifs réduits au cinéma, musées, restaurants, salles de spectacle, bars, transports… Seule condition : avoir sa carte d’étudiant sur soi. Pour chaque réduction pratiquée, elle
vous sera systématiquement demandée.
On emprunte à taux zéro. Un ordinateur qui tombe en panne, une caution de logement à avancer…
Certaines banques vous proposent des prêts jusqu’à 1 000 ¤ à taux zéro, sans frais de dossier et
remboursables en 12 mois. Un bon moyen de faire face aux imprévus sans débourser un centime
de plus. Attention toutefois à ne recourir au prêt qu’en dépannage, et à toujours le rembourser
au plus vite !
charge par la Sécurité sociale. En fonction
de vos ressources, il existe également
une aide à la complémentaire santé, qui
permet de réduire le coût de l’adhésion
à un organisme complémentaire. Le formulaire de demande est à télécharger
sur www.ameli.fr et à remettre à la caisse
d’assurance-maladie de votre lieu
d’études. Pour la couverture maladie
universelle (CMU), se renseigner auprès
de votre centre régional des œuvres
universitaires et scolaires – Crous
(www.cnous.fr).
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
/ 13
Financer ses études
Bourses, aides ministérielles ou régionales, fondations privées… Il existe de
nombreuses solutions pour vous aider
à financer vos études. Pour faire le point,
un interlocuteur privilégié : le Crous
(www.cnous.fr).
En fonction de vos ressources, vous
bénéficiez de bourses attribuées sur
critères sociaux. Elles peuvent aller de
la simple exonération des droits d’inscription universitaire et de Sécurité
sociale jusqu’au versement d’un montant
en dix mensualités.
Autre coup de pouce possible : l’aide au
mérite, pour les boursiers ou étudiants
dont les parents ne sont pas imposables.
Elle s’adresse aux bacheliers mention
très bien et aux licenciés faisant partie des
5 % des meilleurs de leur promotion.
Certains départements et certaines
régions accordent également des
bourses, des prêts d’honneur ou des
aides au transport (www.unccas.org).
Faute de bourse, vous pouvez recourir
à un prêt étudiant. Ce prêt bancaire
garanti par l’État, sans caution ni conditions de ressources, peut s’élever jusqu’à
15 000 €. De nombreuses banques ont
établi des partenariats avec des établissements scolaires et des mutuelles
étudiantes, qui peuvent vous présenter
des offres intéressantes.
Trouver un logement
Avec plus de 2,2 millions d’étudiants,
dont 65 % logent hors du domicile familial, c’est le parcours du combattant pour
trouver un logement. Petit tour d’horizon
des solutions à votre disposition.
Sous conditions de ressources, le Crous
propose des chambres en résidences
universitaires traditionnelles ou conventionnées à des prix intéressants.
Pour ceux qui recherchent un logement
en ville, la nouvelle centrale Lokaviz
(www.lokaviz.fr) permet d’accéder à une
base de données.
L’Union nationale pour l’habitat des
jeunes (www.jeunes.unhaj.org) propose
pour sa part quelques places dans les
Témoignage
CLÉMENTINE, 19 ANS,
A FAIT SA PREMIÈRE RENTRÉE
UNIVERSITAIRE EN 2012.
« Je sortais du lycée et je
quittais mes parents pour aller
vivre à Lyon. Lors d’un dîner,
ma tante m’a demandé combien
coûtaient les loyers et la vie
en général dans cette ville.
Des questions auxquelles je n’avais pas
de réponse ! J’ai donc fait une estimation de tous les frais
à considérer durant mon année universitaire. 100 € par an
de frais d’inscription, 190 € par an de mutuelle, 300 € par
mois de loyer, 32 € par mois de transport, 150 € par mois
de nourriture, 40 € par mois de matériel universitaire…
Sans compter le budget loisirs et sorties, j’arrivais déjà
à un montant qui dépassait mes moyens. J’ai donc décidé
de chercher les aides disponibles, et surtout j’ai aménagé
mes horaires à la fac de manière à pouvoir garder des
enfants tous les jours après l’école. Ce job de baby-sitter me
permet de m’offrir des petits plaisirs de temps en temps ! »
foyers d’étudiants ou de jeunes
travailleurs.
Dernière option, qui peut s’avérer intéressante financièrement : la colocation,
entre étudiants ou intergénérationnelle,
(annonces-colocation.fr, colocation.fr,
kel-koloc.com, www.besoin2toit.com;
www.logementintergeneration.org ;
www.leparisolidaire.fr...).
Dans la majorité des cas, vous avez droit
à l’allocation de logement social (ALS)
ou à l’aide personnalisée au logement
(APL). Rendez-vous sur www.caf.fr pour
une estimation ou une demande en ligne.
Décrocher un job
universitaires, les étudiants peuvent dans
certains cas choisir leurs horaires de
cours. Il est alors intéressant de regrouper
tous ses cours le matin ou l’après-midi
afin de se laisser de grandes plages
horaires pour travailler.
Plusieurs sites spécialisés permettent
de consulter en ligne des milliers d’annonces dans tous les domaines. Certains
vous proposent même une mise en relation
avec les recruteurs (www.vivastreet.fr
ou www.keljob.com). Pour trouver
des idées de jobs, rendez-vous sur
www.doc-etudiant.fr, onglet « blog »,
rubrique « emploi, job, stage ». ●
Logement, santé, assurances, transports… Pour faire face à tous ces frais, il
faut parfois travailler. Règle numéro 1 :
délimiter le nombre d’heures hebdomadaires que vous pouvez accorder à votre
job étudiant avant de vous lancer dans
une recherche effrénée. Selon les cursus
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
Réponses au Quiz (p. 10)
1. Pascal Duquenne 2. Ludwig van
Beethoven 3. Ray Charles 4. Michel
Petrucciani 5. Gilbert Montagné 6. Dominique
Farrugia 7. Emmanuelle Laborit 8. Dustin
Hoffmann 9. François Cluzet 10. Tom Hanks
14 / Tous
concernés
Le récent scandale des lasagnes
à la viande de cheval, même s’il relève
de la fraude et non, à proprement
parler, de la sécurité alimentaire,
n’en a pas moins réactivé les inquiétudes
légitimes des consommateurs sur la qualité
de ce qu’ils mangent. Quels contrôles existent
pour garantir la sécurité « de la fourche à la
fourchette » ? Avec quelle garantie d’efficacité ?
La qualité de nos
aliments en question
N
ous avons tous lu dans un supermarché ces affichettes demandant de ne
pas consommer un produit alimentaire et
de le rapporter au magasin, alerte relayée
parfois au niveau national par des avis dans
la presse ou à la radio. Ces alertes sanitaires
sont activées pour protéger le consommateur dont la santé serait mise en danger par
un produit non conforme. C’est le cas, par
exemple, d’un aliment contaminé par des
bactéries, comme les salmonelles que l’on
peut trouver dans certains fromages, ou les
listeria, dans les aliments crus. Les produits
qui présentent un seuil trop élevé de contaminants chimiques (dioxines, mercure…) ou
de pesticides font aussi l’objet d’une alerte
sanitaire. Enfin, la découverte d’un corps
étranger, du verre dans une conserve en
bocal par exemple, impose évidemment
le retrait immédiat du produit.
Chaque année, 1 000 alertes sanitaires
sont ainsi recensées et gérées par la
direction générale de l’Alimentation. Un
chiffre à la fois rassurant quant à la vigilance des contrôles… et inquiétant : comment être sûr qu’un produit dangereux
pour la santé n’est pas passé à travers
les mailles du filet ?
Le système de contrôle français, élaboré
et constamment réévalué par l’Agence
RAPPEL
Une réglementation stricte
En 2006, l’Union européenne a adopté un ensemble de textes législatifs, regroupés sous l’appellation
« Paquet Hygiène », qui ont permis de mettre en place une politique unique et transparente en matière de
sécurité alimentaire. Entre autres mesures, cette réglementation impose aux professionnels des obligations
spécifiques, instaurant un véritable « autocontrôle » de leur propre production : traçabilité, retrait de produits susceptibles de présenter un risque pour la santé publique, information des services de contrôle.
Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
ZOOM
TOUS ACTEURS
DE NOTRE SANTÉ !
• Respecter les informations
portées sur les étiquettes : date
limite de consommation pour
les produits réfrigérés ; date
limite d’utilisation optimale
pour les autres produits ;
température de conservation ;
conseils d’utilisation…
• Respecter la chaîne du froid,
y compris dans le magasin
en terminant ses achats par
les produits frais et congelés.
Utiliser un sac isotherme et
placer rapidement les produits
frais au réfrigérateur.
• Bien utiliser le réfrigérateur
(produits rangés à la bonne
place, les fruits et les légumes
frais lavés dans les bacs,
les fromages emballés…),
le nettoyer régulièrement.
• Respecter les règles d’hygiène
(se laver les mains, cuire
suffisamment les denrées
à risque, ne pas laisser trop
longtemps à l’air libre les
aliments préparés ; bien
nettoyer les ustensiles…).
Source : Tous responsables de notre
alimentation, ministère de l’Agriculture
et de la Pêche.
Le débat
nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation (ANSES), a la réputation d’être exigeant et contraignant, au
niveau de la sécurité et de la qualité des
aliments, de la santé et du bien-être des
animaux, de la protection et de la santé
des végétaux.
Une chaîne de contrôle
performante
/ 15
Le dispositif pour garantir
notre sécurité alimentaire
est-il efficace et suffisant ?
REBECCA AKRICH / CHEF DE MISSION
À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ALIMENTATION
En amont, ce sont les professionnels
(producteurs, transformateurs et distributeurs) qui sont responsables de la
sécurité des produits qu’ils mettent sur
le marché. Chaque étape est contrôlée :
production, transformation, stockage,
transport, distribution, importation et
exportation, selon un cahier des charges
précis. La direction générale de l’Alimentation a pour mission de contrôler sur le
terrain le respect de ces bonnes pratiques
et la conformité sanitaire des produits.
5 000 agents des services de contrôle
sanitaire dans les départements assurent
chaque année plus de 90 000 contrôles.
Ils interviennent de façon inopinée et partout : dans les exploitations, chez les
industriels, dans les lieux de distribution
(supermarchés, restaurants, artisans…)
et aux frontières. Par ailleurs, la brigade
nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires lutte contre les réseaux frauduleux et la délinquance organisée : en
2011, cette brigade a ainsi intercepté des
produits chinois importés en violation des
interdictions imposées par le risque de
transmission de la grippe aviaire.
Dernier maillon de la chaîne : le consommateur lui-même, à qui il appartient d’être
attentif à sur ses propres modes de
conservation et de consommation. Une
vigilance qui peut sembler bien impuissante face à certains scandales de fraude
alimentaire qui surviennent malgré le
travail conjoint des services sanitaires et
de la direction générale de la Concurrence,
de la Consommation et de la Répression
des fraudes. Mais la confiance doit être
de mise, car la France est l’un des pays
européens les plus attentifs en matière
de sécurité sanitaire. ●
Oui
« La peur alimentaire est une constante dans
l’histoire. Au début du XXe siècle, les décès liés
à un empoisonnement alimentaire étaient fréquents. Il
faut donc relativiser aujourd’hui le risque lié à ce que nous
mangeons. Et ce d’autant plus qu’en France, le système de contrôle
sanitaire est particulièrement performant, du fait de la compétence de
nos agents et de leur présence dans toutes les régions, qui garantit un
maillage sans faille du territoire. Il faut aussi prendre en compte la rigueur
et la réactivité des professionnels, avec qui nous travaillons dans un climat
de grande transparence : sur les 1 000 alertes sanitaires annuelles que
nous relayons, plus de la moitié émane des professionnels, qui pratiquent
l’autocontrôle. Certes, la confiance des Français a été ébranlée par le
scandale des lasagnes à la viande de cheval et c’est dommage car cette
crise occulte le travail qui est fait au quotidien sur le terrain. La France
reste un pays moteur de la sécurité sanitaire en Europe, la réglementation
y est l’une des plus strictes au monde. »
BERNARD DURAN / ÉCONOMISTE,
RESPONSABLE DU SITE L’OBSERVATOIRE DES ALIMENTS
Oui, mais...
« On ne peut nier que notre système de qualité et de suivi sanitaire
est solide et rassurant. Mais très
vite on se heurte à une vraie limite
qui est l’interdépendance entre la
direction générale de l’Alimentation
(DGAL) et sa tutelle, le ministère
de l’Agriculture, lui-même tiraillé
entre ses missions réglementaires
et la défense d’intérêts économiques puissants. On a souvent le
sentiment que les services de l’État
ont des difficultés à assumer complètement leur mission de contrôle.
Bien sûr, la DGAL vérifie que les aliments ne dépassent pas les seuils
autorisés en matière de pesticides.
Mais elle ne se prononce jamais,
et communique encore moins,
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
sur la dangerosité potentielle du
“cocktail“de pesticides que nous
ingérons en mangeant différents
fruits et légumes. Par ailleurs, l’information sur les produits n’est ni
précise, ni suffisante. La présence
de contaminants lourds (mercure,
PCB…) dans des poissons d’élevage
est surveillée… Mais il n’est jamais
précisé sur l’étiquette qu’une
consommation trop importante est
déconseillée aux femmes enceintes
et aux enfants en bas âge, comme
le mentionnent les Canadiens. Nos
autorités de contrôle font
preuve de tolérance
vis-à-vis de ce que
j’appellerais la
“contamination
silencieuse”. »
Tarifs conventionnés
16 / Ma
mutuelle
pratique
pour les frais d’hospitalisation
D
épassements d’honoraires, hébergement et restauration, chambre
particulière… Contrairement aux idées
reçues, une hospitalisation peut s’avérer
coûteuse pour le patient car ces frais ne
sont pas pris en charge par la Sécurité
sociale. Pour garantir aux adhérents des
mutuelles un reste à charge le plus faible
possible, la Mutualité française s’est mobi-
lisée et a mis en place le conventionnement
hospitalier mutualiste. Des accords sont
ainsi signés avec les établissements hospitaliers (hôpitaux publics et cliniques privées) qui doivent impérativement répondre
à des critères de qualité des soins, de tarifs
encadrés et de tiers payant obligatoire.
Les avantages
Grâce à ces négociations mutualistes, le
prix de la chambre particulière diminue en
moyenne de 7 % pour les mutualistes par
rapport au prix public. En fréquentant un
établissement conventionné avec la
Mutualité, vous êtes par ailleurs sûr que
cet établissement réponde à des critères
pointus de qualité et d’accueil.
●
La souplesse
Tout adhérent reste bien entendu libre de
s’adresser ou non à un établissement ayant
signé une convention mutualiste. Les remboursements de la mutuelle s’appliqueront
quel que soit l’établissement choisi. ●
●
Zoom
sur vos prestations
Le saviez-vous ? ADRÉA Mutuelle
verse 2 millions d’euros de prestations
par jour à ses adhérents. Ces
remboursements concernent tous
les types de soins et se répartissent
par grands postes de dépenses. ●
Hospitalisation
26 %
Pharmacie
20,5 %
Autres
8,5 %
Analyses
3%
Optique
12 %
Consultations Dentaire médecine de ville
17 %
(soins et
prothèses)
13 %
Chiffres 2012.
NOUVEAU POUR NOS ASSURÉS DES ALPES ET DU RHÔNE.
ADRÉA Mutuelle Professions Indépendantes est notre organisme conventionné par le
Régime social des indépendants (RSI) pour gérer le régime obligatoire des artisans et
commerçants. Il s’est récemment réorganisé pour regrouper :
● Tous ses assurés rattachés
au RSI Rhône sur le site ADRÉA
de Bourg-en-Bresse
58 rue Bourgmayer
CS 70016 - 01 017 Bourg-en-Bresse
CEDEX
XXXXXXXXXXXXXXZZZS
Tél.
: 04 74 32 37 71
Mail : [email protected]
● Tous ses assurés rattachés au RSI
Alpes sur le site de Chambéry
130 galerie de la Chartreuse
Barberaz - 73 021 Chambéry CEDEX
Tél. : 04 79 70 80 90
Mail : [email protected]
Ce changement concerne les assurés
Rhône qui étaient précédemment
gérés sur notre site de Vienne (38) et
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
qui maintenant doivent s’adresser à
Bourg-en-Bresse, et ceux des Alpes qui
doivent s’adresser à Chambéry. Un courrier leur a été adressé en ce sens pour
tenir compte de ces nouvelles adresses
et pour mettre à jour leur carte Vitale.
Cette réorganisation n’entraîne aucune
incidence sur le suivi de leur dossier.
Toutes les équipes d’ADRÉA Mutuelle
Professions Indépendantes travaillent
de façon identique au service des
134 000 artisans et commerçants qui
nous ont confié la gestion de leur
régime obligatoire. ●
Généralisation
de la complémentaire santé
L
es pouvoirs publics ont souhaité
renforcer la sécurisation de
l’emploi et des parcours professionnels des salariés en France et ont invité
les partenaires sociaux à se mettre
d’accord sur le sujet. L’accord national
interprofessionnel (ANI), qui a été signé
et qui a été transposé dans la loi, prévoit
en son article 1 de généraliser la complémentaire santé à tous les salariés
d’ici 2016. Entre 4 et 6 millions de personnes seraient concernées par cette
mesure : celles qui à ce jour n’avaient
aucune couverture complémentaire,
ainsi que toutes celles qui vont passer
d’une garantie individuelle à un contrat
collectif.
La position du monde mutualiste
La Mutualité se réjouit que davantage
de personnes puissent accéder à une
protection santé complémentaire. Pour
autant, elle alerte sur la nécessité
d’encadrer les clauses de désignation
des organismes assureurs pour maintenir la libre concurrence sur ce mar●
ché. Elle se mobilise également pour
que les mutuelles soient autorisées à
mettre en place des réseaux de soins
conventionnés avec les professionnels
de santé et elle souhaite que s’engage
une réflexion plus globale sur la complémentaire santé, avec notamment la
remise à plat des contrats responsables
et la mise en cohérence des règles
fiscales.
ADRÉA face à ces nouvelles règles
des contrats collectifs
Plus que jamais, notre mutuelle poursuit son rôle de conseil et d’expertise
auprès de ses entreprises adhérentes.
Nos conseillers se mobilisent pour les
accompagner dans leurs réflexions en
leur donnant les outils d’analyse des
coûts de leurs contrats actuels et en
leur expliquant le nouveau cadre juridique et fiscal qui va se mettre en place.
Un nouveau contexte dans lequel
ADRÉA souhaite faire entendre sa légitimité et montrer ses compétences en
matière de contrats collectifs. ●
●
Des conseils santé près de chez vous
V
ous le savez, Priorité Santé Mutualiste est un service offert à tous nos
adhérents pour répondre à toutes leurs questions de santé et de bien-être.
Un dispositif très complet qui propose des conseils santé par téléphone, sur
Internet mais aussi près de chez vous.
Des rencontres santé PSM sont organisées partout en France, ouvertes à
tous et gratuites. Des conférences,
débats, groupes de parole, ateliers sont
animés par des professionnels pour vous
permettre de trouver des réponses adaptées, de partager votre expérience et de
vous sentir moins seul face aux difficultés ou à la maladie. Les rencontres, c’est:
● Échanger avec des personnes dans
la même situation que vous.
● Bénéficier d’un accompagnement sur
la durée.
● Obtenir des réponses claires à vos
questions, données par des professionnels qualifiés.
Comment trouver une rencontre santé
près de chez vous ?
Deux solutions :
● Connectez-vous sur www.adrea.fr,
rubrique « La mutuelle ADRÉA /
Prévention / PSM » ou directement sur
www.prioritesantemutualiste.fr,
rubrique « Rencontres Santé ». Après
avoir sélectionné votre lieu géographique, thème et période, vous découvrez les manifestations proposées dans
votre région ainsi que les modalités
pour y participer.
● Appelez le 3935, des conseillers vous
renseignent sur les rencontres santé
qui peuvent vous concerner. ●
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
17
// 17
Question
des
adhérents
MATHILDE / ADHÉRENTE ADRÉA
MUTUELLE DE CAEN
« J’ai du mal
à suivre mes
remboursements
de santé avec
toutes ces
franchises qu’on
nous retient. »
LA RÉPONSE DE ZAÏNA GUEDDI /
EN CHARGE DES RÈGLES DE GESTION
À ADRÉA MUTUELLE
En effet, ces dernières années, l’Assurance maladie a mis en place un certain nombre de mesures qui impactent
directement vos remboursements de
santé :
● La participation forfaitaire de 1 € pour
toute consultation de médecin ou tout
acte médical ;
● La franchise de 0,50 € sur chaque
boîte de médicament ;
● La franchise de 0,50 € sur chaque
acte paramédical des infirmières ou
kinés, dans la limite de 2 € par jour pour
les actes effectués sur le même patient
par le même professionnel ;
● La franchise de 2 € sur chaque transport sanitaire en ambulance, véhicule
sanitaire léger ou taxi ; sous réserve
qu’il soit prescrit et dans la limite de
4 euros par jour.
Ces sommes ne sont pas retenues par
les professionnels de santé mais elles
sont prélevées sur vos remboursements
de sécurité sociale. Elles sont limitées
à un plafond de 50 € par an et par
assuré. Les bénéficiaires de la CMU,
les femmes enceintes et les enfants de
moins de 18 ans en sont exonérés.
La mutuelle ne rembourse pas ces
montants ou ces sommes, dans le cadre
de la législation sur les contrats responsables et le respect du parcours de
soins obligatoire. ●
PAYS DE SAVOIE
18 / Ma
mutuelle
en région
Course en montagne
Protégez vos oreilles
Rendez-vous dimanche 29 septembre 2013 pour participer à
La Grimpée du Pays Rochois (74).
ADRÉA soutient cette manifestation
sportive – simple marche pour tous
ou course pour les plus sportifs – qui
réunit aussi bien les familles que les
coureurs de haut niveau. 10 km à
parcourir entre La Roche-sur-Foron
et l’alpage de Balme, bonne humeur
et buffet réparateur à l’arrivée !
ADRÉA Mutuelle organise une opération de
prévention auditive à l’occasion du Festival
musical de Nîmes (30) qui se tiendra du
27 juin au 18 juillet. Au pied des arènes, des
hôtesses distribueront plus de
30 000 paires de bouchons d’oreille
et flyers avant les concerts, pour
mieux informer et sensibiliser
les personnes sur les risques
liés aux décibels.
Infos et inscriptions :
www.ccpaysrochois.fr/sport_
nature-la_grimpee_du_pays_
rochois.htm
Marathon
du lac d’Annecy
ADRÉA en action
C’est avec l’accroche « Votre
mutuelle est-elle adaptée à
votre profil ? » qu’ADRÉA a
mené ce printemps une opération de sensibilisation
autour de nos agences des
Alpes, de PACA et du
Languedoc-Roussillon. Du
15 avril au 31 mai, cet événement visait à faire connaître
les nouveautés de nos garanties santé. Il permettait aussi
au public de tenter sa chance
au grand tirage au sort, pour
gagner une semaine de
vacances en famille et cinq
coffrets cadeaux « Bulle de
bien-être ». Un miroir de
poche était également offert
sur simple visite dans nos
agences.
Une belle opération commerciale qui a permis de
jouer avec la mutuelle et
d’inviter prospects comme
adhérents à réfléchir sur leur
protection santé.
LANGUEDOC-ROUSSILLON / PACA
Vous avez été nombreux à venir
autour du lac d’Annecy (74), le
21 avril dernier, soutenir les participants au marathon ou semi-marathon
ou aux courses jeunes. Notre mutuelle
a distribué les coupes aux coureurs
qui, malgré la grisaille, se sont encore
une fois dépassés.
PAYS DE L’AIN
ADRÉA tient salon
Organisé par notre section locale de
La Cotière, dans l’Ain, ADRÉA vous
invite au salon Forme et mieux-être,
le 21 septembre de 14 h à 19 h, à la
salle des fêtes de Montluel (01). De
nombreux professionnels seront présents (ostéopathes, sophrologues,
nutritionnistes, diététiciens, pédicures,
podologues, professionnels de la
relaxation…). Venez échanger, découvrir et tester gratuitement le bien-être
sous toutes ses formes.
Plein soleil !
En association avec la Mutualité française du
Gard (30) et ses magasins les Opticiens
Mutualistes, ADRÉA vous sensibilise aux
risques du soleil pour vos yeux. Comment ?
En vous encourageant à vous équiper de
lunettes solaires adaptées à votre vue parmi
le large choix proposé chez les Opticiens
Mutualistes, à des tarifs
avantageux. L’occasion de
mieux se protéger tout en
maîtrisant son budget.
Nos adhérents des Angles,
d’Alès et de Bagnols (30)
ont ainsi reçu dans leurs
boîtes à lettres un courrier en ce sens. Et ce n’est
pas tout ! Pour aller
jusqu’au bout de cette
démarche de prévention,
les Opticiens Mutualistes
nîmois ont offert aux
adhérents d’ADRÉA, 150
paires de lunettes de
soleil pour les « petitstous ».
Apprendre
les gestes qui sauvent
ADRÉA propose gratuitement à ses adhérents
de Nîmes (30) une session de formation diplômante aux gestes de premiers secours le lundi
16 septembre de 8 h 30 à 17 h dans ses locaux
de Nîmes Ville Active, au 393 rue de l’Hostellerie. Attention, le nombre de places est limité.
Renseignements et inscriptions
au 04 66 29 39 11 ou 04 66 29 39 78.
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
ALPES-DAUPHINÉ
/ 19
À vos marques !
BOURGOGNE
Coup double !
Fière de ses deux partenaires, la
mutuelle a organisé le samedi
27 avril dernier une rencontre entre
le club de basket Elan Chalon et le
champion de combiné nordique Jason
Lamy-Chappuis. Pour la plus grande
joie de tous les spectateurs, Jason a
donné le coup d’envoi du match Elan
Chalon / Le Havre. Il a également
remis les trophées aux jeunes
gagnants du Challenge des clubs.
NORMANDIE/
PAYS DE LA LOIRE
Dépistage du diabète
Nous vous attendons pour un dépistage gratuit du diabète dans les
agences ADRÉA de :
- Argentan (61), mardi 2 juillet
- Cherbourg (50), jeudi 12 septembre
- Rouen (76), jeudi 27 juin
Rapide, simple et confidentiel, venez
faire le test et vous informer auprès
des spécialistes de l’Association française des diabétiques.
Don du sang
Merci à toutes les personnes qui sont
venues donner leur sang à l’occasion
de la collecte organisée dans notre
agence de Caen, le 11 juin dernier.
Rappelons combien il est important
de donner son sang, surtout en cette
saison estivale.
ADRÉA Mutuelle est partenaire de la course
des Vannades de Manosque (04), le 8 septembre prochain. Au programme : course à
pied (5 et 10 km), course des enfants ou encore
aquathlon, avec la participation des membres
de l’équipe de France de triathlon. Cette journée
mettra à l’honneur l’association « Un maillot
pour la vie », qui accompagne les enfants
malades et leurs parents. Le cercle des nageurs
de Marseille sera également présent avec ses
champions : Florent Manoudou, Camille Lacour,
Grégory Mallet, Fabien Gilot. Nous vous attendons nombreux pour cette journée placée sous
le signe de la solidarité.
Renseignements et inscriptions
www.course-des-vannades.fr
ou 06 64 05 00 64
Accueil dans
les Alpes-de-Haute-Provence
En complément de notre agence de Manosque,
nous vous rappelons qu’une permanence est
ouverte à Saint-Auban, à tous les adhérents
ADRÉA et de la Mutuelle Saint-Aubanaise les
mardis et jeudis de 9 h 30 à 11 h 30, au 1 C rue
Emile-Boyoud.
Tél. 04 92 31 35 10
Toutes nos agences sur www.adrea.fr
Tout savoir
sur les génériques
ADRÉA Mutuelle a
organisé une
conférence gratuite
le 14 mai dernier à
Grenoble (38) sur le
thème des médicaments génériques.
Des spécialistes ont
apporté un éclairage objectif et
documenté sur la
qualité des médicaments génériques, leur sécurité et leur efficacité.
Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013
CENTRE-AUVERGNE
Tous à la foire
ADRÉA sera présente à la foire
internationale de ClermontFerrand-Cournon (63) qui se
déroulera du 7 au 16 septembre
à la Grande Halle d’Auvergne.
Venez nous rendre visite sur notre
stand où de nombreuses animations vous attendent.
FRANCHE-COMTÉ
Secourisme
et prévention
En partenariat avec la Fédération
française de sauvetage et de
secourisme de Pontarlier (25),
ADRÉA participe aux Journées
des jeunes secouristes qui vont
se tenir dans le Doubs cet été.
Les jeunes de 10 à 18 ans sont
invités à la première de ces
Journées, qui se déroulera le
30 juin au lac de Saint-Point, pour
un programme bien rempli encadré par des secouristes confirmés : sensibilisation aux gestes
de premiers secours, prévention
sur les risques solaires et pour
la baignade. À cette occasion,
ADRÉA remettra à tous les participants des trousses de premiers secours, casquettes et
brassards réfléchissants. Deux
autres journées sont prévues, en
juillet au lac de Brognard et en
août au lac de Saint-Point.
Plus d’infos sur
www.adrea.fr,
rubrique « ADRÉA
en région »