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Rapport du Directoire • Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne au titre de l’exercice 2003 • Rapport du Conseil de Surveillance • Résolutions • Rapport général des Commissaires aux Comptes • Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées • Rapport des Commissaires aux Comptes sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière • Comptes sociaux RAPPORT FINANCIER 2003 SOMMAIRE ■ RAPPORT DU DIRECTOIRE 1- Politique Générale 2- Activité 3- Ressources humaines 4- Résultats 5- Propositions d’affectation du résultat 6- Actionnariat et évolution boursière 7- Perspectives d’avenir 2 4 11 12 17 18 19 ■ RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE S U R L E S C O N D I T I O N S D E P R É PA R AT I O N E T D ’ O R G A N I S AT I O N D E S T R AVA U X D U C O N S E I L E T S U R L E S P R O C É D U R E S D E C O N T R Ô L E I N T E R N E A U T I T R E D E L’ E X E R C I C E 2 0 0 3 21 ■ RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE 31 ■ RÉSOLUTIONS 32 ■ RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 35 ■ RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES 37 ■ RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES S U R L E S P R O C É D U R E S D E C O N T R Ô L E I N T E R N E R E L AT I V E S À L’ É L A B O R AT I O N E T A U T R A I T E M E N T D E L’ I N F O R M AT I O N C O M P TA B L E E T F I N A N C I È R E 38 ■ COMPTES SOCIAUX 40 ■ LE CONSEIL DE SURVEILLANCE Président Bernard BEAUFILS Vice-Président Jean-Pierre BON Membres • Étienne BARÉS • René BOUSCATEL • Pierre GUIRAUD • Philippe LACASSAIGNE • Jean LAGASSE ( ) • Antony PERRIN • Christel du PUY-MONTBRUN • CRÉDIT DU NORD, représenté par Philippe LAINEY Commissaires aux Comptes Titulaires Suppléants • Deloitte Touche Tohmatsu Audit • Exco Fiduciaire du Sud-Ouest • André DAÏDÉ • José GARCIA ■ LE DIRECTOIRE Président • Dominique CHASTEL Vice-Présidents • Claude ROUGÉ • Bernard TAILHADES ■ LE COMITÉ DE DIRECTION • • • • • • Jean DELBERT Laurence DELBOT Pascal DOUSSET Raphaël DRESSLER Philippe DRIDA Christian FRAISSE • • • • • • Nicolas GAY Michel LAMSON Christian MERCIER Thierry NALLET Corine PEYRONNE Marie-Claude VINCENT BANQUE COURTOIS Successeur de l’Ancienne Maison Courtois et Cie, depuis 1760 Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 17 383 880 € Établissement de crédit régi par la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés et la loi N° 84-46 du 24 janvier 1984 sur les Banques. Siège Social: 33, rue de Rémusat à Toulouse - 31000 302 182 258 RCS Toulouse - APE 651 C ASSEMBLÉE GÉNÉRALE M I X T E D U 2 3 AV R I L 2 0 0 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Mesdames, Messieurs, Conformément à la Loi et à nos Statuts, nous vous avons réunis, ce jour, en Assemblée Générale Mixte pour vous rendre compte de l’activité de votre Banque au cours de l’exercice écoulé et soumettre à votre approbation les comptes arrêtés au 31 décembre 2003. 1- POLITIQUE GÉNÉRALE FAITS MARQUANTS 2003 ■ O R G A N I S AT I O N E T D I S P O S I T I F D ’ E X P L O I TAT I O N • Ouverture au mois d’octobre de l’agence de Gradignan, en périphérie bordelaise ; • Participation de la banque à la démarche « Optimum » initiée par le Groupe Crédit du Nord, visant à améliorer l’efficacité des processus et de l’organisation ; • Mise en œuvre, à partir de décembre, du projet agences dans 7 agences « laboratoires », pour une meilleure adéquation des compétences aux besoins et attentes des clients. ■ PRODUITS ET SERVICES • Lancement du Relevé de Compte Patrimonial ; • Abaissement des frais de courtage sur Internet ; • Mise à disposition de simulations en ligne sur des portefeuilles modèles de placement ; • Élargissement de la gamme de produits financiers avec, notamment, des fonds garantis et Étoile Multi Gestion Europe ; • Enrichissement des services disponibles par Internet (virement international, consultation des crédits en ligne, alertes sur impayés chèques et prélèvements rejetés…). 2 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 ■ CONJONCTURE ET ACTIVITÉ L’année 2003 a été marquée par une croissance économique ralentie. Le climat d’incertitude qui a prévalu pendant au moins tout le premier semestre n’a pas permis de générer de reprise franche des investissements et a eu tendance à limiter la consommation des ménages. Sur les marchés financiers, l’atonie qui a caractérisé le premier semestre a été suivie d’un fort rebond à partir de l’été. Le CAC 40 a ainsi clôturé 2003 à 3 558 points, en hausse de près de 4 % sur un mois et de 16 % par rapport au 31 décembre 2002, retrouvant son niveau de juillet 2002. L’environnement boursier et financier a façonné les principaux axes de développement du PNB de la Banque Courtois en 2003. La faiblesse des taux d’intérêts a obéré la rémunération des dépôts à vue mais a favorisé, par un coût d’endettement particulièrement faible, la distribution de crédits à moyen et long terme. L’embellie des marchés boursiers a conduit à un redressement des commissions financières en fin d’année. Ainsi, la croissance a surtout été tirée par : • La très forte demande de prêts immobiliers et de prêts équipement aux Professionnels et Entreprises, qui a également constitué un vecteur de conquête de clientèle nouvelle ; • Les efforts des équipes commerciales sur tous les marchés pour accroître l’équipement et capter des flux auprès des clients, qui se sont traduits par une croissance à deux chiffres des commissions bancaires. La croissance du PNB, qui pour la première fois en 2003 dépasse le cap des 100 millions d’euros, s’est accompagnée d’une évolution maîtrisée des frais généraux, résultat de la politique volontariste menée en la matière depuis la rentrée 2002. Associée à la bonne tenue des risques, elle assure une progression significative du résultat net de la Banque qui atteint 22,1 millions d’euros et une diminution sensible de son coefficient d’exploitation. Au-delà des résultats commerciaux et financiers, la Banque Courtois a également conforté son positionnement auprès de sa clientèle, cette dernière relevant d’un point par rapport à 2002 la note de satisfaction globale qu’elle lui attribue. 3 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E 2- ACTIVITÉ 110000 progression + 2,2 % 109000 2-1. ACTIVITÉ COMMERCIALE 107 866 108000 107000 La conquête 106000 En 2003, la Banque Courtois s’est montrée 105000 très active en matière de conquête. Le stock de Particuliers et de Profes- 105 573 104000 1er trim 2002 sionnels n’a cessé de croître de manière régulière. À la faveur notamment d’entrées en relation sur la base de prêts acquéreurs, le nombre de nouveaux clients a augmenté sensiblement par rapport à 2002. Au total 104 250 103000 2e trim 2002 3e trim 2002 4e trim 2002 1er trim 2003 2e trim 2003 11 973 12000 11900 11800 progression + 4,1 % 11600 près de 2 300 Particuliers et 470 Profes- 11500 sionnels à titre commercial. 11400 11300 De son côté, le développement du fonds 11200 de commerce Entreprises, après être resté 11100 relativement mesuré au premier semestre compte tenu d’un environnement incertain, 4e trim 2003 PARTICULIERS 11700 sur 12 mois, la Banque Courtois gagne 3e trim 2003 11 506 11 369 11000 1er trim 2002 2e trim 2002 3e trim 2002 4e trim 2002 1er trim 2003 2e trim 2003 3e trim 2003 4e trim 2003 PROFESSIONNELS a connu une reprise sensible en fin d’année. 2220 2202 2 195 progression + 3,4 % 2184 2166 2148 2130 2112 2094 2 123 2 100 2076 2058 2040 1er trim 2002 2e trim 2002 ENTREPRISES 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 3e trim 2002 4e trim 2002 1er trim 2003 2e trim 2003 3e trim 2003 4e trim 2003 La fidélisation Parallèlement aux efforts de conquête, la Banque a complété l’équipement de sa clientèle. En 2003, 36 % des clients Particuliers ont souscrit au moins un nouveau produit payant. Sur le marché Professionnels, tous les indicateurs progressent, avec une mention spéciale à la Facilité de Trésorerie Commerciale (contractualisation d’une autorisation de découvert) dont le taux d’équipement a doublé en 1 an. Taux d’équipement Var. 12 mois Package 44,7 % + 0,7 pts Cartes bancaires 51,1 % - 0,4 pts Facilité Temporaire de Trésorerie 54,8 % + 6,0 pts 3 produits et plus 41,5 % + 5,9 pts Package 43,9 % + 3,9 pts Facilité de Trésorerie Commerciale 20,9 % + 9,6 pts Double relation 50,2 % + 0,9 pts 66,4 % + 5,5 pts Personnes équipées de Professionnels équipés de Entreprises équipées de Liaisons électroniques 5 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E La Banque à distance L’utilisation des accès à distance par la clientèle en complément de l’agence bancaire (banque par téléphone, internet) s’accélère. Nombre d’abonnés et taux d’activation sont en augmentation sensible, tous marchés confondus. Nombre de connexions par mois et par utilisateur (moyenne annuelle 2003) Entreprises 10,8 Équipement et utilisation d’internet Professionnels 12,7 Particuliers 9,4 10000 9181 9000 8000 7000 Ventilation des ordres de bourses par canal (moyenne 2003) 6000 5138 5000 4280 Internet 40 % 4000 Guichet 51 % 3000 1894 2000 Téléphone 3% 1000 748 555 0 PARTICULIERS PROFESSIONNELS ENTREPRISES Minitel 6% Dans le domaine patrimonial, les tarifs incitatifs institués en début d’année ainsi que la reprise des marchés au second semestre ont favorisé le développement des ordres de bourse passés par internet. À l’occasion de l’ouverture de l’agence de Gradignan en octobre, la Banque Courtois a mis à la disposition du public un 51e DAB. Pour autant, le total des retraits effectués sur le parc d’automates diminue, en raison notamment de la tarification des retraits déplacés par la plupart des concurrents. 6 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 2003 : 51 DAB 1 346 914 retraits 2002 : 50 DAB 1 423 755 retraits 2-2. LES VOLUMES Les concours La progression des encours de crédit s’est faite à un rythme élevé en 2003 (+13,4%), la demande émanant à la fois des entreprises et des ménages via le crédit immobilier. Encours moyens (en millions d’euros) 2002 2003 Évolution 2003/2002 Comptes débiteurs + 9,5 % 104,4 114,3 Créances commerciales 72,1 72,7 + 0,9 % Court terme et trésorerie 57,0 68,5 + 20,1 % + 14,6 % Moyen et Long terme Équipement 306,9 351,8 Crédits revolving 22,6 22,4 - 0,8 % Prêts Personnels 84,5 89,6 + 6,1 % Crédits à l’habitat 512,4 594,1 + 15,9 % 7,7 11,0 + 43,3 % 1 167,7 1 324,5 + 13,4 % Autres crédits (y compris les Contentieux) TOTAL La consommation des ménages s’est montrée globalement stable, limitant le développement des comptes débiteurs Particuliers et des encours revolving (–0,8% pour ces derniers). Malgré une bonne production nouvelle, l’encours de prêts personnels n’a progressé que de 6,1 % en raison de tombées importantes. Mais l’exercice 2003 a surtout été marqué par une envolée des crédits immobiliers. Elle a eu lieu dans un contexte de coût d’endettement faible, de pénurie d’offre locative, de renchérissement du prix des transactions et de concurrence forte entre banques pour le financement des opérations. Elle se traduit par une augmentation des encours de crédits habitat de 15,9 %. Les crédits à court terme destinés aux Professionnels et Entreprises ont continué de se développer (+9,5% pour les débiteurs, +0,9 % pour les créances commerciales et +20,1 % pour les crédits de trésorerie). Dans une période de relative atonie des investissements, la Banque Courtois réussit la performance de faire progresser sensiblement la production nouvelle de crédits équipement. Il en résulte une hausse de 14,6 % des encours de crédits afférents. 7 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E L’Épar gne Les dépôts Les dépôts conservent un bon rythme de développement (+3,9% sur l’année), malgré la base élevée du premier semestre 2002 (passage à l’euro fiduciaire). Les taux d’intérêts bas et la confiance non encore totalement retrouvée dans les marchés boursiers, même au second semestre après la reprise du CAC 40, ont favorisé la croissance des liquidités (+6,2% pour les DAV). Le redressement des dépôts à vue Entreprises au second semestre témoigne de la reconstitution de la trésorerie d’une partie des sociétés clientes. Encours moyens (en millions d’euros) 2002 2003 Évolution 2003/2002 D.A.V. Particuliers N/R 267,8 284,6 + 6,3 % D.A.V. Entreprises N/R 292,6 311,2 + 6,4 % D.A.V. rémunérés Dépôts à Vue C.E.R.S. liquides (y compris CEL) 11,0 11,0 - 0,2 % 571,4 606,9 + 6,2 % 206,8 251,5 + 21,6 % P.E.P. 63,7 47,0 - 26,3 % P.E.L. 141,7 153,4 + 8,3 % 412,2 451,9 + 9,6 % 120,9 88,8 - 26,6 % 1 104,5 1 147,5 + 3,9 % Total C.E.R.S. Autres dépôts TOTAL La baisse durant l’été des taux d’intérêts servis sur les supports d’épargne classiques (CERS) n’a pas freiné leur croissance, ces produits jugés sécuritaires ayant fait l’objet d’une vigoureuse action commerciale tout au long de l’année. Les encours de PEP préexistants s’amortissent graduellement à la suite de la suppression de ce support en septembre, tandis que la demande de dépôts à taux de marché (comptes à terme, certificats de dépôts) ne cesse de chuter (- 26,6 % sur l’année). 8 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 La conservation (en milliers d’euros) 31/12/2002 31/12/2003 Évolution 2003/2002 Total de la conservation 1 460 800 1 618 691 + 10,8 % Après deux années consécutives de contraction, l’année 2003 s’achève sur un relèvement sensible de la conservation de la Banque Courtois (+10,8% par rapport au 31 décembre 2002). Tous les compartiments de la conservation progressent sous l’effet conjugué de l’action des équipes commerciales et de la revalorisation des actifs. La Banque Courtois a démontré une nouvelle fois sa capacité de résistance et de réactivité face aux aléas boursiers. Au premier semestre, alors que les marchés étaient stabilisés, elle a axé son offre clientèle sur l’assurance-vie et des fonds garantis. À la rentrée, au moment du rebond boursier, elle a lancé Étoile Multi Gestion Europe en partenariat avec Russell France, un produit orienté actions et éligible au PEA, qui doit permettre à la clientèle souscriptrice de bénéficier de la reprise dans la zone Euro. Deux années préalables de marasme boursier ont continué à peser sur le développement de l’activité de gestion en 2003. Le nombre de mandats donnés par la clientèle subit une légère baisse (1 604 mandats à fin décembre) tandis que la conservation gérée (soit près de 18 % de la conservation totale) croît de 2 %. Au total, l’épargne confiée par des tiers à la Banque Courtois, constituée de la conservation et des avoirs inscrits au bilan, augmente sensiblement (+7,8%) par rapport à 2002. Elle s’élève à 2,76 milliards d’euros. Décembre 2002 Assurance-vie 35,1 % Conservation directe 17,9 % Décembre 2003 OPCVM CT 27,8 % OPCVM MLT 19,2 % Assurance-vie 36 % (+ 12,9 %) OPCVM CT 28 % (+ 15,5 %) OPCVM MLT 17 % (+ 2,5 %) Conservation directe 19 % (+ 21,3 %) 9 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E (en millions d’euros) Évolution 2003/2002 31/12/2002 31/12/2003 Dépôts à vue 571,4 606,9 + 6,2 % C.E.R.S. liquides 206,8 251,4 + 21,6 % Certificats de Dépôts, Comptes à Terme, Bons de Caisse, BMTN et autres dépôts 119,5 87,5 - 26,8 % Total Court Terme inscrit au bilan 897,8 945,9 + 5,4 % Total Court Terme de la Conservation (O.P.C.V.M. CT) 399,4 461,2 + 15,5 % 1 297,2 1 407,1 + 8,5 % TOTAL COURT TERME P.E.P. 63,7 46,9 - 26,3 % P.E.L. 141,7 153,4 + 8,3 % 1,3 1,2 - 8,3 % Bons d’Épargne Total Moyen/Long Terme inscrit au bilan 206,7 201,6 - 2,5 % Conservation directe 281,2 305,4 + 8,6 % Assurance-vie 504,1 569,0 +12,9 % + 2,5 % O.P.C.V.M. Moyen/Long Terme 276,0 283,0 Total Moyen/Long Terme de la conservation 1 061,4 1 157,5 + 9,1 % TOTAL MOYEN/LONG TERME 1 268,1 1 359,1 + 7,2 % ÉPARGNE TOTALE 2 565,3 2 766,2 + 7,8 % 10 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 3- RESSOURCES HUMAINES LES EFFECTIFS Au terme de l’année 2003, 679 personnes sont présentes à l’effectif total de la Banque Courtois contre 681 en 2002. Le niveau de recrutement dans les métiers commerciaux s’est maintenu à un niveau significatif. Il correspond bien à la volonté d’harmoniser la force commerciale de la Banque Courtois avec ses objectifs. Ainsi, durant l’année 2003, la Banque Courtois a recruté 21 collaborateurs en Contrat à Durée Indéterminée. L’intégration de jeunes en contrat d’apprentissage a été poursuivie et amplifiée. Ces formations financées par l’entreprise permettent à ces jeunes l’acquisition d’une première expérience professionnelle tout en pouvant constituer pour la Banque Courtois une source de candidats potentiels. En 2003, 17 jeunes ont rejoint la Banque Courtois dans le réseau d’exploitation en contrat d’apprentissage. L A F O R M AT I O N L’investissement formation 2003 a porté sur la diffusion de nouveaux produits et des applicatifs liés, ainsi que sur des actions de formation longues « cycles métiers », véritables écoles de vente à destination soit des nouveaux embauchés, soit des collaborateurs évoluant au titre de la mobilité interne. Le dernier trimestre a été impacté par l’arrivée d’une nouvelle architecture dans sept de nos agences. Il s’agit du « nouveau poste de travail – chopin » dont l’ergonomie et la navigation fluide facilitent le travail des collaborateurs en agence tout en offrant à notre clientèle un service de qualité accrue. Dans le cadre de la formation continue, le dispositif d’enseignement professionnel diffusé en collaboration avec le CFPB a été enrichi par la mise en place d’une formation diplômante nouvelle, le BTS Banque. Le BTS Banque offre désormais deux options l’une préparant au Marché des Particuliers, l’autre au Marché des Professionnels. Dans le cadre de la formation en alternance, qui conduit à la validation d’un diplôme et d’une qualification professionnelle alternée, nous avons reconduit des formations en partenariat avec le CFPB via le CFA régional de la profession bancaire et l’École Supérieure de Commerce de Toulouse. 11 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E 4 - R É S U LTA T S 4-1. LE PRODUIT NET BANCAIRE Le Produit Net Bancaire croît de 7,9 % grâce notamment au bon développement de la marge sur crédits et des commissions bancaires. (en milliers d’euros) Intérêts nets dont intérêts sur contentieux Revenus, résultats divers et produits accessoires Intérêts nets et RRD Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Évolution 2003/2002 58 171 63 116 + 8,5 % 1 128 1 352 + 19,9 % 1 770 1 010 - 42,9 % 59 942 64 126 + 7,0 % Commissions nettes* 37 848 41 434 + 9,5 % PRODUIT NET BANCAIRE 97 789 105 560 + 7,9 % (en milliers d’euros) Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Évolution 2003/2002 Marge commerciale 57 706 60 608 + 5,0 % 22 846 26 100 + 14,2 % * commissions comptables hors Étoile Gestion Les intérêts sur crédits sur dépôts 34 860 34 508 - 1,0 % 29 734 29 660 - 0,2 % Résultat A.L.M. 518 2 779 ns Autres 586 - 175 - 129,9 % 58 827 63 257 + 7,5 % 1 115 869 - 22,0 % 59 942 64 126 + 7,0 % dont DAV Intérêts nets et RRD analytiques Dividendes Étoile Gestion Intérêts nets et RRD comptables La marge commerciale est fortement dynamisée par la hausse des volumes. La détente des taux de marché a pénalisé la marge sur dépôts, mais le recul constaté (-15 centimes en moyenne) est somme toute limité par la croissance des encours correspondants. La baisse de rémunération des dépôts est couverte partiellement par les effets de la politique de gestion des risques de taux adoptée par la Banque Courtois. Le résultat ALM s’améliore ainsi significativement en 2003 (2 779 k€ contre 518 k€ en 2002). 12 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Le taux de marge sur crédits gagne un point par rapport à 2002. Le phénomène d’érosion des taux de marge sur crédits à moyen et long terme semble désormais stoppé, grâce à une maîtrise accrue de la marge sur les nouvelles opérations. Les Commissions (présentation analytique) (en milliers d’euros) Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Évolution 2003/2002 Commissions bancaires 25 059 28 101 + 12,1 % Commissions financières analytiques 12 812 13 118 + 2,4 % 1 092 1 085 - 0,6 % 38 963 42 303 + 8,6 % Commissions étranger Commissions nettes analytiques Commissions bancaires : + 12,1 % Les hausses les plus significatives concernent : • La commission de mouvement : + 6,3 % grâce au progrès des flux confiés par les clients ; • Les commissions de dépassement : + 34,4 % avec notamment la montée en puissance de la Facilité de Trésorerie Commerciale ; • Les commissions télématiques : + 20,8 % consécutivement au développement de l’utilisation des canaux à distance ; • Les commissions engagements : + 32,1 % en relation avec l’augmentation des garanties et cautions données pour compte de la clientèle. Commissions financières analytiques : + 2,4 % Le niveau des commissions financières de l’année reste affecté par le repli des marchés en 2002 et leur relative atonie au premier semestre 2003. Les droits de garde, assis sur la conservation de décembre 2002, s’inscrivent en diminution. Malgré un très net point d’inflexion positif à la rentrée, les commissions de placement sur OPCVM et les commissions de bourse sont orientées à la baisse sur l’année (respectivement de – 46,1 % et – 8,6 %). Le dividende Étoile Gestion, rémunérant les encours gérés, est en recul de 246 K€. La hausse des commissions financières provient en fait de la progression sensible des commissions sur assurance-vie (+45% pour les seules commissions de placement en liaison avec la bonne production de l’exercice) et du versement de 435 K€ au titre de participation aux bénéfices sur des contrats d’assurance conjoints à des prêts personnels ou professionnels, diffusés par la Banque Courtois. 13 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E Commissions étranger : - 0,6 % Les commissions étranger demeurent relativement stables, en dépit du manque à gagner occasionné par l’entrée en vigueur en juillet d’un tarif standard unique pour les virements européens. 4-2. LES CHARGES D’EXPLOITATION (présentation analytique) L’ensemble des charges d’exploitation s’établit à 66 906 k€, en hausse de 2,6 % par rapport à 2002. Ce montant total se décompose de la manière suivante : (en milliers d’euros) Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Évolution 2003/2002 38 303 40 779 + 6,5 % Impôt et Taxes 1 870 1 865 - 0,3 % Autres Charges 22 366 21 687 - 3,0 % Amortissements 2 673 2 575 - 3,7 % 65 212 66 906 + 2,6 % Charges de Personnel Total des charges d’exploitation Le Personnel Au 31 décembre 2003, l’effectif inscrit est de 650 personnes contre 655 à la même date en 2002. L’effectif moyen se monte quant à lui à 604 personnes (616 au 31 décembre 2002). Les charges de personnel s’élèvent à 40 779 k€, en augmentation de 6,5 %. Elles incluent notamment un gain de 246 K€ sur provisions de passifs sociaux et une provision pour Participation et Intéressement 2003 de 3 541 K€. Les Impôts et Taxes La légère diminution de la charge d’impôts et taxes (- 0,3 %) s’explique essentiellement par la baisse programmée de la Contribution Institutions Financières. Les Autr es Char ges Le montant des autres charges apparaît significativement en baisse à fin décembre 2003 (- 3 % à 21 687 K€). L’action générale de maîtrise des charges menée depuis la rentrée 2002 permet à la plupart des postes de décroître. Les prestations refacturées par le Groupe Crédit du Nord ont enregistré un bonus de 452 K€ sur exercice antérieur. Hormis cet élément exceptionnel, les autres charges diminuent de 1,6 %. Les amor tissements Les dotations aux amortissements, en léger retrait, se sont élevées à 2 575 k€. 14 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 4 - 3 . L E R É S U LTAT B R U T D ’ E X P L O I TAT I O N Le Résultat Brut d’Exploitation atteint 38 654 k€ contre 32 577 k€ en 2002. (en milliers d’euros) Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Produit Net Bancaire 97 789 105 560 + 7,9 % Charges d’exploitation 65 212 66 906 + 2,6 % 32 577 38 654 + 18,7 % RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 67,9 % 66,7 % 63,4 % 4-4. LE COÛT DU RISQUE - 1,2 pt Évolution des provisions sur les créances douteuses et contentieuses et des taux de couverture correspondants (voir le tableau ci dessous). - 3,3 pt 2001 2002 2003 Le Coefficient d’Exploitation, en baisse quasi-constante depuis 10 ans, connaît une nouvelle amélioration de 3,3 points en 2003. (en milliers d’euros) Évolution 2003/2002 Créances brutes au 31/12/2002 La classification des risques a subi des modifications en 2003. Les encours présentant un risque de nonrecouvrement sans toutefois nécessiter de provisionnement, ont été requalifiés en encours douteux. Il en résulte une baisse apparente du taux de couverture des douteux. Le coût du risque s’établit au 31 décembre 2003 à 4 241 k€, contre 5 268 k€ pour 2002. Il représente 0,32 % de l’encours de crédits (contre 0,45 % en 2002). Provisions au 31/12/2002 Taux de couverture au 31/12/2002 Créances brutes au 31/12/2003 Provisions au 31/12/2003 Taux de couverture au 31/12/2003 Contentieux 57 105 * 50 047 87,6 % 56 215* 49 766 88,5 % Douteux 32 721 15 548 47,5 % 46 738 15 100 32,3 % 89 826 65 595 73,0 % 102 953 64 866 63,0 % TOTAL * Après correction liée aux soldes créditeurs, sur un total de créances respectivement de 57 167 k€ en 2002 et 56 232 k€ en 2003. 15 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E 4-5. LE RÉSULTAT NET Le Résultat courant avant impôt s’établit à 34 471 k€, soit +26,3 % par rapport à l’année précédente. L’impôt sur les sociétés se monte à 12 288 K€ contre 9 859 K€ en 2002. Aucune opération extraordinaire n’a été comptabilisée en 2003. Au final, le Résultat Net 2003 s’élève à 22 183 k€ contre 17 431 k€ en 2002. (en milliers d’euros) Résultat brut d’exploitation Résultats au 31/12/2002 Résultats au 31/12/2003 Évolution 2003/2002 32 577 38 654 + 18,7 % Coût du risque - 5 268 - 4 241 - 19,5 % Résultat d’exploitation 27 319 34 413 + 26,0 % - 20 58 Ns 27 289 34 471 + 26,3 % - 9 859 - 12 288 +24,6 % Gains ou pertes sur actifs immobilisés Résultat courant avant impôt Impôt sur les sociétés Opérations extraordinaires nettes RÉSULTAT NET - - - 17 431 22 183 + 27,3 % 4 - 6 . L E R AT I O D E S O LVA B I L I T É E T L E R O E ( R e t u r n O n E q u i t y ) Les Fonds Propres de la Banque Courtois s’élèvent à 67,2 M€ avant affectation des résultats et représentent un Tier One de 5,30 %. Sur une base de fonds propres normés à 6 % des encours pondérés (1 269 M€), le R.O.E. ressortirait à 29,1 %. 16 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 5- PROPOSITIONS D ’ A F F E C TAT I O N D U R É S U LTAT Le Bénéfice de l’exercice s’élève à 22 183 249,88 €. Après prise en compte du report à nouveau pour 36 619,23 €, le bénéfice distribuable est de 22 219 869,11 €. Il est proposé d’affecter un total de 6 953 552,00 € au versement d’un dividende de 3,20 € par action composant le capital social soit 4,80 € par action en incluant l’avoir fiscal et d’affecter à la réserve ordinaire un montant de 15 200 000 €, le solde, soit 66 317,11 € étant affecté au Report à Nouveau. Compte tenu de ces décisions, les réserves, primes d’apport et le Report à Nouveau qui s’élevaient à 49 933,8 k€ à la clôture de l’exercice 2003 seraient portés à 65 163,5 k€ à l’issue de cette Assemblée Générale. Montant et répar tition des bénéfices pour les 5 der nièr es années (en milliers d’euros) Résultat net 1999* 2000 2001 2002 2003 22 183 67 333 14 969 15 546 17 431 Affectation à la réserve légale (2 157) 0 0 0 0 Report à nouveau précédent 1 032 87 80 13 37 Prime d’émission TOTAL Bénéfice distribuable 0 0 0 0 0 66 208 15 056 15 626 17 444 22 220 66 208 15 056 15 626 17 444 22 220 Dividendes distribués 35 637 8 735 10 213 13 907 6 954 Réserves 30 000 6 240 5 400 3 500 15 200 0 0 0 0 0 Réserves pour éventualités diverses Report à nouveau TOTAL 571 81 13 37 66 66 208 15 056 15 626 17 444 22 220 * (en milliers de francs) 17 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E 6 - A C T I O N N A R I AT ET ÉVOLUTION BOURSIÈRE 6 - 1 . É V O L U T I O N E T R É PA R T I T I O N D U C A P I TA L Le capital porté à 17 383.880 € par délibération de l’Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire du 7 mai 1999, composé de 2 172 985 actions de 8 € nominal chacune, est demeuré inchangé depuis cette date. Le Crédit du Nord est détenteur de 100 % du capital et des droits de vote de la Banque Courtois. 6 - 2 . D I V I D E N D E PA R A C T I O N Les actions de la Banque Courtois ne sont plus cotées depuis le 10 décembre 1999. Le tableau de répartition aux actionnaires que l’article 47 de la Loi du 12 juillet 1965 nous fait obligation de souligner, se présente comme suit : Revenu par action Valeur nominale Dividende Remboursement des sommes avancées au Trésor 1999 8€ 2,50 € 1,25 € 3,75 € 2000 8€ 4,02 € 2,01 € 6,03 € 2001 8€ 4,70 € 2,35 € 7,05 € 2002 8€ 6,40 € 3,20 € 9,60 € 2003 8 € 1,60 € 4,80 € Exercice € 18 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 3,20 TOTAL 7 - P E R S P E C T I V E S D ’ AV E N I R À l’inverse de 2003 placée sous le signe de la morosité et de l’incertitude, les observateurs se montrent plus optimistes pour 2004 et tablent sur une amélioration de la conjoncture et une reprise de la croissance. La consommation privée devrait bénéficier de la progression du revenu réel disponible et le rebond des marchés boursiers devrait se confirmer. À l’intérieur du périmètre d’exploitation de la Banque Courtois, plusieurs évolutions encourageantes se manifestent en ce début d’année. Les projets d’investissement, de reprise de sociétés repartent et les prévisions de production semblent bien orientées. Cet environnement plutôt favorable est propice à la réussite de la mise en œuvre de la démarche Optimum et du projet agence, dont la Banque Courtois a fait son objectif-phare. Dans un contexte de changement organisationnel interne, la Banque Courtois ne conserve pas moins des ambitions commerciales fortes pour 2004 et un objectif de croissance soutenue, s’appuyant notamment sur la reprise des commissions financières. La Banque poursuivra son développement au travers de l’implantation de nouvelles agences. Après Balma, Biarritz, Bordeaux Rive Droite et Gradignan ouvertes au cours des trois dernières années, plusieurs créations en périphérie des grandes métropoles régionales viendront étoffer le maillage déjà existant et permettre de tirer parti des flux migratoires favorables au Sud-Ouest. Elle va également investir dans la mise en place d’une nouvelle identité visuelle des agences et évoluera pour appliquer les nouvelles normes comptables européennes. 19 R A P P O R T D U D I R E C T O I R E RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE AU TITRE DE L’EXERCICE 2003 Le présent rapport est établi en application de l’article L. 225-68 du Code de Commerce, résultant de la loi de Sécurité financière du 1er août 2003. C O N D I T I O N S D E P R É PA R AT I O N E T D ’ O R G A N I S AT I O N D E S T R AVA U X D U C O N S E I L L’ordre du jour des réunions du Conseil de Surveillance est arrêté par le Directoire, lors d’une réunion de travail préparatoire avec le Secrétaire du Conseil, après consultation du Président du Conseil de Surveillance, réunion au cours de laquelle sont passés en revue : • les sujets qui devront obligatoirement être examinés par le Conseil en vertu de la loi, • les sujets présentant un intérêt particulier, quoique non obligatoires, et cela afin de rendre compte aux membres du Conseil de la bonne marche et des choix stratégiques de l’entreprise (stratégie commerciale, d’organisation, d’investissement, etc.). Les membres du Conseil sont convoqués par lettre au minimum 15 jours avant la date prévue pour la réunion. Leur sont adressés : • l’ordre du jour, • le projet de procès-verbal de la précédente réunion du Conseil. 21 R A P P O R T D U P R É S I D E N T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E Outre les membres du Conseil, participent également aux réunions du Conseil : • les membres du Directoire, • le Directeur Financier, • éventuellement le membre de la Direction Générale concerné par un sujet particulier traité lors de la réunion, • les Commissaires aux comptes, à toutes les réunions ayant l’examen des comptes à l’ordre du jour, • le Secrétaire du Conseil, • les délégués du Comité d’Entreprise au Conseil. Le dossier remis aux membres du Conseil comprend : • les différents rapports prévus par la loi (rapport de gestion du Directoire, rapport du Président du Conseil sur les travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne…), • les projets de résolutions aux assemblées d’actionnaires, • les études relatives aux décisions à caractère stratégique sur lesquelles les membres du Conseil peuvent être amenés à se prononcer. Lors de la réunion du Conseil arrêtant les comptes annuels est également remise: • à chaque membre du Conseil et du Directoire, la liste des mandats exercés dans toutes les sociétés, à charge pour lui de la vérifier et de la modifier si nécessaire. • au Président et aux Commissaires aux comptes, la liste des conventions conclues entre la Banque Courtois et ses dirigeants ou des sociétés avec lesquelles elle a des dirigeants ou actionnaires communs. La durée des réunions du Conseil de Surveillance est d’environ une heure et demie. La présentation des points soumis à l’examen du Conseil est faite, soit par le Président du Conseil, soit par le Directoire, soit par le membre de la Direction Générale concerné ou par le responsable du projet lorsqu’il s’agit d’un sujet à caractère technique. Il est ensuite procédé à un échange de vues à l’issue duquel le Conseil est appelé à se prononcer en tant que de besoin. Un projet de procès-verbal de la réunion est rédigé par le Secrétaire du Conseil qui le soumet ensuite au Président du Conseil ainsi qu’aux membres du Directoire présents à la réunion. Le projet de procès-verbal est ensuite soumis à l’approbation du Conseil au début de la réunion suivante. 22 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE Le présent rapport porte sur les procédures de contrôle interne de la Banque Courtois, qui sont totalement homogènes avec celles du Groupe Crédit du Nord. L’activité de la Banque Courtois s’inscrit dans un cadre doublement sécurisé, à la fois par la réglementation bancaire et par le Groupe. (I) Du fait de son activité de banque à réseau, ayant un fonds de commerce essentiellement constitué de particuliers et de PME-PMI, la Banque Courtois est, comme tout établissement bancaire, exposée à un certain nombre de risques dont le principal est le risque de crédit (II). En revanche, en raison des choix effectués en termes d’activité, la Banque Courtois n’est peu ou pas exposée à des risques tels que ceux liés à l’international, à l’immobilier, aux opérations de marché (y compris produits dérivés). Le Contrôle Interne de la Banque Courtois repose sur un dispositif qui s’articule autour de trois niveaux interdépendants. (III) Enfin, en matière de gestion financière et comptable, l’utilisation du système informatique commun au groupe permet à la fois l’accès aux règles et procédures diffusées par le groupe, et la centralisation par ce dernier des données nécessaires au suivi en temps réel de l’activité et des résultats des sociétés du groupe dans le cadre des règles et procédures édictées. (IV) I - Un cadre doublement sécurisé La Réglementation bancaire Au titre des articles 42 et 43 du règlement 2001-01 (ex 97-02) du Comité de Réglementation Bancaire et Financière, deux rapports annuels sont produits: • l’un, effectué par le Contrôle Général de la Banque, concerne les conditions dans lesquelles le contrôle interne est assuré, • l’autre, effectué par la Direction des Risques, est relatif à la mesure et à la surveillance des risques. Ces rapports sont communiqués à l’organe délibérant, adressés aux Commissaires aux Comptes et au Groupe pour consolidation à son niveau avant transmission au Secrétariat Général de la Commission Bancaire. La Commission Bancaire détient ainsi les rapports de chaque filiale du Crédit du Nord et le rapport consolidé du Groupe. Le Contrôleur des Services d’Investissement adresse chaque année au CMF (devenu l’AMF) un rapport normé sur le respect des obligations imposées aux prestataires de services d’investissement. Ce rapport codifié ainsi qu’un rapport spécifique dont le thème est fixé par le CMF sont commentés chaque année à l’organe délibérant. 23 R A P P O R T D U P R É S I D E N T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E Le dispositif mis en place par le Groupe La Banque Courtois bénéficie du dispositif de contrôle mis en place par le Groupe Crédit du Nord et décrit notamment par celui-ci dans son propre rapport sur le contrôle interne. Le contrôle interne vise notamment à exercer un contrôle suffisant sur les risques encourus, à garantir la fiabilité des informations financières et de gestion, et à vérifier la qualité des systèmes d’information. Des contrôles systématiques sont effectués par le Crédit du Nord en vue de s’assurer que les normes ainsi édictées sont respectées. II - Gestion des principaux risques afférents à l’activité bancaire Risques de crédit La Banque applique la politique de crédit du Groupe Crédit du Nord, qui repose sur un ensemble de règles et de procédures en matière d’octroi de crédit, de délégation, de suivi des risques, de classification des risques, d’identification des risques dégradés. L’identification de la dégradation d’un risque de contrepartie incombe à toutes les personnes intervenant dans la gestion des risques : filières commerciales, filières risques, contrôles des risques. La Direction des Risques, placée sous la responsabilité du Président du Directoire est rattachée fonctionnellement à la Direction Centrale des Risques du Crédit du Nord, et est responsable de la mise en œuvre de la politique de crédit du groupe et du pilotage des risques de la Banque. Elle intervient notamment : - dans le processus d’octroi, - dans le suivi et la classification des risques, - dans le recouvrement des créances douteuses et contentieuses. • Des Comités et dispositifs spécialisés Pour le suivi et le pilotage des Risques, la Banque s’est dotée de comités et dispositifs spécialisés : - un Comité des Risques, présidé par le Président du Directoire, se réunit mensuellement ; - un Comité des Risques sains, présidé par le Président du Conseil de Surveillance, se réunit tous les semestres. Ces dispositifs concourent, selon une périodicité appropriée, à la définition de la politique des risques, à la mise en œuvre de cette politique, à l’examen des risques significatifs, au suivi des risques dégradés, à leur provisionnement, et à l’analyse globale des risques. 24 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Risques globaux de taux d’intérêt, de change et de liquidité • Gestion des risques structurels du bilan (ALM) L’activité de gestion actif passif (ALM) est réalisée au sein de la Direction Financière qui a en charge le suivi et l’analyse des risques globaux de transformation, de taux et de liquidité. La Direction Financière de la Banque Courtois applique les règles de procédure définies au niveau du groupe. Un Comité de Gestion de Bilan, présidé par le Président du Directoire, se réunit trimestriellement pour prendre toutes les décisions de gestion sur la position de transformation en taux et en liquidité créée par l’activité commerciale du groupe, et les soumet au Comité de Gestion de Bilan du Crédit du Nord qui décide in fine des opérations de couverture jugées nécessaires. • Risque de liquidité Le pilotage de la liquidité court terme est réalisé dans le cadre de la gestion de trésorerie, afin de respecter les obligations réglementaires. • Risque de taux La Banque Courtois mène une politique de couverture régulière des risques de taux en mettant en place, si nécessaire, les opérations de couverture nécessaires, destinées à réduire l’exposition à la variation des taux d’intérêt. Ces opérations sont contrôlées par le Comité de Gestion de Bilan. Risques de marché liés aux opérations clientèle La Banque Courtois adosse systématiquement ses ordres clientèle auprès de son actionnaire, le Crédit du Nord, réduisant ainsi son exposition aux risques de marché. Risques opérationnels Les activités des différentes entités de la Banque Courtois sont exposées à toute une série de risques (administratifs, comptables, juridiques, informatiques…), regroupés sous le vocable « Risques Opérationnels » dans le cadre de la réforme du Ratio d’exigences minimales en Fonds Propres (ratio Mac Donough). Conformément aux recommandations du Comité de Bâle de juillet 2002, dit « Bâle 2 », et en concertation avec le Crédit du Nord, les risques opérationnels ont donné lieu à une classification. En outre, les pertes à partir d’un montant fixé pour le Groupe Crédit du Nord à 10 000 euros font l’objet d’un recensement systématique adressé par le Contrôle Général de la Banque au Crédit du Nord. 25 R A P P O R T D U P R É S I D E N T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E III - L’organisation du contrôle interne Le Contrôle Interne de la Banque Courtois repose sur un dispositif qui s’articule autour de trois niveaux interdépendants : - un contrôle hiérarchique, - un contrôle de deuxième niveau, - enfin, l’Inspection Générale du Crédit du Nord intervient en troisième niveau par des missions régulières au sein de la Banque Courtois. Chaque responsable d’entité ou de service doit effectuer un contrôle permanent sur les opérations traitées sous sa responsabilité. Les agences d’exploitation doivent respecter un plan défini (périodicité/risques à contrôler) et formaliser les contrôles effectués. Des collaborateurs spécialisés, situés à l’UAA Midi-Pyrénées, assistent les agences dans la surveillance quotidienne de la comptabilité. Un contrôle de deuxième niveau est effectué par des agents exclusivement affectés à cette tâche, au sein du Contrôle Général de la Banque rattaché hiérarchiquement au Directoire. L’effectif du Contrôle Général de la Banque est de 7 personnes. Les contrôleurs sont spécialisés soit dans le domaine des risques, soit dans le domaine administratif et comptable. Le rythme de contrôle des différentes entités du réseau d’Exploitation est d’environ trois contrôles par an. Par ailleurs, le Contrôle Général recense et suit les cas de fraude et détournements. Il conduit les travaux de contrôle sur les « affaires spéciales » susceptibles d’impliquer la responsabilité d’un agent. Les sanctions qui peuvent en découler sont proposées au Directoire. Les rapports faits par le Contrôle Général à l’issue de chacune de ses missions sont systématiquement transmis au Directoire et font l’objet d’un suivi. Le Responsable du Contrôle Général est membre du Comité de Direction de la Banque. Le plan et les modalités des interventions du Contrôle Général de la Banque sont arrêtés en respectant les règles définies par l’Inspection Générale du Groupe Crédit du Nord. 26 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Le dispositif de contrôle de premier et second niveau • Dispositif pour le contrôle administratif et comptable de premier et second niveau : Le manuel des Contrôles hiérarchiques définit à la fois le devoir de vigilance (la sécurité au quotidien) qui touche, par exemple, à l’accueil, à l’ouverture du courrier, au rangement… et un nombre limité de contrôles à formaliser sur le plan hiérarchique (reconnaissance de valeurs en agences, de certaines procédures sensibles du type ordres de bourse). Ces derniers peuvent être délégués, sous réserve que cette délégation fasse ellemême l’objet d’un contrôle de la hiérarchie. Le Contrôle de deuxième niveau, effectué par le Contrôle Général de la Banque, dispose de fiches de contrôle élaborées en liaison avec l’Inspection Générale du Groupe et d’un plan d’intervention définissant les périodicités des contrôles à effectuer en fonction du degré de risque de la procédure ou des opérations concernées. Les contrôles de second niveau font l’objet d’un rapport au Directeur de Groupe pour transmission au Directeur d’agence concerné et mentionnant la conformité au processus administratif. Ces rapports sont envoyés également à la hiérarchie et au Directoire et font l’objet d’une réponse circonstanciée des agences. • Dispositif de contrôle des risques de premier et second niveau : - Le Contrôle de Premier niveau est assuré par la hiérarchie commerciale et par la Direction des Risques. Le Manuel des Contrôles hiérarchiques donne au Directeur d’agence ou de Centre d’Affaires la responsabilité du contrôle du respect des délégations et du bien-fondé des décisions de crédit des délégataires (conseillers de clientèle…) qui lui sont rattachés et celui des dépassements de crédits de son agence ou Centre d’Affaires. Ces contrôles sont mensuels, formalisés et non susceptibles de délégation. Le Directeur de Groupe intervient également à ce niveau. En qualité de responsable hiérarchique, il est destinataire: - des comptes rendus de délégations de l’ensemble des Directeurs d’Agence de son groupe et de la totalité des fiches de contrôle. - des rapports d’audit sur site envoyés par le Contrôle Général. Il lui appartient d’assister les agences dans la préparation et l’envoi d’une réponse aux rapports précités, et de veiller à la mise en œuvre des préconisations du Contrôleur. En qualité de décideur, il adresse mensuellement ses comptes rendus de décision au Directeur des Risques, dans le cadre de sa délégation d’arbitrage. La Direction des Risques assure la surveillance des dépassements et veille à la bonne classification des risques. Elle s’assure de la pertinence de la classification des risques et procède, en permanence, aux classements en « sain sous-surveillance » ou aux déclassements en « douteux », si nécessaire, à l’occasion du renouvellement des dossiers, des demandes intercalaires ou du suivi des dépassements. 27 R A P P O R T D U P R É S I D E N T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E - Le Contrôle de Deuxième niveau est assuré par les Contrôleurs Risques du Contrôle Général. Les Contrôleurs des Risques du Contrôle Général ont pour mission de veiller, en permanence, à ce que les risques classés en encours " sains " méritent bien de l’être. Ils ont également pour mission d’examiner et de surveiller les encours "sain sous-surveillance" et "douteux" pour d’éventuels déclassements ou reclassements. Lors de ses missions sur site, le Contrôleur des Risques apprécie par sondage: - la qualité proprement dite des risques de l’agence, - la qualité de la gestion des risques par les exploitants en portant une attention toute particulière au dispositif de suivi mis en place et au respect des obligations prévues dans le cadre du contrôle de premier niveau. IV - La production et le contrôle de l’information financière et comptable Le Directeur Financier, directement rattaché au Président du Directoire et membre du Comité de Direction, est responsable de la production et du contrôle de l’information financière et comptable. À ce titre il veille au suivi des recommandations des Commissaires aux comptes. La production des données comptables • La Direction de la Comptabilité Cette Direction, placée sous l’autorité du Directeur Financier (membre du Comité de Direction) assure la production et l’analyse des états comptables et financiers : élaboration des comptes sociaux, ainsi que des situations réglementaires destinées aux diverses autorités de tutelle (Banque de France, Commission bancaire…) ; gestion des aspects comptables des contrôles des Commissaires aux Comptes, et des différents corps de contrôle (Fisc, Commission bancaire, Urssaf, etc.). • Le système d’information comptable Le système d’information de la Banque Courtois est celui applicable aux 7 banques du Groupe Crédit du Nord. Ce système d’information commun au Groupe est un facteur de cohérence et de régularité comptable au sein du Groupe, dont les règles de comptabilisation et les restitutions sont définies à un niveau central: - la très grande majorité des écritures comptables est passée automatiquement par les chaînes informatiques. Les écritures manuelles demeurent marginales en nombre et conditionnées à des habilitations restrictives et à de nombreux contrôles. - les bases comptables sont interfacées de manière à alimenter automatiquement les liasses de consolidation et les états à destination de la Commission Bancaire et de la Banque de France. 28 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 • Les étapes de production des données comptables Deux phases successives aboutissent à la production des comptes : - Les travaux informatiques amont. Les traitements des systèmes opératoires amont et des systèmes de synthèse aboutissent à la constitution de bases comptables fiables. - L’élaboration des comptes sociaux. Préalablement aux arrêtés semestriels, un cadrage et une information sont faits par le Crédit du Nord avec les directeurs comptables des sociétés du Groupe afin d’expliciter et de commenter l’actualité comptable du semestre d’une part et les éventuelles options d’arrêté retenues par le Groupe d’autre part. Il s’agit ensuite d’enregistrer les dernières écritures d’ajustement et de renseigner les informations non automatisées. Mais surtout il s’agit de contrôler, d’analyser, éventuellement de corriger et enfin de valider les états avant communication aux organes de tutelle et publication des comptes sociaux, d’une part, et transmission des liasses au service consolidation du groupe, d’autre part. Le contrôle interne de la production comptable • Au niveau des agences La responsabilité du suivi comptable des agences (hors Centres d’Affaires Entreprises) est confiée à une Unité d’Assistance aux Agences (UAA) qui dépend hiérarchiquement d’un Vice-Président du Directoire. Le contrôle de premier niveau est assuré par un agent spécifiquement désigné. Le contrôle de deuxième niveau est assuré par le Contrôle Général. Pour ce qui concerne les Centres d’Affaires Entreprises, le suivi comptable est assuré par les Responsables des Assistants commerciaux Entreprises (ACE). • Le contrôle de l’établissement des comptes sociaux L’élaboration des états financiers s’accompagne de contrôles des données : - l’outil informatique utilisé permet de paramétrer des contrôles de cohérence préalables à la transmission des données ; - la Direction de la Comptabilité doit s’assurer, préalablement à l’envoi de sa liasse de consolidation au Groupe, de la cohérence de celle-ci avec les différentes restitutions destinées au pilotage interne commercial et financier et aux autorités de tutelle. La production et le contrôle des données financières et de gestion • La production des données financières et de gestion Les informations de comptabilité analytique nécessaires au pilotage financier de la Banque sont issues de la chaîne comptable et des systèmes opératoires qui permettent une décomposition aussi fine que nécessaire des comptes de comptabilité générale par rubrique et entité. Ces informations sont stockées dans une base de données de gestion unifiée du Système d’Information du Groupe Crédit du Nord. 29 R A P P O R T D U P R É S I D E N T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E La Direction Financière, gère l’affectation des comptes de comptabilité générale dans les différentes rubriques de la comptabilité analytique. Elle utilise les règles mises en place au sein du Groupe, d’adossement des encours au passif comme à l’actif, qui permettent de passer d’une vision comptable en intérêts payés/perçus à une approche analytique en termes de marge sur adossement notionnel. Les informations de la base de données de gestion sont accessibles du niveau agence jusqu’au niveau Banque ; elles sont parfaitement homogènes d’un niveau à l’autre et donc utilisables en particulier dans le cadre de la préparation du rapport de gestion semestriel. • Le contrôle des informations Le contrôle de ces informations s’effectue lors de l’alimentation mensuelle de la base par vérification de l’affectation analytique de l’ensemble des données collectées, comptes de résultat, bilan, systèmes opératoires, et par l’analyse systématique des variations de soldes et mouvements significatifs. En aval, un rapprochement mensuel entre les résultats comptables et les résultats de gestion des principaux soldes intermédiaires de gestion est réalisé. Un suivi budgétaire a lieu trois fois par an, sous le contrôle du Crédit du Nord dans le cadre de Conseils Régionaux des régions et des filiales. Ces comités donnent systématiquement lieu à l’examen de l’évolution du PNB, des Charges d’exploitation, des investissements et des principaux indicateurs de suivi des risques. Le suivi des charges, est placé plus particulièrement sous la responsabilité d’un des Vice-Présidents du Directoire, qui effectue mensuellement une revue de l’évolution des différents postes de charges. 30 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Mesdames, Messieurs, Le Directoire vous a présenté son rapport sur la situation de la Banque et son activité pendant l’exercice 2003. Le Conseil de Surveillance a examiné les comptes présentés par le Directoire. RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Dans un contexte de croissance économique ralentie, le résultat brut d’exploitation de l’exercice s’élève à 38,65 M€ contre 32,57 M€ en 2002 et progresse donc de 18,7 %. Après provisions pour risques de 4,24 M€ et pour impôt sur les sociétés de 12,29 M€, le Résultat Net social s’établit à 22,18 M€ contre 17,43 M€ en 2002, soit une hausse de 27,3 %. Le Conseil enregistre ce résultat avec satisfaction et tient à féliciter les dirigeants et les collaborateurs de la Banque Courtois pour leur dynamisme et leur professionnalisme et à remercier les clients pour leur fidélité. Le Directoire proposera à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2003 la distribution d’un dividende global de 6,95 M€, soit 3,20 € par action. Le Conseil de Surveillance approuve la politique conduite par le Directoire conformément à la stratégie définie. Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des résolutions que le Directoire soumettra à l’Assemblée Générale. 31 R A P P O R T D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E RÉSOLUTIONS PREMIÈRE RÉSOLUTION : Approbation des comptes Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Directoire, du Président du Conseil de Surveillance sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne (art. L. 225-68 du Code du Commerce), du Conseil de Surveillance et des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2003, approuve les comptes et le bilan de cet exercice 2003, tels qu’ils ont été présentés et qui font apparaître un bénéfice de 22 183 249,88 €. DEUXIÈME RÉSOLUTION : Affectation du résultat Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale constate : - Que le bénéfice s’élève à Auquel s’ajoute le Report à Nouveau antérieur Formant un bénéfice distribuable de 22 183 249,88 € 36 619,23 € 22 219 869,11 € - Que l’Assemblée décide d’affecter : À titre de dividendes aux actionnaires : 3,20 € par action composant le capital À titre de dotation à la réserve ordinaire Le solde en Report à Nouveau 6 953 552,00 € 15 200 000,00 € 66 317,11 € 22 219 869,11 € - L’assemblée fixe le dividende à 3,20 € par action au nominal de 8 €, assorti d’un avoir fiscal de 1,60 € par action, pour un revenu global de 4,80 €. Ce dividende sera payé quinze jours après l’Assemblée. Il est rappelé que pour l’exercice 2000, il a été versé un dividende de 4,02 € par action, assorti d’un avoir fiscal de 2,01 € ; que pour l’exercice 2001 il a été versé un dividende de 4,70 € par action, assorti d’un avoir fiscal de 2,35 € ; et que pour l’exercice 2002 il a été versé un dividende de 6,40 € par action, assorti d’un avoir fiscal de 3,20 €. 32 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 TROISIÈME RÉSOLUTION: Conventions visées à l’article L. 225-86 du Code de Commerce Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale, constate qu’aux termes du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, ceux-ci n’ont été avisés d’aucune convention nouvelle autorisée par le Conseil au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2003 et entrant dans le champ d’application des dispositions de l’article L. 225-86 du Code de Commerce. QUATRIÈME RÉSOLUTION : Renouvellement d’un membre du Conseil de Surveillance Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale, constatant que le mandat de membre du Conseil de Surveillance de Monsieur Étienne Barés, demeurant 11 rue des Rosiers, Fonbeauzard - 31140 Aucamville, vient à expiration ce jour, le renouvelle pour une durée de trois ans qui prendra fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires à tenir dans l’année 2007 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006. CINQUIÈME RÉSOLUTION : Renouvellement d’un Commissaire aux comptes titulaire Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale renouvelle, pour une durée de six exercices expirant à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009, le mandat de Commissaire aux Comptes titulaire du cabinet Deloitte Touche Tohmatsu Audit, 185 avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine. SIXIÈME RÉSOLUTION : Nomination d’un Commissaire aux comptes suppléant Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale nomme, pour une durée de six exercices expirant à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009, en qualité de Commissaire aux Comptes suppléant la Société B. E. A. S., Villa Houssey - 92200 Neuilly-sur-Seine. SEPTIÈME RÉSOLUTION : Fixation des jetons de présence Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale fixe à la somme de 27 000 euros, le montant global annuel des jetons de présence alloués au Conseil de Surveillance. Cette décision, applicable à l’exercice en cours, sera maintenue jusqu’à décision contraire. HUITIÈME RÉSOLUTION : Augmentation de capital réservée aux salariés L’Assemblée Générale prenant acte des dispositions de l’article 29 de la loi 2001-152 du 19 février 2001 sur l’épargne salariale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales 33 R É S O L U T I O N S extraordinaires, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, autorise le Directoire, en application des dispositions des articles L. 225-129 et L. 225-138 du Code de Commerce et dans les conditions prévues à l’article L.443-5 du Code du Travail, à augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, d’un montant nominal maximum de 521 520 euros, par l’émission d’actions à souscrire en numéraire et réservées, le cas échéant par tranches distinctes, aux salariés et anciens salariés ou préretraités de la Société, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise de la Société. La présente délégation emporte renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription au profit des adhérents à un plan d’épargne d’entreprise de la Société. La présente délégation est valable pour une durée de deux ans à compter de la présente assemblée. L’assemblée générale délègue tous pouvoirs au Directoire pour mettre en œuvre la présente autorisation, dans la limite des dispositions légales et réglementaires en vigueur, à l’effet notamment de : • Déterminer les sociétés dont les salariés et retraités ou préretraités pourront souscrire aux actions émises en application de la présente autorisation ; • Fixer le prix de souscription des actions nouvelles dans les limites légales ; • Arrêter l’ensemble des conditions et modalités de la ou des opérations à intervenir et, notamment: - Fixer, le cas échéant, les conditions d’ancienneté que devront remplir les bénéficiaires des actions nouvelles et, dans les limites légales, le délai accordé aux souscripteurs pour la libération de ces actions ; - Déterminer si les souscriptions devront être réalisées par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement ou directement ; - Décider du montant de l’émission, du prix de souscription, de la durée de la période de souscription, de la date de jouissance des actions nouvelles, et plus généralement, de l’ensemble des modalités de chaque émission ; - Sur ses seules décisions, après chaque augmentation, imputer les frais de l’augmentation de capital sur le montant des primes afférentes et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital ; - Accomplir tous actes et formalités à l’effet de constater la réalisation de chaque augmentation du capital à concurrence du montant des actions qui seront effectivement souscrites et apporter aux statuts les modifications corrélatives et, plus généralement, faire tout ce qui sera nécessaire. NEUVIÈME RÉSOLUTION: Pouvoirs pour les formalités Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de ses délibérations en vue de l’accomplissement de tous dépôts, formalités, publications nécessaires. 34 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2003, sur : • le contrôle des comptes annuels de la Banque Courtois, tels qu’ils sont joints au présent rapport, • les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les paragraphes de l’annexe qui exposent les changements de méthodes comptables résultant de l’application du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et du règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. J U S T I F I C AT I O N D E S A P P R É C I AT I O N S En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, et qui s’appliquent pour la première fois à cet exercice, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : • Comme mentionné en annexe, les conséquences financières de la loi Fillon, en termes d’évaluation des indemnités de fin de carrière, sont provisionnées sur la durée estimée de service du personnel. Nous 35 R A P P O R T G É N É R A L D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S avons revu les hypothèses retenues et vérifié la conformité de ce traitement avec l’avis du comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité du 21 janvier 2004. • Comme indiqué dans le chapitre « Principes Comptables » de l’annexe, votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques et déterminer le montant des provisions nécessaires. Nous avons procédé, sur ces bases, à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations. Les appréciations que nous avons portées sur ces éléments s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit qui porte sur les comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de l’opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport. V É R I F I C AT I O N S E T I N F O R M AT I O N S S P É C I F I Q U E S Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Nous attirons votre attention sur la position retenue par votre société sur les informations à fournir en application de l’article L. 225-102-1 du Code de Commerce en matière de rémunération des mandataires sociaux mentionnée dans l’annexe. Cette position a pour conséquence de ne pas faire figurer les rémunérations reçues par les mandataires sociaux au titre de salaire de la société qui contrôle votre société, lorsque ces rémunérations ne sont pas mises à la charge de votre société. Toulouse et Neuilly, le 30 mars 2004 Les Commissaires aux Comptes EXCO FIDUCIAIRE DU SUD-OUEST DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT Jean-Marie Ferrando Bernard Groussin 36 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles conventions. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article L. 225-86 du Code de Commerce. Toulouse et Neuilly, le 30 mars 2004 Les Commissaires aux Comptes EXCO FIDUCIAIRE DU SUD-OUEST DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT Jean-Marie Ferrando Bernard Groussin 37 R A P P O R T S P É C I A L D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, ÉTABLI EN APPLICATION DU DERNIER A L I N É A D E L’ A R T I C L E L . 2 2 5 - 2 3 5 DU CODE DE COMMERCE, SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LA SOCIÉTÉ BANQUE COURTOIS, D É C R I VA N T L E S P R O C É D U R E S D E C O N T R Ô L E I N T E R N E R E L AT I V E S À L’ É L A B O R AT I O N E T A U T R A I T E M E N T D E L’ I N F O R M AT I O N C O M P TA B L E E T F I N A N C I È R E En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la société Banque Courtois et en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-68 du Code de Commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2003. Sous la responsabilité du Conseil de Surveillance, il revient à la direction de définir et de mettre en œuvre des procédures de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place en sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations et déclarations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. 38 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Nous avons, conformément à la doctrine professionnelle applicable en France, pris connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du Président. Sur la base des travaux ainsi réalisés, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la description des procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenue dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-68 du Code du Commerce. Toulouse et Neuilly, le 30 mars 2004 Les Commissaires aux Comptes EXCO FIDUCIAIRE DU SUD-OUEST DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT Jean-Marie Ferrando Bernard Groussin 39 COMPTES SOCIAUX ASSEMBLÉE GÉNÉRALE M I X T E D U 2 3 AV R I L 2 0 0 4 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 BILANS COMPARÉS - ACTIF notes 31/12/2001 k€ 31/12/2002 k€ Caisses, Banques centrales, C.C.P. 31/12/2003 k€ 56 476 45 942 Effets publics et valeurs assimilées 1 8 082 8 007 7 933 Créances sur les Établissements de Crédit 2 159 312 179 815 224 871 3 1 128 514 1 215 734 1 436 483 48 705 40 559 45 178 Créances sur la clientèle 52 781 Obligations et autres titres à revenu fixe 4bis Actions et autres titres à revenu variable 5 798 770 781 Participations et activités de portefeuille 6 462 467 467 Parts dans les entreprises liées 7 3 311 3 311 3 364 Immobilisations incorporelles 8 159 104 120 Immobilisations corporelles 8 9 958 9 941 11 648 Autres actifs 9 21 300 21 231 20 271 Comptes de régularisation 9 TOTAL DE L’ACTIF 78 015 15 258 12 685 1 515 092 1 541 139 1 816 582 BILANS COMPARÉS - HORS BILAN 31/12/2001 k€ 31/12/2002 k€ 31/12/2003 k€ I - Engagements donnés Engagements de financement Engagements en faveur d’Établissements de Crédit Engagements en faveur de la clientèle 61 208 60 980 60 980 145 976 164 299 214 598 Engagements de garantie Engagements d’ordre d’Établissements de Crédit Engagements d’ordre de la clientèle Engagements sur titres 41 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 — — — 145 582 145 553 138 354 3 500 153 3 000 BILANS COMPARÉS - PASSIF notes 31/12/2001 k€ Banques Centrales, C.C.P. 31/12/2002 k€ 31/12/2003 k€ 7 0 57 Dettes envers les Établissements de Crédit 10 30 107 19 419 106 607 Comptes créditeurs de la clientèle 11 1 111 339 1 125 922 1 211 778 Dettes représentées par un titre 12 190 532 239 568 338 681 Autres Passifs 13 7 890 8 018 8 411 Comptes de régularisation 14 92 705 59 333 52 949 Provisions pour risques et charges 15 8 505 7 654 8 598 Capitaux propres (hors FRBG) 16 74 007 81 225 89 501 Capital souscrit 17 384 17 384 17 384 Primes d’émission 14 841 14 841 14 841 Réserves 26 156 31 556 35 056 Report à Nouveau (+/-) 80 13 37 Résultat de l’exercice (+/-) 15 546 17 431 22 183 1 515 092 1 541 139 1 816 582 31/12/2001 k€ 31/12/2002 k€ 31/12/2003 k€ 83 847 83 847 83 847 201 968 233 217 305 093 — — — TOTAL DU PASSIF BILANS COMPARÉS - HORS BILAN II - Engagements reçus Engagements de financement Engagements reçus d’Établissements de Crédit Engagements de garantie Engagements reçus d’Établissements de Crédit Engagements sur titres 42 C O M P T E S S O C I A U X COMPTES DE RÉSULTAT COMPARÉS (soldes intermédiaires de gestion bancaire) Intérêts nets Revenus et résultats divers Commissions nettes PRODUIT NET BANCAIRE notes 18 19 20 17 Charges de personnel Impôts et taxes Autres charges Amortissements 8 Total frais généraux 21 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION Coût du risque 22 RÉSULTAT D’EXPLOITATION Gains ou pertes sur actifs immobilisés 23 RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT Résultat exceptionnel Impôt sur les sociétés 24 RÉSULTAT NET 43 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 31/12/2001 k€ 53 597 2 826 36 311 31/12/2002 k€ 58 171 1 770 37 848 31/12/2003 k€ 63 116 1 010 41 434 Variation 2003/2002 8,5 % -42,9 % 9,5 % 92 734 97 789 105 560 7,9 % 37 455 38 790 40 876 5,4 % 2 005 1 870 1 865 -0,3 % 20 808 21 878 21 590 -1,3 % 2 690 2 673 2 575 -3,7 % 62 958 65 211 66 906 2,6 % 29 776 32 578 38 654 18,7 % - 4 901 - 5 268 -4 241 -19,5 % 24 875 27 310 34 413 26,0 % - 79 - 20 58 24 796 27 290 34 471 - 109 0 0 26,3 % - 9 141 - 9 859 -12 288 24,6 % 15 546 17 431 22 183 27,3 % ANNEXE AUX BILAN E T C O M P T E D E R É S U LTAT, C O M P T E S S O C I A U X AU 31 DÉCEMBRE 2003 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES Présentation des comptes annuels La Banque Courtois applique le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels. Les intérêts courus, à recevoir ou à payer, sont rattachés aux postes d’actif ou de passif à raison desquels ces intérêts ont été acquis ou sont dus. En revanche, les charges d’intérêts comptabilisées d’avance (actif) et les produits comptabilisés d’avance (passif) restent dans les comptes de régularisation. Les intérêts ainsi que les commissions assimilées à des intérêts sont enregistrés au compte de résultat prorata temporis. Le compte de résultat est présenté sous forme de « Soldes Intermédiaires de Gestion ». À ce sujet, il convient de noter les points suivants : • Les dotations aux provisions sur intérêts sont affectées en déduction desdits intérêts dans le produit net bancaire (P.N.B.). • Les revenus sur titres, inclus dans le P.N.B., comprennent les résultats sur titres de placement (revenus, cessions, dotations nettes) ainsi que les dividendes sur titres de participation, et intérêts sur titres d’investissement. Les revenus des actions sont enregistrés au fur et à mesure de leur encaissement. Les revenus des obligations sont inscrits prorata temporis en résultats. • Sont par contre classés en deçà du résultat d’exploitation, au sein de la ligne « gains ou pertes sur actifs immobilisés », les résultats sur titres de participation autres que les dividendes évoqués ci-dessus, ainsi que, par ailleurs, les plus ou moins values sur cessions d’immobilisations d’exploitation. • Les résultats sur cessions et les dotations aux amortissements concernant les immobilisations hors exploitation se retrouvent au niveau du P.N.B. • Les Charges de Personnel comprennent les salaires et les charges associées, l’intéressement et la participation des salariés, la variation nette des provisions liées aux mesures de restructuration, ainsi que la variation annuelle de la provision pour passifs sociaux. • Les charges occasionnées par les intérimaires et le personnel ayant un contrat de travail avec une autre société sont incluses dans le poste « Autres charges » des frais généraux. • La ligne « coût du risque » correspond au risque de contrepartie de l’activité d’intermédiation bancaire. Les dotations et reprises sur provisions pour autres risques sont classées sur les mêmes lignes que les charges couvertes. • Les opérations à caractère exceptionnel sont strictement définies par la réunion des critères suivants: montant significatif, nature inhabituelle et survenance exceptionnelle. 45 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 a) Concours à la clientèle, provisionnement du risque de crédit Les crédits à la clientèle et les comptes ordinaires débiteurs sont inscrits au bilan à leur valeur nominale y compris les créances rattachées. Le règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable publié le 12 décembre 2002 est applicable à compter de 1er janvier 2003. Ce nouveau règlement vient préciser le classement des créances douteuses au bilan et le traitement des créances restructurées à des conditions hors marché. Lorsqu’un risque probable de non-recouvrement partiel ou total apparaît, et nonobstant l’existence de garanties ou de cautions, les crédits des débiteurs concernés ne sont plus classés en « créances saines », mais en « créances douteuses », ou en « créances douteuses compromises » (cf. ci-dessous) si le débiteur a déjà, dans le passé, fait l’objet d’un classement en « douteux ». Il est à noter que l’ensemble des concours accordés à une même contrepartie est classé dans la même catégorie de créances (règle de « contagion »). Si nécessaire, les créances douteuses font individuellement l’objet de provisions constituées par dotation au compte de résultats. Ces provisions sont inscrites directement en minoration d’actif. Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur sont à nouveau inscrites en « encours sains », et sont identifiées si la restructuration a été pratiquée à des conditions hors marché. Lorsque les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, et au plus après un an, aucun retour en encours sain n’est prévisible, ou si une procédure contentieuse a été entamée avec cette contrepartie, les encours concernés sont alors identifiés, au sein des encours douteux, comme des encours « douteux compromis ». Les intérêts sur créances douteuses sont provisionnés et ces provisions sont enregistrées en neutralisation des intérêts au niveau du P.N.B. Les provisions concernant les engagements par signature et les litiges avec la clientèle sont inscrites au passif du bilan en « Provisions pour risques et charges ». Est également inscrite au passif du bilan en « provision pour risques et charges » une provision pour risques de crédit. Cette provision, qui n’est pas individualisée par dossier, couvre plusieurs natures de risques, dont le risque secteur régional (risque global sur des secteurs de l’économie régionale fragilisés par une conjoncture défavorable spécifique). Ces différents types de provisions sont détaillés en note annexe. La charge nette de l’exercice, au titre des risques bancaires, hors provisions sur intérêts, figure au compte de résultats sous la rubrique « coût du risque ». Cette charge nette est constituée par les dotations et les créances irrécupérables non couvertes par des provisions, diminuées des reprises aux comptes de provisions et des récupérations sur créances amorties. 46 C O M P T E S S O C I A U X b) Opérations sur titres Sont considérés comme des titres de transaction les titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, négociables sur un marché liquide et dont les prix de marché sont constamment accessibles. Les titres de transaction sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus, coupons courus inclus. Les titres détenus depuis plus de six mois sont sortis définitivement des titres de transaction pour être comptabilisés dans les titres de placement ou d’investissement au prix du marché du jour du transfert. À la clôture des comptes, et lors des reclassements, les titres sont évalués au prix du marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. c) Titres de placement Sont considérés comme titres de placement, les titres (actions et obligations) acquis en vue d’en tirer un revenu direct ou une plus-value, notamment : les obligations non placées à l’issue des opérations d’émission, les titres de transaction reclassés à l’issue d’une durée de détention de six mois, les obligations qualifiées d’immobilisations financières, les parts de SICAV. Obligations Les obligations (comptabilisées coupon couru inclus) sont enregistrées au prix d’acquisition. À la clôture de l’exercice, les obligations françaises et étrangères cotées sont estimées sur la base du cours de fin décembre et les moins values latentes sont provisionnées. Les obligations non cotées sont maintenues à leur valeur historique. Les obligations à coupon zéro sont comptabilisées pour le prix d’achat ou le prix d’émission. La différence entre le prix d’achat ou d’émission et le prix de remboursement est enregistrée prorata temporis au Compte de Résultat par application du taux de rendement annuel sur le nombre de jours de la période. La contrepartie est enregistrée au compte de régularisation. Actions Les actions sont enregistrées au prix d’acquisition, les frais d’acquisition des titres étant portés en charge. À la clôture, les actions cotées sont valorisées à leur valeur de marché. Dans les sociétés françaises détenant des titres cotés à Paris, la valeur de marché correspond au cours moyen de décembre. Les actions non cotées sont retenues à leur dernière estimation connue. Les moins-values latentes, calculées valeur par valeur et pouvant résulter de cette évaluation, donnent lieu à une provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les frais de cession sont imputés sur le résultat de cession. 47 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 d) Titres d’investissement Il s’agit d’obligations pour lesquelles il a été pris un engagement de conservation jusqu’à l’échéance de remboursement et pour lesquelles il existe un financement par des ressources à caractère permanent et durablement affectées. Lorsque la valeur brute comptable de ces obligations est différente de la valeur de remboursement, l’écart ainsi constaté est amorti prorata temporis sur la durée restant à courir jusqu’à la date de remboursement. À la date d’arrêté, il n’est pas constaté de provision pour couvrir la moins-value éventuelle entre la valeur de marché et la valeur comptable de ces obligations. e) Titres de participation Sont considérés comme titres de participation, tous les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise. Ils comprennent les prêts participatifs et les créances rattachées à des participations. Les titres de participation sont comptabilisés au prix de revient. À la clôture de l’exercice, afin de déterminer les dépréciations éventuelles à constater, il est procédé à une évaluation de ces titres tenant compte principalement de l’actif net de la société corrigé des plus ou moins values latentes, des éléments incorporels et de sa capacité bénéficiaire. Les titres de participation sont comptabilisés en fin d’exercice au plus bas de cette valeur ou du prix de revient. f) Immobilisations Les immobilisations figurent au bilan à leur prix d’acquisition. Elles sont amorties linéairement en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les droits de bail et le fonds de commerce sont instantanément amortis. Les logiciels informatiques sont amortis sur une durée de 48 mois. Le traitement comptable appliqué est conforme aux dispositions du règlement n°2003-07 publié le 12 décembre 2003 par le Comité de la Réglementation Comptable. g) Instruments financiers à terme La Banque comme l’année précédente a géré ses divers risques de taux d’intérêt à l’aide d’opérations de couvertures sur les marchés à terme. Sont concernées les opérations d’échange de taux (Swaps), les Fras, Caps, Floors, Collars. Les méthodes comptables utilisées sont celles recommandées par la Commission Bancaire (CRB 90-15). Les contrats sont classés, dès leur origine, dans des comptes séparés, selon leur catégorie : • Les contrats constituant des positions ouvertes. Y sont classées les opérations de la clientèle. Ces contrats clientèle sont retournés, à la Banque Courtois, par des contrats de trésorerie en sens inverse. Par convention, les opérations de retournement sont également classées dans cette catégorie de position ouverte. Les charges et produits en sont inscrits en compte de résultat prorata temporis de manière symétrique. La Banque Courtois ne pratique pas pour elle-même de contrat de trading. 48 C O M P T E S S O C I A U X • Les contrats ayant pour objet de couvrir le risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes (contrats dits de microcouverture). Les charges et produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat de manière identique à ceux de l’élément couvert. Il en est de même pour les gains et pertes latents. • Les contrats ayant pour objet de couvrir et de gérer le risque global de taux d’intérêt de l’établissement (contrats dits de macrocouverture). Les charges et produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat prorata temporis. Les pertes et gains latents, déterminés par comparaison entre la valeur comptable et la valeur de marché, ne sont pas comptabilisés. h) Engagements sociaux Les engagements dont bénéficie le personnel au titre des régimes de retraite ainsi qu’au titre des indemnités de fin de carrière et des primes d’ancienneté sont soit provisionnés au passif, soit couverts par des contrats d’assurance. La variation au titre de l’exercice est portée par la ligne Charges de Personnel. Le détail de ces éléments est donné en note annexe au bilan. Il faut noter que conformément à l’avis 2004/A publié le 21 janvier 2004 par le Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité, la Banque Courtois comptabilise selon un mode linéaire, sur la durée résiduelle moyenne d’activité des salariés bénéficiaires, l’ensemble des modifications liées à la loi n°2003775 du 21 août 2003, portant réforme des retraites. L’évaluation des engagements est effectuée par un actuaire indépendant, deux fois par an, celle retenue au 31 décembre étant réalisée sur la base des données au 31 août précédent. Les principales hypothèses retenues, qui n’ont pas été modifiées au cours des trois derniers exercices, sauf le taux d’actualisation, sont les suivantes : taux d’actualisation : 4,75 % (ce taux était de 5,50 % pour les exercices 2002 et 2001 inflation : 1,5 %, table démographique : TPG93, taux de turn-over déterminé par observation du passé. Lorsque les engagements sont assurés, la méthode du « corridor » est appliquée sur le différentiel entre l’engagement et la valeur vénale des contrats d’assurance. Cette méthode permet d’atténuer les effets des variations ponctuelles des marchés financiers, dans la limite de 10 % de l’engagement initialement assuré. i) Impôt sur les sociétés La charge d’impôt comprend : • l’impôt courant de l’exercice, • l’impôt différé : la Banque constate des actifs d’impôts différés sur les différences temporaires (y compris le cas échéant les déficits reportables et amortissements réputés différés) dont elle juge probable l’imputation sur les résultats fiscaux futurs. Ces impôts sont calculés avec la méthode du report variable, en prenant en compte le taux d’impôt en vigueur (y compris les majorations temporaires) l’année d’imputation sur le résultat fiscal. Le détail de ces éléments est donné dans les notes de l’annexe. 49 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 PRÉSENTATION DU PROJET IAS/IFRS DU GROUPE CRÉDIT DU NORD Établissement du Rapport Annuel 2003 La Banque Courtois s’appuie sur la logistique du Groupe Crédit du Nord dans la perspective de son intégration aux comptes consolidés 2005 de la maison mère. Elle mettra en application dans ses propres comptes sociaux 2004 les adaptations arrêtées par le Groupe qui lui sont applicables, telles que décrites ci-dessous. Les comptes consolidés du Groupe Crédit du Nord au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2005 seront établis selon les normes comptables IAS/IFRS avec des comptes comparatifs au titre de l’exercice 2004. Afin de publier cette information comparative, le Groupe Crédit du Nord devra préparer un bilan d’ouverture au 1er janvier 2004, date de première application des normes IAS/IFRS ; les impacts du passage au nouveau référentiel seront enregistrés en capitaux propres. À ce titre, le Groupe Crédit du Nord s’est doté, depuis fin 2002, d’une structure projet pour mener à bien le passage aux normes IAS/IFRS. Le projet IAS du Groupe Crédit du Nord est intégré dans la structure projet de son actionnaire principal, le Groupe Société Générale, et bénéficie ainsi de synergies en terme d’études d’impact des nouvelles normes, tout en assurant la cohérence entre le groupe Société Générale et le groupe Crédit du Nord sur l’application des normes. Le projet du Groupe Crédit du Nord est décomposé en une vingtaine de chantiers, correspondant aux principaux impacts identifiés des normes IAS/IFRS sur les principes comptables et les systèmes d’information actuels. Une coordination avec le projet Bâle II a été mise en place. Son objectif est de garantir la cohérence des pratiques, mais aussi de mutualiser les développements de systèmes, notamment pour la gestion des provisions ou pour l’information financière. Le Groupe Crédit du Nord a identifié les principales divergences entre les principes comptables actuellement suivis et les normes IAS/IFRS validées par le Comité de la Réglementation Comptable européen (ARC) étant entendu que cette information est réalisée au mieux de la connaissance dont le groupe dispose en fonction de l’état d’avancement du projet (la phase diagnostic est toujours en cours) et de la connaissance des normes qui seront réellement applicables en 2005. Les divergences suivantes ne tiennent pas compte de certaines normes d’importance majeure pour le Groupe Crédit du Nord ni des révisions de normes existantes qui ne sont pas encore approuvées par l’Union Européenne, ce qui est le cas notamment des normes IAS 32 et IAS 39 relatives à la comptabilisation des instruments financiers. 50 C O M P T E S S O C I A U X a) Regroupements d’entreprises (IAS 22) L’imputation sur les capitaux propres des écarts d’acquisition n’est pas autorisée par la norme IAS 22. Toutefois, le Groupe a retenu l’option offerte par la norme FTA relative aux modalités de première adoption du référentiel international (IFRS 1) qui consiste à ne pas retraiter les acquisitions antérieures au 1 er janvier 2004, date du bilan d’ouverture. Par ailleurs, un projet de révision de la norme IAS 22 actuelle prévoit la suppression de l’amortissement des écarts d’acquisition et la mise en place d’un test de dépréciation de ces écarts d’acquisition a minima annuel. b) Contrats de location (IAS 17) L’analyse de la substance des contrats selon la norme IAS 17 démontre que la classification des contrats actuellement en location financement et en location simple est conforme aux normes IAS/IFRS. c) Commissions (IAS 18) La norme IAS 18 distingue trois types de commissions : • les commissions acquises lors de l’exécution d’un acte important, qui sont comptabilisées immédiatement en résultat, • les commissions acquises au fur et à mesure que des services sont fournis, qui sont étalées sur la durée de vie de la prestation, • les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier, qui sont comptabilisées comme un ajustement du rendement effectif de l’instrument financier. Le Groupe Crédit du Nord a examiné l’ensemble de ses commissions ; leur comptabilisation est actuellement conforme à la norme IAS 18, à l’exception : • des cotisations cartes bancaires, qui seront étalées sur la durée de la prestation à compter du 1er janvier 2004, • des commissions versées aux apporteurs d’affaires, qui seront intégrées au taux d’intérêt effectif des crédits conformément aux normes IAS/IFRS. d) Avantages au personnel (IAS 19) Conformément aux principes comptables décrits dans le point (h) de l’annexe aux comptes relatifs à l’exercice 2003, le Groupe Crédit du Nord provisionne les engagements pour retraites, indemnités de départ en retraite et primes pour l’attribution des médailles du travail. 51 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Les principales divergences identifiées à ce jour entre ces principes et les dispositions de la norme IAS 19 sont les suivantes : • Certaines catégories d’avantages au personnel (couverture maladie, prévoyance), non provisionnés à l’heure actuelle, sont en cours d’analyse en vue de déterminer dans quelle mesure il s’agit d’engagements devant être provisionnés selon les normes IAS/IFRS. • De plus, le Groupe Crédit du Nord reclassera en avantages du personnel des régimes jusqu’alors traités dans d’autres rubriques du bilan ou du compte de résultat, par exemple les comptes épargne temps traités comme des congés payés. • La norme IAS 19 impose de nombreuses exigences de publication, justifiant les méthodes et hypothèses utilisées, la sensibilité des résultats à ces hypothèses ainsi que des informations extra -comptables explicitant les impacts futurs possibles sur les résultats (écarts actuariels non reconnus, coût des services passés à amortir). À fin 2003, la plupart des normes IAS/IFRS applicables en 2005, à l’exception des dispositions relatives à la macrocouverture de la norme IAS 39 qui ne seront pas connues avant mars 2004, a fait l’objet d’un premier diagnostic et d’une étude d’impact. Les impacts les plus significatifs sur les systèmes d’information (notamment ceux se rapportant aux dérivés, aux provisions pour dépréciation des créances, à la valorisation plus systématique des instruments en juste valeur et aux opérations de change à terme) ont donné lieu à des spécifications et seront développés au cours de l’exercice 2004. Les systèmes concernés devront être opérationnels au plus tard au 1er janvier 2005, sachant qu’ils seront testés lors d’une répétition générale des systèmes d’information en octobre 2004. Des actions de formation générale aux normes IAS ont été conduites en 2003, principalement vis-à-vis des acteurs impliqués dans le projet. Elles seront intensifiées au cours de l’année 2004 vis à vis notamment des directions comptables et financières. 52 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 1 : EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES (en milliers d’euros) OAT 7,75 % - titre d’investissement octobre 2005. Valeur de remboursement: 4 573 OAT 5,50 % - titre d’investissement avril 2007 Valeur de remboursement: 3 049 Créances rattachées TOTAL DES EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES 31/12/2001 4 880 31/12/2002 4 800 31/12/2003 4 720 3 022 3 027 3 033 180 180 180 8 082 8 007 7 933 NOTE 2 : CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT (en milliers d’euros) Comptes ordinaires à vue Prêts au jour le jour Créances rattachées 31/12/2001 88 893 0 29 Total des créances à vue 88 922 34 492 44 517 Comptes de prêts Prêts participatifs Valeurs reçues en pension Créances rattachées 70 381 0 0 9 145 317 0 0 6 180 341 0 0 13 70 390 145 323 180 354 159 312 179 815 224 871 Total des créances à terme TOTAL DES CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31/12/2002 34 414 0 78 31/12/2003 44 466 0 51 NOTE 3 : CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE (en milliers d’euros) Créances commerciales Créances rattachées Autres Concours Créances rattachées Comptes débiteurs Créances rattachées 31/12/2001 66 248 75 954 420 3 430 82 041 2 520 31/12/2002 65 569 68 1 032 151 3 737 87 366 2 551 31/12/2003 69 252 77 1 204 619 3 588 118 121 2 722 Total créances brutes saines 1 102 708 1 185 085 1 391 992 6 025 6 356 6 387 Créances douteuses Provisions sur créances douteuses 93 643 -73 862 89 888 -65 595 102 970 -64 866 Total créances douteuses nettes 19 781 24 293 38 104 1 128 514 1 215 734 1 436 483 Total créances rattachées TOTAL DES CRÉANCES NETTES SUR LA CLIENTÈLE 53 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 NOTE 4 : PORTEFEUILLES TITRES (en milliers d’euros) Titres de transaction Titres de placement Titres d’investissement (voir note 1) 31/12/2001 0 49 503 8 082 31/12/2002 0 41 329 8 007 31/12/2003 0 45 959 7 933 57 585 49 336 53 892 TOTAL NOTE 4bis: OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE (titres de placement) (en milliers d’euros) Obligations cotées Bons Moyen Terme non cotés et Certificats de Dépôts Créances rattachées 31/12/2001 2 293 45 748 698 31/12/2002 0 40 029 530 31/12/2003 0 44 648 530 48 739 40 559 45 178 -34 0 0 48 705 40 559 45 178 Total obligations et autres titres à revenu fixe bruts Provisions pour dépréciation des obligations TOTAL DES OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE NETS NOTE 5: ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE (titres de placement) (en milliers d’euros) Actions valeurs brutes Provisions pour dépréciation 31/12/2001 996 -198 31/12/2002 966 -196 31/12/2003 958 -177 798 770 781 TOTAL DES ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE NETS NOTE 6: PARTICIPATIONS ET ACTIVITÉS DE PORTEFEUILLE (en milliers d’euros) SCI participations brutes SCI avances actionnaires Autres participations brutes 31/12/2001 1 90 673 31/12/2002 1 92 673 31/12/2003 1 88 674 Participations et activités de portefeuille brutes 764 766 762 Provisions pour dépréciation sur SCI Autres provisions pour dépréciation -60 -242 -57 -242 -53 -242 Total provisions pour dépréciation -302 -299 -295 TOTAL DES PARTICIPATIONS ET ACTIVITÉS DE PORTEFEUILLE NETTES 462 467 467 54 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 7: PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES (en milliers d’euros) Titres valeurs brutes Provisions pour dépréciation 31/12/2001 3 364 -53 31/12/2002 3 364 -53 31/12/2003 3 364 0 3 311 3 311 3 364 Augmentation 2003 1 434 Diminution 2003 31/12/2003 2 682 94 130 -264 1 694 5 31 013 829 964 30 429 4 340 -264 34 505 103 4 18 812 735 730 25 1 2 341 94 114 -222 128 5 20 931 829 844 20 384 2 575 -222 22 737 dont affecté en charge au P.N.B. = immobilisations hors exploitation Immobilisations corporelles nettes 9 941 Immobilisations incorporelles nettes 104 0 TOTAL DES PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES NETTES Les entreprises liées sont la SCI Couronna et la SNC Fimmogest. NOTE 8: IMMOBILISATIONS (en milliers d’euros) Terrains et immeubles d’exploitation Terrains et immeubles hors exploitation Autres immobilisations corporelles Droits au bail, fonds commercial Autres immobilisations incorporelles Total Valeur brute Terrains et immeubles d’exploitation Terrains et immeubles hors exploitation Autres immobilisations corporelles Droits au bail, fonds commercial Autres immobilisations incorporelles Total Amortissements TOTAL VALEUR NETTE 31/12/2002 260 5 28 595 735 834 11 648 120 10 045 11 768 NOTE 9: AUTRES ACTIFS ET COMPTES DE RÉGULARISATION (en milliers d’euros) Instruments de taux d’intérêt Comptes de règlement opérations sur titres Gestion collective des CODEVI Autres débiteurs divers (1) Stock immobilisations acquises par adjudication TOTAL DES AUTRES ACTIFS Valeurs reçues à l’encaissement Impôts différés d’actif Autres comptes de régularisation TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION 31/12/2001 471 0 3 628 17 171 30 31/12/2002 335 0 3 918 16 978 0 31/12/2003 238 0 4 299 15 734 0 21 300 21 231 20 271 54 617 3 375 20 023 2 242 1 962 11 054 324 2 246 10 115 78 015 15 258 12 685 (1) dont acomptes impôt sur les sociétés pour 8 875 k€ en 2001, 8 344 k€ en 2002 et 8 444 k€ en 2003. 55 NOTE 10: DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT (en milliers d’euros) Comptes ordinaires à vue Dettes rattachées Comptes d’emprunts à terme Dettes rattachées Valeurs données en pension TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31/12/2001 25 575 45 4 477 10 0 31/12/2002 16 485 40 2 890 4 0 31/12/2003 30 318 22 75 985 282 0 30 107 19 419 106 607 NOTE 11: COMPTES CRÉDITEURS DE LA CLIENTÈLE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 Comptes d’épargne à régime spécial à vue (en milliers d’euros) 187 998 217 201 263 342 Comptes d’épargne à régime spécial à terme (1) 208 870 208 816 197 173 13 767 13 931 11 351 Dettes rattachées Total des comptes à régime spécial 410 635 439 948 471 866 (1) dont P.E.L. 128 106 142 514 158 050 dont P.E.P. 65 992 58 996 30 716 624 421 623 694 706 152 43 34 24 75 548 61 639 33 413 672 586 297 20 21 26 1 111 339 1 125 922 1 211 778 Comptes à vue Dettes rattachées Comptes à terme Dettes rattachées Dépôts de garantie TOTAL DES COMPTES CRÉDITEURS DE LA CLIENTÈLE NOTE 12: DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE (en milliers d’euros) Bons de caisse et bons d’épargne Dettes rattachées Titres de créances négociables Dettes rattachées TOTAL DES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 7 732 3 661 2 349 373 240 185 181 744 234 579 334 960 683 1 088 1 187 190 532 239 568 338 681 56 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 13: AUTRES PASSIFS (en milliers d’euros) 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 477 337 238 0 0 0 Instruments de taux d’intérêt Comptes de régularisation opérations sur titres Créditeurs divers TOTAL DES AUTRES PASSIFS 7 413 7 681 8 173 7 890 8 018 8 411 NOTE 14 : COMPTES DE RÉGULARISATION 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 Comptes indisponibles sur recouvrement (en milliers d’euros) 52 281 7 864 9 389 Produits constatés d’avance 14 523 27 723 18 163 0 0 62 25 901 23 746 25 335 92 705 59 333 52 949 Impôts différés de passif Autres comptes de régularisation (1) TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION (1) dont la provision d’impôt sur les sociétés à payer pour 8 570 k€ en 2001, pour 8 443 k€ en 2002 et pour 12 510 k€ en 2003. 57 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 NOTE 15: PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (en milliers d’euros) 31/12/2002 Dotation Reprise utilisation - 170 Provisions pour engagements par signature 470 629 Provisions pour intérêts sur clients douteux 292 220 Provisions pour risques de crédit Provisions pour litiges clientèle 31/12/2003 929 512 2 000 2 000 171 16 - 80 107 Provisions pour passifs sociaux 3 284 70 - 316 3 038 Provisions pour autres engagements sociaux 1 413 1 365 - 782 1 996 24 16 - 24 16 7 654 2 316 - 1 372 8 598 1 655 - 1 098 661 - 274 Autres provisions pour risques et charges TOTAL DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES dont affecté au R.B.E. dont affecté au Coût du risque Provisions pour passifs sociaux Elles couvrent les risques suivants : • Régime de retraite obligatoire Depuis le 1er janvier 1994, en vertu d’un accord signé par l’ensemble des banques françaises, la Banque n’est plus affiliée à des organismes professionnels de retraite, mais aux caisses ARRCO-AGIRC du régime général. Cet accord a donné naissance à des engagements résiduels vis-à-vis des retraités actuels, et, pour leur période d’activité avant le 31 décembre 1993, vis-à-vis des agents en activité. Ces engagements sont entièrement provisionnés depuis l’ouverture de l’exercice 1997, la variation enregistrée sur 2003 étant une reprise de 316 k€, dont 207 k€ au titre de révision du chiffrage au 31 décembre 2002. L’engagement résiduel au 31 décembre 2003 est de 219 k€. • Autres passifs sociaux Le personnel bénéficie d’indemnités de fin de carrière (IFC) ainsi que de primes spéciales d’ancienneté (PSA = médailles). Le montant de ces engagements est provisionné depuis l’exercice 1997. Le régime PSA a donné lieu à une révision de l’accord en 2002. Ainsi la mise à niveau de l’engagement au 31 décembre 2003, soit 2 762 k€, a généré une charge de 13 k€. Les engagements IFC, évalués selon les méthodes habituelles (5 149 k€ au 31/12/2003), sont quant à eux couverts par une assurance depuis le 31 décembre 2000. Aucune provision n’est nécessaire à ce titre au 31 décembre 2003. Par contre, l’assujettissement des engagements IFC aux charges sociales et fiscales entraîne une dotation de 57 k€ au titre de 2003. 58 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 16 : ÉVOLUTION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers d’euros) 31/12/2001 Affectation résultat 2001 31/12/2002 Affectation résultat 2002 31/12/2003 Capital 17 383,9 17 383,9 17 383,9 Prime d’émission, de fusion 14 841,0 14 841,0 14 841,0 Réserve légale 1 738,5 1 738,5 1 738,5 Réserve de plus value à long terme 2 017,7 2 017,7 Autres réserves 22 400,0 Report à Nouveau TOTAL 5 400,0 2 017,7 27 800,0 3 500,0 31 300,0 80,5 -67,3 13,2 23,4 36,6 58 461,6 5 332,7 63 794,3 3 523,4 67 317,7 Le capital, constitué de 2 172 985 actions de 8 euros, est détenu par le Crédit du Nord. Les comptes de la Banque sont, de ce fait, consolidés par le Crédit du Nord dont le Siège Social est à Lille. La Banque Courtois est exemptée de l’obligation d’établir des comptes consolidés et un rapport consolidé de gestion en application du règlement 85-12 du Comité de Réglementation Bancaire. NOTE 17 : PRODUIT NET BANCAIRE (présentation réglementaire) (en milliers d’euros) 2001 2002 2003 Évolution + Intérêts et produits assimilés 82 764 82 393 87 480 6,2 % - Intérêts et charges assimilées - 29 397 - 25 515 - 26 190 2,6 % + Produits sur opérations de crédit-bail - Charges sur opérations de crédit-bail + Produits sur opérations de location simple - Charges sur opérations de location simple + Revenus des titres à revenu variable 2 241 1 144 941 - 17,7 % + Commissions (produits) 37 934 40 184 45 290 12,7 % - Commissions (charges) - 1 659 - 2 336 - 3 856 65,1 % 1 119 1 898 2 360 24,3 % +/- Gains ou pertes sur opérations de négociation +/- Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement - 34 -8 11 + Autres produits d’exploitation bancaire 456 1 154 732 - 36,6 % - 690 - 1 125 - 1 208 7,4 % 92 734 97 789 105 560 7,9 % - Autres charges d’exploitation bancaire PRODUIT NET BANCAIRE 59 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 NOTE 18: INTÉRÊTS NETS (en milliers d’euros) Intérêts nets clientèle Intérêts perçus 2001 2002 2003 Évolution 53 412 56 132 59 887 6,7 % 74 348 74 775 77 950 4,2 % Créances commerciales 5 344 4 696 4 165 Crédits court terme 8 670 8 515 8 171 Crédits moyen terme 16 321 16 302 16 832 Crédits long terme 32 421 34 159 37 244 Comptes débiteurs 10 243 10 045 10 406 1 347 1 058 1 132 Créances douteuses et litigieuses Prêts participatifs Intérêts payés Comptes ordinaires Comptes à terme Comptes d’épargne à régime spécial Bons de caisse Certificats de dépôt Intérêts nets institutions financières Intérêts perçus 2 0 0 - 20 936 - 18 643 -18 063 275 259 161 3 233 2 268 1 149 14 832 14 563 13 512 257 239 73 2 339 1 314 3 168 - 6 368 - 5 071 - 4 569 - 3,1 % - 9,9 % 1 423 1 309 729 Intérêts payés sur emprunts obligataires et Bmtn Codévi - 1 323 0 0 Autres intérêts payés - 6 468 - 6 380 - 5 298 Intérêts nets de trésorerie 4 631 5 598 7 020 2 302 3 182 4 647 448 448 448 Revenus de titres de créances négociables 2 449 2 274 2 215 Payés sur emprunts blancs à terme - 568 - 306 - 290 1 323 0 0 1 323 0 0 599 1 512 779 - 48,5 % 53 597 58 171 63 116 8,5 % Perçus sur prêts blancs à terme Revenus des titres d’investissement Intérêts nets sur dettes à long terme Perçus sur obligations et Bmtn Codévi Résultat sur instruments financiers à terme TOTAL DES INTÉRÊTS NETS 25,4 % 60 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 19: REVENUS ET RÉSULTATS DIVERS (en milliers d’euros) Revenus sur titres Placements Participations Autres : titres de développement industriel Résultat net des cessions titres de placement Provisions nettes sur titres de placement Résultat de change Autres revenus divers Dotations amortissements immobilisations hors exploitation Location TPE Autres produits accessoires TOTAL DES REVENUS ET RÉSULTATS DIVERS 2001 2 610 280 2 168 162 0 - 34 520 - 577 -7 265 49 2002 1 364 61 1 130 173 - 44 36 385 - 390 -2 352 69 2003 1 117 29 913 175 -8 19 358 - 951 0 396 79 Évolution - 18,1 % 2 826 1 770 1 010 - 42,9 % - 7,0 % 12,5 % NOTE 20: COMMISSIONS NETTES (en milliers d’euros) Commissions financières Placements Titres clientèle Bourse Assistance et conseil Placements sur contrat d’assurance Autres Commissions étrangères 2001 2002 2003 Évolution 13 061 12 578 13 214 5,1 % 672 7 918 699 102 3 884 - 213 775 7 512 513 47 4 002 - 271 409 7 384 468 74 5 157 - 278 1 042 1 091 1 085 79 237 614 - 14 126 106 276 619 - 21 111 121 262 595 0 107 22 208 24 179 27 135 Opérations de hors bilan Sur moyens de paiement Opérations import/export Opérations interbancaires Opérations de change Commissions bancaires Mouvement Tenue de compte Dépassement Effets Gestion des prêts Récupération de frais Location de coffres Produits télématiques Cartes bancaires Moyens de paiement Opérations de hors bilan Prestations de service Autres TOTAL DES COMMISSIONS NETTES 2 1 3 2 810 229 270 367 743 896 207 884 4 609 844 1 900 2 404 45 36 311 3 1 3 2 1 1 4 1 2 350 184 889 528 770 031 200 041 880 899 744 595 68 37 848 3 1 5 2 1 1 1 5 2 2 - 0,5 % 12,2 % 560 091 227 406 166 170 201 257 041 899 304 744 69 41 434 9,5 % NOTE 21: FRAIS GÉNÉRAUX 2001 2002 2003 Évolution Charges de personnel (en milliers d’euros) 37 455 38 790 40 876 5,4 % Salaires et traitements 22 482 24 418 24 375 Charges sociales 10 666 10 138 10 481 Charges de retraite 3 305 3 301 3 137 Autres charges sociales 6 833 7 181 7 529 2 633 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunération 2 649 2 645 Variation des passifs sociaux - 384 - 1 579 - 340 34 885 35 965 37 335 3,8 % 2 570 2 825 3 541 25,3 % 2 005 1 870 1 865 - 0,3 % 1 226 1 109 1 273 Contribution Institutions Financières 514 490 244 Autres impôts et taxes 265 271 348 20 808 21 878 21 590 2 868 3 206 3 375 Sous total Intéressement et participation Impôts et taxes Taxe professionnelle Autres charges Locations, redevances de crédit-bail et assimilées - 1,3 % Transports et déplacements 1 770 1 965 1 907 Poste et télécommunications 1 880 2 042 1 857 Autres frais généraux 14 290 14 665 14 451 Amortissements 2 690 2 673 2 575 - 3,7 % 62 958 65 211 66 906 2,6 % TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX 62 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 22 : COÛT DU RISQUE (en milliers d’euros) 2001 2002 2003 Évolution - 3 919 - 5 059 - 4 166 - 17,6 % Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses - 1 765 - 1 158 242 Dotations nettes aux provisions sur créances contentieuses - 2 154 - 3 901 -4 408 - 276 - 439 - 431 Récupération de créances amorties 124 469 854 Dotations et reprises sur promotion immobilière 198 -7 -1 -3 -7 -1 Provisions nettes sur créances douteuses avec la clientèle Créances irrécouvrables non provisionnées Pertes sur SCI Dotations nettes aux provisions sur SCI Dotations aux provisions pour risques et charges Dotations aux provisions sur engagements par signature 201 0 0 - 1 110 - 150 - 645 - 15 - 150 - 628 - 1 095 0 - 16 Reprises ou utilisations des provisions pour risques et charges 103 148 194 Reprises des provisions sur engagements par signature 76 147 170 Reprises des autres provisions d’exploitation 27 1 24 - 20 - 227 - 46 0 -3 0 - 4 901 - 5 268 - 4 241 Autres dotations Charges nettes sur litiges Résultat sur cession de créances TOTAL COÛT DU RISQUE - 19,5 % NOTE 23 : GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS (en milliers d’euros) Moins values nettes sur sorties d’immobilisation Plus values nettes sur sorties d’immobilisation Dotation/reprise provisions nettes sur titres de participation TOTAL GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS 2001 -91 2002 - 24 12 4 5 53 - 79 - 20 58 La reprise de provision sur titre de participation pour 53 k€ en 2003, concerne la filiale SNC Fimmogest 63 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 2003 NOTE 24: IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS (en milliers d’euros) Impôt courant Impôt différé Impôt au titre des exercices antérieurs TOTAL IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS 2001 8 574 567 0 2002 8 446 1 413 0 2003 12 510 - 222 0 Évolution 48,1 % 9 141 9 859 12 288 24,6 % • L’impôt courant est l’impôt exigible au titre de l’exercice, soit 12 510 k€. • L’impôt différé est calculé sur la différence entre l’ouverture et la clôture de l’exercice des stocks de différences temporaires, valorisées au taux de l’impôt en vigueur l’année de l’imputation sur le résultat. Soit un produit de 222 k€ pour l’exercice 2003, amenant le stock d’impôts différés d’actif à 2 246 k€ (cf. note 9) et les impôts différés de passif à 62 k€ (cf. note 14). La charge totale d’impôt atteint 12 288 k€ soit un taux effectif d’impôt de 35,65 %. Analyse de la charge fiscale Résultat avant impôt Taux normal d’imposition y compris les majorations temporaires Charge théorique d’impôt Impact différences permanentes Abattement sur la contribution sociale sur les bénéfices Écart liquidation impôt 2002 Total charge d’impôt Taux effectif d’imposition 34 471 35,43 % 12 213 99 - 25 0 12 288 35,65 % Depuis le 1er janvier 2000, la Banque Courtois fait partie d’un périmètre d’intégration fiscale dont la société mère est le Crédit du Nord (art. 223 A à U du CGI). La convention d’intégration fiscale retenue est la convention de neutralité. Cela signifie qu’en matière d’impôt sur les sociétés (ainsi que de contribution additionnelle et de CSB), l’impôt est déterminé par la Banque Courtois, comme en l’absence d’intégration fiscale. Les montants ainsi calculés, déduction faite des avoirs fiscaux et crédits d’impôt éventuels, sont dus à la société mère. 64 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 25 : VENTILATION SELON LA DURÉE RÉSIDUELLE DES CRÉANCES ET DETTES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET SUR LA CLIENTÈLE (en milliers d’euros) (Hors créances et dettes rattachées) Effets publics et assimilés Créances à terme sur les établissements de crédit Créances et concours sur la clientèle Obligations et autres titres à revenu fixe Dettes à terme envers les établissements de crédit Comptes à terme et C.E.R.S. de la clientèle Dettes représentées par un titre Bons de caisse Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables Durée ≤ 3 mois 3 mois < Durée ≤ 1 an 134 836 151 133 0 75 817 404 654 94 205 1 193 93 012 490 790 0 168 269 072 424 648 148 33 60 59 1 An < Durée ≤ 5 ans 7 753 15 494 976 Durée > 5 ans Total 45 000 478 646 180 341 7 753 1 273 545 0 75 985 55 063 110 732 732 110 000 943 72 300 493 929 72 300 334 960 337 309 2 349 NOTE 26 : SYNTHÈSE DES PROVISIONS DÉDUITES DE L’ACTIF (en milliers d’euros) 31/12/2002 Dotations Pour dépréciation des créances douteuses Pour dépréciation des titres de placements: actions Pour dépréciation des titres et comptes courants de SCI Pour dépréciation des autres titres de participation Pour dépréciation des parts dans les entreprises liées TOTAL DE LA SYNTHÈSE DES PROVISIONS DÉDUITES DE L’ACTIF dont variation affectée au P.N.B. (intérêts sur contentieux et provision titres de placement) dont variation affectée au coût du risque Reprises Utilisation 31/12/2003 65 595 18 890 -13 286 -6 334 64 866 196 2 -20 57 242 242 53 66 143 -53 18 892 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 -13 359 0 -6 334 1 885 -466 -981 17 007 -12 841 -5 353 18 892 -13 359 dont variation affectée au résultat sur actifs immobilisés 65 177 57 -53 -6 334 65 342 NOTE 27 - INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME (en milliers d’euros) Clientèle Trésorerie retournement - - 13 510 13 479 - - Trésorerie microcouverture Trésorerie 31/12/2003 macrocouverture 31/12/2002 Opérations fermes Sur marchés organisés De gré à gré Swaps de taux FRA 29 116 3 000 - - 397 177 453 282 3 000 - - 59 300 59 300 305 305 6 137 6 137 392 529 153 Opérations conditionnelles Sur marchés organisés De gré à gré Option de taux-achat Vente CAP Achat CAP Vente COLLAR Achat COLLAR 305 2 287 3 850 305 3 850 2 287 59 1 1 14 7 300 949 949 750 128 Ces montants reflètent le volume d’intervention de la Banque Courtois au 31 décembre 2003, sachant que les instruments mis en place pour la clientèle sont retournés par une couverture Trésorerie, avec le Crédit du Nord en contrepartie. ÉCHÉANCIER (en milliers d’euros) Swaps de taux FRA Options de taux Caps/Collars Durée ≤ 3 mois 11 733 3 mois < Durée ≤ 1 an 27 784 4 574 9 000 610 1 An < Durée ≤ 5 ans 281 839 3 000 50 300 2 000 Durée > 5 ans Total 131 926 453 282 3 000 59 300 5 700 12 884 66 C O M P T E S S O C I A U X NOTE 28 - EFFECTIF VENTILÉ PAR CATÉGORIES PROFESSIONNELLES Effectif payé, présent, équivalent temps plein au 31 décembre Techniciens Cadres TOTAL 379 222 601 NOTE 29 - INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUX MANDATS ET FONCTIONS EXERCÉS AU COURS DE L’ANNÉE 2003 Membres du Conseil de Surveillance Bernard BEAUFILS • Directeur Général Délégué : Crédit du Nord • Président du Conseil d’Administration : Banque Laydernier • Directeur Général: Banque Laydernier • Président du Conseil de Surveillance : Banque Courtois, Banque Rhône-Alpes • Administrateur : Norbail Sofergie, S.P.T.F. • Membre du Comité de Surveillance : Étoile Gestion, Société de Bourse Gilbert Dupont Étienne BARÉS • Président du Conseil d’Administration: Étienne Lacroix Tous Artifices • Vice-Président du Conseil d’Administration : Moulages Plastiques du Midi • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois Jean-Pierre BON • Vice-Président Administrateur : Dexia C.L.F. Banque • Vice-Président du Conseil de Surveillance: Banque Courtois, Banque Nuger • Administrateur : Franfinance • Membre du Comité de Surveillance : Étoile Gestion • Représentant Permanent du Crédit du Nord au Conseil d’Administration : Crédit Logement René BOUSCATEL • Président du Directoire: Stade Toulousain Rugby • Administrateur : T.L.T. Télé Toulouse • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois Pierre GUIRAUD • Président du Directoire: J.L.P. 92 • Président du Conseil d’Administration : Préfabay • Administrateur : SA Blayer (1) • Président du Conseil de Surveillance : S.E.A.C. Guiraud Frères • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois, Sofib 67 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Philippe LACASSAIGNE • Administrateur et Directeur Général Délégué : S.P.T.F. • Administrateur : Banque Tarneaud • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois Jean LAGASSE (2) • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois • Administrateur : Actielec Technologies Philippe LAINEY • Président-directeur Général et Administrateur : Étoile Court Terme Institutions • Administrateur : Banque Kolb • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Rhône-Alpes • Représentant Permanent du Crédit du Nord au Conseil d’Administration d’Étoile Euro Jour, au Conseil de Surveillance de la Banque Courtois Antony PERRIN • Gérant: SARL Vinicole Perrin • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois (1) Christel du PUY-MONTBRUN • Membre du Conseil de Surveillance : Banque Courtois • Présidente du Conseil d’Administration : C.G.P.M.E. • Administrateur : Agefos PME Membres du Directoire Dominique CHASTEL • Président du Directoire: Banque Courtois • Représentant Permanent de la Banque Courtois au Conseil de Surveillance: Stade Toulousain Rugby Claude ROUGÉ • Vice-Président du Directoire: Banque Courtois Bernard TAILHADES • Vice-Président du Directoire: Banque Courtois (1) mandats débutés en 2003 (2) mandats terminés en avril 2003 68 C O M P T E S S O C I A U X INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUX Tableau des rémunérations individuelles des mandataires sociaux perçues en 2003 de la Banque Courtois (Art. L.225-102-1 du Code du Commerce). Pour les mandataires sociaux exerçant des fonctions salariées au sein du Groupe Société Générale, seuls les rémunérations et avantages dont le coût est supporté par la Banque Courtois sont inclus. Membres du Conseil de Surveillance Noms des mandataires Jetons de présence (en euros) Bernard BEAUFILS Étienne BARÉS Jean-Pierre BON 0 2 625 0 René BOUSCATEL Pierre GUIRAUD 3 000 3 000 Philippe LACASSAIGNE Jean LAGASSE Philippe LAINEY 0 1 500 0 Antony PERRIN Christel du PUY-MONTBRUN 2 250 2 625 Membres du Directoire (en euros) Noms des mandataires Dominique CHASTEL Claude ROUGÉ Bernard TAILHADES Rémunération fixe 119 577 114 231 98 881 V: Voiture - L : Logement - R: Retraite 69 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 Rémunération variable 36 247 25 886 32 534 Total 155 824 140 117 131 415 Avantages en nature V-L-R V-L V RÉSULTATS FINANCIERS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES Articles 133, 135 et 148 du Décret sur les Sociétés Commerciales Nature des indications 1999 2000 2001 2002 2003 Capital Social (en euros) 17 383 880 17 383 880 17 383 880 17 383 880 17 383 880 Nombre d’actions émises 2 172 985 2 172 985 2 172 985 2 172 985 2 172 985 1/Situation financière en fin d’exercice 2/Résultat global des opérations effectives (en milliers d’euros) Chiffre d’affaires HT (1) 105 012 120 236 126 871 128 766 138 546 Produit net bancaire 78 422 89 215 92 734 97 790 105 560 Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions 26 613 29 284 33 756 36 865 43 664 Impôt sur les bénéfices Résultat après impôt, amortissements et provisions Montant des bénéfices distribués 7 403 9 488 9 141 9 859 12 288 10 265 14 969 15 546 17 431 22 183 5 433 8 735 10 213 13 907 6 954 3/Résultat des opérations réduit à une seule action (euros) Bénéfice après impôt, mais avant amortissements et provisions 8,84 9,11 11,33 12,43 14,44 Bénéfice après impôt, amortissements et provisions 4,72 6,89 7,15 8,02 10,21 Dividende versé à chaque action 2,50 4,02 4,70 6,40 3,20 4/Personnel Effectif Montant de la masse salariale (en milliers d’euros) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) 592 611 609 610 601 20 251 20 486 21 252 22 307 22 114 9 291 9 670 10 028 10 481 10 726 (1) défini comme la somme des produits d’exploitation bancaire et des produits accessoires, nette des intérêts payés sur Swaps. 70 C O M P T E S S O C I A U X RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES FILIALES ET PARTICIPATIONS DÉTENUES AU 31 DÉCEMBRE 2003 VALEUR COMPTABLE CAPITAL SOCIÉTÉS (en milliers d’euros) AUTRES CAPITAUX PROPRES QUOTEPART DU CAPITAL DÉTENU BRUTE NETTE RÉSULTATS PRÊTS ET DU DERNIER AVANCES EXERCICE CONSENTIS CAUTIONS ET AVALS DONNÉS CHIFFRES DIVIDENDES D’AFFAIRES ENCAISSÉS HORS TAXES Renseignements détaillés concernant les filiales et participations détenues à plus de 10 % du capital et dont la valeur est supérieure à 1 % du capital de la Banque Courtois Filiales (détenues à plus de 50 %) SCI COURONNA 3 311 117 99,99 % 3 311 3 311 24 — Filiales françaises FIMMOGEST 44 18 99,96 % 53 53 7 — Participations dans des sociétés françaises — — — 674 432 — — 249 Participations (détenues entre 10 et 50 %) Renseignements globaux sur les autres titres de participation et de filiales 71 R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 3 145 — —