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LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS D’ADRÉA MUTUELLE N° 07 / JUILLET-AOÛT-SEPT. 2013 Ma mutuelle mon mag L’eau, ça ne coule pas de source La qualité de nos aliments en question ISSN 2257-5286 – 0,52 € Handicap Accompagner au quotidien 02 / Édito Proche de vous et à votre écoute JACQUES VIALLET, président d'ADRÉA Mutuelle L a proximité avec nos adhérents est pour nous une valeur essentielle que nous avons à cœur de faire vivre au quotidien. Être présent à vos côtés c’est vous écouter et mieux comprendre vos besoins pour y apporter des réponses adaptées. En ces temps de crise économique et de baisse du pouvoir d’achat, nous avons su mettre en place de nouvelles garanties ajustées à chaque profil et conformes aux diverses possibilités budgétaires. Il est en effet important de ne pas faire l’impasse sur sa mutuelle santé, même en cas de difficultés financières. De plus, pour vous aider à faire face à certains problèmes conjoncturels, des commissions territoriales d’Action sociale, composées d’élus ADRÉA, étudient avec attention les dossiers qui nous sont soumis et peuvent décider d’apporter des aides ponctuelles. Votre mutuelle participe par ailleurs aux structures de gestion de services et d’établissements mutualistes de proximité (cliniques, cabinets dentaires, centres pour personnes âgées…) qui pratiquent des tarifs maîtrisés et respectent des normes de qualité. Nous savons également que les besoins de protection évoluent au fil des ans (arrivée des enfants, départ à la retraite, vieillissement…). Nos équipes sont à votre disposition pour faire régulièrement le bilan de votre couverture santé et prévoyance et vous proposer les évolutions possibles dans vos garanties. Enfin, la proximité c’est aussi et surtout vous offrir la présence de nos conseillers dans les 112 agences ADRÉA et sur nos plateformes téléphoniques, avec des horaires d’ouverture les plus souples possibles. Sans oublier la possibilité de consulter vos remboursements et votre contrat, de découvrir bien d’autres informations ou encore de nous laisser un message 24 h sur 24, sur adrea.fr. ● BONNE LECTURE ET SURTOUT BONNE PÉRIODE ESTIVALE À TOUS ! VOS REMARQU SUGGESTIONS SU ES, VOS R CE MAGAZINE mamutuelle-mo nmag@ adreamutuelle.fr Sommaire N° 07 / JUILLET-AOÛT-SEPT. 2013 03 ● Actus Baignade : une idée reçue à jeter à l’eau ? Sport : Mesdames, à vos baskets ! Premiers secours, les Français mauvais élèves 06 ● Conseils prévention L’eau, ça ne coule pas de source 07 ● Santé & Bien-être Handicap : accompagner au quotidien Du diagnostic à la prise en charge, pour la scolarité et les loisirs, toutes les aides dont les familles peuvent bénéficier. 12 ● Esprit tranquille Étudiants : anticipez la rentrée ! 14 ● Tous concernés La qualité des aliments en question 16 ● Ma mutuelle pratique Tarifs conventionnés pour les frais d’hospitalisation Généralisation de la complémentaire santé 18 ● Ma mutuelle en région L’actualité près de chez vous Ma mutuelle mon mag’/Éditeur : ADRÉA MUTUELLE – Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité – immatriculée sous le n° 311 799 878 – siège social : 104, avenue de Saxe, 69 003 Lyon. Directeur de la publication : Jacques Viallet. Directeur de la rédaction : Patrick Fourmond. Rédactrice en chef : Françoise Richaud-Tourneux. Coordination des informations locales : Jessica Gonnon. Membres du comité de rédaction : Florence Brianceau, Jean Legron, Monique Lemarchand, Jean Manin, Louis Rizzotti. Conception-réalisation : . Rédaction : Jessica Gonnon, Béatrice Jaulin, Jacqueline Martin, Vanessa Marty, Brigitte Perrin, Françoise Richaud-Tourneux. Crédits photo : ADRÉA Mutuelle, Yanlev/Fotolia.com, Getty Images, Istockphoto, Rémi Malingrey, Thinkstock Imprimeur : PRN – ZI Ouest – 28, rue du Poirier – 14650 Carpiquet. Commission paritaire des publications et agences de presse : agrément n° 0217M08362. – Dépôt légal : à parution. Périodicité : trimestrielle. Contact : [email protected] 10-31-1228 / Certifié PEFC / pefc-france.org Ma mutuelle mon ● N° / Juillet-septembre 2013 Dans le souci du respect de l’environnement, ce magazine est imprimé surmag' un papier 10007 % PEFC développement durable. Actus / 03 Baignade Une idée reçue à jeter à l’eau ? e te baigne pas, tu viens de déjeuner ! » Qui n’a pas entendu ou subi cette interdiction sans forcément la comprendre. En cette période estivale, levons le voile sur le véritable risque encouru si l’on se baigne après un repas. La première chose à savoir est que le danger vient de l’hydrocution, c’est-à-dire le refroidissement trop brutal de notre corps lorsqu’il entre dans une eau froide. Quand le corps est chaud, les vaisseaux sanguins sont dilatés. Au contact de l’eau froide, ils se contractent et la pression artérielle augmente. Pour compenser, le cœur ralentit et le cerveau est moins bien irrigué. Cela peut provoquer une perte de connaissance qui risque d’aboutir à la noyade. Comme la digestion accroît la température corporelle et que l’alcool dilate les vaisseaux, il n’est donc pas recommandé de se baigner après N ZOOM un repas trop copieux, au risque de s’exposer à une hydrocution. Pour éviter tout danger d’hydrocution, il suffit de respecter des règles simples : - se mouiller la nuque, le thorax, le dos et le visage avant de se baigner ; des récepteurs informeront le corps du changement de température ; - entrer progressivement dans l’eau ; - sortir de l’eau aux premiers signes annonçant une hydrocution : maux de tête, fatigue soudaine, angoisse, crampes ; - éviter les expositions prolongées au soleil avant la baignade ; - essayer si possible de ne pas se baigner seul. En prenant ces précautions, la baignade n’est pas interdite après les repas. Même si, tout bien réfléchi, une sieste serait peut-être plus agréable ! ● GARE AU SOLEIL ! Digestion ou pas, la baignade n’est pas recommandée entre 12 h et 16 h car c’est la période où le soleil estival est le plus fort. Pour protéger notre capital solaire, rappelons qu’à ces horaires il faut éviter de s’exposer, porter un chapeau, des lunettes de soleil, des vêtements couvrants et appliquer régulièrement une crème d’un indice UV supérieur ou égal à 30. Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 Sport Mesdames, à vos baskets ! Les Françaises consacrent moins de temps aux activités physiques que leurs voisines européennes, selon un sondage réalisé à la demande de la Fédération mondiale du cœur. Seule la moitié d’entre elles a une activité hebdomadaire suffisante, contre 81 % des Allemandes et plus de 65 % des Suédoises et des Britanniques. Or l’Organisation mondiale de la santé recommande aux adultes de 18 à 64 ans de pratiquer, chaque semaine, 2 h 30 d’activité physique modérée (marche rapide, natation, vélo) ou 1 h 15 d’activité physique intensive (sport, course à pied, gymnastique rythmique). Quant aux cardiologues, ils conseillent la pratique d’activités physiques quotidiennes pour réduire le risque de maladies cardiaques, première cause de mortalité féminine dans le monde. Et tous s’accordent à dire que ces bonnes habitudes permettent de vivre plus longtemps et de mieux vieillir. Petite astuce : pour vous motiver, faites du sport avec une amie, et engagez-vous mutuellement à ne pas rater une séance ! ● 04 / Actus 7% des personnes de 18 à 65 ans qui ont été scolarisées en France étaient en situation d’illettrisme en 2011. Soit 2,5 millions de personnes, dont 60,5 % d’hommes et 39,5 % de femmes. Chaque jour, ces personnes sont en difficulté avec l’écrit pour faire face à des situations simples au travail, en famille, en société. www.anlci.gouv.fr LES BONS CLICS DU WEB www.preventionroutiere.asso.fr Des informations adaptées à chaque âge (enfants, ados, personnes âgées…) pour réduire la fréquence et la gravité des accidents de la route. À noter, des conseils pour les vacances : longs trajets, retours de soirées… www.dossierfamilial.com Très utile, ce site d’informations sociales, pratiques et juridiques explique simplement ce qui est compliqué et fournit des outils accessibles à tous. Conseils santé Santé Info Droits à votre écoute La ligne téléphonique créée par le collectif interassociatif sur la Santé (CISS) répond à toutes les questions juridiques et sociales liées à la santé (accès au dossier médical, litige avec un praticien ou un établissement, préjudice et indemnisation, prise en charge des soins, droits des handicapés…). Cette ligne téléphonique est ouverte à tous, les lundis, mercredis et vendredis de 14 h à 18 h et les mardis et jeudis de 14 h à 20 h. Des écoutants spécialistes vous informent et vous orientent dans le respect du secret professionnel. Ils répondent à plus de 600 appels par mois. ● LES APPLIS SMARTPHONES SoleilRisk Finis les coups de soleil ! Cette appli, proposée par le Syndicat des dermatologues et Météo France, indique l’indice UV du lieu qui vous intéresse, indique les règles de protection et permet d’évaluer votre risque solaire. Ma Pharmacie Mobile Une appli qui localise la pharmacie ouverte la plus proche, envoie votre ordonnance au pharmacien et dispose d’un système de rappel des prises d’un traitement et de sa posologie. Parkinson Pour adoucir le quotidien Écrit par des neurologues et des psychologues, La maladie de Parkinson : au-delà des troubles moteurs fournit au malade et à son entourage des clés pour mieux appréhender le quotidien. Les auteurs expliquent comment repérer et gérer les troubles cognitifs, psychologiques et comportementaux, tels que la perte de la mémoire, l’anxiété, la dépression, ou encore l’impulsivité. Grâce à ce guide, l’aidant saura mieux faire face à ces troubles souvent diagnostiqués tardivement. ● Virginie Czernecki, Anne-Marie Bonnet, Thierry Hergueta, Éd. John Libbey Eurotext, 18 euros. Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 / 05 Don du sang Des vacances solidaires Premiers secours Les Français mauvais élèves ! Les donneurs partant en vacances et les accidents de la route étant plus nombreux, c’est en été que les réserves de sang s’amenuisent le plus. Pourtant, il est primordial de continuer à donner afin que tous les besoins soient satisfaits jusqu’à la rentrée. Pour cela, des collectes sont organisées près des lieux de vacances. Il y en a forcément une près de vous ! ● www.dondusang.net T rop peu de Français connaissent les gestes de premiers secours : moins de la moitié de la population contre 95 % en Norvège et 80 % en Autriche ! Pourtant, ces gestes essentiels au quotidien peuvent sauver des milliers de vies chaque année. Ils permettent d’intervenir en cas d’accidents de la vie courante (chute, asphyxie, brûlure…), troisième cause de mortalité après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Se former apprend aussi à réagir face à un arrêt cardiaque. Ainsi, les premiers secours doublent, voire triplent, les chances de survie et réduisent le risque de séquelles. En France, des progrès restent à faire puisque, sur 50 000 victimes d’arrêts cardiaques par an, seules 3 % survivent. Soulignons que, quand la population se mobilise, les résultats peuvent être spectaculaires. C’est le cas de Seattle aux États-Unis, où le taux de survie en cas d’arrêt cardiaque dépasse les 50 % alors qu’il n’avoisine que les 5 % ailleurs dans le pays. Le secret ? Près de 80 % des habitants affirment avoir été formés aux premiers secours ! Alors, suivons cet exemple et prenons sept heures de nos vies – le temps d’une formation – pour apprendre à en sauver d’autres ! ● ZOOM LES BONS RÉFLEXES • Un site pour se former seul : www.premiersecours.com Tous les gestes qui sauvent sont expliqués en images. • Un numéro : le 112 Il est opérationnel dans toute l’Union européenne et remplace les 15, 17 et 18 français. • Pour suivre une formation : www.croix-rouge.fr Vous y trouverez le catalogue des formations dispensées par la Croix-Rouge en fonction de votre lieu d’habitation. • Une appli : Urgences Elle comporte une fiche médicale personnalisable, les gestes d’urgence illustrés, les numéros utiles, la possibilité d’être localisé et d’appeler les secours. Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 Contraception et IVG Du nouveau pour les remboursements Depuis le 31 mars, la contraception est gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans. Cette mesure concerne les pilules de première et deuxième génération, le stérilet et l’implant contraceptif. Par ailleurs, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est désormais entièrement prise en charge par la Sécurité sociale pour toutes les femmes. Jusque-là, seules les mineures bénéficiaient de son remboursement total. ● 06 / Conseils prévention CONSEILS LISEZ LES ÉTIQUETTES ! Pour savoir ce que vous buvez, rien de mieux que de décrypter les étiquettes. Voici quelques limites maximales réglementaires des normes qualité imposées à l’eau potable : ● Sodium : 200 mg/l ● Sulfates : 250 mg/l ● Fluor : 1,5 mg/l ● Chlorures : 250 mg/l ● Nitrates: 50 mg/l Composition, goût, prix, réglementation, empreinte environnementale : tout diffère entre l’eau du robinet, l’eau de source et l’eau minérale. Le point sur cette ressource naturelle indispensable à notre organisme. L’eau, ça ne coule pas de source L’eau du robinet, le meilleur rapport qualité/prix À 67 % d’origine souterraine et à 33 % en provenance de la surface, l’eau du robinet est rendue potable par traitement et répond à des critères réglementaires stricts définis par le ministère de la Santé. Sur le plan environnemental, c’est la boisson verte par excellence : pas de pétrole pour fabriquer et transporter les bouteilles et pas de déchets engendrés. Par ailleurs, dans certaines régions, les Alpes par exemple, l’eau du robinet est même une eau de source. Dernier atout : son prix. Elle revient 100 à 200 fois moins cher que l’eau minérale. Seul bémol : les phosphates, parfois ajoutés pour neutraliser le plomb. L’eau de source, une alternative à l’eau du robinet D’origine souterraine, elle est naturellement pure, ne subit aucun traitement, et doit se conformer aux mêmes normes de potabilité que l’eau du robinet. Elle peut provenir de sources différentes et de régions éloignées, et sa composition change en fonction de son origine. Moins chère que l’eau minérale, elle reste toutefois 100 fois plus onéreuse que l’eau du robinet. L’eau minérale, à consommer avec modération Non soumise aux normes de potabilité, l’eau minérale relève d’une réglementation spécifique et certains de ses composants peuvent atteindre des teneurs qui ne sont pas tolérées pour l’eau potable. Elle se compose de trois éléments de base : les bicarbonates, les sulfates et les chlorures. Ensuite, à chaque marque ses propriétés thérapeutiques : riche en iode, fluor, calcium… Les éléments et oligo-éléments qui la composent jouant un rôle sur l’organisme. Attention car leurs substances minérales, en quantités parfois importantes, ne permettent pas à ces eaux de servir de boisson exclusive. ● Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 À CHAQUE BESOIN SON COMPOSANT ● ● ● ● ● ● Le calcium, bon pour les os, est particulièrement recommandé pour les adolescents, les femmes enceintes et les personnes âgées Le magnésium, utile en cas de fatigue et de stress Les bicarbonates, utiles à la digestion Les sulfates ont des effets laxatifs et diurétiques Le sodium, pour un effort prolongé (mais à consommer sans excès et même de façon très limitée pour certaines pathologies) Le fluor, pour prévenir les caries LA FRANCE COMPTE 80 39 EAUX MINÉRALES EAUX DE SOURCE Source : Les Échos, février 2013. / 07 &Santé Bien-être Même si de nombreux progrès ont été accomplis ces dernières années, des efforts restent à poursuivre en matière de soutien à l’enfant handicapé et à sa famille. Du diagnostic à la prise en charge, en passant par la scolarité et les loisirs, quelles sont les aides dont les familles peuvent bénéficier pour adoucir leur quotidien ? Handicap Accompagner au quotidien Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 08 / Santé Bien-être & 15 000 enfants naissent avec un handicap chaque année, dont 7 500 avec des « déficiences sévères ». 210 395 enfants en situation de handicap sont scolarisés cette année dans les écoles et établissements relevant de l’Éducation nationale (public et privé). S wann a 6 mois lorsque ses parents prennent conscience qu’il n’utilise pas sa main gauche. Ils contactent alors une pédiatre de renom et les rendez-vous s’enchaînent sur plusieurs semaines à l’hôpital Trousseau à Paris. L’équipe médicale pense d’abord à une tumeur cérébrale. Elle lui fait passer un scanner. Le diagnostic tombe : Swann aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) lors du dernier trimestre de grossesse ou à la naissance. « Nous étions sous le choc, rien ne nous avait préparés à cela. D’autant que les médecins nous l’ont annoncé de manière très maladroite », se souvient Dominique, la 55 % des personnes handicapées n’ont pas de diplôme ou un diplôme inférieur au brevet des collèges. Source DARES (direction de l’Animation de la recherche, des études et des statistiques). CONSEILS Droit au répit, droit aux vacances De plus en plus d’organismes proposent des séjours de vacances « d’intégration » : il s’agit concrètement de permettre à des enfants porteurs d’un handicap de passer leurs vacances au sein d’un centre qui accueille aussi des enfants valides. www.temps-jeunes.com/livre-colonie-handicap.aspx www.vitacolo.fr/vacances-enfants-handicapes.html Lancé en juin 2010, le réseau Passerelles propose des séjours individuels et familiaux et offre aux parents, sur les lieux de séjour, des solutions d’accueil et de prise en charge de l’enfant. Le projet repose sur un réseau de structures d’accueil collectives de la petite enfance, volontaires pour accueillir un enfant handicapé et sa fratrie, en plus de leurs effectifs habituels. www.reseau-passerelles.org maman. Démunis, les parents se mettent en quête d’explications auprès d’un neuropédiatre qui leur parle des symptômes de leur fils. « On nous informe que Swann souffre d’une hémiparésie (paralysie partielle des membres) et qu’il risque d’être sujet à des crises d’épilepsie », ajoute PierreYves, le papa. Des aides rééducatives sont alors prescrites. À cet égard, le diagnostic précoce a toute son importance pour intervenir rapidement et ne pas sur-handicaper l’enfant. En cas de doute, les parents peuvent s’adresser à un centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) pour évaluer le handicap de leur enfant. Véritable soutien aux familles, ce type de structure existe dans la plupart des départements. Les parents peuvent aussi chercher un appui auprès d’une des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) instaurées par la loi de 2005. Elles fonctionnent comme un guichet unique pour toutes les démarches liées aux situations de handicap, délivrant accès aux droits et aux prestations. Swann a aujourd’hui 13 ans. Il a subi voici quelques mois une importante opération dont l’objectif était de réduire les crises d’épilepsie, principales conséquences de son AVC. Depuis, Swann n’a pas fait de crise apparente et Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 / 09 Des auxiliaires de vie scolaire indispensables a diminué progressivement son traitement antiépileptique. Ses parents ne crient pas victoire pour autant : « Nous avons connu des périodes de six mois ou un an sans crise, stabilisées par les traitements médicaux. Nous ne serons véritablement rassurés que dans quelques années. » L’épilepsie est apparue chez Swann à l’âge de l’entrée à l’école. Les encéphalogrammes montraient des crises pluriquotidiennes, les plus significatives se traduisant par des chutes, qui sont devenues avec l’âge toujours plus dangereuses. C’est l’une des raisons pour lesquelles son intégration en milieu scolaire ordinaire a été complexe. Les enfants handicapés bénéficient d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS), résultant d’une évaluation menée par une équipe pluridisciplinaire (médecin, orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, travailleur social…), et qui tient compte des souhaits de l’enfant et de sa famille pour établir la liste des actions (pédagogiques, psychologiques, paramédicales) nécessaires au bon déroulement du parcours scolaire. L’enfant peut bénéficier de deux types d’aides : techniques (matériels pédagogiques, aménagements pour les concours et examens…) et humaines, avec le recours aux auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui peuvent être affectés à l’enfant (AVS “individuels”) ou à une classe (AVS “collectifs”). Dans les faits, la réalité est bien plus compliquée. L’école est censée accueillir l’enfant mais peu d’enseignants sont formés en ce sens. Les crises d’épilepsie de Swann associées au danger de ses chutes ont effrayé les équipes qui n’ont pas su gérer cet accueil. Mal payés, mal formés, les auxiliaires de vie sont en nombre insuffisant : « Je reproche au système son manque de souplesse, pointe Pierre-Yves. Les auxiliaires de vie sont difficiles à obtenir, disponibles parfois quand les besoins sont moindres, alors que l’état de l’enfant fluctue ! Ce sont toujours les parents qui pallient, lorsque l’école par exemple n’accueille plus l’enfant que sur un temps partiel. » « Heureusement, j’ai eu la chance de pouvoir bénéficier d’un aménagement de mon temps de travail pour travailler une partie de la semaine chez moi, ajoute Dominique. Ce qui me permet de m’en occuper plus librement et de l’accompagner à certaines activités. » Swann est aujourd’hui dans une école privée adaptée. Ses parents bénéficient d’une allocation enfant handicapé, calculée en fonction des besoins de l’enfant, d’une aide supplémentaire pour financer ses frais de scolarité ainsi que d’une aide mensuelle du Centre d’action sociale de la Ville de Paris, initiative locale. Swann est également pris en charge par une équipe de soignants du service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), qui vient le chercher à l’école pour ses soins. EN SAVOIR + À CONSULTER www.magazine-declic.com Un site qui offre une multitude d’informations pour mieux vivre le handicap en famille. À LIRE Enfants différents. Parents, faire face ensemble, de Sophie Bogrow, édité par La Mutualité française et les Éditions Pascal. Ce guide très complet fournit aux familles et aux aidants une multitude de conseils pratiques pour améliorer la prise en charge des enfants en situation de handicap. Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés. Cette brochure éditée par le ministère de l’Éducation nationale a été conçue comme une aide à l’accomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents handicapés, en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrés au quotidien. À télécharger sur le site www.eduscol.education.fr Trouver des loisirs adaptés « Inscrire notre enfant à une activité sportive ou culturelle est à chaque fois un parcours du combattant, explique Pierre-Yves. Il existe un décalage entre les bonnes intentions et la réalité. » Il se souvient du refus catégorique opposé par une monitrice lorsqu’il a tenté d’inscrire Swann à un cours d’équitation ou encore de l’éviction de son fils d’un cours de théâtre, consécutive à une crise d’épilepsie lors d’une représen- ● ● ● Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 2 10 / Santé Bien-être & ●●● QUIZ QUESTIONS À tation publique. « Ces évictions sont d’autant plus difficiles à accepter par Swann qu’il ne se voit pas ‘si handicapé que ça’ , comme il le dit souvent », raconte Dominique. Mais il reconnaît avec plaisir que les cours de karaté en milieu « ordinaire » se déroulent merveilleusement bien. Que ce soit en milieu adapté ou non, de nombreux organismes proposent loisirs et vacances pour les enfants handicapés. « Un droit et un formidable souffle pour les familles ! » précise Pierre-Yves. ● JEAN-LOUIS GARCIA / PRÉSIDENT DE L’APAJH (ASSOCIATION POUR ADULTES ET JEUNES HANDICAPÉS) Quelle place donne-t-on au handicap en milieu scolaire ? Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a augmenté de 30 % entre 2005 et 2011. Ce nombre baisse cependant beaucoup entre le premier et le second degré car, il faut le souligner, les enfants en situation de handicap n’accèdent pas au même niveau de diplôme que les autres. Que reste-t-il à améliorer ? Il faut que l’école de tous s’adapte à l’enfant en situation de handicap et pas l’inverse. Le projet de loi pour la refondation de l’école de la République va dans le sens d’une éducation « inclusive », pour une meilleure place de l’enfant en situation de handicap. Un autre dossier sensible est celui des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un rapport en cours de finalisation, auquel j’ai participé, plaidera vraisemblablement pour une plus grande réactivité des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) quant au lien entre besoins et attribution d’accompagnement. Les AVS pourraient être gérés par Comédiens ou musiciens atteints d’un un organisme lié à l’Éducation nationale. Ils doivent handicap, ou encore acteurs ayant être formés et décemment rémunérés, pour éviter interprété un personnage handicapé au qu’ils ne s’en aillent à la moindre opportunité et que l’on perde l’expertise gagnée. cinéma, tous ces artistes nous ont permis de porter un autre regard sur le handicap. 1. Acteur belge porteur du syndrome de Down, aussi appelé Trisomie 21, il a été révélé dans le Huitième Jour , film pour lequel il a reçu le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes en 1996. ❒ Pascal Brunner ❒ Pascal Duquenne ❒ Philippe Duquesne 2. Ce grand compositeur interprète allemand était totalement sourd lorsqu’il a composé sa 9e Symphonie. ❒ Ludwig van Beethoven ❒ Jean-Sébastien Bach ❒ Antonio Vivaldi 3. Aveugle, ce chanteur compositeur et pianiste américain brilla dans différents styles musicaux : jazz, gospel, blues, country, rhythm and blues, soul. ❒ James Brown ❒ Stevie Wonder ❒ Ray Charles 4. Atteint de la maladie des os de verre, ce grand pianiste de jazz décéda en 1999 à l’âge de 36 ans. ❒ Michel Polnareff ❒ Michel Petrucciani ❒ Michel Berger 6. Membre des Nuls, il apporte son talent de réalisateur et d’acteur à la lutte contre la sclérose en plaques dont il est atteint depuis ses 30 ans. ❒ Alain Chabat ❒ Bruno Carette ❒ Dominique Farrugia 7. Actrice née sourde, elle a reçu le Molière de la révélation théâtrale en 1993 pour son rôle dans Les Enfants du Silence. 5. Chanteur et musicien ❒ Emmanuelle Laborit français, aveugle de naissance, ❒ Emmanuelle Béart il milite pour l’étiquetage en ❒ Judith Henry braille des produits de consommation. 8. Adepte des rôles de ❒ Gilbert Bécaud composition, il obtient l’Oscar ❒ Gilbert Montagné du meilleur acteur pour son ❒ Dave rôle de Raymond Babbitt dans Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 Rain Man, où il interprète un autiste. ❒ Robert De Niro ❒ Dustin Hoffmann ❒ Al Pacino 9. Acteur français né en 1955, il interprète Philippe, un aristocrate tétraplégique, dans Intouchables. ❒ Daniel Auteuil ❒ Richard Berry ❒ François Cluzet 10. De Philadelphia à Seul au monde, ses films sont des succès. Pour son rôle de Forrest Gump, où il interprète un simple d’esprit, il obtient l’Oscar du meilleur acteur. ❒ Tom Hanks ❒ Colin Firth ❒ Michael Douglas Solutions en p. 13. 12 / Esprit tranquille Rentrer dans la cour des grands, ça se travaille ! Bourse, prêt, logement, protection santé : point sur les indispensables à contracter avant la rentrée pour débuter l’année scolaire en toute sérénité… Étudiants Anticipez votre rentrée ! S’occuper de sa santé Après 20 ans, vous n’êtes plus rattaché au régime de Sécurité sociale des parents, sauf pour certaines professions. Il est donc obligatoire de vous affilier au régime étudiant, le jour de votre inscription administrative dans votre établissement d’enseignement supérieur (en général courant juillet). Deux réseaux vous sont ouverts : les mutuelles étudiantes de proximité (www.emevia.com) et la Mutuelle nationale des étudiants (www.lmde.com). La cotisation est gratuite pour les moins de 20 ans, les boursiers, les personnes qui travaillent 60 h minimum par mois et les pupilles de la nation. Pour les autres, le prix a été fixé à 207 € pour l’année 2012-2013. L’adhésion à une complémentaire santé, elle, n’est pas obligatoire. Il est cependant conseillé de rester affilié à la mutuelle de ses parents pour bénéficier du meilleur rapport qualité/prix sur les remboursements des frais non pris en TRUCS ET ASTUCES Comment maintenir son budget à flot ? On profite de son statut. Être étudiant comporte bien des avantages ! Grâce à ce statut, vous bénéficiez de tarifs réduits au cinéma, musées, restaurants, salles de spectacle, bars, transports… Seule condition : avoir sa carte d’étudiant sur soi. Pour chaque réduction pratiquée, elle vous sera systématiquement demandée. On emprunte à taux zéro. Un ordinateur qui tombe en panne, une caution de logement à avancer… Certaines banques vous proposent des prêts jusqu’à 1 000 ¤ à taux zéro, sans frais de dossier et remboursables en 12 mois. Un bon moyen de faire face aux imprévus sans débourser un centime de plus. Attention toutefois à ne recourir au prêt qu’en dépannage, et à toujours le rembourser au plus vite ! charge par la Sécurité sociale. En fonction de vos ressources, il existe également une aide à la complémentaire santé, qui permet de réduire le coût de l’adhésion à un organisme complémentaire. Le formulaire de demande est à télécharger sur www.ameli.fr et à remettre à la caisse d’assurance-maladie de votre lieu d’études. Pour la couverture maladie universelle (CMU), se renseigner auprès de votre centre régional des œuvres universitaires et scolaires – Crous (www.cnous.fr). Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 / 13 Financer ses études Bourses, aides ministérielles ou régionales, fondations privées… Il existe de nombreuses solutions pour vous aider à financer vos études. Pour faire le point, un interlocuteur privilégié : le Crous (www.cnous.fr). En fonction de vos ressources, vous bénéficiez de bourses attribuées sur critères sociaux. Elles peuvent aller de la simple exonération des droits d’inscription universitaire et de Sécurité sociale jusqu’au versement d’un montant en dix mensualités. Autre coup de pouce possible : l’aide au mérite, pour les boursiers ou étudiants dont les parents ne sont pas imposables. Elle s’adresse aux bacheliers mention très bien et aux licenciés faisant partie des 5 % des meilleurs de leur promotion. Certains départements et certaines régions accordent également des bourses, des prêts d’honneur ou des aides au transport (www.unccas.org). Faute de bourse, vous pouvez recourir à un prêt étudiant. Ce prêt bancaire garanti par l’État, sans caution ni conditions de ressources, peut s’élever jusqu’à 15 000 €. De nombreuses banques ont établi des partenariats avec des établissements scolaires et des mutuelles étudiantes, qui peuvent vous présenter des offres intéressantes. Trouver un logement Avec plus de 2,2 millions d’étudiants, dont 65 % logent hors du domicile familial, c’est le parcours du combattant pour trouver un logement. Petit tour d’horizon des solutions à votre disposition. Sous conditions de ressources, le Crous propose des chambres en résidences universitaires traditionnelles ou conventionnées à des prix intéressants. Pour ceux qui recherchent un logement en ville, la nouvelle centrale Lokaviz (www.lokaviz.fr) permet d’accéder à une base de données. L’Union nationale pour l’habitat des jeunes (www.jeunes.unhaj.org) propose pour sa part quelques places dans les Témoignage CLÉMENTINE, 19 ANS, A FAIT SA PREMIÈRE RENTRÉE UNIVERSITAIRE EN 2012. « Je sortais du lycée et je quittais mes parents pour aller vivre à Lyon. Lors d’un dîner, ma tante m’a demandé combien coûtaient les loyers et la vie en général dans cette ville. Des questions auxquelles je n’avais pas de réponse ! J’ai donc fait une estimation de tous les frais à considérer durant mon année universitaire. 100 € par an de frais d’inscription, 190 € par an de mutuelle, 300 € par mois de loyer, 32 € par mois de transport, 150 € par mois de nourriture, 40 € par mois de matériel universitaire… Sans compter le budget loisirs et sorties, j’arrivais déjà à un montant qui dépassait mes moyens. J’ai donc décidé de chercher les aides disponibles, et surtout j’ai aménagé mes horaires à la fac de manière à pouvoir garder des enfants tous les jours après l’école. Ce job de baby-sitter me permet de m’offrir des petits plaisirs de temps en temps ! » foyers d’étudiants ou de jeunes travailleurs. Dernière option, qui peut s’avérer intéressante financièrement : la colocation, entre étudiants ou intergénérationnelle, (annonces-colocation.fr, colocation.fr, kel-koloc.com, www.besoin2toit.com; www.logementintergeneration.org ; www.leparisolidaire.fr...). Dans la majorité des cas, vous avez droit à l’allocation de logement social (ALS) ou à l’aide personnalisée au logement (APL). Rendez-vous sur www.caf.fr pour une estimation ou une demande en ligne. Décrocher un job universitaires, les étudiants peuvent dans certains cas choisir leurs horaires de cours. Il est alors intéressant de regrouper tous ses cours le matin ou l’après-midi afin de se laisser de grandes plages horaires pour travailler. Plusieurs sites spécialisés permettent de consulter en ligne des milliers d’annonces dans tous les domaines. Certains vous proposent même une mise en relation avec les recruteurs (www.vivastreet.fr ou www.keljob.com). Pour trouver des idées de jobs, rendez-vous sur www.doc-etudiant.fr, onglet « blog », rubrique « emploi, job, stage ». ● Logement, santé, assurances, transports… Pour faire face à tous ces frais, il faut parfois travailler. Règle numéro 1 : délimiter le nombre d’heures hebdomadaires que vous pouvez accorder à votre job étudiant avant de vous lancer dans une recherche effrénée. Selon les cursus Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 Réponses au Quiz (p. 10) 1. Pascal Duquenne 2. Ludwig van Beethoven 3. Ray Charles 4. Michel Petrucciani 5. Gilbert Montagné 6. Dominique Farrugia 7. Emmanuelle Laborit 8. Dustin Hoffmann 9. François Cluzet 10. Tom Hanks 14 / Tous concernés Le récent scandale des lasagnes à la viande de cheval, même s’il relève de la fraude et non, à proprement parler, de la sécurité alimentaire, n’en a pas moins réactivé les inquiétudes légitimes des consommateurs sur la qualité de ce qu’ils mangent. Quels contrôles existent pour garantir la sécurité « de la fourche à la fourchette » ? Avec quelle garantie d’efficacité ? La qualité de nos aliments en question N ous avons tous lu dans un supermarché ces affichettes demandant de ne pas consommer un produit alimentaire et de le rapporter au magasin, alerte relayée parfois au niveau national par des avis dans la presse ou à la radio. Ces alertes sanitaires sont activées pour protéger le consommateur dont la santé serait mise en danger par un produit non conforme. C’est le cas, par exemple, d’un aliment contaminé par des bactéries, comme les salmonelles que l’on peut trouver dans certains fromages, ou les listeria, dans les aliments crus. Les produits qui présentent un seuil trop élevé de contaminants chimiques (dioxines, mercure…) ou de pesticides font aussi l’objet d’une alerte sanitaire. Enfin, la découverte d’un corps étranger, du verre dans une conserve en bocal par exemple, impose évidemment le retrait immédiat du produit. Chaque année, 1 000 alertes sanitaires sont ainsi recensées et gérées par la direction générale de l’Alimentation. Un chiffre à la fois rassurant quant à la vigilance des contrôles… et inquiétant : comment être sûr qu’un produit dangereux pour la santé n’est pas passé à travers les mailles du filet ? Le système de contrôle français, élaboré et constamment réévalué par l’Agence RAPPEL Une réglementation stricte En 2006, l’Union européenne a adopté un ensemble de textes législatifs, regroupés sous l’appellation « Paquet Hygiène », qui ont permis de mettre en place une politique unique et transparente en matière de sécurité alimentaire. Entre autres mesures, cette réglementation impose aux professionnels des obligations spécifiques, instaurant un véritable « autocontrôle » de leur propre production : traçabilité, retrait de produits susceptibles de présenter un risque pour la santé publique, information des services de contrôle. Ma mutuelle mon mag' ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 ZOOM TOUS ACTEURS DE NOTRE SANTÉ ! • Respecter les informations portées sur les étiquettes : date limite de consommation pour les produits réfrigérés ; date limite d’utilisation optimale pour les autres produits ; température de conservation ; conseils d’utilisation… • Respecter la chaîne du froid, y compris dans le magasin en terminant ses achats par les produits frais et congelés. Utiliser un sac isotherme et placer rapidement les produits frais au réfrigérateur. • Bien utiliser le réfrigérateur (produits rangés à la bonne place, les fruits et les légumes frais lavés dans les bacs, les fromages emballés…), le nettoyer régulièrement. • Respecter les règles d’hygiène (se laver les mains, cuire suffisamment les denrées à risque, ne pas laisser trop longtemps à l’air libre les aliments préparés ; bien nettoyer les ustensiles…). Source : Tous responsables de notre alimentation, ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Le débat nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES), a la réputation d’être exigeant et contraignant, au niveau de la sécurité et de la qualité des aliments, de la santé et du bien-être des animaux, de la protection et de la santé des végétaux. Une chaîne de contrôle performante / 15 Le dispositif pour garantir notre sécurité alimentaire est-il efficace et suffisant ? REBECCA AKRICH / CHEF DE MISSION À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ALIMENTATION En amont, ce sont les professionnels (producteurs, transformateurs et distributeurs) qui sont responsables de la sécurité des produits qu’ils mettent sur le marché. Chaque étape est contrôlée : production, transformation, stockage, transport, distribution, importation et exportation, selon un cahier des charges précis. La direction générale de l’Alimentation a pour mission de contrôler sur le terrain le respect de ces bonnes pratiques et la conformité sanitaire des produits. 5 000 agents des services de contrôle sanitaire dans les départements assurent chaque année plus de 90 000 contrôles. Ils interviennent de façon inopinée et partout : dans les exploitations, chez les industriels, dans les lieux de distribution (supermarchés, restaurants, artisans…) et aux frontières. Par ailleurs, la brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires lutte contre les réseaux frauduleux et la délinquance organisée : en 2011, cette brigade a ainsi intercepté des produits chinois importés en violation des interdictions imposées par le risque de transmission de la grippe aviaire. Dernier maillon de la chaîne : le consommateur lui-même, à qui il appartient d’être attentif à sur ses propres modes de conservation et de consommation. Une vigilance qui peut sembler bien impuissante face à certains scandales de fraude alimentaire qui surviennent malgré le travail conjoint des services sanitaires et de la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes. Mais la confiance doit être de mise, car la France est l’un des pays européens les plus attentifs en matière de sécurité sanitaire. ● Oui « La peur alimentaire est une constante dans l’histoire. Au début du XXe siècle, les décès liés à un empoisonnement alimentaire étaient fréquents. Il faut donc relativiser aujourd’hui le risque lié à ce que nous mangeons. Et ce d’autant plus qu’en France, le système de contrôle sanitaire est particulièrement performant, du fait de la compétence de nos agents et de leur présence dans toutes les régions, qui garantit un maillage sans faille du territoire. Il faut aussi prendre en compte la rigueur et la réactivité des professionnels, avec qui nous travaillons dans un climat de grande transparence : sur les 1 000 alertes sanitaires annuelles que nous relayons, plus de la moitié émane des professionnels, qui pratiquent l’autocontrôle. Certes, la confiance des Français a été ébranlée par le scandale des lasagnes à la viande de cheval et c’est dommage car cette crise occulte le travail qui est fait au quotidien sur le terrain. La France reste un pays moteur de la sécurité sanitaire en Europe, la réglementation y est l’une des plus strictes au monde. » BERNARD DURAN / ÉCONOMISTE, RESPONSABLE DU SITE L’OBSERVATOIRE DES ALIMENTS Oui, mais... « On ne peut nier que notre système de qualité et de suivi sanitaire est solide et rassurant. Mais très vite on se heurte à une vraie limite qui est l’interdépendance entre la direction générale de l’Alimentation (DGAL) et sa tutelle, le ministère de l’Agriculture, lui-même tiraillé entre ses missions réglementaires et la défense d’intérêts économiques puissants. On a souvent le sentiment que les services de l’État ont des difficultés à assumer complètement leur mission de contrôle. Bien sûr, la DGAL vérifie que les aliments ne dépassent pas les seuils autorisés en matière de pesticides. Mais elle ne se prononce jamais, et communique encore moins, Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 sur la dangerosité potentielle du “cocktail“de pesticides que nous ingérons en mangeant différents fruits et légumes. Par ailleurs, l’information sur les produits n’est ni précise, ni suffisante. La présence de contaminants lourds (mercure, PCB…) dans des poissons d’élevage est surveillée… Mais il n’est jamais précisé sur l’étiquette qu’une consommation trop importante est déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants en bas âge, comme le mentionnent les Canadiens. Nos autorités de contrôle font preuve de tolérance vis-à-vis de ce que j’appellerais la “contamination silencieuse”. » Tarifs conventionnés 16 / Ma mutuelle pratique pour les frais d’hospitalisation D épassements d’honoraires, hébergement et restauration, chambre particulière… Contrairement aux idées reçues, une hospitalisation peut s’avérer coûteuse pour le patient car ces frais ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale. Pour garantir aux adhérents des mutuelles un reste à charge le plus faible possible, la Mutualité française s’est mobi- lisée et a mis en place le conventionnement hospitalier mutualiste. Des accords sont ainsi signés avec les établissements hospitaliers (hôpitaux publics et cliniques privées) qui doivent impérativement répondre à des critères de qualité des soins, de tarifs encadrés et de tiers payant obligatoire. Les avantages Grâce à ces négociations mutualistes, le prix de la chambre particulière diminue en moyenne de 7 % pour les mutualistes par rapport au prix public. En fréquentant un établissement conventionné avec la Mutualité, vous êtes par ailleurs sûr que cet établissement réponde à des critères pointus de qualité et d’accueil. ● La souplesse Tout adhérent reste bien entendu libre de s’adresser ou non à un établissement ayant signé une convention mutualiste. Les remboursements de la mutuelle s’appliqueront quel que soit l’établissement choisi. ● ● Zoom sur vos prestations Le saviez-vous ? ADRÉA Mutuelle verse 2 millions d’euros de prestations par jour à ses adhérents. Ces remboursements concernent tous les types de soins et se répartissent par grands postes de dépenses. ● Hospitalisation 26 % Pharmacie 20,5 % Autres 8,5 % Analyses 3% Optique 12 % Consultations Dentaire médecine de ville 17 % (soins et prothèses) 13 % Chiffres 2012. NOUVEAU POUR NOS ASSURÉS DES ALPES ET DU RHÔNE. ADRÉA Mutuelle Professions Indépendantes est notre organisme conventionné par le Régime social des indépendants (RSI) pour gérer le régime obligatoire des artisans et commerçants. Il s’est récemment réorganisé pour regrouper : ● Tous ses assurés rattachés au RSI Rhône sur le site ADRÉA de Bourg-en-Bresse 58 rue Bourgmayer CS 70016 - 01 017 Bourg-en-Bresse CEDEX XXXXXXXXXXXXXXZZZS Tél. : 04 74 32 37 71 Mail : [email protected] ● Tous ses assurés rattachés au RSI Alpes sur le site de Chambéry 130 galerie de la Chartreuse Barberaz - 73 021 Chambéry CEDEX Tél. : 04 79 70 80 90 Mail : [email protected] Ce changement concerne les assurés Rhône qui étaient précédemment gérés sur notre site de Vienne (38) et Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 qui maintenant doivent s’adresser à Bourg-en-Bresse, et ceux des Alpes qui doivent s’adresser à Chambéry. Un courrier leur a été adressé en ce sens pour tenir compte de ces nouvelles adresses et pour mettre à jour leur carte Vitale. Cette réorganisation n’entraîne aucune incidence sur le suivi de leur dossier. Toutes les équipes d’ADRÉA Mutuelle Professions Indépendantes travaillent de façon identique au service des 134 000 artisans et commerçants qui nous ont confié la gestion de leur régime obligatoire. ● Généralisation de la complémentaire santé L es pouvoirs publics ont souhaité renforcer la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés en France et ont invité les partenaires sociaux à se mettre d’accord sur le sujet. L’accord national interprofessionnel (ANI), qui a été signé et qui a été transposé dans la loi, prévoit en son article 1 de généraliser la complémentaire santé à tous les salariés d’ici 2016. Entre 4 et 6 millions de personnes seraient concernées par cette mesure : celles qui à ce jour n’avaient aucune couverture complémentaire, ainsi que toutes celles qui vont passer d’une garantie individuelle à un contrat collectif. La position du monde mutualiste La Mutualité se réjouit que davantage de personnes puissent accéder à une protection santé complémentaire. Pour autant, elle alerte sur la nécessité d’encadrer les clauses de désignation des organismes assureurs pour maintenir la libre concurrence sur ce mar● ché. Elle se mobilise également pour que les mutuelles soient autorisées à mettre en place des réseaux de soins conventionnés avec les professionnels de santé et elle souhaite que s’engage une réflexion plus globale sur la complémentaire santé, avec notamment la remise à plat des contrats responsables et la mise en cohérence des règles fiscales. ADRÉA face à ces nouvelles règles des contrats collectifs Plus que jamais, notre mutuelle poursuit son rôle de conseil et d’expertise auprès de ses entreprises adhérentes. Nos conseillers se mobilisent pour les accompagner dans leurs réflexions en leur donnant les outils d’analyse des coûts de leurs contrats actuels et en leur expliquant le nouveau cadre juridique et fiscal qui va se mettre en place. Un nouveau contexte dans lequel ADRÉA souhaite faire entendre sa légitimité et montrer ses compétences en matière de contrats collectifs. ● ● Des conseils santé près de chez vous V ous le savez, Priorité Santé Mutualiste est un service offert à tous nos adhérents pour répondre à toutes leurs questions de santé et de bien-être. Un dispositif très complet qui propose des conseils santé par téléphone, sur Internet mais aussi près de chez vous. Des rencontres santé PSM sont organisées partout en France, ouvertes à tous et gratuites. Des conférences, débats, groupes de parole, ateliers sont animés par des professionnels pour vous permettre de trouver des réponses adaptées, de partager votre expérience et de vous sentir moins seul face aux difficultés ou à la maladie. Les rencontres, c’est: ● Échanger avec des personnes dans la même situation que vous. ● Bénéficier d’un accompagnement sur la durée. ● Obtenir des réponses claires à vos questions, données par des professionnels qualifiés. Comment trouver une rencontre santé près de chez vous ? Deux solutions : ● Connectez-vous sur www.adrea.fr, rubrique « La mutuelle ADRÉA / Prévention / PSM » ou directement sur www.prioritesantemutualiste.fr, rubrique « Rencontres Santé ». Après avoir sélectionné votre lieu géographique, thème et période, vous découvrez les manifestations proposées dans votre région ainsi que les modalités pour y participer. ● Appelez le 3935, des conseillers vous renseignent sur les rencontres santé qui peuvent vous concerner. ● Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 17 // 17 Question des adhérents MATHILDE / ADHÉRENTE ADRÉA MUTUELLE DE CAEN « J’ai du mal à suivre mes remboursements de santé avec toutes ces franchises qu’on nous retient. » LA RÉPONSE DE ZAÏNA GUEDDI / EN CHARGE DES RÈGLES DE GESTION À ADRÉA MUTUELLE En effet, ces dernières années, l’Assurance maladie a mis en place un certain nombre de mesures qui impactent directement vos remboursements de santé : ● La participation forfaitaire de 1 € pour toute consultation de médecin ou tout acte médical ; ● La franchise de 0,50 € sur chaque boîte de médicament ; ● La franchise de 0,50 € sur chaque acte paramédical des infirmières ou kinés, dans la limite de 2 € par jour pour les actes effectués sur le même patient par le même professionnel ; ● La franchise de 2 € sur chaque transport sanitaire en ambulance, véhicule sanitaire léger ou taxi ; sous réserve qu’il soit prescrit et dans la limite de 4 euros par jour. Ces sommes ne sont pas retenues par les professionnels de santé mais elles sont prélevées sur vos remboursements de sécurité sociale. Elles sont limitées à un plafond de 50 € par an et par assuré. Les bénéficiaires de la CMU, les femmes enceintes et les enfants de moins de 18 ans en sont exonérés. La mutuelle ne rembourse pas ces montants ou ces sommes, dans le cadre de la législation sur les contrats responsables et le respect du parcours de soins obligatoire. ● PAYS DE SAVOIE 18 / Ma mutuelle en région Course en montagne Protégez vos oreilles Rendez-vous dimanche 29 septembre 2013 pour participer à La Grimpée du Pays Rochois (74). ADRÉA soutient cette manifestation sportive – simple marche pour tous ou course pour les plus sportifs – qui réunit aussi bien les familles que les coureurs de haut niveau. 10 km à parcourir entre La Roche-sur-Foron et l’alpage de Balme, bonne humeur et buffet réparateur à l’arrivée ! ADRÉA Mutuelle organise une opération de prévention auditive à l’occasion du Festival musical de Nîmes (30) qui se tiendra du 27 juin au 18 juillet. Au pied des arènes, des hôtesses distribueront plus de 30 000 paires de bouchons d’oreille et flyers avant les concerts, pour mieux informer et sensibiliser les personnes sur les risques liés aux décibels. Infos et inscriptions : www.ccpaysrochois.fr/sport_ nature-la_grimpee_du_pays_ rochois.htm Marathon du lac d’Annecy ADRÉA en action C’est avec l’accroche « Votre mutuelle est-elle adaptée à votre profil ? » qu’ADRÉA a mené ce printemps une opération de sensibilisation autour de nos agences des Alpes, de PACA et du Languedoc-Roussillon. Du 15 avril au 31 mai, cet événement visait à faire connaître les nouveautés de nos garanties santé. Il permettait aussi au public de tenter sa chance au grand tirage au sort, pour gagner une semaine de vacances en famille et cinq coffrets cadeaux « Bulle de bien-être ». Un miroir de poche était également offert sur simple visite dans nos agences. Une belle opération commerciale qui a permis de jouer avec la mutuelle et d’inviter prospects comme adhérents à réfléchir sur leur protection santé. LANGUEDOC-ROUSSILLON / PACA Vous avez été nombreux à venir autour du lac d’Annecy (74), le 21 avril dernier, soutenir les participants au marathon ou semi-marathon ou aux courses jeunes. Notre mutuelle a distribué les coupes aux coureurs qui, malgré la grisaille, se sont encore une fois dépassés. PAYS DE L’AIN ADRÉA tient salon Organisé par notre section locale de La Cotière, dans l’Ain, ADRÉA vous invite au salon Forme et mieux-être, le 21 septembre de 14 h à 19 h, à la salle des fêtes de Montluel (01). De nombreux professionnels seront présents (ostéopathes, sophrologues, nutritionnistes, diététiciens, pédicures, podologues, professionnels de la relaxation…). Venez échanger, découvrir et tester gratuitement le bien-être sous toutes ses formes. Plein soleil ! En association avec la Mutualité française du Gard (30) et ses magasins les Opticiens Mutualistes, ADRÉA vous sensibilise aux risques du soleil pour vos yeux. Comment ? En vous encourageant à vous équiper de lunettes solaires adaptées à votre vue parmi le large choix proposé chez les Opticiens Mutualistes, à des tarifs avantageux. L’occasion de mieux se protéger tout en maîtrisant son budget. Nos adhérents des Angles, d’Alès et de Bagnols (30) ont ainsi reçu dans leurs boîtes à lettres un courrier en ce sens. Et ce n’est pas tout ! Pour aller jusqu’au bout de cette démarche de prévention, les Opticiens Mutualistes nîmois ont offert aux adhérents d’ADRÉA, 150 paires de lunettes de soleil pour les « petitstous ». Apprendre les gestes qui sauvent ADRÉA propose gratuitement à ses adhérents de Nîmes (30) une session de formation diplômante aux gestes de premiers secours le lundi 16 septembre de 8 h 30 à 17 h dans ses locaux de Nîmes Ville Active, au 393 rue de l’Hostellerie. Attention, le nombre de places est limité. Renseignements et inscriptions au 04 66 29 39 11 ou 04 66 29 39 78. Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 ALPES-DAUPHINÉ / 19 À vos marques ! BOURGOGNE Coup double ! Fière de ses deux partenaires, la mutuelle a organisé le samedi 27 avril dernier une rencontre entre le club de basket Elan Chalon et le champion de combiné nordique Jason Lamy-Chappuis. Pour la plus grande joie de tous les spectateurs, Jason a donné le coup d’envoi du match Elan Chalon / Le Havre. Il a également remis les trophées aux jeunes gagnants du Challenge des clubs. NORMANDIE/ PAYS DE LA LOIRE Dépistage du diabète Nous vous attendons pour un dépistage gratuit du diabète dans les agences ADRÉA de : - Argentan (61), mardi 2 juillet - Cherbourg (50), jeudi 12 septembre - Rouen (76), jeudi 27 juin Rapide, simple et confidentiel, venez faire le test et vous informer auprès des spécialistes de l’Association française des diabétiques. Don du sang Merci à toutes les personnes qui sont venues donner leur sang à l’occasion de la collecte organisée dans notre agence de Caen, le 11 juin dernier. Rappelons combien il est important de donner son sang, surtout en cette saison estivale. ADRÉA Mutuelle est partenaire de la course des Vannades de Manosque (04), le 8 septembre prochain. Au programme : course à pied (5 et 10 km), course des enfants ou encore aquathlon, avec la participation des membres de l’équipe de France de triathlon. Cette journée mettra à l’honneur l’association « Un maillot pour la vie », qui accompagne les enfants malades et leurs parents. Le cercle des nageurs de Marseille sera également présent avec ses champions : Florent Manoudou, Camille Lacour, Grégory Mallet, Fabien Gilot. Nous vous attendons nombreux pour cette journée placée sous le signe de la solidarité. Renseignements et inscriptions www.course-des-vannades.fr ou 06 64 05 00 64 Accueil dans les Alpes-de-Haute-Provence En complément de notre agence de Manosque, nous vous rappelons qu’une permanence est ouverte à Saint-Auban, à tous les adhérents ADRÉA et de la Mutuelle Saint-Aubanaise les mardis et jeudis de 9 h 30 à 11 h 30, au 1 C rue Emile-Boyoud. Tél. 04 92 31 35 10 Toutes nos agences sur www.adrea.fr Tout savoir sur les génériques ADRÉA Mutuelle a organisé une conférence gratuite le 14 mai dernier à Grenoble (38) sur le thème des médicaments génériques. Des spécialistes ont apporté un éclairage objectif et documenté sur la qualité des médicaments génériques, leur sécurité et leur efficacité. Ma mutuelle mon mag’ ● N° 07 / Juillet-septembre 2013 CENTRE-AUVERGNE Tous à la foire ADRÉA sera présente à la foire internationale de ClermontFerrand-Cournon (63) qui se déroulera du 7 au 16 septembre à la Grande Halle d’Auvergne. Venez nous rendre visite sur notre stand où de nombreuses animations vous attendent. FRANCHE-COMTÉ Secourisme et prévention En partenariat avec la Fédération française de sauvetage et de secourisme de Pontarlier (25), ADRÉA participe aux Journées des jeunes secouristes qui vont se tenir dans le Doubs cet été. Les jeunes de 10 à 18 ans sont invités à la première de ces Journées, qui se déroulera le 30 juin au lac de Saint-Point, pour un programme bien rempli encadré par des secouristes confirmés : sensibilisation aux gestes de premiers secours, prévention sur les risques solaires et pour la baignade. À cette occasion, ADRÉA remettra à tous les participants des trousses de premiers secours, casquettes et brassards réfléchissants. Deux autres journées sont prévues, en juillet au lac de Brognard et en août au lac de Saint-Point. Plus d’infos sur www.adrea.fr, rubrique « ADRÉA en région »